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Mali: 5 milliards de FCFA pour relancer les «trains voyageurs»

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C’est plutôt une bonne nouvelle pour les travailleurs et les usagers du Dakar-Bamako Ferroviaire (DBF), la société qui gère les chemins de fer au Mali.

Dakar Bamako Ferroviaire DBF train

L’Etat malien vient de débloquer près de 5 milliards de francs CFA pour relancer les « trains voyageurs » supprimés depuis un an, pour « non rentabilité », au profit des « trains marchandises ».

C’est dans le hall vétuste de la gare de Bamako que le président du Syndicat des travailleurs du rail (Sytrail) annonce la bonne nouvelle. Mahamane Thienta : « La bonne nouvelle, c’est que le chef de l’Etat a mis à disposition du DBF, le Dakar-Bamako-Ferroviaire, la somme de 4,6 milliards pour le trafic voyageurs. »

Cette enveloppe financière va permettre de réhabiliter une rame voyageurs et d’acheter trois locomotives. Ce conducteur de train, jusque-là au chômage technique, dit pourquoi il est heureux : « Parce qu’on a trop souffert, le chemin de fer a trop souffert. »

Premiers trains dans six mois

Un autre travailleur malien du Dakar-Bamako-Ferroviaire se réjouit : « Cela va nous permettre de souffler et de donner espoir à la population de Bamako à Kayes, la seule ligne qui nous permet de faire la liaison, de voyager, à moyen coût », explique ainsi Djibril Maiga Sissoko.

Idy Sissoko est un autre conducteur de train. Pour lui, c’est une bonne nouvelle également pour les populations riveraines du rail de Bamako à Dakar, via la localité de Kayes. Si tout fonctionne comme prévu, dans six mois, le « train voyageurs » sifflera à nouveau au Mali.

 Par RFI Publié le 14-06-2017

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Rendre Bamako la capitale la plus propre : Une priorité de la société GIE VOUS & NOUS

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Située à SEBENIKORO SEMA 1, la société privée G.I.E VOUS & NOUS dont la principale mission était de rendre la ville de Bamako très propre existe dans notre pays depuis 2005 .

embouteillage circulation transport commun voiture vehicule sotrama bamako centre ville

Depuis sa création, elle s’est fixé comme objectifs d’assurer la propreté des  bureaux, routes  et caniveaux partout dans la ville de Bamako. Cette société dirigé par Ali Sidibé, consciente des dangers auxquels les populations Bamakoises sont exposées,  intervient dans l’application des dératiseurs de tout genre (anti moustiques, anti souries, anti cafards…).

Parlant de son résultat,  G.I.E Vous & Nous a eu à conclure pas de contrats qu’elle a accomplis avec satisfaction. La rigueur, compétence et sérieux de son patron, cette société reste de nos jours l‘une des sociétés les plus crédibles dans notre pays. Connu pour la qualité de son travail, cette société a la lourde charge  de maintien de plusieurs bureaux  dans  pas mal de services publics comme  privés tels que le Ministère de la Santé et beaucoup d’autres départements ministériels.

S’Agissant des employés, elle dispose plus d’une centaine et est  le principal concurrent de l’OZONE, une autre société qui le but objectif de que le G.I.E VOUS & NOUS. A travers cette société, le PDG Sidibé et son coordinateur Abdoulaye Sangaré   luttent  contre le chômage au Mali.

Pour finir ; nous pouvons dire que cette société est créée pour le bonheur des maliens car en plus de rendre notre ville propre, elle crée des centaines d’emplois pour les jeunes et les femmes.

Pour les besoins d’informations, contacter le coordinateur Abdoulaye Sangaré au 69 88 56 59.

Lassi Sanou

 

Source: Le Démocrate

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Edito: Défendons la Patrie contre les politiciens apatrides !

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Comme ailleurs, les révolutions sont maudites au Mali.

editorial logo edito

Il faut craindre une insurrection populaire jamais vue dans le monde. Toutes les révolutions ont échoué au Mali : le 22 août 1967 ; le 26 Mars 1991 et le 22 Mars 2012.

La gouvernance et la politique sont en panne au Mali.

Les clans qui gouvernent par l’argent et l’hypocrisie pourront-ils s’éviter l’insurrection populaire ? Le pouvoir est-il maudit au Mali ?

En tout cas les régimes commencent bien et finissent mal.

Le constat est très amer. Ceux qui ont détruit le Mali se soutiendront jusqu’ à ce qu’une insurrection populaire les emporte. Pour preuve, ATT a arrêté Moussa Traoré et Alpha Oumar Konaré l’a jugé et l’a libéré en 2001. Ce même ATT arrivé au pouvoir  a réhabilité Moussa Traoré et l’a remis dans tous ses droits.

Mountaga et Choguel ont bataillé contre IBK en 1997 mais ils l’ont rejoint dans le regroupement ‘’ESPOIR 2002’’ pour être député et ministre. Avant 2007 ils ont atterri chez ATT et ils ont sérieusement laminé IBK dans une conférence de presse avant les résultats de l’élection présidentielle. Mais en 2013, les revoilà avec IBK président de la République député et ministre.

Amadou Koïta a longtemps claironné avec l’opposition avant d’atterrir chez IBK. Ne vous étonnez pas que  le grand opposant Tiébilé Dramé devienne ministre.

Ailleurs c’est le même constat. Macky Sall a fait condamner Karim Wade mais il s’apprête à le libérer. En vérité, il faut éviter de s’immiscer dans les querelles entre les politiciens. Mais plutôt défendre le Mali contre eux car ils s’en moquent éperdument. Ils ne jouent que pour leurs intérêts. Sinon comment comprendre que les mêmes politiciens qui forment l’opposition aujourd’hui sont dressés farouchement contre la révision constitutionnelle étaient les mêmes qui l’a voulait sous ATT. Tout de même que d’autres en occurrence les avocats Me Kassoum Tapo et Mamadou Ismael qui étaient farouchement opposés à la révision constitutionnelle sous ATT. Aujourd’hui ils sont ministres de la République sous IBK et ils défendent bec et ongles la révision constitutionnelle. Une révision constitutionnelle taillée sur mesure, illégale et inopportune. Quel paradoxe ? Ne sont-ils pas en train de défendre plutôt leur tube digestif que l’intérêt national ?

Eu égard de tout cela, il est temps que les Maliens patriotes se retrouvent, unissent leur force pour défendre la patrie, le Mali, contre les politiciens dont les agissements et comportements démontrent que ce sont des apatrides qui n’ont souci que pour leur tube digestif.

Aliou Touré

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Mort brutal de l’international ivoirien Cheick Ismael Tioté: Quel mystère entoure les nombreuses morts brutales des footballeurs africains?

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Après la mort de Cheick Tioté en Chine il y a de quoi se poser des questions sur la santé de nos jeunes footballeurs et surtout leur hygiène de vie alors qu’ils font le métier de sportif professionnel de haut niveau qui est physiologiquement et mentalement très demandeur.

cheick tiote joueur ivoirien footballeur mort

Il est étonnant que la Confédération Africaine de Football (Caf) n’en fasse pas suffisamment sur ce problème d’un meilleur suivi des jeunes sportifs africains appelés à évoluer au plus haut niveau. En faisant l’audit de nos clubs qui évoluent en première division on se rend bien compte du peu de cas qui est fait par les ligues, les fédérations et le ministère des sports de la santé de nos sportifs en termes de suivi, d’assistance et de formation.

Brou Apanga hier, Cheick Tioté aujourd’hui, ils ne seront certainement pas les derniers tant on sait l’avidité de nos jeunes à s’engager dans une carrière de footballeur professionnel pour gagner eux aussi leur vie et ils sont, pour cela, prêts à tellement de sacrifices!

