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Bulletin agro-météorologique : PLUVIOMÉTRIE ABONDANTE

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La décade du 1er au 10 août 2016 a été marquée par le maintien de l’air humide sur l’ensemble du pays occasionnant des activités pluvio-orageuses d’intensité modérée à forte dans toutes les régions à l’exception de celles de Kidal et de Taoudéni.
Les quantités de pluies recueillies pendant la décade ont été normales à excédentaires excepté Nioro du Sahel, Bafoulabé, Mahina, Yanfolila, N’Tarla, Tominian et Bankass, où elles ont été très déficitaires.

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Cependant à la date du 10 août 2016 le cumul des pluies recueillies depuis le 1er mai est normal à excédentaire à la faveur des pluies antérieures sauf à Nara et N’Tarla. Comparé au cumul de l’année dernière, il est en général supérieur.
La situation hydrologique de la première décade du mois d’août a été marquée par la poursuite de la montée de niveau sur tous les cours d’eau, à l’exception du Sénégal à Kayes, du Bakoye à Oualia et de la Falémé à Gourbassy. Le remplissage des retenues de Sélingué et de Manantali se poursuit. Les niveaux permettant le trafic fluvial des grands bateaux ont été atteints à Koulikoro et Mopti.
Sur le plan agricole, les mil/sorgho sont au stade de levée tallage, le maïs montaison, le riz irrigué au repiquage, le riz pluvial au tallage, le cotonnier, l’arachide et le niébé à la ramification-floraison, le sésame semis-levée.
La situation du criquet pèlerin est calme dans l’ensemble. Au cours de la décade, aucun criquet pèlerin n’a été observé, ni signalé faute de prospection par le réseau d’information.
Sur le plan forestier dans les domaines forestiers et fauniques les essences forestières présentent un état végétatif luxuriant dans l’ensemble. Le tapis herbacé poursuit son épanouissement du sud vers le nord dans les domaines faunique et forestiers nationaux. L’état d’embonpoint de la faune est satisfaisant dans les aires protégées et les zones d’intérêt cynégétique. Leurs habitats sont bien reconstitués dans l’ensemble. Cette période constitue le moment de  reproduction de la faune.
La situation pluviométrique de la décade du 11 au 20 août sera caractérisée par une bonne répartition  de l’air humide sur l’ensemble du pays. Des activités pluvio-orageuses seront fréquentes et importantes avec des pluies d’intensité  faible à forte dans la majeure partie du territoire.
En ce qui concerne le criquet pèlerin, les spécialistes prédisent que les conditions écologiques seront favorables à son développement. Si cette tendance se maintient, on pourrait s’attendre à une reproduction à petite échelle de probables individus solitaires isolés. Malgré cela, les populations de l’insecte redouté resteraient en dessous du seuil d’inquiétude.
Sur le plan pastoral, la régénération des pâturages devrait se poursuivre normalement dans les principales zones agropastorales du pays. On assistera également à l’amélioration des conditions générales de l’élevage par endroits dans les localités nord du pays.

Synthèse
M. COULIBALY

Source : L’ Essor

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LES ATTENTES DES DEUX PREMIERS MINISTRES

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Arrivé à Windhoek dimanche après-midi, le Premier ministre Modibo Keita a rendu une visite de courtoisie hier matin à, Saara Kuugongelwa-Amadhila, première femme à occuper le poste de chef de gouvernement dans ce pays. Les deux personnalités, en présence des responsables techniques des deux pays, ont exposé leurs attentes par rapport à la grande commission mixte.

modibo keita pm premier ministre chef gouvernement musee Namibie Saara Kuugongelwa Amadhila windhoek
Le Premier ministre Modibo Keita a ainsi partagé des réflexions qui, de son point de vue, doivent inspirer les travaux de la première grande commission mixte. « Un grand honneur d’être ici avec une forte délégation de nature à développer une bonne coopération entre les deux pays. Mes premiers mots sont des remerciements pour la qualité de l’accueil. Nous nous sentons comme chez nous. Nous ne sommes pas dépaysés mais nous découvrons un pays debout qui donne l’impression de croire qu’une heure n’est pas seulement 60 minutes. Étant donné le chemin parcouru en si peu de temps. Cela nous amène à ne plus croire à la fatalité », a souligné le Premier ministre.
Modibo Keita a ensuite rappelé que « seul le travail permet de faire des succès » et souligné que la tenue de cette rencontre est la concrétisation de la volonté de nos deux chefs d’État d’étoffer la coopération entre le Mali et la Namibie. « Le chemin que nous avons parcouru était déjà emprunté par nos chefs d’État. Ce sont ces différents déplacements qui nous permettent d’être près les uns des autres », a encore souligné Modibo Keita.
Le chef du gouvernement a assuré aussi que le président Ibrahim Boubacar Keita, au cours de son dernier séjour en terre namibienne du 18 au 22 mars 2016, a gardé l’image d’un pays frère. « Quand le président namibien était venu à Bamako, il s’agissait de renforcer les relations fraternelles entre nos deux pays. Notre coopération peut avoir une coopération à différents niveaux. Nous avons des points communs : l’adversité de la nature et d’autres similitudes. Comme le vôtre, notre pays est confronté à d’énormes défis. Plus de 70% de la population est du monde rural. Il appartient aux hommes de transformer leur environnement.  Mais le faire positivement », insistera-t-il.
Modibo Keita s’est dit impressionné par les progrès réalisés par ce pays en si peu de temps. « Ce qui pouvait être considéré comme un handicap est devenu un véritable atout en Namibie. C’est pour cette raison que nous devons échanger nos expériences. Et nous croyons en cela. Nous avons conféré à ce voyage une dimension technique et politique », a développé le chef du gouvernement qui a souhaité que cette grande commission mixte qui réunit deux pays en voie de développement ne soit pas une commission classique. « Beaucoup s’arrêtent au niveau des ambitions. Nous voulons que celle-ci soit inscrite dans l’action à travers des projets concrets. Nous sommes tous porteurs de valeur », a ajouté le chef de la délégation malienne.
En réponse, le Premier ministre namibien a indiqué que tous les progrès réalisés en Namibie sont consécutifs au soutien des pays africains, comme le Mali, dans le cadre de la lutte pour la libération de son pays. Pour Mme Saara Kuugongelwa-Amadhila, la Namibie a encore beaucoup à apprendre des autres pays africains ayant acquis leur indépendance depuis les années 60. « Nous comptons aussi partager votre expérience dans le domaine de la lutte contre l’ensablement en dehors des relations dans le domaine agricole », a souhaité le Premier ministre namibien en rappelant les similitudes entre les climats des deux pays.
Interrogé sur les potentialités de coopération, Modibo Keita a expliqué aux partenaires namibiens que le développement rural, l’exploitation minière, la fabrication de vaccins, le domaine universitaire, le système de solidarité nationale sont, entre autres, des domaines qui intéressent beaucoup notre pays. « Les domaines sont donc nombreux. Il nous appartient de les explorer. Mais nous ne pouvons pas tout faire en même temps. Il faut alors faire une hiérarchisation», préconisé Modibo Keita.
Après cet échange de prise de contact, le Premier ministre a visité le musée de l’indépendance de Namibie. Ancienne colonie allemande de 1884 à 1915, la Namibie est passée sous protectorat sud-africain au lendemain de la première guerre mondiale. Ce n’est que le 21 mars 1990 que ce pays accèdera à l’indépendance au terme d’une guerre contre l’Afrique du Sud.
Le guide du musée expliquera aussi que le peuplement de cette région d’Afrique australe a commencé il y a 15.000 ans avant Jésus-Christ. Comme en témoigne les peintures rupestres présentes un peu partout dans le musée. Inauguré par le président Hifikepunye Pohamba le 21 mars 2014, « Independance memorial museum », un bâtiment de 3 étages, s’impose comme un passage obligé aux visiteurs de la Namibie.
A l’issue de la visite, le Premier ministre a pu appréhender l’histoire de la nation namibienne de la pré-colonisation allemande jusqu’à la victoire de la SWAPO en 1991, en passant par l’époque coloniale, la Première guerre mondiale, l’arrivée des Anglais, l’apartheid, la lutte pour l’indépendance.
A l’issue de cette immersion dans l’histoire de ce pays de l’Afrique australe, Modibo Keita, laissant parler son cœur, a dit toute son émotion : « Nous avons été impressionnés. Nous avons vu un peuple plein de créativité. A la période coloniale, comme à la guerre de libération, nous avons vu un peuple engagé. Nous avons vu aujourd’hui ce même pays engagé sur la voie du développement. Nous félicitons donc le peuple namibien ».

Envoyé spécial
A.    M. CISSE

Source : L’ Essor

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Concours professionnel d’entrée à l’ECICA : DEBUT DES EPREUVES LE SAMEDI PROCHAIN

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Le concours professionnel d’entrée à l’Ecole centrale pour l’industrie, le commerce et l’administration (ECICA), session 2016, se déroulera samedi 20 août au Centre unique de l’ECICA. Pour pouvoir postuler, les candidats doivent fournir un dossier comprenant une demande manuscrite adressée au directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation (CNECE) dans laquelle le candidat doit préciser l’option choisie, une copie certifiée conforme d’acte de naissance ou jugement supplétif tenant lieu, un certificat de visite et de contre-visite.

ecica ecole centre formation eleve etudiant enseignant

Un engagement du service à maintenir le salaire du candidat pendant la durée des études à l’école, en cas d’admission, une copie certifiée du Certificat d’aptitude professionnel (CAP) ou du Diplôme d’études fondamentales (DEF) et une autorisation de concourir délivrée par la Direction nationale de la fonction publique pour les fonctionnaires font aussi partie du dossier de candidature.

