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Collectif des régions non opérationnelles : Après Nioro, San, Koutiala, Dioïla, Kita donne son feu vert

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Le Collectif des régions non opérationnelles (Crnop), après Nioro, a mis le cap sur San, Koutiala, Dioïla, du 5 au 7,  et sur Kita le 13 août 2016, pour rencontrer et échanger avec la société civile sur le retard constaté dans l’opérationnalisation des 9 régions sur les 11 créées par la loi N°2012-017 du 31 janvier 2012. Toutes ces localités sont d’accord qu’il faut une synergie d’actions pour aboutir à un traitement équitable entre les régions du Mali.

ville region sikasso koutiala capital or blanc coton

Une délégation de 3 membres du bureau du Collectif des régions non opérationnelles (Crnop) a sillonné les quatre futures régions de San, Koutiala, Dioïla et Kita. Partie de Bamako le vendredi 4 août 2016, la délégation était composée du président du Collectif, Mamba Coulibaly de Bougouni ; du Secrétaire administratif, Mamadou Traoré de Dioïla ; et du chargé à la communication et à la sensibilisation, votre serviteur.

Le 2ème vice-président, Amadou Séméga, avait devancé la délégation pour préparer la rencontre avec la jeunesse de San, très décidée à aller jusqu’au bout ainsi que la Cafo et le Coordinateur des chefs de quartiers de San. La rencontre a eu lieu le samedi 6 août 2016 à la mairie de San, où la jeunesse, la Cafo et les notabilités ont tous réitéré leur soutien sans condition afin de voir leur localité sortir de l’ornière. «Nous n’allons pas prendre les armes, mais nous n’irons pas aux élections communales, encore moins aux régionales, tant que nos régions ne seront pas opérationnelles», a martelé Mamadou Simpara, Directeur de la Radio «Voix des Jeunes » et membre très influent de la jeunesse de San.

Quant au président local de la jeunesse du cercle de Tominian, Sadraac Tienou, il a manifesté les mêmes intérêts pour l’opérationnalisation de la région de San. Pour la présidente de la Cafo de San, Mme Touré Absatou Diallo, cette initiative du Crnop est une action salutaire puisqu’elle consiste à interpeller le gouvernement à respecter ses engagements vis-à-vis des populations bénéficiaires. «Nous, les Traoré de San, nous vous faisons la promesse de vous aider dans ce combat», dixit Sény Traoré, chef de village de San.

Après San, la délégation s’est rendue à Koutiala, où Porna Luc Ouèrè, Trésorier général du Collectif, avait préparé le terrain pour la rencontre avec la société civile. Cette rencontre s’est tenue le dimanche 7 août 2016, dans le vestibule du chef de quartier Kouloukoro (Koutiala)  et non moins Coordinateur des 265 chefs de villages du cercle de Koutiala, Mamadou Coulibaly. Les échanges se sont tenus sous une forte pluie, en présence de toutes les sensibilités de la société civile.

«Nous sommes quasiment à la fin des 5 ans impartis pour la régionalisation des nouvelles régions créées. Sur les 11 régions créées, seules celles de Ménaka et Taoudéni sont opérationnelles. Je peux me permettre de dire que Koutiala est le cercle le plus peuplé et plus industrialisé du Mali. Il ne manque de rien pour être une région, mais le hic est que, même créée par la loi N°2012-017, votée et adoptée par l’Assemblée nationale, le 31 janvier 202, et promulguée par le président de la République, le 2 mars 2012,  la région de Koutiala est oubliée et là, je dis que ça suffit. Je souhaite vivement voir ma ville en région, avant les prochaines échéances électorales».

Selon l’Inspecteur de police à la retraite, Fily Macalou, malgré le potentiel économique de Koutiala, il n’a même pas le look d’une ville. Il va de soi que les autorités mettent les moyens pour son développement et cela passe par la régionalisation. À en croire le Coordinateur des 265 villages du cercle de Koutiala, Mamadou Coulibaly, c’est parti pour une lutte sans merci, jusqu’à l’opérationnalisation des 9 régions restantes. D’autant que, selon lui, «nous sommes égaux en droits et devoirs devant la Constitution malienne».

Dioïla, qui attendait impatiemment la délégation, l’a rencontrée au vestibule du chef de village de Dioïla, Monzon Mariko, très tôt le lundi 8 août 2016. Le président de la société civile, Mary Mariko, et celui de la jeunesse, Sékouba Koumaré, ont tous exigé l’opérationnalisation de leur région.

Le samedi 13 août, c’était le tour de Kita. La rencontre, qui s’est tenue au Carrefour des jeunes de cette localité, a mobilisé toutes les sensibilités de la ville. Le Coordinateur des 18 chefs de quartiers de Kita, Moussa Keïta, a promis d’accompagner le Collectif auquel il demande d’associer la jeunesse pour plus de poids dans la revendication.

Le président de la jeunesse du cercle de Kita, Salif Boubacar Oumou Tounkara, pense qu’il urge de faire comprendre aux autorités qu’il n’est pas question d’aller à une quelconque élection, sans les nouvelles mesures d’accompagnement. Il s’agit, selon lui, du nouveau découpage administratif qui va nécessiter la présence d’un maire ou d’un préfet dans le cadre de l’administration des nouvelles communes et des nouveaux cercles des nouvelles régions.

Gabriel TIENOU

Envoyé spécial

Source : Le Reporter

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8ème édition du Concours international «Génies en herbe OHADA» Niger 2016 : le drapeau malien sera porté par les étudiants de la Fdpri

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Grâce à l’appui financier et technique du Rectorat de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB), notre pays prendra part à la 8èmeédition du Concours International «Génies en herbe OHADA» prévue du 22 au 27 août 2016 au Niger.

organisation harmonisation droit affaires afrique ohada

Notre pays sera représenté par les étudiants Yehia M. Baby, Fatoumata Maiga et Abdoulaye A. Ongoïba, les grands vainqueurs de la phase de présélection. Ils étaient 21 postulants en lice et face à un public constitué d’administrateurs, d’enseignants et d’étudiants tous mobilisés pour magnifier cette initiative de promotion de l’excellence. Prenant la parole, lors de la finale nationale, le Coordinateur national du projet a salué l’ensemble du personnel du Rectorat, notamment le Recteur. Il a en profité pour solliciter l’appui des bonnes volontés afin de mettre l’équipe du Mali dans les meilleures conditions. Il est à rappeler que ce concours de l’OHADA (Organisation pour l’harmonisation en Afrique du Droit des affaires), concerne tous les pays de l’Afrique.

Seydou Karamoko KONÉ

Source : Le Flambeau

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Projet managérial pour l’ORTM : «Pour le Mali, une radiotélévision publique crédible et performante»

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1- Elaborer une Lettre de Mission. Elle est cosignée par le Ministre de Tutelle et le Directeur Général de l’ORTM, suite à une analyse de situation de  l’ORTM. Elle sera traduite plus tard en Plan d’Actions, Plan Triennal 2016-2018, afin de bâtir une Radio-TV publique crédible de par son contenu et performante à travers ses prestations.

office radio television ortm studio presentation journal

2- Initier une dynamique de Dialogue avec le syndicat et l’ensemble des travailleurs pour créer un climat de confiance, une culture d’entreprise, et les conditions de motivation du personnel dans un environnement serein (dès la prise de service, 2016).

3- Mettre  en place une équipe managériale dynamique et motivée, ayant le sens de l’Etat et de la chose publique, et former le personnel d’encadrement aux éléments de base de la gestion de l’entreprise de  radio et  télévision. L’ORTM manque de cadres de conception. Il urge de pallier cette insuffisance à travers des modules adaptés, fonctionnant sur le principe de  la méthode de Formation-Action (1er semestre2016).

En matière de gestion administrative et financière : relire l’Organigramme, le Cadre organique, le Manuel de procédures administratives et financières et comptables, le Cahier de Charges et l’Accord d’Etablissement (2016-2017).

 

En matière d’Information, magazine d’information et sport : placer l’ORTM au cœur de l’actualité et des grands événements avec liberté et responsabilité : valoriser les compétitions  nationales à travers des contrats de partenariat avec les différentes fédérations sportives (2016-2018) de notre pays.

 

4-Réhabiliter l’outil de communication. Avec la crise de 2012, l’outil de communication a été fortement endommagé. À Bamako, les moyens de production et de reportage (caméras, Nagra, matériels de montage), de déplacement sont insuffisants. Dans les régions, la quasi-totalité des stations locales de diffusion sont à l’arrêt. Les stations régionales  fonctionnent au ralenti avec un minimum de volume horaire de diffusion alors que les émetteurs sont à bout de souffle. Je propose un vaste programme de réhabilitation et d’équipement des stations régionales et locales et la poursuite de la couverture totale du pays en TV.FM. Un programme triennal 2016-2018 sera élaboré.

 

5-Faire face à la concurrence. Une nouvelle politique d’offre de contenu des programmes mettra l’accent sur les Langues Nationales, les programmes de proximité et la production nationale (magazines,  feuilletons et séries télévisées reflétant les réalités socioculturelles de notre pays). Une place sera réservée à l’anglais et à l’arabe dans nos programmes. Une nouvelle grille des programmes Radio et Télé sera élaborée (Fin 1er semestre 2016).

6-Procéder à une relecture de tous les contrats que l’ORTM a conclus, notamment dans le cadre de la Rediffusion, tant avec des partenaires nationaux qu’internationaux (2016).

7-Accélérer la numérisation. Une politique volontariste en matière de formation,  d’achat d’équipements (dotation des salles de rédaction en ordinateurs et autres matériels de montage), sera menée. Le partenariat  sera renforcé avec l’IUT, le CIRTEF, l’UAR (Union Africaine des Radiodiffusions), le RAPAF (Réseau de l’Audiovisuel Public d’Afrique Francophone). Un programme triennal de formation 2016-2018 sera élaboré.

