Quantcast
Channel: Koulouba.com
Viewing all 74550 articles
Browse latest View live

Handball : LE COM PRESENTE SA BELLE COLLECTION

$
0
0

Le Centre omnisports de Missabougou (COM) a organisé un match de gala dimanche pour présenter au public sportif les trophées remportés par les deux formations du centre entre 2013 et 2016. La rencontre s’est déroulée à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) en présence du président du COM, Cheick Tounkara, de l’honorable Ba Fotigui Diallo, député de la commune VI, du maire de Missabougou, Boubacar Coulibaly et du chef du quartier, Seydou Sangaré.

championnat national coupe trophee football Handball basket

Dans son allocution le premier responsable du centre Cheick Tounkara indiquera que l’organisation du match a pour but d’informer le public sportif du district, singulièrement les supporters de la commune VI, des performances réalisées ces dernières années par les filles et les garçons du COM. «Nous avons organisé ce match de gala pour présenter aux populations de Missabougou les trophées remportés par le centre de 2013 à 2016. Aussi, cette cérémonie nous offre l’occasion de dire aux supporters de Missabougou qu’ils ont désormais une équipe capable de représenter valablement la commune VI sur le plan national et même international», dira le président Cheick Tounkara.

«L’équipe participe chaque année au championnat national depuis 2013, et a remporté trois fois d’affilée le titre suprême dans la catégorie féminine», poursuivra-t-il. «Je félicite les joueurs et l’encadrement technique et les encourage à continuer sur cette lancée», insistera le premier responsable du COM qui est capitaine de la Garde nationale.

De 2013 à cette année, les deux équipes du COM ont remporté 6 trophées dans les compétitions organisées par la Fédération malienne de handball (FMHB) et la ligue de handball du district. Sans compter les 9 trophées individuels (meilleur joueur, meilleure joueuse) enlevés dans la même période par l’équipe. C’est en 2010 que les Centristes ont effectué leur grand baptême du feu en championnat national, soit 4 ans après la création du centre par le capitaine Cheick Tounkara. Trois ans plus tard (2013), l’équipe féminine fera parler d’elle en remportant le titre de championne du Mali. On connaît la suite : entre 2013 et 2016, elle ajoute 5 nouveaux trophées à sa collection, alors que la formation masculine termine deux fois troisième du championnat. «Nous sommes fiers du parcours du centre qui compte aujourd’hui une centaine de joueurs, toutes catégories confondues, soulignera Cheick Tounkara en rappelant que le COM «est ouvert à tout le monde».

  1. S. KAMISSOKO

  1. O., football : UN ALLEMAGNE-NIGERIA INÉDIT

Aussi surprenant que cela puisse paraître, on a beau chercher et rechercher on ne trouve pas la moindre trace d’un match officiel entre l’Allemagne et le Nigeria, tout juste une rencontre amicale entre les deux sélections en avril 1998 à Cologne. Les Allemands alors dirigés par Berti Vogts l’avaient emporté par 1 à 0, but signé d’Andreas Möller. Rien d’autre. La demi-finale du tournoi olympique, le 17 août à Salvador, constituera donc une grande première, apparemment très ouverte.

La carte de visite olympique du Nigeria est plus fournie que celle de l’Allemagne. Le premier a été médaillé d’or en 1996 à Atlanta après sa victoire sur l’Argentine (3-2) et finaliste en 2008 à Pékin contre les mêmes Argentins (0-1), ce que n’a jamais réalisé la seconde. Absents à Londres en 2012, les Nigérians, depuis la conquête du titre olympique il y a vingt ans, en seront à leur troisième demi-finale en quatre participations. En 2000, en Australie, ils avaient été stoppés par le Chili en quart de finale (1-4). Sur la même période, le Nigeria n’est dépassé que par l’Argentine qui a disputé trois finales et en a remporté deux. L’aventure olympique du Nigeria a commencé en 1968. Elle s’est poursuivie en 1980 et 1988 avec, chaque fois, la même conclusion, éliminée dès le premier tour. Au total neuf matches joués et seulement deux nuls (Brésil 1-1 en 68 ; Tchécoslovaquie 1-1 en 80) pour sept défaites.

Et puis ce fut Atlanta et cette victoire contre le Brésil en demi-finale (4-3 après prolongations). Et puis Pékin avec cette fois la médaille d’argent. Au total, le bilan des compatriotes du légendaire Nwankwo Kanu, capitaine de la Dream Team 96, s’établit à 29 matches, 13 victoires, 5 nuls et 11 défaites mais un déficit au nombre de buts marqués et encaissés, 43 contre 47.

Les protégés de Samson Siasia, qui fut lui-même un sélectionné de la campagne 1988 en Corée du Sud, savent ce qu’il leur reste à faire, à savoir rétablir l’équilibre dans ce dernier domaine.

Le match contre l’Allemagne sera une bonne occasion de le faire. A moins que des problèmes de primes récurrents ne viennent encore perturber la préparation de l’équipe. A la veille du quart de finale contre le Danemark, les camarades du capitaine John Obi Mikel avaient boycotté l’entraînement. Les engagements, en dépit des promesses, n’avaient pas été tenus…Et pourtant l’équipe peut encore rêver d’une nouvelle place sur le podium, pourquoi pas sur la plus haute marche.

Source : L’ Essor

The post Handball : LE COM PRESENTE SA BELLE COLLECTION appeared first on Koulouba.com.


Libération de la voie publique ! Propriétaires de station et la mairie à couteaux tirés

$
0
0

En commune VI du district de Bamako, propriétaires de points de vente de carburant et la mairie s’accusent mutuellement. Pour les premiers, le maire Souleymane Dagnon est en train d’abuser d’eux. Ils indiquent n’avoir jamais été avertis par qui que ce soit. Ils entendent donc porter plainte contre la mairie pour abus de pouvoir.

demolition deguerpissement voie public trottoir ville bamako

A la mairie, le maire et ses conseillers balaient d’un revers de mains les propos des déguerpis. Ils apportent toutes leurs preuves à travers des convocations établies en bonne et due forme. C’est ainsi que la mairie a mis à notre disposition des documents qui justifient leurs propos. Il s’agit d’accusés de réception de certains qui ont signé, d’autres ont refusé tandis qu’il y avait des absents et ceux qui se sont abstenus. Ensuite, il y a le procès-verbal de remise établi par l’huissier de justice de l’étude de Me Fatoumata Kansaye.

Ce rapport indique que l’huissier a remis l’ordre de déguerpissement N°0140 MCVI-DB en date du 19 juillet de la mairie aux propriétaires des kiosques, hangars et étalagistes installés sur le long des trançons ci-dessous indiqués :

– Avenue de l’OUA à partir de la limite de la CVI en passant par la Tour d’Afrque jusqu’à l’ONAP ;

– RN6 le long de la Tour d’Afrique jusqu’à Yirimadio y compris le triangle en face du 13ème arrondissement;

– Axe Yirimadio au 3ème pont ;

– La rue du gouverneur jusqu’au cimetière et ses alentours ;

– Du tournant de Sogoniko derrière la mairie jusqu’au 3ème pont ;

– La voie des 30 m à partir de la Tour d’Afrique jusqu’au pont de Niamakoro y compris le parc à bétails ;

– La brigade territoriale de la gendarmerie de Faladié en passant par Sokorodji jusqu’à la RN6 ;

– La rue de l’ONT jusqu’à l’ASACOMA.

Les propriétaires de station ayant reçu l’ordre de déguerpissement sont : Demba Sy, Yacouba Konaté, Nouhoum Touré, Siaka Traoré, Yours Yomata, Kassé, Karim Diakité, Madiou, Bah Gambi, Sampana, Magané, Modibo Yara, Issa Coulibaly.

A l’image de ces documents fournis par la mairie et des propos tenus par les déguerpis, il est facile d’établir la vérité. A cet effet, nous estimons que les documents attestent que la mairie a agi dans les règles de l’art. Tout d’abord, le document d’occupation de la décision N°0576/MCVI-DBT indique en son article 1 que toutes les autorisations provisoires d’installation délivrées sur le domaine et les espaces ci-dessus cités sont annulées. En son article2, cette annulation est consécutive à la décision prise par le gouvernement de libérer les rues et artères de la commune VI. En article 3, la 3ème adjointe, le secrétaire général, les chefs de services de l’assainissement, de la BUPE, de l’Urbanisme, les commissaires de police du 7ème, du 10ème et du 13ème arrondissement sont chargés chacun en ce qui le concerne de l’exécution de la présente décision qui sera enregistrée et communiquée partout où besoin sera. Ledit document est signé le maire Souleymane Dagnon le 18 juillet 2016.

Ousmane COULIBALY

Source : Zénith Balé

The post Libération de la voie publique ! Propriétaires de station et la mairie à couteaux tirés appeared first on Koulouba.com.

CEDEAO : LE TARIF EXTERIEUR COMMUN APPLIQUE PAR 9 SUR 15 ETATS MEMBRES

$
0
0

Cette situation préoccupante sera examinée par les ministres des Finances lors de leur rencontre de Dakar afin de lever les derniers obstacles à la mise en œuvre de cet instrument d’intégration de notre sous-région

pays Communauté Economique  Etats Afrique Ouest (CEDEAO)

Depuis son entrée en  vigueur le 1er janvier 2015, l’application du Tarif extérieur commun de la CEDEAO (TEC/CEDEAO) n’est encore effective que dans 9 sur 15 Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. La question très préoccupante sera examinée à la réunion des ministres des Finances de la CEDEAO qui se tiendra demain à Dakar. Cette rencontre va également approuver une série de documents juridiques importants pour l’espace communautaire. Au nombre de ces documents figurent notamment le projet d’acte additionnel portant création du comité conjoint CEDEAO/UEMOA de gestion de l’union douanière de la CEDEAO et le projet d’amendement du règlement sur les mesures complémentaires de protection de la CEDEAO. Les ministres devront aussi entériner le projet de règlement portant amendement du système harmonisé 2017, de même que le projet d’amendement du règlement sur les intrants plus fortement taxés.
En prélude à la rencontre ministérielle, la 57ème réunion du comité technique commerce douane et libre circulation se tient aujourd’hui dans la capitale sénégalaise. Elle fait suite aux travaux de la 18ème réunion du comité conjoint CEDEAO/UEMOA de gestion du Tarif extérieur commun de la CEDEAO qui s’est tenue les 15 et 16 août.
Déplorant la non effectivité de l’application du TEC/CEDEAO dans l’ensemble des 15 Etats membres, le commissaire de la CEDEAO chargé du commerce, de la douane et de la libre circulation, Laouali Chaïbou, a exprimé toute son inquiétude par rapport à cette situation. Il s’exprimait à l’ouverture de la 18ème réunion du comité conjoint CEDEAO/UEMOA. Même s’il a reconnu que « le problème se justifie pour certains États ayant connu des évènements malheureux,  mais qui font désormais partie du passé ». En outre, il a attiré l’attention sur la nécessité de ne pas perdre de vue les autres étapes fondamentales, en particulier les renégociations de concessions tarifaires des États à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), à entamer d’ici à fin décembre 2017. Aussi, il a invité les participants à faire des propositions et des recommandations pertinentes et devant permettre à l’espace communautaire de sortir des situations inquiétantes.
Le représentant du directeur de la règlementation et de la coopération internationale des douanes du Sénégal, Dominique Tine, pour sa part, a rappelé à la commission l’une des recommandations de la 17ème réunion du comité conjoint CEDEAO/UEMOA, qui consiste à apporter un appui aux Etats membres éprouvant des difficultés dans la mise en application du Tarif extérieur commun de la CEDEAO. Par ailleurs, la rencontre a été l’occasion pour la commission de travailler spécifiquement avec les 6 Etats n’appliquant pas encore le TEC afin de lever les derniers obstacles à sa mise en œuvre et de permettre son application effective dans tous les Etats membres à compter du 1er janvier 2017.
La finalisation du TEC constitue une étape majeure dans la mise en place d’une union douanière dans le cadre du programme d’intégration de la CEDEAO. C’est le 15 décembre 2014 à Abuja, au Nigeria, que les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont lancé la mise en œuvre du TEC.
Depuis, 9 Etats sur 15 membres appliquent le TEC/CEDEAO. Pour mieux apprécier l’état de mise en œuvre du TEC, la commission de la CEDEAO avait dépêché des équipes de consultants dans les 15 États membres afin d’évaluer la situation et d’identifier les difficultés inhérentes à cette mise en œuvre. Les résultats de cette mission seront donc soumis à l’examen du comité conjoint de gestion du TEC.
Le Tarif extérieur commun de la CEDEAO a été adopté le 12 janvier 2006 par la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’organisation sous régionale. Il est composé d’une nomenclature tarifaire et statistique basée sur le système harmonisé de désignation et de codification des marchandises de l’OMD adopté par la communauté ainsi que d’un tableau des droits et taxes applicables aux produits importés. Ce tableau comprend le droit de douane, la redevance statistique, le prélèvement communautaire de la CEDEAO, la taxe d’ajustement à l’importation et la taxe complémentaire de protection.
Fatoumata MAÏGA

