Quantcast
Channel: Koulouba.com
Viewing all 74550 articles
Browse latest View live

Santé de la reproduction: les journalistes à l’école de l’UNICEF

$
0
0

L’hôtel Titi de Fana abrite, depuis lundi, l’atelier de formation des journalistes et chargées de production des radios de proximité sur la santé de la reproduction et la planification familiale. Ledit atelier, qui est organisé par l’UNICEF en collaboration de avec l’USAID, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du volet communication du projet : « Utilisation des services de la reproduction et planification familiale au Mali », un programme de 09 mois qui couvre les régions de Sikasso, Koulikoro Ségou et le district de Bamako.

logo main unicef

Former les journalistes et animateurs de la presse publique et privée sur les problèmes de santé de reproduction et leurs conséquences sur le développement psycho-social des adolescents et jeunes était l’objectif principal de cet atelier de trois jours, auquel a participé une trentaine de journalistes de Bamako et de Fana.
M. Ismaël Maïga, chargé de programme de l’UNICEF, dans son allocution d’ouverture, explique que les médias jouent un rôle primordial auprès de l’opinion publique en tant que vecteur d’information. Mais selon lui, l’arbre ne devant pas cacher la forêt : « ils ne sont pas eux aussi assez informés des problèmes liés à la santé de la reproduction, encore moins des actions qui sont mises en place pour la santé de la reproduction et de la planification familiale ». Cet atelier sera donc, poursuit-il, une occasion pour les professionnels des médias d’être mieux outillés à produire des articles de presse ou des émissions radio et télés sur la santé de la reproduction.
Pendant trois jours (lundi, mardi et mercredi), les journalistes se sont familiarisés surtout avec les termes et techniques visant à mieux atteindre un public important. Ainsi, les définitions de la santé de la reproduction, ses volets et composantes au Mali ont fait l’objet des véritables cours académiques à l’intention des médecins du centre de santé et référence de Fana. Par ailleurs, le rôle des journalistes dans la promotion de la santé de la reproduction et les qualités d’un homme de média capable de traiter les questions de la santé de reproduction étaient aussi au cœur des préoccupations.
Les terminologies comme la causerie éducative, le counseling ont été définie par Mme Togola Rokia Sissoko, responsable du service communication du projet Kénéya de l’USAID. Signalons que les journalistes effectueront des visites de terrain dans les centres de santé dans le cercle de Fana pour s’imprégner des réalités en matière de santé de reproduction, dans le cadre d’un reportage pratique de la formation.
À la fin des travaux de trois jours, une série d’articles de presse et d’émissions radiotélévisées seront réalisés et diffusées par la cellule de communication de l’UNICEF. En outre, un réseau de journalistes bien informés sur les questions de la santé de la reproduction sera mis en place, pour véhiculer à l’opinion publique les messages clés et reportages sur le sujet au Mali.
Les initiateurs de l’activité ont justifié le choix primordial des femmes journalistes et chargées de la santé de la production comme une exigence de parité du genre du projet « Utilisation des services de la reproduction et planification familiale au Mali ».
Rappelons que les bénéficiaires directes dudit projet sont des femmes en âge de procréer qui vont avoir accès à des services de planification familiale de qualité, des soins prénataux, de nutrition et d’accouchement sûrs. En plus, les adolescents et les jeunes bénéficieront d’une campagne de communication basée sur l’approche communautaire visant à générer un environnement propice à une grande utilisation de la planification familiale.

Par Christelle KONE

 

 

Source: info-matin

The post Santé de la reproduction: les journalistes à l’école de l’UNICEF appeared first on Koulouba.com.


Manchester City, l’agent de Yaya Touré menace : « Si Guardiola veut la guerre, il va l’avoir »

$
0
0

La guerre des mots se poursuit entre Pep Guardiola et l’agent de Yaya Touré. Ce dernier déclare la guerre au coach de Manchester City.

yaya toure ivoirien footballeur

Yaya Touré a été évincé du groupe pour la Ligue des champions par Pep Guardiola cette saison, en réponse aux propos de son agent qui avait critiqué le coach catalan il y a de cela quelques mois. « Si City ne gagne pas la C1, alors j’espère que Pep aura les c*******  de dire qu’il avait eu tort d’humilier un aussi grand joueur que Yaya », avait notamment tonné Dimitri Seluk, le représentant de l’Ivoirien.

Le coach de Manchester City a ensuite été questionné sur l’affaire dans les médias britanniques et a rétorqué : « C’était difficile de le laisser à l’écart de la liste, mais le jour suivant, son agent a parlé dans les médias. Touré n’a pas eu le courage de m’appeler. À partir de ce moment-là, il était sorti de l’équipe. Son agent doit s’excuser. S’il ne le fait pas, il ne jouera pas ».

Seluk ne s’est pas privé pour utiliser son droit de réponse ce mardi soir en se montrant particulièrement cinglant. Il s’est exprimé dans une interview exclusive accordée au Mirror. « Guardiola a gagné quelques matchs et pense qu’il est le roi. Je vis en Europe et je peux dire ce que je veux. Guardiola ne peut pas m’arrêter. Je m’excuserai auprès de Guardiola s’il s’excuse auprès de Pellegrini pour ce qu’il lui a fait. »

« Pep ne veut pas de joueurs avec une grosse personnalité »

« Si Pep Guardiola veut la guerre, alors il va l’avoir. Yaya est un joueur qui a créé l’histoire à Manchester City. Il a remporté la Premier League à deux reprises, il a remporté la FA Cup, il a remporté la Coupe de la Ligue à deux reprises et il a aidé le club à atteindre les demi-finales de la Ligue des Champions pour la première fois. J’ai parlé parce que je sentais que Pep était injuste envers Yaya. Malheureusement pour Pep, nous vivons dans un monde où la liberté d’expression existe. »

« Pep ne veut pas de joueurs avec une grosse personnalité. Il ne veut que des joueurs qui ont peur de lui et qui font ce qu’il dit. La première chose qu’il a faite quand il est arrivé à City a été d’entrer en conflit avec Yaya et Joe Hart, deux des plus grands joueurs du club. Ce sont deux grosses personnalités dans le vestiaire et Guardiola n’aime pas ça. Quand vous rentrez dans la maison de quelqu’un, vous devriez les traiter avec respect. Vous ne rentrez pas dans la maison de quelqu’un en leur demandant de partir. »

« Il a fait la même chose à Barcelone. Il a forcé Samuel Eto’o à quitter le club. Zlatan Ibrahimovic, un joueur qui a coûté 65 millions d’euros a été vendu pour seulement 25 millions. C’était toujours à cause de Pep Guardiola et de personne d’autre. »

« Quand Guardiola a quitté le Bayern, il y a eu beaucoup de gens heureux »

Le Russe estime d’ailleurs que la réputation de Guardiola d’être l’un des meilleurs entraîneurs du monde est imméritée – en dépit d’une brillante carrière à Barcelone et au Bayern Munich. « Pep a réussi à Barcelone et au Bayern Munich, mais jetez un coup d’oeil derrière ce succès. L’équipe qu’il a pris au Barça avait été construite par Frank Rijkaard et puis il a eu la chance d’avoir Lionel Messi. C’est Messi qui a fait le Barça, pas Pep. Luis Enrique a montré que le succès du Barça ne concernait pas Guardiola. »

« C’est pareil à Munich. Le Bayern a remporté le triplé avant que Guardiola reprenne le club. Ils avaient déjà une grande équipe sur le terrain et une grande organisation en dehors du terrain. Il ne pouvait se manquer. 

 

 

Source: proces-verbal

The post Manchester City, l’agent de Yaya Touré menace : « Si Guardiola veut la guerre, il va l’avoir » appeared first on Koulouba.com.

Situation de Kidal: Communiqué de la MINUSMA.

$
0
0

Depuis plusieurs jours, de sérieux accrochages impliquant les parties signataires de l’accord de Paix pour la réconciliation au Mali, se déroulent dans la région de Kidal. Ces affrontements, en plus de constituer des violations répétées des accords de cessez-le-feu, mettent en péril les progrès réalisés jusque-là dans la mise en œuvre de l’accord de paix.

minusma communique presse

La MINUSMA exprime sa vive inquiétude face à la dégradation de la situation sécuritaire et aux allégations de violations des droits de l’homme qui ont été rapportées. Elles font actuellement l’objet de vérifications. De même la MINUSMA considère inacceptable que l’acheminement et la distribution de l’aide humanitaire soient entravés, ce qui porte gravement atteinte aux principes humanitaires et prive les populations bénéficiaires de leurs droits fondamentaux.
Rappelant que la mise en œuvre des modalités de cessez-le-feu ainsi que de l’accord de paix demeure de la responsabilité première des parties maliennes, la MINUSMA exhorte celle-ci à prendre des mesures immédiates garantissant la protection des civils et à s’abstenir de toute action de nature à déclencher une reprise des hostilités. En outre, la mission encourage les parties à s’inscrire résolument dans la mise en oeuvre de l’accord de Paix, notamment l’opérationnalisation des patrouilles mixtes, la désignation et l’établissement des autorités intérimaires ainsi que le cantonnement.
Conformément à la résolution 2295 du 29 juin 2016 du conseil de sécurité, la MINUSMA appliquera avec détermination le mandat qui lui a été confié, et notamment en ce qui concerne la protection des populations civiles.

 

 

Source: proces-verbal

The post Situation de Kidal: Communiqué de la MINUSMA. appeared first on Koulouba.com.

Le GATIA à nouveau stoppé par la MINUSMA à l’entrée de Kidal.

$
0
0

Les combattants du GATIA, après avoir conquis toutes les villes de Kidal, seraient actuellement stoppés par la MINUSMA qui menacerait même de s’en prendre à eux au cas où ils franchiraient la zone établie autour de Kidal.

general el hadj gamou gatia plateforme

Actuellement une réunion d’urgence se tient à l’ex-CRESS de Badalabougou afin de trouver une solution. Tiennent part à cette rencontre toutes les parties signataires des accords d’Alger et la médiation algérienne. Elle a lieu en présence du Haut représentant du chef de l’État malien, M. Diagouraga. De cette rencontre sortira un communiqué conjoint que nous vous livrerons.

Abdoulaye Koné.

 

 

Source: proces-verbal

The post Le GATIA à nouveau stoppé par la MINUSMA à l’entrée de Kidal. appeared first on Koulouba.com.

