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Arrestation de l’animateur Rasbath : COUP DE COLERE DES FANS A DJICORONI

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L’interpellation de l’homme de radio a provoqué une occupation anarchique des voies publiques que les forces de l’ordre ont nettoyées.

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Certains quartiers de la Commune IV du District de Bamako ont connu, lundi dans la soirée, des troubles, notamment sur la double voie qui traverse le quartier de Djicoroni-Para jusqu’aux environs du pont Woyowoyanko,  en guise de protestation contre l’interpellation de l’ animateur de radio, Mohamed Youssouf Bathily dit Rasbath.

Les manifestants ont ainsi déversé des ordures ménagères et déchets de toutes sortes sur la voie. Ils ont aussi  brulé des pneus sur le bitume dont les traces de calcination étaient encore visibles, hier, au passage de notre équipe de reportage. Des badauds et des curieux étaient massés le long des voies pour assister aux opérations de nettoyage.

Selon les témoignages recueillis sur place, la colère des manifestants fait suite à l’interpellation par la Gendarmerie du Camp I. C’est l’’intéressé lui-même  qui avait annoncé cette interpellation sur les réseaux sociaux. Mohamed Youssouf Bathily dit Rasbath est animateur sur plusieurs radios de la place. Il devait animer une émission hebdomadaire dénommée « cartes sur table » sur la radio Maliba, située à l’ACI 2000. Il en a été empêché à la suite de son interpellation par les forces de l’ordre.

Ces fans n’ont pas tardé à rallier le Camp I de la gendarmerie situé à Dar Salam où ils ont été dispersés, sans ménagement, à coups de gaz lacrymogènes. Certainement mécontents de l’accueil musclé qui leur a été réservé, ils ont emprunté les routes pour se retrouver sur la double voie menant de Djicoroni à Sébénikoro qui a été  inondées d’ordures ménagères.

A notre passage hier sur cette voie, la circulation routière était difficile du fait des actions de déblayage de la voie par la mairie de la Commune IV, de la société Ozone Mali dont les véhicules étaient aussi mobilisés pour procéder au nettoyage. Le Commissaire divisionnaire Mamy Sylla, directeur de l’Ecole nationale de Police, a mobilisé sur instruction de sa hiérarchie une centaine de recrues en formation pour venir prêter main forte aux équipes chargées de dégager les voies. Le commissariat du 14è Arrondissement dont relève le secteur était aussi présent sur les lieux pour assurer la sécurité des opérations de nettoyage.

Le maire de la Commune IV, Siriman Bathily, était également présent sur les lieux avec son équipe. Il a refusé, en dépit de notre insistance, de nous donner une quelconque explication sur le déroulement des événements.

Au camp I de la gendarmerie, le secrétariat nous a prié de repasser dans l’après-midi, car les agents qui ont procédé à l’audition du prévenu, jusqu’aux aurores, ont été autorisés à aller se reposer pour récupérer de la nuit.

Au siège de la radio Mali Ba, où Rasbath devait animer une émission, le propriétaire Diougous Tounkara absent, personne n’a voulu parler.
Selon les informations qui ont circulé hier sur les réseaux sociaux, l’animateur aurait été interpelé sur ordre du procureur du tribunal de la Commune IV pour atteinte à la pudeur.

Au moment où nous quittions Djicoroni, les camions bennes étaient en passe de finir les opérations de nettoyage et la police nationale qui a mobilisé ses recrues les mettait en rangs, pour embarquer dans les véhicules. C’est ce moment qu’a choisi un jeune du quartier pour photographier les recrues alignées. Un agent s’est saisi de son téléphone et a promptement effacé les images avant de lui remettre son appareil, non sans une mise en garde.

M. COULIBALY

Source : L’ Essor

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Ressources fauniques : PAS D’ANIMAUX SAUVAGES SANS HABITAT

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Cet espace vital est délimité pour préserver la pérennité des espèces

Elephants foret brousse

La faune et son habitat sont indissociables. Le colonel major Alfousséini Semega est chef de la Division aménagement d’aires de conservation de la faune sauvage et de son habitat à la Direction nationale des Eaux et Forêts (DNEF). L’expert a rappelé cette règle d’or lors de notre entretien. On ne peut pas parler de l’espèce faunique sans la situer dans son contexte biologique qu’est la forêt, la savane ou tout abri qui pourrait assurer les conditions optimales de vie à l’animal.
La faune se définit comme l’ensemble des espèces animales sauvages vivant en liberté dans leur milieu naturel ou maintenues en captivité. La forêt à vocation faunique rassemble des massifs classés constituant des zones de concentration, de reproduction, de migration ou de refuge de relique de la grande faune. Les forêts classées ou réserves forestières sont constituées pour la conservation de la flore, de la faune, des eaux, du sol et  du milieu naturel. L’habitat se définit comme un lieu ou type de site dans lequel une espèce ou une population animale existe à l’état naturel. Une aire protégée est un espace terrestre ou aquatique de conservation, géographiquement délimitée, ayant fait l’objet d’un texte juridique de classement à la suite d’une procédure de consultation des populations, notamment riveraines. Elle bénéficie de mesures spéciales de protection et de gestion de la faune et ou de préservation de la diversité biologique. La diversité biologique est la variabilité des organismes vivants de toute origine, y compris les écosystèmes terrestres, aquatiques et les complexes écologiques, dont ils font partie. Elle comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces, ainsi que celle des écosystèmes.
Le domaine faunique de l’Etat comprend les aires protégées, les zones tampon, les corridors de migration, les zones humides, les parcs zoologiques publics d’intérêt national, international classés ou désignés au nom de l’Etat. Le domaine faunique des collectivités territoriales comprend les réserves spéciales, les aires de refuges régionaux et locaux, les ranchs de faune, les zones d’intérêt cynégétique, les zones tampon, les corridors de migration, les parcs zoologiques publics d’intérêt régional, de cercle ou communal classés au nom de la collectivité territoriale et les zones cynégétiques villageoises créées par les communautés locales.
Le patrimoine faunique des particuliers comprend les fermes d’élevage de la faune, les parcs zoologiques, tout autre type d’aire de conservation ou de valorisation de la faune, implanté sur des terrains qu’ils détiennent en vertu d’un titre foncier transféré à leurs noms, à la suite d’une conversion d’un droit de concession en titre de propriété immatriculée, d’une cession ou de tout autre mode de transfert d’un titre foncier.
En vue de préserver les habitats des animaux sauvages et de promouvoir la mise en valeur de la faune, il peut être créé des aires de conservation. L’Etat et les collectivités territoriales créent, maintiennent, si besoin est, agrandissent les aires de conservation en vue d’assurer à long terme la préservation de la diversité biologique. Toutes ces différentes définitions et bien d’autres sont consignées dans le projet de loi régissant la gestion de la faune sauvage et de son habitat, en examen au niveau des différentes instances gouvernementales avant son adoption par l’Assemblée nationale et sa promulgation par le chef de l’Etat.
C’est au regard de l’importance économique, culturelle, scientifique et sociale des massifs forestiers que le colonisateur, et après l’Etat malien, ont pensé à classer certains domaines forestiers pour des objectifs divers. Lors du lancement de la campagne de reboisement de cette année organisé dans la forêt classée de Tienfala, le commun des citoyens a appris que cet espace a fait l’objet de classement depuis 1939. Mais la forêt de Tienfala n’est pas la première à bénéficier de cette attention. D’autres forêts ont été classées sur ce registre avant 1939. Nous  les découvrirons dans nos prochains articles.
M. COULIBALY

Ethiopie : Le pire évité avec El Niño

La principale saison des semis de l’année tire vers sa fin, le mois de septembre représentera donc une brève et ultime occasion pour les agriculteurs de semer leurs cultures et de produire de la nourriture pour des millions de personnes confrontées à la faim, à condition que le soutien nécessaire arrive à temps.
La révision semestrielle du Document sur les besoins humanitaires de l’Ethiopie (HRD), récemment publié et développé conjointement par le gouvernement d’Ethiopie, les agences onusiennes, les organisations non-gouvernementales et les autres partenaires en développement indique que 900 000 ménages supplémentaires ont besoin d’une aide agricole de toute urgence, portant leur nombre total à 2,9 millions en août. Par ailleurs, 45 millions de dollars sont nécessaires pour répondre aux besoins supplémentaires du secteur agricole, portant donc à 91,3 millions de dollars, le montant total nécessaire pour le secteur agricole en 2016.
Depuis le début de l’année, la situation de la sécurité alimentaire s’est légèrement améliorée dans son ensemble, avec une baisse du nombre de personnes nécessitant une aide alimentaire d’urgence – de 10,2 à 9,7 millions.
La sécheresse engendrée par le phénomène climatique El Niño a provoqué des mauvaises récoltes dans de nombreuses régions du pays et des pertes au sein du bétail dont l’importance est vitale pour les moyens d’existence des agriculteurs et des agropasteurs. La sécheresse a été suivie d’inondations saisonnières, qui ont causé de sérieux dégâts sur les cultures et inondé les pâturages. La situation pourrait d’ailleurs s’aggraver avec l’arrivée du phénomène La Niña, à partir du mois d’octobre.

Source FAO

Source : L’ Essor

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Comanav : LES BATEAUX LEVENT L’ANCRE

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La campagne de navigation de la Compagnie a été officiellement lancée hier à Koulikoro

Ibrahim Boubacar Keïta president malien ibk Compagnie malienne navigation comanav bateaux

Les campagnes de navigation de la Compagnie malienne de navigation (Comanav)  constituent une période d’enthousiasme et de grande joie à Koulikoro. En effet, la reprise de la navigation donne un regain de dynamisme à l’activité économique et a des retombés sur la vie des habitants de la ville.  Les localités traversées par les bateaux profitent également des campagnes de navigation. Mais ces campagnes qui commençaient jadis en juillet démarrent de plus en plus tardivement. Cette situation est due principalement aux difficultés sur le chenal navigable du fleuve Niger. Mais qu’à cela ne tienne. Les cérémonies de lancement des campagnes mobilisent toujours du monde comme c’était le cas hier au siège de la Comanav  à Koulikoro.

