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Kamissa Camara en visite de terrain

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Les centres émetteurs du Point G et de Kati ont reçu la visite de madame la ministre Kamissa Camara, ce lundi 20 avril 2020. Le but de cette visite était de se renseigner sur les avancements du projet TNT dont les travaux ont démarré il y a quelques mois.

Ces travaux sont réalisés par la Société malienne de transmission et de diffusion (SMTD). Ce projet permettra d’installer 51 pylônes sur l’ensemble du territoire national afin de permettre la diffusion de la télévision numérique terrestre (TNT). Les travaux ont ralenti depuis la fermeture des frontières en raison du coronavirus. Ainsi, 02 pylônes ont déjà été installés à Bamako et 10 autres à l’intérieur du pays. Madame la Ministre a remercié la SMTD et ses partenaires pour la réalisation de ce projet tant attendu par les populations maliennes et les plus hautes autorités du pays.

Source: Journal le Pays- Mali

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L’achat de conscience lors des élections

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Beaucoup d’électeurs ont échangé leur voix contre un billet de 1000 ou 2000 FCFA. C’est devenu une tradition au Mali et le scrutin de ce dimanche 19 avril n’a pas fait exception à la règle. Malgré le fait que « la loi électorale condamne l’achat de conscience, et les candidats le savent aussi », cela ne les a pas empêchés de vendre leur conscience. Dans beaucoup de centre de vote, le billet de banque a circulé, notamment en commune 2 au centre de vote Inemassa de Niaréla, en passant par le groupe scolaire Aminata Diop à Lafiabougou en Commune IV, jusqu’au centre de vote Goundo Simaga de Badalagougou, lit-on dans un article sur Studio Tamani.

 

Pour le chef de mission du Pool d’Observation Citoyenne du Mali (POCIM), « la loi ne parle pas spécialement sur la question de transport, mais quand on l’analyse, on voit que c’est transformé le citoyen à bétail électoral ». Et il nous rappelle encore que l’achat de conscience est interdit par la loi malienne.

Source: Journal le Pays- Mali

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Législatives à Mopti : Tiéman H. Coulibaly dénonce des résultats fabriqués

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Le président de l’UDD, Tiéman Hubert Coulibaly, ne croit pas à ses yeux la manipulation des résultats du deuxième tour des élections législatives dans le cercle de Mopti. Ainsi crie-t-il à la « vigilance obligatoire ».

A travers une sortie sur son compte Facebook, le président de l’UDD a révélé des insuffisances dans certaines localités du cercle, qui favorisent la liste RPM-URD au grand dam de l’UDD. « À Dialloubé où les bureaux ont fonctionné pendant deux heures, ils disent que près de 10.000 électeurs ont voté. À Koubaye et Ouromody où personne n’a voté, des urnes ont été bourrées et acheminées vers un préfet afin qu’il procède à la manipulation nécessaire. De la même manière, dans le cercle de Tenenkoun où nous battons la liste RPM-URD, des résultats viennent d’être sortis à 13:30 concernant le village de Dioboye dans la commune de Sougoulbé. À la demande du préfet lui-même, un constat d’huissier et deux témoignages avaient établis depuis hier la non-ouverture des bureaux de vote et que personne n’y avait voté ! Aujourd’hui 200 voix fraîches et opportunes sont fournies au bénéfice des perdants ! », a indiqué Tiéman Hubert Coulibaly.

 

Prends l’opinion nationale à témoin, l’ancien ministre de l’Administration territoriale estime que ‘’les fossoyeurs de la Démocratie et de la République veulent imposer leur logique destructrice au Peuple’’.

« Cela comportera forcément des conséquences », prévient-il. Avant d’en appeler au sens de la résistance de tous face à une entreprise honteuse et méprisante pour notre République.

« L’échec réside dans la violation des règles. J’avertis les décideurs que les règles finissent toujours par se venger », a-t-il conclu.

CYRIL

Source: Icimali

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L’achat de conscience lors des élections

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Beaucoup d’électeurs ont échangé leur voix contre un billet de 1000 ou 2000 FCFA. C’est devenu une tradition au Mali et le scrutin de ce dimanche 19 avril n’a pas fait exception à la règle. Malgré le fait que « la loi électorale condamne l’achat de conscience, et les candidats le savent aussi », cela ne les a pas empêchés de vendre leur conscience. Dans beaucoup de centre de vote, le billet de banque a circulé, notamment en commune 2 au centre de vote Inemassa de Niaréla, en passant par le groupe scolaire Aminata Diop à Lafiabougou en Commune IV, jusqu’au centre de vote Goundo Simaga de Badalagougou, lit-on dans un article sur Studio Tamani. Pour le chef de mission du Pool d’Observation Citoyenne du Mali (POCIM), « la loi ne parle pas spécialement sur la question de transport, mais quand on l’analyse, on voit que c’est transformé le citoyen à bétail électoral ». Et il nous rappelle encore que l’achat de conscience est interdit par la loi malienne.

Source: Journal le Pays- Mali

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Banamba : la police aurait arrêté des délégués

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La police aurait arrêté ce dimanche 19 avril 2020, quatre individus se faisant passer pour des délégués de la commission électorale nationale indépendante (CENI). Ils seraient en garde à vue au commissariat de police de Banamba. Selon des témoins, ils détiendraient des cartes d’électeurs et des bulletins déjà votés.

Source: Journal le Pays- Mali

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Ségou : deux morts dans un affrontement entre deux villages 

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Pour une histoire de marigot, les villages de N’Gara et de Boundo se sont affrontés. L’incident est survenu le weekend dernier et deux personnes ont perdu la vie et plusieurs autres ont été blessés.

Une personne a été arrêtée et l’enquête continue selon la Brigade de la gendarmerie territoriale de Ségou.

Source: Journal le Pays- Mali

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Attaque aux engins explosifs improvisés (EEI) non loin de Douentza: Douze soldats blessés

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Douze soldats maliens ont été blessés, le 20 avril, après le passage de leur véhicule sur un engin explosif improvisé entre Tanal et Débéré dans le cercle de Douentza. Le véhicule visé, un blindé des FAMa, a été légèrement touché, selon l’Armée qui précise également que des militaires ont été légèrement blessés.

 

Cet incident est intervenu alors que le cercle de Douentza fait déjà face à une multiplication d’incidents armés liés à la présence de groupes terroristes. Une base terroriste avait été démantelée, le 15 avril dernier, à Kema, dans le secteur de Douentza. Des armes et équipements ont été récupérés par l’armée.

Ajoutons-y que non loin de Douentza et précisément vers Boulkessi, des affrontements meurtriers opposent régulièrement le GSIM à l’EIGS.

