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Avis de la Cour constitutionnelle sur la révision : L’occupation de Kidal régularisée ?

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L’Avis n°2017-01/CCM/REF du 06 juin 2017 juridiquement embourbé dans son amalgame entre intégrité territoriale, préservation des frontières et occupation par des puissances étrangères et obsédé par son intention délibérée de valider, quoi qu’il advienne, la révision constitutionnelle, pousse le cynisme au point de lâcher, sans rire, que « l’Etat, à travers ses représentants, les organes élus et les autorités intérimaires, exerce la plénitude de ses régaliennes sur le territoire national ».

dr brahima fomba constitutionnaliste

Il est vrai qu’après avoir constitutionnalisé l’occupation de fait de zones du pays comme Kidal où aucune régalienne ne s’exercice, le territoire national où s’exerce la plénitude des régaliennes de l’Etat ne peut être compris que comme celui qui exclut d’office Kidal et les autres localités où l’Etat est absent et qui font l’objet d’occupation. Ainsi donc après la constitutionnalisation des situations d’atteinte à l’intégrité territoriale du pays, va-t-on vers la constitutionnalisation de la partition effective du pays ?

 L’empreinte de la Cour constitutionnelle sous la présidence de Manassa DANIOKO marque aujourd’hui la démocratie et l’Etat de droit du Mali d’une grosse tache noire. Une empreinte gênante qui, si l’on n’y prend garde, pourrait exposer les institutions du pays à de sérieuses dérives. Dans sa formation actuelle, le siège de la Cour n’a jamais autant mérité la désignation de « Palais de la Cour », érigé au cœur d’institutions républicaines. Au fil de ces interventions, les unes aussi lamentables que les autres au plan juridique, ce « Palais de la Cour constitutionnelle » rappelle au peuple malien souverain au cas où il l’aurait peut-être oublié, qu’il est avant tout et surtout, comme son appellation l’indique si bien, au service du prince du jour auquel les Conseillers semblent avoir opté de prêter allégeance.

C’est ainsi que saisie seulement le 5 juin 2017 dans le cadre de la procédure consultative référendaire pour se prononcer sur un texte présenté comme la loi n°2017-031/AN-RM du 2 juin 2017 portant révision de la Constitution, c’est tout de suite le 6 juin 2017, c’est-à-dire quasiment à la vitesse de la lumière que la Cour a rendu l’Avis n°2017-01/CCM/REF. Un véritable record dans les annales de l’institution ! La précipitation dans laquelle cet Avis a été rendu en dit long sur la docilité de cette Cour et sa tendance naturelle à plaire au Président de la République y compris en lui remettant des observations alambiquées, des sortes de préfabriqués juridiques, rien que pour se dérober de sa responsabilité de mettre un holà aux folies d’un processus référendaire anticonstitutionnel et anti démocratique. L’Avis n°2017-01/CCM/REF du 06 juin 2017 ne participe que de ce comportement condamnable dont le seul objectif était d’en arriver à la conclusion suivante : « En conséquence, la présente loi est conforme aux dispositions des alinéas 3 et 4 de l’article 118 de la Constitution ». Du grand n’importe quoi au plan juridique ! Que d’élucubrations, d’arguties juridiques et de démonstrations laborieuses pour y parvenir !

LA COUR ETALE SA MEDIOCRITE EN DROIT INTERNATIONAL PUBLIC(DIP)

 La Cour n’a pas fini d’apprendre son cours d’introduction au Droit constitutionnel qu’elle va se mélanger les pédales avec le Droit International Public(DIP). Il faudrait en effet ne disposer que de connaissances très approximatives en Droit constitutionnel et embryonnaire en DIP pour sortir les énormités juridiques de l’Avis n°2017-01/CCM/REF du 06 juin 2017 : « L’intégrité territoriale, au sens du droit international, s’entend du droit et du devoir inaliénable d’un Etat souverain à préserver ses frontières de toute influence extérieure. En l’état, celle du Mali n’est pas compromise par l’occupation d’une quelconque puissance étrangère ».

La Cour nous explique ici qu’elle ne retient de la notion d’intégrité territoriale que le fait pour un Etat de préserver ses frontières des influences extérieures afin qu’il ne soit occupé par des puissances étrangères. Ainsi, de manière simpliste, elle conclut que « l’intégrité territoriale du Mali n’est pas compromise par l’occupation d’une quelconque puissance étrangère ».

Une telle compréhension de l’atteinte à l’intégrité territoriale telle qu’elle résulte de l’alinéa 3 de l’article 118 de la Constitution est tout simplement aberrante. Car même en France d’où nous tirons cette disposition constitutionnelle, la doctrine n’a aucunement réduit l’atteinte à l’intégrité territoriale à l’occupation du pays par une puissance étrangère. Cet élément d’extranéité ne peut constituer le seul facteur d’atteinte à l’intégrité territoriale d’un pays (voir l’ouvrage « La Constitution de la République française : Analyse et commentaires » sous la direction de François LUCHAIRE et Gérard CONAC, Economica, 2ème Edition, 1987. Page 1328). Traitant en l’occurrence de la signification de la notion d’intégrité du territoire mentionnée à l’alinéa 4 de l’article 89 de la Constitution française de 1958, ces auteurs écrivent : « On peut se demander si l’alinéa 4 ainsi libellé ne se réfère pas à une conception plus extensive des situations de crise, rendant impossible toute révision du texte constitutionnel…L’intégrité du territoire peut être atteinte, sans que tout ou partie du sol national soit effectivement occupée par des forces étrangères ».

Il est vrai que les subtilités juridiques peuvent paraître quelque peu ardues pour une Cour constitutionnelle en apprentissage du Droit public. L’intégrité territoriale qui exprime territorialement la souveraineté est à la fois la capacité d’un Etat à organiser la vie politique intérieure de son peuple et sa capacité à se préserver à travers ses frontières et être reconnu des autres Etats comme indépendant. En fait, la préservation de la frontière n’est pas exclusive de la préservation de l’intégrité territoriale à travers l’exercice de l’autorité de l’Etat à l’intérieur de cette frontière. A cet égard, dès lors que des individus venant de l’intérieur ou de l’extérieur prennent des armes pour revendiquer une partie du territoire national, il y a atteinte à l’intégrité territoriale.

Les juges constitutionnels du Mali ignorent sans aucun doute que depuis la Résolution 1514(XV) de l’Assemblée générale de l’ONU du 14 décembre 1960, le principe de l’intégrité territoriale consacré par le droit international général constitue une limite à l’application du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, cette restriction visant à la sauvegarder justement contre les tentatives et velléités de sécession de la part de nationaux en rébellion armées.

On pourrait également ajouter la Résolution 2625 (XXV) du 24 octobre 1970 qui condamne la sécession en précisant que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ne peut être interprété « comme autorisant ou encouragement une action, quelle qu’elle soit, qui démembrerait ou menacerait, totalement ou partiellement l’intégrité territoriale ou l’unité politique de tout Etat souverain et indépendant ».

C’est dans le but de protéger les Etats issus de la décolonisation contre les tentatives de sécession et d’atteinte à leur unité que les Nations Unies ont fait prévaloir le principe de l’intégrité territoriale de ces pays. C’est en considération de ce même objectif que, consciente de la menace qui pèse sur l’intégrité territoriale du Mali du fait des velléités sécessionnistes des groupes rebelles dont la CMA en particulier qui ne sont pourtant pas des puissances étrangères, les différentes Résolutions du Conseil de Sécurité sur le pays persistent à « réaffirmer son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali ».

Si la Cour n’est pas de mauvaise foi, elle conviendrait bien gentiment avec nous de son niveau limité en DIP qui la conduit à l’aberration consistant à affirmer gratuitement que « l’intégrité territoriale du Mali n’est pas compromise du fait que le pays ne fait pas l’objet d’occupation par une puissance étrangère ».

La démonstration fallacieuse de l’amalgame que la Cour entretient entre intégrité territoriale, préservation des frontières et puissances étrangères est réductrice de la portée d’une notion dont les implications au plan national en termes d‘exercice de la souveraineté et de l’autorité de l’Etat sont évidemment essentielles. L’atteinte à l’intégrité territoriale d’un Etat impliquant la remise en cause de son autorité sur des portions de son territoire national peut bel et bien être du fait de « puissances » non étrangères comme les groupes rebelles qui font la loi aujourd’hui à Kidal.

A l’intérieur de son territoire, l’Etat souverain est protégé par le principe de l’intégrité territoriale qui signifie la faculté pour lui d’exercer l’ensemble des pouvoirs qui s’attachent à sa qualité d’autorité publique étatique. C’est dans le même sens que Nguyen Quoc DINH, Patrick DAILLIER et notre ancien Professeur Alain PELLET s’expriment dans leur ouvrage « Droit international public, LGDJ, 4ème Edition, Page 440) : « Sur son territoire, l’Etat se comporte normalement en souverain et l’ensemble de ses compétences est traditionnellement désigné par la formule « souveraineté territoriale » ou « compétence territoriale majeure ». C’est justement cette « souveraineté territoriale » ou « compétence territoriale majeure » qui est gravement compromise par les rebelles maliens de la CMA et qui portent ainsi atteinte à l’intégrité territoriale du pays.

Ces Conseillers mériteraient franchement d’être renvoyés sur les bancs de la Faculté de Droit Public de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako !

L’OCCUPATION DE FAIT DE KIDAL PAR LES REBELLE DE LA CMA JUGEE CONFORME A LA CONSTITUTION

En réduisant la portée de l’intégrité territoriale du Mali à la seule préservation de ses frontières des influences extérieures, la Cour signe en réalité l’acte de constitutionnalisation de l’occupation de fait de Kidal par les rebelles de la CMA qui y agissent en autorité politique territoriale exerçant toutes les fonctions de commandement sur cette localité coupée du reste du pays.

Tant que la CMA demeure une force militaire d’occupation constituée de rebelles d’origine malienne et non une puissance étrangère, les Conseiller de la Cour n’éprouvent aucun souci quant à leur responsabilité constitutionnelle de protection de la Loi fondamentale de leur pays ! Manassa DANIOKO et ses Conseillers vivent certainement sur une autre planète pour ne pas se rendre compte qu’à Kidal d’où l’Etat malien a été chassé et dépouillé de sa souveraineté suite à l’occupation de cette localité par des puissances maliennes irrégulières non étatiques qui en ont fait une enclave, une sorte de sanctuaire ou « no man’s land » sur le territoire national. La Cour a-t-elle conscience que dans ce territoire « perdu », la République du Mali est déclarée « personae non grata » et frappée d’interdiction d’entrée et de séjour sauf autorisation expresse préalable négociée avec les occupants fait.

A cause de sa stature acrobatique intenable, l’Avis n°2017-01/CCM/REF du 06 juin 2017 constitutionnalise la rébellion au Mali en la faisant extraire de l’empire de l’alinéa 3 de l‘article 118 de la Constitution.

On pourrait même ajouter, pour être plus complet, que l’Avis tend indirectement à inviter d’autres groupes nationaux de rébellion armée à l’instar de la CMA, à s’installer sur une partie du territoire national, à y contester la souveraineté de l’Etat et l’exercice de son autorité y compris en expulsant l’administration. L’Avis anachronique n°2017-01/CCM/REF du 06 juin 2017déclare que tout cela n’impacte aucunement l’intégrité territoriale du pays qui demeure intacte dès lors que des puissances étrangères n’occupent pas le pays!

Il est clair cependant que l’enjeu de l’article 118 n’a rien à voir avec la puissance ou la nationalité étrangère ou malienne des forces illégitimes qui s’emparent d’une partie du territoire national et de la souveraineté nationale du pays en y érigeant un « territoire hors la République » comme à Kidal. Du point de vue territorial, l’intégrité suppose l’interdiction de toute atteinte à la consistance physique du territoire d’un Etat ou à son unité politique y compris par des nationaux, étant entendu que le territoire constitue le substrat matériel de la souveraineté. L’intégrité du territoire national implique le droit pour tout Etat de déployer la plénitude de ses prérogatives, d’exercer toutes les compétences étatiques sur l’ensemble de son territoire national à l’exclusion de toute autre autorité étrangère ou nationale. Toutes choses impossibles à Kidal et dans d’autres localités du pays, avec comme conséquences de cette atteinte à l’intégrité territoriale du pays que les plus hautes autorités de l’Etat mises sous pression des groupes rebelles, soumises à un chantage perpétuel, ne sont plus libres de leurs décisions y compris les tripatouillages opérés dans la Constitutions de 1992 par procuration rien que pour satisfaire des désidératas.

L’alinéa 3 de l’article 118 n’a d’autre objectif que d’empêcher ces modifications-tripatouillages qui n’auraient sans doute pas pu été envisagées en temps normal et de rendre irrégulière ces changements concédés dans le texte de la Constitution sous la pression ou la menace d’un groupe occupant éventuel comme c’est le cas au Mali où une fraction armée occupe une partie du territoire et soumet l’Etat malien à un chantage permanent.

