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Le Mali fête aujourd’hui 56 ans d’indépendance

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Le magazine d’aujourd’hui porte sur la célébration du 56éme anniversaire de indépendance du Mali.

drapeau mali vert jaune or rouge couleur flotte

C’est la 4ème fois consécutive qu’il se fête dans un contexte de crise. Toutes fois, ça commémoration reste importante car c’est une façon de rendre hommage aux héros de l’Indépendance.

Pour l’écrivaine et l’ancienne ministre de la culture Aminata Dramane Traoré, « l’apaisement de la situation politico-sécuritaire passe par l’effort de tous ».

 

Source: studiotamani

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Journée internationale de la paix : La FENACAU crée une synergie d’action

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En vue de contribuer à la gestion des conflits en milieu jeune, la Fédération malienne des clubs, centres et Associations UNESCO (FENACAU), en collaboration avec le programme GENOVICO, a commémoré la journée internationale de la paix, à travers une conférence-débat sur le thème : «La culture de la paix en milieu scolaire et universitaire». Les travaux se sont déroulés à la Maison des Jeunes de Bamako, le mercredi 21 septembre 2016, sous la présence de Dr Sangaré Coumba Traoré, secrétaire générale de la commission nationale malienne pour l’UNESCO et ISESCO, en présence des responsables de l’ONG d’ORDED/GENOVICO, du bureau de coordination de l’AEEM et de plusieurs campeurs de la Fédération.

journee-internationale-paix-fenacau-unesco

Depuis  1981, l’assemblée générale des Nations unies a décrété le 21 septembre comme journée internationale de la paix dans le monde entier. Selon la secrétaire générale de la commission nationale malienne pour l’UNESCO et ISESCO, Dr Sangaré Coumba Traoré, chaque année, cette journée est fêtée dans le monde entier. Selon cette assemblée générale, la journée internationale de la paix est observée comme une journée mondiale de cessez-le-feu et de non-violence, pendant la durée de laquelle toutes les nations et tous les peuples sont invités à cesser les hostilités. En effet, le thème mondial de cette année est : «Les objectifs de développement durable, composante de la paix». Ce qui, pour Dr Sangaré cadre avec le contexte. «Le Mali est, à la recherche de nouveaux partenaires dans le monde entier pour l’aider à cesser les hostilités au nord du pays et à restaurer la dignité dans le pays», a-t-elle expliqué. S’adressant aux initiateurs de cette activité, Dr Sangaré Coumba dira que cette journée est une occasion pour la FENACAU et le projet GENOVICO de réaffirmer leur attachement à promouvoir les idéaux de l’UNESCO à travers une conférence-débats sur la culture de la paix et la gestion non violente, des activités culturelles et sportives et aussi la signature de Manifeste 2000. Traduit, exprime-elle, dans plus de 50 langues et signé par de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement, le Manifeste 2000 a été diffusé dans le monde entier afin de recueillir les signatures de tous ceux qui s’engageaient à en appliquer les principes dans leur quotidien. Dr Sangaré a terminé ses propos en réitérant l’ouverture de la commission à tous les clubs et avant de préciser que  leur soutien ne fera pas défaut. Pour les organisateurs, « Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la Paix ». Des Sketchs, des « slams » et des remises d’attestations de la FENACAU du « Camp Kayes 2016 » ont rehaussé l’éclat de la cérémonie. Drissa KEITA

 

Source: lepays

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Renouvellement du Bureau Communal CNJ Commune V : Le travail d’hercule envisagé par le candidat, Mr Sory Ibrahim Diarra

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Sory Ibrahim Diarra est diplômé en Droit Privé (MASTER II) au Centre d’Enseignement Supérieur de Kalabancoro (CESK) et en Droit International de l’Environnement (Master II) à l’Université de Limoges en France. Très engagé pour la  cause de la jeunesse malienne, il se bat sur plisseurs fronts associatifs de jeunes. Président de l’Association des Jeunes pour le Développement du Mali (A.J.D-Mali), Mr Sory est candidat au renouvellement du Bureau Communal  du CNJ de la Commune V prévu au mois d’octobre. Contacté par nos soins, il nous décrit ses objectifs en quelques points.

interview exclusive logo

 Selon Mr Diarra,  leurs objectifs sont multiples et se définissent comme suit : La première tâche qui sera la nôtre une fois à la tête de ce mouvement de la jeunesse sera  de rassembler une jeunesse qui à la suite d’une gestion catastrophique s’est trouvée divisée ;

Rassembler tous les leaders associatifs autour d’une seule question : quel avenir pour nous jeunes ?

Cela passe nécessairement par   la restructuration dans la transparence des structures locales dans tous les quartiers en Commune V ;

Promouvoir une gestion participative  des activités du Conseil qui passe par l’implication et la concertation de tous les acteurs de développement de ladite commune à travers une collaboration parfaite avec la mairie  et les structures faîtières de la jeunesse ;

Promouvoir la formation et le renforcement des capacités des jeunes de la commune V à savoir les jeunes instruits et même ceux non instruits ;

Promouvoir le développement du secteur professionnel pour donner la chance aux jeunes non scolarisés ;

Développer le partenariat entre les associations dans leurs domaines d’intervention avec les organisations nationales (FAFPA, ANPE, APEJ) et Internationales (Jeune Chambre Internationale, le parlement des jeunes etc) ;

Orienter les jeunes vers les secteurs créateurs d’entreprise et donc créateurs d’emploi à travers des séances de formation dans leurs domaines d’intervention et des  stages de qualifications afin d’acquérir des connaissances  professionnelles ;

Créer une base de donnée ou une fiche communale qui contient tous les renseignements de façon individuelle de la qualification ou du profil des jeunes qui feront l’objet de recensement par quartier et ensuite mener une étude prospective pour les soutenir sur le marché d’emploi ;

Renforcer la capacité de nos jeunes à travers des séries de formation en leadership, culture, entreprenariat, technique de recherche d’emploi… ;

Soutenir et encourager l’initiative jeune dans l’intégration aux organes ou instances de prise de décision de notre pays. Cela sous-entend une consultation de la jeunesse lors de la prise de certaines décisions par les collectivités territoriales et même par le pouvoir exécutif pour la simple raison que la jeunesse a son mot à dire s’il s’agit de bâtir la nation.

Telles sont quelques idées de notre ambition pour la jeunesse de la Commune V en particulier et celle du Mali en général.

Cette vision colossale demande un engagement ferme pour sa réalisation. Pour cela, notre interlocuteur Candidat, Mr Sory Ibrahim Diarra et son équipe sont à pied d’œuvres depuis plusieurs mois. Ils sont conscients du défi, des attentes de la jeunesse de la commune V. Une fois élu, les maux qui agacent cette jeunesse  seront éradiqués. Cela est une promesse ferme que Mr Sory nous a confiée.

Boubacar Yalkoué

 

Source: lepays

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SOUMAÏLA CISSÉ À L’OCCASION DU 22 SEPTEMBRE 2016 ‘’Notre pays doit recouvrer son intégrité territoriale et assurer le retour des populations déplacées’’

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honorable soumaila cisse depute assemblee nationale chef opposition urd discours

Maliennes, Maliens,

Nous commémorons, aujourd’hui, ‪22 septembre, la Fête de l’Indépendance de notre pays. C’est une heureuse occasion et un moment privilégié pour adresser à chacune et à chacun d’entre vous, mes vœux les plus chaleureux de bonne Fête de l’Indépendance.

En ce jour de fierté nationale et d’engagement patriotique, j’ai une pensée heureuse pour tous les Maliens : ceux de l’intérieur comme ceux de la diaspora qui, tous, œuvrent au quotidien pour assurer leur bonheur et celui du pays.

Chers compatriotes,

Cette année, et comme depuis plusieurs années déjà, notre Fête d’Indépendance se déroule dans un contexte particulier marqué par la violence et l’insécurité. Je m’incline devant la mémoire de toutes les victimes, civiles comme militaires, de ce conflit absurde.

Le nord de notre pays, le centre aussi depuis quelque temps, vit en effet des heures tragiques avec des affrontements entre groupes armés provoquant tristesse et désolation. La liberté de circuler est entravée par des attaques et des prises d’otages poussant les populations à vivre dans l’inquiétude et la méfiance.

Les prix des denrées et du transport augmentent : la vie devient précaire souvent sans eau ni médicaments.

Maliennes, Maliens,

Notre pays doit recouvrer son intégrité territoriale et assurer le retour des populations déplacées tant celles de l’intérieur que de l’extérieur.

Pour cela, nos forces de défense et de sécurité doivent être mises en condition pour assurer leur noble et régalienne mission de défense de l’intégrité territoriale et de protection des populations. Je salue les efforts de la communauté internationale qui appuie notre pays en vue du règlement pacifique de cette crise qui hypothèque le développement de notre pays.

Je tiens, pour ma part, à assumer toute ma responsabilité en tant que Chef de File de l’Opposition en alertant vigoureusement les autorités et en proposant sereinement des solutions adaptées.

Je milite pour un élan national de bonne volonté qui, au-delà de toutes les obédiences politiques partisanes doit aboutir à sauver notre pays. Oui, notre pays est plus que jamais menacé dans sa survie même. C’est donc un mouvement de communion, une dynamique de dépassement et de convergence de toutes les initiatives afin de réussir le plus important : retrouver notre honneur, notre fierté et notre dignité, en tant que pays réunifié, en tant qu’État fort et harmonieux et en tant que Nation unie et solidaire.

En effet, notre combat commun et légitime doit être celui en faveur de notre pays, celui de son développement durable afin de léguer à nos enfants un Mali viable, crédible et respecté. Nous pouvons et nous devons le mener !

Je renouvelle ici ma constante foi en l’avenir du Mali et ma grande confiance en chacune et en chacun d’entre vous !

Bonne et Heureuse fête du ‪22 septembre !
Que Dieu bénisse le Mali !
Je vous remercie.

Honorable Soumaïla Cissé

 

Source: Bamada.net

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Mali – 22 Septembre 2016 : IBK préfère voyager à New York !

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Au Moment ou tout le Mali fête l’anniversaire de son accession à l’indépendance, le Président de République Ibrahim Boubacar Keita, qui est à son 102 voyages en dehors du Mali en 3 ans, a décidé de s’envoler aujourd’hui à 13 heures depuis l’aéroport « Modibo Keita » pour prendre part à la 71 ième Assemblée générale des Nations Unies du 23 au 26 septembre 2016.

ibk ibrahim boubacar keita  sommet usa afrique descente avion

De l’indépendance à nos jours, on a connu cinq Présidents. Visiblement le pays a changé de visage et les hommes aussi ont changé.

C’est malheureux, mais on se rend de plus en plus compte que le néocolonialisme nous a fait beaucoup plus de mal que le colonialisme.

Nous avons perdu toutes nos valeurs morales et intellectuelles.

Seul le premier Président a fait des choses pour la préservation de nos mœurs.

Le constat est patent, les promesses de l’indépendance ont été bien déçues.

source: Maliactu

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Modibo Keita dispose de 20 000 hectares dans la zone Office du Niger

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Modibo Keïta continue donc son épopée entrepreneuriale tous azimuts. Résidant de la commune 2 de Bamako (centre-ville), il s’est rapproché de son député, Karim Keïta, également président de la Commission de la défense de l’Assemblée et accessoirement fils du président. En bon stratège, il parie sur la prochaine génération de leaders.modibo keita president groupe gdcm operateur economique

Autrefois simple marchand de riz à Bamako, il est devenu un nabab de la production et de l’importation de céréales, à la tête entre autres des Moulins modernes du Mali (M3), société créée en 2007 à Ségou, et de Grand Distributeur céréalier du Mali (GDCM).
« Je n’ai jamais fait de politique, ce n’est pas mon travail. Je ne suis qu’un simple vendeur de riz qui travaille du matin au soir, et qui créé des emplois pour son pays. Mais bon… si certains hommes politique me sollicitent, on se voit et on discute », dit-il depuis Bamako.
Il s’esclaffe pour éviter de répondre à la question sur le chiffre d’affaires de son groupe : « Trop sensible ». Son nom figure dans les documents SwissLeaks auxquels a eu accès Le Monde Afrique, provenant de HSBC Private Bank à Genève. « J’ai un compte bancaire à Paris, mais je n’ai jamais eu de comptes chez HSBC », dit-il. Avant de se reprendre : « Il n’y a pas d’argent sur le compte en Suisse. »

Le roi du riz au Mali

L’ascension fulgurante de cet autodidacte de 47 ans, aujourd’hui milliardaire en francs CFA, est en partie due à son entregent politique. Les présidents du Mali et leurs premiers cercles, il les observe, les apprivoise et les côtoie de longue date. Moussa Traoré, puis Amadou Toumani Touré, jusqu’à l’actuel chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta, tous ont eu à faire à cet homme d’affaires qui tire sa force de grains de riz, aliment de base au Mali. « Si tu tiens le cours du riz, tu tiens le Mali », s’amuse un ancien ministre qui a bien connu Modibo Keïta.
Lui et Gérard Achcar, l’autre géant de l’agroalimentaire au Mali, se regardent en chien de faience. L’ironie veut que ces deux concurrents se retouvent sans le savoir réunis dans les livres de HSBC Private Bank à Genève.
Ses débuts, Modibo Keïta les fait aux côtés d’un autre importateur de riz et de sucre, Bakoré Sylla. Entre Mopti et Bamako, au début des années 1990, ce redoutable négociant soninké initie Modibo Keïta aux arcanes du business et de la politique.