Abdoulaye DIARRA

Source : l’Indépendant

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Acte final des législatives à Kolondièba : Mariko à genoux devant SidikiNfa Konaté

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Les élections législatives, version second tour, se sont tenues dans une ambiance de crise sanitaire de COVID-19 et d’insécurité généralisée à travers la République. Certains ténors politiques ont été laminés dans leur circonscription à l’image de la Commune V où Moussa Timbiné a été écrasé, de Kati, Sikasso et surtout de Kolondièba où SidikiNfa a terrassé l’ogre Oumar Mariko pourtant arrivé avec tout son staff de campagne dans la localité.

On avait prédit la déculottée à l’enfant de Kolondièba dans son fief électoral dans ce combat historique que se sont livrés Sidiki Konaté qui défendait la liste RPM – URD et Oumar Mariko du parti SADI candidat à sa propre succession. Quand deux éléphants se battent, c’est l’herbe qui en souffre le plus. Sidiki est bien désormais le nouveau Roi de Kolondièba. Oumar Mariko est tombé les armes à la main, mais l’ancien Directeur Général de l’ORTM est son colistier étaient trop fort pour l’ancien Secrétaire Général de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM), fer de lance de la démocratie au Mali en 1990, un des artisans de la chute du Général déchu Moussa Traoré. La hargne de Mariko, ses morsures à pleines dents et sa détermination n’ont pas suffi. Les résultats officieux provisoires attribuent presque 60% à l’alliance RPM-URD.

 

Dimanche dernier, les deux mastodontes, comme prévu, se sont engagés dans une bataille à corps perdu, sans complaisance aucune.

 

Pour rappel, après la publication des résultats définitifs du premier tour par le ministère de l’Administration territoriale, c’était le statu quo ante pour les deux poids lourds actuels de la circonscription électorale de Kolondièba. Vu les antagonismes et les enjeux, le Journal Le Matinal s’est déporté sur le terrain en menant méticuleusement des investigations… Il est ressorti ainsi de nos enquêtes que l’ancien directeur de l’ORTM disposait d’une longueur d’avance sur le parti SADI d’Oumar Mariko nonobstant une campagne de presse en sa faveur. La liste RPM – URD a mené une campagne civilisée, évitant de basculer dans l’animosité. Mariko a pris ses valises pour élire un temps domicile à Kolondièba avant d’y retourner bredouille. Hum ! Mariko au pilori ?

 

Dans notre entreprise, notre équipe a fait mouvement dans la circonscription en enjambant la zone par Zantiéboubougou, par la voie de Koumantou en passant par Babiléna, puis par Kébila en empruntant la route de Massala jusqu’à Kolondièba. On a pourfendu la zone en nous rendant à Korobala, Falani et Samba (le village du chanteur décédé Samba Oussou)… Le constat général est que les villageois avaient un penchant pour l’enfant de Tousséguéla. Cela, nous l’avions écrit, pour trois raisons fondamentales : la première est l’appartenance directe de Sidiki à la « royauté », s’il en existait, un pur produit du terroir qui n’a pas oublié ses origines. La deuxième raison est liée strictement à la première puisque c’est le peuple de la localité qui a réclamé la candidature sans ambages de l’ancien DG de l’ORTM, ses parents étant anciennement des personnalités respectables et respectées des villageois, ayant servi, ici, comme une vache laitière pour les populations. La troisième est que Sidiki a aidé les populations par humilité et d’une manière sublime sans même avoir d’ambitions pour la députation. Il n’a jamais offensé Mariko pendant la campagne malgré des dénigrements lui collant l’étiquette de détournement de fonds à grand renfort entamée dès l’annonce de sa candidature dans les médias. Cela n’a rien enlevé à son mérite. Sidiki est tout simplement un grand Homme.

 

On se souvient des propos de cet autochtone de Korobala, Samou Diakité : « On ne retrouve aucune trace, même d’un simple robinet attribuable à Mariko ». Et s’interroge comment « le peuple de Kolondièba le suivra encore ». Pour Adama Koné de Massala, « Le parti SADI estime que c’est la population qui doit financer les activités du candidat et qu’à ce rythme les localités ne se développeront pas ». Pour cette dame, « Sidiki a l’expérience et l’expertise pour aider les femmes, les jeunes et les enfants en tant qu’ancien ministre et ancien directeur de l’ORTM car rompu à ce genre d’exercice ».

 

Donc c’est sur des critères précis que Mariko a été battu à plate – couture par un Homme connaissant mieux le terrain que lui. Comme le dit cet adage : « un jeune chien est plus agile et vite sur jambe, mais il n’a pas le flair, l’expertise et l’expérience du vieux chien ». Et croire que l’uppercut de Sidiki a renvoyé Mariko tout droit au tapis incapable de se relever malgré le décompte à venir du président de la Cour Constitutionnelle, l’enfant de Tousséguela est tout simplement un animal politique et bien parti pour faire carrière à l’hémicycle. Nul doute. Il en a la carrure, l’étoffe et l’intelligence.

 

Issiaka Sidibé

 Le Matinal

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Pour renforcer la lutte contre le terrorisme et la grande criminalité en dépit de la pandémie du COVID-19: L’ONUDC se propose de connecter virtuellement les forces de sécurité du G5 Sahel

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A travers cette approche nouvelle et innovante, il s’agit de fournir une assistance en ligne en matière de sécurité et permettre aux forces de sécurité du Sahel de partager des renseignements dans la lutte contre le terrorisme.

 

Alors que les forces de sécurité devraient être mobilisées pour répondre au COVID-19, les attaques terroristes se poursuivent au Sahel avec leur cortège macabre. Notamment, lors de l’attaque du 6 avril à Bamba contre les FAMa, soldée par des dizaines de morts, celle du 31 mars contre l’armée burkinabè à Toeni et l’attaque meurtrière contre l’armée tchadienne ayant causé la mort d’au moins une centaine de soldats. Ainsi, pour mettre un terme à ce cycle de violence contre les armées du Sahel et les civils, le Programme Sahel de l’ONUDC, qui vise à renforcer les systèmes de justice pénale au Sahel, a étendu ses activités en ligne.

« Poursuivre et adapter notre assistance dans le Sahel est une priorité car la crise sanitaire s’ajoute à la crise sécuritaire », a affirmé Alexia Taveau, la Coordinatrice du Programme Sahel de l’ONUDC. Ajoutant que  » la pandémie de Coronavirus menaçant d’aggraver les souffrances des pays déjà en conflit, l’ONUDC a proposé de connecter virtuellement les représentants des Plateformes de coopération en matière de sécurité (PCMS) des cinq pays. »

Il s’agit, à travers cette nouvelle approche, de mettre en place un système standardisé d’échange de l’information, tout en gagnant du temps.