8- Relancer avant fin 2016 certains grands chantiers et projets de l’ORTM :

-La construction de la Tour de la Radiotélévision sur la route de Kati est une priorité (2016-2018). Je proposerai au Ministre de Tutelle d’effectuer une visite en Chine pour montrer tout l’intérêt que le Mali accorde à ce dossier.-La numérisation (2016-2018) intégrale des équipements de production, de diffusion et de réception. 9- Rendre effectif le passage de la Radiotélévision d’Etat à la Radiotélévision de service Public. Il s’agit de bâtir une Radio-TV qui s’adresse non pas à des consommateurs, mais à des citoyens, refléter les préoccupations des Maliennes et des Maliens dans leurs diversités, promouvoir la culture malienne, et tenir compte  des Objectifs pour le Développement Durable (ODD), favoriser la participation des citoyens à la chose publique (des débats contradictoires avec lignes ouvertes à la télé et à la radio et en langues nationales), aux plans national et régional (Plan triennal 2016-2018).

10 – Rendre effective la Décentralisation des Médias pour un dialogue national et une paix durable. Le socle de la décentralisation, ce sont des Médias décentralisés tant dans le contenu des programmes (software), que dans le maillage du territoire (infrastructures et hardware); une politique volontariste en faveur des médias régionaux et locaux sera l’un des garants de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation Nationale issu du processus d’Alger. (Plan triennal 2016-2018).

11-Expliquer l’Action Gouvernementale. L’ORTM est un EPA, il est public et national. Il doit donner de la visibilité et de la lisibilité aux actions du Président de la République démocratiquement élu, à celles du Gouvernement mis en place pour  la mise en œuvre  de son  Projet de société, celles de l’Assemblée nationale et de l’ensemble des Institutions de la République. Il doit aider les populations à comprendre ces actions  à travers  des débats contradictoires entre partis politiques, société civile,  animant la vie de la nation. L’ORTM doit occuper une place de choix dans la mise en œuvre de la PNCD (Politique nationale de communication pour le développement) (Plan triennal 2016-2018).

  1. Financer le projet «Pour le Mali, une Radio Télévision Publique Crédible et Performante». Le financement est à rechercher au niveau du Budget Spécial d’Investissement(BSI), et des recettes propres de l’ORTM à travers de nouveaux produits et une grille attrayante pour les annonceurs ainsi qu’une stratégie de sécurisation de ces recettes. Les partenaires multilatéraux (PTF) et bilatéraux du Mali seront également sollicités.

Bamako, le 11 mars 2016,

Sidiki N’Fa KONATE

Officier de l’Ordre National

Docteur en Sciences de l’Information et de la

Communication/Journaliste-Réalisateur

Source : Le Reporter

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Ségou : soutien aux sinistrés des villages de Dogolo et Nékéna

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soutien aux sinistrés des villages de Dogolo et Nékéna dans le cercle de Bla. Elle leur a remis lundi cinq tonnes de céréales, 40 cartons de savon, 40 sacs de sel, des nattes, des bâches et des kits d’assainissement.

inondation pluie diluvienne secours protection civile

BANAMBA : formation sur le changement climatique

Plus de 40 leaders locaux et communautaires de Banamba participent depuis ce mardi 16 août 2016 à une formation sur le changement climatique. Financé par la Coopération internationale du Royaume-Uni, cette rencontre devrait permettre aux participants de renforcer leur connaissance en matière de résilience aux variations climatiques ainsi qu’à la réduction des risques des catastrophes naturelles.

 

GAO : fin d’une rencontre d’échange sur le processus de DDR des groupes armés

La lundi 15 août 2016 a pris fin à Gao, une rencontre d’échange sur le processus de désarmement, démobilisation et réintégration des groupes armés. Durant 4 jours, la population et les représentants des mouvements armés ont échangé sur les modalités du DDR dans la région. Cette rencontre a été organisée par l’ONG Tiwalt International en collaboration avec le Haut représentant du président de la République pour l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

 

ANSONGO : don de denrées alimentaires à près de 160 enfants

Le Pam a fait don de denrées alimentaires à près de 160 enfants dans le cercle d’Ansongo. La cérémonie de distribution de ces vivres a eu lieu ce mardi 16 août 2016 dans le village de Monzonga. Elle s’est adressée aux enfants âgés de moins de six ans victimes de malnutrition. Selon les organisateurs, cette opération entre dans le cadre du programme d’urgence alimentaire.

KOULIKORO : plus d’une cinquantaine de panneaux d’éclairage public ne fonctionne plus

Plus d’une cinquantaine de panneaux d’éclairage public ne fonctionne plus à Koulikoro, deux ans après leur installation dans la ville. Selon la direction régionale de l’énergie, il est prévu de transférer certains lampadaires installés sur la route Bamako-Koulikoro vers d’autres quartiers de la commune.

 

Source : l’indicateur du renouveau

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Réforme de l’Etat : le district pour une compréhension partagée des autorités intérimaires

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Pour une bonne compréhension des autorités intérimaires, le ministère de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat a organisé un atelier d’information et de sensibilisation aux populations de Bamako.

mohamed ag erlaf ministre decentralisation Reforme etat

 La capitale malienne a eu son atelier d’information et de sensibilisation sur les autorités intérimaires. La rencontre s’est tenue hier au gouvernorat du district. Elle a regroupé des représentants des notabilités de la ville, des partis politiques de l’opposition et de la majorité, des organisations de la société, etc. Le chef du département, Mohamed Ag Erlaf, après avoir lancé l’ouverture des travaux de l’atelier, a décidé de participer au débat pour une meilleure précision du sujet.

Le ministre de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat s’est réjoui du bon déroulement des ateliers régionaux d’information et de sensibilisation aux dispositions du code des collectivités territoriales concernant les autorités intérimaires.

“En effet, l’atelier de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Taoudéni, Ménaka, ont été tenus. Aujourd’hui, nous tenons celui du district et s’il pait à Dieu dans quelques jours nous tiendrons celui de la région de Kidal qui sera la dernière étape de ces ateliers”, s’est-il félicité.

Il a reconnu des incompréhensions autour de la question “les autorités intérimaires ont fait couler beaucoup d’encre, parfois le questionnement était naturel et bien fondé par manque d’informations ou par déficit de communication, mais parfois aussi, il a été motivé par des raisons purement politiciennes déviant le contexte des autorités intérimaires de leur cadre juridique et de leur cadre approprié”, a-t-il regretté.

Conseiller technique du département, Séni Touré, qui a fait une communication sur “la mise en place des autorités intérimaires dans les collectivités territoriales”, a précisé que cet atelier ambitionne de contribuer à une compréhension partagée des autorités intérimaires. Il permettra aux participants, selon lui, de comprendre ce que c’est que l’autorité intérimaire, les conditions dans lesquelles elles pourront être mises en place dans les collectivités territoriales, leurs attributions, leur durée, les modalités de leurs fonctionnement etc.

En organisant cet atelier l’objectif du département est clair. “Notre ambition c’est d’arriver à une appropriation des autorités intérimaires pour permettre leur mise en place consensuelle”, a précisé M. Touré. Avant de manifester sa satisfaction sur ce qui a été fait. “Des propos que nous avons entendus le début des ateliers régionaux nous rassurent qu’il y a une adhésion. Les incompréhensions ont été enlevées, les autorités intérimaires sont comprises par les acteurs au niveau local”.

Pendant les travaux une autre communication a été faite sur le concept, les enjeux, défis et perspectives de la régionalisation. Il faut noter que cet atelier est organisé par le ministère de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat avec l’accompagnement de l’USAID à travers son programme Accord.

Youssouf Coulibaly

Source : l’indicateur du renouveau

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Ras bath et la procédure pénale

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Faisant outrageusement offense aux institutions et aux personnalités de la République, le bras droit de la communauté rasta a s’est fait prendre dans son propre domaine. Après son épisode contre Bandjougou Doumbia (que je n’ai pas voulu interpréter), Mohamed Bathily a gravement manqué de tact. En juriste de formation, il devrait savoir que la personne humaine est sacrée et inviolable. Entre critique et injures, la frontière n’existe nullement chez ce jeune qui, de plus en plus, défraye la chronique. Entre l’éthique et la déontologie, il y a un sérieux vide à combler chaque fois que ce leader d’opinion s’enflamme et atteigne la dignité et l’honneur des maliens.

mohamed youssouf bathil rasbat bandiougou doumbia marabout

Il faut de la mesure et de manière en tout. L’homme de presse, surtout celui de radio, doit savoir que sur les ondes, tout est irréversible. Les quelques compatriotes qui l’appellent et qui le félicitent, constituent la sève de son courage. La liberté de presse est en danger diraient certains, mais ce danger vient de nous-mêmes, hommes de médias, qui manquons parfois de tact. Consciemment ou inconsciemment, nous critiquons, nous révélons et même nous défendons comme dans ce cas précis de l’enlèvement d’un citoyen à qui la procédure tendait pourtant les bras. La procédure a été violée par des autorités qui veulent l’appliquer, cela entraine systématiquement la nullité d’une malheureuse affaire.

D’abord Ras BATH, à travers ses raisonnements incendiaires, aurait pu précipiter les hommes de terrain à l’insubordination et à la révolte contre la chaine de commandement. S’attaquer, aussi facilement et gravement, à un chef d’Etat-major Général des Armées. Un Etat fébrile, avec une armée sous pression de l’adversaire et de l’adversité, le bon sens recommande que certaines vérités soient tues pour l’équilibre de la République qu’il a toujours dit vouloir défendre avec les Sofas. Dans toutes les grandes démocraties, on ne s’attaque pas douloureusement à des forces qui n’ont pas fini leur deuil et qui tentent de tenir leurs positions.

Au bout du compte, les sympathisants deRas Bath doivent lui conseiller la courtoisie dans les mots. Chacun est responsable de ce qu’il dit. Personne ne peut être mis au-delà de notre outil de défense national. Il faut que la population malienne doit faire l’union sacre autour de l’armée pour la sécurité et stabilité du pays. Les dérives de la presse sont nombreuses et directes dans l’enfer que nous avons connu en 2012, pour cela il faut que la prudence accompagne cette liberté de presse que rien ne doit remettre en cause. Toute expression outrageante, terme de mépris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait est une injure.

