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Enseignement supérieur : fini, la longue file d’attente des nouveaux bacheliers

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C’est dans la salle de réunion du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qu’a eu lieu le lancement officiel de la procédure de préinscription en ligne (Campus Mali 2016). L’objectif de cette nouvelle procédure de préinscription est de faciliter l’accès des nouveaux bacheliers aux différentes universités et grandes écoles du Mali, et réduire les attentes interminables des étudiants lors des inscriptions  dans les différentes écoles supérieures. C’était le 16 septembre 2016, en présence de tous les Directeurs nationaux des grandes écoles et Doyens des différentes universités.

Aeem syndicat etudiant eleve defenseur campus badala

Pour rappel, l’année dernière, lors du lancement de l’inscription en ligne des étudiants, le 23 juillet 2015, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, M. Mountaga Tall, avait salué cette première étape de la réforme de l’enseignement supérieur. Pour lui, cette réforme était une étape essentielle qui simplifiait et moralisait les inscriptions tout en donnant enfin aux services les statistiques fiables indispensables au bon pilotage du système d’enseignement supérieur.

C’est dans cette logique que le Pr. Drissa Diallo, secrétaire général au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a procédé au lancement officiel de la procédure de préinscription en ligne dénommée Campus Mali 2016. Selon lui, ce nouveau système de l’enseignement supérieur est une obligation pour les étudiants néo-bacheliers. Avant d’ajouter que tous les bacheliers de l’année et professionnels désireux de poursuivre des études supérieures sont invités à suivre cette procédure en ligne.

«Ce nouveau système est sécurisé, rapide, moderne et en plus innovant. Ce déploiement d’un système national de préinscription va être suivi de la mise en place des autres éléments prévus dans le système d’information de l’enseignement supérieur (Siges), et notamment la gestion des documents, la gestion des notes, la gestion des ressources humaines, la gestion du patrimoine, et la gestion des activités de recherche. À terme, ce système d’information donnera à chaque institution publique d’enseignement supérieur toutes les données nécessaires à sa gouvernance et permettra au département de disposer en temps réel d’informations régulières et transparentes sur la situation de l’enseignement supérieur», a-t-il déclaré.

Selon M. Amadou Ouane, conseiller technique au département, Campus Mali est un portail électronique d’orientation et de préinscription qui a permis en 2015 à plus de 17.000 candidats bacheliers de se préinscrire en ligne. «Cette année, ce sont plus de 25.000 bacheliers qui sont invités à s’inscrire entre le 19 septembre et le 30 novembre 2016 via cette procédure en ligne, par téléphone, tablette ou ordinateur, et dans les agences Orange Mali et Malitel», a-t-il précisé.

Par ailleurs, cette année, Campus Mali s’est étendu aux établissements publics récemment rattachés au ministère de l’Enseignement supérieur, comme l’Infss, l’Ints, le Cerfitex, l’Injs ou le Conservatoire des Arts et Métiers.

Pour s’inscrire, dira M. Ibrahima Keita, informaticien au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, il suffit de se rendre sur le site web du Campus Mali à cette adresse : www.campusmali.ml. Avant de dire que ce site d’inscription en ligne mis en place pour les universités et les grandes écoles du Mali est ouvert permanemment aux nouveaux bacheliers.

En effet, ce site comprend six étapes majeures : la déposition de la candidature en ligne ; l’expression d’un vœu en sélectionnant 2 à 3 établissements ; l’attribution d’un identifiant d’adresse mail ; l’envoi d’un message de confirmation dans la boîte Email ; la validation de l’inscription à l’une des formations dans lesquelles le postulant est admis ; le paiement des frais d’inscription dans un guichet de l’université, Orange Money ou Mobicash.

Il est à noter que cette procédure de préinscription a commencé le 16 septembre 2016, et devrait prendre fin le 30 novembre 2016.

Ousmane DIAKITE/ Stagiaire

Source : Le Reporter

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Sécurité routière : l’Anaser forme 200 chauffeurs

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Afin d’éviter les accidents et préserver l’état de nos routes, l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser) a organisé, le jeudi 15 septembre, à la Maison des Ainés, une formation à l’intention de 200 chauffeurs de gros porteurs et de compagnies de transport. La cérémonie était présidée par le directeur général de l’Anaser, Mamadou Sidiki Konaté.

Mamadou Sidiki Konate Directeur general securite routiere anaser police nationale

La lutte contre l’insécurité routière est une priorité définie par les autorités du Mali. C’est dans ce contexte que le conseil d’administration a encouragé l’Anaser à mettre en place une stratégie d’amélioration de la profession de conducteur par le biais de la formation et de la sensibilisation. La présente formation doit contribuer à améliorer de façon significative la sécurité routière par la diminution des accidents et des victimes de la route ; la préservation des infrastructures routières ; la diminution des conséquences sociales, économiques et psychologiques des accidents de la route.

 

Les thèmes de cette formation portent sur la connaissance de l’outil de travail, c’est-à-dire le véhicule et son entretien ; les règles de conduite, de sécurité routière et les infrastructures ; le comportement du conducteur et la prévention des risques.

 

Selon le directeur général de l’Anaser, Mamadou Sidiki Konaté, le rôle des chauffeurs et conducteurs routiers est déterminant dans la sécurité routière. Il dira qu’en agglomération comme en rase campagne, les chauffeurs sont les plus exposés aux risques d’accident de la circulation routière à cause de leur omniprésence au poste de conduite du véhicule au moment des accidents. À en croire toujours Mamadou Sidiki Konaté, le Mali est un pays sans littoral et ce sont les chauffeurs qui assurent l’approvisionnement du pays et contribuent au développement économique. Ce travail, dit-il, n’est pas sans risque sur la route.

 

Le directeur général de l’Anaser dira que, pour mener une bonne carrière professionnelle, tous les conducteurs de véhicules automobiles doivent améliorer périodiquement leurs connaissances sur les règles de circulation routière et les techniques de conduite pour se préparer à prévenir l’évolution des risques liés à l’usage des routes. S’adressant toujours aux chauffeurs, Mamadou Sidiki Konaté déclare : «C’est vous qui avez la responsabilité de transporter des passagers et des marchandises d’un point à un autre. Ces déplacements vous exposent à beaucoup de difficultés parmi lesquelles la fatigue ou le mauvais état du véhicule, facteurs d’accidents, souvent graves. Il vous est indispensable d’actualiser les connaissances et d’harmoniser les niveaux en ce qui concerne les informations sur la sécurité routière».

 

Mamadou Sidiki Konaté a enfin exhorté les participants à être assidus et dévoués pendant cette journée de formation, et à transmettre à leurs camarades, qui n’ont pas eu la chance d’être là, les connaissances acquises au cours de la formation.

 

Diango COULIBALY

Source : Le Reporter

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Recrutement aux finances : Moussa Tembiné échoue dans sa tentative d’intimidation du ministre de la Fonction publique et du Travail

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Le ministère des Finances vient de faire recruter environ 300 à 400 agents. Comme il est de tradition, pour tout recrutement à la Fonction publique, les départements concernés passent obligatoirement par le ministère de la Fonction publique et du Travail, afin de respecter la législation en la matière.

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C’est dans ce contexte que le recrutement des agents a été effectué sans encombre. Même si, au niveau du ministère de la Fonction publique, des dossiers ont été recalés pour non-conformité aux critères édictés. C’est après tout ce processus que le «tout-puissant» Moussa Tembiné, un ancien de l’AEEM, devenu politicien, président des jeunes du Rpm, député et non moins président du Groupe parlementaire Rpm, a cru bon d’interpeller le ministre de la Fonction publique et du Travail.

En ces termes : «Comment peut-on faire de tels recrutements sans m’aviser, alors que vous savez qu’on a des jeunes qui nous ont aidés ? Vous savez aussi que nous avons des jeunes qui nous aident à saboter les activités et manifestations de l’opposition, nous devons leur donner du travail. Vous ne devriez pas faire un tel recrutement sans m’informer, parce que nous avons nos listes qui doivent être prioritaires».

Selon nos sources, la réaction de Mme le ministre a été on ne peut plus péremptoire. Elle a bonnement fait comprendre à Moussa Tembiné qu’elle travaille pour le gouvernement du Mali ; et qu’à ce titre, elle ne rendrait compte à aucun député, fut-il président du Rpm, ou d’un Groupe parlementaire. Tout en lui faisant comprendre que le président de la République leur a demandé de travailler pour le Mali et les Maliens ; de trouver du travail pour tous les Maliens et non pour des jeunes du parti au pouvoir, Mme le ministre lui a aussi défendu de l’interpeller de la sorte.

