Quantcast
Channel: Koulouba.com
Viewing all 74550 articles
Browse latest View live

Banamba: La population dénonce la hausse du prix de la viande

$
0
0

viande rouge boeuf vache mouton animal betail boucher abattoire marche

BANAMBA: la population de Banamba dénonce une hausse du prix de la viande dans la localité. Le prix du kilo de la viande de bœuf est passé de 2 000 à 3 000 F CFA. Celui du petit ruminant a aussi augmenté de 2000 à 2 500 F CFA. Les bouchers expliquent cette hausse par l’augmentation du prix de bœuf sur le marché de bétail.

 

studiotamani

The post Banamba: La population dénonce la hausse du prix de la viande appeared first on Koulouba.com.


Démenti de l’Ambassade de France au Mali concernant des informations de presse sur le référendum constitutionnel.

$
0
0

evelyne decorps ambassadeur france mai discours

Bamako, le 13 juin 2017 – L’Ambassade de France au Mali dément les informations contenues dans l’édition du mardi 13 juin 2017 du journal Le Figaro du Mali selon lesquelles « au vu de la dégradation continue de la situation sécuritaire et sociale au Mali, l’Ambassade de France au Mali recommanderait très fortement au pouvoir, par lettre confidentielle, de surseoir au référendum ».

Le processus de révision constitutionnelle en cours au Mali et le choix de la date du referendum constitutionnel par les autorités maliennes sont en effet des actes strictement souverains.
Dans ce contexte, l’Ambassade de France au Mali rappelle que la France est fermement engagée aux côtés du Mali pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger, la lutte contre le terrorisme et la stabilisation de la situation sécuritaire ainsi que pour le développement du pays.

La rédaction 

The post Démenti de l’Ambassade de France au Mali concernant des informations de presse sur le référendum constitutionnel. appeared first on Koulouba.com.

Le Chef de Cabinet du ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine face à la Presse : Une opportunité qui réunira tous les acteurs concernés par la migration

$
0
0

Moussa Aliou Koné, chef de cabinet du ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine  a animé une conférence de presse sous la thématique « Des journées de concertations sur les questions migratoires », prévues les 15, 16 et 17 juin prochain à l’Hôtel Radisson BLU. C’était hier lundi  dans les locaux dudit département, en présence de plusieurs hommes de médias.

abdramane sylla ministre malien exterieur integration africaine

Moussa Aliou Koné chef de cabinet dans son allocution fera savoir que, le Mali, pays de tradition migratoire, a toujours affiché sa ferme volonté et un engagement sans précédent pour la défense des intérêts des maliens de l’extérieur, la promotion de la migration afin qu’elle soit un atout pour le développement. Un phénomène très ancien, la migration a contribué fortement à la culture universelle car elle est connue comme facteur d’enrichissement. Elle est aussi un facteur de rapprochement entre les peuples, la migration constitue aujourd’hui une préoccupation majeure de tous les états, au regard des interprétations relatives aux enjeux politiques, économiques et sécuritaires a-t-il ajouté. En effet, dans le cadre de la mise en œuvre de ses actions, le ministère des Maliens de l’Extérieur organise des journées de concertations sur les questions migratoires, les 15, 16 et 17 juin prochain à l’Hôtel Radisson BLU de Bamako. Placée sous la haute présidence de Mr Abdoulaye Idrissa Maiga, premier ministre.

Selon le Chef de Cabinet, l’objectif recherché à travers cette rencontre est de trouver une réponse commune à la question migratoire au Mali. Elle réunira tous les acteurs concernés par la migration, entre autres : des institutions de la République, des Organisations de la Société Civile, des autorités administratives, des PTF, des élus locaux, des chefs coutumiers, des associations des migrants, des experts, des missions diplomatiques et consulaires, les représentants de la diaspora, des communicateurs traditionnels ainsi que la presse. Prévus pour trois jours, les participants se pencheront sur les textes législatifs et réglementaires en matière de migration, la problématique Genre et Migration, la gestion intégrée des frontières en rapport avec la migration et l’Etat civil, les accords de coopération entre le Mali et d’autres états en matière de migration, le lien entre la migration et le développement, le rôle de la Société Civile dans la gestion de la crise migratoire.

 Béchir Ben Haidara

La rédaction 

The post Le Chef de Cabinet du ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine face à la Presse : Une opportunité qui réunira tous les acteurs concernés par la migration appeared first on Koulouba.com.

Quelques réactions sur la question du référendum du 09 Juillet prochain

$
0
0

embouteillage-circulation-voie-vehicule-voiture-sotrama-ville-bamako-auto-gare-sogoniko

Seydou Diawara, président du parti ‘’la Linière’’ « Il est inadmissible que le président de la république touche à la constitution malienne, car il est interdit de le faire  quand l’intégrité du  pays est sous menace. Au lieu de penser à changer la constitution, le président du Mali doit savoir qu’il y a beaucoup d’handicaps sur le plan politique, sécuritaire, social et économique. Le chef de l’Etat, depuis son accession au pouvoir n’a pu tenir sa promesse de campagne.

Oumar Traoré, juriste, « Le référendum constitutionnel du 09 juillet 2017, en tout cas si vous êtes sûre que vous avez du monde derrière vous plus que le pouvoir, il faudra accepter de partir faire ce grand Test avant 2018. L’élection qui a fait IBK Président du Mali a été Organisée en pleine saison pluvieuse en 2013. La vérité n’est pas bonne à dire. »   

Ousmane Keita, chimiste « Mon orgueil Malien ne me permet pas de voter oui enfin de faire plaisir à la rébellion Touareg. Si Le changement de Constitution amènera une paix durable, je voterai Oui. Personnellement pour l’indépendance et la neutralité de la Cour Constitutionnelle, le Président de la République ne doit pas nommé le Président de cette institution. Alors habituons à nous exprimer dans les urnes pour un meilleur avenir du Mali »    

Alpha Aliou Touré, informaticien, «Le problème et la solution du nord Mali n’est nullement, la révision constitutionnelle, ni le référendum, ni celui du développement. Mais un problème de gestion des investissements à l’égard du nord Mali. Tous ces investissements dirigés vers cet endroit ont été mal géré. 

Moussa Coulibalyvendeur au grand marché « Il est important que nous nous organisons pour agir dans toutes les régions, sensibilisons d’avantage le peuple pour que cette révision ne soit une réalité. »

Ibrahim Bah, éleveur à Kalaban koura, on ne comprend rien du contenu de ce texte, alors il serait préférable que nos  politiques, expliquent ce texte aux populations qui ne comprennent pas la langue française. Il faudra une disposition qui soit prise pour l’expliquer dans les langues nationales.

Béchir Ben Haidara

The post Quelques réactions sur la question du référendum du 09 Juillet prochain appeared first on Koulouba.com.

Oumou Touré lors de la rencontre de concertation entre la MPFEF et les femmes de la commune IV du district de Bamako : ‘’ La paix exige un dialogue ‘’

$
0
0

Le ministère de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille a organisé une rencontre de concertation entre  son département et les femmes démunies et associations des femmes des communes I, II et IV du district de Bamako sur l’accord  pour la paix, la réconciliation et le dialogue social pour l’apaisement  de l’environnement social. Cette rencontre s’est étendue sur 3jours.