Voilà une liste de footballeurs africains morts dans l’exercice de leurs métiers : Omar Sahnoun (France/Algérie) Samuel Okwaraji (Nigeria) ; Amir Angwe (Nigeria)Endurance Idahor (Nigeria) ; Chinonso Ihelwere Henry (Nigeria) ; Victor Omogbehin (Angleterre/Nigeria) ;Marc-Viven Foe (Cameroun) ; Mohammed Abdelwahab(Egypte) ;Chaswe Nsofwa (Nigeria) ; Guy Tchingoma(Gabon) ;Orobosan Adun (Nigeria) ; Hedi Berkhissa (Tunisie) ; John Ikoroma(Nigeria) ;Bobsam Elejiko (Nigeria) ;Sekou Camara (Mali) ; Shetemi Ayetigbo (Irlande/Nigeria) ; David Oniya (Nigeria) ; Kodjo Etonam Adjassou(Togo) ;Bart Opoku (Ghana) ; Benjamin Owusu (Ghana) ; Mohamed Lemine M’Boye (Tanzanie) ; Ambrose Wleh (Liberia) ; Patrick Ekeng (Cameroun) ; Brou Apanga (Gabon/Côte d’Ivoire) ;Cheick Tiote (Côte d’Ivoire) ; Toussaint Otounga (Gabon).

                         

Samou Sissoko

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NADJINI BARO MUSSO : Une révolution malienne à la pratique artisanale des épices !

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« Rien de grand ne s’accomplit dans la vie sans la complicité des grands hommes ». Ce proverbe sied bien à l’autodidacte commerçant de produits alimentaires, Boureïma DOUMBIA, qui a créé en 2008 sa propre marque « Nadjini Bara Musso » de la société Aminata Konaté (le nom de sa maman). Une révolution à la pratique artisanale des épices ; les produits Bara Musso sont aujourd’hui une solution pour une alimentation facile et saine au goût de la tradition Malienne et Africaine.

bara musso logo

« La société Aminata Konaté (SAK) porte le nom de ma mère. Je suis un entrepreneur parti du bas de l’échelle, mais j’ai rapidement su faire la différence. Commerçant au marché de Lafiabougou, mon goût de l’entreprenariat m’a poussé à  élaborer un bouillon à  base d’ingrédients et d’épices locaux », nous a indiqué Boureïma Doumbia dans un entretien qu’il nous a accordé dans son bureau dans cette semaine.  A force d’amélioration, poursuit-il, je suis parvenu à  produire un bouillon en poudre avec des produits naturels et diététiques, fabriqué dans mon usine à Sebenicoro, et dont la distribution couvre 80% du territoire national. Unique salarié de son entreprise à  sa création, elle en compte désormais une cinquantaine, et fait travailler indirectement entre 300 et 500 personnes. Seul bouillon en poudre intégralement produit au Mali, Bara musso n’a rien à  envier à  ses concurrents au niveau local. De « Bara musso ka nadjini » au commencement, la gamme s’est rapidement diversifiée et l’offre comporte désormais des compléments culinaires à  base d’ingrédients uniques (ail, soumbala, poivre, tomate, vinaigre et piment). Ces petits sachets s’adaptent à  toutes les cuisines et sont testés en laboratoire avant leur mise sur le marché. Mais Boureima Doumbia ne s’est pas arrêté là. « Notre ambition c’est de croître toujours plus pour une production conséquente afin de pouvoir satisfaire l’Afrique et ailleurs ; et aussi servir le monde en produits agricoles et maraichers de qualité. Bara Musso c’est le naturel mis en valeur pour améliorer la santé du consommateur » indique le promoteur et Pdg de la société Aminata Konaté entreprise Agro-alimentaire titulaire de la marque Bara Musso, Boureïma Doumbia. A l’en croire, les produits culinaires Bara Musso sont composés uniquement des épices et de condiments naturels locaux minutieusement sélectionnés, emballés dans du papier aluminium grâce à des équipements modernes au respect de l’environnement, des conditions d’hygiènes et de qualité. « Une révolution à la pratique artisanale des épices ; les produits Bara Musso sont une solution pour une alimentation facile et saine au goût de la tradition Malienne et Africaine », explique-t-il.

 

Une société pourvoyeuse d’emploi

La Société Aminata Konaté Sarl est pourvoyeuse d’emploi. Aux dires de son Pdg Doumbia, la société compte plus 1500 employés maliens (emploi direct) qui sont des jeunes diplômés sans emploi et plusieurs emplois non directs : il s’agit de ceux qui vendent au marché et dans des boutiques d’où la vente élargie des produits Bara Musso de plusieurs natures parmi lesquelles on peut citer : gombo, oignon, piment, poivre, poisson en poudre etc. Ainsi, nous parvenons à satisfaire le besoin de chaque malienne et malien. « En ce qui concerne les paysans ou nos parents qui vivent dans des zones reculées, nous leur donnons chaque année de l’engrais dans l’espoir de fertiliser les espaces agricoles », souligne-t-il. Avant de lancer cet appel aux jeunes : «Je veux dire aux jeunes de se lever pour travailler car il n’y a pas de sous-métier. Il faut qu’on soit fier de nous-mêmes et tout ce qu’on veut entreprendre. Notre devise doit être ‘’nous les Maliens, nous pouvons réussir’’ car la vie est un combat. Sachons qu’aucun jeune étranger ne peut venir construire notre pays à notre place. Tous les jeunes étrangers que nous voyons chez nous, viennent travailler pour leur propre intérêt. Les jeunes doivent laisser les grins pour travailler, seul le travail paye et libère l’homme. Je dois être un exemple pour les jeunes et leur dire qu’on peut réussir même sans être à l’école. Avoir l’esprit de créativité pour créer un emploi dans ton pays  qui, peut te faire sortir de la pauvreté en te permettant d’aider les autres jeunes concitoyens à faire fi à l’immigration clandestine. Nous devons être fiers de nous, de notre pays et croire en Dieu. C’est le travail qui a fait sortir les autres pays de la pauvreté. Développons nos technologies, faisons des recherches et dans un avenir meilleur, d’autres jeunes étrangers viendront travailler chez nous ».

En tout cas, force est de reconnaitre que l’offre nadjini Baro musso  ne cesse de s’étoffer sur le marché malien. La présence de grands groupes comme Nestlé avec son indémodable cube Maggi et de l’espagnol Jumbo, n’est pas pour faciliter la tâche aux entreprises locales. Pourtant, l’initiative de Boureima Doumbia est indéniablement couronnée de succès. Aujourd’hui, la marque Bara musso, c’est aussi des produits d’entretien et notamment de l’eau de javel et du savon liquide. L’usine est implantée en Guinée Conakry, en Côte D’ivoire et au Burkina Faso et à l’extérieur. «  Mon souhait est que le Mali soit parmi les pays les plus industrialisés dans le domaine de l’industrie agro-alimentaire. Que tous les maliens, maliennes de l’intérieur et de l’extérieur tirent profit », a conclu le Pdg Doumbia.

A.Touré

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Révision de la constitution: La France bafoue la souveraineté du Mali et contribue à la mise sous tutelle de notre pays

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Depuis mai 2012, le gouvernement français sous Hollande a surjoué son alignement sur « les Africains » de la Cedeao et du Mali et a prétendu que la France interviendrait si et seulement si les Maliens, les Africains, lui en faisaient la demande, et dans le cadre d’une résolution de l’ONU.

evelyne decorps ambassadrice france mali discours

Et en effet, le 11 janvier 2013, elle a décidé de se lancer dans une guerre au Mali à la demande des autorités du pays. Les derniers mois qui ont suivi l’intervention, la France et la Cedeao ont certainement usé de moyens de pression pour obtenir des autorités maliennes qu’elles demandent le soutien militaire de la Cedeao.

Un fait est symbolique de cette réalité : le 5 septembre, c’est Jean-Félix Paganon, le représentant spécial de la France pour le Sahel, qui a annoncé que le gouvernement malien demandait une aide notamment logistique de la CEDEAO, pour recouvrer l’intégrité territoriale du Mali. Une annonce qui a été faite à Abidjan, en présence du chef d’État ivoirien, et au lendemain du passage du diplomate à Bamako pour « porter un message » au président malien. L’hypocrisie est totale : Paganon a prétendu par la suite que la France s’alignait sur les organisations internationales. En réalité, la France se soucie peu de l’avis et de la légitimité des institutions maliennes. Depuis le putsch, la situation politique au Mali est mouvante. Le gouvernement de transition, mis en place sous l’égide de la CEDEAO puis remanié pour devenir « d’union nationale » a une légitimité toute relative, « mise en question non seulement par une partie de la population mais également par les faits politiques eux-mêmes». Ce sont ces autorités qui ont fait à la France une demande d’intervention début janvier 2013.

