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[Vos réactions] Etes-vous pour ou contre la modification de la Constitution au Mali ?


Démocratie et décentralisation: SAM pour plus de pouvoir aux légitimités traditionnelles

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Deux mois environ après les Journée communales du parti SADI, tenues du 22 au 23 avril 2017 à Koutiala, les responsables de cette formation politique ont animé, hier jeudi, une conférence de presse au siège à Djélibougou, pour informer la presse des grandes lignes de ce rendez-vous.

oumar mariko depute sadi discours

Le renforcement des capacités des élus du parti pour une meilleure maîtrise du développement local et de ses enjeux, l’implication des populations dans la gestion de leurs propres affaires étaient entre autres questions à l’ordre du jour de cette rencontre.

La conférence était animée par le président du parti, le Dr Oumar Mariko, en présence du secrétaire administratif, Nouhoum Keita.
Cette rencontre, selon le conférencier, rendre dans le cadre d’une volonté traditionnelle du Parti SADI, qui s’est toujours investi inlassablement dans le travail fondamental et déterminant d’éducation politique par l’information, la sensibilisation, la formation des populations et le débat démocratique, afin d’assurer la prise de conscience scientifique de leur situation sociale et des enjeux qui déterminent leur devenir, leur mobilisation et leur action autonome seuls garants du changement social réel et de la maitrise de leur destin.
À l’issue de ces journées, le Bureau politique et les élus communaux ont convenu d’instituer les journées communales dans l’agenda politique du Parti afin de renforcer les échanges entre le sommet et la base, permettre aux élus de jouer pleinement leur rôle de militants au service de la communauté et au Bureau politique de cerner les difficultés de gestion communale sur le terrain, d’évaluer le rapport entre le pouvoir et les élus SADI.
Au cours des débats, les élus, les membres du Bureau politique, du Comité central, les membres du comité scientifique ont abordé toutes les questions liées à la gouvernance du pays par le régime d’Ibrahim Boubacar KEÏTA, au foncier, de la situation sécuritaire qui se dégrade chaque jour davantage, à la révision constitutionnelle, à la résolution de la crise sociale au Mali.
Selon Oumar Mariko, les élus du parti SADI ont constaté avec regret la gestion catastrophique du pays par le président Ibrahim Boubacar Keita : du foncier en passant par la sécurité, aucune amélioration n’a été opérée par le régime en place pour soulager les populations. Ils ont constaté l’émergence d’une bourgeoisie créée et/ou complice du régime pour accaparer les pauvres paysans de leur patrimoine.
Face à ce constat peu reluisant, les élus ont appelé le peuple malien pour un changement de régime en 2018 et enclenché un changement de constitution pour aboutir à une Nouvelle République basée sur les valeurs, a rapporté le président.
Sur l’opérationnalisation des 9 régions créées par le régime défunt d’ATT et non encore opérationnelles, les élus du parti SADI, selon le Dr Mariko, ont engagé le gouvernement à rendre opérationnel les régions de de Bandiagara Douentza Nara, Nioro, Kita, San, Dioïla, Bougouni et Koutiala avant les prochaines élections municipales.
Le conférencier a évoqué le mauvais traitement des maires et des conseillers municipaux. Toute chose qui conduit d’ailleurs beaucoup d’entre eux à s’engager dans des pratiques mafieuses destructrices pour nos communes, a-t-il regretté. Ils ont demandé au gouvernement d’inscrire dans le budget national la prise en charge des maires et les différents employés municipaux. Quant aux chefs de village et autres légitimités traditionnels, Oumar Mariko a estimé qu’ils méritent eux aussi plus de considération et un traitement financier à hauteur de mérite. Car ils portent une grande responsabilité qu’ils assument au quotidien. En ce qui de leur implication, dans la gestion des affaires publiques, il estime qu’il y a des avancées.

Par Sidi Dao

Source: info-matin

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Révision constitutionnelle: l’opposition envisage d’attaquer la loi

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L’opposition parlementaire comprenant VRD et ADP-Maliba/Sadi, qui a animé, hier jeudi, une conférence de presse, a annoncé qu’un recours en annulation de la révision constitutionnelle sera déposé très prochainement auprès de la Cour constitutionnelle.

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Les opposants, qui sont déjà dans une logique de fronde, ont promis de déployer tous les moyens légaux pour faire échec à cette révision de la loi fondamentale de notre pays.

La conférence de presse était animée par des membres de ces deux groupes parlementaires se réclamant de l’opposition, qui ont déjà fait suffisamment preuve de solidarité à l’Assemblée nationale pour faire échec à ce projet présidentiel, entendent poursuivre cet élan jusqu’à ce qu’ils obtiennent satisfaction. Il s’agissait notamment des honorables Mody N’DIAYE, Amadou Araba DOUMBIA, Adama KANE et de Bakary DIARRA. C’était en présence du Chef de file de l’opposition, Soumaila CISSE, son chef de cabinet, Iba N’DIAYE, ainsi que Djibril TANGARA…
Pour eux, l’objectif de ladite conférence de presse était de faire le point du déroulement vote du projet de révision constitutionnelle adoptée par 111 voix pour et de commenter le sens du vote de l’opposition contre le texte de révision constitutionnelle.
Dans une déclaration commune, dont la lecture a été faite par l’honorable Mody N’DIAYE, les groupes parlementaires VRD et ADP-Maliba/Sadi ont évoqué les raisons de leur vote contre le texte de révision de la Constitution du 25 février 1992. De 122 articles, notre constitution passe désormais à 144 articles, dont 17 articles modifiés.
Selon l’opposition, le processus révision constitutionnelle en cours est à mettre en cause parce qu’il viole l’alinéa 3 de l’article 118 de la Constitution qui dispose « qu’aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire ».
Ce document soutient que non seulement l’intégrité du territoire malien est atteinte, mais aussi que la souveraineté de l’État ne s’exerce plus sur l’ensemble du pays, tout en faisant référence à la situation de Kidal qui, en droit, « est perçue comme une atteinte à l’intégrité territoriale d’un État souverain ».
Le document de l’opposition juge aussi inopportun d’engager une révision constitutionnelle alors que le processus de l’élaboration d’une charte pour l’unité, la paix et la réconciliation est en cours.
« Ce projet adopté change la nature du régime par le renforcement des pouvoirs du président de la République qui va définir désormais la politique de la nation, alors que le gouvernement est toujours le seul responsable devant l’Assemblée nationale. Nous nous installons donc dans un régime présidentiel », reproche l’opposition au texte alors que la majorité défend bec et ongle que ce projet ne change nullement le régime ni n’entraine une nouvelle république.
La désignation des membres du Senat par le président de la république est de même contestée par l’opposition qui suggérait un même mode désignation pour tout le Senat. En outre, l’opposition ne lésine pas sur les mots pour afficher son mécontentement face à cette révision de certaines dispositions de la constitution sans passer par le référendum. Si c’est une souplesse dans la constitution, prévient l’opposition, elle serait potentiellement dangereuse pour la stabilité de nos institutions et dénie au peuple son consentement pour toute modification à introduire dans la loi fondamentale.
« Nous de l’opposition parlementaire restons fidèles aux dispositions de la constitution de 1992 qui exige un référendum pour toute révision constitutionnelle », indique la déclaration de l’opposition.
Parce qu’elle a été mise en minorité sur l’introduction de dispositions de déchéance du président de la République en cas de manquements graves à ses obligations dans la constitution, l’opposition se braque contre le processus en cours.
En plus de ces aspects, d’autres reproches de l’opposition vis-à-vis de ce texte de révision constitutionnelle sont, entre autres, l’abandon de l’âge minimum de 35 ans pour être candidat à la présidence de la République ; la nomination du président de la Cour constitutionnelle par le président de la république, alors que celui-ci était élu par ses pairs ; l’instauration d’un âge maximum fixé à 75 ans pour être candidat à la présidence de la République ; l’auto saisine de la Cour constitutionnelle en cas de violation de la Constitution ; la soumission du président de la République aux rigueurs de la loi en cas de parjure ; la question de l’intérim du président de la République qui est assuré par le président de l’Assemblée nationale dans le nouveau projet au lieu du Président du Senat.
Au regard de tout cela, l’opposition pense que la logique aurait été que le président de la république retire le projet en attendant que l’administration soit sur l’ensemble du territoire national. Dans tous les cas, si cela n’est pas fait, l’opposition annonce qu’elle usera de tous les moyens légaux pour faire échec à ce processus. Elle a indiqué, à cet effet, que dans les jours à venir, un recours en annulation de cette révision sera déposé auprès de la Cour constitutionnelle.

Par Sikou BAH

 

Source: info-matin

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Référendum du 09 juillet : Dr Brahima Fomba éclabousse l’avis de la Cour Constitutionnelle

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Au regard de l’Avis n°2017-01/CCM/REF du 06 juin 2017, le référendum prévu pour le 9 juillet 2017 paraît juridiquement compromis.

referendum projet constitution

Car de manière incidente pourrait-on dire, l’analyse de cet Avis et de son contexte révèle qu’en réalité la Cour constitutionnelle met indirectement en échec le référendum constitutionnel. Comment ?

Saisie seulement le 5 juin 2017 dans le cadre de la procédure consultative pour se prononcer sur la loi n°2017-031/AN-RM du 2 juin 2017, c’est tout de suite le 6 juin 2017, c’est-à-dire quasiment à la vitesse de la lumière que la Cour constitutionnelle a rendu l’Avis n°2017-01/CCM/REF du 06 juin 2017. Un véritable record dans les annales de l’institution !

