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Niono : 30 MOTOCULTEURS AU BORD DES CHAMPS

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Le village de N’Débougou est le chef-lieu de la commune rurale de Sirifila Boundi. Situé à une quinzaine de kilomètres de la ville de Niono, la localité a servi de cadre, la semaine dernière à la cérémonie de remise de 30 motoculteurs sur 44 attendus pour les organisations communautaires de base et socioprofessionnelles du Cercle de Niono.

don engin motoculteur

La valeur des équipements est estimée à un peu plus de 134 millions Fcfa.
Cette première tranche d’équipements a été remise aux organisations communautaires de base de la commune rurale de Sirifila Boundi (24 motoculteurs), aux organisations socioprofessionnelles de Toridagako (5 motoculteurs) et à celles de la commune urbaine de Niono (1 motoculteur). L’octroi de ces matériels agricoles s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de reconstruction de la relance économique (PRRE) dans le Cercle de Niono. Un projet qui a été initié par le gouvernement à travers le ministère de l’Economie et des Finances en collaboration avec la Banque mondiale, suite à la crise politico-sécuritaire qu’a connue le pays en 2012.
Cette crise a été accentuée par une succession de mauvaises pluviométries qui a naturellement occasionné une crise alimentaire. Le PRRE, dont l’objectif principal est de réhabiliter les infrastructures de base et de rétablir les activités productives des communautés touchées par la crise de 2012, s’articule autour de 5 composantes  basée sur la réhabilitation des infrastructures publiques locales et l’appui aux investissements productifs. Il a démarré ses activités dans les 12 communes de Niono en novembre 2015. De cette date à nos jours, le projet a mené de façon satisfaisante, des actions dans plusieurs secteurs de développement qui ont permis d’améliorer les conditions de vie des populations du Cercle de Niono dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’élevage, de la pêche et de l’agriculture. Le sous-préfet central de Niono, Daouda Diarra qui présidait la cérémonie de remise des 30 motoculteurs, a estimé que le PRRE a été d’un apport inestimable dans la relance des activités économiques à Niono après la crise. Il a cependant évoqué l’insuffisance de matériels agricoles, qui handicape les exploitants agricoles de la zone Office du Niger. Ces motoculteurs viennent pallier de façon remarquable cette insuffisance et permettront aux bénéficiaires de produire beaucoup plus. Le représentant de l’Etat a rassuré les donateurs du projet que ces matériels seront bien entretenus et utilisés à bon escient. Il a, par ailleurs, remercié le gouvernement pour son souci constant d’améliorer l’accès aux services sociaux de base, de relancer l’économie dans les Régions affectées par la crise, à savoir celles de Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal.
Daouda Diarra n’a pas manqué de lancer un appel aux organisations bénéficiaires de cette première tranche de motoculteurs, afin qu’elles prennent bien soin de ces équipements qui ont coûté cher à l’Etat.
Les représentants de Care Mali, l’ONG chargée de la mise en œuvre du PRRE au Mali et de l’ONG AMAPROS qui a la charge de la mise en œuvre du projet dans le Cercle de Niono, se sont réjouis des résultats auxquels est parvenu le PRRE à Niono, malgré les conditions difficiles liées à l’insécurité qui prévaut dans le Cercle. Maman Sankaré et Salikou Ouattara ont salué le courage et l’engagement du collectif des jeunes chargés de suivre les activités sur le terrain. Ils ont également associé à ces mots de remerciement et d’encouragement l’administration publique, les autorités communales, les services techniques, et les populations.

Mahamadou SAMAKÉ
AMAP-Niono

 

Source: essor

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Rencontre intercommunautaire à Tombouctou : TOUS ENSEMBLE POUR LA PAIX, LA COHÉSION SOCIALE ET LE DÉVELOPPEMENT

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La salle de conférence de l’Institut des hautes études et de recherches islamiques Ahmed Baba de Tombouctou, a abrité la semaine dernière une rencontre intercommunautaire du Cercle de Tombouctou.

reconciliation paix intercommunautaire peulh touareg

Cette rencontre dont le slogan était « Tous ensemble pour la paix, la cohésion sociale et le développement », se voulait inclusive à tous égards. Elle a regroupé un nombre important des représentants de toutes les communautés partageant la même zone géographique : Sonrhaïs, Arabes, Tamasheqs, Peulhs, Bozos, Bambaras. A l’ouverture de la rencontre qui était présidée par le gouverneur de la Région de Tombouctou, Koïna Ag Ahmadou, le président de la commission d’organisation Alhassane Ag Assadeck a expliqué que l’objectif de la rencontre est de contribuer au rétablissement de la paix, de la cohésion sociale et du vivre ensemble dans le Cercle de Tombouctou. Il s’agissait d’identifier et d’analyser les causes des tensions et proposer des voie

s de résolutions adaptées. Le président de la commission d’organisation a remercié le ministère de la Réconciliation nationale et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour l’appui et le soutien sans lesquels cette rencontre n’aurait pu être organisé.
Le gouverneur, pour sa part dira que « cette rencontre est un espace d’échanges qui permettra aux communautés de jeter les bases d’un dialogue inclusif pour la construction de la paix et de la cohésion sociale prônées par le gouvernement et la communauté internationale. Elle vise à rassembler les communautés autour de ce qui les a toujours unies en mettant l’accent sur les valeurs sociales et culturelles afin de parvenir à l’instauration d’un climat de confiance. » Il a remercié le ministère de la Réconciliation et tous les acteurs et partenaires du Mali pour les efforts inlassables qu’ils déploient au quotidien dans le cadre de la construction d’une société tolérante, où les maîtres mots sont la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble.
Au cours des travaux, les participants au nombre de 600 personnes environ, ont identifié comme causes profondes de la crise l’effritement progressif de la qualité de l’éducation provoquant l’augmentation de l’analphabétisme et l’ignorance des populations, une justice mal rendue, la corruption à grande échelle, le difficile accès et la mauvaise distribution de la justice, l’inaccessibilité de la majorité de la population à la langue de communication officielle (le français). Ils ont en outre pointé du doigt le déficit sécuritaire, la faible implication des femmes et des jeunes dans le processus de paix, le faible investissement des leaders religieux et légitimités traditionnelles dans la résolution des conflits. Au regard des difficultés citées plus haut, la session a recommandé l’organisation dans les meilleurs délais d’une rencontre mettant en place un comité de sages pour la gestion des conflits, l’organisation des missions d’information et de sensibilisation autour des recommandations de cette rencontre sur tous les sites du Cercle de Tombouctou.
Ils ont également préconisé la mise en place d’un mécanisme approprié pour la réinsertion socio-économique des jeunes, la réhabilitation des chefferies traditionnelles, la promotion des femmes et leur participation aux instances de décision.
En marge de cette rencontre, les fractions Imididaghane ont saisi l’opportunité pour introniser Alhassane Ag Assadeck comme chef de tribu de leur communauté dans la Région de Tombouctou. Pour magnifier cette rencontre pour la paix et la cérémonie d’intronisation une parade de chameaux a été organisée. Les 200 chameliers ont rivalisé de talents toute la matinée durant sur la dune Sankoré.

Moulaye SAYAH
AMAP-Tombouctou

 

Source: essor

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Championnat national, Djoliba-Stade malien : LE PREMIER TOURNANT DU CHAMPIONNAT ?

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Les Stadistes sont leaders du classement avec 32 points, contre 26 pour les Rouges qui occupent la deuxième place. Une victoire permettrait aux Blancs de prendre le large en tête

djoliba ac stade malien football

La rencontre la plus attendue de la 13è journée sera, sans doute, le choc entre les deux poids lourds du championnat, le Stade malien et le Djoliba qui s’affrontent, dimanche au stade Modibo Keïta. Invaincus depuis le début de la compétition et leaders du classement, avec 32 points, les Stadistes aborderont la rencontre avec les faveurs du pronostic et auront à cœur de prolonger la série. Mais les Blancs savent, mieux que quiconque, que les confrontations avec les Rouges ne sont jamais faciles et qu’il leur faudra batailler dur pour espérer préserver leur invincibilité. Le Stade malien affiche 32 points au compteur et est assuré de garder le fauteuil de leader du classement, quel que soit le résultat du match.
Mais il n’empêche, c’est un duel de suprématie, voire le premier tournant du championnat et l’équipe qui sortira vainqueur de la rencontre marquera, à coup sûr, des points dans la course au titre de champion du Mali. En tout cas, ce n’est faire une insulte aux autres équipes que de dire que le Stade malien et le Djoliba sont les grandissimes favoris de la compétition et que les explications entre ces deux cadors donnent, le plus souvent, des indications claires sur la suite des événements. Le match de dimanche ne devrait pas faire exception à la règle et il ne fait guère de doute que l’ombre de la grave crise qui divise le monde du football national depuis quatre ans, planera sur la partie.
Les responsables stadistes et djolibistes sont, en effet, les principaux acteurs de cette crise et chaque jour qui passe, éloigne les supporters les uns des autres. La pression sera donc très forte pour les joueurs mais aussi dans les gradins. Stadistes et Djolibistes auront en commun d’avoir sur leur banc respectif deux anciens internationaux qui ont participé, à plusieurs reprises, à ce «clasico» à la malienne, en tant que joueur et entraîneur. Il s’agit de Mamoutou Kané «Mourlé» qui a conduit le Stade malien au sacre, l’année dernière, et Fanyeri Diarra qui a effectué son come back au Djoliba, il y a quelques mois. Mourlé a l’avantage de mieux connaître son effectif qu’il dirige depuis deux ans, alors que Fanyeri Diarra est à la recherche d’une équipe. Pour le technicien de Hérémakono, la mayonnaise n’a pas encore pris corps et la jeune vague aura fort à faire pour stopper la machine stadiste.
En 13 journées de championnat, les Blancs n’ont lâché que 4 points (2 nuls), alors que les Rouges affichent un bilan de 8 victoires, 2 nuls et 2 défaites. Lors de leur dernière sortie, les Stadistes ont dominé le COB 2-0, tandis que les Djolibistes ont été accrochés 0-0 par l’ASOM. Après 13 journées de débats, 6 points séparent les deux équipes (32 pour le Stade malien, 26 pour le Djoliba) et une victoire permettrait aux Blancs de porter leur avance à 9 unités. Les protégés de Fanyeri Diarra n’ont donc pas le choix : pour espérer garder le contact avec le grand rival stadiste, ils doivent, impérativement, obtenir un résultat positif, dimanche, au stade Modibo Keïta pour ce premier choc du championnat. Reste à savoir maintenant si Oumar Kida et ses coéquipiers ont les moyens de faire échec à l’équipe de Sotuba en pleine confiance, après son succès 2-0 de la précédente journée contre les Olympiens.
Après l’explication entre le Djoliba et le Stade malien, le Réal (8è, 17 points) affrontera, en deuxième heure, le Sonni (18è, 5 points). A priori, ce match ne devrait être qu’une petite promenade de santé pour les Réalistes, même si ces derniers ont été accrochés 0-0, lors de leur précédente sortie, par l’USFAS. En tout cas, on voit mal le Réal lâcher des points contre la lanterne rouge du classement.
A Barouéli, l’AS Bakaridjan sera l’hôte de l’USFAS, alors que LC. BA se déplacera dans la capitale de l’arachide où il en découdra avec l’USC Kita.
Deux rencontres sont prévues au stade Mamadou Diarra H. de Koulikoro. Samedi, le CSD recevra l’AS Black stars et, 24h plus tard, ce sera au tour de l’autre équipe de la deuxième région, le Nianan, de s’expliquer avec l’US Bougouni. Quant au COB et aux Onze Créateurs, ils affronteront, respectivement, l’ASOM et le CSK.
Boubacar THIERO

LE PROGRAMME
Vendredi 16 juin, stade Mamadou Konaté
16h 30 : ASB-Mamahira AC
Samedi 17 juin, au stade Modibo Keïta
16h 30 : COB-ASOM
18h30 : Onze Créateurs-CSK
Au stade Mamadou Diarra H.
16h 30 : CSD-AS Black Stars
Au stade Municipal Lamine Konaté
16h 30 : USC Kita-LCBA
Dimanche 18 juin, au stade Modibo Keïta
16h 30 : Djoliba-Stade malien
18h 30 : Réal-Sonni AC
Au stade Municipal de Baraoueli
16h 30 : AS Bakaridjan-USFAS
Au stade Mamadou Diarra H.
16h 30 : AS Nianan-US Bougouni