Suprématie de la Plateforme dans la guerre tribale au Nord-Mali

$
0
0

Depuis vendredi dernier 16 septembre, les combats ont repris entre la CMA et la Plateforme, notamment à Intachdayte, la plus importante base du MNLA. Après ces affrontements qui ont fait une dizaine de mort, des dégâts matériels et permis aux hommes de Gamou d’acquérir l’impressionnant arsenal du MNLA, la Plateforme a lancé d’autres actions militaires, qui lui ont permis de contrôler presque toute la région à part Kidal, où la CMA, affaiblit, reste acculée.

djihadiste islamiste al qaida cma mnla hcua combattant nord mali kidal

 La ville d’Intachdayte, à majorité Idnane, entièrement sous les ordres de Mohamed Ag Najim, le chef militaire du MNLA, a été attaquée et conquise vendredi 16 septembre, par une colonne composée d’une quarantaine de véhicules de la Plateforme. Une grande partie de l’armement stocké par le MNLA et rapporté de Libye s’y trouvait et a été saisi par la Plateforme puis transporté à Anéfis. Intachdayte est tombée parce que les forces de la CMA n’y était pas en nombre. L’encerclement de la ville de Kidal par la Plateforme a mobilisé beaucoup de leurs troupes et laissé cette base isolée, permettant aux hommes de Gamou d’attaquer. « La Plateforme avance que deux des leurs ont été capturés par un groupe armé qu’ils soupçonnaient fortement d’être des Idnanes d’Intachdayte, c’est pour cela qu’ils auraient pris la ville, mais la réalité c’est qu’ils l’ont attaqué pour s’accaparer les armes, affaiblir la CMA, renforcer l’encerclement de Kidal et son isolement », explique cet employé d’une ONG local.

Depuis la courte trève initiée par les différentes parties quelques jours avant la fête de Tabaski, il n’y a pas eu de cesser le feu, dans le climat de tension qui prévaut dans la région depuis l’interdiction faites à la Plateforme, par les forces internationales, d’entrer dans la ville de Kidal alors que les forces de la CMA peuvent en sortir.

Samedi 17 septembre, la Plateforme a annexé Inkhalil, puis Ikadawatène ou la CMA a fui sans combattre. Actuellement le mouvement du général Gamou contrôle presque toute la région, à part la ville de Kidal tenue par la CMA, Aghel’Hok où la force tchadienne de la Minusma ne laissent pas entrer les groupes armés, Abeibara et Tin-Essako, un fief de la tribu des Ifoghas. Les forces de la Plateforme sont actuellement stationnées  à côté de Tessalit, sans pour l’instant tenter de prendre la ville. « À Tessalit, il y a eu des micmacs, Mossa Ag Habida, un commandant de la CMA qui était le chef local du HCUA, un Iradjanatane, une tribu plus proche des Imghad que des Ifoghas, a rallié la Plateforme avec hommes et véhicules. Il faut savoir que la fibre ethnique est très importante dans ce conflit et il se trouve que le grand-frère de Mossa Ag Habida était un lieutenant de Gamou dans la rébellion des années 90, il est décédé lors de la première guerre tribale qui a opposé les éléments de Iyad Ag Ghali aux hommes de Gamou, Mossa qui a retrouvé d’ancien frères d’armes dans les rangs de la Plateforme a donc fait défection pour la rejoindre. Ce n’est pas la première fois que des combattants de la CMA ou du HCUA passent dans l’autre camp », affirme cette source proche des mouvements.

Selon nos informations, un important chef du HCUA à Kidal, Chafighi Ag Bouhada, qui est le cousin de Mossa Ag Habida, a rejoint Tessalit lundi soir à la tête d’une trentaine de véhicules en contournant le dispositif de la Plateforme via des routes dans les zones contrôlées par les djihadistes (Tin-Essako, Talahandak, Tintisska ), pour que la ville ne tombe pas aux mains de leur adversaire. Des affrontements du côté de Tessalit semblent imminents.

Depuis que l’étau de la Plateforme se resserre sur Kidal, la CMA, affaiblit par les combats, les défections et les dissensions, tentent de trouver des alliances. Mardi 20 septembre, la Coalition du Peuple pour l’Azawad (CPA) d’Ibrahim Ag Mohamed Assaleh a dissout sont mouvement pour rejoindre le MNLA. Selon certains observateurs ce mouvement compterait environ 500 combattants qui viendraient renforcer les troupes de la CMA.

Le Mouvement pour le Salut de l’Azawad ( MSA) de Moussa Ag Achatoumane, qui a quitté la CMA le 2 septembre dernier, a signé samedi 17 septembre, un accord sécuritaire avec la Plateforme et le MAA-Plateforme, pour mener des patrouilles dans la région de Gao afin de traquer les voleurs et autres coupeurs de routes qui pullulent dans la région. « Certains éléments de la CMA ont la dent dure contre le MSA, ils disent que des combattants de ce mouvement ont été vu avec des éléments de la Plateforme lors des attaques d’Inkhalil et d’Inkadawatène. Le MSA n’a pas rejoint la Plateforme, pas encore, ils ont signé cet accord de sécurité et d’autres accords plus secrets, dont un, qui leur donne la garantie que la Plateforme les aidera s’ils sont attaqués par la CMA », révèle cette source.

Le gouvernement malien qui soutenait la CMA, il y a encore quelques mois, semble avoir changé son fusil d’épaule. Sur les ondes de RFI, la semaine dernière, Bilal Ag Achérif, secrétaire-général du MNLA, a constaté  que « le gouvernement et la Plateforme veulent tourner  le dos à cet accord ( de paix et de réconciliation) […] si on continue à ce rythme là, il risque de ne plus avoir d’accord du tout auquel se référer », a-t-il déclaré. Début septembre, le HCUA avait menacé de prendre les armes, « si le gouvernement ne prend pas ses responsabilités en rappelant à l’ordre ses militaires déguisés en miliciens […] notre réplique sera à la hauteur de l’affront et même peut-être disproportionné », ajoutait le mouvement. « Le processus de paix est en danger c’est vrai, avec les affrontements qui continue ça risque d’échouer, rien ne va être appliqué et en même temps c’est une menace, car pour la CMA la Plateforme est une milice malienne, donc pour eux c’est le Mali qui tire les ficelles. Bilal Ag Achérif est manipulé par le HCUA. Ils font appel à lui, ils lui font faire des déclarations parce qu’ils savent que le MNLA a la sympathie de la France et d’autres partenaires, ils ne veulent pas être isolés et donc ils le mettent en avant dans la communication», explique ce proche des mouvements.

Pour Azaz Loudag Dag, chef de la communauté Imghad, ce conflit n’est pas un problème entre mouvements mais un problème de communauté, complexe, tant les différentes communautés sont imbriquées dans les mouvements. « On ne peut pas trouver une solution au niveau des mouvements, il faut trouver la solution au niveau des communautés concernées, c’est à dire la communauté Ifoghas et la communauté Imghad. Ce sont ces deux communautés qui ont des problèmes, notamment le fief de Kidal, qui appartient aux Imghad et qui a été occupé par la CMA quand elle a chassé le gouvernement du Mali et tout le reste, avec l’appui des djihadistes et des terroristes. Ils l’ont occupé avec l’aide de la communauté internationale (notamment Serval) qui pensait que Kidal appartenait aux Touaregs et que par conséquent il fallait la donner aux rebelles, alors que parmi les touaregs tous ne sont pas des rebelles. Ce que la France n’a pas compris dans le scénario actuel c’est que ce sont les djihadistes qui ont mis en place les Ifoghas pour les faire occuper le Nord-Mali. Nous, on veut une solution négociée, on ne veut pas du tout aller à la guerre. Comprenez bien que si on nous empêche de rentrer à Kidal, on reste autour de la ville et à chaque fois qu’on rencontre leurs éléments, il y aura certainement des heurts », conclut-il.

Pour cet habitant de Kidal, fataliste, au-delà des communautés, le véritable but de cette guerre c’est la domination de ce territoire que les rebelles appellent Azawad et qui malgré les accords, ne semblent toujours pas vouloir faire un avec le Mali.

 

 

Source: journaldumali

The post Suprématie de la Plateforme dans la guerre tribale au Nord-Mali appeared first on Koulouba.com.

Almou Ag Mohamed, porte-parole de la CMA : « aucun responsable du Gatia n’est de Kidal….On veut diluer l’Accord dans un soi-disant conflit communautaire entre Ifoghas et Imghads »

$
0
0

De quelles violations des droits de l’homme s’agit-il ? « Des arrestations arbitraires ». Le coupable, c’est bien sûr le Groupe d’auto-défense touareg imghads et alliés (Gatia) dont « certains responsables tentent de diluer l’Accord dans un soi-disant conflit communautaire opposant les Ifoghas aux Imghads à Kidal ».

Almou Ag Mohamed rebelle touareg mnla porte parole hcua cma

Pour ce haut responsable de la CMA, il n’y a pas de ‘’cohabi-tension’’ entre Ifoghas et Imghads à Kidal. « Pour preuve, le maire de Kidal est Imghad, le député est Imghad. La plupart de ceux qui tiennent les échelons de la CMA à Kidal, sont des Imghads. L’officier de la CMA qui a été tué par le Gatia, est Imghad. Donc, il n’y a pas de problème Ifoghas-Imghads à Kidal ».

Et Almou va loin en indiquant qu’aucun responsable du Gatia n’est de Kidal.

« Citez-moi un qui soit de Kidal ? Gamou est de Ménaka, il n’est pas de Kidal. Fahad est de Tessit, il n’est pas de Kidal. Qui d’autre ? Aucun n’est de Kidal ».

Selon Almou, Kidal est une position de la CMA que le Gatia a attaquée sous le prétexte qu’il a des parents à Kidal. « Moi qui vous parle, je suis de Tombouctou, mais au moment de la signature de l’Accord, Tombouctou a été reconnue comme une position des FAMas ! Ce n’est pas parce qu’on est de telle localité, qu’il faut venir l’attaquer en violation de l’Accord ! ».

Mais pourquoi ne pas s’asseoir pour en discuter ?

Pour Almou, il y a eu des rencontres à propos autour du Haut représentant du président de la République. C’était avant la fête. Des rencontres auxquelles le Gatia n’a semble-t-il pas accordé une grande importance.

Quid de cette relation congénitale qui persiste entre le HCUA et Ansar Eddine de Iyad Ag Ghaly ? Pour Almou, la démarcation a été faite il y a longtemps avec d’abord le MIA, puis le HCUA qui est signataire de l’Accord.

 

Abdoulaye Diakité

 

 

La rédaction

The post Almou Ag Mohamed, porte-parole de la CMA : « aucun responsable du Gatia n’est de Kidal….On veut diluer l’Accord dans un soi-disant conflit communautaire entre Ifoghas et Imghads » appeared first on Koulouba.com.

