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Chronique satirique: en attendant la paix, on mange …

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La paix tarde à venir dans notre beau pays, certes, mais personne ne l’attend pour chercher à manger. A défaut de paix, l’Etat s’arrange merveilleusement pour multiplier les structures, commissions et machins chargés de gérer…la paix. On appelle cela de la politique-fiction, même si Ladji Bourama n’y a consacré aucun chapitre de son programme « Mali d’abord inchallah ». Vous voulez des preuves ? Eh bien, voyons un peu ensemble…

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Juste après le déploiement de la MINUSMA au Mali, le gouvernement s’est hâté de mettre sur pied une Commission Vérité, Justice et Réconciliation. On nous avait raconté, la main sur coeur, que cette commission enquêterait sur les crimes commis au nord et indemniserait les victimes de tous les camps. A commencer par les pauvres bonshommes lapidés ou amputés par les terroristes sous l’occupation (2012-2013).Selon la propagande officielle de l’époque, la réconciliation nationale dépend de la vérité, la vérité de la justice et la justice de la commission. Bon, eh bien, à l’arrivée, chacun s’est rendu compte que la commission n’enquêtait sur rien ni n’indemnisait pas le moindre cordonnier. Son rôle véritable : manger des primes et faire des conférences de presse à Bamako. Du brouhaha, quoi!

La vraie commission d’indemnisation a té logée, m’a-t-on dit, à la primature. Mais bien que ses membres mangent mensuellement du pain au raisin et boivent du nectar de miel, ils se taisent religieusement et se roulent les pouces. Les nom de son président et de ses membres ? Secret défense ! Entre nous, qui diable aurait envie de s’attirer l’oeil des caméras quand il a loisir de festoyer en silence ?

Chargée de désarmer, de démobiliser et de réinsérer les combattants rebelles et assimilés, une autre commission a pour chef l’ancien ministre Zahabi Ould Sidi Mohamed. Malgré les belles missions assignées au sieur Zahabi, je vois en lui un chômeur de luxe puisque ceux qu’il est censé désarmer songent à le désarmer lui-même. Et, qui sait ?, à le réinsérer dans le tissu politico-administratif de l’Azawad. Après tout, il était un chef rebelle dans le bon vieux temps où Ladji Bourama dirigeait le gouvernement ! Difficile d’imaginer une situation plus cocasse…

Un quatrième machin s’appelle « sous-commission réinsertion-démobilisation ». Dépendante de la grande et prestigieuse commission de Zahabi, elle est présidée par le général Gabriel Poudiougou, chef d’état-major général des armées sous le président ATT. Nul ne sait par quel miracle Poudiougou réussirait à démobiliser qui que ce soit alors qu’il n’a pu le faire au début de la rébellion en 2012. Mais voilà: l’honneur ne se refuse pas et c’est toujours intéressant pour un ancien dignitaire d’avoir un bout de gâteau à manger par les temps de galère qui courent.

Cinquième structure où l’on prend du thé en bavardant gaiement à longueur de journée : le Haut Représentant du Président de la République auprès de la Médiation Internationale. Ouf ! Quel titre kilométrique ! Le Haut dirigeant, pardon !, le Haut Représentant n’est autre que l’inspecteur général de police Mahamadou Diagouraga. Nul ne l’entend ni ne le voit. Mais je suppose qu’il n’en mange pas moins…

Enfin, n’oublions pas le Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Cette structure regroupe tous les protagonistes de la crise malienne et cela fait du beau monde : groupes armés rebelles, milices pro-Mali, gouvernement, médiation internationale, etc. Vous l’aurez compris : pour siéger dans cette commission, il suffit de porter une arme contre le Mali, de se couvrir la tête d’un turban et d’occuper un hameau ou marigot du nord. Bien entendu, ces hautes personnalités pompeusement appelées commissaires ne se réunissent pour parler de paix le ventre vide. Chacune d’elles encaisse 2 à 3 millions de FCFA par mois sans présenter la moindre facture ni déposer le moindre préavis de grève. Et chaque fois que les terroristes Iyad et Amadou Kouffa commettent un attentat sanglant, des sessions extraordinaires du Comité de suivi se tiennent, non pas à Kidal ou à Aguelhok, mais dans les salons dorés de l’Hôtel Radisson. Et les braves commissaires en profitent pour augmenter la taille de leurs plats et l’épaisseur de leurs primes. Par conséquent, les rebelles de la CMA, membres du Comité, ne manquent jamais une occasion de créer des blocages pour provoquer de nouvelles sessions et…de nouveaux festins. Allons, allons, la paix n’est pas pour demain, moi je vous le dis !

Tiékorobani

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Mali : l’Etat lance une vaste opération anti-corruption

Réseaux sociaux : facebook bloqué, les Maliens expriment leur colère

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Le réseau social Facebook est interrompu au Mali depuis hier. Cette interruption intervient au moment où les appels à la manifestation du samedi 17 juin se multiplient contre le projet de révision de la Constitution. Le gouvernement nie toute implication dans cette censure de la plate forme Facebook. Au niveau des réseaux de téléphonies mobiles, on s’abstient à tout commentaire.

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Tout a commencé hier aux environs de 14 heures. L’accès au réseau social Facebook est interrompu via le logiciel classique. Depuis, plusieurs personnes ont installé des logiciels VPN pour « contourner » ce que certains considèrent comme « une censure ».
Le gouvernement nie toute implication dans cette interruption. Au niveau du Centre d’information gouvernementale et de la Cellule de communication de la Primature, très peu d’informations circulent sur la question. Les responsables affirment n’avoir pas connaissance d’une décision du gouvernement de bloquer les réseaux sociaux.
Les deux sociétés de téléphonies au Mali affirment n’avoir pas eu connaissance d’une telle interruption. Selon elles, aucun dysfonctionnement n’a été enregistré sur leurs réseaux.