L’événement a été présidé par le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mme Traoré Seynabou Diop, en présence de ses collègues de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Nina Wallet Intallou, et de l’Aménagement du Territoire et de la Population, Sambel Bana Diallo.

Après ce lancement officiel, les gens peuvent désormais voyager en bateau de Koulikoro à Gao en passant par Tombouctou à un coût moins cher en comparaison avec les tarifs pratiqués dans les autres moyens de transport,  tout en faisant la découverte du beau paysage que cette partie de notre pays offre.

Le maire de la commune urbaine de Koulikoro, Youssouf Papa Traoré, a rappelé le  rôle de la navigation dans le désenclavement de notre pays. Elle permet notamment de relier  les localités auxquelles seul le bateau a accès et de transporter en grande quantité, une certaine catégorie de marchandises. En plus des personnes, la société transporte divers produits, des matériaux de construction, des hydrocarbures et des engins lourds etc…

Pour le directeur général par intérim de la Comanav, Sory Ibrahim Kéïta, la société est un outil important de désenclavement, mais elle reste confrontée à de nombreuses difficultés. Au nombre de ces difficultés, la vétusté de ses bateaux, l’ensablement du chenal navigable du fleuve Niger, le problème de recouvrement des créances de l’Etat ou encore l’insécurité dans la partie nord de notre pays où se déroulent 80% des activités de la compagnie.

Les conséquences de l’ensablement du chenal navigable a fait que seul le bief nord du fleuve Niger est de nos jours exploitable par la Compagnie qui, dans le temps reliait aussi la capitale à Kankan en Guinée.

Malgré ces obstacles, la Comanav continue d’exister grâce à la volonté politique des autorités et à l’engagement de son personnel qui n’entendent pas abandonner un outil d’intégration hérité des pères de l’Indépendance, un outil qui est fort de symbolique, a estimé Sory Ibrahim Kéïta. Celui-ci souhaite que le carburant pour les bateaux soit exonéré de TVA afin d’alléger les charges de fonctionnement de la Compagnie qui a actuellement seulement 3 à 4 mois dans l’année d’exploitation contre 9 dans le temps.

Le ministre Mme Traoré Seynabou Diop a relevé que la Comanav est le cordon ombilical qui relie le sud et le nord de notre pays. Elle est un facteur de brassage culturel et un acteur majeur du désenclavement et a été longtemps une de nos fiertés nationales. Aujourd’hui, bien que les difficultés assaillent la société, celle-ci n’est pas et ne sera pas délaissée par le gouvernement. Ainsi, outre les contrat-plans successifs, le gouvernement va poursuive le dragage du fleuve, le nouvellement de la flotte, l’élaboration du code fluvial et la prise en charge des dommages causés pendant la crise sécuritaire du Nord, a assuré le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement.

« A mes concitoyens de la zone d’influence de la Comanav je vous demande de faire confiance à cette société qui est la vôtre et de prendre goût  au voyage en bateau, toute chose qui permettra de mieux découvrir le Mali profond, ses dunes de sable, son artisanat, et sa culture », a expliqué Mme Traoré Seynabou Diop.

Les ministres Mme Nina Wallet Intallou, et Sambel Bana Diallo ont exprimé l’intérêt qu’ils accordent à la pérennisation de la Comanav qui est un outil d’intégration et d’approvisionnement des localités dont un grand nombre n’est accessible que par le fleuve pendant une partie de l’année.

Rappelons que la COMANAV compte de nos jours six bateaux dont deux nouveaux qui ont un tirant d’eau à charge de 0,80 mètre et une vitesse de croisière comprise entre 20 et 25 km.

B. COULIBALY

Source : L’ Essor

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Visite du ministre Tall à la Maison de la presse : TOUR D’HORIZON DES PRÉOCCUPATIONS DES MÉDIAS

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La série de prises de contact du ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Me Mountaga Tall avec les structures relevant de son département s’est poursuivie hier à la Maison de la presse.

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Accueilli par le 1er vice-président du comité de pilotage de la Maison de la Presse, Alexis Kalambry et ses collaborateurs, le ministre Tall a échangé avec les hommes et les femmes des médias sur leurs préoccupations et sur les orientations que le département de tutelle entend imprimer au secteur de la communication.
Le bureau de la Maison de la presse est composé de l’Association des éditeurs de la presse écrite (ASSEP), du Groupement patronal de la presse écrite (GROUPE), de l’Union des radios et télévisions libres du Mali (URTEL), de l’AMAP (Agence malienne de presse et de publicité), de l’ORTM (Office de radiodiffusion télévision du Mali) et de l’Union nationale des journalistes du Mali (UNAJOM).
La visite s’est déroulée en présence des représentants du Syndicat des journalistes reporters (SYJOR) et du Réseau des journalistes pour la promotion des droits de l’Homme (RJPRODH), des patrons de presse et de nombreux journalistes.
Dans son mot de bienvenue, Alexis Kalambry a tout d’abord remercié le ministre Tall pour sa nomination à la tête du département de tutelle, avant de rappeler sa proximité avec le monde de la communication. Abordant la question des préoccupations de la presse, Alexis Kalambry a relevé que la presse malienne est confrontée à d’énormes difficultés, dont l’une des principales est le besoin de formation.
A sa suite, le président de l’URTEL, Bandiougou Danté, a souhaité la reprise rapide de la grande fête des médias baptisée « Festival Ondes de Liberté », suspendue depuis 2012. Il a ensuite invité le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Porte-parole du gouvernement, à tout mettre en oeuvre pour faciliter l’accès au numérique par la presse.
Bandiougou Danté a enfin interpellé, Me Mountaga Tall sur l’arrestation de notre confrère de la radio « Maliba FM », Youssouf Bathily dit « Ras Bath » survenue le lundi 15 août. Selon lui, les motifs de cette arrestation demeurent inconnus. Au nom des principes de la démocratie et de la liberté d’expression, le président de l’Union des radios et télévisions libres du Mali exige donc la libération de notre confère.
Le président de l’ASSEP, Birama Fall a, pour sa part, rappelé que l’aide allouée à la presse s’élève à 200 millions de Fcfa. Cette aide avait chuté à 90 millions sous la transition. Alors que la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Burkina-Faso octroient chacun 1 milliard de Fcfa comme aide à la presse. Le patron de l’ASSEP a donc invité les plus hautes autorités à revoir à la hausse le montant de l’aide à la presse car de nos jours celle-ci est le plus gros employeur des jeunes diplômés. De nombreux jeunes sortants des facultés et des grandes écoles font leurs armes dans la presse avant de décrocher des emplois conformes à leurs profils, a-t-il fait remarquer.
« Nous demandons au gouvernement de faire passer rapidement un communiqué pour expliquer les raisons de l’arrestation de Ras Bath.  Mais s’il se trouve que notre confrère a été arrêté à cause de ses opinions, nous exigeons sa libération immédiate », a déclaré Birama Fall.
Le président du GROUPE, Sambi Touré, a lui aussi invité les autorités compétentes à donner des explications sur l’affaire de Ras Bath et sur la disparition de notre confrère du Sphinx, Birama Touré, depuis plusieurs mois.
Quant au rapporteur général adjoint de la Maison de la presse et membre de l’UNAJOM, notre confrère de L’Essor, Bandé Moussa Sissoko, il a attiré l’attention du ministre Tall sur la nécessité de l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes. Il a insisté sur le besoin de formation des hommes de médias.
En répondant aux préoccupations et aux attentes des journalistes, le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Porte-Parole du gouvernement a remercié les hommes de média pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé.
S’agissant de la formation, Me Mountaga Tall a assuré ses interlocuteurs de l’ouverture prochaine de l’école de journalisme en chantier. « On ne peut pas construire une démocratie, sans une presse forte, libre et démocratique. Lors d’une rencontre avec la presse, le président de la République a pris des engagements. Je suis donc tenu de suivre l’application de ces engagements », a assuré Me Mountaga Tall, ajoutant que son département s’investira pour organiser le « Festival Ondes de Liberté » en 2017. Sur le cas du journaliste du Sphinx, Birama Touré, le ministre Tall a expliqué qu’il n’y a aucun refus de la part du gouvernement de mener une enquête sur cette disparition mystérieuse.
Une minute de silence a été observée en la mémoire de notre confrère de la radio « Kayira », Mama Komina dit « Ben » décédé le lundi dernier.
S. Y WAGUE

Source : L’ Essor

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Autorités intérimaires : DECRYPTAGE

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L’étape bamakoise des ateliers régionaux d’information et de sensibilisation a été l’occasion d’expliquer largement un concept qui a cristallisé beaucoup de passion