Match amical : LA DEROUTE DES LIONS IMDOMPTABLES DU CAMEROUN

Voilà une bien mauvaise manière de préparer la coupe des Confédérations et le match face au Chili, dimanche… Mardi 13 juin à Getafe en Espagne, les Lions indomptables du Cameroun ont subi une véritable humiliation, en s’inclinant, lourdement 4-0 face à la Colombie. Avec une équipe remaniée sans Ondoa, Fai, Ngadeu, Bassogog et Aboubakar, sur le banc, le champion d’Afrique a d’entrée subi la domination des Cafetero et n’a jamais pu prendre la mesure de son adversaire.
Logiquement, les Sud-Américains ont ouvert le score par James Rodriguez, buteur d’une jolie frappe au ras du poteau (16e). Loin de se réveiller, les Lions Indomptables ne se montraient absolument pas dangereux et leur défense, aux abonnés absents, pliait une seconde fois sur un corner de James adressé à Mina qui pouvait tranquillement reprendre de la tête pour tromper Onana (30e). Avec 60% de possession, l’addition aurait même pu être plus lourde en faveur des hommes de José Pékerman.
Les poulains d’Hugo Broos s’agitaient enfin quelque peu avant la pause et, sur un tir, Olivier Boumal obligeait Ospina à se détendre. Ngwem et Tambe tentaient eux aussi leur chance, sans succès.
Au retour des vestiaires, l’expulsion de Tambe pour un mauvais geste sur un coup de pied arrêté minait définitivement les Lions, sans compter que Mina, esseulé en pleine surface, s’offrait un doublé (52e). Les Camerounais se montraient plus remuants au cours de ce second acte, notamment sous l’impulsion de Djoum, entré en jeu, et Boumal chauffait les gants de l’entrant Vargas sur un coup-franc.
Malgré tout, c’est bien la Colombie qui disposait d’une multitude d’occasions pour enfoncer un peu plus le clou. Mais, à l’image d’un lob raté par Falcao, les Sud-Américains péchaient dans le dernier geste. Jusqu’à la frappe d’Izquierdo qui clôturait le score avec l’aide de la barre (85e). Le Cameroun va vite devoir s’en remettre…

 

Source: essor

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Nos expatriés : MOHAMED NIARé ET ISMAïLA SIMPARA SACRES CHAMPIONS DU SENEGAL AVEC GENERATION FOOT

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L’Académie Génération Foot a créé la sensation, en remportant le championnat du Sénégal, le dimanche 11 juin, après sa victoire contre le Stade Mbour (4-2). Titulaires indiscutables, le gardien de but, Mohamed Niaré et le défenseur, Ismaïla Simpara, ont beaucoup contribué à ce sacre historique de Génération Foot, promue, cette saison, dans l’élite sénégalaise.

crampon ballon terrain football

Créée, en 2000, à Dakar par Mady Touré, l’Académie Génération Foot est partenaire du FC Metz, depuis 2003, et est entraîné par un technicien français, Olivier Perrin. Ce titre de champion du Sénégal est une belle récompense pour le club formateur de Diafra Sakho, Sadio Mané ou encore Ismaïla Sarr. Le jeune défenseur malien, Ismaïla Simpara (18 ans), n’a pas caché son sentiment, après le sacre de son équipe et il rêve, désormais, de porter le maillot des Aigles. «C’est un sentiment de joie et de fierté, après une saison très difficile.
C’est ma première année au Sénégal et avec Génération Foot où j’évolue avec mon compatriote Mohamed Niaré (ndlr : gardien de but). Nous venons de remporter le titre de champion de la Ligue 1 sénégalaise, à 2 journées de la fin. C’est historique, car Génération Foot a été promue, cette saison, en L1. Nous remercions le bon Dieu, notre staff technique et l’ensemble de nos supporters», a confié Ismaïla Simpara, avant d’évoquer l’équipe nationale du Mali. «Mon rêve est de jouer avec l’équipe nationale du Mali. Porter, un jour, les couleurs de ma chère patrie est une ambition inébranlable et je travaille d’arrache-pied pour y parvenir, un jour. Je voudrais devenir un des meilleurs joueurs à mon poste et évoluer, un jour, dans l’un des plus grands clubs au monde», dira le jeune joueur.
Génération Foot a échoué, trois fois, aux portes de la Ligue 1 sénégalaise, avant de vaincre le signe indien, cette année. En 2015, l’Académie a remporté la coupe du Sénégal, mais la montée dans l’élite continuait à fuir les jeunes centristes. En 2018, Génération Foot représentera donc le Sénégal en Ligue des champions d’Afrique et se frottera à l’élite continentale, pour la première fois, de son histoire.
Au Portugal, l’attaquant Moussa Maréga, après avoir été prêté, la saison dernière par le FC Porto à Vitoria Guimarães, devrait retourner chez les Dragons, cette année. En effet, l’entraîneur, Sergio Conceição prépare déjà le FC Porto pour la saison prochaine et a annoncé le retour de l’international malien. Tout porte donc à croire que Moussa Maréga, 14 buts, en 31 matches, sera avec le groupe du FC Porto, la saison prochaine.
Il convient de dire que l’attaquant malien est convoité par plusieurs clubs européens, dont Tottenham, Crystal Palace, le Borussia Dortmund, Bayer Leverkusen, Galatasaray, Marseille. L’international malien a débarqué au Portugal, en janvier 2015, en provenance de l’Espérance de Tunis.

Seïbou S. KAMISSOKO

Mondial 2018 : L’IRAN DéCROCHE LE TROISIèME TICKET

L’Iran est devenue la troisième sélection assurée de disputer la phase finale de la Coupe du monde 2018, après la Russie (organisateur) et le Brésil. La Team Melli doit sa qualification à sa victoire 2-0 contre l’Ouzbékistan, lundi à Téhéran, lors de la 8e journée des éliminatoires de la zone Asie.
Ces trois points garantissent à l’Iran de terminer à une des deux premières places du groupe A, synonymes de qualification directe pour la compétition (14 juin – 15 juillet 2018 en Russie). C’est la cinquième fois que les Iraniens se qualifient pour une phase finale de Mondial. 29 autres tickets sont encore à distribuer. Des buts des attaquants Sardar Azmoun (23e) et Mehdi Taromi (88e) ont scellé le succès sur l’Ouzbékistan, dernière équipe à pouvoir contrarier l’objectif des Iraniens.
Première de sa poule avec 20 points, la «Team Melli» ne peut plus être rejointe par son adversaire du jour, 3e et barragiste virtuel (12 points), à deux journées de la fin. Mais l’Ouzbékistan peut toujours se qualifier directement s’il finit devant la Corée du sud, actuelle 2e avec 13 points mais un match en moins. Jamais la formation perse, 30e nation au classement FIFA, ne s’était qualifiée pour deux éditions de suite.
Ses quatre précédentes participations (1978, 1998, 2006, 2014) se sont conclues à chaque fois par une élimination dès la phase de poules. En douze rencontres de Mondial, l’Iran n’en a remporté qu’une (3 nuls, 8 défaites).
En Russie, la sélection entraînée par le Portugais Carlos Queiroz pourra s’appuyer sur sa défense pour espérer faire mieux. L’Iran n’a concédé aucun but sur ses huit matches – son dernier encaissé en compétition remonte à novembre 2015, contre le Turkménistan.
Dans l’autre poule des éliminatoires de la zone Asie, le Japon, l’Australie et l’Arabie Saoudite, tous les trois ex aequo, se disputent les deux places synonymes de billet direct pour la Russie.

 

Source: essor

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Révision constitutionnelle: le parti de Moussa MARA ne s’aligne pas sur la position de la majorité présidentielle

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Face à ce qui se passe au Mali de manière générale et depuis deux semaine en particulier, un certains malaise est perceptible.

moussa joseph mara yelema

Les méthodes du gouvernement pour faire avaler la pilule du projet de nouvelle constitution n’ont pas que des partisans au sein même de la majorité présidentielle. Le Parti de l’ancien l’ancien premier ministre Moussa MARA se montre opposé aux décisions de limitation des libertés d’expression consignées dans la constitution malienne. Le communiqué du parti YELEMA est sans équivoque sur le sujet.

COMMUNIQUE

Le parti « YELEMA, le changement » exprime sa profonde inquiétude face à la situation qui prévaut en cette période de veille de la campagne référendaire. À ce titre, il constate avec regret que les rassemblements et autres manifestations qui relèvent de la liberté d’expression sont empêchés par les forces de l’ordre. À cela est venu s’ajouter ce mardi 13 juin une restriction d’accès aux réseaux sociaux.

Ces entraves sont regrettables et portent un coup à la démocratie malienne. Le Parti « YELEMA, le changement » demande aux autorités maliennes d’œuvrer à garantir la liberté d’expression de nos compatriotes et de permettre à tous les citoyens ainsi que tous les groupes sociaux – politiques de mener campagne dans le cadre du referendum, quel que soit leurs opinions et leur position.

Le Président
Moussa MARA

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Procès Adama Dramé & Karim Kéita : les arguments des avocats

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La deuxième phase d’un procès en diffamation contre l’hebdomadaire malien d’investigations «Le Sphinx» s’est ouverte hier mercredi 14 juin au tribunal de la Commune III du district de Bamako.

Adama Drame directeur journal Sphinx depute karim keita assemblee nationale rpm

Le plaignant est Karim Keïta, député à l’Assemblée nationale et fils du président de la République du Mali Ibrahim Boubacar Kéita. Il réclame dans un premier temps 4 milliards de francs CFA de dommages et intérêts.

A la fin du procès, le procureur Mamadou Bandiougou Diawara a demandé que l’accusé qui est Adama Dramé soit condamné à 3 mois avec sursis et de payer une amende de 100.000 FCFA. La délibération est prévue pour le 20 juin prochain.

Lors de cette audience de conciliation, la deuxième phase du procès, le journaliste malien du Sphinx, l’hebdomadaire d’investigations a maintenu ses positions. «Je suis serein, ce procès n’est pas comme un procès ordinaire, c’est plutôt un procès politique. En tout cas, on va se battre», prévient Adama Dramé, directeur de publication du très populaire journal.

Quant aux preuves de ce qui est avancé dans les colonnes de l’hebdomadaire, le directeur du journal assure : «On va les étaler».

De son côté, Karim Keïta, député à l’Assemblée nationale et fils du président Ibrahim Boubacar Kéïta, est absent. Sa plainte repose sur trois parutions du Sphinx. Dans deux numéros successifs, il est accusé, estime-t-il, de trafic d’influence ; dans un autre numéro du journal, il lui est attribué un immeuble à Bamako. Il rejette toutes ces accusations. S’estimant diffamer, il réclame au journaliste 4 milliards de francs CFA de dommages et intérêts.

Pour Me Cheick Oumar Konaré, avocat de l’accusé, « le procès est fini. Nous ne l’abordons plus c’est terminé. En vérité, en matière de procès en diffamation, les exceptions de nullité de la poursuite sont soulevées d’abord avant d’aller dans les débats.  Les exceptions de nullité de la procédure, c’est le canevas tracé par la loi pour vous permettre de vous faire prévaloir les droits de la défense avant toute défense au fond, les droits en la forme. Ce qui s’est passé dans ce dossier, c’est que la citation directe qui a été servie au procureur de la République et dont copie a été versée au dossier de la procédure, n’est pas la même que celle qui a été servie au prévenu. Celle qui a été remise  au prévenu ne porte pas la mention de la citation du procureur, alors que  le même document doit porter la mention de la citation de toutes les parties. C’est l’une des particularités de cette procédure, l’exploit de citation directe doit  porter la mention de la citation de toutes les parties. On ne donne pas une citation escamotée à une partie et  une citation complète au tribunal. Ce faisant, on nous a pris les moyens de vérifier la régularité de la citation et donc la régularité de la procédure, parce que quand la citation directe est annulée pour des motifs de forme, c’est l’ensemble des poursuites qui est annulé. Nous avons soulevé ces moyens entre autres, et ce moyen devrait être tranché avant qu’on aille dans les débats de fond. Malheureusement, le juge a décidé de joindre l’exception au fond. Nous estimons que joindre l’exception au fond, nuit aux intérêts de la défense et nous avons décidé de quitter le procès », a-t-il conclu.

Me Mamadou Gaoussou Diarra, avocat du plaignant, dénonce un acharnement contre son client et affirme comprendre sa colère. « Je trouve qu’il y a une sorte d’acharnement. En tant que journaliste professionnel, il a le devoir de recouper et de vérifier avant de publier. Je prends l’exemple de l’hôtel Les Hirondelles, qu’il est supposé avoir acheté pour 4 milliards de francs CFA, alors qu’il n’y a même pas pensé. Il n’en a nullement la prétention ni les moyens », a expliqué l’avocat.

A.K.

