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56 ans après l’indépendance : Le Mali en quête de souveraineté

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Ils (les Maliens) sont nombreux à se glorifier du Mali des années de l’indépendance, une époque où la souveraineté nationale du pays s’exerçait sur l’ensemble du territoire national sous Modibo Keïta. Qu’en est-il aujourd’hui de cette souveraineté à la veille du 56e anniversaire du Mali indépendant ?

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Le Mali souverain et indépendant aura 56 ans demain 22 septembre 2016. Du moins sur le papier. Car la réalité, sur le terrain, est tout autre. Le risque de partition du pays n’a jamais été aussi grand qu’aujourd’hui. La grave crise multidimensionnelle qui a éclaté en 2012 peine à connaitre son épilogue. L’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger signé il y a de cela 16 mois à Bamako ne connait pas encore un début d’application. En plus de Kidal, le tiers de la région de Mopti et la moitié de Ségou échappent au contrôle de l’Etat malien. Les morts civils et militaires se comptent par milliers. Pas plus tard que le lundi passé, un soldat malien a trouvé la mort lors d’une attaque contre leur convoi entre les localités de Gossi et Doro. Il y a eu plus de morts au Mali du fait de l’insécurité que pendant les 53 années précédentes, de 1960 à 2013. «Au total, c’est au moins 1.311 civils, militaires maliens et étrangers qui ont perdu la vie au Mali entre septembre 2013 et le 15 septembre 2016», selon l’opposant malien Tiebilé Dramé. Le Mali est aujourd’hui sous tutelle de la communauté internationale. La Minusma, mission onusienne pour la stabilisation du Mali, présente dans notre pays depuis début juillet 2013, a aujourd’hui 13 289 soldats et 1920 policiers déployés sur le sol malien. Le mois dernier en séjour au Mali, l’opposant tchadien Saleh Kebzabo, se réjouissait de la grande contribution de son pays à la stabilisation du Mali, tout en souhaitant que « cette présence ne soit pas éternelle ». « Il faut bien que l’armée malienne aille à l’épreuve du feu pour qu’elle aussi, demain, puisse assurer l’intégrité territoriale du Mali, la sécurité à l’intérieur du pays. Un pays indépendant ne peut pas indéfiniment bénéficier d’une aide militaire d’autres pays pour sa propre sécurité », confiait au Républicain l’opposant tchadien.  Malgré ce pourrissement de la situation sécuritaire, un nouveau code électoral vient d’être voté à l’assemblée nationale et le collège électoral est convoqué pour la tenue des élections communales le 20 novembre prochain. Il est prévu, dans le nouveau code électoral, la possibilité de tenir des élections à des dates différentes.

Velléités indépendantistes ?

 

Excédés par l’absence de l’Etat et de la justice par ricochet, des communautés s’organisent pour leur défense. C’est le cas de l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice (Ansiprj),  un mouvement politico-armé créé contre l’armée qui « instrumentalise les milices contre les peuls », selon Oumar Aldjana, le secrétaire général de l’Ansiprj.  Fatigués de compter leurs morts, les ressortissants du cercle de Ténenkou, aussi, s’interrogent sur l’absence prolongée de l’Etat chez eux contrairement aux autres cercles de la région de Mopti. «Les conséquences de la crise sécuritaire sur la vie des populations du cercle sont incommensurables. Pourquoi la bande de terre comprise entre Nampala et Léré, limitrophe de la Mauritanie, ne fait-elle pas toujours l’objet d’une surveillance à hauteur des risques connus ? », s’interroge Dr Tioulenta Timoré, cadre de Tenenkou, ancien député et haut cadre de l’ADEMA. Tioulenta invite « les acteurs de la paix à être attentif à la révolte intérieure, potentiellement porteuse de germes d’accointances plutôt explosives ». Dans un manifeste, Aly Nouhoum Diallo, l’ancien président de l’Assemblée nationale, non moins  cadre politique et acteur majeur du mouvement démocratique,  a dénoncé, le début de ce mois, « les exactions commises contre des civils peuls dans le centre du Mali ». Diallo, aussi, met en garde : « Attention, si l’Etat ne fait rien, des groupes armés peuls peuvent très rapidement développer des thèses indépendantistes dans le centre du Mali ».

Madiassa Kaba Diakité

 

Source :Le Républicain

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John Hocking, Greffier du Mécanisme pour Tribunaux Pénaux internationaux pour le Rwanda et l’ex- Yougoslavie : Un grand défenseur du patrimoine culturel malien

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Le Congrès international des Archives à Séoul (Corée du sud) en Septembre dernier a été une occasion heureuse pour de nombreux Maliens de découvrir la profondeur de l’amitié d’un homme pour le Mali, à travers sa culture. L’intervention de John Hocking, Assistant du Secrétaire Général des Nations Unies, Greffier du tribunal pour l’ex- Yougoslavie et du Mécanisme pour Tribunaux Pénaux Internationaux (MICT) pour le Rwanda et l’ex- Yugoslavie, le 6 septembre 2016 a convaincu plus d’un Malien sur son engagement à prendre des initiatives et actions pour renforcer la paix et la sécurité pour un Mali prospère. Selon les commentaires d’un Malien du système des Nations-Unies, rencontré à Arusha (Tanzanie), dans la foulée du Conseil des Archives de Séoul, « John Hocking a le Mali dans son Cœur ». En effet, il fut un porte voix du Mali au Conseil international des archivistes à Séoul. Au cours de cette rencontre, John Hocking s’est fait l’avocat de la situation de Tombouctou qui a subi la furie des islamistes extrémistes, par la violence des actes qu’ils ont posés dont la destruction des mausolées et de nombreuses violations des droits de l’homme. Il a invité les participants à assister Tombouctou dans l’œuvre de préservation des manuscrits.

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On retient de son intervention à Séoul, que l’homme a eu l’occasion de visiter à maintes reprises le Mali, et a eu la chance de se rendre à Tombouctou en 2013, juste quelques mois après la destruction des mausolées par les Jihadistes. Ce qu’il a observé à Tombouctou et qu’il n’est pas prêt à oublier, c’est en particulier les débris des matériaux de construction qui résultaient de la destruction des mausolées. A Tombouctou, John Hocking a appris comment Abdel Haïdara a pu extraire clandestinement de la ville de Tombouctou 350.000 exemplaires des manuscrits anciens, environ 90% de la totalité de la collection de Tombouctou. Ainsi, assisté de son équipe, Abdel Haïdara a usé de son savoir faire pour extraire de Tombouctou, cette richesse inestimable. « Lorsque les assaillants sont entrés à Tombouctou, il a réuni une équipe et a fait un plan pour sauver les manuscrits du pillage et de la destruction. Silencieusement, et dans l’obscurité, ils les ont emballé. Peu à peu, des malles remplies de manuscrits ont été portées par des ânes pour les entreposer dans les familles autour de la ville. Lorsque la situation sécuritaire a commencé à se dégrader sérieusement, il fait transporter clandestinement les manuscrits avec des courriers de Tombouctou par la route et le long du fleuve Niger », rapporte l’ami du Mali au Congrès de Séoul. Durant cet exercice périlleux, le risque était réel de se faire couper la main sur la place publique par les Jihadistes.« Mon appel a été entendu et le monde est venu nous aider, des collègues d’Irak. L’UNESCO a lancé un projet des manuscrits de Tombouctou, dans le cadre du mémoire Jikji du programme mondial. Et nous avons tous entendu il y a deux semaines, Ahmad al Mahdi a plaidé coupable de crime de destruction du patrimoine culturel à Tombouctou ». Une certitude de Haïdara, «j’ai eu beaucoup d’amis, beaucoup de partenaires, des gens qui m’ont donné beaucoup de conseils, de sorte que je ne me sentais plus complètement abandonné ». C’est ça, l’humanité et de l’amitié.

B. Daou

Source :Le Républicain

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Collectif des professionnels du secteur minier : Exigence d’un système provisoire à la Chambre des mines

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Les acteurs du secteur minier que sont le ministère des Mines, la Chambre des mines et une grande majorité des sociétés minières sont engagés dans un bras de fer dont la cause est liée à la non-tenue des élections initialement prévues en février 2016 puis reportées au 24 août 2016. Les professionnels du secteur minier ont décidé de ne pas rester les bras croisés face à la confusion qui règne à la Chambre des mines.

Abodulaye Pona chambre mines

Réunis au sein d’un collectif, les professionnels du secteur minier ont décidé de prendre leurs responsabilités non seulement en tant qu’acteurs mais aussi en tant que citoyens, selon Ibrahima Kantao, qui était face à la presse le samedi 17 septembre à Bamako. A en croire Kantao, le Mandat du président de la Chambre qui avait été prolongé par l’article 44 d’un décret du ministère des Mines n’a plus de base légale.

En principe, il devrait revenir au Département de tutelle de confier la gestion de la Chambre des mines à un système provisoire à l’instar du Conseil transitoire mis en place à la Chambre de commerce et d’industrie(CCIM). Quand une situation similaire s’était présentée. « Le souhait de notre Collectif va dans ce sens », a déclaré Kantao.

Le système provisoire ainsi mis en place s’attèlerait à une relecture appropriée des textes encadrant le fonctionnement de la Chambre pour permettre de nouvelles élections. Pour le collectif, cette sorte de collège transitoire pourrait permettre de faire sortir la Chambre de l’impasse dans laquelle elle se trouve actuellement. «Notre volonté est de contribuer à mettre rapidement un terme à la paralysie actuelle », affirment les membres du collectif.

Il est reproché à la Chambre des mines « la manipulation délictuelle des ressources financières et autres manquements qui sont mentionnés dans le rapport de contrôle de l’Inspection des Finances. Selon Mahamadou Samaké dit Sam de Randgold, la Chambre des mines octroie des indemnités journalières de 400 000F CFA comme frais de mission à l’étranger. « Le gouvernement du Mali ne donne pas à ses ministres 400 000F CFA par jour », a affirmé Sam.

Soumaila T. Diarra

 

Source :Le Républicain

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Côte d’Ivoire : yaya touré prend sa retraite internationale

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Yaya Touré n’est plus un Eléphant. Celui qui avait débuté avec la sélection ivoirienne lors d’un match contre l’Egypte, en juin 2004, a décidé de s’arrêter à 113 sélections (19 buts). «Il y a des décisions qui sont difficiles à prendre, mais je dois passer le témoin aux plus jeunes», a écrit le joueur de Manchester City sur son compte Twitter. «L’âge (puisque j’ai 33 ans aujourd’hui), le rythme très dense des entraînements, la multitude des matches… ne sont pas les raisons pour lesquelles je prends cette décision. Le football est tout pour moi. Il m’a donné tant de choses dans ma carrière que maintenant je ne me sens plus capable de me fixer de nouveaux objectifs, en tant que joueur avec les Eléphants de Côte d’Ivoire», continue le milieu sur son site officiel.

joueur elephant cote ivoire yaya toure
«Je garde la fierté d’avoir récolté pour la Côte d’Ivoire quatre Ballons d’or africains», ajoute le joueur. Membre de la «génération dorée» de la Côte d’Ivoire, Touré, 33 ans, a remporté la CAN en 2015, pour deux finales perdues en 2012 et 2016. Il a aussi participé aux Coupes du Monde 2006, 2010 et 2014.