Pour la France, les solutions à la crise malienne doivent venir de l’extérieur, et il n’est désormais même plus question de faire semblant que la souveraineté du Mali est respectée.

Les médias et la communication des autorités françaises ont peu évoqué la composition et les objectifs du déploiement des forces armées françaises à Bamako et l’objectif de l’intervention qu’il sert, au-delà de la seule façade de « sécurisation des ressortissants ».

En 2012, l’une des fonctions de l’intervention attendue des troupes de la CEDEAO était de « sécuriser les institutions ». Les autorités maliennes s’y opposaient farouchement et préféraient la perspective de créer un corps de militaires maliens à cet effet.

Avec l’intervention française de 2013, cet objectif de « sécurisation de la transition » est repris. Depuis Dubaï, le président François Hollande résumant les buts de l’intervention déclarait le 15 janvier 2013 : « Nous avons un objectif c’est de faire en sorte que lorsque nous partirons, lorsque nous cesserons notre intervention, il y ait une sécurité au Mali, des autorités légitimes, un processus électoral et qu’il n’y ait plus de terroristes qui menacent l’intégrité du Mali». Un des buts de la guerre que la France mène au Mali est donc d’établir des institutions « légitimes ». L’attitude de l’ambassadeur de France au Mali, Christian Rouyer, montre sans équivoque que la forte présence de militaire français à Bamako vise à faire pression sur ce qui reste d’autorité malienne au Mali. Le 16 janvier 2013, évoquant le décret d’état d’urgence promulgué par le Prédisent malien par intérim, il explique de façon décomplexée qu’il attend que l’ordre règne à Bamako : « On ne pouvait pas se réveiller un jour sans savoir quelles manifestations allaient entraver la vie publique. L’activité économique était au ralenti et des gens brûlaient des pneus sur les routes. Il y avait d’autres qui criaient des slogans contre le Président ou le Premier ministre (…) L’Etat d’urgence était nécessaire. L’heure n’est plus aux chicanes ni aux discussions vaines. L’heure est à l’unité. La nation est en danger, le pays doit s’unir contre un adversaire commun ». Un discours de Ministre de l’Intérieur ! En présence d’un bon contingent de soldats français à Bamako, les « conseils » des diplomates français en direction des autorités maliennes seront, à ne pas en douter, entendus sans difficulté. Comme dans la plupart de ses interventions en Afrique, l’action de la France s’apparente à une mise sous tutelle politique du Mali, pour une période indéterminée à laquelle la France contribuerait en première ligne, à l’opposé du processus de reconstruction institutionnelle dont aurait besoin le Mali aujourd’hui.

« Aider le Mali à retrouver sa souveraineté » ? « Établir des institutions légitimes » ? Comment se fier à la France quand les autorités politiques, financières et économiques françaises continuent de soutenir les pires chefs d’État comme Paul Biya au Cameroun, Ali Bongo au Gabon ou Denis Sassou-Nguesso au Congo-Brazzaville, et quand elles ont complaisamment fermé les yeux sur ce qui se passait au Mali par le passé ?

Liberté d’expression contre règne de la pensée unique

La France est connue pour être un pays où l’on se passionne pour le débat et la polémique. Son passé révolutionnaire, l’effervescence intellectuelle, née du siècle des Lumières, qu’elle a su entretenir, participent fortement à ce mythe.

Pourtant cette tradition, cette culture du débat libre et de la polémique est aujourd’hui menacée par le triomphe de la bien-pensance et du politiquement correct.

Aujourd’hui tout le monde se doit d’adhérer à la même idéologie, au même discours dominant, sous peine de marginalisation, voire de diabolisation.

Ainsi nous sommes tous priés de dire que la guerre en Libye fut la guerre du bien contre le mal, que BHL est un défenseur des droits de l’homme, que le mariage homosexuel va permettre à l’humanité de faire un pas de géant, que la dépénalisation des drogues douces est une idée géniale, que l’euthanasie est un acte “humaniste,” que le féminisme des “chiennes de garde” est un exemple pour toutes les femmes, que l’Europe est un projet formidable et émancipateur, que défendre le peuple est une attitude populiste, que le modèle capitaliste et libéral est le seul modèle valable, que le FN est un parti néo-nazi, que l’Islam pose problème dans l’espace républicain, etc. Je m’excuse d’avance auprès des bien-pensants pour n’avoir pas établi un ordre de priorités.

A ces “vérités incontestées et incontestables”, il est interdit d’apporter la moindre contradiction, un autre son de cloche, une autre opinion tout aussi argumentée, sans passer pour un être déraisonnable et infréquentable.

De fait, on vit dans une société où la pensée doit constamment s’autocensurer et la langue tourner plus de sept fois pour éviter de fourcher, sous peine d’être criminalisé et judiciarisé.

On pouvait raisonnablement penser que le monde de la presse, si attaché à sa liberté d’expression et à son indépendance d’esprit, serait le plus sûr et le plus puissant rempart contre ce totalitarisme d’un nouveau genre. Il n’en est rien. Pire, il participe avec un incroyable zèle à cette police de la pensée (qui se cache derrière les habits de la vertu), contribuant à son tour à scléroser et à cadenasser le débat citoyen.

Oui, le bon vieux temps où on pouvait s’exprimer et s’indigner sur tout est bel et bien révolu. Désormais place aux expressions toutes faites, aux indignations sélectives et aux condamnations d’office (même quand il n’y a pas matière à faire tout un plat). Fini les blagues potaches et marrantes sur Shlomo, Momo, Mamadou, les Ch’tis, la taille de Mimi Mathy, les drag queens, le look de garçon de Caroline Fourest, sur la nullité du PSG, etc.

Tout le monde est sommé de se tenir à carreau, car des “agents Smith” (expression moderne pour désigner les spécialistes de la délation et de l’inquisition) veillent à ce que le troupeau soit bien gardé et que pas une brebis ne sorte du lot. Et dire qu’un jour quelqu’un a eu l’outrecuidance de s’exclamer: “Voltaire, reviens! Ils sont devenus fous!”.

La Rédaction

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Etat de délabrement des bureaux de la DRH-SDR : Le ministre de l’agriculture, Dr Nango Dembélé, interpelé !

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Vu l’état de délabrement très avancé des bureaux de la Direction des Ressources Humaines du Secteur du Développement Rural (DRH-SDR), le Directeur de ladite Direction, M. Ousmane Guindo, a interpelé le ministre de l’agriculture, Dr Nango Dembélé, en l’invitant à constater lui-même les conditions de travail du personnel.

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Ce qui a été vite fait par le premier responsable du département de tutelle qui a effectué la semaine dernière une visite de terrain à la DRH-SDR, au cours de laquelle le ministre Nango et sa délégation composée entre autres de son chef de cabinet, Seydou Diakité, ont constaté eux-mêmes les conditions pitoyables de travail du personnel de la structure. Ils travaillent dans des bureaux avec des plafonds pourris.

Après ce marathon dans les bureaux pourris (certains mêmes ont été abandonnés), le ministre de l’agriculture et sa délégation ont eu un tête à tête avec le Directeur de la DRH-SDR, M. Ousmane Guindo et son staff.

Au cours de cet entretien, le premier responsable de la Direction des Ressources Humaines du Secteur du Développement Rural a tenu à expliquer au ministre Dembélé et sa délégation les conditions de travail très difficiles de son personnel.

« Depuis plus d’un an, nous avons commencé la restitution des dossiers individuels. Et, aujourd’hui 3768 dossiers individuels dont 2042 pour le ministère de l’agriculture sont reconstitués. Mais, ces dossiers sont à même le sol et attendent d’être classés dans les armoires et salles conçus à cet effet », a indiqué M. Guindo.

Alors, le ministre de l’agriculture, Dr Nango Dembélé, est interpellé. Car la DRH-SDR travaille dans des conditions extrêmement difficiles. D’abord, sur le plan de la motivation, travailler à la DRH-SDR est devenu un sacerdoce. Parce qu’aucune  prime n’existe ici.

« Ceux qui viennent y travailler sont très souvent dans une situation de standby en attendant d’avoir mieux. La DRH-SDR en tant que structure chargée de combler les cadres organiques des autres structures en personnel manquant se trouve aujourd’hui dans une situation de manque de personnel », explique M. Guindo.