     La loi 00-046 AN RM, portant sur le Régime de la presse et délit de presse stipule en son Article 39 : « La diffamation commise par l’un des moyens énoncés à l’article 33 envers les cours, tribunaux, les forces armées et de sécurité, les corps constitués et les administrations publiques, sera punie d’une peine d’emprisonnement de onze jours à six mois et d’une amende de 50.000 à 150.000 francs ou de l’une de ces deux peines seulement. » Ainsi la loi s’applique de façon sélective et Ras BATH est enlevé nuitamment dans une République où les hommes politiques hésitent à condamner ou à souscrire un acte qui divise.

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Chronique du Mali debout : Le Mali, un grand malade dont les soigneurs sucent le sang …

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Que fait encore la France au Mali, voire au Sahel ? Quel intérêt l’Elysée et le Quai d’Orsay ont-ils à exposer la vie des soldats français à des attaques terrorises si loin des berges de la Seine ? La réponse est évidente pour beaucoup de Français, pour qui, la vie de leurs enfants et proches est sacrifiée pour la paix au Mali. Ils sont loin d’imaginer que cette présence de l’Hexagone est plutôt déstabilisatrice pour notre pays et bénéfique à une puissance dont la vitalité politique et économique est de plus en plus remise en question.

leve descente monte drapeau malien

Le Mali est volontairement mis sous perfusion afin de mieux l’exploiter. «Chacun attaque l’autre et tout le monde se défend en désignant un autre coupable qui, lui aussi, va se défendre et ainsi de suite. Difficile dans cette pagaille de savoir qui a raison et quel comportement adopter qui consisterait à soutenir un parti ou une cause… Au final, c’est le chacun pour soi !», commente notre amie activiste française, Sonia Duchesse, à propos du désordre politique en France et de l’attitude «incompréhensive» de son pays dans ses anciennes colonies, comme le Mali.

«Dans ce contexte, pas étonnant que l’on ne sache pratiquement rien du Mali, puisque la France se garde bien de nous informer sur ces tractations avec l’Afrique. Seuls quelques connaisseurs savent la réalité. Mais il est bien difficile pour eux de se faire entendre dans ce brouhaha qui nourrit inéluctablement les rumeurs», ajoute-t-elle. «Si tu savais le nombre de conneries que j’ai entendues ces derniers temps sur le Mali, ton pays. C’est effarant de voir que le peuple puisse être aussi manipulable. La liste serait bien trop longue et tu sais aussi bien que moi à quoi je fais référence», nous avoue-t-elle, sans aucune ironie. Il suffirait pourtant d’expliquer les différences pour que l’on puisse admettre une autre réalité. À condition, bien sûr, que le «Français moyen accepte de reconnaître ses erreurs de jugement».

Depuis la multiplication de nos échanges ainsi que la lecture d’articles d’autres médias et de certains documents, notre amie se bat ardemment pour rétablir la vérité sur la crise qui secoue le Mali depuis des années. Et à cause de cet engagement, assure-t-elle, «je me fais bien plus d’ennemis que d’amis». Et par rapport à notre pays, souligne Sonia, «je suis stupéfaite de me rendre compte que la mentalité française n’a pas du tout évoluée. L’image est encore bien plus désastreuse que ce que je pouvais imaginer. Il est vrai que certaines de vos pratiques sont complètement à l’opposé de nos critères et qu’il est donc difficile de les accepter, mais ce n’est pas une raison pour condamner».

Elle poursuit : «Vos mesures sont en adéquation avec les contraintes de votre pays et nous oublions bien trop souvent cet aspect. On s’adapte en fonction de la situation, des conditions de notre pays. Il est donc normal qu’il y ait des différences. Je ne suis pas là pour porter un jugement sur ces divergences qui nous opposent : c’est uniquement un constat».

 Une réalité encore plus triste et très révoltante

Selon son témoignage, certains de ses interlocuteurs voient notre pays comme une ancienne colonie française qui ne possède pas de capitaux propres… Sans capitaux, le Mali ne peut donc prétendre à devenir un pays capitaliste. Dans ce cas, le «seul changement possible serait le communisme». Mais, pour S. Duchesse, «au final, peu importe le communisme, le capitalisme, puisque notre dépendance ne dépend plus de notre Etat, mais d’une économie mondiale. Toutes ces dénominations auxquelles nous attachons énormément d’importance ne sont que des façades bancales qui sont là pour consolider notre grande naïveté par rapport à ce qui se passe en réalité». Hélas !

Elle ne se trompe pas, notre amie activiste. Les ex-colonies demeurent les vaches laitières de l’Occident, notamment de la France. Pourquoi celle-ci est par exemple opposée à la révision de l’arrimage du Fcfa (Franc des colonies françaises d’Afrique) à l’Euro ? Sans doute parce qu’elle est consciente que cela entraînerait l’effondrement du Trésor français. Sans les réserves africaines, l’économie française va s’effondrer. Récemment, lors d’une interview à BFMTV, l’ancien président Nicolas Sarkozy avait expliqué que le meilleur moyen de préserver la bonne santé de l’économie française, c’était de maintenir le Fcfa comme la seule monnaie utilisable dans les anciennes colonies en Afrique. «La France ne peut pas permettre que ces anciennes colonies créent leur propre monnaie pour avoir le contrôle total sur leur Banque centrale. Si cela se produit, ça sera une catastrophe pour le Trésor public qui pourra entraîner la France au rang de 20ème puissance économique mondiale. Pas question de laisser les colonies françaises d’Afrique avoir leur propre monnaie», avait martelé ce néo-colonialiste qui n’a que dédain pour le Mali et l’Afrique.

En effet, c’est lui qui a créé le Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) pour faire d’une pierre deux coups : priver Kadhafi d’une composante essentielle de son armée pour l’éliminer et déstabiliser le Mali dont le président ne s’est jamais soumis à son diktat. À notre avis, la plus grande erreur du président Amadou Toumani Touré, c’est d’avoir cru convaincre les mercenaires touaregs à renoncer à leur projet d’indépendance, alors que ceux-ci avaient la promesse ferme de la France pour réaliser leur rêve. Mais, au moins, ce nain politique et vassal du Qatar a le mérite de dire tout haut ce que tous les dirigeants français murmurent entre eux depuis l’indépendance de nos Etats.

Et pourtant, ce n’est un secret pour personne que «le Fcfa freine le développement de l’Afrique». «La monnaie doit être au service de la croissance et du développement. Pour cela, il faut des crédits. Or, le ratio crédit à l’économie sur PIB dans les pays de la zone franc est de 23%, quand il est de plus de 100% dans la zone euro. Si bien qu’il est quasiment impossible pour nos pays de rattraper les économies émergentes, si le Fcfa reste arrimé à l’Euro. Ne faut-il pas envisager des régimes de change alternatifs un peu plus flexibles pour financer l’émergence ?» s’est interrogé l’économiste Kako Nubukpo, ancien ministre togolais de la Prospective, qui était l’invité des 15 Rencontres économiques d’Aix-en-Provence (France, du 3 au 5 juillet 2016). L’opinion française se trompe donc quand elle pense que leurs autorités envoient des soldats mourir pour défendre des populations minables et, de toutes les façons, condamnées à mourir de faim ou de maladies ou en s’entre-tuant.

 La France est au Sahel pour ses intérêts

La France est au Mali et au Sahel pour ses intérêts militaires et économiques. Elle est au Sahel pour assurer la mainmise d’AREVA sur l’uranium du Niger, le pétrole du Sahara qui est en train de faire renaître Total dans les pays francophones… Elle a défendu le Mali contre une horde d’illuminés pour mieux occuper sa position géostratégique à Tessalit, où elle avait été chassée en 1961 par le président Modibo Kéïta  (Paix à son âme). En récession économique, la France est intervenue au Mali et au Sahel pour sauver son industrie des armes. Et aujourd’hui, celle-ci est l’une des plus florissantes d’Europe, voire de l’Occident… L’Hexagone sert les intérêts des pays du Proche et du Moyen Orient qui sont ses acheteurs et qui, curieusement, sont aussi les principaux soutiens des réseaux terroristes qui déstabilisent les pays de la zone sahélo-saharienne.

Depuis son intervention au Mali, voire au Sahel, la France ne cesse de conforter son statut de 3ème exportateur mondial d’armements. Au niveau mondial, la France remonte sur le podium des grands pays exportateurs d’armes. Pour 2015, elle disputait la seconde place (derrière les Etats-Unis) avec la Russie en affichant des résultats similaires autour de 16 milliards d’Euros. «L’année 2015 est historique ! La France a enregistré un montant d’exportation jamais atteint : 16 milliards d’Euros, révèle l’entourage du ministre de la Défense. Soit quasiment deux fois plus que l’année dernière (8,4 milliards d’euros), qui avait déjà battu des records», indiquait Air&Cosmos (premier site francophone d’actualité aéronautique et spatiale), dans un article publié en janvier dernier. «Les ventes d’armes françaises à l’étranger se portent bien. Alors que les exportations s’élevaient en moyenne à 7 milliards d’Euros dans la décennie précédente, les exportations ont atteint 8,2 milliards d’Euros en 2014, puis, ont bondi à… 16 milliards d’Euros l’an dernier», rappelle The Economist en mai 2016.