Source : L’ Essor

The post CEDEAO : LE TARIF EXTERIEUR COMMUN APPLIQUE PAR 9 SUR 15 ETATS MEMBRES appeared first on Koulouba.com.

Litige foncier à Kati Wadougou Sikoro : L’ACI veut illégalement exproprier des propriétaires de leurs parcelles

$
0
0

Vous vous souvenez sans doute de la démolition de Souleymanebougou qui a défrayé la chronique pour avoir fait un oubliable cimetière sans tombeau en ce lieu abritant auparavant des milliers de Maliens dans des immeubles imposants ! Alors ce scénario de désolation risque de se reproduire à Kati Wadougou Sikoro. En tout cas l’Agence de Cession Immobilière (ACI) veut corser la cadence des démolitions en s’en prenant à cette zone qui fait l’objet d’attributions préalables. Comme quoi, on ne sait plus à quoi servent les lettres, les permis et même les titres dûment acquis auprès des autorités compétentes face aux spéculateurs fonciers.

construction maison domaine public batiment affaires fonciere litige

En effet, à côté des logements sociaux de SIFMA, il y a un morcellement de terrain appartenant à Wadougou Sikoro, Commune de Kambila, Cercle de Kati. Les occupants ont les lettres, les permis et même des titres provisoires qui datent, lots après lots, de 2007, 2008, 2009, 2010 et 2011 avec autorisation de construire à la suite de ces lettres. Les uns ont construit, d’autres attendent les moyens de le faire.

C’est dans ces circonstances que l’ACI est venue  avec un titre foncier (TF N°55577 de Kati Samakébougou) datant de 2014 suivant un mandat livré sous la référence (cf. Mandat N°0001/MDEAF/ACI/2014), pour la construction de logements sociaux. Nous disons bien un titre de Kati Samakébougou et pas de Wadougou Sikoro.

Pis, les missionnaires de l’ACI sont venus sur le site sans aviser le Préfet, ni le Maire, ni le Chef de village (les autorités coutumières), ni les habitants de Wadougou Sikoro pour procéder aux travaux de bornage et autres opérations sur le site. En tout cas toutes ces autorités ont affirmé être surprises des actions menées  par l’ACI. Alors les habitants du village et les propriétaires des parcelles se sont mobilisés pour en savoir plus sur la nature de ces travaux qui semblent anormaux à leurs yeux.

L’ACI dit avoir eu un titre Foncier (N°55577 de Kati Samakébougou), et les habitants ont rétorqué que le site en question n’est pas Samakébougou (Commune de Kati) mais plutôt Wadougou Sikoro (Commune de Kambila)  et en plus ce n’est pas un site vierge, le site est déjà morcelé, les gens ont déjà leurs papiers, des parcelles sont en chantier et des propriétaires ont fini leurs réalisations et habitent le lieu. Alors l’ACI n’avait d’autre choix que de plier bagages.

Mais l’ACI n’avait pas dit son dernier mot, elle a adressé des correspondances aux autorités de Kati à savoir le Procureur, le Préfet, le Sous-Préfet, le Maire pour leur faire part de l’existence de son TF.

Sur ces correspondances, on peut lire TF N° 55575 ou TF N°55577 de Kati Samakébougou , et tantôt Wadougou Sikoro. Donc l’amalgame sur deux titres et deux sites. Bref une confusion totale, mais une chose est  sûre, l’ACI veut le site Wadougou Sikoro auquel elle attribue des titres différents selon les objectifs de duperie et de manigance. Oublie-t-elle qu’elle a fait l’annonce dans le journal L’ESSOR avec la mention Samakébougou et que cette pièce justificative est disponible et à portée de toutes les mains ?

Pour faciliter les choses, le collectif des propriétaires dit avoir présenté un cahier de charges à l’ACI, accompagné d’une lettre en vue d’un règlement à l’amiable, mais la correspondance est restée sans réponse. Alors les membres du collectif ont envoyé les huissiers faire le constat des travaux sur le site.

En 2016 c’est-à-dire cette année, l’ACI revient une nouvelle fois avec des plaques métalliques plantées tout autour du site sur lesquelles on pouvait lire : lotissement de Wadougou Sikoro ACI (Commune Rurale de Kambila) Cercle de Kati – TF 55577 de Kati. C’est bien de faire tous ces rectificatifs mais pourquoi l’ACI n’a pas auparavant consulté les autorités traditionnelles (chef de village) et communales (Maire et Préfet) avant de procéder à un tel acte ?

Une fois de plus, l’ACI échoue, car les villageois et  les propriétaires des parcelles ont saisi la mairie pour dénoncer cet acte de provocation. Suite à cette plainte les plaques ont été arrachées et amenées à la mairie, et le maire à son tour a envoyé les plaques et le constat chez le Préfet.

L’ACI ne s’arrête pas là et va saisir le tribunal de Kati pour porter plainte contre certains membres du collectif qui résident en ce lieu. Le motif de la plainte est que ces membres l’empêchent de travailler sur le site qui porte son soit disant TF. Alors le tribunal a écouté les deux parties, en trois séances (trois mardis de suite dont le dernier est le mardi 09 Aout 2016 où l’ACI ne s’est même pas présentée). Et le tribunal a décidé une suspension de travaux par les deux parties et qu’une amande de 5 000 000 FCFA serait imputée à celui qui effectuerait les travaux sur le site. Mais le constat est que l’ACI a continué d’effectuer les travaux sur ce site, sous prétexte que le Procureur général même lui a ordonné de continuer les travaux.

Le collectif insatisfait a fait un rappel au niveau du Tribunal de Bamako. Nous y reviendrons.

Une chose est sûre, les autorités qui seraient à la base de ce litige foncier entre l’ACI et la Commune de Wadougou Sikoro, feront mieux de tirer cette affaire au clair et dans le plus bref délai avant qu’il ne soit trop tard, car Souleymanebougou version 2 est en cours.

Et même si l’ACI a un titre, vu la date du document et tous les constats sur le lieu, il y a eu un abus.

Ce genre d’affaire pourrait être qualifié d’expropriation foncière si c’est cela la volonté de l’Etat, et alors ici les procédures n’ont pas été respectées.

Dans l’affaire précédente (2014) une lettre a été envoyée au Ministre de la justice et au Ministre des Domaines Fonciers. Espérons que ces deux Ministres aient bien lu ces lettres et sont en train de prendre des mesures pour éviter le pire.

En attendant cette question reste posée : y a-t-il eu le changement tant espéré par les Maliens face à l’injustice et à la corruption ?

Affaire à suivre…

Mamadou DABO

TEMOIGNAGES SUR LE LITIGE ACI/OCCUPANTS DU SITE WADOUGOU SIKORO

ETUDE DE MAITRE OUSMANE KANTE HUISSIER DE JUSTICE

PRES LE RESSORT JUDICIAIRE DE LA COUR D’APPEL DE BAMAKO

IMMEUBLE SERIBA – NOUMORILA KATI

PROCES VERBAL DE CONSTAT ET AUDITION

L’An Deux Mille Seize et le Vingt Trois Juin à 15 H 03 mn

A la requête de la Mairie de Kambila représentée par son maire Monsieur Issa DIARRA, domicilié à Kambila, lequel a fait élection de domicile en sa propre demeure ;

Nous a exposé :

– Que Wadougou Sikoro est une commune rurale de Kambila ;

– Que l’Agence de Cessions Immobilières (A.C.I.) a créé un titre foncier sans l’avis du maire et des autorités coutumières de Kambila ;

– Que l’endroit en question fut morcelé par la Préfecture de Kati dans les années 2006 ;

– Que certains attributaires ont même eu leurs titres provisoires ;

– Que le titre de l’A.C.I. date de 2014 alors que le maire actuel a été élu en 2009 ;

– Que l’A.C.I. a installé ses plaques sur leur territoire sans leurs autorisations ;

– Que tantôt l’A.C.I. déclare dans leurs correspondances que le titre foncier n°55577 est de Kati Samakébougou tantôt de Wadougou Sikoro ;

– Que l’endroit où se trouve le titre de l’A.C.I. est de Kati Samakébougou et non Wadougou Sikoro ;

– Qu’elle a tout avantage à faire constater et auditionner ce état de fait par un exploit d’Huissier de Justice.

DEFERANT A SA REQUISITION

Nous soussigné, Maître Ousmane Kanté, Huissier, près le ressort judiciaire de la Cour d’Appel de Bamako, à la résidence de Kati, y demeurant ;

Nous sommes transportés sur les lieux à Wadougou Sikoro  où nous avons procédé au constat ci-après :

CONSTATATIONS

A notre arrivée sur les lieux nous avons constaté ce qui suit :

* A l’Est : deux (2)  bâtiments en dur achevés et habités, huit (8) pièces en dur inachevées, cinq (5) pièces en dur achevées, des tas de briques ; une parcelle clôturée, des fondations en forme de bâtiment et des bornes ;

* A l’Ouest : des maisons et nos achevées toutes en dur ; des bornes ; des plaques ; des fondations de bâtiments en dur ; des traces de soubassement ; des puisards ; des tas de graviers ; des sables ; des moellons et des briques dispersées ;

* Au milieu : deux (2) grandes parcelles entourées par des murs dans lesquelles se trouvent chacune une (1) pièce, quatre (4) pièces en dur non achevées et des tas de briques ;

* Au Nord : un (1) bâtiment achevé en dur et habité, neuf (9) pièces en dur et habitées, quatre (4) pièces en dur inachevées et une parcelle clôturée ;

* Au Sud : des soubassements en dur, deux (2) bâtiments en dur achevés et habités, deux (2) pièces en dur inachevées et des bornes ;

Trois (3) plaques d’immatriculation sur lesquelles sont apposées le n°55577 de Wadougou Sikoro.