Le dépôt des candidatures est clos depuis le vendredi 12 août. Le concours comporte deux options: administration et industrie. Quinze places sont disponibles pour l’option administration et 15 également pour l’option industrie.

Dans la décision N°2016-003165/MEN-SG portant ouverture d’un concours professionnel d’entrée à l’ECICA signée par secrétaire général du ministère de l’Education nationale, le Dr Moumine Traoré, il est précisé que les matières d’enseignement général du concours sont de niveau académique équivalent au programme du Diplôme d’études fondamentales (DEF).

S. Y WAGUE

Source : L’ Essor

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N’Tomo innovation academy : LES ENFANTS A L’ÉCOLE DE LA SCIENCE ET DE LA TECHNOLOGIE

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La clôture de la 3è édition du camp de formation « N’tomo innovation academy » a eu lieu samedi dernier à la Cité des Enfants sous la présidence de Mohamed Kanté, président de « New Education for Radical Development » (iNERDE), en présence de la directrice générale de la Cité des Enfants, Mme Koumaré Amina Cissé, du rapporteur général du Parlement des enfants, Aminata Mademba Sy, de la directrice commerciale de l’Agence malienne de presse et de publicité, Mme Assa Coulibaly.  L’événement a regroupé bien évidemment de nombreux élèves et parents.

Ntomo innovation academy New Education for Radical Development nerde cite enfant jardin
« Je suis très contente de participer à cette 3è édition du « N’Tomo innovation academy » car j’ai appris beaucoup de choses dans le domaine de la science », a témoigné Balakissa Cissé, une participante de la présente édition dont le thème portait sur la question : « Qu’est-ce que vous allez transformer ? »
Ils étaient 80 enfants à travailler sur  divers sujets dans le domaine de la science, à savoir la robotique, l’énergie solaire, la pollution, l’informatique, l’énergie éolienne, la voiture solaire. L’objectif de cette formation était d’initier les enfants aux disciplines scientifiques en vue de susciter leurs curiosités et leur savoir-faire dans le développement de la science et de la technologie. L’initiateur du projet, Mohamed Kanté, a sollicité l’accompagnement de l’État car le projet est ouvert à tous les élèves sans discrimination. Certains parents ont fait des témoignages pour certifier l’impartialité au niveau de la sélection des enfants.
La directrice de la Cité des Enfants, Mme Koumaré Amina Cissé, a rappelé que la mission de sa structure consiste à donner une occupation saine de l’enfant dans un cadre saint. Pour sa part, la représentante du Parlement des enfants, Aminata Mademba Sy a réaffirmé l’engagement et l’accompagnement de sa structure. Il a assuré que le parlement adhère à l’idée de la création des clubs robotiques dans les écoles et la participation du Mali aux rencontres scientifiques.
Le projet « N’tomo innovation academy » est une  initiative d’un jeune malien de la diaspora vivant aux Etats-Unis. Organisé par iNERDE, une entreprise sociale fondée par des jeunes africains et nord américains pour promouvoir l’éducation des sciences, des technologies et des mathématiques en Afrique subsaharienne, son objectif est de libérer les capacités d’innovation de la jeunesse africaine, créer le développement et impacter sur le continent à travers la promotion d’un nouvel enseignement innovant et ludique des sciences et des technologies.
La formation des enfants a duré 11 semaines soit 5 semaines pour la première phase et  6 semaines pour la dernière phase. Les enfants ont fait des restitutions et des démonstrations  sur les techniques apprises durant cette formation. Ils ont expliqué les procédures et les matériels utilisés pour la réalisation des différentes  créations et expériences. Les objets confectionnés et les matériels utilisés ont été présentés au public. Il s’agit des robots, des voitures intelligentes, des maisons en carton, des postes de radio, des fours solaires. Il y avait aussi des objets sur l’énergie éolienne, l’informatique, l’environnement, la couche d’ozone. Les enfants ont expliqué les avantages et les inconvenants des différentes réalisations. Ils étaient encadrés par une équipe mixte composée de professeurs américains et de jeunes maliens biens outillés dans les techniques de la création scientifique.
Après une phase de théorie, un voyage d’études a permis aux participants de visiter et de discuter avec les techniciens de trois grandes structures notamment l’ORTM,  la Station de recherche agronomique de Sotuba et l’aéroport international Modibo Keita.
A la fin de la cérémonie, chacun des enfants a reçu une attestation de participation. Une photo de famille a clôturé l’événement avec les formateurs. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine à Bamako et dans d’autres capitales d’Afrique.
A. SOW

Source : L’ Essor

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Autorités intérimaires : LES TENANTS ET LES ABOUTISSANTS EXPLIQUES A SEGOU

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La salle de conférence du gouvernorat de la région de Ségou a abrité jeudi dernier l’atelier régional d’information, de sensibilisation et d’échange sur les Autorités intérimaires. La rencontre était présidée par le directeur de cabinet du gouverneur, Mamadou Gaoussou Traoré, en présence d’une délégation nationale conduite par le conseiller technique du ministère de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, Séini Touré. Cette rencontre a regroupé autour du gouverneur plus de 200 cadres et responsables de toutes les sensibilités, secteurs d’activités et autorités des communes, des cercles de la  région.

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Le conseiller communal, Yacouba Tamboura, s’est réjoui du choix de sa commune pour abriter cet important espace d’échange relatif à une question d’actualité qui préoccupe tous les citoyens.
Après avoir fait un aperçu sur les processus de la décentralisation et de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, le directeur de cabinet du gouverneur a souhaité qu’au sortir de ce forum, l’ensemble des pouvoirs publics, des élus et de la société civile de la région, soit largement édifié sur les dispositions législatives et règlementaires encadrant la mise en place des Autorités intérimaires ainsi que sur l’état de mise en œuvre du processus de la régionalisation. Il a alors invité à un débat franc et objectif.
Quant au conseiller technique, Séini Touré, il a développé la problématique de la mise en place des Autorités intérimaires dans les collectivités territoriales. Ce faisant, il a donné des détails sur le concept, les modalités de fonctionnement des Autorités intérimaires, ainsi que leurs attributions, leur composition et la durée de leur mandat. Séini Touré a précisé que les Autorités Intérimaires constituent une forme de délégations spéciales adaptées à la problématique de l’administration des régions du Nord d’où son caractère d’exception répondant à une situation anormale.
Après ces explications, l’auditoire a posé de nombreuses questions d’éclaircissement. Quels sont les critères d’installation des Autorités intérimaires dans une collectivité sinon dans une commune ? D’ici novembre prochain, aura-t-on fini d’installer les Autorités intérimaires partout au Mali ? Le document ne fait pas allusion à la sécurité qui cependant est fondamentale ? Y-aura-t-il un acte administratif ou gouvernemental qui instruit la mise en place des Autorités intérimaires ? Les membres des bureaux des Autorités intérimaires sont-ils éligibles aux prochaines élections ? Ces membres sont-ils nommés ou élus ? Qui est ou sera le chef de l’exécutif régional, local ou communal ? Pourquoi Kidal nous est jusque là inaccessible ? Pourquoi les députés ne sont pas venus aux populations pour expliciter cette loi avant de la voter ? En répondant à ces préoccupations, le conférencier et ses compagnons ont tenté d’éclairer la lanterne du public.
Sur le thème de la régionalisation  développé par Aly Fofana, un cadre de la direction générale des collectivités territoriales, des questions ont fusé aussi de l’auditoire. Si la régionalisation est une forme d’autonomisation, alors que reste-t-il à l’Etat comme missions ? Que devons-nous entendre par l’intégration territoriale et la refondation de l’Etat ? Quel sera en ce moment le rapport entre l’Etat et les collectivités ? L’inter collectivité régionale est-elle réalisable ? Pour appuyer les réponses du conférencier, les autres membres de la délégation nationale à savoir les représentants des parties signataires de l’Accord, le député Labass Kane, les cinq conseillers nationaux élus dans la région de Ségou ont apporté leurs contributions.
En procédant à la clôture des débats, le directeur de cabinet du gouverneur a félicité tous les acteurs locaux et régionaux pour leurs contributions avant de les inviter à s’investir pour une large diffusion des réformes en cours dans notre pays. Mamadou Gaoussou Traoré a exprimé toute la reconnaissance de la région au département de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat pour avoir initié cet atelier régional. Il a remercié l’USAID pour son accompagnement.
A.    O. DOLO.
AMAP-SEGOU

Source : L’ Essor

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Déguerpissement : ENCORE DES HEURTS AU GRAND MARCHE

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Les jeunes commerçants déguerpis des alentours du marché « Dabanani » ont initié, hier, une marche spontanée pour protester contre l’opération de libération des voies publiques et des trottoirs de Bamako dont la pilule semble très amère à avaler pour les commerçants concernés.