Mohamed Ag Erlaf ministre decentralisation reforme etat conference
Le ministre de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlaf a présidé hier l’ouverture l’étape bamakoise des ateliers régionaux et de sensibilisation aux dispositions du code des collectivités territoriales concernant les autorités intérimaires. Parmi les officiels présents, l’on notait le 1er adjoint au maire de la Commune IV, Samuel Diarra et Séni Touré conseiller technique au ministère de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat.  
L’atelier d’information et de sensibilisation du District intervient après ceux de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Taoudéni Gao, Ménaka. Il a permis à l’expert du ministère de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat Séni Touré d’expliquer le concept d’autorités intérimaires qui, a relevé ministre Mohamed Ag Erlaf, « a fait couler beaucoup d’encre et de salive».  Pour le ministre Mohamed Ag Erlaf, si le concept soulevait « parfois des questionnements naturels et légitimes par manque d’informations et de déficit de communication ; ces questionnements ont aussi souvent été motivés par des raisons politiciennes déviant tout à fait le contexte des autorités intérimaires de leur cadre juridique et de leur cadre approprié ».
L’exposé de l’expert Séni Touré a non seulement permis de définir le concept d’autorités intérimaires mais aussi de fournir des réponses à certain nombre de questions relatives au concept, notamment  le contexte dans lequel on met en place une autorité intérimaire,  sa taille, ses attributions,  sa durée de mandat.
Des réponses ont été également fournies aux questions suivantes : quand parle-t-on d’impossibilité de constituer le conseil d’une collectivité territoriale et de la non-fonctionnalité de celui-ci ? Qui nomme les membres de l’autorité intérimaire et comment ? Qui peut être membre d’une autorité intérimaire ?
A la lumière des explications fournies par l’expert du ministère de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat l’on retient qu’une autorité intérimaire est un organe chargé, provisoirement, de la gestion d’une collectivité territoriale, en attendant la mise en place d’un conseil élu. Elle est une administration d’exception des collectivités territoriales, en ce sens qu’elle est ouverte à des personnes non élues. Elle s’inspire de la Délégation  spéciale dont le principe de base est inscrit dans tous les codes des collectivités territoriales du Mali depuis 1966.
De la mise en place d’une autorité intérimaire
La mise en place de l’autorité intérimaire  vise à garantir la continuité de l’administration de la collectivité décentralisée et celles de la fourniture de services aux populations. Selon Séni Touré, elle peut être mise en place dans une commune, un cercle, une région ou  le District si l’une de ces cinq situations advenait :  la dissolution du conseil de la collectivité territoriale ; la démission de tous les membres d’un conseil de collectivité territoriale ; l’annulation devenue définitive de l’élection de tous les membres d’un conseil de collectivité territoriale ; l’impossibilité de constituer le conseil de la collectivité territoriale ; et la non-fonctionnalité d’un conseil de la collectivité, pour quelque cause que ce soit. Toutes ces situations selon  Séni Touré « excepté la cinquième étaient déjà dans le code des collectivités territoriales où elles justifiaient la mise en place d’une délégation spéciale ».
Par rapport à la taille de l’autorité intérimaire, à la différence de la délégation spéciale, elle comprend le même nombre de personnes que le conseil de la collectivité territoriale  qu’elle remplace ; Ainsi, un conseil de 11 membres sera remplacé par une autorité intérimaire de 11 membres dont un président et des vice-présidents. Relativement à ses attributions, l’autorité intérimaire s’inscrit dans la continuité des attributions du conseil qu’elle a remplacé. Cependant à la différence du conseil élu, elle ne peut ni emprunter ni aliéner un bien de la collectivité, ni créer de service public ou recruter du personnel.
Les membres de l’autorité intérimaire communale ou de cercle sont nommés sur rapport du représentant de l’Etat  dans la Région par arrêté du ministre en charge des collectivités territoriales. Ceux  de l’autorité intérimaire régionale ou de district sont nommés par décret pris en Conseil des ministres, sur proposition du ministre en charge des collectivités territoriales.
Quant à la durée de mandat des autorités intérimaires, il  est de 6 mois. Mais elle peut être prorogée par décret pris en Conseil des ministres sans pouvoir excéder 12 mois, lorsque les circonstances ne permettent pas le déroulement normal des consultations électorales.
Des membres de l’autorité intérimaire
L’autorité intérimaire est ouverte à l’ensemble des couches socioprofessionnelles de la collectivité territoriale. Toute personne résidant dans une collectivité territoriale et éligible à son conseil peut être membre de l’autorité intérimaire de ladite collectivité. Ils (les membres de l’autorité intérimaire) peuvent provenir des services déconcentrés de l’Etat, de la société civile et du secteur privé ou du conseil qu’il remplace. Cependant un membre du conseil dissout ou démissionnaire ne peut faire partie d’une autorité intérimaire d’autant plus qu’il est disqualifié en raison de la faute  ayant entrainé la dissolution du conseil. Ou parce qu’il a (s’agissant du démissionnaire) volontairement renoncé à l’exercice de ses fonctions de conseiller. De plus une personne qui n’est pas éligible au conseil de la collectivité territoriale ne peut être membre de l’autorité intérimaire conformément  à la loi électorale.
De l’impossibilité de constituer le conseil d’une collectivité territoriale  et de la non-fonctionnalité de celui-ci
L’impossibilité de constituer le conseil d’une collectivité territorial advient quand, à l’expiration du mandat celui-ci, les conditions d’installation d’un nouveau conseil dans les délais légaux ne peuvent être réunies. Le conseil d’une collectivité est considéré comme non-fonctionnel quand l’administration d’une commune, d’un cercle, d’une région ou d’un district n’a  pas  offert de service aux usagers pendant une période de 12 mois consécutifs et n’a pas tenu au moins deux sessions régulières.
Après Bamako, l’avant-dernière étape du programme d’information et de sensibilisation sur les autorités intérimaires, c’est la région de Kidal  qui bouclera la boucle.
K. DIAKITE

Source : L’ Essor

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Mali-Namibie : CONCRÉTISER L’AMITIÉ ET LA SOLIDARITÉ

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Au deuxième jour de sa visite dans la capitale namibienne, le Premier ministre Modibo Keita a été reçu hier après-midi par le président namibien Hage Geingob. Au palais présidentiel, perché sur une colline, les deux personnalités ont parlé des liens d’amitié entre nos deux pays et surtout de la nécessité de persévérer dans le rapprochement des pays d’Afrique.

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Modibo Keita était porteur d’un message du président Keita à son homologue namibien. Le chef du gouvernement dira à son hôte que le Mali a encore besoin du soutien des États africains pour mettre les forces armées et de sécurité en état d’assurer la sécurité sur l’ensemble de son territoire. Au-delà du handicap de la distance et de la barrière linguistique avec ce pays d’Afrique australe, il est plus que nécessaire de donner un coup d’accélérateur à la coopération sud-sud, analysera-t-il, ajoutant que « la volonté politique n’a pas de langue ».
En réponse, le président namibien a indiqué que le Mali est un pays frère et ami. Hage Geingob, qui a gardé un bon souvenir de sa visite à Tombouctou, s’est dit admiratif de la générosité malienne. Le chef de l’État namibien a ensuite rappelé que son pays est le fruit de la solidarité et de l’engagement africains. « Le nom que vous portez me rappelle le père de l’indépendance du Mali, qui, avec d’autres grandes figures, a su donner une dignité à l’Afrique », a souligné Hage Geingob. Pour lui, le défi après l’indépendance est de s’attaquer aux questions de développement. Or, le développement nécessite un environnement sans heurts. La transition était toute trouvée pour dire tout son soutien à notre pays en matière de sécurité.
Sur le plan de la coopération entre les deux pays, le président namibien a réitèré son soutien sans faille à son « frère Keita » dans le combat pour la paix et la stabilité dans notre pays. Avant de prendre congé de son hôte, le Premier ministre a promis de transmettre fidèlement le message au chef de l’Etat. A l’issue de l’audience, Modibo Keita a confié à la presse que le message qu’il a remis au président namibien porte sur des remerciements et un appel à renforcer le partenariat. Dans sa missive, Ibrahim Boubacar Keita remercie son frère Hage Geingob pour son soutien inestimable au sein des institutions internationales. Le dernier en date est le soutien de la Namibie dans le cadre du renforcement du mandat de la MINUSMA.
Auparavant,  le chef  du gouvernement a visité un centre de polissage de diamant situé au cœur  de la ville de Windhoek. Le visiteur a vu tout le processus de raffinement de la pierre précieuse. Le diamant namibien est très prisé pour sa qualité. Sur place, le chef du gouvernement malien, impressionné, s’est dit très intéressé par la technologie namibienne en matière d’extraction et de raffinement des pierres préciseuses. Pour lui, « l’espoir est permis » pour l’Afrique.
Après cette visite jugée instructive, Modibo Keita a déposé une gerbe de fleurs au pied du monument des héros de l’indépendance de la Namibie. En fin de journée, le Premier ministre a coprésidé la cérémonie de clôture des travaux de la première grande commission mixte Mali-Namibie. Plusieurs accords et conventions sont d’ores et déjà peaufinés.
Nous y reviendrons.
Envoyé spécial
A.    M. CISSE

Source : L’ Essor

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Mali: Deux tonnes de cannabis saisies

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La douane Malienne a saisi une quantité record de cannabis près de Bamako, la capitale.Plus de 2 tonnes de cannabis pour une valeur de plus de 3 milliard de FCFA.

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Selon la douane malienne, la marchandise provenait du Burkina et était destiné au Sénégal, la Guinée et le Mali. La douane malienne ajoute qu’elle a aussi arrêté les trafiquants de ces produits stupéfiants. Ils sont tous maliens.

Pour les douaniers, une telle quantité de cannabis n’a jamais été saisie en un seul jour au Mali.

Empaquetée en brique, la marchandise était soigneusement emballée, dissimulée au fond d’un camion et recouverte d’une matière métallique.

Selon la douane, cette technique pourrait servir à tromper la vigilance.

“Comme le véhicule paraissait plus long de l’extérieur qu’à l’intérieur, nous n’avons pas laissé passer ce véhicule suspect,” confie un douanier. En fouillant de fond en comble, ils découvrent deux tonnes de cannabis dissimulé.

La valeur de la marchandise est estimée à plus de 3 milliard de Franc CFA, estime la douane.

Depuis plusieurs années le Mali est devenu une plaque tournante de trafic de drogues. Il y a quelque semaine de cela, une importe quantité de cannabis avait déjà été saisie à l’aéroport de Bamako.

Source : BBC

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Alimentation de Bamako en eau potable : Le ministre Malick Alhousseini visite les différents sites

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Dans le cadre d’une prise de contact avec les structures qui sont rattachées à son département, le ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseini Maiga, a rencontré le mardi 16 août 2016 les responsables de la SOMAGEP et de la SOMAPEP dans leurs locaux respectives. A la suite de ces rencontres, le ministre a effectué une visite de terrain dans plusieurs sites qui alimentent ou qui vont alimenter Bamako en eau potable.

maiga malick alhousseini ministre energie eau

Apres avoir remercié le ministre pour cette visite, le directeur général adjoint de la SOMAGEP, Abdrahamane Dembélé, est revenu sur la situation de la société.

Selon lui, elle est confrontée à des problèmes constants liés à la continuité et à la qualité de ses fournitures mais aussi à sa situation financière, qui pour lui est particulièrement tendue. Il dira que sous les aspects les plus divers, la société est au centre de beaucoup de préoccupations. Mais, que cela est tout à fait normal dans un environnement de plus en plus exigeant en matière défense des intérêts des consommateurs dont le nombre augmente constamment.