Certes, la Cour a soigneusement pris le soin comme il fallait d’ailleurs s’y attendre, de ne pas porter seule le chapeau du fiasco juridique annoncé auquel semble condamné cette révision constitutionnelle. Au compte de cette incapacité congénitale de sa part à assumer son indépendance institutionnelle, nous inscrivons son interprétation politicienne (ridicule !) de la notion d’intégrité territoriale qui cristallise tant les débats juridiques sur la révision constitutionnelle et à propos de laquelle elle a totalement perdu son latin, ou plutôt son droit, se contentant du service minimum comme on dit. Et pour cause !

Remise en cause par la Cour de la forme de la mouture de la loi N°2017-31/AN-RM du 2 juin 2017 portant révision de la constitution

Les Avis rendus par la Cour constitutionnelle dans la procédure consultative du référendum et qui doivent être publiés, s’assimilent en réalité à des appels à l’opinion publique nationale en tant que moyens d’assurer la régularité des opérations. C’est notamment grâce à cette transparence à laquelle manifestement la Cour et le gouvernement peinent à se plier, que les Maliens jugeront en fin de compte du niveau d’indépendance ou d’inféodation de notre Cour constitutionnelle.

Dans le cadre de cette procédure, les Avis portent aussi bien sur la constitutionnalité que sur l’opportunité des modifications proposée dans la loi constitutionnelle, comme cela est attesté à travers l’analyse des Avis n°01-001/Référendum du 4 octobre 2001 et n°12-002/Référendum du 13 mars 2012.

A l’instar de cette jurisprudence, l’Avis n°2017-01/CCM/REF du 06 juin 2017 se plaçant en l’occurrence davantage sur le terrain de la constitutionnalité, déclare en substance : « La présente loi portant révision de la Constitution devrait renvoyer plutôt aux articles révisés de la Constitution du 25 février 1992 qu’aux amendements portés au projet de loi par la Commission des lois constitutionnelles, de la Législation, de la Justice, des Droits de l’Homme et des Institutions de la République de l’Assemblée nationale ». Par cette affirmation apparemment anodine, la Cour soulève ici de notre point de vue, la question grave de la constitutionnalité même de la version de la loi constitutionnelle soumise à son examen.

En d’autres termes, la mouture de la loi constitutionnelle transmise à la Cour ne correspondait pas à la forme dans laquelle devait être présentée la loi de révision constitutionnelle telle que votée par l’Assemblée nationale dans la nuit du 2 au 3 juin, c’est à dire le 3 juin 2017. Du point de vue formelle en effet, une loi modificative doit se référer aux articles de la loi originale objet de cette modification et non pas aux amendements portés au projet de loi par une Commission parlementaire. A défaut, il pourrait se poser pour cette loi, un problème de constitutionnalité que seule une seconde lecture peut corriger. La question n’est pas déniée d’intérêt, car on constate que ces insuffisances ont miraculeusement disparu de la version de la loi constitutionnelle publiée au Journal Officiel spécial datant du 7 juin 2017 dans laquelle aucune allusion n’est faite à un quelconque amendement. Reste donc à savoir qui a opéré ces correctifs et quel titre. Qui s’est assis dans son bureau pour rédiger à la place de l’Assemblée nationale une nouvelle mouture corrigée de la loi n°2017-031/AN-RM ? Il n’est pas superflu à cet égard de rappeler l’Arrêt n° 01-128 du 12 décembre 2001 de la Cour constitutionnelle. Car selon la jurisprudence de cet Arrêt, « toutes corrections ou modifications de la loi portant révision de la Constitution doivent faire l’objet d’un nouveau vote de l’Assemblée Nationale saisie pour une seconde lecture par le Président de la République… ».

 L’adoption et la publication par le gouvernement du décret illégal N°2017-0448/P-RM de convocation du collège électoral non soumis à l’avis préalable de la Cour constitutionnelle

C’est en quelque sorte l’effet collatéral de l’analyse de l’Avis n°2017-01/CCM/REF du 06 juin 2017 d’où il ressort que la Cour constitutionnelle n’a pas eu à se prononcer sur le décret de convocation du collège électoral et de campagne électorale. Pourtant, la Constitution, la loi organique n°97-010 du 11 février 1997 sur la Cour constitutionnelle, le Règlement intérieur de la Cour constitutionnelle et sa jurisprudence obligent le gouvernement à se plier à cette consultation qui touche à l’organisation de l’ensemble des opérations de référendum. Ces textes juridiques impliquent que la Cour constitutionnelle doit être obligatoirement consultée sur l’ensemble des textes règlementaires organisant le référendum avant leur adoption et leur signature.

Cette obligation constitutionnelle a notamment été observée par les deux premières expériences avortées de référendum constitutionnel. Lors de ces deux tentatives de révision, les projets de décret portant convocation du collège électoral, ouverture et clôture de la campagne électoral et même d’autres textes règlementaires relatifs aux opération référendaires ont effectivement été préalablement soumis à l’Avis de la Cour constitutionnelle avant leur adoption par le gouvernement. Jusque-là dans les différents documents publiés au Journal Officiel, on ne retrouve aucune trace d’un quelconque avis émis par la Cour constitutionnel sur un projet de décret de convocation de collège et de campagne électorale.

Par conséquent, on est fondé à soutenir que pour défaut de respect de l’obligation constitutionnelle de consultation préalable de la Cour constitutionnelle, le Décret n°2017-0448/P-RM du 7 juillet 2017 est entaché d’irrégularités.

La Cour constitutionnelle n’ayant pas eu à se prononcer sur la régularité du Décret, celui-ci ne peut échapper à la forte présomption d’illégalité qui l’entache.

En particulier, le Décret est contraire à la loi n°2016-048 du 17 octobre 2016 portant loi électorale dont il ne tient aucun compte de l’alinéa 2 de l’article 87 ainsi libellé : « Dans tous les cas, le scrutin est ouvert le dimanche précédent pour les membres des forces armées et de sécurité ».

Ce qui signifie que contrairement à ce qui est stipulé dans le décret, le collège électoral en ce qui concerne les membres des forces armées et de sécurité n’est pas convoqué « le dimanche 9 juillet 2017, sur toute l’étendue du territoire national et dans les missions diplomatiques et consulaires de la République du Mal ». En ne prenant pas en compte le décalage légal du vote des membres des forces armées et de sécurité qui précède d’une semaine celui du reste du corps électoral, le Décret n°2017-0448/P-RM du 7 juillet 2017 est illégal. Il aurait fallu, en application de l’alinéa 2 de l’article 87 de la loi électorale, également fixer la date de convocation du collège électorale en ce qui concerne le vote des membres des forces armées et de sécurité.

Par ailleurs, le même décret de convocation qui ne fait aucun cas du dispositif de convocation spécial tel que prévu à l’article 87 ci-dessus, est entaché d’une irrégularité d’autant plus flagrante qu’il doit légalement s’articuler avec un autre décret non encore adopté qui est prévu à l’article 114 de la loi électorale et qui « fixe les modalités d’organisation du vote par anticipation des membres des forces armées et de sécurité ».

A défaut de cette harmonisation, le gouvernement ne peut valablement se prononcer en ce qui concerne les dates d’ouverture et de clôture de la campagne électorale à l’occasion de ce référendum. En l’occurrence, on peut se demander comment la campagne électorale va-t-elle pouvoir se poursuivre alors que les opérations de vote seraient en cours en principe partout sur l’étendue du territoire nationale et dans les missions diplomatiques et consulaires en ce qui concerne les membres des forces armées et de sécurité. Un référendum peut-il constitutionnellement se tenir dans ce grand bazar d’irrégularités ?

Dr Brahima FOMBA, Chargé de Cours à Université des Sciences

Juridiques et Politiques de Bamako(USJP)

 

Source: Le Matinal

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Référendum constitutionnel : Les Maliens trahis ?

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Il n’y a plus de doute, le Mali est pris en otage par les lobbies qui soutiennent les groupes armés du Nord, avec la complicité explicite de ceux-là en qui nous avons fondé tout notre espoir en 2013.

marche manifestation anti revision constitutionnelle mouvement trop cest trop

Près de quatre ans après, au lieu de voir nos attentes comblées, on assiste plutôt à un parjure sur fond de trahison matérialisé par le référendum constitutionnel prévu pour le 09 juillet prochain.

Et tous les ingrédients sont là pour corroborer cet état de fait. D’abord la CMA qui refusait de libérer, et l’Assemblée Régionale, et le Camp I de Kidal, et qui était partie jusqu’à engager un bras de fer avec les « facilitateurs » de la mise en œuvre de l’accord, et qui subitement revient si docile au point de vouloir prêter ses services à ceux-là qui sont appelés à occuper ces locaux.

Ensuite la médiation internationale qui, à travers le CSA, se donne même un chronogramme pour l’entrée des Forces Armées Maliennes à Kidal, histoire d’essayer de faire clouer le bec à tous ceux qui s’accrochent à l’article 118 de la constitution de 1992 pour justifier leur opposition à la tenue d’un référendum constitutionnel. Un plan bien rodé, mais supporté par une machine déjà très grippée : l’Etat malien !

En effet, quand le peuple décrie l’absence de l’Etat et de ses symboles sur l’ensemble du territoire national, il ne se focalise plus sur la seule ville de Kidal et sa région, mais aussi de toutes ces localités de Mopti et de Ségou où il n’y a aucun représentant de l’Etat, où les forces de défense et de sécurité, tout comme les services sociaux de base, ont depuis fort longtemps déserté, abandonnant des citoyens maliens à eux-mêmes, et à la merci des groupes djihadistes !