Et ce n’est pas seulement les seules ventes des Rafales à l’Inde ou des 12 Sous-marins à l’Australie qui justifient cette montée vertigineuse. C’est le secteur de l’emploi (le talon d’Achille de la politique économique de François Hollande) qui bénéficie, en premier, de l’impact positif de bonne santé. En effet, analysent des experts, les armements vendus étant en moyenne produits à 90% en France et les emplois étant peu «délocalisables», la création de postes est évaluée à 40 000, selon le ministère français de la Défense. Le nombre d’emplois dans l’industrie de défense française va ainsi passer progressivement de 165 000 à plus de 200 000 d’ici 2018. Que les Français, qui le croient, se rassurent. Le Mali n’est pas et n’a jamais été un pays communiste. Cette étiquette avait été collée à nos pères de l’Indépendance pour décrédibiliser leur combat et pour justifier leur élimination, car, en fonction des attentes et des réalités africaines, ils avaient osé élaborer des politiques et programmes pour totalement s’affranchir des puissances occidentales et trouver leurs propres voies pour le développement. Ce qui commençait à leur réussir.

Le patriotisme noyé dans l’arène politique

Depuis les Programmes d’ajustements structurels (PAS) du FMI et de la Banque mondiale des années 80-90, notre système économique est supposé être un modèle libéral. Un libéralisme de façade permettant à des clans et des multinationales de mieux monopoliser les circuits économiques, donc d’étouffer la majorité de la population. Avec la privatisation, la France s’est positionnée dans tous les secteurs rentables du Mali. Sauf, certainement dans celui de la surexploitation de l’or, où elle n’a pas une expertise mondiale avérée. La preuve est que, depuis quelques années, elle cherche à éjecter l’État malien pour mieux contrôler la BNDA, aujourd’hui la Banque la plus rentable du Mali.

Voilà la France au Mali et en Afrique. Oui Sonia, «le Mali est un grand malade qui reçoit en permanence des injections afin qu’il ne meure pas. Et cela, uniquement pour le laisser survivre afin de continuer à l’exploiter en toute légalité grâce aux coopérants et experts militaires, aux multinationales, Ong…» ! Si ces organisations se disent indépendantes et autonomes, comme le rappelle notre activiste, elles ont quand même besoin de capitaux pour exister et œuvrer. Ainsi, les dons des particuliers (entre 20% et 30%) serviraient uniquement à leur maintien en vie. Les autres 70% seraient donc des dons privés provenant de grosses sociétés, donc des lobbies qui ont des intérêts dans les pays choisis par ces Ong. «Qui dit rentrée d’argent, signifie contrôle de l’utilité de cet argent. Les Organisations non gouvernementales dépendent quand même de ces donateurs qui, d’une manière ou d’une autre, contrôlent leurs agissements», souligne Sonia.

Merci à tous ces amis qui osent élever la voix pour sincèrement apporter leur soutien indéfectible à ce Mali meurtri par les convoitises, les traîtrises et les trahisons. Et cela, au moment où, au lieu de contribuer à l’éveil de la conscience citoyenne du peuple, nos politiciens se battent comme des chiffonniers pour la conquête et la conservation du pouvoir. Et ils sont prêts à s’allier à tous les diables néo-colonialistes pour atteindre ce but ! Pauvre du Mali !

 Moussa BOLLY

Source : Le Reporter

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Transparence dans l’industrie minière : Itie-Mali : le secrétaire permanent, confondu, divague

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En réplique aux contradictions du secrétaire permanent de l’Itie-Mali, Boubacar Tienta, nous revenons volontiers sur le sujet avec un meilleur éclairage, précisément sur les conditions de sa nomination.

usine entreprise societe miniere

 Suite à article paru le mercredi dernier sur la suspension qui plane sur notre pays à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), le secrétaire permanent a commandité un droit de réponse dans un journal de la place lundi 15 août 2016.

  1. Tienta a défié tout le monde et indiqué la source de vérification de ses éléments de réponse, c’est-à-dire le site web de l’Itie-Mali. Celui-ci nous a permis d’accéder à plus d’informations, au site web du secrétariat international de l’Itie et des autres pays.

Cette source d’information, c’est-à-dire le site web de l’Itie-Mali nous a permis d’avoir accès à la norme Itie et à ses exigences que tous les pays mettant en œuvre l’Itie doivent remplir pour maintenir la conformité. Nous invitons nos lecteurs à vérifier l’un des critères de cette norme ; à savoir : “le gouvernement doit désigner un haut responsable chargé de diriger la mise en œuvre de l’Itie. La personne ainsi nommée devra avoir la confiance de toutes les parties prenantes, avoir l’autorité et la liberté de coordonner les actions concernant l’Itie entre les entités de l’Etat et ministères concernés et être capable de mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre de l’Itie”, extrait norme Itie, page 14, exigence, n°1 sur le site www.eiti.org.

Dans sa publication, nous avons eu le sentiment que M. Tienta est le plus diplômé de tous les cadres du département des Mines. Mais nous pensons qu’un haut responsable est loin d’être celui qui a ramassé des diplômes sans aucune expérience (qu’il le prouve) mais plutôt celui qui a un certain nombre d’années d’expériences et qui connait le fonctionnement de l’administration surtout dans le contexte de l’Itie. Sinon l’étudiant qui a fini ses études et a obtenu tous ces diplômes cités par M. Tienta est-il un haut responsable ?

Autre illustration qui démontre que M. Tienta a été désigné par affinité et par complaisance, il n’y a pas eu d’appel à candidature pour son poste comme le stipulent les règles de la fonction publique. Cela est valable pour un poste vacant. C’est une procédure que les partenaires comme la Banque mondiale encouragent.

La source d’information que M. Tienta a citée nous a permis de savoir que dans les autres pays membres de l’Itie, les gouvernements désignent les coordonnateurs : de hautes personnalités comme d’anciens ministres, des conseillers de présidents et des ministres ou par appel à candidature.

Pour ce qui est du cas du Mali, l’actuel secrétaire permanent est loin de répondre à ce critère. Dans notre précédente parution, il est clairement démontré qu’il ne fait pas l’unanimité au sein des organes de l’Itie et ne bénéficie pas de la confiance de toutes les parties prenantes. Ce qui est souhaité par la norme Itie.

 

Le diable est dans les détails  

Ce qui nous conforte dans notre analyse sur la méconnaissance de M. Tienta de l’administration, il est allé jusqu’à rendre public le fait que le gouvernement a procédé à des rétentions budgétaires. Selon lui, c’est la raison du retard des paiements des salaires et des demandes d’ouverture par anticipation.

Nous demandons au ministère de l’Economie et des Finances et à la DFM des Mines si ses retentions ont eu réellement lieu. Les informations dont nous disposons prouvent le contraire. C’est surtout les demandes d’ouverture par anticipation qui sont en cause. Nous sommes arrivés à la conclusion que du coup M. Tienta est un fardeau inutile pour le gouvernement du Mali et un obstacle pour la bonne marche de l’Itie au Mali.

Par exemple, si un haut fonctionnaire est désigné comme ses deux prédécesseurs, l’Etat peut éviter une telle situation chaotique pour son service et pour toutes les parties prenantes. Quelle insulte pour les parties prenantes et ses deux prédécesseurs qui ont conduit le pays vers la conformité !

Nous avons visité le site de l’Itie comme l’a recommandé M. Tienta. Nous avons été surpris de constater qu’on parle de tous les pays qui ont fait des expositions et de leur progrès à Lima au Pérou, sauf le Mali. Pourtant, notre pays était un grand absent malgré sa place de premier en production aurifère dans la zone Uémoa, 2e de la Cédéao et troisième d’Afrique.

En plus,  le site de l’Itie indique que les autres pays sont expérimentés et font l’unanimité au sein des différents organes. Pour la gouvernance de M. Tienta, la presse a été toujours invitée aux ateliers de l’Itie depuis que le Mali a adhéré à cette initiative. Le soutien des partenaires comme la Banque Mondiale et la GIZ n’a pas commencé sous la gouvernance de M. Tienta comme il l’a fait savoir.

Pour une clarification, nous demandons à M. Tienta de répondre à ces interrogations : pourquoi l’externalisation des fonds de la Banque mondiale à une autre structure si la confiance y est ? Pourquoi la Banque mondiale n’a pas financé l’Itie-Mali en 2016 tandis que d’autres pays ont été financés ?

Aussi aucune explication n’a été donnée par M. Tienta sur l’utilisation abusive des véhicules et carburants pour ses courses familiales au détriment des intérêts de la structure.

Si l’Itie est une norme de transparence et de bonne gouvernance, au Mali, cela devrait commencer par le secrétariat permanent. Des éléments qui doivent guider le ministre de Mines, Tiémoko Sangaré, pour éviter l’humiliation à notre pays.

A suivre !!!

A.M.C

Source : l’indicateur du renouveau

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Politique foncière et forestière : Un projet de 150 millions pour la vulgarisation

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La première session du comité de pilotage du projet pilote de tenure foncière et forestière s’est tenue, le jeudi 11 août 2016, dans la salle de conférence de la direction des finances et matériels du ministère de l’Agriculture. Présidée par le représentant du ministre de l’Agriculture, Dr Daouda Diarra, cette 1ère session avait pour objectif d’accélérer la mise en œuvre des dispositions de la nouvelle politique foncière pour la gestion décentralisée et pacifique des ressources naturelles.

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D’entrée de jeu, le Coordinateur du comité de pilotage, Boubacar Diarra, fera savoir que ce projet a été initié par HELVETAS Swiss inter-coopération au Mali en collaboration avec la Coordination nationale des organisations paysannes (CNOP Mali). À ses dires, ce projet est une contribution à la réalisation du plan d’action de la politique foncière agricole du Mali et de la loi sur le foncier agricole. Ainsi, il ajoutera que l’accord de financement a été donné par le fonds international de tenure foncière et forestière au mois de novembre 2015 permettant à HELVETAS Swiss inter-coopération et la CNOP Mali de signer une convention de collaboration le 1er décembre 2015.

La tenue de cette première session, à en croire les responsables du projet, permettra entre autres de renforcer les capacités de fonctionnement des commissions foncières villageoises et communales et d’animer un espace de dialogue stratégique sur la mise en œuvre de la politique et de la loi foncière agricole. Ils ajoutent que la phase pilote servira essentiellement à déclencher des processus, réaliser des situations de référence, mettre en place des outils et des organes dont les impacts seront visibles à travers un accompagnement soutenu dans les prochaines années.