 

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La Biennale artistique et culturelle: L’EDITION SPECIALE SE DEROULERA A BAMAKO

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l’Edition spéciale de la Biennale artistique et culturelle se déroulera à Bamako du 24 au 31 décembre

Le lancement officiel  de la biennale artistique et culturelle est prévu le mercredi 21 septembre 2016 à 21 h au Palais de la culture Amadou H Bâ, a-t-on appris par courrier officiel  parvenu à l’AMAP.

biennale-artistique-culturelle-mali-logo

La cérémonie de lancement officiel de ce grand rendez-vous culturel de notre pays est placée sous le haut parrainage du Président de la République,  son excellence Ibrahim Boubacar Keita.Selon des informations données par la Commission nationale d’organisation mise en place sous la direction du département en charge de la culture, la grande soirée de lancement des manifestations sera animée par une pléiade d’artistes  notamment ; Mah Kouyaté n°1, Abdoulaye Diabaté, Baba Sala, le groupe Imzao, Iba Ouane et le grand chœur pour la paix.

Rappelons que la reprise de l’organisation de la biennale artistique et culturelle a été récemment  décidée  par le Gouvernement à l’issue d’un conseil des ministres  parce que l’évènement est perçu comme un ciment national, « un facteur de paix, de cohésion et de réconciliation nationale pour la mise en œuvre de l’accord de paix.

ASOW

Source : L’ Essor

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Fête de l’indépendance du Mali : Babani Koné, Gaspi, Wei Soldat et Petit Guimba pour un grand show le 23 septembre prochain

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Mali Evénement a organisé, le lundi 19 septembre 2016 , un point de presse à l’hôtel Kempinsky pour annoncer la tenue de la 8ème édition du Grand Concert dénommé la Nuit du Mali prévu le 23 septembre 2016 au palais de la culture Amadou Ampathé Ba. Ledit point de presse était animé par le DG du Mali Event, Bouba Fané, accompagné par le manager de Babani Koné, Djimi Berthé.

babani kone sirani griotte chanteuse artiste mali

Cet événement inédit tant entendu dans la capitale est organisé pour commémorer la fête de l’indépendance, promouvoir l’excellence de la jeunesse malienne, orienter les jeunes vers le travail des métiers et la diffusion d’un message de paix, de réconciliation et d’union pour un Mali meilleur.

L’événement, placé sous le signe de la réconciliation et de la cohésion nationale,  est parrainé du ministre de l’emploi Mahamane Baby. Ainsi, plusieurs artistes participeront à ce grand événement inédit, notamment les grosses pointures de la musique malienne. Au programme, un face à face est prévu entre Babani Koné et M’Bouillé Kouyaté. Aussi, il y aura la présence des rappeurs Wei Soldat, Gaspi ainsi que l’humoriste Koma Diabaté et Petit Guimba.

Après les prestations artistiques, les organisateurs distingueront certains jeunes maliens par le trophée de l’espoir, ces jeunes  seront primés pour leur engagement et détermination dans leurs métiers, notamment la formation professionnelle. Un événement plein de sens, selon Bouba Fané, le Directeur Général de Mali Evénement. « On veut susciter le patriotisme auprès du peuple à travers cet événement.

A ne pas manquer sous aucun prétexte, car cette nuit réserve beaucoup de surprise au public. Le prix des tickets est varie entre 2.000 FCFA, 3.000 FCFA et 5.000 FCFA. Pour tout renseignement prendre contact avec le 76-22-49-49 / 76-33-00-15 ou le 64-55-66-55 », a-t-il expliqué.

Ousmane Baba Dramé

Source :Le Républicain

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Affaire Ras Bath : Faisons confiance aux juges

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Le chroniqueur malien, Mohamed Youssouf Bathily, alias « Ras Bath », a été inculpé, le mois dernier, pour attentat à la pudeur, outrage à l’autorité et pour tentative de démoraliser l’armée.

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Le contrôle judiciaire, auquel il est astreint, vient partiellement d’être levé.

Avec la levée partielle des mesures de contrôle judiciaire, le chroniqueur Mohamed Youssouf Bathily peut désormais, par exemple, circuler librement dans toutes les communes de Bamako.

On ne peut que déplorer le fait que le parquet a ainsi cedé à la vox populi, mais c’est une politique et il est dans son rôle de répondre aux demandes et émotions de la population.

Parfois, mieux vaut céder, parce que de toute manière, le courant médiatique est irrésistible et qu’il y aurait plus de dégâts politiques à refuser qu’à céder. L’affaire ayant été présentée d’une telle manière que si le parquet n’avait pas cédé, il aurait rapidement été attaqué sous l’angle « il protège l’ex ministre de la défense Tiéman H. Coulibaly(ce qui est faux) «  ».

Déjà qu’il est très critiqué pour autre, il ne peut pas se permettre d’en rajouter !

Heureusement, ce n’est pas à lui mais aux juges de dire le droit, et c’est là l’essentiel.

La justice a souvent su faire la preuve de sa capacité à rester insensible aux états d’âme de l’opinion.

Cette fois encore, je pense qu’elle saura le faire, surtout qu’en droit, il n’y a rien à redire sur la décision de première instance !

Source : Maliactu.info

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Radios : Bamakan, la première radio libre de Bamako, souffle ses 25 bougies

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La première Radio libre du  Mali, la Radio Bamako, créée le 17 septembre 1991, a 25 ans. Le président du conseil d’administration de la Radio Bamako, Modibo Diallo et son équipe (tant actuelle qu’ancienne), ont soufflé les bougies de la Radio culturelle le 17 septembre 2016 au Stade Municipal de l’Hippodrome (Commune II du district de Bamako) à travers deux sujets majeurs : une conférence débat sur le thème : «la naissance des radios libres au Mali: quel impact sur la démocratie ?» et une manifestation folklorique.

Diffusion radio nieta interview Sanogo amadou haya kati dement interpelation agents

Le thème de la conférence débat, selon les organisateurs, n’a pas été choisi au hasard, de même que le conférencier. Leur choix a été porté sur ce dernier car ayant été un acteur privilégié du mouvement démocratique au Mali  et ayant joué un rôle actif dans la création des radios privées au Mali. Il s’agit de Sidiki N’Fa Konaté, Directeur général de l’ORTM. Il avait à ses côtés le Pca de la Radio Bamakan, Modibo Diallo. Le DG de l’ORTM, Sidiki N’Fa Konaté, a salué la mémoire de deux illustres personnes pour leurs rôles joués dans la création des radios privées. Il s’agit de l’ancien  ministre de la communication Sada Diarra et Adbdoulaye Barry. «Le changement de mars 1991 a abouti à la création des radios privées. Mais je dirai que c’est le peuple malien, qui a eu la création des radios privées, grâce à la réclamation de la liberté d’expression, de ses droits», déclare le DG de l’Ortm. Les radios émettaient sans textes. Il fallait crée des textes pour que cela soit conforme à la légalité. « Ainsi, sous la houlette du ministre Sada Diarra, on a travaillé en équipe pour créer des textes de création des radios privées en s’inspirant des exemple de certains pays de la sous région, et d’Europe », explique Sidiki N’ Fa Konaté. Les radios privées restent confrontées à des difficultés. Sidiki Konaté n’a pas omis de faire des propositions  d’amélioration. «Il ne s’agit pas de donner l’aide à la presse en argent. Je suis plutôt favorable pour que l’Etat aide les radios ou organes de presse en diminuant les taxes de douanes, de téléphones, de courant, de papiers, pour eux. Il s’agit aussi de se former, de se fusionner, pour aller de l’avant. La fusion est indispensable pour nous. Si on ne le fait pas, c’est le public qui nous obligera à le faire. Le gouvernement et les professionnels qui doivent proposer des solution d’amélioration, ont aussi un rôle utile à jouer», insiste le DG de l’Ortm. La radio est un outil de travail et une entreprise. C’est pourquoi, Sidiki a invité les responsables des radios à chercher des moyens à former leurs travailleurs en gestion d’entreprise. Des difficultés, la Radio Bamakan en a eu durant ses 25 ans. «Mais ce sont les difficultés qui nous ont permis de surmonter nos épreuves», ajoute le Pca Modibo Diallo avant de remercier tous ceux de près ou de loin ont contribué à la réussite de la fête anniversaire. « Nous avons eu 25 ans grâce aux auditeurs. Sans eux, on aurait fermé boutique. On reste ouvert à vos critiques et suggestions pour nous permettre de nous améliorer », a promis le Diallo. La manifestation  folklorique a vu la participation de plusieurs artistes dont Mariam Bagayoko.

Hadama B. Fofana

Source :Le Républicain

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TIEBILE DRAME : Le tenant de l’opposition à l’aveuglette

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La violence verbale et le refus de voir les avancées de l’adversaire semblent la marque de fabrique du président du Parti pour la renaissance nationale (Parena). Tiébilé Dramé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, porte des verres en bois et dresse un bilan pessimiste, voire macabre (1311 morts) des trois ans du président IBK au pouvoir. La vérité n’est pas forcément de son côté.

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Comme à son habitude, le président du Parena, Tiébilé Dramé, prétextant le troisième anniversaire de l’avènement du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita au pouvoir, tente de descendre en flammes le régime dans un communiqué-réquisitoire.

Dans un pamphlet publié le 17 septembre 2016, le comité directeur du Parena, cachant mal son aigreur, diabolise de nouveau le président de la République, le gouvernement, les autres institutions de la République et, in fine, prédit le cataclysme pour le Mali si ses propositions, certaines pour le moins saugrenues, ne sont pas prises en compte dans les plus brefs délais. Touchons du bois !

Le président du Parena, mal inspiré et tête baissée, reprend les mêmes récriminations depuis le 4 septembre 2013, date d’entrée en fonction du président Ibrahim Boubacar Kéita. Depuis ce jour-là, en effet, il n’arrête de tirer à boulets rouges sur le chef de l’Etat pour un oui ou pour un non. Les moindres faits et gestes du président ou de ses collaborateurs sont scrutés et interprétés par le Parena comme le signe annonciateur de la fin du Mali.

Dans d’autres forums, le secret médical du président est violé. Des rumeurs sur sa santé, déclarée chancelante, sont distillées, contribuant à semer le doute dans l’esprit des citoyens et à déstabiliser l’Etat par doses homéopathiques. Vive la protection des données personnelles et la vie privée de chaque citoyen !