L’Etat pointé du doigt

Cette interruption de Facebook intervient au moment où les appels à manifester se multiplient contre le projet de révision de la Constitution, dont le référendum est prévu le 9 juillet. Deux marches ont eu lieu à Bamako contre le texte et une autre marche est prévue ce samedi 17 juin à Bamako. Pour les organisateurs de cette marche, il n’y a pas de doute, les autorités sont derrière cette interruption de Facebook.
En août 2016, une manifestation contre l’arrestation de l’animateur de radio Ras Bath avait dégénéré. Les réseaux sociaux avaient été également interrompus, puis rétablis après sa libération conditionnelle.

Pour la communauté des blogueurs, qui prennent les autorités responsables, cette censure est « inacceptable ». Selon elle, l’État n’a pas le droit de bloquer Facebook. Cette interruption, selon elle, a de graves conséquences économiques pour les blogueurs et d’autres utilisateurs de Facebook.
Abdoulaye Guindo est le Président de la Communauté des blogueurs du Mali :

A Bamako, comme à l’intérieur du pays les populations expriment leur mécontentement face à cette « privation de liberté ». Elles demandent « le rétablissement immédiat de l’accès à Facebook ».

 

Source: studiotamani

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ANSONGO : un camion a fait un accident à Inkizmane

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accident circulation voiture remorque camion

ANSONGO : un camion transportant des forains a fait tôt ce matin un accident à Inkizmane à 95km d’Ansongo. Le bilan fait état d’un mort et quatre blessés dont un cas grave. Selon les passagers, la cause de l’accident serait due à l’excès de vitesse. Après constat, le chauffeur du camion a été conduit au poste de gendarmerie. Les victimes ont été admises à l’hôpital d’Ansongo.

 

Source: studiotamani

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Débats & opinions | Les hauts fonctionnaires ont jusqu’à fin août pour justifier leur patrimoine… Votre avis ?

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Moumouni guindo president Office central lutte contre enrichissement illicite cv curriculum vitae wikipedia biographie

L’office central de lutte contre l’enrichissement illicite a lancé mardi une opération imposant aux hauts fonctionnaires de déclarer leurs biens.

La mesure concerne également 55 mille agents de l’administration y compris des contractuels de la fonction publique.

Selon Moumouni Guindo, président de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite “le fonctionnaire assujetti qui manque à sa déclaration de biens avant fin août 2017 sera révoqué de ses fonctions et interdit d’exercer pendant cinq ans”.

 

Selon vous, Monsieur Moumouni Guindo peut-il sauver du Mali de la corruption ?

 

BBC

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MACINA : un agriculteur tué et un éleveur enlevé

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macina cimetiere mort tuerie peulh bambara

MACINA: des hommes armes non identifies à bord de cinq motos ont tué un agriculteur et enlevé un éleveur à Woulango dans le cercle de Macina. Selon des témoins les assaillants se sont enfuis vers le coté nord de Diafarabe. Les habitants de la localité disent avoir reçu des nombreuses menaces de ces individus par le passé.

 

Source: studiotamani

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ONG Agir et le Croissant-Rouge des Émirats Arabes Unis : un partenariat à travers la signature d’un mémorandum d’entente

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aminata maiga premiere dame presidente ong agir accord partenariat Croissant Rouge emirats Arabes Unis Fahad SULTAN

L’Epouse du Président de la République, KEÏTA Aminata MAÏGA, présidente de l’ONG Agir et le Croissant-Rouge des Émirats Arabes Unis, représenté par M. Fahad SULTAN, ont scellé, ce matin au Cabinet de l’Epouse du Chef de l’Etat, un partenariat à travers la signature d’un mémorandum d’entente.

Ce partenariat sera axé sur la prise en charge des orphelins ainsi que la réalisation de plusieurs projets de développement dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la formation et du monde rural.

 

Source: Présidence

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En marge du Sommet du G20-Afrique à Berlin : Le Président de la République a eu des rencontres fructueuses avec plusieurs personnalités allemandes.

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ibrahim boubacar keita ibk president abdoulaye diop Conference internationale Partenariat G20 Afrique berlin

Le Président de la République S.E.M Ibrahim Boubacar KEÏTA a reçu une délégation de l’Association allemande de l’Economie pour l’Afrique (Afrika Verein), conduite par son président, Dr Stefan LIEBING. Le Chef de l’Etat et ses hôtes ont échangé sur les opportunités d’investissement et de réalisation de projets relatifs aux infrastructures, aux énergies renouvelables, à l’hydraulique et aux industries.

Le chef de l’Etat s’est ensuite entretenu avec Kurt BECK, le président de la Fondation Friedrich Ebert, sur des questions d’actualité comme la situation politique dans le pays, la paix et la réconciliation.

Le Président de la République S.E.M Ibrahim Boubacar KEÏTA a également reçu Mme Ursula EID, présidente de la Fondation allemande pour l’Afrique, ancien secrétaire d’Etat chargé du Développement et représentant personnel du G8 Afrique du chancelier Gerhard Schröder. L’objet de cette rencontre était de renforcer les relations bilatérales, d’amitié qui datent depuis plusieurs années entre les deux pays.

 

Source: Présidence 

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Suite au limogeage du doyen de la FSEG : le Snesup suspend son mot d’ordre de grève

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abdou-malle-directeur-syndicat-national-enseignement-superieur-recherche-scientifique-snesup

Le 30 mai 2017, le Syndicat national de l’enseignement supérieur (Snesup) suivant la lettre N°2017-37/CEN-Snesup adressée à madame le ministre du Travail et de la Fonction publique, chargée des Relations avec les institutions exige le départ du doyen de la FSEG au plus tard le lundi 12 juin. Si leur revendication n’est pas prise en compte, ils projettaient d’aller en grève du 13 au 15 juin, voire au-delà.

Comme le  doyen de la FSEG  a été demi de ses fonctions ce lundi 12 juin 2017 pour les fautes graves anti-pédagogiques commises, le Snesup  décide de lever son mot d’ordre.

Selon la lettre du syndicat, ce préavis de grève de révocation du doyen de la Faculté des sciences économiques et gestion (FSEG) fait suite à des pratiques «anti-pédagogiques».