En fait, d’après nos informations, Moussa Tembiné cherche à placer des jeunes du CNJ et d’autres pour les récompenser des services rendus. Il dit avoir un quota et affirme l’avoir expliqué à tous les ministres. Visiblement, Moussa Tembiné ne sait pas le recrutement effectué est fait pour renforcer les services décentralisés dans les régions, alors que les jeunes qu’il propose ne veulent que des boulots à Bamako.

Par ailleurs, Moussa Tembiné appartient à la bande de Bocary Treta qui a juré de donner du boulot à 500 cadres Rpm. Au niveau du ministère de la Formation professionnelle, Moussa Tembiné avait réussi à obtenir des bourses professionnelles et à les donner à des jeunes qui ne répondaient pas aux critères de sélection. Certains jeunes, qui avaient acheté ces bourses, ils se rendront compte, bien plus tard, qu’elles ne correspondaient pas à leur profil. C’est un certain Sarmoye qui a fait ce sale boulot pour Moussa Tembiné.

Moussa Tembiné et ses hommes affirment à qui veut l’entendre leur volonté déterminée à recruter des militants de leur bord politique, et y tiennent d’autant plus que «cette pratique n’est pas propre à leur régime», disent-ils. M. Tembiné n’en est pas à sa première tentative auprès du ministère de la Fonction publique et du Travail. Il avait auparavant demandé au ministre d’envisager l’éventualité de recruter des jeunes de la mouvance présidentielle au niveau des douanes et de certains services «juteux».

En tous cas, le ministre ne veut rien céder à Moussa Tembiné. Mais pour combien de temps ?

El Hadj Sinaly KEÏTA

Source : Le Reporter

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À fleur de vérité : Comme une fin de race

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À t’écouter, lors de ton show-anniversaire, sur ton état de santé et tout le reste, tu sembles afficher un optimisme béat, comme si tu n’entendais pas le sanglot des espoirs déchus bourdonner au creux de tes oreilles. Pour l’anecdote, on dit chez nous : seules des oreilles bienheureuses entendent conseils. Médite la sentence.

President republique mali ibrahim boubacar keita ibk parti rpm

Je suis celui qui porte le vrombissement populaire sur la place publique, sous l’agora. Philosophiquement, cela s’entend. Et puis, le sais-je, les hommes pris au trébuchet de leurs fautes n’aiment pas à la clémence faire offrande de leurs remords.

Néanmoins, puisses-tu, cousin, trouver dans tes tripes la force de reconnaître ton égarement. Tu es GRAND, si tu admettais ta gouvernance en dépossession totale de la barre. En clair, tu n’as pas le contrôle du gouvernail. Rien moins que ça !

Mon cousin d’amour, penses-tu mériter de Sounjata Kéïta ? Ce qui est sûr, les Gnamakala n’hésiteront guère à remonter le fil de tes origines jusqu’à ce héros. Je n’ai pas le droit de le contester ; je ne le veux même pas.

Dans une certaine mesure, je suis d’accord avec eux, puisque comparé à Sounjata, tu es comme une fin de race. Au sens premier, c’est-à-dire que tu peux posséder le raffinement de Sounjata, mais tu es dépourvu des valeurs qu’il incarnait et inspire à ce jour à la jeune génération.

Comme le dit justement la jeune génération, je te «kiffe», cousin de nos remords. Cousin, «an bè gnogonbolo» !

Issiaka SISSOKO

Source : Le Reporter

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An III d’IBK : des efforts sapés par la crise sécuritaire

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Comme le disait un baron du Rpm (Rassemblement pour le Mali), parti présidentiel et majoritaire au parlement, l’heure n’est pas encore à un bilan complet du premier mandat du président Ibrahim Boubacar Kéita. Mais, on peut se permettre un regard rétrospectif sur ses trois années de pouvoir en comparant les ambitions du départ et les acquis du moment. À cet exercice, force est de constater que le défi sécuritaire reste tout entier. Redresser le Mali  en ramenant la paix, la sécurité et la stabilité ! Telle était l’une des fortes attentes du peuple malien en faisant massivement confiance à El Hadj Ibrahim Boubacar Kéita dit IBK investi le 4 septembre 2013.

ibrahim boubacar keita ibk president malien conference presse

S’il est prématuré de parler d’échec en la matière, il est évident que la situation est loin d’être satisfaisante. Décimés par l’Opération Serval de début 2013, les groupes terroristes reviennent en force comme une pieuvre aux multiples tentacules (cellules, satellites ou Katibas) hypothéquant le processus de paix et de réconciliation. Ce qui n’est pas surprenant d’autant plus que l’Accord signé en mai et juin 2015 ne donne pas toute la latitude aux Forces armées et de sécurité maliennes de quadriller l’ensemble du territoire national.

La situation de Kidal s’est totalement détériorée avec la visite, en mai 2014, du Premier ministre Moussa Mara, qui a remis en cause les maigres acquis de l’Accord de Ouagadougou (Burkina Faso) qui avait permis l’organisation de la présidentielle et des législatives sur tout le territoire national par une présence tolérable de l’Etat et de ses symboles dans la capitale de l’Adrar des Ifoghas. Kidal demeure le dernier bastion du terrorisme à cause de son occupation par des narcotrafiquants en connivence avec des groupes signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation (Hcua et Mnla). Une connivence dénoncée cette année par la Minusma et la France, mais qui continuent pourtant à protéger ce jeu trouble qui, quelque part, arrange leur business dans le nord du Mali.

Une situation qui a récemment amené un confrère à rappeler que «la crise malienne persiste simplement parce que ceux qui disent vouloir nous aider ne sont pas sincères et nos autorités n’ont tellement pas le choix. Ce qui nous reste, c’est rester soudé, prier et attendre». Un constat, hélas, d’une pertinence inouïe. Ce qui est plus inquiétant, c’est que le Mali est en train de perdre le centre après Kidal. En effet, ces derniers jours, plusieurs postes de gendarmerie et militaires ont été attaqué à Boulekassi, Gawa, Wô, Bandiagara, Mopti, Sy, San et Ségou par des bandits et mercenaires à la solde des narcoterroristes…

À l’image du carnage de Nampala (Ségou), en juillet dernier, les Forces armées et de sécurité subissent chaque fois de lourdes pertes en vie humaines et des dégâts matériels importants. Depuis des mois, l’administration a déserté le cercle de Tenenkou où les services sociaux de base tournent au ralenti. C’est la conséquence des attaques du groupe terroriste Ançar Dine à travers ses Katibas du sud et du centre, affrontements communautaires.

Des politiciens pyromanes qu’il faut neutraliser

Ces dernières semaines, les ressortissants du cercle se sont démagogiquement mobilisés pour obtenir «un renforcement des effectifs sécuritaires, mais aussi des services sociaux de base». Et pourtant, ce sont les manœuvres dilatoires et politiciennes des leaders des mêmes ressortissants qui exposent les Forces armées et de sécurité dans cette zone, qui est en train de devenir un véritable bourbier pour elles. Ils poussent la démagogie et la mégalomanie jusqu’à justifier et défendre la création des groupes d’autodéfense dont l’une a revendiqué la dernière embuscade qui a fait trois morts dans les rangs des FAMA. C’est dire que la crise sécuritaire du pays se nourrit aussi de la traîtrise de certains politiciens qui ont occupé ou occupent des hautes responsabilités institutionnelles comme président de l’Assemblée nationale ou celui de la Haute Cour  de justice. Comment peut-on tomber si bas juste pour des intérêts politiques égoïstes ?

Quelque part, IBK et son gouvernement sont comptables de cette situation par leur incapacité à rappeler ces crocodiles à l’ordre voire de les poursuivre pour trahison. Il est temps de pendre le taureau par les cornes en rappelant à l’ordre aussi bien nos supposés partenaires que ces Satans, pardon supposés leaders communautaires au frais à Bamako, tout en manipulant leurs populations par des fausses informations ou en accablant nos soldats et forces de sécurité. Les progrès face au défi de la sécurité vont réellement déterminer le niveau de satisfaction du bilan que le président IBK va présenter aux Maliens dans deux ans. L’exécution de son projet de société est tributaire du niveau de sécurité. La détérioration du climat de sécurité a aujourd’hui un impact négatif sur tous les secteurs (agriculture, commerce, élevage, tourisme…) dans le nord et le centre du Mali.

Et, sur un plan général, c’est l’insécurité qui sape tous les efforts de développement entrepris jusqu’ici par IBK et ses différents gouvernements. Son rétablissement engloutissant des moyens colossaux, qui auraient pu être investis dans les services sociaux de base, il est temps d’œuvrer à maîtriser la situation pour qu’elle ne pourrisse pas davantage. Le pouvoir doit vite se donner les moyens de reprendre la situation à son compte pour éviter une contagion générale !