Sylla tire parti de son quasi-monopole sur le riz et, pour le préserver, consacre un pan de sa richesse à la subvention de campagnes électorales.

Selon plusieurs sources, Sylla fut le grand argentier de la campagne d’Alpha Oumar Konaré, élu président en juin 1992. Dix ans plus tard, il fera l’erreur de miser sur la candidature du « super-ministre d’Etat », Soumaïla Cissé, pour succéder à Konaré.
De son côté, Modibo Keïta se serait rapproché de Lobbo Traoré pour apporter son soutien à son époux, Amadou Toumani Touré (ATT), qui remportera la présidentielle en juin 2002. « C’est son meilleur coup politico-affairiste, car Modibo Keïta va casser le monopole de son parrain Sylla ,trop lié aux ennemis d’ATT, obtenir les marchés publics et s’imposer dans le paysage économique malien », estime un observateur.
Modibo Keïta livre une autre version : « J’avais un magasin de riz plus important que Bakoré Sylla avec qui j’ai collaboré d’égal à égal. Je ne connais par Lobbo Traoré. Quant à ATT, il m’est arrivé de lui livrer des informations sur l’état des récoltes, en tant que simple vendeur de riz. »
Pourtant, plusieurs sources expliquent que grâce à ses liens étroits avec ATT, Modibo Keïta va jouir sans retenue des exonérations de taxe sur l’importation de riz, faisant fi de la contrepartie de le revendre à bas-prix. Pareil sur le blé. « Il a des membres influents des douanes avec lui, le système est trop bien huilé. Avec sa fortune, il peut acheter tout le Mali », soupire un fonctionnaire à Bamako.

D’autres le soupçonnent d’exporter discrètement une partie de son riz importé ou produit sur ses terres.
« Deux millions de tonnes de riz ont été produites durant la saison 2012-2013.

Or un million de tonnes suffit à couvrir les besoins du pays. Lui continue en plus d’importer du riz de Thaïlande. Où passe tout ce riz ? Officiellement, le Mali n’en exporte pas un grain », poursuit le fonctionnaire. « J’importe le riz de Thaïlande, du Vietnam ou d’Inde car sinon, on meurt de faim », balaie Modibo Keïta.
L’un de ses concurrents, Tomota Aliou, également très proche d’ATT en profite également. Lui aussi apparaît dans les documents SwissLeaks comme titulaire d’un compte à HSBC Genève. En notable habile, Modibo Keïta se montre à la grande mosquée de Bamako et rend visite aux familles de marabouts qui comptent.
L’argent n’est pas un souci. D’autant que jusqu’en 2011, la Libye de Mouammar Kadhafi – qui a contribué à financer la campagne d’ATT – déverse des millions de pétrodollars dans ce Mali cher au Guide libyen, dont la mère serait native de Tombouctou.

Dans la « ville aux 333 saints », le colonel Kadhafi s’est fait bâtir un palais où il aime célébrer la fête du Mouloud, la naissance du Prophète.
Dans le cadre du projet Malibya, lancé en 2004, Kadhafi le bienfaiteur se voit octroyer 100 000 hectares de terres arables dans la zone de l’Office du Niger. Modibo Keïta, lui, obtient en 2010 un bail sur 7 400 hectares de cette même cette zone irriguée. Et cela sans l’étude d’impact social et environnemental pourtant nécessaire.
« En théorie, les opérateurs économiques qui avaient les moyens d’aménager un terrain devaient s’adresser à l’office du Niger. En pratique, le gouvernement gérait directement les gros contrats, notamment avec Modibo Keita et Kadhafi », confie un syndicaliste de la zone.

Epopée entrepreneuriale tous azimuts

Depuis la chute de Kadhafi en 2011, les terres de Malibya sont à prendre, et Modibo Keïta admet en avoir récupéré certaines. Il dit disposer aujourd’hui de 20 000 hectares dans la zone Office du Niger, où il fait pousser du riz, du blé, du maïs, des oignons et de la pomme de terre. La zone est stratégique. « 60% de la production agricole provient de l’Office du Niger, dont 40% de la production de riz », selon un consultant.

Mais cela ne lui suffit pas. Il veut s’étendre sur des champs jusque-là cultivés par des villageois de Sanamadougou, lesquels, avec le soutien de certaines ONG, tentent de s’y opposer en déposant plainte. « La terre, ça ne leur appartient pas, c’est la propriété de l’Etat », lâche froidement Modibo Keïta.
« Je respecte son travail et il fait de bonnes choses au Mali, où il est un grand opérateur économique », estime aujourd’hui Cheikh Banny Kanté, l’ancien représentant du fonds d’investissement Libyan African Portfolio au Mali et conseiller spécial du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).
Modibo Keïta continue donc son épopée entrepreneuriale tous azimuts. Résidant de la commune 2 de Bamako (centre-ville), il s’est rapproché de son député, Karim Keïta, également président de la Commission de la défense de l’Assemblée et accessoirement fils du président. En bon stratège, il parie sur la prochaine génération de leaders.

De Bamako à Genève en passant par Paris, Modibo Keïta gère sa fortune, ses affaires et ses précieux liens politiques.

source: maliactu

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Discours de Toumani Djimé Diallo, Ambassadeur du Mali en Allemagne, lors du lancement de la semaine culturelle du Mali à Berlin

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Toumani Djime Diallo diplomate ambassadeur consul Allemagne

 

Monsieur le Représentant du Ministère fédéral des Affaires Etrangères,
Monsieur le Représentant de la Commission du développement et de la coopération culturelle,
Monsieur le Représentant personnel pour l’Afrique de Madame la Chancelière
Excellence monsieur le Doyen du Corps Diplomatique et Excellences mes chers collègues,
Monsieur le Président du Comité de base des Maliens résidant en Allemagne
Honorables invités

Mesdames et Messieurs,

En vos rangs, grades et qualité ;

D’entrée de jeu, Je voudrais, et permettez le moi s’il vous plait, avoir une pensée pour Madame la Ministre de la Culture du Mali, Mme N’Diaye Ramatoulaye ; et lui souhaiter de vite recouvrer sa santé.

Elle aurait été si heureuse d’être parmi nous, ici et maintenant ! Et comme l’amitié séculaire liant le Mali et l’Allemagne en aurait gagné, comme cette amitié aurait pu s’enrichir, s’approfondir, de la voir vous dire, de vive voix, toute la passion qui est sienne, pour la culture en général, la culture allemande singulièrement, ainsi que toute sa dédicace aux échanges des cultures entre ces deux pays, dont la richesse fait l’unanimité !

Mais hélas, à l’instar de cette autre grande Dame qui, pour cause d’une certaine maladie, dut interrompre, il ya peu, son intense activité politique, malheureusement, pour les mêmes raisons et pour le même mal, elle n’a pas pu répondre à l’aimable invitation à elle adressée par la Commission du développement et de la coopération du Bundestag.

Elle me prie de transmettre à ladite commission ses sincères remerciements.

Elle me prie, également, de vous transmettre, à toutes et à tous, Excellences, Mesdames et Messieurs, ses profonds regrets.

L’homme propose Dieu dispose a-t-on coutume de dire ; Mais rassurez-vous, ce ne sera que partie remise, car, un adage bien de chez nous, partagé j’en suis sûr par beaucoup de peuples, dit également : Ce que femme veut, Dieu le veut.

Pour tout vous dire, Excellences, Mesdames et Messieurs, lorsque, fraichement nommé ambassadeur résidant à Berlin, mais couvrant, outre l’Allemagne, l’Autriche, les pays scandinaves, les pays baltes, l’Estonie et la Pologne, j’entrepris la tournée des départements ministériels aux fins de collationner les domaines de coopération que chacun, à son niveau, souhaiterait me voir explorer, voilà le langage qu’elle me tint, alors qu’elle concentrait à son niveau, la culture, le tourisme et l’artisanat.

Monsieur l’Ambassadeur, n’oubliez pas que vous avez l’honneur insigne et la chance immense d’être accrédité dans des pays de grande technologie certes, mais aussi, et surtout dirais-je, de peuples férus d’histoire et de culture. Je ne vous en donne qu’un seul exemple, les opéras sont à guichets fermés, 3 mois à l’avance !

L’Allemagne, en particulier, me dit-elle, a donné à l’humanité, Johann Sebastien Bach, Richard Wagner, Georg Friedrich Händel, Robert Schumann, Ludwig Beethoven, Richard Strauss, sans oublier Wolfgang Amadeus Mozart, ni son aîné mais très admiratif Joseph Haydn, même si, au vu des vicissitudes de l’histoire de Salzbourg, une certaine polémique pourrait exister sur la nationalité de ces derniers. Que resterait-il de la musique classique occidentale, sans ces illustres compositeurs, dont l’écoute nous émeut encore aujourd’hui, nous-mêmes soudaniens sahéliens ?

La même Allemagne, continua-t-elle, a donné à la pensée philosophique de l’humanité le rationalisme intellectuel de Leibniz, le rationalisme symbiotique de Kant, le rationalisme dialectique de Hegel, entre autres courants de pensée.

J’ajoute, personnellement et sans complexe, Karl Marx, dont la pensée philosophico-économique, reste remarquable de cohérence, et dont des pans entiers demeurent d’actualité, pensée qui aurait sûrement connu un autre destin, si elle ne s’était méprise, d’une part en prenant l’Homme pour Dieu et non créature de Dieu à son image et, d’autre part, en croyant qu’une dictature pourrait se substituer à une autre, et aboutir à l’épanouissement de l’humain.

Mais revenons-en à mon entretien avec Madame la Ministre !

Qui plus est, Monsieur l’Ambassadeur, poursuivit-elle, l’Afrique subsaharienne doit énormément aux hommes et femmes de culture allemands.

Relisez Senghor, notamment Les leçons de Frobenius, ainsi que Négritude et civilisation de l’universel ;

Revisitez la poésie de Goethe ;

Vous vous rappellerez, alors, que le premier, Frobenius, fut à l’origine de la rupture épistémologique ayant permis aux Senghor, Aimé Césaire, Léon Gontran Damas, et autres, de jeter les bases de l’historique et célèbre courant de la Négritude, au point  d’inspirer ces mots au Poète-Président sénégalais : « Nul mieux que Frobenius ne révéla l’Afrique au monde et les Africains à eux-mêmes » ;

En effet, à l’issue de ses volumineuses recherches et de douze voyages en Afrique entre 1904 et 1935, dont huit mois passés à Tombouctou, Frobenius, éminent ethnologue et philosophe, rassembla toute une panoplie d’informations et de connaissances sur l’Afrique, mit sur pied un inventaire de plus de 250 000 extraits, photos et cartes, élabora une méthode et une typologie des cultures présentées dans son œuvre Paideuma, qui furent à l’origine de la déconstruction des théories en vogue à l’époque, réduisant le continent africain en une espèce de tabula rasa, et déniant à l’homme noir africain, toute faculté intellectuelle, toute valeur de culture, bref, toute civilisation.

Relisez-les, revisitez-les ! Vous vous souviendrez, alors, des similitudes, affinités et ressemblances existant entre le concept goethien du « weltliteratur » et celui senghorien de la « civilisation de l’universel ».

Là, je voudrais m’adresser à mon collègue du Sénégal : Voyez, Excellence Monsieur l’Ambassadeur du Sénégal, comment Léopold Sédar Senghor fut le Chantre de l’identité culturelle de toute l’Afrique subsaharienne. Partant, il n’appartient pas au seul Sénégal, Nyun nyeup nyo ko bok, il nous appartient à tous.

Mesdames et Messieurs ! Notre ministre de la culture avait d’autant plus raison qu’à l’époque, les milieux intellectuels dans lesquels évoluaient les chantres de la Négritude refusaient aux Noirs et à la diaspora negro africaine, je le répète, toute culture, toute civilisation, et œuvraient pour une prétendue assimilation des leurs ; Théorie encore vivace, du reste et hélas,  chez certaines élites occidentales.

Quel est déjà cet homme d’Etat, auquel on doit ce monument de niaiserie prononcé à Dakar, lors d’un fameux discours à la jeunesse africaine, je cite : « Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire » ? je ne me souviens plus de son nom. D’ailleurs, son nom vaut-il la peine d’être retenu, d’autant plus que, si le cœur du Mali et du Sahel saigne si abondamment aujourd’hui, c’est dû, en grande partie, (Je dis en grande partie, je ne dis pas en totalité, notre responsabilité dans ce domaine n’étant pas quantité négligeable. Loin de là !), si le Sahel est tant déstabilisé de nos jours, c’est dû en grande partie, disais-je, aux affres nées de son aventureuse intervention en Lybie, décriée alors par le continent africain tout entier, aujourd’hui de plus en plus dénoncée par les démocraties avisées, de par le monde.

Nous concluâmes notre entretien, Madame la Ministre et moi, par la décision d’œuvrer à instituer un concept de semaine culturelle malienne, qui sillonnerait les différents länders de l’Allemagne, ainsi que les autres pays de ma juridiction. Nous nous lancerions ainsi, dans une espèce de diplomatie culturelle, une diplomatie des cultures basée sur des échanges et partages qui viendraient prolonger et compléter la diplomatie d’Etat et la diplomatie parlementaire, comme le font du reste les centres culturels existants çà et là.