ACCES A l’EAU POTABLE : Un parcours de combattant pour des Maliens

$
0
0

Le rapport final 2015 de la 4e édition de l’Enquête modulaire et permanente auprès des ménages (Emop), réalisée entre le 1er avril 2015 et le 31 mars 2016 dans l’ensemble des régions du Mali, excepté Kidal, ainsi que dans le district de Bamako indique que dans l’ensemble du pays, 21,2 % des ménages parcourent plus de 15 km pour accéder à l’eau potable et 19,6 % d’entre eux y accèdent après 60 mn.

eaux potable robinet forage villageois

Selon le rapport, l’accès à l’eau potable, notamment celle du robinet, des forages et des puits améliorés ou protégés reste un véritable  casse-tête pour les populations des villes et campagnes maliennes.

De nos jours, des populations doivent parcourir de longues distances pour avoir le précieux liquide bleu.

« 22,7 % des ménages ruraux sont à plus de 15 km d’une source d’eau potable et 21 % de ces ménages l’atteignent après 1h de temps », précise le rapport.
De ce document, l’analyse régionale montre que cette difficulté d’accéder est palpable principalement à Mopti, Koulikoro et Sikasso où respectivement 30,1 %, 23,5 % et 20,8 % des populations parcourent plus de 15 km ».

Selon l’Emop, les milieux ruraux des régions citées ont besoin d’une adduction en eau potable proche de la communauté. « Les résultats de l’enquête montrent des taux d’accès à l’eau potable assez élevés au niveau de toutes les strates et ce quel que soit le statut de pauvreté. 99,8 % des ménages non pauvres à Bamako ont accès à l’eau potable ».
Idrissa Sako

 

 

Source: lesechos

The post ACCES A l’EAU POTABLE : Un parcours de combattant pour des Maliens appeared first on Koulouba.com.

FRANCE : Alerte rouge

$
0
0

Des centaines, sinon des milliers de nos compatriotes résidant en France pourraient perdre le droit au renouvellement de leur carte de séjour.

france drapeau

Et pour cause, enrôlés en France, au Consulat du Mali, le même Consulat, pour renouveler leur passeport malien, leur exige la présentation de la carte Nina, ou à défaut, son numéro. Pas celui figurant sur leur reçu lors de leur enrôlement en France, mais un autre, un numéro « définitif » attribué par la Mairie centrale de Korofina, à laquelle le Consulat aurait envoyé les fiches d’enrôlement.

Et comme cela arrive presque toujours au Mali, obtenir ce fameux sésame est devenu la croix et la bannière. Chaque jour, dès 6 h, une longue file s’aligne devant la mairie, sous la pluie ou le soleil. La situation aurait provoqué une première émeute au cours de laquelle certains locaux de la mairie ont été saccagés par la foule en colère. Conséquence : arrêt de l’opération jusqu’à nouvel ordre. Et cet ordre serait venu du président lui-même. Etonnant ! Ou de ceux qui veulent lui nuire par tous les moyens ? Allez savoir.

En tout état de cause, si une solution rapide et efficace n’est pas trouvée à ce problème gravissime, il ne faut pas s’étonner, quelques mois plus tard, de voir des charters débarquer des centaines de nos compatriotes et leur famille à Bamako, expulsés en toute légalité, et à cause de l’incurie de notre administration, à Bamako comme à Paris.

Kourouné Gouansékékè

(Correspondance particulière)

 

 

Source: lesechos

The post FRANCE : Alerte rouge appeared first on Koulouba.com.


Sounjata, un spectacle qui parle de Nous !

$
0
0

Dans quelques jours, Guimba national sera sur la scène du Nouveau Théâtre Expérimental, rue Fullum, à Montréal. Nous l’avons rencontré à Paris, juste avant son départ.

Habib Dembélé Guimba artiste comedien ecrivain cineaste humoriste

Vous allez jouer dans un spectacle intitulé Sounjata, dites-nous en davantage, Guimba.

Il s’agit bien sûr de l’histoire de l’Empereur du Mali que nous connaissons tous. Alexis Martin, le célèbre dramaturge québécois, en a fait une adaptation très intéressante. C’est une co-production Québec-Maroc-Mali, dont la création mondiale a eu lieu fin avril dernier, à l’Institut français de Marrakech (Maroc), dans le cadre du Festival Awaln’art, et de la Vitrine québécoise. Nous donnerons une dizaine de représentations de Sounjata  à Montréal, du 27 septembre au 8 octobre. En 2015, j’ai rencontré Alexis Martin à Bamako, je ne le connaissais pas. Alexis était venu au Mali pour rencontrer Yaya Coulibaly, notre grand marionnettiste. De rencontres en échanges, le projet a pris corps. La création théâtrale émerge toujours d’un travail fraternel collectif, fait de beaux moments intellectuels et artistiques. Quelque temps plus tard, une première lecture du texte qu’Alexis avait écrit, a eu lieu au Lavoir Moderne Parisien, un théâtre historique du 18ème arrondissement de  Paris, géré par Khalid Tamer, le co-producteur franco-marocain de Sounjata. En septembre 2015 et avril 2016, nous étions en résidence de création à Marrakech, où nous avons joué ce spectacle deux fois. Maintenant, c’est le public québécois qui va le découvrir.

En quoi l’adaptation d’Alexis Martin était-elle très intéressante, Habib Dembélé ? 

Deux des personnages sont des agronomes québécois qui débarquent à Bamako pour procéder à des prélèvements scientifiques. Ils ne connaissent rien d’autre du Mali que la description encyclopédique qu’ils ont lue. Arrivés à l’hôtel où ils pensent avoir une réservation de chambre, ils sont reçus par le personnage que j’interprète, qui les accueille comme nous le faisons tous lorsque nous recevons un «étranger».

Petit à petit, ce personnage leur fait découvrir les valeurs vraies de notre culture malienne, nos liens familiaux, notre cousinage à plaisanterie, l’Histoire du Manding, celle de Sounjata, la Charte du Mandé, nos grands Griots, notre Parole, nos Pères et Mères, nos Frères et Sœurs, notre sens de la Dignité et de l’Honneur. C’est par le truchement des marionnettes de Yaya, grandes et petites, qui incarnent les différentes figures de notre «Chez Nous», que ces personnages, venus de l’autre côté de l’Océan atlantique, comprennent petit à petit ce que nous sommes, qui nous sommes. Ce spectacle va au-delà de l’histoire de Sounjata. Scène après scène, il dévoile à nos «étrangers» notre philosophie de vie. Mais j’ose dire qu’il nous permet, à nous aussi, Maliens, de mieux comprendre la façon dont nous fonctionnons, parfois sans en être conscients d’ailleurs.

Comment peut-on réussir la rencontre culturelle entre le «nouveau monde» et le Mali, en moins de deux heures de spectacle ?

C’est là que l’adaptation d’Alexis Martin est remarquable. Elle est très accessible. Elle ressemble beaucoup à notre propre façon de raconter notre Histoire à nos enfants. C’est comme un conte à plusieurs têtes, têtes humaines, et têtes de marionnettes. Un de mes grands-frères maliens, qui se trouvait à Marrakech lorsque nous avons joué, est venu me saluer à la fin de la représentation. Il m’a dit que, grâce à ce spectacle, il détiendrait dorénavant beaucoup de clés supplémentaires pour mieux comprendre la grande cour où se joue notre Histoire. J’ai été très touché. La magie du théâtre avait opéré.

Outre leur apport spectaculaire, dans quelle mesure les marionnettes aident-elles le public à mieux comprendre la complexité des liens culturels maliens ?

Les marionnettes incarnent des personnages historiques. Yaya les manipule, les agronomes québécois les manipulent, nous leur prêtons tous notre voix. C’est grâce à ces interactions que le public, quelle que soit son âge, quelle que soit sa nationalité, comprend qui est qui, qui fait quoi, et pourquoi. L’Histoire devient limpide. Elle est accessible à tous. Je convie toutes nos familles maliennes qui vivent au Québec à venir voir ce spectacle qui parlent de Nous, du brassage de notre culture avec celle de leur pays de résidence. Nos petits, qui vivent loin du pays de leurs parents, découvriront d’où ils viennent grâce à la magie des marionnettes. Les Maliennes et les Maliens du Québec éprouveront une grande joie, une grande fierté face à cette belle rencontre humaine.

Alexis Martin réussit quelque chose d’étonnant, n’est-ce pas Guimba ?

Effectivement. C’est parce qu’il choisit de mettre en scène des personnages québécois qui arrivent au Mali sans rien connaître de Nous, c’est parce qu’il donne la parole à un personnage malien profondément ancré dans la Culture et l’Histoire de son pays, c’est parce qu’il y mêle les merveilleuses marionnettes de Yaya Coulibaly, que, scène après scène, Alexis parvient à révéler, à travers l’Histoire de Sounjata, la richesse de la Culture du Mali. En quelques répliques, Alexis parvient aussi à faire découvrir aux personnages maliens pourquoi leurs «étrangers» se comportent différemment. En quelques scènes, Alexis introduit certaines similitudes entre la culture malienne et la culture québécoise.

Au théâtre comme dans la vie, quand deux forces se frottent, la lumière peut jaillir, et la magie opère. Dans Sounjata, c’est aussi la magie de la langue. Le français du Mali, le français du Québec, la langue française qui permet aux comédiens québécois et maliens que nous sommes, et aux personnages que nous jouons, de communiquer, de progressivement comprendre la culture de l’Autre. La magie des accents qui se rencontrent. L’accent québécois, l’accent malien. Quelques mots québécois rebondissent sur ceux que se lancent les Maliens en langue bamanan. La magie des projections d’images au son d’instruments de musique maliens. Ce sont tous ces condiments qui font que la sauce est bonne. C’est du théâtre dans le théâtre. Les personnes humaines jouent à être des personnages, les marionnettes incarnent chacun d’entre eux, pour que chacun comprenne mieux l’Autre.

Qu’est-ce que jouer dans cette adaptation de Sounjata apporte à un comédien malien comme vous, Habib Dembélé ?

C’est justement parce que je suis Malien que cela a un sens pour moi. L’Histoire nous enracine. Le Mali est un arbre,  et sans ses racines notre pays ne peut pas se tenir debout. Sounjata fait partie de nos racines. Ce pan de notre Histoire nous permet de replonger au plus profond de nous-mêmes. J’estime qu’il est de mon devoir de comédien, et de mon devoir de Malien, de contribuer à rallumer la lumière sur ce que nous sommes, et sur le chemin d’où nous venons. Nous en avons besoin, notre jeunesse en a besoin. Il serait souhaitable que ce spectacle vienne au Mali bien-sûr, mais il serait souhaitable que ce spectacle tourne aussi en Europe, et ailleurs dans le monde. Les gens comprendraient mieux qui sont ces Africains de l’Ouest qu’ils côtoient tous les jours. Le bien-vivre ensemble humain s’en sortirait grandi.