Dan FODIO

Source : Le Reporter

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Concours de plan d’affaires : Aïssata Diakité primée

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Dans le cadre de son concours de plan d’affaires, Fanaday Entertainment a organisé un cocktail de clôture de l’émission de téléréalité «Diaspora entrepreneurship». C’était le samedi 10 septembre 2016  à l’hôtel Azalaï Salam en présence du ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Mamadou Koïta, du directeur associé de Fanaday, Pape Wane, du directeur général de la BIM-Sa, Ouastani Hassane, et de plusieurs invités.

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Initiée à l’endroit de la diaspora malienne en France, «Diaspora entrepreneurship» a pour objectif de favoriser le retour des immigrants maliens dans leur pays d’origine et leur permettre de réaliser des projets structurants au Mali. Aussi, «Diaspora entrepreneurship» se veut une émission de découverte de talents, de formation, de création d’emploi à travers le transfert de compétences. C’est également est un facteur de réintégration sociale, d’éducation, d’investissement, d’entrepreneuriat au Mali.

 

Après «Case Sanga» 1, 2 et 3, le nouveau défi de Fanaday Entertainment était de réaliser une émission de téléréalité encore plus palpitante. Selon le directeur associé, Papa Wane, le concept consiste à inciter les jeunes maliens de la France, souhaitant revenir au Mali, à mettre en place un projet ou une entreprise.

 

Ouverte à tous les jeunes de 18 à 45 ans, cette téléréalité a permis à des personnes de la diaspora d’intégrer facilement le monde de l’entrepreneuriat. C’est pourquoi l’objectif de ce cocktail de clôture était de montrer que c’est possible de rentrer au Mali après des études à l’étranger.

 

Aux dires de Pape Wane, ce projet est une alternative à l’immigration clandestine. Il a indiqué que sur les 10 projets sélectionnés, les 5 meilleurs seront financés par la Bim-Sa. À la proclamation du résultat du concours, c’est le projet d’Aïssata Diakité qui a été primé.

 

Le ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Amadou Koïta, a rappelé au cours de la cérémonie que la jeunesse est la force du pays, où repose l’espoir de toute la nation, mais également une préoccupation, surtout l’emploi de jeunes. Il a encouragé les initiateurs de projets.

À noter qu’à long terme, les initiateurs de cette émission de téléréalité entendent contribuer à l’atteinte de l’objectif  de 200 000 emplois promis par le président de la République  et au développement du pays tout en incitant la jeunesse à rester au Mali.

Rappelons que Fanaday est à son 5ème concept : Case Sanga ; Case Saramaya, Case du rire, la Case de métiers et Diaspora entrepreneurship.

 

Diango COULIBALY

Source : Le Reporter

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Un Jet privé pour Bani

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Cherif Ousmane Madani Haïdara aura très prochainement son Jet privé : Ançar Dine International l’a ainsi décidé !

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L’annonce a été insinuée ce vendredi 16 septembre 2016 à Tamani (village natal du Guide des Ançars) lors de la Zihara, avant d’être confirmée par le Guide spirituel As Seid Cheick Chérif Ousmane Madani Haïdara. Des responsables de Ançar Dine International ont fait atterrir l’aéronef, que l’institution est sur le point d’acquérir pour son leader, sur le tarmac de l’aéroport international Modibo Kéïta de Bamako, pour le faire visiter au leader spirituel des Ançars. Après la visite, ils ont demandé à Chérif Ousmane Madani Haïdara s’il avait aimé le Jet privé. Ce dernier affirme avoir dit que l’aéronef de construction américaine lui plaît. Mais le Guide a demandé une expertise de l’avion avant la transaction. À ce jour, ils n’attendent plus que le résultat de l’expertise pour procéder à la signature des documents d’achat. Le président de Ançar Dine International nous a confié que «que ce soit ce Gulfstream G650, ou un autre aéronef, le Guide des Ançars aura son Jet privé à lui-même». Comme pour dire que les Ançars estiment que leur Guide a trop marché, et il est temps de lui donner des ailes, pour qu’il s’envole.

Un autre responsable de Ançar Dine International nous confiera que Chérif Ousmane Madani Haïdara n’aime pas prendre l’avion et que ce fut un parcours du combattant pour le convaincre de l’accepter ; il préfère se déplacer en voiture. Il faut savoir que le Gulfstream G650 est un Jet d’affaires bimoteur du constructeur Gulfstream Aerospace. Gulfstream commença le programme en 2005 et le révéla au public en 2008. Le G650 est le plus grand et le plus rapide de la gamme Gulfstream Aerospace. Il existe également, depuis janvier 2015, une version à l’autonomie rallongée, dénommée G650ER (Extented Range). Le G650 est certifié sous le nom de G-VI.

 

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Mort du doyen Amadou Seydou Traoré dit Amadou Djikoroni

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Il y a juste un mois et demi, je suis allé à sa SOURCE, l’écouter chez lui à Bolibana. Il y a juste un mois et demi qu’ensemble, nous prenions photo avec son dernier livre chez lui. Il n’est plus de ce monde. Mort le 3ème  anniversaire de l’accession de l’actuel président, IBK, au pouvoir, le doyen Amadou Djokoroni, compagnon fidèle de feu Modibo Keita, père de l’indépendance, repose en paix depuis.

manifestation protestation crise nord mali population bamako amadoudjicoroni traore seydou

Il aura été de ceux qui ont fondé le Mali des années 60, il aura été celui qui a le plus défendu l’héritage de feu Modibo Keita tant par ses interventions pérennes pour témoigner, clarifier, contester que par ses nombreux livres sur cette période importante de notre histoire politique et sur le Mali en général. Il vient de publier tous les discours importants de Modibo Keita en un faramineux volume. Je l’ai rencontré deux fois dans ma vie. Une première quand j’étais étudiant à l’ENSUP, j’étais à Dravela, lui à Bolibana, je suis allé un jour chez lui parler de livres, de cultures, du Mali.  La seconde fois, il y a juste un mois et demi.

À deux jours d’une conférence que je devais animer sur le thème : LES CAUSES PROFONDES DES LUTTES ANTI-COLONIALES à l’hôtel Olympe de Bamako, parrainée par l’ancien président Dioncounda Traoré, je suis passé chez le doyen à Bolibana avec mon frère Fabou Kanté. On a parlé du Mali, de l’Afrique. Je fus ému de voir son pantalon de prisonnier politique au nord du Mali qu’il nous a montré. Il l’aurait porté durant 8 ans comme bagnard. En prison, interdit d’écriture, il a tout de même réussi à détourner l’attention des geôliers. Chaque extrait du manuscrit était enseveli dans le sable à des endroits différents. Le survivant des prisonniers devait un jour le déterrer et faire en sorte que témoignage soit porté sur ce pan de l’histoire du Mali.

Il y a juste un mois et demi, le doyen avait encore un regard lucide, une voix sereine, une mémoire fertile…ce fut notre dernière rencontre. Il est mort en homme libre, digne, patriote résolu. Un héros et un modèle. RIP cher doyen qui aura mérité du Mali DIGNE….

Yaya TRAORE

Source : Le Reporter

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Pelerinage-2016 : La Mali réussit un Hajj sans couac

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Les autorités ont mis les bouchées doubles pour une campagne du pèlerinage très propre. Les organisateurs ont fait preuve de beaucoup de professionnalisme et le doute n’est plus permis.

pelerinage musulman priere islam mecque

 Les 9000 pèlerins des filières gouvernementale et privée au pèlerinage-2016 à La Mecque ont commencé à regagner le Mali le 17 septembre 2016. Les premiers pèlerins arrivés sains et saufs ont été accueillis à leur descente d’avion à l’aéroport international Modibo Kéita-Sénou par le ministre des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Amadou Oumar Hass Diallo. Par la grâce de Dieu, le Maître Absolu, tous les pèlerins maliens ont accompli les rites du Hajj sans incident majeur.

Les autorités nationales, tirant les leçons du passé, avaient aussi agi pour que les candidats maliens accomplissent le 5e pilier de l’islam dans des conditions heureuses. Un dispositif sécuritaire (bracelet électronique) et une préparation efficiente avaient été adoptés en amont. La campagne avait été ouverte relativement tôt, en mai 2016. Tous les ingrédients du succès étaient réunis.

Les premiers pèlerins à fouler le sol malien sont pour la plupart de la filière gouvernementale. Mais, depuis samedi dernier, il ne passe de jour sans que des avions ne débarquent nos compatriotes pèlerins, toutes catégories confondues.

