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Révision constitutionnelle: le Parena exige le retrait du texte

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Le président du Parti pour la renaissance nationale (PARENA), Tiébilé DRAME, a animé, le samedi dernier, une conférence de presse, à la Maison de la presse, pour se prononcer sur l’actualité dans notre pays. Le Conférencier a également abordé la situation sécuritaire, la révision constitutionnelle en cours et les projets routiers du président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA.

 Tiéblé Dramé politicien parena opposition conference

Plusieurs responsables de l’opposition, dont Soumaila CISSE de l’URD ; Soumana SAKO de la CNAS-Faso Hèrè ; Mamadou Oumar SIDIBE du PRVM Fasoko ; Djibril TALL du PDES… étaient présents à cette conférence de presse.
Sur la situation sécuritaire, le président du PARENA a brossé un sombre tableau. À propos de la révision constitutionnelle en cours, il a soulevé une kyrielle de griefs tout en demandant le retrait pur et simple du texte. En ce qui concerne les montants annoncés pour l’exécution des chantiers routiers prioritaires, il a dénoncé des surfacturations et demandé le limogeage des cadres impliqués dans la passation desdits marchés.
Situation sécuritaire précaire :

À l’entame de ses propos, Tiébilé DRAME a déclaré que notre pays traversait une des périodes les difficiles de sa longue histoire. Il a justifié cet état de fait des tueries et des bains de sang toutes les semaines. Selon lui, de jeunes militaires maliens ou leurs compagnons des forces internationales tombent au nord et au centre du pays, à tout moment. Aussi, dénonce-t-il, dans ces régions, les communautés qui vivaient en harmonie s’en prennent les unes aux autres.

« Jamais le Mali n’a été autant divisé. Jamais l’ethnie et la tribu n’ont été autant mises de l’avant comme elles le sont aujourd’hui au nord et au centre. Jamais la mauvaise gouvernance n’a fait autant de ravages. C’est l’existence même de l’État malien qui est menacée », a déploré le président du PARENA. Malheureusement, a-t-il déploré, c’est dans un tel contexte de climat social tendu que le président de la République a initié la révision de la constitution adoptée en janvier 1992 par le peuple souverain du Mali.

Tiébilé exige le retrait du texte
Après avoir expliqué que la constitution était la loi fondamentale du pays qui fixe les règles du jeu politique et institutionnel, Tiébilé dira que ‘’si elle n’est ni le Saint Coran ni la Sainte Bible, elle ne doit pas, ne peut pas être révisée sans dialogue politique, sans concertation avec l’opposition et les forces vives du pays’’.

Selon lui, le président et son gouvernement tentent en ce moment, un passage en force qui procède du mépris et de l’arrogance et qui heurtent la conscience démocratique.

Le conférencier a justifié ce propos en soulignant que cette révision est initiée au moment où les 2/3 du territoire sont en proie à une insécurité rampante. Il a révélé que 500 personnes sont mortes dans notre pays entre le 1er janvier et le 8 juin 2017. Aussi, dit-il, plus de 500 écoles sont restées fermées au nord et au centre, avec des milliers d’élèves qui sont restés à la maison. De même, a-t-il affirmé, au moins 70 sous-préfets ont été contraints de fuir leurs postes, à cause de l’insécurité. C’est pourquoi le président du PARENA trouve que dans ces conditions, vouloir organiser un scrutin référendaire relève de la cécité et du manque de sagesse.

« C’est une révision pour rien, à l’exception de la volonté de créer un monarque, un «mansa», un «faama» comme jadis au Mandé, comme jadis au pays de Ségou », a affirmé Tiébilé DRAME.
Selon les analyses du conférencier, avec le renforcement inouï et sans précédent et la concentration de tous les pouvoirs entre les mains du président de la République, ce projet codifie la personnalisation du pouvoir et codifie toutes les dérives autoritaires et autocratiques constatées ces dernières années. C’est la raison pour laquelle, il soutient que ce qui est en cours, n’est pas une révision, mais un bricolage de la constitution de 1992.

Le PARENA, par la voix de son président, a invité le président de la République à retirer ce projet. Aussi, le parti a lancé un appel à tous ceux qui sont contre cette révision constitutionnelle à se rassembler dans une large convergence, une large coalition, un large front pour exiger le retrait du projet.

Des surfacturations ?

À propos des projets routiers prioritaires initiés par le chef de l’État, le président du PARENA a déclaré que l’initiative est louable si bien que les populations et l’activité économique souffrent, en toutes saisons, à cause du mauvais état des voies de communication. Toutefois, dénonce-t-il, cette opération de désenclavement a donné l’occasion à des montages financiers douteux et scabreux avec comme résultat une énorme évaporation financière au détriment du contribuable malien.
Selon le conférencier, plusieurs spécialistes travaillant dans le secteur des routes ont répondu que le coût maximum du kilomètre de bitume au Mali ne saurait excéder 250 millions de francs CFA, quelle que soient la qualité et l’épaisseur du goudron. Par contre, relève Tiébilé Dramé, le kilomètre de goudron pour la seule route qui va relier le quartier Banconi à Nonsombougou coûtera au contribuable malien plus de 495 millions de francs CFA.
Par ailleurs, a-t-il fait savoir, les montants pour les projets routiers prioritaires du chef de l’État sont beaucoup plus élevés que les enveloppes inscrites au budget d’État 2017 au titre des infrastructures routières. Comme preuve, il a souligné que le pont de Kayes, sur une prévision de 48 milliards FCFA, a été conclu avec les entreprises à hauteur de 55,5 milliards de francs CFA. De même, la route Banconi-Nonsombougou : 17 milliards contre 27, 7 concédés à l’entreprise ; Kangaba-Frontière guinéenne : 13,5 contre 19,5 milliards négociés avec l’entreprise ; Yanfolila-Kalana : 13 milliards d’inscription budgétaire contre 18,8 convenus avec l’entreprise ; Baraouéli-Tamani : 5 milliards inscrits au budget contre 7,2 conclus avec l’entreprise chargée des travaux.
Pour conforter ses soupçons de surfacturations, Tiébilé DRAME a expliqué que le 2e pont de Kayes avec 532 m de long et 26 m de large coutera 36 milliards de FCFA au contribuable. Par contre, dit-il, le plus long pont jamais construit au Mali, celui de Sotuba, est long de 1616 m sur 24 m et a couté 30 milliards.
Par ailleurs, M. DRAME a noté que les voies d’accès au pont de Kayes battent tous les records de coût, avec le kilomètre de voie d’accès qui sera facturé à plus d’un milliard de FCFA.

PAR MODIBO KONE

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Fraude fiscale: plainte contre Ronaldo

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L’attaquant portugais Cristiano Ronaldo est visé par une plainte du parquet de Madrid pour une fraude fiscale présumée à hauteur de 14,7 millions d’euros.

Cristiano Ronaldo joueur football real madrid

L’opération incriminée se serait effectuée par le biais de sociétés domiciliées aux Îles Vierges britanniques et en Irlande, a annoncé mardi la justice espagnole.

“La star du Real Madrid, quadruple Ballon d’Or, a profité d’une structure créée en 2010 pour dissimuler au fisc les revenus générés en Espagne par les droits à l’image, ce qui suppose un non-respect volontaire et conscient de ses obligations fiscales en Espagne”, écrit le parquet dans un communiqué.

Selon le ministère public, Ronaldo a “simulé” la cession de ses droits à l’image à une société appelée Tollin Associates LTD, domiciliée aux Îles Vierges britanniques, dont il était seul actionnaire.

Et cette société a ensuite cédé l’exploitation effective de ces droits à l’image à une autre société basée en Irlande, avec “pour finalité l’interposition d’un écran pour occulter à l’agence fiscale espagnole la totalité des revenus obtenus”.

Le parquet relève que la star de l’équipe du Portugal, âgée de 32 ans, aurait seulement déclaré 11,5 millions d’euros de revenus d’origine espagnole entre 2011 et 2014, alors que ces revenus auraient atteint sur ces trois exercices “quasiment 43 millions d’euros”.

Enfin, le parquet accuse Ronaldo d’avoir “volontairement” refusé d’inclure 28,4 millions d’euros de revenus liés de la cession de ses droits à l’image pour la période 2015-2020 à une autre société, basée en Espagne et baptiséeAdifore Finance LTD.