L’INDECENCE DE LA REFERENCE AUX AUTORITES INTERIMAIRES ET A L’INSECURITE RESIDUELLE

L’Avis n°2017-01/CCM/REF du 06 juin 2017 juridiquement embourbé dans son amalgame entre intégrité territoriale, préservation des frontières et occupation par des puissances étrangères et obsédé par son intention délibérée de valider, quoi qu’il advienne, la révision constitutionnelle, pousse le cynisme au point de lâcher, sans rire, que « l’Etat, à travers ses représentants, les organes élus et les autorités intérimaires, exerce la plénitude de ses régaliennes sur le territoire national ».

Il est vrai qu’après avoir constitutionnalisé l’occupation de fait de zones du pays comme Kidal où aucune régalienne ne s’exercice, le territoire national où s’exerce la plénitude des régaliennes de l’Etat ne peut être compris que comme celui qui exclut d’office Kidal et les autres localités où l’Etat est absent et qui font l’objet d’occupation. Ainsi donc après la constitutionnalisation des situations d’atteinte à l’intégrité territoriale du pays, va-t-on vers la constitutionnalisation de la partition effective du pays ?

Au surplus, la référence inappropriée aux « Autorités intérimaires » frise l’indécence. Comment la Cour constitutionnelle ose-t-elle citer en référence des autorités intérimaires dont les Décrets sont une négation de la loi n°2016-013 du 10 mai 2016 modifiée portant Code des collectivités territoriales ? La Cour n’a -telle pas honte à la conscience de citer une institution créée par une « Entente » qui a été substituée à une loi de la République, la loi n°2016-013 du 10 mai 2016 ainsi qu’à son décret d’application n°2016-0332/P-RM du 18 mai 2016. C’est tout simplement pathétique !

Selon la Cour, « une insécurité résiduelle à elle seule, ne saurait remettre en cause la régularité d’un référendum ». A cet égard et de la même manière, l’insécurité qualifiée de « résiduelle » de sa part pose, au-delà de l’aveuglement de la Cour à peindre coûte que coûte le tableau fictif d’un Mali à l’intégrité territoriale sauve, un grave problème moral et de conscience quand on sait parfaitement aujourd’hui que l’insécurité qui prévaut au Mali a largement dépassé le seuil du résiduel.

Au vu de toutes ces élucubrations, l’opinion ne doit plus se faire aucune illusion quant à la détermination farouche et aveugle de la Cour constitutionnelle à brader le référendum de révision par procuration de la Constitution de 1992. Pour faire plaisir au prince du jour ?

UN PARFUM DE CONNIVENCE …

L’opinion attendait de la Cour, une argumentation solide, pertinente et convaincante sur la question de l’atteinte à l’intégrité territoriale du pays qui cristallise les débats juridiques sur la révision constitutionnelle en cours. C’est donc peine perdue ! Sur la question, la Cour a totalement perdu son latin, ou plutôt son droit, se contentant du service minimum comme on dit en jetant à la figure de l’opinion une interprétation politicienne ridicule de la notion d’intégrité territoriale. On aura d’ailleurs noté à cet égard- coïncidence pour le moins suspecte- que c’est exactement la même argutie que le gouvernement et sa majorité avaient sortie pour la toute première fois lors des débats parlementaire sur le projet de loi constitutionnelle. L’on sait bien que jusqu’à ce débat parlementaire aux éléments de langage bizarrement communs entre la Cour constitutionnelle et le gouvernement, l’angle de défense retenue pour se dérober de la contrainte constitutionnelle de 118 avait été de soutenir que l’Accord d’Alger reconnait l’intégrité territoriale du Mali !

L’Avis tronqué de la Cour constitutionnelle qui s’assimile à du pur brigandage juridique, ne sert en fait qu’à couvrir la forfaiture de la révision constitutionnelle qui viole l’article 118 de la Constitution. Il ne peut désormais se défaire du soupçon de connivences qu’il matérialise ainsi entre la Cour et les autorités politiques. A cet égard, force est de reconnaître d’ailleurs que la Présidente Manassa elle-même n’a pas toujours montré patte blanche.

L’on se rappelle déjà les propos attribués à cette Dame s’exprimant devant une Délégation étrangère dans la parution du 23 février 2017 du journal l’Essor qui écrit que « La Présidente de l’institution a rassuré que le projet de réforme constitutionnelle ne touchera pas à l’intégrité du pays ». A la lecture de tels propos, on ne pouvait que se demander si les règles déontologiques autorisent sa Présidente à se prononcer publiquement sur une question sur laquelle on savait pertinemment que la Cour serait amenée à se prononcer. Il est vrai que le journal L’Aube qui s’était fait l’écho de cette bourde de la Présidente Manassa rapporté par l’Essor du 23 février 2017 avait publié son démenti sur ces propos qu’elle a niés avoir tenus.

En revanche, elle restera muette comme une carpe lorsque dans ce même journal L’Aube, il a été commenté l’information révélée par le journal de 20 heures de l’ORTM daté du 15 mai 2017 qu’une délégation du ministre de l’Administration Territoriale a été reçue ce même jour en audience à la Cour constitutionnelle où elle a eu une séance de travail avec les membres de cette institution dont sa Présidente. Lors de cette opération commando d’intrusion dans les locaux de la Cour constitutionnelle dont nul n’était dupe pour ne comprendre que son enjeu résidait bien dans le référendum anti constitutionnel en cours que le Président de la République voudrait imposer au peuple souverain du Mali, le ministre de l’Administration Territoriale Tiéma HUBERT avait déclaré :  « Le référendum constitutionnel étant par excellence la matière de la Cour Constitutionnelle, il est utile de venir prendre les suggestions, les avis, même les conseils de la Cour constitutionnelle pour que ces consultations se déroulent le mieux possible, que nous ayons le moins de contestations ».

Ainsi donc, la Présidente Manassa n’a eu aucun souci à recevoir officiellement dans les locaux de l’institution judiciaire indépendante qu’est la Cour constitutionnellement chargée de le contrôler, le Ministre responsable de l’organisation des élections et ce, en pleine procédure référendaire.

Elle a beau être limitée en Droit Public comme d’ailleurs la plupart de ses Conseillers, la Présidente ne peut cependant ignorer les dispositions pertinentes de la loi n°97-010 du 11 février 1997 portant loi organique déterminant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Cour constitutionnelle ainsi que la procédure suivie devant elle. L’article 8 de cette loi dispose : « Les membres de la Cour constitutionnelle ont pour obligation générale de s’abstenir de tout ce qui pourrait compromettre l’indépendance et la dignité de leurs fonctions. Ils ont l’obligation en particulier pendant la durée de leurs fonctions… de ne prendre aucune position publique sur les questions ayant fiat ou susceptible de faire l’objet de la part de la Cour, de ne donner aucune consultation sur les questions relevant de la compétence de la Cour constitutionnelle ». C’est en violation de cette disposition légale que le ministre de l’Administration Territoriale s’est rendu à la Cour constitutionnelle pour « prendre ses suggestions, ses avis, et même ses conseils sur le référendum ». Le moins que l’on puisse dire est que cet objectif recherché par le Ministre paraît largement atteint.

Si sa conception du Mali démocratique issu de la Révolution de Mars 91 dont elle serait soi-disant une actrice, n’est pas celle d’une République bananière, que la Présidente Manassa explique alors au peuple malien pourquoi a-t-elle accepté de se prêter, au mépris de la loi organique n°97-010 du 11 février 1997, à cette accointance interinstitutionnelle.

Dr Brahima FOMBA

Chargé de Cours à Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (USJP)

 

Par L’Aube

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Au collectif des régions non opérationnelles : Faites actionner vos cartes NINA : WATI CERA !

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Depuis novembre 2016, le collectif des régions non opérationnelles (CRNOP) a été créé en vu de défendre les intérêts de leurs populations respectives.

carte identite nina

En effet, depuis 2012, le Président  ATT a créé 12 nouvelles régions à savoir  Taoudéni, Ménaka, Dioïla, Kita, Nara, Bougouni, Koutiala, Bandiagara, Nioro, San, Douentza ; Gourma Rharouss.

Leur Opérationnalisation devrait se faire entre 2014 et  2016 .Mais avec le coup d’état de  mars 2012, et la crise multidimensionnelle de 2012, le programme  de mise en  œuvre a légèrement  changé.  Mais avec  la signature du fameux  , Accord dit d’ Alger  le 15 mai 2015 à  Bamako entre  l’ Autorité  centrale, les  Rebelles de la CMA et les patriotes de la Plateforme, les dix autres  régions  devraient  être opérationnalisées  à la faveur de la création de celles de Taoudéni et Ménaka.Jusque-là, le régime d’IBK a gardé le  silence sur les raisons de son refus de rendre  opérationnelles ces régions C’est  seulement  la semaine dernière que le Ministre del’ Administration territoriale  a avancé  un argument  qui ne tient pas la route lorsque la  question lui  a été  posé quant –est –ce que les nouvelles régions seront opérationnelles ?

Il a  répondu que  faute de  financement elles ne le seront pas encore. Nous pensons sincèrement qu’il ya un manque de volonté  dans cette affaire.  Tout l’argent de la surfacturation de l’avion  présidentiel  évalué  à plus de 14 milliards pouvaient faire démarrer  les dites régions. D’autres financements  pouvant  rentrer dans cette opérationnalisation des nouvelles régions, ce sont bien l’argent de la surfacturation  des équipements militaires, surtout l’argent destiné à l’achat des chaussettes militaires surfacturées à 30000 F CFA la paire.

Malgré  ce manque d’argent le régime a qu’à même les moyens de financer  l’élaboration d’une nouvelleConstitution à 400 millions selon certaines sources et la prise en charge du référendum.Cela est une belle occasion   donnée aux populations de ces régions non  opérationnelles de faire voter  leurs cartes NINA dans le sens de leur intérêt.Elles doivent coordonner leursstratégies avec celles de l’opposition, pour montrer la voie à suivre aux maliens  indignés   par le mandant d’IBK.  Les dix régions  comptent  au bas mot 4 millions d’électeurs qui peuvent faire plier tout régime au Mali.

A l’image du président du CNID,Maitre Mountaga  TALL  lors  de la campagne présidentielle de 2013 avait comme slogan ‘’ WATI  CERA ‘’, nous rappelons  donc au  CRNOP  que ‘’ WATI CERA’’ cela veut dire que le moment est arrivé de se faire entendre à travers  les cartes NINA ; si jamais les dix régions tiennent  à avoir gain  de cause.

L’occasion est inouïe et elle ne doit pas  être  ratée. Ceux qui veulent leurs nouvelles régions avec un gouverneur nommé, cela est encore possible à condition  de se faire entendre au même titre que les associations qui sont contre le référendum telle que ‘’ trop c’est trop ‘’ surtout que le Chérif de Nioro a déjà apporté son  soutien au CRNOP.Il s’agit donc de fédérer les moyens et les stratégies à mettre en œuvre.

Pour conclure, si une autorité n’a pas d’oreille pour écouter, elle  n’a pas non plus de tête pour gouverner  également-(proverbe Danois).

Badou S. KOBA

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Referendum du 9 juillet : Le PIDS appelle à voter NON

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Les membres du Bureau politique national (BPN) du parti de l’Indépendance, de la Démocratie et de la Solidarité (PIDS) ont décidé de monter au front contre le projet de révision constitutionnelle. Les héritiers de Feu Modibo Keïta entendent user, seuls ou avec camarades des partis de l’opposition, de toutes les voies de droit pour empêcher la tenue de référendum du 09 juillet et, à défaut, pour y faire triompher le NON. Déjà, dans une déclaration parvenue à notre Rédaction, la direction du PIDS appelle ses militants et sympathisants à prendre part, dans le respect de la légalité, à toutes actions et initiatives qui seront engagées pour faire échec à cette révision constitutionnelle du régime IBK. Voici l’intégralité de la déclaration.

 gaoussou drabo hamadoun dicko psp Daba diawara pids opposition conference etente nationale

Parti de l’Indépendance, de la Démocratie et de la Solidarité (P.I.D.S)

DÉCLARATION SUR LE RÉFÉRENDUM CONSTITUTIONNEL

Le Bureau politique national du Parti de l’indépendance, de la démocratie et de la solidarité (P.I.D.S.) réuni le 10 juin 2017 sous la présidence de Daba DIAWARA, son président, après une analyse approfondie des documents relatifs au référendum prévu pour le 9 juillet 2017, a adopté la présente déclaration.

 

  1. Le B.P.N. du P.I.D.S a constaté que la loi n° 2017-31/ AN RM du 2 juin 2017 portant révision de la Constitution du 25 février 1992 n’a pas retenu les articles 92, 95 et 98 du projet de loi présenté par le gouvernement.
  2. Pour lui, le rejet de ces articles consacrés aux collectivité territoriales, traduit la volonté de la Représentation nationale de marquer clairement son refus d’entériner l’option de la partition du Mali, de la mise en cause de son indivisibilité et de sa forme unitaire et de la renonciation à l’exercice plein et entier de sa souveraineté sur son territoire national prise par le président de la République et son gouvernement dans l’Accord issus du processus d’Alger.
  3. Tout en se félicitant de ce rejet, le B.P.N. du P.I.D.S a décidé d’appeler ses militants et sympathisants à prendre part, dans le respect de la légalité, à toutes actions et initiatives qui seront engagées pour faire échec à la révision constitutionnelle du régime I.B.K; à VOTER NON, le 9 juillet 2017.
  4. Le P.I.D.S dit NON à la loi n° 2017-311AN RM du 2 juin 2017 parce qu’elle s’inscrit dans une procédure de révision constitutionnelle engagée et poursuivie en violation de l’article 118 de la Constitution.