Mais puisque les ministres qui pilotent ce projet présidentiel, et cela en toute violation des lois de la République et au mépris du peuple malien, nous promettent que l’Etat prendra toutes les dispositions pour que le vote référendaire se déroule sur l’ensemble du territoire, prenons-les donc aux mots, et attendons de voir ce à quoi tout cet entêtement nous mènera…

Dans tous les cas, la possibilité est donnée aux Maliens de se forger le respect auquel ils ont droit de leurs mandants : prendre toutes les dispositions pour empêcher tout tripatouillage des résultats (parce que sans tripatouillage, il relèverait d’un miracle que le « Oui » l’emporte), et sortir massivement le 9 juillet prochain pour dire « NON » à la révision de leur Loi Fondamentale. Le contraire serait synonyme d’une démission collective !

O.O

 

Source:  Le Matinal

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Mali-Burkina : Des soldats Burkinabès ont arrêté en territoire malien au moins 50 personnes

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L’armée burkinabè a fait une descente le vendredi dernier dans les villages de Kobou, Seno Dolga en territoire malien. Les soldats ont arrêté au moins 50 personnes soupçonnées d’être liées aux djihadistes locaux. « C’était une scène d’humiliation.

force armee bataillon burkinabe togolais soldat militaire casque bleus minusma misma decede mort tuerie hommage funéraire

 Les soldats burkinabés ont ligoté des chefs des familles sous les regards de femmes et enfants avant de les jeter dans l’arrières de leurs Pick-up pour se diriger ensuite vers la frontière », confie à Nord Sud Journal un villageois de Kobou.

Les personnes sont toutes de nationalité malienne. Ces arrestations ont irritées un certain nombre des villageois qui ne comprennent pas comment l’armée burkinabés peut venir dans leurs villages, en territoire maliens et procède à des  arrestations sans bénéficiers d’aucune assistance de l’administration malienne.

Nord Sud Journal

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Assemblée élective de la ligue de football de Bamako : Kassoum Coulibaly dit Yambox élu pour un mandat de 4 ans

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Sans surprise, Kassoum Coulibaly dit Yambox a été élu le dimanche 11 juin dernier, à la tête de la ligue régionale de football du District de Bamako pour un mandat de 4 ans.

kassoum coulibaly yambox president ligue football district femafoot

C’était sous la supervision du Directeur National adjoint des Sports et de l’Education Physique, M. AliouMaiga et de la Directrice Régionale de la Jeunesse et des SportsKendé Mariam Tangara.

Kassoum Coulibaly dit Yambox a été élu à la tête de la ligue de football du District de Bamako le dimanche 11 juin dernier par 17 voix face à son concurrent  Ibrahim Doumbia.

Sur les six districts de football (communes) de Bamako, cinq ont fait le déplacement et onze équipes de ligue 1 ont répondu présent à ce rendez-vous. La commune 1 et les clubs tels que le  C.O.B, le Djoliba AC, le C.S.K et l’A.S.B ont brillé par leur absence.

Après l’élection, la Directrice Régionale de la Jeunesse et des Sports Mme Kendé Mariam Tangara a exprimé toute sa satisfaction pour le bon déroulement des travaux dans une ambiance cordiale. Elle a félicité le nouveau président Kassoum Coulibaly dit Yambox, porté à la tête de la ligue de football du District de Bamako pour un mandat de 4 ans.

Quant à ce dernier, il a remercié tous les délégués et le public sportif pour avoir porté leur choix sur sa modeste personne. Il a dans la même dynamique, invité les autorités à accepter les résultats de ces élections. Car selon lui, c’est la troisième fois que cette élection est organisée à la demande des autorités sportives.

Il a souhaité que cette élection soit la dernière. Car c’est la troisième fois  qu’ils reviennent sur la même élection et à chaque fois, il sort gagnant.

Enfin, il a invité les districts et les clubs absents à cette élection à prendre part aux réunions afin qu’ils travaillent ensemble pour le développement du football  dans le District de Bamako.

Abba Sangaré 

 

Source:  Tjikan

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Le Premier ministre lors de sa Déclaration de Politique Générale : « …La satisfaction des aspirations légitimes du peuple malien restera la boussole de mon équipe… »

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Après sa nomination à la tête du gouvernement le 8 Avril dernier, le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga était attendu par l’Assemblée Nationale pour sa Déclaration de Politique Générale. Un exercice auquel il s’est prêté hier lundi 12 juin devant les députés, soit un peu plus de deux après sa nomination.

abdoulaye idrissa maiga premier ministre malien declaration politique generale gouvernement assemblee nationale dpg pm

Devant les députés, le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maiga a développé le programme que lui et son équipe vont mettre en œuvre pour traduire en actions  concrètes, la vision du président de la République Ibrahim Boubacar Keita.  Il s’agit d’un programme qui porte sur le parachèvement de la mise en œuvre de l’accord pour la paix issue du processus d’Alger, l’apaisement du climat social, la satisfaction des besoins se rapportant au programme présidentiel et la diplomatie malienne en relation avec les questions régionales et internationales.

Il a égrené les nombreux projets qu’il entend mettre en œuvre avec son équipe pour le bonheur des Maliens. Avant  d’évoquer les  difficultés  du moment  dont la situation au Nord du pays.

« Je vous donne l’assurance que la satisfaction des aspirations légitimes du peuple malien restera la boussole de mon équipe qui s’engage à accomplir la mission qui est la sienne » a indiqué Abdoulaye Idrissa Maïga. Qui a insisté sur la restauration de la paix au Mali. Selon lui, le Mali en paix est la mère de toutes les priorités nationales. Pour lui, la paix dans le septentrion du Mali est une condition essentielle au développement et à la sécurité.

Dans le cadre de la lutte contre la criminalité transnationale, il a promis que  le gouvernement travaillera inlassablement à l’avènement d’une véritable convention sur la question.

Le Premier ministre dit également vouloir mettre en place un fond de cohésion et de solidaritépour développer les régions du Nord du pays.  Il a également touché du doigt sa volonté d’œuvrer pour la réconciliation nationale, le retour des déplacés et des réfugiés avec des solutions et stratégies durables.

Sur un tout autre plan, il a exprimé la volonté de son gouvernement pour la modernisation de l’agriculture.

Parlant de l’éducation, il a exprimé sa volonté de maintenir  un  climat  scolaire  apaisé  par  un dialogue  social  permanent. Et la poursuite de la réalisation  d’infrastructures  adéquates  tout  en améliorant la qualité de l’enseignement.

Rien sera plus comme avant….

Le Premier ministre a pris l’engagement devant les députés, qu’avec lui et son gouvernement, rien ne sera plus comme avant en matière de relations entre l’administration et la population. En matière de lutte contre la corruption et la délinquance financière dit-il, le gouvernement a engagé une réforme institutionnelle des services de contrôle de l’administration, fondée sur l’efficacité et la responsabilité de tous les gestionnaires des ressources publiques. Dans cette perspective explique-t-il, la Stratégie Nationale du Contrôle Interne a été adoptée par le gouvernement. Et elle vise à instituer un contrôle interne performant, favorisant la bonne gouvernance et le service aux citoyens. Il a donné l’assurance que le gouvernement intensifiera les actions déjà en cours dans le cadre de la lutte contre la corruption et la délinquance financière.

Par ailleurs, le Premier ministre a annoncé que d’ici la fin de ce mois de Juin, une mission de bons offices se rendra dans les régions de Kidal, du Delta Intérieur et de la boucle du Niger pour rendre effective la présence de l’Etat à Kidal et  contribuer à stabiliser le Centre et surtout consolider le vivre ensemble.

Le Premier ministre a salué les forces  armées et de sécurité du Mali pour leur dévouement, leur grandeur d’âme et leur sens de la patrie dans la défense du pays.

Abordant la politique nationale en matière de relationsinternationales, le Premier ministre est revenu sur les importantes retombées de la récente visite de président IBK  en Arabie Saoudite. Il a rappelé qu’au terme de cette visite, plusieurs projets ont été approuvés par les autorités saoudiennes, notamment, la construction d’un aéroport à Kidal, d’un quatrième pont à Bamako, de plusieurs infrastructures routières, d’un hôpital ultra moderne et la mise en circulation des trains voyageurs sur la voie ferrée entre Bamako et Kayes.

A noter que les débats de fond sur cette Déclaration de Politique Générale auront lieu le jeudi 15 juin prochain.