Comme en 2014 et en 2015, Tiébilé Dramé régurgite une fois de plus l’affaire de l’avion de commandement du président comme si le Mali ne méritait pas d’en disposer un pour sa dignité et ses besoins réels. Il ironise les voyages présidentiels, oubliant le temps des chefs d’Etat VRP à l’antipode des présidents sédentaires et déphasés.

Après tout, quel est ce chef d’Etat malien resté scotché à son fauteuil tout le temps de sa présidence ? Chaque président de la République du Mali, de l’indépendance à nos jours, a presque fait plusieurs fois le tour du monde. Où est donc le problème si IBK compte 99 voyages à l’étranger, 618 926 kilomètres ou quinze (15) fois le tour de la terre pour les nécessités du peuple ? L’allusion est vraiment mesquine.

Corruption, enrichissement illicite, injustice, impunité… armée mal conditionnée, le lexique du Parena n’évolue pas. D’où une certaine lassitude du peuple vis-à-vis du Bélier en chef et ses ouailles dans leurs sorties contre le président.

Convaincu d’ailleurs que son disque est rayé, M. Dramé, sous des dehors de bon samaritain, y ajoute insidieusement une note d’apitoiement pour ceux qu’ils vouaient aux gémonies il n’y a pas longtemps, qui ont été remplacés ou mutés pour des nécessités de service. Voudrait-il les voir basculer dans son camp ? Le rêve est permis.

Mais ce piège aussi risque de ne pas fonctionner, car tout notre peuple sait maintenant la versatilité de l’homme. Souvenez-vous en : il avait nourri la même haine pour le président Amadou Toumani Touré en 2007 après avoir été le premier rallié à sa cause au 2e tour de la présidentielle en 2002. Comme une girouette, M. Dramé a le chic d’une position aujourd’hui et son contraire demain.

Opposant aveuglé par la haine du président en exercice au Mali depuis le général Moussa Traoré, Tiébilé Dramé ne reconnaît aucun mérite au régime d’IBK. C’est vrai que l’insécurité, la corruption et beaucoup d’autres travers ont la vie dure dans ce pays, mais l’honnêteté voulait que soient aussi mentionnées les avancées enregistrées.

La caravane passe

 

La guerre asymétrique imposée au Mali explique largement les 1311 morts dénombrés par le Parena. Ces décès ne sont pas la conséquence de la mauvaise gouvernance ou du délitement de l’Etat, ils sont le fait de terroristes sans foi ni loi qui sèment la mort et la désolation partout dans le monde.

L’attaque du 11 septembre 2001 de Word Trader Center de New York a occasionné la mort de près de 3000 personnes en quelques heures. Pour autant, les Etats-Unis étaient stables, sans volonté sécessionniste sur leurs territoires, sans trouble intérieur.

En tout état de cause, l’accord pour la paix et la réconciliation issu du Processus d’Alger, signé sous le leadership du président IBK en mai-juin 2015, est un progrès significatif dans la sortie de crise au Mali. Si tout n’est pas rose, l’accord, mis en œuvre sincèrement avec l’implication de tous les Maliens, permettra de réunifier le pays, d’instaurer la paix et la sécurité et de favoriser la cohésion sociale ; les conditions d’un développement national plus rapide.

Mais, refusant de faire bonne mesure, le leader du Parena ne reconnaît pas non plus au chef de l’Etat d’avoir affecté en trois ans de gestion des affaires publiques 15 % du budget d’Etat à l’agriculture, d’avoir subventionné les engrais et intrants agricoles, d’avoir mécanisé les moyens de production agricoles.

Il refuse de reconnaître la pertinence de la Loi d’orientation et de programmation militaire (LOMP), qui prévoit, pour les Forces armées maliennes (FAMa), un investissement de plus de 1230 milliards de F CFA en cinq (5) ans.

Il refuse de reconnaître la croissance économique (6 % attendu en 2016, selon le FMI). Il refuse de voir en la construction de l’autoroute Bamako-Koulikoro, du pont de Kayo, la modernisation de l’aéroport international Modibo Kéita-Sénou des avancées remarquables dans la politique de désenclavement intérieur et extérieur du Mali, malgré des meurtrissures et des attentes déçues.

Il dénie au pouvoir la tenue dans les règles de l’art des examens et évaluations de fin d’année scolaire et académique. Il met volontairement sous le boisseau la poursuite de la politique des logements sociaux, l’attrait des investisseurs nationaux et internationaux et surtout les 100 milliards de F CFA levés sur le marché international à la faveur du dernier emprunt obligataire par notre pays… Cette moisson inattendue, preuve du retour en grâce de notre pays, permettra, entre autres, la construction d’un quatrième pont à Bamako et d’un deuxième à Kayes.

Nul ne peut prétendre que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Nul ne peut aussi prédire que tous les problèmes seront résolus comme sur un coup de baguette magique par des assises ou concertations nationales réclamées par l’opposition. Une certitude cependant : le Mali se remet lentement, douloureusement, mais sûrement de la crise sans précédent qu’il vit depuis 2012 malgré les plaintes, gémissements et imprécations des Cassandre des tropiques.

C’est connu : “Quand la mémoire va chercher du bois mort, elle ramène le fagot qui lui plaît” (Birago Diop).

 

A2K

Source: Le Katois

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Football: Samuel Eto’o suspendu par Antalyaspor

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L’attaquant camerounais Samuel Eto’o a été suspendu par son équipe, Antalyaspor, pour une durée indéterminée, suite à des accusations de racisme portées sur les réseaux sociaux, a annoncé le club turc.

samuel eto joueur antalyaspor turquie

Cette décision intervient alors que l’ancien international cameronais est soupçonné d’avoir critiqué le président du club, Ali Safak Ozturk, sur Instagram, où il a posté, en turc, ce mardi 20 septembre: “Peut-être que certaines personnes ne me respectent pas car je suis noir”.

Des tensions aggravées par un très mauvais début de saison, Antalyaspor n’ayant pris qu’un seul point en quatre matchs.
 

 

Source: rfi

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Irrigation de proximité et aménagement agricoles: les grandes réalisations du Président IBK

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Le Président Ibrahim Boubacar KEITA s’est engagé à faire du secteur du développement rural un véritable moteur de développement de notre pays et un levier important sur lequel repose la croissance économique du pays qui offre, en plus de la production agricole, beaucoup d’opportunités permettant de résorber le problème récurrent de chômage des jeunes. Ainsi, depuis trois années, notre agriculture est marquée par un développement exceptionnel de l’irrigation de proximité, l’accroissement des exploitations agricoles, la croissance de la productivité, le développement de la recherche agricole tout en se positionnant désormais comme le réservoir d’emplois. Sur l’objectif des 100 000 ha promis d’ici à 2018, 52 246 ha sont déjà aménagés et sont en exploitation par les producteurs.

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Faire de l’agriculture le moteur de croissance économique et un outil efficace de lutte contre la pauvreté rurale, telle est la vision incarnée par le Projet de société du président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA, et constitue une priorité de premier plan pour le Gouvernement.
Pour concrétiser cette vision, le chef de l’État, Ibrahim Boubacar KITA, a décidé d’affecter 15 % des ressources budgétaires au secteur agricole, l’érigeant ainsi au rang des priorités absolues de nos gouvernants. Cela a permis à notre agriculture d’accomplir de grandes prouesses en termes de modernisation et de diversification.

L’aménagement des 100. 000 hectares en bonne voie
Dans leur engagement en faveur du secteur du développement rural, les autorités ont décidé de mettre en œuvre un vaste Programme gouvernemental d’Aménagement (PGA) qui portera sur l’aménagement 100.000 hectares sur la période 2014-2018. Sur cet objectif, 52 246 ha sont déjà aménagés et en exploitation par les producteurs, selon des sources du ministère de l’Agriculture.
En effet, face au contexte de changement climatique doublé de la rareté de la ressource en eau, le Président de la République a instruit au département de l’Agriculture à mettre en place une politique visant à soustraire notre agriculture des aléas climatiques, à travers le développement de l’irrigation de proximité et l’aménagement de 100.000 ha pour la période 2014- 2018.
À ce jour, les aménagements achevés et réceptionnés sont estimés à 52.246 hectares, soit les 52,20 % des objectifs globaux du Programme, rassure-t-on. Les réalisations ont porté sur les grands aménagements au niveau des Offices et des petits barrages de retenue d’eau dans le cadre des aménagements de proximité. Des dispositions sont en cours, à travers l’Agence d’aménagement des terres et de fourniture de l’eau d’irrigation (ATI) pour accélérer le rythme d’aménagement des terres et améliorer les conditions d’habitat des populations rurales, à travers l’installation d’un programme pilote de « Nouveaux villages agricoles ». Des sites ont été identifiés en Zone Office du Niger, à Sélingué et Manatali et les études techniques et financières sont actuellement en cours pour la concrétisation de ces nouveaux villages agricoles.
Les superficies en irrigation localisées ont marqué une croissance continue, ces trois dernières années. Mieux, un dispositif incitatif mis en place à travers le Programme d’irrigation de proximité financé par les Coopérations allemande, canadienne et l’Union européenne prévoit de prendre en charge la totalité de la micro-irrigation pour les petites exploitations. Notons que l’objectif de reconversion des superficies actuellement irriguées en gravitaire vers l’irrigation localisée est fixé à 126 000 ha à l’horizon 2022.