A en croire le Directeur Général de la Direction des Ressources Humaines du Secteur du Développement Rural, sa structure ne dispose que de 12 bureaux que se partagent 39 agents plus une dizaine de stagiaires de l’APEJ soit au moins 03 personnes par bureau.

Cependant, tous les 12 bureaux visités par le ministre de l’agriculture sont aussi dans de très mauvais état. Pendant l’hivernage l’eau suinte dans pratiquement tous les bureaux notamment celui du Directeur lui-même.

Ayant été surpris de la situation et sans promettre quoi que ce soit au Directeur de la DRH-SDR, le ministre de l’agriculture, Dr Nango Dembélé, a déclaré qu’il a été surpris et en même temps choqué de voir les conditions très difficiles dans lesquelles travaille le personnel de « Je ne savais pas que le personnel de la Direction des Ressources Humaines du Secteur du Développement Rural travaille dans de telles conditions. J’ai entendu le cri de cœur du Directeur. Et, je vais m’engager de toutes mes forces pour que ces conditions changent », répond le ministre Nango Dembélé.

Il faut préciser que c’est la DRH-SDR qui assure le suivi et le développement du dialogue social. C’est à ce titre qu’il a adressé au ministre de Tutelle en 2015, une note relative à la sortie de crise entre la DNA et les contractuels des Centres d’Apprentissages Agricoles.

« Nous continuons à chercher les mécanismes pour leur intégration dans la fonction publique et ils sont prioritaires dès qu’une possibilité se présente », a martelé M. Ousmane Guindo au ministre de l’agriculture, Dr Nango Dembélé et sa délégation qui l’écoutaient religieusement.

ADO

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Alhamady Tandina, Assistant juridique au Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle : « L’Opposition a participé à la procédure de révision constitutionnelle. Elle veut juste déstabiliser… »

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« Dans le cadre de la révision constitutionnelle en cours dans notre pays, l’opposition parlementaire a participé de façon active dans les travaux de la commission des lois de l’assemblée nationale.

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Dans ladite commission, elle a proposé 43 amendements dont 37 ont été acceptés dans le texte final. Après l’adoption de ce texte fondamental, voici une opposition parlementaire qui crie à la violation de la constitution de 1992 en brandissant les alinéas 1 et 2 de l’article 118. En effet, la question qui convient de poser est de savoir: En acceptant de participer à la procédure de révision constitutionnelle, l’opposition malienne ignorait elle l’existence de ce fameux article 118?

Connaissait-elle le contenu de cet article 118?

Ce que l’opposition malienne fait semblant d’ignorer c’est qu’en participant aux travaux et au vote de cette révision constitutionnelle, elle valide de facto la légalité de la procédure. Après l’adoption de ce texte fondamental, elle nous sort (l’opposition) ce fameux article pour nous faire croire que le Président de la République et son gouvernement ont violé la constitution de 1992.Quelle crédibilité doit-t-on accorder à cette opposition parlementaire? Aucune! A leur place, en sachant que la procédure de révision constitutionnelle serait illégale au regard de l’article 118 comme elle prétend le dire, pourquoi a-t-elle accepté de participer?

Par conséquent, s’il y’a violation de notre loi fondamentale, c’est bien l’opposition et la majorité qui seraient coresponsables. Je pense qu’aujourd’hui, elle est complètement discréditée au regard des faits. C’est pourquoi elle se cache derrière les opposants de cette révision qui ont d’autres arguments (qui sont d’ailleurs légitimes) pour crier au scandale. Enfin, ceux qui se mobilisent pour le “nom” au référendum du 9 juillet 2017, doivent d’abord demander le compte à leur allié de circonstance (l’opposition) avant de blâmer la majorité. En plus de cela, certaines dispositions qu’elle dénonce aujourd’hui, étaient toutes dans le projet de révision en 2011 sous ATT (commission Daba) pour lequel, elle était prête de voter en son temps… »

Dr. Brahima Fomba, constitutionnaliste: « Le projet de loi constitutionnelle opère de nombreux tripatouillages au niveau de l’article 118 »

« Le projet de loi constitutionnelle opère de nombreux tripatouillages au niveau de l’article 118. Parallèlement à la voie référendaire dont le domaine d’application a été sévèrement rétréci, il institue une procédure de révision constitutionnelle au domaine quasi illimité à travers le parlement réuni en congrès à l’initiative du Président de la République.

Une nouvelle procédure potentiellement dangereuse pour la stabilité de nos institutions. A travers la souplesse qu’elle prétend injecter, la modification banalise en fait la procédure de révision et constitutionnalise les tripatouillages que les parlementaires, rien que pour leurs intérêts politiciens, partisans, voire mercantiles, n’auront aucun scrupule à opérer dans la loi fondamentale, à l’insu du peuple souverain »

Rassemblés par A .Touré 

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Comment s’élabore une Constitution ?

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En démocratie, il existe des processus d’élaboration de la constitution : La discussion parlementaire par une assemblée spécialement élue à cet effet (Assemblée constituante) ou la rédaction d’un texte par le Gouvernement ou un comité de spécialistes.

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La deuxième option peut constituer une solution plus rapide. En effet, exceptionnellement, le pouvoir exécutif s’attribue ou se fait reconnaître le droit de rédiger un texte constitutionnel. Les comités restreints, qui l’assistent, sont le plus souvent composés de responsables politiques et de spécialistes du droit constitutionnel. Si cette méthode est plus rapide, elle souffre cependant d’une moindre légitimité. À la différence des membres de l’assemblée constituante, les comités spécialisés ne sont pas désignés par le peuple au Suffrage Universel. Aussi leurs propositions sont-elles le plus souvent soumises à l’approbation du peuple par la voie du suffrage universel. Aussi leurs propositions sont-elles le plus souvent soumises à l’approbation du peuple par la voie du référendum afin de donner au texte constitutionnel son caractère de norme fondamentale.

Une question simple : comment des gens qui n’ont rien à voir avec le peuple peuvent se prétendre “ comprendre le peuple ” et “ savoir ce qu’il désire ” pour se permettre de “ décider à sa place ” ? À vrai dire, ils ne le peuvent pas et ne le font pas, car leurs intérêts sont tout autres, s’ils étaient si préoccupés de l’avis et du bien-être des citoyens, ils nous demanderaient notre avis.

Je suis désolé, mais si dans votre vie quelqu’un décide à votre place de quelque chose d’important pour vous, soit vous êtes mineur, dans ce cas vos parents sont responsables de vous et prennent certaines décisions à votre place, soit vous n’êtes pas en état de prendre des décisions (handicap physique lourd, mentale, graves maladies, etc), ou soit vous vivez sous la coupe d’un tyran.

Et même quand on ne demande pas l’avis du peuple – référendum de Janvier 1992 – c’est pour finalement, pas le prendre en compte. Le papa:“ Ma fille as-tu pensé un peu à ce qu’il te plairait de faire plus tard ? ”

La fille: “ Oui, je voudrais être artiste-peintre ! ” Le papa:” Non ! Avec ta mère, nous pensons qu’il serait mieux pour toi que tu fasses avocate, tu feras avocate. ”

Le même genre de décisions sont prises au mépris le plus total des citoyens, de leurs avis, de leurs besoins.

                               Tientigui

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REVISION constitutionnelle : Les avis des pour et contre

Président de l’ADEpM, Aboubacar Sididick Fomba : « Avec cette révision constitutionnelle désormais le mariage des homosexuels verra le jour, l’excision sera interdite, la religion musulmane sera combattue…»

« Le congrès extraordinaire est la bête noire de cette révision constitutionnelle. C’est l’assassinat de la démocratie Malienne par le régime en place avec la complicité de la cour constitutionnelle. En dehors de la violation de l’article 118 qui est démontré par l’application de la charia au Nord du Mali, Une perte en vie humaine soit 3personnes par jour en moyenne de janvier 2017 au 8 juin 2017 et la fermeture de plus de 500 écoles dont d’autres brûlées le régime en place veut organiser le référendum en excluant des Maliens et en imposant une nouvelle constitution.