Il nous revient que cette évolution vers l’assistance virtuelle offre de nombreux avantages, notamment  » la rentabilité pour le G5 Sahel, le gain de temps pour les participants qui n’ont pas à s’absenter de leurs tâches principales, le faible impact sur l’environnement sans déplacements et événements zéro-papier, la possibilité d’échange et de partage de renseignement ».

Rappelons que le 15 avril dernier, les ministres des Affaires étrangères du G5 Sahel ont tenu une réunion par visioconférence au cours de laquelle Ils ont préconisé un renforcement du soutien international aux opérations militaires conjointes au sein des différentes forces multinationales en place et une vigilance plus accrue dans un contexte où les efforts des gouvernements sont orientés vers la lutte contre le COVID-19 et où la crise sanitaire pourrait servir de terreau favorable à l’expansion du terrorisme.

Ils ont souhaité que les relations entre le G5 Sahel et ses partenaires se renforcent et se développent en tenant compte de la vulnérabilité de cette partie du continent menacée par le terrorisme et confrontée à de multiples défis sanitaire, socio-économique et humanitaire.

Abdoulaye DIARRA

Source : l’Indépendant

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Nouvelle configuration provisoire de l’assemblée nationale à l’issue des législatives du 29 mars et 19 avril 2020 selon MOE: Le RPM 47 élus ; l’ADEMA 17 ; l’URD 16 ; le MPM 8 ; l’ASMA-CFP 7 ; l’UDD et l’ADP-MALIBA 5 chacune

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Selon les résultats compilés par la Mission d’observation de la Synergie (MOE), le RPM est sorti vainqueur du second tour des législatives qui s’est joué le 19 avril avec 47 sièges à l’Assemblée nationale. Il est suivi par l’ADEMAPASJ qui en compte 17.

 

Le parti de l’abeille est suivi de très près par l’URD avec 16 sièges. Le MPM de Hadi Niangadou arrive en quatrième place avec 8 sièges. L’ASMA-CFP est cinquième avec 7 sièges. L’UDD et l’ADP-Maliba sont ex- aequo à la sixième position avec 5 sièges chacun. Yéléma et PRVM se partagent la septième place avec 4 sièges chacun. Ils sont suivis par le PARENA qui occupe la 8e place avec deux sièges. La LCD et l’UMRDA clôturent la marche avec un député chacun.

Lire la suite dans l’Indépendant

Source : l’Indépendant

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Législatives du dimanche dernier : Le RPM chute, l’ADEMA renaît, le MPM surprend

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Au-delà du COVID-19 et de l’insécurité, les Maliens ont accompli timidement leur devoir civique pour l’élection des députés à l’Assemblée nationale. Si l’URD s’affirme à Bamako, le RPM est en perte de vitesse sur toute l’étendue du territoire national, pendant que l’ADEMA entame sa mue. L’ADP-Maliba se maintient avec cependant la percée surprenante du MPM d’Hady Niangado, la survie de YELEMA, la perte de l’ASMA, l’agonie de la CODEM, mais la mort certaine du CNID constatée par le médecin légiste de l’Assemblée Nationale.

 

 Dans cette élection, il faut attribuer la mention BIEN au gouvernement d’avoir pu organiser dans des conditions exécrables ces élections législatives. D’abord pour combler un vide constitutionnel avec des députés devenus arrogants et sans réelle légitimité. Les Maliens sont contents de voir siéger dans le futur parlement des hommes de la trempe de Moussa Mara, de SidikiNfa Konaté, d’Aliou Diallo, d’Assarid Ag Imbarcawane, de Marimantia dit BIG Mari, de Karim Kéita, sans oublier le chef de file de l’opposition malienne SoumaïlaCissé qui vit avec ses ravisseurs entre le nord, la forêt du Macina et celle du Wagadou… Ils seront l’attraction de la nouvelle Assemblée Nationale.

Commençons par le RPM qui conserve sa place de première force politique du pays mais avec un nombre de députés oscillant entre 44 et 50. Le parti du Tisserand tisse mal actuellement car elle a perdu Bamako avec deux élus au maximum. L’ADEMA a rebondi et devient la deuxième formation politique avec 22 à 23 députés qui auraient pu être bonifiés si les rouge et blanc sortaient indemnes de leurs empoignades à Bougouni, Yanfolila et Kati où elle était pourtant en bonne posture. Le parti de la Poignée de Mains arrive troisième en dépit du rapt de son président attitré qui dort actuellement inconfortablement dans les « nids » terroristes. Fait marquant, l’URD a presque raflé la mise à Bamako à l’exception des communes II et IV, toute chose qui augure de belles empoignades pour les joutes présidentielles à venir. Puis, viennent le MPM d’Aly Niangado, l’ADP-Maliba de l’incontournable Aliou Diallo, et l’honorable place occupée par YELEMA de Moussa Mara. Quant à l’ASMA, elle se positionne dans le ventre mou du classement un peu en retrait avec la SADI et le PRVM – Fasoko.

La déception de ces législatives viennent de la CODEM un parti qu’on présentait comme étant sur la montante, humiliée à Sikasso. C’est le transfuge du parti Hady Niangado qui a fait feu de tout bois, comme quoi c’est bien lui qui tirait la locomotive CODEM. Mais l’histoire retient sauf erreur de notre part, que c’est la première fois que le CNID du Grand MountagaTall s’est affaissé comme un château de carte en étant absent de l’Assemblée Nationale depuis l’instauration de la démocratie dans notre pays. Le CNID, parti du Soleil Levant, devient une formation politique du « Soleil Tombant ». Notre Mountaga National avait prévu un tel désaveu et avait réclamé à cri strident le report des élections. Il n’a pas été entendu. A défaut de verser des larmes il se souviendra d’anciens ténors comme Maître Demba Traoré, N’Diaye Bah, Tall de la direction des transports, des cadres qui faisaient illuminer davantage le Soleil CNID.