Souleymane BiramaMinta

 

Source: Tjikan

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Eliminatoires CAN Cameroun 2019 : Démarrage réussi pour les Aigles du Mali

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Evoluant devant leur public le samedi 10 juin dernier en éliminatoires de la CAN Cameroun 2019, les Aigles du Mali après avoir été menés au score dès la 3ème minute,ont sorti leurs griffes et l’ont emporté sur le score de 2 buts à 1face aux Panthères du Gabon.

aiglon equipe nationale football

Pour la phase inaugurale des éliminatoires de la CAN Cameroun 2019, les Aigles du Mali ont battu 2 buts à 1 le samedi 10 juin dernier, les Panthères du Gabon. Très à l’aise au Stade du 26 mars, les visiteurs ouvrirent le score dès la 3ème minute par Athanase Denis Bouanga. Parti sur le flanc gauche de la défense malienne, il n’a eu aucune peine pour mettre Hamari Traoré dans le vent pour battre en pleine lucarne gauche Oumar Sissoko. Dépassés par la vivacité et la mobilité des Panthères, confondant vitesse et précipitation, les Aigles mirent  le public très en colère. Si bien qu’à la mi-temps, ils ont été accueillis à leur sortie du terrain par des jets de  sachets d’eau. Les Gabonais eux au contraire  ont été ovationnés par le public. Acclamés par le public, les Gabonais regagnèrent les premiers  la pelouse. Histoire d’en finir avec leurs adversaires du jour.  Blessés dans leur orgueil, les poulains d’Alain Giresse trouvèrent leur marque avec l’entrée en jeu de l’attaquant du TP MazembéAdama Traoré. A force de  remuer  la muraille défensive des Panthères, les Aigles obtinrent l’égalisation à la 54ème minute par Kalifa Coulibaly de son pied gauche magique. Deux minutes plus tard, suite à un cafouillage au sein de la défense gabonaise, Yves Bissouma marqua le deuxième but des Aigles. Un retournement de situation de la part des Aigles depuis la rentrée d’Adama Traoré. Et c’est sur ce score que le match se termina. Avec ce résultat de 2 buts à 1,  c’est un démarrage réussi pour les Aigles du Mali dans les éliminatoires de la CAN Cameroun 2019.

Les réactions

Oumar Sissoko, gardien de but des Aigles : « On avait du mal à entrer dans le match. On s’est fait surprendre assez rapidement par un coup franc qu’ils ont joué rapidement à l’intérieur. Je me suis figé un peu plus que sur le poteau pour ne pas prendre de but. Ce qui est fait est fait. Le plus important, c’est qu’on a réussi à revenir au score et prendre l’avantage. Voilà sur un match, prendre trois points à domicile est un réel objectif de l’équipe. On l’a réussi. Pour la suite, on va d’abord penser aux vacances, on va récupérer puis on va aborder les éliminatoires. L’objectif, c’est la qualification de la Can 2019.»

Yacouba Sylla, capitaine des Aigles : « Je n’ai pas à analyser 90 minutes. Aujourd’hui, on a été solidaire, on a gagné c’est l’essentiel. Merci aux jeunes pour être forts de caractères même si vous avez été pris à partie par les supporters. On a répondu présent à ce défi en remportant les trois points de la victoire. On a demandé aux supporters de la patience, on a répondu par la patience. Vous voyez, si vous nous laissez jouer on fait le travail ».

Alain Giresse, coach des Aigles :«C’est la victoire avec trois points aux termes d’un match difficile puisqu’une première mi-temps, on n’était pas dans le match. Evidemment on a pu rectifier cela d’abord tactiquement et dans l’engagement et dans la détermination. Ce qui fait qu’à l’arrivée, c’est une victoire logique. Pour le moment, on savoure la victoire. On profite de la chaleur et de la victoire. Après, il sera temps de faire un petit peu le bilan du match. ».

Daniel Cousin, ancien international Gabonais : «Je pense  qu’ona bien commencé le match. On a vite fait d’ouvrir le score. Franchement, on a été costaud jusqu’en deuxième mi-temps. On a fait deux erreurs sur les deux buts. On les a remis en confiance on les a laissés jouer en deuxième mi-temps. On a une équipe jeune, beaucoup de cadres n’étaient pas là pour des raisons différentes. Pierre Emerick est en transfert, il y a  beaucoup de blessés. Il y a quand même pas mal de points  positifs, mais c’est vrai qu’on est un peu déçu. Ce soir on a manqué des joueurs d’expérience. Pour la suite, on ne se pose pas de questions. On espère récupérer le maximum de joueurs pour les prochains matchs. ».

Almihidi  Touré

 

Source: Tjikan

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Agriculture : Comment est géré l’argent de la Politique agricole ?

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Avec le régime IBK, beaucoup d’initiatives ont été prises pour « sauver » notre agriculture. Il y a deux ans, le budget de l’Etat a accordé 15% à l’Agriculture. Cette annonce a été reçue avec euphorie chez les Agriculteurs surtout ceux qui n’ont pas assez de moyens et qui sont plus de 98% dans notre pays.

 president apcam bakary togola agriculture

 

La même année, le régime s’est vanté d’avoir fait une subvention du prix de l’engrais. Et d’avoir acheté un millier de tracteurs au nom de la mécanisation du secteur. Cependant, il est important de s’interroger sur  les bénéficiaires ?

Les vrais acteurs du secteur n’ont pas senti  la portée de toutes ces politiques et finances versées en leur nom. Mais celui qui n’est pas dans le domaine peut croire que le gouvernement fait des efforts pour les paysans. Il faut être pensif pour voir cette stratégie de donner une image médiocre au paysannat malien surtout de l’exploitation familiale. C’est-à-dire qu’on nous fait croire que les paysans sont dans les bonnes conditions et qu’ils ne sont pas capables d’augmenter la production et assurer l’autosuffisance alimentaire ou la « sécurité alimentaire». Hors, c’est n’est que de la poudre aux yeux !

Pour comprendre, on doit se poser un certain nombre de questions : comment sont gérés les fonds alloués à l’Agriculture ? Quelle est la portée de la subvention sur le marché après la production? Quelles sont les conditions d’accès aux tracteurs et quels sont les véritables besoins des paysans.

Généralement, le fonds agricole est détourné au profit de quelques individus. Pour une bonne gestion du fond agricole, il urge de mettre à la disposition des paysans un système de crédit public agricole qui efface tout intermédiaire financier privé. Tout en évitant les procédures mesquines qui découragent les paysans à faire recours à ces fonds. En réalité, la subvention en question n’arrange que les commerçants choisis par le régime et souvent des structures fantoches sont créées à cette fin (GIE) où sont acteurs les membres du gouvernement ou leurs parents proches.

Les paysans croyaient que la subvention allait leur permettre de faire une valeur ajoutée après la production. Non seulement la qualité de l’engrais n’était pas bonne, mais aussi IBK et son gouvernement en plus de leurs opérateurs transnationaux ont gagné plus. Par exemple avant la subvention, le sac de l’engrais était douze mille cinq cent francs (12 500 FCFA) et nous vendions le kilogramme du coton à deux cent cinquante-cinq francs (255 FCFA). Après la subvention, le kilogramme du coton a été vendu à deux cent quarante francs cfa (240 FCFA). Les paysans n’avaient que leurs yeux pour pleurer. Quant aux tracteurs, il est à la lumière de midi que notre gouvernement fait semblant de moderniser l’Agriculture.

 

Bon à savoir

Au Mali, à cause du Programme d’Ajustement Structurel, c’est uniquement l’Agriculture d’exportation qui est subventionnée en terme d’intrant (coton, riz des terres à aménagement étatique). Quant aux autres, les paysans achètent des intrants subventionnés au marché alors qu’on peut leur donné en subvention. Il s’agit de nous autres qui ne cultivons que du mil, maïs…  Toute campagne est menée pour inciter les cultivateurs à prioriser les cultures industrielles au détriment de celles vivrières alors qu’eux-mêmes en font en mois de mars.

Tout homme  saint d’esprit est conscient que cette politique de mécanisation telle que appliquée ne vise qu’à faire disparaître les exploitations familiales. Les conditions d’acquisition des tracteurs témoignent fort qu’ils ne sont point destinés à ceux-là qui sont les cultivateurs acteurs mais plutôt aux commerçants et paysans de bureau. Pour preuve, les causions à payer remontent à des millions de franc CFA, alors que les cultivateurs n’ont pas chacun trois cent francs (300 FCFA) par jour.

Ceux qui ont les moyens vont donc payer et vont les louer aux paysans soit au minimum 25 000 FCFA pour labourer un hectare. Il faut aussi ajouter qu’il faut plus de vingt hectares pour avoir un seul tracteur alors que dans notre pays, la majorité des cultivateurs n’ont que 2 à 5 hectares par personne. Cette condition fait naître le latifundisme foncier en encourageant les accaparements de terre.

Pour terminer, nous dirons que les organisations paysannes sont les premiers responsables de cette situation dure des paysans du Mali.

Les secteurs de l’Agriculture (cultivateur, pêcheur et éleveur) au Mali ont le même problème. Ceux qui n’ont pas d’autres activités que l’agriculture ne sont jamais aidés. C’est-à-dire que ce sont le fonctionnaire, le commerçant, coordinateur d’une ONG qui ont l’Agriculture comme activité secondaire qui bénéficient les aides publiques pour financer leurs projets. Parce qu’ils sont proches du pouvoir et ont le moyens de payer un consultant pour mobiliser les fonds alloués à l’Agriculture.

Cependant les paysans du village qui n’ont même pas une activité secondaire ayant la seule agriculture comme activité ne bénéficie absolument de rien. Pourtant, c’est en leur nom que tout est cherché.  Il faut enfin noter une complicité des organisations paysannes comme la Coordination nationale des organisations paysannes (CNOP), l’Association des organisations professionnelles paysannes (AOPP) et leur mère Assemblée permanente des chambres d’agricultures du Mali (APCAM)  qui sont prises en otages par des dirigeants bourgeois compradors devenus plutôt commerçants qu’agriculteurs. Elles ne luttent que pour avoir des billets d’avion en vue de participer à des rencontres à perdiem tout en vendant l’image de nos masses paysannes désœuvrées.

A Ségou, le 25 mai dernier, on a annoncé une nouvelle augmentation de 2% lors de la journée paysanne.  Un audit citoyen mettra la lumière sur cette manipulation du pouvoir ! Dans nos prochaines parutions, nous mettrons l’accent sur le mécanisme du remboursement de dettes par les paysans.