4.1. Pour le P.I.D.S, il est véritablement porté atteinte à l’intégrité du territoire national et l’avis de la Cour constitutionnelle qui fait état d’une insécurité résiduelle est d’une vacuité innommable.

4.2. Le Code pénal, dans ses articles 47 et suivants, fait de l’emploi illégal de la force armée, de la dévastation et du pillage public des crimes constitutifs notamment de l’atteinte à l’intégrité du territoire national.

4.3. Il est patent qu’aujourd’hui, existent et se maintiennent sur une très grande partie du territoire du Mali, des groupes qui, sans ordre ou autorisation du pouvoir légal, ont levé des troupes armés, engagé ou enrôlé des soldats et leur ont fourni des armes et munitions aux fins de conduire à la sécession d’une partie du territoire de la République, continuent à inciter à la guerre civile en poussant les citoyens à s’armer les uns contre les autres, portent la dévastation, le massacre et le pillage dans plusieurs régions, villes, communes et villages du Mali.

4.4. Donc, loin de connaître une insécurité résiduelle, le Mali est bien victime d’une atteinte à l’intégrité de son territoire.

4.5. Une révision constitutionnelle engagée dans ce contexte est faite en violation de la Constitution, tout comme l’a été la conclusion de l’Accord issu du processus d’Alger.

  1. Le P.I.D.S dit NON à la révision constitutionnelle parce que le texte publié est inapproprié en la forme pour servir pour une révision de la Constitution.

5.1.C’est le texte des amendements portés au projet gouvernemental par la Commission des lois de l’Assemblée nationale qui est soumis à référendum, alors même qu’il fallait, avant, en expurger toutes les dispositions qui ne sont pas modifiées ainsi que toutes les mentions superfétatoires comme, par exemple « Les articles 6 à 29 du projet de loi portant révision de la Constitution deviennent respectivement le articles 30 à 53 » pour lui donner la forme qui sied à une loi de révision constitutionnelle.

5.2. Seul ce texte «nettoyé» aurait dû être annexé au décret de convocation du collège électoral parce que le texte annexé audit décret est celui sur lequel le Peuple est appelé à se prononcer et c’est lui seul qui, adopté, peut être promulgué par le président de la République.
5.3. Cela va tellement sans dire que même la Cour constitutionnelle a été obligée de le signaler dans son avis n? 2017-01/CCM/REF du 06 juin 2017 relatif à la loi n02017-31/AN RM du 2 juin 2017 portant révision de la Constitution du 25 février 1992 en ces termes: « La présente loi portant révision de la Constitution devrait renvoyer plutôt aux articles révisés de la Constitution du 25 février 1992 qu’aux amendements portés par la Commission des lois constitutionnelles, de la législation, de la Justice, des Droits de l’Homme et des Institutions de l’Assemblée nationale».

5.4. Cet avis renvoyait ainsi le Premier ministre à faire demander par le président de la République une seconde lecture du projet de loi pour qu’il lui soit donné la forme convenable avant sa publication comme annexe du décret de convocation du collège électoral.

5.5. Cela n’ayant pas été fait, c’est le texte inapproprié qui est soumis au référendum alors même que la Cour constitutionnelle a dit qu’il ne pouvait l’être.

5.6. La procédure de publication est donc à reprendre. À défaut, le référendum du 9 juillet est juridiquement incorrect, le texte sur lequel il porte étant inapproprié.

  1. Le P.I.D.S dit NON à la loi du 2 juin 2017 portant révision constitutionnelle en tant que son article 36 permet à un président de la République de rester en fonction après l’expiration de son mandat comme c’est le cas actuellement en République démocratique du Congo.

6.1. Le projet prévoit que l’élection du président de la République peut être reportée à une date postérieure à l’expiration de ses pouvoirs pour cas de force majeure constaté par la Cour constitutionnelle saisie par le chef du gouvernement.

6.2. Cette innovation capitale étant inscrite à l’article 36 consacré principalement à la gestion de la vacance de la présidence de la République et à l’empêchement absolu et définitif du président de la République, cela peut faire croire que la prolongation du mandat ainsi ouverte ne concerne que le cas de l’intérim, comme on l’a vu après le coup d’État du 22 mars 2012.
6.3. Mais, une lecture attentive de l’alinéa 6 dudit article 36 révèle que l’innovation concerne aussi un président en exercice. En effet cet alinéa est ainsi libellé: «Si l’application des dispositions du présent article a eu pour effet de reporter à une date postérieure à l’expiration des pouvoirs du Président en exercice, celui-ci ou son intérimaire dans les cas prévus aux aliéna 1 et 2 demeure en fonction jusqu’à l’investiture de son successeur» laquelle est tributaire d’une élection qui peut toujours être différée « pour cas de force majeure ».

  1. Le P.I.D.S dit NON à la loi constitutionnelle du 2 juin 2017 en tant qu’elle exonère le président de la République élu de jurer de «garantir l’indépendance de la patrie et l’intégrité du territoire national» alors même qu’elle fait de la violation du serment un cas constitutif de la haute trahison.

7.1. Dans son avis du 06 juin 2017, la Cour constitutionnelle en fait ainsi le constat: « L’article 37 occulte dans la formulation du serment du président de la République, la garantie de l’indépendance de la patrie et l’intégrité du territoire national, deux préceptes qui focalisent l’attention de toute la Nation en ce moment ».

7.2. Au lieu d’une omission, ne faut-il pas voir dans la nouvelle formule du serment du président de la République une avancée dans la politique d’abandon et de démission nationale dont les prémisses sont dans l’Accord pour la paix issu du processus d’Alger?

  1. Le P.I.D.S dit NON à une loi de révision constitutionnelle qui exonère les membres du gouvernement des interdictions posées à l’article 57 de l’actuelle constitution devant contribuer à la moralisation de la vie publique.

8.1. La loi n? 2017-31/AN RM du 2 juin 2017 portant révision constitutionnelle ne retient pas :

– l’obligation de déclaration des biens faite aux membres du gouvernement;

– l’interdiction de pouvoir, par eux-mêmes ou par autrui, rien acheter et ou prendre en bail qui appartienne au domaine de l’État, sans autorisation préalable de la Cour des

Comptes;                ‘.        ,

– l’interdiction de prendre part, ni par eux-mêmes ni par autrui, aux marchés publics et privés pour les administrations ou institutions relevant de l’Etat ou soumises au contrôle de celui-ci.

8.2. Il est vrai que la loi portant prévention et répression de l’enrichissement illicite retient l’obligation de déclaration des biens pour les membres du gouvernement. Mais en poser le principe dans la Constitution était le signal fort d’un engagement politique qu’il était bon de garder.

  1. Le P.I.D.S dit NON à une loi constitutionnelle qui institue un Sénat dont le tiers est
    nommé et dont la participation à l’activité législative du Parlement est réduite à la
    portion congrue.

9.1. Suivant l’article 61 de la loi constitutionnelle, le tiers des sénateurs est désigné par le président de la République. Or, les sénateurs sont membres du Congrès qui peut réviser la Constitution sans recours au référendum. Parce que notre gestion patrimoniale du pouvoir fait qu’ils seront certainement des affidés du chef de l’État, le risque de tripatouillage de la Constitution en sera grandement facilité.

9.2. L’article 71 fixe le domaine législatif et l’article 73, la partie des matières du domaine législatif sur laquelle interviennent les deux chambres du Parlement. À l’analyse, il apparaît que le Sénat intervient obligatoirement sur moins du tiers des dites matières alors même que le nombre et la durée de ses sessions ordinaires sont identiques’ à ceux de l’Assemblée nationale. Quand on y ajoute la restriction du droit de contrôle de l’action gouvernementale imposée au Sénat, la pertinence de son institution en pâtit considérablement.

  1. Le P.I.D.S dit NON à une loi de révision constitutionnelle qui crée la confusion par rapport au respect de l’autorité de chose jugée des décisionsde la Cour constitutionnelle.

10.1. L’autorité de la chose jugée des décisions de la Cour constitutionnelle s’impose aux autorités juridictionnelles, tant judiciaires qu’administratives, parce que la Constitution en décide ainsi en son article 94 qui dispose que « « Les décisions de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles et à toutes les personnes physiques et morales».

1 0.2. Si cette disposition constitue l’article 101 de la loi de révision constitutionnelle, son article 115 crée un doute sur la portée de cette règle en tant qu’il dispose que « Les arrêts de la Cour suprême s’imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles et à toutes les personnes physiques et morales».

10.3. Cette situation est une incongruité juridique qui ne doit pas trouver place dans un texte de cette importance.

  1. Le P.I.D.S dit NON à une loi de révision constitutionnelle qui crée la confusion sur le mode de nomination des membres de la Cour suprême.

Il.1. Suivant l’article 47 de la loi, « Les membres de la Cour suprême et ceux de la Cour des Comptes sont nommés par décret pris en Conseil des ministres» alors qu’il est dit à l’article 119 que « Les membres du siège de la Cour suprême sont nommés par décret du président de la République sur proposition du président de la Cour suprême. Les membres du parquet de la Cour suprême sont nommés par décret du président de la République sur proposition du ministre en charge de la Justice. »

11.2. La Cour constitutionnelle souligne cette incongruité juridique dans son avis et souhaite que le texte soit corrigé pour que l’article 47 ne concerne que les membres de la Cour des Comptes. Ce qui renvoie à une relecture de la loi du 02 juin, donc à la reprise de la procédure.

  1. Le P.I.D.S dit NON à une loi de révision constitutionnelle qui ne range pas parmi les dispositions dont la révision ne peut se faire sans référendum, celles du titre XIII consacré aux collectivités territoriales.

12.1. Il s’agit aujourd’hui d’une matière aussi, sinon plus sensible, que la durée ou le nombre de mandats du président de la République, des députés et des sénateurs qui bénéficient pourtant de cette protection particulière.

12.2. Cette assertion est d’une importance capitale quand on se rappelle les risques auxquels exposaient l’indivisibilité du Mali, sa forme d’État unitaire, le maintien de l’intégrité de son territoire et de l’unité nationale, les articles 92, 95 et 98 du projet de loi présenté à l’Assemblée nationale.

  1. Le P.I.D.S dit NON à une loi de révision qui veut faire renaître les chefferies traditionnelles et coutumières.

13.1. En tout cas, il est légitime de penser que c’est ce que préfigure la mention à l’article 71 d’une loi fixant les règles relatives au statut des chefferies traditionnelles et coutumières.

13.2. À notre sens, rien ne justifie cette démarche dans la mesure où personne ne peut sérieusement soutenir que la suppression des chefferies de canton par l’Union soudanaise RDA à la fin des années 50 a fait plus de mal que de bien aux populations ou est une des causes de la crise que connaît le Mali.

  1. Pour toutes ces raisons, le Parti de l’indépendance, de la démocratie et de la solidarité (P.I.D .S) usera, seul ou avec les autres partis de l’opposition, de toutes les voies de droit pour empêcher la tenue de référendum du 09 juillet et, à défaut, pour y faire triompher le NON.

Bamako, le 12 juin 2017

Pour le Bureau politique national,

Le secrétaire général 

Ibrahima Sory Dembélé

Par L’Aube

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Révision constitutionnelle : La violation de l’article 118 de la constitution est manifeste !

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La violation de l’article 118 de la constitution du 25 février 1992 est manifeste et incontestable. La preuve de l’atteinte à l’intégrité territoriale du Mali est donnée par la seule présence de la MINUSMA qui, est la conséquence de mise du Mali sous l’empire du chapitre VII de la charte des Nations unies. Analyse.

souleymane kone fare

Où va le Mali ? Tous les indicateurs sont au rouge, que ce soit sur les plans politique, sécuritaire, économique ou social. On aurait dit que des forces cherchent à enfoncer davantage le clou afin de provoquer un meilleur balisage pour un chaos irréversible dans notre pays.
Un pouvoir qui déroule le tapis rouge dans les champs, les enclos à bétails pour son seul orgueil, et, devant des mafias sans foi ni loi de tous les pays, un pouvoir qui, à cause d’initiatives irresponsables comme le projet de loi de révision constitutionnelle, ruine l’avenir du pays et jette le discrédit sur des institutions déjà fragilisées.

Il se dit dans les salons feutrés de notre belle capitale, que la mouture des experts commis par le Président de la république a été définitivement rejetée au profit d’une rédaction au rabais concoctée par deux ou trois individus haut perchés dans les institutions judiciaires et gouvernementales au prix de 400 millions et qui voudront aujourd’hui vendre la camelote au peuple malien. Une mouture constitutionnelle dans laquelle transparait toute la haine du pouvoir IBK contre le progrès social et la démocratie. Il ne fait aucun doute que par cette révision, le pouvoir IBK voudrait mettre en vacance le peuple malien de toute participation démocratique.
La violation de l’article 118 de la constitution du 25 février 1992 est manifeste et incontestable. La preuve de l’atteinte à l’intégrité territoriale du Mali est donnée par la seule présence de la MINUSMA qui, est la conséquence de mise du Mali sous l’empire du chapitre VII de la charte des Nations unies.