 

La rédaction 

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Examens des BT1 et BT2 : 40.656 candidats contre 37.487 en 2016

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C’est parti pour les épreuves du Brevet de techniciens (BT1 et BT2). Le ministre de l’Education nationale, Mohamed Ag Erlaf a procédé avant-hier au lancement des épreuves de cet important examen pour l’ensemble de territoire national. C’était à 8hoo au centre du Collège Diago Magassiré Tounkara de Kati.

Mohamed Ag Erlaf ministre education nationale examen concours epreuve bac def ecole classe

Au total 39. 594 candidats sont inscrits dont 11.423 en industrie et 28.171 pour le tertiaire. Le nombre de centres s’élève à 270 pour 1.493 salles d’examen. Pour le district de Bamako, 16.279 ont composé dans 50 centres. Le nombre de candidats libres pour le district s’élève à 6.624.

Le ministre de l’Education nationale était, pour la circonstance, accompagné des membres de son cabinet, de ses conseillers techniques et des responsables de la cellule de communication.

Il  est à rappeler que l’une des salles a eu l’honneur d’accueillir le ministre Mohamed Ag Erlaf. C’était des candidats devant composer dans leur première matière, la comptabilité. L’enveloppe, hermétiquement fermée, a été ouverte au vu et au su de tout le monde. Les épreuves ont démarré à 8 heures 00 et aucun cas de fuite de sujets n’a été constaté au cours de notre passage.

Lors de l’interview qu’il a accordée à la presse, le ministre de l’Education nationale a indiqué que son département a pris des dispositions nécessaires pour qu’il n’y ait ni fraude ni fuites de sujets. Il a rappelé que  le nombre de candidats à examiner pour ces filières  est de 40 656   pour l’ensemble du territoire.

Il a aussi fait savoir que des dispositifs de sécurité ont été largement pris et les examens se passent bien sur l’ensemble du territoire. Les résultats refléteront le vrai niveau des enfants. Il a, en plus, souhaité que toute la nation prenne des dispositions pour corriger et donner à l’enseignement ce qu’il faut pour que les enfants aient le niveau réel. Le ministre Erlaf de déclarer que les mesures que son département a prises ne sont pas contre quelqu’un, elles concernent tout le monde. Il rappellera que la fraude compromet l’avenir des enfants. «Nous sommes dans un monde de compétition, on ne peut pas se permettre de jouer au théâtre et donner aux enfants des diplômes qu’ils ne méritent pas », a laissé entendre Mohamed Ag Erlaf.

Le président du centre du Lycée Askia Mohamed (LAM), Agat Dacko a confié que son centre abrite 300 candidats repartis entre 10 salles. Et que des dispositions avaient  été prises pour le bon déroulement de ces examens dans son centre. Avant le jour J, une rencontre avec tous les surveillants s’est tenue dans le but de leur donner des instructions fermes. Les épreuves ont commencé à 8 h 00 et les agents de sécurité étaient déployés dans tous les coins stratégiques du centre.

 

La rédaction 

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COMMUNIQUÉ N°025/2017/ CC -CD –CMA

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La Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) informe l’opinion nationale et internationale qu’elle vient de prendre connaissance d’un document, intitulé « CHRONOGRAMME DU RETOUR DE L’ADMINISTRATION A KIDAL AVANT LE 20 JUIN 2017 » signé le 09 courant à Bamako.

alghabass ag intalla Ilad ag mohamed coordination mouvement azawad cma mnla rebelle touareg

Ce document est loin de refléter le résultat des pourparlers convenus entre la CMA et les différents acteurs impliqués dans l’établissement du programme du retour de l’administration à Kidal.

En effet, la CMA n’est nullement engagée par ce document et appelle tous les acteurs crédibles à une concertation rapide pour élaborer un chronogramme réalisable pour l’opérationnalisation des autorités intérimaires et du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) dans les régions de Tombouctou, Gao, Ménaka, Taoudéni et Kidal afin de concrétiser les actions prévues au cours de cette période intérimaire.

Enfin, la CMA dénonce toute tentative de tripatouillage de la mise en œuvre de l’Accord et exhorte la médiation internationale, les Parties à l’Accord et la communauté internationale à mener des actions consensuelles sans absurdité pour réussir une paix effective.

 

Kidal, le 12 juin 2017

Porte Parole

Ilad Ag Mohamed

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Archives nationales, une politique de numérisation en cours

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livre manuscrits tombouctou

Une politique nationale pour les archives est en cours au Mali. Elle vise à les numériser pour une meilleure conservation. Le processus a déjà débuté avec les manuscrits de Tombouctou. La déclaration a été faite aujourd’hui par le gestionnaire des archives et manuscrits lors de la célébration de la Journée mondiale des archives à Bamako.

Ces archives sont des documents qui contribuent à la prise de décision et leur accès doit être rendu facile grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, expliquent les acteurs.

Dr Traoré Banzoumana, gestionnaire des archives et manuscrits.

 

Source: studiotamani

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Une Ceinture, une Route : l’objectif d’un développement commun

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Le président chinois Xi Jinping s’est entretenu jeudi 8 juin avec son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev. Les deux chefs d’Etat ont convenu d’accélérer l’interconnexion de l’initiative chinoise «une Ceinture, une Route» dans le cadre de la nouvelle politique économique kazakh « la Route des Lumières », et réfléchir sur la manière d’intégrer de façon plus approfondie les stratégies de développement des deux pays.

xi jinping president republique populaire chine

La priorité est donnée à l’interconnexion de la construction de l’Eurasie et du corridor économique Chine-Asie centrale-Asie de l’Ouest, avant celle du passage logistique international au Kazakhstan. Un accent mis également sur l’interconnexion de la coopération internationale sur la capacité de production et de l’industrialisation kazakhe, avec la nécessité de connecter l’avantage chinois sur les transports maritime et terrestre à la demande d’export du Kazakhstan vers l’est. Dans le domaine du numérique, les deux pays ont des potentiels de coopération sur le plan de l’initiative chinoise de la «Route de la Soie numérique» et la stratégie du « Kazakhstan numérique ».