Mais la versatilité des décideurs maliens a été matérialisée par le maintien de la candidature du prisonnier Bakary Togola et surtout son élection à Bougouni. En effet, le bagnard a été élu alors que les pouvoirs publics lui reprochent des détournements de plusieurs milliards de FCFA. Pour son cas, on est en tain de contourner la loi pour sa libération. On va le couvrir d’immunité parlementaire pour le sortir de prison comme quoi on n’est pas sérieux dans notre pays… Cette situation dénote de l’irresponsabilité des responsables maliens, du laxisme de la justice et de l’immoralité de la Cour…

Ces élections se sont achevées à un moment où IBK fait face à des dossiers brûlants comme la crise sanitaire du COVID-19, l’insécurité au nord, la situation alarmante des enseignants, le stand by des religieux, l’ire des hommes en blouse blanche, le mécontentement de plus en plus croissant dans l’armée et les cicatrices de la mort du journaliste Birama Touré… Et surtout prier que Soumi national arrive saint et sauf, c’est – à – dire vivant.

 Oumar Ouattara

 Le Matinal

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Législatives en Commune V : Bill veut imposer un hold-up électoral

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Profitant de l’absence d’assesseurs représentants l’adversaire de son parti l’ADEMA au Législatives deuxième tour en Commune V du District de Bamako, Boubacar Ba dit Bill, ancien maire de la Commune et non moins Ministre de l’Administration Territoriale, n’a point pris, à abuser de son pouvoir pour favoriser ses protégés candidats à la députation.

 

Quelques jours auparavant, Moussa Timbiné, député sortant et arrivé 1er au premier tour des élections Législatives avec près de 30%, alerté par une réunion entre le maire de la commune, le ministre Bill et des jeunes assesseurs, avait adressé une lettre au Gouverneur du District pour attirer son attention sur la nécessité pour sa liste d’avoir aussi ses assesseurs dans les différents bureaux de vote vu qu’il s’agit d’une liste mixte majorité –opposition contre la sienne. Cette lettre sur injonction du Ministre Bill n’a reçu ni réponse, ni satisfaction de la part du Gouverneur de Bamako. Le candidat du RPM est donc parti aux élections amputé d’assesseurs impartiaux dans la plupart des bureaux de vote de la commune. Des indiscrétions montrant le maire et certains présidents de bureaux de vote, auguraient déjà du hold up qui se préparait contre la liste dirigée par le député sortant. Toutes les démarches auprès du Gouverneur pour sécuriser le vote et éviter un bourrage illégal ont été vaines. Le gouverneur n’étant que le bras exécuteur du ministre partisan. Ainsi Bill ancien maire de la commune à l’époque où le même Timbiné était 5ème adjoint et l’actuel maire Ouattara évincé de son poste de Secrétaire Général de la section RPM de la même commune, croyaient en cette élection tenir leur revanche. Le premier, en tant que ministre chargé de la proclamation des résultats provisoires, donne au décompte 277 voix de plus à sa liste qui, curieusement, ne gagne que là où Timbiné n’a pas d’assesseurs et là où des bourrages à 400 voix supplémentaires ont été signalés au profit de la liste ADEMA. Le second, Maire de la Commune a été vu vidéo à l’appui transportant des électeurs, allant dans des bureaux de vote qui ne sont pas les siens et multipliant les appels avec le Gouverneur du District. Beaucoup de vidéos circulent sur des réunions de bourrages d’urnes et de tripatouillages pour barrer la route à la liste de Timbiné devenu la cible à abattre et pour les dissidents de son parti et pour le Ministre de l’Administration. Néanmoins et contrairement à toute attente de la part du ministre le décompte de la CENI donne Timbiné en tête avec des chiffres précis à plus de 400 voix d’écart. Depuis le ministre est dans tous ses états multipliant les appels et les pressions sur la direction de la CENI et menaçant des fonctionnaires du gouvernorat. Les partisans de Timbiné se disent confiant, arguant avoir toutes les preuves de leur majorité incontestable. Quant au partisan de la liste conduite par l’ADEMA, ils soutiennent que Timbiné, lâché par une partie de son parti ne peut gagner contre eux. Comment expliquer alors que Timbiné ne perd que là où il n’a aucun assesseur ? Pourquoi le Gouverneur, bien qu’averti et bien qu’ayant eu le temps de désigner des assesseurs pour équilibrer, n’a rien daigner faire ? Pourquoi des réunions du ministre avec des candidats dans une compétition où il doit être l’arbitre ? Quel rôle a pu jouer le maire contre son camarade de parti dans la disparition et la réapparition au comptage des bulletins de vote ? Des questions que l’évolution de la situation et l’arrêt de la Cour Constitutionnelle ne manqueront pas d’élucider pour que triomphe la Démocratie et le vote citoyen.

Ali DIARRA

 La Lettre du Mali

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Lutte contre le Covid-19 : Les FDS ont-elles les moyens de leur mission ?

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Dans la lutte contre la propagation du Covid-19 au Mali, le gouvernement a pris plusieurs mesures dont l’effectivité implique largement les Forces de défense et de sécurité (FDS). Mais, pour mener à bien ces missions, ont-elles les moyens et les effectifs nécessaires ?

 

Déjà quelques semaines que la plupart des mesures sont entrées en vigueur et un constat se dégage : dans le domaine des transports, difficile de faire appliquer certaines décisions.

Contrairement à la limitation à la moitié du nombre de passagers prévus sur la carte grise du véhicule et la prise en compte de la distance d’un mètre entre ces personnes,  les Sotramas continuent de faire le plein et les motocyclistes à rouler à deux, en violation de la disposition qui limite leur nombre à un seul.

Moyens adéquats ?

S’il y a une mesure où les forces de défense et de sécurité se déploient à fond, c’est le couvre-feu. Les patrouilles de jour continuent toujours, mais la nuit il est la priorité. « Nous avons mobilisé l’effectif que nous avons. Nous ne pouvons pas faire mieux, parce qu’il n’y a pas eu de  recrutement spécial pour le couvre-feu. Nous faisons donc avec les moyens du bord », explique le Directeur régional de la Police du district de Bamako, le contrôleur général Siaka Bouran Sidibé.

« Le carburant est renforcé quotidiennement et pour les mesures d’accompagnement, le Président vient juste d’annoncer des primes. Mais on ne peut pas encore en parler pour l’heure ».

Pour le responsable régional de la police, ses éléments n’auraient pas besoin de moyens extraordinaires pour faire appliquer les mesures si chaque citoyen faisait preuve de civisme.

Protection requise

Mais, pour être sur le terrain et faire appliquer les mesures du gouvernement, les forces de défense et de sécurité doivent d’abord elles-mêmes être suffisamment protégées. Dans un courrier en date du 2 avril au ministre de la Sécurité et de la protection civile, le Syndicat autonome de la police nationale (SAP) demandait que « les policiers, sans distinction de grade et de corps, soient dotés en matériel de protection ».