 

La rédaction

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Mali-Allemagne : Le forum des opportunités d’affaires

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Opérateurs économiques allemands et maliens se sont rencontrés hier à Berlin pour tenter de nouer des partenariats dans les secteurs de l’agriculture, des énergies renouvelables, des infrastructures et de la santé

 ibrahim boubacar keita ibk president discours Conference internationale Partenariat G20 Afrique

Il n’y a aucun doute, le développement d’un pays passe nécessairement par la promotion du secteur privé. Conscients de cela, les opérateurs économiques maliens se sont donnés rendez-vous à Berlin pour participer à une table ronde avec les hommes d’affaires allemands. La rencontre s’inscrivait dans le cadre de la conférence internationale « G20 – Afrique, investir dans un avenir commun » qui s’est achevée mardi dernier.  Elle a eu lieu au siège de l’Association allemande de l’économie pour l’Afrique (Afrika Verein) sous la  présidence du ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé.
La délégation malienne comprenait les présidents de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), Youssouf Bathily, du Conseil national du patronat du Mali (CNPM), Mamadou Sinsy Coulibaly, de l’Association des professionnels des banques et  établissements financiers (APBEF), Moussa Alassane Diallo, le PDG de Toguna-agro-industries, Seydou Nantoumé, etc… Coté allemand, ils étaient une bonne dizaine d’hommes d’affaires évoluant dans divers domaines.
La table ronde avec « Afrika Verein » a permis aux deux parties d’échanger sur les opportunités d’investissement au Mali. Le président de la CCIM a souhaité saisir l’occasion pour jeter les jalons de l’organisation ultérieure à Berlin d’un véritable forum économique germano-malien.
La Banque nationale de développement agricole (BNDA) dont le PDG dirige l’APBEF aura la particularité d’avoir des actionnaires allemands dans son capital et d’abriter la ligne de crédit de la KFW.
La première industrie chimique mondiale (BASF), en partenariat avec Toguna Industrie, implantera à Bamako une usine de pesticides répondant aux normes standard notamment en matière de protection de l’environnement. Ce qui ferait de Toguna Industrie (35 milliards de chiffres d’affaires avec BASF), un hub pour toute l’Afrique de l’Ouest.
Le président du Conseil national du patronat du Mali, Mamadou Sinsy Coulibaly a décrit brièvement le secteur privé malien. « Qu’est-ce qu’il faut pour investir au Mali ? Nous voulons du concret. Nous sommes des PME-PMI, l’Etat ne nous finance pas. L’économie malienne est basée sur l’agriculture. C’est pour vous dire que la destination Mali est ouverte à vous tous ; le Mali est une mine d’opportunités. L’accès au marché public est ouvert à tout le monde, il suffit d’être soumissionnaire », a-t-il rassuré.
Le directeur général de la « Malienne de l’Automobile, Lamine Niang a expliqué que sa société est un partenaire de Mercedes, depuis près de 20 ans. Ce qui dénote la confiance instaurée entre les deux parties. A travers cette rencontre, dira-t-il, les opérateurs économiques ressentent une nouvelle dynamique de la coopération germano-malienne, grâce aux plus hautes autorités du pays, qui ont su mettre la diplomatie au service de l’économie.  «Se réunir autour d’une table avec « Afrika Verein »  est une chance pour nos opérateurs économiques car les Allemands sont timides dans leur approche, mais très sérieux dans les affaires et leurs produits sont de meilleure qualité », a témoigné Lamine Niang.
Il s’agit maintenant d’optimiser cette nouvelle dynamique. Déjà, il existe un partenariat entre des opérateurs économiques maliens et allemands. Il s’agira de renforcer cette coopération économique.
Au cours de la rencontre, les hommes d’affaires maliens ont aussi demandé d’accompagner la mise en place des créneaux de financement pour ceux  qui souhaitent renouveler leurs marchandises.
Les  échanges entre les deux parties ont porté essentiellement sur les opportunités d’investissement dans les secteurs de l’agriculture, des énergies renouvelables, des infrastructures et de la santé.
Dans le secteur de la santé, le représentant de la société « Produitpharma », un des principaux fournisseurs de l’UMPP s’est dit préoccupé par l’arrêt de cette usine de fabrication de médicaments. Le ministre Boubou Cissé lui a expliqué que la subvention de l’unité a atteint un niveau insupportable pour l’Etat qui cherche même un repreneur. Sur cette question, le patron du CNPM a promis à « Produitpharma » de l’aider dans ses démarches, si elle est intéressée par l’UMPP ou si elle veut implanter une nouvelle unité.
Le ministre de l’Economie et des Finances a exhorté les opérateurs économiques allemands à investir au Mali. « Il y a une nette amélioration de la situation sécuritaire avec la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation », a-t-il argumenté.
Les hommes d’affaires allemands ont affiché leur volonté d’investir dans notre pays. Il revient aux opérateurs économiques maliens de saisir cette opportunité et de leur proposer des joint-venture mutuellement avantageux. Les entreprises allemandes de taille moyenne sont souvent des leaders mondiaux des marchés dans lesquelles elles sont spécialisées. Ces « champions » cachés respectent des  normes contraignantes et fournissent  des biens et services de la plus haute qualité.

Envoyée spéciale
Christiane DIALLO

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Aéroport Modibo Kéita Sénou-Bamako : Une fausse alerte d’attentat sème la panique

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La journée d’hier mercredi a été marquée par une scène de panique non des moindres à l’aéroport international Modibo Kéïta-Senou qui est resté fermé pendant un bon intervalle de temps.

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L’évacuation subite du tarmac de tout appareil a entrainé la perturbation du trafic du jour et un tohu-bohu au niveau de l’Administration ainsi que du personnel des lieux.

A l’origine de cette situation extraordinaire, une alerte donnée par la Sécurité d’Etat au sujet d’un projet d’attentat viserait cette infrastructure aéroportuaire. Mais, finalement, il n’y a eu que plus de peur que de mal puisque cette alerte s’est révélée fausse et que le trafic a repris autour des 17h TU.

Hier, mercredi 14 juin, à 13heures, lorsque nous recevions un appel d’Abidjan nous informant que le vol d’Air Ivoire de 12h 20 qui devrait décoller de la capitale ivoirienne pour arriver à Bamako vers 14h 00, a été sommé, une fois le décollage amorcé, de rebrousser chemin. L’appareil, le VRE 710 s’exécute et fait débarquer ses passagers qui, bagages en main, sont priés de prendre leur mal en patience autour d’un plat dans les locaux du Phélix Houphouët Boigny.

La raison évoquée pour justifier ce demi tour est tout autant simple que surprenant: «L’aéroport de destination, Bamako, est momentanément fermé. Pour quelle raison ? Personne n’en sait pour l’heure».

Des investigations que nous avons aussitôt entreprises à la suite de cette information nous est parvenue d’Abidjan, il nous revient que c’est la Sécurité d’Etat malienne qui a alerté ‘’Aerosec’’, la structure en charge de la sécurité des aéroports du Mali, pour l’évacuation du tarmac. La SE aurait reçu, selon nos informations, la mèche d’un projet d’attentat contre l’aéroport international Modibo Kéïta-Senou, d’où l’émission de son alerte.

D’autres sources indiquent qu’il s’agissait d’une fausse alerte due à l’écrasement sur la piste d’atterrissage d’un petit avion bombardier provocateur de pluies. Ses épaves ayant obstrué la piste, l’aéroport devrait connaître un chamboulement au niveau de son trafic du jour, le temps que la piste ne soit dégagée et remise dans son état d’usage habituel.

En tout état de cause, l’accès aux lieux nous ayant été interdit, on n’avait pas autre choix que de faire avec nos sources à même de nous fournir ces bribes d’informations qui ont du mal à satisfaire notre soif. La preuve de cette insatisfaction est que l’on ignore pour le moment si la Sécurité d’Etat s’est trompée ou s’il s’agit d’un véritable attentat finalement déjoué et qui a, donc, coïncidé avec l’entrave à la piste dont on nous a fait cas. Toujours est-il qu’il y a eu plus de peur que de mal ; car, les choses sont rentrées en ordre avec la reprise du trafic en fin d’après-midi de la journée.

Néanmoins, signalons que cette alerte à l’attentat, qu’elle soit fondée ou pas, intervient juste trois jours après celle venant de l’Ambassade des Etats-Unis qui avait fait état des attentats terroristes qui devraient cibler des milieux occidentaux ; notamment, ceux fréquentés par les Américains durant le week-end dernier. Nos investigations continuent !

Katito  WADADA

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Kidal: le plan secret de la CMA

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Au fur et à mesure que la date fatidique du 20 juin avance, délai fixé pour la mise en place du MOC, l’opérationnalisation des autorités intérimaires, Kidal redevient invivable, à cause des affrontements intercommunautaires et d’autres violations graves des droits de l’homme et attaques terroristes.

alghabass ag intalla Ilad ag mohamed coordination mouvement azawad cma mnla rebelle touareg

Ces violences créées de toute pièce par des partisans du désordre participent d’un plan machiavélique de la Coordination des mouvements armés (CMA), seul maître des lieux, de trouver un subterfuge pour un énième report de ces échéances prévues avant le 20 juin, conformément aux recommandations de la 18e session du Comité de suivi de l’Accord pour la paix.

Le week-end dernier a été particulièrement sanglant dans la région de Kidal, suite à des affrontements intercommunautaires qui ont fait au moins une trentaine de morts, des déplacés et d’importants dégâts matériels, selon des sources concordantes.

En amont de ces affrontements intercommunautaires, la région était en proie au banditisme comme pour préparer le terrain à cette situation dramatique. Ainsi, à Tamanrasset (Algérie) trois individus d’obédience GATIA auraient été expropriés de leurs trois véhicules, le 6 juin 2017, selon des sources concordantes.

Le même jour, l’on rapportait l’enlèvement de cinq éleveurs : Aknay Ag Harouna (65 ans), Hamzatta Ag Sidi Ahmed (30 ans), Baye Ag Abdelkader (32 ans), Rhissa Ag Boujoumgha et Mohamed Ag Bilal avec leurs trois véhicules dans leur campement à Tinalaghay (50 kms ouest de Kidal).

L’enlèvement du véhicule de Tita Ag Bacrene, à Hanoka, un quartier de Kidal ainsi que l’assassinat de Sidi Ag Bilal par des individus armés et à motos à Tifirwen N’Zahra (08 kms à l’ouest de Kidal) avaient également été signalés.

Aujourd’hui, une certaine société civile de la région de Kidal pointe du doigt les groupes armés comme les seuls responsables qui ravivent les tensions intercommunautaires.

La Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) et le Groupement d’Auto Défense Touareg, Imghads et Alliés (GATIA) se rejettent la responsabilité de ces conflits qui ont déjà fait, selon des sources locales, une trentaine de morts et de nombreux dégâts matériels.

Pour les responsables de la Coordination des Mouvements de l’Azawad, les violations des Droits de l’Homme survenues dans la région de Kidal, cette semaine, ne peuvent pas être considérées comme des affrontements intercommunautaires.

Quant aux responsables du Groupement d’auto-défense Touaregs, Imghads et alliés (GATIA), il prend à témoins le gouvernement du Mali, l’opinion nationale et internationale et l’Algérie en tant que chef de file de la médiation qu’aucun mouvement de troupes n’a été opéré par l’état-major du mouvement à ce jour.

Le GATIA rejette, la responsabilité des malheureux événements en cours sur ceux qui ne cessent de tout mettre en œuvre pour empêcher la libre autogestion des communautés et l’opérationnalisation du MOC tant demandées par toutes les parties.

L’opérationnalisation du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) et le retour de l’administration dans la région de Kidal constituent la meilleure solution pour résoudre les conflits intercommunautaires, affirment-on.
Pourquoi ne pas précipiter le retour de l’administration à Kidal pour faire économie de ces morts, s’interrogent certains observateurs ? D’autres estiment que ces violences ne sont profitables qu’à des groupes qui n’ont pas intérêt à la paix.

Pour rappel, à la fin des travaux de deux jours de la 18e session du Comité de suivi de l’Accord, les parties signataires de l’Accord pour la paix et la Médiation internationale ont convenu de rendre effectif le fonctionnement des autorités intérimaires ; la mise en place du MOC à Kidal, mais aussi, et surtout, le retour de l’administration civile, notamment le gouverneur à Kidal, avant le 20 juin. Par ailleurs, le 20 juin correspond au deuxième anniversaire du parachèvement de la signature de l’Accord par l’ensemble des parties.
Pour faire échouer ce nouveau plan de retour de l’administration à Kidal, la CMA s’adonnerait à son sport favori qui est de semer le désordre dans cette localité et de maintenir le chao.

S’il faut regretter les victimes de ces affrontements, il y a lieu de croire qu’il s’agit d’un plan monté de toute pièce par la CMA qui est habituée à ces genres de retournements de veste pour retarder, encore une fois de plus, la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.

Par Sidi DAO

 

Source: info-matin

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Abdoulaye Idrissa Maiga: autopsie d’une DPG

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Ce qu’il propose concrètement secteur par secteur; Ce que coûte concrètement la réalisation de la DPG

abdoulaye idrissa maiga premier ministre mali

Conformément à la tradition républicaine, le Chef du Gouvernement, SE Abdoulaye Idrissa MAIGA, sera demain jeudi devant les élus de la Nation pour les débats sur la Déclaration de Politique Générale (DPG) qu’il avait présentée avant-hier lundi 12 juin 2017. Objectif : obtenir l’onction de la représentation nationale pour sa mise en œuvre (Article 78 de notre Constitution).
Homme de rigueur, connu pour sa rectitude intellectuelle et morale, SE Abdoulaye Idrissa MAIGA, durant plus d’une heure d’horloge, a entretenu avec franchise et éloquence les députés sur les grandes orientations de la politique qu’il entend mener. Articulée en quatre axes prioritaires, loin d’un catalogue d’intentions vertueuses, politiquement actées et sans aucun engagement, la DPG d’AIM se présente comme un tableau détaillé des actions concrètes, mesurables ainsi que des stratégies et des moyens à mettre en branle pour sa réalisation. Sur le parachèvement accéléré de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, l’apaisement du climat social, le Programme présidentiel d’urgences sociales et l’adaptation de la diplomatie malienne aux ambitions du Mali…, voilà ce que le Premier ministre veut faire. Préoccupations concrètes, réponses concrètes, situations concrètes, solutions concrètes.