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La marche serait partie du cœur de « Dabanani » pour prendre fin devant le siège de l’Assemblée nationale. Dans leur élan, les manifestants ont brulé des pneus au niveau du carrefour de l’Institut national des arts (INA) et devant l’Assemblée nationale. Selon certains témoins rencontrés sur place, les marcheurs se seraient montrés plus agressifs, une fois arrivés au niveau de l’Assemblée nationale. Ils auraient jeté des cailloux et fait usage de lance-pierre en direction du bâtiment de la représentation nationale.

La réaction des gardes en faction ne s’est pas fait attendre : ils ont tout de suite riposté pour disperser les marcheurs, atteste un témoin. Des unités de la police, de la gendarmerie et de la garde nationale les ont aussitôt rejoint. A coups de gaz lacrymogène et de matraques, ils ont pu disperser les manifestants qui se sont, dans la foulée,  éparpillés dans les allées du marché.

A notre arrivée sur les lieux, le périmètre de l’Assemblée nationale avait été évacué et les agents facilitateurs de l’opération « Bamako ville propre » étaient en train de ramasser les débris de pneus brulés.

Une manifestation semblable s’était déjà déroulée le 30 juillet dernier  et s’était soldée par plusieurs blessés. A la suite ce mouvement d’humeur, Mme le gouverneur du District de Bamako avait eu une réunion avec plusieurs acteurs impliqués dans la question. Tout le monde était d’accord sur la pertinence de l’opération et avait apporté leur soutient au gouverneur. L’Assemblée nationale s’est, elle aussi, saisie du sujet à travers la commission des lois constitutionnelles qui a produit un rapport.

L. ALMOULOUD

Source : L’ Essor

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Election législative partielle de Barouéli : LA COUR CONSTITUTIONNELLE CONFIRME LA VICTOIRE DE BOUREMA DICKO DE L’ADEMA

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La Cour constitutionnelle a confirmé, hier, la victoire du candidat de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la justice et la solidarité (ADEMA-PASJ), Bouréma Dicko, au 2ème tour de l’élection législative partielle du 7 août dernier dans la circonscription électorale de Barouéli.

COUR CONSTITUTIONNELLE PROCLAME LISTE CANDIDATURE LEGISLATIVE MALI

Le candidat de l’ADEMA a été élu avec 20.835 voix, soit 54,28%. Son challenger de l’Union pour la république et la démocratie (URD), Modibo Niaré, a obtenu 17.552 voix, soit 45,72%. La Cour constitutionnelle, lors de son audience solennelle présidée par le président de l’institution, Manassa Danioko, entourée des huit autres conseillers,  a retenu qu’il y a eu 39.631 votants sur les 94.199 inscrits sur la liste électorale. Le nombre de bulletins nuls est de 1.244 et les suffrages valablement exprimés se chiffrent à 38.387. Le taux de participation est de 42,07%.

La Cour, après avoir constaté quelques petites anomalies, a redressé les résultats provisoires donnés par le ministère de l’Administration territoriale. Mais cette légère modification n’a pas eu d’incidence sérieuse sur l’ordre d’arrivée établi par le maitre d’œuvre des élections.

L’élection législative partielle de Barouéli a eu lieu après le décès du député Sidi Fomba, intervenu le 27 mars 2016. Il était l’unique représentant du parti YELEMA à l’hémicycle. Avec l’élection de Bouréma Dicko à Barouéli, le nombre de députés de l’ADEMA passe ainsi de 16 à 17.

Le mandataire du parti vainqueur, Oumar Sow, après la proclamation des résultats par la Cour constitutionnelle n’a pas caché sa joie : «Je tiens à remercier, en premier lieu, la brave population de Barouéli qui s’est mobilisée lors de cette élection partielle malgré les travaux champêtres qui battent leur plein en ce moment. Je salue aussi le fair-play des autres partis qui étaient en lice. Cette élection démontre, une fois de plus, la vitalité de la démocratie au Mali ».
M. KEITA

Source : L’ Essor

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Énergie domestique : LES FOYERS « YIRIIMEX » FONT LE BONHEUR DES MALIENS

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Les cuisines du camp militaire de Samanko et de l’École de Police de Bamako sont désormais équipées de performants foyers à briquettes biocombustibles

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Le charbon de bois et le bois de chauffe constituent 81% de la consommation énergétique de notre pays. L’utilisation de ces sources d’énergie contribue fortement à la dégradation du couvert végétal. Chaque année, le Mali perd environ 100.000 hectares de forêts en raison du déboisement sauvage. La solution à cette destruction massive des espèces de notre flore passe par la promotion de la biomasse. Le groupe « Yiriimex SA », société de droit malien en a fait son sacerdoce. Elle produit des briquettes combustibles à partir des déchets agricoles et des sous produits de l’industrie du bois (sciures, copeaux). Elle fabrique des foyers qui fonctionnent à base de ces briquettes.
Le dispositif est composé de fourneaux métalliques installés sur une plateforme en banco protégée par des briques cuites. Le soubassement est muni de cheminées. Il résiste à toutes les intempéries. Fruit de plusieurs années de recherche, le foyer « Yiriimex » permet une cuisson plus rapide des aliments. Il ne dégage pas de fumée nocive, ni de gaz carbonique, un gaz à effet de serre, dangereux pour la santé humaine.
Le foyer « Yiriimex » a enregistré des résultats satisfaisants dans la préparation de la nourriture des militaires du camp de Samanko. L’École de Police de Bamako l’a adopté à son tour. Les responsables de cette structure sont satisfaits de leur nouvel équipement de cuisine.
Ce dispositif  soulage la peine des agents chargés de la restauration des policiers en formation. La fumée dégagée par le bois de chauffe leur causait des problèmes de santé. Ce danger est désormais écarté. Le foyer « Yiriimex » réduit  à plus de 50% la consommation du bois et  fait gagner énormément de temps pour la cuisson. En termes de statistiques, la consommation en bois de chauffe de l’École de Police atteint, par mois, en moyenne une dizaine de chargements de camions de dix tonnes.
Les foyers « Yiriimex », économise la moitié de cette quantité, car la combustibilité des briquettes biomasses est plus dense, ont constaté les responsables de l’Ecole de police.
Selon Oumar Diallo, Président-directeur général du groupe « Yiriimex », la consommation de 100 tonnes de briquettes combustibles protège 6 ha de forêts de la coupe sauvage et,  séquestre 130 tonnes de CO2. Compte tenu du niveau de dégradation des ressources forestières qui fournissent l’essentiel de l’énergie pour les industries et les ménages, le Mali,  durant ces dernières décennies, a initié  à travers l’Agence malienne pour le développement de l’énergie domestique et l’électrification rurale (AMADER) diverses actions d’envergures aux niveaux local et national. Elles participent de la politique générale de lutte contre la pauvreté à travers des projets et programmes d’énergies renouvelables en faveur des populations rurales et périurbaines. L’approche développée par le gouvernement du Mali met un accent particulier sur l’utilisation de ces énergies renouvelables, notamment la biomasse.
En venant en appui à cette politique nationale énergétique, le groupe « Yiriimex » répond à l’insuffisance énergétique domestique dans notre pays, en substituant au charbon et au bois de chauffe  une énergie renouvelable biocombustible, les briquettes combustibles biomasse. Grâce à la promotion  de cette technologie, le groupe « Yiriimex »  assure la production industrielle par l’approvisionnement régulier en briquettes et protége les forêts contre le déboisement sauvage.
Le groupe envisage de former et de convertir les producteurs de charbon en distributeurs de briquettes biocombustibles. Ce réseau vulgarisera la production et l’utilisation de ce combustible. Il va  promouvoir le développement durable par la création d’emplois locaux. Il atténuera les effets du réchauffement climatique en impulsant la reforestation.
C. A. DIA

RDC : LA POLLUTION MINIERE EN PLEINE LUMIERE A LUBUMBASHI
« Dans cette rivière, les poissons ont disparu depuis des lustres, tués par les acides et les rejets des mines », dit Héritier Maloba en regardant les eaux troubles de la Katapula qui se déversent à ses pieds, en République démocratique du Congo (RDC). Cet affluent du fleuve Congo est l’un des principaux cours d’eau qui arrosent Lubumbashi, la deuxième ville du pays, où la pollution engendrée par des années d’exploitation minière se fait clairement sentir.
Pour M. Maloba, les parties de pêche de son enfance ne sont plus qu’un vague souvenir. Lubumbashi est l’ex-capitale de l’ancienne province du Katanga, dont les fabuleuses ressources en cuivre ont commencé à être exploitées dès la première moitié du XXe siècle, lors de la colonisation belge.
Totalement exsangue après des années d’incurie gouvernementale sous le régime du dictateur Mobutu Sese Seko (1965-1997) et la deuxième guerre du Congo (1998-2003), l’industrie minière congolaise a progressivement remonté la pente à partir de la fin de ce conflit dévastateur. De 2010 à 2014, elle a tiré la forte croissance économique enregistrée par la RDC au prix d’une dégradation notable de l’environnement.