Traoré Oumou Touré presidente cafo association féminine

L’objectif de cette rencontre avait pour but de préciser, de réaffirmer l’importance du partenariat fécond entre le département et toutes les femmes du Mali sans exclusion aucune pour le développement du genre l’épanouissement de l’enfant et la promotion des valeurs positives familiales, de renforcer le partenariat entre le département et toutes les femmes, à tous les niveaux et partout dans le pays, de créer et maintenir la confiance entre les femmes et les hommes. Cette occasion a permis au chef du département de la promotion de l’enfant et de la famille de faire des dons d’un mottant de plus de 10millions aux femmes des dites communes. C’était entre autres des tonnes du riz, du sucre et du lait en poudre

Oumou Touré, ministre de la MPFEF, dans son allocution  dira qu’il est inadmissible que le terrorisme emprisonne  le cœur  de quelques  violents   pour semer la douleur  et la mort dans notre cour  ou chez le frère  voisin.  Pour elle, de manière  particulière avec force  toutes et tous  sans cesse qu’il ne peut exister aucune justification  à la violence « il nous faut  ensemble  main dans la main, la main  sur le cœur » a-t-elle affirmé.  Selon elle, il faut supprimer toute forme de violence  et veiller  ensemble  à ce  que  notre  pays  ne devient pas la proie  de tout projet fondé  sur la haine  de quelque bord  qu’elle soit . «travaillons pour la paix  ,  car le commandant de la paix  est profondément inscrit  dans toutes les cultures  maliennes  que nous représentons, le courage du dialogue  ce courage  nous donne  de l’espérance ». A-t-elle déclaré. Au  Mali  durant  les années  de crise car le dialogue était  absent qu’il  y a peu   de paix » a-t-elle ajouté.  En effet, la paix exige  un dialogue tenace  patience, fort et intelligent  pour lequel  rien  n’est perdu.

Le Ministre de la promotion de la femme de l’enfant  et de la famille  dira  que  le dialogue  peut  vaincre  la guerre  , le dialogue poursuit elle fait vivre  ensemble  des personnes   de différentes générations qui  s’ignorent  souvent, il fait vivre ensemble  des citoyens  de diverses  origines ethniques de convictions différentes.  Pour  elle,  le dialogue est la voie de la paix  parce qu’il favorise  l’entente,  l’harmonie,  la concorde  et la paix, «les femmes  sont appelées  à être  de véritables  personnes de dialogue  à œuvre  à la construction  de la paix  non comme  des intermédiaires mais comme d’authentique  médiatrice  parce que la médiatrice  ne garde  rien. » a-t-elle rappelé tout en poursuivant que chacune  et chacun des maliens  sont appelé à être une  artisane de paix qui unit au lieu de diviser. Elle dira ensuite que la fraternité contre le rempli doit être toujours  notre ambition le credo de notre volonté à faire avancer la paix et la réconciliation, à faire avancer le dialogue social, parce que la femme est au centre v de la construction  et de la reconstruction du tissu social 

Béchir Ben Haidara

La rédaction 

The post Oumou Touré lors de la rencontre de concertation entre la MPFEF et les femmes de la commune IV du district de Bamako : ‘’ La paix exige un dialogue ‘’ appeared first on Koulouba.com.

La BAD a débloqué 142,6 millions $ en 2016 pour soutenir des projets TIC nationaux et multinationaux en Afrique

$
0
0

(Agence Ecofin) – Le département Infrastructures, villes et développement urbain (PICU) du groupe de la Banque africaine de Développement (BAD) a publié son rapport « Transport et TIC » 2016. Il ressort de ce document, qu’au cours de l’année dernière, l’institution financière africaine a débloqué 142,6 millions de dollars pour soutenir quatre projets TIC nationaux et multinationaux. Il s’agit du projet « 50 millions de femmes africaines ont la parole » ; le projet de communication et de transport sur le lac Victoria ; la dorsale transsaharienne de fibre optique et la dorsale à fibre optique d’Afrique centrale-composante Congo.

jeunes eleves etudiants formation initiation concepte technique informatique ordinateur CACTIC

En ce qui concerne le projet « 50 millions de femmes africaines ont la parole », il s’agit d‘une plateforme d’information et d’un réseau social qui met en relation les femmes entrepreneuses dans 36 pays. D’une valeur globale de 13,8 millions de dollars, le projet dont la réalisation doit débuter en 2018 est financé à hauteur de 12,4 millions de dollars de la BAD (don) tandis que le marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa), la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) contribuent à hauteur de 1,4 million de dollars. Opérationnelle dès 2021, cette initiative devrait enregistrer 50 000 utilisatrices par mois et faciliter l’accès des femmes aux sources de financement pour la croissance de leurs activités et la création d’emplois.

Pour ce qui est du projet de communication et de transport sur le lac Victoria, il couvre l’Ouganda, le Kenya et la Tanzanie. Il vise à sécuriser la navigation sur le plus grand lac africain. D’une valeur globale de 37 millions de dollars, l’initiative dont les travaux de réalisation débutent cette année, bénéficie d’un prêt de 25 millions de dollars de la BAD, d’un financement de 4,8 millions de dollars de l’Union européenne et de 6,8 millions de dollars apportés par les gouvernements d’Ouganda, du Kenya et de Tanzanie. Une fois opérationnel en 2020, ce projet compte réduire de 80% le nombre de décès causés par les naufrages grâce au système d’alerte et de secours, couvrir 80% du lac par les réseaux de téléphonie mobile, envoyer aux usagers des alertes en cas d’intempéries.

Pour la dorsale transsaharienne de fibre optique, le projet va renforcer l’accès au haut débit entre le Niger et le Tchad. D’une valeur de 84 millions de dollars, ce projet qui débute cette année, porte sur le déploiement de 1007 km de fibre au Niger et de 503 km pour relier le pays au Tchad. A travers l’initiative qui bénéficie d’un don de 13,3 millions et d’un prêt de 33,4 millions de dollars de la BAD, d’un don de 35,1 millions de dollars de l’Union européenne et d’une contribution financière respective de 3,5 et 2,7 millions dollars des gouvernements nigérien et tchadien, le taux de pénétration d’Internet devrait passer de 15% à 30% au Niger et de 10% à 20% au Tchad. Opérationnel dès 2020, le projet permettra le développement de l’e-gouvernement, l’amélioration du cadre d’apprentissage des étudiants et élèves.

Enfin, avec le projet de la dorsale à fibre optique d’Afrique centrale-composante Congo, il s’agit du déploiement de 550km de fibre optique pour renforcer l’accès à Internet dans le pays et dans la sous-région. D’un coût global de 73 millions de dollars, le projet qui démarre cette année et s’achève en 2020, bénéficie d’un prêt de 57,1 millions de dollars de la BAD et d’un investissement de 15,9 millions de dollars du gouvernement du Congo. Il permettra d’améliorer le niveau d’accès des populations au haut débit, de relever la contribution des TIC au PIB national de 4,4% (2015) à 10%, d’ici trois ans.

En 2016, c’est 118 projets « Transport et TIC » qui ont été financés dans 47 pays. Les projets TIC en particulier touchent 42 pays. L’enveloppe qui a été attribuée à ce secteur en 2016 est en augmentation de 28,6 millions de dollars par rapport à 2015 où elle était de 114 millions de dollars.

Muriel Edjo

The post La BAD a débloqué 142,6 millions $ en 2016 pour soutenir des projets TIC nationaux et multinationaux en Afrique appeared first on Koulouba.com.