Cette semaine culturelle réunirait tous les compartiments de la culture malienne :

Allant de nos grandes divas, Oumou Sangaré, Rokia Traoré, Inna Modja, Na Hawa Doumbia, Babany Koné, Kandia Kouyaté, Mah Kouyaté, dignes héritières des prestigieuses Mougantafé Sacko, Fanta Damba, Tata Bambo, Amy Koïta,

à nos chanteurs et musiciens de stature internationale avérée, tels Salif Keïta, le rossignol du Mandé, le génial Cheikh Tidiane Seck, Toumani Diabaté, ce virtuose de la Cora dont le fils, Sidiki, est bien la preuve que bon sang ne saurait mentir, Habib Koïté, Boncana Maïga, vieux Farka Touré digne héritier de l’immense bluesman Ali Farka Touré, les groupes Kel Tamacheq Tinariwen et tamakrest n’étant pas des moindres ;

Je n’oublie pas, bien entendu, les musiciens acteurs du film Mali blues, à savoir, Fatoumata Diawara, Ahmed ag Kaedi, Master Soumy, présents parmi nous, ainsi que Bassekou Kouyaté absent pour des raisons techniques ;

Cette semaine comporterait également des segments de notre culture, allant,

de nos peintres et cinéastes de renom, Feu Bouba Keïta, Souleymane Cissé, Cheikh Oumar Cissoko, Adama Drabo, la grande Fatoumata Coulibaly, dite FC, les regrettés Seydou Keïta, Malick Sidibé, les talentueux Adama Kouyaté, Seydou Camara, Bintou Camara, Fatoumata Diabaté, et tant d’autres talents qui ne demandent qu’à être promus, allant, également, du célèbre cinéaste, Mamou Cissé, que Dieu vient d’arracher à notre affection, et pour lequel je voudrais vous demander d’observer une minute de silence,

à nos artisans, touaregs, arabes, songhoï, mabos et noumous d’ethnies diverses, fabuleusement représentés par la merveilleuse porte tombouctienne pavoisant cette salle ;

Une semaine culturelle allant, enfin,

de la cosmogonie dogon, du mysticisme bamanan, de la poésie mélodieuse al poular, quelque part précurseurs du rap, des Danses du Khaso, du Balani du banimonitie, du Takamba de Gao, Kidal et Tombouctou, du Bara de Segou, du Donson n’goni de Sikasso, de la pêche traditionnelle à l’étiage de la mare sacrée de San, le sannamo, de la fabuleuse traversée du fleuve Djoliba à Diafarabé, par les bovins revenant de la transhumance,

aux statuaires et masques dogons, senoufo et bambara.

Le tout, naturellement enveloppé des effluves et parfums de nos succulentes saveurs culinaires.

Nous en étions là lorsque je reçus en audience Mr Lutz, que je vous demande d’applaudir, qui me demanda de bien vouloir assister à la projection de la Première de son film Mali Blues, le 20 septembre prochain.

Vous devinez l’enchainement. Cette date étant proche du 22 septembre, date anniversaire de l’indépendance du Mali, il m’a paru judicieux, malgré les courts délais qui s’imposaient à moi, d’organiser les présentes journées culturelles, en y incluant l’événement concerné, et avec pour thème : « L’art et la culture, facteurs et vecteurs de paix et cohésion nationale au Mali ».

Ces journées constitueraient ainsi, par le fait même, un petit test de faisabilité du projet de semaine culturelle, d’autant plus que je venais d’être informé de l’existence, à Berlin, d’une galerie d’objets d’arts premiers dénommée … « Galerie Dogon ». Je vous demande, également, d’applaudir Mme Monika, Directrice de ladite galerie.

C’est ainsi que lesdites journées que nous lançons ce jour par une inauguration par les Officiels, seront ouvertes au public à partir du 20 septembre. Elles comporteront :

  • deux ciné clubs (projections suivies de débats des films « Mali blues », avec la participation des acteurs musiciens et « Les manuscrits de Tombouctou »),
  • un vernissage d’objets d’arts dogons
  • et prendront fin le 22 septembre, après une levée des couleurs à la Résidence de la République du Mali, par un débat sur l’accord de paix et de réconciliation signée à Bamako le 20 juin 2015.

Ce débat aura pour panélistes :

  • Mme Oumou Touré, Présidente de la Coordination des Associations Féminines et ONG du Mali,
  • Ag Hamani, ancien Premier ministre de la Troisième République du Mali, ministre de la Deuxième République pendant 10 ans, animant aujourd’hui un Forum de la Société Civile, très actif dans la quête de paix du peuple malien ;
  • Younoussi Touré, premier Premier ministre de la Troisième République, ancien Directeur Général pour le Mali de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest durant la seconde république, Vice Président de l’Union pour la République et la Démocratie, principal parti d’opposition dont le chef, l’Honorable Soumaïla Cissé, fut le challenger du Président Keïta aux dernières élections, et Président par intérim de l’Assemblée Nationale du Mali durant la dernière Transition.
  • Zoubeir Mahmoud, ancien Ambassadeur dans plusieurs Etats arabes.

Tous originaires du septentrion ou du centre maliens.

  • Avec comme modératrice Mon épouse, Mme Diallo Aïssata Touré, également présidente de la Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée nationale du Mali, originaire du centre, elle aussi.

Car c’est cela le Mali ; et cela restera ainsi, par la grâce de Dieu, à savoir, une mosaïque multicolore, multiculturelle, multiconfessionnelle, pratiquant un pluralisme politique responsable.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Je n’avais pas souhaité être long. Mais je l’ai été. Veuillez bien m’en excuser. Aussi voudrais-je conclure par des remerciements.

Au nom du Président Ibrahim Boubacar Keïta :

Je voudrais, en premier lieu, remercier la communauté internationale, venue au secours du Mali, lorsque des barbares obscurantistes se sont emparés de son septentrion, ont détruit une partie de son riche patrimoine culturel, et menaçaient de soumettre le pays entier à un régime d’un autre âge.

Singulièrement :

La France qui, avec Serval stoppa cette entreprise diabolique ;

L’Algérie, pour le doigté qui fut le sien, en tant que chef de file des pourparlers ayant conduit à l’accord de paix et de réconciliation signé à Bamako le 20 juin 2015

La CEDEAO et l’Union Africaine, dont l’appui ne nous a jamais fait défaut

Le Maroc, grâce à son action au sein de l’ONU, dont il présidait l’Assemblée Générale au moment des votes des résolutions pertinentes sur le Mali en crise, toutes prises à l’unanimité, ainsi que pour ses actions humanitaires durant la transition en direction, tant des réfugiés dans les pays limitrophes que des déplacés internes

L’Allemagne, dont les soldats ainsi que les drones font en ce moment un excellent travail  de formation de militaires et policiers maliens, ainsi que de renseignements sur le terrain,

A tous les pays dont les soldats participent à la Minusma, en particulier ceux qui ont payé de leur vie leur sens de la solidarité

Et je dis aussi :

Merci au Ministère fédéral des Affaires Etrangères et à celui de la Coopération, pour l’excellence des relations politiques et la qualité de la coopération, existant entre le Mali et l’Allemagne. Je voudrais leur dire que, le 22 septembre, la diplomatie d’Etat reprendra ses droits. En ces mêmes lieux, retentiront nos hymnes nationaux et nous saurons souligner l’état de notre coopération ainsi que les perspectives qui s’offrent à elle.

Merci à la commission du développement et de la coopération culturelle du Bundestag, en lui renouvelant les regrets de Mme le Ministre, mise dans l’impossibilité d’honorer son aimable invitation, et prie ses honorables membres de transmettre ses salutations à l’ensemble des parlementaires de Bundestag ;

Merci à mes collègues, venus si nombreux rehausser l’éclat de notre manifestation ;

Merci à toutes et à tous Mesdames et Messieurs.

Et, last but not least, mille mercis à nos sponsors, principalement, la Banque Nationale du Développement Agricole, le Groupe Togouna, le Pari Mutuel Urbain, la Banque du Développement du Mali, mais aussi la Banque Malienne de Solidarité, la Banque Internationale du Mali du Groupe Attijariwafa, la Banque Of Africa, la Malienne de l’Automobile, à qui l’on doit que ces journées soient, sans que l’on ait eu recours au moindre centime de fonds public.

Vive la symbiose des cultures, fondement de la civilisation de l’universel, grand lieu du donner et du recevoir.

Et que Dieu nous garde !

Je vous remercie de votre aimable attention !

Toumani Djimé Diallo, Ambassadeur du Mali en Allemagne


…………………………………………………………………………………………………….

 

Discours de Mr Andréas Yanne de la commission du développement et de la coopération culturelle du Bundestag

Excellences,

Monsieur l’Ambassadeur,

Mesdames et Messieurs les Députés du Bundestag,

Mesdames et Messieurs les représentants du Gouvernement Fédéral,

Distingués invités, de tous grades et toutes fonctions,

 

C’est avec un sentiment particulier, mélange d’honneur et de plaisir, que nous

nous retrouvons aujourd’hui avec vous, pour la célébration du 56ème anniversaire de l’accession à l’indépendance de  la République du Mali à travers  les journées consacrées à la culture, aux cultures du Mali.

Je prie les diplomates anglophones de ne pas m’en tenir rigueur si je prononce mon discours en langue française. Ma relation avec la langue anglaise est semblable avec celle que j’entretiens avec ma femme, je l’aime beaucoup, mais je ne la maitrise pas parfaitement.

Excellence, Monsieur l’Ambassadeur,

Permettez-moi de vous féliciter pour l’initiative de l’organisation de ces journées culturelles qui, nous en sommes sûrs, permettront de nous faire découvrir des facettes culturelles encore inconnues de ce grand pays ami qu’est le Mali.

Soyez sûr que le peuple allemand, à travers ses représentants que constituent les parlementaires, apprécie à sa juste valeur ce riche patrimoine, cette ouverture sur ces volets extraordinaires et culturels du Mali. Monika Gruetters, Déléguée du Gouvernement Fédéral d’Allemagne pour la Culture et les Médias, apprécie hautement votre initiative et vous envoie ses sincères salutations. Elle souhaite un plein succès à ces journées culturelles.

Permettez-moi, Excellence, de souligner le rôle personnel que vous avez joué dans l’organisation de cette semaine culturelle. Dans un contexte régional plutôt complexe, vous présentez avec conviction et brio auprès des autorités allemandes les subtilités culturelles de votre pays en donnant ainsi une voix audible à la diversité culturelle qui est la marque de votre pays. Vous êtes ainsi le meilleur exemple de la réussite de la diplomatie culturelle dont vous avez parlé dans votre discours.

 

Miguel Angel Asturias, Prix Nobel de littérature et diplomate chevronné, donna déjà en 1972 une excellente définition de ce qui caractérise le travail de la diplomatie culturelle au quotidien : « En politique, c’est comme au concert : une oreille non avertie pourra croire que les instruments en train de s’accorder sur le la font déjà de la musique. La politique et la diplomatie sont complémentaires sur le plan de la culture : il s’agit souvent du même principe : comment nous, les diplomates, devons – bon gré mal gré – transformer les coups de grosse caisse des hommes politiques en un arpège de harpe. »

Excellence,

Mesdames et Messieurs,

Ce grand intérêt, cette grande admiration, du peuple allemand pour les cultures africaines subsahariennes, en particulier maliennes, vous l’avez dit, ne datent pas d’aujourd’hui.

L’Allemagne a été en effet pour la première fois en contact avec votre pays en 1853, avec la visite historique du chercheur allemand Heinrich Barth (1824-1865) à Tombouctou, où il séjourna pendant huit (8) mois. La « Maison » de Heinrich Barth existe encore aujourd’hui dans la Cité mystérieuse de Tombouctou, ville des 333 saints.

Heinrich Barth a été suivi à Tombouctou par d’autres chercheurs. Tous ces chercheurs allemands, qui ont été des précurseurs des relations d’amitié entre l’Allemagne et le Mali, ont intensivement écrit et publié sur la géographie, l’histoire, les poèmes oraux, bref, la culture des vieilles ethnies de votre pays et, aussi, sur le développement de la culture et sur l’histoire du grand Empire du Mali et sa sociologie.

C’est ainsi, tout naturellement que la République Fédérale Allemande fut le premier pays à reconnaître le Mali indépendant.

Depuis, l’accompagnement de l’Allemagne, n’a jamais fait défaut au Mali. Je peux donc vous assurer que tout le soutien et les efforts continus iront vers votre beau pays, si riche et si dense en culture ! Alois Schlegel, premier Ambassadeur de l’Allemagne au Mali écrivait déjà en 1963 : « L’âme malienne est secrète et profonde. Grave et rêveuse, contradictoire et mélancolique, mais aussi inquiète et sensible. Je connais le peuple malien et ne suis guère enclin à exagérer ses qualités, mais je suis intimement convaincu que ce peuple peut enrichir la vie spirituelle de tous les hommes en Afrique en leur apportant quelque chose de profond, qui n’appartient qu’à lui mais leur parle à tous. »

Voilà pourquoi, lorsqu’il s’est agi de renforcer la déjà très féconde coopération entre nos deux pays par un volet sécuritaire et militaire, avec l’envoi de 650 soldats de notre armée au Mali en proie à la déstabilisation terroriste, cela aux fins d’aider l’armée et la police du Mali à mieux assurer leur devoir, l’Allemagne n’a pas hésité à être à vos côtés. Je peux vous assurer, Excellence, que l’adhésion d’une majorité confortable au parlement n’a pas posé de problème particulier, tant il était clair pour tous les députés qu’il fallait œuvrer à la préservation d’un pan essentiel du patrimoine culturel mondial. Nous sommes conscients qu’en aidant le Mali dans cette phase extrêmement sensible de son histoire, nous aidons, quelque part, toute la sous-région à préserver un espace culturel unique au monde.