Propos recueillis par Françoise WASSERVOGEL

 

Source: Le Reporter

The post Sounjata, un spectacle qui parle de Nous ! appeared first on Koulouba.com.

Mali: L’UNESCO salue la réhabilitation de la porte sacrée de Sidi Yahia à Tombouctou

$
0
0

La porte de la mosquée Sidi Yahia a été officiellement réinstallée le 19 septembre à Tombouctou lors d’une cérémonie organisée par les communautés locales. Cette porte sacrée avait été arrachée et endommagée le 2 juillet 2012 par les groupes extrémistes armés qui occupaient la ville.

Organisation Nations unies éducation science culture unesco

Restauration d’un  symbole protecteur de la ville

La Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a salué cet événement en soulignant le lien entre la protection du patrimoine et la résilience des sociétés : « La réinstallation de la porte secrète, point de repère cultuel et culturel de Tombouctou, marque une nouvelle étape, décisive, dans l’effort général de réhabilitation et de paix engagé au Mali. C’est une réponse très forte à tous les extrémismes, qui va de pair avec la reconstruction des mausolées et le procès des responsables de leur destruction, qui a commencé devant la Cour pénale internationale. » Cette restauration de la porte à la fois symbolique et historique a été réalisée par les artisans menuisiers locaux avec l’appui de l’UNESCO.

La cérémonie s’est déroulée en présence de Andogoly Guindo, Secrétaire général du Ministère de la Culture, Mbaranga Gasarabwe, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général pour la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali),  Alain Holleville, Ambassadeur de l’Union Européenne au Mali, Lazare Eloundou, Représentant de l’UNESCO au Mali, Lucien Manga, Représentant de l’OMS au Mali, ainsi que de leaders religieux et des communautés locales.

Le Représentant de l’UNESCO au Mali a présenté un bref bilan des travaux : « 19 mausolées de vos saints ont été reconstruits sous la direction de vos maçons, des familles responsables et des imams. Des travaux urgents de restauration ont été réalisés sur les trois mosquées du patrimoine mondial, ainsi que sur le tombeau des Askia à Gao. Je suis donc très heureux de voir la mosquée de Sidi Yahia dans ce bel état. Des maisons d’habitations ont été réhabilitées avec l’appui financier de l’Association internationale des maires francophones. Le musée municipal est lui aussi prêt à rouvrir ses portes au public.  Un ensemble de bibliothèques de manuscrits anciens entièrement restaurées avec le soutien financier de la MINUSMA, et de l’ONG SAVAMA. Des actions de conservation, de catalogage et de numérisation sont en cours en faveur des 400 000 manuscrits délocalisés à Bamako, à l’IHERI-ABT et à SAVAMA. Enfin, des études techniques sont en cours pour lancer le chantier de reconstruction du monument Al Farouk ».

« Nos remerciements vont à l’UNESCO, la MINUSMA et aux partenaires qui ont placé la sauvegarde de notre patrimoine au cœur de leurs priorités », a déclaré l’adjoint au maire de Tombouctou, Addarawi Assekou Maiga. De son côté, Alain Holleville Ambassadeur de l’Union européenne a rendu hommage à la communauté de Tombouctou. « Nous continuerons d’apporter notre soutien à la protection du patrimoine culturel de Tombouctou car le travail réalisé à ce jour est un signal fort de relèvement du Mali ».

L’imam de la Mosquée Sidi Yahya a exprimé sa profonde gratitude envers les partenaires qui ont soutenu la réhabilitation et la réinstallation de la porte secrète. “Si la destruction de la porte secrète a été un traumatisme profond pour nous, aujourd’hui sa réhabilitation devient un soulagement pour tous. Nous remercions la MINUSMA et l’UNESCO pour les efforts consentis en faveur de la protection et de la promotion du patrimoine culturel”, a discouru M. Alphadi Bagnon Wangara.

La ville de Tombouctou réhabilitée

 « Si nous sommes tous réunis aujourd’hui, c’est pour fermer ensemble cette voie qui a été ouverte vers l’obscurité, l’extrémisme violent et le fondamentalisme. En réhabilitant cette porte, la ville de Tombouctou et le Mali tout entier réaffirment leur volonté de rester sur le chemin de la lumière, de la tolérance, de la paix, et du respect des diversités, dans l’esprit de l’accord de paix » a déclaré pour sa part Mbaranga Gasarabwe, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général pour la MINUSMA.

Seule porte de mosquée faisant face au soleil couchant, la porte sacrée dite « secrète » de Sidi Yahia est unique par sa dimension et sa signification. Donnant sur la cour du cimetière où se trouvent les sépultures de plusieurs personnalités de l’histoire de la ville, elle protège symboliquement les mausolées de Mohamed Nadhi, premier chef de la ville et celui de Sidi Yahia. Selon la tradition, quiconque ouvrirait ou briserait cette porte provoquerait le malheur sur la ville.

 Engagement ferme de l’Unesco et du gouvernement malien

Depuis janvier 2013, l’UNESCO et le gouvernement du Mali ont engagé un vaste plan de réhabilitation du patrimoine culturel du Mali, qui comprend notamment la reconstruction des mausolées, la sauvegarde des manuscrits anciens, et la reconstruction le cas échéant des monuments endommagés pendant la période de l’occupation. Ce plan d’action bénéficie de l’appui logistique et sécuritaire de la MINUSMA, et du soutien financier de la Suisse et de l’Union européenne.

 

 

La rédaction

The post Mali: L’UNESCO salue la réhabilitation de la porte sacrée de Sidi Yahia à Tombouctou appeared first on Koulouba.com.

Communiqué de la Médiation internationale

$
0
0

A l’issue de la XIème session du Comité de Suivi du processus de mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, et au regard de l’évaluation de la situation prévalant dans la région de Kidal, la Médiation internationale a décidé de rendre public le présent communiqué.

reunion conference membre médiation Comité suivi accord paix réconciliation nord mali

 La Médiation internationale est profondément préoccupée par les graves affrontements et leur poursuite sporadique dans la région de Kidal entre les mouvements signataires.  Elle condamne ces violations du cessez-le feu et les entraves aux opérations humanitaires enregistrées sur le terrain, lesquelles portent gravement atteinte à l’esprit et à la lettre de l’Accord de Paix, signé par toutes les parties maliennes, le 15 mai et parachevé le 20 juin 2015.

La Médiation internationale estime que cette situation ne saurait perdurer plus longuement, sans compromettre l’essence même de cet Accord.

Plus que jamais, la paix est un impératif incontournable pour la stabilité et la prospérité des pays de la zone sahélo-saharienne, confrontés actuellement à des défis majeurs dont le terrorisme et la criminalité transfrontalière qui hypothèquent lourdement l’avenir de toute la sous-région.

La Médiation internationale félicite le Haut représentant du Président de la République du Mali pour la mise en œuvre de l’Accord pour les efforts déployés à l’effet d’identifier une solution diligente aux problèmes posés, et l’encourage à poursuivre son action.

En l’absence de toute volonté manifeste ou la persistance d’entraves à la mise en œuvre de l’Accord, ceux reconnus responsables à titre individuel ou collectif s’exposeront à des sanctions de la part de la communauté internationale qui pourrait diligenter une enquête destinée à situer les responsabilités.

La Médiation internationale enjoint les parties concernées à résoudre leurs différends et leurs griefs par le dialogue, afin d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord, en particulier les patrouilles mixtes et les autorités intérimaires. En outre, elle souligne la nécessité de concrétiser les dividendes de la paix au bénéfice des populations, durement affectées et lassées par cette crise.

La Médiation internationale exhorte en conséquence toutes les parties maliennes, à respecter pleinement leurs engagements et leurs responsabilités respectifs et demande, en particulier, au Gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour une mise en œuvre diligente de l’Accord.

A l’occasion de la journée internationale de la Paix, la Médiation internationale réitère son accompagnement indéfectible au Mali sur le chemin de la stabilité et d’une paix pérenne

Pour rappel : La Médiation internationale est composée de l’Algérie (son Chef de file), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, l’Union africaine, les Nations Unies, l’Union européenne, l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), le Burkina Faso, la Chine, les Etats-Unis d’Amérique, la Fédération de Russie, la France, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Royaume-Uni et le Tchad.

Olivier SALGADO

 

 

La rédaction

The post Communiqué de la Médiation internationale appeared first on Koulouba.com.

Communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 21 septembre 2016

$
0
0

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 21 septembre 2016 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Président de la République, Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA.

communique conseil cabinet ministre presidence republique palais koulouba

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

– adopté des projets de texte ;

– procédé à des nominations ;

– et entendu une communication.
AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES :

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE :

Sur le rapport du ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi instituant les pupilles en République du Mali.

Une loi du 7 juillet 2000 a institué les Pupilles du Mali pour apporter des mesures de protection sociale spécifiques aux enfants orphelins dont les parents ont perdu la vie dans l’exercice de leur fonction ainsi qu’au cours de mission ou de services exceptionnels.

Les divergences d’interprétation de cette loi n’ont pas permis son application effective. Par ailleurs, elle ne prenait pas en charge les enfants mineurs orphelins ou abandonnés.

Le projet de loi instituant les pupilles de la République vise à surmonter ces difficultés.

Il institue deux catégories de pupilles dont il précise les statuts.

Le statut de pupille de la Nation est accordé aux enfants mineurs des personnels des forces armées et de sécurité et autres corps paramilitaires, des fonctionnaires et agents de l’Etat ou de tout autre citoyen dont l’un des deux parents ou le tuteur légal est mort, porté disparu ou déporté à l’occasion de guerres, de conflits armés, d’opérations de maintien de la paix ou de sécurisation ou à l’occasion de l’exécution de mission ou de service commandé.

Le statut de pupille de l’Etat est accordé aux enfants mineurs abandonnés, aux enfants mineurs de parents inconnus, aux enfants mineurs de mère malade mentale sans substitut parental valable, aux enfants orphelins dont aucun membre de la famille ne peut être tuteur.

La qualité de pupille de la Nation et de pupille de l’Etat donne droit selon le cas :
– à la prise en charge des frais d’actes médicaux ou de soins ;
– à la prise en charge des frais de scolarité du cycle fondamental secondaire, des frais d’apprentissage ou de formation ;
– à l’octroi d’une bourse d’enseignement supérieur ;
– à l’adoption ou le cas échéant au placement en institution spécialisée.

La qualité de pupille prend fin à la majorité.
AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES :

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES :

Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant code d’éthique et de déontologie dans les marchés publics et les délégations de service public.

Le présent projet de décret transpose, au plan national, la Directive n°04/2012/CM/UEMOA du 28 septembre 2012 relative à l’éthique et à la déontologie dans les marchés publics et les délégations de service public au sein de l’Union économique et monétaire Ouest africaine.