Le chapitre en question invoque une action de la communauté internationale en cas de menace contre la paix (internationale), de rupture de la paix et d’acte d’agression. Existe-t-il un Malien sain d’esprit qui ne se retrouve dans ces termes concernant la situation du Mali ? Cette présence est la preuve que nous ne pouvons pas par nous-même stabiliser notre pays et garantir ses frontières, que notre pays est une menace pour la Sécurité collective.
Il s’y ajoute la présence des réfugiés maliens dans les pays voisins et à travers le monde fuyant l’insécurité dans des régions qui échappent à l’autorité nationale.

Que dire de l’absence de l’Etat dans les 2/3 du territoire, le cantonnement de notre armée dans les capitales régionales sur les 2/3 du territoire suite à un mouvement séparatiste et d’une occupation djihadiste ? Quelle autre preuve d’atteinte durable à l’intégrité territoriale du pays a-t-on besoin en droit ?

C’est une insulte aux forces internationales qui meurent dans notre pays pour la défense de notre intégrité territoriale que de prétendre que le Mali assure sa sécurité, que l’expression libre et démocratique s’exprime ou peut s’exprimer sur toute l’étendue du territoire national. Les serviteurs du pouvoir IBK ne font même plus l’effort de se rendre compte que les autres nous écoutent et nous jugent.

A cet égard, le manque de définition de la notion même de l’intégrité territoriale est une défaillance intellectuelle, voire morale de la part de la majorité présidentielle ainsi que de la Cour constitutionnelle qui se contente de formule lapidaire là où elle doit être la plus explicite possible dans ses avis.

Pour camoufler toutes ses tares et arriver à ses fins, le pouvoir mobilise dans son entourage des larbins, des prédateurs des derniers publics, prêts à dire aujourd’hui une chose et son contraire le lendemain pour peu qu’on leur jette des os à ronger.

On le voit avec tous ces gens qui s’agitent autour de la révision constitutionnelle, et ce, pour masquer l’échec du maître du moment qui gère, le Mali selon ses intérêts propres et les humeurs du moment, à tel point qu’un cafouillage s’est installé au sommet de l’Etat, où l’ensemble apparait comme un orchestre de sourds.

Que dire de plus de la situation politique de notre pays ?

Depuis le début du quinquennat nous avons l’impression que ce règne sonne comme une punition pour le Mali. Un pouvoir flemmard qui n’a de recette pour le pays que la triche et le mensonge.
Ainsi, comme dans les livres divins qui nous enseignent comment Dieu a foudroyé les peuples insouciants et transgresseurs de tabous et d’interdits, et aussi dans la mythologie grecque où les Danaïdes et Sisyphe ont été condamnées à remplir un tonneau percé et à faire monter éternellement une pierre sur une colline, le Mali et les Maliens sont réduits aujourd’hui à une existence douloureuse.

Naguère présentée comme un des pays d’Afrique où il fait bon vivre (parmi les cinq pays africains en progrès constant) et la nation la mieux constituée en Afrique de l’ouest, le Mali n’a jamais atteint les profondeurs abyssales que sous le régime du Président IBK.
On dirait que la nation malienne a été frappée de malédiction, pour lui rappeler le souvenir du vrai bonheur que l’on apprécie que lorsqu’on l’a perdu, Dieu a inauguré la parenthèse de cette équipe IBK venue conspuer les nombreuses chances de notre pays.

Une équipe qui sans cesse initie de grandes déchirures, voire de destruction de la nation. Elle nous fait la promotion permanente de la culture de clanisation et de tribalisation du pays ; de la catégorisation des citoyens. Jamais la culture de la curée n’a été aussi affolante. Nombreux sont le Maliens ont la ferme conviction que Dieu a décidé d’éprouver le peuple malien, comme cela a été le cas en Egypte sous le règne du Pharaon, pour nous amener à méditer sur nos moments de grandeur et de splendeur. Dieu voudrait par cette équipe IBK, aiguiser davantage notre aptitude au refus des impostures.

Depuis quatre ans, le Pouvoir incapable d’apporter une solution à la crise malienne, continue d’évoluer sur des registres culturels négatifs du pays. Ce faisant il a réduit l’espace politique en ramenant le débat politique à des considérations personnelles : « ils me haïssent, ils sont contre moi, ce sont des hassidi, des aigris… ». En vérité, il a commencé son mandat avec les lunettes du passé sans percevoir sa propre société évoluée, sans comprendre la nature profonde de la crise. Résultat, sans vision d’avenir, il a conduit le Mali dans une impasse, un cul de sac.
Les problèmes du pays sont restés dans sa tête une question de personne dont nous voyons le reflet dans le projet de révision constitutionnelle. Point de Mali et des intérêts de la nation.
Comment dans ces conditions s’étonner qu’il ne fût jamais à la hauteur des responsabilités qu’impose la recherche d’une solution nationale à la crise ?

Et pourtant, au cours de ces quatre années du point de vue de nous autres patriotes et autres démocrates, la question fût moins d’être contre le pouvoir, de haïr ses serviteurs ou même de les aimer. Elle était et reste dans le questionnement de l’avenir que nous proposons aux générations futures.

Or, sur ce registre, les tenants du pouvoir pour y accéder avaient dénoncé, traîné dans la boue un certain nombre de personnes pour des pratiques qualifiées de fautes, d’erreurs, mais qu’ils ont reproduites en pire. Alors à qui veut-on faire croire que le passé est un échec ? C’est dire que l’équipe qui porte l’heureuse issue de la crise se fait attendre.
Le Pouvoir IBK a fini de ruiner la légitimité, la crédibilité et même la créativité de toutes les femmes et tous les hommes, les acteurs et les collectifs qui ont pour certains de bonne foi voulu servir la nation en son sein.

Il s’est suffisamment employé à diviser le pays, à retourner les uns contre les autres, à faire imploser des secteurs vitaux de la nation, enfin de compte créer le vide autour de lui et dans la direction du pays. Résultat, le Mali tourne à vide.

Il a manqué au Mali, la mémoire nationale et l’intelligence collective dans la gestion de la présente crise, les querelles de personnes volontairement imprimées au débat national, ont primé sur les valeurs et les principes. Une démarche appuyée d’une volonté farouche qui visait à mettre en conserve toute forme d’opposition.

Que faire face à une telle réalité ?

Certes, le tableau est noir mais, le Mali reste fort et capable. Au cours de ses siècles d’existence, il a appris que l’on peut trébucher sur une pierre, en occurrence le pouvoir IBK et la crise en cours, et être capable de gravir une montagne.

Alors, il est temps d’agir…de gravir la montagne au sommet de laquelle se trouve le jardin d’Eden de notre pays : la formation et l’emploi pour la jeunesse, l’unité nationale, la refondation de l’Etat, la sécurité collective, en somme la renaissance du Mali.

Le premier pas commence par s’opposer avec toute la détermination requise, à la révision constitutionnelle en projet. Pour ce faire, il faut au pays une mobilisation unitaire et offensive de toutes les forces vives. Et, sans une telle mobilisation, la catastrophe qui menace le Mali deviendra irréversible.

Chacun devrait désormais prendre acte que la crise dans laquelle le Mali s’enfonce n’est plus de la responsabilité du pouvoir IBK déterminé à ne plus être dérangé dans ses désirs et vieilles habitudes. C’est dire que la crise du Mali se réduit désormais, en la capacité des partis politiques, de la société civile, de la jeunesse qui ont la responsabilité de proposer et de réaliser, au-delà des calculs, une alternance alternative pour le pays en 2018.

Souleymane Tièfolo Kone

Par L’Aube

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Pourquoi l’accès à Facebook est perturbé au Mali?

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Au Mali cela fait deux jours que l’accès au réseau social Facebook est perturbé voire impossible. Des perturbations qui surviennent alors qu’une grande manifestation contre le projet de réforme de la Constitution doit avoir lieu samedi 17 juin. Pour l’instant, le flou demeure.

logo reseau social facebook

Mercredi soir 14 juin l’accès à Facebook était revenu en partie après deux jours de blocage. Impossible de savoir qui est à l’origine de ces perturbations, les opérateurs téléphoniques Orange et Malitel ont refusé de s’exprimer à ce propos tandis que du côté du gouvernement on affirme haut et fort que l’Etat « n’y est pour rien, c’est un problème global ».

Une explication qui tient difficilement la route, car le réseau social est parfaitement accessible si l’utilisateur emploie un VPN, un petit logiciel qui permet de camoufler sa localisation. A l’aide de ce moyen et en cachant donc le fait qu’ils soient au Mali, les internautes peuvent tout à fait se servir de Facebook, ce qui exclut l’idée d’une panne généralisée.

Impossible de tirer des conclusions, mais ce n’est pas la première fois que de telles perturbations sur les réseaux ont lieu. Il y a à peu près un an, après de grosses manifestations dans la capitale, c’est tout internet qui avait été coupé pendant plusieurs jours. Là aussi, le gouvernement et les opérateurs avaient botté en touche.

La multiplication des appels à marcher samedi contre le projet de réforme de la Constitution pourrait bien être un élément d’explication. Les deux précédentes manifestations ont été interdites sous couvert de l’état d’urgence. On ne sait toujours pas si cette marche qui doit regrouper partis politiques et société civile pourra avoir lieu.

Par RFI Publié le 15-06-2017

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3 mois avec sursis requis contre un journaliste pour diffamation envers Karim Keïta

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Trois mois de prison avec sursis ont été requis mercredi contre le directeur de publication de l’hebdomadaire privé malien “Le Sphinx”, poursuivi pour diffamation par le président de la commission Défense de l’Assemblée nationale, Karim Keïta, fils du chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta.

Adama Drame journal Sphinx depute karim keita assemblee nationale rpm

Le procureur de la République ne s’est pas prononcé sur la demande de dommages intérêts de Karim Keïta, qui réclame 4 milliards de francs CFA (environ 6 millions d’euros), s’en remettant à la décision de la Cour.

Un important dispositif de sécurité était déployé à l’intérieur et autour du tribunal, en l’absence du plaignant, représenté par quatre avocats, selon un correspondant de l’AFP.

Les réquisitions ont été prononcées en l’absence des avocats de la défense, qui avaient menacé de ne pas revenir à la reprise de l’audience après la suspension de la mi-journée, estimant que les conditions d’un procès équitable n‘étaient pas réunies, eu égard au “statut du plaignant”.

Le directeur de la publication du “Sphinx”, Adama Dramé, était présent mais ne s’est pas exprimé.

Le procureur a requis contre lui trois mois de prison avec sursis et une amende de 100.000 FCFA (environ 150 euros).

Le procès a été mis en délibéré au juin 2017.

“Le Sphinx” avait accusé dans deux éditions, le 31 mars et 7 avril, Karim Keïta d’avoir aidé un homme d’affaires malien à échapper à la justice.

Il avait aussi affirmé dans un article publié le 14 avril que le fils du chef de l’Etat avait acheté un hôtel à Bamako à plus de 6 millions d’euros et acquis un terrain à proximité pou y faire construire une station-service.

“Ce procès apportera la preuve que mon client a été diffamé. Nous avons du respect pour la liberté de presse mais cette liberté de presse ne signifie pas qu’il faut diffamer”, avait déclaré à l’AFP Me Mamadou Diarra, avocat de Karim Keïta, à l’ouverture du procès le 30 mai.

Karim Keïta fait souvent la Une de presse malienne, qui le crédite d’une grande influence dans les milieux politiques et des affaires.

Source: africanews

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G5-Sahel: l’armée commune connait son premier couac

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Les ministres des Affaires étrangères du Burkina, du Niger, du Tchad et de la Mauritanie se sont réunis, ce 5 juin, pour faire le point sur le G5 Sahel. Cette armée comptera 10 000 soldats venant des 5 pays membres du G5.

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Elle recevra, pour ses débuts, une aide européenne de 50 millions d’euros. Elle sécurisera les frontières entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Elle luttera contre les terroristes mains aussi contre tous les trafics.

Le 7 juin, le chef d’état-major général des armées du Mali, le général Didier Dacko (photo), a été nommé par le gouvernement malien patron de la force militaire conjointe du G5 Sahel. Il est remplacé à la tête de l’armée malienne par le général MBemba Moussa Keita. Pourquoi Dacko ? Les pays du G5 auraient, certes, pu lui préférer un officier tchadien ou mauritanien au regard des déboires que subit l’armée malienne depuis 2012.Mais il est vrai aussi que le principal théâtre d’opération de la force conjointe sera le Mali et que sur ce terrain, Dacko peut se montrer plus efficace qu’un étranger.