Le site en question est limité à l’Est par des logements sociaux de Kati Sikoro ; à l’Ouest par la parcelle de Maître Kodio ; au Nord par le rail et au Sud par la colline de Wadougou Sikoro.

Et à même requête et élection de domicile que dessus, avons procédé à l’audition des personnes ci-après:

S.I.R : Monsieur Bignè Baba NIARE, fils de Monseré et de Soumba DIARRA, Interprète du Chef de village Monseré NIARE, né en 1902, domicilié à Wadougou,  tél : 77 57 76 91 : “ Je suis le fils du Chef de village, son représentant et son Interprète car il ne sait pas parler (NDRL : 114 ans). L’Agence de Cessions Immobilières (A.C.I.) a installé ses plaques sur notre territoire. Les autorités traditionnelles ne sont pas au courant. On ignore comment l’A.C.I. a eu cette parcelle. Nous ne sommes pas d’accord pour cette pratique. Nous voulons que l’A.C.I. enlève ses plaques sur notre territoire. Nous sommes pauvres et nous voulons la paix. Dans cette zone il y a des pauvres qui se sont débrouillés en vendant des graviers pour construire leurs maisons et nourrir leurs familles. “

S.I.R : Monsieur Monzon DIARRA, né vers 1964 à Sikoro, fils de feu Seydou et de feue Djénéba M DIARRA, Conseiller à la Mairie, tél : 69 85 03 79 : ” Le problème de l’A.C.I. a commencé depuis longtemps. Nous avions même fait une réunion sur ce problème avec le Préfet de Kati que nous ne sommes pas au courant de leur titre. L’A.C.I. déclare dans ses correspondances tantôt que le titre est de Samakébougou, tantôt de Wadougou Sikoro. Elle ne nous a pas informés qu’elle allait prendre nos terres surtout qu’elles sont construites et d’autres en chantier”.

S.I.R : Monsieur Yacouba NIARE, Conseiller du Chef de village de Wadougou Sikoro : ” L’A.C.I. a installé ses plaques sur notre territoire. Le Chef du village de Samakébougou a fait savoir au Chef du village de Wadougou Sikoro que l’A.C.I n’a pas de titre sur son territoire. La population et la Mairie ne sont pas au courant. Ce territoire est le nôtre. Nous ne voulons plus d’eux. Les autochtones disent qu’ils nous soutiennent dans ce combat. Les gens sont déjà sur les lieux. Nous demandons à l’Etat d’aller chercher où se trouver son titre “.

S.I.R : Monsieur Barry SIDIBE, Conseiller du Chef de village de Wadougou Sikoro : ”L’A.C.I. a installé ses plaques sur notre territoire. Le Chef du village de Samakébougou a fait savoir au Chef du village de Wadougou Sikoro que l’A.C.I n’a pas de titre sur son territoire. La population et la Mairie ne sont pas au courant. Ce territoire est le nôtre. Nous ne voulons plus d’eux. Les autochtones disent qu’ils nous soutiennent dans ce combat. Les gens sont déjà sur les lieux. Nous demandons à l’A.C.I.  d’aller trouver son titre ailleurs“.

S.I.R : Monsieur Fablen DIARRA dit Vieux, Ouvrier domicilié à Ouadougou Sikoro, tél : 75 48 12 03 : ” J’ai hérité un champ de 14 hectares à Wadougou Sikoro. Dans les années 2010 – 2011  avant le morcellement de ce site, le Chef de village a bien précisé que ce site fait partie de Wadougou Sikoro. La Mairie de Kambila et géomètre FOFANA ont fait le morcellement de la zone puis ils les ont attribués à des personnes. Que grande fut notre surprise de voir que l’ACI est venue sans titre ni droit, installer leur plaque sur notre territoire. Nous voulons seulement que l’ACI quitte les lieux ; qu’elle aille chercher leurs terres. Le Chef du village de Wadougou Sikoro et le Chef de village de Samakébougou ne sont pas au courant de ce tire “.

Et plus rien n’a été constaté.

DE CE QUE DESSUS, nous avons dressé le présent Procès-Verbal pour servir et valoir à la requérante ce que de droit.

SOUS TOUTES RESERVES

L’HUISSIER DE JUSTICE

 

ETUDE DE MAITRE OUSMANE KANTE HUISSIER DE JUSTICE

PRES LE RESSORT JUDICIAIRE DE LA COUR D’APPEL DE BAMAKO

IMMEUBLE SERIBA – NOUMORILA KATI

PROCES VERBAL DE CONSTAT ET AUDITION

L’An Deux Mille Seize et le Douze Juillet à 14 H 18 mn

A la requête de la Mairie de Kambila représentée par son maire Monsieur Issa DIARRA, domicilié à Kambila, lequel a fait élection de domicile en sa propre demeure ;

Nous a exposé :

– Qu’une procédure aux fins d’arrêt de travaux et cessation de trouble sous astreinte était intentée contre eux par l’Agence de Cessions Immobilières (A.C.I.) le mardi 12 juillet 2016 à 10 heures devant le Tribunal de Grande Instance de Kati ;

– Que le juge des référés a vidé l’affaire à l’audience dudit jugement ;

– Qu’il a ordonné à toutes les parties d’arrêter les travaux ;

– Que malgré cette décision, les techniciens de l’Agence de Cessions Immobilières (A.C.I) étaient sur le terrain en train de faire des travaux ;

– Qu’elle a tout avantage à faire constater et auditionner cet état de fait par un exploit d’Huissier de Justice.

DEFERANT A SA REQUISITION

Nous soussigné, Maître Ousmane Kanté, Huissier, près le ressort judiciaire de la Cour d’Appel de Bamako, à la résidence de Kati, y demeurant ;

Nous sommes transportés sur les lieux à Wadougou Sikoro où nous avons procédé au constat ci-après :

CONSTATATIONS :

A notre arrivée sur les lieux, nous avons constaté ce qui suit : Amadou TRAORE, Agent à l’Agence de Cessions Immobilières (A.C.I) était accompagné par cinq (5) ouvriers sur le terrain. Ils étaient à bord d’une voiture 4X4 immatriculée N°T-06-31 MD de marque ”HILLIX SIRF”. Ils étaient munis des matériaux de travail et des bornes en bétons.

Et à même requête et élection de domicile que dessus, avons procédé à l’audition du sieur TRAORE ;

S.I.R : Monsieur Amadou TRAORE, Agent à l’Agence de Cessions Immobilières (A.C.I) : ” Il faut vous adresser à notre Huissier, je n’ai rien à vous dire. ”

Et plus rien n’a été constaté.

DE CE QUE DESSUS, nous avons dressé le présent Procès-Verbal de Constat pour servir et valoir à la requérante ce que de droit.

SOUS TOUTES RESERVES

L’HUISSIER DE JUSTICE

 

Source : Zénith Balé

The post Litige foncier à Kati Wadougou Sikoro : L’ACI veut illégalement exproprier des propriétaires de leurs parcelles appeared first on Koulouba.com.

Coupe du Mali des Dames : ET L’ARBITRE TENIMBA BAGAYOKO S’ECROULA SUR LA PELOUSE

$
0
0

C’est rare pour ne pas être signalé. Samedi dernier lors de la finale de la 5è édition de la Coupe du Mali des Dames, l’arbitre de la rencontre, Ténimba Bagayoko a quitté la pelouse sur une civière, avant d’être remplacée par la quatrième arbitre, Aïssata Diarra. Que s’est-il passé pour l’ancienne internationale ?

Ténimba Bagayoko femme arbitre tombe malade pelouse terrain football

On jouait la 68è minute de la finale. Alors que les gradins chantaient et dansaient, Ténimba Bagayoko s’écroula sur la pelouse comme si elle venait d’être fauchée par quelque chose. En voyant l’arbitre couchée sur la pelouse, les joueuses de l’AS Mandé et de l’USFAS se précipitèrent sur elle, avant d’être rejointes par les secouristes. Les gradins du stade Modibo Keïta pensaient qu’il s’agit d’un accident bénigne et que l’ancienne joueuse de Santoro UFC allait reprendre la partie après les soins. Mais quelle sera la surprise des supporters de voir Ténimba Bagayoko quitter la pelouse sur une civière et se faire remplacer par la quatrième arbitre, Aïssata Diarra.

Quelques minutes plus tard, l’arbitre internationale nous expliquera qu’elle a été victime d’un malaise et qu’elle n’a pas voulu prendre de risques. «En plus, je souffrais d’une petite blessure au niveau de la cheville», précisera Ténimba Bagayoko elle même. L’histoire retiendra donc que la finale de la 5è édition de la Coupe du Mali des Dames a été officiée par deux arbitres : Ténimba Bagayoko et Aïssata Diarra. La première a dirigé la rencontre pendant 68 minutes, avant de céder sa place à la deuxième pour les 22 minutes restantes.

Au moment de ce remplacement forcé de Ténimba Bagayoko, l’AS Mandé menait déjà 2-0 au tableau d’affichage et les détentrices du trophée corseront l’addition en inscrivant un troisième but dans le dernier quart d’heure. Pour la petite anecdote, les trois buts des Mandékas ont été marqués par la même joueuse, l’internationale guinéenne, Hawa Néné Konté qui sera logiquement élue meilleure joueuse de la finale.

  1. BAGAYOKO
  2. Source : L’ Essor

The post Coupe du Mali des Dames : ET L’ARBITRE TENIMBA BAGAYOKO S’ECROULA SUR LA PELOUSE appeared first on Koulouba.com.