Il fixe les règles d’éthique et de déontologie applicables aux acteurs publics et privés intervenant dans le cadre des procédures de passation, d’exécution, de contrôle, de règlement et de régulation des marchés publics et des délégations de service public.

Il précise également les règles gouvernant les conflits d’intérêts qui constituent un élément central des valeurs d’éthique et de déontologie en matière de passation des marchés publics et des délégations de service public.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DE LA CONSTRUCTION CITOYENNE :

Sur le rapport du ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de la Direction du Service national des Jeunes.

Le service national des jeunes a été institué par une loi du 7 juillet 2016 avec pour mission de contribuer à parfaire l’éducation, la formation physique, civique et professionnelle des jeunes en vue de leur participation effective et entière au développement économique, social et culturel du pays et de leur mobilisation pour les besoins de la défense nationale.

Les présents projets de texte créent un établissement public à caractère administratif chargé de la promotion et de la gestion du service national des jeunes.

La Direction du Service National des Jeunes est chargée à ce titre :

– du recensement et du recrutement des candidats ;
– de la formation des jeunes recrutés ;
– de l’organisation des activités d’intérêt communautaire et d’investissement humain des jeunes sur les chantiers du développement ;
– de collaboration avec les forces de défense et de sécurité pour la mobilisation des réservistes.

La création de la Direction du Service national des Jeunes s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la vision du Président de la République, Ibrahim Boubacar KEÏTA concernant, notamment, l’investissement dans la jeunesse à travers la promotion de l’esprit de civisme et de socialisation des jeunes.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES :

AU TITRE DU MINISTERE DE LA DÉFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS :

– Chef de Cabinet :
Colonel-major Mamadou DIAO

– Chargé de mission :
Monsieur Boubacar DIALLO, Journaliste

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ÉNERGIE ET DE L’EAU :

– Chargé de mission :
Monsieur M’Baye COULIBALY, Journaliste-Reporter

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT DE L’ASSAINISSEMENT ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE :

– Secrétaire Général :
Monsieur Abdoulaye BERTHE, Magistrat

– Conseillers techniques :
Monsieur Drissa TRAORE, Vétérinaire et Ingénieur d’Elevage
Monsieur Biramou SISSOKO, Ingénieur des Eaux et Forêts

– Chargés de mission :
Madame Amahani TOURE, Journaliste Reporter
Monsieur Abdallah Ag IDIAS IMICK, Gestionnaire

– Directeur National des Eaux et Forêts (DNEF) :
Monsieur Boureïma CAMARA, Ingénieur des Eaux et Forêts

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA POPULATION :

– Directeur Général de l’Institut National de la Statistique (INSTAT) :
Monsieur Harouna KONE, Ingénieur de la Statistique

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS :

AU TITRE DU MINISTERE DEL’ECONOMIE ET DES FINANCES :

Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a examiné une communication écrite relative au nouveau plan de réforme de la gestion des finances publiques pour la période 2017-2021.

Dans le cadre de l’amélioration et de la modernisation de la gestion des finances publiques, le Gouvernement du Mali a mis en œuvre plusieurs plans d’action gouvernementaux dont le dernier a couvert la période de 2011 à 2015.

La mise en œuvre de ce plan d’action gouvernemental a enregistré d’importants résultats, notamment :la modernisation des administrations fiscale, douanière et domaniale, l’élargissement de l’assiette fiscale, l’augmentation des recettes fiscales globales de l’Etat durant la période de référence. Elle a également permis l’interconnexion des structures de dépenses et de recettes, la simplification des procédures de passation des marchés publics, la responsabilisation des acteurs en matière de contrôle interne des finances publiques.

Le plan de réforme de la gestion des finances publiques pour la période 2017-2021 s’inscrit dans le cadre de la pérennisation des acquis engrangés par la mise en œuvre des différentes réformes en matière de gouvernance économique et financière au Mali.

Il est élaboré suivant une approche participative intégrant les principes de la gestion axée sur les résultats.

Il vise à optimiser l’espace budgétaire afin de permettre l’exécution, de manière transparente et efficace des dépenses publiques en vue de l’atteinte des objectifs de croissance et de développement durable.

Il est articulé autour des pôles de changement principaux ci-après :la modernisation des administrations et des politiques fiscales, la mise en œuvre du nouveau cadre de programmation, d’exécution et de suivi budgétaire, la mutation vers un système de contrôle interne et externe aligné sur les normes internationales et les bonnes pratiques, l’établissement d’un système contractualisé et transparent de gouvernance financière locale.

La mise en œuvre du plan de réforme de la gestion des finances publiques pour la période 2017-2021 participe du renforcement du cadre de dialogue entre le Gouvernement et ses partenaires techniques et financiers sur les enjeux des finances publiques.

Bamako, le 21 septembre 2016.

Le Secrétaire général du Gouvernement,

Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE
Commandeur de l’Ordre national

 

 

La rédaction

The post Communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 21 septembre 2016 appeared first on Koulouba.com.

Mali: As Seyd Cheick Chérif Ousmane Madani Haidara inaugure son jet privé

$
0
0

Annoncée en grande pompe le vendredi 16  septembre 2016 a Tamani(village natal du Guide des Ancars) , l’ acquisition du jet privé du guide spirituel  Chef Madani Haidara est confirmée. Le guide spirituel de l’association Ancar dine vient d’inaugurer son jet privé à l’aéroport international Modibo Keita Senou.

cherif-ousmane-madani-haidara-precheur-marabout-ansardine-jet-prive-avion-helicoptere

Un Jet privé pour Bani

Cherif Ousmane Madani Haïdara aura très prochainement son Jet privé : Ançar Dine International l’a ainsi décidé ! L’annonce a été insinuée ce vendredi 16 septembre 2016 à Tamani (village natal du Guide des Ançars) lors de la Zihara, avant d’être confirmée par le Guide spirituel As Seid Cheick Chérif Ousmane Madani Haïdara. Des responsables de Ançar Dine International ont fait atterrir l’aéronef, que l’institution est sur le point d’acquérir pour son leader, sur le tarmac de l’aéroport international Modibo Kéïta de Bamako, pour le faire visiter au leader spirituel des Ançars. Après la visite, ils ont demandé à Chérif Ousmane Madani Haïdara s’il avait aimé le Jet privé. Ce dernier affirme avoir dit que l’aéronef de construction américaine lui plaît. Mais le Guide a demandé une expertise de l’avion avant la transaction. À ce jour, ils n’attendent plus que le résultat de l’expertise pour procéder à la signature des documents d’achat. Le président de Ançar Dine International nous a confié que «que ce soit ce Gulfstream G650, ou un autre aéronef, le Guide des Ançars aura son Jet privé à lui-même». Comme pour dire que les Ançars estiment que leur Guide a trop marché, et il est temps de lui donner des ailes, pour qu’il s’envole. Un autre responsable de Ançar Dine International nous confiera que Chérif Ousmane Madani Haïdara n’aime pas prendre l’avion et que ce fut un parcours du combattant pour le convaincre de l’accepter ; il préfère se déplacer en voiture. Il faut savoir que le Gulfstream G650 est un Jet d’affaires bimoteur du constructeur Gulfstream Aerospace. Gulfstream commença le programme en 2005 et le révéla au public en 2008. Le G650 est le plus grand et le plus rapide de la gamme Gulfstream Aerospace. Il existe également, depuis janvier 2015, une version à l’autonomie rallongée, dénommée G650ER (Extented Range). Le G650 est certifié sous le nom de G-VI.

Source : le reporter

The post Mali: As Seyd Cheick Chérif Ousmane Madani Haidara inaugure son jet privé appeared first on Koulouba.com.

La médiation internationale inquiète des conséquences des combats autour de Kidal

$
0
0

La médiation internationale au Mali, conduite par l’Algérie, s’est dite inquiète des conséquences pour le processus de paix des récents combats autour de Kidal, dans le nord-est du pays, entre groupes armés signataires de l’accord de paix.

mnla azawad rebelle drapeau ville nord mali kidal gao tombouctou casque bleus minusma

Des affrontements entre le Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia, pro-gouvernemental) et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion) à 85 km au nord-est de Kidal ont fait une dizaine de morts le 16 septembre. Le Gatia a affirmé avoir depuis chassé la CMA de deux autres localités de la région.

« La Médiation internationale est profondément préoccupée par les graves affrontements et leur poursuite sporadique dans la région de Kidal entre les mouvements signataires », selon un communiqué de la Médiation, qui comprend notamment l’ONU, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, l’Union africaine, l’Union européenne et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

« La Médiation internationale estime que cette situation ne saurait perdurer plus longuement, sans compromettre l’essence même de cet accord » conclu en mai-juin 2015, selon le communiqué publié à l’issue d’une réunion du Comité de suivi de l’accord.

La médiation menace de « sanctions de la part de la communauté internationale qui pourrait diligenter une enquête destinée à situer les responsabilités » et presse toutes les parties de « respecter pleinement leurs engagements et leurs responsabilités respectifs et demande, en particulier, au gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour une mise en oeuvre diligente de l’Accord ».

Auparavant, la Mission de l’ONU (Minusma) avait également estimé que « ces affrontements, en plus de constituer des violations répétées des accords de cessez-le-feu, mettent en péril les progrès réalisés jusque-là dans la mise en oeuvre de l’Accord de paix », déplore la Minusma dans un communiqué publié dans la nuit de mardi à mercredi.

La Minusma exprimait également « sa vive inquiétude face à la dégradation de la situation sécuritaire et aux allégations de violations des droits de l’Homme », ainsi qu’aux entraves à l’acheminement de l’aide humanitaire, exhortant les protagonistes à garantir « la protection des civils et à s’abstenir de toute action de nature à déclencher une reprise des hostilités ».

Le Gatia a revendiqué en début de semaine la prise d’In Khalil, une localité stratégique à la frontière algérienne, par laquelle transitent toutes les marchandises d’Algérie vers le nord du Mali, ainsi que certains trafics, et d’Inekabawatane.

« Dès notre arrivée, les combattants de la CMA ont fui », a déclaré à l’AFP Mohamed Ag Télouf, un combattant du Gatia, joint par téléphone.

En vertu d’un protocole d’entente signé entre le Gatia et la CMA, In Khalil devait être accessible à tous les combattants des deux groupes.

Par la prise de cette localité, « le Gatia veut dire que le protocole d’entente est caduc et obliger la CMA à sortir de Kidal pour se battre », a commenté l’analyste malien Mamadou Samaké.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature de l’accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes, dont l’application accumule les retards.

Source : AFP

The post La médiation internationale inquiète des conséquences des combats autour de Kidal appeared first on Koulouba.com.