Modibo Sidibé, ancien Premier ministre du Mali à propos du projet de révision constitutionnelle : « Il faut voter NON à ce projet s’il est maintenu »

$
0
0

L’Assemblée nationale a adopté, le samedi 3 juin 2017, le projet de loi portant révision de la constitution de 1992 à la majorité des 111 voix pour, 35 voix de l’opposition ont voté contre, zéro abstention. Pour Modibo Sidibé, ancien Premier ministre, Président de FARE ANKA WULI ce projet de révision constitutionnelle est inopportun et illégitime. «Il faut voter NON à ce projet s’il est maintenu. Comme le rouge manifeste le NON, il faut dire NON par le rouge et également que ce rouge serve à dire que c’est un carton rouge à l’endroit de la gouvernance que nous connaissons jusqu’à présent », explique-t-il.

 modibo sidibe fare ankawili

«  Il est clair que nous ne voulons pas de ce projet, il est inopportun. Ça n’a aucune légitimité et nous devons dire que s’il doit avoir réforme constitutionnelle, ça doit être à l’issue d’un grand débat national de l’ensemble des Maliens et des Maliennes. On ne peut pas faire basculer le Mali d’un paysage institutionnelle à un autre sans que les Maliens ne se soient pleinement imprégnés du sujet. Quelle légitimité ? Un projet de plusieurs pages qui n’a pas été présenté ni dans son esprit, ni dans son contenu et qu’on voudrait appeler les Maliens à dire OUI ou NON à l’espace d’un mois. NON et NON. Il faut voter NON à ce projet s’il est maintenu.

Comme le rouge manifeste le NON, il faut dire NON par le rouge et également que ce rouge serve à dire que c’est un carton rouge à l’endroit de la gouvernance que nous connaissons jusqu’à présent. On l’a dit à plusieurs reprises : l’essence d’une démocratie c’est dans le débat public autour d’un projet commun. Et justement, peut-on avoir un projet commun plus qu’une constitution dans un pays ? Donc c’est au bout du débat public que ce projet sera commun, que les Maliens pourraient éventuellement le voter.

En dehors de ça c’est illégitime ! C’est inopportun et c’est illégal. Il faut qu’ils comprennent définitivement qu’une réforme institutionnelle ce n’est pas une course contre la montre. Et qu’on arrête ce gâchis politique, de rater l’occasion de faire débattre la constitution malienne, de ce gâchis financier, de se précipiter dans un référendum qui certainement s’il se tenait n’apportera pas grand-chose et que les Maliens seraient appelés plus tard à véritablement refonder leurs institutions, à refonder leur Etat. Donc c’est inopportun, si la sagesse domine, je pense que mieux vaut retirer ce projet.

Propos recueillis par Sidiki Adama Dembélé

Source: Le Républicain

The post Modibo Sidibé, ancien Premier ministre du Mali à propos du projet de révision constitutionnelle : « Il faut voter NON à ce projet s’il est maintenu » appeared first on Koulouba.com.

Kidal : Le retour de l’administration malienne avant le 20 juin compromis ?

$
0
0

Annoncé en grande pompe, à la fois, par le président du Comité de Suivi de l’Accord ( CSA), les autorités maliennes et les responsables de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), le retour de l’administration malienne à Kidal avant le 20 juin prochain, date du second anniversaire de la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, semble compromis. En effet, la CMA qui contrôle la ville de Kidal ne se reconnait pas, selon ses responsables, dans un document que le gouvernement malien aurait établit pour le retour de l’administration malienne à Kidal avant le 20 juin 2017.

 bilal ag acherif rebelle touareg combattant cma mnla hcua gatia bandit armee coline ville kidal site cantonnement

La CMA, qui s’est engagée pour le retour de l’administration malienne dans l’Adrar des Ifoghas avant le 20 juin prochain, veut-elle faire volte face ? Dans un communiqué daté du 12 juin, Ilad Ag Mohamed, le porte-parole des ex rebelles, informe que la CMA n’est nullement engagée par un document intitulé : « Chronogramme du retour de l’administration à Kidal avant le 20 juin 2017 » signé le 09 juin à Bamako.

« Ce document est loin de refléter le résultat des pourparlers convenus entre la CMA et les différents acteurs impliqués dans l’établissement du programme du retour de l’administration à Kidal », explique Ilad Ag Mohamed tout en dénonçant ce qu’il appelle : « toute tentative de tripatouillage de la mise en œuvre de l’Accord et exhorte la médiation internationale, les Parties à l’Accord et la communauté internationale à mener des actions consensuelles sans absurdité pour réussir une paix effective ».

La CMA appelle, ajoute Ilad Ag Mohammed, tous les acteurs crédibles à une concertation rapide pour élaborer un chronogramme réalisable pour l’opérationnalisation des autorités intérimaires et du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) dans les régions de Tombouctou, Gao, Ménaka, Taoudéni et Kidal afin de concrétiser les actions prévues au cours de cette période intérimaire.

Dilatoire ?

En début de mois, le 6 juin passé, à l’issue des travaux de la 18e session du Comité de suivi de l’accord de paix issu du processus d’Alger, Ahmed Boutache, le président dudit comité, a annoncé le retour des Forces armées maliennes (FAMa) avant le 20 juin à Kidal. Un jour après, le 7 juin, Ibrahim Ould Sidatti, le représentant de la CMA au sein du CSA, confirmait les propos du diplomate algérien.

«Nous avons un chronogramme, une ambition, nous sommes en train de travailler avec le gouvernement pour amener les autorités intérimaires aussi bien que le gouverneur et toutes les institutions étatiques à Kidal. On s’est fixé le 20 juin. Mais est ce que nous allons y parvenir ? Nous mettrons toute notre force pour pouvoir y arriver… Il n’y aura pas de différence entre Kidal et les autres régions du Mali », a ainsi indiqué Ibrahim Ould Sidatti, juste après une rencontre entre les responsables des groupes armés et le ministre des droits de l’homme et de la réforme de l’Etat, Me Kassoum Tapo.

Les autorités maliennes misent beaucoup sur le retour de l’Administration malienne à quelques jours du second anniversaire de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu des pourparlers d’Alger. Me Kassoum Tapo, le ministre de la réforme de l’Etat espère, d’ailleurs, lancer le 23 juin prochain, dans la ville de Kidal, la campagne référendaire du projet de révision constitutionnelle qui est au centre de la controverse aujourd’hui au Mali.

Kidal, deux ans après la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, échappe encore au contrôle de l’Etat malien. Le quotidien, dans l’Adrar des Ifoghas, est aujourd’hui rythmé par des attaques terroristes contre les forces armées présentes, les conflits intercommunautaires et les conflits entre groupes armés. Le vendredi 9 juin dernier, trois soldats casques ont été tués lors d’une attaque près de leur camp à Kidal.

Madiassa Kaba Diakité

Source: Le Républicain

The post Kidal : Le retour de l’administration malienne avant le 20 juin compromis ? appeared first on Koulouba.com.


Hommage aux FAMA : Vivement un cimetière militaire

$
0
0

Ne faudrait-il pas ériger un cimetière militaire pour  rendre hommage aux soldats qui tombent sur le champ d’honneur pour la défense de la Patrie ?

armee soldat fama militaire malien patrouille garde gendarme

Sous d’autres cieux, des cimetières militaires ont été érigés pour rendre hommage aux soldats qui tombent sur le champ de la bataille ou en mission commandée. Généralement implantés sur ou à proximité des champs de bataille, les cimetières militaires sont créés et gérés par l’armée, une administration publique, une agence ou association publique ou privée. Les tombes sont des sépultures de guerre, ordinairement d’une apparence uniforme, matérialisées par une stèle ou une croix. Les cimetières militaires comportent les tombes individuelles, des tombes communes, un ou des ossuaires parfois un mur des disparus où sont inscrits le nom des personnes dont le corps n’a pas été retrouvé. Donc, c’est un lieu où sont inhumés les soldats morts lors d’une guerre, on y rencontre aussi parfois des tombes de civils.