Plus loin, il a souligné qu’en raison des importants et pressants besoins d’investissement, les problèmes de production et de distribution de l’eau potable continuent à se poser avec acuité dans un contexte où la demande dépasse de loin l’offre. Ainsi, il a souligné que dans la disponibilité et avec engagement professionnel, le personnel de la société œuvre au quotidien pour la satisfaction de la clientèle.

Il a aussi ajouté que la relance de la société se présente sous de meilleurs auspices, notamment avec les projets qui sont en cours tels que le projet  structurant de l’alimentation en eau potable de la ville de Bamako à partir de la localité de Kabala ; les projets du PADS dans les villes de Sikasso, Kayes, Koutiala et Kati etc.

Dans son intervention, le Directeur général de la SOMAPEP, Adama Tiémoko Diarra, a souligné que la SOMAPEP est une jeune entreprise dont la mission est de promouvoir et développer les infrastructures hydrauliques. Parlant de leurs domaines d’interventions, il a expliqué au ministre qu’ils sont sur un périmètre concédé qui regroupe dix huit (18) localités du pays : à savoir les huit capitales régionales, plus quelques grandes villes dont Kita, Nioro du Sahel, Kati, Koutiala, Bougouni, Sélingué, Markala, San, Bandiagara et le District de Bamako.

Selon lui, depuis sa création à nos jours, la société s’est attelée à sa mission régalienne et qu’elle conduit des projets dont certains ont, d’ores et déjà, connu une fin heureuse. Ensuite, il a précisé que la mise en œuvre de ces différents projets permettra de faire face, et de façon durable, à la problématique d’accès à l’eau potable dans notre pays.

« Pour cela, notre pays peut compter sur l’engagement et la détermination des partenaires techniques et financiers qui sont à nos côtés. Aujourd’hui, le gouvernement, à travers notre société, est à plus de 200 milliards de FCFA mobilisés auprès des bailleurs de fonds pour le financement des projets hydrauliques », a-t-il indiqué.

A l’issue de ces rencontres, le ministre a effectué une visite de terrain dans plusieurs stations qui sont, entre autres, la station de traitement et de pompage d’eau potable de Djicoroni Para, la station compact de Missabougou, la station de Kabala et le chantier de Kabala à Badalabougou. Au terme de cette visite de terrain, le ministre a expliqué s’agissait d’évaluer avec les deux sociétés, les dispositions à prendre pour gérer la période chaude de 2017.

En ce sens, il dira que les travaux sont en cours de réalisation du projet d’alimentation de la ville de Bamako à partir de Kabala. Selon le ministre, ces travaux prendront fin en 2018. Mais, qu’ils doivent s’organiser pour sécuriser l’alimentation en eau potable de Bamako. Au dire du ministre, il existe déjà le réseau de Djicoroni Para et un ensemble de stations compacts qui ont été construites, soit quatre environs.

Plus loin, le ministre a fait savoir que la construction de nouvelles stations compactes est prévue pour renforcer celles qui existent et réhabiliter aussi les adductions d’eaux qui existent au niveau des différentes communes. Par ailleurs, il a déclaré que l’innovation est qu’ils veulent démarrer tous ces travaux pendant qu’il est temps tout en mobilisant tous les moyens  pour faire face à cette période chaude de 2017.

Ousmane Baba Dramé

Source : Le Républicain

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Culture et unité nationale : Hamidou Ongoiba de Ginna Dogon explique

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Dans le cadre de la 2ème édition du Festival « Natal Pulaaku », la jeunesse de l’association « Tapital Pulaku », a organisé, le samedi 13 août 2016,  une conférence débat à la maison de la presse. Animée par Hamidou Ongoiba, vice-président de l’association Malienne pour la Protection et la Promotion de la Culture Dogon « GINNA DOGON », la conférence avait pour thème : la Culture au service de l’Unité Nationale. On notait la présence de l‘ex gouverneur de Ségou Modibo Sidibé et de Moussa Diallo, secrétaire à l’organisation du Festival Natal Pulaaku.

festival djina Ginna dogon badiangara sangha tenue traditionnelle masque bogolan chasseur donso mopti

Dans sa présentation, le conférencier a d’abord définit les notions clés du thème. Ainsi, la culture est l’ensemble des traditions, des valeurs, des acquis intellectuels et des savoir-faire propres à une société humaine.

Quant à la nation, elle  est, selon, les marxistes une communauté humaine, stable, historiquement constituée, née sur la base d’une communauté de langue, de territoire, de vie économique et de formation psychique qui se traduit dans une communauté de culture… seule la présence de tous les indices pris ensemble nous donne une nation”.

Développant le thème, le conférencier estime qu’au Mali, pour que la culture être au service de l’unité nationale, il nous faut nous départir de certaines idées préconçues que nous distillons quelquefois inconsciemment.

A cet effet, cite le conférencier Ongoiba : « au Mali on ne connaît pas de discrimination raciale ou ethnique, il ne peut y avoir de guerres interethniques ; le cousinage à plaisanteries n’existe qu’au Mali ; le  Mali a toujours été une nation ».

Face à une telle conception des réalités culturelles, le conférencier Ongoiba estime qu’il est temps de regarder les choses en face et d’accepter de se dire la vérité. Pour lui, il serait bienséant de reconnaitre que ces assertions ne tiennent pas forcement la route, surtout quand on les examine sérieusement et quand on les confronte au vécu quotidien des citoyens.

« Si l’euphorie des premières années de l’indépendance, ne nous avait pas permis de reconnaître que nous n’étions pas encore une nation, aujourd’hui à la lumière de cette crise que nous vivons depuis 2012, nous devrions le reconnaître  afin de repartir sur de bonnes bases » a ajouté l’orateur.

Pour lui, l’objectif premier pour les maliens est de bâtir une nation. Cela doit commencer par un gouvernement et des lois auxquels seront soumises toutes les communautés vivant dans l’espace géographique que nous appelons Mali.

« Ce préalable acquis, l’Etat sera l’instrument qui favorisera le brassage et surtout le vivre ensemble des diverses composantes de la nation que nous voulons bâtir »  ajouté Ongoiba.

Le conférencier reste convaincu que la crise actuelle du Mali est une opportunité qui doit permettre aux Maliens de puiser dans leur différente culture pour se ressaisir.  « Un des principaux atouts de ce pays est qu’il a toujours été un pays de brassage. Le brassage humain favorise le brassage culturel » conseille Ongoiba.

Cependant, il met en garde contre le risque que certains  individus, censés appartenir à « une culture dominante »,  soient tentés de mépriser ceux soit disant appartenant à d’autres cultures. C’est pourquoi, le vice-président de « Guinna Dogon » demande que chacun de nous fasse l’effort d’apprendre à connaître l’autre. Cette connaissance de l’autre conduit à la tolérance qui débouche inévitablement au vivre ensemble.

Il a terminé par une citation du sage Amadou Hampaté BA  qui disait: « Ce qu’il faudrait, c’est toujours concéder à son prochain qu’il a une parcelle de vérité et non pas de dire que toute la vérité est à moi, à mon pays, à ma race, à ma religion ».

A la suite de la présentation du conférencier, les questions ont permis d’éclairer les zones d’ombres.

Doumbia Y

Source : Delta News

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Situation politique nationale : Importante réunion de l’opposition aujourd’hui

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L’opposition démocratique et républicaine a convoqué ses présidents pour une réunion extraordinaire qui se tient aujourd’hui, sur la situation politique nationale.

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C’est compte tenu de la situation politique intenable, marquée par le règne de l’incompétence et des actes d’incohérence notoire et incompatibles avec l’Etat de droit, que les partis politiques de l’opposition ont décidé de se réunir aujourd’hui.

La situation politique du Mali qui est marquée par l’impasse dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la Réconciliation, une insécurité sans précédent et l’incapacité des pouvoirs publics à y faire face, est suivie de près par l’opinion nationale et internationale. C’est dans ce cadre que les présidents des partis politiques de l’opposition se réunissent aujourd’hui.

 

Source : Le Républicain

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Autorités intérimaires : Une mission à Koulikoro pour une meilleure compréhension du concept

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Une mission d’information et de sensibilisation sur les autorités intérimaires, conduite par Séni Touré, Conseiller Technique au Ministère de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, vient de se rendre à Koulikoro.

mohamed ag erlaf ministre decentralisation Reforme etat visite sikasso

Composée des membres l’Assemblée Nationale, du Haut Conseil des Collectivités, des mouvements signataires de l’Accord (CMA-Plateforme), de la Minusma, du Recotrade, de l’Association des municipalités du Mali, elle a assisté, au Gouvernorat de la deuxième région, à l’atelier sur les dispositions du code  de Collectivités Territoriales relatives à la mise en place des Autorités intérimaires, atelier qui a vu la participation des préfets, sous-préfets, des maires  des différentes communes, des chefs de village de la région de Koulikoro.

L’ouverture des travaux de l’atelier a été présidée par Ouénégé Diarra, représentant du Gouverneur de Koulikoro. Il a été rendu possible grâce à l’appui financier de l’Usaid dans le cadre de son programme “Accord”.

«L’atelier qui se veut un cadre d’information et d’échange avec les acteurs régionaux et locaux pour mettre fin aux polémiques autour de la mise en place des autorités intérimaires», déclare  Ouénégué Diarra dans sont intervention. A son tour, Séni Touré, a précisé que la mise en place des autorités intérimaires intervient dans le contexte de la crise multidimensionnelle que notre pays a traversé ces dernières années.

Avant de définir les autorités intérimaires, leurs rôles, leurs missions ainsi que leurs durées et aussi de leurs compositions. Pour ailleurs, le conseillé technique a souligné que ‘’autorités intérimaires’’ est juste une nouvelle appellation de ‘’Délégation spéciale’’ car les deux reposant sur une même philosophie.