« Aujourd’hui, nos demandes ont été satisfaites à 70%. Nous avons reçu quelques kits de protection à Bamako, mais nous sommes en train de vérifier si c’est le cas dans les régions », confie Bougouna Baba Dembélé, Président du SAP.

Germain KENOUVI

Journal du Mali

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» Nous rassurons nos adversaires que rien n’est perdu, nos objectifs étant de servir dignement les populations de notre commune «

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Le Directeur de Campagne de l’alliance URD/LDC en Commune VI, l’Honorable Kalifa Doumbia a tenu un point de presse, hier mardi 21 avril, au siège de la section de l’URD Commune VI.

 

L’objectif était de remercier et de féliciter les électeurs qui ont donné leurs voix et placé leur confiance dans la liste URD/LDC, qui a enregistré 52,31% de voix contre 47,69% pour la liste RPM/ADEMA/PS.

Lire la suite dans l’Indépendant

Source : l’Indépendant

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Contribution, Le Covid-19 en Afrique : Avoir les capacités de voir la terreur en prospective

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Lorsque le continent sortira vite de cette pandémie, et c’est le souhait de tous, avec « moins de casse », ne devrait-il pas se rendre à l’évidence que, jeune qu’il est par sa démographie, par son histoire politique contemporaine, il devrait, dans une vaste vision de développement du système éducatif, donner une place de choix aux études stratégiques et à la prospective ?

 

Des chefs d’État africains qui offrent deux, trois mois de leurs salaires, des chefs d’institution et membres de gouvernement qui suivent la cadence, des sociétés et entreprises qui sortent le carnet de chèques, les partenaires bilatéraux et multilatéraux qui modifient leur portefeuille de coopération, la société civile qui monte au front de la sensibilisation, etc., tout le monde en Afrique, depuis ce mois de mars 2020, fait front commun dans une guerre inconnue, contre un ennemi inconnu ou du moins peu connu et sans stratégie affinée. « Nous sommes en guerre ! » lançait six fois le président français Macron à ses compatriotes dans un discours télévisé le 16 mars dernier. Et comme on le dit : on sait quand commence la guerre mais on ignore quand elle doit prendre fin.
Mais qu’arrive-t-il à l’Afrique ? Cette question peut rapidement être taxée d’égoïste et de nombriliste dès qu’on se met à l’évidence que ce qui arrive au continent noir n’épargne pas le monde entier, les cinq continents. La planète tousse, s’enrhume, se grippe et meurt. Des morts par milliers en Chine, en Italie, en Espagne, en France, aux États-Unis, des centaines en Algérie, et des dizaines dans plusieurs autres pays africains, etc. « Face à un fléau invisible et imprévisible, d’abord largement sous-estimé puis qualifié d’ennemi une fois que la vague déferlante est devenue inévitable, l’Humanité dans son ensemble est vulnérable et impréparée », analysait Brahim Fassi FIHRI, le président de l’Institut Amadeus, Think tank marocain, dans une tribune sur le site Internet de son organisme.
Pardi ! Nous sommes en 2020 et comment une épidémie avec un virus qui donne de la grippe, fait tousser et donne de la fièvre peut surprendre tout le monde, surtout les puissants de ce monde, le monde développé, les sommités scientifiques dont les prouesses vont au-delà de notre planète ? Des articles, des témoignages nous ressortent les prédictions de Nostra Damus, nous rappellent les pandémies de peste, de grippes à travers les siècles avec la même conclusion que l’humanité, en ayant à chaque fois pris un sérieux coup, s’est tout de même relevé. Alors que nous semblions nager dans la guerre des civilisations prédite (Samuel Huntington), l’on semble nous indiquer par moult hésitations, insinuations que nous sommes entrés, à travers la grippe à coronavirus qui sévit depuis décembre 2019, dans une guerre biologique. Et pendant que l’Italie, l’Espagne, les USA et la France continuent de compter leurs morts, ces deux derniers pays -le bloc occidental, au risque de réveiller les démons de la guerre froide- se mettent à accuser la Chine, terre de départ de la pandémie, d’avoir caché la vérité, surtout celle des chiffres. Une querelle de clocher de puissants désemparés qui fait s’interroger le citoyen du monde par cette simple question : comment n’ont-ils pas vu venir cette « sale maladie » qui emporte « leurs » ou « nos » « vieux » en masse ?

Dépasser la surprise
D’un point de vue africain, cette maladie du Covid-19 vient s’ajouter à nos problèmes de tous les jours. Si les grandes puissances ont résolu la question de la « popote quotidienne », de couverture sanitaire, d’eau et de courant, en Afrique ce sont les enjeux quotidiens des populations toujours plus rurales, plus pauvres. L’Afrique ne suit-elle pas juste le mouvement, tentant de se prémunir en programmes de prévention à coup de communication, de sensibilisation et d’information ? Il y a tout de même une prise de conscience au niveau des élites politiques, une espèce de sursaut d’orgueil de bonne gouvernance si cela doit signifier littéralement s’occuper des angoisses des populations. « L’homme continue de faire des progrès tous azimuts, reculant chaque jour les limites de la science et de la technologie, y compris dans la conquête de l’espace. Pendant ce temps, sur terre, il manque de masques, de kits de test, d’équipements de protection individuelle, de lits, de respirateurs », analysait il y a quelques jours le président sénégalais Macky Sall dans une tribune publiée à l’échelle de l’Afrique francophone. Si son homologue malien, IBK, dans un discours à la nation le 10 avril, demandait à chaque Malien d’être d’« être une digue pour lui-même, une digue pour sa famille, une digue pour sa communauté, une digue pour la nation, une digue pour l’humanité », osons dire que plus ailleurs qu’en Afrique, personne ne voyait la vague du Covid-19 arriver sur les berges. Symptomatique du désarroi qui se pose aux décideurs africains, l’ancien Premier ministre malien Moussa Mara, sort de sa campagne électorale des législatives, où il est en lice dans une circonscription de Bamako, pour entonner : «nous devons investir massivement dans le renforcement des capacités d’accueil et de traitement, identifier tous les lieux pouvant servir à cela, dans chacune de nos villes, nous préparer à réaliser des hôpitaux de campagne, commander des lits médicalisés dotés de respirateurs et chercher toutes les aides possibles pour ce faire ». Que vaut l’impératif devant l’évidence, l’urgence, quand le ver est dans le fruit ? Avec cette maladie, puissants et faibles, grands et petits sont surpris !
Et l’Afrique est en pleine épidémie. À sa propre vitesse. Au 15 avril 2020, le continent africain comptait 894 décès confirmés pour 16.744 cas enregistrés, selon des chiffres publiés par l’Agence France-Presse. Mais à l’échelle des pays africains pris individuellement, face aux quelques dizaines de cas çà et là, le manque de respirateurs, de masques, de kits de dépistage vient afficher l’océan d’indigence en matière d’intrants sanitaires, de politiques de préventions pour les épidémies connues encore plus pour l’inconnue Covid-19. À la décharge de l’Afrique, l’imprévision, une sorte d’insuffisance de prospective de cette maladie chez les pays dits développés et considérés comme les super et hyper puissances. Mais nulle excuse, car il faut ouvrir les yeux ! Cette maladie est une alerte mondiale et l’Afrique doit entendre les coups de gong venus de Wuhan, de Bergame, de New York, etc.
Il faut dépasser le stade de la surprise. Lorsque le continent sortira vite de cette pandémie, et c’est le souhait de tous, avec « moins de casse », ne devrait-il pas se rendre à l’évidence que, jeune qu’il est par sa démographie, par son histoire politique contemporaine, il devrait, dans une vaste vision de développement du système éducatif, donner une place de choix aux études stratégiques et à la prospective ? On le sait, ces deux matières – études stratégiques et prospectives – sont l’apanage à la fois de gouvernements et de structures indépendantes. Cela s’est beaucoup constaté dans les pays développés à travers les Think tanks, ces groupes de réflexions qui s’adonnent à la recherche sur les politiques publiques le plus souvent fondées sur des données probantes. La plupart des gouvernements de pays avancés créent au sein de leurs propres structures, des plus importantes, des centres d’études stratégiques qui, pour la plupart, les aident à anticiper sur l’avenir. Cela ouvre la porte à la prospective chère à son créateur, le français Gaston Berger, qui doit ‘’préparer le futur de l’être humain’’. Et pour être fidèle à la pensée de Gaston Berger, la prospective ne fait pas de la divination mais élabore des scénarios possibles et impossibles dans leurs perceptions du moment sur la base de l’analyse des données disponibles. N’est-ce pas là une des insuffisances des gouvernances de notre continent ? Cette incapacité chronique à prévoir la famine, les guerres, l’insécurité le plus souvent liées aux effets du climat ou des informations sur les ressources naturelles.