Au Mali, des efforts sont entrepris par les plus hautes autorités pour rendre les hommages mérités aux soldats qui tombent sur le champ d’honneur. La preuve, le récent vote, par les députés, du projet de loi de ratification de l’ordonnance n° 2016 – 020/P-RM du 18 août 2016 portant statut général des militaires (une partie de cette mesure prévoit que chaque militaire décédé sur le front est promu au grade supérieur et reçoit dans un délai de 3 mois, l’équivalent de 10 ans de salaire sans compter les autres avantages notamment de l’instauration de l’indemnité compensatrice de logement, du changement de grille indiciaire, de l’instauration d’un cadre formel de gestion des militaires décédés au combat ou en service commandé, des veuves et orphelins de guerre, de la formalisation de l’aide à la reconversion des militaires) ; la loi d’orientation et de programmation militaire avec comme l’un des objectifs de doter l’armée, d’ici l’horizon 2019, d’une organisation et d’un plan d’équipement, de disposer d’un outil de défense adapté aux besoins de sécurité, et capable en toutes circonstances de défendre l’intégrité du territoire national tout en contribuant à la consolidation de la démocratie.

« J’ai voulu aussi que la Nation exprime de manière permanente son devoir de mémoire, sa reconnaissance et sa solidarité envers ceux qui s’engagent et se sacrifient pour l’intérêt supérieur du pays. C’est pourquoi, en attendant l’opérationnalisation du statut des pupilles de la Nation, j’ai instruit au Ministre de la Défense et des Anciens Combattants et au Ministre de la Solidarité et de l’Action Humanitaire de mettre en place dès le mois de Février un dispositif d’accompagnement social des familles des militaires et des forces de sécurité. Cet accompagnement concernera les grands malades et grands blessés à travers une assistance médicale complémentaire, les enfants scolarisés des militaires en campagne, les veuves et orphelins de guerre… J’ai, par ailleurs, décidé de la création, par l’État, d’une Fondation pour la Solidarité qui sera, entre autres, l’outil de gestion de la politique sociale en faveur des militaires, de leurs familles et de leurs ayant droit en particulier dans les domaines de l’éducation, de la santé, du logement, de la reconversion ainsi que de la mémoire », avait déclaré le Président IBK lors de son discours du 20 janvier 2017.

Il ne manque plus le cimetière militaire à l’arsenal pour galvaniser la troupe.

La Rédaction

Le Hogon

The post Hommage aux FAMA : Vivement un cimetière militaire appeared first on Koulouba.com.

Construction de la grande muraille verte au Mali : Les concertations se multiplient autour de la réalisation du projet

$
0
0

Une mission de la société Bionas séjourne depuis quelques jours au Mali dans le cadre des discutions avancées avec les autorités sur la mise en œuvre du projet de la grande muraille verte comme programme de développement du pays. Cette délégation conduite par le vice consul du Mali à Khartoum, Djibrila Maïga a animé, le mardi 13 juin 2017, une conférence de presse pour expliquer aux journalistes les tenants et les aboutissants de ce projet phare de développement pour le Mali dont la réalisation coûtera à la Société Bionas environ 120 milliards de dollars.

Ibrahim Boubacar Keïta ibk sommet conference reunion Grande muraille verte

La présente rencontre s’est déroulée à la Maison de la presse en présence du point focal dudit projet pour l’Afrique, Ali Idris et l’interprète du consulat du Mali à Khartoum, Abdalah Fané. Dans son explication, le conférencier, Djibrila Maïga a noté que l’objectif de la mission était de venir discuter avec les autorités maliennes sur la réalisation de ce projet de la grande muraille verte dans notre pays dont le tracé du projet concerne environ 886 km de longueur pour une durée de 25 ans concernant les régions de Kayes, Koulikoro, en passant par Ségou, Mopti et Gao. Selon lui, plusieurs départements ministériels concernés ont été contactés par la mission mais il suffit maintenant que les autorités donnent leur accord de principe pour que la société Bionas vienne signée un protocole d’accord avec le Mali pour la mise en œuvre du projet.

Cependant, il sied de noter que ledit projet qui permettra de lutter contre la désertification est un véritable programme de développement qui contribuera à renforcer notamment la plantation des arbres, la sécurité dans les zones concernées, l’élevage, la construction des logements, écoles, des centres de santé, des centres religieux, des centres de recréation, des unités industrielles, des supers marchés, la production de la viande halal. A l’en croire, le projet permettra aussi de créer environ 1926 d’emplois et d’autres emplois indirects dans plusieurs catégories de couches sociales dont les jeunes diplômés sans emploi, les groupes armées démobilisés etc.…

Pour sa part, le point focal dudit projet pour l’Afrique, Ali Idris a indiqué que son projet permettra de construire au total : 29 bocs de développement pour 12500 familles dans les régions ci-dessus citées comprenant chacun des bocs un ferme sur environ 8 hectares de terres aménagées pour l’agriculture, la plantation des arbres, l’élevage. Chaque 5 bocs constituent un village selon le projet. Rappelons que la société Bionas est une société Malaisienne dont le financement est entièrement assuré par les Nations Unies et l’Etat a seulement un rôle de soutien.

Moussa Dagnoko     

Source: Le Républicain

The post Construction de la grande muraille verte au Mali : Les concertations se multiplient autour de la réalisation du projet appeared first on Koulouba.com.

Zone ACI 2000 : La mésaventure d’un ancien président d’institution de la République

$
0
0

Ce 08 juin 2017, aux environs de 00 heure, que s’est-il passé entre cet ancien président d’institution, que nous taisons pour le nom, et une dame, une gros bonnet, dans la zone ACI 2000 ? Ce qui est sûr une partie les habitants de ce quartier huppé de la capitale a été réveillée de leur paisible sommeil des injures grossières de la dame contre ce personnage respectable et très connu.

infidelite adultere viol violence couple sexe surprise

Les injures étaient telles qu’on pouvait parier que c’était une fille de joie contre son client devant un bar chinois. Difficile pour les témoins de s’approcher et de demander le mobile de ces injures contre ce monsieur très connu du milieu des affaires, mais aussi dans l’appareil d’État. Malgré les courbettes du monsieur, la bonne dame vociférait des injures très graves son en l’endroit. Sidérés d’entendre de telles injures en ce mois béni de ramadan, certains témoins n’avaient pas hésité à s’approcher d’eux pour voir clair. Mais envoyant le mouvement vers eux les deux amis protagonistes se sont précipité chacun dans sa grosse cylindrée pour disparaitre dans la vaste zone ACI.

La Rédaction

Le Hogon

The post Zone ACI 2000 : La mésaventure d’un ancien président d’institution de la République appeared first on Koulouba.com.

Absence du train-voyageurs : Des localités se meurent le long des rails

$
0
0

Affecté par l’absence de train-voyageurs, un collectif appelé Sauvons les rails se mobilise pour la cause. Conscient de ’l’importance du train-voyageurs dans la survie des populations et de l’économie de la 1ère région, “Savons les rails” n’entend plus croiser les bras et indique aux pouvoirs publics à suivre.