Enfin, vendredi 9 juin, la mise en place de la force conjointe a connu son premier couac: alors que la France demande une résolution du Conseil de Sécurité donnant son aval à la Force, les Etats-Unis et la Grande Bretagne a refusé de la voter, estimant qu’une simple déclaration du Conseil suffirait à l’appui politique dont la Force a besoin.  En réalité, Anglais et Américains ne souhaitent pas se laisser entraîner dans des dépenses supplémentaires au moment où la MINUSMA leur coûte déjà beaucoup. Pour faire passer la résolution prochainement, la France menace de bloquer au Conseil les initiatives américano-britanniques sur d’autres théâtres diplomatiques.

Tiékorobani

 

Source: proces-verbal.

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BAMAKO : Des cas de furoncle décelés

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Affection de la peau, le furoncle est présentement fréquent dans certains quartiers et de la périphérie de Bamako. Plusieurs personnes, enfants et adultes sont touchés par le mal. Les dermatologues préconisent une bonne hygiène pour éviter des complications.

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Le furoncle est une infection aiguë de la cavité (follicule) où le poil prend naissance. Lorsque ce follicule est le siège d’une infection, on parle de « folliculite ». Celle-ci évolue vers un « furoncle » lorsqu’elle se complique d’une nécrose, c’est-à-dire d’une mort prématurée des cellules de tout le follicule.

A Bamako, beaucoup de personnes sont touchées par le furoncle en cette période de chaleur ponctuée de pluie. Aucune tranche d’âge n’est à l’abri.  Nourrissons, enfants et adultes peuvent développer le furoncle. Il se manifeste sous forme d’une petite pustule chaude et douloureuse. Cette lésion papuleuse (en relief) et érythémateuse (rouge) va devenir inflammatoire puis grossir pour former un nodule, plus ou moins limité.

En quelques jours, cette induration (ou durcissement du tissu) aboutit à une suppuration, qui va éliminer le follicule nécrotique en un gros tourbillon jaune. Cette évolution laisse place à une cicatrice déprimée parfois définitive. Cette évolution est rarement accompagnée de fièvre, sauf en cas de « staphylococcie maligne de la face » (détaillée plus loin). « Il ne faut pas confondre le furoncle avec un kyste sébacé qui s’infecte », souligne les dermatologues. Dans ce dernier cas, le kyste infecté contient beaucoup de sébum. Le furoncle, lui, ne renferme que du pus, formé d’un afflux de cellules immunitaires (des « polynucléaires neutrophiles ») et de débris cellulaires. Il contient notamment des bactéries détruites et des molécules de fibrine. Le diagnostic se fait toujours par simple examen clinique.

Selon les dermatologues, certaines personnes sont plus à risque de furoncles en raison d’un terrain favorisant comme le diabète ou la prise d’un traitement immunosuppresseur. Ces patients sont à risque de présenter de multiples furoncles simultanés (on parle alors de « furonculose »).Une mauvaise hygiène peut aussi favoriser les furoncles. La manipulation par des mains mal lavées d’une folliculite ou de lésions de la peau, comme un pore obstrué par une hyperproduction de sébum, risque en effet d’entraîner une surinfection provoquant un furoncle.

Le furoncle peut survenir à tout âge de la vie, mais il est plus fréquent chez le jeune adulte de sexe masculin.

Assez fréquemment, le furoncle évolue spontanément vers une évacuation naturelle du follicule nécrosé. Celui-ci s’ouvre (« se fistulise ») à la surface de la peau, libérant un liquide jaunâtre, le pus. Puis il se referme en formant une petite croûte.

Pour favoriser la maturation du furoncle, on peut pratiquer, deux à quatre fois par jour durant dix jours, de petits bains d’eau tiède et d’antiseptique – choisir plutôt un antiseptique non coloré, comme l’hexamidine ou la chlorhexidine.

Un traitement antibiotique local (acide fusidique, mupirocine) appliqué deux à trois fois par jour sur la lésion, permet en général une évolution favorable. « Si la lésion persiste, une petite incision de surface du furoncle permet l’évacuation de son contenu », ajoute Richard Encaoua. La plupart du temps, ce traitement antiseptique et/ou antibiotique local, associé ou non à une intervention chirurgicale mineure, permet une régression rapide du furoncle.  » Ce n’est que si le furoncle est volumineux, s’il se trouve dans une région à risque (le visage) ou si son évolution n’est pas spontanément favorable qu’il faut mettre en place une antibiothérapie par voie orale », précise Richard Encaoua. Une consultation médicale est alors indispensable pour le choix de ce traitement antibiotique. Les automédications sont à proscrire.

Il est possible de prévenir l’apparition de furoncles. Si vous avez un furoncle, il faut éviter que l’infection ne s’étende à d’autres parties du corps ou que vous la transmettiez aux personnes de votre entourage. Des mesures simples d’hygiène permettent de limiter le risque d’apparition d’un furoncle : Se laver régulièrement les mains (avec du savon ou une solution hydro-alcoolique) ; se couper les ongles court et nettoyer les plaies, coupures et lésions d’eczéma etc. Aussi, effectuer une toilette quotidienne du corps en plus des règles d’hygiène de base peux contenir et éviter le furoncle.

Aminata Traoré

 

Source: lesechos

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AUDIOVISUEL : Des médias signent une convention avec la Hac

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Le feu vert de diffusion donné à certain service de communication audiovisuelle

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La Haute Autorité de la Communication (Hac) a procédé lundi dernier à la signature d’une convention générale portant autorisation d’émission en modulation de fréquence en République du Mali. Cette cérémonie était couplée avec le lancement d’appels à la candidature et procédure de mise en conformité des radios privées.

La signature de convention a concerné deux chaînes de télévision, trois sociétés de distribution de programme et une radio internationale, exerçant toutes dans la légalité dont l’établissement et l’exploitation ne nécessitent pas de recours à un appel à candidatures.

Il s’agit de Liberté Télé (LTV), Africable, Canal+ international, TNT Sat Africa, Satcom et radio Meditérannée (Médi 1) depuis le Royaume du Maroc.

A en croire Fodié Touré, président de la Hac, la mise en conformité s’inscrit dans le cadre des objectifs précis que la Hac a inséré dans un chronogramme d’activités s’étalant sur le second semestre de l’année 2017 et le début de l’année 2018 en faveur de la mise en conformité au cadre législatif et réglementaire des services privés de communication audiovisuelle.

Les PDG des différentes structures bénéficiaires de cette autorisation ont tour à tour exprimé leur joie tout en réitérant leur reconnaissance à la Hac.

Selon Hassan Khiyar, PDG de la radio Médi 1, cette convention traduit la poursuite de la stratégie de développement de la radio Méditerranée internationale en Afrique, s’inscrivant dans le cadre du partenariat stratégique et multiforme liant le Royaume du Maroc et la République du Mali. A ses dires, elle raffermit davantage les solides liens de fraternité et de coopération qui unissent les deux pays.

Aux dires du PDG de Canal+ Mali, Aziz Diallo, l’autorisation définitive sécurise les activités et services de Canal + qui est en activité au Mali depuis plus de 25 ans pour les10 prochaines années. « C’est une bonne nouvelle parce que ça permettra à Canal+ de s’investir beaucoup plus sur le terrain en matière d’activités commerciales. Elle nous permettra d’investir plus en matière technologique pour offrir aux Maliens une qualité de télévision supérieure inégalée.

Elle nous permettra également d’avoir un règlement pour lutter contre le piratage qui commence à s’installer sur le territoire malien », a-t-il poursuivi.

Pour Almamy Samory Touré, PDG du groupe Liberté, l’autorisation traduit l’aboutissement d’un long processus de lutte menée en faveur de la liberté d’expression.

Le PDG de Africable télévision, Ismaël Sidibé, a pour sa part profité de l’occasion pour demander l’accompagnement de l’ambassadeur du Royaume de Maroc au Mali, présent à ladite cérémonie, afin qu’Africable puisse diffuser prochainement au Maroc, au bonheur des étudiants maliens.

Au cours des échanges, il ressort que cette mise en conformité, concernera également les 387 radios qui émettent sur la base d’arrêté interministériel et de 94 radios émettant sur la base d’autorisation provisoire.

Il sera ainsi accordé aux premières un délai de six mois et aux secondes 4 mois. Tous les deux délais courent à partir du 3 juillet 2017.

Au titre de l’établissement et l’exploitation de 57 radios privées reparties sur toute l’étendue du territoire, à raison de cinq dans le district de Bamako, deux dans chaque capitale régionale et d’une dans chaque chef-lieu de cercle, il a été également question à ce lancement de l’appel à candidature pour l’établissement et l’exploitation des sociétés de diffusion de service audiovisuel à compter du 13 juin 2017.

Mariam Coulibaly

 

Source: lesechos

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DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE A L’AN : Ce que AIM entend faire

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En vertu de l’article 78 de la Constitution malienne du 25 février 1992 le premier ministre engage la responsabilité du gouvernement devant l’assemblée sur déclaration de politique générale.

Premier ministre Abdoulaye Idrissa maiga pm discours conference

La cérémonie a eu lieu lundi 12 juin 2017 à l’Assemblée Nationale dans la salle de plénière Aoua Keita.

Le Premier ministre, Abdoulaye Idriss Maïga, a évoqué les déférents facteurs de crises qui sévissent au Mali, entre autres, le terrorisme, la criminalité transfrontalière, les trafics d’armes et de drogues. Selon lui, ces facteurs ont eu des impacts négatifs importants sur l’économie malienne. A ses dires, le gouvernement malien a fourni des efforts pour la relance économique, sécuritaire et la paix.

Après un rappel sur le bilan budgétaire et les financements dans les différents secteurs de développement du pays entre 2013 et 2017 le Premier ministre a promis d’apporter des réponses appropriées aux différentes attentes par sa politique générale.

Il a révélé que sa DPG s’inspire du Programme du mandat du président de la République sur ses axes de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation, l’apaisement du climat social, le Programme présidentiel d’urgence sociale (eau, santé, énergie et pistes rurales) et la réadaptation de la diplomatie malienne aux exigences de notre place et rôle dans les questions sous-régionales, régionales et internationales.

AIM entend, dans sa politique, envers les FAMas, œuvrer pour la reforme de l’armée suivant la Loi d’orientation militaire, le renforcement des capacités d’intervention par l’acquisition des outils et équipements adaptés. Il compte apporter des améliorations dans la vie des militaires maliens. Le gouvernement compte désormais prendre en charge les études des enfants orphelins des soldats et leur octroyer des bourses universitaires.

Dans la lutte contre le terrorisme, en plus de l’acquisition des équipements, le PM promet d’appuyer les militaires par des formations, la création de la police scientifique, d’un Centre de crise et le renforcement du système de renseignement en conformité avec les dispositions de l’accord pour la paix et la réconciliation..

Abdoulaye Idrissa Maïga envisage le redéploiement effectif de l’armée et de l’administration à Kidal d’ici le 30 juin et compte organiser dans la transparence ; les élections générales de 2018.

Aux yeux du PM, la mise en œuvre efficace de l’accord constitue un pilier fondamental pour le retour de la paix et le renforcement de nos institutions. De 2017 à 2018, il s’engage à renforcer le dialogue social en instaurant le Conseil national de dialogue social avec une animation permanente en vue de prévenir et de pallier les différentes difficultés au Mali.

Les grèves qui ont sévi dans le pays ont poussé le gouvernement à envisager la réadaptation du Code du travail au contexte actuel en vue de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs.

Le PM a programmé aussi l’organisation de tables rondes sur les questions de santé, d’éducation, du salaire malien et le cadre universitaire.

Au cadre de la relance économique, le gouvernement dans la déclaration du jour entend entamer une politique inclusive de tous les secteurs économiques aux déficits fiscaux et la budgétisation des dépenses publiques à partir de janvier 2018. Le gouvernement compte lutter contre inégalités en eau, en énergie, en santé est dans les services essentiels de base entre les localités et régions du Mali par le programme présidentiel d’urgence social.

Promesses

Dans le domaine de la santé, en plus des soins de santé publique, le gouvernement entamera une reforme sanitaire par la mise en œuvre des Conventions de santé publique et du système de gestion des hôpitaux. La transformation en Centre d’accueil pour des circonstances urgentes

de l’hôpital Gabriel Touré et la prise charge des premiers soins sont autres grandes promesses da la politique sanitaire du gouvernement. En plus de cela, la transformation en Centre de référence de certains Cscom et certains Centres de référence en Centre hospitalier. La création d’assurances maladies volontaires et la politique de disposition des médicaments à moindre coût.

Dans le domaine de l’éducation, la politique se portera sur le renforcement des capacités des enseignants par des formations, la création des lycées, des Centres de formation professionnels et le financement de certaines filières porteuses d’emploi, l’amélioration du système éducatif décentralisé et l’amélioration des capacités à tous les niveaux.

En matière d’infrastructures routières, IAM a promis la réalisation de plusieurs pistes rurales dans plusieurs régions et aussi des pistes agricoles et pastorales.

Au titre de l’emploi professionnel, l’élaboration d’un troisième programme pour les jeunes, le développement de l’esprit d’entreprise et le financement de plusieurs projets sont envisagés.