Aux termes de l’atelier, les s participants ont salué l’initiative qui a permis de les édifier sur les dispositifs qui encadrent la mise en place des autorités intérimaires. Rappelons que l’occasion a été saisie pour faire un second exposé sur la régionalisation qui est aussi un système d’administration s’inscrivant dans la décentralisation.

H.B. Fofana

Source : Le Républicain

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Réunion Consultative des Chambre des Mines et Association minières d’Afrique : La mise en place d’une plate forme de dialogue du secteur privé basée dur les principes de vision minière africaine

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L’hôtel Salam a abrité le Mercredi 17 Août, la cérémonie d’ouverture de la conférence des chambres de mines de l’Union Africaine. La cérémonie d’ouverture était présidée par monsieur Lamine Alexis Dembélé, secrétaire général du ministère des Mines. Il avait à ses côtes messieurs Frank Mugyeni et Abdoulaye Pona, respectivement représentant de l’Union Africaine et président de la chambre des mines du Mali.

Abodulaye Pona chambre mines

Le thème de la présente cérémonie est « Miser sur le rôle des chambres de mines et autres associations minières dans la mise en œuvre de la Vision Minière Africaine ». Le  but  de cette rencontre est d’aboutir à une plate-forme de dialogue du secteur privé basée sur les principes de la Vision Minière Africaine.  Cette rencontre qui durera deux jours est la deuxième série du genre, après celle de Kigali au Ruanda.

Comme la coutume exige, c’est un membre du pays d’accueil de la conférence qui doit souhaiter la bienvenue aux participants venus des différents pays du continent. C’est le secrétaire général de la chambre des mines qui a eu l’honneur de souhaiter la bienvenue au lieu et place du maire de la commune IV du district de Bamako.

Dans un discours direct et franc, Monsieur Frank Mugyeni, représentant de l’UA dira que l’Afrique n’est pas pauvre, comme certains veulent le faire croire. Elle est dotée de ressources humaines et minières. L’UA, par ses politiques novatrices veut démystifier le continent africain afin que les jeunes ne cherchent plus à partir du continent.

Selon le représentant de l’UA, l’Afrique est une plaque tournante de l’économie mondiale. A l’en croire, l’Afrique perd chaque année 192 milliards de dollars d’investissement du fait des politiques mises en œuvre et imposées par la banque mondiale. Des  politiques inapplicables par les Etats a-t-il fait remarquer.

Bien que dotée de ressources importantes, celles-ci ne profitent pas à la population du continent du fait des conflits armés. Ces pourquoi dit-il, il nous faut plus de vigilances, beaucoup de pro activités afin que l’Afrique soit au cœur du développement. Le président de la chambre des mines, monsieur Abdoulaye Pona a pour sa part livré devant le panel la vision du Mali sur les questions minières.

Aux dires de monsieur Pona, la présente séance de travail est réconfortant à plus d’un titre. Car cette consultation est la base vise échanger avec l’ensemble des couches socio professionnelles du secteur minier. Ce forum permet à un caractère d’une portée historique pour l’Afrique en générale et le Mali en particulier puis qu’il s’agit de parler de la vision minière africaine qui est une politique continentale.

Selon le président Pona, l’or a été pour le Mali plus qu’un métal. Il a fédéré les peuples autour des valeurs et ces autour de l’or que se sont constitués les empires de l’Afrique de l’Ouest (Ghana, Mali, Songhoi) qui ont rayonnés des siècles durant en Afrique de l’ouest. Et Pona de s’indigné devant la frénésie de certains milieux alarmistes qui abreuvent d’une littérature abondante relative à la « malédiction de l’or ».

Selon le président Pona, une récente étude de l’UEMOA atteste que les produits miniers ont surpassé  les produits agricoles au titre des produits d’exportation dans l’union. Nonobstant cela, force est de reconnaitre que les ressources minières ne profitent pas ou peu  à la population de l’Union.

Pour le président Pona, le début de réponse à cette question se trouve dans l’unité et l’union. Avant de terminer son discours, Pona en appelle à l’esprit critique et au sens élevé de responsabilité en vue d’enrichir le « document vision minière  africaine » de propositions et de recommandations pertinentes.

Prenant la parole, le secrétaire général du ministère des mines, monsieur Alexis Dembélé a au non des autorités du Mali souhaité la bienvenue au participants en terre africaine du Mali. A l’en croire, l’objet de la présente rencontre est d’abord et avant tout, une initiative des Ministres africains adoptée à l’issue de notre première session ordinaire du 13 au 17 Octobre 2008 à Addis-Abeba.

Et depuis, la vision Minière Africaine a suscité l’adhésion de toutes les Institutions spécialisées africaines et internationales ainsi qu’un intérêt particulier auprès des universitaires (africains et internationaux), des praticiens du droit, des économistes, des gestionnaires et décideurs publics. Dans ce domaine, comme dans d’autres d’ailleurs, l’engagement du  Mali n’a jamais fait défaut a-t-il précisé.

Et monsieur Dembélé de poursuivre « c’est bien dans le domaine des Mines que le Mali a réalisé ses meilleures performances économiques au cours de ces vingt dernières années. Et c’est aussi le secteur des Mines qui a attiré le plus gros des investissements privés au Mali. »

Avant d’ouvrir les travaux de la Réunion Consultative des Chambre des Mines et Association minières d’Afrique de l’Ouest, le secrétaire général du ministère dira compter sur cette rencontre de Bamako pour procéder à un examen des régimes miniers africains actuels, pour formuler des recommandations pertinentes  et proposer des actions vigoureuses en faveur d’une exploitation minière profitable à l’Afrique.

Abdrahamane Sissoko

Source: Le Pays

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Explosion sociale…

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Quand la tension sociale quitte l’intelligentsia pour atteindre, au bas de l’échelle, le bas peuple, il y a péril en la demeure. Les événements de masse qui se succèdent à Bamako sont les photos encore floues d’un tel scénario dont le régime se passerait à quelques jours du 3è anniversaire du mandat d’IBK.

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Les manifestations populaires politiques, sociales et syndicales, qui avaient connu un regain d’intensité aux mois d’avril et de mai derniers, sont montées d’un cran avec l’opération Ami Kane déclenchée en juillet, et ont atteint quasiment un point de non-retour avec l’arrestation de l’animateur critique, Youssouf Mohamed Ali Bathily dit Ras Bath.

De simples marches pacifiques de dénonciation sur les grandes artères de la capitale, on est passé à un blessé par balle (le samedi 30 juillet), puis à des pertes en vies humaines hier mercredi 17 août. Que reste-t-il maintenant ? A décompter d’autres victimes ? Toujours est-il que cette situation de mouvements d’humeur dénote du profond malaise qui frappe les populations maliennes et du manque de solution d’un régime aux abois.

Attention : si l’on ne prend garde, on fonce droit vers la catastrophe.

Avec les événements d’hier consécutifs à l’arrestation de Ras Bath et qui se sont soldés par des morts d’homme, il nous est directement re (venu) à l’esprit cette pertinente analyse d’Henri Levent publiée par notre confrère Le Pays et reprise par les sites d’information le 26 mai 2016 sous le titre: Mali : les vraies menaces contre la République. Extrait :

« Les politiques à courte vue font courir de nombreux risques aux Etats qui s’engagent sur ce chemin. Il est important de distinguer les vraies menaces des fausses que parfois les hommes au pouvoir font courir pour se maintenir davantage. Au-delà des faux coups d’Etat, des complots imaginaires, le pire à craindre reste la pauvreté, l’injustice et la mal gouvernance. Le plus redoutable des coups d’Etat ne viendra pas de l’armée, il viendra de la rue. Rien ne fait autant peur à nos chefs d’Etat qu’un coup d’Etat, fût-il faux. Ils tremblent à grosses goûtes.

Pourtant, la vraie menace qui pèse contre le régime actuel, n’est autre que l’extrême misère dans laquelle vivent les populations. La pauvreté, sera plus redoutable que n’importe quel coup d’Etat dans ce nouveau millénaire, qui consacre en Afrique le règne de la mal gouvernance et de la boulimie du pouvoir. Des « Présidents pour l’honneur » au « Président capitaine », le déficit budgétaire caractérise notre économie.

Avec pour principal corollaire, une balance commerciale déficitaire d’année en année, malgré un taux de croissance que l’on prétend en hausse, ainsi que les félicitations du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Comme à l’accoutumée, notre pays va tendre la main pour combler le trou. Surtout que notre Etat mendiant, à travers son président, son Excellence Ibrahim Boubacar Keita, entretient de  bons rapports avec la mère colonie. Mais la France et Hollande ont aussi leurs problèmes.

La France présente d’ailleurs des signes d’essoufflement au sein de l’Union européenne. Alors, que se passera-t-il si un jour l’Etat éprouvait des difficultés à payer ses fonctionnaires ? Sans doute que les nouveaux riches et la Chine mettront la main à la poche pour soutenir le président IBK.

Cependant, la menace que fait peser la situation économique de notre pays est réelle quand on sait que les amitiés et le soutien inconditionnel d’un salarié malien s’évaporent avec la rapidité de la mousse du thé. Son amour à l’endroit des régimes politiques peut s’en aller comme la fumée des feux des brochettes, si jamais il ne peut plus en déguster. Un grand homme de culture disait : “Les flatteries gonflent l’idiot mais font maigrir l’intelligent.”

Le gouvernement risque la chute parce qu’il ne sait pas que notre pays, le Mali, est pauvre. IBK sait-il aujourd’hui que son peuple est pauvre ?

Jusqu’où appréhende-t-il les limites de sa misère ? Lui-même n’était pas riche lorsqu’il accédait au pouvoir il y a 32 mois de cela. Le luxe insultant des palais, le goût des champagnes, les avantages du pouvoir ont-ils laminé la mémoire de notre président à telle enseigne qu’il ait oublié l’agonie de son peuple, déraciné par la “redoutable arme de la faim” et la pauvreté ? Pour les plus durs, qui survivent à cette pauvreté imposée par un Etat qui va à vau-l’eau, ils finissent par mourir de paludisme ou de Sida, abandonnés par un pouvoir qui ne peut pas soigner sa population.