Le Collectif “Sauvons les rails” était face à la presse ce vendredi pour inviter les plus hautes autorités à trouver une solution permettant la reprise du train-voyageurs qui a impact positif dans la vie des localités situées le long des rails et participe pleinement à l’essor économique de la 1ère région. La rencontre a enregistré la présence de plusieurs membres et ressortissants de Kayes.

 population foule barricade voie route transrail Collectif sauvons rails train region kayes mahina Bafoulabe jeunesse colere

Selon le conférencier, le Collectif “Sauvons les rails” est un regroupement de plusieurs associations légales. Et d’informer qu’il a déjà effectué une petite tournée dans certaines localités riveraines des rails ; à savoir : Kayes, Mahina, Oualia, Toukoto… Partout où la délégation est passée, elle a été accueillie les bras ouverts par les populations locales qui n’attendaient que cela.

A l’en croire, toutes les rencontres ont tourné autour d’un objectif principal : le retour du train-voyageurs. “Le train-voyageurs, a-t-il poursuivi, a permis aux familles de soutenir des enfants tout au long de leurs cursus scolaires”. “Combien de cadres maliens sont passés par là ?”, s’est-t-il interrogé.

L’absence du train-voyageurs dans ces localités jadis vivantes a fait d’elles aujourd’hui des cimetières. A défaut de cette option, les populations locales, dont le collectif “Sauvons les rails”, tous unis, ont décidé d’interdire tout passage du train-marchandises à compter du 30 avril 2017.

La compagnie ferroviaire privilégie toujours les “trains-marchandises” aux “trains voyageurs”, au motif que les trains transportant des marchandises sont plus rentables que ceux transportant des passagers.

Le collectif “Sauvons les rails” se prévaut de l’adhésion de centaines de personnes, principalement composées de populations riveraines du réseau ferroviaire. Selon ses responsables, ces localités n’ont pas bénéficié de routes qui les relient aux grandes villes et le train reste le seul moyen de transport pour ses habitants et constitue également une source de revenu pour eux.

Bakary M. Coulibaly

Le Hogon

The post Absence du train-voyageurs : Des localités se meurent le long des rails appeared first on Koulouba.com.

Révision constitutionnelle : Zoumana N’Tji explique le processus inclusif

$
0
0

Campagne avant l’heure ? En tout cas, le duel entre la majorité et l’opposition a débordé les cadres de l’hémicycle et rentre désormais dans sa phase active. Ainsi, à peine 24 heures après la conférence de presse de l’opposition, c’était le tour de la majorité, notamment la Commission des lois de l’Assemblée nationale d’animer une conférence de presse sur la procédure d’examen du projet de la loi portant révision de la Constitution du 25 février 1992.

zoumana ntji doumbia commission lois assemblee nationale malienne depute

Le président de la Commission des lois constitutionnelles, de la législation, de la justice, des droits de l’homme et des institutions de la République, Zoumana N’Tji Doumbia, était face à la presse, le vendredi dernier, à la MP. Il s’agissait pour l’élu CDS de Bougouni de partager avec la presse les différentes démarches entreprises par sa commission dans le cadre de la procédure d’examen du projet de loi portant révision de la Constitution du 25 février 1992.

Comme, on pouvait s’y attendre, l’honorable Doumbia était entouré de ses collègues membres de la Commission loi de l’Assemblée nationale. Dans la salle en plus de nombreux députés de la mouvance présidentielle, le président de la Convention de  la  Mouvance présidentielle (CMP), le Dr Bocary Tréta, était présent pour soutenir et conforté sa majorité. Aussi, des membres du gouvernement, dont le porte-parole, Abdel Karim Konanté, étaient de la cérémonie.

Le maître de cérémonie était assuré par un des plus grands frondeurs députés de la majorité présidentielle, Yaya Sangaré de Yanfolila.

Dans son exposé liminaire, l’honorable Zoumana N’Tji Doumbia a été claire. Selon lui, dès le dépôt du projet de loi portant révision de la Constitution et avant le début de la procédure d’examen, sa Commission  a effectué des missions d’études et d’échanges au Sénégal et en Côte d’Ivoire, avec pour objet de s’imprégner de l’expérience pratique de ces pays en matière de révision constitutionnelle, à travers des échanges avec les comités techniques de révision de la Constitution, d’une part, et, d’autre part, des séances de travail avec les commissions parlementaires ayant examiné les projets de révision constitutionnelle.

« Des recherches documentaires afférentes aux révisions constitutionnelles ont été aussi réalisées par la commission des lois notamment les processus de révision constitutionnelle inachevés de 2000 et de 2011 au Mali », a-t-il précisé.

Aussi, a-t-il souligné, la commission lois a procédé à l’organisation des séances d’écoute auxquelles ont pris part plus d’une centaine de personnes ressources. Il s’agit, entre autres, a énuméré l’honorable Doumbia, des anciens Premiers ministres, des anciens présidents de l’Assemblée nationale, les ministres de l’Administration territoriale, de la Justice, du Travail, des Droits de l’homme et de la réforme de l’État, des responsables des partis politiques, les représentants des organisations de la société civile, des chefs coutumiers et les chefs des confessions religieuses, des constitutionnalistes et spécialistes en droit public, des ordres professionnels judiciaires, des représentants des centrales syndicales.

« Compte tenu également du caractère sensible du projet de texte, la Commission des lois constitutionnelles, de la législation, de la justice, des droits de l’homme et des institutions de la République a jugé utile d’apporter une innovation dans la procédure d’examen afin qu’elle soit la plus inclusive possible », a-t-il soutenu.

Cette innovation, a poursuivi le conférencier, a consisté à transporter la commission des lois vers les capitales régionales (Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti ayant regroupé  Tombouctou, Ménaka et Taoudénit  et Bamako ayant  regroupé Gao et Kidal) en y organisant les séances d’audition citoyenne. C’est une première dans l’histoire récente des procédures d’examen des projets et propositions de loi au niveau de notre représentation nationale, a-t-il juré.

En plus de citoyens anonymes, les séances d’audition, a-t-il soutenu, ont connu la  présence des gouverneurs, des préfets, des sous-préfets, des responsables des collectivités territoriales, des représentants des partis politiques et des organisations de la société civile, des représentants des autorités coutumières et des confessions religieuses des cercles, des régions.