Source : L’ Essor

 

 

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Maliennes de la diaspora : UNE VOLONTÉ AFFICHÉE DE PARTICIPER À L’EFFORT DE DÉVELOPPEMENT DU PAYS

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Pour la toute première fois, les femmes de la diaspora malienne se sont retrouvées au pays pour un forum. C’était en juillet dernier. Cette rencontre qui a duré trois jours a été un espace de rencontre et d’échange entre  nos compatriotes femmes qui ont émigré aussi bien dans  d’autres pays africains, qu’en Europe,  aux Etats-Unis ou ailleurs dans le monde.

ibrahim boubacar keita ibk president forum malien exterieur diaspora hcme
Les représentantes des différents regroupements ou associations des femmes de la diaspora qui ont pris part au forum se sont de nouveau retrouvées le week-end dernier à l’immeuble Kémésso à l’ACI 2000. Cette fois-ci, elles étaient face à la presse. Objectif ? Restituer aux hommes de médias, les recommandations issues des travaux du forum de Bamako  tenu les 27, 28 et 29 juillet.
Cette rencontre était présidée par la secrétaire permanente de la promotion genre et autonomisation de la femme au sein du HCME (Haut conseil des Maliens de l’extérieur), Mme Diarra Mariam Savané. Elle avait à ses côtés Mme Dramé Dalla, secrétaire générale du Haut conseil des maliens de France et les représentantes de plusieurs associations et regroupements de Maliennes  installées hors du pays.
Mme Diarra Mariam Savané a saisi l’opportunité pour rappeler toute l’importance de ce forum des femmes de la diaspora, premier du genre dans notre pays, qui a vu la participation de plus d’une centaine de nos compatriotes résidant dans plus de  20 pays.
La secrétaire permanente de la promotion genre et autonomisation au HCME a également attiré l’attention sur les avantages d’une telle rencontre. De son avis, c’est surtout  un moyen de consolider les liens entre les Maliennes de la diaspora à travers leurs différentes associations et ou regroupements. A terme, cela permet de faciliter la mise en commun des synergie dans les actions en vu du développement du pays. Et Mariam Savané d’insister sur l’un des principaux objectifs du forum de Bamako : élaborer des stratégies qui puissent inciter  les Maliennes qui vivent  à l’extérieur à participer activement au développement de la patrie.
Certes, cela ne saurait se faire aussi facilement sans l’appui des autorités du pays. Mais le forum a déjà posé les jalons à partir desquelles l’atteinte de cet objectif est une possibilité.
« Nous pensons bien que ce forum ne sera pas une rencontre de plus »,  a  dit Mme Diarra Mariam Savané qui a assuré que les différentes parties impliquées dans les questions concernant la diaspora sont décidées à agir dans ce sens.
A sa suite, la secrétaire générale du Haut conseil des maliens de France a, tout comme ses autres sœurs présentes, vivement salué la tenue d’une telle rencontre. Mme Dalla Dramé s’est surtout réjouie des différents thèmes qui ont été débattus durant les trois jours de travaux. Ce qui explique de son avis, toute l’importance que les autorités du pays ont à l’égard des femmes de la diaspora.
Les femmes ont mis cette occasion à profit pour évoquer certains des problèmes auxquels nos compatriotes font face dans leurs pays d’accueil. La représentante du HCME a expliqué qu’en fait, les problèmes ne finissent jamais quand on est à l’étranger. Mais l’important à ses yeux est de minimiser la portée de ces difficultés et se tourner vers le pays à travers des actions de développement.
Dorénavant, a assuré Mme Diarra Mariam Savané, les femmes et leurs enfants de la diaspora auront des oreilles attentives qui puissent leur permettre de prendre part au développement de la mère partie. Des créneaux seront identifiés pour que cela soit désormais une réalité. « Il nous paraît aussi nécessaire aujourd’hui que les enfants maliens nés sur le territoire des pays d’accueil mettent leurs compétences au profit de leur propre pays », a-t-elle préconisé. Une incitation qui semble avoir fait l’unanimité parmi les participantes qui ont clairement affiché leur ferme volonté de participer au développement du Mali.

Mh. TRAORE

Source : L’ Essor

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Eclairage public à Bamako : DE NOMBREUX POINTS NOIRS À TRAVERS LA VILLE

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Dans un contexte d’insécurité nul n’ignore que l’éclairage public participe énormément à la sécurisation des populations.

lampadaire panneau solaire eclairage publique energie renouvelable avenue voie route

Prenant la juste mesure de cette réalité, le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Malick Alhousséïni, a visité samedi dernier le réseau d’éclairage public de Bamako. Ont participé à cette sortie les membres du cabinet ministériel, le directeur général d’EDM, Mahamadou Guindo, le directeur général adjoint de l’Agence des énergies renouvelables du Mali (AER-Mali), Dr Béïdari Traoré et plusieurs autres cadres du département en charge de l’énergie.
Cette visite de terrain nocturne du ministre Malick Alhousséïni visait à faire l’état des lieux des éclairages publics dans la ville de Bamako. Partie de la Cité administrative vers 19h30 mn, c’est à Hamdallaye sur une Avenue peu éclairée (pour raison de panne des lampadaires solaires) que la tournée s’est achevée aux environs de 23 heures. Au cours de sa ronde à travers la ville, la délégation s’était rendue au rond-point BMS à Sébéninkoro en passant par le pont de Woyowoyanko, la voie goudronnée près du cimetière d’Hamdallaye.
Les autres endroits visités par le convoi ministériel sont la route menant à la présidence de la République à Koulouba (RN1) et la route de Koulikoro (RR14), la route reliant l’aéroport international Modibo Kéïta  au 3ème pont de Bamako en bifurquant l’Avenue CEDEAO. Un passage sur les ponts des Martyrs et Fadh a également figuré au programme de la visite.
A l’issue de la tournée et en réaction au triste constat de la situation de panne que connaît une grande majorité des 396 lampadaires solaires de Bamako, le directeur général de l’AER-Mali a, d’entrée de jeu, reconnu l’existence de contraintes ou problèmes techniques. Lesquels, aux dires de Béïdari Traoré, ont trait aux défaillances des batteries, des régulateurs et des ampoules des lampadaires solaires. « Aujourd’hui, nous sommes sur le point de réhabiliter tous ces lampadaires et certains bailleurs de fonds contactés par nos soins sont prêts à  financer l’opération », a-t-il expliqué.
Le directeur général d’EDM a, pour sa part, mis l’accent sur les difficultés auxquelles la société est confrontée, à savoir le vandalisme et les cas d’accidents dont font l’objet ses équipements de la part des camions et autres véhicules. « Il arrive dès fois que les gens volent les équipements de l’éclairage public. Nous demandons donc à l’ensemble de la population de nous assister dans le cadre de la surveillance de ces installations et de signaler tous les problèmes qu’il y a pour nous permettre d’intervenir très rapidement », a lancé Mahamadou Guindo en rappelant que l’éclairage public participe de la sécurité de la population.
Livrant ses impressions, le ministre de l’Énergie et de l’Eau a tout d’abord regretté que certains foyers ne s’allument pas sur les voies éclairées à partir du courant conventionnel. Pour les axes qui sont carrément plongés dans l’obscurité, Malick Alhousséïni a préconisé la création de nouveaux réseaux d’éclairage public.
S’agissant des voies secondaires qui sont éclairées à partir du solaire et dont les lampadaires sont en panne depuis plus de deux ans, le chef du département de l’Énergie et de l’Eau a recommandé un diagnostic par rapport à la qualité du matériel utilisé mais également le service après vente et l’entretien.
« A l’issue de cette visite, je pense qu’il y a un travail technique à réaliser sur l’ensemble du réseau, tant le réseau d’éclairage public à partir du courant conventionnel que le réseau alimenté à partir du solaire. En somme, nous sommes là dans une première visite, d’autres visites suivront pour que la ville de Bamako soit éclairée de façon régulière », a résumé le ministre Malick Alhousséïni.
A propos du Sommet Afrique-France que notre pays s’apprête à organiser au mois de janvier prochain, le ministre de l’Énergie et de l’Eau a promis que son département jouera toute sa partition, à savoir sécuriser sur le plan énergétique la ville de Bamako. « De ce côté, je pense que nous ne ménagerons aucun effort pour être au rendez vous », a-t-il promis.

M. SIDIBÉ

Source : L’ Essor

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« Oxyjeunes » 2016 : LA VIOLENCE BASÉE SUR LE GENRE EXPLIQUÉE AUX ENFANTS

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Les activités du programme « Oxyjeunes », « la radio pour les enfants et par les enfants »,  se sont poursuivies tout le long de la semaine dernière. Cette année, l’un des objectifs de la rencontre annuelle des enfants du Mali était de les éduquer et sensibiliser sur les questions de genre, l’égalité des droits fondamentaux entre jeunes filles et garçons,  les violences basées sur le genre.