Dans le domaine de l’agriculture, le PM envisage une agriculture intensifiée dans le but de l’autosuffisance alimentaire et l’amélioration des compétences sur les marchés économiques, la réhabilitation des terres agricoles, le renforcement et la diversification du secteur agricole avec des outils adaptés et la reforme de la loi portant sur le foncier agricole pour diminuer les conflits intercommunautaires sur le sujet, dominent la politique agricole du premier ministre.

Le ministre a souligné au terme de l’environnement, la protection et la sauvegarde du fleuve Niger et les forets classés. Aussi la mise en œuvre des conventions internationales de lutte pour la protection de l’environnement, par l’assainissement à tous les niveaux, la création des décharges et des tirages de caniveaux.

Au titre du domaine foncier, il a évoqué la relecture du document juridique, la fiscalité foncière et la maîtrise de la gestion foncière en fin d’assurer l’accès équilibré à la terre.

En plus du commerce, des efforts dans le secteur privé et l’économie numérique forment la grande ligne de la politique gouvernementale de 2017 à 2018 en matière de communication. Le PM s’est engagé de renforcer les nouvelles technologies par des formations pour le bon usage et l’accès à l’information. Un salon culturel, des villages artisanaux sont promis dans le secteur de la culture.

Dans la déclaration de politique générale, apparaît le projet de construction d’infrastructures de jeux et loisirs pour les enfants et le renforcement de luers droits et la lutte contre les discriminations faites aux femmes.

La politique générale portera aussi sur le renforcement de la capacité du corps diplomatique par des séminaires et formations, l’ouverture d’une nouvelle mission diplomatique et la mise en valeur de la politique du pays envers les Maliens de l’extérieur.

Le PM a promis d’apporter des solutions aux difficultés que vivent les Maliens de l’extérieur et de faciliter le retour de ceux qui veulent revenir.

En infrastructures, la politique générale porte sur la réfection de la route Sévaré-Gao, un troisième pont à Bamako, l’aéroport de Kidal et un hôpital de troisième génération.

Aux dires du ministre, la mise en œuvre de cette politique s’élèvera à un coût de 2 201 milliards de F CFA dont 32 % promis aux infrastructures 29 % au développement social et culturel, 23 % dans le secteur de la souveraineté 9,8 % pour le développement durable et 5,8 % pour le macroéconomie et les investissements.

Koureichy Cissé

 

Source: lesechos

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LETTRE OUVERTE A IBK

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Monsieur leprésident de la République du Mali

Lettre ouverte

Monsieur le président,

Le 25 mai 2017 à Ségou lors de la 13e édition de la Journée du paysan, vous avez déclaré : « Le chômage des jeunes m’empêche de dormir, je ne supporte pas de voir les jeunes du Mali mourir sur la mer. Si tu touches à un Malien de l’extérieur, tu me touches. Je travaille pour apaiser l’esprit des Maliens. Je ne suis pas fou du pouvoir mais fou du Mali ».

Selon un adage « Un homme d’Etat se distingue quand il joint l’acte à la parole ».

Ces propos m’ont interpellé à plusieurs titres : Je suis un Franco-Malien, rentré au Mali pour apporter ma pierre à la construction du pays avec un investissement de 414 000 000 F CFA avec pour objectif de créer des emplois.

Rappel des faits :

Le 19 juin 2008 j’ai créé la société H2S Mali SA spécialisée dans la location de véhicules 4/4 Toyota Land Cruiser GX V8 (investissement : 10 unités neuves).

J’ai bénéficié d’une garantie à première demande de BNP Paribas/BICIM enregistrée à l’étude de Me Ahmadou Touré ; notaire, et les biens (10 Toyota 4/4 Land Cruiser GX V8) nantis dans ladite étude.

Le 22 mars 2012 lors d’un retour de voyage, à ma grande stupéfaction, je constate que tous les biens de la Société avaient disparus (véhicules et mobilier).

Le 6 avril 2012, je porte plainte avec constitution de partie civile auprès du Juge d’instruction, M. Alpha Bamadio, du 3ème cabinet près du TGI de la Commune III du district de Bamako.

Lequel sera dessaisi par la Cour suprême en juillet 2013 pour manquement grave dans la procédure.

Le dossier est alors confié par l’autorité judiciaire à M. Hamady Tamega juge du 2e Cabinet d’Instruction au Tribunal de première Instance de la Commune V du district de Bamako en août 2013.

Le 20 septembre 2013, il prononce son ordonnance de non-lieu partiel et de renvoi en police correctionnelle de Mohamed Konaté et ses complices.

Au même moment, tous les arrêts pris par le président de la chambre d’accusation, M. Amadou Ba, (Cf. Arrêt N° 253 du 31 Juillet 2012, N 227 du 09 Avril 2013, N° 104 du 21 Janvier 2014, N° 664 du 30 décembre 2014) finiront par être rattrapés par l’arrêt N°3 du 18 janvier 2016 de la chambre criminelle de la Cour suprême qui casse et annule son arrêt N°664 du 30 décembre 2014.

Cette décision salutaire de la Cour suprême a permis dans un premier temps à la Chambre d’accusation de la Cour d’appel autrement composée dans son arrêt N°202 du 5 Avril 2016, dans un deuxième temps au TGI de grande instance de la Commune V qui dans son audience publique ordinaire du 4 août 2016 a dit le droit.

Mohamed Konaté dit «Hamet », directeur administratif et financier de la société H2S Mali SA, est condamné le 4 août 2016 à 5 ans d’emprisonnement ferme par contumace, 308 000 000 F CFA d’amende, 75 000 000 F CFA à M. Samba Diagouraga directeur général H2S Mali SA comme dommages et intérêts, décision assortie d’une exécution provisoire sur le montant et la restitution des 10 véhicules détournés et frauduleusement transférés au nom de son père, son frère et tierces personnes dont Me Salif Karamoko Tall, notaire.

Je veux ici rendre hommage à mon conseil Me Baba Dionkolon Sissoko et aux magistrats intègres qui se sont assumés et nous permettent de garder l’espoir d’un Mali meilleur.

Episode 1

Incapacité d’exécuter cette décision de justice du 4 août 2016

Monsieur le président de la République, président du Conseil supérieur de la magistrature,

Après cinq ans de combat la société se trouve dans l’incapacité de rentrer dans ses droits par la mauvaise foi, voire l’acharnement du président du Tribunal de la Commune IV du district de Bamako, M. Mohamed Aly Yattara, qui à chaque fois qu’il est saisi en référé statue infra petita en faveur de Mohamed Konaté (en fuite et condamné à 5 ans d’emprisonnement ferme) et ses proches.

Certes, des voies de recours existent et je fais confiance en la sagesse de la Cour d’appel pour rétablir le droit ; cependant, je me dois de dénoncer ces faits d’une extrême gravité au président du Conseil supérieur de la magistrature que vous êtes.

Episode 2

Toujours dans le cadre de l’incapacité d’exécuter cette décision de justice de l’audience ordinaire du 4 août 2016.

Il se trouve que Me Salif Karamoko Tall, clerc de notaire à l’étude de Me Ahmadou Touré au moment des faits, a acquis un véhicule 4/4 Toyota Land Cruiser GX V8 immatriculé X 6510 MD appartenant à ma société nantie dans ladite étude.

Avec tous ses éléments en leur possession les deux magistrats ; M Alpha Bamadio juge d’instruction et M Amadou Ba, président de la chambre d’accusation, l’ont déclaré acquéreur de bonne foi (Cf. arrêt N° 253 du 31 juillet 2012).

Cette acquisition frauduleuse vient d’être annulée par l’audience publique ordinaire du 4 août 2016 qui ordonne la restitution de tous les véhicules, propriété de la société.

Après plusieurs médiations, notamment un courrier adressé à Me Alassane Sangaré, président de l’Ordre des notaires du Mali, en date du 24 mars 2017, aucune réponse n’a été donnée à ce jour.

Me Salif Karamoko Tall, notaire de son état, refuse de se plier à cette décision de justice.

La noble fonction qui est la sienne aurait dû l’inciter à restituer le véhicule à partir du moment où il a été informé par le juge d’instruction que le véhicule entre ses mains était le fruit d’un détournement frauduleux, nanti dans l’Etude notariale dans laquelle il exerçait au moment des faits.

Cette attitude prouve que la noblesse et la probité sont en perdition chez bon nombre de notables dans le Mali d’aujourd’hui. Ce qui est certainement de nature à décourager les investisseurs d’où qu’ils viennent.

Je l’ai assigné en référé auprès du TGI de la Commune IV pour la restitution sous astreinte du véhicule X6510 MD. Une fois de plus le président de la juridiction, M Mohamed Aly Yattara a fait juger ma demande comme étant injustifiée. Je m’en remets de nouveau à Allah et à la sagesse de la Cour d’appel.

Episode 3

Mieux encore, Disparition des scellés au TGI de la Commune III

Monsieur le président de la République, président du Conseil supérieur de la magistrature,

A ma grande surprise, je me présente auprès du greffier en chef du TGI de la Commune III, pour récupérer les véhicules, ce dernier m’annonce la disparition des clés sous scellés.

Je décide donc de saisir le président du Tribunal de la Commune III par courrier du 14 septembre 2016, resté sans réponse. Je me rends dans son bureau, il se déclare incompétent et m’oriente vers la DNAJ (Direction nationale des affaires judiciaires).

Je saisis donc par courrier le directeur national (Courrier du 13 Octobre 2016), resté sans réponse également… décidément !

Face à cette situation pour le moins incompréhensible dans une administration judiciaire, j’informe par courrier en date du 26 octobre 2016 le ministre de la Justice, Me Mamadou Ismaël Konaté, qui diligente une inspection auprès des services compétents pour faire la lumière sur cette situation rocambolesque.

Après mon audition et celle du greffier en chef du TGI de la Commune III, l’inspecteur en chef des services judiciaires rend sa conclusion dans laquelle la responsabilité du greffe a été clairement établie en indiquant au cabinet du ministre la procédure de remboursement des frais à la société.

Ce rapport est depuis le 5 janvier 2017 entre les mains du chef de cabinet du ministre de la Justice.

En date du 30 mai 2017, je me rends au ministère de la Justice, après plusieurs relances, ce dernier me dit « Pas de nouvelle M. Diagouraga ».

Les activités de la société sont arrêtées à ce jour avec comme conséquence le chômage technique des employés, du fait de ces dysfonctionnements d’une extrême gravité.

Monsieur Le président de la République,

Après 5 ans de combat, en subissant d’énormes préjudices, professionnels, moraux et familiaux, le choix qui est le mien de m’adresser à vous aujourd’hui publiquement n’est animé d’aucune arrière-pensée malveillante, bien au contraire.

C’est votre déclaration du 25 mai 2017 à Ségou lors de la 13ème édition de la journée du paysan qui m’a donné la certitude que ma correspondance (Réf : sambaH2S08/04/15) déposée le 30 avril 2015 auprès du secrétariat général de la présidence ne vous est pas parvenue.

Je vous cite à nouveau :« Le chômage des jeunes m’empêche de dormir, je ne supporte pas de voir les jeunes du Mali mourir sur la mer. Si tu touches à un Malien de l’extérieur, tu me touches. Je travaille pour apaiser l’esprit des Maliens. Je ne suis pas fou du pouvoir mais fou du Mali ».

En tant que Premier Magistrat du Mali, je vous sollicite au nom des pouvoirs qui vous sont conférés afin que je sois tout simplement rétabli dans mes droits.

Veuillez recevoir, Excellence Monsieur le président de la République, l’expression de ma haute considération.

Samba Diagouraga

directeur général

H2S Mali SA.

 

Source: lesechos

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KALABANCORO : Le préfet de Kati ouvre enfin le bureau du maire

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Le nouveau maire de Kalabancoro, Tiecoura Hamadoun Diarra peut désormais accéder  à son bureau. La porte dudit bureau a été « déverrouillée » jeudi 9 juin par le préfet de Kati, Sadio Keita, à l’issue d’un jugement.

Tiécoura Hamadoun Diarra Mairie Kalaban Coro

La nouvelle a été accueillie avec soulagement par les populations de Kalabancoro. Tout est bien qui finit bien.

Après une longue période d’attente, le nouveau maire de Kalabancoro, Tiecoura Hamadoun Diarra peut accéder à son bureau. Jeudi 9 juin, le préfet de Kati, Sadio Keita a procédé à l’ouverture « forcée » du bureau de l’ancien maire de Kalabancoro, Issa Bocar Ballo. L’ouverture du bureau intervient après un jugement qui a eu lieu le 24 mai au tribunal de Kati où le contentieux de l’Etat avait introduit une plainte pour « ouverture forcée du bureau du maire ». M. Ballo, après la sentence de la Cour suprême qui lui a donné perdant les élections municipales, a fermé son bureau à double tour empêchant du coup le nouveau maire d’y  accéder.

Lors du jugement du 24 mai, le tribunal de Kati a autorisé l’ouverture forcée du bureau de l’ancien maire. Ce qui fut fait jeudi 9 juin.

Après l’ouverture, le préfet Keita a procédé à l’inspection des dossiers se trouvant sur le bureau de l’ancien maire. L’intérêt de cette inspection est qu’elle va permettre au représentant de l’Etat de savoir le contenu des dossiers et d’en faire part au nouveau maire. Cette inspection a duré plusieurs jours. La phase a été suivie d’une entrevue préfet avec les deux régisseurs de la commune histoire pour le préfet d’avoir une idée des recettes et dépenses  de la commune rurale de Kalabancoro.