Les innovations

Le président de la Commission des lois constitutionnelles, de la législation, de la justice, des droits de l’homme et des institutions de la République révèle 26 innovations. Il s’agit de : l’introduction du handicap ; de nouveaux droits consacrés, notamment le droit à l’alimentation et à la nutrition ; les candidats aux fonctions de Président de la République doivent être exclusivement de nationalité malienne d’origine et jouir de tous ses droits civiques et politiques ; pour le Président de la République, il a été précisé que nul ne peut faire plus de deux mandats ; il a été dissocié Dieu du peuple en matière de prestation de serment du président de la République élu ; l’intérim du Président de la République est assuré par le Président de l’Assemblée nationale au lieu par le président du Sénat ; le Président de la République détermine la politique de la Nation ; le Président de la République nomme le Premier ministre et met fin à ses fonctions ; la nomination du président de la Cour constitutionnelle par le Président de la République ; l’introduction de la question préjudicielle de constitutionnalité ; l’encadrement de la mise en œuvre des pouvoirs du Président de la République en période exceptionnelle ; le parlement comprendra désormais deux chambres : l’Assemblée nationale et le Sénat avec chacune une compétence législative précise ; en plus des missions de vote des lois, de contrôle de l’action du gouvernement, il a été octroyé au parlement la mission d’évaluation des politiques publiques ; le nomadisme politique a été interdit pour tous les élus (députés, sénateurs et élus des collectivités territoriales) ; l’introduction d’autres modes de scrutin pour l’élection des députés ; les Maliens établis à l’extérieur vont élire des députés à l’Assemblée nationale ; la possibilité pour un parlementaire d’être appelé au gouvernement ; le Conseil supérieur de la magistrature est obligatoirement constitué, pour moitié de personnalités choisies en dehors du corps des magistrats ; un titre est consacré à al Cour suprême qui comprend désormais deux sections : la section judiciaire et la section administrative ; la section des comptes de la Cour suprême a été érigée en Cour des comptes qui devient une juridiction administrative indépendante chargée de la vérification des comptes publics et du jugement des comptes des comptables publics de l’État ; désormais les représentants désignés parmi les autorités traditionnelles seront membres du Conseil économique, social et environnemental ; la haute cour de justice, compétente pour juger le Président de la République en cas de haute trahison et les membres du gouvernement pour des faits qualifiés de crimes ou délits commis dans l’exercice de leurs fonctions ainsi que leurs complices en cas de complot contre la sûreté de l’État, ne figure plus sur la liste des institutions de la République ; le crime de haute trahison a été défini dans la Constitution ; les différentes collectivités territoriales de la République du Mali ont été précisées et elles sont : la Commune, le Cercle, la Région, le District ; en plus de la procédure de révision de la Constitution par le référendum, il a été prévu une procédure de révision par le Congrès qui ne peut être mise en œuvre lorsque le projet ou la proposition de révision porte sur la durée ou le nombre de mandats du Président de la République, des députés et des sénateurs ; et la présente révision de la Constitution n’apporte pas de novation de République.

Les questions des confrères ont porté, entre autres, sur le renforcement des pouvoirs du Président de la République (nomination par lui  du président de la Cour constitutionnelle, des sénateurs);  la violation de l’article 118 de l’actuelle constitution.

L’honorable Zoumana N’Tji Doumbia a balayé d’un revers de main, toutes les questions des confrères, en affirmant haut et fort qu’en 2011-2012, ceux qui cri ont défendu la révision constitutionnelle. Notons que la Constitution, qui sera soumise en référendum le 9 juillet prochain, porte sur la réforme de 17 articles de l’actuelle constitution. Avec ces modifications, si la nouvelle Constitution elle comptera désormais de 144 articles contre 122 de celle de février 1992.

La Rédaction

 

Le Hogon

The post Révision constitutionnelle : Zoumana N’Tji explique le processus inclusif appeared first on Koulouba.com.

Révision constitutionnelle : Tiébilé Dramé accuse IBK de “tugu tugu-bari”

$
0
0

Le président du Parti pour la renaissance nationale (Parena), Tiébilé Dramé, n’est pas avare en épithètes vigoureuses contre le projet de révision constitutionnelle lancée par le chef de l’Etat.

“Ce qui est en cours n’est pas une révision, c’est un bricolage de la Constitution de 1992.  La dernière preuve de bricolage est apportée par l’avis émis par la Cour constitutionnelle le 6 juin”, a déclaré Tiébilé Dramé, samedi 10 juin à la Maison de la presse.

 tiebile drame president parti parena opposition discours allocution manifestation

Selon lui la Constitution que le président, le gouvernement et la majorité des députés veulent réviser est le fruit d’un consensus républicain élaboré par toutes les forces vives du Mali pendant la conférence nationale souveraine organisée au lendemain de l’insurrection populaire victorieuse de mars 1991.

“La Constitution, c’est la Loi fondamentale du pays. Elle fixe les règles du jeu politique et institutionnel.  Si elle n’est ni le Saint Coran ni la Sainte Bible, elle ne doit pas, elle ne peut pas être révisée sans dialogue politique, sans concertation avec l’opposition et les forces vives du pays. Le président et son gouvernement tentent en ce moment un passage en force qui procède du mépris et de l’arrogance et qui heurte la conscience démocratique”, a-t-il avoué.

De plus, cette révision est initiée au moment où les 2/3 du territoire sont en proie à une insécurité rampante. “Au moins 500 personnes sont mortes dans notre pays entre le 1er janvier et le 8 juin 2017. Plus de 500 écoles sont restées fermées au nord et au centre. Des dizaines milliers d’élèves sont restés à la maison à la merci des démons de la rue et des jihadistes. Des centaines d’enseignants craignant pour leur sécurité ont abandonné leurs classes et leurs élèves”.

Le Parena note qu’au moins 70 sous-préfets ont été contraints de fuir leurs postes. “Dans ces conditions, vouloir organiser un scrutin référendaire relève de la cécité et du manque de sagesse. Ensuite, cette tentative ne règle aucune des équations relatives à la restauration de la stabilité, de la sécurité et de l’intégrité du territoire national”.

Et d’en déduire qu’elle découle de la volonté de créer un monarque, un “mansa”, un “faama” comme jadis au Mandé, comme jadis au pays de Ségou. “Dans tous les cas, nos bricoleurs sont obligés de retourner devant le Parlement car malgré leur toute puissance, ils n’ont aucun droit de procéder à des ‘tugutugu-bari-bari’ (retouches) sur la Loi fondamentale”.

Le Parena invite le président de la République à retirer ce projet. “Le président a amplement démontré ces dernières années qu’il est tout sauf un homme de dialogue. On se souvient que c’est seulement après la débâcle militaire et politique, l’humiliation de la nation en mai 2014 à Kidal qu’il s’est rendu à Canossa-en-Alger, soit neuf mois après sa prise de fonction. Avec les résultats que l’on sait”.

Le Parena lance un vibrant appel à toutes celles et à ceux qui sont opposés au bricolage en cours de notre Constitution à se rassembler dans une large convergence, une large coalition, un large front pour exiger le retrait de ce projet diviseur et dangereux pour la cohésion nationale.

Bakary M. Coulibaly

Par Notre Printemps

The post Révision constitutionnelle : Tiébilé Dramé accuse IBK de “tugu tugu-bari” appeared first on Koulouba.com.

Referendum du 09 juillet : Ça passe…ou ça casse !

$
0
0

Après son adoption par conseil extraordinaire des ministres et son vote par 111 voix des élus pour et 35 contre, le peuple malien est appelé aux urnes le 09 juillet prochain,  pour dire oui ou désapprouver la nouvelle loi portant révision de la Constitution du 25 février 1992. Avant l’échéance, la question divise les citoyens. Si les partisans du pouvoir et de la majorité présidentielle soutiennent l’initiative du régime, l’opposition politique et certaines organisations de la société civile sont farouchement opposés et entendent à tout prix faire barrage au processus. Chaque partie à sa manière est à la manœuvre pour réussir son pari. Questions: Qu’est ce qui fâche ? Pourquoi tous ces bruits ? De toutes les manières tous les regards sont tournés vers cette date. Ça passe…ou ça casse.

master soumy ismael doucoure anti revision constitutionnelle marche manifestation colere
De la procédure et de l’opportunité de révision, les opposants estiment que la situation sécuritaire constitue un véritable obstacle pour convoquer une telle action. Aussi, ils dénoncent le manque de dialogue autour de cette initiative présidentielle.