Seydou Karamoko KONÉ

Source : Le Flambeau

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Situation politique et sécuritaire au Mali : « Une 4ème république doit naitre…» déclare Dora Cheick Diarra

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Le jeudi 11 août dernier, le siège de ‘’Afrique Europe Inter-Act’’ a abrité une importante conférence animée par M. Dora Cheick Diarra, Professeur de Philosophie de l’Enseignement Secondaire. Les thèmes choisis pour la circonstance portaient entre autres sur : « la situation sécuritaire au Mali », « la gestion des conflits fonciers » et « femme et migration ».

carte mali nouveau ma part

En effet, c’était à l’occasion des festivités de la journée de la Conférence des Femmes Africaines (CFA) qui se tient, tous les 31 juillet et dans tous les pays Africains. Au Mali, c’est la section Malienne de ‘’Afrique Europe Inter-Act’’qui se charge de l’organisation de ladite journée. À l’entame de la cérémonie, le conférencier Dora Cheick Diarra a tout d’abord salué l’initiative de ‘’Afrique Europe Inter-Act’’ pour la célébration de la journée du 31 juillet afin de rendre hommage à la femme africaine. Il dira que les femmes africaines ont joué d’importants rôles dans l’accession de leurs différents pays à l’indépendance et plus particulièrement la femme malienne qui selon lui a été l’actrice principale des évènements du 26 mars 1991 pour l’instauration de la démocratie au Mali. Abordant le thème principal de la conférence, M. Diarra évoquera que le Mali est victime de la valeur de son sous-sol doté de plusieurs sortes de richesses naturelles.

Et d’ajouter que c’est à cause de ces richesses que la situation sécuritaire est toujours chaotique au Mali grâce à des mains invisibles qui profitent de la déstabilisation du pays pour sucer sa richesse en catimini.

À en croire M. le conférencier Diarra, la situation moribonde que le Mali traverse aujourd’hui tient sa source dans l’histoire de l’Organisation Commune des Régions du Sahel (OCRS). « L’OCRS est une organisation occidentale qui, sans équivoque, avait pour but de soustraire les régions du Nord au reste du Mali compte tenue de la richesse que regorgent les sous-sols des régions du nord », a-t-il dit. Il évoquera également que l’engagement sans faille du régime de Modibo KEITA pour soutenir le voisin, l’Algérie, à tenir tête face à la France lors de la guerre Algérie-France fait partie des causes du système pyromane que joue la France au Mali.

Contrairement à ce que beaucoup pensent, monsieur Dora Cheick Diarra affirmera qu’il n’y a jamais eu de rébellion au temps de Modibo Keita, mais des mécontentements de quelques personnes contre des militaires représentant l’autorité du pays dans les régions du nord. « Ce sont les régimes qui ont succédés au régime Modibo Keita, plus précisément le régime de M. Alpha Oumar Konaré qui, avec sa mal gouvernance, a embrasé la mésentente entre les tribus du nord en les dressant les uns contre les autres », a-t-il confirmé. Et de poursuivre en disant qu’à cela s’ajoutent les soupçons de collaboration entre le régime d’ATT et les narcotrafiquants ainsi que les preneurs d’otages qui auraient été confirmés quand un proche du Président ATT fut retrouvé à Paris avec des billets d’argent versés aux preneurs d’otages par la France pour la libération de Pierre Kamate.

« Ainsi le 17 janvier 2012, une rébellion soutenue par des mains invisibles qui ne dit pas son nom s’éclata au nord du pays et qui l’affaiblira par la suite tout en le menant à un coup d’état. Un coup d’état qui sera suivi de la prise de toutes les régions du nord par le MNLA et ses alliées car des soit disant amis du Mali, au lieu d’aider le Mali, n’ont fait qu’empêcher la junte à aller faire face aux groupes armées du nord », a-t-il insisté. Pour fermer la parenthèse de la situation sécuritaire, le conférencier a fait part de sa préoccupation sur les différentes négociations qui ont eu lieu depuis le début du problème malien à nos jours.

La paix oui, mais elle a des préalables qui sont la vérité, la justice et la réconciliation indiquera-t-il, tout en évoquant la faiblesse de l’autorité malienne face à la France en acceptant de s’asseoir à la table de négociation avec les autres groupes armés excluant Iyad Ag Gali. Selon le conférencier Diarra si le Mali doit s’asseoir avec quelqu’un aujourd’hui c’est bien Iyad Agali, l’ennemi de la France qui se dit ami du Mali, « mais hélas tout le monde sait qui est l’ami et l’ennemi de qui. Sans rien vous apprendre la France et le MNLA jouent au loup et au chien contre le Mali », laissera entendre monsieur Diarra. Et de dire marteler, pour la bonne gestion de la situation actuelle du pays, qu’une quatrième république doit naitre au Mali.

En abordant le deuxième thème de la conférence débat axé sur la gestion des conflits fonciers, M. Diarra dira qu’il faut le droit à la terre au Mali. La loi Me Amidou Diabaté demeure caduque et doit être révolue.

Parlant du troisième thème de la conférence débat, « la migration féminine », il dira que cela tire sa source à l’affaiblissement des paysans issue de la baisse de revenu annuelle car jamais subventionnés. « La plupart des temps, quand les parents ne gagnent rien après l’hivernage, le dernier recours est l’exode des filles vers les grandes villes, les zones minières et pire aujourd’hui dans les pays comme le Sénégal et l’Arabie Saoudite ou elles sont souvent très mal traitées et exposées à d’énormes dangers », a-t-il martelé. Pour conclure le conférencier indiquera que le Mali a fortement besoin d’une société civile organisée avec un CNJ bien engagée pour la cause du citoyen lambda afin d’avoir un vrai remède à la mal gouvernance au Mali.

Dognoumé DIARRA

 

Source : Le Flambeau

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Produits pétroliers : Un mélange de carburant et de pétrole lampant vendu illégalement aux consommateurs ?

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Au Mali, la méthode de taxation du pétrole lampant a toujours soulevé des polémiques. En effet, il a été constaté que la baisse des frais de dédouanement du pétrole lampant est très profitable à certains opérateurs économiques véreux qui n’en font qu’à leurs têtes et pour leurs poches. Il ressort de nos enquêtes que certains opérateurs s’adonnent à des mélanges contre nature du carburant super avec le pétrole lampant.

station essence diesel gasoil pompe depot carburant petrole

Il a été constaté que chaque fois que les frais de dédouanement du pétrole lampant baissent, l’importation augmente jusqu’à dépasser de très loin le besoin réel du pays. En effet, de nos jours au mali, à part la CMDT et quelques petites sociétés de la place, le pétrole lampant n’est pratiquement plus consommé. Cela est d’ailleurs facilement vérifiable. Cependant, où vont les millions de litres supplémentaires du pétrole lampant qui sont destinés à notre pays chaque fois que les frais de dédouanement sont considérablement revus à la baisse ? Voilà une question dont la réponse se limite qu’à un seul mot : « frelatage ». Autrement dit : mélange du super carburant ou le gasoil avec du pétrole lampant.

À titre d’exemple, pendant que le litre de pétrole lampant était dédouané à environ 20 francs CFA, le super carburant était dédouané à 340 francs CFA le litre et le gasoil à 270 francs CFA le litre. La quantité mensuelle de litre de pétrole lampant battait tous les records, car cette baisse assez incohérente des droits de douanes du pétrole lampant est devenue un business très rentable pour certains réseaux mafieux dont les acteurs se remplissaient quotidiennement les poches sur le dos de l’État, tout en vendant des produits de très mauvaise qualité aux populations.

Cependant, grâce à un effort conjugué de l’ONAP et la douane, cette mauvaise pratique avait été pratiquement stoppée. En effet, durant environ 8 mois, le pétrole lampant était dédouané presqu’au même montant que le gasoil et le super carburant. Cela a d’ailleurs été fortement apprécié par les loyaux opérateurs économiques. À titre d’information, le pétrole lampant produit localement ou importé est un mélange d’hydrocarbure d’origine minérale ou de synthèse destiné à être brûlé dans les réchauds domestiques et/ou les lampes d’éclairage qui n’est aucunement destiné aux véhicules.

«Pourquoi encourager ce trafic autour du pétrole qui fait perdre plusieurs centaines de millions à l’État et fait consommer aux Maliens des hydrocarbures de très mauvaise qualité. Nous souhaiterions que les prix de dédouanement du pétrole lampant soit toujours conformes à ceux du super carburant, sans quoi, le frelatage ne pourra jamais être contrôlé », a confié un jeune opérateur économique, sous couvert de l’anonymat, évoluant dans le secteur des produits pétroliers. Selon ce dernier, ce nouveau mécanisme de taxation du pétrole lampant, s’il venait à être appliqué, aura trois conséquences : premièrement, la fraude sera encouragée, deuxièmement, les citoyens auront des mauvaises qualités de carburant et enfin troisièmement les caisses de l’État recevront très peu d’argent.

À noter qu’entre 18 à 19 milliards de francs CFA sont destinés par an à l’aménagement des routes, grâce au dédouanement des hydrocarbures. Une somme qui sera sans doute revue à la baisse très bientôt si les plus hautes autorités ne s’assument pas face à cette situation.

KANTAO Drissa

Source : Le Flambeau

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Opinion : le système éducatif érigé en business

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L’école malienne est en chute libre. Baisse croissante du niveau des étudiants et des élèves ; Universités et Grandes écoles saturées ; résultats catastrophiques aux différents examens de fin d’année ; manque de compétitivité du diplômé malien sur le marché de l’emploi aux plans sous-régional et régional. Tels sont les maux dont souffre aujourd’hui notre système éducatif, accentués par le business qui l’a envahi de nos jours.

ecole education classe eleve etudiant baccalaureat bac def examens resultats

L’éducation est le socle du développement socio-économique véritable et du durable d’un pays. C’est pourquoi elle bénéficie d’un gros budget chez nous au Mali. Elle doit constituer une préoccupation majeure pour l’Etat et doit être au cœur des grandes discussions, rencontres, séminaires et fora. C’est ce qui se fait d’ailleurs dans notre pays, mais la décadence et la déchéance de l’école malienne ne cessent de se poursuivre.