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Migration : 126 Maliens croupissent dans les prisons mauritaniennes

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Ils sont 126 Maliens à croupir dans les prisons mauritaniennes. L’information a été donnée par Moussa Alou Koné, président de la commission d’organisation des journées de concertation sur les questions migratoires au Mali. Lesquelles journées se dérouleront du 15 au 17 juin prochain. C’était à la faveur d’une conférence de presse tenue à cet effet hier lundi 12 juin dans la salle de conférences du Ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine en présence du secrétaire général dudit département, M. Mamadou Diaby.

immigrants africains prison esclave

Cette conférence de presse a été initiée pour informer les hommes de media sur la tenue de ces concertations sur les questions migratoires.

Selon le conférencier Moussa Alou Koné, l’objectif recherché à travers cette rencontre de trois  jours est de trouver une réponse commune à la question migratoire au Mali. Pour lui, cette rencontre réunira tous les acteurs concernés par la migration. Et plusieurs thèmes seront débattus durant cette rencontre notamment des thèmes relatifs aux textes législatifs et réglementaires en matière de migration, la problématique du genre et la migration, la gestion intégrée des frontières et le rôle de la société civile dans la gestion de la crise migratoire.

« Facteur de rapprochement entre les peuples, la migration constitue aujourd’hui une préoccupation majeure pour tous les Etats en général et pour notre pays en particulier, qui a affirmé sa ferme volonté pour la défense des intérêts des Maliens de l’extérieur », a souligné M. Koné. Qui a  profité de l’occasion pour faire savoir que 126 Maliens sont actuellement emprisonnés en Mauritanie pour assassinat et pour affaire de drogue.

Adama DAO

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Décès de 9 Burkinabè dans un accident de la route au Mali

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car transport accident circulation voiture camion remorque

L’accident a eu lieu à Bougouni en territoire malien, selon le communiqué du gouvernement, et a concerné un car de transport en commun reliant Bobo-Dioulasso à Bamako. 9 commerçants sont décédés pendant que 22 sont blessés, dont 5 dans un état critique.

Le communiqué indique qu’une mission gouvernementale a été dépêchée sur les lieux et des dispositions seraient prises, en collaboration avec les autorités, pour qu’une enquête « soit diligentée« .

Burkina24

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Le théâtre de Kidal : Iyad Ag Ghaly et ses marionnettes

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Iyad Ag Ghaly veut règner en maitre sur le Nord Mali et ne tolère aucune rébellion de la part de ses sujets.

iyad ag ghali djihadiste leader terroriste islamiste ansar dine

Celui qui s’oppose à ses volontés est immédiatement neutralisé. Son arme favorite : la violence, il n’hésite pas à y recourir en  faisant couler le sang des Maliens.

Cette  menace n’épargne pas les acteurs de la CMA qui disposent  d’une marge de manœuvre restreinte par crainte de représailles du vieux terroriste.

 

Ag Ghaly ne veut pas de la paix au nord du Mali, son ambition c’est le pouvoir à tout prix, pour continuer ses trafics et asseoir son autorité qu’il impose à tous par la force. Malheur à celui qui veut s’opposer à  Ansar Dine, il sera irrémédiablement exterminé !

Connaissant  les agissements de ce tyran,  l’attitude ambigüe des acteurs de la CMA est dictée par la crainte de finir comme l’un des interlocuteurs privilégiés de l’époque : Cheikh Ag Aoussa. Celui-ci en voulant collaborer avec les forces internationales pouvait devenir une figure importante du processus de paix mais surtout  le rival d’Ag Ghaly . Il n’a pas survécu.

Le résultat est que l’accord de paix traine, les acteurs de la CMA avancent à reculons, freinant ainsi les avancées de l’APR par crainte de provoquer le courroux du vieux terroriste.

Ces responsables doivent choisir leur camp, ne pas rester les pantins de ce cruel marionnettiste  pour enfin mettre en œuvre les moyens nécessaires à de vraies avancées.

Le peuple malien est impatient de retrouver la paix, il n’en peut plus d’attendre, il ne veut plus supporter les hésitations des leaders de la CMA.

Idrissa Khalou

 

La rédaction 

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L’analyse juridique du projet de révision constitutionnelle : la souveraineté du peuple ou monarchie présidentielle ?

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À la veille de la révision constitutionnelle, on entend de part et d’autre des avis, et interprétations diverses mais aussi le procès de ce régime actuel gangrené par de multiples affaires. Nous rentrons actuellement dans une ère brutale de notre jeune démocratie où tous les maliens (18 ans +) sont appelés à prendre part à cette initiative.

COUR CONSTITUTIONNELLE PROCLAME LISTE CANDIDATURE LEGISLATIVE MALI

Quel est l’intérêt de cette révision constitutionnelle ?

Aujourd’hui, les antagonismes entre les hommes politiques peuvent conduire à l’éclatement de notre société. Les débats politiques génèrent souvent des conflits entres les hommes. Le problème de l’instabilité sociale dans notre pays n’est pas l’absence du droit en soi mais de l’ineffectivité des lois qui existent. Et comme on peut le remarquer, cette instabilité sociale est alimentée par de la corruption en toute impunité.

Cette analyse juridique met en lumière le mimétisme constant dans le fonctionnement de l’État sans tenir compte des réalités quotidiennes du terrain. Que peut-on voir dans cette révision?

Analysons, les points essentiels qui sont sources de tension :

1-En vertu de l’art 118 « aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire ». Donc pour engager la révision constitutionnelle, il fallait que le gouvernement démontre qu’elle était conforme à l’art 118 de la constitution en cours, en l’occurrence celle de 1992.

Au regard du droit international, la violation de l’intégrité du territoire s’explique par l’intrusion d’une force étrangère ou la menace d’un autre État en violant la souveraineté d’un pays. S’agissant des conflits ou violences à l’intérieur d’un État, le droit international ne les considère pas pour le moment comme étant une atteinte, donc il ne peut s’agir d’une violation de l’intégrité du territoire au sens du droit international conforment à l’art 2 paragraphe 4 de la charte de l’ONU.

Par contre, il faut préciser que certaines doctrines estiment que tant qu’il y’a une occupation effective d’une partie du territoire alors on peut dire qu’il y’a une atteinte. Et comme la doctrine n’est pas une règle de droit, par conséquent dans ce cas d’espèce la révision est ne viole pas l’art 118.

Quant à l’avis N°2017-01/CCM/REF. DU 06 JUIN 2017 du conseil constitutionnel, j’approuve le fondement de sa décision basée sur le droit international sans pour autant cité le visa, mais une partie de la motivation qui consiste à dire que l’État, à travers ses représentants, les organes élus et les autorités intérimaires, exerce la plénitude de ses missions régaliennes sur le territoire national et en outre, de dire qu’une insécurité résiduelle à elle seule, ne saurait remettre en cause la régularité d’un referendum me semble une motivation politique de sa décision car les autorités intérimaires affectées à Kidal sont à Bamako. Et comment l’État peut-il exercer ses missions régaliennes sans ses représentants dans cette localité ? Je pense qu’avec l’instabilité actuelle, il serait judicieux de reporter ce projet.

2-Cependant, en vertu de l’Art 143 al1 « aucune révision n’est définitive qu’après avoir été approuvée par referendum ». Ensuite dans son al2 on prévoit que « Toutefois, le projet de révision n’est pas présenté au référendum lorsque le président de la République décide de le soumettre au parlement convoqué en congrès ; des deux tiers de ses membres ». De ce fait, on donne en même temps le pouvoir au président de contourner le referendum (son peuple) pour réviser la constitution en passant par le fameux congrès. Est-ce notre 49-3 ? (exemple du 49-3 français). Quelle incohérence !

Rappelons qu’en droit, le classement des textes n’est pas un hasard car pour appliquer le second, il faut violer le premier. À mon avis, cette nouveauté qui consiste à contourner le referendum n’est pas républicaine parce qu’il permettra de constitutionaliser n’importe quel texte  si on a la majorité au congrès. Sommes-nous entrain de plonger dans la tyrannie de la majorité qu’avait souligné le philosophe John Stuart Mill ? Là où la démocratie majoritaire passe en force pour défendre ses intérêts en caricaturant les avis de la minorité ou sans les prendre en compte même s’ils sont légitimes. À vous d’en jugez.

3-Enfin l’art 143alinea 4 « La procédure de révision par le congrès ne peut être mise en œuvre lorsque le projet ou la proposition de révision porte sur la durée ou le nombre de mandats du Président de la République, des députés et des sénateurs ou bien sur la modification du présent alinéa ». Cette disposition permettra d’éviter ce qu’on appelle la méthode Blaise Compaoré, qui consistait à réviser couramment la durée du mandat pour se maintenir. Avec ce nouveau texte ni le président, ni les députés ou encore les sénateurs ne peuvent remettre en cause la durée et le nombre de mandats des élus sous réserve de l’art 31 al2 du nouveau texte. Une nouveauté importante surtout en Afrique et qui dément les  rumeurs sur  la volonté du président à rester indéfiniment au pouvoir.