Depuis la proposition de l’initiative chinoise des nouvelles Routes de la Soie en 2013, la Chine a accéléré ses stratégies de développement, de planification et d’économie avec les pays concernés. Des accords de coopération ont été signés avec plus de 70 nations et organisations internationales. Plusieurs programmes ont été menés à bien pour construire le corridor économique Chine-Mongolie-Russie, et notamment élaborer des projets de coopération avec le Kazakhstan, le Tadjikistan et la République tchèque.

Comment faire face à ce monde incertain, comment traiter efficacement les questions de développement et de gouvernance ? Le président Xi Jinping tente d’apporter les premières réponses. Ce sont également des défis auxquels fait face l’humanité. De nombreux pays ont réagi concrètement devant cette initiative, alors que d’autres restent réticents. L’opposition de l’idée d’un «jeu à somme nulle » contre celle de la compétition et de la coopération demeure permanente.

C’est un stéréotype de vouloir mener un développement au détriment des autres. Pour le président Xi Jinping, il ne s’agit pas de tout rebâtir à zéro, mais de connecter les stratégies des pays partenaires et de se complémenter avec ses avantages. Allant du port grec de Pirée aux chantiers de Colombe au Sri Lanka, des tramways sur le plateau africain au parc industriel Chine-Biélorussie, du corridor économique Chine-Pakistan au fret ferroviaire Chine-Europe…

En quelques années, l’initiative chinoise a été bien accueillie dans les quatre coins du monde, et a déjà obtenu de fructueux résultats. Confrontés à différents risques et défis, ces nations ont appris que ce n’est qu’à travers l’interconnexion des stratégies de chacun et l’intégration des ressources économiques et de développement dans une gamme plus large, qu’ils pourront promouvoir la paix mondiale et s’engager dans un développement commun.

Par Bai Yang, journaliste au Quotidien du Peuple

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Plan de sécurisation Intégrée des régions du Centre : Le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile face aux partenaires

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C’est la salle de conférence du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile qui a servi de cadre, le mercredi 13 juin 2017, à la présentation aux partenaires du Mali du plan de sécurisation intégrée des régions de Mopti et de Ségou.

General Salif TAORE ministres securite protection civile Harouna Modibo TOURE economie numerique communication Hamadou KONATE conference

 
A cette occasion, le Général Salif TAORE avait à ses côtés ses collègues de la Solidarité et de l’Action humanitaire Hamadou KONATE et de l’Economie Numérique et de la Communication, Harouna Modibo TOURE.

Face à un parterre de hautes personnalités composé d’Ambassadeurs et de Directeurs de services, et en présence des gouverneurs des régions de Mopti et de Ségou, le Colonel Ismael DEH, au nom du département, fera une présentation du plan dans ses différentes composantes à savoir ; les composantes Sécurité, Gouvernance, Développement économique et Social et Communication tout en rappelant au passage les différents sites retenus dans les deux régions (Ségou et Mopti) pour la phase opérationnelle et les prévisions financières.

Dans son intervention, le Ministre Salif TRAORE a surtout rappelé aux partenaires la nécessité de coordination des actions sur le terrain. Pour le Chef du département de la Sécurité, les partenaires qui ont déjà des activités dans les deux régions concernées peuvent s’intéresser au PSIRC tant que cela cadre avec leur mandat.

A sa suite, le Ministre Hamadou KONATE, abondera dans le même sens tout en rappelant que le plan de sécurisation ainsi présenté prend en compte les volets sécurité et développement. Il fera ainsi une mise en relation du PSIRC avec le Plan d’Urgence de Reconstruction des Régions du Nord dont il a la charge, en insistant sur la disponibilité des ressources.

Tour à tour, les différents partenaires présents ont donné leur avis sur le plan avant de rassurer les membres du gouvernement que leur accompagnement ne fera pas défaut. Auparavant, le gouverneur de la région de Ségou Géorges TOGO et celui de Mopti, le Colonel Sidiki SAMAKE, ont donné des gages de réussite du plan dans leurs différentes localités où des commissions régionales ont déjà été mises en place pour sa mise en œuvre diligente.

 

Source: Min. Sécurité et de la Protection Civile

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COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 14 JUIN 2017

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Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 14 juin 2017 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence de Monsieur Abdoulaye Idrissa MAIGA, Premier ministre

abdoulaye idrissa maiga premier ministres conseil gouvernement malien conference reunion

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

– adopté des projets de texte ;

– et procédé à des nominations.

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES

AU TITRE DU MINISTERE DE LA DECENTRALISATION ET DE LA FISCALITE LOCALE

Sur le rapport du ministre de la Décentralisation et de la Fiscalité locale, le Conseil des Ministres a adopté :

1. Un projet de loi déterminant les conditions de la libre administration des collectivités territoriales

Aux termes des articles 97 et 98 de la Constitution du 25 février 1992, « les collectivités territoriales sont créées et administrées dans les conditions définies par la loi » et « s’administrent librement par des conseils élus dans les conditions fixées par la loi ».

C’est en application de ces dispositions qu’est intervenue la Loi n°93-008 du 11 février 1993, modifiée, déterminant les conditions de la libre administration des collectivités territoriales.

Le projet de loi adopté apporte des innovations concernant notamment la typologie des collectivités territoriales, les modalités de transfert des services déconcentrés de l’Etat aux collectivités territoriales et l’institution de comités consultatifs de sécurité au niveau régional et local.

Il réaménage également les modalités de contrôle des actes des collectivités territoriales à travers, notamment, le recentrage du dispositif de contrôle autour des représentants de l’Etat.

2. Un projet de loi portant code des collectivités territoriales

Les collectivités territoriales sont régies par la Loi n°2012-007 du 07 février 2012 modifiée.

Le projet de loi adopté consacre d’importants changements ou innovations concernant entre autres l’introduction du suffrage universel direct pour l’élection des membres des conseils de cercle, la définition des principes fondamentaux du droit budgétaire et comptable applicable aux collectivités territoriales et la précision des attributions et responsabilités des principaux acteurs de l’exécution des budgets des collectivités territoriales.

Il détermine également les modalités pratiques de l’appui-conseil des représentants de l’Etat aux collectivités territoriales, définit les missions de la police administrative et fixe le cadre de mise en œuvre du débat public et des consultations villageoises.