Autorités intérimaires : L’Etat veut combler le déficit de communication

$
0
0

Le gouvernorat du district de Bamako a servi de cadre le mardi 16 août 2016 à la tenue de l’atelier régional d’information et de sensibilisation aux dispositions du code des collectivités concernant les autorités intérimaires. Cet atelier intervient après celui des autres régions du Mali exceptée Kidal. Cette dernière aura, sous peu, son atelier de sensibilisation sur les autorités intérimaires. Les travaux du présent atelier de Bamako étaient présidés par le ministre de la décentralisation et de la réforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlaf, en présence de nombreuses autres personnalités.

hamadoun konate ministre solidarite action humanitaire reconstruction nord mohamed ag erlaf ministre decentralisation Reforme etat

Dans ses mots de bienvenu, le représentant du maire de la commune IV du district de Bamako, Samuel Diarra a fait savoir que le présent atelier témoigne la volonté affichée des autorités à mettre en œuvre l’accord pour la paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger. « Selon l’annexe 1 de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger signé le 15 mai 2015 et parachevé le 20 juin de la même année, il est prévu la mise en place des autorités chargées de l’administration des Communes, Cercles et Régions du Nord durant la période intérimaire. Le présent atelier, organisé dans ce sens, vise à concrétiser cette disposition afin de rapprocher davantage l’administration des administrés en assurant la continuité de l’administration », a-t-il dit. Avant d’inviter les uns et les autres à plus d’attention, afin qu’au sortir de cet atelier toutes les équivoques soient levées en ce qui concerne les autorités intérimaires. Pour sa part, le ministre de la décentralisation et de la réforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlaf a signalé que l’atelier de Bamako est l’avant dernier atelier régional d’information et de sensibilisation sur les dispositions nouvelles du code des collectivités territoriales instituant les autorités intérimaires. « En effet l’atelier de Kayes, de Koulikoro, de Sikasso, de Ségou, de Mopti, de Tombouctou, de Taoudenit, de Gao, de Menaka ont été tenu. Aujourd’hui nous tenons celui du district de Bamako et dans quelques jours nous tiendrons celui de la région de Kidal », a précisé le ministre. Selon lui, les autorités intérimaires ont fait couler beaucoup d’encre. Et de poursuivre que « Parfois, les questionnements étaient bien fondés par manque d’information, par déficit de communication, mais parfois aussi, il a été aussi motivé par des raisons purement politicienne devient le contexte des autorités intérimaires de leur cadre juridique ». Lors de sa présentation, Seni Touré du département de la décentralisation et de la reforme de l’Etat, définit l’autorité intérimaire comme étant un organe chargé provisoirement de la gestion d’une collectivité territoriale, en attendant la mise en place d’un conseil élu. Avant de souligner que la durée des pouvoirs d’une autorité intérimaire est de six mois. « Lorsque les circonstances ne permettent pas le déroulement normal des consultations électorales, la durée des pouvoirs d’une autorité intérimaire peut être prorogée par décret pris en conseil des ministres, sans pouvoir excéder 12 mois », a-t-il dit. Au cours des débats, Abdourhamane Hinfa Touré de l’UNTM a voulu savoir si la date du 20 novembre 2016 pour la tenue des élections communales sera maintenue. La réponse du département fut affirmative. Quant au diplomate Souleymane Koné du parti Fare, il a apprécié l’organisation de cet atelier qui permettra de clarifier certaines zones d’ombres. Mais il n’a pas manqué de fustiger l’attitude du gouvernement qui « ne communique jamais sur ce qui est essentiel ».

Aguibou Sogodogo

Source : Le Républicain

The post Autorités intérimaires : L’Etat veut combler le déficit de communication appeared first on Koulouba.com.

Bourde gouvernementale : ‘’Cet Adama Traoré’’ que le Président IBK reconnait

$
0
0

Suite à la trop grande liberté que s’est donnée le gouvernement dans le traitement du dossier d’Adama Traoré, mort en France, le Président IBK n’ayant certainement pas approuvé la déclaration gouvernementale, a reçu la famille du défunt. Cette audience accordée le 12 aout, par le président à la famille est un désaveu du gouvernement, mais elle ne suffit pas, selon la jeunesse du Parena, un parti d’opposition. « Le Mouvement de la jeunesse PARENA invite CE GOUVERNEMENT à se rétracter et à retirer le communiqué du 10 août qui n’honore pas le Mali », selon le communiqué du Parena.

ibrahim boubacar keita ibk president malien rencontre famille parent mere maman adama traore mort tuerie decede france diaspora

Le Gouvernement de la République du Mali à travers son porte parole avait souligné dans une déclaration du 10 Août 2016, « qu’à la date d’aujourd’hui 10 août 2016, aucun document officiel n’atteste que cet Adama TRAORE décédé 19 juillet 2016 en France est de nationalité malienne. Tous les documents de feu Adama Traoré prouvent qu’il est français même si sa mère est détentrice d’un passeport malien périmé ». Une nouvelle qui a offusqué plus d’un Malien de l’Intérieur, comme ceux de l’Extérieur. Non content de cette sortie de son gouvernement, le Président IBK a voulu corriger la bourde gouvernementale en recevant, vendredi 12 Août, à Koulouba la mère, la sœur et l’oncle d’Adama Traoré. A cette occasion le Président IBK a réitéré l’attachement de l’Etat à tous ses enfants, aussi bien ceux de l’intérieur que de l’extérieur. Le président IBK a également rappelé toute l’importance et la considération qu’il accorde aux Maliens tant de l’intérieur que de l’extérieur. Cet évènement a paru tel un désaveu.Pour le parti pour la renaissance nationale, ce geste du président ne suffit pas. La jeunesse de ce parti d’opposition a invité le gouvernement à se rétracter et « à retirer le communiqué du 10 août qui n’honore pas le Mali ».

Dans un communiqué de presse du 13 Août, le mouvement de la jeunesse PARENA s’est dit choqué par le communiqué de notre Gouvernement sur notre compatriote mort en France dans des conditions non encore éclaircies. Ce fut une grande surprise de voir notre gouvernement se méprendre de ses propres lois. Le mouvement de la jeunesse du Parena a rappelé que « Notre code de la nationalité est pourtant sans ambiguïté : un enfant né de parents maliens est automatiquement Malien », corrige-t-il, le gouvernement malien.

A partir de cet instant, « comment peut-on affirmer que Cet ADAMA dont le “diamou” est TRAORE et dont la mère à un passeport malien (même périmé) n’est pas malien ? », s’interroge ce mouvement de jeunesse du Parena, selon lequel, « ne pas avoir de documents officiels maliens n’enlève rien aux liens avec la patrie malienne, n’enlève rien à l’appartenance à la Nation malienne. Cette appartenance repose sur l’amour du pays, le sentiment de partager un destin commun, une langue et une culture commune avec le reste de l’ensemble national ».

Le fait que la famille Traoré a décidé d’enterrer “cet Adama Traoré” sous la terre des ancêtres aurait dû faire taire CE GOUVERNEMENT qui nous fait trop honte, poursuit le communiqué du mouvement des jeunes du Parena. Comment le président de la République qui parle si souvent d’ensemble national a-t-il pu laisser CE GOUVERNEMENT produire un communiqué si honteux. « L’audience accordée le 12 aout, par le président à la famille est un désaveu du gouvernement. Mais elle ne suffit pas. Le Mouvement de la jeunesse PARENA invite CE GOUVERNEMENT à se rétracter et à retirer le communiqué du 10 août qui n’honore pas le Mali », selon le communiqué du Parena.

Aguibou Sogodogo

Source : Le Républicain

The post Bourde gouvernementale : ‘’Cet Adama Traoré’’ que le Président IBK reconnait appeared first on Koulouba.com.

Budget citoyen 2016 : Le GSB outille les citoyens dans leurs actions de suivi et de plaidoyer

$
0
0

La Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de Bamako (Fseg) de l’Université des Sciences Sociales et de Gestion de Bamako (USSGB), a abrité, le 11 août 2016, l’espace d’information et d’échanges sur le Budget citoyen 2016 à l’intention des étudiants, universitaires, Organisations de la société civile (Osc), Partenaires Techniques et Financiers (Ptf), les médias, autorités politiques et administratives. Cela, pour mieux les outiller dans leurs actions de suivi et de plaidoyer.

Cadre strategique relance economique developpement durable Mali credd gsb ptf

Organisé par le Groupe Suivi Budgétaire (GSB), l’espace entre dans le cadre de la mise en œuvre des activités de Tetratech Ard, SNGP (Subnational Governance Porgram: programme de gouvernance locale), initié par l’Usaid en partenariat avec le gouvernement malien. L’espace a été placé sous la présidence du Ministère de l’économie et des finances représenté par Soussourou Dembélé. Il avait à ses côtés le représentant du Doyen de la Fseg, Pr Ousmane Baba Cissé, et Mme Sadio Thiam, directrice de Tetratech. Selon cette dernière,  Subnational Governance Porgram a pour finalité le renforcement des services de base de qualité pour les populations qui a leur tour feront confiance aux gouvernements central; régionaux et locaux. SNGP, ajoute-t-elle, est composé de trois composantes: le renforcement national et régional de la gestion des finances publiques; l’amélioration de la coordination et la communication entre le gouvernement national et régional et la société civile; le renforcement du Cgsp (Contrôle général des services publics). Du point de vue du président du GSB, Tiémoko Souleymane Sangaré, l’objectif visé par cette rencontre d’information est de partager le budget citoyen 2016 avec les Osc, les Ptf, les autorités politiques et administratives, les universitaires et les médias afin de mieux outiller les participants dans leurs actions de suivi et de plaidoyer. Dans son exposé liminaire sur le budget citoyen du Mali en 2016, Alassane Samaké, chef de division à la direction générale du Budget, a expliqué l’élaboration du budget 2016 au Mali. « Il commence par le processus budgétaire, le cadrage et les orientations de la politique budgétaire, les projections des recettes et des dépenses, le déficit et les moyens de son financement », déclare le conférencier. Il a rappelé que les dépenses du budget d’Etat 2016 s’élèvent à 2002,9 milliards de FCFA contre 1881,2 milliards de FCFA dans la loi de finance rectifié 2015, soit une augmentation de 6,5%. Les différents axes de répartitions, souligne A. Samaké, sont: le renforcement des institutions et l’approfondissement de la démocratie; la restauration de l’intégrité du territoire et sécurisation des biens et des personnes; la réconciliation nationale; le redressement de l’école; la construction d’une économie émergente; mise ne œuvre d’une politique active de développement social; dotation non reparties. «A parti du contexte macroéconomique, la loi de finances 2016 chiffre les recettes à 1828,1 milliards de FCFA contre 1757,3 milliards de FCFA dans le budget rectifié 2015, soit une augmentation de 4,0%. La loi de finance de 2016 présente un déficit prévisionnel de 174,8 milliards de FCFA contre 123,9 milliards de FCFA dans le budget rectifié 2015, soit une augmentation de 41,0%. Ce déficit sera financé grâce à la mobilisation de l’épargne à travers les titres d’emprunts émis par le Trésor ». Les interrogations faites par l’assistance ont été répondu par le conférencier.

Hadama B. Fofana

Source : Le Républicain

 

The post Budget citoyen 2016 : Le GSB outille les citoyens dans leurs actions de suivi et de plaidoyer appeared first on Koulouba.com.


Coris Days : Coris Bank fait don de matériels d’assainissement à 4 hôpitaux de Bamako

$
0
0

Dans le cadre de sa politique de responsabilité sociale de l’entreprise, Cauris Bank a initié une journée d’activités dénommée « Coris Days » pour faire don de matériels d’assainissement à quatre (04) hôpitaux de Bamako. Il s’agit du CHU Gabriel TOURE, l’hôpital Mère enfant « Le Luxembourg » et Les Centres de Santé de Référence du Quartier Mali et de Sogoniko. La valeur des dons est de 10 millions de FCFA.