Avec cette révision constitutionnelle désormais le mariage des homosexuels verra le jour, l’excision sera interdite la religion musulmane sera combattue, ainsi que la religion Chrétienne. À travers le congrès extraordinaire on demandera plus l’avis du peuple et les Maliens à travers ce référendum vont accepter la partition du Mali et nous allons perdre à jamais notre souveraineté et déjà dans la même constitution nous pouvons perdre le Mali qui sera fondu et partagé entre les pays Africains.

C’est dire que les amendements les beaux textes n’ont aucune valeur car le président peut tout changer à travers le congrès donc la bête noire de cette révision constitutionnelle s’appelle le congrès extraordinaire. La meilleure solution est d’empêcher la tenue du référendum .An Te À Bana touche pas à ma constitution ».

 

L’HONORABLE MAMADOU DIARRASSOUBA, Questeur de l’Assemblée Nationale: « La création du sénat va contribuer efficacement au travail législatif… »

Le projet de loi portant sur la révision constitutionnelle adopté par 111 députes doit être soumis à l’appréciation du peuple à l’issue d’un vote référendaire prévu le 09 juillet prochain. Avant le vote, les deux camps pour et contre s’activent pour convaincre l’électorat.

La nouvelle constitution prévoit le Sénat en lieu et place du Haut Conseil des Collectivités territoriales. La création de cette 2ème chambre(Sénat) en plus de l’Assemblée nationale, dont les 1/3 des membres seront nommés par le président de la République fait couler des encres et salives. Si l’Opposition pense que sa création est budgétivore et inopportune ; mais aussi qu’il accordera beaucoup de pouvoir au seul Président de la République, cet avis n’est pas partagé par le 1er Questeur de l’Assemblée nationale, l’honorable Mamadou Diarrassouba. Selon lui, la création du Sénat va contribuer efficacement au travail législatif.

« Vous savez, il y a des légitimités qui ne sont pas élues. Quel Malien peut dire qu’Ousmane Madani Haïdara, le Chérif de Nioro, Mahamoud Dicko et Monseigneur Jean Zerbo ne sont pas légitimes. Ils ne sont pourtant pas élus. Pensez à des notoriétés pour venir aider, appuyer et donner de sages conseils aux élus qui sont là, je crois que cela n’est pas une mauvaise chose. Si on leur demande de venir donner leurs points de vue sur certains projets de loi par rapport à l’avancée sociale, démocratique et économique de ce pays, ils le feront sans arrière pensée », explique l’honorable Diarrassouba.  Avant d’indiquer qu’ils ne se feront jamais inscrire sur une liste de candidats. « Je pense que leur nomination par le président de la République au Sénat peut bel et bien renforcer le travail parlementaire », martèle-t-il.  Avant de souligner qu’il ne faut pas voir que le coût de fonctionnement de cette institution. A en croire l’élu de Dioila, il faut aussi reconnaitre que l’apaisement, la cohésion et le renforcement démocratique n’ont pas de prix. Et Diarrassouba de conclure : « Si la création du Sénat peut amener l’apaisement, je ne vois aucun problème ».

A.Touré

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Révision constitutionnelle : Le PM, Abdoulaye Idrissa Maiga, dément la Cour constitutionnelle !

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Dans sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale, avant-hier lundi 11 juin 2017,  le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maiga dit ceci : « …Ces mesures vont conduire progressivement au retour de l’Etat sur toute l’étendue du territoire, plus particulièrement en assurant un retour visible de l’administration à Kidal et l’installation des structures de l’Etat dans la nouvelle région de Taoudénit…” ».

Premier ministre Abdoulaye Idrissa maiga pm discours conference assemblee national issiaka sidibe president

Ces propos qui démentent la Cour constitutionnelle, mettent l’évidence  que l’Etat n’est pas présente partout au Mali. Et l’Article 118 de la Constitution dit qu’il ne saurait y avoir de référendum tant qu’une portion du territoire est occupée. Dans ce pays,  on nie l’évidence à bout de champ. On a l’impression que le régime IBK prend  vraiment  les Maliens pour des cons.

M.B

RÉFÉRENDUM DU 9 JUILLET 2017

Et si le Mali s’inspire des cas du Sénégal et de la Cote d’Ivoire ?

Au Sénégal voisin, le président Macky Sall appuyé par l’Assemblée nationale a instruit la suppression du Sénat. La suppression du Sénat aurait permis au Sénégal d’économiser 12 millions d’euros par an. En Coté D’Ivoire, le président Alassane Ouattara a échoué concernant la mise en place du Sénat. Les conditions de celle-ci ne sont pas réunies. Selon certains observateurs politiques ivoiriens, le Chef de l’Etat aurait décliné la création du Sénat. Car la décision du Gouvernement de satisfaire les revendications des dernières mutineries et les crises sociales ont sérieusement éprouvé les caisses de l’Etat. Ainsi il ne serait plus possible de mettre en place le Sénat, et ce, dans les délais constitutionnels. Le Sénat est budgétivore. Le cas de ces pays voisins doit inspirer les Maliens à voter NON, le 09 juillet 2017, contre le projet de loi de la nouvelle constitution qui prévoit la création du Sénat dont les 1/3 des membres seront nommés par le Président de la République.

A.T

Scrutin référendaire du 09 juillet : Le fichier électoral bientôt prêt !

A en croire le Directeur de la Délégation Générale aux Elections (DGE), le Général Chaka Sangaré, le fichier électoral retenu pour le scrutin référendaire prévu le 09 juillet prochain sera bientôt prêt d’ici la fin de cette semaine.

Il a fait cette déclaration à l’issue de la rencontre entre le ministre de l’administration territoriale, Tiéman Hubert Coulibaly, son collègue des droits de l’homme et de la réforme de l’Etat, Me Kassoum Tapo, la DGE, la CENI et les gouverneurs de toutes les régions du Mali. C’était le jeudi dernier au département de tutelle.

Depuis l’annonce du chronogramme, la DGE est au four et moulin pour prendre des dispositions en vue d’assurer la mise en place d’un fichier électoral acceptable par tous les acteurs. A la date d’aujourd’hui dans la perspective de la tenue du scrutin référendaire, ce fichier est pratiquement prêt.

« Nous sommes en train de faire valider la configuration  des bureaux de vote des missions diplomatiques et consulaires. Nous pensons qu’avant la fin de cette semaine, le fichier électoral qui va servir la tenue de ce scrutin référendaire du 09 juillet sera définitivement prêt et nous allons le mettre sur le site web de l’AGETIC et nous allons mettre les mêmes dispositifs de consultation comme nous l’avons fait lors des élections précédentes », a expliqué le Général Chaka Sangaré.

Pour le représentant de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Amadou Ba, cette rencontre qui rentre dans le cadre de l’organisation du scrutin du référendum est déjà une marque de détermination pour la réussite de cet évènement.

« Au cours de la réunion, nous avons passé des messages auprès des gouverneurs. Nous devrons tous contribuer à la réussite de ce scrutin parce que le grand problème auquel nous serons confrontés, c’est le défis de la participation de nos concitoyens », précise M. Ba.

Pour cela, il dira que l’administration doit mettre des équipes sur place. La responsabilité incombe aussi les partis politiques d’appeler les populations à voter massivement au référendum le 09 juillet 2017.

« Comme  vous le savez, la constitution a déjà 25 ans. Donc il y a nécessité de la reformer sur beaucoup de points. Il y a des exigences communautaires et les accords de la paix. Tout le monde convient qu’aujourd’hui, il faut aller à ce référendum. Nous devrons donc conjuguer nos efforts pour que ça se passe bien dans la légalité et la transparence, indique le représentant de la CENI. Pour sa part, le ministre de l’administration territorial, Tiéman Hubert Coulibaly, a évoqué la mobilisation des ressources humaines et matérielles pour chaque région pour faire face au référendum. Il a demandé aux gouverneurs de redoubler d’ardeur à la tache pour le bon déroulement du scrutin du 09 juillet dans leur localité respective.

                              A.DO

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Référendum constitutionnel du 09 Juillet 2017 : Voter NON, c’est empêcher le bateau Mali de chavirer !

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« Musulman du Mali, merci. Avec 77% de voix lors de la présidentielle, la majorité des musulmans a souhaité que je sois-là.