Sans far, ni artifice, le Chef du gouvernement a commencé sa DPG par camper le décor de notre Mali de juin 2017 où, rappelle-t-il, «les défis sont immenses et l’éventail des problèmes assez large ». C’est pourquoi dès l’entame de son propos, il a martelé qu’«il nous faut entrer dans une ère de Paix ». C’est pourquoi, le socle de la politique qu’il entend mener sera sans doute « la recherche inlassable du maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité (qui est, pour tous), une quête de tous les instants en cela qu’elles sont la condition indispensable au développement durable et la garantie du bonheur de notre peuple en particulier ».
En effet, pour ce franc-parleur, en dépit des ambitions et des « revendications, somme toute, légitimes (auxquelles son gouvernement est en train d’apporter) autant que possible les réponses appropriées, (il urge de renforcer) la confiance en ce pays, en ses institutions en vue de garantir son avenir ».

Axes prioritaires
Après avoir rappelé les acquis et les avancées depuis septembre 2013, le Premier ministre a décliné sa Déclaration de politique générale « en quatre (4) axes essentiels (qui répondent aux préoccupations fondamentales de notre pays). Il s’agit de :
1. Parachever la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger ;
2. Apaiser le climat social ;
3. Mettre en œuvre le Programme Présidentiel d’Urgences Sociales ;
4. Adapter notre diplomatie aux exigences de notre place et notre rôle dans les questions sous régionales, régionales et internationales ».

Accélérer la mise en œuvre de l’Accord
Soucieux de « l’aspiration légitime des Maliennes et des Maliens à une vie meilleure, à vivre en paix et en sécurité, à accroitre leurs revenus et avoir des emplois », le Premier ministre propose comme mesures phares, d’une part, « d’accélérer la marche du pays vers une société plus solidaire, plus apaisée, plus harmonieuse, résolument tournée vers l’innovation, le progrès et un développement bien intégré » et, d’autre part, de « poursuivre et consolider le Dialogue qu’il a entamé avec tous les acteurs de notre pays, notamment les syndicats et les autres acteurs sociaux. Il s’agit d’entendre leurs préoccupations, d’œuvrer à trouver les meilleures solutions mais également et surtout leur expliquer les efforts déployés par le Gouvernement, malgré ses moyens limités ».

Comment ?
Concrètement, il s’agira, rassure M. MAIGA, de « poursuivre toutes les actions jugées nécessaires, veiller à innover et à faire preuve de créativité pour améliorer le bien-être collectif dans un Mali pluriel ».
Parce que le Gouvernement travaillera pour un « Mali en Paix », le premier axe porte de sa politique portera sur la mise en œuvre accélérée de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation, issu du processus d’Alger.
Pour y parvenir, le Gouvernement s’attèlera, sans relâche, à la réforme de notre Armée et ce, en mettant en œuvre de façon efficiente et rigoureuse, la Loi d’Orientation et de Programmation Militaire (LOPM).
Dans ce cadre, le Premier promet que tout sera mis œuvre pour le renforcement des capacités d’anticipation, d’intervention et de protection des Forces de défense et de sécurité par l’acquisition d’équipements appropriés et modernes, notamment les aéronefs et les matériels de soutien technique pour l’armée de l’air.
Il ne s’agit pas que d’équiper nos forces, au même moment, le Gouvernement fera d’une priorité l’application du nouveau statut général des militaires en vue de leur épanouissement. Nos Forces armées et de sécurité bénéficieront d’une amélioration conséquente de leurs conditions de vie.
Objectif : hisser nos Forces armées et de sécurité à la hauteur des défis et des enjeux de l’heure, en particulier dans la lutte contre le terrorisme. Est déjà en chantier un Plan intégré de sécurisation des régions du Centre (Ségou et Mopti). Concomitamment, dans le cadre d’une lutte globale et efficace contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, le Gouvernement prend le pari sur :
– le renforcement des capacités en renseignements ;
-la formation en vue d’une meilleure maîtrise de la conduite des opérations ;
– la conduite des opérations de terrain ;
-la dotation en moyens de défense appropriés comme le lui imposent ses obligations régaliennes de protection de la terre de nos ancêtres;
-l’acquisition d’équipements militaires adaptés à nos besoins, d’armes et de minutions ainsi que le renforcement des capacités opérationnelles sur le terrain et ;
-la réhabilitation ou la construction d’infrastructures pour l’exploitation optimale des matériels et des équipements militaires.

Sur le plan sécuritaire, conscient de l’interdépendance entre la Paix, la Sécurité et le Développement, le Gouvernement, explique le Premier ministre, a opté pour une programmation à moyen terme. C’est là toute la portée de la Loi d’Orientation et de Programmation de la Sécurité qui prend en compte le processus de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Intégration.
Traduction concrète : le Gouvernement se focalisera sur les moyens opérationnels du cadre de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre ; la création d’une Direction Générale de la Police Scientifique et Technique, mais également l’opérationnalisation du Centre d’Analyse et de Fusion du Renseignement. La mise en place des centres de crise au niveau des Directions Générales de la Police Nationale, de la Gendarmerie Nationale et de la Garde Nationale sera effective.

Pour ce qui est de l’uniformisation progressive de la souveraineté sur l’ensemble du territoire qui se traduit par la présence renforcée et/ou le retour de l’Etat sur toute l’étendue du territoire et la consolidation du vivre ensemble, le Premier Ministre propose une approche nationale en trois Temps et trois Actions fortes : Action « Kidal » ; Action « Delta du Niger » et ; Action « Boucle du Niger ».
Pour y parvenir, il promet d’envoyer, avant la fin du mois, une mission de bons offices dans les régions de Kidal, du Delta Intérieur et de la Boucle du Niger ; des rencontres périodiques et régulières seront tenues ; les Autorités Intérimaires, déjà toutes en place, seront renforcées, afin de conduire à bien leurs missions d’organisation du retour de l’Etat et des populations réfugiées et/ou déplacées, de conduite sereine et efficace de l’administration de leur ressort territorial.

Apaisement du climat social
En très bon pédagogue, M. MAIGA propose de faire du Dialogue Social le fil d’Ariane de sa politique et de toutes les actions qui seront menées dans le cadre de l’apaisement du climat social. Aussi la Stratégie d’action est et sera : le renforcement du dialogue social avec l’ensemble des partenaires sociaux sans exclusive aucune.
Objectif : encourager un consensus entre les principaux acteurs du monde du travail pour résoudre les questions économiques et sociales importantes, promouvoir la bonne gouvernance, favoriser la paix et la stabilité sociale et stimuler l’économie.
Cela se passera concrètement par les actions suivantes :
-l’adaptation du Code du Travail à l’évolution du contexte socioéconomique et institutionnel. Ce nouveau Code permettra, d’une part, d’apaiser le climat social en créant les conditions de bonnes relations de travail et, d’autre part, de contribuer à faire du secteur privé le moteur de l’économie nationale ;
-la création du Conseil National du Dialogue Social dont la mission sera de contribuer à l’instauration d’un climat social apaisé à travers l’animation d’un cadre permanent de concertation entre le Gouvernement et les partenaires sociaux en vue de prévenir et de mieux gérer les conflits collectifs ;
-l’élaboration d’une politique nationale en sécurité et santé au travail ;
-la poursuite de la révision des conventions collectives en vue de les adapter à l’évolution de l’environnement du travail et;
-la mise en œuvre du Programme Pays pour le Travail Décent, qui contribuera à améliorer les conditions de vie et de travail dans tous les secteurs de la vie économique.
Pour prendre en compte les spécificités sectorielles, le Premier ministre envisage d’organiser une série de conférences sociales dont : une Table-ronde sur la problématique salariale ; une Table-ronde sur l’éducation ; une Table-ronde sur la santé et une Table-ronde sur l’enseignement supérieur.
Pour ce qui est du renforcement de la démocratie au niveau local, le Premier ministre promet de soutenir et d’amplifier la stratégie de transfert des ressources aux Collectivités territoriales pour la réalisation de l’objectif de 30% des ressources transférées en 2018.
Dans la loi des finances 2017, les ressources transférées aux Collectivités territoriales se chiffrent à 261,8 milliards de FCFA contre 213,3 milliards de FCFA en 2016, représentant 18,3% des recettes budgétaires.

Programme Présidentiel d’Urgences Sociales
Pour conduire de manière diligente le Programme Présidentiel d’Urgences Sociales qui vise à réduire de façon significative les inégalités dans l’accès aux services sociaux de base pour la période 2017-2020, le Gouvernement œuvrera, avec équité dans la gestion de chacun des secteurs (Eau, Santé, Energie et Pistes rurales).

En matière de gestion de l’eau
Le Premier ministre se propose de réaliser :
-le Projet d’Alimentation en eau potable de la ville de Bamako à partir de Kabala en 2018 qui sera rigoureusement suivi afin de permettre l’accès à l’eau potable à plus d’un million de personnes ;
-449 équivalents points d’eau modernes en milieu urbain et semi urbain dont 55% en 2017 et 45% en 2018.
Avec ces réalisations, le taux d’accès de la population à l’eau potable sera porté en 2018 à 73%, en milieu urbain, et 65% en milieu rural, contre respectivement 70% et 63,30% en 2015.

Dans le domaine de la gestion de l’énergie
M. MAIGA rassure que la mise en œuvre des urgences sociales permettra de résorber le déficit en matière d’offre énergétique et de renforcer les systèmes d’approvisionnement, de production, de transport et de distribution de l’énergie tout en améliorant la qualité du service public de l’électricité.
A terme (en 2018), le Gouvernement se propose de porter le taux d’accès à l’électricité, en milieu urbain, à 89%, contre une réalisation de 80% en 2015 et pour le milieu rural 31,23% contre 16,57% en 2015.

Dans le secteur de la santé
Le Premier ministre se propose d’axer les efforts du Gouvernement, au cours de la période 2017-2018, d’une part, sur les Soins de Santé Primaires (SSP) et la Couverture Sanitaire Universelle (CSU) -qui serviront de leviers pour faciliter l’accès des populations aux services de santé de qualité – et, d’autre part, sur la mise en œuvre de la réforme sanitaire ainsi que le renforcement des plans et stratégies pour mieux organiser le système de gestion des grands hôpitaux (Point G, Hôpital Gabriel Touré, Hôpital du Mali, Hôpital de Kati ainsi que les hôpitaux régionaux).

Pour réussir, le Premier ministre prend l’engagement de procéder :
-à l’érection de 12 Centres de Santé Communautaire en Centres de Santé de Référence, de 6 Centres de Santé de Référence en Etablissements Publics Hospitaliers de 2e référence, de 4 Établissements Publics Hospitaliers de 2e référence en 3ème référence;
-au démarrage des travaux de construction des Centres d’Hémodialyse des Hôpitaux de Mopti et de Kayes, du Centre de prise en charge de la drépanocytose et de la Banque de sang à l’Hôpital de Mopti et le nouvel hôpital de Kayes et ;
-à la transformation de l’hôpital Gabriel Touré en un hôpital d’accueil, de tri, de stabilisation pendant 24 heures à 72 heures au maximum et de référence pour les urgences très sévères traumatiques, gynéco-obstétricales et pédiatriques. Ainsi, les premiers soins reçus seront offerts gratuitement par le Gouvernement du Mali. Toutes les autres urgences médicales, chirurgicales, les consultations et les soins primaires pourraient être dirigés vers les autres structures de référence de district, les CSCOMs et certaines structures privées.
Objectif : augmenter le taux d’accès de la population à des infrastructures de santé de 58% en 2015 à 61% en 2018.

Dans le domaine de l’éducation
Le Chef du Gouvernement s’engage à élaborer la 2ème génération du Programme Décennal de Développement de l’Education, PRODEC-II et à entreprendre, à l’horizon 2018, au bénéfice de l’école malienne, les actions suivantes :
-le renforcement des capacités des enseignants, de leurs conditions de vie et l’amélioration de la gestion du personnel enseignant ;
-le renforcement de la gestion décentralisée et déconcentrée du système éducatif;
-le renforcement des infrastructures scolaires par la création des lycées de Niamana, Nara et Mandiakuy, la création d’Académies d’Enseignement à Nioro, Ménaka et Taoudenit et des Centres d’Apprentissage Professionnels, d’Instituts de Formation Professionnelle à Sikasso, Kita, Yélimané et Kidal ;
-le financement de filières porteuses dans 12 établissements publics et privés d’Enseignement Technique et Professionnel pour un montant d’Un Milliard de francs CFA ;
-la poursuite du Programme de développement des manuels scolaires ;
-la mise en place, dès cette année, d’un Système Intégré de Gestion de la Formation Continue des Maitres (SIG-FC) ;

-la mise en place, en 2018, d’un Système Intégré de Gestion des examens, le SIG-EXAMENS ;
-la mise en place des critères de certification des établissements d’enseignement privés ;
-l’amélioration de la gestion du système décentralisé d’éducation dans l’optique d’une meilleure dotation des établissements en enseignants de qualité et enfin ;
-la mise en place des dispositions de la généralisation effective du port de la tenue scolaire.
Objectif : améliorer l’éducation à tous les niveaux et l’alphabétisation en portant le taux d’admission au premier cycle de 59,6% en 2015 à 67% en 2018.