Des perspectives prometteuses
Au-delà de la vision politique, notre Agriculture s’illustre aujourd’hui par la nouvelle approche imprimée par le Président de la République, depuis son accession à la magistrature suprême. Ainsi, les actions majeures posées ces 3 dernières années ouvrent la voie à d’autres chantiers aussi importants que fondamentaux pour le développement du secteur rural. Il s’agit entre autres de la déclinaison du Plan national d’Investissement dans le secteur agricole (PNISA), en cours en vue d’organiser le Forum des investisseurs dans le secteur agricole (FISAM), l’opérationnalisation accrue de la Politique nationale de maîtrise de l’eau agricole, à travers l’Agence d’aménagement des terres rurales et de fourniture de l’eau d’Irrigation (ATI), le démarrage des études de faisabilité et la mise en place des agropoles, notamment dans le péri urbain et à l’Office du Niger ainsi que l’élaboration et la mise en œuvre du plan d’action de la Politique foncière agricole.
Par ailleurs, l’opérationnalisation du Recensement général agricole (RGA) a commencé et les agents recenseurs ont reçu en début août plus de 550 motos et autant de tablettes. Aussi, la mise en œuvre du programme de mécanisation et de motorisation agricole pour rehausser le taux d’équipement de 40 % à 60 % à l’horizon 2018 et la politique de subventions des intrants agricoles ainsi que le renforcement de capacités des producteurs, des cadres et des structures de l’État seront poursuivis. Le renforcement en ressources humaines des dispositifs de la recherche et de la vulgarisation agricoles, à travers le recrutement de 500 nouveaux agents est en cours ainsi que la mise en œuvre des Projets liés aux effets des changements climatiques afin de rendre notre agriculture moins vulnérable et de création de nouvelles interprofessions dans le cadre d’une meilleure opérationnalisation des filières agricoles.
Cependant, d’autres chantiers phares sont également en cours d’exécution, notamment la poursuite de la création des Centres ruraux de prestation de services agricoles pour la modernisation et la création d’emplois en vue de faire reculer la pauvreté en milieu rural et péri urbain, l’installation des jeunes sur les terres aménagées par l’ATI et la construction d’Habitats ruraux (HR) au profit desdits jeunes pour la création de richesses, l’amélioration des conditions de vie des populations rurales.
Le moins que l’on puisse dire est que grâce aux efforts conjugués du Gouvernement et ses partenaires techniques et financiers, le secteur rural affiche aujourd’hui une nouvelle tendance basée sur un développement exceptionnel de l’irrigation de proximité, l’accroissement des exploitations agricoles, la croissance de la production et de la productivité, le développement de la recherche agricole, les aménagements de surfaces dotés en maitrise totale d’eau. Ceci est le résultat de la mobilisation active de tous les acteurs autour de ce nouvel élan à replacer le secteur agricole au centre de l’économie en tant que moteur de la croissance. Le secteur agricole commence à porter ses fruits avec une grande contribution au PIB, un appui à la balance commerciale ainsi que l’amélioration des exportations agricoles et alimentaires qui ont toujours été l’un des objectifs fondamentaux de la politique agricole.
C’est pourquoi la modernisation du secteur agricole et son affranchissement des aléas climatiques sont des priorités pour l’État du Mali qui s’est projeté à aménager 100 000 hectares. Comme moyens d’accroître la production et la productivité agricole, le gouvernement, à travers le ministère de l’Agriculture s’est également engagé dans le développement des programmes d’extension des aménagements hydro-agricoles.
Dans cette perspective, des textes relatifs à la création d’une Agence d’Aménagement des Terres et de l’irrigation ont été adoptés. De même, les actions du département de l’Agriculture se focalisent davantage sur la consolidation des acquis et la poursuite de la mise en œuvre de la Loi d’orientation agricole et de la Politique du développement agricole.

Des projets porteurs
Le projet des 390 ha à aménager dans le cassier de Ké-Macina a atteint une superficie aménagée de 318 ha repartis entre 317 exploitations agricoles. Quant au projet PRESA-DCI, dont la convention a été signée en janvier 2014, il a pour objectif de réhabiliter 3 426 ha dans le cassier de Molodo ; de réhabiliter les drains de KIO et Bonou Boua (55 km) ; de renforcer les capacités de l’Office du Niger et de promouvoir les innovations techniques. Déjà, ce projet a permis la réhabilitation des locaux de la coordination locale, la construction de 10 logements pour les agents d’encadrement.
Le projet PAON, dont les conventions ont été signées en 2011, puis en 2016, vise la réhabilitation de 1 745 ha du partiteur M2 de Molodo ; la réhabilitation de 1 140 ha des partiteurs M3 à M5 de Molodo et de faire une articulation du casier de Sossé Sibila.
Aussi, des projets de quelques grands privés intervenants à l’ON ont permis l’aménagement de quelques milliers d’hectares. Au compte du projet N-Sukala, 21 985 ha ont été attribués par lettre d’accord de principe à N-Sukala et 10 476 ha aménagés par N-Sukala pour la culture de la canne à sucre. Pour le projet de Moulin Moderne du Mali (M3-Sa) 20 000 ha ont été attribués à la société sur lesquels, 1 970 ha concernent les cultures du blé, du riz, de la pomme de terre de l’échalote…
Concernant le projet des 100 000 ha de Maliya singé en 2007, des études d’aménagements ont été faites sur 25 000 ha…

L’apport du projet IPRO IRRIGAR
Le Projet Irrigation de proximité, initiative de renforcement de la résilience par l’irrigation et la gestion appropriée des ressources (IPRO-IRRIGAR) occupe une place prépondérante dans les efforts du gouvernement pour l’aménagement des surfaces irrigables dans notre pays. Un programme qui vise à renforcer la sécurité alimentaire et l’état nutritionnel des populations par l’accroissement et la diversification de la production agricole et l’amélioration de l’accessibilité aux produits issus de l’irrigation de proximité. Ce projet fait partie des engagements pris par l’Union européenne pour soutenir le Plan de relance durable du Mali présenté par le gouvernement lors de la conférence des donateurs à Bruxelles, le 15 mai 2013. Ce projet a pour objectif de soutenir le développement et l’utilisation accrue du potentiel irrigable des régions de Koulikoro et de Sikasso de manière durable et équitable. Il devra permettre l’aménagement de 43 nouveaux aménagements hydro-agricoles (AHA) permettant l’exploitation de 2 150 hectares, la réhabilitation de 14 AHA pour une superficie totale de 700 hectares ; la consolidation de 31 AHA construit par le Programme national des petits barrages et bas-fond pour une superficie totale de 1 450 hectares ; l’adaptation de 28 AHA pour la pratique de la pisciculture avec l’introduction de plus de 28 000 alevins…
Démarré en 2014, les résultats du projet IPRO-IRRIGAR à nos jours sont entre autres : 25 nouveaux barrages réalisés et une réhabilitation d’une superficie totale de 1 856 ha attendus d’ici à la fin 2016, dont 661 ha sont déjà réceptionnés et exploités.
Dans le bélédougou, ce sont 15 nouveaux barrages et 4 réhabilitations pour une superficie totale de 940 ha, dont 717 réceptionnés et en exploitation.
En résumé, ces actions dans les deux régions retenues contribueront à l’aménagement de 2 796 ha d’ici à la fin de cette année 2016 sur lesquels 1 378 sont déjà réceptionnés et en exploitation ; 100 ha de mesures de protections environnementales et 27 km de pistes terminés ; deux étangs piscicoles et l’empoissonnement de plusieurs retenues d’eau ont été réalisés lors de la campagne passée. D’ici à la fin de l’année 2016, ce sont 1 882 ha de terres aménagées qui seront réceptionnées et qui contribueront à environ 8 % des prévisions du Programme gouvernemental d’aménagement.

PAR MODIBO KONE

 

 

Source: info-matin

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Fête d’indépendance et défi sécuritaire: les nouveaux chantiers de la défense…

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Ce jeudi, 22 septembre 2016, le Mali célèbre le 56ème anniversaire de son indépendance. Comme tous les jours de fête d’indépendance, comme partout dans le monde, à travers les pays, le Mali vit, ce jour-là, la ferveur des grandes commémorations, où se mêlent, chez le citoyen lambda, sentiment de fierté nationale et l’espoir pour le futur.

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Ce 56ème anniversaire de l’indépendance coïncide avec de grands enjeux sécuritaires auxquels le pays est confronté, ces dernières années, et qui font que de nouveaux chantiers de la défense doivent être répertoriés. Pour consolider l’outil de la défense nationale. Perspectives prometteuses pour une armée en refondation…

Ce soir, dans la grande solennité, sur les ondes de la télévision nationale, la tradition sera consacrée : le président IBK, qui vient tout juste de célébrer son troisième anniversaire à la tête du pays, s’adressera à la nation. D’un air grave, il prononcera un discours, fort attendu, pour magnifier les anciens dont le sacrifice a propulsé le Mali, le grand Mali, dans le concert des nations modernes, mais dont les ressorts sont enfouis dans l’histoire millénaire de l’humanité. L’occasion, à n’en pas douter, pour le président IBK, au-delà de la symbolique, sera de ne pas occulter les grands défis sécuritaires auxquels le pays est confronté, ces dernières années, et qui constituent, pour tous les Maliens, une réelle préoccupation nationale.
Et pour cause ? En dépit de la signature de l’accord de paix, qui a mobilisé toutes les sensibilités du pays et les acteurs multiples de la communauté internationale, le Mali continue de subir les attaques terroristes, barbares et violentes, occasionnant, au niveau de l’armée, des forces étrangères et des populations civiles, de nombreuses victimes. Forcément cloîtrées dans les régions nord du pays, ces attaques terroristes, qui obéissent à un schéma de violence asymétrique, se sont progressivement délocalisées au centre et se propagent même dans le sud du pays. Ces derniers mois, le rythme de la violence des assauts terroristes avait été aussi répercutant sur les positions de l’armée malienne, entrainant de graves périls sur les populations, dans la zone de Boni (région de Mopti) qu’il a provoqué le départ du ministre de la défense et des anciens commandants, Tieman Hubert Coulibaly, de son poste. Homme de devoir et d’énergie, le désormais ancien ministre de la défense, à la cérémonie de passage de témoin à son successeur, le ministre Abdoulaye Idrissa Maïga, n’a pas manqué de relever les enjeux militaires dans la perspective que l’outil de défense nationale puisse atteindre plus rapidement, et plus efficacement, sa grande capacité opérationnelle.
Pour le nouveau ministre de la défense, en poste, il y a seulement quelques semaines, ce 56ème anniversaire est un test grandeur nature pour jauger les capacités opérationnelles de l’armée malienne, une armée en pleine refondation et qui continue, sans faiblir, à assurer avec bravoure et loyauté sa mission régalienne de la défense du territoire national. Certes, le contexte sécuritaire peut-être préoccupant, eu égard au péril djihadiste sur le pays, mais il est évident que l’armée malienne, creuset national, répondra vaillamment à son devoir de protection des populations maliennes. Elle tient ce courage légendaire de son passé, en étant un véritable bâtisseur pour tous les chantiers de développement du pays. Un véritable creuset national qui a reflété en son sein la diversité culturelle et linguistique du pays.
C’est donc autour de cette armée républicaine que l’espoir de tout un pays se fonde pour son unité retrouvée. Au-delà des reformes qui sont engagées, l’armée malienne, confrontée, comme on le voit au péril terroriste qui menace le pays, et même au-delà, doit nécessairement mettre le cap sur la formation et l’entrainement militaire dont on sait qu’ils ne sont plus aujourd’hui, comme par le passé, la chose la mieux suivie au sein de nos unités militaires. En fait, en raison justement de la trop forte « politisation » de l’armée, il est arrivé que certains supports militaires, les plus élémentaires de l’aptitude opérationnelle du soldat conquérant, soient complètement relégués au second plan au profit de pratiques complaisantes. Tel est simplement le son du clairon qui s’est miraculeusement tu au niveau des garnisons militaires s’il ne s’est pas substitué à quelques rares événements circonstanciels de la vie du soldat.
Comme le clairon qui ne résonne plus, comme il faut, les entrainements militaires, véritables écoles militaires d’endurance et de dépassement de soi, sont réduits à leur strict minimum. La diminution d’une activité militaire, aussi essentielle dans la formation du soldat, s’est soldée par une nette dépression de la pratique militaire au moment justement où l’armée est confrontée à l’une des menaces les plus graves sur le pays, à savoir le terrorisme, et pour lequel tous les spécialistes des questions militaires en conviennent : aucune armée, fusse-t-elle puissante, n’est préparée pour faire à ce genre de menace asymétrique. L’armée doit renouer avec ses fondamentaux pour la pratique du métier des armes, en même temps qu’elle doit s’ouvrir à de grandes réformes structurelles dont l’un des segments les plus cruciaux est supporté par loi d’orientation et de programmation militaire. Effectivement soutenue par le président IBK, qui n’a jamais fait mystère de son souci de renforcer la capacité opérationnelle de l’armée, cette loi adoptée par les députés, est un gigantesque programme qui s’étale sur 5 ans, pour un montant de plus de 1 230 milliards de nos francs, vise à renforcer la capacité opérationnelle des unités combattantes, améliorer le soutien logistique(notamment une couverture aérienne efficace), assurer la mobilité tactique et militaire(multiplication des postes de sécurité notamment), améliorer le cadre de vie et de travail des troupes.
A l’évidence, un nécessaire redressement militaire qui doit également s’accompagner d’une réelle capacité de revoir la carte sécuritaire du pays, en fonction des enjeux réels sur le terrain.
Au Mali, depuis des années, plusieurs forces militaires se côtoient dans des vastes régions désertiques du pays pendant que, dans plusieurs localités du pays, les populations civiles continuent à subir les assauts meurtris des attaques terroristes qui se multiplient, mais aussi si propagent à travers le pays. D’où une urgence de coordination militaire et opérationnelle entre les différentes forces en présence. Il est également stratégique qu’au-delà du cadre réduit du territoire national, les autorités nationales puissent renforcer la coopération sécuritaire avec de nombreux pays du proche voisinage, et même en dehors, confrontés au même péril terroriste, pour réduire considérablement cette menace qui prend assurément des proportions internationales.