4-Art 56 al5, nouvel art « Les Maliens établis à l’extérieur élisent leurs députés ». Encore un point significatif et remarquable dans cette reforme mais à prendre avec plus de prudence selon les règles qui seront fixées pour la représentation.

6-Dans l’art 56 al6 et art 57 al4, le texte précise que « Tout député ou sénateur qui démissionne de son parti en cours de législature est automatiquement déchu de son mandat. Il est remplacé dans les conditions déterminées par une loi organique ». Ce texte est inspiré de l’art 60 de la constitution sénégalaise si je peux me permettre. Il s’agit là d’une obligation de fidélité et contraire à la liberté de conscience, et une entrave à la liberté de choix. On peut constater que l’intérêt du parti est au-dessus du mandat confié par le peuple. Et si le parti menait une politique où le député ne se reconnaitrait pas, doit-il rester comme un mouton ? Quel Chantage !

7-Art 57 « Les Sénateurs sont élus, pour deux tiers au suffrage universel indirect. Un tiers des Sénateurs est désigné par le président de la République ». Ce choix d’attribuer la nomination d’1/3 des sénateurs au président n’est pas démocratique. Le sénat crée le bicaméralisme du pouvoir législatif. Quel sera son rôle ?

Absolument rien dans le processus d’adoption des lois car il ne peut pas empêcher l’adoption d’un texte à l’exception de son caractère consultatif. Si le Sénat est une chambre de représentation, il ne doit abriter que des élus pour que la représentation soit légitime. Donc je n’approuve pas ce mimétisme inspiré de la constitution ivoirienne.

En outre, le Sénat ne peut pas être dissout contrairement à l’Assemblée, alors peut-on se demander la quelle (des représentations) représente le mieux son peuple? À vous de jugez !

8-Art 99 « Le conseil supérieur de la magistrature est présidé par le président de la République, sauf en matière disciplinaire »

Art 100 ancien art 77 « La cour constitutionnelle statue sur la régularité des élections présidentielles et parlementaires ainsi que sur celle des opérations de référendum, dont elle proclame les résultats définitifs » cette nouveauté est-elle une avancée ? Non, car le président de cette institution est nommé par le président de la république et il n’obéit qu’à lui. Donc pour plus de transparence, il faut une commission indépendante mixte. Cette erreur a été commise dans l’élection ivoirienne en 2010.

Article 107 « La cour suprême est présidée par un magistrat nommé par le président de la République ».

En effet, lorsqu’on résume, le président de la république nomme le président du conseil constitutionnel, de la cour suprême, il préside le conseil supérieur de la magistrature, il nomme 1/3 des sénateurs et tous les hauts responsables des départements nationaux ainsi que les représentants accrédités à l’étranger. Qu’est ce qui reste comme pouvoir ? Il s’est imprégné de tout.

NB : Cette réforme devrait nous permettre d’ériger une démocratie plus efficiente, plus réelle que formelle en donnant des moyens de contrôle aux citoyens dans la gestion des affaires publiques. Or nous remarquons que cette révision consiste à vulnérabiliser la démocratie en renforçant les pouvoirs du président. Notre transformation sociale ne doit pas être décidée par la politique mais par le peuple lors d’un référendum.

Si la majorité souhaitait moraliser la vie politique, et que le président voulait aller plus loin, pourquoi n’a-t-il pas fixé l’âge maximum des candidats à l’élection présidentielle (75 ans/ par exemple) et le nombre de renouvellement des mandats des députés et sénateurs ? Pourquoi ne pas demander à tous les candidats de présenter un bilan de santé qui ne sera pas publié et d’écarter ceux qui souffriraient de certaines maladies pouvant limiter leur capacité d’exercer. Et pourquoi on n’interdirait pas l’instrumentalisation des guides religieux par les politiques ?

Si l’Assemblée représente le peuple, pourquoi ne faut-il pas qu’elle vote à l’unanimité les projets de révision constitutionnelle en l’absence de référendum ?

La politique est une vocation et non un métier. Nous, en tant que citoyens libres, nous devons lancer un signal fort aux renards politiques qui sont présents sur la scène depuis 1991 et qui font tout pour se maintenir dans le rouage et dans le seul but de se servir. Comme on le dit en droit «  nul n’est contraint d’accepter » et pour conclure, je termine avec cette citation, « Si tu ne te reconnais pas dans les lois de ton pays et que tu ne fais rien, alors tu es un esclave! » J J Rousseau

Moi, je ne me reconnais pas dans cette révision, alors je ne veux pas être esclave, donc je voterai NON !!!!!!!

Par Moh Kapo, CITOYEN ET PATRIOTE

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SIKASSO : fin du forum des jeunes sur les conflits et la consolidation de la paix.

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SIKASSO : fin aujourd’hui à Sikasso du forum régional des jeunes (13/06/2017) sur les conflits et la consolidation de la paix. La rencontre a regroupé pendant 2 jours près de 100 jeunes venus des 7 cercles de la région. L’objectif était d’échanger sur le contenu de l’accord pour la paix et la réconciliation et celui de la Résolution 2250 des nations unies. La session a été organisée par l’ONG A.C.O.R.D international au Mali en collaboration avec le conseil national des jeunes.
Source: studiotamani

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ANSONGO : un camion de la MINUSMA a sauté hier sur une mine


Les conditions climatiques et les problèmes de vision préoccupent les albinos du Mali

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albinisme mali peau couleur societe-albino

Selon « SOS Albinos Mali », les conditions climatiques et les problèmes de vision sont les principales difficultés auquelles les albinos du pays sont confrontés. Ces difficultés ont été rappelées aujourd’hui à l’occasion de la journée internationale de sensibilisation à l’albinisme. Cette activité vise à protéger les albinos et pallier leurs difficultés.

Aboubacar Elhassane Doumbia, président de l’association pour la protection et l’insertion de l’enfant albinos parle de la symbolique de cette journée.

 

Source: studiotamani

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Déclaration de politique générale: les ‘ axes prioritaires

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Le Premier ministre, Abdoulaye Idrissa MAIGA, a présenté hier lundi aux députés sa Déclaration de politique générale (DPG) qui détermine et fixe les priorités du Gouvernement pour la satisfaction des besoins de la population. A travers de ce document de 33 pages, le Gouvernement exprime son engagement de parachever la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, de continuer avec le processus d’apaisement du climat social, de mettre en œuvre le Programme présidentiel d’urgences sociales et enfin d’adapter notre diplomatie aux exigences de notre place et notre rôle dans les questions sous régionales, régionales et internationales.

Premier ministre Abdoulaye Idrissa maiga pm discours conference declaration politique assemblee national issiaka sidibe president

La plénière était présidée par le Président de l’Assemblée nationale, l’honorable Issiaka SIDIBE. C’était également en présence du plusieurs membres du Gouvernement ainsi que des responsables de services de notre administration.
La présentation de ce document politique est un exercice constitutionnel prévu par l’article 78 de notre Constitution qui exige du Premier ministre de présenter sa Déclaration de politique générale aux députés.
D’entrée de jeu, le Premier ministre, après l’ouverture de la plénière, a adressé ses remerciements au Président IBK pour la confiance placée en lui pour conduire l’action du Gouvernement.
A la tête du Gouvernement, Abdoulaye Idrissa MAIGA, promet d’assurer la satisfaction des aspirations légitimes du peuple malien qui restera la boussole de son équipe, tout en s’engageant à accomplir la mission qui est la sienne. Cette mission, a indiqué le Premier ministre, sera consacrée à la recherche inlassable du maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité qui constitue, à ses yeux, la condition indispensable au développement durable.
S’agissant de ce document politique qui s’inspire du mandat du Président de la république donné à son chef du gouvernement, il s’articule autour 4 axes essentiels : le parachèvent de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger ; l’apaisement du climat social ; la mise en œuvre le Programme présidentiel d’urgences sociales ; et enfin l’adaptation de notre diplomatie aux exigences de la place du Mali et de son rôle aussi bien dans les questions sous régionales, régionales qu’internationales.
Selon lui, ces 4 axes prioritaires répondent à des réoccupations fondamentales de notre pays.