Où sont les analyses propres de l’Afrique ?
S’agissant de la maladie du coronavirus, ce sont des chapelles loin du continent qui ont sonné la cloche pour alarmer sur une hypothétique apocalypse en millions de morts si l’Afrique ne préparait pas sa guerre. L’ONU, l’OMS, le Quai d’Orsay ont déjà fait de la prospective à court terme sur les conséquences de la maladie. À leur suite, c’est la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique (CEA), dans son nouveau rapport sur la pandémie de coronavirus publié le 17 avril, qui affirme qu’il se peut que jusqu’à 3 millions d’Africains perdent la vie à cause de la maladie. Pour y parer, il faudrait suivre le protocole de prévention de l’OMS et des autorités sanitaires des États du continent, ajoute ledit rapport.
Alors une question qui brûle les lèvres : quelles sont les analyses propres de l’Afrique sur elle-même et de sa riposte à cette pandémie ? Les réponses ne peuvent qu’être parcellaires. L’Union africaine a en son sein des organismes spécialisés dédiés aux études et recherches dans des domaines spécifiques. En ce qui concerne les maladies infectieuses, le Centre africain de prévention et de contrôle des maladies (CDC d’Afrique) en est l’instrument. Son rôle est de mettre en place des systèmes d’alerte précoce et d’intervention pour faire face aux risques sanitaires, notamment les maladies infectieuses et chroniques et lors des catastrophes naturelles. Ses homologues des grandes puissances, avec tous leurs moyens, n’ont pas vu venir l’épidémie de coronavirus et donc le CDC peut être excusé. Pour autant, la structure tente d’exister et servir au regard des briefings permanents qu’elle fait sur la situation de la maladie sur le continent. Au 17 avril, son directeur John NKengasong, dans une visioconférence, indiquait que la région Afrique du Nord était la plus touchée en termes de cas positifs et de décès, précisant que les pays de la région avaient jusqu’à présent dénombré plus de 8.100 cas positifs de Covid-19 ainsi que 713 décès, des chiffres en déça de ceux publiés ci-dessus par l’AFP. Pour autant, le CDC doit aller loin et vite en rendant compte de prévisions et de simulations sur l’impact de la maladie à moyen et long termes sur le continent. En a-t-il les moyens ? Ce n’est pas un secret, c’est bien là le talon d’Achille de l’UA, à savoir le financement de ses structures et de leurs actions.
Près de six décennies d’indépendance n’ont pas fait bouger les lignes dans la plupart des pays d’Afrique et surtout subsaharienne. Si la planification du développement est restée en bonne place dans les systèmes de gouvernance depuis les indépendances, sur la base des statistiques, les mutations profondes et rapides du monde depuis la fin de la guerre froide ont installé un système globalisé avec de nouvelles normes. Et les études stratégiques et la prospective sont dans cet ordre.

Alassane SOULEYMANE
Journaliste

Source : L’ESSOR

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Douentza : Les FAMa victimes d’un EEI

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Même la crise sanitaire due à la maladie au Covid-19 dans notre pays n’aura contribué à refroidir l’ardeur des ennemis de la paix dans l’accomplissement de leurs funestes desseins. L’ignominieux acte que ces individus sans foi ni loi viennent de poser confirme à souhait cette détermination malsaine.

En effet, un véhicule blindé des Forces armées maliennes (FAMa) a heurté, lundi dernier, un Engin explosif improvisé (EEI) entre Tanal et Débéré dans le secteur de Douentza, (Région de Mopti). Selon le site «fama.ml», le bilan de cet incident est de 12 blessés légers. Le véhicule a été légèrement endommagé.