Sékouba Samaké

 

 

Source: info-matin

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Mouvement de grève dans les établissements sanitaires: les syndicalistes satisfaits du suivi du mot d’ordre

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Depuis hier mardi, les travailleurs des syndicats de la santé observent une grève de 48 heures qui a plongé les structures concernées dans une situation de paralysie totale. Au cours d’une évaluation, à la mi-journée de leur mouvement, à la Bourse du travail, Youssouf MAIGA, secrétaire général adjoint du Syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille (SNS-AS-PF) arguait que « la grève a réussi à 99 % ». Nous avons visité certains établissements pour mieux nous imprégner de la situation.

caisse nationale assurance maladie obligatoire canam amo

Suite à ce mouvement de grève, notre équipe a constaté au niveau du Centre hospitalier universitaire de Gabriel Touré et du centre de santé de la CIII du district une atmosphère morose.
Lors d’une séance d’évaluation à mi-journée du mouvement, à la Bourse du travail, le secrétaire général adjoint de la SNS-AS-PF a expliqué que les grévistes comprenaient quatre groupes, à savoir : les fonctionnaires qui relèvent de l’État ; les contractuels de l’État ; les contractuels payés sur ressources propres des établissements sanitaires ; et les travailleurs payés sur les fonds PTTE.
Selon Youssouf MAIGA, c’est après évaluation des différents points d’accord et de désaccord que le bureau exécutif a pris toutes ses responsabilités d’aller en grève de 48 heures sur toute l’étendue du territoire national.
Aussi, a-t-il révélé, le vendredi prochain, le bureau exécutif se réunira et tirera toutes les conséquences de ces mouvements en vue d’envisager les conduites à tenir pour les prochains jours. Il est possible que le syndicat dépose dès le lundi prochain, un nouveau préavis de grève de 5 jours pour faire pression sur les autorités afin de revoir les doléances des travailleurs de la santé.
À la question de savoir leur impression sur la galère des populations suite à ces mouvements de grève, M MAIGA reconnaît que la santé est sensible. Cependant, il tient pour responsable le gouvernement qui, au lieu d’informer l’opinion sur les raisons de cette grève, a plutôt censuré à la télévision nationale, leur conférence de presse qui avait pour but d’expliquer aux populations leurs préoccupations.
En tout état de cause, les syndicalistes disent comprendre l’inquiétude des populations pour lesquelles leur combat profite aussi, à travers une amélioration des prestations.
Les grévistes réclament du gouvernement, la satisfaction de neuf points de revendication relatifs entre autres à l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents ainsi que celle du plateau technique.

La situation des 9 doléances point par point
Le point 1 la revalorisation de la fonction socio-sanitaire et de la promotion de la famille à travers l’adoption d’un plan de carrière pour tous, d’un plan de formation continue et d’un plan de motivation. Il est composé de deux sous-points : le plan de carrière pour tous les travailleurs des 3 ministères (Santé, Solidarité et Promotion de la femme). Ce sous-point a fait l’objet d’accord. Le 2e sous-point, à savoir l’adoption d’un plan de carrière pour les agents de socio-sanitaire et de la promotion de la famille. Sur ce sous-point, il n’y a pas eu d’accord. Don pour le 1er point, il estime qu’il s’agit d’un accord partiel.

Le 2e point concerne la satisfaction des résolutions issues de leur 12e Congrès, tenu les 17, 18 et 19 janvier 2012. Le 1er sous-point a fait l’objet d’accord. (Il s’agit de faire revenir à la Commission pèlerinage à sa vocation initiale, c’est-à-dire social). Le 2e sous-point est relatif au maintien du concours professionnel des travailleurs socio-sanitaire à l’entrée l’ANFTC. C’est un sous-point de désaccord. Le 3e sous-point qui concerne l’UMPP est fait l’objet d’accord. Il s’agit pour le gouvernement de s’engager à prendre en charge les salaires et le fonctionnement de l’UMPP en attendant sa liquidation.

Le 3e point est relatif à l’augmentation substantielle des primes de fonction spéciale, des primes de garde, (sous-point de désaccord). Là le gouvernement n’a même pas voulu discuter de ce sous-point. Les syndicats ont demandé une augmentation de 100 000 FCFA pour les catégories A ; de 75 000 FCFA pour les catégories B ; de 50 000 FCFA pour les catégories C et de 25 000 FCFA pour les contractuels. Le 2e sous-point concerne la prime de garde que les syndicats veulent porter à 10 000 F en plus du taux actuel pour la catégorie A ; le taux actuel plus 7 500 F pour la catégorie B ; le taux actuel plus 5 000 F pour la catégorie C ; et le taux actuel plus 2 500 pour les autres catégories. Le taux actuel est respectivement de 4 000 F, 3 500 F, 3 000 F et 2 500 F pour les catégories A, B, C et les contractuels. Le sous-point 3 est l’instauration d’une prime de monture. Cette dernière soutient le syndicaliste, dans les pays voisins comme la Côte-d’Ivoire, le Sénégal et le Burkina-Faso est une prime qu’on donne aux travailleurs pour leur permettre de pouvoir rejoindre leurs services. Au Mali, dans le passé, a-t-il rappelé, il y avait des cars qui passaient prendre à ces points fixes les travailleurs. Ce système n’existant plus, les syndicats demandent des primes de monture. Le 4e sous-point est relatif à l’intégration des émoluments des bi-appartenant dans leur salaire. À ce sujet, il a fait savoir, un professeur en activité qui est payé à 900 000 FCFA, voire un million de FCFA, perçoit à la retraite moins de 300 000 F. À son avis, cela est incompréhensible.

Le point 4 est le maintien et l’extension des ristournes qui existent depuis longtemps (sous Moussa TRAORE). Le taux était de 25 % ; suite aux revendications syndicales, le taux actuel est de 30 % des recettes propres de l’établissement à partager entre les travailleurs en guise de motivation et d’amélioration de leurs conditions de vie. Selon le représentant syndical, le gouvernement veut supprimer l’octroi des ristournes. Ce que les syndicats ne veulent pas entendre. Le 2e sous-point concerne la prise en charge à 100 % des soins médicaux et du médicament du personnel socio sanitaire et de la promotion de la famille assujettie à l’AMO, conformément au décret 002-311 du 4 juin 2012. Pour lui, étant donné que toutes les travailleuses sociosanitaires et de la promotion de la famille sont affiliées à l’AMO, et que le décret 002-311 du 4 juin 2012 leur accordait la gratuité des examens des laboratoires et des films, bien avant l’AMO qui prend en compte ledit décret. Les responsables syndicaux demandent maintenant à ce que leurs départements respectifs assurent le paiement des médicaments de leurs agents. Cela a fait point d’un accord verbal de la part du gouvernement. Mais, il n’y a pas un document écrit.

Le point 5 qui est relatif à l’intégration dans la Fonction publique des contractuels payés sur les ressources propres, fonds PTTE, a fait l’objet d’accord. Par contre depuis 2012, un certain nombre de dossiers d’intégration est bloqué. Concernant les nourrices de la pouponnière I, malgré l’augmentation du SMIG à 40 000 F, ces dames, dont après 20 ans de travail et inscrites à l’INPS, n’avaient pas le SMIG. Au moment, où leur situation allait être régularisée, elles auraient été licenciées, sans préavis ni informer l’inspection du travail. Le gouvernement aurait pris l’engagement verbal de voir cette situation.

Le 6e point est l’octroi d’autorisation et de congés de formation à tous les travailleurs ayant respecté la réglementation en vigueur. Selon M MAIGA, des autorisations de congé de formation sont délivrées en bonne et due forme à des travailleurs qui se voient après 6 à 7 mois la même autorité prendre une décision pour annuler la 1ère décision. À son avis, cela ne s’explique pas. Avant d’ajouter que la formation est un droit pour tout travailleur.

Le 7e point est le respect des libertés syndicales à tous les niveaux et l’annulation des mutations abusives des responsables syndicaux dont le mandat est en cours. Pour le SGA du SNA-AS-PF, c’est là où le bât blesse. Pour preuve, les syndicalistes sont harcelés un peu partout en Commune I, en Commune VI, à Koutiala, à Bougouni. Pis, aujourd’hui, ils sont harcelés parce qu’ils sont partis en grève qu’ils ont respecté les règlementations en vigueur : déposer du préavis de grève, participer aux réunions de négociations, ouvertes par le ministre du Travail et de la fonction publique ; signer le Procès-verbal de non-conciliation.
« La grève est un droit. Et chaque travailleur est libre d’aller ou ne pas aller en grève », a-t-il martelé.
Par ailleurs, M MAIGA dit savoir que celui qui va en grève ne sera pas payé pour les jours qu’il n’a pas travaillés. Et c’est normal que le salaire soit coupé pour le travail non effectué. Les syndicats demandent le maintien de tous les syndicalistes dont les mandats sont en cours à leur poste.