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Je resterais qui je suis. Dès que la date de la visite d’Etat au Sénégal est annoncée, je ne pouvais pas changer d’agenda c’est pour cela que j’ai souhaité si cela n’était pas un crime d’assister à ce congrès car je sais l’intérêt du Haut conseil Islamique du Mali. Notre pays a de la chance. Ce n’est pas un pays de néophytes, c’est un pays d’homme de savoir. Notre pays peut tanguer mais ne chavirera jamais. Inchalla avec les croyants du Mali nous sauront relever les défis », a déclaré le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta en Avril 2014.

Face au défi de la révision constitutionnelle le silence des imams est-il synonyme d’ignorance ou de méconnaissance du contenu des documents ?

Que font-ils pour éclairer le choix des fidèles pour le vote du 09 Juillet 2017?

En votant OUI pour ce référendum, nos imams ne doivent plus être surpris de voir certaines pratiques comme l’IVG (Interruption Volontaire de la Grossesse), le mariage homosexuel, l’euthanasie etc., adoptées par voie parlementaire dans notre pays. À titre d’exemple, en avril 2013, le Parlement français a adopté par un ultime vote de l’Assemblée nationale le projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples homosexuels. À tous les imams, chefs traditionnels et coutumiers le meilleur choix pour vous c’est de voter NON pour sauver l’honneur et la dignité du peuple malien et pour empêcher le bateau Mali de chavirer.

Les quatre (04) raisons qui doivent pousser les Maliens à aller voter « Non » au référendum du 9 Juillet 2017:

Une révision anticonstitutionnelle, antidémocratique, budgétivore et source de crise électorale à venir.

Première raison : Anticonstitutionnelle, parce que vu la situation actuelle de notre pays, une révision constitutionnelle ne devrait pas avoir lieu. Le Mali n’est pas actuellement en situation de force, notre intégrité territoriale n’est pas garantie, donc toute révision de la constitution ne part pas à notre avantage.

TITRE XVI : DE LA REVISION:

Article 118 : L’initiative de la révision de la Constitution appartient concurremment au Président de la République et aux députés. Le projet ou la proposition de révision doit être voté par l’Assemblée Nationale à la majorité des deux tiers de ses membres. La révision n’est définitive qu’après avoir été approuvée par référendum. Aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire. La forme républicaine et la laïcité de l’Etat ainsi que le multipartisme ne peuvent faire l’objet de révision.

Deuxième raison : antidémocratique, car elle servira juste à renforcer le pouvoir du président en place.

Comme on le sait, cette révision prévoit la création d’un sénat, ce sénat sera constitué à 1/3 par les nominations du président de la république en place, donc suffit juste que le parti du président de la république gagne aux élections les autres 1/3 pour avoir la majorité au sénat. Avoir la majorité au sénat et avoir la majorité à l’Assemblée Nationale c’est avoir tout le pouvoir de faire ce qu’on veut quand on veut, sans rendre compte à qui que ce soit. Il n’est jamais bon dans un pays quand les pouvoirs ne sont pas équilibrés. Le président ayant plein pouvoir, cela ne pourrait arranger la population. Ensuite en cas de vacances de pouvoir du président de notre pays, c’est le président du sénat qui sera notre nouveau président de la nation. Sachant qu’actuellement à l’Assemblée National c’est le beau père qui est président, et par respect on ne pourrait récupérer son poste pour remettre au beau fils, on créé un sénat et on met Karim Keita comme président du sénat.

Ainsi il pourra officiellement remplacer son père en cas de maladie, ou d’incapacité à diriger le pays, moi j’appelle cela une honte pour nous Maliens, aucune dignité de notre part si on accepte que cela se produit dans notre pays.

Troisième raison : Budgétivore

La mise en place d’un sénat et son fonctionnement ont un coût, est ce que vous vous êtes posés un peu la question à savoir qui financera ce budget? À titre d’exemple, en Côte d’Ivoire, il y a eu aussi une révision de la constitution, la population s’est abstenue d’aller voter, la minorité qui est allée voter était des partisans du président ADO, donc ils ont tous voté Oui et c’est cette même population qui subit actuellement. Le coût de la mise en place du sénat sera supporté par la population à travers l’augmentation des factures d’eau et d’électricité, des impôts, du coût du carburant, c’est ce qu’on constate dans ce pays.

Quatrième raison : Source de crise électorale à venir, le plus grave.

Au Mali on ne retient pas la leçon des crises qui se sont passées chez nos voisins. Il est indiqué dans la nouvelle constitution que pour être candidat il faut être Malien de source, sans précisée ce qu’un Malien de source. Le terme source a créé beaucoup de problèmes en Côte d’ivoire, mais on voit qu’on n’a pas retenu la leçon de la crise que traverse ce pays. On veut expérimenter pour nous, évitons de créer des crises inutiles à notre pays qui souffre déjà d’une crise qu’elle n’arrive pas à résoudre, ayons pitié de notre pays. La constitution de Février 1992 a déjà eu à modifier cette partie. Sous le régime du général Moussa Traoré, il était dit que pour être candidat il fallait être Malien de source, la constitution de 1992 a levé toute ambiguïté sur cette affaire de Malien de source, et dit pour être candidat à l’élection présidentielle il faut seulement être Malien. Ne créons pas d’autres crises dans notre pays.

Maliens, Maliennes, il est temps vraiment qu’on se réveille, et faire bloc contre la mise en place de cette nouvelle constitution qui ne servira à rien à part augmenter nos charges, renforcer les pouvoirs du président, donner une opportunité à IBK de réaliser ce qu’il nous a dit quand il était 1er ministre (« Si vous voulez étudier, si vous voulez n’étudiez pas, nos enfants iront à l’extérieur pour étudier et reviendrons vous diriger comme nous avions dirigé vos parents »), ayons de la dignité, et n’acceptons pas que cela se réalise en aucun cas. Cette nouvelle constitution ne servira qu’à nous diviser encore plus, à marginaliser une partie des Maliens, car il y aura deux types de Maliens, les Maliens de source, et les autres Maliens, alors que notre devise dit : Un Peuple – Un but – Une foi, donc il ne devrait pas avoir de Maliens de source. Maliens, Maliennes ne soyons pas complice du déclin de notre démocratie qu’on a obtenue au prix de notre sang versé, Cabral n’est pas mort pour rien, ne lui faisons pas regretté son acte patriotique.

Maliens, Maliennes le 9 Juillet, même s’il doit pleuvoir du feu, levons nous et allons voter Non pour l’intérêt général, pour la sauvegarde de notre Pays qu’on aime tant, le Mali.

Sambou Sissoko

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Un Sénat peut-il renforcer la démocratie malienne ?

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La création d’un sénat semble, entre autres, l’une des grandes nouveautés du projet de révision constitutionnelle de notre pays.

carte-geographique-malienne-drapeau

Cette proposition d’un système bicaméral est selon le Président IBK et le groupe parlementaire de la majorité présidentielle un moyen d’accroître la force du pouvoir législatif. Un tel projet va-t-il dans le sens de la relance de la démocratie malienne obtenue au prix du sang versé par nos martyrs ?

Ce projet de constitution suscite de vives réactions. Et pour cause, il ressort des rencontres entre IBK et les organisations de la société civile malienne, qu’une fois votée le 09 Juillet 2017, la nouvelle constitution l’autoriserait à nommer jusqu’à un tiers des personnes qui devraient siéger au sénat. Par ce mécanisme, les maliens perdraient donc le droit exclusif qui leur appartient, de choisir eux-mêmes ceux qui sont sensés être leurs mandataires, et seraient représentés par des personnes qu’ils n’ont jamais choisies en tant que tel. Ainsi, ce projet affaiblirait la démocratie malienne, car le futur sénat ne serait pas issu « du peuple ». Or, la maxime populaire veut que la démocratie soit « le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. »

Une telle configuration soumettrait cette institution aux désidératas du chef de l’Etat, plutôt qu’à ceux du peuple. En effet, les sénateurs nommés pourraient, par sentiment de reconnaissance et surtout pour garder leur position, être des sortes de béni-oui-oui qui approuveraient tout projet émanant du sommet de l’Etat et ce, avec toutes les dérives que cela pourrait entrainer. Au Mali, connaissant le peu d’égard des élus pour les populations, il est permis de craindre que les règles d’éthique soient bafouées. Ainsi, l’extension des prérogatives du pouvoir législatif risque de n’être qu’un acte de communication qui ne fera gagner à l’institution législatrice aucune efficacité. Le sénateur, maillon de ce système, étant enchainé par sa nomination.