L’Allemagne a toujours été, et restera toujours, aux côtés du Mali. Comme vous l’avez si bien rappelé, Monsieur l’Ambassadeur, notre engagement est constant, notre amitié est immuable, nos intérêts sont pérennes. Nous voulons une lecture de la situation du Mali autre que celle, fortement réductrice, que tente de nous imposer la conjoncture actuelle. Nous voulons une lecture plus conforme à l’essence de sa réalité profonde, historique, structurelle et éternelle celle-là.

Excellence, Mesdames et Messieurs,

en Allemagne, nous éprouvons un grand intérêt pour la culture, c’est connu, et encore plus pour celle du Mali. Les jumelages entre Bamako et la ville de Leipzig et entre Tombouctou et la ville de Chemnitz existent depuis un demi-siècle. Ils sont signe d’un partenariat gagnant-gagnant sur le plan culturel entre nos deux pays.

Oui, nous voulons nous imprégner davantage, et plus profondément, des us et coutumes de la grande diversité du Mali. Apprendre la signification des masques, statuettes et autres objets de l’artisanat. Découvrir les secrets des manuscrits de Tombouctou, constituant du reste un centre d’intérêt particulier pour l’Université de Hambourg.  Comprendre les traditions du peuple du Mali.

Nous voulons nous initier à la compréhension de la cosmogonie dogon, nous pénétrer de la puissance du mysticisme bambara, nous émerveiller des harmonies et mélodies du Wassoulou. Et tout cela, vous vous en doutez bien, dans le but de mieux accompagner et soutenir le peuple ami du Mali.

Oui, nous savons que le peuple malien est combatif, courageux et persévérant.  Nous savons que, du nord au sud, le Mali regorge d’immenses potentialités, de grandes ressources culturelles et humaines.

Nous voulons comprendre les relations entre ces multitudes d’ethnies qui composent cette belle mosaïque du Mali. Permettez-moi de citer Léopold Senghor, un grand ami du Mali depuis son indépendance :

„Dans les débats actuels, qui sont si clivants et toujours axés sur ce qui nous sépare, il faut en revenir à la culture et prendre conscience qu’aucun d’entre nous ne détient toutes les réponses, que ce soit aux questions politiques ou aux questions personnelles. Le défi du présent consiste à assumer humblement cette incertitude tout en combattant pour ses convictions, à être ouvert aux autres opinions tout en restant fidèle à ses propres principes. Je prie tous les jours pour trouver cette sagesse. Je prie pour que Dieu me montre les limites de notre raison et m’ouvre les yeux et les oreilles pour que j’entende mon frère dont les convictions sont différentes. Pour que j’admette que ceux qui ne partagent pas mes convictions ont eux aussi des rêves et sont eux aussi les enfants de Dieu, et qu’ainsi nous puissions faire un bout de chemin ensemble, en harmonie de nos cultures respectives.“

Oui, nous avons encore soif de la culture malienne. Nous savons que le Mali ne se résume pas à la grave crise qu’il traverse depuis 2012.

Excellence Monsieur l’Ambassadeur, Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi de clore mon discours par un conte malien que reprend l’écrivain et anthropologue malien Amadou Hampâté Bâ dans son ouvrage « L’éclat de la grande étoile » :

Quatre bougies brûlaient lentement. Il régnait un tel silence que l’on pouvait entendre leur conversation. La première dit « Je suis la Paix ! Cependant, personne n’arrive à me maintenir allumée ici… Je crois bien que je vais m’éteindre…» Sa flamme diminua peu à peu, et disparut.

 

La seconde dit « Je suis la Foi ! Mais dorénavant, tout le monde pense que je ne suis plus indispensable… Cela n’a pas de sens que je reste allumée plus longtemps ! » Et sitôt qu’elle eut fini de parler, une brise légère souffla sur elle et l’éteignit.

 

La troisième bougie se manifesta à son tour « Je suis la Culture ! Mais je n’ai plus de force pour rester allumée. Les gens me laissent de côté et ne comprennent pas mon importance. Ils oublient même d’apprécier ceux qui sont proches de moi… les beaux-arts.» Et sans un bruit, elle s’effaça à son tour.

 

Alors entra un enfant, qui vit les trois bougies éteintes. « Mais pourquoi avez-vous cessé de brûler ? Vous deviez rester allumées jusqu’à la fin ! » Et une larme glissa le long de sa joue…

 

Alors la quatrième bougie murmura « N’aie pas peur. Tant que j’ai ma flamme, nous pourrons rallumer les autres bougies. Je suis l’Espérance ! »

 

Alors, les yeux brillants, l’enfant prit la bougie de l’Espérance et ralluma les trois autres. En partant l’enfant entendit susurrer la bougie : « Quand tu pleures parce que ton soleil s’est éclipsé, il ne faut jamais admettre que tes larmes te cachent la vue sur les étoiles. »

 

Excellence,

Mesdames et Messieurs,

C’est en ce sens que je vous invite à contempler les étoiles du Mali et de célébrer cette semaine de la Culture organisé par l’Ambassade du Mali pour mieux accompagner, mieux soutenir ce pays dans ses actions de réconciliation, de reconstruction et d’instauration d’une paix durable, facteur clé de développement.

Vive le Mali !

Vive la Coopération germano-malienne,

Je vous remercie de votre aimable!

Source :la Rédaction

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Barkhane aide la population à Tabankort

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Comme le font régulièrement les unités de Barkhane, le groupement tactique blindéEdelweiss a profité d’une opération de sécurisation d’axe logistique le long de la Transsaharienne, pour effectuer la semaine dernière plusieurs actions d’assistance et de dons au profit de la population rencontrée. Plusieurs aides médicales gratuites ont ainsi été conduites, dans les villages de Tabankort et Tarikent. Organisées en liaison avec le personnel médical des dispensaires locaux, elles ont permis de réaliser près d’une centaine de consultations. Comme d’habitude, ces actions ont rencontré un franc succès et ont contribué à consolider les liens avec une population souvent éprouvée par la pression exercée par les différents groupes armés présents dans la région.

soldats français  operation Barkhane sahel

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opérationBarkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso. Elle regroupe 3 500 militaires dont la mission consiste à appuyer les forces armées des pays partenaires dans leur action de lutte contre les groupes armés terroristes dans la BSS et à favoriser une appropriation africaine de la gestion des crises.

Source : Barkhane

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Mali: l’affaire ’’Petit Guimba’’, le procès de tous les dangers ?

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L’affaire qui défraie la chronique depuis la Tabaski, sera tranchée le jeudi 6 octobre prochain. Quel sera le contexte autour du procès de ce controversé comédien, après celui de Ras Bath finalement avorté ?

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A titre de rappel, Youssouf Keita, connu sous le sobriquet de Petit Guimba, a eu un accrochage physique avec Hassam Hawil, qui a épousé depuis plus d’une année, sa fiancée d’alors. Une bagarre éclate entre les deux, et le frère aîné du Libano-Malien est renversé par la voiture du comédien, qui est lynché dans la foulée, avant de se retrouver à la police.
Déféré à la prison centrale de Bamako depuis le mardi 13 Septembre, Petit Guimba médite sur son sort, avant son procès fixé au 6 Octobre. Force est de constater que ce rendez-vous va drainer du monde. Le comédien a ses fans, prêts à battre le fer afin qu’il soit réhabilité, tandis que les parents de sa victime, comptent bien voir justice rendue suite à la ”tentative d’assassinat’ d’un des leurs.
Ce rendez-vous judiciaire nous rappelle celui du chroniqueur Ras Bath, actuellement en liberté provisoire, avec de fortes restrictions judicaires. Le jour où devait avoir lieu son procès, la capitale malienne fut le théâtre d’affrontements sanglants en plus d’images relayées en boucle sur les réseaux sociaux.
Vu la tension montante entre pro et anti Petit Guimba, on ne peut que croiser le doigt pour éviter pareil scénario.
Idrissa KEITA pour GCI

Source : guineeconakry

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Commémoration de la fête d’indépendance du Mali : Le parti APR n’est pas resté en marge

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22 septembre 1960-22 septembre 2016, le Mali a 56 ans d’indépendance. Dans le cadre de la commémoration de cette fête nationale, le Mouvement national des Jeunes de l’Alliance Pour la République (APR) a organisé une conférence débat sur « la longue marche des pays africains vers l’indépendance ». L’objectif de cette conférence débat est d’imprégner la jeunesse africaine et malienne de l’histoire ancienne. Cette conférence débat tenue au siège du parti était présidée par le vice-président de l’APR, Amadou Coulibaly, en présence du président du Mouvement national des jeunes de l’APR, Abdramance Cissé, de la présidente du Mouvement des femmes, Mme Traoré Abibatou Djiré et le conférencier Moussa Guittèye. Par ailleurs, le président du parti APR Oumar Ibrahim Touré a salué la jeunesse APR d’avoir pris cette initiative.

Oumar Ibrahima Toure commissaire securité alimentaire conference congres parti apr mali

« La présente Conférence est l’une des activités inscrites dans notre Plan d’Action 2016-2020, au titre de la formation intellectuelle et politique de nos militants », c’est en ces termes que le président du  Mouvement des jeunes de l’APR, Abdramance Cissé a commencé son allocution. Avant de rendre un vibrant hommage aux artisans de l’indépendance du Mali notamment le Président Modibo KEITA, Fily Dabo SISSOKO, Hamadoun DICKO, Ouezzin COULIBALY, Aoua KEITA, Mamadou KONATE et bien d’autres. « Les idéaux de notre Parti furent celles défendus par ces géants de l’histoire, nous avons récupérer le flambeau, nous sommes leurs dignes héritiers, soyons en fiers ! Dans ce pays, nous serons de tous les combats : le combat pour la sauvegarde de l’Unité nationale, le combat pour la Défense de l’intégrité du territoire national, celui pour la cohésion sociale, pourquoi pas celui pour le Développement économique et social, mais aussi le combat pour la Défense des valeurs républicaine et démocratique. Dans ces moments particulièrement difficiles de la vie de notre nation, je vous invite à plus de vigilance, à rester mobilisés, déterminés à concourir à la reconstruction nationale et ce dans l’intérêt supérieur de la nation », a-t-il conclu. Pour sa part, le vice-président de l’APR, Amadou Coulibaly s’est réjoui de cette initiative des jeunes qui s’inscrit dans le cadre de la réflexion. Quant au conférencier Moussa Guittèye, il a fait savoir que l’objectif de cette conférence débat est d’imprégner la jeunesse africaine et malienne de l’histoire ancienne. « Il faudrait une jeunesse consciente éveillée qui sait où elle va », a-t-il dit. Au cours de cette conférence débat, les questions ont porté sur la nécessité de prise de conscience de la jeunesse, la fédération du Mali qui a éclaté en août 1960, les relations France-Afrique et bien d’autres sujets.

Aguibou Sogodogo

Source : Le Républicain

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AN III au pouvoir : Le président du HCC juge positivement IBK

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Le président du Haut conseil des collectivités (HCC), membre de la Coordination RPM de Sikasso, en marge de la finale de la Coupe IBK entre l’US Bougouni à l’ES Koutiala à Sikasso,  a jugé positif le bilan à mi-parcours du chef de l’Etat.

ibk ibrahim boubacar keita chef etat president malien discours

“En trois ans, le président IBK a mené beaucoup de choses pour le bien-être des Maliens, notamment l’allocation de 15 % du budget national à l’agriculture et la subvention des équipements et intrants agricoles ainsi que la signature de l’accord de paix, la hausse des salaires, du Smig et des allocations familiales, le désenclavement de Sikasso et d’ailleurs. Le bilan n’est pas exhaustif. Cette coupe fait partie des stratégies pour soutenir le président à atteindre les objectifs qu’il s’est fixés dès sa prise de fonction. Nous sommes heureux du bon déroulement de la compétition et surtout la participation de tous les cercles de la région. Au-delà du sport, cette coupe est un vecteur de cohésion sociale et de paix”. C’est en ces termes que Mamadou Satigui Diakité s’est adressé à la presse pour magnifier les efforts consentis par le chef de l’Etat.

“La mobilisation autour de cette coupe témoigne une reconnaissance de la population locale aux actions du président IBK dans la région. Je suis comblé par la mobilisation des militants venus des différents cercles de la région”, ajoutera-t-il.

Le président du HCC et ses camarades de la Coordination ont travaillé d’arrache-pied pour le succès de la compétition.

A la tête du Haut conseil des collectivités (HCC), M. Diakité ne cesse de remporter des succès en matière de formation et de sensibilisation des élus et des populations dans la maîtrise des lois et textes régissant les collectivités au Mali.

Aujourd’hui, le HCC s’est octroyé une place de choix dans le concert des institutions de la République au Mali. Des résultats à l’actif du président Mamadou Satigui Diakité. Ressortissant du Wassoulou, MSD est un écologiste fieffé.

Il était cette année le parrain de l’opération de reboisement de la Fondation Kagnassy. C’était au mois d’août dernier.