Le 8e point est relatif à la régularisation des agents victimes du contrôle physique et des agents de santé de la région de Gao omis pour les frais de retour et d’installation. Ce point, dira M MAIGA, prouve la mauvaise foi du gouvernement. En effet, certains de leurs camarades ayant fait le contrôle physique en bonne et due forme et d’autres, munis de leurs congés de formation, ont vu leurs salaires de 10 mois coupés. Ce point fait l’objet de désaccord. Depuis deux ans, des travailleurs de la santé de Gao omis ne sont pas mis dans leurs droits. Là, le gouvernement s’est engagé à régler cela avant le mois de décembre. Il s’agit d’un point d’accord.

Le 9e et dernier point des doléances concerne l’amélioration des conditions de travail par le recrutement du personnel qualifié et du plateau technique. Là, le SGA dit ne pas comprendre comment il peut manquer de l’eau au Centre de santé de référence (CSREF) de la Commune I du District de Bamako ; manque de gants, d’alcool dans des structures de 2e et même de 3e référence. Pour lui, le gouvernement doit les mettre dans les conditions pour qu’ils donnent des prestations de qualités aux populations. Ce dernier point n’a pas fait l’objet d’accord.

Au moment où nous mettions sous presse, nous apprenions auprès du ministère de la Santé la levée du mot d’ordre de grève du Syndicat autonome des cadres médicaux (SYNACAM).

Par Sékou CAMARA

 

 

Source: info-matin

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Plateforme/CMA: paradoxes et intox

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Après les violents affrontements du 16 septembre dernier, avec le Groupe d’Autodéfense Touareg, Imghad et alliés (GATIA), la Coordination des mouvements armés (CMA) s’est fendue d’un communiqué qui met à nu de nombreux paradoxes, son option pour l’intoxication et surtout sa terreur.

recrutement terroriste combattant rebelle touareg mnla cma hcua azawad nord mali kidal

Presque systématiquement les affrontements entre la CMA et le GATIA tournent à l’avantage du dernier. Il en a été de même le 16 septembre dernier à Intachdayte, à 85 km nord-ouest de Kidal quand le GATIA a démantelé une base des ex-rebelles (MNLA et MAA-dissident) et djihadistes (HCUA).

Une mission de sécurisation
Pour le secrétaire général du GATIA, Fahad Ag Almahmoud, son groupe est intervenu uniquement à des fins de sécurisation de la zone. Ce qui implique qu’elle était en proie à une insécurité croissante sur laquelle la CMA a fermé les yeux. Si elle n’en était pas à l’origine. Ce, d’autant plus que pour des mouvements qui se sont battus bec et ongle, au sein du Comité de suivi de l’Accord, pour l’organisation de patrouilles mixtes, il ne devrait pas y avoir de frictions, a fortiori des affrontements sur la question de la sécurisation d’une zone.
Ce qui est clair, c’est que de nombreux paradoxes sont apparus après les affrontements de Intachdayte.
La CMA, dans sa stratégie de minimisation, qui révèle également une grande capacité de déformation des faits, parle d’un poste qui a été attaqué.
Par contre, la CMA très peu portée sur une telle stratégie parle de base.
Dans son communiqué, la CMA déclare : « Il s’agit là d’une énième violation du cessez-le-feu et de l’accord de paix (…) ». Effectivement, la reprise de la belligérance est une violation du cessez-le-feu et de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. Ce, d’autant plus que dans la « Déclaration de cessation des hostilités », signée à Alger le 24 juillet 2014, le premier point était : « la cessation immédiate de toutes les hostilités ».

Le rejet de la violence
Dans la même veine, dans l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, il est stipulé dès l’article 1er : « rejet de la violence comme moyen d’expression politique et recours au dialogue et à la concertation pour le règlement des différends ».
Il est cependant effarant qu’une telle observation vienne de la CMA qui a attaqué la Plateforme à Ménaka, qui était à l’origine des affrontements d’Anéfis et qui entretient la flamme belliqueuse en créant une situation confuse autour de Kidal sur fond de trahison de ses engagements pris lors des concertations d’anafif qui ont donné lieu à un ‘’Pacte d’honneur’’.
Pour les événements récents, c’est pertinent ce que dit la CMA : « (…) au moment où les parties devaient s’efforcer de maintenir le calme et s’interdire tout acte de provocation comme elles s’y étaient engagées devant l’équipe de la médiation internationale le 03 septembre 2016 à Bamako ».
Il n’en demeure pas moins que c’est cette même Coordination qui a transporté les revendications politiques (gestion consensuelle de la ville de Kidal) et sécuritaires (contrôle des check-points) sur le terrain dangereusement tribal. Ce qui crée toutes les conditions pour faire voler en éclats les dispositions relatives à la nécessaire retenue des parties pour donner toutes ses chances à la paix.
Visiblement aux abois, après les lourdes pertes enregistrées au cours des différents combats, la CMA crie au secours. Elle en appelle à la Communauté internationale : « la Coordination des Mouvements Azawad appelle la Médiation internationale garante de l’Accord à prendre toutes ses responsabilités face à ses violations répétées et qui ont pour but d’empêcher la mise en œuvre de l’Accord ». Face à l’escalade de la violence, la Communauté internationale est bien interpellée quant à la stabilisation du Mali que les affrontements entre groupes armés mettent à rude épreuve.

La panique de la CMA
Ce qu’il faut souligner, d’une part, c’est que les ex-rebelles et djihadistes semblent oublier que c’est contre plusieurs de leurs responsables que des mandats d’arrêt avaient été émis par le Procureur général Près la Cour d’Appel de Bamako. Cela, même si dans ses multiples gages de bonne volonté le Gouvernement a levé les mandats d’arrêt émis par la justice contre certains responsables de la CMA. Cela pour leur permettre de prendre part à la cérémonie solennelle de signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, le 15 mai 2015.
Almou Ag Mohamed, porte-parole de la CMA, a confirmé à l’AFP, sans voile, l’information et a expliqué que « le Mali a très bien levé les mandats d’arrêt contre quinze personnes de la CMA » en vue de « créer un climat propice autour des négociations ».
D’autre part, la sollicitation de la Communauté internationale au moment où le rapport de force lui est défavorable atteste à quel point la CMA est terrorisée et désemparée. Cela au regard des lourdes pertes subies, mais également de la stratégie d’encerclement du GATIA. Ce qui l’asphyxierait.
Tout aussi paradoxal, la CMA, tout en quémandant l’intervention de la communauté internationale s’autorise une forfanterie en proférant des menaces et des mensonges éhontés : « la CMA prévient qu’elle ne peut demeurer indifférente à ces agressions des milices qui bénéficient des équipements et de la logistique de l’armée nationale du Mali ». Ainsi, la CMA promet de sévir contre le GATIA. Pourtant, elle n’a jamais subi ; elle n’a jamais évité un affrontement. Pour un mouvement qui perd à tous les coups, l’on se demande où peuvent bien mener ses menaces. À moins qu’il ne compte sur ceux que tout le monde connaît qui lui ont sauvé la mise en mai 2014 face aux FAMAS ; à Ménaka (création de toute pièce d’un accord) ; à Annefif (menace directe de faire partir le GATIA par tous les moyens (y compris la force)) ; à Kidal (installation d’une zone tampon de 20 km ; interposition partiale) ; sur l’axe annefif-Almoustarat (zone temporaire de sécurité de 10 km de chaque côté).
Pour ce qui est de l’équipement de prétendues milices par l’armée, la sagesse devrait imposer à la CMA de faire l’impasse. Parce qu’une telle évocation amène à se poser certaines vraies fausses questions : comment la CMA s’arme-t-elle ? Comment entretient-elle ses combattants n’ayant aucune ressource officielle ? Comment la CMA approvisionne-t-elle ses véhicules en carburant, n’ayant aucun puits de pétrole et ne pouvant pas le faire à partir de Bamako ? La main invisible qui est la réponse à ces questions est connue de tous. Alors, sachons raison garder. Ce n’est pas parce que la CMA mord la poussière face au GATIA qu’elle doit se défouler sur l’armée nationale et masquer par la même occasion son incapacité notoire.

Par Bertin DAKOUO

 

 

Source: info-matin

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Ibrahim Ag Mohamed Assaleh à propos du contrôle de kidal: ‘aucune force ne peut prendre Kidal par la force »

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Présent à Bamako dans le cadre de la tenue de la 11e session du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh a tenu, hier mardi, au cours d’un point de presse à l’Hôtel El Farouk, des déclarations fracassantes, à la limite, belliqueuses. Dans un ton guerrier, cette figure emblématique de la rébellion de 2012, qui avait pris un moment ses distances avec le MNLA pour créer son propre mouvement (CPA), a annoncé son retour au mouvement séparatiste avant de déclarer la guerre au Gatia.