Tout régime qui maintient son peuple dans la pauvreté, crée les conditions de sa propre chute. Un château construit par de l’argent mal acquis, un milliard fêté, dans un pays comme le Mali où la majorité rumine la galère au quotidien, sont autant de signes qui poussent à la révolte.

Dans le contexte socio-économique de notre pays, toutes les conditions sont réunies pour que le peuple crie un jour “Haro sur le baudet !” et réclame le changement. Seulement, quand l’heure aura sonné, plus personne ne pourra arrêter le compte à rebours. L’honneur des Maliens emportera le bonheur des hommes au pouvoir. Une nouvelle génération de femmes et d’hommes prendra en main la destinée du peuple…».

Si nous rappelons ce pamphlet, c’est pour dire que toute la situation qui prévaut actuellement est due à la pauvreté sur laquelle le régime « ferme les yeux ». Les populations maliennes vivent dans un dénuement jamais égalé sous nos cieux, même aux heures chaudes de la misère de 1972-1973 et 1984.

Non seulement le pouvoir actuel ne fait rien pour améliorer les conditions de vie des populations, mais aussi il prend des mesures impopulaires dans des contextes très critiques. Par ces actes, pour paraphraser Henri Levent, il « crée les conditions de sa propre chute ».

Déjà balloté par un front sociopolitique, scolaire et syndicale en ébullition (nous y reviendrons plus bas), le gouvernement ramène subitement sur le tapis l’opération de déguerpissement des occupants des voies publiques pour, dit-on, embellir la ville de Bamako. Le Mali n’a-t-il pas aujourd’hui d’autres priorités que de soigner l’image de Bamako suffisamment embellie par les présidents Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré qui en ont fait une véritable métropole à l’image d’Abidjan, de Dakar, de Lagos? Ne peut-on pas embellir Bamako sans priver définitivement de pain ces pauvres petits commerçants et vendeurs du secteur informel ? Mais surtout, le moment est-il approprié?

A toutes ces questions, la réponse d’IBK semble être : OUI ! Oui, au grand dam du peuple.

Pour exécuter l’œuvre, le maître d’ouvrage a nommé la gouverneure Ami Kane qui se met aussitôt à la tâche.

En effet, l’opération d’envergure de déguerpissement des artères de Bamako a débuté très tôt, le jeudi 21 juillet 2016, dans le centre névralgique de Bamako, en  Commune II et III. Par les alentours du cimetière de Niaréla. Là, tous les kiosques sont balayés. La zone fut totalement rasée par des Caterpillar et des camions bennes qui ramassent les carcasses et les débris.

Ensuite, l’opération gagne le « Rail-da » où tous les étals sont démolis. Puis ce fut le tour de la devanture et des alentours de l’Assemblée nationale. Et des artères de l’avenue Modibo Kéita jusqu’au Pont des Martyrs, en prenant le soin d’épargner les barricades de l’Ambassade de France.

Les jours suivants, il en fut ainsi dans les autres commues de Bamako où les Ateliers de menuiserie, les garages, les mécaniciens, les restaurants et gargotes en plein air, les vendeurs de carburant en détail, tous les commerces et activités économiques informelles furent dégagés.

Scènes d’émeutes…

Mais, le samedi 30 juillet, l’opération Ami Kane vire au drame avec des affrontements qui ont fait un blessé grave par balle. Ce jour-là, des commerçants, des détaillants soutenus par de nombreux jeunes du centre-ville ont laissé éclater leur colère au sujet du déguerpissement.
Jets de pierres, barricades, pneus enflammés, destruction d’édifices publics…sont autant d’actes de violence menés par les manifestants aux alentours de la Cathédrale de Bamako.

Depuis, le sujet fait débat dans les causeries de grins, les médias, les rencontres entre acteurs. Les déguerpis ruminent leur colère, en attendant des actions de riposte à entreprendre.

C’est sur ces entrefaites qu’intervient l’interpellation de Youssouf Bathily dit Ras Bath dans la nuit du lundi 15 août. L’animateur critique de Maliba FM, Renouveau FM et TM2 est conduits dans les locaux du Camp 1 de la gendarmerie nationale. L’empêcheur de tourner en rond est accusé d’atteinte aux mœurs et injures publiques à caractère sexuel. Son audition était prévue hier au tribunal de la Commune IV.

L’information ayant fait le tour du monde avec les réseaux sociaux, ses fans (et les mécontents du régime ?) sonnent la mobilisation et se rassemblent près du tribunal. Mais, le très populaire Ras Bath n’est jamais venu. Malgré tout, des scènes d’émeutes éclatent aux alentours du tribunal. Les affrontements entre manifestants et policiers s’étendent à l’intérieur des quartiers de Hamdallaye et Lafiabougou puis à l’ACI 2000. Les événements font des morts et plusieurs blessés. Cela en valait-il la peine ?

Le régime mesure-t-il la gravité de telles situations assorties de mort d’homme ?

Pourtant, le mécontentement ne date pas de l’opération Ami Kane ou de l’arrestation de Ras Bath. Le feu couvait depuis plusieurs mois, avec une série de dénonciations, de protestations et de marches.

Pour rappel, des associations comme le Biprem, le Réveil citoyen, Ras-le-bol, An Torola etc. ont été mis sur les fonts baptismaux et dénoncé la mauvaise gouvernance, la corruption et autres pratiques scandaleuses qui ont atteint des proportions inquiétantes sous le régime IBK.

Ces méthodes évoluent plus tard en marches pacifiques pour scander des slogans hostiles au régime ; pour dénoncer les dérives en cascade du même régime ; pour réclamer plus de droits et plus d’attention à leurs conditions de la part des autorités ; pour réclamer à manger et à boire ; bref pour simplement demander à vivre en dignes citoyens.

Les associations syndicales et partis politiques se mêlent au combat des marches, en dénonçant les mêmes dérives.

La marche historique de l’opposition du 21 mai 2016 reste encore dans les esprits.

L’appel du chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé est sans commentaire : « Notre Mali est en terribles souffrances sociales, en persistantes déviances affairistes, en misères économiques grandissantes et en méfiances inquiétantes de la communauté internationale et des investisseurs. Plus de 30 mois d’immobilisme, voire de recul ont anéanti l’espoir, le bonheur et l’honneur tant promis.
Or, notre peuple n’aspire qu’à la paix, à la quiétude dans la solidarité et le partage.

C’est pourquoi nous avons invité les Maliennes et les Maliens de tous bords, ce matin à « la Marche pour le Mali », pour faire entendre le cri de désespoir de notre peuple, le cri du peuple est notre cri à tous et c’est ensemble que nous devons désormais nous engager au chevet de notre pays pour le bien-être des populations, au-delà de tous les clivages politiques, dénoncer non seulement les dérives du régime mais aussi et surtout…Dire Non à la mauvaise gestion du Nord, Non à la mauvaise gouvernance, Non à la corruption généralisée, Non à la dilapidation de nos maigres ressources, Non à l’arrogance et au mépris, Non à l’absence de dialogue social justifiant ainsi le malaise social grandissant.

Exiger que la priorité soit donnée à une paix durable en toute transparence des moyens et des accords ! !Exiger avec force la création massive et pertinente d’emplois pour les jeunes. Soulager la souffrance du peuple par des subventions des denrées de première nécessité. Refuser catégoriquement la partition du pays dont les conséquences diviseraient notre peuple.

Nous exigeons des assises nationales pour la refondation de l’État ; le retour du Président ATT pour une vraie réconciliation nationale ; la fin de la dilapidation des ressources publiques ; l’emploi pour les jeunes ; une meilleure dotation des FAMA pour la défense de l’intégrité du territoire et la sécurisation des personnes et de leurs biens ; une gestion transparente des ressources allouées aux FAMA ; un allègement de la souffrance quotidienne des ménages ; la fin de la gestion patrimoniale de l’État ; une meilleure présence de l’État et de ses démembrements (Éducation, Santé, Administration…) sur toute l’étendue du territoire national ; le retour au dialogue pour contenir un malaise social grandissant ».

Sékou Tamboura

Source: L’Aube

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Sommet Afrique-France de 2017 à Bamako : Une coupe de football pour la paix et l’amitié Franco-Africaine

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Au mois de janvier 2017, une trentaine de chefs d’Etats, une soixantaine de délégation, 2500 à 3000 personnes seront à Bamako pour participer au 27 Sommet Afrique-France (SAF). Pour réussir cet évènement avec succès, selon le président du Comité d’Organisation du Sommet Afrique France (CNOSAF), Abdoullah Coulibaly, il faut l’adhésion des populations. L’un des passages obligés de cette adhésion est la mobilisation de la jeunesse.

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Ainsi, le Cnosaf, dans son programme de mobilisation sociale par le sport pour le Saf 2017, lance ce dimanche 21 août 2016, au Stade Mamadou Konaté, sous la présidence de la première dame, Mme Kéïta Aminata Maïga, un tournoi international du SAF dénommé : «coupe du Saf 2017, pour la paix, la réconciliation et l’amitié franco-africaine». A la veille du lancement, le comité d’organisation du tournoi de football du Cnosaf, a organisé un point de presse le 16 août 2016 à son siège (sis à l’Aci 2000). Kindia Diallo (président dudit comité), Mme Coumba Traoré, conseiller du Cnosaf, chargée des opérations et des projets sociaux, étaient, pour la circonstance, les conférenciers. C’était en présence du président du Cnosaf, Abdoullah Coulibaly, du représentant du sponsor de l’activité Wati-B, Mahamadou Traoré.