Le projet de loi adopté s’inscrit, en outre, dans le cadre de la transposition de la Directive n°01/2011/CM/UEMOA du 24 juin 2011 portant régime financier des collectivités territoriales au sein de l’Union économique et monétaire Ouest africaine.

3. Un projet de loi portant statut particulier du District de Bamako

Le statut particulier du District de Bamako est défini par une loi du 21 février 1996 modifiée dont l’application a révélé certaines insuffisances, notamment la juxtaposition de deux niveaux de collectivités territoriales, le District et les communes qui le composent, la faiblesse du nombre d’adjoint et le chevauchement des attributions des communes.
Le projet de loi adopté maintient le schéma d’organisation du District de Bamako basé sur deux niveaux de collectivités territoriales et porte le nombre d’adjoints au Maire de deux à cinq.

Il transfère le contrôle de la collectivité District au ministre chargés des collectivités territoriales et celui des communes aux représentants de l’Etat dans le District.

Il clarifie les règles et procédures de sanction et de fin de mandat du Conseil ainsi que de sanction et de cessation de fonction du Maire.

Le projet de loi adopté réajuste le statut particulier du District de Bamako à la lumière des réformes envisagées par la loi sur la libre administration des collectivités territoriales et le code des collectivités territoriales.

L’adoption de ces trois projets de loi s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ARTISANAT ET DU TOURISME

Sur le rapport du ministre de l’Artisanat et du Tourisme, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant le cadre organique de la Direction des Finances et du Matériel du Ministère de l’Artisanat et du Tourisme.

La Direction des Finances et du Matériel d’un département ministériel a pour mission d’élaborer les éléments de la politique nationale dans les domaines de la gestion des ressources financières et matérielles et de l’approvisionnement des services publics relevant de ce ministère.

L’adoption du présent projet de décret vise à doter, pour les cinq prochaines années, la Direction des Finances et du Matériel du Ministère de l’Artisanat et du Tourisme en personnel nécessaire pour l’exécution de ses missions.

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES RELIGIEUSES ET DU CULTE

Sur le rapport du ministre des Affaires religieuses et du Culte, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant le cadre organique de la Direction nationale des Affaires religieuses et du Culte.

La Direction nationale des Affaires religieuses et du Culte est créée par une ordonnance du 21 mars 2017 avec pour mission d’élaborer les éléments de la politique nationale dans le domaine des affaires religieuses et du Culte et d’assurer la coordination et le contrôle de la mise en œuvre de ladite politique.

Le projet de décret adopté vise à doter, pour les cinq prochaines années, la Direction nationale des Affaires religieuses et du Culte en personnel nécessaire pour l’exécution de ses missions.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

– Chargé de Mission :
Madame KONTIN Marie Thérèse DANSOKO, Juriste.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME ET DES AFFAIRES FONCIERES

– Conseiller technique :
Monsieur Amadou MAIGA, Ingénieur des Constructions civiles.

– Chargé de Mission :
Colonel / ER Nianan DEMBELE.

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES RELIGIEUSES ET DU CULTE:

– Conseiller technique :
Monsieur Cheick Oumar TOURE, Professeur principal de l’Enseignement secondaire.

Bamako, le 14 juin 2017

Le Secrétaire général du Gouvernement,

Madame SANOGO Aminata MALLE
Chevalier de l’Ordre national

 

Source: Primature

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Partenariat FAMa-Barkhane: Une conférence de presse bilatérale pour l’élucider la communication à intensifier et à partager

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Le directeur de l’information et des relations publiques des Armées, le colonel Diarran Koné et le porte-parole de la force barkhane au Mali, le lieutenant-colonel Patrick SIMO étaient face à la presse le lundi 12 juin 2017 à la Maison de la presse. Il était question pour eux de faire comprendre le dynamisme et la bonne coopération militaire entre la force Barkhane et les FAMa. Une première du genre, se félicitent tous les acteurs.

colonel Diarran Kone directeur information relations publiques Armees lieutenant colonel Patrick SIMO porte-parole force barkhane Mali soldats militaires famas conference

Le Colonel Diarran Koné magnifie la présence des forces françaises sur le sol malien. Il a noté que la France entretient de bonne relation de coopération et un Partenariat dense avec les forces armées maliennes. A preuve, les FAMa bénéficient beaucoup d’expertises de barkhane, notamment dans le domaine de la formation. Et de citer une formation d’immersion de jeunes lieutenants maliens en l’occurrence au sein des bases militaires françaises de Gao, Tessalit et Tombouctou. En somme, le partenariat FAMA-BARKHANE est très dynamique, très complémentaire. Le Dirpa invite les uns et les autres à se convaincre de l’apport de Barkhane aux opérations des FAMa.

Il faut signaler que la force Barkhane est une opération française née de l’opération Serval à partir de 2014. Elle compte près de 4500 soldats placés sous le commandement du Général de Division Xavier de Woillemont qui opère depuis un poste de commandement interarmées de théâtre unique stationné à Ndjamena au Tchad.

Barkhane, selon son porte-parole, travaille à ce que les Etats partenaires acquièrent la capacité d’assurer leur sécurité de façon autonome. La stratégie sahélienne de la France repose sur une approche globale (politique, sécuritaire et développement. Le volet militaire est porté Barkhane. Lancée le 1er aout 2014, cette opération repose sur une logistique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne(BSS).

Patrick SIMO rappelle les 4 missions de Barkhane : la lutte permanente contre les groupes armés terroristes, le partenariat militaire opérationnel, le conseil pour la stabilisation du Mali et la prise en compte des populations dans ses actions.

Les questions des journalistes ont porté entre autres sur l’exploitation des minerais au nord du Mali par Barkhane, la relation entre barkhane et les groupes terroristes, notamment avec Iyag Ag Ghaly…

A toutes ces interrogations, des réponses ont été fournies. Les deux conférenciers ont suggéré une caravane presse auprès des troupes françaises sur le terrain au nord du Mali.

 

Source: fama.ml

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Atteinte a la constitution de 1992 : Le destin de l’opposition se jouera-t-il cette fois-ci ?