Oxyjeunes  cite parlement enfant unicef conference
Plusieurs présentations ont été faites au cours de la session afin d’édifier les enfants sur la problématique du genre. C’est avec intérêt que les participants ont suivi la conférence dédiée à la violence basée sur le genre.  Cette conférence était animée par Tiéba Traoré point focal droit des enfants à l’ONG « Bornefonden ».
Le conférencier a, d’entrée de jeu expliqué que la violence basée sur le genre (VBG) est une calamité qui ne peut être banalisée. La VBG ou « sexospécifique » est la violence dirigée spécifiquement contre un homme ou une femme du fait de son sexe ou qui affecte les femmes ou les hommes de façon disproportionnée. Cependant, les rapports entre hommes et les femmes étant la plupart du temps régis par une relation de pouvoir inégale où les hommes ont un rôle social dominant, ce sont les femmes qui sont le plus souvent les victimes de ce type de violence.
De façon générale, indique le spécialiste des droits de l’enfant à « Bornefonden », ce phénomène s’explique par une inégalité patente entre hommes et femmes, souvent matérialisée par un rapport de force omniprésent laissant place à des démonstrations de violence à l’encontre des femmes.
C’est pourquoi, la Convention pour l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) la définit comme « tout acte de violence fondé sur l’appartenance au sexe féminin, causant ou susceptible de causer aux femmes des préjudices ou des souffrances physiques ou psychologiques et comprenant la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou la vie privée.
La VBG,  souligne Tièba Traoré, est l’une des violations des droits de l’homme les plus étendues. Elle peut adopter différentes formes, physique, sexuelle, psychologique ou encore économique. Elle ne reconnait  ni frontière d’âge, ni de race, de culture, de richesse ou d’emplacement géographique.
La violence disproportionnée contre les femmes a lieu à la maison, dans les rues, dans les écoles, au travail et dans les camps de réfugiés lors des conflits et des crises. Elle se manifeste de différentes manières allant des fléaux les plus répandus des violences domestiques et sexuelles aux pratiques destructrices d’abus de femmes enceintes, tueries fondées sur de supposées valeurs morales.
Au Mali, les violences sexuelles se sont amplifiées pendant le conflit pour se greffer à celles déjà existantes.  Le phénomène est, hélas, répandu dans notre pays, cela malgré notre adhésion aux instruments légaux régionaux et internationaux pour le prévenir, l’éliminer, le condamner et le combattre. Aux grands maux, les grandes remèdes. Face à la situation, notre pays travaille à renforcer sa politique judiciaire afin de traiter avec célérité les cas de VBG.
Le spécialiste  de « Bornefonden » a par ailleurs définit quelques violences faites aux femmes : les violences physique, psychologique, sexuelle, l’exploitation financière. La violence peut même être vestimentaire. En effet,  a assuré  le conférencier,   les femmes et les enfants sont souvent victimes de leur mode de vie vestimentaire. On les oblige à s’habiller selon les coutumes ou la religion de leur époux ou parents.
Au finish, cette session a permis aux  enfants d’avoir un aperçu sur les VBG, un phénomène social  très répandu dans notre pays. Nouhoum Cherif Haïdara est un membre du Parlement des enfants. Il dit avoir suivi avec intérêt l’intervention de Tièba Traoré. « Je suis édifié en tant que futur jeune leader mais surtout en tant qu’homme. Je pense qu’il n’y a pas autre façon de lutter contre les VBG que la sensibilisation » a-t-il dit.
Tièba Traoré, a expliqué à ce propos que l’ONG « Bornfonden »  est convaincue que l’enfant reste un vecteur de changement de comportement. C’est pour cette raison qu’elle cible les enfants, persuadée qu’ils sont les pépinières dans les activités de sensibilisation en vue d’une large vulgarisation des messages de paix et de non violence.
M. A. Traoré
(MPFEF)

 

Source : L’ Essor

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Budget citoyen : SIMPLIFIER L’INFORMATION SUR LA LOI DES FINANCES

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Le budget citoyen explique aux contribuables le processus budgétaire, la collecte des ressources et leur utilisation

Banque nationale developpement agricole bnda partenaire technique ptf gsb

Le Groupe de suivi budgétaire (GSB), pour partager le « budget citoyen » 2016 avec les organisations faitières de la société civile, les partenaires techniques et financiers (PTF), les autorités politiques et administratives, les universitaires et les médias, a organisé jeudi une rencontre d’information et d’échange à la Faculté des sciences économiques et de gestion (FSEG).  Objectif ? Mieux outiller les participants dans leurs actions de suivi et de plaidoyer du budget. C’était sous la présidence de Soussourou Dembélé, conseiller technique au ministère de l’Economie et des Finances.

Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre de la tenue, par le Programme de gouvernance locale (Mali SNGP 2016-2021), des débats publics sur ledit Budget. Le SNGP est initié par le gouvernement, financé par l’USAID et exécuté par Tetra Tech Ard, un cabinet international de conseil en développement international. Il promeut les changements ciblés dans les systèmes régionaux et locaux permettant d’accroitre la confiance du gouvernement central aux collectivités territoriales (CT).

Conformément à l’esprit de la rencontre, le budget citoyen 2016 a été présenté aux participants par la Direction générale du budget (DGB) qui a produit « le Budget citoyen du Mali ». Ce livret donne une explication chiffrée et détaillée des allocations budgétaires selon les axes du Programme d’action gouvernementale (PAG), la répartition par fonction et par axes de l’ensemble des dépenses.
Il en ressort qu’à partir du contexte macroéconomique, la Loi des finances 2016 chiffre les recettes à 1 828,1 milliards Fcfa contre 1 757,3 milliards Fcfa dans le budget rectifié de 2015, soit une augmentation de 4,0%. Les dépenses du budget d’Etat 2016 s’élèvent à 2002,9 milliards Fcfa contre 1881,2 milliards Fcfa dans la Loi de finances rectifiée 2015, soit une hausse de 6,5%. Le déficit prévu pour l’année fiscale 2016 est évalué à 174,8 milliards F Cfa, contre 123,9 milliards de Fcfa dans le budget rectifié 2015, soit une hausse de 41,0%. « Ce déficit sera financé grâce à la mobilisation de l’épargne à travers les titres d’emprunts émis par le trésor », précise la petite brochure de 36 pages.

Après le mot de bienvenue  du Dr Sadio Thima, le représentant de la FSEG, les débats ont été ouverts par celui du ministre de l’Economie et des Finances Soussourou Dembélé, qui a rappelé la volonté du gouvernement et des PTF de renforcer les capacités de la population. Le conseiller technique a aussi reconnu les efforts consentis par les acteurs pour la diffusion d’information sur la gestion des finances publiques. Il a par ailleurs constaté que les résultats atteints par le GSB restent en deçà de ses possibilités, « malgré toute l’attention dont il fait l’objet de la part des plus hautes autorités », a-t-il argumenté.

Le président du GSB, Tiémoko Souleymane Sangaré, a pris bonne note de cette remarque. Il a en outre réitéré la détermination de sa structure à soutenir la bonne gouvernance budgétaire. « Le budget doit être utilisé de façon judicieuse pour assurer le bien-être économique et social des citoyens », a-t-il dit. Cette exigence, selon lui, est à l’origine de l’émergence, à travers l’Afrique, d’initiatives telles la participation des citoyens au processus du budget, la prise en compte du genre, les droits humains en lien avec le budget.

Pour sa part, la directrice de Mali SNGP, Mme Touré Kadidia Dienta, a salué cette initiative réussie de la production et la diffusion du budget citoyen, « afin de faciliter l’accès du citoyen à l’information simplifiée, digeste et compréhensive sur la gestion des finances publiques ». Cet acte constitue, de l’avis de Mme Dienta, une réelle opportunité pour affermir la citoyenneté. Cette action permet aussi aux organisations de la société  de jouer leur rôle de veille citoyenne, selon elle.

Le Budget citoyen est élaboré en application de la Loi n°2013-031 du 23 juillet 2013 portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques. Cette Loi dispose que « les citoyens, qui sont à la fois contribuables et usagers des services publiques, doivent être clairement, régulièrement et complètement informés de tout ce qui concerne la gouvernance et la gestion des fonds publics ».

C. M. TRAORE

Source : L’ Essor

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Agence de développement régional : LES SERVICES TECHNIQUES DECONCENTRES DU DISTRICT BRIEFES

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L’Agence de développement régional (ADR) de Bamako, en collaboration avec le Programme de gouvernance locale de l’USAID (SNGP), a organisé, hier, un atelier dont l’objectif est d’appuyer la mise en place de l’agence du District de Bamako, à travers une large information sur ses rôles et responsabilités dans l’accompagnement des collectivités territoriales et également d’informer les participants sur le SNGP.

Agence developpement regional Programme gouvernance locale sngp adr

Lors de cette rencontre, au siège du gouvernorat du District, les participants, qui sont des services techniques déconcentrés du District, étaient appelés à faire des recommandations sur les démarches des structures et sur les activités prévues dans le protocole SNGP/ADR.

Financé à hauteur de  11 milliards de Fcfa par l’USAID sur cinq ans, le SNGP prend en compte les grandes orientations politiques du gouvernement à savoir les objectifs du Plan d’action gouvernemental pour l’amélioration et la modernisation de la gestion des finances publiques (PAGAM/GFP), la mise en œuvre de nouvelles initiatives de reformes pour renforcer la décentralisation au Mali à savoir le Document cadre de politique national de décentralisation et l’ordonnance N°2015-017 du 2 Avril 2015 portant création des ADR.