Bembablin DOUMBIA

Source : L’ESSOR

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Denrées de première nécessité : Des fluctuations malgré le contrôle des prix

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À l’approche du Ramadan, les commerçants ont du mal à résister à la tentation de profiter de la forte demande. La pression exercée par les pouvoirs publics ne suffit pas à les dissuader

Pour éviter une flambée des prix des denrées de première nécessité, le Conseil national des prix (CNP), réuni le jeudi 2 avril dernier au ministère du Commerce et de l’Industrie, a adopté un prix indicatif plafond pour certains produits de grande consommation. Ainsi, la tonne de sucre en poudre doit être cédée à 450.000 Fcfa aux grossistes, soit 500 Fcfa le kg. La tonne du riz brisé non parfumé doit revenir à 300.000 Fcfa, soit 350 Fcfa le kg. L’objectif visé par cet organe, composé du gouvernement, des consommateurs et du secteur privé, est de prévenir une inflation dont les conséquences seront insupportables pour les ménages dont les portefeuilles sont déjà pressurisés par la crise de la maladie à coronavirus. Au regard de son impact sur les consommateurs, le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta a, dans son 3è adresse à la nation le 10 avril dernier, instruit la direction générale du commerce, de la concurrence et de la consommation de renforcer le contrôle des prix. Ces prix consensuels édictés sont-ils respectés par les commerçants ? Qu’en pensent les consommateurs ?
Un tour dans des marchés de Bamako pour constater la réalité. Il est environ 9 heures au marché de Banankabougou, en Commune VI. En cette matinée, les marchands ont déjà investi le marché. Les ménagères vont d’étal en étal comme pour tâter le terrain, histoire de se faire une idée des prix. Dans ce souk, comme la plupart des marchés et boutiques de la capitale, les prix plafonnés semblent respectés, avec quelques fluctuations.
Ainsi, le sac de 50 kg du riz importé 100% brisé non parfumé coûte entre 16.500 à 17.500 Fcfa. Au détail, le kg est vendu partout à 350 Fcfa. Le prix du sac de 50 kg du riz local « Gambiaka » varie entre 17.500 Fcfa, 18.000 Fcfa et 16.500 Fcfa, selon la qualité. Le prix du kg oscille entre 300 Fcfa, 325 Fcfa et 400 Fcfa. Les 50 kg du riz parfumé sont cédés entre 22.500 et 23.500 Fcfa.
Quant au sucre, son prix varie en fonction de la qualité. Il en existe deux types sur les différents marchés : le sucre blanc importé et le sucre local produit par Sukala S.A. Vendu à 23.500 Fcfa, le sac de 50 kg du sucre importé coûte aujourd’hui 22.750 Fcfa. En conséquence, son kg vaut 500 Fcfa au détail, contre 550 à 600 Fcfa il y a quelques jours. Chez certains boutiquiers, il est passé de 450 Fcfa à 500 Fcfa, voire 600 Fcfa. Le sucre local, lui, a connu une légère hausse, passant de 18.000 à 19.000 Fcfa le sac de 20 kg. Comme effet, le prix du kg est passé de 400 à 450 Fcfa.
« J’ai l’habitude d’acheter le sac de 50 kg du sucre blanc entre 24.000 et 25.000 Fcfa. Il y a quelques jours, mon fournisseur m’a informé que la même quantité est désormais cédée à 22.750 Fcfa », explique Hama Maïga. Ce commerçant détaillant à Faladiè achète les 50 kg de sucre local à 19.000 Fcfa. Notre interlocuteur dit céder le kg à 500 Fcfa. « Même avant la décision du gouvernement, je vendais toujours le kg de sucre à 500 Fcfa, rien n’a changé à mon niveau », se félicite-t-il.

HAUSSE DES PRIX- Au marché de Kalaban-Coura, les prix restent stables à certains niveaux, avec des différences « dues à la qualité des produits ». « Le prix du sac de 5 kg de lait varie entre 11.000 Fcfa et 11.500 Fcfa. Les 25 kg sont vendus à 51.000 Fcfa, contre 52.500 Fcfa pour la même quantité de lait Mixwell », détaille Issa Diakité. Le bidon de 20 litres de l’huile locale est échangé contre 12.500 Fcfa. Le prix de l’huile Dinor varie, selon la clientèle. Les 20 litres sont cédés à 14.800 Fcfa aux commerçants détaillants, contre 15.000 Fcfa pour les consommations à domicile », explique le grossiste rencontré au marché de Kalaban-Coura. Il précise que les prix de l’huile ont grimpé à cause de la fermeture des frontières.
Au marché de Ouolofobougou-Bolibana, en Commune III, des commerçants disent respecter les prix plafond fixés par le gouvernement. Certains préfèrent épuiser leurs stocks, avant de respecter les prix plafonnés. Ainsi, le litre de l’huile Dinor qui coûtait 700 Fcfa auprès des marchandes de ce marché, coûte actuellement 800 Fcfa. Le litre de l’huile produite au Mali est passé de 600 Fcfa à 700 Fcfa, selon les marchandes.
Les commerçants détaillants confirment une réduction du prix du sac de 50 kg du sucre blanc. Vendu il y a peu à 23.500 Fcfa, il coûte aujourd’hui 22.750 Fcfa. En conséquence, le kilo du sucre blanc coûte 500 Fcfa, contre 550 à 600 Fcfa, il y a quelques jours. Chez certains boutiquiers, il est passé de 450 Fcfa à 500 Fcfa.

Le sucre local a connu une légère hausse passant de 18.000 à 19.000 Fcfa. Comme effet, le prix du kg est passé de 400 à 450 Fcfa. Quant au lait en poudre, il était vendu à 2.000 Fcfa le kg. Son prix oscille entre 2.200 et 2.250 Fcfa. Moustapha Touré, un détaillant rencontré chez un grossiste, dit vendre le kg de sucre blanc à 600 Fcfa. « Après avoir acheté le sac de sucre à 25.000 Fcfa, ajouté à cela le prix du sachet plastique, nous serons obligés alors d’augmenter un peu le prix, sinon nous ne gagnerons rien », se défend-il.

Sont-ils informés de la mesure prise par le gouvernement ? Certains commerçants disent ne pas être au courant de cette décision. « J’ai entendu parler de la décision du gouvernement à la télé et à la radio. Je n’ai constaté aucun changement chez mes fournisseurs. Les prix sont toujours les mêmes à ce niveau. Les consommateurs pensent que nous sommes responsables de la spéculation », déplore Ousmane Goïta, grossiste établi au marché de Garantiguibougou.

Moussa Keïta est grossiste au marché de Lafiabougou, en Commune IV. Confortablement assis derrière son comptoir, il confirme, contrairement à Ousmane Goïta, une diminution progressive des prix de certains produits.

Ce qui tranche avec le constat des consommateurs. « On nous informe qu’un litre d’huile coûte 800 Fcfa pourtant il était vendu 700 Fcfa, il n’y a pas longtemps. Ils ont augmenté le prix de tous les produits, depuis le début de la crise du Covid-19 dans notre pays », dénonce Mme Togola, une ménagère rencontrée au marché de Kalaban-Coura. Comme elle, des ménagères se disent inquiètes face à cette hausse des prix des produits. Elles disent par ailleurs espérer que la surveillance annoncée par le chef de l’État fera baisser les prix. Car, si rien n’est fait avant le Ramadan, la pauvreté dans laquelle vit déjà la population risque de s’aggraver. Ce qui pourrait avoir, selon elle, des conséquences dangereuses au plan social.