Aujourd’hui, au Mali, certains promoteurs sont hostiles à la réglementation ; des enseignants sont sous-formés ; des autorités scolaires et universitaires sont corrompues… Notre système éducatif est devenu un fonds de commerce où on ne cherche que du profit. Les enseignants n’ont plus le contrôle de leurs classes respectives, car le nombre d’élèves les dépasse (plus de 100 par classe pour un seul enseignant). Les enfants ne reçoivent plus une éducation de qualité et les niveaux baissent de jour en jour.

Quant aux Universités, elles sont surpeuplées (plus de 100.000 étudiants par Université). De ce fait, les locaux sont largement insuffisants et les  étudiants n’arrivent plus à trouver des salles disponibles pour prendre les cours normalement. Et là, c’est la débrouillardise.

Dans les pays développés, l’examen est fait pour tester le niveau des élèves, pour voir réellement s’ils ont la capacité de faire des études universitaires. Malheureusement, ici chez nous, c’est un véritable business qui s’y est installé. Où allons-nous donc à cette allure, si ce n’est tout droit au mur !

Assan TRAORE/Stagiaire 

Source : Le Reporter

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Mali : environ 50 807 réfugiés et rapatriés venant de l’Algérie, de la Mauritanie, du Burkina et du Niger…

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La Direction nationale du développement social a tenu, le samedi 13 août 2016, un point de presse. Il était animé par le Directeur général adjoint, Aba Sangaré, en présence de quelques collaborateurs. L’objectif était de communiquer et d’informer l’opinion nationale et internationale sur les actions menées par le Ministère de la Solidarité et de l’action humanitaire et ses partenaires dans le domaine humanitaire.

hamadoun konate ministre Réconciliation nationale humanitaire rencontre refugié refoule rapatriement expulsion malien

À l’entame de ses propos, le Directeur général adjoint de la Direction nationale du développement social, Aba Sangaré, a rappelé que le ministère de la tutelle a comme mission entre autres, le développement et l’organisation de la solidarité nationale et de la lutte contre la pauvreté ; la définition et la mise en œuvre de programme d’insertion économique et professionnelle des personnes défavorisées ou victimes de mesures économiques spécifiques ; la coordination de la mobilisation et de l’utilisation des aides alimentaires destinées aux populations victimes de crises ; la coordination des actions humanitaires dans les situations de crise ; la coordination de l’organisation du retour des maliens réfugiés de l’extérieur et de leur réinsertion socio-économique et la prise en charge des victimes civiles d’actes terroristes.

Pour le rôle de sa direction, le DGA Aba Sangaré a dit qu’il constitue de préparer les projets et programmes ou de plans d’action en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion, d’aide et de secours, de prévention et de gestion des crises à caractère humanitaire.

À ses dires, la situation actuelle de notre pays est la conséquence de la double crise institutionnelle et sécuritaire de 2012. Une crise qui, renchérit-il, a eu des conséquences socio-économiques et humanitaires sans précédents et a occasionné environ 500 000 déplacés internes à travers le pays et 150 000 réfugiés dans les pays voisins comme le Niger, le Burkina Faso, et la République Islamique de Mauritanie.

Il ajoutera que de 2012 à nos jours, 130 organisations interviennent dans l’humanitaire au Mali en appui au Gouvernement dont : 58 organisations internationales, 45 organisations nationales, 10 organisations du système des Nations unies, 7 organisations gouvernementales, 5 mouvements de la croix rouge et du croissant rouge et 5 fondations et autres partenaires. Et de préciser qu’elles interviennent dans toutes les régions et dans les domaines divers et variés, tels que : l’abri et les dons alimentaires, la nutrition, la sécurité l’alimentaire, la santé, l’éducation, l’eau, l’hygiène et l’assainissement, la protection et la coordination.

A noter qu’en 2013, le Mali comptait 168 000 réfugiés dans les pays voisins dont 32 687 au Burkina, 66 392 en Mauritanie, 48 928 au Niger, 1.500 en Algérie, 24 en Guinée, 230 au Togo et 355 000 personnes déplacées à l’intérieur du pays.

Les réfugiés et les rapatriés spontanés enregistrés au Mali sont estimés à 50 807 personnes. Ces rapatriés viennent de l’Algérie (6 607 personnes), du Burkina Faso (17 649 personnes), de la Mauritanie (12 188 personnes), du Niger (14 649 personnes). Etc.

Seydou Karamoko KONÉ

Source : Le Flambeau

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Parcours réussi : Zeinab Touré, une passionnée des images photographiques

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Le regretté feu Mangala Camara paix à son âme révélait ceci dans la chanson ” Denko ” : ” Chacun a besoin d’amour dans cette vie. Chacun a besoin d’attention autant que de tendresse “. Pour ma part, j’ajouterai : ” chacun a également besoin de développer une passion dans son existence. A défaut on s’ennuierait lamentablement ici-bas “. Ces mots en disent long sur le parcours de Zeinab Touré.

Zeinab Toure artiste photographe

Issue d’une famille malienne résidente en Guinée Conakry,  Zeinab Touré ne cache pas son amour pour le pays d’origine de ses ascendants.  Son parcours a  de quoi étonner puis émerveiller plus d’un. Dès la tendre enfance, fascinée par le tissu africain tous genres confondus Zeinab Touré développait de l’intérêt et d’admiration pour les vêtements traditionnels, notamment les pagnes tissés tout comme les teintures. Elle rêvait de pouvoir tôt ou tard embrasser une carrière dans la mode ou la haute couture afin de mettre en valeur le textile africain. Elle garda précieusement sa passion à son for intérieur dans le silence sans faire de bruit tout en fréquentant les milieux de diffusion ayant trait aux habillements. Peu à peu elle se tailla une place dans ce réseau fermé. Persévérante jusqu’au bout de l’âme à 22 ans son rêve est devenu réalité quand un couturier lui tend la main. La jeune fille intègre le groupe des mannequins du créateur de mode Alphao et aligne une série de défilés dans les salles prestigieuses à Conakry. On lui consacre des pages dans le mensuel magazine des femmes ” Madina “. Ses diverses expériences lui valurent plus tard de défiler dans la sous-région précisément à Abidjan. Au-delà d’Alphao Zeinab Touré faisait également partie de l’écurie de la créatrice de mode guinéenne Mimi Damanta installée à Conakry. Actuellement celle-ci demeure la promotrice de Safir création un atelier de haute couture qui se localise dans la capitale guinéenne.

Aujourd’hui cette jeune femme élégante est en cours d’aller au bout de sa passion. Elle reste largement guidée par la philosophie suivante : ” la beauté de notre continent réside en premier lieu dans le savoir-faire de ses artisans et artistes. Il est indispensable que nos politiques culturelles investissent ce champ pour soutenir les créateurs, les artisans incontournables de notre culture. C’est le seul garant afin que les artistes vivent du fruit de leur création. Les pays développés manifestent de l’égard et du respect pour leurs artistes, les nôtres doivent emboiter leur pas “.

Aujourd’hui, diplômée en lettres modernes à l’université générale Lansana Conté de Conakry communément appelé Sofonia, elle mouille le maillot pour soutenir les créateurs maliens autrement. Pour le moment, elle cible les jeunes artistes musiciens spécialisés dans l’animation dans les restaurants. Pour ce faire Zeinab Touré ne cesse de sillonner les endroits phares de Bamako pour prendre des images. Son inséparable appareil photographique ne la quitte jamais. Passionnée par la photographie, Zeinab Touré ambitionne d’exceller dans cette expression artistique. Que ce soit les images de la nature, des portraits d’amis, les scènes de la vie quotidienne Bamakoise ou celle de Conakry elle conserve une quantité incroyable de photographies au cœur de son appareil.

Depuis quelques temps, la jeune fille vient de s’attaquer à un nouveau domaine d’expression artistique : les reportages photographiques pour la presse écrite. Elle nourrit l’ambition de réaliser prochainement une exposition de photographie dans une galerie bamakoise. Peut-être aspire-t-elle relever le défi pour participer à une des Rencontres de la biennale photographique qui se tient à Bamako ? On n’en sait rien. D’après elle le Mali a bien fait d’accueillir cet évènement majeur sur ses terres. Chaque photographie est une légende et une montagne de souvenirs. Vouloir c’est pouvoir, espérons que les dieux de la photographie issus de la terre de ses ancêtres l’accompagnent dans sa démarche artistique.

                                                      Aboubacar Eros Sissoko            

 

 

Source : Zénith Balé

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Karim Keita et la gestion du pouvoir : Le fis du président en abuse-t-il ?

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L’élection du jeune homme, Karim Kéïta, comme député à l’Assemblée nationale a suscité et continue de susciter de nombreux commentaires. Surtout, lorsqu’il a été choisi par ses pairs de s’occuper de la fameuse commission de défense de l’hémicycle de Bagadadji. Il a été jugé, critiqué d’être en train de gérer des centaines de milliards de nos francs.

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Pourtant, il n’en est rien de tout ceci. Le jeune homme, très ambitieux pour sa patrie, entend avec les autres membres de cette commission permettre à notre grande muette d’être au diapason des nouvelles armées modernes d’Afrique et du monde. Cela, en interpellant les plus hautes autorités et en faisant des propositions concrètes pour l’acquisition de matériels adéquats adaptés à nos besoins de sécurité et de formation de nos hommes en uniforme.

A travers ce rôle, il a été traité de tous les noms d’oiseaux. Alors qu’en réalité, il ne décide de rien et ne gère absolument rien. Intelligent et dévoué pour la cause du Mali, peut-être c’est ce qui fait de lui un homme à abattre ou tout simplement parce qu’il est  un fils de président qui aime sa patrie et entend contribuer à son rayonnement. Réfléchissons donc avant de jeter l’opprobre sur de paisibles citoyens.