Dans le domaine de l’emploi et la formation professionnelle
M. MAIGA a promis de concentrer les actions sur les priorités suivantes :
– l’évaluation du deuxième Programme Emploi-Jeunes (PEJ II) ;
-l’élaboration et la mise en œuvre du troisième Programme Emploi – Jeunes (PEJ III), avec un accent particulier sur l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali et le Programme d’urgence ;
– le développement de l’esprit d’entreprise chez 30 000 jeunes ;
– le financement de 8 500 projets au profit des jeunes ;
– le renforcement du dispositif de suivi-évaluation des activités ;
-le démarrage d’un projet pour la création d’opportunités d’emplois au Mali, financé par le fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique de l’Union Européenne ;
-la prospection en matière d’insertion des jeunes dans les filières agro-sylvo-pastorales et halieutiques ainsi que d’autres métiers porteurs et enfin ;
-la poursuite du Programme d’urgence dans les régions du Nord.
-et la poursuite de la mise en œuvre du projet de Formation professionnelle, Insertion et appui à l’Entrepreneuriat des jeunes Ruraux (FIER), qui permettra de couvrir plus de 500 nouveaux villages en 2017 et l’extension des activités du Projet aux régions de Kayes et Ségou. Globalement, à l’horizon 2018, ce sont 15 000 jeunes qui seront alphabétisés et 7 500 projets de jeunes seront financés.

Pour le Secteur Agricole
Estimé à 30,95% du Produit Intérieur Brut de notre pays en 2016, pour une contribution de 2,2% à la croissance, le secteur agricole contribue de façon significative à la croissance économique. La politique agricole qui est en œuvre, vise à garantir la sécurité alimentaire et à faire du secteur agricole, le vecteur de la croissance, assurant le bien-être des Maliens.
Le Premier ministre s’engage résolument à promouvoir une agriculture intensive, diversifiée et durable, assurant, non l’autarcie, mais l’autosuffisance alimentaire et un bon niveau de compétitivité sur les marchés sous régionaux et internationaux.

Abdoulaye Idrissa MAIGA s’engage aussi à réaliser le reliquat de 41 718 hectares sur les 100 000 programmés sur le quinquennat et annonce qu’une partie servira à installer les jeunes pour la production en cultures sèches et irriguées dans la perspective des nouveaux villages agricoles.
Tout comme il promet de renforcer et de diversifier la mécanisation de notre agriculture à travers la mise à disposition de 300 tracteurs, 500 motoculteurs, 800 batteuses et décortiqueuses, 100 motopompes, 1 000 unités mixtes multiculteurs, semoirs et charrettes, 250 semoirs épandeurs, et le contrôle de qualité des engrais à travers la rationalisation du nombre de fournisseurs et à l’analyse approfondie des engrais commercialisés.

Dans le domaine de l’Elevage, la Pêche et de l’Aquaculture
Le Chef du Gouvernement entend poursuivre le programme d’insémination artificielle, la construction d’abattoirs modernes, la production de vaccins et l’exécution des autres projets de développement intégré ou des programmes de développement pastoral. Il annonce au profit des éleveurs et des pêcheurs : 500 botteleuses motorisées, 500 haches pailles semi-motorisées, 120 cages flottantes, 800 kits de conservation et de transformation de poisson.
Conformément à l’engagement du Président de la République, le Premier ministre rassure que les efforts de financement se poursuivront en faveur du secteur agricole, qui bénéficie, cette année, de 15,01% de l’ensemble des ressources budgétaires.

Dans le domaine du foncier
Le Premier ministre annonce que son Gouvernement, d’une part, adoptera un document de politique nationale domaniale et foncière et procèdera à la relecture du Code domanial et foncier, en vue de rationaliser la gestion du domaine national ; et, d’autre part, produira un Système d’Informations Foncières pour asseoir véritablement les fondamentaux de la gestion moderne du foncier et de la fiscalité locale foncière.
Objectif : maîtriser la gestion foncière en vue d’assurer un accès équitable et sécurisé de tous les citoyens à la terre.

Dans le domaine de la Gouvernance
Le pragmatique Premier ministre se propose, dans le cadre de la Politique de Gestion axée sur les Résultats approuvée en février 2016 par le Gouvernement, d’améliorer la qualité des services rendus aux usagers, mais également, d’utiliser de façon plus efficace et transparente les fonds publics.
Pour Abdoulaye Idrissa MAIGA qui prend l’engagement d’y veiller personnellement, « l’atteinte des objectifs d’une telle politique requiert la rénovation des outils du contrôle des finances publiques, afin d’aligner le système de contrôle sur les normes et standards internationaux mais également d’assurer, avec efficience et efficacité, une gestion saine des deniers publics».

Investissement et promotion du secteur privé
Poursuivre la promotion du secteur privé et de l’investissement en améliorant l’attractivité du Mali à travers le développement des infrastructures, des services sociaux de base et la promotion de l’emploi. Ce challenge se traduira par :
– la mise en œuvre de projets en Partenariat Public-Privé (PPP) ;
-des mesures visant à rendre l’environnement des affaires beaucoup plus incitatif au développement de l’entreprenariat et de l’investissement privé ;
-le renforcement de l’efficacité du dialogue Etat-Secteur Privé sur les politiques publiques et ;
-le renforcement et l’amélioration de l’efficacité de l’appui aux PME, PMI à travers la mise en œuvre d’un important programme d’appui au développement des PME, notamment l’accès à la commande publique, l’accès au financement et le renforcement des capacités.

Communication et nouvelles technologies
Le Premier ministre promet de s’employer à ce que rien n’entrave l’exercice normal des libertés publiques, dans le strict respect, bien entendu, des dispositions légales en vigueur et de faire de l’accès à l’information une priorité.

Genre et enfance
La stratégie d’AIM consiste en une intensification de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, à travers l’élaboration et l’adoption d’un Plan décennal d’autonomisation de la femme et de développement de l’enfant et de la famille. Concrètement : assurer la protection des droits de la femme et la lutte contre les violences basées sur le Genre et acquérir dans les meilleurs délais des infrastructures de jeux et loisirs pour les enfants.

Renouveau diplomatique
Il s’agira, explique le Premier ministre de renforcer la présence du Mali sur la scène internationale.
Pour ce faire son Gouvernement intensifiera ses efforts qui seront résolument tournés vers le renforcement de l’action diplomatique pour garantir la paix et la sécurité, la mobilisation des partenaires bilatéraux et multilatéraux ainsi que de tous les Maliens pour une participation active à l’effort de développement national.
Dans ce cadre une Conférence des Ambassadeurs se tiendra cette année même pour fixer les jalons pour une meilleure promotion de l’intégration africaine, de la protection des intérêts économiques et de celle des Maliens vivant à l’extérieur.
Pour réussir ce renouveau diplomatique, le Premier ministre propose, pour la période 2017-2018, une batterie de mesures :
-la relecture de la carte diplomatique et le renforcement de notre place dans le monde;
-la promotion des Maliens aux différents postes, au sein des Organisations Internationales, régionales et sous régionales ;
-la tenue de la 11e Conférence des Ambassadeurs et Consuls généraux ;
– le renforcement de la sécurité juridique de la diaspora malienne ;
-l’implication de la diaspora dans le développement du Mali, à travers le TOKTEN ;
-la poursuite du processus de déploiement de la Force conjointe du G5 Sahel et;
-la poursuite du processus d’élaboration de la Politique Nationale de Coopération au Développement.
Enfin le Premier ministre annonce que son Gouvernement veillera à ce que les Maliens vivant à l’étranger qui souhaitent venir s’installer au pays, puissent bénéficier de facilités les incitant à y investir. Le Code des investissements, en cours de relecture, tiendra compte de cet engagement.

Financement de la DPG
Comment Abdoulaye Idriassa MAIGA compte-t-il mettre tout en musique en termes de priorisation et de moyens à déployer, connaissant les maigres ressources dont dispose l’Etat fortement impactés par les divers engagements souscrits envers les partenaires sociaux ?
Il répondra sûrement au regard de son tempérament, nous dit-on, qui est rigueur et parcimonie. Aux députés il a garanti la traçabilité et annoncé, sans aucun artifice, que «les engagements pris par le Chef de l’Etat, entre Octobre 2015 et Avril 2017, seront mis en avant, dans le sens d’une mobilisation urgente des financements à travers un pacte de partenariat renouvelé ».
En termes de coût financier, le Chef du Gouvernement estime les dotations budgétaires mobilisables, au titre de la Déclaration de Politique Générale, à hauteur de 2 201,164 milliards de FCFA contre 1 682,829 milliards de FCFA en 2017. La répartition des dotations entre les cinq (5) secteurs intervenant sur les quatre (4) axes prioritaires du Gouvernement, se fera de la manière suivante : 32% pour le secteur des « Infrastructures et Production » ; 29% pour le secteur du « Développement social et culturel » ; 23,0% pour le secteur de la « Souveraineté » ; 9,8% pour le secteur du « Développement Durable » et 5,8% pour le secteur de la « Macroéconomie et investissement ».

Par El Hadj Sambi TOURÉ

 

Source: info-matin

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Révision Constitutionnelle: la restitution des députés élus à Dioila

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Des députés élus de la circonscription de Dioïla ont effectué, le dimanche dernier, une mission de restitution pour faire le compte rendu de l’adoption du projet de loi constitutionnelle de notre pays.

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A la faveur de cet exercice démocratique, ils ont expliqué à leur base les grandes innovations de ce texte et de détailler les points de discorde entre la Majorité et l’Opposition parlementaire.

La cérémonie de restitution de ce vote, qui a eu lieu au Foyers des jeunes de Dioïla, a été présidée par le Préfet, Dédéou MAIGA, en présence des sous-préfets des communes dudit cercle. Ces derniers avaient à leurs côtés des députés élus de la circonscription, à savoir les honorables Mamadou DIARRASSOUBA, Sékou Fantamadi TRAORE et Daouda COULIBALY qui étaient les conférenciers. La mission était conduite par l’honorable Mamadou DIARRASSOUBA.
Malgré la saison pluvieuse et le mois de carême, les populations du Baniko sont sorties nombreuses pour prendre d’assaut la salle de rencontre. Parmi lesquelles, l’on a noté une forte présence des notabilités ainsi que des autorités administratives et politiques de la commune de Dioïla qui ont toutes salué la démarche et appelé à sa pérennisation.
À l’entame de la rencontre, le maire de Kaladougou, Yacouba MARIKO, a souhaité la bienvenue aux participants. Il a ensuite salué la régularité de cette mission de restitution qui est la preuve, à ses yeux, que les députés de Dioïla accordent du respect à leur mandant.
De son côté Mamadou DIARRASSOUBA, avant de rentrer dans le vif du sujet, a rappelé que l’objectif principal de cette mission était de rendre compte à leur mandant et de les informer officiellement de l’adoption du projet de loi constitutionnelle. Aussi, s’agissait-il d’expliquer le contenu de cette loi aux populations pour sa compréhension et son appropriation contre toute désinformation.
Ensuite, il a cadré la rencontre en demandant à ce que les échanges et les débats portent sur cette révision qui fait l’actualité brûlante du pays. Il a précisé que leur exposé va porter sur les innovations de cette loi et les points de discorde entre la Majorité et l’Opposition parlementaire.
Ainsi, le premier point se rapportant aux innovations de la loi a été développé par l’honorable Sékou Fantamadi TRAORE. Il a expliqué que la Constitution du 25 février 1992 a laissé apparaître la nécessité de sa révision, après plus de 20 ans de mise en œuvre. A son avis, il faut cette révision afin de conformer notre loi fondamentale à l’évolution de la société.
S’agissant des innovations, il a confirmé d’abord à l’assistance que cette révision n’induit pas que le président peut faire plus de deux mandats comme certains sont en train de le faire croire. Il a ajouté que ce texte prévoit la création du Senat, conformément à l’Accord d’Alger.
De plus, il a indiqué que le président de la Cour constitutionnelle est nommé désormais par le président de la République. De même ce dernier peut mettre fin aux fonctions du Premier ministre qu’il nomme. La détermination de la politique de la nation par le président de la République est une innovation consacrée dans le texte devant être soumis à référendum.
Par ailleurs, a-t-il juré que les décisions auxquelles les députés sont parvenus ne visent que l’intérêt du Mali. Selon lui, ce texte n’est pas un document taillé sur mesure pour conforter IBK parce que cette révision survit à la personne de l’actuel président.
« Nous avons adopté ce texte parce que son contenu est bon. Je vous assure que nous n’allons pas trahir nos mandants pour une personne », a déclaré l’honorable Sékou Fantamadi TRAORE.
A sa suite, l’honorable DIARRASSOUBA a expliqué que presque toutes les préoccupations de l’Opposition ont été prises en compte. Sur les 43 amendements de l’Opposition, c’est seulement 5 qui n’ont pas été pris en compte parce qu’ils n’étaient pas fondés. Dans ces amendements, l’Opposition était contre notamment la possibilité de faire une révision des articles de la Constitution sans passer par le référendum et le processus même de la révision constitutionnelle au motif de violation de l’article 118.
« Le Sénégal a fait 14 révisions constitutionnelles sans passer par le référendum. Cette possibilité vise à rendre la procédure de révision pour certaines dispositions souple. Sinon, il n’y a rien en dessous. Quant à la violation de l’article 118, la Cour constitutionnelle a donné son avis sur le sujet. Selon lequel, au regard du droit international, il n’est pas porté atteinte à l’intégrité territoriale de notre pays», a informé l’honorable Mamadou DIARRASSOUBA.
Il a également rassuré les populations du cercle de Dioïla que cette révision n’est pas un matelas de confort pour un homme ou un groupe d’individus. Celui qui est l’initiateur, Ibrahim Boubacar KEITA, n’a d’autre agenda que l’agenda du Mali, a-t-il précisé. Par contre, ce que l’on peut lui reprocher est que s’il est fou d’une chose, c’est bien du Mali, a-t-il souligné.
Enfin l’honorable Mamadou DIARRASSOUBA a annoncé que des campagnes de sensibilisation et d’information seront initiées, dans les jours à venir, pour couper court à toute désinformation de la population.
En marge de cette restitution, des copies du texte adopté ont été distribuées aux services publics et privés ainsi qu’à des responsables de la société civile du cercle de Dioïla.