 

Daouda Z KANE

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Le ministre Bathily à propos de l’affaire de Souleymanebougou : « C’est l’Etat qui a gagné le procès … »

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Le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et des Affaires Foncières, Me Mohamed Aly Bathily, accompagné d’une forte délégation, était le vendredi 9 juin dernier sur les chantiers des logements sociaux de Samaya, Kati et Kambila pour constater l’évolution des travaux.

mohamed-aly-bathily-ministre-domaine-etat-affaires-fonciere-conference

La visite a commencé par les chantiers de Samaya où le ministre et sa délégation ont pu constater de visu l’évolution des travaux confiés à l’entreprise SOPROMAC Immobilière SA. Le coût de réalisation est estimé à 3.577.500.000 FCFA pour 78 logements de types F5 Duplex. Les travaux de viabilisation et de construction du site sont terminés et réceptionnés depuis octobre 2016. Après Samaya, la délégation s’est rendue à Kati-Sikoro pour constater l’évolution des chantiers dont les travaux sont confiés à la société SIFMA pour un coûttotal de 14.679.518.267 FCFA. Il s’agit de logements de type F3A appelé « LouanzéKélé) comprenant 2 chambres, un salon, un couloir, une terrasse, une toilette interne, une cuisine interne et une toilette externe à l’annexe, de type F3B ou « Mandini » qui comporte aussi 2 chambres, un salon, un couloir, une terrasse, une toilette interne, une cuisine interne et toilette externe à l’annexe et de type F4 appelé « DenwJigui » comprenant également 2 chambres, un salon, un couloir, une terrasse, une toilette interne.

Le dernier site des logements sociaux visité par le ministre a été le chantier des 1000 logements de l’armée àKambilaconfié à SOPROMAC-Immobilière SA dans le cercle de Kati.

Selon une note technique de la Direction de l’Urbanisme et de l’Habitat, ce site ne peut contenir que 893 logements dont 200 de type F4 et 693 de type F3 sur les 1000 logements prévus. Le site pour les 107 logements restant est à définir par le promoteur. Les logements F3 comprennent un salon, un débarras, un hall, une toilette interne, une terrasse couverte et une découverte. Quant aux logements de type F4, ils comportent une chambre principale avec toilette interne, 2 chambres secondaires, un salon, un couloir, une terrasse couverte et une cuisine interne. Le ministre a pu constater l’évolution des travaux qui est à 22,81% sur un délai consommé de 70%.

Partout où il a été, le ministre a beaucoup insisté sur le volet protection de l’environnement en demandant aux entreprises de planter des arbres sur les sites au lieu de laisser cela à la charge des  futurs occupants. Selon lui, ceci permettra non seulement de donner un peu de confort aux futurs occupants mais aussi de donner du travail aux jeunes pour l’entretien des arbres plantés sur le site.

Le ministre Bathilya profité de cette occasion pour visiter l’usine de fabrique de briques appartenant à l’entreprise SOPROMAC Immobilière SA.

Les mises au pont du ministre Bathily

A la fin de cette visite de terrain, le ministre a fait quelques mises au point aux micros des journalistes qui l’accompagnaient. Il s’agit entre autres, de son sentiment sur l’évolution des chantiers, la zone aéroportuaire, l’affaire de Souleymanebougou, son bras de fer avec certains spéculateurs fonciers, etc…

Le ministre s’est dit satisfait de l’évolution des différents chantiers qu’il a visités. S’agissant de la violation de la zone aéroportuaire par des particuliers, il a été catégorique. Selon lui, les auteurs de cette violation sont pires que les rebelles car ils sont entrain de défier l’autorité de l’Etat, peu importe les décisions des autorités administratives et coutumières qui sont en train de les motiver dans ce sens.

Me Mohamed Aly Bathily les a mis en garde qu’ils ne pourront jamais avoir de titres fonciers sur l’espace car la zone est déjà protégée par un autre titre foncier datant de très longtemps. Et leur  comportement risque de leur causer du tort dans les jours  avec la démolition de toutes les concessions illégales dans cette  zone.

En ce qui concerne l’affaire de Souleymanebougou qui opposait l’Etat aux déguerpis, le ministre Bathily a précisé que contrairement à certaines informations distillées dans la presse, c’est plutôt l’Etat qui a gagné le procès et non les victimes de la démolition.

Le ministre a profité de l’occasion pour évoquer le bras de fer qui l’oppose au député Hady Niangadou qui a attaqué sa décision d’annulation de ses titres fonciers irréguliers en justice alors qu’il était ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières.

Selon le ministre Bathily, les Titres Fonciers  de Hadi Niangadouà N’Tabacoro ont été faits sur la base de la fraude en complicité avec l’ancienne Directrice Régionale des Domaines et du Cadastre de Koulikoro. D’après lui, ils ont été établis sur un Titre Foncier appartenant à l’Etat pour cause d’utilité publique.

« Ce n’est pas la décision d’une simple directrice qui peut changer la vocation d’un tel titre pour le donner à quelqu’un d’autre », a-t-il déclaré. Avant de  signaler que l’Etat doit encore aux victimes d’expropriation pour cause d’utilité publique, la somme de 5 milliards FCFA.

M.D

 

Source: Tjikan

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Révision constitutionnelle : le forcing de trop ?

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« Trop c’est trop », « an toro la », « Fasso ko », « yèrè ko », « a sera à dana » etc. signe des temps ? N’est  ce pas inquiétant tout ça ? Des mouvements et associations politiques qui ont pignon sur rue de nos jours  avec des dénominations pour le moins  évocatrices et interpellatrices.

makan diallo docteur droit prive avocat barreau paris

Ne  traduisent ils pas  un malaise ? N’envoient-ils  pas  un message ? Un message de détresse, d’exaspération, de ras le bol général et généralisé ?  Les intitulés parlent d’eux mêmes et sans détour. Le ressenti est plus qu’évident !

Au delà, on peut noter aussi et ça c’est le côté positif de la chose, l’espoir  et l’espérance que ces mouvements font naître pour dire finalement  qu’enfin  le peuple n’entend plus être spectateur de sa propre déchéance. Que le peuple veut se faire entendre quand ça ne va pas. Aujourd’hui,  plus besoin de se leurrer : rien ne va  au Mali !

Une constance est là. Tous ces mouvements  n’ont pas 5 ans d’âge, autrement dit  leur création  remonte pour les plus anciens au moment du coup d’état de 2012. La plupart de ces structures ont vu le jour sous  le régime actuel, et au rythme où vont les choses d’autres  verront certainement le jour. Le régime aura réussi à  se mettre à dos toute une frange importante de la population Malienne et ce, en l’espace de quatre petites années seulement.

Que s’est- il passé  pour qu’on en arrive là? Il ne s’agit plus des seuls partis de l’opposition classique, la contestation va au delà. D’autres structures différentes des partis traditionnels entrent dans la danse et souvent leur dament le pion dans l’activisme et la contestation. Des Maliens lambda ne sont pas en reste via les réseaux sociaux et autres canaux de communication et n’hésitent plus à dire tout le mal qu’ils pensent de ce régime, sans ambages.  La tension est à son comble, rappelant  un remake des années de braise qu’a connu notre pays.. Pour un œil averti, les signaux lancés sont inquiétants et  ne sont pas bons pour la suite.

IBK a t il trahi son peuple ? Peine t il a apporté de véritables solutions aux problèmes des Maliens ? S’est- il révélé incapable dans l’exercice du pouvoir ? Est ce à  dire que le pouvoir actuel n’est pas à hauteur des espérances placées en lui?

Aujourd’hui le malaise est profond. Le régime d’IBK est honni. Le peuple Malien n’est plus en phase avec ses dirigeants. Les Maliens doutent et l’avenir paraît  incertain.

Tout ça pour ça ! La déception est grande. Le candidat de l’espoir, celui la même qui a été plébiscité avec 77%  des suffrages exprimés s’est révélé un piètre leader, un Président incompétent, un chef a mille lieux des aspirations de ceux là à qui il doit son « trône » et pour qui,  il est là.

A un moment donné, la contestation était seulement au niveau des opposants au régime, chose tout à fait normal. Mais au fil du temps, l’incompétence et l’incurie du pouvoir, ses agissements à la limite de l’inconscience ont fini par « fabriquer » d’autres adversaires qui n’étaient pas forcement opposants au départ.

Aujourd’hui les choses sont telles que   certains amis et  soutiens  du Président ont  pris leur distance. D’autres font profil bas, le printemps annoncé n’ayant pas tenu la promesse des fruits.  LA DÉCEPTION EST A SON COMBLE. IBK déçoit et visiblement le peuple malien ne veut plus de lui.  Le peuple Malien s’est senti floué, trahi.

Il est grand temps que le Président prenne la pleine mesure des choses avant qu’il ne soit trop tard. L’humilité protège le pouvoir, l’orgueil est destructeur ! A bon entendeur.

Un mandat marqué par une série d’échecs

Au stade où nous en sommes, il faut se dire les choses telles quelles pour éviter à notre pays d’autres mésaventures. IBK a échoué et quoiqu’il fasse, son bilan à la tête de l’Etat du Mali restera négatif n’en déplaise aux flagorneurs. De son accession au pouvoir à aujourd’hui, les choses vont de mal en pis.

Au chapitre des Promesses non tenues :

*La crise du Nord a t-elle été  résolue ? Peut on parler de paix et d’unité? D’intégrité territoriale ? De souveraineté totale ? Que non !