Ousmane COULIBALY

Source : Zénith Balé

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Bandiagara : VACANCES VERITABLEMENT CITOYENNES

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C’est parti pour la 7è édition des vacances citoyennes. Cette année, le rendez-vous annuel a été couplé à la journée internationale de la jeunesse. Le lancement officiel a eu lieu le 12 août à Bandiagara sous la présidence du  ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Amadou Koïta

amadou koita ministre jeunesse construction citoyenne ps yelen coura
« Rôle de la jeunesse dans la construction citoyenne », tel est le thème de cette  7è édition. C’est dans une ambiance festive que la population de Bandiagara a accueilli  les jeunes Maliens venus de toutes les régions du  pays et du District de Bamako.L’édition 2016 des vacances citoyennes concerne trois  localités : Bandiagara, Bla et   Yanfolila. Elle se déroulera  jusqu’au 5 septembre et est parrainée par l’opérateur économique Seydou Nantoumé, le PDG de Toguna Agro Industries.
Au cours de ces vacances citoyennes, il sera inculqué aux jeunes les valeurs d’engagement citoyen, de civisme, de patriotisme à travers diverses activités : conférences, causerie-débats, animations culturelles, séances de sensibilisation, séances de sauvegarde environnementale, activités sportives et excursions.
A Bandiagara, les jeunes procéderont à la réhabilitation des locaux du service de la jeunesse, au reboisement  de l’espace vert appelé « Terrain fleurs » et de certaines rues  de la ville. Ils implanteront des panneaux à la rentrée de la ville et effectueront une visite touristique  à Sangha et Kamba.
La cérémonie d’ouverture des vacances citoyennes a eu lieu au stade omnisports de Bandiagara en présence des autorités administratives, politiques et traditionnelles de Bandiagara et de Mopti.  Elle a commencé par l’exécution de l’hymne national. Après les mots de bienvenue du coordinateur des chefs de quartier de Bandiagara, Ousmane Ganamé, la 2è adjointe au maire de la commune urbaine de Bandiagara, Mme Konfrou Kadidia Guindo,  a exprimé la joie des habitants de Bandiagara pour le choix porté sur leur ville pour abriter le lancement de ce grand rendez-vous annuel de la jeunesse malienne. Elle a invité les jeunes, fer de lance de toute  société et de toute entreprise humaine, à devenir des vrais acteurs-citoyens et dans tous les secteurs.
Le président du Conseil national de la jeunesse, Mohamed Salia Touré a appelé les « vacanciers »  à bien noter tout ce qu’ils auront vu et entendu, car selon lui, dans chaque parcelle de notre vaste pays, l’on peut tirer des enseignements. Aussi bien des hommes que de la faune et de la flore.
Pour le ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Amadou Koïta, aujourd’hui notre pays fait face à des ennemis intérieurs que sont les narcotrafiquants et les terroristes qui, malgré  tous les efforts déployés par les forces armées et de sécurité, peuvent se manifester à tout moment et en tout lieu sur le territoire national.  Il a donc invité les jeunes à se constituer en rempart aux côtés de nos forces de sécurité et aux côtés du président de la République et du gouvernement pour repousser hors du territoire ces forces du mal dans une « solidarité sacrée ». Une solidarité qui passe impérativement par l’appropriation par les jeunes de l’Accord pour la paix et la réconciliation et leur engagement dans sa mise en œuvre.
Le ministre a souligné que cette 7ème édition des vacances citoyennes s’est ouverte quelques semaines après l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi rétablissant le Service national des jeunes. Le rétablissement du SNJ traduit selon lui, la volonté politique  du président Ibrahim Boubacar Keita, de faire participer les jeunes au développement économique, social et culturel du pays. Il a enfin invité les jeunes à respecter le contenu du document de l’engagement citoyen qu’ils ont signé en venant aux vacances citoyennes.
La cérémonie de lancement des vacances citoyennes a offert à la population de Bandiagara l’occasion de présenter un pan de son riche patrimoine à travers différentes troupes folkloriques. La cérémonie de lancement a pris fin par la remise de matériels aratoires et sportifs aux autorités de Bandiagara et la  plantation du premier pied d’arbre sur l’espace baptisé « terrain fleurs ». Le samedi 13 août 2016 les jeunes ont eu droit à un numéro spécial  de l’émission  « Maxi jeunes » de la télévision nationale.
O. GUINDO
Amap-Bandiagara

 

Source : L’ Essor

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Autorités intérimaires : ECLAIRAGE A KOULIKORO

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Une mission du ministère de la Décentralisation et de la Reforme de l’Etat, conduite par Seini Touré conseiller technique au département, a animé vendredi, à Koulikoro, un atelier dont l’objectif principal était d’amener les acteurs régionaux et locaux à s’approprier la notion d’autorité intérimaire et de faire le point de la régionalisation.

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Cette mission d’information et de sensibilisation sur les autorités intérimaires comprenait des représentants des conseillers nationaux, ceux de l’Assemblée nationale, des départements ministériels, de la Plateforme, de la CMA et de la société civile.
L’atelier, qui a  enregistré la participation de près de 300 délégués venus de tous les cercles de la Région de Koulikoro, a été présidé par le directeur de cabinet du gouverneur de Koulikoro, Ouénégué Diarra. Dans son intervention, celui-ci a précisé que la gestion des collectivités territoriales par des organes élus est un principe fondateur de la décentralisation au Mali consacrée par la Constitution.
M. Diarra a aussi rappelé, qu’au terme de l’annexe 1 de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, il est prévu « la mise en place, le cas échéant et au plus tard trois mois après la signature de l’accord, des autorités chargées de l’administration des communes, cercles et régions du Nord durant la période intérimaire ».
La première communication présentée par Seini Touré a porté sur les autorités intérimaires. Le conférencier a mis l’accent sur le principe de la libre administration des collectivités, les différentes prorogations des conseils élus des collectivités territoriales, les conditions de mise en place des autorités intérimaires, leurs règles de fonctionnement, leur durée, entre autres. Les débats ont porté sur les modalités de mise en place des autorités intérimaires, le sort des collectivités de la Région de Mopti qui ne fonctionnent plus, les limites des missions des autorités intérimaires, l’éligibilité des membres des autorités intérimaires aux prochaines élections.
Quant au processus de la régionalisation, il a été présenté par Ali Fofana de la direction générale des Collectivités territoriales. Le thème était articulé autour de l’historique de la décentralisation, la régionalisation, une nouvelle vision issue des Etats généraux sur la décentralisation, ses enjeux, ses défis et ses perspectives. Les débats ont porté sur la Fonction publique des collectivités territoriales et la mobilité des agents et fonctionnaires des collectivités et la Police territoriale.
Cet atelier était organisé par le ministère de la Décentralisation et de la Reforme de l’Etat avec l’appui  financier de L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), à travers son projet Accord.
A.    MAIGA
Amap-Koulikoro

Source : L’ Essor

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Ségou : SIRA OU LA VOIE POUR LA QUALITE SCOLAIRE

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Les activités du Projet USAID/Mali SIRA (Selected Integrated Reading Activity) ou Activités sélectives et intégrées de lecture ont été lancées sur le plan régional, mercredi dernier, au Centre Abbé Gabriel Cissé à Ségou.

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La cérémonie, placée sous la présidence du conseiller aux affaires administratives du gouverneur de la Région de Ségou, Sékou Samaké, a regroupé deux cents cadres et responsables administratifs, politiques, scolaires, des collectivités territoriales, des organisations socio-scolaires, des leaders communautaires, entre autres, du niveau régional et des partenaires techniques et financiers. Sans oublier une forte mobilisation de la presse.
Le Projet SIRA 2016-2021 est financé par le gouvernement et le peuple américains à travers, l’Agence américaine d’appui au développement (USAID)  à hauteur de plus de 30 milliards de Fcfa. Il vise à améliorer l’enseignement-apprentissage de la lecture-écriture en Bamanankan aux élèves des 1ère et 2ième années fondamentales des écoles publiques, communautaires et des medersas dans les régions de Koulikoro, Sikasso et Ségou.
En quatrième Région, 63 800 élèves bénéficieront du SIRA qui formera environ 2 500 enseignants ainsi que 1.230 directeurs car son activité couvre le même nombre d’écoles mais aussi les Instituts de formation des maitres (IFM). D’autres activités appuieront les enseignants, les directeurs d’écoles, les structures d’encadrement, notamment les Centres d’animation pédagogique (CAP), les académies d’enseignement, (AE) Comités de gestion scolaire, (CGS) Associations de parents d’élèves (APE), Associations des mères d’élèves, les communautés et le secteur privé pour réussir le pari.
Par une coïncidence heureuse,  l’acronyme du projet a deux significations : SIRA est le prénom de la première fille dans certaines localités de la région de Ségou ; SIRA, en langue nationale bamanankan, désigne également la voie, la route ou le chemin.
Un état des lieux, non moins exhaustif de la situation sur la lecture, présenté à la cérémonie fait ressortir la pertinence du projet. En effet, un outil d’évaluation ciblant 5 186 élèves de la 2ième année en six langues dont le français et le bamanankan révèle que 83 à 95% des élèves ne savent lire un seul mot d’un texte approprié.
Le coordinateur de l’ONG Œuvre malienne d’aide à l’enfance du Sahel  (OMAES), partenaire dans la mise en œuvre du projet, Bréhima Allaye Touré, par ailleurs, président du Conseil national de la société civile, a salué le caractère innovateur du SIRA « car apprendre par la langue maternelle est le seul levier d’accélération du niveau des apprentissages, voire le fondement de tous les apprentissages futurs ».
Il a fait un bref survol des activités de l’ONG  de 1998 à nos jours, dans la Région de Ségou, en faveur d’une éducation de qualité pour tous les enfants maliens. Aujourd’hui, l’OMAES s’engage à accroitre le soutien des parents, de la communauté et du privé à la lecture au cycle primaire par une communication intensive pour le changement de comportement social (CCCS), par des stratégies spécifiques pour soutenir le cycle élémentaire en lecture, mieux former les acteurs à la base à pouvoir mener des évaluations annuelles au niveau des ménages sur le progrès des apprenants en lecture-écriture.
La directrice du projet USAID/Mali SIRA, Mme Thelma Khelghati, au nom de Education Development Center (EDC), a rappelé la place de la lecture-écriture dans le processus scolaire, puis l’engagement de son centre à aider les acteurs du système pour donner aux enfants maliens, l’instrument indispensable à l’apprentissage et à la perfection.
Le directeur du bureau éducation de l’USAID, Aliou Tall, citant le président Barack Obama,  a déclaré : «Le développement n’est pas de la charité. Il est un des investissements les plus pertinents que nous puissions faire pour assurer notre avenir commun, notre sécurité et notre prospérité», car la lecture est une compétence fondamentale et l’acquisition de compétences de base est essentielle pour le développement humain, la croissance économique et la gouvernance démocratique. Il a réitéré l’engagement du peuple américain dans une étroite collaboration avec le peuple malien afin d’assurer une formation efficace, seule voie pour rehausser la qualité de vie des générations futures du Mali.
Quant au conseiller aux affaires administratives du gouverneur de Ségou, il a remercié le peuple américain et son gouvernement pour tout ce qu’ils font pour notre nation et pour la Région de Ségou, en particulier, et à travers eux l’USAID, EDC, l’OMAES et les autres partenaires. Sékou Samaké a rassuré ses hôtes de l’adhésion et de la participation effectives et efficaces de toute la Région de Ségou à la réussite du SIRA. Un sketch sur le sujet a davantage donné d’éclairage sur le SIRA.