Le gouvernement, à travers le ministère des Affaires religieuses et du Culte, représenté par le délégué général, Habib Kane, la Maison du Hajj ; l’ambassadeur du Mali à Ryad et le consul général à Jeddah, mérite la reconnaissance du peuple et particulièrement des parents et proches des pèlerins sur le qui-vive depuis le drame de Mina le 24 septembre 2015 quand près de 2000 pèlerins ont trouvé la mort dans une bousculade.

Cette année, les pèlerins maliens, dans la paix et la sécurité, ont accompli l’oumra, visité la mosquée du prophète Muhammad à Médine, des sites des grandes batailles livrées au nom de l’islam. Ils ont fait l’ascension du Mont Arafat, prié toute une journée à Arafat avant de retourner à la Kaaba pour le grand pèlerinage, via Muzdalifa, etc. Ils ont lapidé les stèles représentant Satan à Jamarat avant d’accomplir la Tawaf d’au-revoir à la Kaaba.

Cette année, plus de 2 millions de musulmans de près de 180 pays ont effectué le pèlerinage à La Mecque, le plus grand rassemblement religieux au monde.

Amath

Source : Katois

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Affaire du terrain de football du CSK sis à l’ACI 2000 : « Je ne demande ni moins ni plus à l’Etat malien que l’exécution d’une décision de justice qui m’est favorable » dixit Salif Keita

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Presque deux (02) ans que la justice malienne a donné raison à Salif Keita sur la paternité du terrain de football du CSK sis à l’ACI 2000 qui l’oppose à Sékou Diogo Keita, l’homme n’arrive à être mis dans ses droits c’est-à-dire à occuper son terrain de football.Face à l’incapacité pardon au refus des autorités du pays à faire exécuter les décisions de la Cour d’appel et de la Cour Suprême, Salif Keita décide de porter l’affaire au niveau de la Cour de justice de la CEDEAO sise à Abuja (Nigéria). Cette annonce a été faite au cours d’une conférence de presse tenue à l’hôtel Mandé le 18 septembre 2016. 

Salif Keita dirigeant football centre salif keita csk

Tout est parti en Février 2010 et voulant se rendre à son bureau sis au terrain d’entrainement, lorsque le fondateur et promoteur du Centre Salif Keita, Salif Keita  s’est rendu compte que son ancien président-délégué Sékou Diogo Keita venait de l’hériter de son vivant en s’appropriant du centre et de ses biens. C’est sans surprise qu’il fut tout de suite exclu du centre. Mais c’est que le premier ballon d’or ignorait c’est que son ancien collaborateur avait longtemps et minutieusement préparé son coup bas  pour ne pas quitter les lieux aussi vite que possible en vue de profiter aussi longtemps que possible des dividendes issues des investissements colossaux estimés à 450 millions de francs CFA. En homme légaliste et ayant confiance à la justice et aux autorités de son pays, Salif Keita saisit le tribunal de Première instance de la Commune IV qui le déboute. C’est sans surprise qu’il fait appel de cette décision au niveau de la Cour d’Appel de Bamako. Muni de tous les documents justificatifs (protocole d’accord d’entente avec la Mairie de la Commune IV, chèques signés) et face à l’incapacité notoire de Sékou Diogo Keita d’apporter la preuve contraire, la Cour d’Appel lui donne raison lors de l’audience publique ordinaire du 04 avril 2014.  Mieux elle  avait ordonné l’expulsion de Sékou Diogo Keita, tant de sa personne que de tous occupants de son chef du terrain d’entrainement sis à l’ACI 2000, objet de protocole d’accord d’entente du 23 août 2008. Aussitôt cette décision fut attaquée au niveau de la Cour Suprême par Sékou Diogo Keita qui a introduit un pourvoi en cassation. Incapable de fournir les preuves contre celles du premier ballon d’or, la Cour Suprême n’a eu aucune peine à donner raison de nouveau au fondateur et promoteur du Centre Salif Keita suivant arrêt No 38 du 09 février 2015, reçoit le pourvoi en la forme et le rejette au fond, ordonne la confiscation de l’amende de consignation et met les dépens à la charge du demandeur.

L’Affaire bientôt sur la table de la Cour de justice de la CEDEAO   

Après avoir reçu la grosse de la Cour suprême le 27 février 2015, Salif entama des démarches auprès des autorités du pays plus précisément auprès de la Garde nationale, de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale  pour faire exécuter cette décision de justice mais en vain sans le moindre motif valable. Face à l’incapacité pardon au refus des autorités du pays à faire exécuter les décisions de la Cour d’appel et de la Cour Suprême, c’est un homme frustré et désabusé qui a fait face à la presse nationale et internationale le 18 septembre 2016 pour dénoncer l’injustice qui le frappe depuis longtemps dans le Mali. « Malgré toutes nos démarches entreprises auprès des agents de sécurité pour faire exécuter ces décisions de justice, nous nous sommes butés à un refus catégorique en croire que je suis un étranger dans c e pays. Je prends cela comme un affront car je pense que ma vie et mon parcours footballistique en tant que joueur et dirigeant méritent beaucoup plus de respect et de considération de la part des autorités du pays » a-t-il déclaré. Et l’avocat de Salif Keita de marteler « La Cour d’Appel a ordonné l’expulsion de Sékou Diogo Keita du terrain du CSK au motif qu’il n’a aucun droit, ni titre pour l’occuper, il a fait un pourvoi et sa requête a été rejetée par la Cour Suprême du Mali. Dans ces conditions aucune difficulté ne devrait exister pour l’expulser du site. Mais toutes les décisions qui furent adressées à la force publique sont restées infructueuses. Autrement dit, la situation est que l’Etat refuse d’exécuter la sentence de la justice rendue au nom du peuple. Cela constitue une violation des droits de l’homme, mais aussi un danger pour la démocratie. Les juges se sont assumés tout en prouvant qu’ils sont indépendants. Mais face au refus d’exécution des forces de l’ordre, nous allons porter l’affaire à la Cour de justice de la CEDEAO ».  Rappelons que cette  décision de la Cour Suprême  oblige les forces de l’ordre, une partie intégrante de l’Etat malien, à assister le président du CSK à être dans ses droits comme le stipulent ces décisions en ces termes : Au nom du Peuple Malien, la République du Mali mande et ordonne à tous Huissiers sur ce requis, de mettre ledit arrêt à exécution ; aux Procureurs Généraux et aux Procureurs de la République près les Cours et Tribunaux de Première Instance d’y tenir la main ; à tous Commandants et Officiers de la force publique de prêter main forte pour son exécution lorsqu’ils en seront légalement requis. Ce qui fait croire au premier ballon d’or africain qu’il y a des intouchables dans ce pays. Face au refus de l’Etat malien d’assister à l’exécution d’une décision de justice qui lui est favorable, Salif Keita décide de saisir pour bientôt la Cour de justice de la CEDEAO basée à Abuja(Nigéria) d’ici la fin du mois prochain. Ce qui serait dommage pour les autorités du pays alors que depuis son accession au pouvoir en 2013, le Président de la république, Ibrahim Boubacar Keita ne cesse de  répéter à tout moment que ‘’Nul ne saurait être au dessus de la loi’’. Et en plus cette injustice se trouve contre un  homme qui fait partie des hommes qui ont fait gagner le Mali. Un homme qui a refusé d’abandonner sa nationalité malienne au profit de son pays d’accueil et qui est à l’origine de tous les succès enregistrés par le football malien à travers ses initiatives en 1997 et surtout en 2005. Le comble c’est que ce terrain lui a été donné en bail par la mairie de la commune IV le 23 août 2008 avec l’invitation d’y investir.  Ce que le Domingo du football malien a fait à concurrence de quatre cent cinquante millions de francs (450 000 000) CFA mais paradoxalement il ne peut pas pénétrer dans son propre terrain alors qu’il est accueilli avec les bras ouverts sur le terrain de Cergy Pontoise en France alors qu’il n’a offert aucune centime. « Je ne demande ni moins ni plus  que l’exécution d’une décision de justice qui m’est favorable. A quoi sert donc une décision de justice si elle n’est pas exécutée. Il s’agit tout naturellement d’un comportement incroyable de mon pays à mon égard dans cette affaire qui m’oppose à un citoyen fut-il Sékou Diogo Keita » a déclaré Salif Keita.  Si les autorités du pays  ne cessent de se plaindre qu’elles sont empêchées de pénétrer dans la ville de Kidal depuis plus d’une année par la communauté internationale représentée par la MINUSMA et la force Barkhane en criant à l’injustice, elles doivent comprendre qu’il n’y a pas de petite ou de grande injustice. En refusant de faire exécuter une décision de justice qui est favorable à un citoyen, l’Etat malien ne doit  cesser de se plaindre auprès de la communauté internationale représentée par la MINUSMA et de la force Barkhane qu’on l’empêche de récupérer la région de Kidal. .