Déjà en costume de maire et très engagé a donné une autre image à la commune de Kalabancoro, le nouveau maire Tiecoura Hamadoun Diarra a déjà montré la voix du développement  de Kalabancoro.

Après avoir réinstallé le courant à la mairie à hauteur de 6 millions de F CFA qu’il payé à EDM SA (sur les 12 millions d’impayés laissé par l’ancien maire), M. Diarra et son équipe s’active pour la mise en place des commissions de travail. Cela se fera au cours de la toute première session qui se tiendra dans les prochains jours.

Après les élections municipales du 26 novembre 2016, la Cour suprême a été saisie par des partis politiques et une liste d’indépendant pour des cas de fraudes à ciel ouvert. Le juge suprême après analyse a annulé des voix dans plusieurs les bureaux de votes ayant connus des fraudes de Gouana, Sabalibougou-courani.

La liste RPM dirigée par M. Diarra est arrivée en tête du scrutin. Celle du Cnid dirigée par l’ancien maire de Kalabancoro, Issa Bocar Ballo s’est classé 2e  axe quo.

L’arrivée de Tiecoura Hamadoun Diarra a été accueillie avec joie et satisfaction par les 12 chefs de villages des villages de  la commune de Kalabancoro. M. Diarra est réputé être un gros travailleur. Ce qui lui a valu le sobriquet « Bulldozer » par les intimes.

A.S.

 

 

Source: lesechos

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FETHULLAH GÜLEN « Les musulmans ont une responsabilité dans la lutte contre le terrorisme »

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Les attaques brutales et meurtrières de Londres et de Manchester sur des civils innocents sont les dernières d’une série d’actes de violence insensés perpétrés par le soi-disant Etat islamique, un groupe qui ne mérite aucune autre désignation que celle de réseau criminel le plus inhumain au monde.

jihadistes senegalais combattant libyen etat islamique

C’est bien pourquoi, face à cette menace, les musulmans du monde peuvent et doivent aider les services de renseignements et de sécurité pour éviter de futures attaques.

Depuis son essor au milieu des cendres d’Al-Qaïda en Irak, Daesh n’a semé que la désolation et la mort. Malgré son nom, Daesh est une perversion de l’islam. La vêture, les drapeaux et les slogans du groupe ne suffisent pas à masquer leur odieuse trahison de l’esprit de cette grande foi mondiale qu’est l’islam.

Refuser à ce groupe barbare une base géographique qui l’encourage à se revendiquer comme un État – un élément essentiel de sa propagande face à de potentielles recrues – est un but valable que tous les musulmans devraient soutenir. Mais le défi n’est pas seulement militaire.

Daesh et d’autres groupes comme lui recrutent de jeunes musulmans en leur offrant un sens de la vie complètement dévoyé qui n’a qu’un dessein : servir une idéologie totalitaire. La lutte contre cet appel doit comprendre un volet religieux mais également des efforts sur les plans politiques, psycho-sociaux et économiques. Il faut notamment que les communautés et les institutions gouvernementales abordent des problèmes structurels tels que la discrimination et l’exclusion.

Les organisations internationales doivent protéger les citoyens contre les persécutions violentes comme celle à laquelle nous avons assisté en Syrie et aider à permettre des transitions vers une gouvernance démocratique. Les gouvernements occidentaux ont également la responsabilité d’adopter une politique étrangère plus éthique et plus cohérente. Les citoyens musulmans et leurs organisations doivent faire partie de ces efforts plus larges, mais je voudrais aller plus loin et dire que nous avons également un rôle et une responsabilité uniques dans ce combat.

Dans le monde entier, les musulmans doivent renforcer le système immunitaire de nos communautés contre l’extrémisme violent. La question est simple : comment nos communautés sont-elles devenues des terreaux propices au recrutement de terroristes ? Certes, les facteurs externes doivent être abordés mais nous devons également regarder à l’intérieur.

L’auto-examen est une éthique islamique. Il existe des mesures que nous pouvons prendre en tant que parents, enseignants, leaders communautaires et imams, pour aider nos jeunes à se protéger. Nous devons vaincre ces extrémistes meurtriers sur le champ de bataille des idées et cela passe par une relecture de nos sources.

Une erreur commune des extrémistes est de décontextualiser les enseignements du Coran et du Prophète (que la paix soit sur lui) et de les interpréter de manière dévoyée. Ces idéologues transforment des instantanés de la vie des compagnons du Prophète en instruments pour justifier un acte criminel.

L’antidote est un programme d’éducation religieuse qui enseigne la tradition d’une manière holistique et contextualisée. Pour pouvoir résister aux sirènes macabres des idéologues radicaux, les jeunes musulmans doivent comprendre l’esprit du Coran et les principes généraux de la vie de leur Prophète. Nous devons enseigner à notre jeunesse la manière dont le Prophète a injecté dans la société de l’époque, marquée par la sauvagerie, des normes éthiques, partagées par toutes les croyances abrahamiques.

Une éducation religieuse holistique devrait commencer par apprendre la dignité inhérente à toute personne en tant que création unique de Dieu, indépendamment de sa foi. Quand Dieu dit « Nous avons honoré les enfants d’Adam » (Coran, 17:70), toute l’humanité est honorée. Selon le Coran, la mort d’une personne innocente est un crime contre l’humanité (Coran, 5:32). Même dans une guerre de défense légitime, les enseignements du Prophète interdisent spécifiquement la violence contre les non-combattants, en particulier les femmes, les enfants et le clergéLa croyance que l’on peut entrer au paradis en tuant les autres est une illusion. Les extrémistes commettent également une autre erreur majeure en appliquant les verdicts religieux du Moyen Age au XXIe siècle alors qu’on sait que les rivalités politiques y étaient souvent confondues avec les différences religieuses.

Aujourd’hui, les musulmans ont la liberté de pratiquer leur religion dans des pays démocratiques et laïques. Les valeurs des démocraties modernes sont en harmonie avec les idéauxislamiques fondamentaux de la justice sociale, la primauté du droit, la prise de décision collective et l’égalité. Les musulmans doivent vivre en tant que citoyens qui contribuent au perfectionnement de la démocratie dans les pays où ils vivent.

De manière proactive, nous devons développer des moyens positifs pour satisfaire les besoins sociaux de nos jeunes. Les groupes de jeunes devraient être encouragés à se porter volontaires dans des projets de secours humanitaire pour aider les victimes de catastrophes et de conflits violents. En leur enseignant à aider les autres, nous leur donnerons les outils pour renforcer leur autonomie et sentir qu’ils font partie d’un projet qui donne du sens. Nous avons également le devoir de les aider à dialoguer avec les membres d’autres religions afin de favoriser la compréhension et le respect mutuels. En tant que musulmans, nous ne sommes pas seulement membres d’une communauté religieuse mais également de la famille humaine.

Depuis les années 1970, les sympathisants du mouvement social Hizmet – « service » en turc – ont fondé plus de 1 000 écoles laïques modernes, centres de tutorat gratuits, collèges, hôpitaux et organisations de secours humanitaires dans plus de 150 pays. En facilitant la participation des jeunes étudiants et des professionnels en tant que prestataires de services, tuteurs et assistants, ces institutions favorisent un sentiment d’identité, d’appartenance, de sens et d’autonomisation qui constitue un antidote aux fausses promesses des extrémistes violents.

En effet, la meilleure façon de protéger de manière proactive nos jeunes est de leur fournir un contre-récit positif. En offrant des possibilités d’apprentissage des langues et d’échanges culturels, ces types d’institutions nourrissent une perspective pluraliste, une pensée critique et une empathie.

Dans le cadre de leurs rituels quotidiens, les musulmans pratiquants prient pour que Dieu les garde « sur le droit chemin ». Aujourd’hui, le droit chemin consiste à examiner notre compréhension des valeurs fondamentales de notre foi, de la manière dont nous les intégrons dans notre vie quotidienne et à renforcer la résistance de nos jeunes face aux influences qui contredisent ces valeurs. Epauler l’effort mondial visant à empêcher les radicaux violents de répéter ailleurs les cruautés de Londres et de Manchester est donc à la fois une responsabilité humaine et religieuse.

Fethullah Gülen

Savant musulman, initiateur du « Hizmet », mouvement civil d’inspiration religieuse qui œuvre dans le monde entier en faveur de la démocratie, du dialogue entre les religions, de l’éducation et de l’aide humanitaire.

 

Source: lesechos

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LUTTE CONTRE L’INSECURITE AU SAHEL : Barkhane et les Famas traquent les terroristes

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La maison de la presse a abrité lundi 12 juin, une conférence de presse sur le partenariat Barkhane- Famas, animée par les lieutenants colonels Diarran Koné, directeur de la Direction de l’information et des relations publiques de l’Armée (Dirpa) et Patrick Simon, porte-parole de la force Barkhane basée à Ndjamena au Tchad.

combattant rebelle mnla rebelle touareg cma mnla ville nord kidal

Première du genre, la Grande Muette française présente au Mali depuis 2013 a échangé avec les hommes de médias sur le partenariat avec notre armée nationale.

Les deux conférenciers ont étalé les rapports entre, non seulement les deux forces, mais aussi avec la Minusma et l’EUTM.

Les relations de partenariat sont jugées bonnes ont indiqué les deux conférenciers.

Le lieutenant colonel, Diarran Koné, estime que Barkane lutte contre les terroristes dans la zone Sahélo- saharienne conjointement avec les forces armées des pays du G5.

A l’en croire, elle mène de nombreuses expertises au Mali à travers des formations de militaires à Gao, Tessalit, Tombouctou. Le partenariat est aussi des opérations de patrouilles bilatérales, tripartite le long des frontières Mali-Mauritanie-Niger. Elle offre en plus des actions civilo-militaires, des logistiques, du matériel militaire et des renseignements aériens à nos forces.

Malgré ces aides, poursuit-il, nul ne s’en sortira seul dans la lutte anti terroriste. Il a aussi invité les uns et les autres à se méfier des réseaux sociaux avec leur corollaire de propagande, d’accusations personnelles sur les opérations de Barkhane.

Des allégations ont donné une mauvaise image à celui qui nous aide, a fait savoir le lieutenant- colonel Koné.La mise en action de 5000 soldats du G5 le long des frontières prendra la relève de l’opération française.

Le lieutenant-colonel, Patrick Simon, dans la relance de son prédécesseur a expliqué aux hommes de médias les missions assignées à Barkhane. Il s’agit de missions de lutte contre les groupes armés militaires, d’établir un partenariat avec l’armée nationale malienne, avec la Minusma et avec EUTM. Ces opérations ont permis de mettre hors de combat plus de 400 terroristes et détruire plus de 20 tonnes de matériel et explosifs, a indiqué colonel Patrick Simon.

A ces missions, s’ajoutent les relations avec la population. Dans ce cadre, a dit le lieutenant colonel français, Barkhane partage les souffrances des populations à travers des consultations médicales gratuites et des financements de projets pour le développement local. A ce jour, dit-il, la population a bénéficié 34 000 consultations et 80 projets de développement de la part de Barkhane.

Abou Kamara

 

Source: lesechos

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Actions humanitaires : partenariat solide entre l’ONG Agir et le Croissant rouge des émirats Arabes Unis

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La présidente de l’ONG AGIR et épouse du chef de l’Etat, Mme Keïta Aminata Maïga et le secrétaire général adjoint du Croissant rouge des Emirats Arabes Unis, Fahad Soultane, ont signé, hier à Koulouba, un mémorandum d’entente entre leurs structures.

aminata maiga premiere dame presidente ong agir partenariat accord croissant rouge emirats arabes unis fahad sultan

La cérémonie solennelle de signature s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, Samba Alhamdou Baby, de l’ambassadeur du Mali auprès des Emirats Arabes Unis, Boukary Sidibé dit Kolon, et du coordinateur de l’ONG AGIR, Mamadou Sissoko.
Le document paraphé fixe les modalités du partenariat entre les deux parties. Mamadou Sissoko a expliqué que cette signature est l’aboutissement d’une démarche entamée, depuis bientôt six mois, entre l’ONG AGIR et le Croissant rouge des Emirats Arabes Unis. Pour lui, la signature de ce document de partenariat est significative pour son ONG, à plus d’un titre.
Par ailleurs, le coordinateur de l’ONG AGIR a rappelé que le Croissant rouge est reconnu mondialement comme étant l’une des plus puissantes organisations non gouvernementales, évoluant dans l’humanitaire.
Il convient de rappeler aussi que l’ONG AGIR, depuis plusieurs années maintenant, mène aussi des actions humanitaires en faveur des démunis dans toutes les Régions du Mali et dans le District de Bamako. Elle accompagne les politiques du gouvernement pour soulager les populations. En outre, le coordinateur de l’ONG AGIR a expliqué que ce partenariat entre les deux structures va démarrer par des actions humanitaires, à l’endroit des orphelins du Mali, et après, d’autres programmes seront définis dans les domaines d’intervention de la santé, l’éducation, le développement rural et de la formation.
Quant à Fahad Soultane, il a expliqué que AGIR a une expérience de plusieurs années et que cette ONG intervient dans toutes les Régions du Mali et dans le District. C’est une organisation partenaire avec laquelle le Croissant rouge des Emirats Arabes Unis peut travailler pour apporter, un soutien aux frères et sœurs du Mali. En se réjouissant de la signature de ce mémorandum d’entente, il a exprimé sa gratitude à la Première dame.
Celle-ci a remercié le responsable du Croissant rouge des Emirats Arabes Unis pour sa présence à la cérémonie qui dénote de l’intérêt qu’il porte au peuple malien.
Mme Keita Aminata Maïga a aussi remercié singulièrement l’ambassadeur de notre pays aux Emirats Arabes Unis. Pour elle, ce diplomate n’a ménagé aucun effort pour sceller ce partenariat par la signature du mémorandum d’entente. L’épouse du chef de l’Etat a aussi rendu un hommage appuyé au département en charge de la Solidarité et à tous ceux qui œuvrent pour le bien-être du peuple malien.