L’objectif du tournoi, indiquent les conférenciers,  est de susciter un engouement populaire autour du SAF dans un contexte économique, social et sécuritaire tendu et en tenant compte d’un déficit de perception positive de l’opinion malienne et africaine à l’égard des relations entre la France et le continent, en général, et le Mali en particulier. Il s’agit aussi de faire des valeurs du sport  l’un des vecteurs de la réconciliation et du renouveau pour la restauration, la stabilisation et de la paix dans notre  pays et de la consolidation des liens de fraternités et de solidarité qui lient le Mali à l’Afrique et à la France. Autre objectif visé, ajoutent les conférenciers, utiliser le pouvoir du sport pour promouvoir le dialogue, la solidarité, la compréhension mutuelle entre la communauté malienne et celle des pays engagés au côté du Mali dans la résolution de la crise.  La coupe du Saf, explique l’ancien international malien Kindian Diallo, se déroulera en trois phases : l’organisation de deux tournois intercommunal/inter-quartier de football entre août et novembre en France (Stade Salif Kéïta) et à Bamako (entre 48 équipes), tournoi super coupe finale au Mali avec les vainqueurs des six communes de Bamako (équipes communales constituées des amateurs non licenciés des clubs de D1 et D2) plus deux équipes gagnantes françaises. A l’occasion, indiquent Mme Coumba Traoré, des activités d’information et de sensibilisation des populations sur la tenue et les enjeux du Saf à Bamako seront menées par des artistes comme Adia Soumano, Sidiki Diabaté, Milmo, etc. Des équipements ont été remis par Wati-B à la commission d’organisation. «Ce sommet est un sommet pour le Mali et non pour une personne ou un parti. C’est pourquoi tous les maliens doivent se mobiliser pour sa réussite, montrer aux gens qui vont venir qu’on est un pays fréquentable. Avec l’union de tous, son succès permettra de briser la détresse. Approprions nous du Saf», a conclu le président du Cnosaf.

Hadama B. Fofana

Source : Le Républicain

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Le substitut du procureur de la République près le tribunal de la commune IV : «Nous n’étions pas au courant que Ras Bath devrait être jugé chez nous hier»

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Le Substitut du Procureur de la République près le tribunal de la commune IV, Alexandre Ouédraogo, s’est dit étonné de voir ce qui s’est passé devant le Tribunal de grande instance de la commune IV de Bamako. Et pour cause: le Procès-verbal n’est pas à leur niveau. En clair, Mohamed Youssouf Bathily ne devrait pas comparaitre ce mercredi 17 août 2016 devant leur Tribunal.

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Une communication bien partagée aurait certainement pu éviter le théâtre d’échauffourées entre forces de l’ordre et les admirateurs de Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath, hier, devant le Tribunal de grande instance de la commune IV de Bamako.  Aux dires du Substitut du Procureur de la République près le tribunal de la commune IV, Alexandre Ouédraogo, l’enquête est en cours et c’est lorsqu’elle sera à son terme que l’affaire  devrait être déférée devant un parquet. Selon lui, à ce jour, on ne peut parler de comparution de l’intéressé devant le Tribunal sachant que son déferrement n’a pas été fait et il n’y a eu aucun PV dans ce sens. «L’enquête est en cours  et d’autres circonstances peuvent faire de telle sorte que cette affaire soit transmise ailleurs. Nous avons été sidérés de voir ce qui s’est passé parce qu’il n’y avait ni le PV, ni l’intéressé. On a pris le Tribunal d’assaut et on a failli nous tuer car on était bloqué à l’intérieur», déplore Alexandre Ouédraogo.  En  résumé, le Substitut du Procureur de la République pense que c’est seulement l’enquête qui nous dira ce qu’on reproche à Mohamed Youssouf Bathily car, il faut d’abord avoir le PV pour pouvoir l’orienter par la suite.

Les raisons d’une incarcération

Loin d’un délit de presse, l’animateur de radio fait l’objet d’enquête préliminaire qui s’inscrit dans le cadre du délit de droit commun. C’est l’information donnée par le Procureur Général près la Cour d’appel de Bamako, Malamine Coulibaly, à travers un communiqué officiel que nous avons reçu hier.

Après l’affrontement entre les forces de l’ordre et les admirateurs de Ras Bath devant le Tribunal, les autorités judiciaires ont décidé de communiquer sur l’affaire dite « Ras Bath », dont l’arrestation fait l’objet de plusieurs interprétations. Ainsi, le Procureur Général a d’abord précisé qu’il a ouvert une enquête le 15 août 2016, concernant Mohamed Youssouf Bathily, enquête qu’il a confiée au Service d’investigations judiciaires du Camp I de la gendarmerie. «Ladite enquête vise certains propos, d’une violence rare, qui sont une offense à la pudeur tant ils heurtent « le sentiment moral « des particuliers qui en sont involontairement témoins et qui sont susceptibles de troubler l‘ordre public et de causer un préjudice social manifeste. En outre, ils constituent un « outrage envers les dépositaires de l’autorité ou de la force publique» dans l’exercice de leurs fonctions», peut on lire sur le document. Il ressort du communiqué que ces faits sont prévus et punis par les dispositions des articles 224 et 147 du Code pénal. Pour la circonstance, Malamine Coulibaly  précise que l’enquête en cours s’inscrit dans le cadre du délit de droit commun et vise au maintien de la sécurité et de l’ordre publics. Pour Malamine Coulibaly, ce n’est donc nullement un combat entre la presse et la justice.

Le film d’une triste journée

Courses poursuites entre forces de sécurité et manifestants, jets de pierres et de gaz lacrymogènes, pneus brûlés, routes barricadées, boutiques et salles de classe fermées, etc. C’est le spectacle auquel il a été donné à notre équipe de reportage de constater devant le Tribunal de grande instance de la commune IV de Bamako. Selon le communiqué gouvernemental, le bilan est d’un mort et de plusieurs blessés. De source indépendante, on parle d’au moins deux morts, des blessés et des véhicules calcinés. En effet, des centaines de manifestants ont assiégé la rue longeant le Tribunal pour exiger la libération de l’animateur de radio, Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath qui, selon eux, devrait comparaitre devant le Procureur de la République de cette instance judiciaire. Tout au long de la journée d’hier, les deux camps s’étaient affrontés à travers des jets de pierres, de cocktails Molotov, de bâtons et de gaz lacrymogène. Toute chose qui a créé une atmosphère explosive dans tout le quartier de Hamdallaye.

La nouvelle de la comparution de Ras Bath devant le Procureur s’est répandue comme une traînée de poudre dans la capitale malienne.

En effet, tôt  dans la matinée, rien ne présageait une montée aussi rapide de la violence devant le Tribunal. Et contre toute attente, à partir de 8h, des attroupements ont commencé à s’y former. On pouvait lire sur les banderoles des propos du genre : «La libération sans condition de Ras Bath». De l’autre côté, la police et la garde nationale étaient à l’intérieur du Tribunal. Pour calmer la foule qui commençait à s’agiter, l’avocat de l’animateur, Me Malicki Ibrahim Maïga, est intervenu pour expliquer que le dossier du ‘’Rasta’’ est vide et qu’il fera tout son possible pour obtenir sa libération. C’est précisément à ce moment que des manifestants ont commencé à forcer l’entrée du Tribunal, croyant que Ras Bath était à l’intérieur. Chose que les forces de l’ordre n’ont pas appréciée. C’est ainsi que la situation a viré à l’affrontement violent entre forces de l’ordre et pro-Ras Bath. Il n’en fallait pas plus pour réveiller les vieux démons  chez les manifestants dont le plus gros contingent est constitué des déguerpis, victimes de l’opération ‘’Ami Kane’’.

Pour se faire entendre, les manifestants ont enflammé des pneus devant le Tribunal et ont entrepris une lutte sans merci contre les forces de l’ordre. Après plus de deux heures d’affrontement, la prompte réaction des renforts a pu les disperser. Cette tragédie qui, il faut le rappeler, est partie d’une fausse information a enregistré un sombre bilan.

Comment en est-on arrivé là ?

Comme précisé plus haut, tout est parti du Procureur Général près la Cour d’appel de Bamako, Malamine Coulibaly qui a ouvert une enquête le 15 août 2016, concernant Mohamed Youssouf Bathily. Ce dossier a été confié au Service d‘investigations judiciaires de la gendarmerie dont des éléments se sont présentés au domicile de Ras Bath, sis au quartier Lafiabougou de Bamako, en lui notifiant un mandat. C’est ainsi que l’animateur de radio a été conduit au Camp I ce lundi 15 août 2016, dans la soirée. En tout cas, les autorités judiciaires sont décidées à poursuivre l’enquête qui déterminera le sort du ‘’Rasta’’.

Ibrahim M.GUEYE

 

Source : Le Prétoire

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Situation actuelle du pays : L’opposition en réunion d’urgence aujourd’hui

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L’actualité nationale a été marquée hier par des manifestations violemment réprimées à Bamako.

Daouda Toure Boubacar Karamogo Coulibaly parti URD Djiguiba Keita parti Parena conference presse partis maliens opposition

Face à cette situation, l’opposition politique se prononce. C’est au cours d’une réunion d’urgence qui se tiendra au siège de l’Union pour la République et de Démocratie (URD) qu’elle donnera son point les questions brûlantes qui prévalent dans le pays et de proposer en conséquence des solutions de sortie de crise. L’information a été donnée hier le secrétaire général du Paréna, M. Djiguiba Kéita.