« Le Mali en paix »
C’est le concept que le Chef du gouvernement entend développer pour l’avènement de la paix, de la réconciliation nationale dans notre pays.
Selon le Premier ministre, cette initiative prend en compte toutes les initiatives et les mesures réalistes entreprises dès le début du mandat présidentiel. Dans sa mise en œuvre, a-t-il souligné, cette initiative sans relâche veillera à la réforme de notre armée tout en appliquant, de façon efficiente et rigoureuse, la Loi d’Orientation et de Programmation Militaire (LOPM).
En même temps que le « Mali en paix » sera en marche, l’Etat continuera à renforcer et à équiper notre armée qui est de plus en plus la cible des attaques terroristes sur notre territoire national. Ainsi, le Gouvernement mettra l’accent sur le renforcement des capacités d’anticipation, d’intervention et de protection des Forces de défense et de sécurité par l’acquisition d’équipements appropriés et modernes, notamment les aéronefs et les matériels de soutien technique pour l’armée de l’air.
En plus de ces actions, a fait savoir le Premier ministre, un Plan intégré de sécurisation des régions du Centre (Ségou et Mopti) sera mis en œuvre sans délai en plus duquel sera accordé une attention requise et la diligence nécessaire pour la mise en œuvre de la Réforme du secteur de sécurité (RSS).
Ces mesures, espère-t-il, vont conduire progressivement au retour de l’Etat sur toute l’étendue du territoire, plus particulièrement en assurant un retour visible de l’administration à Kidal et l’installation des structures de l’Etat dans la nouvelle région de Taoudenit. En effet, pour la concrétisation de ces actions, le Premier ministre a expliqué que le Gouvernement a déjà en tête la mise en œuvre d’une approche nationale en trois actions qui s’exécutera en trois actions fortes et en trois temps, à savoir: Action « Kidal » ; Action « Delta du Niger » et ; Action « Boucle du Niger ».
Il a informé que dans le cadre de ces actions le Gouvernement a décidé d’envoyer d’ici au 30 juin au plus tard, une mission de bons offices dans les régions de Kidal, du Delta Intérieur et de la Boucle du Niger. L’objectif ultime de cette mission de bons offices est de rendre effective la présence de l’Etat à Kidal, de contribuer à stabiliser le Centre et surtout de consolider davantage le vivre ensemble.

Le climat social
Le chef du Gouvernement a rappelé que les différentes grèves que le pays a connues, ces temps-ci, dénotent d’un certain malaise dans notre société, nécessitant une approche nouvelle pour aller de l’avant. De ce point de vue, le dialogue social, estime-t-il, sera le fil conducteur de toutes les actions que les différents ministères auront à mener dans le cadre de l’apaisement du climat social.
Ainsi, a-t-il indiqué, le Gouvernement s’efforcera aussi de développer le dialogue avec les autres institutions, car c’est bien seulement dans un climat social apaisé, grâce à la concertation entre toutes les parties, qu’il sera possible de réaliser le programme du Gouvernement et consolider les acquis démocratiques. Pour ce faire, a annoncé le chef du Gouvernement, une série de conférences sociales qui traiteront de la problématique salariale; de l’éducation ; de la santé et de l’enseignement supérieur, aura lieu.
Par ailleurs, le Premier ministre a déclaré que le Gouvernement s’efforcera de soutenir et amplifier la stratégie de transfert des ressources aux Collectivités territoriales pour la réalisation de l’objectif de 30% des ressources transférées en 2018.

Le Programme présidentiel d’urgences sociales
Programme avec des initiatives de faire face aux attentes de la population, selon les explications du Premier ministre, le programme dénommé « Programme Présidentiel d’Urgences Sociales » a été conçu. Selon lui, c’est un vaste chantier du président de la République qui vise à réduire de façon significative les inégalités dans l’accès aux services sociaux de base pour la période 2017-2020. Il est essentiellement basé sur les secteurs suivants : l’eau, la santé, l’énergie et les pistes rurales.
Cet important programme sera conduit de manière diligente et contribuera fortement à la restauration de l’Etat et aux capacités de celui-ci à fournir aux populations vulnérables des services essentiels de base à un coût abordable. C’est pourquoi dans le cadre de sa mise en œuvre rapide, le Gouvernement œuvrera, avec équité dans la gestion de chacun de ces secteurs.
« Je puis vous assurer que le Gouvernement et moi-même continuerons à adopter des principes d’éthique pour une bonne gouvernance des programmes et projets à mettre en œuvre», s’est-il engagé.
Dans le secteur de l’eau, ce programme veillera à la réalisation du Projet d’Alimentation en eau potable de la ville de Bamako à partir de Kabala en 2018 qui sera rigoureusement suivi, afin de permettre l’accès à l’eau potable à plus d’un million de personnes ; de réaliser 449 équivalents points d’eau modernes en milieu urbain et semi-urbain dont 55% en 2017 et 45% en 2018.
Ainsi, l’impact attendu à la fin de ce programme est l’amélioration du cadre de vie, des conditions sanitaires, la réduction des pénuries et services d’eau potable.
En plus, il permettra l’allègement des dépenses liées aux soins médicaux pour les ménages, la diminution des maladies liées à l’eau et aux déchets, l’allègement de la corvée d’eau, l’amélioration de la scolarité des filles.
Dans le secteur de la santé, la Déclaration de politique générale du Gouvernement indique que la mise en œuvre de la réforme sanitaire ainsi que le renforcement des plans et stratégies pour mieux organiser le système de gestion des grands hôpitaux (Point G, Hôpital Gabriel Touré, Hôpital du Mali, Hôpital de Kati ainsi que les hôpitaux régionaux) se poursuivront.
Ce dispositif sera soutenu par une nouvelle initiative présidentielle appelée «Centre de vie Communautaire» qui permettra un diagnostic rapide de certaines maladies et la prise en charge des affections courantes et endémiques ainsi que les actions d’information, de communication, d’éducation pour la santé, l’hygiène publique, la prévention et la vie courante.
En plus de ces actions, le Gouvernement prend l’engagement de procéder à l’érection de 12 Centres de Santé Communautaires en Centres de Santé de Référence, de 6 Centres de Santé de Référence en Etablissements Publics Hospitaliers de 2ème référence, de 4 Établissements Publics Hospitaliers de 2ème référence en 3ème référence. Aussi, s’est-il engagé à diligenter le démarrage des travaux de construction des Centres d’Hémodialyse des Hôpitaux de Mopti et de Kayes, du Centre de prise en charge de la drépanocytose et de la Banque de sang à l’Hôpital de Mopti et le nouvel hôpital de Kayes.
Quant au secteur de l’énergie, à terme (en 2018), le Gouvernement se propose de porter le taux d’accès à l’électricité en milieu urbain à 89% contre une réalisation de 80% en 2015 et pour le milieu rural, 31,23% contre 16,57% en 2015.
Par contre, s’agissant de l’éducation, de nombreuses mesures sont annoncées en vue notamment d’améliorer la qualité de l’éducation dans notre pays. Parmi ces mesures, il y a la construction des écoles, des instituts, des centres d’apprentissage, entre autres.
Pour les pistes rurales, les actions porteront sur la construction ou la réhabilitation de 925 km de pistes rurales dans les régions de Koulikoro, Sikasso et de Mopti dont 400 km pour faciliter l’accès aux vergers de mangues en toute saison dans les zones de Yanfolila et de Sikasso. S’y ajoutent la réalisation de 445 km de pistes pastorales et la réhabilitation de 330 km de pare-feu aménagés.

Par Sikou BAH

 

Source: info-matin

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Sans Tabou: l’opposition défaitiste et capitularde

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À l’image de Tiébilé DRAME, président du PARENA, ils sont nombreux les leaders de l’Opposition à chanter sur tous les toits que la révision constitutionnelle initiée par le président de la république ne vise qu’à « créer un monarque, un “Mansa”, un “Fama” comme jadis au Mandé, comme jadis au pays de Ségou ».

tiebile drame president parti parena opposition discours allocution manifestation

En pensant ainsi et en tentant de manipuler l’opinion dans ce sens, Tiébilé DRAME et compagnons avouent leur incapacité d’être ce prochain monarque, Mansa ou Fama, du Mali, dont les textes de la république ouvrent pourtant la voie à tous les Maliens sans discrimination.