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Depuis l’arrivée d’IBK à la tête de l’Etat, il multiplie les fautes, en tenant à l’écart le peuple. Pour lui nul besoin de prendre l’avis de ses administrés, de toute façon, il agira selon les intérêts qui le maintiendront au pouvoir, même au détriment de l’avis du peuple. Cela a été démontré en plusieurs occasions. Nous nous référons d’abord à l’affaire de l’achat de l’avion présidentiel, de sa surfacturation, et celle des équipements militaires où une paire de chaussettes coûtait 30 000F CFA.

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Ensuite il y a eu la question de l’engrais frelaté ayant fait avorté la campagne cotonnière et les dessous de table qui ont été distribués jusqu’à Koulouba. Puis, il y a eu les négociations à Alger pour élaborer un accord entre l’Autorité Centrale, les rebelles de la CMA et la Plateforme. Les représentants d’IBK aux négociations n’étaient que des béni oui-oui pour tout accepter de la France et de la Communauté Internationale. Bien que l’opposition ait suggéré d’organiser des assises nationales afin de dégager une position nationale sur ce qui peut être accepté ou non, IBK n’a rien voulu savoir.

Nonobstant cela, les partis politiques et la société civile ont fait 13 pages d’observations sur ledit accord, afin d’éviter une vassalisation de l’Etat par les rebelles. IBK sous la pression de la France a jeté ces 13 pages dans la poubelle des négociations. Il y a eu ensuite l’histoire des Autorités Intérimaires, après qu’IBK ait dit devant l’Afrique, le Monde et ses concitoyens que les négociations étaient terminées, il a été trimbalé encore à Alger pour signer secrètement, un additif à l’Accord d’Alger pour imposer au Mali les dites autorités constituées en grande partie de Tamasheqs pour diriger toutes les régions du nord.

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L’opposition a saisi la cour constitutionnelle sur la question, qui comme d’habitude a validé le texte pour les beaux yeux d’IBK. Concernant la loi relative au quota de 30% pour les femmes sur les listes électorales et dans les nominations à des postes administratifs, IBK n’a pas voulu appliqué cette loi lors de la composition du nouveau gouvernement le 7 avril 2017. Bien que la Cour Suprême ait été saisie par l’opposition contre cette pratique, elle a maintenu le statut quo en faveur du Gouvernement.

Les Institutions de l’Etat, doivent savoir que dans une démocratie l’opposition a des rôles à jouer. Ces rôles sont multiples.Tout d’abord, l’opposition constitue un contre-pouvoir : elle permet d’éviter que la majorité, une fois parvenue au pouvoir, n’ait la tentation de mener une politique portant atteinte aux droits et libertés. Pour cela, l’opposition dispose de différents moyens : la mise en cause de la responsabilité gouvernementale devant l’Assemblée Nationale par la motion de censure, la saisine de la cours constitutionnelle, les questions posées au gouvernement dans l’enceinte parlementaire…

L’opposition représente aussi la possibilité d’une alternance politique. Elle contribue  à l’existence du pluralisme politique, qui est une des bases de la démocratie. Ce pluralisme permet de choisir ses gouvernants. Or, il n’y a de choix véritable que si l’électeur peut se prononcer entre plusieurs possibilités. Ainsi, l’opposition, en proposant une nouvelle  alternative  à la politique nationale, permet aux citoyens éventuellement mécontents de disposer d’un recours.

Avec les moyens, évoqués plus haut, à la disposition des parlementaires, elle peut manifester son désaccord envers la politique suivie et tenter d’empêcher où de retarder sa mise en œuvre.Enfin, l’opposition permet aussi de renouveler le personnel politique. Lorsque la majorité perd le pouvoir, une nouvelle génération d’hommes politiques peut trouver une place de choix dans l’opposition et se préparer ainsi à assumer des fonctions importantes dans  l’éventualité  d’une victoire à venir.Le rôle de l’opposition est donc essentiel en démocratie. C’est pourquoi certains pays dont le Mali lui ont organisé un véritable statut.

De 2007 à 2012, IBK a été dans l’opposition sous la présidence d’ATT. Cette opposition était de façade, car elle était soutenue par des enveloppes bourrées de sous, à chaque fin de mois. En somme cette opposition était plutôt alimentaire et non démocratique et Républicaine. Malheureusement pour lui, l’opposition actuelle qui n’est pas alimentaire sait prendre ses responsabilités et taper du poing sur la table quand il le faut. Le Président IBK doit s’habituer à cela et  faire avec. Cela est une chance pour lui et pour la démocratie malienne.  L’opposition malienne se trouve donc à la croisée des chemins dans ce combat contre le nouveau texte constitutionnel voté par l’Assemblée Nationale. Elle doit fédérer toutes les énergies de la société civile opposée au tripatouillage constitutionnel.

Elle doit rapidement prendre langue  avec les huit régions créées en 2012, qui ne sont pas  opérationnelles jusque-là, contrairement à ses textes de création, sans oublier le Mali des indignés qui se trouve dans toutes les masses populaires y compris les déguerpis des artères des communes de Bamako. Egalement multiplier les rencontres à l’intérieur du pays, sinon dans tous les cercles et les communes importantes. Pour ce faire, elle ne doit pas lésiner sur les moyens afin d’atteindre l’objectif qui est de voter majoritairement pour le non. Une victoire du Non au référendum produira l’alternance qui est signe de vitalité pour toute démocratie.

C’est pourquoi, les membres des institutions nationales doivent appliquer les textes et non trancher par rapport à l’avis des tenants du pouvoir. L’histoire est une roue qui tourne. Personne n’aurait parié en 2012 qu’IBK allait devenir le futur président de la République avec 80%  de Députés à l’assemblée nationale .Avec ce taux toutes les lois peuvent passer comme lettre à la poste . L’opposition doit donc installer un avantage psychologique certains pour le non dès à présent sur l’ensemble des zones accessibles, car un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas selon Lao TSEU.