Sadou Bocoum

 

Source : Mutation

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Sécurité/lutte contre le terroriste : Les infrastructures de l’armée (dans la capitale), sont-elles suffisamment sécurisées?

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Au Mali, avec la menace terroriste à laquelle nous faisons face, rien ne doit plus être comme avant. Désormais, nous nous devons d’être très regardant sur les mesures sécuritaires, quel que soit le domaine dans lequel nous évoluons, particulièrement concernant le secteur des forces armées et de sécurité. Or, c’est là justement que l’on s’étonne de constater parfois certaines légèretés dans les efforts.

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Pour nombre de nos compatriotes, la grande attention que nos autorités accorderont à la sécurisation de nos camps, casernes, garnisons et autres structures des forces armées et de sécurité, permet de savoir si la sécurité du pays, des populations et de leurs biens constituent vraiment leur souci. Malheureusement,  la situation qui prévaut au niveau de certains services de l’armée, n’incite pas à croire qu’on a vraiment souci du mal qui nous guette chaque instant. L’un des cas les plus illustratifs est la division du matériel du Génie militaire, un service situé à Dar-es-Salam. Voilà deux hivernages que sa devanture n’est pas débarrassée des herbes opportunistes qui y ont pullulé jusqu’à atteindre la porte d’entrée du garage. Conséquence ? Une petite forêt  touffue (voir notre photo) s’y est constituée au vu et au su non seulement de ceux qui y travaillent et même de la directrice du génie qui, même si elle a ses bureaux à la Base B, passe régulièrement à la division du matériel où se passe l’essentiel du travail de maintenance des véhicules de l’armée. Le ridicule ? c’est qu’aucun automobiliste ne peut stationner, en face du garage, de l’autre côté de la voie sans qu’un agent ne bondisse de la cour pour rappeler à la personne que stationner en ce lieu est formellement interdit. On n’imagine que c’est pour les mêmes raisons sécuritaires que cette interdiction est faite. Or, la présence de cette «petite forêt» est devenue (pour le lieu) plus qu’une source d’insécurité. En effet, avec la taille que ces herbes ont atteint aujourd’hui n’importe quel ennemi peut s’y cacher et même dissimuler tout engin dangereux pour l’infrastructure. Alors ; à qui incombe la responsabilité de débarrasser la structure de cette présence gênante de ces herbes; surtout que c’est même l’une des voies secondaires que le chef de l’Etat emprunte parfois?

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L’Œil du Reporter : Quand des organisations font la promotion de l’homosexualité au Mali

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Le Mali est un pays de cultures. De ce fait, il ne peut y avoir certaines pratiques peu orthodoxes que beaucoup d’autres pays pratiquent au nom du respect des droits humains. Chaque société a sa réalité historique. C’est pourquoi, des pratiques honteuses, par exemple l’homosexualité, ne s’accommodent pas à nos mœurs et coutumes.

HOMOSEXUEL PEDE AFRIQUE MALI BAMAKO

En effet, de plus en plus, le phénomène de l’homosexualité est en train de prendre de l’ampleur dans notre pays. Des personnes du même sexe décident de se mettre ensemble pour entretenir une relation sexuelle  au vu et au su de tout le monde. Au nom de quoi, ces personnes le font au Mali ? En tous cas, elles sont de plus en plus nombreuses à faire cette pratique malsaine et contraire à nos cultures, valeurs sociétales et religieuses. Le constat, c’est que cette pratique est encouragée au Mali par certaines organisations et activistes.

À la fin de la semaine passée, le réseau des populations clés, en collaboration avec ses partenaires AMSHER (african men for sexual and rights) et GIHR-HA (global initiative for rights- heartland alliance), dans le cadre du projet initiative francophone pour les défenseurs des droits humains des personnes appelées des lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexués (LGBTI), a organisé une formation à l’intention des journalistes et des activistes sur la sexualité, les droits humains et l’éthique journalistique. Ne sachant pas beaucoup de choses sur le thème de la formation, les participants ont à la suite découvert que cette formation avait pour objectif de faire la promotion de l’homosexualité qui, selon le formateur, est un droit humain.

Tout au long de cette formation de deux jours, le formateur n’a cessé de faire savoir que chaque personne est libre de choisir l’orientation sexuelle qu’elle veut. Une manière de faire la promotion de l’homosexualité. C’est pour dire que le phénomène est non seulement en train de prendre de l’ampleur au Mali, mais il bénéficie également du soutien des organisations financées par l’extérieur, qui sont en train de rentrer dans la danse pour encourager la pratique. Les autorités du pays sont interpellées pour mettre fin à cette campagne de promotion de l’homosexualité au Mali.

 Diango COULIBALY

Source : Le Reporter

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22 septembre 1960- 22 septembre 2016 : Le Mali en quête de sa stabilité et de son intégrité territoriale

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Le Mali s’apprête à célébrer son 56eanniversaire de l’accession à son indépendance le jeudi prochain dans un contexte très difficile suite aux événements dramatiques du 17 janvier 2012 et qui ont failli menacer l’existence de la nation malienne. Un anniversaire censé être une vraie fête de joie et d’allégresse, sera fêté dans la plus grande tristesse et d’hommage à tous ceux qui se sont sacrifié pour l’existence de la nation malienne

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Cinquante Six (56) ans après cette indépendance acquise le 22 septembre 1960 et 25 ans après l’avènement de la démocratie obtenue au prix du sang le 26 Mars 1991, le Mali est toujours en quête de sa stabilité et de son intégrité territoriale. En effet si les premiers pères de l’indépendance à savoir Mamadou Konaté, Fily Dabo Sissoko et Modibo Keita pensaient libérer leurs compatriotes du joug colonial à savoir  l’esclavage ,les humiliations, les brimades, les tortures en les offrant du bonheur et un développement harmonieux , le Mali a été replongé dans l’abime avec l’avènement du CMLN à la faveur d’un coup d’état en 1968 qui a régné sans partage jusqu’en 1978 suivi de l’avènement d’un parti unique à savoir l’UDPM. Pendant 23 ans le Mali fut dirigé par une main de fer d’un seul homme qui avait le droit de vie ou de mort sur tous les maliens. Mais comme dirait l’autre, toute chose à une fin. Ce qui arriva le 26 mars 1991 à la faveur d’une révolution populaire qui a renversé ce pouvoir dictatorial et qualifié de sanguinaire à l’époque. Et les bases des fondements d’un  Mali havre de paix de stabilité et de développement socio-économique et culturel venaient d’être lancées grâce au retour du vent des libertés d’opinion, d’expression, d’association et enfin l’instauration d’un multipartisme intégral. Vingt cinq ans après le vent de la démocratie, le constat fut alarmant et amer avec ces failles qui ont atteint leur seuil de paroxysme le 17 janvier 2012 avec l’occupation des 2/3 du territoire malien par des groupes islamistes qui ne sont en réalité que des bandits et des terroristes de tout acabit. Cette situation entraina la révolte de certains militaires de Kati sous la houlette d’Amadou Haya Sanogo d’où la chute du régime démocratiquement élu d’Amadou Toumani Touré le 22 mars 2012. Ainsi s’installa le chaos jusqu’au 11 janvier 2013 avec l’intervention de l’armée française Serval à Konna pour empêcher l’avancée des ‘’Jihadistes’’ vers le centre du Mali. C’est dans ce désordre ambiant que la communauté internationale sous la houlette de la France est parvenue à mettre en place une transition dirigée par Dioncounda Traoré. Ce qui a permis d’ouvrir un dialogue avec les groupes armés pardon avec des apatrides avec à la clé la signature des accords de Ouagadougou et qui ont ouvert la voie à l’organisation de l’élection présidentielle et celle des législatives. Malgré l’élection d’Ibrahim Boubacar Keita en août 2013 et son intronisation le 4 septembre 2013,  malgré les accords de paix et de réconciliation signés en 2015, malgré l’assurance donnée par la communauté internationale à aider le Mali à retrouver sa stabilité et son intégrité territoriale, le Mali n’arrive pas à sortir de l’ornière. Pire le pays s’enfonce dans une crise aigue avec la multiplication des attaques, la création de plusieurs mouvements armés, les affrontements incessants entre les groupes armés rivaux sans oublier la guerre des tranchées et de leadership entre les hommes politiques à Bamako. Aujourd’hui en plus des trois pardon des cinq régions du Nord du Mali, le centre du Mali c’est-à-dire la 5e région et une partie de la 4e région sont presque hors de contrôle du pouvoir central de Bamako. Comme on le voit ce  56e anniversaire de notre accession à l’indépendance sera célébré dans un contexte de prière, de médisance et d’hommage à tous ceux qui ont perdu leur vie pour la nation malienne. Que Dieu sauve le Mali!