A.    O. DOLO
Amap-Ségou

Source : L’ Essor

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Championnat de D2 du district : QUATRE EQUIPES POUR LE SPRINT FINAL

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Alors qu’il ne reste plus que deux petites journées de débats, le suspense reste entier et quatre équipes peuvent prétendre au titre suprême. Il s’agit de l’Association sportive Black star de Badalabougou (ASBS), du FC Gaoussou de la commune IV, de l’ASKO et de Yeleen olympique de la commune II. Après 13 journées de débats, ASBS occupe la tête du classement avec 29 points (1 match de moins), devant le FC Gaoussou (28 unités) et Yeleen olympique (28 points, 1 match de moins).

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Lundi, les protégés du président Gaoussou Keïta ont mis la pression sur leurs concurrents en atomisant 4-0 ASCB. Grâce à ce succès, le FC Gaoussou est revenu à une petite unité de l’ASBS qui affronte Africa foot, aujourd’hui à partir de 18h au stade Mamadou Konaté. La victoire est impérative pour les joueurs de Badalabougou afin d’être sûrs de garder le fauteuil de leader quand on sait que derrière, Yeleen olympique ne compte qu’une petite unité de retard. Autrement dit, si ASBS s’incline ou trébuche devant Africa foot qui occupe la 8è place du classement avec 18 points, l’équipe de la commune II peut s’emparer de la tête du peloton, mais à condition de gagner contre Nadia.

Mais la tâche des Olympiens ne s’annonce pas facile quand on sait que l’équipe du président Djibril Kaba occupe le 6è rang avec 20 points et que l’équipe reste sur une belle performance contre ASCB surclassée 3-1 lors de la 12è journée (les joueurs de Yeleen olympique eux, ont été battus 1-0 par Africa foot). Le quatrième du classement, l’ASKO (27 points avant le match d’hier contre ASBBA, ndlr) reste également à l’affût et tentera de profiter de tout éventuel faux pas du trio de tête.

Pour les autres protagonistes, on peut s’autoriser à dire que les carottes sont déjà cuites, à commencer par la J. A. (5è, 20 points), du FC Nadia (6è, 20 points) ou encore de Caïman football club de Kalaban (CFCK, 7è, 18 unités). En tout cas, ce sera difficile pour les équipes de moitié du tableau de refaire leur retard à seulement deux journées de la fin des débats. Il convient de préciser que cette année, il n y aura pas de carré d’as et seul le premier du championnat se qualifiera pour le traditionnel tournoi de montée en première Division. La course au titre promet donc une belle bagarre et le président de la commission média de la ligue du district, Djibril Kaba annonce déjà que les dernières journées pourraient se jouer simultanément pour éviter tout calcul. «Si les équipes restent au coude à coude, on n’aura d’autre choix que de faire jouer les matches à la même heure», a ainsi confié notre confrère.

  1. B. TOUNKARA

LES RéSULTATS DE LA 12è JOURNEE

J A-ASKO : 0-2

Africa foot-Yeelen : 1-0

ASKU-Cofor : 2-2

USBO-CFCK : 1-1

ASBS-FC Gaoussou : 1-0

Nadia-ASCB : 3-1

Binga FC-WatiB : 2-1

ASCIII-ASBBA : 3-2

LE PROGRAMME DE LA 13E JOURNéE

Aujourd’hui aun stade Mamadou Konaté

16h CFCK-Watib

18 h ASBS-Africa Foot

Jeudi 18 août

16h : Yeelen-Nadia

Source : L’ Essor

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Disparition : JOAO HAVELANGE, LE ROI DU FOOT BUSINESS N’EST PLUS

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Craint autant que respecté, le Brésilien Joao Havelange, décédé hier centenaire, a régné pendant 24 ans sur le football mondial et l’a fait entrer dans l’ère du sport-business. Mentor et prédécesseur du Suisse Joseph Blatter, Havelange a occupé la présidence de la Fifa (Fédération internationale de football) de 1974 à 1998.

joao havelange mort decede

Cet ancien sportif au regard bleu d’acier et à la carrure imposante restera comme celui qui a fait de la Coupe du monde le plus grand événement sportif planétaire, la faisant passer de 16 à 32 équipes. Sa mort à l’âge de 100 ans intervient alors que la FIFA est ébranlée par le plus grand scandale de corruption de son histoire, qui a contraint le fils spirituel de Havelange, Joseph Blatter, à démissionner de la présidence. Né le 8 mai 1916 à Rio dans un milieu aisé, de parents belges qui avaient fui les horreurs de la première guerre mondiale, Jean-Marie (Joao) Faustin Godefroid Havelange devient en 1974 le premier non-européen à remporter la présidence de la Fifa. Durant sa campagne, il a promis à l’Asie et à l’Afrique d’y développer un sport jusqu’alors cantonné à l’Europe et l’Amérique latine. Havelange a alors derrière lui une longue expérience du monde du sport. Comme sportif, il a participé aux JO-1936 de Berlin en natation et aux JO-1952 de Helsinki en water-polo, avant de devenir dirigeant : président de la Confédération brésilienne des sports (CBD) en 1958 puis membre du Comité international olympique (CIO) en 1963. A son arrivée, la Fifa vivote et manque de ressources. Il esquisse un programme de développement et pour le mener à bien, recrute en 1975 Sepp Blatter, alors âgé de 39 ans. C’est sous le mandat de Havelange que commencent à être signés des accords télévisés à prix d’or. L’expansion de la Fifa en Afrique et en Asie a coïncidé avec le boom de la télévision et la « stratégie mondiale de marketing de Coca-Cola pour pénétrer de nouveaux marchés », explique l’universitaire canadien Trevor Slack dans son livre « la commercialisation du sport ». Havelange « observe le monde au télescope et jamais au microscope », disait de lui Henri Kissinger, l’ancien secrétaire d’Etat américain. Sous son leadership, la Fifa s’est aussi ouverte au football féminin et à la jeunesse, avec la création des Mondiaux féminins, -20 ans et -17 ans, ainsi que la Coupe des Confédérations. Au cours de ses six mandats, il a souvent été reçu comme un chef d’Etat au gré de ses innombrables voyages (300 jours par an). Il a aussi largement fait gonfler le nombre d’associations nationales membres de la Fifa (198 à son départ en 1998, 211 actuellement), pour cela surnommée « Les nations unies du football ». L’instance l’a même présenté au… prix Nobel de la Paix en 1988.

Transfert : FABREGAS VA-T-IL REJOINDRE LE REAL MADRID ?

Cesc Fabregas (29 ans) vit décidément une période difficile. Au sortir d’une deuxième saison calamiteuse avec Chelsea et d’un Euro très moyen avec l’équipe d’Espagne, le milieu de terrain n’entrerait pas dans les plans du nouveau coach des Blues, Antonio Conte, qui l’a laissé sur le banc pour l’entrée en lice de la formation londonienne en Premier League face à West Ham (2-1), lundi soir. Désormais barré par N’Golo Kanté, l’Espagnol serait prêt à quitter Stamford Bridge pour… le Real Madrid ! Fabregas ne serait pas contre… Alors que ses dirigeants l’auraient récemment proposé à la Juventus Turin, à la recherche d’un élément de qualité capable de suppléer Paul Pogba, vendu à Manchester United, le natif d’Arenys de Mar pourrait se laisser tenter par une pige au Real Madrid. D’après les médias britanniques, l’entourage du Catalan aurait contacté le club royal afin d’évaluer les possibilités d’un mouvement vers son pays d’origine. Selon les mêmes sources, Chelsea demanderait entre 20 et 25 millions pour son métronome, sous contrat jusqu’en juin 2019. Au Real, le milieu est déjà bien garni Pour rappel, les Merengue lorgnaient Fabregas lors de l’été 2009 puis 2010 avant que celui-ci ne revienne au Barça, où il a été formé, en 2011. Cinq ans plus tard, l’international espagnol ne semble plus aussi impressionnant et il serait étonnant que les décideurs de la Maison Blanche passent à l’action dans ce dossier. En effet, Zinedine Zidane dispose d’un effectif très riche dans l’entrejeu. Luka Modric, Toni Kroos, Casemiro ou encore Mateo Kovacic peuvent jouer à un poste reculé tandis que James Rodriguez ou encore Isco sont toujours là pour évoluer plus haut.

Source : L’ Essor

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