Des observateurs ont tant dénoncé l’attitude peu ‘’sérieuse de cette opposition’’, mais l’on ne la croyait pas aussi capitularde jusqu’à ce niveau. Face à la nouvelle constitution votée et qui va être soumis au soufrage des Maliens le 9 juillet prochain, l’opposition, qui s’oppose à l’initiative, est pourtant sans argument. En tout cas, quand il est question de défendre les raisons de son ‘’NON’’. Face à l’argument de paix et la nécessité de conformer notre loi fondamentale à l’évolution démocratique du pays et au besoin pour le Mali de se conformer à ses certains engagements internationaux, l’opposition est flouée. L’argument qu’elle avance n’est pas du reste convaincant : la nouvelle constitution fait du président de la République ‘’un monarque’’, il y a une volonté inavouée derrière cette décision du pouvoir en place, patati, patata… Quelle inculture politique et quel oxymore ? Quand on sait que les initiateurs de la nouvelle loi ont été on ne peut plus claire : la loi n’entraine pas une nouvelle république et le mandat du président n’est pas concerné. S’agissant de l’autre argument du président ‘’monarque’’ il est utilisé soit dans un dessein de manipulation de l’opinion ou d’une inculture de ceux qui l’utilisent.
Dans tous les cas, l’expression ‘’monarchie’’ est insidieusement distillée et sortie de son contexte. Et pour cause, ceux qui ont une culture politique savent que l’expression correcte est « un monarque républicain », de Maurice DUVERGER, juriste et professeur de droit français qui voulait caractériser les nouveaux pouvoirs dont dispose, sous la Ve République, le chef de l’État par rapport à ceux des Républiques précédentes. La stature du général de Gaulle, ses méthodes de gouvernement que ses adversaires illustraient par l’expression de « pouvoir personnel », cadrait parfaitement avec l’image du « monarque républicain ». L’Opposition, qui utilise le terme, sait bien qu’il en est ainsi aussi bien qu’en France et dans la plupart de nos pays voisins et francophones. Mais en toute évidence, elle sait que le président ne détient pas tous les pouvoirs puisque cette même constitution consacre la séparation des pouvoirs dans notre pays : pouvoir exécutif, pouvoir judiciaire, pouvoir législatif.
Si la vocation principale des partis politiques est de concourir par la voie des urnes à la conquête du pouvoir et de l’exercer démocratiquement, ceux de l’Opposition au Mali ne semblent dans cette dynamique. Et pour cause, non seulement, ils s’opposent à la tenue du Référendum du 9 juillet prochain, mais aussi demandent le retrait du texte. Il s’agit là d’une attitude défaitiste de l’opposition. Sinon pourquoi ne pas prétendre elle aussi être ce « monarque » quid à changer après à leur convenance. Un adage bambara dit : « Lorsque le vieux singe se sent incapable de cueillir un fruit, il prétend qu’il est amer » (Ni warabile dèsèla ka zaban kari, a b’a fo ko a koumulen do).
Ainsi, sachant bien qu’ils sont incapables de réaliser l’alternance en 2018, les leaders de l’Opposition politique se versent dans une manipulation et une diversion à outrance de l’opinion. Cela s’appelle la capitulation et le défaitisme.
Les différentes marches et sorties médiatiques procèdent de cette stratégie toujours perdante de ces leaders de l’opposition, qui ont d’abord de la peine à instaurer l’entente et la cohésion dans leur rang.

Par Sékou CAMARA

 

Source: info-matin

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Questions migratoires: l’Rtat a la recherche d’une réponse commune

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Les 15, 16 et 17 juin, le Gouvernement, à travers le ministère des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine, organise des Journées de concertations sur les questions migratoires, à l’Hôtel Radisson Blu de Bamako. En prélude cette importante rencontre, à laquelle prendront part tous les acteurs impliqués dans cette question, la commission d’organisation a animé un point de presse pour décliner les objectifs et les résultats attendus desdites journées. C’était hier dans les locaux du département des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine.

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Pays à forte tradition migratoire, le Mali a toujours affiché une ferme volonté et un engagement sans précédent pour la défense des intérêts des Maliens de l’extérieur, la promotion de la migration afin qu’elle soit un atout pour le développement. Une vision réaffirmée dans la politique nationale de migration.
Ayant contribué fortement à la culture universelle, la migration est un facteur d’enrichissement tout en permettant une grande connaissance des différentes communautés et jouant un rôle dans l’acceptation des uns et des autres. Facteur donc de rapprochement entre les peuples, la migration constitue malheureusement, de nos jours, une source de préoccupation majeure de tous les Etats, au regard des interprétations relatives aux enjeux politiques, économiques et sécuritaires.
C’est pour mettre en œuvre toutes ses actions que le ministère des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine organise des Journées de concertations sur les questions migratoires les 15, 16 et 17 juin à l’Hôtel Radisson Blu de Bamako.
Selon le président de la Commission d’organisation, Mamadou Aliou KONÉ, l’objectif à travers cette rencontre est de trouver une réponse commune à la question migratoire dans notre pays. De la révélation du conférencier, ladite rencontre, à laquelle vont prendre part plus de 300 participants, réunira tous les acteurs concernés par la migration. Il s’agit, a-t-il cité, des institutions de la République, des organisations de la société civile, les autorités administratives, les partenaires techniques et financiers, les élus locaux, les chefs coutumiers, des associations de migrants, des experts, des missions diplomatiques, les représentants de la diaspora, etc.
Ces journées s’étaleront sur trois jours qui seront mis à profit pour débattre de plusieurs thématiques parmi lesquelles : ‘’défis actuels de la migration en matière de géopolitique entre l’Afrique et l’Europe’’ ; ‘’vers une position africaine commune concernant le pacte mondial sur les migrations’’ ; ‘’rôle de la société civile dans la gestion de la crise migratoire’’ ; ‘’les textes législatifs et réglementaires en matière de migration’’ ; ‘’le lien entre migration et droit de l’Homme’’.
Les autres sujets qui seront abordés sont en lien avec la gestion intégrée des frontières en rapport avec la migration et l’état civil ; les accords de coopération entre le Mali et d’autres Etats en matière de migration ; l’assistance et la protection des Maliens de l’extérieur.
Ces thèmes seront animés par d’éminentes personnalités au nombre desquelles : Pr N’Dioro N’DIAYE, Directrice générale adjointe de l’OIM et non moins ancienne ministre du Sénégal ; l’Ambassadeur Fafré CAMARA ; Dr Aminata Dramane TRAORE, ancienne ministre du Mali ; ou encore Me Cheickné Detteba KAMISSOKO, ancien Secrétaire général du département des Maliens de l’extérieur.
En somme, il s’agit durant ces trois jours de mettre sous les feux des projecteurs des actions entreprises par le Gouvernement en matière de promotion et de protection de la diaspora et surtout les contributions éminemment importantes de cette dernière dans l’économie et le développement du pays, à travers les transferts de fonds qui augmentent d’année en année. Ainsi, entre 2012 et 2016, ils sont passés de 360 à 483,3 milliards de F CFA, avec une prévision de 496 milliards pour 2017 (sources BCEAO et UEMOA). Toute chose qui fait que le montant total de la contribution de la diaspora à l’économie nationale est largement supérieur à l’aide publique au développement, faisant de la diaspora l’un des piliers de la relance post-crise.
Par contre, il s’agira aussi de recenser les préoccupations et les suggestions de tous les acteurs concernés en vue d’une meilleure réponse à la problématique de la migration irrégulière avec son corollaire de morts d’hommes sur la Méditerranée et dans le désert du Sahara.

Par Mohamed D. DIAWARA

 

Source: info-matin

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Accord pour la paix et résolution 2250 du conseil de sécurité: la jeunesse Malienne entend jouer sa partition

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La salle du Conseil régional de la Jeunesse de Koulikoro a abrité la semaine dernière un atelier de formation des formateurs sur l’Accord issu du processus d’Alger et sur la résolution 2250 du Conseil de sécurité de l’ONU.

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L’atelier a été organisé par le Conseil national de la jeunesse, en collaboration avec le ministère de la Jeunesse et de la construction citoyenne, avec l’appui de l’ONG ACCORD.
La rencontre s’inscrivait dans le cadre d’un projet en faveur des jeunes dans un contexte promotionnel des initiatives de développement socioculturel et entrepreneurial. C’est dans ce cadre que l’ONG ACCORD, en partenariat avec le Conseil National de la Jeunesse, a bénéficié du fond PBF (Fund Building for Peace) des Nations Unies à hauteur de 800.000 dollars US, à travers le Projet ‘’Jeunesse ALAFIA’’ dont l’objectif est de sensibiliser les jeunes sur le contenu de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation Nationale, sa mise en œuvre et la Résolution 2250 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Une quarantaine de jeunes venus de toutes les régions du Mali et du district de Bamako ont pris part à cette rencontre de 4 jours qui vise à renfoncer les capacités des participants dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord mais aussi les informer sur l’impact de la résolution de l’accord dans le cadre de la mise en application.
Durant l’atelier, Il a été formé au total 30 assistants formateurs qui seront aux côtés des formateurs afin de faciliter la sensibilisation des jeunes sur l’Accord pour la Paix et la Réconciliation Nationale et la Résolution 2250 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Plus de 600 jeunes seront concernés par ces formations au niveau des régions. Des causeries-débats, d’autres méthodologies de médiation seront mobilisées dans le cadre de la sensibilisation des jeunes. Les médiations concerneront également la lutte contre l’extrémisme religieux qui constitue un autre danger pour la jeunesse actuelle.
A noter que le CNJ était représenté par son Premier Vice-président Souleymane Satigui SIDIBE. Le Directeur pays de l’ONG ACCORD, Théophile Tyadi SARAH, était présent.