Moussa Bamba

 

 56e  ANNIVERSAIRE DE L’ACCESSION DU MALI A L’INDEPENDENACE  

Pensée pieuse aux forces armées et de sécurité !

Le 56e anniversaire de l’indépendance du Mali sera fêté jeudi prochain dans un contexte particulier contrairement aux autres années. Un anniversaire sombre à cause de la situation sécuritaire et chaotique que vit le pays depuis 2012. Mais grâce aux vaillantes forces de sécurité, le Mali demeure toujours débout d’où  une pensée pieuse à tous ceux qui sont tombés sur le champ d’honneur.

 Créée une année après l’indépendance du Mali pour défendre la patrie malienne en cas d’attaque extérieure ainsi les biens et les hommes, l’armée malienne malgré les vicissitudes des hommes au pouvoir, ont toujours répondu présents une fois le pays est agressé tant à l’intérieur qu’à l’extérieur ainsi que la défense des maliens et de leurs biens. Si quelqu’un a payé une lourde tribu dans le pays depuis 1960 jusqu’à maintenant c’est bel et bien l’ensemble des forces armées et de sécurité (Armée, Garde nationale, Police Nationale, Gendarmerie nationale). Mais le cas le plus récent c’est la crise sécuritaire aigue qui frappe le Mali depuis 2012 avec les énormes pertes en vie humaine avec son lot de désolation et d tristesse pour les parents, proches, époux et amis. Ces hommes et ces femmes qui ont accepté de se sacrifier pour sauver ce beau pays méritent respect et considération de la part de tous les maliens de tout bord. Du coup cette fête d’anniversaire de l’accession à l’indépendance du pays, doit être une occasion d’hommage et de prière pour le repos en paix de l’âme de tous ceux qui sont tombés sur le champ d’honneur ainsi que tous les blessés. Si des efforts sont en train d’être déployés pour améliorer les conditions de vie des forces armées et de sécurité, force est de reconnaitre cela demeure insuffisant au regard des énormes défis face à l’insécurité de plus explosive dans le pays.

Sadou Bocoum

Source : Mutation

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Salif Traoré, ministre de l’insécurité !

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L’ancien gouverneur de Kayes, celui que les Kayesiens confondaient avec leur maire hyperactif, est en train de déraper. Pourtant, la nomination de Salif Traoré, comme ministre de la Sécurité intérieure, avait été saluée par tout le monde.

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Sa prise de fonction a coïncidé avec l’affaire Radisson où tout le monde a apprécié son dévouement et ses explications et éclaircissements pour la presse. Mais il est aujourd’hui devenu méconnaissable. Il a tout dans la bouche et rien de concret sur le terrain. Les preuves, elles sont multiples et variées.

Le ministre Salif Traoré a un péché mignon : il pense que c’est la communication qui peut résoudre tous les problèmes d’insécurité. Quelle naïveté ! En plus de lui-même, il a instauré des conférences de presse folkloriques et mensongères. En sus des plateaux radio que lui-même anime de temps à autre, il a intimé ordre aux directeurs nationaux des services et structures relevant de son département, à déambuler devant la presse pour lui parler de plans et stratégies imaginaires.

Si ce n’est pas le directeur général de la police, c’est celui de la gendarmerie ou la garde nationale, ou encore le directeur du centre national des stupéfiants, qui se colle à cette tâche, du moins à cette excroissance de leurs attributions. Alors, ils viennent raconter leur vie à la presse. Ils annoncent à longueur de conférences de presse des actions réalisées que personne ne constate, des missions remplies, ou encore des opérations menées. Paradoxalement, les Maliens souffrent, dans les villes comme les campagnes, de vols de motos, de moutons, et autres biens. Les agents de police et de gendarmerie n’ont toujours pas bonne cote auprès de leurs compatriotes. Qu’en pense le général ministre promoteur de l’insécurité ?

Le cas le plus frappant, ce sont ces pauvres populations qui sont braquées aux alentours du bureau du ministre lui-même, non loin du 14ème arrondissement. Nous avons été témoins de deux vols de motos Jakarta en face des Sapeurs pompiers. Toujours à Bamako, malgré les dispositions sécuritaires annoncées, par les responsables de la sécurité, avec à leur tête le général ministre, qui est l’initiateur des conférences de presse et autres activités médiatiques folkloriques ; en plein jour, à Bamako, une agence de banque a été attaquée, devant tout le monde, au niveau du 3ème Pont. Les assaillants demeurent introuvables. Alors, quand on dit, à travers des conférences de presse mensongères, que des policiers veillent au grain, nuit et jour, il n’y a que vous, Monsieur le ministre, pour y croire.

Faudrait-il vous le rappeler, Monsieur le ministre, à la veille de la fête de Tabaski, des Maliens ont été rackettés sur toutes nos routes. Entre les villes de Fana et Dioïla, des motocyclistes, regagnant leur village pour la fête, ont été dépouillés par des gendarmes et certains militaires. Tous les prétextes étaient bons : vignette, papiers de dédouanement, vitesse… Bref : il faut payer entre 3000 et 5000 Fcfa pour reprendre la route ou prendre le risque d’être libéré à la nuit tombée. Et vous voulez que ces mêmes personnes collaborent avec les forces de l’ordre ?

Un colonel de la gendarmerie nous a dit que les actes doivent précéder les propos. Monsieur le promoteur de l’insécurité, que gagnez-vous dans la médiatisation des voleurs et bandits arrêtés par la police ou la gendarmerie ? Surtout que la suite est connue d’avance : on les montre juste pour faire croire à une maîtrise de la situation, alors que ça n’a aucune espèce d’importance pour les populations.

Bekaye DEMBELE

Source : Le Reporter

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Mali : Des armes retirées à la Cma

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Le vendredi 16 septembre 2016 à  In Tachdaïte (zone du palmier), au lieu de Tachdayte, des combattants du Gatia ont mis la main sur un BRDM de l’armée malienne, en très bon état, nous a confié un spécialiste de cet engin. «Je viens de mettre l’engin en marche. Il est opérationnel. C’est un BRDM immatriculé AMA». Ce combattant, dans la voix duquel on lit la joie et la fierté, a aussi dit aussi que l’oasis est un point de rencontre entre des jihadistes d’Aqmi, les combattants Ançar Adine de Iyad Ag Rhaly et du Hcua. C’est de là que partaient jusqu’à ce jour toutes les exactions subies par les Imghads et alliés. Et c’est de là également que les plans les plus machiavéliques, pour discréditer les Imghads, sont préparés et distillés avec une savante alchimie aux protecteurs de la cité interdite. Tachdayte (le palmier en Tamasheq), une oasis de la région de Kidal et une base du Mnla, est tombé aux mains du Gatia. Plusieurs dépôts d’armes et des véhicules y ont été récupérés. Ce qu’il faut savoir de Tachdayte, c’est qu’elle est la base principale de Mohamed Najim, le dépôt principal des armes du Mnla. Les responsables de la Cma, en apprenant cette très mauvaise nouvelle, ont fait un communiqué de presse pour dénoncer la violation du cessez-le-feu et le non-respect de l’accord pour la paix et la réconciliation. Un accord dont la mise en œuvre est au point mort. Pendant que les responsables de ces groupes armés ont tous élu domicile dans les hôtels de Bamako, oubliant les populations.

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La viande d’IBK

Les habitants de Sébénicoro, pour ne pas dire une partie, dans l’entourage immédiat de la résidence du chef de l’Etat, affirment bénéficier tous les trois jours de sachets remplis de viande de la part du chef de l’Etat. Ceux qui font la distribution viennent à bord de deux véhicules afin d’accélérer le plus possible l’opération. Cette opération de distribution de viande se distingue de celle qui se faisait tous les vendredis avant l’heure de la prière, où les familles bénéficiaires étaient triées sur le volet. Actuellement, ce sont les familles du voisinage direct d’IBK qui en bénéficient. En retour, le chef de l’Etat leur demande des bénédictions pour le pays et lui-même. Ce geste du président de la République est bien apprécié. Sauf que certains chefs de famille n’avaient pas acheté de mouton cette année, croyant que le président leur enverrait de la viande. Ce n’est que le mercredi d’après la fête que la viande «présidentielle» est arrivée.