De tout ce qui précède, le sénat version IBK, si sa configuration se confirme, pourrait être un subterfuge pour renforcer le régime présidentiel déjà très fort au Mali. Le grand oublié est d’évidence le contribuable qui paiera d’avantage pour moins de représentativité à un parlement fonctionnant plus sur des règles de copinage politique que sur la méritocratie. Un tel sénat ne serait donc pas un outil de contre-pouvoir. En effet, si le tiers des sénateurs est à la solde du Président de la République, cette nouvelle chambre pourrait être utilisée à diverses fins dont celle de se maintenir au pouvoir. Ainsi, la création de cette deuxième chambre présente peu d’intérêt d’un strict point de vue démocratique.

Si l’on souhaitait vraiment accroitre le rôle du pouvoir législatif, il suffirait de respecter, voire d’étendre les prérogatives de l’assemblée nationale pour qu’elle joue réellement sa mission de contrôle de l’action gouvernementale. Or, cela ne semble pas avoir été pris en compte. Sans nécessairement créer un sénat, il faudrait renforcer les pouvoirs de nos députés de manière à ce qu’ils puissent jouer pleinement leur rôle de contre-pouvoir. Cette simple disposition permettrait de créer un cadre juridique approprié à l’exercice d’un contrôle plus efficace qui aura pour fin de vérifier la conformité entre ce qui a été promis, et ce qui est réalisé. Ensuite, il faudrait à l’instar des grandes démocraties, que le gouvernement soit contraint par la loi, de rendre des comptes aux représentants du peuple qui auront été élus de manière à ce que la fonction de parlementaire soit réhabilitée aussi bien aux yeux de celui qui l’exerce et des populations mais aussi aux yeux des gouvernants.

En définitive, une réflexion profonde s’impose sur l’adéquation du régime présidentiel aux défis auxquels le Mali est confronté. Défis, qui sans réponses ancrées sur la démocratie, ne pourront être relevés que très difficilement. L’hyper présidentialisme ayant montré ses limites, ne faut-il pas tourner les regards vers un régime parlementaire?

Inna Maïga

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Tripatouillage de la constitution : L’évolution monarchique du pouvoir en marche au Mali !

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Depuis l’arrivée de IBK au pouvoir et l’intrusion spectaculaire de son fils Karim Keita dit Katio sur la scène, le Mali glisse dangereusement sur le terrain de la gestion patrimoniale des affaires d’État. Le nom de Karim Keita est lié dans beaucoup d’affaires rocambolesques de la République.

ibrahim boubacar keita ibk mali abdoulaye idrissa maiga premier ministre pm

Élu député (dans des conditions que tout le monde connait) il est placé à la tête de la très stratégique Commission de Défense de l’Assemblée nationale à cause de l’influence de son père IBK , alors que la seule expérience militaire qu’on lui connait est sa fréquentation de la junte de Kati ,qui était le complice de son père IBK.

La question que l’on est en droit de se poser est celle de savoir à quoi la longue expérience politique d’IBK aura servi ? Le nom de Karim Keita se trouve mêlé à tous les scandales qui ont pignon rue au Mali, et cela sous le regard complaisant de son père IBK. Beaucoup de nominations dans l’administration seraient directement ou non, influencées par Karim Keita, pour certains départs du gouvernement de ministre ou agents à des hauts postes de responsabilités.

Comme tout cela ne suffisait pas, on veut tripatouiller la Constitution du 25 février 1992 pour donner beaucoup de pouvoir au seul Président de la République.

En tout cas, il faut que le président IBK sache que le Mali n’est pas un Congo des Kabila, ni un Gabon des Bongo encore moins du Togo des Gnassingbé. Que le bon Dieu protège le Mali contre les destructeurs, les prédateurs, les corrupteurs et les détourneurs des biens publics.

M.Coulibaly

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Espagne: le Real Madrid convaincu de la “totale innocence” de Ronaldo

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Le Real Madrid a apporté mercredi son soutien à son attaquant-vedette Cristiano Ronaldo, se disant convaincu de la “totale innocence” du Portugais, qui risque des poursuites en Espagne pour une fraude fiscale présumée à hauteur de 14,7 millions d’euros.

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“Le Real Madrid CF est absolument convaincu que notre joueur Cristiano Ronaldo démontrera sa totale innocence dans ce processus”, a écrit le club merengue dans un communiqué, réaffirmant sa “confiance” envers l’attaquant.

“Depuis son arrivée au Real Madrid en juillet 2009, Cristiano Ronaldo a toujours montré une volonté claire de remplir toutes ses obligations fiscales. Le Real Madrid CF attend de la justice qu’elle opère avec la plus grande clarté pour que l’innocence de Cristiano Ronaldo soit rapidement démontrée.”

Le parquet de Madrid a annoncé mardi avoir déposé plainte contre le joueur pour quatre délits présumés contre le Trésor public, correspondant aux exercices fiscaux compris entre 2011 et 2014. Le parquet estime que le Portugais “a profité d’une structure créée en 2010 pour dissimuler au fisc les revenus générés en Espagne par les droits à l’image”.

Si Ronaldo était poursuivi puis condamné pénalement, il pourrait être contraint de verser “une amende d’au moins 28 millions” et écoper “d’une peine de prison pour quatre délits fiscaux dont trois aggravés”, a averti le syndicat Gestha de techniciens du ministère des Finances.

L’avocat de Ronaldo a déclaré que son client se sentait “lésé” par cette affaire. La société Gestifute, représentante du Portugais, a par ailleurs publié un communiqué réfutant l’existence d’un “régime fiscal frauduleux”.

La plainte du parquet est fondée sur un rapport du Trésor public et s’inspire de la “jurisprudence Lionel Messi”. L’attaquant argentin du FC Barcelone, grand rival sportif de Ronaldo, a été condamné en 2016 par la justice espagnole pour une fraude fiscale de 4,1 millions d’euros.

14/06/2017 13:04:45 –          Madrid (AFP) –          © 2017 AFP

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Les sénateurs vont coûter au moins dix milliards de fcfa au budget national

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Le Mali l’un des pays les plus pauvres au monde avec une démographie galopante va mettre en place un Sénat national pour des raisons floues et sans importance. Mahamadou Djeri Maïga rebelle touareg mnla cma hcua ibrahim boubacar keita president malien ibk signature accord paix

Alors même que le taux de chômage dépasse les 50% chez les jeunes maliens, le président Ibrahim Boubacar Keita, se croit à la tête d’un pays riche, qui a les moyens d’entretenir des sénateurs.

Si l’on calque le budget de fonctionnement du futur probable Sénat sur celui de l’assemblée nationale, ce pauvre pays va débourser 15 milliards de fcfa chaque année pour des sénateurs qui sont loin de pouvoir apporter des solutions aux défis énormes de sous-développement et d’insécurité qui assaillent le malien et la malienne.

A cette dépense de fonctionnement va se greffer d’énormes dépenses d’équipement:

  • Construction d’un bâtiment pour héberger le sénat pour plusieurs milliards de fcfa
  • Achat de véhicule de fonction pour chaque sénateur pour au moins 5 milliards de fcfa(50 millions/voiture)

Des sénateurs qui feront de la politique politicienne et grassement payés alors même que le pays est plongé dans un marasme économique sans précédent avec une quasi-inexistence infrastructures routières, sanitaires, scolaires, universitaires, sociales.

Des dizaines de milliards qui pourraient financer des programmes de formation, d’embauche de jeunes chômeurs ou la construction d’un Centre hospitalo-universitaire chaque année.

Le président Keita en a décidé autrement car affirme t-il il l’a négocié ainsi dans les accords d’Alger afin que ce Sénat serve de planques à des bandits armés qui ont égorgé de simples civils maliens, de surcroit fonctionnaires d’État.

Moins de financement politique, plus de financement de l’économie réelle !