Par Mohamed D. DIAWARA

 

Source: info-matin

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Quinzaine de l’environnement: focus sur les objectifs de développement durable

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Dans le cadre des activités de la quinzaine de l’environnement, un atelier a été organisé, hier lundi 12 juin, sur la thématique du développement durable et les Objectifs de développement durable (ODD). La conférence a eu comme cadre le Mémorial Modibo KEITA avec comme conférencier, Agalyou Alkassoum MAIGA, Chimiste de l’environnement et Chef du Département environnement et développement/ AEDD.

Le conférencier a commencé par définir le développement durable comme «un développement qui permet de répondre aux besoins de la génération actuelle sans remettre en cause la capacité des générations futures à répondre aux leurs.» Selon lui, le développement durable doit être à la fois économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement tolérable. Le social doit être un objectif, l’économie un moyen et l’environnement une condition, a-t-il dit.
S’agissant de la dimension environnementale du développement durable, le conférencier dira qu’il s’agit de préserver, améliorer et valoriser l’environnement et les ressources naturelles sur le long terme, en maintenant les grands équilibres écologiques, en réduisant les risques et en prévenant les impacts environnementaux. En ce qui concerne la dimension sociale, a-t-il affirmé, elle consiste à satisfaire les besoins humains et répondre à un objectif d’équité sociale, en favorisant la participation de tous les groupes sociaux sur les questions de santé, de logement, de consommation, d’éducation, d’emploi, de culture, etc.
La dimension économique, quant à elle, vise à développer la croissance et l’efficacité économique, à travers des modes de consommation et production durables.
Le Chimiste de l’environnement a fait savoir que la finalité du développement durable est de lutter contre les changements climatiques et protéger l’atmosphère ; préserver la biodiversité et protéger les milieux et les ressources ; promouvoir la cohésion sociale et la solidarité entre les générations et entre les territoires ; dynamiser le développement suivant des modes de production et de consommation responsables; épanouir tous les êtres humains.
Comme stratégie nationale de développement durable, Agalyou Alkassoum MAIGA a dit que notre pays s’engage à optimiser l’usage des moyens disponibles, en évitant les doubles emplois et en recherchant les synergies intersectorielles et interterritoriales; informer, sensibiliser, renforcer les capacités et communiquer avec les acteurs à tous les niveaux ; réduire la dépendance vis-à-vis de l’aide extérieure pour enclencher un processus de développement animé et financé de l’intérieur; favoriser la mobilisation des financements additionnels de la coopération en établissant un cadre cohérent et attractif pour les bailleurs de fonds; s’orienter vers un processus facilitant la surveillance, le suivi et l’amélioration continue.
Selon M. MAIGA, l’objectif derrière le concept était de produire un ensemble d’objectifs universellement applicables qui équilibre les trois dimensions du développement durable: la dimension environnementale, la dimension sociale et la dimension économique.
Il a souligné que les 17 Objectifs de développement durable, dont le mot d’ordre est de « NE LAISSER PERSONNE DE CÔTÉ » vont plus loin que les OMD, car ils constituent un programme universel à mettre en œuvre par tous les pays, en fonction de leurs capacités, y compris les pays riches.
« Le Programme de développement durable pour 2030 prévoie un mécanisme de suivi et d’examen à trois niveaux : national, régional et global. Les États doivent donc fournir des rapports nationaux. Des forums régionaux examinent le suivi des ODD par sous-régions. Le Forum politique de haut niveau sur le développement durable créé en 2012 (FPHN) dans le cadre du processus «Rio + 20» est l’organe chargé de l’examen consolidé de ces différents niveaux, intégrant également l’examen de la mise en œuvre du programme d’action d’Addis-Abeba sur le financement du développement », a précisé le conférencier.

PAR MODIBO KONE

 

Source: info-matin

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Front anti référendum: le cercle s’élatgie

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Après quelques jours d’activisme du mouvement « Trop c’est Trop », la contestation contre le référendum constitutionnel du 9 juillet prochain s’élargit avec la création d’une Plateforme dénommée « AN TE-A BANA », en français, « Ne touche pas à ma Constitution ».

sy Kadiatou Sow militante adema

Pour la création de cette plateforme, une rencontre a regroupé, hier dimanche, à la Pyramide du Souvenir, des leaders d’associations, des mouvements et collectifs de jeunes, des partis politiques, des députés élus à l’Assemblée nationale, des organisations de la société civile, des artistes, tous opposés à cette révision constitutionnelle prévue pour le 9 juillet prochain.
Cette rencontre préparatoire était présidée par le président du PARENA, Tiébilié DRAME, qui avait à ses côtés, Mme Sy Kadiatou SOW ; l’honorable Amadou THIAM ; la représentante de la CNAS Faso Hèrè, Mme Mariam SAKO, le Dr Étienne Fakaba SISSOKO, etc.
De même, on notait la présence d’éminentes personnalités politiques de la République, des chercheurs, des artistes comme Master Soumi, Mylmo, du célèbre chroniqueur Ras Bath.
L’objectif de cette rencontre était de dégager une synergie d’action et des stratégies communes pour barrer la route au projet de révision Constitutionnelle entamé.
Au terme de 6 heures d’horloges d’échanges, les participants à cette rencontre ont décidé, entre autres : la création d’une Plateforme appelée « AN TE-A BANA », en français, « Ne touche pas à ma Constitution » ; la création de cinq commissions de travail pour une meilleure mobilisation du peuple contre le texte. De même, il est prévu l’organisation d’une marche à Bamako pour exige le retrait pur et simple du texte avec des manifestations dans les régions et les chefs lieu de cercle.
Selon le président Tiébilié DRAME, le président et son gouvernement tentent en ce moment un passage en force qui procède du mépris et de l’arrogance et qui heurte la conscience démocratique décident de réviser la constitution sans dialogue politique, sans concertation avec l’opposition et les forces vives du pays.
De ce fait, cette tentative de révision constitutionnelle divise le pays au moment où il a besoin d’être rassemblé pour faire face aux nombreux défis qui menacent l’existence de notre Nation.
En outre, a-t-il fait savoir, cette révision est initiée au moment où les 2/3 du territoire sont en proie à une insécurité rampante.
Selon le Constitutionnaliste, Bréhima FOMBA, ce qui manque à cette initiative du gouvernement, c’est le manque de consensus. Pire, le texte est truffé d’insuffisances juridiques chroniques qui rendent son application impossible en cas de OUI. « Le contenu est inacceptable », s’est-il insurgé.
Il sera suivi dans le même ordre d’idées par certains de ses compagnons juristes comme l’ancien ministre Me Abdoulaye Garba TAPO ; Me Abdramane, M. TOURE et Me Zana KONE qui ont tous dénoncé ce qu’ils qualifient de tentative de « tripatouillage de la constitution ».
Avec cette révision, a dit Me TAPO, nous allons vers une monarchie au moment même où les grandes monarchies constitutionnelles du monde sont en train de procéder à des réformes.
Abba MAIGA, du parti FARE Anka Wili est plutôt défaitiste. Il a estimé qu’en cas de référendum, le Oui risque de l’emporter avec les pressions et le tripatouillage. Pour cela, il a exigé le retrait pur et simple du texte avant la date du 9 juillet prochain.
Tour à tour, les différents intervenants ont tous dénoncé cette initiative du gouvernement avant d’appeler à la mobilisation générale contre le projet.
Au terme des travaux, il a été décidé de mettre en place un bureau de 13 membres dirigé par un représentant de la société civile et comportant : 3 représentants des partis politiques, 2 représentants des artistes, 4 représentants des mouvements de jeunes, 2 représentants des syndicats, etc.