Discours du président de la République à l’occasion du 22 septembre 2016

$
0
0

ibrahim-boubacar-keita-ibk-president-chef-etat-malien-allocution-discours-nation

Mes chers compatriotes,

Amis et hôtes du Mali,

Notre pays commémore demain le 56ème anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. Il le fait en continuant à affronter les conséquences de la terrible crise de 2012 qui avait amené le Mali au bord de l’abîme. Il le fait aussi et surtout avec la ferme volonté de conserver l’entière maîtrise de son destin en s’appuyant pour cela sur les valeurs qui depuis toujours font sa force et constituent son orgueil.

Ces valeurs sont la solidarité que nous savons montrer dans l’adversité, le souci du pays qui nous fait transcender nos différences et même nos divergences, la détermination à préserver notre vivre ensemble, socle de notre unité nationale. Ces valeurs sont inévitablement mises à l’épreuve dans la conjoncture que nous traversons. Mais elles demeurent intangibles, car forgées par notre Histoire commune.

Mes chers compatriotes,

La commémoration du 22 Septembre constitue un moment privilégié de réflexion sur les défis qui se présentent à nous. Trois d’entre eux revêtent à mes yeux une importance particulière. Celui du rétablissement de la paix et de la sécurité. Celui de la préservation de la cohésion nationale. Et celui de la prise en charge de la demande sociale. L’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger nous offre, malgré les lenteurs et les difficultés survenues dans sa mise en œuvre, une réelle chance d’atteindre le premier objectif. Je comprends l’impatience de nos compatriotes qui auraient souhaité voir l’Accord produire ses effets plus rapidement et de manière plus évidente. Je sais le désarroi de nombreux Maliens devant la persistance des actes terroristes.

Mais je voudrais rappeler une vérité que j’avais déjà énoncée : le chemin vers la paix et la sécurité est sinueux. L’emprunter exige de la persévérance, de la constance et l’absolue conviction qu’il n’existe pas d’autre alternative à la sortie de crise. Dans le combat que nous menons pour le rétablissement de la stabilité dans notre pays, nous bénéficions du concours inappréciable de la communauté internationale. Nos amis et partenaires apprécient à leur juste dimension des efforts exceptionnels que nous consentons sur le plan interne au renforcement des capacités opérationnelles de nos forces armées et de sécurité. La mise en œuvre de la Loi d’Orientation et de Programmation Militaire a permis de rendre plus efficace l’outil de défense en l’adaptant aux exigences de la guerre asymétrique et aux nouveaux types de menaces.

L’acquisition d’équipements militaires se poursuivra ainsi que la réhabilitation ou la construction d’infrastructures militaires. En outre, à travers certaines dispositions du nouveau Statut général des militaires qui vient d’être adopté, la Nation malienne témoigne sa considération à nos soldats qui risquent leur vie sur le théâtre des opérations militaires de combat.  Le Statut accorde notamment des avantages aux ayants droit des militaires tombés sur le champ de l’honneur et prévoit un appui aux blessés de guerre.

La Patrie malienne marque donc de manière significative sa reconnaissance à ceux de ses fils qui vont jusqu’au sacrifice suprême pour elle. Mais dans le même temps, nous devons avoir le courage et la lucidité de tirer les enseignements indispensables des épisodes douloureux tels que ceux qui se sont produits récemment à Nampala et à Boni. Dans la guerre que nous avons engagée contre les terroristes et les bandits armés, nous devons faire nôtre l’impératif de vigilance absolue et réduire la part d’erreurs dont pourrait tirer avantage l’ennemi.

L’élaboration en cours d’une Loi d’Orientation et de Programmation de la Sécurité améliorera notablement la gestion des personnels, des équipements et des infrastructures. Mais déjà sur mes instructions, bientôt sera mise en œuvre un plan d’action global couvrant plusieurs secteurs.

Ce plan a pour objectifs  la sécurisation, la stabilisation et le renforcement de la cohésion dans toutes les zones de notre pays  connaissant un niveau préoccupant d’insécurité et de manœuvres de déstabilisation

Mes chers compatriotes,

Au cours de ces dernières semaines, j’ai initié une série de rencontres avec des acteurs politiques et de la société civile. Je poursuivrai dans les jours à venir cette démarche qui, je le rappelle, n’est pas inédite, notamment concernant la situation au Nord de notre pays. Je n’oublie pas que la confiance massive dont vous m’avez investie lors de l’élection présidentielle a transcendé tous les clivages et toutes les démarcations. Cette confiance me fait donc obligation de rester à l’écoute de tous et de recevoir autant que nécessaire l’avis de sensibilités diverses.

Je prends, et je prendrai toujours en  considération toute voix exprimant le souci du Mali. Car la fonction présidentielle fait de moi le gardien de la cohésion sociale dans notre pays, un gardien qui ne peut ignorer les attentes et les alarmes des Maliens, de quelque bord que celles-ci soient formulées. La préservation de la cohésion nationale revêt une importance particulière dans notre pays qui se relève d’une crise majeure, qui affronte encore des périls pour lui inédits et qui reprend progressivement son rang dans le concert des nations.

Les temps que nous traversons ne sont ni à la controverse, ni à l’ultimatum. Ils nous incitent à analyser solidairement nos priorités du moment et à explorer avec esprit de raison la meilleure manière de les prendre en charge. Les rencontres que j’ai initiées ne visent pas à créer un unanimisme de façade et sans effet. Ces rencontres sont l’occasion d’échanges directs où dans le respect des différences, sont recherchées les réponses idoines aux difficultés de la Nation. J’espère que l’esprit constructif qui a marqué les premiers échanges se maintiendra dans les concertations futures. Je suis certain qu’en restant fidèles à cet esprit, il n’est pas de situation difficile que nous ne saurions dénouer.

Mes chers compatriotes,

Je reste extrêmement attentif à la portée des actions du Gouvernement en faveur de l’amélioration des conditions de vie des populations. En raison des moyens de l’Etat qui restent limités, ces actions n’atteignent pas toutes l’ampleur souhaitée. Mais nous continuons à déployer une vigilance particulière pour préserver le pouvoir d’achat de nos concitoyens. Ainsi en ce mois de Septembre, les prix des denrées de première nécessité ainsi que ceux des céréales sont en baisse par rapport à ceux affichés à la même période en 2015. Ces prix restent dans leur ensemble inférieurs à ceux pratiqués dans la Région Ouest Africaine.

Dans le domaine de l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents de l’Etat, il a été procédé à une augmentation du point d’indice des fonctionnaires de 20% sur la période 2015-2017. Ces mesures ont été renforcées par une baisse de huit points du taux de l’Impôt sur les Traitements et Salaires.

Mes chers compatriotes,

Voilà trois ans déjà que je me suis attelé avec vous à une tâche ardue de reconstruction, de restauration et de réhabilitation. Tâche rendue incontournable par l’état même dans lequel se trouvait notre Nation. Tâche rendue compliquée par la montée imprévisible de certains périls. Mais tâche qui porte ses premiers fruits. Nous sommes en droit d’envisager l’avenir avec un optimisme raisonné. A cet égard, le Sommet Afrique-France qui se tiendra en janvier 2017 à Bamako constituera un marqueur éloquent du chemin que nous avons parcouru. Sa réussite consacrera le dynamisme de notre peuple et le retour de notre pays à l’avant-scène mondiale. Elle récompensera l’investissement à notre côté des partenaires internationaux qui ont cru en nous dans les heures les plus difficiles. Elle justifiera la confiance de nos amis africains qui n’ont jamais douté de notre capacité à tenir à nouveau notre rang.

Mes chers compatriotes,

Continuons à forger notre destin et restons une Nation debout.

Vive la République !

Vive le Mali !  Je vous remercie !

 Source : Koulouba.com

The post Discours du président de la République à l’occasion du 22 septembre 2016 appeared first on Koulouba.com.


Le départ très prochaine du premier ministre Modibo Keita : Remaniement ministériel prévu au début du mois d’octobre

$
0
0

Le départ très prochaine du premier ministre Modibo Keita : Remaniement ministériel prévu au début du mois d’octobre
Enfin, le premier ministre Modibo Keita serait décidé à partir à la fin du mois septembre pour permettre au président IBK de nommer son remplaçant et de former un nouveau gouvernement.

ibrahim boubacar keita ibk modibo keita premier ministre chef gouvernement

Il nous revient qu’un proche du président de la République a rendu visite à l’actuel chef du gouvernement pour lui signifier que tout est bloqué dans le pays, surtout au niveau de l’action gouvernementale, avant de lui demander s’il n’était pas nécessaire qu’il parte de lui-même, au lieu d’attendre d’être demis. Le premier ministre aurait promis qu’il partira à la fin du mois, avant de demander à son interlocuteur s’il était nécessaire qu’il attende la fin de ce mois. L’interlocuteur lui aurait repondu ‘Oui et non’ avant de le quitter

Source : Le Sphinx

The post Le départ très prochaine du premier ministre Modibo Keita : Remaniement ministériel prévu au début du mois d’octobre appeared first on Koulouba.com.

Modibo Sidibé : «Aux multiples maux dont souffre le Mali actuellement, il n’y a d’autre alternative qu’un grand dialogue entre tous les Maliens»

$
0
0

C’était à la faveur d’un «grin» (espace d’échange citoyen), le samedi 17 septembre dernier. Certainement une date qui restera longtemps gravée dans la mémoire du chef de grin Baba Tchina et ses camarades, sis à Magnambougou Wèrèda, juste en face de la station Shell. Pour cause, le groupe d’hommes et de femmes qui le composent, recevait ce jour un “membre ” de marque en la personne de l’ancien Premier ministre, Modibo Sidibé, non moins président du parti FARE AN KA WULI.

modibo sidibe fare anka wili

En effet, pendant plus de trois heures d’horloge, celui qui imprime de plus en plus une certaine particularité à sa démarche sur la scène politique au Mali, à travers notamment son franc-parler et la régularité dans l’animation de cet espace d’échanges directs et sans tabous avec le citoyen lambda, sans aucune considération sociale ou politique, s’est une fois de plus soumis au rouleau compresseur des questions de ses compatriotes.

Ainsi, de 17 heures jusqu’au-delà de 20 heures (après évidemment une pause pour la prière du Maghrib), les membres du grin et les nombreux anonymes, qui s’étaient entre-temps joint à l’événement, ont soulagé leurs esprits de leurs grands sujets de préoccupations individuelles et collectives.

À l’instar des précédents grins, les principaux sujets abordés ont trait essentiellement à la crise sans fin qui secoue le pays, les difficultés quotidiennes accentuées par les problèmes de gouvernance et les récentes mesures de déguerpissement dans le district de Bamako. L’insécurité galopante qui tend de plus en plus à se généraliser sur l’étendue du territoire, les incertitudes liées à l’avenir même du pays, l’éducation et l’absence de perspectives pour la jeunesse, la banalisation de la corruption, l’injustice sociale, sont entre autres questions ayant encore dominé les échanges.