 

Source : l’indicateur du renouveau

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Coupe Sommet Afrique-France : LE COMITE NATIONAL D’ORGANISATION DONNE LE TON

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En janvier, le Mali abritera le 27è Sommet Afrique-France (SAF). Pour susciter un engouement populaire autour de ce grand événement et faire des valeurs du sport l’un des vecteurs de la réconciliation et du renouveau pour la restauration, la stabilisation et de la paix dans notre pays et de la consolidation des liens de fraternité et de solidarité qui lient le Mali à l’Afrique et à la France, le comité national d’organisation du Sommet Afrique-France 2017, a décidé d’organiser une compétition baptisée coupe SAF 2017.

abdoullah coulibaly commission sommet france afrique
L’annonce a été faite par la commission d’organisation de la compétition au cours d’une conférence de presse de lancement qui s’est déroulée mardi au siège du sommet à l’immeuble du Contrôle général des services publics à l’ACI 2000. Outre le président de la commission d’organisation, Kidian Diallo, on notait la présence à la rencontre du président du comité national d’organisation du SAF, Abdallah Coulibaly, des représentants du ministère des Sports, Oumar Diarisso, du Comité national olympique et sportif (CNOS), Souleymane Diarra et du sponsor officiel du tournoi, Wati-B, Babouyé Traoré. Le représentant des artistes, le rappeur, Mohamed Soumouno «Milmo» était également présent dans la salle.
La cérémonie de lancement de la coupe se déroulera le dimanche 21 août au stade Mamadou Konaté et sera présidée par la première dame, Mme Keïta Aminata Maïga. «La coupe SAF se déroulera en deux temps. D’abord un tournoi sera organisé dans chacune des six communes de Bamako et un tournoi inter-quartier aura également lieu en France (au stade Salif Keïta de Cergy Pantoise). Les vainqueurs des six communes de Bamako et de France se retrouveront dans la super coupe au mois de novembre», a indiqué Mme Coumba Traoré Peytavin, conseiller du CNOSAF. Les organisateurs envisagent d’inviter certains pays pour «la phase finale». La coupe SAF est ouverte aux équipes de masse, stipule l’article 1er du règlement spécial. Quant au nombre de joueurs licenciés en ligue 1, il est fixé à trois par équipe, précise l’article 6. Les organisateurs veulent utiliser le pouvoir du sport pour promouvoir le dialogue, la solidarité, la compréhension mutuelle entre la communauté malienne et celle des pays engagés au côté du Mali dans la résolution de la crise. Des activités d’information et de sensibilisation des populations seront menées sur la tenue et les enjeux du Sommet Afrique-France. Les artistes Hadja Soumano, Mohamed Soumounou «Milmo», Sidiki Diabaté participeront à la campagne.
L. M. DIABY

Source : Essor

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Championnat national de football : Le nouvel entraineur du Stade arrache sa première victoire

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Le nouvel entraineur du Stade malien de Bamako Mamoutou Kané dit Mouroulé a arraché sa première victoire après un héroïque match face au Nianan de Koulikoro le Mardi 16 Aout 2016 au Stade Modibo Kéïta. Une précieuse victoire qui permet aux blancs de Bamako de garder leur première place tout en gardant intact leur chance d’accéder au carré d’as afin d’aller à la conquête du titre.

mamoutou kane mourle entraineur selectionneur stade malien

Eliminé de la ligue des champions africaine ; de la coupe de la confédération africaine de football et de la coupe du Mali, le seul titre permettant au Stade malien de Bamako de sauver sa saison reste le titre de champion du Mali. Pour réaliser cet objectif, les dirigeants du Club de Sotuba ont limogé leur coach franco-algérien Kamel Djabour et l’ont remplacé par Mamoutou Kané dit Mouroulé afin de sauver la saison de son ancien club. Mission qu’il a précédemment accomplie avec brio en parvenant à offrir le titre de champion du Mali malgré 25 journées au lieu de 26 en 2010. Notons que c’est suite à un  différend de sponsoring,  que le club de Sotuba et certaines équipes ont refusé de jouer une journée du championnat et les points leurs ont été retirés. Mamoutou Kané qui était venu en pompier au chevet de l’équipe de Sotuba est parvenu à ramener le sourire au complexe Sportif du Stade malien de Bamako en franchissant les portes avec le trophée de champion du Mali de 2010. Cette année aussi, les dirigeants du Stade ont tourné leurs regards vers l’ancien gardien de but du club afin de sauver leur saison par le seul titre qui reste à leur disposition. Si son premier match s’est soldé par un nul contre le nouveau promu Lafia Football Club (LCBA), Mamoutou Kané et ses poulains ont gagnés contre l’AS Nianan de Koulikoro par un but à zéro. Une réalisation du défenseur central Mamadou Doumbia en seconde période, une précieuse victoire dans l’escarcelle du coach des blancs de Bamako dans la quête du titre de champion 2016 de la ligue 1 malienne. Une quête qui passera par la réédition de la victoire qu’il vient d’arracher face aux Koulikorois du Nianan. Le coach pompier des blancs pourra-t-il offrir le titre de champion au Stade malien de Bamako comme en 2010 ? Les prochaines journées du championnat nous édifierons. Signalons que l’AS Police d’Ousmane Guindo à créer la sensation de la journée en venant à bout de l’As Réal de Moussa Keita ‘’Dougoutigui’’ par le score de trois buts à un. Une victoire qui leur extirpe de la zone rouge.

Moussa Samba Diallo 

Source : Le Républicain

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KAYES : début de la 12e édition de la campagne de reboisement

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Début de la 12e édition de la campagne de reboisement à Kayes. Plus de 400 arbres ont été plantés ce mercredi 17 août 2016 par la Fédération des clubs et associations Unesco du Mali. La cérémonie a eu lieu dans la Commune rurale de Liberté Demabaya en présence des autorités administratives et politiques de la région.

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DOUENTZA : rencontre communautaire sur l’agriculture

La rencontre communautaire sur l’agriculture à Douentza. Les ONG Arga-Mali et International Alert ouvrent le débat sur deux thèmes majeurs qui régissent les secteurs agricoles et l’élevage dans la localité. Il s’agit de la Loi d’orientation agricole, la charte pastorale du Mali ainsi que les conventions locales. Les éleveurs et les agriculteurs ainsi que les services techniques ont participé à la rencontre.

 

SEGOU : conférence sur la citoyenneté et la santé de la reproduction

La citoyenneté et la santé de la reproduction font l’objet d’une conférence qui s’est déroulée ce mercredi  17 août 2016 à Ségou. Cette rencontre, initiée par le Conseil régional de la jeunesse, a mobilisé plus de 200 jeunes venus des 7 cercles de la région. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la jeunesse.

 

BANAMBA : promotion de semence de sésame

Treize coopératives de production de sésame de Banamba possèdent désormais plus de 12 millions de F CFA pour l’achat de semence de sésame pour la campagne agricole 2016. Cet appui financier est assuré par la Coopération allemande à travers l’ONG Adra-Mali qui s’investit dans la promotion de cette céréale.

 

KADIOLO : un nourrisson abandonné par sa mère

Un nourrisson abandonné par sa mère a été retrouvé par la police le mardi 16 août 2016 au stade municipal de Kadiolo dans la région de Sikasso. Le nouveau-né d’environ deux jours, de sexe féminin a été emmené au Centre de santé de référence de la ville où il a reçu les premiers soins. Selon la sage-femme, l’enfant est en bonne santé. Sa mère reste introuvable, en attendant, il est pris en charge par le service local du développement social et de l’économie solidaire.

 

SIKASSO : échange sur l’impact de la crise sur le tissu social

Une cinquantaine d’acteurs de la société civile et des structures déconcentrées échangent depuis mardi 16 août 2016 sur l’impact de la crise sur le tissu social, la bonne gouvernance et les conflits fonciers, agricoles. L’objectif de cette rencontre est de renforcer les capacités des participants sur la bonne gouvernance et la gestion des conflits. La rencontre est organisée par la commission du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs au Mali (MAEP).

 

MOPTI : lancement des journées citoyennes dans la commune

Le recouvrement des Taxe de développement régional et local affiche 328 600 F CFA sur une prévision de 76 millions de F CFA à Mopti. Cette information est communiquée mardi 16 août 2016 par le maire de la ville lors du lancement des journées citoyennes dans la commune. Il a également annoncé le démarrage de la campagne de recouvrement des ressources communales dans la région.

Source : l’indicateur du renouveau

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Police nationale : Le SYNAPOL pour une corporation plus professionnelle et mieux équipée

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Le Syndicat National de la Police (SYNAPOL), conformément à ses statuts et règlements, a tenu le vendredi 12 août 2016, une rencontre avec les délégués régionaux. Le but était d’échanger sur les problèmes auxquels sont confrontés les policiers et de dégager des recommandations à l’endroit des pouvoirs publics.  La rencontre a été sanctionnée par un point de Presse, tenue à la Bourse de travail de Bamako, sous la présidence d’Abdourahamane Alassane, secrétaire général du SYNAPOL.

section syndicale police nationale malienne conference reunion

Pour le conférencier, cette réunion statutaire, avait pour but de débattre de tous les problèmes de la police, afin de projeter des perspectives à travers des idéaux syndicaux.

C’est aussi l’occasion pour les délégués syndicaux de débattre des maux qui entravent le bon fonctionnement du bureau exécutif, d’évaluer les acquis par rapport aux recommandations issues du congrèsndun12 avril 2014.

Aussi, il visait à faire faire l’état des lieux des textes régissant la police nationale. Selon, le commissaire Abdourahamane, en dépit de tous ceux qui a été pris comme mesure, il déplore le retard dans le processus da relecture de la Loi 10-034 portant statut des fonctionnaires de la Police nationale. Il a demandé aux autorités de tout mettre en œuvre pour que ce projet de Loi puisse voir le jour, car c’est la vie du policier qu’il s’agit.

Il a aussi demandé la relecture du décret 351 déterminant les primes de technicité pour les formateurs, instructeurs, agent de brigade anti criminalité, brigade spéciale d’intervention. Il a salué le département de tutelle pour avoir mis des matériels roulant (motos, et véhicules) à la disposition des unités de police du District ; mais les régions attendent toujours. Il reconnaitra que la police manque toujours de matériels de communications (Talkie Walkie), et des matériels informatiques pour les unités.

S’agissant des armes, le conférencier a estimé que la police est toujours en manque d’armes individuelles que collectives dans bon nombre d’unité malgré les efforts fait ces derniers temps pour quelques unités spécialisées. Il a demandé aux autorités de prendre des mesures urgentes pour la dotation en matériels roulants et armes des unités de l’intérieur, principalement ceux des frontières au vu de l’insécurité grandissante.

Il a aussi plaidé pour l’obtention d’un plan de carrière qui encadre l’environnement dans lequel évoluent les policiers maliens. Il a invité le directeur général de la police et le ministre de tutelle à la mise  mettre en œuvre diligente de ces recommandations pour que la police malienne puisse répondre aux aspirations des populations.

Il a émis le souhait de voir unifier les différents syndicats de la police.

A ses camarades policiers, le secrétaire général du SYNAPOL a appelé à plus de professionnalisme. Il a promis que le syndicat mettra tout en œuvre pour éjecter de la police les brebis galeuses au sein de la police.

Bandiougou B

 

Source : Delta News

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