Ousmane Daou

Source : l’indicateur du renouveau

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56e fête de l’indépendance du Mali : IBK annonce les chantiers de l’armée

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La vie des hommes au front, leurs conditions de vie, les blessés de guerres, les orphelins, les chantiers de l’armée, la lutte contre le terrorisme et  la réconciliation nationale ont été, entre autres, sujets abordés par le président de la République, son excellence Ibrahim Boubacar Keïta lors de la prise d’arme au camp militaire Soundiata Keïta de Kati, le jeudi 22 septembre 2016. Ce 56e anniversaire était placé sous le signe du renouveau de l’armée Malienne et la réconciliation nationale.

ibrahim-boubacar-keita-ibk-president-chef-etat-malien-allocution-discours-nation

« Jour de gloire, le Mali retrouve la cohésion sociale ; jour de souvenir, un jour qui traduit le sacrifice de nos grands parents qui sont morts pour la patrie ; jour de mémoire, le jour  à l’endroit de tous les illustres disparus pour cette nation Malienne ». C’est en ces termes que le maître de cérémonie, le commandant Ouédrago s’est adressé à l’auguste assemblée composée de toutes les institutions de la république et les partenaires du Mali à l’occasion de ce 56ème anniversaire de l’indépendance. Après un dépôt de gerbe de fleurs par le président de la république, place au défilé des corps paramilitaire et militaire. Une fanfare suivie de l’administration pénitencerie, de l’AMA SNJ, des Eaux et Forêts, de la Douane, de la Protection civile, la Police nationale de la Gendarmerie, le Génie militaire, la Garde nationale, l’Armée de l’Air, l’armée de terre (infanterie, artillerie), du bataillon Para sous l’œil vigilant du président de la République IBK  qui s’est exprimé en ces termes : « La vie des hommes, la condition de vie des hommes. Ils sautent tous les jours sur des mines au nom de la patrie. IBK ne compte pas. C’est le Mali qui compte ». Il a appelé à la cohésion sociale, à avoir pitié du Mali, et à un langage de vérité.

Des chantiers ouverts pour le renouveau de l’armée

Selon  le président de la République, en termes de recrutement, l’armée deviendra le creuset pour tous les Maliens. Aujourd’hui, au nom de la volonté politique, le conseil supérieur de Défense est fonctionnel. Il a signalé que la lutte contre le terrorisme est prise au sérieux. Selon lui, ces terroristes agressent dans tous les lieux. Ainsi,  l’on peut constater que désormais des unités spéciales de lutte contre le terrorisme ont été formés dont  certains sont au niveau de la sécurité, certains au niveau de l’armée. C’est pourquoi le Président a indiqué qu’un accompagnement sera fait dans toutes les structures. Pour le président de la République, il faut qu’on se dise la vérité. « Cela sous entend que des sanctions seront désormais de mises pour mieux gérer la situation que nous sommes entrain de traverser. Nous savons que la loi d’orientation et de programmation militaire  de 2014-2019 se fonde sur des piliers à savoir : Quel type d’homme ?,  Quel type de menace? Quel équipement ? ». Pour le président de la République,  l’engagement des autorités se traduit  par cette volonté  de mettre l’armée à hauteur de souhait de mission. « Cet engagement a permis de faire l’Etat des lieux, de connaitre les forces et faiblesses, les moyens à acquérir. Ainsi, cette loi d’orientation de 2014- 2019 s’assoit sur le pilier où l’homme est au début, au centre et à la fin »,  Il s’agit pour le président de mettre l’homme dans un environnement sain. Et, pour ce faire désormais, les blessés de guerres, les orphelins seront pris en compte, ajoute IBK. Les primes de 15%  seront désormais intégrées dans les salaires. 2 centres d’aguerrissements ont été mis en place et un chantier de logements sociaux à Kambila est en cours. Aussi faut-il rappeler, le nouveau statut renforce le commandement sur le théâtre d’opération et renforce la capacité combative et opérationnelle du militaire. En terme de réconciliation, le président IBK a appelé à se retrouver  autour de l’essentiel, à la cohésion, à avoir pitié du Mali, des Maliens et à se dire la vérité », a déclaré le Président, avant de saluer l’effort des pays partenaires du Mali, des pays frères africains qui continuent à nous accompagner.

Fakara Faïnké

Source : Le Républicain

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Enlisement du processus de paix au Mali : La médiation internationale menace de « sanctions »

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La onzième session ordinaire du Comité de suivi de l’accord (Csa), chargé de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger s’est tenue le mercredi 21 septembre 2016 à Bamako avec la présence effective de toutes les parties. A l’issue de la rencontre, la Médiation internationale s’est indignée des graves affrontements dans la région de Kidal entre les mouvements signataires et a durcit le ton : « En l’absence de toute volonté manifeste ou la persistance d’entraves à la mise en œuvre de l’Accord, ceux reconnus responsables à titre individuel ou collectif s’exposeront à des sanctions de la part de la communauté internationale », indique le communiqué produit par la Médiation internationale.

djihadiste islamiste al qaida cma mnla hcua combattant nord mali ville kidal

Les travaux de cette 11ème session ordinaire étaient présidés par le président du Comité de suivi de l’accord (Csa), Ahmed Boutache qui a accordé une interview à la presse à l’issue de la rencontre. Selon lui, les objectifs fixés ont été atteint car des communications ont été faites par des parties notamment la Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma). Avant de signaler de la disponibilité de la liste des 200 éléments de la Cma devant participer aux patrouilles mixtes. « Je pense qu’il s’agit là des nouvelles positives qui viennent apportées la preuve que le processus de mise en œuvre avance et ne sera pas l’otage d’événement où qu’il se produit », a-t-il dit. Par ailleurs, le président du Csa, Ahmed Boutache a fait savoir que la situation à Kidal est malheureuse. « Elle est loin d’être réjouissante d’autant plus que des pertes en vies humaines sont enregistrées. Mais ce qui importe ce qu’il y ait une volonté réelle de trouver un règlement global et définitif à ces affrontements intercommunautaires. C’est un problème qui n’est pas directement lié à la mise en œuvre de l’accord. Les engagements ont été pris pour que chacun fasse ce qu’il est de sa responsabilité », a conclu Ahmed Boutache. Il ressort du communiqué produit par la Médiation internationale que les fauteurs de l’enlisement du processus de paix au Mali s’exposeront à des sanctions. « La Médiation internationale est profondément préoccupée par les graves affrontements et leur poursuite sporadique dans la région de Kidal entre les mouvements signataires.  Elle condamne ces violations du cessez-le feu et les entraves aux opérations humanitaires enregistrées sur le terrain, lesquelles portent gravement atteinte à l’esprit et à la lettre de l’Accord de Paix, signé par toutes les parties maliennes, le 15 mai et parachevé le 20 juin 2015 », souligne ledit communiqué. La Médiation internationale estime que cette situation ne saurait perdurer plus longuement, sans compromettre l’essence même de cet Accord. Aux dires de la Médiation, la paix est un impératif incontournable pour la stabilité et la prospérité des pays de la zone sahélo-saharienne, confrontés actuellement à des défis majeurs dont le terrorisme et la criminalité transfrontalière qui hypothèquent lourdement l’avenir de toute la sous-région. Elle (la Médiation internationale) encourage le Haut représentant du Président de la République du Mali pour la mise en œuvre de l’Accord pour les efforts déployés à l’effet d’identifier une solution diligente aux problèmes posés, et l’encourage à poursuivre son action. « En l’absence de toute volonté manifeste ou la persistance d’entraves à la mise en œuvre de l’Accord, ceux reconnus responsables à titre individuel ou collectif s’exposeront à des sanctions de la part de la communauté internationale qui pourrait diligenter une enquête destinée à situer les responsabilités. La Médiation internationale enjoint les parties concernées à résoudre leurs différends et leurs griefs par le dialogue, afin d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord, en particulier les patrouilles mixtes et les autorités intérimaires. En outre, elle souligne la nécessité de concrétiser les dividendes de la paix au bénéfice des populations, durement affectées et lassées par cette crise », indique le communiqué de la Médiation internationale. Avant d’exhorter toutes les parties maliennes, à respecter pleinement leurs engagements et leurs responsabilités respectifs et demande, en particulier, au Gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour une mise en œuvre diligente de l’Accord. A l’occasion de la journée internationale de la Paix célébrée le 21 septembre, la Médiation internationale réitère son accompagnement indéfectible au Mali sur le chemin de la stabilité et d’une paix durable.

Le calme précaire qui régnait dans la région de Kidal a volé en éclats le vendredi 16 septembre dernier lorsque le Gatia, un mouvement de la Plateforme et la Coordination des Mouvements de l’Azawad ont recommencé les affrontements à Intachdayte, localité située à 90 km de la ville de Kidal. La médiation initiée par l’Etat malien et les chefs coutumiers et religieux à Bamako n’aura pas suffit à faire taire les armes entre les deux groupes signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

Aguibou Sogodogo

Source : Le Républicain

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SIKASSO : La Coordination régionale RPM fête les trois ans d’IBK au pouvoir

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Dimanche dernier, à Sikasso, le RPM, à travers un meeting, a salué les actions du président de la République. C’était en marge de la finale de la première édition de la Coupe IBK.

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Tous les cercles de Sikasso  étaient  présents ce dimanche dans la salle des conférences  Lamissa Bengaly pour commémorer l’investiture du chef de l’Etat et pour magnifier son bilan à mi-parcours.

Mme Sangaré Oumou Bah, vice-présidente du RPM, a salué la mobilisation de Sikasso et les efforts consentis  par le chef de l’Etat depuis son élection il y a 3 ans. Il s’agit des actions entreprises pour ramener la paix à travers la signature de l’accord pour la paix, le retour du Mali dans le concert des nations. Elle a salué les partis politiques alliés.

“Ce jour 18 septembre 2016, soit trois ans après l’investiture du président IBK, nous populations de la région de Sikasso sommes là pour dire oui, nous avons cru et nous avons eu raison de croire ! Oui nous continuerons de croire que le rêve de l’homme qui défend ‘‘le Mali d’Abord’’, ‘‘l’honneur du Mali’’, ‘‘le bonheur des Maliens’’ est devenu réalité”, a déclaré Ousmane Koné, coordonnateur régional RPM de Sikasso et ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme.

Il a réaffirmé l’engagement de la Cité du Kénédougou aux côtés du président de la République pour la réalisation du projet présidentiel.  Il s’est réjoui des réalisations entreprises par le président de la République dans la région ; à savoir : la construction de la route de Mahou-Koury et du centre de formation de Yorosso, le lancement et la poursuite des travaux d’une nouvelle usine CMDT à Kadiolo, le centre de dialyse, etc.

Sur le plan politique, il a évoqué de nouvelles adhésions au parti.

Trois exposés majeurs étaient au programme. Il s’agit du projet de société d’IBK à travers le programme d’action gouvernementale ; quel impact sur la légitimité de l’Etat ?, acquis saillants des 3 ans.

Le premier exposé a porté sur les acquis saillants des trois ans du président IBK. Il a été présenté par  Dr. Aly Kouriba. Il a touché l’agriculture (octroi de 15 % du budget national), l’élevage et la pêche ; les mines (révision en cours des contrats miniers), le transport et équipement (construction de plusieurs routes pour le désenclavement), l’éducation et la formation professionnelle (des milliers de salles de classes construites), l’économie nationale (la moitié du budget national tiré de l’économie nationale, la hausse des salaires, du Smig et de l’allocation familiale, etc.) ; la justice avec  plus de 200 dossiers transmis et déjà 25 milliards de F CFA restitués au Trésor public.

Il a évoqué aussi des projets d’envergure dans le domaine de l’énergie et de l’eau dont la finalité est de faire en sorte que l’électricité et l’eau potable soient accessibles par tous les Maliens pour un développement durable. D’énormes progrès ont été enregistrés, mais il reste encore plusieurs défis à relever, reconnaîtra-t-il.  Dr. Kouriba a invité les cadres du parti à resserrer les rangs, à faire preuve de cohésion dans le soutien aux actions du chef de l’Etat et à créer des canaux de communication sur l’évaluation à mi-parcours des actions du chef de l’Etat.

Le second intervenant, Dr. Zoumana Diarra, a exposé sur les questions de légitimité, ainsi que le projet de société d’IBK à travers le Programme d’action gouvernementale. Il a déploré la faible participation de la population dans la conduite de l’action gouvernementale.

Younouss H. Dicko, représentant la Convention de la majorité présidentielle (CMP), a réitéré le soutien des différents partis du regroupement à l’endroit du chef de l’Etat.

Bakary Togola, président de l’Apcam, représentant le monde rural, a salué les actions du chef de l’Etat en faveur du monde rural à travers la hausse de la contribution du budget national de 10 à 15 % et la mise à disposition de 1000 tracteurs ainsi que l’aménagement des périmètres irrigués, la hausse du prix du coton et la subvention accordée aux intrants.

Les activités ont mobilisé plusieurs cadres du Rassemblement pour le Mali (RPM) à Sikasso comme Bocary Tréta, secrétaire général du parti, Boubacar Touré dit Bou, représentant du chef de l’Etat. Il a enregistré aussi plusieurs  ministres dont Mahamane Baby, Mme Ndiaye Ramatoulaye Diallo, Nango Dembélé, Mamadou Frankaly Keita, Mamadou Satigui Diakité (président du Haut conseil des collectivités territoriales).

La finale de la Coupe IBK a été remportée par l’US Bougouni face à l’AS Koutiala aux tirs au but. Nous y reviendrons.