Dans cette histoire, le Mali a été humilié et continue de l’être, le pouvoir ayant choisi de s’aplatir.. La région de Kidal échappe aujourd’hui  à l’Etat central et pire le pays est sous tutelle internationale depuis un moment déjà, voilà l’exacte vérité.

*La lutte contre la corruption à t elle connu un début de réponse ?

Que nenni ! Au contraire, nous  assistons  aujourd’hui à la plus grande prédation que le Mali ait jamais connue (  sur facturations,, achats fictifs, détournements de  deniers publics, gaspillage, favoritisme, népotisme, clientélisme et à la clé impunité garantie). On aura tout vu et tout connu sous ce mandat. Pour quelqu’un qui faisait de la lutte contre la corruption et la délinquance financière  une de ses  priorités, nous sommes bien servis !

*L’amorce d’un développement économique et social global ?

Une vue de l’esprit. Une incantation restée au stade des bonnes intentions. Jamais le pouvoir d’achat du malien n’a connu pareille dégringolade.. La pauvreté est là et bien là. Elle s’accentue. L’espoir se  meurt….

Que ces  promesses ne soient pas tenues, n’est déjà pas normal et admissible, mais qu’on vienne au pouvoir pour faire comme si on était  pas obligé, comme si on s’était trouvé là par son seul « mérite ».  Qu’on fait ce qu’on veut et qu’on n’a de compte à rendre à personne. Je dis non !

Le comportement d’IBK, ses agissements, ses choix dans la conduite des affaires de l’Etat procèdent  d’une espèce d’arrogance, de dédain et de défiance permanente qui font penser à une dictature !

IBK a commis beaucoup trop de fautes pour le laisser encore continuer dans ses travers.  Les acquis de 1991 l’ont  été dans la douleur et le sang par les Maliens et gare à quiconque essaiera une remise en cause !

Une autre méprise  estampillée IBK

Fidèle à ses agissements, On opère cette fois ci une révision de la constitution du 25 février 1992 et ce, malgré le contexte, malgré l’iniquité et l’illégitimité du texte proposé ! Une énième bévue  du régime.

Chers Maliens, Il est question aujourd’hui  de notre avenir, du devenir de notre pays. Toute entreprise visant à détruire notre bien commun ne saurait prospérer. Cette révision en est une et il faut faire barrage !

Elle n’est ni opportune ni  nécessaire ni pertinente. Le forcing opéré est trop flagrant et en dit long sur le peu de cas du régime quant au respect des règles de lois et principes démocratiques.

L’article 118 de la loi fondamentale qui dispose : « aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire »,  a été superbement ignoré dès le départ.

Nous savons tous que l’Etat central n’a pas de prise sur certaines parties du territoire national. La région de Kidal est administrée par la CMA et jusqu’a présent aucune présence des autorités Maliennes n’est autorisée. Nous savons tous aussi que le Mali fait l’objet d’agressions récurrentes de la part des djihadistes et qu’a certains endroits du territoire l’insécurité  est permanente et l’Etat est absent. Malgré tout il faut y aller. A ce sujet, les multiples explications du reste pertinentes d’experts en droit constitutionnel n’y changeront rien. Le gouvernement ne veut pas entendre raison et par des élucubrations d’une ridiculité  a nul autre pareil l’on tente de nous faire avaler la pilule.

On fait comme si tout va bien au Mali en termes d’intégrité territoriale et de souveraineté pour arriver à ses fins. On n’hésite pas a violé la loi pour ce faire.

Avec un tel comportement peut- on véritablement en imposer à son peuple et à juste raison ? La réponse est NON. La verticalité est fonction de l’exemplarité dans l’action. En agissant comme il l’a fait le gouvernement Malien se disqualifie et ouvre la voie à toutes sortes d’aventure. Le respect de l’article 118 devrait à lui seul dissuader le gouvernement mais hélas ! Un calendrier a été établi, il faut y aller coûte que coûte vaille que vaille.

Quid du contenu du texte proposé ?

Le constat n’est pas non plus reluisant. Le texte est un recul pour notre démocratie. L’hyperpresidentialisation est affirmée comme par hasard. Les  pouvoirs du Président de la République se trouvent incroyablement renforcés au détriment des autres institutions. A quelles fins ?

On  nous parle de révision constitutionnelle pour l’adapter à l’accord de paix ( une aberration  juridique d’ailleurs ), et comme par hasard on en  profite pour renforcer davantage le pouvoir du Président de la république. Pourquoi  changer le mode de désignation des membres de la Cour constitutionnelle ( juge des élections et de la constitutionnalité de surcroît   ) ? Pourquoi permettre dans la nouvelle mouture  une révision constitutionnelle avec le parlement sans le peuple souverain ?  Qu’est ce qu’on est entrain de mijoter ? IBK serait plus crédible s’il annonçait à l’entame sa non candidature. Pour quelqu’un qui veut rempiler, le doute est permis quant à un tripatouillage.

Aussi, L’accord illégitime  dont on tire argument pour justifier cette révision constitutionnelle a montré toutes ses limites et malgré tout on en fait une bréviaire. Comme si la survie du Mali était  liée à ce torchon. Un mauvais accord qui sert d’autres intérêts que ceux du Mali et des Maliens.

IBK doit comprendre que cette façon de procéder est dangereuse et peut dégénérer. Il doit respecter la loi, respecter les Maliens et respecter son serment en tant que Président de la république. La paix, la cohésion, le vivre ensemble, la tolérance découlent d’un leadership éclairé et sage. La  force ne résout rien. Il est la pour son peuple et travaille pour lui. Si ce dernier dit non. Il doit l’écouter  et se raviser.

En votant NON lors du référendum, les Maliens feront d’une pierre deux coups : primo : Dire niet  à un projet scélérate, deuxio :   rejeter par ricochet cet accord bancal qui ne devrait jamais existé car sa survie semble  liée à cette reforme constitutionnelle. Le peuple du Mali est souverain et le dernier mot lui appartient !

Loin d’un hors sujet, d’une digression  je dédie ce papier à Monsieur Birama TOURE, journaliste reporter au Journal le Sphinx  porté disparu depuis le 29 janvier 2016 dans des circonstances non encore élucidées à ce jour !

Makan Diallo

Docteur en Droit Privé

Avocat aux Barreaux de Paris et du Mali

 

La rédaction

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Opération de transparence visant les biens des fonctionnaires

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L’Etat malien a lancé mardi une opération imposant aux hauts fonctionnaires de déclarer leurs biens d’ici fin août et à des dizaines de milliers d’agents de l’administration de justifier leur patrimoine, a affirmé à l’AFP un responsable d’un organe anticorruption.

Moumouni guindo president Office central lutte contre enrichissement illicite cv curriculum vitae wikipedia biographie

Ces mesures s’inscrivent dans le cadre d’une lutte « contre l’enrichissement illicite », a déclaré Moumouni Guindo, président de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (OCLCEI).

L’opération vise notamment les hauts fonctionnaires, qui « ont jusqu’à fin août pour faire une déclaration de biens », a dit M. Guindo, sans préciser quels postes spécifiques étaient visés.

Elle concerne aussi « environ 55.000 fonctionnaires, y compris les contractuels », ainsi que les agents de la fonction publique territoriale, encore plus nombreux, a ajouté M. Guindo, un magistrat nommé en mars à la tête de l’OCLCEI.

Créé en 2014, l’Office anticorruption, un organe public qui n’a encore jamais fonctionné, se compose de douze membres. Il a le pouvoir de saisir la justice sur des faits de corruption présumée.

« Le fonctionnaire assujetti qui manque à sa déclaration de biens avant fin août 2017 sera révoqué de ses fonctions et interdit d’exercer pendant cinq ans », a indiqué M. Guindo.

« Des enquêtes pour enrichissement illicite seront déclenchées contre tous les fonctionnaires sur qui pèsent des soupçons », a-t-il poursuivi.

« Il appartient au fonctionnaire malien d’apporter la preuve qu’il a acquis ses biens de manière honnête. Ceux qui vont dissimuler des biens seront surpris, parce que nous avons pris les dispositions nécessaires », a assuré le magistrat.

Les fonctionnaires « coupables de corruption » risquent d’un à trois ans de prison si le montant détourné est inférieur à 50 millions de FCFA (environ 84.000 euros) et cinq ans au-delà, a-t-il dit.

La mauvaise gouvernance et la corruption sont régulièrement cités par la société civile et les ONG comme des racines des problèmes du Mali, en proie depuis 2012 à des violences jihadistes.

Le fils du président Ibrahim Boubacar Keïta, Karim Keïta, député et président de la commission Défense de l’Assemblée nationale, est actuellement en procès pour diffamation avec l’hebdomadaire privé malien « Le Sphinx ».

Le journal avait affirmé en avril que Karim Keïta avait aidé un homme d’affaires malien à échapper à la justice et qu’il a acheté un hôtel à Bamako pour un coût de 4 milliards de FCFA (plus de 6 millions d’euros), ce qu’il dément catégoriquement.

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Le député Zoumana N’Tji Doumbia à propos du projet de révision constitutionnelle : « Nous n’avons nullement violé l’article 118 car les frontières du Mali restent intangibles»

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Pour éclairer la lanterne des hommes de média et informer l’opinion nationale et internationale, les députés de l’intergroupe parlementaire de la majorité présidentielle ont animé une conférence de presse, le vendredi 9 juin dernier à la Maison de la presse, sur le nouveau projet de révision constitutionnelle adopté par l’Assemblée nationale.

zoumana ntji doumbia depute assemblee nationale

Le principal conférencier, l’honorable Zoumana N’TjiDoumbia, président de la Commission des lois a battu en brèche l’idée selon laquelle, l’article 118 de la Constitution du 25 février 1992 aurait été violé.