Par Abdoulaye OUATTARA

 

Source: info-matin

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Promotion d’une meilleure gouvernance locale: le NDI initie le programme redevabilité sociale

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Dans le cadre de son Programme de redevabilité sociale intitulé : « Promouvoir une meilleure gouvernance au niveau local dans les communes de N’Tossoni, Sio et Koniakary », le National democrate Institite (NDI), avec le soutien financier de National Endowement for democracy (NED), a organisé, hier lundi, au Grand Hôtel de Bamako, un atelier national d’évaluation visant à mettre en rapport les acteurs locaux de mise en œuvre du programme et d’autres acteurs du développement au plan national.

Badie HIMA directeur general NDI Mali conference

Présidée par le secrétaire général du ministère de la Décentralisation et de la fiscalité locale, Seyni TOURE, la cérémonie d’ouverture des travaux, de 2 jours, s’est déroulée en présence du directeur résident du NDI au Mali, le Dr Badiè HIMA ; du représentant du ministère de l’Administration territoriale.
On y notait aussi la présence des délégués venus des trois communes d’intervention du programme, des ONG d’encadrement et d’autres acteurs du développement.
Selon le directeur NDI-Mali, ils sont ainsi aux termes d’un processus qui a vu la mise en œuvre d’un partenariat entre d’une part le NDI et des organisations de la Société civile, en l’occurrence le Groupe de recherches et d’applications techniques (GRAT) et la Charte de collaboration de Kayes ; et d’autre part, le NDI et les communes de N’Tossoni, Sio et Koniakary.
Aussi, a-t-il rappelé, dans la Commune de N’Tossoni (cercle de Koutiala, région de Sikasso), GRAT Sikasso a mis en œuvre le projet intitulé : « Appui à l’amélioration des services de l’éducation, à travers le renforcement des capacités de gestion des acteurs et des responsables dans la commune rurale de N’Tossoni ».
Dans la Commune de Sio (Cercle et région de Mopti), GRAT a mis en œuvre le projet intitulé : « Appui à l’amélioration de la santé maternelle et infantile dans la Commune de Sio ».
À Kayes, dans la Commune de Koniakary, la Charte a mis en œuvre le projet intitulé : « Renforcement de la participation des communautés dans le contrôle citoyen de la qualité du service public de l’assainissement ».
Par ailleurs, a-t-il noté, le présent atelier national est organisé dans un triple objectif. Il s’agit d’évaluer la mise en œuvre et les impacts des actions dans l’effectivité des droits des citoyens à un environnement sain, le droit à l’éducation et le droit à la santé, tous des domaines cruciaux pour le développement à la base et des droits fondamentaux qui relèvent des mandats des collectivités locales.
Ensuite, tirer les leçons apprises du Programme dans chaque localité. Enfin, permettre aux 9 représentants des trois communautés, les maires des 3 Communes, ainsi que les représentants des institutions nationales de se rapprocher. En effet, les premiers pour expliquer et exprimer dans un dialogue direct qu’ils ont rarement eu, les enjeux et les besoins du développement local. Les seconds qui ont le mandat d’élaborer les politiques publiques au niveau national, de s’inspirer des leçons apprises dans le développement des politiques nationales et sur le plan législatif.
Le secrétaire général du ministère de la Décentralisation et de la fiscalité locale, lui a défini la redevabilité sociale comme un devoir qui interpelle tous les détenteurs de pouvoirs publics à quel que niveau que ce soit envers les usagers.
Pour M TOURE, elle est, non seulement une exigence démocratique, mais également un facteur déterminant de la gouvernance locale qui met l’usager au cœur du service public au niveau local.
Dans ce contexte, a-t-il soutenu, la création d’un ministère dédié à la Décentralisation et à la fiscalité locale est l’expression de la volonté politique plus affirmée des plus hautes autorités de contribuer de façon continue à l’amélioration de l’offre de service au Mali à tous les niveaux.
« Je reste convaincu pour ma part, qu’aucune entité si petite soit elle ne peut se développer et garantir la pérennité de ses services en comptant exclusivement sur les ressources venant d’ailleurs. Ceci est encore plus avéré, autant pour l’État que pour les collectivités territoriales », dira M TOURE.
C’est pourquoi l’accroissement du financement de la décentralisation sur la base des ressources domestiques figure au cœur des axes prioritaires d’intervention de son département pour la traduction des orientations des plus hautes autorités du pays, a-t-il soutenu.

Par Sékou CAMARA

 

Source: info-matin.

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Régulation de l’espace audiovisuel au Mali: les premières conventions signées avec la HAC

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L’hôtel Radisson de Bamako a servi de cadre, lundi dernier, à la cérémonie de signature de Conventions entre la Haute autorité de la communication (HAC) et certains de ses partenaires, notamment le Groupe Liberté Télévision, AFRICABLE Télévision, la société de distribution de programmes Canal+ international, ainsi que la Radio Méditerranée Internationale (Médi1).

Fodie TOURE president institution haute autorite communication conference

La cérémonie a été marquée par le lancement de la procédure de mise en conformité, des radios privées émettant sur la base d’arrêté interministériel et d’autorisation provisoire ; de l’appel à candidatures pour l’établissement et l’exploitation de radios et de télévisions privées et de l’appel à candidatures pour l’établissement et l’exploitation de services privés de Diffusion.
Placée sous l’égide du président de la HAC, Fodié TOURE, la cérémonie de signature a enregistré la présence des membres de la HAC ; des responsables et agents du monde de la communication. On y notait également la présence de représentants des ambassadeurs de la France et du Royaume du Maroc au Mali ainsi qu’une forte délégation de Médi1.

Les premiers signataires
Selon son président, la HAC a décidé, lors de sa première session ordinaire de 2016, de signer des conventions avec des services de communication audiovisuelle exerçant dans la légalité ou dont l’établissement et l’exploitation ne nécessitent pas de recours à un appel à candidatures.
« Les services et sociétés privés notamment le Groupe Liberté Télévision, AFRICABLE Télévision, la société de distribution de programmes Canal+ international, ainsi que la Radio Méditerranée Internationale (Médi1), qui vont aujourd’hui conclure avec la HAC entrent dans ce cadre », a-t-il précisé.
Aussi, a-t-il fait savoir, dans le cadre de la mise en conformité au cadre législatif et règlementaire des services privés de communication audiovisuelle, la HAC s’est fixée des objectifs précis qu’elle a insérés dans un chronogramme d’activités s’étalant sur le second semestre de l’année 2017 et le début de l’année 2018.

481 radios concernées par la mise en conformité
En effet, soutient M TOURE, la mise en conformité concernera les services privés de radios qui exercent conformément aux textes. Il s’agit de 387 radios qui émettent sur la base d’arrêté interministériel et de 94 radios émettant sur la base d’autorisation provisoire.
Pour ce faire, précise-t-il, il sera accordé aux premières un délai de 6 mois et aux secondes 4 mois, mais tous les deux délais courant à partir du 3 juillet 2017. Les promoteurs desdites radios peuvent enlever les dossiers auprès du Secrétariat permanent de la HAC à partir de cette date, a-t-il indiqué.
Par ailleurs, souligne le président de la HAC, ladite cérémonie consacrait aussi le lancement, à compter de ce mardi 13 juin 2017, de l’appel à candidatures pour l’établissement et l’exploitation de 57 radios privées reparties sur toute l’étendue du territoire, en raison de 5 dans le District de Bamako, de 2 dans chaque capitale régionale et d’une radio dans chaque chef-lieu de cercle.

Les dossiers d’appels à candidatures à la HAC
La cérémonie a servi de cadre également au lancement de l’appel à candidatures pour l’établissement et l’exploitation de sociétés de diffusion de service audiovisuel. Les dossiers de ces appels à candidatures seront disponibles auprès du Secrétariat
permanent de la HAC à compter du 13 juin 2017 pour les radios et les sociétés de diffusion et à partir du 13 juillet pour les télévisions privées.
M TOURE a annoncé que la cérémonie coïncidait avec la fin des travaux de la première session ordinaire de la HAC au titre de l’année 2017.
À son avis, l’importance des points inscrits à son ordre du jour a nécessité la tenue immédiate d’une session extraordinaire pour les épuiser. En effet, ladite session avait pour objet, outre la mise en œuvre des résolutions issues de la session ordinaire de 2016, de renforcer les capacités de la HAC, de multiplier ses interventions sur le terrain et de régler les situations litigieuses. À ce titre, a-t-il souligné, la HAC devait spécifiquement procéder : à la finalisation des actions identifiées lors de la session ordinaire de 2016 ; à la mise en conformité au cadre législatif et règlementaire des services privés de radio et de télévision ; à la relecture et à l’élaboration, en partage avec le gouvernement et les acteurs des médias, de textes législatifs et réglementaires identifiés lors de la session ordinaire de 2016 ; à la signature de conventions avec des services privés de communication audiovisuelle.
Outre ces activités, la HAC, rapporte son président, a conduit à son terme l’opération de retrait de services aux 47 radios émettant sans autorisation.
Selon le président de la HAC, une autre récemment identifiée dans le District de Bamako, qui émettait dans les mêmes conditions, a vu son autorisation retirée. Les missions d’investigation et d’audit se poursuivront respectivement au niveau de la HAC et de l’Autorité malienne de régulation des télécommunications et de la poste (AMRTP) pour l’identification et le retrait de service à toute radio émettant sans autorisation.