Ousmane Daou

Source : l’indicateur du renouveau

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Regain de violence à Kidal : Les USA condamne et appelle toutes les parties à cesser immédiatement tout affrontement et à s’engager dans le dialogue

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Après une accalmie, les violents combats ont repris dans la région Kidal entre le Gatia, un mouvement de la Plateforme et la Coordination des Mouvements de l’Azawad. L’ambassade des Etats Unis a, dans un communiqué, condamné «  fermement cette situation qui constitue une violation du cessez-le-feu » et appelle « toutes les parties à cesser immédiatement tout affrontement et à s’engager dans le dialogue pour résoudre la crise en cours. »

rebelles touareg combattant mnla cma bandit

Dans son communiqué sur la situation qui prévaut à Kidal, l’ambassadeur des Etats-Unis au Mali,Paul Folmsbee indique : «  c’est avec une grande préoccupation que nous constatons depuis un certain temps un regain de la violence dans la région de Kidal entre les groupes armés signataires de l’Accord pour la paix. Une violence ciblant sciemment les populations civiles causant des morts, des blessés et des destructions de biens. ». Selon lui, Quinze mois après la signature de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation, il n’y a toujours pas de paix. « Les signataires maliens de l’accord pour la paix portent la responsabilité de surmonter les difficultés actuelles, de renoncer à la violence et de prendre les décisions difficiles qui sont nécessaires pour apporter la paix au peuple du Mali. Seuls les signataires maliens de l’accord peuvent résoudre cette situation à travers leurs actions pour la paix », explique le diplomate américain, avant d’ajouter : « nous condamnons fermement cette situation qui constitue une violation du cessez-le-feu et appelons toutes les parties à cesser immédiatement tout affrontement et à s’engager dans le dialogue pour résoudre la crise en cours. Aussi, nous les exhortons à se conformer aux principes du droit international humanitaire, à respecter et protéger les droits humains de tous les citoyens, y compris en facilitant l’accès total et sans entraves de la population à l’assistance humanitaire. »

De l’avis de l’ambassadeur des Etats-Unis,  la dégradation de la situation sécuritaire en cours ne peut être contrée qu’à travers la poursuite du dialogue, conformément à l’Accord pour la paix. « Aucun intérêt ou agenda contraire à la mise en œuvre de l’accord pour la paix ne doit être autorisé à prendre en otage le processus de paix et la réconciliation nationale. Cette semaine, lors de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le monde se réunira avec le gouvernement malien pour discuter de l’état actuel de l’Accord pour la paix. Suite à cette réunion, nous attendons que les parties maliennes prennent des mesures décisives et claires pour conduire la mise en œuvre de l’accord de paix, y compris des démarches appropriées pour résoudre le conflit. », selon Paul Folmsbee. Il a, au nom du Gouvernement des Etats-Unis,  réaffirmé son plein soutien au processus de mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger et appeler toutes les parties à respecter scrupuleusement leurs engagements et les assure de notre détermination à appuyer leurs efforts dans ce sens.

A noter que les deux groupes signatures de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali se disputent, depuis des mois, le contrôle de la ville de Kidal. Les différentes médiations n’ont pu mettre un terme à cette violence.

M.K.D

Source : l’indicateur du renouveau

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Coupe IBK : L’US Bougouni remporte le trophée et 2 millions de F CFA

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La 1re édition de la Coupe IBK dans la région de Sikasso, organisée par la Coordination Rassemblement pour le Mali (RPM) a été remportée par l’Union sportive de Bougouni. Elle a battu (4 tirs au but à 1) l’Entente sportive de Koutiala.

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En plus du trophée et une médaille d’or, l’équipe du Banimonotié, vainqueur de la Coupe régionale IBK, est repartie avec une récompense de 2 millions de F CFA et des équipements sportifs.

Le finaliste malheureux, l’ES de Koutiala, médaillée d’argent, n’a reçu moins d’un (1) million de F CFA et un jeu de maillot.

Aux termes du temps réglementaire, les deux équipes, déterminées chacune à s’adjuger le trophée, n’ont pu se départager. L’épreuve des nerfs a souri à l’US Bougouni. Elle a transformé quatre tirs au but contre un pour l’ES de Koutiala.

L’équipe de Koumantou, classée 3e, a reçu la médaille de bronze, une enveloppe de 500 000 F CFA et un jeu de maillot. La rencontre a été émaillée par les prestations artistiques de Mylmo, Iba One, Mamou Sidibé et Mamadou Dembélé dit Dabara.

Le président de la Coordination régionale du RPM de Sikasso, Ousmane Koné, ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, a salué la mobilisation des militants et sympathisants du parti du Tisserand.

 

Au titre des récompenses, les organisateurs ont décerné une médaille d’or au président de la République par le biais de son représentant, Boubacar Touré, chef de cabinet de la présidence.

La compétition avait été lancée en août à Bougouni par les cadres de la Coordination régionale RPM de la région de Sikasso. Elle a enregistré la participation de 23 équipes des sept cercles de la région de Sikasso.

O D.

Source : l’indicateur du renouveau

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CFPTAT : Kalabancoro tient son centre de formation professionnelle

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La direction du Complexe scolaire Aboubacar Tigana a lancé le jeudi 22 septembre le Centre de formation professionnel et technique (CFPTAT).

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Le CFPTAT, lancé hier à Kalabancoro, est un établissement de haut standing pour un enseignement de masse et de qualité. Selon le proviseur du complexe scolaire, Badji Coulibaly, l’ouverture du centre s’inscrit dans le renforcement des capacités cognitives des apprenants.

“L’école et la formation professionnelle demeurent les lieux d’apprentissage les plus importants pour bâtir un citoyen modèle à l’image de la société. Car, l’enfant est l’émanation de la conscience collective”, a expliqué le proviseur du complexe, Badji Coulibaly, exprimant son expression fraternelle ou professionnelle à ses partenaires de l’école qui sont caractérisées par l’apport d’une synergie d’actions autour du projet.

“Le Centre de formation professionnel et technique Aboubacar Tigana de Kalabancoro est le couronnement d’un long processus de travail qui témoigne de la réussite des élèves au baccalauréat. Le critère de sélection des enseignants s’effectue sur la base d’un test écrit et oral afin de mettre à la disposition des enfants les meilleurs dans l’expression d’une performance avérée”. Et de dire que le lycée Tigana en est la plus belle illustration par l’augmentation du taux de réussite.

Le représentant de l’Académie, Mamadou Sissoko, a insisté sur la qualité de l’enseignement. “La culture de l’excellence au quotidien est un devoir pour nous responsables de l’éducation pour répondre aux besoins de l’heure. Notre accompagnement sera un apport import pour l’atteinte des objectifs. A travers l’appui à la formation continue des enseignants et le suivi-évaluation”, a-t-il promis.

Bréhima Sogoba

Source : l’indicateur du renouveau

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Souvenirs de l’indépendance : Extraits choisis de discours de présidents : Modibo Keita, Alpha Oumar Konaré et ATT qui magnifient notre souveraineté retrouvée

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Modibo Keita : « Fidèles à notre idéal d’union et de paix, j’insiste sur ce mot, nous sommes décidés à établir des relations amicales avec tous les Etats du monde, sans exclusive aucune, singulièrement avec ceux d’Afrique qui seront désireux de promouvoir une politique d’union et de progrès, de s’engager résolument dans la lutte pour la libération totale du continent africain et l’établissement d’une paix durable entre tous les peuples.

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L’idée de la Fédération, une semence virile de l’unité africaine

La République du Mali est née. Le Mali continue. Le mot Mali continuera à résonner comme un gong sur la conscience de tous ceux qui ont œuvré à l’éclatement de la Fédération du Mali ou qui s’en sont réjouis. Nous restons mobilisés pour l’idée de la Fédération qui, malgré tout, demeure une semence virile de l’unité africaine. Nous avons perdu une partie, mais nous gagnerons la manche, inch Allah. Les puissances d’argent, les forces rétrogrades et impérialistes n’y pourront rien.

Camarades, la Fédération du Mali en tant qu’entité territoriale n’existe plus. Son support politique était le Parti de la fédération africaine dont le président est M. Senghor. La rupture entre la République soudanaise et la République du Sénégal, provoquée par des contradictions politiques fondamentales, met en cause l’existence et le fonctionnement du PFA.

Un extrait du discours d’ATT à l’occasion du cinquantenaire : « II y a cinquante ans, que ce double événement historique s’est produit et cela nous offre l’heureuse occasion, de jeter un regard sur le cheminement du peuple du Mali, sur ses constructions successives à différentes époques, sur les défis auxquels il faut faire face.
Chers compatriotes,
La période coloniale a enserré dans ses mailles, des peuples qui avaient bâti de brillantes civilisations, fondées sur une organisation politique et sociale, forte de son équilibre et des valeurs qui la sous-tendaient et dont certaines parmi les plus importantes ont résisté à l’usure du temps et ont continué à nous inspirer :
Le sens de l’honneur, de la dignité, de la tolérance et de la solidarité constitue des valeurs sur lesquelles repose notre société et c’est là, un héritage plusieurs fois séculaire.
Quand nous évoquons les empires et les royaumes, qui se sont succédé sur notre terre natale, ce n’est pas pour nous refugier dans une auto satisfaction stérile, sans liens avec les réalités du présent, mais pour nous convaincre que si la République du Mali a cinquante années d’existence, le Mali est vieux de plusieurs siècles, il a abrité des Etats organisés et dont Ie dynamisme surtout économique, à travers les échanges commerciaux transsahariens, ont été de puissants facteurs de prospérité, des Etats qui ont su créer des réseaux de relations et de brassage humain… »

Discours d’Alpha Oumar Konaré à l’inauguration du monument de l’Indépendance :« Ce jour, en ce lieu, en ce moment, s’accomplit un acte de destin, celui d’une République née un 22 Septembre, il y a trente-cinq ans, fièrement baptisée par ses pères « République du Mali » L’œuvre que nous allons inaugurer dans un instant symbolise notre souveraineté reconquise et porte pour la postérité l’idée de l’indépendance qui lui donne aujourd’hui naissance. Ce monument, œuvre architecturale inspirée de notre civilisation séculaire et débout comme la fierté servira de repère aux enfants du Mali. Au-delà de l’indépendance qu’il magnifie, ce monument est aussi le symbole de luttes qui l’ont précédée : Les glorieuses  de la résistance à la pénétration coloniale, les actes de refus de la domination étrangère. L’arcade de l’indépendance est la première d’une série d’ouvrages qui ambitionne d’élever dans les mémoires le souvenir des moments singuliers qui ont pu signifier le fonds de vertu de cette terre d’accueil et la qualité  de ces hommes. Entre autres valeurs humaines fondamentales pour les maliens, je soulignerai celles de l’honneur, de la dignité, mais aussi le sentiment de solidarité qui devrait unir les habitants d’une même cité, d’un même pays, d’un même continent et d’une même planète. Un Peuple, Un But, Une Foi, notre devise.

Au bout de ce pinacle qui fixe l’azur comme un indexe, vous pouviez voir s’étendre le temps du Mali. Le Temps du Mali c’était avant-hier avec Ouagadou, Sosso, Tekrour, Mali Kingui, Songhaï, les Royaumes Khassonkés, les Royaumes Bamana de Ségou et du Kaarta, l’Empire Peul du Macina, l’Empire d’El Hadj Oumar, le royaume du Kénédougou. Le temps du Mali c’était hier avec toutes les cités martyres du temps colonial versant leur sang pour être : Sabouciré le 22 Septembre 1878, Goumbako le 11 Février 1881, Daba le 15 Janvier 1883, Woyowayanko le 12 Avril 1883, Toubakouta le 8 Février 1887, Koundian en 1889, Ségou le 6 Avril 1890, Ouessébougou le 25 Avril 1890, Nioro le 1e  Janvier 1891, Diéma le 24 Février 1891, Dougboko en Décembre 1892, Sikasso le 1e Mai 1898, Achourat en Novembre 1909, Nonkon en 1912, Belema, Yangasso, Touton, Tomian, Bana, Koro en 1913, Tenekarté en 1914, Koumi le 18 Mars 1915, Filingué, Anderaboucane en 1916, Tabi en 1920 et j’en passe…. »         

Youssouf Sissoko

youssouf@journalinfosept.com

Source : Inf@sept –

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Spécial : 22 septembre 1960 – 22 septembre 2016 : Retour sur quelques grandes dates historiques du Mali de 1960 au coup d’Etat de 2012

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Hier, 22 septembre 2016, la République du Mali a célébré le 56ième  anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. Cette année, comme ces 4 dernières années, l’événement reste marqué par la crise sécuritaire qui secoue le pays depuis la rébellion de 2012. L’euphorie de cette fête nationale a laissé place à des manifestations symboliques à travers les grandes villes du pays. Pour Bamako, la capitale malienne, l’événement s’est transportée à Kati et a été marqué par une prise d’armes, suivi d’un défilé militaire, présidé par SEM Ibrahim Boubacar Keita, président de la République, garant de l’indépendance du pays et de son unité. Profitant de cet événement, nous vous proposons pour ce dossier un retour sur quelques grandes dates historiques du pays.  

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Août 1959 : Modibo Keita critique les essais nucléaires français réalisés au Sahara ; après les propos tenus à Tunis par Mamadou Dia contre la poursuite de la guerre d’Algérie, ces critiques tendent les relations avec Paris.

11-12 décembre 1959 : Lors du conseil exécutif de la Communauté réuni à Saint-Louis du Sénégal, le général De Gaulle annonce l’accès à l’indépendance du Mali, par transfert des compétences communautaires, mais en concluant avec la France des accords de coopération qui seront négociés jusqu’en avril 1960.