Coris Days Coris Bank dons aide

Cette action humanitaire est une manière pour la banque de manifester sa solidarité envers ceux qui en ont besoin partout où elle est implantée. La dite journée qui est une tradition chez Cauris Bank International, s’est déroulée simultanément au Mali, au Burkina Faso, au Togo et en Côte d’Ivoire. Selon Alassane Kaboré, représentant du directeur de la Banque, ce type d’action est un élément qui va prouver leur action citoyen vis-à-vis de la population. Par ailleurs, les différents bénéficiaires de cette donation ont tous soulevés l’importance de l’assainissement comme élément essentiel de la santé. Comme l’atteste le directeur administratif du CHU Gabriel Touré, Mamadou Kamory Keita, qui dira que c’est un plus pour l’hôpital, malgré les efforts, d’avoir un soutien dans le cadre de l’assainissement. De même pour le directeur de l’hôpital Mère Enfant « Le Luxembourg »,  Pr.  Mamadou Diarra  qui a bien apprécié le geste. Il dira qu’ils font des efforts pour assainir l’hôpital et que les usagers aussi doivent s’impliquer. « Nous remercions Coris Bank de nous être venu en aide pour ce travail gigantesque.», a-t-il souligné. Ainsi, le Dr. Dicko Abdoulrazak, représentant le médecin chef du centre, a déclaré que c’est tout un honneur pour le centre de recevoir ce don qui va certainement permettre d’améliorer la santé des populations à travers l’hygiène qui est la base de la sante. Selon lui, à travers ce geste, Coris Bank vient de prouver qu’il est un acteur de développement. Le représentant du directeur de Coris Bank, Alassane Kaboré s’est dit pleinement satisfait de ce qu’ils ont entendu du début jusqu’à la fin de cette journée. Plus loin, il dira que le retour qu’ils ont reçu des différents responsables les conforte dans l’idée qu’il faut continuer dans ce sens pour aider les autorités qui certes font des efforts, mais qui peuvent parfois ne pas suffire et qu’ils continueront chaque année à les appuyer  dans ce domaine et aider à améliorer la santé des populations.. Rappelons que ce n’est pas une première pour Coris Bank. Il a déjà  donné 10 millions de FCFA de la lutte contre la maladie à Virus Ebola. Cette journée a été une occasion pour le représentant du directeur de réitérer l’engagement de la banque dans le cadre du partenariat notamment pour le financement des projets et de sa nouvelle solution qui est « Coris baby », un produit d’épargne où la banque offre comme cadeau la somme de 5000 F CFA  et avec un taux de 3,75%.

Ousmane Baba Dramé

Source : Le Républicain

The post Coris Days : Coris Bank fait don de matériels d’assainissement à 4 hôpitaux de Bamako appeared first on Koulouba.com.

Hadj/ Istanbul 2016 : C’est parti pour la deuxième édition

$
0
0

La 2e édition de Hadj/ Istanbul conçu et promu par l’agence Sahel Voyages a été lancé hier, le mardi 16 aout 2016 au Centre Islamique. C’était en présence des représentants du Ministre des Affaires religieuses et du culte, Dr Hamza Maiga, de celui de l’artisanat et du tourisme, Amadou Maiga, de la présidente de l’Association malienne des agences de voyage et de tourisme (A.M.A.V.T), Mme Cissé Fatim Kouyaté, du directeur de l’Agence Sahel Voyages, Mamadou Koné.

thierno amadou omar hass diallo ministre affaires religieuse culte centre ecoute orientation bousculade mina

La présidente de l’A.M.A.V.T, Mme Cissé Fatim Kouyaté, s’est dite fier, de voir qu’un challenge, dans les conditions d’extrêmes difficultés dues à la conjoncture oppressante et de désespoir que traversent les activités du voyage est devenu un pari réussi. « On veut parler de cette heureuse initiative de Mamadou Koné qui par sa ténacité, sa persévérance et son expertise a su enrichir l’activité du Hadj par des produits complémentaires », déclare la présidente de l’A.M.A.V.T. Pour ceux qui connaissent la mise en marché d’un produit touristique, souligne-t-elle, il n’est nullement évident dans le contexte de la dégringolade de notre activité, de concevoir un produit optionnel que constitue la visite de sites religieux en route pour ce cinquième pilier de l’Islam à fortiori de le vendre avec succès.  A l’occasion, Mme Cissé Fatim Kouyaté, n’a pas manqué de demander au ministre de l’artisanat et du tourisme d’être leur ambassadeur auprès de son collègues du culte et des affaires religieuses afin qu’il accède à leur demande : à césar ce qui lui appartient. « Aux agences de voyages la réalité de l’organisation efficiente du pèlerinage sur les Lieux Saints de l’Islam et à l’administration des affaires religieuses et du culte la régulation, la censure, l’application des textes, et aux cas échéant la sanction », indiqué Mme Cissé Ftim Kouyaté. Pour terminer, elle a dit : «à la veille des départs pour le Hadj édition 2016, nous souhaitons de bonnes dévotions à tous les pèlerins tans de la filière privée que gouvernementale. Nous souhaitons que les pèlerins  maliens, en partance ou de retour du Hadj, fassent l’expérience de ce produit optionnel touristique mais axé sur l’approfondissement de leur connaissance de l’histoire de notre religion ». Les représentants  du Ministre des Affaires religieuses et du culte et de l’artisanat et du tourisme ont tous deux insisté vivement que les pèlerins maliens respectent les consignes des encadreurs pour éviter des problèmes.

Hadama B. Fofana

Source : Le Républicain

The post Hadj/ Istanbul 2016 : C’est parti pour la deuxième édition appeared first on Koulouba.com.

Liberté d’expression au Mali : Ras Bath devant le Procureur du tribunal de la commune IV ce matin

$
0
0

Depuis le lundi 15 août 2016, dans la soirée, Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath est arrêté par la gendarmerie nationale du Camp I du district de Bamako. Des sources proches au niveau de ce camp précisent que le célèbre animateur malien, Ras Bath est arrêté pour « outrage public et injure ». Ainsi, il passera ce mercredi 17 août 2016 devant le Procureur de la République près du tribunal de grande instance de la commune IV du district de Bamako.

Mohamed Youssouf Bathily Ras Bath

« Au moment où je publie ces notes, je devrais être en route pour la Radio MALIBA FM, mais malheureusement, je suis en route pour le CAMP 1.
Des militaires sont venus me chercher pour m´y conduire, en dehors des horaires administratifs. Il est plus de 20 heures à Bamako. Votre émission CARTES SUR TABLE, prévu pour 21 heures, n´aura pas lieu ce soir ou aura lieu avec du retard, ou encore n´aura plus jamais lieu.  Les heures qui vont suivre, nous édifierons. Pour un Mali meilleur, aucun sacrifice ne peut être de trop ! Vive le Mali », c’est le message qu’on pouvait lire sur la page Facebook de Mohamed Youssouf  Bathily dit Ras Bath, interpellé par les forces de l’ordre le lundi 15 août 2016 dans la soirée aux environs de 19h 50mn. Et pour avoir plus  d’information sur cette arrestation, nous nous sommes rendus, le mardi 16 aout 2016, aux environs de 17 heures au Camp I de Bamako où Ras Bath est détenu. Arrivé devant la grande porte du camp, on s’est adressé aux gardes en faction. Nous déclinons notre identité et les raisons de notre présence. Apparemment gentil, l’un des gardes nous indique le service d’investigation judiciaire (SIJ), situé à quelques mètres de la grande porte où nous pourrions avoir les informations concernant l’arrestation de notre confrère Ras Bath. Arrivé au niveau de ce service, on constate un petit attroupement. Il y avait des parents, des amis, des fans dont des « rasta » et le jeune avocat, Me Abdourahamane Touré de l’animateur Ras Bath. Il y a avait également quelques journalistes, des responsables de la Radio ‘’Maliba FM’’ où Ras Bath travaille. Au niveau du Service d’investigation judiciaire (SIJ), nous comprenions davantage que « l’armée est la grande muette » car les responsables nous ont gentiment dit qu’ils ne sont pas autorisés à parler à la presse. Et pourtant, nous voulions impérativement trouvé des réponses à nos interrogations. Surtout le chef d’inculpation de l’arrestation de Mohamed Youssouf  Bathily dit Ras Bath et savoir s’il allait encore passer la nuit. Alors, nous prenons, donc,  notre mal en patience et restons à l’affût de l’information. Dans les coulisses et de sources sûres, nous apprenons que Mohamed Youssouf  Bathily dit Ras Bath est arrêté pour« outrage public et injure ». Il nous a été également dit qu’il allait passer la nuit. Et notre source d’ajouter qu’il sera présenté, le mercredi 17 août 2016, c’est-à-dire aujourd’hui, au Procureur de la République près du tribunal de grande instance de la commune IV du district de Bamako. Ainsi donc les fans du détenu présents et qui espéraient une éventuelle libération finirent par avoir la certitude que leur idole ne dormira pas encore, une fois de plus, chez lui. La nouvelle mettra les inconditionnels du « rasta » dans tous leurs états. Automatiquement, dans la cour, des voix s’élevèrent pour un appel à la révolte. « Il faut qu’on organise la résistance afin qu’il soit tout de suite libérer.  Il faut faire sortir la population », déclare un inconditionnel, visiblement choqué par la nouvelle. Pour faire baisser la tension, les responsables de la radio « Maliba FM » où travaille Ras Bath vont appeler au calme.  Une émission sur « l’affaire »  était en cours de préparation au niveau de la radio. « Ras Bath va passer la nuit ici. Demain (ndlr, ce mercredi) il passera devant le Procureur de la République du tribunal de la commune IV du district de Bamako. Les charges retenues contre lui sont légères. Du retard a été pris dans l’audition ce qui fait que la procédure a un peu duré. Certains disent qu’il a insulté à la radio, mais Ras Bath n’insulte pas. Il a toujours la preuve de ce qu’il dit. Il y a une volonté manifeste de la part des autorités de fermer la radio », indique Makan Konaté, journaliste-animateur à la radio Maliba FM.

Pour rappel, c’est vers 19h 50 du lundi 15 août 2016, que les éléments du Camp I se sont présentés au domicile de Ras Bath, sis au quartier Lafiabougou de Bamako en lui notifiant un mandat. Et l’animateur Ras Bath a demandé s’il peut amener son véhicule au Camp I. Chose que les éléments du Camp I acceptèrent. Il conduisit alors son véhicule de Marque Toyota Corala Immatriculé AS 4850 MD jusqu’au Camp I. Sa femme n’a pas été arrêtée comme laissait croire d’autres sources. Ce matin à 10 heures, Ras Bath sera devant le procureur de la république près du tribunal de grande instance de la commune IV du district de Bamako où il sera, certainement, situé sur son sort.

Aguibou Sogodogo

Source : Le Républicain

The post Liberté d’expression au Mali : Ras Bath devant le Procureur du tribunal de la commune IV ce matin appeared first on Koulouba.com.

Tieman Hubert Coulibaly, ministre de la Défense du Mali, à propos des otages de Nampala : « Nous avons des raisons de croire aujourd’hui que ces soldats maliens sont entre les mains de l’ennemi »

$
0
0

Le ministre de la Défense Tiéman Hubert Coulibaly est toujours dans l’incertitude. Il a reconnu, en effet, lors de son passage sur l’émission Action gouvernementale de l’Ortm, la détention des cinq éléments de l’armée malienne par le groupe djihadiste Ansardine mais juge délicate cette situation à cause du secret de défense. Et rien ne filtrera aussi de la stratégie que l’Etat va mettre en place pour que ces militaires soient libérés. On vous propose une partie de l’entretien que le ministre a accordé à nos confrères de l’ORTTM.

tieman hubert coulibaly ministre defense ancien combattant udd

A Nampala il y a eu des morts, des blessés, des disparus et en plus une revendication. Un groupe terroriste qui dit détenir vos hommes. Vous avez dit que les images étaient en cours d’authentification, où est-ce que vous en êtes aujourd’hui ?