Par Sikou BAH

 

Source: info-matin

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‘’IBK, un Président monarque’’: l’inculture d’une opposition

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Une Constitution taillée sur mesure qui donne des pouvoirs étendus au président de la République, voilà un argument seriné par les adversaires de la révision constitutionnelle pour parler de monarchie qui se met en place.

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L’utilisation du terme « monarchie » amenant à s’interroger s’il n’y a pas inculture politique ou une volonté de manipulation de l’opinion ?

Étymologie : du grec mono, seul et archè, pouvoir, autorité, commandement. La monarchie est un régime politique où le pouvoir est détenu par un seul chef, le monarque ou souverain. À l’origine, ce pouvoir était légitimé par une relation spirituelle que le monarque entretenait avec une divinité. Au regard de cette définition, le terme monarchie est inadapté dans notre contexte. Le projet de loi constitutionnelle ne concentre pas tous les pouvoirs entre les mains du président de la République, comme en atteste la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.

La confusion
Pourtant, les adversaires de la révision constitutionnelle semblent volontairement créer et entretenir la confusion avec des affirmations à assommer un bœuf : le président de la République nomme les présidents du Sénat, de l’Assemblée nationale, de la Cour constitutionnelle et tutti quanti. Une brèche suffit, à savoir par exemple la nomination du président de la Cour constitutionnelle par le chef de l’État, pour insinuer qu’il nomme tous les chefs d’institution et qu’il dispose par conséquent de pouvoirs exorbitants faisant de lui un monarque. Il n’en faut pas plus pour que ceux qui n’ont pas eu accès au projet de loi constitutionnelle montent sur leurs grands chevaux.
Pire, ces pouvoirs, exorbitants, c’est le Président IBK qui les veut, parce qu’il a une culture de monarque, enfonce-t-on le clou. Voici un ingrédient du cocktail explosif qui est servi à la population qui peut être victime de bonne foi de son patriotisme ou de ressentiments indépendants de la révision constitutionnelle. La manipulation est donc patente de la part d’une certaine élite qui se plait à jeter de l’alcool à brûler sur des plaies pas cautérisées, au lieu d’œuvrer à l’apaisement du climat social et politique.
Il faut dire aussi que cette manipulation est beaucoup moins patente de la part de ceux qui sont assimilables au sourd qui détale parce qu’il voit les autres prendre leur jambe au cou. Il s’agit de ceux qui sont pris au piège de l’effet d’entraînement.

Les critiques
Dans tous les cas, il convient de remettre les choses à l’endroit pour ce qui est l’expression ‘’monarchie’’ insidieusement distillée et sortie de son contexte. Et pour cause, ceux qui ont une culture politique savent que l’expression correcte est « un monarque républicain », de Maurice DUVERGER, juriste et professeur de droit français qui voulait caractériser les nouveaux pouvoirs dont dispose, sous la Ve République, le chef de l’État par rapport à ceux des Républiques précédentes. La stature du général de Gaulle, ses méthodes de gouvernement que ses adversaires illustraient par l’expression de « pouvoir personnel », cadrait parfaitement avec l’image du « monarque républicain ». Ses successeurs n’ont pas échappé à cette critique, d’autant plus qu’ils ont parfois amplifié des pratiques inaugurées par le fondateur de la Ve République. Néanmoins, le président de la République n’a pas tous les pouvoirs et son pouvoir de décision nécessite le plus souvent l’appui (sous forme de contreseings) du Gouvernement et de son chef, eux-mêmes tributaires d’une majorité parlementaire.

L’élément catalyseur
En amont, après la « crise du Seize mai » (Le 16 mai 1877, le maréchal Patrice de Mac-Mahon, président de la République française, renvoie le président du Conseil, le républicain Jules Simon, à cause d’un différend sur les questions religieuses. Le lendemain, il nomme à la tête du gouvernement, le très conservateur Albert de Broglie) qui entraîne la démission du président Mac-Mahon, aucun président de la IIIe République n’osera plus utiliser son droit de dissolution de la Chambre des députés.
L’assemblée s’arroge alors de la réalité du pouvoir et la désignation du Président du Conseil des ministres. Elle ne laisse au président qu’un rôle de représentation, que le général de Gaulle résumera en une expression : « inaugurer les chrysanthèmes ». Cette tradition sera reprise et amplifiée par la Constitution de 1946 qui institue la IVe République et prive tout bonnement le président du droit de dissolution.
Le réveil tardif
Le général de Gaulle s’en indigne. Il croit voir un lien de cause à effet entre la faiblesse de la fonction présidentielle et l’instabilité ministérielle. En 1958, quand il soumet à référendum le projet de Constitution qui donnera naissance à la Ve République, il veille à renforcer considérablement les pouvoirs du président. De parlementaire, le régime devient semi-présidentiel.
Toujours élu par un collège électoral, pour un mandat de sept ans renouvelable, le président nomme le Premier ministre, peut dissoudre l’Assemblée nationale (députés), proposer un référendum et même instaurer un régime d’exception si la situation l’exige (article 16 de la Constitution).
Avec le référendum du 28 octobre 1962 qui institue l’élection du président au suffrage universel direct, Charles de Gaulle voit tous ses vœux exaucés : le président de la République, par l’onction du suffrage universel, fait désormais figure de monarque républicain en digne héritier des anciens souverains.
Il se trouve que la constitution de la plupart des pays francophones d’Afrique est calquée sur le modèle français. En adoptant le même modèle, il va sans dire que dans tous ces pays, ce sont des « monarques républicains » qui dirigent. De facto, il y avait déjà un « monarque républicain » au Mali comme ailleurs dans des pays francophones d’Afrique.
Paradoxalement, personne ne s’en était offusqué. Il a fallu qu’il soit question de révision constitutionnelle pour qu’on assiste à une levée de boucliers comme s’il y avait quelque chose de nouveau sous le soleil en la matière.

Par Bertin DAKOUO

 

Source: info-matin

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Mise en œuvre accord pour la paix: l’appropriation du document se poursuit

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Le Centre pour le dialogue (HD), en collaboration avec la MINUSMA, organise depuis hier mardi, un atelier de 3 jours, sur la mise à niveau des formateurs sur l’accord pour la paix et la réconciliation nationale.

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La cérémonie d’ouverture de l’atelier était présidée par le représentant du ministre de l’Administration territoriale à l’hôtel Maeva Palace. C’était en présence du représentant de la MINUSMA, Alexandre ROSSO ; du Chef de division adjoint-Mali du Centre pour le dialogue, Guiliano VASCOTTO ; du représentant de la Plateforme, Moulaye HAMED ; et celui de la CMA, Redoumane Ag Mohamed ALI.
Prennent part à cet atelier de 3 jours, des représentants de l’Etat, des membres des groupes armés signataires de l’accord pour la paix, des membres de la société civile des régions nord du pays.
A travers cet atelier, il s’agit de faire le point de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger ; dégager les difficultés rencontrées dans sa diffusion et dans son appropriation ; ainsi que d’échanger sur les approches permettant de proposer des pistes de solutions aux difficultés rencontres. Aussi, vise-t-il, à identifier les messages-clés sur l’accord et sa mise en œuvre pour leur utilisation dans les missions de sensibilisation ultérieures.
Selon M. Guiliano VASCOTTO, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la continuité des actions du HD pour la meilleure appropriation du contenu de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
Pour lui, la mise en œuvre correcte de l’accord nécessite d’abord son appropriation par les acteurs.
De même, a-t-il fait savoir, les uns et les autres doivent maîtriser le contenu de ce document de paix.
Par ailleurs, il a salué des avancées notables dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix qui, à son avis, est mal ou peu connu par la population.
Quant au représentant de la Plateforme, il concède que l’accord pour la paix exige, à la fois, des concessions et du soutien au plan national qu’international.
Pour Moulaye HAMED, la situation critique sur le terrain est due aux difficultés de mise en œuvre de cet accord. Toutefois, reconnait-il, il n’y a pas d’autres issues favorables à cette crise sans la mise en œuvre correcte de l’accord pour la paix.
De son côté, la CMA, à travers son représentant, a réaffirmé son soutien à cette initiative de HD. Parce qu’elle permet d’éviter des mauvaises interprétations du contenu dudit document pour la paix.
«Pour espérer sur une mise en œuvre correcte du document, il faut assurer l’adhésion de la population à la démarche et de veiller à sa compréhension par tous les acteurs. En plus, il est important que ceux-ci soient informés étape par étape de la mise en œuvre de l’accord », a-t-il fait remarquer.
Le représentant du ministre de l’Administration territoriale, pour sa part, a rappelé que cet atelier est la suite logique des actions de formation entamées en novembre 2015 en faveur de la mise en œuvre de l’accord pour la paix. Il a également salué l’initiative parce que visant à renforcer la capacité des acteurs et surtout de permettre une meilleure appropriation de ce document.

Par Sikou BAH

 

Source: info-matin

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Sans Tabou: référendum, dessein Putschiste de l’opposition

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Les opposants au référendum du 9 juillet prochain regroupés au sein de la Plateforme appelée « An tè ! A bana » envisagent une ‘’grande marche’’ ce samedi 17 juin 2017 pour demander au président de la République de retirer un texte déjà voté par l’Assemblée nationale et promulgué par le chef de la magistrature suprême.

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Cette démarche, des responsables de ce mouvement composé essentiellement des leaders de l’opposition politique, tranche avec tout esprit républicain, dont ils se réclament. Pire, la Cour constitutionnelle a déjà donné un avis favorable sur la loi portant révision de la constitution du 25 février 1992. Que veulent réellement les opposants ?