Retrait de 234 fréquences autorisées, mais non exploitées
La Haute Autorité de la Communication, a révélé son président, a également procédé au retrait de 234 fréquences autorisées, mais non exploitées.
Dans un autre domaine relatif à l’amélioration du cadre législatif et réglementaire, la session de la HAC, selon son président, a procédé à la relecture de textes relatifs à la
Carte de presse, à l’aide à la presse et à la Presse en ligne.
« Dans les semaines à venir, la Haute Autorité de la Communication définira des cadres précis de collaboration avec l’Office de Radio et Télévision du Mali (ORTM), l’Autorité malienne de Régulation des Télécommunications/TIC et de la Poste (AMRTP) et la Société malienne de Transmission et de Diffusion (SMTD). Elle poursuivra les rencontres sectorielles avec les associations professionnelles des médias et approfondira ses relations avec les Partenaires techniques et financiers », a-t-il promis.
Enfin, en vue des élections générales de 2018, selon son président, la Haute Autorité de la Communication projette d’organiser à Bamako au courant du mois d’octobre 2017, un séminaire thématique sur la régulation des médias en période électorale.

Par Sékou CAMARA

 

Source: info-matin

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Rencontre avec les groupements féminins: la ministre Oumou Touré prend don bâton de pèlerin

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Le weekend dernier, la ministre en charge de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille était respectivement en IV et I du district de Bamako. Lesdites visites rentrent dans un cadre de concertation et de dialogue entre le département et les femmes de notre pays. Il s’agissait également d’apaiser le climat social d’une part entre les groupements féminins et entre ceux-ci et le département en vue de faciliter les contacts et les collaborations.

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La rencontre de la CIV s’est déroulée en plein air devant la porte de feu le Dr Faran SAMAKE où 35 associations féminines de la commune se sont retrouvées pour rencontre Mme la ministre de la Promotion de la femme. La rencontre était placée sous la coordination du collectif des associations des femmes de Lafiabougou, avec à sa tête Mme Ramatoulaye SAMBOURA. Ont également répondu à l’appel, l’association des femmes musulmanes de Lafiabougou et les membres de la coordination de la cellule CAFO de la commune IV.
Selon Mme TRAORE Oumou TOURE, cette série de visites qu’elle vient d’initier permettra renforcer le partenariat entre le département et toutes les femmes à tous les niveaux et partout dans le pays. Elle a ensuite révélé que cette démarche faisait partie des missions que lui a assignées le président de la république.
« Nous devons garder allumée la lampe de l’espérance en priant et en travaillant pour la paix, le dialogue social pour un Mali apaisé sur tous les fronts. C’est le vœu le plus cher au président, El Hadji Ibrahim Boubacar KEITA, président de la république. En effet, le président de la république nous exhorte à travailler pour que plus jamais nous ne soyons les unes contre les autres, mais les unes à côté des autres », a-t-elle dit, avant de garantir que son département va poursuivre cet élan de paix sur toute l’entendue du territoire national.
Les femmes de la commune I, après avoir répondu massivement présentes à l’appel de leur ministre de tutelle, ont, par la voix de Mme Ramatoulaye TAMBOURA, promis d’accompagner le département dans toutes ses actions pour une paix durable au Mali. Elles ont par ailleurs étalé un tas de projets ficelés à leur ministre, mais qui n’ont jamais pu voir le jour faute de moyen.
La délégation ministérielle n’est pas allée à Lafiabougou les mains vides. Et pour cause ? Le ministre TOURE avait apporté avec elle, 3 tonnes de riz et une enveloppe symbolique de 200 000 F. L’ancien maire de la commune IV a ajouté sa contribution au geste en apportant 20 sacs de riz et 10 sacs de sucre.
Après la commune IV, la ministre TROARE et sa délégation ont été accueillies par le collectif des groupements et associations de femmes de la commune I du district. C’était sur le terrain de prêche de Chérif Ousmane Madani HAIDARA à Banconi Djanguinébougou. À ce niveau, le message du département de la Promotion de la femme de l’enfant et de la famille est encore celui de la paix, de la réconciliation dans le pays et une cohésion totale entre les femmes du Mali de Kayes à Taoudéni.
Les femmes religieuses de la commune I, avec à leur tête Mme HAIDARA Fatimata, ont apprécié ce geste fort de Mme TOURE. L’épouse du guide spirituel des Ançars, Chérif Ousmane Madani HAIDARA, a promis à la délégation tout le soutien de son groupement pour une paix durable au Mali. Pour finir, elle a formulé des bénédictions pour tous les Maliens en général et les femmes et les enfants en particulier. En quittant ses sœurs de la commune I, la ministre Oumou TOURE a, au nom du département, a fait un don de trois tonnes de riz et une enveloppe symbolique de 300 000 CFA aux regroupements et associations venues l’accueillir. Ce don a été renforcé par le maire de la commune qui a ajouté une enveloppe symbolique de 100 000 CFA.
Signalons que Mme la Ministre Oumou TOURE a promis qu’il s’agit d’une série de visites qui continuera dans les autres communautés du Mali, pour permettre au département de s’imprégner des défis auxquelles l’ensemble des groupements et associations sont confrontées en vue d’en trouver une solution idoine pour que la femme malienne se sente bien dans son être.

Par Christelle KONE

 

Source: info-matin

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Deux journalistes menacés de mort pour avoir divulgué des informations sur l’Eglise catholique

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Deux journalistes maliens à la base des révélations du journal français “Le Monde” ayant éclaboussé l’église catholique malienne, disent faire l’objet de menaces.

David Dembele journaliste Depeche du Mali correspondant journal lemonde

Fin mai, une enquête publiée par le site français révélait l’existence de comptes de l’épiscopat malien à la banque HSBC en Suisse, pour un solde total de 7 milliards de francs CFA.

Les journalistes ont porté plainte contre X.

Depuis la publication de l’article, les deux journalistes reçoivent des menaces le plus souvent sur leur téléphone à partir de numéros masqués.

David Dembélé, journaliste à ”La Dépêche du Mali” et correspondant du journal “Le Monde” est l’un des deux confrères menacés. Une plainte a été déposée contre X, les enregistrements de certains appels ont été remis à la justice. Les journalistes réclament de meilleures conditions de sécurité.

L’enquête avait cité trois responsables de l’église malienne dont le nouveau cardinal Jean Zerbo. L’enquête soupçonnait des détournements de fonds. Mais la conférence épiscopale du Mali avait nié tout détournement de fonds, sans démentir formellement l’existence de comptes offshore.

BBC

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Mali : AIIM Capital acquiert 44% du capital d’Albatros Energy

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(Agence Ecofin) – L’African Infrastructure Investment Managers (AIIM), l’un des principaux capital-investisseurs actifs sur le continent, a acquis 44% du capital d’Albatros Energy au Mali. Cette opération s’est faite par le biais du fonds AIIF3 de l’investisseur.

centrale African Infrastructure Investment Managers AIIM

« En tant qu’investisseurs à long terme sur les projets d’infrastructures, nous sommes ravis des opportunités disponibles en Afrique de l’Ouest. Avec un taux de croissance du PIB estimé à 5% pour les cinq prochaines années, le Mali fait partie d’une zone de monnaie unique rattachée à l’euro et bénéficie d’une croissance rapide de sa population.», a affirmé Jurie Swart, le directeur général de AIIM.

Les fonds générés par cette transaction permettront à Albatros Energy de financer en partie son projet de construction d’une centrale thermique de 90 MW à Kayes, dans l’ouest du Mali. L’entreprise qui devient ainsi le premier producteur indépendant d’énergie à alimenter le réseau électrique malien, compte financer ce projet grâce à une dette sénior équivalente à 70% du coût des travaux. Les 30% restants seront fournis grâce à des actions ordinaires et comptes courants associés. Avec sa prise de participation, AIIM devient ainsi le principal actionnaire de ce projet.

Le Mali a actuellement une capacité installée de 352 MW pour un taux national d’électrification de 25,6%. Ce chiffre descend à 15% lorsqu’il s’agit des zones rurales.

Gwladys Johnson

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