Nampala est une séquence difficile pour nous sur le plan tactique. Qui en effet, a provoqué un émoi à travers le pays. Ce que je comprends fort bien. Nous y avons perdu de jeunes soldats braves qui sont morts au combat. Et c’est un épisode qui évidemment est difficile. Mais, c’est une séquence. Vous l’avez dit nous sommes en guerre et une guerre sur plusieurs batailles. Nampala est une bataille que nous avons perdue, que nous estimons avoir perdu. Même si nous savons par ailleurs que l’ennemi a eu le temps de charger dans des voitures ses pertes en vies humaines.

Je veux parler concrètement, pour commencer, de ces militaires que Anssardine dit détenir aujourd’hui. Est-ce que vous avez pu vérifier ?

Nous avons vu la vidéo : les images qui ont été publiées par ce groupe terroriste qui dit détenir ces hommes. Et nous avons des raisons de croire aujourd’hui que ces soldats maliens sont entre les  mains de l’ennemi. Et bien entendu, ce sujet ayant la délicatesse que vous pouvez comprendre,  ce n’est pas sur les médias que nous allons dire ce que nous allons faire ou ce que nous sommes en train de faire, afin de progresser vers une issue favorable concernant ces soldats.

Sujet délicat, une situation embarrassante pour vous ?

Non pas embarrassante, une situation difficile à vivre. Quand vous savez que vos hommes sont entre les mains de celui qui est objectivement votre ennemi. C’est une situation difficile. Et encore une fois, nous sommes en guerre  et ce genre d’événement peut arriver dans une situation de guerre. Il ne vous aura pas échappé  que dans ce même secteur, en 2015, l’armée a arrêté 185 djihadistes, elle en a neutralisé 41 lors des épisodes de Nara, Guatilémou, de Léré et de Djoura. Nous avons aussi saisi des véhicules et des armes. Nous sommes une armée qui est engagée et qui à certains moments, pour des raisons tactiques qu’évidement je garde pour moi, peut tomber dans une situation de revers. D’ailleurs, quand je suis passé à la télévision, ce jour là, j’ai dis que Nampala est un revers.

Juste un dernier mot par rapport à cette situation. Je comprends que vous n’ayez pas envie d’en parler.

Ah non, il ya des détails dont nous ne pouvons pas parler. Sinon, nous devons expliquer aux maliens la situation.

Donc, vos soldats théoriquement, si les informations qui circulent, se confirment, sont aujourd’hui aux mains d’un ennemi avec lequel vous ne voulez pas parler. Vous êtes décidé à ne pas négocier  parce que c’est des terroristes. Alors comment, ça va se passer ?

Aujourd’hui Anssardine est notre ennemi. Il détient des soldats maliens et nous avons des raisons de croire que cela est vrai. Parce que ces soldats manquent à l’appel. Une vidéo a été diffusée, nous avons reconnu un certain nombre de soldats maliens. Alors, comment nous allons les récupérer parce qu’il faut les récupérer. Cela relève du secret  de défense, c’est ce que j’essaie de vous expliquer. Ce n’est pas à la télévision que je vais vous dire, ce que nous allons faire pour récupérer ces soldats là. Mais dans tout les cas, l’objectif est de les récupérer.

Source : ORTM

 

Source : Le Républicain

The post Tieman Hubert Coulibaly, ministre de la Défense du Mali, à propos des otages de Nampala : « Nous avons des raisons de croire aujourd’hui que ces soldats maliens sont entre les mains de l’ennemi » appeared first on Koulouba.com.

Bafoulabé : UN PROJET POUR VALORISER LES FONDS TRANSFERES PAR LES EMIGRES

$
0
0

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet  de valorisation des fonds transférés par les migrants, le  projet  IMIGRAD (Initiative Migration et Développement) a initié une session de formation dans le cercle de Bafoulabé.

foule file attente police nationale frontière immigration passeport carte identite sejour

La formation  regroupe 30 participants  venant des 5 communes du cercle : Bamafelé, Bafoulabé, Sidibéla, Diakon et Diallan. Elle durera deux semaines (du 15 au 30 août) et portera sur les techniques de comptabilité simplifiée, l’embouche  et l’aviculture.
La cérémonie  d’ouverture qui était présidée par  le préfet de Cercle, Ousmane Sanogo en présence du président du Conseil de Cercle, Koura Dabo, a eu lieu lundi dans la salle de réunion de la Maison du peuple de Bafoulabé.
Les responsables  ont tour à tour prodigué des conseils aux participants et  salué l’arrivée du projet  dans la cité de « Mali Sadio ».
Expliquant la pertinence du projet IMIGRAD, son président, Oumar Sidibé  a évoqué l’émigration clandestine  avec ses drames à répétition dans la mer Méditerranée. Selon lui, le Cercle de Bafoulabé a perdu environ 300 ressortissants dans les naufrages dans cette mer. De fait, le phénomène de l’émigration clandestine est devenu une préoccupation majeure.
L’objectif du projet IMIGRAD  est de renforcer les compétences des communautés du Cercle de Bafoulabé en matière de gestion efficiente des fonds transférés par la diaspora en les investissant dans les activités génératrices de revenus.
Sa politique, assure Oumar Sidibé s’inscrit  en droite ligne de la stratégie nationale de croissance et de réduction de la pauvreté et de la politique nationale de migration (PONAM). Après la formation, chaque bénéficiaire sera doté  de kits pour mener des activités génératrices de revenus répondant aux besoins du marché local et régional.
Le projet de valorisation des fonds transférés par les migrants sera exécuté sur une durée de 6 mois et bénéficiera de l’accompagnement de l’IMIGRAD et de ses partenaires (ACP-UE et Organisation internationale des migrations).
M. M. GUISSE
Amap-Bafoulabé

Source : L’ Essor

The post Bafoulabé : UN PROJET POUR VALORISER LES FONDS TRANSFERES PAR LES EMIGRES appeared first on Koulouba.com.

Mali: la population sensibilisée au danger des mines et munitions non explosées

$
0
0

Dans le nord Mali, les restes explosifs de guerres, c’est-à-dire les mines, mais aussi les munitions non explosées, font encore peser une menace, notamment sur les civils. Depuis 2012, près de 190 personnes en ont été victimes. La majorité sont des enfants. Reportage à Gao.

circulation voie ville bamako nord mali kidal gao tombouctou riverain population quartier

Dans une petite concession privée, Hawa Maïga brandit des images devant un parterre d’enfants très attentifs. Son fils a été gravement blessé par une mine peu après la libération de la ville de Gao, elle ne veut pas que ça se reproduise dans une autre famille. « Il pensait que c’était une petite radio, raconte-t-elle. Ça s’est allumé et puis éteint. Il est allé prendre l’objet et ça a explosé dans sa main ».

Les zones polluées par des restes d’explosifs de guerre sont vastes et encore peu accessibles. La sensibilisation, c’est encore ce qui marche le mieux. « Les hostilités continuent à exister dans certaines zones. On peut prendre l’exemple de Kidal aujourd’hui. Et à chaque fois qu’il y a des affrontements, il y a une forte probabilité de résidus d’explosifs qui restent sur le terrain. Ce qui fait que nous avons recours plus aux sensibilisations pour protéger les civils, leur donner assez de connaissances du danger pour qu’ils puissent l’éviter », explique Luc Sambou qui travaille pour Unmas, le service d’action antimine des Nations unies.

Dans l’assemblée, tout le monde semble avoir retenu la leçon, à l’instar de Mohammed, 8 ans, qui témoigne : « J’en ai vu une fois sous un arbre, c’était des grenades, je crois. Aujourd’hui on nous a dit qu’on devait courir très vite pour prévenir les adultes si jamais on voyait des choses comme ça. »

A la fin chaque participant repart avec une petite fiche récapitulant les consignes. Ne pas toucher et prévenir les autorités.

Source : RFI

The post Mali: la population sensibilisée au danger des mines et munitions non explosées appeared first on Koulouba.com.

Me Tall se ridiculise

$
0
0

IBK corrige la bourde de Me Mountaga Tall, qui, dans un communiqué gouvernemental, disait qu’Adama Traoré n’était pas un Malien, et beaucoup d’autres incongruités.

Kenekouo Barthelemy Togo ministre nationale education mountaga tall ministere enseignement superieur cnid

Après tout cela, la famille de feu Adama Traoré a été  reçue en audience par Ibrahim Boubacar Kéïta, président de la République. C’était le vendredi 12 août 2016 au Palais de Koulouba. Feu Adama Traoré est mort le 19 juillet 2016 en France lors de son interpellation par la police française, selon sa sœur Assa Traoré.

Les membres de la famille de feu Adama Traoré reçus par le président de la République étaient sa mère Oumou Diawara, sa sœur Assa Traoré et son Oncle Maman Traoré. Ont assisté à cette audience, le ministre des Mines assurant l’intérim du ministre des Maliens de l’Extérieur, le ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, et certains membres du cabinet présidentiel.

Le président IBK a rappelé toute l’importance et la considération qu’il accorde aux Maliens tant de l’intérieur comme de l’extérieur. C’est pour cette raison qu’il n’a de cesse d’inviter nos représentations diplomatiques à apporter le concours et l’assistance nécessaires en cas de besoin. C’est tout le contraire des propos de Me Mountaga Tall, qui s’est, une nouvelle fois, ridiculisé après l’affaire de Nampala.

Source : Le Reporter

The post Me Tall se ridiculise appeared first on Koulouba.com.


La mystérieuse arrestation de Ras Bath : Les premiers éléments

$
0
0

Le célèbre animateur Ras bath a été arrêté lundi soir aux environs de 20h. Toujours aux mains des gendarmes au service d’investigation judiciaire du camp 1 où l’on entretient le mystère sur les motifs de son interpellation.<<Au moment ou je publie ces notes, je devrais être en route pour la radio Maliba FM, mais malheureusement, je suis en route pour le camp 1 >>. C’est par ces mots que Ras Bath a informé le lundi 16 Août 2016 le public de son arrestation.

bandjougou doumbia marabout precheur mohamed youssouf bathil rasbat

Ce mardi matin, nous avons été au service d’investigation judiciaire du Camp 1 pour avoir plus de précision sur l’affaire. Mais sur place nous avons été refoulés par les gendarmes. Impossible à ce stade de donner les raisons officielles de son arrestation, mais selon nos informations les sujets qu’il devait évoquer lors de son émission carte sur table du lundi ne sont pas étrangers à son interpellation. En effet, il nous revient que le célèbre animateur avait prévu comme sujet de revenir en détails sur les dysfonctionnements au sein de l’armée malienne.

On se rappelle que lors de ses émissions précédentes,Mohamed Youssouf Bathily alias Ras bath avait fustigé l’état major général des armées. Il a notamment appelé à la démission du chef d’état major qu’il juge <<incompétent>>. Ras bath a de nombreuses fois pointé la responsabilité de la hiérarchie militaire dans les récentes attaques sanglantes subies par l’armée à Nampala et Ténékou.

Connu pour ses paroles crues, Ras bath est réputé comme quelqu’un qui n’a pas la langue de bois lorsqu’il intervient sur les ondes radiophoniques. Plusieurs personnalités ont été publiquement accusées de malversations par le personnage qui a toujours affirmé disposer des preuves de ses allégations. Objet de plusieurs menaces, ses propos ne lui avaient cependant jamais valu une condamnation par la justice.

Arrêté pour ses accusations contre l’armée ou mise en cause dans une affaire privée, le mystère demeure entier. Les prochaines heures nous édifieront certainement.