Badou S KOBA

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Me Abdoulaye Garba Tapo à l’Aube : «La révision constitutionnelle est illégale et illégitime »

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« On ne pourra même pas recueillir l’avis de 1/3 des Maliens », « On ne pourra jamais organiser un référendum digne de ce nom », « Ça sera une poignée de gens qui pourront se prononcer et leur opinion ne reflète pas l’opinion générale »… Ce sont là des raisons qui ont amené Me Abdoulaye Garba Tapo à s’opposer à la révision constitutionnelle en cours. Juriste de formation et professeur de droit dans plusieurs universités de la sous-région, Me Tapo trouve cette révision aussi inopportune qu’illégitime et illégale. Au-delà, l’éminent avocat a dévoilé à notre reporter comment le mouvement « Le Mali avance » est né, ses ambitions…

garba tapo Rassemblement democratie rnd

 L’Aube : L’Assemblée nationale a voté le projet de loi sur la révision constitutionnelle et le gouvernement compte organiser un référendum le 9 juillet prochain. Quel est votre avis ?

Me Abdoulaye Garba Tapo : Je n’ai jamais caché mon avis à ce sujet. Cette révision, elle est illégale et illégitime, parce que pour la légalité de cette révision, le texte de référence est la constitution de 1992 qui est toujours en vigueur. Et cette constitution à son l’article 118 a interdit la révision constitutionnelle au moment où l’intégrité du pays est menacée. Aujourd’hui, malgré l’avis de la Cour constitutionnelle qui vient de dire le contraire en se basant sur des principes très fallacieux et erronés, comme si c’était une question de droit international alors que c’est une question de droit interne. On ne peut dire aujourd’hui que l’Etat malien a la moindre prise sur une bonne partie de son territoire. Il ne faut même pas aller jusqu’à Kidal ou au nord, prenons simplement Mopti. Déjà à 40 Km de Mopti, le pays est entre les mains des hors la loi. L’école ne fonctionne pas, il n’y a pas d’administration. Comment voulez-vous nous faire croire que l’Etat règne encore souverainement sur ces parties du territoire. Quand on parle d’intégrité, ça veut dire que l’Etat doit exercer son pouvoir sur toute l’étendue du territoire. A partir du moment où une bonne partie du territoire échappe au contrôle de l’Etat, on peut dire que l’intégrité est menacée.

Par ailleurs, c’est illégitime parce que c’est au fond l’acceptation par les citoyens de la mesure invoquée. Pour la constitution, le meilleur baromètre est le référendum où on recueille l’avis de toute la population. Aujourd’hui, on ne pourra même pas recueillir l’avis de 1/3 des Maliens. Surtout dans certaines zones où la population est sous pression des rebelles. On ne pourra jamais organiser un référendum digne de ce nom. Ça sera une poignée de gens qui pourront se prononcer et leur opinion ne reflète pas l’opinion générale.

A travers les réseaux sociaux, vous avez lancé l’idée de la création du mouvement dénommé « le Mali avance ». D’où est venue cette initiative ?

L’initiative n’est pas venue de moi. C’est sur Facebook que j’ai adhéré à ce groupe. Nous portions tous l’idée de voir comment nous allions pouvoir mobiliser la jeunesse, la sensibiliser et en faire une force politique pour quelle puisse peser sur son destin. Parce que, tant que la jeunesse restera telle qu’elle est aujourd’hui, sous éduquée et pratiquement peu consciente de ses responsabilités, elle continuera à se faire manipuler. Finalement, le pays ne s’en sortira jamais. Notre objectif était donc de fonder un mouvement qui se base essentiellement sur les jeunes et, cela dans le but d’en faire une véritable force politique capable de peser sur son propre destin et sur celui du pays.

 Pourquoi cette dénomination « le Mali avance » ?

En faite, l’appellation « le Mali avance » n’est pas venue de moi. On a demandé aux différents promoteurs de nous faire des propositions. Et au cours des débats, on a convenu que  « le Mali avance » était quelque chose de significatif, parce que c’est porteur d’espoir. Nous connaissons tous les difficultés du Mali aujourd’hui. Nous savons que réellement ça ne va pas, mais on sait dit qu’il faut  être optimiste et se dire que quel que soit la situation, le pays ne restera pas dans ce pétrin. Donc, c’est une note d’espoir.   

 Comment les citoyens ont-ils accueilli ce mouvement ?

Si vous regardez les premières réactions, au bout de dix ans d’existences, nous sommes à 3500 adhérents. Ils sont non seulement de tous les coins du Mali, mais aussi d’Europe, d’Asie et d’Amérique. Partout où il y a des Maliens qui pensent c’est un mouvement porteur d’espoir.

 Est-ce un mouvement politique ? Et quels sont les principaux objectifs que vous vous fixez ?

Nous sommes partis du fait qu’unanimement, nous décrions tous les pratiques politiques, à travers les partis qui ont vraiment dévoyé  la politique et fait  de la politique une sorte d’affaire commerciale et une question d’intérêt. Notre mouvement a voulu se démarquer de cette pratique. Et nous voulons vraiment créer une nouvelle race de politiciens qui pensent avoir pour seule mission la défense de l’intérêt général.

Notre objectif principal, c’est d’abord rassembler le maximum d’énergies pour en faire une vraie force qui pourra peser sur son destin, qui pourra servir de contrepoids à n’importe quel pouvoir et l’obliger à prendre en compte les intérêts du pays. Les élections de 2018 nous paraissent une échéance très importante et il n’est pas exclu que nous puissions soutenir le candidat qui nous paraitra le même à satisfaire à l’intérêt du pays.

 Quel regard jetez-vous sur la situation économique, politique et sociale du Mali ?

Et la gouvernance du président Ibrahim Boubacar Keïta ?

Un regard très sombre. Quand vous regardez toutes ces grognes sociales, tous ces mouvements sociaux. Quand vous entendez la population, vous sentez que réellement aujourd’hui il y a une réelle frustration. Vous avez une minorité soi-disant politique qui constitue presqu’une castre et qui est là à s’enrichir, alors que la population croupisse sous la misère. L’éducation, la santé, la justice ne marchent pas, la corruption est galopante. Finalement, où va ce pays ?  Ça ne va pas ! Il y a une mauvaise gouvernance.