Aminata D. SISSOKO

 

Source: essor

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Journée mondiale de lutte contre la désertification : LE PRÉSIDENT KEITA À OUAGADOUGOU

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Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, est arrivé hier en début de soirée à Ouagadougou en provenance de Berlin.

ibrahim boubacar keita ibk roch mark christian kabore president burkinabe

A sa descente d’avion, il a été accueilli par le président burkinabé Rock Marc Christian Kaboré en présence du Premier ministre et des membres du gouvernement du Burkina Faso.
Aujourd’hui, le chef de l’Etat prendra part à la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la désertification. Au cours de cette rencontre sur la désertification qui constitue de nos jours un enjeu important dan le cadre de la lutte contre le changement climatique, de grands engagements devront être pris par les chefs d’Etat du Burkina Faso, du Mali et du Niger, afin de soutenir les différentes initiatives. Une intervention du président de la République est prévue à la tribune de cette conférence sur la lutte contre la désertification.
Il faut rappeler que c’est à l’invitation du président burkinabé que ses homologues du Mali et du Niger son présents dans la capitale du Burkina Faso pour participer à ce rendez-vous contre la désertification.

(Cellule de
communication
de la Présidence de la République)

 

Source: essor

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Le Real Madrid convaincu de la “totale innocence” de Ronaldo

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Le Real Madrid a apporté mercredi son soutien à son attaquant-vedette Cristiano Ronaldo, se disant convaincu de la “totale innocence” du Portugais, qui risque des poursuites en Espagne pour une fraude fiscale présumée à hauteur de 14,7 millions d’euros.

cristiano-ronaldo-joueur-football-real-madrid

“Le Real Madrid CF est absolument convaincu que notre joueur Cristiano Ronaldo démontrera sa totale innocence dans ce processus”, a écrit le club merengue dans un communiqué, réaffirmant sa “confiance” envers l’attaquant.

“Depuis son arrivée au Real Madrid en juillet 2009, Cristiano Ronaldo a toujours montré une volonté claire de remplir toutes ses obligations fiscales. Le Real Madrid CF attend de la justice qu’elle opère avec la plus grande clarté pour que l’innocence de Cristiano Ronaldo soit rapidement démontrée.”

Le parquet de Madrid a annoncé mardi avoir déposé plainte contre le joueur pour quatre délits présumés contre le Trésor public, correspondant aux exercices fiscaux compris entre 2011 et 2014. Le parquet estime que le Portugais “a profité d’une structure créée en 2010 pour dissimuler au fisc les revenus générés en Espagne par les droits à l’image”.

Si Ronaldo était poursuivi puis condamné pénalement, il pourrait être contraint de verser “une amende d’au moins 28 millions” et écoper “d’une peine de prison pour quatre délits fiscaux dont trois aggravés”, a averti le syndicat Gestha de techniciens du ministère des Finances.

L’avocat de Ronaldo a déclaré que son client se sentait “lésé” par cette affaire. La société Gestifute, représentante du Portugais, a par ailleurs publié un communiqué réfutant l’existence d’un “régime fiscal frauduleux”.

La plainte du parquet est fondée sur un rapport du Trésor public et s’inspire de la “jurisprudence Lionel Messi”. L’attaquant argentin du FC Barcelone, grand rival sportif de Ronaldo, a été condamné en 2016 par la justice espagnole pour une fraude fiscale de 4,1 millions d’euros.

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Sur fond de tension, un mouvement de combattants de la Plate-forme inquiète Kidal

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C’est un petit Audio en langue tamasheq de 39 secondes, lancé sur les réseaux sociaux qui a alerté sur la situation très tendue entre les combattants de l’ex rébellion, la Coordination de mouvements de l’Azawad (CMA) et ceux de la Plate-forme, alliés de Bamako.

Alghabass Ag Intalla president HCUA

« Cheikh Barha, comment tu vas ? Quel sont tes nouvelles ? », ainsi commence cet audio dans lequel on entend la voix de Alghabass Ag Intalla. Almouzamile Ag Mohamed, porte-parole de la CMA, confirme qu’il s’agit bien de Alghabass Ag Intalla, le président en exercice de la CMA, sans donner la date d’enregistrement de l’audio. Quant à Cheikh Barha, il s’agit « sûrement d’un nom code d’un officier de la CMA », nous confie une source bien introduite dans le milieu des mouvements armés touareg. « Il faut dire aux éléments qui sont là-bas qu’il n’y a plus de jeûne (de Ramadan). Dit leur de boire de l’eau », poursuit le puissant chef du HCUA. « Les milices sont en train de faire des virages sur nous, ici à Takalotte (30 km au sud de Kidal. Un fief de la communauté Imghad Ndlr) et ça, nous n’allons pas l’accepter. Je te salut », conclus Alghabass Ag Intalla.

Conflit Idnan Imghad

Décidément, le chef de guerre Ifoghas remobilise sa troupe pour défendre son territoire. Depuis quelques semaines, des groupes armés de la Plate-forme et de la CMA se livrent à des exactions sur des civils proches de la Communauté Idnan, (affiliée à la CMA) et Imghad (proche de la Plate-forme) dans la région de Gao et Kidal. Les deux camps s’accusent mutuellement d’être à l’ origine des exactions. Il y a quelques semaines, l’ancien député à l’Assemblée nationale du Mali, Ibrahim Ag Mohamed Assalah a lancé un appel aux combattants Idnan, un message en Tamasheq de va-t’en guerre contre les Imghad de la Plate-forme. Il justifie son message par les exactions commises par ceux-ci sur des membres de sa communauté, avant de revenir quelques jours plus tard sur son message, cette fois-ci en français et appelle à la retenu. Trop tard.  En représailles, des hommes armés s’identifiant à la communauté Idnan ont séquestré, torturé puis assassiné des membres de la communauté Imghad autour de la ville Kidal. La maison du maire de Kidal, un Imghad a été aussi incendiée à l’intérieur de la ville de Kidal par des inconnus.

Ce qui reste d’une chambre de la maison du maire de Kidal de Kidal, Arbacane Ag ABZAYACK, incendiée dans la nuit du 6 au 7 juin 2017. @DR

Il n’y a pas un bilan défini, mais selon différentes sources, ces exactions ont coûté la vie à au moins trente personnes.

Sortir de Kidal

Les deux camps, Plate-forme et CMA, pourtant tous signataires de l’accord de paix se rejettent la responsabilité. Des notables de Kidal ont lancé un appel à l’implication des leaders locaux « et les canaux traditionnels » pour mettre fin à ces exactions. Mais sur les réseaux sociaux, tel que WhatsApp, la tension ne baisse pas. « Vous les Idnan et Taghate-Malate, si voulez que cette guerre s’arrête, il faut sortir de la ville de Kidal et former votre propre mouvement pour protéger vos populations à l’image des Kel Ansar, les Daoussak et les Chamanamass », lance un partisan du GATIA, Groupe d’auto-défense Imghad et alliés, dans un groupe crée sur WhatsApp.

À la signature de l’accord de paix, le 20 juin 2015, ces tribus cités avaient des mouvements au sein de la CMA, avant de la quitter pour former différents mouvements armés. « Cette guerre tribale a pour but d’affaiblir la CMA en forçant les Idnan à quitter Kidal, le fief des indépendantistes », analyse une source sécuritaire au sein de la MINUSMA. « L’objectif final est de récupérer la ville de Kidal par les armes », nous confie la même source Onusienne.

Pour l’heure ni le gouvernement malien, ni la médiation internationale encore moins la MINUSMA n’ont condamné cette recrudescence de violence entre différentes parties signataires de l’accord de paix. Silence radio !

Nord Sud Journal

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Création d’emplois verts : Le président IBK à Ouaga

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Le président malien, Ibrahim  Boubacar  Kéita, est  arrivé, hier mercredi 14 juin 2017 à Ouagadougou, pour prendre part, ce jour, au symposium de haut niveau sur la création d’emplois verts pour les jeunes.

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Le président malien, Ibrahim  Boubacar Kéita, surnommé affectueusement « IBK »,  participe, ce mercredi 15 juin 2017 à Ouagadougou, au symposium de haut niveau sur la création d’emplois verts, aux côtés de ses pairs du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré et du Niger, Mahamadou Issoufou.  Cette  rencontre, initiée par les trois chefs d’Etat, abordera la question cruciale de la dégradation des terres contribuant à l’augmentation du chômage et des migrations de détresse des jeunes ruraux.  IBK a  donc fait le déplacement pour  enrichir  du haut de sa personnalité et de son expérience  les  réflexions en terre burkinabè.  L’avion présidentiel malien, qui l’a transporté, a atterri à l’aéroport international de Ouagadougou, à 18 heures 12mn précises.   Il a été accueilli quelques instants plus tard, au pied de l’appareil, par son homologue  burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré.

Tout sourire, les deux  dirigeants  se  sont fait  des  accolades,  et s’en sont suivies  de  chaudes poignées  de main, avant  que  l’hôte malien   ne serre la main aux officiels burkinabè mobilisés pour la circonstance. Après un bain de foule auprès  de ses compatriotes vivant au Faso,  venus   lui manifester leur soutien,  le président IBK s’est retrouvé au salon présidentiel de l’aéroport avec son homologue Kaboré. Les deux  personnalités vont s’entretenir une quinzaine de minutes,  avant de quitter les lieux.  Rien n’a filtré de ce bref entretien, et les journalistes, qui espéraient arracher un mot au chef de l’Etat malien,  sont  restés  sur leur soif.

IBK n’a fait aucune déclaration à la presse,  qui voulait saisir  l’occasion  pour aborder  l’actualité politique malienne avec lui. Cette  actualité  reste marquée par la question cruciale de la conduite du processus de paix, la situation sécuritaire difficile au  Nord-Mali,   et,  ces  jours-ci, par les   remous sociaux  liés au projet de modification de la Constitution malienne entrepris par  IBK.  Un référendum  est prévu à cet effet, le 9 juillet  prochain.

Si  le « oui » venait à  l’emporter,  le  Mali  aurait  une nouvelle loi fondamentale  avec  plusieurs réformes à la clé.   Le  pays passera de huit à  sept institutions, notamment le Président de la République, le Gouvernement, l’Assemblée nationale, le Senat, la Cour suprême, la Cour constitutionnelle et le Conseil économique, social et environnemental. Le bicaméralisme  devrait  aussi être  adopté,  sans  oublier la  possibilité qui sera désormais offerte à la diaspora d’avoir des élus  à l’Assemblée nationale.

 

Kader  Patrick KARANTAO

 

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Campagne d’identification des abonnés Orange et MALITEL : La poudre aux yeux des opérateurs de téléphonie !

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Initiée par le gouvernement en collaboration des opérateurs de téléphonie mobile, l’opération d’identification des abonnés n’est que sa simple expression. Pour preuve, un client identifié qui perd sa puce voit attribuer cette même puce à un autre client.

siege orange mali aci 2000 hamdallaye bamako

Comme cela ne suffit, plusieurs abonnés des deux opérateurs nous témoignent leur calvaire vécu chez l’un comme l’autre. Il semble que les opérateurs globaux de téléphonie ne sont nullement inquiétés par ces pratiques qui ne les honorent pas.

Chez l’un comme l’autre, on rassure qu’une puce identifiée se perd est récupérable. Et le client n’a nullement besoin de se présenter devant une agence ou espace en possession de pièce, c’est du bluff. Vous allez le savoir dès que vous perdrez votre puce à l’occasion. Et vous serez déçu et surpris que cette campagne d’identification en perpétuel mouvement n’est que de la poudre aux yeux.

La question de savoir pourquoi malgré un abonné identifié qui perd sa puce ne doit avoir nullement besoin de se munir d’une pièce en se rendant dans une agence ou espace, on rétorque chez un opérateur  c’est juste pour s’assurer si la puce appartient à l’abonné précis, alors à quoi sert il de procéder à l’identification ?

On répond qu’il ya eu une vaste campagne de communication qui a pris en compte cet aspect sur lequel nous n’allons pas revenir là-dessus, se défend-il.

(A suivre)

La rédaction            

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