Source: Bamada

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Colonel Diarran Koné, Patron de la Dirpa : « nous ne voulons plus des ‘’papous’’ dans l’armée malienne »

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Le Directeur de l’information et des relations publiques de l’armée (Dirpa), le colonel Diarran Koné, et le porte-parole de la force Barkhane, Patrick Simo, ont animé hier lundi 12 juin 2017 aux environs de 16 heures, une conférence de presse à la Maison de la presse de Bamako.

 colonel-diarran-kone-directeur-information

Première du genre, cette rencontre qui va désormais s’inscrire dans la durée, visait à informer les journalistes sur les opérations que la force française Barkhane mène dans notre pays, parfois seule, parfois avec l’armée malienne. Elle découle des plaintes formulées par des journalistes maliens à l’encontre de Barkhane qui, bien qu’opérant au Mali, n’avait pas un cadre de communication avec les médias maliens. D’ailleurs, tout ce que la presse malienne apprend de Barkhane, l’est à travers la presse française. Pour un coup d’essai, c’était un coup de maitre pour le principal conférencier, monsieur Simo. Les journalistes ont été édifiés sur un certain nombre d’opérations que Barkhane a effectuées récemment comme l’opération ‘’Panga’’, menée à la frontière Mali-Burkina Faso et ayant mobilisé 2000 soldats français, maliens et burkinabès. Cette opération, selon monsieur Patrick Simo, a permis de mettre hors d’état de nuire, ou encore neutraliser plusieurs terroristes. Justement, que veut dire neutraliser des terroristes, ou les mettre hors d’état de nuire ?, a demandé un journaliste. La réponse de monsieur Simo : « ça veut dire qu’ils sont soit tués, soit blessés, ou en fuite ». L’officier français de poursuivre : « chaque fois que nous menons des frappes, nous découvrons davantage l’ennemi ». Mais pourquoi malgré la présence de Barkhane, l’insécurité est encore grandissante ?, a demandé un journaliste. La réponse de monsieur Simo : « cela n’engage que vous. Ce n’est pas cette impression que nous avons. Les terroristes sont en difficulté et les attaques qu’ils font maintenant sont dans ce sens. C’est comme une fourmilière à laquelle vous donnez un coup de pied, vous voyez que ça va dans tous les sens. Le problème, c’est qu’on est 4000 hommes pour un espace qui fait deux fois la France, et on ne peut pas être partout à la fois ».

Barkhane, c’est plus de 400 terroristes mis hors d’état de nuire, et plus de 80 opérations militaro-civiles menées au profit des populations.

L’officier français dit avoir une bonne impression de l’armée malienne. Il trouve que les jeunes soldats maliens sont courageux et très compréhensifs. Ce qui permet de mener facilement des opérations. « Ce que nous réalisons avec l’armée malienne, je ne suis pas sûr qu’on peut le faire autant avec des armées européennes ». Pour Patrick Simo, le rôle de Barkhane consiste à préparer les armées du Sahel à assurer la sécurité de cet espace, parce que Barkhane est appelée un jour à partir. D’où la force du G5 Sahel.

Mais pourquoi les soldats maliens sont fréquemment tués dans les embuscades, par les mines sans qu’on n’arrive à trouver une solution ? La réponse de Diarran Koné : « la mine, c’est l’arme du lâche. Mais il y a aussi un problème de route qui fait qu’on ne peut pas voir un engin explosif fraichement planté devant soi. En plus de tout ça, il y a le fait que l’ennemi se dissimule dans la population laquelle ne le dénonce pas. Donc, vous comprendrez qu’il y a aussi de la sensibilisation à faire….Mais il faut le dire aussi, nous ne voulons plus de vos ‘’papous’’ (surnom qu’on donne aux garçons chéris) dans l’armée ; nous voulons des gens qui se battent…. ».

 

La rédaction 

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Madani Tall : qui veut devenir esclave ?

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Si on vous demande « voulez-vous devenir esclaves » et que vous répondiez oui parce qu’au moins on est nourri logé, c’est à cela que ressemble un oui à la révision constitutionnel proposée sous prétexte qu’il y a des avancées. Or en votant oui, vous acceptez que même ces années soient retirées sans demander votre avis.

Madani Tall Chevalier Ordre Nationa

Aujourd’hui pour changer la constitution le président et l’assemblée acquise à sa cause n’ont pas le choix, ils sont obligés de vous demander votre avis par un référendum. Or, si vous votez oui à la révisions qui est proposée, ce droit de référendum vous sera retiré, ils pourront changer la constitution sans nous consulter.

CELA seul suffit pour voter NON. Une réforme doit augmenter les droits du peuple, pas les diminuer. Or ce référendum dit « êtes-vous d’accord pour que l’on change la constitution sans demander votre avis » et vous répondez OUI. Je vais finir par croire Dostojevski quand il dit « Il n’y a qu’une chose que les hommes préfèrent à la liberté, c’est l’esclavage ».  Ne touchez pas à mon droit de référendum.

Dieu veille

 

La rédaction 

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Communiqué de l’Ajresma suite à la menace d’agression du journaliste Yacouba Tangara

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C’est avec consternation que le Bureau exécutif de l’Ajresma a appris la menace d’agression proférée contre Yacouba Tangara, journaliste sportif au journal Le Prétoire et directeur de publication de Planète Sport, par un groupe de supporteurs.

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Il nous revient que la motivation de cette menace d’agression tire sa source de la crise qui secoue le football malien.

L’Ajresma condamne avec la dernière énergie cette forme de violence digne d’une autre époque. Elle souhaite que les auteurs soient poursuivis et punis pour leur forfait.

Un tel acte constitue une menace, non seulement pour la liberté de la presse et la liberté d’expression, mais aussi pour le sport, qui se veut un catalyseur de paix dans notre pays. Cela rappelle que des menaces sur les médias sont toujours en cours au Mali.

Le Président

Soumana Touré

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Constitution du Mali : IBK a évité le pire !

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Les deux personnalités impliquées dans la révision constitutionnelle ont failli en venir aux mains. Pour maîtriser le feu, le président IBK a du intervenir auprès du député en charge de la révision constitutionnelle pour »s’excuser ».

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En effet, le ministre impliqué dans le projet constitutionnel a émis de sérieux griefs qui remettaient totalement en cause le travail abattu par le parlementaire. Il s’agit du célèbre avocat Kassoum Tapo, récemment conseiller juridique du président Malien.

Il a été nommé ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat, au mois d’avril dernier. Seulement ses analyses divergeaient véritablement d’avec les travaux entrepris depuis longtemps par l’honorable Zoumana N’tji Doumbia, le député en charge de la révision.

Les deux autorités se sont retrouvées pour des explications, où l’on a frôlé le pugilat! Lorsque les échos de la scène sont tombés dans les oreilles du locataire de Koulouba, le président malien en personne, il a immédiatement pris langue avec le président de la commission lois pour « s’excuser ».

Dans la foulée, le ministre indélicat s’est vu remonter les bretelles. Ce qui explique que l’élu qui faisait le point de ses travaux à la Maison de la presse vendredi dernier, a démenti toute consigne du Chef de l’Etat à qui il aurait prêté ces propos : « Faites ce qui est bon pour le Mali ».

En tout cas, c’est le député qui aura le dernier mot, puisque c’est lui qui votera. Et Zoumana N’tji, faut-il le rappeler, a sillonné tout le Mali pour avoir l’avis des populations.

Le Chef de l’Etat évite donc le pire dans son camp, en attendant le vote référendaire du 9 juillet, où le peuple se prononcera sur la mise à jour de la Loi Fondamentale actuelle datant de 1992.

Idrissa KEITA pour JMI

Correspondant particulier de JMI au Mali

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Au Mali, une femme du Malawi arrêtée en possession de 10 kilos d’ héroïnes à l’aéroport

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Une grosse quantité d’ héroïnes Rechercher héroïnes estimée à près de 260 millions de Francs CFA a été saisie à l’aéroport international de Bamako par la douane , avons nous appris.

Une femme a été interpellée en possession de 10 kilos d’ héroïnes Rechercher héroïnes avec emballage par la douane malienne à l’aéroport international de Bamako.

La valeur de la marchandise est estimée à 260 millions francs CFA.

La suspecte en provenance du Malawi avait transité par l’ Ethiopie avant d’atterrir à l’aéroport de Bamako.

Une enquête a été ouverte l’Office centrale des stupéfiants.

Aux mains des autorités locales , elle risque une peine criminelle, qui peut être passible de 5 à 10 ans de réclusion, et d’une amende de 5 à 50 millions de francs CFA , selon un agent malien.

KOACI

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