Dans son intervention, la directrice du SNGP, Mme Kadidia Dienta, a expliqué que cette rencontre rentre dans le cadre des activités que le SNGP mènera pour appuyer les ADR dans l’accomplissement de leur mandat. L’USAID, à travers le SNGP, entend accompagner le gouvernement pour la mise en place de l’ADR de Bamako, afin que le Mali gagne « le pari de la régionalisation et puisse relever le défi de la réduction de la pauvreté en mettant un accent particulier sur l’amélioration des systèmes de gestion des finances publiques en vue de réussir sa politique de décentralisation, en agissant sur l’égalité entre les sexes et sur la quantité et la qualité des services sociaux de base fournis aux populations urbaines et rurales ».

Tout en saluant l’amitié et le partenariat entre les peuples et les gouvernements américains et maliens, Mme Kadidia Dienta a indiqué que le SNGP est le fruit des accords bilatéraux entre les deux gouvernements. Il s’inscrit dans le cadre de la stratégie quinquennale de l’USAID qui, non seulement cadre bien avec la politique du gouvernement en matière de décentralisation et de régionalisation, mais aussi vient en appui à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale.

Le représentant du ministre, Amara Traoré, a rappelé que le Mali s’est engagé dans un processus de décentralisation effective depuis la tenue de la Conférence nationale en juin 1991. Il a expliqué que la Constitution du 25 février 1992 a réservé une place importante à cette réforme. Le premier gouvernement a procédé à l’élaboration et à l’adoption des textes fondamentaux de la décentralisation avec comme objectifs principaux l’approfondissement de la démocratie et le développement local. Cette réforme s’est traduite par la création de 761 collectivités territoriales sur l’ensemble du territoire s’administrant librement.

M. Traoré a expliqué qu’après plus de dix ans de mise en œuvre, la décentralisation a permis d’enregistrer des acquis importants notamment dans les domaines des services sociaux de base. Cependant, parmi les défis, figure en bonne place la faiblesse de la capacité de maitrise d’ouvrage des collectivités territoriales. « C’est pourquoi, a-t-il dit, l’ADR a été mise en place en vue de renforcer la capacité de maitrise d’ouvrage des collectivités territoriales ». Il a assuré de la disponibilité du ministère à examiner, avec toute l’attention requise, les propositions et recommandations pour améliorer la qualité de la maitrise d’ouvrage des collectivités.

Durant la journée, les travaux ont porté sur la présentation du SNGP : contexte, composantes, objectifs et résultats visés, perspectives, la présentation de l’ADR Bamako, contexte de création, rôles et responsabilités pour l’accompagnement des collectivités territoriales pour un développement harmonieux et durable et la présentation des pistes de collaboration avec les services techniques propres aux collectivités des communes de Bamako.

A la cérémonie d’ouverture, sous la  présidence du représentant du ministre de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, on  a noté également la présence du directeur de l’ADR du District, Mahamoudou Wadidié.

AD.SISSOKO

Source : L’ Essor

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Grande commission mixte Mali-Namibie : LES ATTENTES DES DEUX PREMIERS MINISTRES

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Arrivé à Windhoek dimanche après-midi, le Premier ministre Modibo Keita a rendu une visite de courtoisie hier matin à, Saara Kuugongelwa-Amadhila, première femme à occuper le poste de chef de gouvernement dans ce pays. Les deux personnalités, en présence des responsables techniques des deux pays, ont exposé leurs attentes par rapport à la grande commission mixte.

modibo keita premier ministre chef guvernement mali netumbo nandi ndaitwah vice premier ministre namibienne

Le Premier ministre Modibo Keita a ainsi partagé des réflexions qui, de son point de vue, doivent inspirer les travaux de la première grande commission mixte. « Un grand honneur d’être ici avec une forte délégation de nature à développer une bonne coopération entre les deux pays. Mes premiers mots sont des remerciements pour la qualité de l’accueil. Nous nous sentons comme chez nous. Nous ne sommes pas dépaysés mais nous découvrons un pays debout qui donne l’impression de croire qu’une heure n’est pas seulement 60 minutes. Étant donné le chemin parcouru en si peu de temps. Cela nous amène à ne plus croire à la fatalité », a souligné le Premier ministre.

Modibo Keita a ensuite rappelé que « seul le travail permet de faire des succès » et souligné que la tenue de cette rencontre est la concrétisation de la volonté de nos deux chefs d’État d’étoffer la coopération entre le Mali et la Namibie. « Le chemin que nous avons parcouru était déjà emprunté par nos chefs d’État. Ce sont ces différents déplacements qui nous permettent d’être près les uns des autres », a encore souligné Modibo Keita.

Le chef du gouvernement a assuré aussi que le président Ibrahim Boubacar Keita, au cours de son dernier séjour en terre namibienne du 18 au 22 mars 2016, a gardé l’image d’un pays frère. « Quand le président namibien était venu à Bamako, il s’agissait de renforcer les relations fraternelles entre nos deux pays. Notre coopération peut avoir une coopération à différents niveaux. Nous avons des points communs : l’adversité de la nature et d’autres similitudes. Comme le vôtre, notre pays est confronté à d’énormes défis. Plus de 70% de la population est du monde rural. Il appartient aux hommes de transformer leur environnement.  Mais le faire positivement », insistera-t-il.

Modibo Keita s’est dit impressionné par les progrès réalisés par ce pays en si peu de temps. « Ce qui pouvait être considéré comme un handicap est devenu un véritable atout en Namibie. C’est pour cette raison que nous devons échanger nos expériences. Et nous croyons en cela. Nous avons conféré à ce voyage une dimension technique et politique », a développé le chef du gouvernement qui a souhaité que cette grande commission mixte qui réunit deux pays en voie de développement ne soit pas une commission classique. « Beaucoup s’arrêtent au niveau des ambitions. Nous voulons que celle-ci soit inscrite dans l’action à travers des projets concrets. Nous sommes tous porteurs de valeur », a ajouté le chef de la délégation malienne.

En réponse, le Premier ministre namibien a indiqué que tous les progrès réalisés en Namibie sont consécutifs au soutien des pays africains, comme le Mali, dans le cadre de la lutte pour la libération de son pays. Pour Mme Saara Kuugongelwa-Amadhila, la Namibie a encore beaucoup à apprendre des autres pays africains ayant acquis leur indépendance depuis les années 60. « Nous comptons aussi partager votre expérience dans le domaine de la lutte contre l’ensablement en dehors des relations dans le domaine agricole », a souhaité le Premier ministre namibien en rappelant les similitudes entre les climats des deux pays.

Interrogé sur les potentialités de coopération, Modibo Keita a expliqué aux partenaires namibiens que le développement rural, l’exploitation minière, la fabrication de vaccins, le domaine universitaire, le système de solidarité nationale sont, entre autres, des domaines qui intéressent beaucoup notre pays. « Les domaines sont donc nombreux. Il nous appartient de les explorer. Mais nous ne pouvons pas tout faire en même temps. Il faut alors faire une hiérarchisation», préconisé Modibo Keita.

Après cet échange de prise de contact, le Premier ministre a visité le musée de l’indépendance de Namibie. Ancienne colonie allemande de 1884 à 1915, la Namibie est passée sous protectorat sud-africain au lendemain de la première guerre mondiale. Ce n’est que le 21 mars 1990 que ce pays accèdera à l’indépendance au terme d’une guerre contre l’Afrique du Sud.

Le guide du musée expliquera aussi que le peuplement de cette région d’Afrique australe a commencé il y a 15.000 ans avant Jésus-Christ. Comme en témoigne les peintures rupestres présentes un peu partout dans le musée. Inauguré par le président Hifikepunye Pohamba le 21 mars 2014, « Independance memorial museum », un bâtiment de 3 étages, s’impose comme un passage obligé aux visiteurs de la Namibie.

A l’issue de la visite, le Premier ministre a pu appréhender l’histoire de la nation namibienne de la pré-colonisation allemande jusqu’à la victoire de la SWAPO en 1991, en passant par l’époque coloniale, la Première guerre mondiale, l’arrivée des Anglais, l’apartheid, la lutte pour l’indépendance.

A l’issue de cette immersion dans l’histoire de ce pays de l’Afrique australe, Modibo Keita, laissant parler son cœur, a dit toute son émotion : « Nous avons été impressionnés. Nous avons vu un peuple plein de créativité. A la période coloniale, comme à la guerre de libération, nous avons vu un peuple engagé. Nous avons vu aujourd’hui ce même pays engagé sur la voie du développement. Nous félicitons donc le peuple namibien ».