The post La mystérieuse arrestation de Ras Bath : Les premiers éléments appeared first on Koulouba.com.

Mali : une paix utopique

$
0
0

Le président malien est un faux messie. L’espoir qui devait naître de la gestation ample de son mandat a avorté. Son rôle est taciturne. C’est honteux. L’opinion nationale qui croyait à la manifestation d’un eldorado consécutif aux élections présidentielles est en nette désillusion.

Mahamadou Djeri Maïga rebelle touareg mnla cma hcua ibrahim boubacar keita president malien ibk signature accord paix

A en croire ce qui se dit tout bas à travers les rumeurs et au sein de la population échaudée par les crépitements cauchemardesques des chevrotines et des cendriers qui font des victimes à tout bout de champ comme les trophées d’un chasseur adroit dans les profondeurs d’une forêt garnie, ce président ne symbolise en rien la providence indiquée pour assurer la survie dans une démographie hétérogène et profondément meurtrie. Les jours passent et se ressemblent par les stigmates fatals. Au regard de l’ampleur des vagues du pessimisme en vogue et en considération du séisme récurrent des attentats qui secouent par la tempête djihadiste, il n’est pas sûr de voir le soleil se coucher le soir quand on se lève le matin. Chaque jour qui passe porte le message d’une horreur potentielle. D’un moment à l’autre, l’éclatement d’une fusillade féroce peut imposer un bain de sang. La désolation est fréquente dans les esprits, en association avec une sorte de psychose généralisée.

Le président IBK doit rendre le tablier. L’objectif d’un président n’est pas d’orner le fauteuil présidentiel. Il doit avoir la capacité de garantir la sécurité de la vie des individus. La victoire électorale qui l’a porté sur les locaux hissés au sommet de la colline de Koulouba ne rend pas service à la souffrance des enfants, des femmes et des hommes. La paix demeure un impératif inespéré, d’autant que la formule adéquate pour transiter vers une donne vivable peine à être inventée. Dans la logique inébranlable des atrocités qui sévissent impitoyablement, dire que le chef suprême des armées  n’est pas à la hauteur des fonctions qui lui sont dévolues n’a rien de satirique. L’affirmation est réaliste et se justifie. Les patients qui pleurent dans leurs supplices n’ont besoin que d’un rédempteur chevronné pour soulager les vagues de douleur. A ce qu’on constate, jusqu’à présent, les rapts à l’image du docteur Eliote pris en otage à Djibo voisin se multiplient.

L’Etat malien n’existe pas. S’il existe, c’est à peine. Disons qu’il vivote sans vigueur. La souveraineté républicaine est en butte à des incessantes remises en cause, toujours paralytique. Quant à l’intégrité territoriale, elle est en totale dislocation, à la merci des désagréments écœurants et des opérations humiliantes.

C’est plutôt les adeptes du terrorisme qui se font sentir en maitres incontestables des lieux qu’ils envahissent. Les viols ont champ libre et le trafic de la drogue échappent à tout contrôle. La loi répressive est vide de sens et inactive. C’est vraiment dommage. Les électeurs qui ont accordé leur voix le jour du scrutin se sentent trahis dans la confiance qui les a motivés dans leur conviction politique. Si ce n’est pas à Kidal, c’est à Mopti que les attaques sanglantes font parler de la stratégie raffinée des bandes qui opèrent. C’est pareil à Tombouctou où les scènes de vandalisme vont jusqu’au sacrilège pour porter atteinte à la mémoire des morts et des monuments sacrés. Or, les blessures qui s’abattent sur les valeurs musulmanes suscitent l’indignation chez les fidèles de religions différentes.

Notre appartenance à la religion catholique ne peut en aucun cas nous laisser indifférent sur ce sort. Malheureusement, le Mali ne contrôle plus rien. Face à l’irruption terroriste, son armée n’est pas en mesure de trouver une riposte convenable pour empêcher le cours de la terreur. De malheur en malheur, les turpitudes du capitaine Sanogo cèdent la place au laxisme d’IBK. Les faits sont loin d’être fictifs. Pendant ce temps, l’ancien président ATT coule ses jours paisibles dans son exil. Sa personne est à l’abri mais il doit avoir des remords car c’est sous son mandat sans précautions que le drame a commencé à ronger son pays. On se souvient du spectacle macabre qui a emporté au début plus de soixante-dix militaires d’une caserne désagréablement surprise. Dans cet engrenage, c’est la population qui est exposée au fléau funeste. Tôt ou tard, ses trois présidents ont à répondre de leurs actes. L’histoire est un avocat éternel qui finit par rattraper les coupables.

Personnellement, nous avons élu maintes fois domicile à Bamako et nous avons savouré les délices de l’hospitalité du cru. Les autochtones accueillent les étrangers à bras ouverts et la fragrance de la démocratie enthousiasme. Aujourd’hui, c’est avec une affliction violente que nous remarquons que ce pays soit dans l’impasse interminable et au bord du gouffre.

A l’heure où nous sommes, la calamité malienne a besoin d’un dirigeant pragmatique pour mettre fin à l’avalanche des hécatombes. Hélas ! Le mandat IBK ressemble à tout, sauf à la gloire d’un héros qui a déployé son génie à la libération de son peuple. Depuis son avènement au pouvoir, à part les rencontres pour la signature théorique des accords de paix, les évaluations ne font pas constater des exploits présidentiels dignes de louange. Nous n’avons pas la haute perspicacité d’un marabout célèbre mais notre intuition humble nous avise qu’il se fera battre à plate couture aux élections prochaines s’il ne se dédouane pas dès maintenant. IBK n’a pas de bons conseillers, il est entouré de pages qui ne visent qu’à satisfaire leurs intérêts égoïstes au détriment du peuple. Les caresses simples ne font pas tomber enceinte, le mari doit aller à l’acte essentiel pour faire procréer sa femme. Pour instaurer une paix durable et inoxydable, il faut abattre jusqu’à la racine la cause néfaste qui la ronge.

Ailleurs, il y a certitude que l’inquiétude se cristallise, tant chez les dirigeants que chez les gouvernés. Tous les présidents des pays environnants sont anxieux des faiblesses complices de leur homologue malien. Leur attitude est fondée. Quand le feu dévore un toit, les flammes saltatoires peuvent communiquer un incendie aux chaumes voisins. Le pays des hommes intègres qui accusé des coups terroristes n’est pas à l’abri. Le Niger a été touché de plein fouet et la Côte d’Ivoire ne peut pas se vanter d’être invulnérable. Et nous en passons. Le terrorisme est imprévisible et il gagne des succès partout sur les terrains où ses adeptes décident de faire une expérimentation. Peu importe le climat, qu’il neige ou  qu’il vente, les criminels se dotent toujours d’une bravoure insigne et restent fidèles à leur ligne de conduite inamovible pour accomplir les besognes abominables.

Aucun répit ne vient suspendre l’hémoglobine. Il est préférable quand même de ne pas avoir à présenter chaque année des condoléances. La mauvaise foi des dirigeants africains est l’origine primordiale de l’existence malheureuse des populations. IBK ne fait pas exception.  On se demande ce qu’il attend pour quitter ses boubous d’apparat et ses vestes pompeuses pour prendre le taureau par les cornes. Son impéritie est d’effet à vexer.  S’il transforme sa voiture en ambulance, il peut rendre service aux victimes en les acheminant vers les structures de santé.

La paix d’un pays ne dépend pas des biens de luxe de celui qui le dirige. L’ancien président Thomas Sankara était sobre et pédalait un vélo sur les rues de Ouaga mais en peu temps au pouvoir, il a réalisé des services inestimables pour son pays en conduisant son peuple vers le développement radieux. C’est pourquoi, il demeure dans le souvenir des uns et des autres l’icône et un grand panafricaniste qui a tant aimé son continent de cinquante-quatre patries. L’amour qu’il a pour l’humanité est vaste et universel.

Au Mali, le président IBK pourrait sous peu avoir la tentation de se mettre dans le sillage d’un fervent patriote qui a laissé derrière lui une veuve et deux orphelins. C’est la condition recommandée pour se racheter et sauver sa chance s’il veut être réélu à l’avenir, dans le cas où la loi fondamentale le permette. Le laxisme monumental des dirigeant soulève le courroux dans la juvénile et partout en Afrique la jeunesse se mettra vaillamment debout pour les dénoncer.  L’impéritie présidentielle est coupable, et conduit de ce fait les populations vers un destin semblable aux tortures concentrationnaires que les djihadistes calquent sur le modèle de la peste brune.

En tout état de cause, le drame du Mali mérite une prise en compte sérieux. Une initiative pour innover son destin est sans doute nécessaire. Ça fait pitié sur tous les plans. Il n’y a pas d’armes pour résister à l’hydre terroriste. Rien ne prouve que la formation reçue par les militaires soit idoine. La diaspora qui a fui les feux des armes lourdes se trouve moitié dans un pays moitié dans un autre. Les conditions de vie pour beaucoup d’entre eux sont drastiques tandis que la scolarité des élèves est très compromise. Ils désespèrent ! La déprime est permanente. D’ailleurs l’on est mieux que chez soi. La présence de l’armée française est utile à quelque chose. Chaque pays sur la terre des hommes peut porter secours à une nation en crise. Nous saluons les interventions françaises.

Elles sont révélatrices d’avantages mais nous nous demandons si elles y sont pour toujours, d’autant que sa présence met à nu les lacunes graves de l’armée nationale malienne. On n’agit pas pour rien. Peut-être qu’il y a quelque chose qu’on met sous le boisseau.   Quand les unités hexagonales vont se retirer, le malheur se saisira de l’occasion pour se multiplier par cent et se diversifier dans tous les districts. Le spectre de la mort annoncera son règne absolu pour rôder partout. Trop, C’est trop ; nous ne souhaitons pas du pire. Les martyrs ont besoin maintenant de la sérénité. Seulement, nous  avons du mal à comprendre pourquoi l’armée malienne n’est pas capable d’assurer les conditions élémentaires d’épanouissement à nos frères et sœurs maliens. Le bienfait que le gouvernement malien peut offrir, c’est d’agir en bon berger pour le retour définitif de ses populations pour les rassembler autour de la lueur flamboyante de la prospérité et sous le parapluie étanche de la concorde.

 Cyrille Ouédraogo, Ecrivain

Source : Maliactu.info

The post Mali : une paix utopique appeared first on Koulouba.com.