Depuis l’annonce de cette révision constitutionnelle, la tension monte entre partisans du Oui et défenseurs du Non avec des sorties parfois musclées sur les médias et les réseaux sociaux.
Si exprimer son point de vue ou le manifester est un exercice démocratique, force est de constater que nous sommes aujourd’hui en face d’une situation où la violence semble être clairement le choix des partisans du Non. Sur la toile, dans les rues et dans les médias, la manipulation à distance a pris le pas sur un véritable débat d’idées au tour du référendum du 9 juillet.
Au-delà de ces manipulations et interprétations partisanes de l’initiative présidentielle, notre opposition semble être dans une logique de déstabilisation des institutions de la république si ses préoccupations n’étaient pas prises en compte. Un passage de force fait à dessein pour la plupart de ces hommes politiques qui étaient opposés à l’arrivée au pouvoir de l’actuel président IBK. Maintenant, qu’ils ont échoué dans cette première démarche, il s’agit à présent de l’empêcher de gouverner. En tout cas, pour la majorité de ces agitateurs, il s’agit plus d’une question d’égo ou de personne que de défense de l’intérêt général. L’opposition n’est pas à sa première tentative, des opposants que le président du parti RPM, le Dr Bokary TRETA, n’a pas manqué de qualifier de ‘’putschistes’’ en décembre en 2016 suite à la fameuse affaire des accords d’admission avec l’Union européenne.
Cette opposition au dessein putschiste était encore dimanche dernier, à la Pyramide du Souvenir de Bamako pour la mise en place d’une Plateforme de dénommée « An tè ! A bana », face au référendum du 9 juillet prochain. Sous l’égide des responsables de l’opposition, dont le président du PARENA, Tiébilé DRAME, le but de ce regroupement était de demander au président de la République de retirer la nouvelle loi constitutionnelle (votée par les députés et promulguée par le président). Une initiative antirépublicaine, d’autant plus que l’opposition le sait mieux que quiconque : le chef de l’État ne dispose pas d’un pouvoir surnaturel.
La plateforme mise en place prévoit des marches à Bamako et des sit-in devant les gouvernorats et les préfectures du pays si sa préoccupation n’est pas prise en compte.
En terme clair, il s’agit d’investir la rue et de pousser les jeunes à des actes de violence au lieu de les inviter à aller voter Non le 9 juillet prochain.
Une chose en claire, en matière de démocratie, le meilleur arbitre reste la voie des urnes pour chaque partie. Pour cela, la campagne, qui s’ouvre déjà le 23 juin, donne à chaque camp un temps minimum pour convaincre les citoyens à rallier son camp. Au lieu d’aller vers cet idéal démocratique, l’opposition et ses alliés de la société civile semblent opter pour la violence comme moyen d’expression.
Il est évident que demander au président de la Réplique de retirer un texte à cette étape du processus, c’est l’invité à violer la loi.
La marche du samedi programmée par l’opposition est non seulement une violation de la loi parce que la conformité du référendum a été prononcée par la cour constitutionnelle, mais également, est antidémocratique, puisque procède à un forcing.

Par Abdoulaye OUATTARA

 

Source: info-matin

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lutte contre le terrorisme au Sahel: plus de 400 Djihadistes neutralisés en 3 ans

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Le directeur de la DIRPA, le Colonel Diaran KONE, et le porte-parole de force française Barkhane, le lieutenant-Colonel, Patrick SIMON, ont conjointement animé, lundi après-midi, une conférence de presse sur le thème : Partenariat FAMAs BARKAHNE, à la Maison de la presse du Mali.

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Les deux responsables ont profité de cette rencontre pour insister sur l’importance du partenariat entre les deux armées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le Colonel Diaran KONE a lancé un appel à nos concitoyens à la retenue face à ce qu’il qualifie de propagande et d’accusation intentionnelles contre l’opération Barkhane sur les réseaux sociaux et dans certains médias.

L’objectif de cette conférence était de montrer les liens étroits entre les deux armées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Elle été une occasion pour dévoiler les 4 missions que mène Barkhane dans le cadre de son opération dans le Sahel, à savoir : la lutte contre les groupes armés terroristes, le partenariat militaire opérationnel ; la coopération avec toutes les forces intervenant au Mali, notamment la MINUSMA et l’EUTM. Enfin, il y a aussi le volet de l’assistance et de l’aide humanitaire qui prend en compte les préoccupations des populations locales.

Un partenariat dynamique
À l’entame de ses propos, le colonel Diaran KONE a souligné qu’il existe un partenariat très riche, fécond, dynamique entre la force Barkhane et les FAMAs dans le cadre de la lutte contre les groupes armés terroristes (GAT) qui continuent de semer la désolation dans le nord et le centre de notre pays.
Aujourd’hui, a-t-il fait savoir, les FAMAs bénéficient de l’expertise de Barkhane, notamment en matière de formations des jeunes officiers sur toutes les bases militaires au nord.
À cela s’ajoutent, les patrouilles conjointes entre FAMAs et Barkhane et souvent MINUSMA. De même, il y a des patrouilles transfrontalières avec les pays du champ.
Selon lui, ces différentes patrouilles ont donné des résultats forts appréciables avec beaucoup de terroristes qui ont été neutralisés.
À côtés des opérations militaires, Barkhane, selon le conférencier, intervient aussi dans l’assistance humanitaire avec des actions civilo-militaires.
Autres domaines d’appui de Barkhane aux FAMAs, le renseignement notamment aérien.

L’Opération « Dambé » bientôt lancée
Dans son intervention, le directeur de la DIRPA a annoncé que l’armée malienne est sur le point de lancer une nouvelle opération appelée « Dambé » qui serait, selon ses propos, une opération de proximité.
Dans le cadre de cette opération, il a indiqué que l’armée malienne était en train de s’évertuer à convaincre les populations à s’impliquer dans le renseignement.
Il a invité les uns et les autres à arrêter les supputations, la propagande des accusations intentionnelles, sur les réseaux et les médias contre les FAMAs leurs alliés.
Concernant les arrestations de Barkhane qui ont fait l’objet de polémiques dans les rangs des mouvements signataires de l’Accord pour la paix, le colonel Diaran KONE a tenu à préciser que toutes ces arrestations ont été faites dans le cadre de la loi et remises à des structures compétentes.
Avant de terminer, il a invité les uns et les autres à se convaincre du bienfondé de cette opération Barkhane dans le cadre de la lutte contre les groupes terroristes.
« Ce qui est évident, c’est que personne ne peut s’en sortir tout seul dans le cadre de cette lutte anti-terroristes », a-t-il conclu.

Une force de plus de 4 000 hommes
De son côté, le porte-parole de Barkhane, le lieutenant-colonel Patrick SIMON, a insisté sur l’amitié entre les deux armées.
Crée en août 2014 en remplacement de Serval, l’opération Bakhane, selon son porte-parole, est une force de plus de 4 000 hommes avec son QG à Ndjamena (Tchad). Elle couvre les pays membres du G5 Sahel avec des bases à Gao et à Niamey (Niger). De même, des détachements de cette force se trouvent dans plusieurs villes du nord, notamment Tombouctou, Kidal, Taoudénit, Ansongo, etc.
Selon lieutenant-colonel Patrick SIMON, la stratégie française au Sahel, c’est d’aider les pays de la région à acquérir la capacité d’assurer leur sécurité de façon autonome. L’objectif est que les armées du G5 Sahel puissent, elles-mêmes, faire face à la menace terroriste de façon autonome.
« Nous serions toujours là tant que cet ennemi ne sera pas à la portée des armées africaines », a promis le conférencier.
Il s’est dit convaincu que cette opération que mène son pays est utile et efficace pour la stabilité dans le Sahel.

Des opérations d’envergure
Pour preuve, a-t-il dit, au cours des deux derniers mois, Barkhane mène avec un rythme soutenu des actions d’envergure avec les forces armées maliennes, mais aussi celles du Burkina Faso, du Niger dans la boucle du Niger. Il s’agit de l’opération Panga conduite avec le Mali et le Burkina Faso, Baya, Bronco dans la forêt de Foulsaré et tout dernièrement l’opération Dag qui a permis de mettre hors d’état de nuire une vingtaine de terroristes.
L’objectif de ces opérations d’envergure est d’empêcher la possibilité pour les groupes terroristes d’opérer librement dans le pays, mais aussi au niveau des frontières.
« Il ne doit pas y avoir un endroit où ils puissent être tranquilles. Ces opérations nous ont apporté des succès », a-t-il clamé.
D’ailleurs, a-t-il fait savoir, la recrudescence des attaques terroristes prouve que ces éléments sont dérangés dans leurs arrières bases et tentent des actions d’éclat pour se faire remarquer.
Depuis fin avril, a-t-il soutenu, c’est une centaine de djihadistes qui ont été mis hors de combat.
Ces opérations successives avec les pays partenaires désorganisent les GAT (Groupes armés terroristes) pour les pêcher de terroriser les populations.
L’intervention des forces françaises et maliennes à Gourma-Rahouss en avril et à Almoustarat, en mai, prouve que le partenariat entre FAMAs et Barkhane est de plus en plus efficace.
« Nos forces arrivent à reprendre l’ascendance sur l’ennemi à des systèmes d’alerte », a-t-il soutenu sans donner plus de détails.

20 tonnes d’armements saisies
En terme chiffré, il a indiqué que pendant ces trois dernières années, Barkhane a conduit plus de 400 opérations en moins de 3 ans et le plus souvent menées avec les partenaires du Sahel. À ces opérations longues s’ajoutent aussi les opérations éclaires déclenchées à la suite des alertes sans oublier les patrouilles qui sont menées tous les jours par Barkhane.
Depuis le début de l’opération, plus de 400 terroristes ont été mis hors de combat avec plus de 20 tonnes d’armes saisies.
Tous les 3 mois, au moins 2 tonnes d’armement sont détruites quelque part dans le Sahel. Depuis 3 ans, 5000 soldats de la zone G5 Sahel ont été formés dans le cadre de 200 formations différentes dans 20 domaines de spécialités, a indiqué le conférencier.
Sur tout autre plan, Barkhane, en termes d’actions humanitaires, c’est plus de 34 000 consultations données par des médecins militaires de l’opération.
À cela s’ajoute le financement ou le soutien à la réalisation de 80 projets d’accès à l’eau, à l’éducation à la santé, etc.
La lutte contre le terrorisme est une lutte longue et difficile. Surtout au Sahel, elle demande beaucoup d’énergie et de capacité.

Par Abdoulaye OUATTARA

 

Source: info-matin

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Opération Ramadan 2017: la Première Dame du Mali distribue une importante quantité de vivres et 9 millions FCFA à 600 familles vulnérables de Bamako

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La Première Dame du Mali, Kéita Aminata Kéita a respecté la tradition en organisant, cette année, pour la quatrième année consécutive, l’opération Ramadan au cours de laquelle une importante quantité de denrées alimentaires ont été distribuées aux familles vulnérables de Bamako.

aminata keita maiga premiere dame don sucre huile

La cérémonie de distribution des vivres s’est déroulée, ce jeudi 15 juin, au Centre OlympAfrica de Banankabougou, en Commune 6 du District de Bamako. C’était en présence du maire de la commune VI, Alou Coulibaly,  du coordinateur des chefs de quartiers de la commune, du représentant du Gouverneur du District, de la Direction Nationale de la solidarité, des autorités administratives et traditionnelles de la commune 6  et des bénéficiaires.

Ce sont au total, 600 familles vulnérables du District de Bamako (dont 100 familles par Commune), qui ont bénéficié de la générosité de la première Dame, Kéita Aminata Maïga non moins présidente de l’ONG AGIR.

Le slogan retenu par l’ONG AGIR pour l’opération Ramadan est “chaque geste compte pour un Mali en paix: partageons”.

Chaque familles bénéficiaires a eu droit à 25 kg de riz, 25 kilos de sucre, 2 kilos de lait et 5 litres d’huile. Elles ont également reçu chacune, une enveloppe de 15000 FCFA dont 12000 FCFA pour la viande et 3000 FCFA pour le transport, ce qui équivaut au total à 9 millions FCFA. De quoi permettre à ces familles bénéficiaires de passer un très bon mois de Ramadan.

Les quantités des vivres distribués sont estimées à 15 tonnes de riz, 15 tonnes de sucre, 1,2 tonnes de lait et 3000 litres d’huile qui ont été distribués aux familles vulnérables des six communes de Bamako.

Rappelons que c’est la quatrième fois consécutive que  les populations démunies de Bamako reçoivent de l’ONG AGIR des  kits alimentaires.

Les bénéficiaires ont été sélectionnés par la Direction régionale de la solidarité comprenant, entre autres, des veuves, des personnes handicapées, des personnes âgées et autres personnes vulnérables.

Satisfaits de cette marque de solidarité de la Première Dame, les bénéficiaires n’ont pas eu d’autres mots que “merci”.

Après avoir salué ce geste de solidarité qui fait de  la Première Dame une humanitaire de premier degré, le maire de la commune VI, Alou Coulibaly a indiqué que ce n’est pas ce que l’on donne qui compte, mais la personne qui donne et la manière de donner. Et  la cérémonie de donation  s’est passée dans le grand respect des bénéficiaires. Selon lui, on peut réussir à combattre la pauvreté au Mali si d’autres personnes qui ont les moyens, suivent l’exemple de la première Dame.

Les autres intervenants ont abondé dans le même sens que le maire de la commune VI.

À noter que cette opération Ramadan fait suite aux “plats chauds” que la Première Dame, Kéita Aminata Maiga  donne, chaque année, aux pensionnaires des structures publiques et parapublique entre autres les hôpitaux, les centres de santé communautaires et certains services.

Abou Berthé

 

La rédaction

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Contre la révision constitutionnelle : Le PARENA et Tiébilé Dramé affûtent leurs armes !

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Une fois de plus, l’enfant terrible de l’opposition, Tièbilé Dramé, a monté ses grands chevaux, pour s’insurger contre le régime IBK.

tiebile drame parena opposition

En effet, samedi dernier, le Président du PARENA (Parti pour la Renaissance Nationale) a animé une  conférence de presse sur le projet de révision constitutionnelle de 1992 et le Programme routier « Prioritaires » du Président (PPP).

C’était à la Maison de la Presse de Bamako. Qualifiant l’initiative présidentielle de « révision inutile », Tiébilé et son parti  entendent utiliser tous les moyens légaux pour faire barrage au referendum prévu le 09 juillet 2017.