Le vendredi 9 juin dernier, les députés de l’intergroupe parlementaire de la majorité présidentielle ont animé une conférence de presse sur le nouveau projet de révision constitutionnelle. Avec pour objectif d’informer les journalistes sur le contenu du texte afin que ceux-ci relayent une saine information aux populations. La conférence était animée par le président de la Commission Lois de l’Assemblée nationale, le député Zoumana N’TjiDoumbia. Qui a levé l’équivoque sur certains passages du nouveau projet de constitution contestés par l’opposition et certaines associations. Contrairement aux argumentaires défendus par l’opposition et ses ‘’valets’’, le député Zoumana N’TjiDoumbia a soutenu que l’article 118 de la constitution du 25 février 1992 n’a pas été violé. Pour preuve selon lui, cet article fait allusion à l’occupation d’une partie du territoire du Mali par une force étrangère. Toute chose qui, explique-t-il, n’est pas le cas dans le contexte actuel du Mali.

« Notre constitution est inspirée de celle de la France. Et l’article 118 a été pris en France dans un contexte où elle avait été occupée par l’Allemagne lors de la seconde guerre mondiale », a précisé le député Zoumana N’TjiDoumbia. Selon qui, c’est dans ce même ordre d’idée que la Cour Constitutionnelle a débouté l’opposition et ses soutiens qui ont fait de l’article 118, leur cheval de bataille.

«Au cours des écoutes, nous avons échangé avec Daba Diawara, (ancien ministre et ancien président de la Commission en charge de la révision constitutionnelle sous ATT ndlr). Lorsque nous l’avons interrogé pour savoir  pourquoi, le pouvoir d’alors a initié le projet de révision de la constitution entre 2011 et 2012 alors que la situation sécuritaire n’était pas bonne ? Il nous a répondu que la Cour Constitutionnelle avait donné son avis favorable », a révélé le président de la Commission lois, le député Zoumana N’TjiDoumbia. Qui ajoute plus loin  que: « s’il y a violation de l’article 118, nous l’avons violé ensemble ».

Par ailleurs, le conférencier Zoumana N’TjiDoumbia a souligné qu’à l’Assemblée nationale, la commission qu’il dirige a écouté 400 personnes ressources et effectué 80 voyages à l’intérieur et à l’extérieur du pays pour s’inspirer de l’expérience des uns et des autres.Toute chose qui dit-il, prouve que le texte n’a pas été élaboré en solo par la majorité présidentielle comme certains le pensent.

Il a précisé qu’avant son adoption par l’Assemblée nationale, 37 amendements de l’opposition ont été pris en compte. Et sur les 122 articles qui composent la constitution du 25 février 1992, 17 ont été modifiés.

Lassina NIANGALY

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Communique de la coordination des mouvements de l’Azawad sur le retour de l’administration à Kidal

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mahamadou-djeri-maiga-rebelle-cma-mnla-touareg-conference-reunion-autorites-interimaires
Communique N°025/2017/ CC -CD – Coordination des mouvements de l’Azawad ( CMA )
COORDINATION DES MOUVEMENTS DE L’AZAWAD
(CMA)
COMITÉ DIRECTEUR
–Cellule de Communication–COMMUNIQUÉ N°025/2017/ CC -CD –CMA

La Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) informe l’opinion nationale et internationale qu’elle vient de prendre connaissance d’un document, intitulé « CHRONOGRAMME DU RETOUR DE L’ADMINISTRATION A KIDAL AVANT LE 20 JUIN 2017 » signé le 09 courant à Bamako.

Ce document est loin de refléter le résultat des pourparlers convenus entre la CMA et les différents acteurs impliqués dans l’établissement du programme du retour de l’administration à Kidal.

En effet, la CMA n’est nullement engagée par ce document et appelle tous les acteurs crédibles à une concertation rapide pour élaborer un chronogramme réalisable pour l’opérationnalisation des autorités intérimaires et du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) dans les régions de Tombouctou, Gao, Ménaka, Taoudéni et Kidal afin de concrétiser les actions prévues au cours de cette période intérimaire.

Enfin, la CMA dénonce toute tentative de tripatouillage de la mise en œuvre de l’Accord et exhorte la médiation internationale, les Parties à l’Accord et la communauté internationale à mener des actions consensuelles sans absurdité pour réussir une paix effective.

Kidal, le 12 juin 2017

Porte Parole

Ilad Ag Mohamed

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Gao : Un chauffeur d’une société contractuelle de la MINUSMA blessé par balle suite à une tentative d’enlèvement de son véhicule

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Les faits se sont produits hier lundi 12 juin, aux environs de 19 heures, au quartier château 2, de Gao, non loin de l’hôtel Tizimizi. Un chauffeur d’une société contractuelle de la MINUSMA, répondant au nom de Mahamane Tandina a été blessé par balle par des individus armés non identifiés. C’était à la suite d’une tentative d’enlèvement de son véhicule TOYOTA Hilux.

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Signalons que le chauffeur a été admis à l’hôpital et ses jours ne seraient pas en danger. Il était dans  ce quartier pour déposer un employé chez lui. Après avoir échoué à enlever le véhicule, les individus armés ont disparu dans la nature.

Il faut dire que depuis un certain temps la ville de Gao est sous tension en raison des contestations de la société civile qui réclame le départ du gouverneur. Par ailleurs, ces faits se déroulent alors que la Cité des Askia est constamment sous surveillance des forces armés maliennes et des forces internationales (Casques bleus de la MINUSMA et Barkhane). S’y ajoutent les éléments des patrouilles mixtes. D’ailleurs, beaucoup estiment que depuis leur opérationnalisation, celles-ci sont devenues une source d’insécurité. Régulièrement, les éléments qui y sont déployés sont impliqués dans des affaires d’enlèvements, de braquage et d’agression.

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L’exploitation souterraine de la mine d’or Syama commencera fin 2018

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(Agence Ecofin) – La compagnie minière Resolute Mining prévoit de commencer l’exploitation souterraine de sa mine d’or de Syama, au Mali. L’annonce a été faite par Reuters, qui relaie les propos du CEO, John Welborn (photo).

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«Nous allons commencer la production souterraine à la fin de l’année 2018. Le travail préparatoire pour la construction de cette mine a déjà commencé.», déclare M. Welborn.

Resolute a entrepris un projet d’expansion souterraine à Syama, suite à l’épuisement, en 2015, des réserves de la mine à ciel ouvert, qui avait déjà 2 millions d’onces d’or. La société a évalué à 3,1 millions d’onces, les réserves souterraines du projet.

Welborn a indiqué que la mine souterraine produira, jusqu’en 2028, 250 000 onces d’or par an, soit 50.000 oz de plus que l’exploitation à ciel ouvert. Le projet nécessiterait un investissement de 100 millions $.

Par ailleurs, la compagnie a déclaré que des évaluations sont en cours pour donner une estimation précise du potentiel du gisement adjacent Nafolo, récemment découvert.

Cette estimation pourrait se situer entre 1,5 million et 2 millions d’onces, selon le PDG de la compagnie.

Hormis le projet Syama, Resolute compte également parmi ses actifs en Afrique, la mine d’or Bibiani au Ghana.

Louis-Nino Kansoun

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Déclaration de politique générale : « un document de campagne » selon certains observateurs

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La Déclaration de politique générale du Premier ministre, présentée hier devant les élus de la Nation, sera en débats de fond ce jeudi. En attendant, l’opposition parlementaire s’abstient de commenter le document et dit « peaufiner » sa stratégie. Certains observateurs retiennent, pour leur part, une déclaration de bonnes intentions qui ressemble à un document de campagne.

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Le Premier ministre, Abdoulaye Idrissa Maïga, a présenté hier devant les députés sa Déclaration de politique générale. Dans cette présentation le chef du gouvernement a révélé aux élus de la nation les orientations majeures du Programme gouvernemental pour les prochains mois. Ce programme s’articule autour de certains axes prioritaires notamment parachèvement « accéléré » de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, l’apaisement du climat social, la mise en œuvre du Programme présidentiel d’urgence sociale.
Axe numéro un : le retour de la paix. Il est considéré par le premier ministre comme la mère de toutes les priorités. Le chef du gouvernement compte atteindre cet objectif en s’appuyant sur la mise en œuvre efficace de l’Accord. Abdoulaye Idrissa Maïga annonce une mission de bons offices d’ici au 30 juin dans les régions de Kidal, du Delta intérieur et de la Boucle du Niger. Objectif de cette mission : rendre effective la présence de l’Etat à Kidal, mais aussi contribuer à stabiliser le centre et consolider le vivre ensemble.
Dans sa présentation le premier ministre promet également une mise en œuvre efficiente et rigoureuse de la loi de programmation militaire avec un renforcement des capacités d’anticipation, d’intervention et de protection forces armées. Le second axe porte sur le dialogue social. Il sera, selon le premier ministre, le fil conducteur de l’action gouvernementale. Le gouvernement envisage d’adapter le code de travail en vigueur à l’évolution du contexte socio-économique et institutionnel. La création d’un Conseil national de dialogue social est également annoncée.

Le troisième axe concerne le programme présidentiel d’urgences sociales. Dans ce troisième volet, une place de choix est réservée à la santé, l’éducation, l’accès à l’eau et à l’énergie. Cette déclaration de politique générale intervient alors que le pays connaît des mouvements de protestations contre le référendum constitutionnel. Il faudra donc s’attendre à des débats houleux ce jeudi sur ce programme gouvernemental.
En attendant l’opposition parlementaire n’a pas souhaité réagir au document. Elle préfère attendre les débats de fond prévus ce jeudi.