Banque malienne de solidarité : RELEVER LES DEFIS POST-FUSION

$
0
0

La Banque malienne de solidarité (BMS) a tenu hier la 49ème session de son conseil d’administration. Au cours des travaux dirigés par le président du conseil d’administration Bocary Treta, les administrateurs se sont penchés sur le budget 2016 réaménagé de l’entité fusionnée, l’adoption des nouveaux statuts, le transfert du siège social de la banque, le projet de dénomination.

banque malienne solidarite bms siege direction
En procédant à l’ouverture des travaux, le président du conseil d’administration a rappelé les missions et responsabilités des administrateurs telles que définies dans la circulaire n° 005-2011 de la commission bancaire, relative à la gouvernance des établissements de crédit. Bocary Treta a expliqué à cet effet que ce document précise que l’organe délibérant qu’est le conseil d’administration est responsable devant les actionnaires de la bonne gestion de la banque. A ce titre, la mission des administrateurs consiste entre autres, à définir les objectifs stratégiques de la banque, notamment en matière de risques, l’exercice ou les délégations de pouvoirs d’investissement ou de placement et les procédures de gestion des risques. Elle consiste également à arrêter les états financiers de synthèse et instituer en leur sein un comité d’audit, auquel ils peuvent confier plusieurs tâches spécifiques.
Bocary Treta n’a pas manqué de féliciter les administrateurs pour la finalisation avec succès de l’intégration des systèmes informatiques des deux établissements fusionnés. Cette finalisation est intervenue le 21 mai dernier, marquant ainsi l’achèvement du volet technique de la fusion après l’accomplissement des diligences aux plans juridique administratif et organisationnel.
La nouvelle BMS- SA, a-t-il indiqué, est une réalité depuis le 31 mars dernier avec la mise en place des différents organes de l’entité fusionnée : conseil d’administration, équipe de direction générale.
Le président du conseil d’administration a salué la performance des différentes équipes impliquées (personnels des deux établissements fusionnés, consultants et conseillers) qui a permis, en l’espace d’une année, de mener à bien cet important projet initié par les hautes autorités à l’effet de doter le Mali d’un outil puissant de financement de la lutte contre la pauvreté et la précarité, d’une part, et de l’accès à un habitat décent pour le plus grand nombre des Maliens, d’autre part. Au nom de l’ensemble des actionnaires de la banque, il a adressé une motion spéciale au département tutelle pour sa clairvoyance dans le choix judicieux du mode de rapprochement et son accompagnement dans la conduite diligente du processus.
En cette étape post-fusion marquée par l’explosion des charges de fonctionnement et succédant à un semestre de stagnation de l’exploitation pour cause des multiples chantiers de la fusion, le président du conseil d’administration a appelé à la mobilisation de tous pour renforcer la position de l’établissement dans un environnement de plus en plus concurrentiel. « Cela devra se traduire par des efforts accrus de notre part pour drainer vers notre banque davantage de ressources financières et le maximum d’opportunités saines avec pour finalité une rentabilité élevée, but ultime de toute entreprise. La concrétisation rapide de nos hautes ambitions pour notre banque, à savoir en faire la référence pour nos compatriotes, est à ce prix » a-t-il dit.
Bocary Treta a souhaité que les résolutions et recommandations qui seront issues des travaux permettent de conforter la position concurrentielle de la BMS en donnant à la direction générale les moyens de créer les conditions d’une performance accrue et d’un plus grand rayonnement pour leur institution.
A. D. SISSOKO

Source : L’ Essor

The post Banque malienne de solidarité : RELEVER LES DEFIS POST-FUSION appeared first on Koulouba.com.

Championnat national : ONZE CREATEURS-COB, UN CHOC DECISIF ?

$
0
0

Auréolés de leur trophée de la coupe du Mali, les Créateurs affrontent les Olympiens dans un derby qui promet des étincelles. En deuxième heurt, l’USFAS tentera de confirmer face à l’AS Bakaridjan déjà défaite 2-1 à l’aller au stade Amary Daou de Ségou

cob coupe confederation asec joueurs football caf

A trois journées de la fin de la première phase du championnat national, la pression monte dans les deux poules. Dans le groupe A, quatre équipes luttent pour les deux places qualificatives pour le Carré d’as. Il s’agit du Stade malien (28 points), du COB (24 points), des Onze Créateurs (22 points) et de L.C.BA. (21 points) qui a dominé l’US Bougouni (2-0), lundi au compte de la 15è journée. Si le Stade malien est presque assuré de terminer à l’une des deux premières places, rien n’est joué entre les Onze Créateurs et le COB. Tous les regards sont tournés vers la confrontation entre les Olympiens et les Créateurs qui se suivent au classement (24 points pour les premiers contre 22 pour les deuxièmes) et le vainqueur de ce duel a de fortes chances de se qualifier pour le Carré d’as. La deuxième place de la poule A est donc en jeu. Au match aller, les nouveaux détenteurs de la coupe du Mali avaient mordu la poussière (1-0) devant les pensionnaires de l’ex-Base. Aujourd’hui, au stade Modibo Keïta, si les hommes de Djibril Dramé réussissent à prendre leur revanche, ils s’empareront de la deuxième place et feront un grand pas vers le Carré d’as. Mais le COB donnera-t-il cette opportunité aux Créateurs ? Difficile de répondre par l’affirmative, surtout quand on sait que depuis leur élimination de la coupe du Mali, les Olympiens ont fait du Carré d’as leur objectif majeur de la saison. Depuis quelques semaines, les protégés du coach Sékou Seck traversent une mauvaise passe. Ils n’ont plus goûté à la joie de la victoire depuis trois matches et restent sur deux nuls contre l’AS Sabana (2-2) et LCBA (0-0) et une défaite face au CSD (1-0). Les Olympiens imputent ces contre-performances au manque de fraîcheur physique et espèrent reprendre leur marche en avant après deux semaines de repos, (le dernier match de l’équipe remonte au 30 juillet contre le CSD). Contrairement au COB, les Onze Créateurs ont le vent en poupe. Vainqueurs de la coupe du Mali contre l’USFAS (0-0, 7-6 t.a.b.), les joueurs de Niaréla ont éliminé deux cadors pour se hisser en finale : le Réal (1-0) et le Djoliba (0-0, 3-1 t.a.b.). La question que l’on peut se poser est de savoir si les Créateurs ont récupéré après avoir joué trois matches épuisants en coupe du Mali. Contre l’AS Sabana (2-1), l’entraîneur Djibril Dramé avait complétement remanié son équipe pour ménager certains cadres dans la perspective de la finale de la coupe du Mali. Compte-tenu de l’enjeu de cette confrontation avec les Olympiens, on peut penser qu’il alignera cette fois son équipe type. Ce Onze Créateurs-COB rappelle un autre. En 2014, juste après son sacre en coupe du Mali, l’équipe de Niaréla s’était présentée face au COB, vainqueur 2-0. Bien qu’ils aient déjà sauvé leur saison en s’adjugeant le trophée de Dame coupe, les joueurs de Niaréla veulent faire plus cette année en se qualifiant au moins pour le Carré d’as du championnat. Cela passe par un succès contre le COB cet après-midi et il faut s’attendre à voir Lassana Yiriba Samaké et ses coéquipiers vendre chèrement leur peau. L’USFAS finaliste malheureuse de la 56è édition de la coupe du Mali, ambitionne de se battre en championnat national pour arracher une place au Carré d’as. Les militaires affrontent leur poursuivant immédiat, l’AS Bakaridjan, en 2è heurt. Après 14 journées de débats, l’USFAS (un match de moins), occupe la 4è place avec 21 points alors que l’AS Bakaridjan est 5è avec 18 points. Au match aller l’équipe militaire s’était imposée 2-1 au stade Amary Daou de Ségou et ce revers reste encore en travers la gorge des Ségoviens. Lundi deux rencontres se sont disputées au stade Modibo Keïta. En première heurt, l’ASB a assuré le service minimum devant l’USC Kita (1-0) et c’est sur ce même score que l’ASOM s’est imposée en deuxième heurt face au CSD. Grâce à ce succès, l’ASOM a porté son capital-points à 14 points et s’est donnée une petite bouffée d’oxygène. Quant à l’ASB, elle affiche désormais 26 points et garde la troisième place d’un groupe B toujours dominé par le Djoliba qui est allé dicter sa loi, au stade Baréma Bocoum, devant le Débo (2-1). Désormais, les Rouges comptent 30 points. L. M. DIABY Aujourd’hui au stade Modibo Keïta 16h : Onze Créateurs-COB 18h : USFAS-AS Bakaridjan

–Championnat d’Angleterre : CHELSEA S’EN SORT IN EXTREMIS

Chelsea et Antonio Conte ont arraché leur première victoire en championnat face à West Ham, lundi soir (2-1). Un but de Diego Costa en toute fin de rencontre a permis aux Blues de rejoindre les vainqueurs de la première journée. La Premier League a déjà découvert la joie exubérante d’Antonio Conte. Particulièrement tendu pour ses débuts avec Chelsea, l’entraîneur italien a été libéré par le but de Diego Costa pour aller chercher la victoire contre West Ham, lundi à Stamford Bridge (2-1). L’attaquant espagnol est venu tirer les Blues d’un bien mauvais pas, alors que les Hammers pensaient que leur opportunisme leur offrirait un bon premier point pour lancer la saison. Comme Liverpool et les deux formations de Manchester, Chelsea débute avec une victoire. Les Blues avaient pourtant toutes les clefs en main pour s’éviter pareilles sueurs froides. Avec leur recrue N’Golo Kanté, titularisée devant la défense pour réguler l’entrejeu, ils ont rapidement pris le contrôle du match. Eden Hazard montrait de bonnes jambes tandis que Diego Costa faisait parler sa grinta. En face, les Hammers étaient diminués : à court de condition, Dimitri Payet a débuté sur le banc ; et la recrue phare André Ayew est sortie en première période, touchée à la cuisse (34e). Le but d’Eden Hazard sur pénalty au retour des vestiaires venait confirmer la sensation que les hommes de Conte étaient lancés vers un succès facile. Dans le 4-1-4-1 installé par le technicien italien, ils n’ont jamais été inquiétés. Sauf sur un corner de Payet, entré peu après l’heure de jeu. Après une première tentative de la tête, James Collins a suivi son effort et envoyé une frappe puissante au fond des filets sur le premier tir cadré des Hammers dans ce match (77e). Omniprésent, le défenseur gallois s’est également distingué dans son duel avec Diego Costa. À 32 ans, il a parfaitement répondu à l’intensité mise par l’attaquant des Blues. Mais sur une dernière remise de Michy Batshuayi (qui a également fait ses débuts avec Chelsea), l’attaquant espagnol a trouvé l’espace pour armer du droit (89e). Et libérer Conte.

Source : L’ Essor

The post Championnat national : ONZE CREATEURS-COB, UN CHOC DECISIF ? appeared first on Koulouba.com.

PSDA, un parti sans militant

$
0
0

Ismaël Sacko president Parti social democrate africain psda

 

Ils sont nombreux les partis politiques de la majorité présidentielle à ne pas avoir de militants ; la plupart sont autour de la sauce nationale sans conviction, ni idéologie politique.

Certains n’ont pas de militants, à l’image du Parti social-démocrate africain (Psda). Cette formation politique n’excelle que dans l’organisation des activités folkloriques à travers le pays, alors qu’elle n’a aucune structure de base.

Ce parti n’a aucun comité, aucune section ou sous-section. Mais il bénéficie de l’argent de l’Etat, tout simplement parce que son président Ismael Sacko est un conseiller du président de la République. Le seul responsable connu de cette formation politique est son président. Qui d’ailleurs n’hésite pas, lors de ses sorties, à demander aux gens de constituer des listes pour être des candidats de son parti lors des communales à venir.

Et lui-même dit qu’il ne sera pas candidat aux communales du 20 novembre prochain, parce qu’il n’a aucune base ; il n’a aucune structure base, il est sans fief. Mais quand il s’agit de tenir des grands discours, il se présente dans les activités de la majorité présidentielle. Un véritable opportuniste qui s’était battu pour être membre du Mouvement Citoyen.

Source : Le Reporter

The post PSDA, un parti sans militant appeared first on Koulouba.com.

Viewing all 74550 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>