 Vous avez soutenu le candidat IBK lors de la présidentielle de 2013. Quelle est votre appréciation sur la gestion du président IBK ?

Oui, je l’ai soutenu. Je pensais qu’il était le mieux apte à sortir le pays de cette situation. Je pensais qu’il allait s’entourer des meilleurs cadres du pays et les laisser travailler pour le bien-être du Peuple. Ça a été le contraire. Et finalement, il a commis les mêmes erreurs que le président ATT. On a assisté au retour de tous ceux qui ont fait  le malheur de ce pays durant les dernières années. Pour ce qui me concerne, je pense que ça a été une grosse erreur.

 

Propos recueillis par

Mohamed Sylla       

Par L’Aube

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Reprise des activités ferroviaires : Le train voyageur sifflera à nouveau entre Bamako et Kayes

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4,6 milliards de FCFA ont été promis par le Président de la République pour l’achat des nouveaux matériels, afin de soulager les peines des populations qui utilisent les rails entre ces deux grandes villes du pays

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Cette annonce a été faite le mardi 13 juin 2017, lors d’un point de presse, animé par les syndicats de Sytrail affilié à l’UNTM et Syltrail affilié par la CSTM en collaboration avec les associations du Dakar-Bamako-Ferroviaire(DBF). C’était dans  l’enceinte de la gare ferroviaire sis à Darsalam. Cette rencontre a été animée par le Secrétaire général du Sytrail, Mahamane Thienta, avait à ses côtes Moussa Keita, membre et le président des conducteurs, Boly Diandian Keita. L’objectif de ce point de presse était d’informer l’opinion nationale et internationale sur les efforts déployés par  les plus hautes autorités du  pays, précisément le Président de la République  pour  la relance rapide  des activités du train voyageur  Bamako-Kayes. D’entrée de jeu, le conférencier principal a d’abord  remercié le Président de la République et son gouvernement  pour leur engagement et leur accompagnement. Au total 4,6 milliards de FCFA ont été promis par le Président de la République pour l’achat des nouveaux matériels, afin de soulager les peines des populations qui utilisent les rails. Selon l’orateur, avec un suivi rigoureux en moins de 7 mois le train voyageur sera opérationnel, et une fois que sifflera à nouveau le train, il sera porté sur fonds baptismaux une alliance des amis du rail. Les 4,6 milliards de FCFA promit par le Président de la République seront répartis comme suit : la remise en état des rames voyageurs : 650 millions de FCFA ; l’acquisition de 3 locomotives 2 milliards de FCFA ; la réhabilitation de la voie 2  450 millions de FCFA ; les traitements des points critiques de la voie 1 milliard de FCFA. A cet effet, le Secrétaire du Sytrail, Mahamane Thienta, a engagé l’ensemble des travailleurs du train voyageur  de veiller sur ses nouveaux matériels pour une bonne utilisation.

Rappelons que la population riveraine de rails réclame le retour du train voyageur pour leur bien et leur épanouissement. L’association Dakar-Bamako Ferroviaire (DBF) a rappelé l’impact socio-culturel  de ce train dans cette partie du Mali : il favorise le brassage des peuples et des cultures ; assure une liberté de mobilité des personnes et leurs biens ; participe à la réduction de la pauvreté.

Faute d’investissement sur les infrastructures et les matériels voyageurs, le train n’offrait ni la commodité, ni le confort encore moins la sécurité d’où son arrêt depuis septembre 2016, a raconté le secrétaire général du Sytrail. Il a par ailleurs, expliqué que l’état actuel de dégradation du matériel voyageur ne permet pas à l’Association Dakar-Bamako ferroviaire (DBF) de mettre en circulation le train voyageur pour deux (2) raisons : sur les 11 voitures que composent la rame voyageuse il n’y a que 4 qui freinent. Il n’y a pas de locomotive fiable pour relier le trajet Bamako-Kayes.

Le syndicat par la voix de son secrétaire général, a saisi l’occasion de lancer un cri de cœur pour la réhabilitation de la voie Bmako-Koulikoro pour soulager les populations dans leur mobilité par rail.

 AMTouré

Par 22 Septembre

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Verrouillage de la communication : Panique à bord !

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Au tripatouillage de la loi fondamentale en cours, ils viennent ajouter la censure sur le réseau social Facebook, attentatoire à la liberté d’expression, droit consacré par la constitution.

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La censure d’internet ou des réseaux sociaux est généralement le fait des régimes autoritaires ou dictatoriaux pour museler les voix dissidentes. Panique du pouvoir ou tentative d’intimidation ?
Internet est un lieu de communication et d’échanges d’informations, ce qui n’est pas du goût de tout le monde. Certains États surveillent et espionnent le contenu des connexions de leurs populations et au besoin, n’hésitent pas à filtrer l’accès à certains sites ou services qu’ils jugent néfastes à leurs intérêts.

À l’heure du World wide Web, de la mondialisation et de la globalisation des échanges numériques, de la généralisation de la communication par voix IP, de la génération connectée sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Viber…), il existe des possibilités de contournement de la censure. Ils veulent faire main basse sur notre fluidité de l’esprit, ils veulent mettre notre libre arbitre sous contrôle, bientôt ils vont décider pour nous ce qu’on appelle dans les rédactions une ligne éditoriale, une censure qui ne dit pas son nom, une dictature “Facebookienne”.

Qui sont-ils, ces adeptes de la pensée unique, bien-pensante qui veulent étouffer nos esprits, notre liberté d’expression?

Non, cet espace n’est la chasse gardée de personne et les différentes velléités de nous museler auront pour conséquence une riposte graduée et contournée par les moyens qui existent et pour la liberté, du moins les libertés dans le respect de l’État de droit et des institutions qu’on se le tienne pour dit!

C’est encore une fois, une erreur monumentale de communication, qui n’aboutira qu’à une radicalisation des différents mouvements spontanés pour le «NON» lors du référendum, et le moins que l’on puisse dire, l’optimisme est en train de changer de camp et la fébrilité atteindre le pouvoir avec une onde choc planétaire !

Sory Ibrahim Sakho

Par L’Aube

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