               Envoyé spécial

  1. A. M. CISSE

Source : L’ Essor

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Grande commission mixte Mali-Namibie : DU CONCRET

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Les travaux qui s’achèvent aujourd’hui seront sanctionnés par la signature d’importants accords et conventions de coopération dans plusieurs domaines d’activités

modibo keita pm premier ministre chef gouvernement visite Namibie

Les travaux de la première grande commission mixte Mali-Namibie ont débuté officiellement hier après-midi à Windhoek sous la coprésidence du Premier ministre Modibo Keita et du vice-premier ministre namibien Mme Netumbo Nandi-Ndaitwah. Le chef du gouvernement est accompagné, dans la capitale namibienne, par plusieurs membres du gouvernement qui devront échanger avec leurs homologues namibiens respectifs sur des projets d’intérêt commun.
De nombreux experts des deux pays sont également présents pour mettre la dernière main aux projets d’accord prévus à l’issue de cette grande commission mixte Mali-Namibie. La rencontre de Windhoek doit donc se conclure par un accord cadre de coopération entre le Mali et la Namibie, un accord de coopération dans le domaine de l’agriculture, un accord de coopération dans le domaine de l’élevage et de la pêche, un protocole d’accord dans le domaine de la recherche et de l’exploitation minières, un accord de coopération sur l’exemption réciproque de visas pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service.
La cérémonie d’ouverte officielle a été introduite par les hymnes nationaux des deux pays. Ensuite, Mme Netumbo Nandi-Ndaitwah a pris la parole pour souhaiter la bienvenue à la délégation malienne avant d’insister sur la nécessité de promouvoir un cadre de coopération gagnant-gagnant dans les domaines porteurs. « Le Mali et la Namibie deviendront forts en travaillant ensemble », dira-t-elle en plaidant pour une action d’ensemble, avec une vision uniforme, dans le cadre de la lutte pour le développement.
Pour sa part, le Premier ministre a rappelé que les deux délégations ont la lourde tâche de se pencher sur la mise en œuvre de l’accord portant création d’une commission mixte de coopération et l’accord relatif à la coopération culturelle, scientifique et technique entre les deux gouvernements, signés à Bamako à la faveur de la visite effectuée, du 16 au 18 décembre 1998, par l’actuel président Hage Geingob, alors Premier ministre de la Namibie.
Le chef du gouvernement a ensuite souligné qu’au cours des échanges entre Maliens et Namibiens, seront abordées d’autres questions importantes telles que la mutualisation de la recherche scientifique, le transfert de technologies et de matériels agricoles. Il y aura également des échanges d’expérience dans divers domaines comme ceux de la poste, de l’artisanat et de la pêche.
Cette grande commission mixte Mali-Namibie se tient à un moment où « notre continent fait face à la lutte contre la pauvreté, les maladies, le terrorisme », a fait remarquer le Premier ministre pour qui « seule une synergie d’actions à travers des unions économiques et des politiques viables est à même de parvenir à bout de ces maux ». Modibo Keita s’est dit convaincu qu’aucun « développement n’est envisageable sans la paix et la sécurité sur lesquelles les deux pays ont une vision commune ».
Avant l’ouverture officielle, les experts, réunis dans la matinée, ont peaufiné les conventions et les accords dans les différents domaines concernés par la coopération entre le Mali et la Namibie. La signature des documents officiels des conventions et des accords est prévue aujourd’hui. Nous y reviendrons.

Envoyé spécial
A. M. CISSE

Source : L’ Essor

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Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath, Porte-Parole du CDR arrête et en route pour le CAMP1 de Bamako ?

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Au moment ou je publie ces notes, je devrais être en route pour la Radio MALIBA FM, mais malheureusement, je suis en route pour le CAMP 1.

youssouf mohamed bathily rasbat

Des militaires sont venus me chercher pour m´y conduire, en dehors des horaires administratifs. Il est plus de 20 heures à Bamako‬.

Votre émission CARTES SUR TABLE, prévu pour 21 heures, n´aura pas lieu ce soir ou aura lieu avec du retard, ou encore n´aura plus jamais lieu.

Les heures qui vont suivre, nous édifierons.

Pour un Mali meilleur, aucun sacrifice ne peut être de trop !

Vive le Mali

Source :Ras Bath

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Lutte contre la faim des enfants au Mali : IFE-Mali au secours des enfants victimes d’inondation à Sikoro

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L’Initiative contre la Faim des Enfants (IFE) au Mali, association humanitaire soutenant particulièrement les enfants de moins de cinq ans, a fait parler son cœur encore. Le 10 août 2016, le directeur exécutif d’IFE Mali, Adama Kouayaté, en compagnie des membres de son équipe, a remis des vivres destinés aux enfants de moins de cinq issus des ménages affectés par les inondations à Sikoro-Sourakabougou de Bamako, à l’école fondamentale de Sikoro. C’était en présence du représentant du chef de quartier de Sikoro, Issa Niaré, de la dizaine de familles logées dans ladite école depuis plus d’un mois. Les dons étaient composés des œufs et de lait.

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«La remise de vivres aux enfants de moins de cinq ans issus de ménages affectés par les récentes inondations à Sikorosourakabougou s’inscrit dans l’esprit de l’association qui a pour mission d’améliorer la qualité de vie des populations, notamment celle des enfants, en luttant contre la faim, la malnutrition des enfants à travers des dons alimentaires ; le renforcement de capacités de production agricole des paysans ; la promotion de l’éducation des enfants, la formation des mamans sur la bonne nutrition et la promotion des activités agricoles génératrices de revenus dans les communautés défavorisées au Mali», déclare le directeur exécutif de l’Ife Mali, Adama Kouyaté. Notre objectif, poursuit-il à l’endroit de l’assistance, est de pouvoir : nourrir 30 enfants de moins de cinq ans affectés par les inondations à Sikoro pendant 30 jours ; réduire de 50 % le risque de malnutrition chez la population cible d’ici fin septembre 2016 ; réduire de 20 % la charge financière des chefs de ménages affectés par les inondations à Sikoro pendant un mois. Après réception, les portes paroles des enfants (mamans), ont salué à sa juste valeur le geste symbolique mais très significatif pour elles et leurs enfants. «On est content, ému de ces dons à l’endroit de nos enfants. Ça sera un plus pour nous pour faire vivre nos enfants dans cette situation difficile.

Nous vous bénissons et nous allons prier pour l’émergence de votre projet», ont souligné avec joie Mme Sidibé Djélika Sidibé et Mme Mallé Awa Diarra.  Le représentant du chef de quartier, Issa Niaré, a emboîté dans le même sens que les heureuses bénéficiaires. «Votre idée de venir soutenir ces enfants est plus que louable. C’est la preuve que vous avez le souci du prochain, surtout les enfants. Nous vous remercions du geste», a indiqué Issa Niaré. Créée en 2012, IFE (l’Initiative contre la Faim des Enfants) a eu a réalisé quelques activités : Une dizaine de séance de démonstration culinaire,; plusieurs lots de dons de vivres constitués de céréales améliorés pour enfants, du pain, des confitures, des mayonnaises, des chips de pommes de terres ; don de vivres et de vêtements aux personnes déplacées internes de la région de Gao vivant à Bamako ; séance de formation sur les bonnes pratiques nutritionnelles pour les enfants de moins de 5 ans ; participation aux ateliers internationaux sur la gestion des défis humanitaires et la reconstruction post conflit.

Hadama B. Fofana

Source : Le Républicain

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Migration : l’Algérie, l’enfer des Maliens !

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Le mercredi 10 août 2016, plus de 400 migrants maliens vivant à Tamanrasset en Algérie ont été accueillis à Bamako par les autorités maliennes et les organisations humanitaires et de défense des droits humains, dont l’Association malienne des expulsés (Ame). Suite à ce rapatriement, l’Ame a organisé une conférence-débat entre les expulsés et les hommes de médias. Au cours de laquelle, les expulsés ont expliqué leur vécu dans leur pays d’accueil. C’était le vendredi 12 août 2016 au siège de ladite association, sis à Djélibougou.

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À l’entame de ses propos, le président de l’Association malienne des expulsés (Ame), Ousmane Diarra, dira que, depuis plusieurs mois, ces jeunes migrants maliens étaient bloqués dans la ville algérienne de Tamanrasset. «Ils n’étaient plus libres de leurs mouvements et ne pouvaient plus continuer leur parcours migratoire, à la suite des affrontements qui les ont opposés aux habitants algériens de Tamanrasset. C’est ainsi que près de 500 ressortissants maliens ont été logés dans les locaux du Consulat. Raison pour laquelle le gouvernement malien a décidé d’organiser cette opération de rapatriement», a-t-il expliqué. Avant d’ajouter que l’Ame salue et félicite le gouvernement malien pour l’organisation de ce rapatriement massif de migrants maliens pour éviter que leurs souffrances ne perdurent dans ce pays africain.

Pour le représentant d’Amnesty international-Mali, El Béchir Singaré, ces migrants, qui ont quitté leur pays d’origine, le Mali, à cause du manque d’emplois et de perspectives, se trouvent désormais contraints de faire face aux dures réalités du chômage. «Comment comprendre qu’un pays africain puisse se comporter de cette manière avec les ressortissants d’un autre pays africain ? Comment comprendre que les Maliens soient autant l’objet de refoulements, d’expulsions et de rapatriements de la part de pays africains comme la Mauritanie, l’Algérie, le Gabon, la Guinée équatoriale et l’Angola ? Comment comprendre que les Maliens soient autant l’objet de traitements inhumains, cruels et dégradants à travers le monde ?» se demande-t-il.