coalition peuple azawad (cpa)Ibrahim Ag Mohamed Assaleh

En organisant ce point de presse, l’ex-président de la Coalition pour l’Azawad (CPA) entendait informer l’opinion nationale et internationale sur certaines décisions importantes en rapport avec son mouvement, mais surtout avec les affrontements qui ont opposé les groupes armés de la CMA et du Gatia ayant occasionnés, ces derniers jours, plus d’une dizaine de morts.
La première décision majeure concerne son retour au sein de son groupe d’origine : le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Ibrahim Ag Mohamed Assaleh a expliqué ce choix par le souci de toutes les forces du « peuple de l’Azawad » de fédérer leurs synergies pour mener à bien un combat commun en vue d’atteindre les objectifs assignés. Voilà pourquoi le directoire et le président fondateur de la CPA ont décidé de la dissolution du mouvement politico-militaire ; d’adhérer, à partir d’hier mardi 20 septembre au MNLA. Aussi, le conférencier d’annoncer qu’une rencontre de haut niveau sera organisée par le mouvement indépendantiste pour prendre en compte le processus d’adhésion de ses cadres politiques et militaires et que des missions d’information seront organisées dans les jours à venir pour expliquer à ses militants les tenants et les aboutissants de cette nouvelle configuration.
Par ailleurs, cette tribune d’expression a été également mise à profit par l’ancien élu de la Nation pour fustiger les lenteurs et les blocages constatés dans la mise en œuvre de l’Accord de paix issu du processus d’Alger. Des difficultés qu’il a mises au compte et au passif du Gouvernement qu’il accuse de faire preuve de mauvaise volonté politique pour pouvoir faire avancer ce processus.
Aussi, dans la nouvelle configuration de l’accord d’Alger, le désormais ex-patron de la CPA s’estime marginaliser et isoler dans le cadre de sa mise en œuvre y compris par les autorités du pays. Alors que, avance-t-il, c’est lui qui a tout fait pour faire venir l’administration malienne à Kidal trois mois seulement après les accords de Ouaga ayant permis la tenue d’élections présidentielles et législatives dans le pays.
Voilà ce qui a justifié, a-t-il rappelé, sa décision et celle de ses hommes de rejoindre le MNLA avec comme objectif d’explorer les voies et les moyens et les stratégies à adopter pour booster la mise en œuvre de cet accord.
Mea culpa ou pas, en tout cas, l’ex chargé des relations extérieures qui signe ainsi son grand retour au sein de son mouvement d’origine, entend travailler à l’apaisement.
« Et là, aujourd’hui, je serai obligé de reprendre mon bâton de pèlerin pour pouvoir faire avancer cet accord », a indiqué Ibrahim Ag Mohamed Assaleh. S’il ne sait pas pour l’instant de quelle façon, il se dit profondément touché par rapport aux agissements du groupe Gatia et du Mujao qui ont attaqué, selon ses propres mots, ‘’ses parents’’. Et ce, accuse-t-il, sous le couvert de l’armée malienne.
Par ailleurs, l’homme a aussi affirmé que d’après des rumeurs persistantes qui circulent, les responsables du mouvement d’autodéfense auraient indiqué, à qui veut l’entendre, qu’ils fêteront les festivités du 22 septembre à Kidal, à Ber et dans toutes les bases détenues par les combattants de la CMA.
Dans sa diatribe contre les pouvoirs publics, le responsable de l’ex-rébellion touarègue a été également été très sévère vis-à-vis du président de la République qu’il accuse de ne rien faire pour empêcher la création et l’émergence des multitudes groupes armés violents qui foisonnent le Nord et le Centre du pays. Ce qui, selon lui, dénote l’échec total du locataire de Koulouba. D’où, la déclaration de va-t-en-guerre du conférencier, sur fond de chantage politique : « j’ai décidé de retourner chez moi pour défendre qui de droit ».
Interrogée sur sa volonté de rejoindre oui ou non le maquis, la réponse de la figure emblématique du MNLA est sans appel : « oui, je suis obligé de reprendre le maquis. Je n’ai pas le choix. Je vais le faire pour défendre les miens, mes parents et l’Azawad ».
Mesurait-il la gravité de tels propos ? Tout semblait l’indiquer. Car, a-t-il clamé haut et fort qu’il allait ‘’s’attaquer à toutes formes de forces armées (y compris le Mali, à travers les FAMAs qui s’en prendraient aux siens. Et le pas est vite fait pour annoncer la déclaration de guerre de la coalition des groupes armés de Kidal, regroupés au sein de la CMA, au mouvement politico-militaire du Gatia qui a réussi ces derniers jours à les infliger une belle déculottée aux alentours de Kidal.
« S’ils ne nous attaquent pas d’ici au 22 septembre, on va les attaquer. Et on verra en ce moment qui est gagnant et qui est perdant. Nous, nous avons sacrifié tout ce que nous avions pour cet accord. Malheureusement, on continue toujours d’armer des gens pour venir nous attaquer. Aujourd’hui, s’ils veulent récupérer Kidal dans le giron du Mali, ce ne pas par la manière de la force, auquel cas, ils ne pourront jamais conquérir Kidal par les moyens de la force même avec l’aide de la Minusma ou de la force Barkhane. À Kidal, nous avons des forces présentes face auxquelles aucune autre force ne peut prendre la ville sans notre consentement », a soutenu Ibrahim Ag Mohamed Assaleh pour qui leur mouvement est « poussé au mur » et lequel n’a aucune autre alternative que de se défendre pour ses intérêts et ceux de son peuple.
Autant donc, dire que le mouvement indépendantiste, comme l’a confirmé son responsable, était, malgré le fait qu’il soit signataire de l’Accord de paix, dans une logique belliqueuse, à travers le réarmement et la formation de ses combattants.
Pour autant, l’ancien député de Bourem affirme, la main sur le cœur, la bonne volonté, l’engagement et l’attachement de son mouvement en faveur de l’Accord de paix ainsi qu’à sa mise en œuvre.
Sincérité ou simple ruse ? Voilà qui met en exergue le double visage des responsables de ce mouvement séparatiste qui soufflent le chaud et le froid, selon les circonstances.
Affaire donc à suivre.

Par Mohamed D. DIAWARA

 

 

Source: info-matin

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8e édition de la nuit du Mali: la paix et la cohésion sociale à l’honneur

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a huitième édition du grand concert dénommé, « La nuit du Mali » aura lieu, le vendredi 23 septembre courant, au Palais de la Culture, pour commémorer la fête de l’accession de notre pays à l’indépendance. L’information a été donnée, le lundi 19 septembre, à l’hôtel El Farouk, par l’initiateur de l’événement, Bouba FANE, lors d’un point de presse.

palais culture amadou hampate ba

Le principal organisateur de ce grand concert « La nuit du Mali », Bouba FANE, a expliqué que cet événement annuel, qui est à sa huitième édition, avait pour objectif essentiel d’inviter les jeunes à aller vers des emplois professionnels comme l’agriculture, la menuiserie, l’électricité… Selon lui, cette édition est placée sous le signe de la paix et de la cohésion sociale dans notre pays sera marquée par beaucoup d’initiatives en faveur de la paix.
Le conférencier a rassuré que cette édition sera agrémentée musicalement par un concert des grands jours avec un face à face entre Babani KONE et M’Bouyé KOUYATE, avec d’autres artistes comme Gaspi, Wei Soldat et des humoristes de renom.
« Nous voulons que les jeunes se débarrassent du complexe et s’engagent dans des métiers professionnalisant. C’est pourquoi nous les incitons à créer leurs propres entreprises pour prendre en main leur propre avenir », a affirmé le conférencier.
Aussi, comme indiqué par le conférencier, cet événement se veut un tremplin pour promouvoir l’excellence de la jeunesse malienne, d’orienter les jeunes maliens vers le travail des métiers et la diffusion des messages de paix, de réconciliation et d’union pour un Mali meilleur. Selon M. FANE, cette nuit du Mali sera également l’occasion d’informer, d’éduquer, de sensibiliser et de promouvoir la culture malienne à travers des manifestations couplées à des remises de trophée de l’espoir.
L’objectif étant de susciter l’intérêt et l’implication de tous et particulièrement de l’État et des professionnels du corps des métiers à s’investir davantage en faveur des actions concrètes et pérennes pour le développement socio-professionnel de notre pays.
Les initiateurs se disent convaincus que c’est à travers de telles initiatives que notre pays retrouvera de mieux en mieux la place qui est la sienne dans la cour des grands producteurs d’immenses richesses.
Les critères pour le choix des jeunes qui seront primés sont entre autres d’être maliens et âgés d’au moins 40 ans ; de s’être fait remarquer, à travers une activité donnée qui a un impact social. Ce sont au total 7 jeunes qui seront primés avec 2 trophées honorifiques.
« Cette nuit du Mali sera l’occasion pour propager l’identité culturelle de notre pays. Elle a comme originalité d’offrir un espace de détente au cours duquel se déroulera une forte sensibilisation sur le patriotisme, la citoyenneté et surtout des messages de l’unité et de réconciliation nationale. L’apothéose de cette huitième édition de la nuit du Mali sera la remise du trophée de l’espoir », a affirmé l’initiateur Bouba FANE.

PAR MODIBO KONE

 

 

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Consultations et dons de médicaments à Sogoniko: le geste utile des pompiers humanitaires

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L’organisation Pompiers humanitaires maliens (PHM) a initié, hier mardi 20 septembre, une journée de consultations et de distributions gratuites de médicaments au bénéfice de la population de Sogoniko, en commune VI du district de Bamako. C’est l’école fondamentale ‘’Farandole’’ qui a servi de cadre à cette journée de consultations.

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La cérémonie officielle s’est déroulée en présence du président de l’ASACOSO, Sony KONE ; de la 2e vice-présidente de PHM, DIARRA Aminata MAIGA, et des médecins du CSCOM de Sogoniko.
Le président de l’Association de santé communautaire de Sogoniko (ASACOSO), Sony KONE, a exprimé la satisfaction et la joie de la population de Sogoniko et du personnel médical pour cette action humanitaire de l’organisation, les Pompiers humanitaires maliens. Pour lui, ce geste contribuera grandement à soutenir les actions de l’ASACOSO qui consistent à veiller sur la santé des populations de Sogoniko en particulier et de la commune VI en général.
Le président de l’ASACOSO a particulièrement salué le fait qu’en plus des consultations, l’organisation, les Pompiers humanitaires maliens, donne gratuitement des médicaments aux patients. C’est pourquoi, a-t-il formulé le vœu, que l’initiative soit pérenne et étendue dans l’espace et dans le temps pour atteindre le maximum de populations de l’aire de santé de l’ASACOSO.
Le médecin directeur du CSCOM de Sogoniko, Boua TRAORE, a estimé que cette action rentre dans le cadre de la promotion sanitaire, dans le district sanitaire de Sogoniko. Selon lui, les consultations concernent les pathologies courantes comme le paludisme, le diabète, la typhoïde…
Aussi, les cas les plus compliqués sont-ils référés au CSCOM de Sogoniko pour des analyses plus approfondies.
Il a indiqué que ce sont, au minimum, 200 personnes qui seront consultées pour cette journée initiée par les Pompiers humanitaires maliens.
Aux dires du Dr TRAORE, en prélude à cette opération de consultation et de don de médicaments gratuitement, des sensibilisations ont été faites dans les mosquées du quartier et au niveau du chef de quartier pour informer le maximum de personnes.
La représentante du président des Pompiers humanitaires maliens, DIARRA Aminata MAIGA, a souligné que cette journée de consultation vise à contribuer à l’amélioration des conditions socio-économiques des populations de l’aire de santé de Sogoniko.
« Cette journée est symbolique et illustre tout l’engagement des Pompiers humanitaires maliens pour soulager les populations, notamment dans le domaine de la prévention et de la lutte contre certaines maladies fréquentes, dont le paludisme, la typhoïde, le diabète, l’hypertension artérielle et les bronchites », a-t-il affirmé.
Soulignons que les Pompiers humanitaires maliens, est une jeune organisation qui a été créée en 2014. Elle a pour but d’entreprendre des actions d’assistance directe aux populations pendant les crises humanitaires (consultations médicales, premiers soins d’urgence aux populations vulnérables…) ; assistances indirectes aux populations à travers les services de la protection civile ( soutien à la protection civile dans les missions d’urgence, par le don d’équipements et matériels, l’appui technique ou des secours par le déploiement des volontaires qualifiés ; la réalisation de programme de développement durable comme la réalisation des études et la conception des projets de résilience).
Depuis sa création, l’organisation a déjà entrepris des actions de dépistage du diabète d’un millier de personnes dans les régions de Kayes, Ségou, Gao et dans le district de Bamako dans les infirmiers de Sogoniko, Dravéla, et à la direction générale de la protection civile.