Des moutons invendus

Cela fait des années que les Bamakois connaissent des pénuries de moutons. Mais, cette année, le marché des moutons n’était pas florissant. Partout à Bamako il y avait des moutons. Les vendeurs ambulants pensent que la mévente s’explique par le prix de l’aliment bétail, ce qui les a poussés à majorer les prix des moutons. Le revers de la médaille a été le fait que les acheteurs n’avaient pas d’argent. Jusqu’à la dernière minute, les clients n’affluaient pas vers les coins de vente de moutons. Certains vendeurs de moutons attribuent tout cela à l’opération de démolition, qui a aggravé la situation, parce que beaucoup de personnes étaient sans revenus et n’ont donc pu acheter un mouton pour la fête. Les déguerpis, selon eux, constituent aussi des grands acheteurs de moutons ; mais la plupart sont allés au village pour y passer la fête. Les vendeurs de moutons, après avoir raté le jour de la fête parce qu’ils n’ont pas eu beaucoup de clients, ont misé sur les trois jours d’après fête. Croyant que des retardataires allaient venir vers eux. Mais ce fut peine perdue. Certains ont réduit les prix, mais rien n’y a fait. Les clients n’étaient pas au rendez-vous.

Les premiers pas

M’baré Coulibaly, le nouveau président directeur général de l’Office du Niger, est en visite du lundi 19 au mardi 27 septembre dans les sept zones de production de l’Office du Niger : Niono, Macina, Kolongo, Kouroumari, Molodo, N’debougou et M’béwani. Il s’agit pour lui, à travers cette tournée, de prendre contact avec l’encadrement et les producteurs de toutes les zones de productions ; de faire une visite de terrain des parcelles agricoles de toutes les zones ; de suivre l’évolution de la campagne agricole à l’Office du Niger ; d’analyser l’entretien du réseau d’irrigation, de drainage et les aménagements nouveaux. Tout le long de cette visite, M’baré Coulibaly sera accompagné de cadres de l’Office du Niger, de délégués des paysans et des syndicats de l’Office. Sans oublier des représentants de la direction régionale de l’agriculture, la délégation de la chambre régionale d’agriculture, les autorités politiques et administratives de la région de Ségou, la presse régionale et nationale. Il faut noter que cette tournée est le départ des activités du tout nouveau président directeur général, M’baré Coulibaly. Bonne chance donc à lui et à toute l’entreprise de l’Office du Niger.

Des pèlerins spéciaux

Le Hadj 2016 s’est bien passé. Tous les pèlerins maliens ont bien accompli leur pèlerinage sans grande difficulté. Cette année, il y a eu la participation de plusieurs personnalités au pèlerinage. Il y a une photo de nos officiels qui a fait tabac sur les réseaux sociaux. Sur la fameuse photo, il y a Moussa Mara, ancien Premier ministre, Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Karim Keïta, président de la commission défense nationale de l’Assemblée, et le président de l’Assemblée nationale, Isac Sidibé. Aperçus de commentaires : l’autorité malienne en bon paradeur à la Mecque ; le bal de l’insouciance et de la malfaçon ; manque d’ordre dans le désordre au Mali ; escalade à main nue dans l’insouciance la plus totale au nom d’une religion ! Le système sécuritaire intérieur est en faillite ; des soldats tombent comme une masse et fabriquent des clans de guerre partout dans le pays. Le peuple traumatisé par la cherté, le mal est là. L’avenir est bouché. L’ignorance ouvre la brèche à l’endoctrinement religieux. Le désœuvrement et l’absence de perspectives n’offrent comme alternative aux jeunes que la migration clandestine ou le jihad. L’autorité s’indiffère et continue ses grimaces devant les caméras à la Mecque pendant que les enfants d’autrui se sacrifient pour le drapeau malien. Arabie Saoudite en mode selfie : Moussa Mara (Ex-Premier ministre), Karim Keita (Président de la commission de défense), Issaka Sidibé (Président de l’assemblée nationale), Abdoulaye Diop. C’est ça le Mali, son vrai visage !

Chacun garde le loup de l’autre

Depuis la visite de Biram Abeid Dah au Mali, les autorités mauritaniennes sont remontées contre le Mali. Nous avons appris d’un réfugié en Mauritanie que le Premier ministre mauritanien, Yahya Ould Hademine, a convoqué l’ambassadeur du Mali à Nouakchott pour lui reprocher, et à travers lui le Mali, le fait que la société civile et politique malienne ainsi que les médias et élus ont rencontré et parfois soutenu le militant anti-esclavagiste mauritanien Biram Dah Abeid. À la fin de la rencontre, le Premier des ministres mauritaniens aurait affirmé à la presse que les autorités maliennes se sont engagées, à travers leur ambassadeur à Nouakchott, à interdire la création d’une section du mouvement anti-esclavagiste (IRA) au Mali. IRA a une section au Sénégal, en France, aux USA, au Canada, en Italie, Allemagne, Belgique, et récemment en Côte d’Ivoire.  Pourquoi la Mauritanie n’exige pas de ces pays de l’interdire ? Ou bien c’est parce que c’est le Mali ?  Le berger sait bien que la Mauritanie concentre les mécontents du processus de paix qui lui servent d’arme contre notre pays. Les Mauritaniens ont oublié que le Mnla est basé chez eux, et que les attaques terroristes et jihadistes sont lancées pour la plupart à partir de la Mauritanie.

Mali Un et indivisible

«Je suis Malien, touareg de culture, minianka de lieu de naissance, bambara et sonrhaï de fraternité, dogon et peulh d’amitié, sarakolé, bozo, bobo, arabe, etc. d’affection. Je suis musulman de culture, laïc de croyance, chrétien par fraternité, animiste par cousinage, agnostique par amitié, et ma véritable foi demeure celle de la paix, de l’amour et de la lumière entre toutes et tous. Je suis fier de mon pays le Mali, fier de sa diversité millénaire, de son esprit de paix et de sa fraternité légendaire ; je suis tout cela à la fois. Je suis d’éducation égyptienne, ghanéenne, française, américaine, belge et suisse ; je suis toutes ces identités, toutes ces croyances, toutes ces éducations, toutes ces cultures, toutes ces valeurs, toutes ces richesses, toutes ces existences, et toutes ces coexistences ! Je suis 15 millions de Maliens à la fois ! Peace, Love and Light!»

Politique entre nécessité et critique

«La Politique fabrique ses dinosaures, recycle ses reliques, réveille ses démons, tisse ses toiles, fait sa guerre et digère sa paix. Elle n’oublie pas de tuer, d’enterrer et de faire vivre. Il n’est art qui ne sache produire l’énergie nécessaire à son propre maintien. Plus qu’art, la Politique est épreuve. De le comprendre et de l’intégrer, les futurs candidats à l’arène et au pugilat ne se mettent pas à l’absolu à l’abri des coups, mais se préparent psychologiquement à en adoucir le choc. Laissés à eux-mêmes, les humains se dévorent, les plus forts en imposant aux faibles. Nécessité régulatrice, la Politique ne désarmera pas forcément le potentiel belligène des sociétés, mais rendra possibles des cycles de Paix. À comprendre ainsi que la Politique, même mariée à la sorcellerie, n’est point forcément une ingénierie futile, inutile. Elle a ses côtés producteurs de pacifiques dynamiques. Bien de ses guerres ont aussi contribué à des paix durables. Il n’y a point plus qui en dise plus que la Politique sur la complexité des sociétés, surtout la nécessité de certains maux.» Yaya Traoré (Politiste).

La rédaction

 Source : Le Reporter

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Koulouba : IBK concerte les forces vives de la nation

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Le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita multiplie depuis quelques semaines les rencontres avec les forces vives de la nation pour confronter les réflexions en vue d’aboutir à une convergence de vue sur les grandes questions d’intérêt national et amener chaque acteur à jouer pleinement son rôle pour le bien-être de la population.

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Après le chef de file de l’opposition, l’honorable Soumaïla Cissé, le président IBK a reçu la semaine dernière les représentants des regroupements politiques membres de la majorité présidentielle (Adéma/Asma, APM et RPM), l’ancien Premier ministre Soumana Sacko et l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM).

Au cours des audiences, le chef de l’Etat a échangé avec ses interlocuteurs sur la situation nationale. Chaque fois, les deux parties ont porté une attention toute particulière sur les questions sécuritaires, politiques et économiques.

Interrogé par la presse à l’issue de son entrevue avec le président de la République, le secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé, a déclaré qu’il s’agissait, pour sa centrale, d’informer le chef de l’Etat de l’organisation du 11e congrès de l’Organisation de l’unité syndicale africaine (Ousa) au Mali. A la dernière assemblée de l’Ousa à Alger, notre pays a été choisi pour abriter son 11e congrès.

L’Ousa, dont le Mali est membre depuis 1973, est une agence spécialisée de l’Union africaine qui a un statut de membre-observateur aux Nations unies. Elle représente 30 millions de travailleurs africains. Aux dires de M. Katilé, la rencontre a permis d’aborder d’autres sujets d’importance avec le chef de l’Etat. Il s’agit des questions de sécurité, de vie économique, la stabilité et le respect des droits des travailleurs au Mali.