Pour certains observateurs, ce document de politique générale annonce de bonnes intentions, mais « le contexte politique, économique et sécuritaire rend son application difficile », estiment-ils. Selon ces analystes, le document ressemble sans doute à une « déclaration de campagne pour 2018 ».
Alexy Kalembry est éditorialiste au quotidien « Les Echos » :

 

Source: studiotamani

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Révision constitutionnelle et référendum: pourquoi la majorité appelle à voter « oui »

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L’intergroupe parlementaire de l’Assemblée nationale, comprenant les groupes APM, RPM, Adema/Asma-CFP, a organisé, le vendredi dernier, à la Maison de la presse de Bamako, une conférence de presse en vue d’expliquer le bien-fondé de l’adoption du texte révisé de la constitution du 25 févier 1992 par l’Assemblée nationale. Le président de la commission des lois de l’hémicycle, l’honorable Zoumana N’Tji DOUMBIA, était le conférencier, qui avait à ses côtés, plusieurs députés de la majorité présidentielle. Selon lui, le processus de cette révision a été le plus inclusif possible.

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C’était en présence des responsables de la Convention de la majorité présidentielle (CMP), dont son président, le Dr Bocari TRETRA, et le vice-président, Abdoul Karim KONATE, ainsi que de nombreux militants de la CMP.
Organisé par l’intergroupe parlementaire de la majorité présidentielle, l’objectif de cette conférence de presse était d’informer l’opinion nationale et internationale du bien-fondé de l’adoption du texte de la révision constitutionnelle. En même temps, il s’agissait d’appeler les populations à se mobiliser massivement pour voter « oui » lors du référendum du 9 juillet afin de parachever le processus de paix enclenché dans notre pays, depuis deux ans.
D’entrée de jeu, l’honorable Zoumana N’Tji DOUMBIA a rappelé que le processus de cette révision constitutionnelle a débuté depuis le mois de janvier dernier et a été, selon lui, le plus inclusif possible avec des écoutes citoyennes qui ont été tenues dans presque toutes les régions du Mali. Il a indiqué que la commission des lois, dont il assure la présidence, a consulté toutes les sensibilités maliennes à l’intérieur comme à l’extérieur pour avoir leurs appréhensions et surtout de prendre en compte leurs préoccupations en vue d’améliorer le document présenté par le gouvernement. Pour lui, c’est la première fois qu’un processus de révision de la loi fondamentale accorde autant de considérations à la population à la base.
« Partout où nous avons été, nous avons tenu des rencontres avec toutes les couches à savoir les représentants des jeunes, des femmes, des autorités administratives, des représentants des différentes confessions religieuses, les notabilités. L’objectif de ces écoutes citoyennes était d’associer les populations à la base à cette révision », a indiqué le conférencier.
Il a également souligné avoir effectué des voyages d’études au Sénégal et en Côte d’Ivoire en vue de s’inspirer de la gestion du Senat dans ces pays.
Par ailleurs, contrairement l’opposition, l’honorable Zoumana N’Tji DOUMBIA estime que la révision constitutionnelle ne viole nullement l’article 118 de la constitution du 25 février 1992. Car d’après des constitutionnalistes avec qui la commission des lois a eu des échanges, cette notion fait appel à une occupation extérieure d’une partie d’un territoire national. Or, soutient le conférencier, jusqu’à preuve du contraire, les frontières du Mali restent intangibles.
« Pour ceux-là qui disent qu’il y a eu violation de l’article 118. S’il y a eu violation de l’article 118, nous avons violé ensemble (opposition et majorité) parce que sur les 75 amendements, nous avons voté 65 amendements. Mieux que ça, ils (les députés de l’opposition) ont proposé 43 amendements sur lesquels 37 ont été pris en compte. Dès lors, nous pensons que chacun doit s’assumer », a-t-il répondu le conférencier.
Sur le contenu du texte révisé, le conférencier a rassuré que la révision constitutionnelle telle qu’adoptée, n’entraine pas une nouvelle république. Donc, après le référendum, c’est la 3e République qui va continuer. La durée et le nombre de mandats présidentiels restent inchangés dans la nouvelle constitution. Parlant des avantages du Senat (qui est une recommandation de l’Accord d’Alger), M. DOUMBIA a rassuré de sa représentativité de toutes les couches sociales de la population malienne. Aussi, désormais, le président de la République a-t-il la possibilité de nommer des sages (par exemple des autorités coutumières) comme membres du Senat. Il a argumenté que l’Assemblée nationale ne sera nullement affaiblie avec la création du Senat qui va se pencher sur les dossiers concernant des collectivités territoriales.
Sur l’indépendance du président de la Cour constitutionnelle vis-à-vis du président de la République qui le nomme, l’honorable Zoumana N’Tji DOUMBIA a indiqué que cette nomination éviterait des clivages au sein de la Cour constitutionnelle.
« Cette disposition est de nature à renforcer le prestige de la Cour constitutionnelle. L’indépendance de cette Cour tient à la qualité de ses membres qui sont nommés pour un mandat de 9 ans non renouvelable. Ce qui est une innovation », a-t-il argumenté, avant de s’étonner de l’attitude de certains députés qui s’opposent à la désignation du président de la Cour constitutionnelle par le président de la République. Parce que, ces mêmes députés en 2011 avaient voté en faveur de ce point, a-t-il fait savoir.
En marge de cette conférence de presse, le président de la CMP, Bocari TRETA a salué l’Assemblée nationale pour avoir adopté le texte de la révision constitutionnelle. Après cette étape, il a également annoncé que la majorité présidentielle va organiser des tournées pour aller expliquer le contenu de ce texte et d’exhorter les populations à un vote massif en faveur de cette révision.

Par Sikou BAH

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Kidal : la recrudescence de la violence compromet le retour de l’administration avant le 20 juin

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Depuis un certain temps, Kidal et ses environs sont en proie à une violence inouïe. Celle-ci oppose essentiellement les tribus Idnan et Ifoghas majoritairement proches de la CMA d’un côté et les Imghad (qui se reconnaissent majoritairement du GATIA) de l’autre. Ainsi, l’on déplore de nombreuses victimes de part et d’autre. Une situation aggravée par le bras de fer en cours entre le gouvernement et les ex-rebelles de la CMA à propos de la date du retour de l’administration malienne prévu avant le 20 juin, date anniversaire de l’An II de la signature de l’accord de paix.

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En effet, depuis la fin de la 18e session du Comité de suivi de l’Accord, tenue à Bamako, les 5 et 6 juin dernier, une série de violences oppose les tribus favorables à la CMA (Idnan et Ifoghas) à celle de la Plateforme (Imgad). Bien qu’on ignore les raisons et les origines de ces violences, toujours est-il qu’elles ont fait de nombreuses victimes et entrainé un déplacement massif des populations. Chaque camp accuse l’autre d’être derrière ces violences.

De sources dignes de foi, plusieurs personnes de la tribu des Imgad, par peur de représailles avaient trouvé refuge dans le camp de la MINUSMA à Kidal. Il convient de préciser que depuis les combats meurtriers les ayant opposés à la CMA au mois juillet 2016, les éléments du GATIA ont été contraints de se retirer de la ville de Kidal, qui est depuis entièrement sous le contrôle des ex-rebelles. De plus, la MINUSMA a instauré une zone de sécurité dans un périmètre de 10 km pour empêcher toute incursion à partir de l’extérieur de la ville. Quant aux éléments du GATIA, ils sont stationnés à environ 12 km de la ville de Kidal. De ce fait, ils estiment que leurs proches restés à Kidal sont très souvent l’objet d’exaction de la part des ex-rebelles de la CMA. Ce qui les pousse à se réfugier dans le camp de la MINUSMA. Rappelons que ces violences dans la région de Kidal sont surtout maquées par des enlèvements, séquestrations, tortures, pillage, meurtres, etc. Malgré l’existence de mécanismes d’observation prévus par l’accord tels que les Equipes Mixtes d’Observation et de Vérification (EMOV) la MINUSMA tarde à diligenter une enquête indépendante sur ces allégations. De quoi augmenter la frustration de certains s’estimant lésé et qui n’hésiteront pas à recourir aux armes pour se venger si rien n’est fait.

Par ailleurs, dans un communiqué dont nous avons eu copie, la CMA rejette l’entente à laquelle sont parvenue une partie de ses membres et le gouvernement dans un document intitulé « Chronogramme du retour de l’administration à Kidal avant le 20 juin 2017 ». D’ailleurs, le signataire de ce document qui n’est autre que Sidi Brahim Ould Sidatt est très décrié. C’est peut être l’une des raisons qui explique son déplacement subite en France. Les ex-rebelles fixent ainsi comme préalables le respect de certaines dispositions de l’accord telles que l’établissement d’un nouveau chronogramme pour l’opérationnalisation des autorités intérimaires et du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) dans les régions de Tombouctou, Gao, Ménaka, Taoudéni et Kidal afin de concrétiser les actions prévues au cours de cette période intérimaire. Ils ont aussi dénoncé « toute tentative de tripatouillage de la mise en œuvre de l’Accord et exhorte la médiation internationale, les Parties à l’Accord et la communauté internationale à mener des actions consensuelles sans absurdité pour réussir une paix effective ». Ce qui prouve que le bout du tunnel est encore loin.

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