En conférence de presse, organisée à la Maison de la Presse de Bamako, le Président du PARENA, Tiébilé Dramé affirmait «  il n’y a eu aucun dialogue social…Le président qui dirige actuellement le Mali n’est pas un homme de dialogue ».  En son état,  pense l’opposition, que le président de la république renforce son pouvoir (nomination des 1/3 des sénateurs) et se présentera comme « un monarque ». En plus, le Chef de l’Etat pourra sans l’avis du peuple procéder à une révision.
Pour les défenseurs  du référendum, la loi fondamentale de 1992 avait montré beaucoup d’insuffisance qu’il faille réviser pour faire face aux défis actuels.  Comme un des arguments « l’insécurité actuelle est résiduelle. Pour des Institutions fortes, notre pays a besoin d’aller à cette révision afin de consolider notre jeune démocratie». A qui profite la déstabilisation d’un pays qui se sort petit à petit de sa crise multidimensionnelle ? A moins d’un mois du scrutin, tout peut arriver. Dans cette affaire, le peuple doit être le seul maître de son destin. Attention à un hold-up constitutionnel.
La Rédaction

The post Referendum du 09 juillet : Ça passe…ou ça casse ! appeared first on Koulouba.com.


Déclaration de politique générale du premier ministre : Les vrais débats s’ouvrent ce jeudi à l’Assemblée nationale

$
0
0

Trois mois après sa nomination à la Primature, le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga, a conformément à  l’article 78 de la constitution de 1992 en vigueur, présenté devant l’Assemblée nationale sa déclaration de politique générale(DPG) qui marque ainsi l’entrée officielle en fonction  du gouvernement qu’il a la charge de conduire. Le document de 33 pages fixe les orientations majeures de l’action gouvernementale au cours des mois à venir.  Soumise à l’approbation de 147 députés élus, ladite déclaration fera l’objet de débats en plénière dès demain jeudi.

Premier ministre Abdoulaye Idrissa maiga pm discours conference declaration politique assemblee national issiaka sidibe president
A l’ouverture de la plénière du lundi, le président de l’Assemblée nationale, L’honorable Issiaka Sidibé a d’abord félicité le premier ministre Maïga pour sa nomination le 08 avril 2017 à la tête du gouvernement.
A l’entame de son exposé, le chef du gouvernement a renouvelé sa reconnaissance au Chef de l’Etat pour la confiance placée en sa personne pour conduire l’action gouvernementale.  A I Maïga  sait compter sur la franche collaboration des députés dans l’accomplissement de sa mission.
De façon minutieuse, le PM a développé tout au long de son exposé le programme ambitieux auquel son équipe va désormais s’atteler pour traduire en actions concrètes la vision du président.  Cette vision englobe quatre axes majeurs qui portent sur le parachèvement accéléré de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger ; l’apaisement du climat social ; la satisfaction des besoins se rapportant au Programme présidentiel  d’urgences sociales et l’adaptation de la diplomatie malienne aux ambitions du Mali en relation avec les questions aussi bien régionales, sous régionales qui internationales. Aux chef du gouvernement l’axe n°1 est la mère de toutes les priorités nationales. Il s’agira alors de la sécurisation des personnes et de leurs biens pour envisager le développement. A titre, le PM a annoncé que d’ici le 30 juin une mission de bonnes offices se rendra dans les régions de Kidal, de la boucle du Niger et du delta intérieur pour « rendre effective la présence de l’Etat à Kidal ».
Pour ce qui est de la nécessité de promouvoir  le dialogue social, Abdoulaye Idrissa Maïga a mis l’accent sur l’adaptation du code de travail en vigueur à l’évolution socioéconomique et la création d’un conseil national de dialogue.
En ce qui concerne le Programme présidentiel  d’urgences sociales, le patron de la primature a fait comprendre que des actions seront menées pour réduire les inégalités sociales comme l’eau, les sons de santé, l’énergie, les pistes rurales.
Enfin, s’agissant de la politique nationale en matière relations internationales, il a parlé des retombées de la récente visite du président de la république au Royaume d’Arabie Saoudite. De ces retombées, il est question de construction d’un aéroport à Kidal ; d’un quatrième pont à Bamako ; d’infrastructures routières et un hôpital ultra-moderne et la mise en circulation des trains voyageurs sur la voie ferrée Bamako-Kayes. Pour la concrétisation de ce vaste programme, le premier ministre a annoncé la mobilisation d’un ensemble de dotations budgétaires d’un montant de 2201,164 milliards soit une augmentation de 500 milliards par rapport de l’exercice 2017.
Douglas Douyon

The post Déclaration de politique générale du premier ministre : Les vrais débats s’ouvrent ce jeudi à l’Assemblée nationale appeared first on Koulouba.com.

République du Mali : Marchons vers l’unité !

$
0
0

Notre chère patrie, le Mali traverse depuis cinq ans l’une des périodes les plus  obscures de son existence.

police nationale garde armee militaire soldat gendarme gaz lacrymogene violent affrontement incendie flamme marche manifestation trop cest trop

Après avoir frôlé de justesse l’effondrement total, le berceau des grands empires de l’Afrique occidentale sort petit à petit des affres de la crise sociopolitique et sécuritaire qui lui a été « imposée ». Soulever un débat autour des auteurs de cette tragédie est une autre histoire . Grâce à la mobilisation nationale et au soutien de la communauté internationale, un grand pas a été fait dans la résolution de la crise à travers la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu des pourparlers d’Alger. Le processus aura été long et pénible. En dépit de ce compromis, la quête de la paix est très préoccupante. L’insécurité persiste avec à son corollaire, les attaques terroristes contre les populations civiles et militaires. C’est dans le cadre de “renforcer les institutions de la République “ que le Chef de l’Etat dit  avoir initié le processus de révision de la Constitution de 1992. Aujourd’hui, voté par l’Assemblée nationale, le projet de loi divise les maliens. Le ton a monté d’un cran. La révision de la Constitution de février 1992, seul héritage de la lutte de mars 1991, est au cœur de la polémique. L’ « essentiel », autrement dit, le socle de notre nation est en jeu. C’est pourquoi, ensemble, marchons vers l’unité. Le souhait de l’ennemi est de voire le Mali encore à genou et à la merci des oppresseurs. Donnons-nous la main pour vaincre les « agitations » et pour l’instauration du dialogue. L’esprit du patriotisme et le don de soi doivent nous guider dans toutes nos actions.
Il incombe du chef de l’Etat et de l’Assemblée Nationale de consulter le PEUPLE dans toute sa dimension avant de prendre une décision d’une telle ampleur.

Le référendum bien sûr fera  entendre la voux du PEUPLE.

 Traoré Henriette Samaké

The post République du Mali : Marchons vers l’unité ! appeared first on Koulouba.com.

SOMAGEP-SA : Y a-t-il rupture de produits chimiques pour le traitement des eaux ?

$
0
0

Des sources font écho de rupture de stocks de produits chimiques à la SOMAGEP, pour le traitement des eaux destinées à la consommation.

 station-pompage-eau-potable-kabala-somagep-usine

Des responsables de la Société s’inscrivent en faux contre cette allégation.

Qui dit vrai ?

 

Selon des sources, la Société Malienne de Gestion de l’Eau Potable (SOMAGEP-SA) ne dispose pas suffisamment de stocks de produits chimiques permettant de faire face au traitement des eaux avant consommation, au début et pendant l’hivernage ou des tonnes d’ordures sont souvent drainées vers le fleuve.

Ces mauvaises langues craignent une éventuelle consommation d’eau impropre par la population, qui pourrait causer plusieurs maladies hydriques.

Côté SOMAGEP. SA, on s’inscrit en faux contre cette allégation et on dément catégoriquement une éventuelle rupture de stocks de produits chimiques.