Les sujets brûlants avec Zou

Au sortir de sa rencontre avec IBK, Soumana Sako s’est félicité de cette initiative heureuse du chef de l’Etat et indiqué qu’aucun sujet n’a été occulté. Il s’agit de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du Processus d’Alger, le nouveau code électoral adopté par l’Assemblée nationale que son parti a décrié à travers des communiqués et déclarations à la presse, etc.

L’ancien PM a aussi donné sa vision de ce qu’aurait dû être ce dialogue. Nous avons échangé sur la situation du pays, les grands enjeux et les grands défis qui se posent aujourd’hui à notre peuple. Et d’ajouter : C’est aussi pour envisager l’avenir que nous voulons tous radieux pour notre peuple et comment mettre ensemble toutes les énergies, les bonnes volontés, les idées d’où qu’elles viennent : de la majorité présidentielle, de l’opposition ou de partis qui ne se retrouvent dans aucun de ces deux camps. Comment aller à la recherche d’idées, de suggestions, de contributions pour résoudre les problèmes existentiels qui se posent ? Cela aurait été encore plus intéressant et plus efficace s’il avait instauré cette série de rencontres dès le début de son mandat en dépit de son emploi du temps très chargé. Mais comme on le dit, il n’est jamais trop tard pour bien faire, donc nous l’encourageons à poursuivre dans cette voie.

L’occasion était bonne, pour M. Sako, pour partager sa compréhension des difficultés politiques, économiques, géostratégiques, militaires et sécuritaires du Mali à l’arrivée du président de la République en 2013.

Interrogé sur les trois ans qu’IBK vient de boucler à Koulouba, M. Sako a joué à la prudence, préférant attendre la fin du mandat avant de tirer quelque conclusion que ce soit.

En citoyen modèle, soucieux du devenir de son pays, il s’est dit prêt à jouer son rôle afin d’aider notre pays à sortir de la crise qu’il vit depuis plusieurs années.

Abdoul Karim Konaté

Source : Katois

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Espace culturel Maya/Hôtel : NUIT DE LA PAIX ET DE LA RECONCILIATION NATIONALE

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Dans la perspective de la relance des activités artistiques et culturelles qui avaient connu un ralentissement lors de la crise politico sécuritaire que notre pays a connue en 2012, l’artiste musicien Habib Koïté organise une soirée de Gala ce mercredi 21 septembre à l’espace culturel Maya de Sébenikoro,  situé en commune IV du District de Bamako.

habib-koite-chanteur-guitariste

Dénommée « Diner gala de l’indépendance sur la paix et la réconciliation nationale », cette manifestation est une soirée de retrouvailles, de cohésion et de réconciliation autour de la musique malienne.   L’information a été donnée par l’artiste lui-même lors d’un point de presse qu’il a animé hier à l’Hôtel Maya en présence de plusieurs jeunes artistes musiciens. La soirée sera animée par Habib Koïté avec le groupe Bamada et un   groupe de Kidal.   « C’est à travers la musique que nous allons montrer notre engagement pour la restauration d’une paix définitive au Mali », a-t-il expliqué.

Le centre culturel maya est un espace qui offre au public des spectacles tous les weekends.  Il dispose d’une discothèque, d’un espace de rafraichissement et d’une piste de danse. « J’ai crée cet espace pour permettre aux jeunes artistes et débutants de montrer leur savoir-faire », a dit le promoteur Habib Koïté
A.SOW

Source :Essor

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Éliminatoires Can cadets 2017, Mali-Éthiopie : 2-0 : Les Aiglonnets en pole position

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EN s’imposant par 2 buts à 0 face à l’Ethiopie lors du dernier tour aller des éliminatoires de la CAN Cadets Madagascar 2017, le Mali  se donne une bouffée d’oxygène pour mieux négocier la manche retour dans une dizaine de jours  à Addis-Abeba. 

aiglonnet joueur footballeur coupe mondiale cadet junior

Pour leur première prestation officielle devant leur public, les Aiglonnets du Mali ont joué crispés pendant 70 minutes avant de se libérer à la faveur d’un penalty marqué par Hadji Dramé (72’). Face à une équipe éthiopienne bien organisée et très tactique, les jeunes Maliens ont confondu vitesse et précipitation. Après une entame de match bien engagée, les poulains du coach Jonas Komla ont vite déchanté face à des jeunes Ethiopiens bien regroupés derrière et procédant par des contres. Les Aiglonntes balbutient alors leur jeu  collectif et se contentent d’incursions individuelles qui ne donnent rien. Seule le capitaine Mohamed Camara et le couloir gauche Djemoussa Traoré ont tiré leur épingle de jeu sur le plan individuel et collectif pendant la première période. Pire, le leader technique de l’équipe, Hadji Dramé n’était pas dans un beau jour. EN seconde période, les Aiglonnets reviennent avec de nouvelles ambitions, mais sans succès. A la 57e minute, le coach Jonas Komla introduit l’attaquant Semé Camara en lieu et place de Sebou Senou. Hadji Dramé se retrouve mieux dans l’entrejeu et les bonnes combinaisons s’enchainent pour les Aiglonnets. Coaching payant, car à la 72e minute Semé Camara, en dribbles éliminatoires, est fauché dans la surface de réparation par un défenseur éthiopien. Le penalty est transformé par Hadji Dramé. Les Ethiopiens changent alors de tactique. Ils se ruent sur la case malienne pour tenter l’égalisation. Les Aiglonnets tiennent bon et s’offrent également des opportunités de but. A la 86e minute, sur une bonne combinaison amorcée par le capitaine Mohamed Camara, le  Mali va faire break par le virevoltant Djemoussa Traoré. Ce dernier reprend du gauche un centre millimétré de Mamadou Traoré. Le Mali mène par 2 buts à 0 à 4 minutes de la fin du match. Le score aurait pu être plus lourd si le capitaine Mohamed Camara avait pu cadrer sa reprise, seul face au gardien (88’). On ne peut passer sous silence cette belle frappe de Djemoussa Traoré (68’) qui s’est écrasée sur la transversale de la case du portier éthiopien.

Malgré une avance assez confortable de 2 buts à 0, les Aiglonnets du Mali ne sont pas tout à fait à l’abri d’un retournement de situation. L’équipe éthiopienne a laissé une très bonne impression sur le plan individuel, collectif et tactique. Un avertissement de taille pour les Aiglonnets du Mali, champions d’Afrique en titre surtout que le coach éthiopien, Leulseged Begashaw,  a promis l’enfer à l’équipe malienne dans une dizaine de jours sur les altitudes d’Addis-Abeba.

B C

Source : Match

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Commémoration du 22 septembre : Le président IBK dépose une gerbe de fleur au monument de l’indépendance

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22 septembre 1960- 22 septembre 2016, la République du Mali a 56 ans d’indépendance. Pour magnifier cet anniversaire et pour rendre hommage aux martyrs de l’indépendance, le Président de la République du Mali, chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a procédé ce jeudi 22 septembre 2016 à un dépôt de gerbe de fleur au monument de l’Indépendance de Bamako.

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Plusieurs personnalités ont pris part à cette cérémonie sobre de dépôt de gerbe de fleur à la place de l’indépendance de Bamako. Outre le président IBK, l’on notait la présence des membres du gouvernement, les médaillés d’or de l’indépendance, les dignitaires des ordres nationaux, les diplomates accrédités au Mali, les chefs d’Etats-majors des armées et de nombreuses autres personnalités.

Après l’exécution de l’hymne national du Mali par la Fanfare de la garde nationale du Mali, le président a déposé une gerbe de fleur au monument de l’indépendance sous la sonnerie de morts de la garde nationale en souvenir des martyrs de l’indépendance. Cet acte coutumier et symbolique une fois accompli, le président Keïta a accordé une interview à la presse au cours de laquelle il a évoqué de grands enjeux sécuritaires auxquels le pays est confronté, et qui font que de nouveaux chantiers de la défense furent répertoriés pour consolider l’outil de la défense nationale.

Il s’est ensuite rendu à kati où il présidera la prise d’Armes au camp militaire Soundjata KEITA.

 

La rédaction 

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ANSONGO : enlèvements des bétails

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ANSONGO : les enlèvements des bétails sont de plus en plus récurrents. Hier (21/09/2016) deux vaches ont été enlevées. Selon le propriétaire, les deux animaux étaient attachés chez lui à la maison et c’est en partant à la mosquée qu’il a constaté leur disparition. La gendarmerie a ouvert une enquête.
Source: studiotamani

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