Pour Modibo Sidibé, «il n’y a pas d’autre voie à une sortie durable à la profonde crise qui plombe le pays depuis des années qu’un dialogue franc et inclusif entre tous les Maliens de tous les niveaux». Il précise que «cet dialogue doit être refondateur de notre vivre-ensemble au sein d’une seule et même nation ; dans un État fondamentalement républicain et soucieux de l’égalité de tous ses fils et filles ; un État stratège, juste et solidaire avec tous ses enfants ; un État où il n’y aura nulle place pour le favoritisme partisan avec une vision clairement définie pour un développement intégré et harmonieusement conduit dans l’intérêt de tous et partout sur le territoire national».

Toujours, selon Modibo Sidibé, «telle est depuis toujours la conviction et la principale motivation de l’action politique de son parti les FARE». Il a également précisé que «cela ne saurait se faire sans le renouveau citoyen, c’est-à-dire un citoyen actif, conscient de toute sa responsabilité et du rôle prépondérant qu’il doit jouer dans la construction du pays de ses rêves et de ses ambitions. Nul citoyen ne doit se sentir ou se tenir à l’écart de ce combat pour une refondation de nos institutions, de notre outil de défense et de sécurité, de notre État républicain et démocratique, de notre nation unie et solidaire, en paix avec elle-même et avec les autres».

Pour ce faire, le président des FARE préconise des périodes de transitions : transition politique ; transition économique ; transition générationnelle ; transition culturelle. Au cours de laquelle période (transitoire), l’État, avec l’implication de tous (populations et partenaires), entreprendra et engagera le vaste chantier des réformes nécessaires qui s’imposent aujourd’hui à notre pays».

Enfin, pour Modibo Sidibé, «les FARE, à travers le projet de société Mali Horizon 2030, ne doutent pas et n’ont jamais douté, ne serait-ce qu’un instant, des capacités extraordinaires du peuple malien dans son ensemble à relever le défi quel qu’il soit, pourvu que la direction soit clairement définie. Ce qui n’est malheureusement pas le cas actuellement», a-t-il déploré dans un tonnerre d’applaudissements de la part d’un auditoire visiblement conquis, convaincu et désormais acquis à sa cause, c’est-à-dire celle d’un Mali debout, prospère et respecté dans le concert des nations, et résolument engagé sur la voie du développement durable.

Concernant «la banalisation de la corruption », l’ancien Premier ministre invite ses compatriotes à ne pas généraliser ce phénomène à l’échelle de tous les Maliens. Car, insiste-t-il, «dans ce pays tout le monde n’est ni corrupteur ni corrompu. Il y a des milliers de Maliens qui travaillent consciencieusement et vivent dignement à la sueur de leur front. Ils sont dans tous les secteurs de la vie nationale, aussi bien de l’administration publique que dans le secteur privé et encore davantage dans nos campagnes. C’est donc injuste, voire insultant de croire ou d’affirmer que tout le monde est corrompu dans ce pays. Reconnaissons le mérite de ces honnêtes citoyens et œuvrons tous à une lutte efficace contre le fléau pernicieux de la corruption qui gangrène tant d’efforts faits par l’Etat pour une meilleure répartition des richesses du pays. Certes, nul ne peut nier l’existence de la corruption qu’il ne faut ni minimiser ni exagérer également. Mais de grâce, arrêtons de ne voir le Mali qu’à travers ça. Ce n’est pas juste».

Quant à l’injustice sociale, selon Modibo Sidibé, «le meilleur moyen de la ramener dans des proportions acceptables, est la reconnaissance et l’encouragement du mérite. D’où la nécessité absolue de rendre à l’Etat son rôle fondamental de régulateur impartial en tous lieux et en toutes circonstances».

Au sujet de l’insécurité et de la montée de l’irrédentisme identitaire ou ethnique, le président du parti FARE met en garde l’ensemble de ses concitoyens contre ce qu’il qualifie de «démission du citoyen» face à ses responsabilités de veille et de sauvegarde de ce que nous avons de plus cher dans ce pays : l’appartenance à une même et seule nation. Aussi, «il ne saurait y avoir d’armée nationale forte, puissante sans une nation forte et soudée autour d’elle, qui l’assiste en termes d’informations et de renseignements, la soutient, l’accompagne dans sa mission de défense et de sécurisation des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national. C’est en cela que chacun de nous doit se sentir concerné par ces différents sujets dont dépendent la survie et l’existence même de notre nation».

En conclusion, le temps d’un «grin», le nombreux public présent est passé d’un état moral et psychologique au bord de la déprime à celui de l’espoir et de l’espérance d’un lendemain sûrement meilleur. Comme quoi la confiance en l’interlocuteur peut constituer non seulement un sérieux stimulant, mais aussi et surtout un remède efficace pour dissiper l’anxiété. Ne serait-ce que pour ces deux raisons, cet espace citoyen initié par Modibo Sidibé et ses camarades du parti FARE est à saluer et à pérenniser, surtout en ces temps sombres et pleins d’incertitudes pour notre pays.

B. SIDIBE

Source : Le Reporter

The post Modibo Sidibé : «Aux multiples maux dont souffre le Mali actuellement, il n’y a d’autre alternative qu’un grand dialogue entre tous les Maliens» appeared first on Koulouba.com.

Invité Afrique Modibo Sidibé: «Nous devons avoir au Mali un véritable choc de gouvernance»

$
0
0

«La situation au centre du Mali me coupe le sommeil, mais je suis sûr que nous trouverons une réponse adéquate», a déclaré le 4 septembre 2016 le président malien Ibrahim Boubacar Keita. De fait, dans la région de Mopti, les attaques meurtrières de la rébellion se multiplient. Comment réagit l’opposition à Bamako ? Modibo Sidibé a été Premier ministre pendant quatre ans, de 2007 à 2011. En 2013, il s’est présenté à la présidentielle. Aujourd’hui, il préside les Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (FARE).

sidibe modibo president fare

Voilà trois ans que le président Ibrahim Boubacar Keïta est au pouvoir. Quel bilan faites-vous de son action ?

Modibo Sidibé : Notre appréciation, c’est que ces trois ans n’ont pas du tout correspondu à ce qu’on attendait pour notre pays. Il n’y a pas eu de projets politiques, il n’y a pas eu de vision, donc de direction du pays. Par conséquent, tout ce que nous vivons aujourd’hui en tant que mauvaise gouvernance, c’est dû à cela. La situation n’a pas cessé de se dégrader dans le nord du pays, cela a atteint le sud du pays et l’est du pays, et maintenant cela s’étale lâchement dans le centre du pays.

Le limogeage du ministre de la Défense après les attaques de juillet-août-septembre. Est-ce que cela ne vous rassure pas ?

Comment être rassurés ? Ce n’est pas une question d’hommes, je suis désolé. Ce n’est pas une question d’hommes, c’est une question de vision. Combien de ministres se sont succédé au ministère de la Défense ? Combien de ministres se sont succédé dans d’autres départements ministériels ? Non, on a un véritable problème de vision, on a un véritable problème de direction de notre pays. Nous avons besoin d’un gouvernement qui fonctionne, un gouvernement qui n’est pas dans les affaires, mais un gouvernement qui est aux affaires.

Quand vous dénoncez un «gouvernement qui est dans les affaires», faites-vous allusion à la corruption qui pourrait avoir gangrené le sommet de l’Etat malien ?

Bien sûr. Comment voulez-vous comprendre que le lendemain de la prise de pouvoir, l’équipement de l’armée fasse l’objet d’autant de prédations. Comment voulez-vous qu’on déclare l’année 2014, année de lutte contre la corruption, alors qu’à l’arrivée, c’est l’année de tous les scandales. Il faut un véritable choc de gouvernance.

Alors vous dénoncez donc cette mauvaise gouvernance, mais quand vous étiez le secrétaire général du président Amadou Toumani Touré, puis son Premier ministre, est-ce que le régime de l’époque n’a pas laissé se développer les trafics en tout genre dans le nord du Mali, ce qui a provoqué l’énorme crise de 2012 ?

Je sais bien tout ce qu’on dit à ce sujet. Je ne sais pas en quoi les pratiques de gouvernance ont laissé se développer ce qui s’est passé là-bas. Ce qui s’est passé là-bas, c’est connu, c’est lié à une situation géopolitique. Et nous, nous disons simplement que sur la question du nord, il faut une refondation des institutions. Quant au blocage actuel concernant l’accord de paix, je le dis très clairement, il faut sortir du fétichisme de l’accord. Nous ne pouvons pas avoir l’accord pour l’accord, comme horizon politique pour le Mali. Il est nécessaire aujourd’hui que tous les dispositifs d’arrangement sécuritaire soient mis en œuvre dans le nord et dans le centre du pays. En faisant cela, il faut un souffle politique. Le souffle politique ne peut venir que d’une véritable discussion, d’un dialogue national véritable et refondateur. Et là, les réponses pour le nord, on les trouvera.

Donc ce que vous demandez, comme l’opposant Soumaïla Cissé, c’est une grande concertation nationale ?

Je ne dis pas exactement la même chose que Soumaïla Cissé pour la bonne raison que ça, c’est une démarche que les FARE ont promis dès le lendemain de l’arrivée au pouvoir du président Ibrahim Boubacar Keïta. Nous préconisons cela pour avoir un véritable projet politique partagé par l’ensemble des Maliens. Et c’est important qu’on se parle, qu’on soit dans un dialogue véritablement refondateur. Donc je ne dis pas la même chose que lui. Peut-être que c’est lui qui dit la même chose que nous, depuis le temps qu’on essaye de le répéter.

Ce qui est frappant dans les dernières attaques rebelles, à Nampala au mois de juillet et à Boni au mois de septembre, c’est que l’armée a détalé sans combattre. Est-ce qu’il n’y a pas un vrai problème au niveau de l’armée nationale malienne, que cette grande concertation que vous appelez de vos vœux ne règlera pas d’un seul coup de baguette magique ?

Il n’y a pas de refondation de nos institutions sans refondation de notre système de défense et de sécurité. Et c’est en parlant ensemble que nous pourrons la définir. Le diagnostic de la faiblesse ou des points forts de l’armée ne peut pas être simplement une question militaire. La défense, c’est la force de la Nation et la reconstruction qui est faite par l’EUTM, n’est pas une reconstruction, c’est juste pour permettre d’avoir des bataillons ordonnés pour que l’armée malienne tienne sa place dans le dispositif avec nos forces alliées.

Donc la formation des militaires européens de l’EUTM [European Training Mission], ce n’est pas la solution ?