18 janvier 1960 : Ouverture à Paris de négociations relatives à l’accession du Mali à la souveraineté internationale. Louis Jacquinot, Roger Frey et Jean Foyer négocient avec Senghor, Mamadou Dia et Modibo Keita. Les accords sont signés le 4 avril et ratifiés les 9 et 16 juin par l’Assemblée nationale française et par le Conseil de la République.

6 avril 1960 : Naissance de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) issue de l’Union nationale des travailleurs soudanais (UNTS) apparue en août 1957 pour remplacer l’Union régionale des syndicats du Soudan qui s’est divisée à l’initiative du Guinéen Sékou Touré.

20 juin 1960 : Proclamation de l’indépendance du Mali où Louis Hettier de Boislambert est le premier représentant de la France.

20 août 1960 : L’Assemblée sénégalaise décide le retrait du Sénégal de la fédération du Mali et proclame l’indépendance, le gouvernement de Dakar récupérant la totalité des pouvoirs et proclamant l’état d’urgence pour une durée illimitée. Les frontières entre le Sénégal et le Soudan sont fermées. Modibo Keita accuse les Sénégalais de sécession et reproche à la France de l’avoir encouragée.

30 août 1960 : L’état d’urgence est proclamé au Soudan, complété par l’état de siège le 12 septembre.

22 septembre 1960 : Le congrès de l’USRDA proclame la république du Mali, ce qui est confirmé ensuite par le Parlement soudanais. Le gouvernement soudanais devient le premier gouvernement de la république du Mali et conserve l’hymne et le drapeau de la défunte Fédération. Les dirigeants du pays annoncent leur intention de mettre en œuvre une politique d’économie planifiée et de « construire un socialisme adapté aux réalités maliennes ». Le divorce est définitivement consommé avec le Sénégal.

Modibo Keita a concentré sur sa personne les fonctions de président de la République et de ministre des Affaires étrangères, la vice-présidence étant exercée par Jean-Marie Koné.

En septembre 1960, un accord est conclu avec Paris en vue du regroupement sur la base de Kati, près de Bamako, de diverses troupes françaises stationnées à Gao, Tombouctou, Kayes, Ségou et Nioro ainsi qu’en d’autres lieux du pays.

Novembre 1960 : Les États-Unis proposent leur aide au Mali et celui-ci conclut des accords de coopération avec Israël mais en signe également d’autres avec la Chine populaire et l’URSS.

Novembre 1960 : Incidents frontaliers entre le Mali et la Mauritanie. Les bonnes relations entretenues entre le Maroc et le Mali font soupçonner une volonté de démantèlement de la Mauritanie, immédiatement démentie par le gouvernement de Bamako.

Janvier 1961 : Le président se fait réinvestir dans sa charge par l’Assemblée nationale unanime. Le 20, il exige le départ du pays des troupes françaises, ce qu’il entend comme une manifestation de solidarité avec le FLN algérien. La base de Kati est évacuée en juin. En septembre, les dernières troupes françaises quittent le Mali.

Février 1961 : Le gouvernement de Bamako reconnaît le GPRA (Gouvernement provisoire de la révolution algérienne) ainsi que le gouvernement congolais installé à Stanleyville (Kisangani) par Antoine Gizenga.

Mars 1961 : Modibo Keita prononce à Ségou un discours dans lequel il annonce la mise en œuvre d’un programme socialisant.

Mars1961 : Visite au Mali du maréchal Tito que Modibo Keita va rencontrer de nouveau en juin à Brioni.

Eté 1961 : Le gouvernement malien doit faire face à une importante révolte des Touaregde la région de l’Adrar des Ifoghas. Elle est vigoureusement réprimée au cours des mois qui suivent, avec le soutien du Maroc et de l’Algérie de Ben Bella à partir de 1962. Après avoir longtemps nié la réalité de cette dissidence, le gouvernement de Bamako annonce son écrasement complet en 1964.

Septembre 1961 : Le Mali participe, à Belgrade, à la Conférence des non-alignés.

Octobre 1961 : Lancement d’un premier plan quinquennal censé accélérer le rythme de développement du pays.

Mai 1962 : Modibo Keita se rend en voyage officiel à Moscou et à Prague.

1962 : Intronisation du premier évêque catholique malien, Monseigneur Luc-Auguste Sangaré.

Juillet 1962 : Le Mali sort de l’Union monétaire ouest-africaine et crée un franc malien ainsi qu’un institut d’émission. Ces mesures suscitent des inquiétudes quant à la valeur future de cette monnaie nouvelle et entraînent, le 20 juillet, d’importantes manifestations et l’arrestation de deux personnalités qui s’étaient prononcées auparavant contre la fédération soudano-sénégalaise, Hamadoun Dicko et Fily Dabo Sissoko (ce dernier avait été ministre au temps de l’Union française). Ils sont accusés de tentative de coup d’État, condamnés à mort puis graciés mais ils mourront en détention en 1964 dans des circonstances demeurées obscures.

Septembre 1962 : VIeCongrès de l’USRDA, le dernier avant la chute, en 1968, du régime de Modibo Keita.

1962 : Une réforme de l’enseignement est censée aboutir à la « nécessaire décolonisation des mentalités ». Le régime accorde beaucoup d’importance à l’enseignement du fait du retard initial du pays (taux de scolarisation à 8 % en 1957 au Soudan français, contre 20% au Sénégal, en Côte-d’Ivoire ou au Dahomey).

17 septembre 1962 : Un ministère de la Coordination économique et financière et du Plan est confié à Seydou Badian Kouyaté car les résultats ne correspondent pas aux espoirs formulés l’année précédente, c’est-à-dire le taux de croissance de 8 % annuel qui était initialement attendu.

Janvier 1963 : Chou en Lai est reçu à Bamako, deux mois après la signature d’accords de coopération avec la Chine populaire.

Février 1963 : Le président mauritanien Mokhtar Ould Daddah rencontre à Kayes Modibo Keita et conclut avec lui un accord qui met fin aux différends frontaliers opposant les deux pays.

Juin 1963 : Une série d’accords signés à Bamako rétablit des relations normales entre le Mali et le Sénégal, trois ans après leur rupture. Les présidents Keita et Senghor se rencontrent à Kidira, ville frontière sur le cours de la Falémé.

29 octobre 1963 : Le Mali joue un rôle d’arbitre dans la sortie de la « guerre des sables » qui oppose le Maroc à l’Algérie. Modibo Keita réunit à Bamako Hassan II, Ben Bella et le négus Haïlé Sélassié d’Éthiopie et obtient des belligérants un cessez-le-feu qui entre immédiatement en vigueur.

Avril 1964 : Des élections législatives assurent la victoire sans surprise des 80 candidats de la liste unique présentée par le parti unique, l’Union soudanaise Rassemblement démocratique africain, ce qui n’empêche pas Modibo Keita de dénoncer, au mois d’août suivant, la menace de la « contre-révolution », ce qui semble indiquer que des forces d’opposition demeurent, même si elles ne bénéficient d’aucune représentation institutionnelle.

Septembre 1964 : Modibo Keita est reçu à Pékin.

Mars 1965 : Le colonel Sékou Traoré, chef d’état-major de l’armée malienne, affirme son loyalisme. Le même mois, un Comité de défense de la révolution se constitue au sein du parti unique, ce qui semble indiquer qu’il connaît certaines tensions.

Octobre 1965 : Visite en URSS de Modibo Keita.

Décembre 1965 : Le Mali rompt ses relations diplomatiques avec Londres pour condamner l’attitude anglaise dans l’affaire de l’indépendance de la Rhodésie du Sud, proclamée unilatéralement par la minorité blanche de ce territoire.

1966-1968 : Le Mali fait partie, comme membre non permanent, du Conseil de sécurité de l’ONU.

15 février 1967 : Conclusion d’accords financiers avec la France, complétés le 19 décembre. Ils envisagent le retour du Mali dans l’Union monétaire ouest-africaine. Le franc malien sera dévalué de 50 % et le gouvernement de Bamako s’engage à limiter ses dépenses publiques.

26 mai 1967 : Un alphabet est adopté pour la transcription des langues bambara, fulbé, songhaï et tamasheq.

22 janvier 1968 : Le président Keita dissout l’Assemblée nationale, un an avant la date normale de son renouvellement et décide de gouverner désormais par ordonnances.

Mars 1968 : Retour à la convertibilité du franc malien, comme prévu dans les accords passés en décembre 1967 avec la France.

7 mars 1968 : Modibo Keita s’en prend dans une circulaire aux « perroquets du marxisme » et dénonce « le charlatanisme révolutionnaire, le dogmatisme et le sectarisme ».

19-20 juin 1968. De graves incidents surviennent à Ouolossébougou. Des paysans mécontents refusent de verser les « contributions volontaires », de participer aux « travaux d’investissement humain » et de livrer du mil à l’OPAM, l’organisation qui avait le monopole de la commercialisation des produits agricoles. Certains sont arrêtés mais l’émeute se déclenche et les libère. Les heurts font deux morts et de nombreux blessés. L’épisode rend compte du mécontentement général et du développement d’une forte opposition populaire au régime.

19 novembre 1968 : Un groupe de militaires formé de quatorze officiers renverse Modibo Keita. Le putsch a été préparé par le capitaine Yoro Diakhité, le capitaine Mamadou Cissoko et les lieutenants Youssouf Traoré, Kissima Dounkara et Moussa Traoré. Les auteurs du coup d’État font arrêter les leaders du parti unique et tentent initialement d’obtenir de Modibo Keita qu’il renonce à son programme « socialiste ». Devant son refus, un Comité militaire de libération nationale présidé par Moussa Traoré est constitué. Modibo Keita est arrêté près de Koulikoro.

Janvier 1969 : le Comité militaire de libération nationale met à la retraite une dizaine d’officiers supérieurs dont le colonel Sékou Traoré qui commandait l’armée sous Modibo Keita.

Mars 1969 : Yoro Diakhité est reçu à Paris par le général De Gaulle à qui il explique les raisons du coup d’État.

Septembre 1969 : Remaniement du gouvernement de Yoro Diakhité à la suite d’une tentative de putsch survenue en août et conduite par le capitaine Diby Silas Diarra.

Moussa Traoré devient chef du gouvernement et remplace Yoro Diakhité, en cumulant ainsi les fonctions de chef de l’État et de chef du gouvernement. Création d’une Cour de sûreté de l’État. La trentaine de putschistes sont condamnés aux travaux forcés et meurent en détention.

Septembre 1970 : Remaniement ministériel qui voit Yoro Diakhité chargé des Affaires étrangères et semble signifier la réconciliation des deux hommes forts du régime. Plusieurs intellectuels sont alors condamnés pour offense au chef de l’État.

19 octobre 1970 : Le gouvernement militaire dissout le bureau désigné par le Congrès de l’union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) et place sous sa coupe le mouvement syndical, ce que confirme la mise en place, en juillet 1971, d’un comité de coordination des travailleurs.

8 avril 1971 : Moussa Traoré dénonce l’existence d’un complot ourdi par Yoro Diakhité. Arrêté, celui-ci sera jugé en juillet 1972 et condamné aux travaux forcés. Il meurt en juillet 1973, dans les mines de sel de Taoudéni.

Mars 1972 : Le général Sokolov, ministre soviétique de la Défense, est reçu à Bamako et le Mali engage une coopération militaire suivie avec l’URSS, ce qui inquiète ses voisins et les pays occidentaux.

24-28 avril 1972 : Moussa Traoré effectue une visite officielle en France où il est reçu par le président Pompidou.

1972 : Signature entre l’Église catholique et l’État malien d’une convention intégrant les écoles catholiques dans l’enseignement public.

Janvier 1973 : Par solidarité avec les pays arabes, le Mali rompt ses relations avec Israël. Sur le plan international, la junte militaire poursuit la politique « tiers mondiste » de Modibo Keita, fondée sur un partenariat équilibré avec la Chine d’une part, l’URSS de l’autre, une solidarité maintenue avec les États africains « progressistes » et de bons rapports avec l’ancienne puissance coloniale qui accorde généreusement son aide et se félicite des choix résolument « francophones » de l’ancien Soudan français.

2 juin 1974 : Une nouvelle constitution est proposée aux Maliens, qui votent alors pour la première fois depuis la chute de Modibo Keita. Le oui l’emporte par 99 % des voix…

Novembre 1974 : Des incidents frontaliers opposent les troupes maliennes et voltaïques et, au mois de janvier suivant, des rumeurs selon lesquelles des Voltaïques auraient été molestés à Bamako entraînent des incidents anti-maliens à Bobo Dioulasso, deuxième ville de la Haute-Volta (l’actuel Burkina Faso). La crise trouve son issue en juin 1975 avec la conférence des chefs d’État ouest-africains réunis à Lomé pour apaiser le conflit qui concerne 160 km de frontière, dans une région que l’on suppose riche en manganèse et peut-être même en pétrole. La crise est ainsi réglée pacifiquement par le maintien du statu quo ante.

Janvier 1975 : La junte annonce la libération prochaine de quinze collaborateurs de l’ancien président Modibo Keita. Ces libérations sont effectives en juin et en novembre mais d’autres militaires, accusés de complot, sont condamnés à mort en juin 1977au moment où l’annonce de la mort de l’ancien président Keita suscite une vague d’agitation dans le pays.

11 juillet 1975 : Les présidents Moussa Traoré et Sangoulé Lamizana signent à Conakry un accord de paix permanente qui fait suite au conflit frontalier entre le Mali et la Haute-Volta.

11-13 février 1977 : Visite officielle de Valéry Giscard d’Estaing au Mali. C’est le premier voyage officiel d’un président de la République française depuis l’indépendance.