D’entrée de jeu, il a prié l’assistance de bien vouloir observer une minute de recueillement et de prières à la mémoire de toutes les victimes de la crise dans laquelle le Mali est désespérément plongé…

Selon lui, « jamais le Mali n’a été autant divisé sur une question. Jamais ».

 

« NON AU BRICOLAGE DE LA CONSTITUTION DE 1992 »

 

A ses dires, la constitution que le président, le gouvernement et la majorité des députés veulent réviser est le fruit d’un consensus républicain élaboré par toutes les forces vives du Mali pendant la conférence nationale souveraine organisée au lendemain de l’insurrection populaire victorieuse de mars 1991. A cet effet, Tiébilé a poursuivi en ces termes : «  Si elle n’est ni le Saint Coran ni la Sainte Bible, elle ne doit pas, elle ne peut pas être révisée sans dialogue politique, sans concertation avec l’opposition et les forces vives du pays. Le président et son gouvernement tentent en ce moment un passage en force qui procède du mépris et de l’arrogance et qui heurte la conscience démocratique ».

A l’entendre, cette tentative de révision constitutionnelle divise le pays au moment où il a besoin d’être rassemblé pour faire face aux nombreux défis qui menacent l’existence de notre Nation. « Plus de 500 écoles sont restées fermées au nord et au centre. Au moins 70 sous-préfets ont été contraints de fuir leurs postes. Dans ces conditions, vouloir organiser un scrutin référendaire relève de la cécité et du manque de sagesse », déplore le président du PARENA.

Avant de laisser croire que « ce qui est en cours, n’est pas une révision, c’est un bricolage de la constitution de 199 2 ».  C’est pourquoi, il fera comprendre que  le PARENA lance un vibrant appel à toutes celles et à ceux qui sont opposés au bricolage encours de notre constitution à se rassembler dans une large convergence, une large coalition, un large front pour exiger le retrait de ce projet diviseur et dangereux pour la cohésion nationale.

 

« LES PROJETS ROUTIERS “PRIORITAIRES” DU PRÉSIDENT »

 

Concernant ces chantiers, le président du PARENA a reconnu l’intention louable des autorités du pays. Car, a-t-il expliqué, les populations et l’activité économique souffrent, en toutes saisons, du mauvais état des voies de communication. Toutefois, selon lui,  cette opération de désenclavement a été l’occasion de montages financiers douteux et scabreux avec comme résultat une énorme évaporation financière au détriment du contribuable malien.

Tiébilé Dramé a déclaré que les marchés ont été attribués à la suite de “consultations restreintes” qui ont ouvert la voie à d’énormes surfacturations et à des détournements de deniers publics. Comme argument, il a souligné : « interrogés, plusieurs spécialistes travaillant dans le secteur des routes ont répondu que le coût maximum du kilomètre de bitume au Mali ne saurait excéder 250 millions de francs CFA quelle que soient la qualité et l’épaisseur du goudron». Il a exhorté l’Assemblée nationale à diligenter une enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur les conditions de financement des PPP. Enfin, il a exigé la démission immédiate de tous les responsables impliqués dans le montage des dossiers et la passation des marchés des PPP.

Aux dires du président du PARENA, cette révision est inutile. Ce referendum n’a pas de sens,  a-t-il soutenu. Il a fait comprendre que tous les leaders de l’opposition sont déterminés à  combattre cette tentative de coup d’Etat politique.  Pour ce faire, il estime que la société civile doit jouer sa partition.

Jean Goïta

 

Source: Le Pays

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Opposition parlementaire : Les raisons du rejet de la révision constitutionnelle…

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Les groupes parlementaires de l’opposition, VRD, ADP-Maliba-Sadi, étaient face à la presse, jeudi dernier à la Maison de la Presse, pour dire les raisons qui les ont motivés à voter contre le projet de loi portant révision de la Constitution du 25 février 1992.

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La conférence de presse animée par  l’Honorable Mody N’Diaye, président du groupe VRD, a enregistré la présence du Chef de file de l’Opposition politique, honorable Soumaïla Cissé, Président de l’URD.

Le 3 juin 2017, tard dans la nuit, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi initié par le président de la République portant révision de la  loi fondamentale du 25 février 1992. Pour son adoption, 111 députés ont voté pour, tandis que 35 de l’opposition parlementaire ont votre contre.

En guise de rappel, le principal conférencier, Honorable Mody N’Diaye, a dit qu’environ 80% des amendements de la Commissions des Lois portaient sur les erreurs matérielles, la clarification et le maintien de la structure de la constitution en vigueur.

Abordant les raisons du rejet du projet de loi par les groupes de l’opposition parlementaire, l’élu URD de Baroueli a indiqué d’abord que selon l’alinéa 3 de l’article 118 de la Constitution, « aucune procédure de révision  ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire ». Selon lui, l’existence d’une zone  dissidente comme Kidal est perçue comme une atteinte à l’intégrité territoriale d’un Etat souverain.

En second lieu, le conférencier a estimé qu’il est inopportun  d’engager un processus de révision au moment où l’élaboration d’une charte pour l’unité, la paix et la réconciliation est en cours.  Comme troisième point du rejet, Mody a déploré le renforcement des pouvoirs du président qui va désormais définir la politique  de la nation alors que le gouvernement était seul responsable devant l’Assemblée nationale.  Autre raison évoquée par le conférencier, c’est le fait que le président de la République désignera 1/3 des sénateurs. A ceux-ci s’ajoutent des dispositions qui permettront au Président de faire réviser la Constitution  à travers le parlement. Autre raison du rejet de la nouvelle constitution, c’est le refus de prendre en compte la proposition faite par l’opposition d’introduire la procédure de déchéance du Président de la République, en cas de manquements graves à ses obligations. D’autres raisons soulevées par le conférencier ont trait à l’abandon de l’âge minimum de  35 ans pour être candidat à la présidentielle ; la nomination du président de la Cour Constitutionnelle par le Président de la République alors que celui-ci était élu par ses pairs ; l’intérim  du président de la République par le Président de l’Assemblée  nationale dans le nouveau projet de loi au lieu du président du Sénat.

Défendant avec force les valeurs démocratiques, le président du groupe parlementaire VRD dira qu’aucun argument  ne saurait justifier le renforcement des attributions du Chef de l’Etat

Pour barrer la route au projet, Mody N’Diaye a annoncé l’introduction devant la Cour Constitutionnelle d’un recours en annulation du dit processus. Pour terminer, il a demandé au Chef de l’Etat de retirer purement le projet et invite la société civile d’interpeller le Président.

Jean Goïta

 

Source:  Le Pays

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Kolokani : le juge échappe de près au lynchage orchestré par le député

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Pour être efficace en politique, il faut savoir se salir les mains. Surtout que Voltaire, précise, que «la politique est le premier des arts et le dernier des métiers».

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Une réalité qui s’est traduite entre le juge de paix à compétence étendue de Kolokani et le députe élu de la même circonscription, le jeudi 08 juin 2017.

Un véritable contentieux opposait  le juge de Kolokani et l’un des députés de la ville : la clôture du cimetière de la localité ! Au lendemain des élections communales et à la veille des élections régionales, même si aucune date n’est encore fixée, les hommes politiques tentent de garder ou de grossir les rangs de leurs potentiels électeurs. Les deux hommes voulaient chacun avoir un honneur tombé du ciel par la bénédiction des populations.

Le juge est le garant et gardien de la loi avec une autorité judiciaire toute compétente lui permettant de se faire valoir. Le député est le représentant du peuple qui l’a élu, donc plus proche du peuple par affinité politique. Et arrive, comme dans «les contes» de la Fontaine, un troisième larron : le préfet, ou l’exécutif !

A cause de la clôture d’un cimetière, un long bras de fer commence entre les deux hommes le magistrat et l’élu. Le député voulait par cette initiative religieuse et sociale (clôture du cimetière), avoir la reconnaissance de la population et figurer au premier plan lors de l’inauguration comme savent le faire les hommes politiques ambitieux. Et, du coup, séduire l’électorat sur place pour les élections à venir.

Ce qui n’était du goût du juge qui, lui aussi, a son agenda à côté : se rapprocher du justiciable et démontrer que désormais une justice plus équitable est le créneau que prône les magistrats. Ainsi, le juge avait ordonné l’arrêt de la construction du mur clôturant le cimetière.

La réaction du député a été de manipuler une foule de badauds pour une descente musclée sur le bureau du juge et le saccager le jeudi 8 juin 2017. Pour faire baisser la tension le préfet, a demandé au député de revenir à la raison. En guise de réponse, il a eu droit à sa part du venin du député. Il a fallu l’intervention de la gendarmerie pour sécuriser et préserver la vie du juge.

Le juge est actuellement à Bamako en attendant que la situation se décante.

Pierre Bourdieu a peut-être raison d’affirmer que «la morale politique ne peut pas tomber du ciel. Elle n’est pas inscrite dans la nature humaine». Depuis quelques années, nous assistons à l’avènement du type de député qui se rend lui-même justice sans oublier les cortèges d’intimidations, de menaces, d’injures, souvent dans l’enceinte de l’hémicycle en pleine séance plénière.

Une irresponsabilité indigne de la démocratie. Ils ont l’esprit court et oublient qu’ils ont été élus par les mêmes citoyens qu’ils tentent d’intimider. Les élections législatives, c’est pour bientôt. Et le peule est aux aguets et les attendent au tournant !

M.M

 

Source:  Le Matin

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Déclaration de politique générale : Toujours les mêmes priorités, mais avec plus de conviction

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Après leur avoir soumis sa Déclaration de politique générale (DPG) lundi dernier (13 juin 2017), le Premier ministre sera devant les élus du peuple ce jeudi 15 juin 2017 pour les débats en profondeur.

abdoulaye idrissa maiga premier ministre pm

La déclaration d’Abdoulaye Idrissa Maïga «AIM» est axée sur quatre charpentes. Il s’agit notamment de l’accélération de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, l’apaisement du climat social, le Programme présidentiel d’urgences sociales et de l’adaptation de la diplomatie malienne aux ambitions du Mali.

«La mise en œuvre efficace de l’Accord pour la paix et la réconciliation constitue un pilier solide pour le retour de la paix, le renforcement de notre souveraineté nationale et le développement harmonieux de notre pays», a martelé AIM avec forte conviction. C’est ainsi qu’une «mission de bons offices» est prochainement attendue à Kidal et au centre du Mali pour «rendre effective la présence de l’Etat».

Le hic, c’est que cette présence de l’Etat ne dépend pas que des Mouvements armés ou des populations concernées, mais surtout des groupes terroristes, plus précisément d’Iyad Ag Ghali dont l’influence et la nuisance se sont accrues avec le commandement de la nébuleuse alliance Nusrat Al Islam Wal Muslimin (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans).

Pour la promotion du dialogue social, Abdoulaye Idrissa Maïga a annoncé deux mesures-phares. Primo, l’adaptation du Code du travail en vigueur à l’évolution du contexte socioéconomique et institutionnel afin d’apaiser les tensions sociales et stimuler le secteur privé pour en faire le moteur de l’économie nationale. Secundo, la création d’un Conseil national du dialogue social favorisant l’animation d’un cadre permanent de concertation entre le gouvernement et les partenaires sociaux pour prévenir d’éventuels conflits.

Le commerce, les affaires religieuses et du culte, la promotion de la Femmes et la protection de l’Enfant, le sport et l’artisanat… ne sont pas «les enfants gâtés» de cette DPG. Ce sont presque les mêmes promesses que les prédécesseurs de AIM.

Ainsi, les Maliens attendent toujours une vision claire et concrète en matière de réduction des inégalités sociales par rapport à l’accès aux services sociaux de base comme l’eau, les soins de santé, l’énergie, les pistes rurales qui sont la trame du Programme présidentiel d’urgences sociales. Au moment de la DPG du PM, de nombreux quartiers de la capitale étaient privés d’eau depuis au moins 24 heures.

Mais, l’actuel chef du gouvernement mise sur le projet d’alimentation en eau potable de la ville de Bamako à partir de Kabala. A partir de 2018, cette installation permettra à plus d’un million de personnes d’avoir de l’eau potable. Entre temps, la population de Bamako aura augmenté de combien de personnes créant des besoins nouveaux en termes d’accès ?

Pour la concrétisation de ce vaste programme, le Premier ministre a annoncé la mobilisation d’un ensemble de dotations budgétaires d’un montant de 2 201, 164 milliards F CFA soit une augmentation de plus 500 milliards par rapport à l’exercice budgétaire de 2017 s’élevant à 1 682, 829 milliards F CFA. Comment mobiliser tant de ressources financière ?

Les débats prévus ce jeudi à l’Assemblée nationale nous édifiera sans doute d’avantage. La seule évidence, c’est que la DPG a des chances de passer. Car même certains ténors de l’opposition reconnaissent sa pertinence même s’ils s’interrogent sur la capacité du gouvernement à mobiliser son financement.

Dan Fodio

 

 

Source:  Le Matin

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