Suite aux nouvelles de manque de produits chimiques au niveau de la SOMAGEP, nous avons approché des responsables de la SOMAGEP pour savoir davantage. La réponse à tous les niveaux a été catégorique.

‘’Il n’y a pas de pénurie ni de rupture de stocks de produits chimiques pour le traitement des eaux à la SOMAGEP’’, a déclaré le chef du département de laboratoire central de l’eau, El Hadj Mamadou Issabré.

«Il n’y a pas de souci de stocks de produits chimiques. C’est peut-être une campagne commerciale orchestrée par des sociétés de vente de l’eau minérale. Elles vendent 1,5 litre à 400 ou 500 FCFA alors que la SOMAGEP cède 5 barils soit 200 litres à 113 FCFA. Notre mission n’est pas de dégager les bénéfices en vendant de l’eau, mais de satisfaire les besoins de la population en matière d’eau potable… », a commenté le chef du département de la communication de la SOMAGEP, Abdoul Karim Koné.  Il a ajouté ‘’aucune épidémie n’a été déclenchée  à la suite de la consommation de l’eau de robinet. Nous sommes conscients du rôle et de la place de la SOMAGEP de la consommation d’eau potable au Mali’’.

Pour nous  permettre de constater de visu  le processus de production et d’analyse des eaux avant distribution, nous avons été amenés à visiter les deux départements vitrines de la SOMAGEP (le département laboratoire de centrale de l’eau et le département production). Tout au long de la visite des salles d’analyse physico-chimique, de réception, bactériologique, d’analyse spécifique ; le chef du département laboratoire  M. Issabré a insisté sur le respect par la SOMAGEP des normes OMS (Organisation mondiale de la santé).

Selon Abdoul Karim Koné, le Mali dispose l’un des laboratoires des plus performent et le plus équipé de la sous-région.

Aussi, au niveau de la zone de production ou station de pompage de Djicoroni-Para, dont certaines installations datent de 1956-1957, des explications techniques nous ont été données. Nous avons visité aussi la salle électrolyseur qui produit de l’eau de javel pour le traitement de l’eau.

L‘eau de la SOMAGEP subit plusieurs traitements avant d’être distribuée dans les circuits d’eau potable. Après son captage du fleuve, l’eau être analysée en continu avant de subir le traitement de potabilisation approprié.

Le dégrillage et tamisage (le passage de l’eau captée à travers des grilles et tamis élimine les plus gros débris) ; l’oxydation (si la charge organique est très importante ou s’il y a de l’ammoniaque, du fer ou du manganèse en solution, l’oxydation facilite leur élimination lors de la phase de clarification. Cette étape d’oxydation peut se faire avec du chlore ou de l’ozone) ; la clarification : coagulation-floculation, décantation et filtration (en présence de produits coagulants et floculants, les particules en suspension dans les eaux s’agrègent en flocons. Le poids de ces flocons provoque la sédimentation des particules au fond des bassins de décantation. La filtration finale à travers des filtres minéraux (sable) ou des membranes permet de produire une eau limpide débarrassée de ses particules.

Tout ce processus est suivi à la lettre par la SOMAPEG-SA.

Donc, c’était de la fumée sans feu?

La Rédaction

Le Hogon

The post SOMAGEP-SA : Y a-t-il rupture de produits chimiques pour le traitement des eaux ? appeared first on Koulouba.com.

Referendum constitutionnel du 9 juillet : Voter oui ou non est un acte citoyen

$
0
0

La nouvelle Constitution doit être soumise à référendum dans les jours à venir. Nous devrions nous mobiliser pour cet acte citoyen par notre oui ou par notre Non. Il faudrait de toutes les façons remplir ce devoir civique. Le 9 juillet prochain tous les hommes et toutes les femmes en âge de voter devront remplir ce devoir.

election-communal-presidentielle-legislative-scrutin-vote-mali

 Alea jacta est ! Le texte ayant été déjà adopté par l’Assemblée nationale, certains se battront pour que le oui l’emporte sur le non ou vice-versa.

En tout état de cause, la Constitution ne peut être révisée sans la volonté du peuple. Et ce projet qui vient d’être adopté par les élus du peuple n’aura de valeur qu’après le référendum où le peuple se prononcera pour ou contre.

La décision n’est pas encore prise malgré ce l’on cherche à faire croire au citoyen lambda. C’est bien ce 9 juillet en effet que les Maliens voteront. Qu’il pleuve ou qu’il neige le peuple devra sortir pour voter en son âme et conscience soit pour le non soit pour le oui. Le taux de participation est beaucoup attendu pour légitimer ce qui sortira des urnes. L’essentiel est de participer au vote de la Constitution.

Majorité et opposition se lancent les flèches. Pour les partis membres de la CMP, il faut se battre pour que le oui l’emporte alors que pour l’opposition et certaines organisations, cette révision constitutionnelle est illégale et anticonstitutionnelle.

De plus, pour eux, ce projet de Constitution est taillé sur mesure pour renforcer la CMP. C’est la raison pour laquelle, elle appelle le peuple à voter non. Sans ambages ceux qui sont contre la révision Constitutionnelle dénoncent le risque  de voir un groupe rester au pouvoir pour longtemps.

L’argumentaire développé par les partisans du oui est loin d’être parfait. Toutefois, des avancées perceptibles devront faire progresser le pays et renforcer la démocratie.

D’ores et déjà, des mouvements de contestations comme celui du “Mouvement trop c’est trop” ont appelé au boycott du référendum du 9 juillet prochain et entendent unifier toutes les autres associations et regroupements qui sont dans la logique du rejet du projet de Constitution. Pour eux et pour beaucoup d’autres encore, l’organisation d’un référendum n’est pas aujourd’hui opportune.

Face à la presse, le ministre Tapo a promis : “Le gouvernement va tout mettre en œuvre pour la tenue du référendum dans les meilleures conditions”. C’est en tout cas l’avenir du pays qui est en jeu. D’ici le 9 juillet, le drapeau du Mali flottera-t-il à Kidal ? Une question somme toute difficile à répondre. Il reste encore beaucoup de préalables avant le référendum.

Bara De Dara

Par Notre Printemps

The post Referendum constitutionnel du 9 juillet : Voter oui ou non est un acte citoyen appeared first on Koulouba.com.

Détournement de fonds : Le procureur de Dubaï aux trousses de Michaël Reza Pacha

$
0
0

Selon des sources concordantes, le sieur Michaël Reza Pacha – il s’agit bien de l’homme qui avait porté plainte contre la société WassoulOr – est aujourd’hui activement recherché par la police et le procureur de Dubaï.

Alou Boubacar Diallo president directeur general pdg wassoulor wassoulou or

L’homme, un looser récidiviste, serait impliqué dans un scandale de détournement de fonds. La plainte 303/2017 qui vise cet homme controversé a été déposée au niveau des services judiciaire de Dubaï depuis le 26 avril courant.

L’homme est présentement hors de Dubaï où il résidait depuis le 12 décembre 2016. Le procureur de Dubaï, Ahmed Alhamadi, l’attend de pieds fermes. La police, lancée à ses trousses, ne néglige aucun détail et est déterminée à le traduire devant le procureur.

Plus de détails sur cette rocambolesque affaire de détournement de fonds dans nos prochaines livraisons.

Bara De Dara

Par Notre Printemps

The post Détournement de fonds : Le procureur de Dubaï aux trousses de Michaël Reza Pacha appeared first on Koulouba.com.

Viewing all 74550 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>