17 mai 1977 : Les funérailles de Modibo Keita fournissent à l’opposition l’occasion de manifester dans la rue.

14 octobre 1977 : Signature d’une convention militaire franco-malienne qui renoue les relations interrompues en 1960.

28 février 1978 : Tentative avortée de coup d’État. L’arrestation de plusieurs ministres est annoncée, notamment celle de Kissima Dounkara, ministre de la Défense, de l’Intérieur et de la Sécurité. Le pouvoir dénonce, par allusion aux événements de Chine, la «bande des  quatre» ainsi incarcérée mais d’autres arrestations sont effectuées dans l’armée et dans la haute administration.

4 mai 1978 : Remaniement ministériel qui donne désormais la majorité des postes à des civils.

18 octobre 1978 : Lors du procès de 43 officiers accusés de la conspiration de février, deux condamnations à mort sont prononcées mais les condamnés meurent en prison. Le président de la Commission nationale d’enquête, le colonel Joseph Mara, membre du CMLN, est lui- même arrêté en janvier 1979 et jugé avec ceux dont il était chargé d’établir la culpabilité. Si l’on excepte une tentative manquée d’assassinat perpétrée par des gendarmes en décembre 1980, Moussa Traoré ne voit plus son pouvoir contesté par ses pairs issus de l’institution militaire.

30 mars 1979 : Le gouvernement annonce la création d’un parti politique unique, l’Union démocratique du peuple malien dont le congrès constitutif se tient à Bamako du 28 au 31 mars. Le retour à une « vie constitutionnelle normale » se confirme.

19 juin 1979 : Moussa Traoré est réélu à la présidence à la quasi-unanimité alors que les candidats du parti unique recueillent 99,85 % des suffrages lors des élections pour la désignation de l’Assemblée. Le 28 juin, les membres du CMLN quittent le gouvernement pour rejoindre la direction de l’UDPM.

Novembre 1979 – juin 1980 : Le Mali est confronté à une grève scolaire et étudiante de grande ampleur à laquelle le pouvoir répond par la répression et par la fermeture de fait de nombreux établissements. Le leader du mouvement étudiant, Abdoul Karim Camara, meurt le 17 mars 1980 dans les locaux de la police. Le pouvoir est de plus en plus contesté. Alpha Oumar Konaré, ministre de la Jeunesse, démissionne le 2 août 1980.

Mars 1985 : Le deuxième Congrès du parti unique UDPM (Union démocratique du peuple malien) modifie l’article 22 de la constitution de 1974 qui prévoyait que le président ne pouvait être réélu qu’une fois. C’est la porte ouverte à une pérennisation du pouvoir de Moussa Traoré, le président en exercice.

11 juin 1985 : De nouveau candidat à l’élection présidentielle, Moussa Traoré est réélu avec 99,94 % des suffrages exprimés. La liste unique de l’UDPM (établie de fait par le chef de l’État) obtient dans le même temps 99,92 % des suffrages.

25 décembre 1985 : Reprise du conflit entre le Mali et le Burkina (la guerre de l’Agacher).

30 mai 1986 : Un remaniement gouvernemental voit la création du poste de Premier ministre, confié au Pr. Mamadou Dembélé.

22 décembre 1986 : La cour de La Haye accorde la partie orientale de l’Agacher, la région de Béli, au Burkina Faso et la partie occidentale au Mali.

1986-1987 : De nombreux retards s’accumulent pour le paiement des traitements des fonctionnaires.

20 février 1987 : Moussa Traoré nomme Zoumana Sacko ministre des Finances. Celui-ci engage une lutte farouche contre la corruption mais, soumis à de fortes pressions, est contraint de démissionner dès le mois d’août.

Mai 1988 : Moussa Traoré est nommé président de l’Organisation de l’unité africaine.

6 juin 1988 : Le président Moussa Traoré supprime le poste de Premier ministre détenu par Mamadou Dembélé et reprend le portefeuille de la Défense.

28-29 mai 1990 : Lors de son Congrès, l’Union nationale des travailleurs maliens (UNTM) se prononce en faveur du multipartisme, revendication relayée le 4 août par le journal indépendant Les Échos.

29 juin 1990 : Déclenchement de la rébellion targuie au nord du Mali. Elle se traduit par l’attaque lancée contre la prison de Menaka où étaient détenus les Touareg. Des postes militaires isolés sont ensuite attaqués.

6 janvier 1991 : Conclusion, à Tamanrasset, d’un accord de paix entre les rebelles Touareg et le gouvernement de Bamako.

2223 mars 1991 : Une vingtaine de manifestants sont tués au cours des affrontements qui, entamés dès le 21, opposent à Bamako étudiants et forces de l’ordre. La capitale malienne connaît quatre jours durant une situation insurrectionnelle.

26 mars 1991 : Coup d’État militaire et arrestation de Moussa Traoré.

26 mars 1991 : Un Conseil de réconciliation nationale exerce le pouvoir et engage des pourparlers avec l’opposition. Il est dirigé par le Lieutenant-colonel Amadou Toumani Touré.

2 avril 1991 : L’ancien ministre des Finances Soumana Sacko est nommé Premier ministre.

29 juillet-12 août 1991 : La conférence nationale chargée de conduire la transition démocratique s’ouvre à Bamako, présidée par Amadou Toumani Touré, président du Comité de transition pour le salut du peuple créé sur la base d’un accord entre les militaires et les forces démocratiques.

12 janvier 1992 : À l’issue d’un référendum qui voit, par 99,76 % de oui, l’adoption du multipartisme et d’un nouveau texte constitutionnel, la constitution de la IIIe République est promulguée.

12 avril 1992 : Des délégués des Mouvements et Fronts unis de l’Azawad représentant la guérilla targuie signent à Bamako avec les autorités maliennes et sous l’égide de l’Algérie dont la médiation s’est révélée décisive, le Pacte national sur la question du Nord (dont les termes ont été négociés à Alger en mars) qui met fin à deux ans de guérilla et accorde aux populations du désert une certaine autonomie.

26 avril 1992 : Alpha Oumar Konaré, candidat de l’Alliance pour la Démocratie, est élu président de la République. Avec 45 % des voix obtenues au premier tour contre huit concurrents. Son principal adversaire, Tiéoulé Mamadou Konaté, obtient près de 14,5% des voix. Le deuxième tour voit Konaré l’emporter sur Konaté par 69,01 % des voix (contre 30,99 % à son adversaire). Le vainqueur de la consultation entre en fonction le 8 juin.

12 février 1993 : Moussa Traoré, dont le procès a débuté le 4 juin 1992 avant d’être reporté en novembre, est condamné à mort, ainsi que trois autres chefs militaires, pour la répression des émeutes conduite par l’armée en 1991.

5 avril 1993 : Reprise de l’agitation étudiante. Les manifestants s’en prennent à l’Assemblée nationale. Démission le 9 avril du gouvernement de Younoussi Touré.

12 janvier 1994 : Dévaluation de 50 % du franc CFA par rapport au franc français.

2 février 1994 : Reprise de l’agitation étudiante. Démission du Premier ministre Abdoulaye Sékou Sow. Il est remplacé le 4 par Ibrahim Boubacar Keita, troisième Premier ministre du président Alpha Oumar Konaré.

15 février 1994 : Fermeture des écoles et arrestation de plusieurs leaders étudiants accusés de vandalisme.

16-20 avril 1994 : Échec des nouvelles négociations entreprises par le gouvernement malien avec les Touareg. Malgré de nouvelles tentatives en mai et juin à Alger et Tamanrasset, une nouvelle attaque est lancée le 19 juillet par la dissidence et fait une vingtaine de tués.

Novembre 1994 : Nouveaux accords, conclus à Bourem avec les Touareg rebelles. Ils mettent momentanément fin à un nouveau cycle de violences.

27 mars 1996 : Une cérémonie de réconciliation nationale avec les rebelles Touareg est organisée à Tombouctou.

1992-1996 : Les militaires combattent la rébellion touareg jusqu’à la prise de la base principale des rebelles et à la signature d’un accord de paix.

27 mars 1996 : Dissolution des mouvements armés touareg. Échec du pacte national de 1992.

9 mai 1997 : Réélection pour cinq ans d’Alpha Oumar Konaré. Il décide de commuer en emprisonnement à vie la peine de mort prononcée contre les quatre accusés considérés comme responsables de la mort des victimes tombées lors des journées insurrectionnelles de mars 1991.

12 octobre 1998-12 janvier 1999 : Procès des dirigeants de l’ancien régime poursuivis pour crimes économiques. Le collectif de défenseurs se retire le 16 décembre.

Septembre 1999 : Début d’une campagne de lutte contre la corruption mais l’archevêque de Bamako Monseigneur Luc Sangaré compare cette lutte contre la corruption « à un filet qui ne prend que les petits poissons en laissant s’échapper les gros ».

Février 2000 : Mandé Sidibé succède à Ibrahim Boubacar Keita au poste de Premier ministre.

2000 : Alpha Omar Konaré annonce qu’il renonce à se succéder à lui-même en 2002, au terme de son mandat.

Février 2001 : Signature par les partis politiques d’un pacte de bonne conduite en vue des élections de 2002. Le multipartisme est devenu une réalité.

8 juin 2002 : Amadou Toumani Touré est élu président. Ahmed Mohammed Ag Hamani devient Premier ministre.

2004 : Mise en œuvre, à l’initiative des États-Unis, du « Plan Sahel » visant à contrôler la « zone grise » que pourrait éventuellement constituer l’espace saharien pour des organisations terroristes islamistes.

29 avril 2004 : Ousmane Issoufi Maïga devient Premier ministre et constitue un gouvernement réduit à 28 membres qui remplace celui de Ahmed Mohammed ag Hamini. Il s’agit d’un gouvernement de consensus dans lequel la plupart des partis sont représentés.

3-4 décembre 2005 : Le 23esommet franco-africain se réunit à Bamako.

22 mai 2006 : Des rebelles touareg s’emparent de deux camps militaires à Kidal, dans le nord du pays.

4 juillet2006 : Signature à Alger d’un accord entre le gouvernement malien et les rebelles touaregs.
29 mai 2007 : Réélection d’Amadou Toumani Touré au premier tour de l’élection présidentielle.
26 avril 2009 : Élections communales

2010 : Année du Cinquantenaire du Mali Indépendant
17 juillet 2010: Création du PDES, nouveau parti politique des fans d’ATT.
30 mars 2011: Démission de Modibo Sidibé et de son gouvernement
3 avril 2011 : Le président de la république Amadou Toumani Touré nomme Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé Premier ministre, une première dans l’histoire politique du Mali.

17 janvier 2012: Des rebelles du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) attaquent les troupes de l’armée malienne à Ménaka dans le nord du Mali.

24 janvier 2012: À 6h du matin, selon le ministère malien de la Défense, des membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et des rebelles du MNLA attaquent conjointement la localité d’Aguelhok.

31 Janvier 2012: une marche de femmes et de jeunes du camp militaire de Kati est organisée. Les manifestants qui se sont rendus à Koulouba, à la présidence de la République, ont été reçu par Natié Pleah, ministre de la Défense et des anciens combattants.

29 Février 2012: des violents affrontements ont lieu entre l’armée malienne et les rebelles du MNLA autour de Tessalit.

22 mars 2012: un coup d’État militaire renverse Amadou Toumani Touré.

 Rassemblés par Dieudonné Tembely

tembely@journalinfosept.com

Source : Inf@sept –

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Milieu scolaire : Le Cap de Sogoniko se forme contre les VBG

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Le Centre d’animation pédagogique (Cap) de Sogoniko a clôturé ce mercredi 21 septembre une formation de ses enseignants sur les violences basées sur le genre (VBG). Cinq jours durant, les auditeurs ont été entretenus sur la pratique et formés dans la lutte contre le VBG.

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Conformément aux instructions du ministère de l’Education nationale, le Cap de Sogoniko a formé du 17 au 21 mai 2016 ses enseignants sur les violences basées sur le genre en milieu scolaire. Il s’agira de les enrayer.

Pour le directeur du Cap, Alpha Mahamane Touré, le choix du thème est pertinent. “Il y a beaucoup de violences dans les écoles. La petite fille est trop violentée. Les modules ont traité cela et c’est bien si chacun de nous arrive à les appliquer dans les écoles et, au-delà des écoles, dans les familles”.

Pour le D-Cap, les attentes au sortir de cette formation sont nombreuses. “J’attends des enseignants formés qu’ils appliquent ce qu’ils ont pu apprendre ces cinq jours, qu’ils continuent de sensibiliser partout en dehors des écoles pour que nous puissions avoir le respect de soi-même, se pardonner et se donner la chance de s’écouter…”, a-t-il poursuivi.

Les enseignants, principaux bénéficiaires, se réjouissent de l’initiative. “Cet atelier me permettra de  véhiculer la bonne information afin que les violences basées sur le genre cessent en milieu scolaire. L’implication de tous est primordiale pour que cette violence cesse complétement”, assure Fousseyni Sissoko, directeur-coordinateur de Magnambougou-Projet.

“Cette formation m’a beaucoup plu. Elle a apporté un plus dans ma vie. Ça permet de  créer un lien d’amitié entre les élèves et les enseignants”, ajoute Mme Sangaré Assitan Thiéro, enseignante à Magnambougou-Projet B.

La session a concerné environ 298 enseignants et directeurs d’écoles publiques et privées.

Ousmane Sagara

Source : l’indicateur du renouveau

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