Avant d’égrener les multiples exemples, comme celui d’Adama Traoré, mort dans des circonstances non élucidées en France ; le cas de Mody Boubou Coulibaly, mort de façon atroce en Mauritanie ; le cas des 300 travailleurs maliens de Tamanrasset escroqués par un agent du Consulat général du Mali dans cette ville…

  1. Singaré a pointé du doigt l’Etat malien pour sa négligence envers ses ressortissants à l’étranger. Pour lui, le Malien n’est pas mis dans ses droits. Il exhorte les autorités à faire la lumière sur les différents cas ci-dessus évoqués et invite les Etats africains à mieux protéger les droits des migrants vivant sur leur territoire, dans le cadre de l’Union africaine.

Par ailleurs, les migrants ont donné des précisions sur leur vécu en Algérie. «Quel rôle jouent les représentations diplomatiques et consulaires du Mali à l’étranger pour la protection des Maliens et de leurs biens ?» s’interroge Boubou Camara, l’un des expulsés. Selon lui, les Maliens sont considérés comme des «bêtes» en Algérie.

«Certes, les autorités algériennes ne font rien pour éviter notre calvaire, mais aussi, le Consul du Mali en Algérie est resté sans rien faire. Le chic dans notre cauchemar, c’est que c’est un Malien même qui a bouffé tous nos sous pendant notre itinéraire d’Alger à Bamako», a déploré Adama Koné.

Aux dires de ces migrants, leur problème principal est le fait que l’Etat malien délivre les pièces d’identification à tout le monde. Et ce sont ces pièces dont d’autres nationalités africaines se servent pour semer des troubles dans les pays d’accueil. Toute chose qui se solde chaque fois par des rapatriements. Pendant plus d’une demi-heure d’horloge, ces jeunes expulsés ont relaté leurs dramatiques conditions de vie, tout pointant un doigt accusateur sur l’Etat malien ainsi que celui algérien.

Rappelons que, suite à ces traitements inhumains infligés à nos compatriotes en Algérie, l’Ame  a  condamné avec force les persécutions des Maliens sous toutes leurs formes à travers le monde entier, avant d’exprimer sa vive préoccupation des conditions de vie des Maliens vivant à l’étranger, et appelle les autorités à la protection physique de tous les migrants maliens et de leurs biens.

Ousmane DIAKITE/Stagiaire

Source : l’indicateur du renouveau

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Convention de la majorité présidentielle : l’hémorragie continue…

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Après l’ADP-Mali, le MONADE, c’est l’Alliance démocratique du peuple malien (ADPEM) qui vient de claquer la porte de la Convention de la majorité présidentielle (CMP). L’hémorragie se poursuit donc. C’est du moins l’information qui a été donnée aux journalistes, le dimanche 14 août 2016, à Niamakoro en face du Lycée public, par l’ADPEM, à la faveur d’une conférence de presse.

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Animée par le président du parti, Boubacar Sidiki Fomba, qui avait à ses côtés le bureau exécutif central du parti ADPEM, cette conférence de presse a débuté par l’hymne national du Mali et une minute de silence en hommage aux victimes militaires et civiles de la crise.

Selon le conférencier, le rassemblement de partis politiques dénommé Convention des partis de la majorité (Cmp), pour mieux gérer les difficultés de tous ordres auxquelles le pays est confronté et particulièrement la crise du nord, faisait partie des motivations de l’ADPEM, pour rejoindre la Cmp comme socle du pouvoir en place. Cependant, dit-il, le manque de cadre d’échanges entre les partis politiques de la Cmp et le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta ; le manque de soutien du président IBK à la Cmp, dont l’illustration est l’absence de la consultation de la Cmp par l’Exécutif pour la prise de décisions et la nomination d’un Premier ministre, sans consulter cette Cmp, ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

«À cela, est venu s’ajouter à ce cocktail, la gestion patrimoniale croissante entraînant l’apprivoisement dramatique du peuple malien, créant une paralysie des hommes politiques et des opérateurs économiques. Pis, il y a l’inactivisme de l’Exécutif face à l’ingérence de la France et ses corollaires et l’alignement des médias internationaux, surtout français, sur les positions des séparatistes et la persistance de la détérioration du climat politico-sécuritaire, entraînant la perte en vie humaines, surtout de nos Fama», a déploré Boubacar Sidiki Fomba.

Avant de poursuivre : «Nous déplorons également la non-prise en compte des propositions dans les journaux et lors des débats sur les antennes des radios et plateaux de télévisions. Fort de tous ces constats, l’ADEPM, après une large consultation de toutes ses structures à la base, a décidé de se retirer de la Cmp. Le  parti ADPEM reste une force de propositions, de solutions et d’actions, conformément à l’article 22 de notre Constitution qui stipule que ‘’la défense de la Patrie est un devoir pour tout citoyen‘’. Le parti du cop blanc reste ouvert à tout mouvement allant dans ce  sens. L’ADPEM ne se réclame ni de l’opposition, ni de la Cmp, il reste une force de propositions pour la sortie de crise».

En ce qui concerne les attaques incessantes qu’essuient l’armée malienne, malgré l’accord de défense signé avec la France et la non-impartialité de la Minusma et de Barkhane, l’ADPEM demande l’arrêt pur et simple des opérations et le départ de ces forces étrangères du sol malien.

Gabriel TIENOU

Source : Le Reporter

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Humanitaire : les femmes leaders pour la paix distribuent 20 tonnes de riz aux à 150 familles

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Le dimanche, 14 août 2016, les familles réfugiées, de retour au bercail, ont eu le sourire aux lèvres. Cela, grâce à l’Association des femmes leaders pour la paix et la réconciliation nationale au Mali/Alafia. Cette Association, avec le soutien du Commissariat à la sécurité alimentaire, a distribué 20 tommes de riz à 150 familles réfugiées et déplacées de retour au Mali. Une œuvre à saluer et à encourager !

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La cérémonie de distribution a eu pour cadre la grande porte d’entrée des logements sociaux ATTbougou de Niamanan. Plusieurs femmes réfugiées étaient au rendez-vous. Elles sont toutes de retour des camps de réfugiés de M’Béra en Mauritanie, Mantou au Burkina Faso. Certaines sont revenues du Sénégal, mais elles n’étaient pas dans un camp de réfugiés.

Selon la présidente de l’Association des femmes leaders pour la paix et la réconciliation/Alafia, Ben Alhousseiny Bouchara Nabis Baby, cette remise s’inscrit dans le cadre des activités de soutien et d’appui aux personnes réfugiées et déplacées. «L’Association des femmes leaders  pour la paix et la réconciliation nationale au Mali/Alafia organise aujourd’hui cette cérémonie de remise de vivres. Mais ce n’est que le début de plusieurs cérémonies du même genre qui auront lieu cette année à l’intention surtout des femmes parce qu’elles sont les plus exposées lors de la crise, et elles reviennent aussi des camps de réfugiés les mains vides. La vie dans les camps de réfugiés n’est pas facile. J’étais dans ces camps de réfugiés pour sensibiliser les gens à revenir dans leur pays natal afin que nous puissions le construire ensemble. Certains ont accepté de revenir ; d’autres se préparent dans cette même dynamique. Je suis contente parce que la mobilisation d’aujourd’hui me réconforte beaucoup. Et nous allons continuer la sensibilisation afin que le tout le monde puisse revenir. Je remercie le Commissariat à la sécurité alimentaire qui nous a aidées financièrement dans l’achat de ce riz», a expliqué Mme Ben Alhousseiny Bouchara Nabis Baby.

Avant de préciser que ce premier lot de bénéficiaires, uniquement composé de femmes, concerne 150 familles recensées dans les camps de réfugiés. D’autres sont en cours de route pour Bamako et dès leur arrivée, il y aura une autre cérémonie de remise.

Prenant la parole, les femmes bénéficiaires ont, tour à tour, exprimé leur satisfaction pour ce geste des femmes leaders pour la paix et la réconciliation au Mali. Elles sont Arabes, Sonraï, Bamanan, Dogon, Tamasheq, Peulh et Bozo… Selon elles, ce geste vient au bon moment, car à peine revenues, elles avaient commencé à se faire des soucis, mais s’il y a des initiatives de ce genre, cela ne fait que les encourager.

Saluant tous les membres de l’Association des femmes leaders pour la paix et la réconciliation au Mali/Alafia, elles n’ont pas tari d’éloges à l’endroit de la présidente, Ben Alhousseiny Bouchara Nabis Baby, qui est allée dans les camps pour les sensibiliser, en leur demandant de revenir parce qu’il y a la paix, et que tous les fils du Mali doivent désormais se donner la main pour construire le pays. «Elle a été très courageuse ; on la remercie pour tout ce qu’elle est en train de faire pour nous, parce qu’il y a aussi celles qui sont restées au Mali qu’elle assiste», a expliqué l’une des femmes bénéficiaires de ce don.

Le recensement des familles revenues se poursuit et la sensibilisation dans les camps aussi va continuer. Dans deux mois, selon la présidente d’Alafia, il y aura une nouvelle donation. «Je lance une fois encore un appel à toutes celles qui sont dans les camps de revenir pour qu’on puisse se réconcilier,  pour construire notre Maliba»,  a conclu la présidente Ben Alhousseiny Bouchara Nabis Baby.

La cérémonie s’est achevée par des prières et des bénédictions pour la paix au Mali.

Kassim TRAORE

Source : Le Reporter

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