Ce n’est pas la solution pour moi. J’ai dit, c’est comme un peu une espèce de transition parce que c’est vrai qu’il fallait reconstituer les choses, il fallait remettre des choses ensemble. Mais la vraie refondation va au-delà de cela. Mobilité, puissance de feu, renseignement, observation… nous devons voir quelles sont les capacités dont on a besoin.

L’arrivée au secrétariat général de la présidence, un poste que vous connaissez bien puisque vous l’avez occupé, d’un «sécurocrate» comme Soumeylou  Boubèye Maïga. Est-ce que cela ne vous donne pas satisfaction ?

Encore une fois, j’apprécie beaucoup toutes les qualités de mon frère Soumeylou Boubèye Maïga. Il est certainement peut-être bien «sécurocrate». Mais dois-je répéter encore, ce n’est pas une question d’homme. Nous sommes en présence de gouvernants qui sont en panne de vision. Ils n’ont pas de projet. J’apprécie que dernièrement ils ont fini par parvenir au fait qu’il faut un vrai dialogue national tel que nous le demandons, pas cette chose qui pourrait servir comme une espèce de catharsis seulement. Un vrai dialogue national.

Donc pour vous, le grand rendez-vous à venir, c’est la présidentielle de 2018 ?

C’est un grand rendez-vous certainement pour notre pays et notre peuple. Mais il est clair que nous nous préparons à constituer des regroupements comme un nouveau pôle politique. Nous nous préparons à ce qu’il y ait un projet alternatif crédible dans une démarche à long terme et structurante, qui n’est pas calée sur des politiques de courte vue. Nous ne voulons pas de politique, excusez-moi, à effet de manche ou à effet d’aubaine. Les Maliens n’ont pas besoin de ça. Et nous disons très clairement, ceux qui pensent que, par le jeu de projets de loi ou d’une réforme électorale, ils pourraient empêcher certains candidats d’être là, ils ont intérêt à changer de stratégie parce que rien ne nous dissuadera d’être là et de répondre aux préoccupations des Maliens et de notre pays. Si vous dites : rendez-vous en 2018, je dis oui pour 2018. Inch’Allah !

Source : RFI

Source : Le Reporter

The post Invité Afrique Modibo Sidibé: «Nous devons avoir au Mali un véritable choc de gouvernance» appeared first on Koulouba.com.

Trois ans de gouvernance sous IBK : Le Collectif «Maliko» dresse un tableau noir

$
0
0

C’est sur un acerbe que le Collectif «Maliko», composé de jeunes du MJP-Mali, de la CSTM, de l’Urd, du Parena, du Réveil citoyen, de Fare Anka Wuli et du Pdes, s’est attaqué à la gouvernance du Mali en trois ans d’exercice du pouvoir du président IBK. C’était le 17 septembre 2016 à la Maison de la presse. On notait particulièrement la présence de Djiguiba Kéïta du Parena, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports.

ibrahim boubacar keita president malien ibk discours conference presse allocution

D’entrée de jeu, dans une déclaration lue par Sékou Koura du MJP-Mali, le Collectif «Maliko» a indiqué que le pays va mal, très mal. Selon cette déclaration, l’impérieuse nécessité impose aujourd’hui que la jeunesse se prononce, car étant l’avenir du pays ; mieux, la société civile et les politiques sont obligés de s’unir à un moment donné pour mener le combat pour le Mali.

«Arrivé au pouvoir en 2013, avec un score de 77,8% de voix, IBK avait trouvé les mots justes pour toucher la sensibilité des Maliens : ‘’le Mali d’abord’’, «pour le bonheur et l’honneur des Maliens»… Très vite, les Maliens se sont rendu compte de la difficulté pour IBK de gérer le Mali, à commencer par le scandale de l’achat de l’avion présidentiel, puis l’achat des équipements militaires, avec à la clé la plus grande surfacturation que le pays n’a jamais connue».

Pour le Collectif, la visite hasardeuse du Premier ministre,  Moussa Mara, dans la ville de Kidal, le 21 mai 2014, a pour conséquence l’annexion de la ville de Kidal par les rebelles avec son lot d’assassinat des représentants de l’Etat et de nos vaillants militaires. «Après cette visite, la ville de Kidal semble quitter définitivement le giron malien. L’amateurisme de la gestion du pouvoir par IBK atteint son paroxysme par le changement du gouvernement tous les six mois, preuve que lui et son gouvernement ont atteint leurs limites. Le chômage est de plus en plus récurrent avec 400 000 chômeurs de plus occasionnés par l’opération Ami-bulldozer, une opération qui pouvait être mieux cernée avec une bonne  sensibilisation, un bon suivi et une bonne implication de tous les acteurs concernés, principalement les commerçants détaillants. La démocratie est mise à mal par le gouvernement qui n’hésite pas à réprimer dans le sang les manifestations organisées par les populations pour défendre leurs intérêts et exprimer leur désarroi, chose qui ne contribue pas à la promotion de la liberté d’expression chèrement acquise par le peuple malien et qui conduit à un effritement pur et simple du tissu social. La corruption est devenue plus intelligente dans les ministères, l’affaire des engrais frelatés en dit long. La lutte contre la corruption est devenue la lutte contre les pauvres, en témoigne l’affaire des 1000 tracteurs», regrette le Collectif.

Avant de poursuivre : «L’insécurité a atteint un niveau exponentiel avec son lot d’attaques quotidiennes contre les forces de défense et de sécurité, mal formées, mal équipées, mal renseignées et divisées. Cette insécurité s’étend de plus en plus sur toute l’étendue du territoire national. De Kadiolo et Misseni (au sud) à Nampala et Boni (au centre) où nos forces de défense et de sécurité font l’objet d’attaques récurrentes avec leurs cortèges de morts et de blessés, suivies de mensonges d’Etat orchestrés par le gouvernement»

Parlant du vote de la loi électorale qui scelle la partition du Mali, le Collectif dit ne pas comprendre que dans un Etat unitaire, les élus communaux puissent avoir des mandats différents. Et de conclure : «De tous ceux qui précèdent, nous, Collectif ‘’Maliko’’, estimons que le président de la République et son gouvernement ne disposent pas de  solutions aux problèmes des Maliens. C’est pourquoi, nous, Collectif «Maliko», réclamons à IBK et à son gouvernement l’organisation des Concertations nationales afin que tous les Maliens de l’intérieur et de l’extérieur se retrouvent autour d’une table pour discuter des problèmes maliens et proposer des solutions maliennes. Il en va du salut de notre cher Maliba».

Bruno E. LOMA

Source : Le Reporter

The post Trois ans de gouvernance sous IBK : Le Collectif «Maliko» dresse un tableau noir appeared first on Koulouba.com.

Lynchage médiatique du président des girondins de Faladié contre le bureau du district III : A quoi joue Yaya Koné ?

$
0
0

Suite à la sortie médiatique jugée discourtoise et incompréhensible de Yaya Koné président des Girondins de Faladié et non moins membre du bureau du District III contre certains de ses collaborateurs dont le président Bissi Sangaré à propos du classement validé du championnat de DIII dudit district, le président du district III a tenu à mettre les points sur les i.  C’était au cours d’une conférence de presse tenue au siège du district III sis au Badialan.

championnant national record mali football ballon terrain

En effet à la faveur d’une sortie médiatique musclée du président des Girondins de Faladié en accusant  certains membres du district III dont le président Bissi Sangaré de favoriser une autre équipe aux dépens de son équipe lors du championnat. Pour Yaya Koné, son équipe qui est arrivée 2e, a été déclassée au profit de l’AS ALOB en faisant allusion au règlement spécial qu’il a brandi aux hommes de médias présents à sa conférence de presse. Dans ce règlement spécial en son article 4, alinéa a, que le classement se fait en tenant compte du meilleur goal différentiel particulier(des matches ayant opposé les équipes concernées), du meilleur goal différentiel général(alinéa b), du plus grand nombre de buts marqués(meilleure attaque : alinéa c), du plus petit nombre de buts encaissés(meilleure défense : alinéa d),et enfin lorsque l’égalité persiste, un match d’appui sera organisé pour départager les équipes avec prolongation et tirs au but après les 90 minutes réglementaires.

La contre attaque édifiante du président du district III

Aussitôt informé de cette conférence de presse de Yaya Koné, le président du district III n’a pas tardé à réagir en convoquant à son tour une conférence de presse. Pour Bissi Sangaré le règlement spécial présenté par le président des Girondins de Faladié est différent de celui  produit par le district. Ce qui veut dire que le règlement spécial présenté par M Koné n’est ni moins ni plus qu’un faux. Du coup le président Sangaré a présenté à la presse un autre règlement spécial qui indique que le classement se fait en tenant compte du meilleur goal différentiel général(alinéa a),  du meilleur goal différentiel particulier(des matches ayant opposé les équipes concernées, alinéa b), du plus grand nombre de buts marqués(meilleure attaque : alinéa c), du plus petit nombre de buts encaissés(meilleure défense : alinéa d),et enfin lorsque l’égalité persiste, un match d’appui sera organisé pour départager les équipes avec prolongation et tirs au but après les 90 minutes réglementaires. « Ce qui me surprend c’est que son équipe a bénéficié des avantages de ce règlement spécial lors de la coupe du Mali. Pourquoi  il refuse que ce règlement s’applique à lui en championnat. Je suis surpris et déçu de son attitude inqualifiable » a déclaré Bissi Sangaré. En réalité en comparant les deux documents, la différence est visible tant au niveau de l’entête, de l’écriture que de l’espace entre les lignes. Quant au règlement spécial présenté par le président des Girondins, on y constate des traits laissés par le scanner avec son lot de saletés. Pour les observateurs, cette sortie médiatique de M Koné n’est ni moins ni plus qu’une tentative de déstabilisation ourdie contre le président du district III quand on sait le renouvellement du bureau arrive à grand pas et que certains membres du bureau ont toujours exprimé leur haine contre le président du district. Selon nos informations, le président des Girondins aurait saisi la ligue de football pour faite pression sur le district pour que son équipe puisse jouer la finale du championnat. Pourtant selon toujours nos informations, il n’a jamais accepté de prendre le règlement spécial alors que les autres équipes en compétition sont en possession de ce règlement. Et la question qui se pose pourquoi a-t-il accepter de participer au championnat ? En tout état de cause une procédure disciplinaire est en cours en vue de suspendre Yaya Koné pour faux et usage de faux document. Si cette suspension venait à être prononcée, Yaya Koné et les Girondins de Faladié vont-ils retourner au District VI ou un autre District ?

Saïd

Source : Mutation

The post Lynchage médiatique du président des girondins de Faladié contre le bureau du district III : A quoi joue Yaya Koné ? appeared first on Koulouba.com.

Viewing all 74550 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>