PAR MODIBO KONE

 

 

Source: info-matin

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Promotion du savoir-faire des femmes maliennes: » lolognèduma » à la conquête du marché Ivoirien de l’artisanat

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Dans le cadre du projet intitulé : « renforcement de la commercialisation des produits de la coopérative des femmes teinturières de la commune V du district de Bamako, « Lologneduman » (étoile brillante), afin d’améliorer leurs conditions de vie » sur financement de l’Agence Andalouse de Coopération Internationale pour le Développement (AACID) Espagne, la Coopérative Lolognèduman participe, du 16 au 25 septembre courant, à la deuxième édition du Marché ivoirien de l’Artisanat (MIVA 2016).

marche ivorien artisanat MIVA Abidjan

À l’instar d’autres artisans du Mali, « Lolognèduman » participe à cette foire qui a ouvert ses portes le 16 septembre et qui continuera jusqu’au 25 septembre 2016, au Palais de la culture d’Abidjan (Trechville), selon les responsables de l’ONG MZC qui appuie cette organisation féminine.
Selon Fadiala KAMISSOKO, Coordinateur des projets de commercialisation du Bazin, au sein de ce projet, la coopérative participe à cette foire avec plus de 300 complets en bazin teinté de toutes qualités et de toutes couleurs, cousus et non cousus. Il y a aussi des parures à base de bazin (boucles d’oreille, portefeuilles, bracelets), des coiffures et des chaussures hommes et dames, nous a-t-il confié.
A travers cette manifestation, nous explique-t-il, Lolognèduman compte élargir son marché, augmenter son chiffre d’affaires et apporter sa contribution à la promotion du savoir-faire des femmes maliennes en général et des teinturières en particulier.
« Lolognèduman » est une coopérative qui regroupe une centaine de teinturières de la commune V du District de Bamako. Elle produit du bazin teinté et met sur le marché différents produits à base de bazin notamment : bazin riche teinté ; bazins moins riche N° 1 teinté ; bazin moins riche N° 2 teinté ; sacs à mains ornés de bazin ou de bogolan ; chaussures ornées de bazin ou de bogolan ; portefeuilles ornés de bazin ou de bogolan ; bracelets ornés de bazin ou de bogolan. On y retrouve également d’autres objets de décoration ornés de Bazin ou de bogolan ; bazin leger ; grands boubous en bazin, Dame et Homme ; habits pour enfants (fille et garçon) et tout autre modèle, mais sur commande. Cette coopérative est appuyée depuis sa création, en 2011, par l’ONG espagnole MZC et son partenaire d’exécution ACOD Niètaaso.
L’ONG MZC désigne en Espagnole « Mujeres en Zona de Conflicto » (Femmes en Zone de Conflit). Il s’agit d’une ONG de développement créée par des femmes et des hommes dont la principale motivation est de lutter contre la pauvreté, protéger les droits humains et favoriser les politiques qui font la promotion de l’équité du genre et favorables à un développement humain durable.
Dans le cadre de son appui aux femmes dans le district de Bamako, MZC se retrouve sur plusieurs fronts dont l’humanitaire, l’alphabétisation, la transformation des produits locaux (agro-induistrie)…
Dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des femmes, à travers des activités génératrices de revenus, l’ONG a ouvert au profit des femmes de la coopérative « Lolognèduman », un centre de teinture à Kalan-Coura répondant aux normes environnementales. 86 femmes y travaillent. D’autres femmes également ont reçu de l’appui de l’organisation dans les domaines de la transformation des produits alimentaires (659 femmes) et la fabrication du savon (117 femmes). Pour mieux exercer leurs métiers, tous ces groupes de femmes ont été formés à l’écriture et à la lecture ainsi qu’à la comptabilité, s’est réjouie Founè Jariso.
Depuis 2015, MZC et ses partenaires ont décidé d’ouvrir une porte sur l’extérieur en vue de mieux écouler les produits de leurs activités (sur les marchés nationaux et internationaux).
Le Coordinateur pays du MZC a salué les 20 ans de son ONG, en 2015, dans la défense des droits des femmes. Le MZC et ses partenaires travaillent pour améliorer les conditions de vie des communautés.
Lors de la célébration de la journée de la femme en 2015, le coordinateur pays de l’ONG, Mohamed Ag Akératane se réjouissait que MZC avait pu contribuer à alphabétiser 360 femmes dans le district de Bamako.
« Nous espérons que l’alphabétisation permettra de rendre la gestion des AGR des femmes que nous appuyons, plus efficientes, et de contribuer, de manière déterminante, à leur autonomisation », a indiqué le coordinateur.
Le siège de la coopérative « Lolognèduman » est à Kalaban-Coura, rue 232, près du centre d’état civil E-mail : lolonyeduman@yahoo.fr, CELL : (+223) 66 76 10 25. Une équipe dynamique dirigée par la présidente Mme Mariam DIAWARA vous y attend tous les jours.

Par Sidi Dao

 

 

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Prix des denrées de première nécessité: une moyenne inférieure aux 5 dernières années

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Sous la présidence du ministre du Commerce, Abdel Karim KONATE, le Conseil national des prix a tenu hier, dans l’après-midi, sa troisième session ordinaire, au cours de laquelle il a été question des prix des denrées de première nécessité ; du projet de décret sur les logements à usage d’habitation ; et les questions diverses ayant porté sur le récépissé d’entrepose ; les prix du pain et de la viande.

Abdel Karim KONATE ministre Commerce industrie cheick oumar sacko president synacodem youssouf bathily president chambre commerce industrie mali ccim conference

La rencontre a enregistré la présence de la quasi-totalité des membres du Conseil national des prix. A l’issue de cet exercice qui s’est déroulé dans une atmosphère conviviale, le Conseil a félicité le Gouvernement pour les efforts qu’il ne cesse de consentir pour stabiliser les prix des produits de première nécessité (sucre, lait, riz, huile, farine). Des prix qui, faut-il le souligner, sont restés inférieurs à la moyenne des prix des cinq dernières années.
Une autre satisfaction du Conseil national des prix, et qui a donné lieu à une félicitation du Gouvernement, porte sur les mesures prises pour stabiliser le prix du pain. Il l’invite cependant à opérationnaliser le cadre de concertation créé à cet effet.
La santé des consommateurs était également au centre des préoccupations des membres du Conseil national des prix. Aussi, invitent-ils, les structures de contrôle de la qualité à faire montre de beaucoup de vigilance.
L’occasion était bonne pour le ministre KONATE d’informer le Conseil de l’adoption par le Gouvernement, en Conseil des ministres, du projet de loi instituant le système d’entreposage. Ce qui, a expliqué le ministre du Commerce, favorisera plus d’investissements dans le secteur agricole, donc une amélioration des conditions de vie, tout en luttant contre l’exode rural, à travers la création d’emploi. En fait, il s’agit d’un moyen pour lutter contre le bradage des récoltes.
Dans la même veine des informations, le ministre KONATE a parlé du projet de décret réglementant le loyer des locaux à usage d’habitation dans notre pays. A ce sujet, le Conseil national des prix a félicité le Gouvernement pour cette initiative heureuse, tout en l’invitant à diligenter son adoption et sa mise en œuvre.
En ce qui est du prix du pain qui figurait en divers, le ministre a fait savoir qu’il n’y a eu aucune augmentation du prix de la farine. Mieux, les meuniers ont bénéficié d’une exonération. Ce qui fait que le sac de farine est vendu à 16 000 FCFA. Aussi, a-t-il soutenu, il n’y aucune raison pour que le prix du pain augmente, la farine étant sa matière de base.
La question qui a le plus largement occupé les membres du Conseil a porté sur le prix de la viande. Différentes propositions ont été faites par les membres du Conseil, après que le ministre KONATE a rappelé tous les efforts consentis par le Gouvernement en termes de subventions à la consommation. Il a fait le distinguo d’avec la subvention à la production qui est pérenne.
Ce que le ministre a tenu également à préciser, c’est la différence entre la vie chère et la hausse des prix des produits de première nécessité. S’il reconnaît qu’il y a une cherté de la vie ; il affirme cependant, sur la base de données fiables que les prix des produits de première nécessité sont bien maîtrisés dans notre pays.

Par Bertin DAKOUO

 

 

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Sans Tabou: mise en oeuvre de l’accord, Bilal Ag Achérif est il sincère ?

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Bilal Ag Chérif, secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad(MNLA), non moins président de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), a fait une déclaration qui cesse de surprendre les observateurs du conflit de notre pays. En dépit de toutes leurs actions visant à torpiller l’accord de paix, Ag Chérif a plutôt mis sur le dos du gouvernement et du GATIA toutes les menaces qui pèsent sur l’accord pour la paix et la réconciliation nationale.

bilal ag acherif secretaire general coordination mouvements azawad cma  mnla rebelle touareg

Selon selon le secrétaire général du MNLA ‘’si on ne trouve pas une solution, il va arriver un moment, où nous n’aurons plus d’accord ». Ces accusations sonnent comme un signe d’affaiblissement, aux yeux de plusieurs observateurs comme un signe d’essoufflement de ce mouvement séparatiste qui a toujours torpillé l’Accord de paix issu du processus d’Alger, depuis sa signature.
En tout cas, ces propos venant du secrétaire général du Mouvement national de libération de l’Azawad et président du défunt Conseil transitoire de l’État de l’Azawad laissent perplexe. À la limite, beaucoup d’observateurs pensent que c’est tout simplement un cri de détresse que vient de lancer le secrétaire général de ce mouvement séparatiste à l’endroit de ses soutiens de la communauté internationale suite à la déculotté de ses troupes face à l’avancée fulgurante des forces du GATIA sur le terrain.
Sinon, pour qui connait l’homme, il n’a jamais fait preuve de bonne foi face à la mise en œuvre de l’accord de paix. Pour preuve, pendant longtemps, il a boudé Bamako refusant toutes les invitations de Koulouba et de la communauté internationale pour les discussions autour du processus de paix dans notre capitale. En témoigne son absence remarquée lors des deux cérémonies de signature de l’Accord issu du processus d’Alger le 15 mai et le 20 juin à Bamako.
Aussi, se rappelle-t-on que sa visite dans notre capitale au mois de juin dernier n’a pas été suivie d’effets escomptés malgré le fait que tous les honneurs lui avaient été accordés par les plus hautes autorités du pays. Pire, cette visite avait été suivie d’un regain de violences sur le terrain, notamment entre la GATIA et la CMA autour de Kidal.
C’est pourquoi on peut se permettre de douter de la sincérité de l’appel lancé par cet -ex-leader rebelle à la communauté internationale pour sauver l’Accord et la paix dans notre pays.
Dans ses propos, il a souligné que «Toutes les parties doivent respecter leur engagement». Sinon, selon ces propres termes au «rythme où l’on va, il risque de ne plus avoir d’accord auquel se référer». De même, il a estimé que la solution aujourd’hui est que le gouvernement malien prenne ses responsabilités. Une responsabilité que l’État n’a jamais manqué de prendre, comme en témoigne les nombreux efforts pour rendre opérationnel des mécanismes comme le MOC, les lois et décisions prises pour faire avancer le processus en plus des nombreux appels au calme, chaque fois qu’il y a eu des affrontements entre groupes armés signataires de l’accord.

Par Abdoulaye OUATTARA

 

 

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