Ces spéculations déplorées par nos ménagères seraient dues au fait que le gouvernement a fixé le prix plafond de la tonne et du kg de sucre et du riz. L’exécutif n’a toujours pas précisé le prix du sac de 50 kg. Ce qui expliquerait les variations de prix, selon certains observateurs. Certains commerçants estiment, par contre, que la fluctuation est due à la cherté du prix du transport et aux tracasseries policières.

Amadou GUÉGUÉRÉ

Source : L’ESSOR

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Second tour des législatives dans la Région de Sikasso : Les résultats provisoires de Sikasso, Bougouni, Koutiala, Kolondièba et Yanfolila

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Les commissions de centralisation des résultats du scrutin du 19 avril ont terminé leurs travaux lundi dans les 7 cercles de la Région de Sikasso. Dans le Cercle de Sikasso, selon les résultats provisoires, c’est la liste ADEMA/ASMA-CFP/ADP-Maliba qui a obtenu 54,61% de suffrages exprimés contre 45,39% pour l’alliance RPM-CODEM-URD.
Le taux de participation est de 30,31%.

Dans le Cercle de Bougouni, c’est l’alliance RPM-URD-MPM qui a gagné avec 50,20% des voix contre 49,80% pour la liste CDS-Mogotiguiya-ADEMA PASJ-CODEM. Ici, le taux de participation est de 41,45%.
Pour le Cercle de Koutiala, c’est l’alliance ADEMA-SADI- UDD-CODEM qui a eu le maximum de voix (55,45%) contre 44,55% pour le groupement MPR-RPM-URD-PRVM Fassoko. Le taux de participation est de 40, 92%.
À Kolondièba, la liste RPM-URD a eu 57,02% de suffrages exprimés contre 42,98% pour le parti SADI. Le taux de participation est 52,78% dans cette circonscription.
À Yanfolila, c’est l’alliance PMK-PDES qui a obtenu 53,50% contre 46,50% pour la liste RPM-ADEMA PASJ. Le taux de participation est de 44,05%.
Fousseyni DIABATÉ
Amap-Sikasso

Ségou : LE TRIO RPM-ADEMA-ADP MALIBA EN TÊTE DU PELOTON

Le second tour des élections législatives s’est bien déroulé au niveau des 6 Cercles (Ségou, San, Bla, Tominian, Macina et Barouéli). Selon les résultats provisoires, au niveau de la circonscription électorale de Ségou, l’alliance RPM/ADEMA/ADP Maliba est classée en tête avec 54.985 voix obtenues contre 45.833 pour l’alliance ASMA/URD/CODEM/UDD/MPM. Sur 365.812 inscrits, le nombre de votants est de 103.891.
En ce qui concerne le taux de participation dans l’ensemble des 6 Cercles, il est de 38,43 %.
Pour cette deuxième manche, le parti au pouvoir rafle la majorité des sièges avec 7 députés (1 à Barouéli et 4 à Ségou). L’ADEMA vient en seconde position avec 4 députés (1 à Barouéli, 2 à Ségou et 1 à Bla). À Macina, c’est l’alliance PARENA/PRVM-FASOKO qui s’est adjugée la première place face à l’ASMA en obtenant 26.193 voix. Dans le Cercle de Tominian, sur 97.418 inscrits, 45.701 électeurs ont fait le déplacement dimanche dernier pour le second tour des législatives. Au final, c’est le parti de l’ancien ministre, Tiéman Hubert Coulibaly qui est sorti victorieux des urnes en arrachant 23.101 voix. À San, l’ASMA est sortie du lot face à l’alliance RPM/ADEMA PASJ avec 37.546 voix obtenues. Le parti a également gagné deux autres sièges dans les Cercles de Tominian et Barouéli.
Mamadou SY
Amap-Ségou

Ténenkou : LE DUO RPM/URD ENLÈVE LES DEUX SIÈGES

Sur les 87430 électeurs inscrits dans la circoncrisption de Ténenkou, ce sont 12.852 qui ont voté dont 329 bulletins nuls. Quant au taux de participation, il est de 14,70%. L’alliance RPM/URD a obtenu 6.460 voix soit 51,59% et l’UDD 6.063 voix soit 48,41%. Il faut signaler que le second tour des élections législatives s’est tenu dans le Cercle de Ténenkou dans un contexte d’insécurité, empêchant de milliers d’électeurs d’accomplir leur devoir civique. À Toguéré-Coumbé, malgré la présence des forces de défense et de sécurité le jour du scrutin, les électeurs n’ont pas voulu faire le déplacement par peur de représailles après leur départ. Sur les 302 bureaux de vote du cercle, le vote s’est déroulé seulement dans 124 bureaux de vote et les 178 autres sont restés fermés. C’est ce qui a considérablement joué sur le taux de participation dans le cercle.

Amap-Ténenkou

Kadiolo : L’ALLIANCE RPM-ADEMA REMPORTE LE SECOND TOUR DES LÉGISLATIVES

Le second tour des élections législatives du 19 avril 2020 s’est tenu dans le calme dans la circonscription électorale de Kadiolo.
Les opérations de centralisation des résultats ont pris fin le lundi matin.
D’après ces résultats provisoires, c’est l’alliance RPM-ADEMA qui arrive en tête avec 52,09 % des suffrages exprimés. L’alliance PARENA-URD a eu 47,91%. Le taux de participation est de 33,03%

Nabi Issa
OUATTARA
Amap-Kadiolo

Yorosso : LA LISTE RPM/ADEMA-PASJ EMPORTE LE SECOND TOUR DES LÉGISLATIVES AVEC 53,20%

La Commission locale de centralisation des résultats du second tour de l’élection des députés à l’Assemblée nationale, présidée par le préfet du Cercle, Agaly Ag Inamoud Yattara, a procédé le 20 avril 2020 à 13 heures 45 mn à la proclamation des résultats provisoires complets: le nombre d’inscrits 99.675 électeurs, nombre de votants 38.627, bulletins nuls 904, suffrages exprimés 37.723, taux de participation 38,75% et le nombre de sièges à pourvoir 2.
Ont obtenu : RPM/ADEMA-PASJ : 20.068 voix soit 53,20% et URD-CODEM : 17.655 voix soit 46,80%
En clôturant les travaux de centralisation, le préfet du Cercle s’est dit très satisfait du climat de convivialité qui a régné tout au long des opérations de recensement des votes et surtout du bon déroulement du scrutin dans la circonscription.

Amadou Yaya GOÏTA
Amap-Yorosso

Gao : LE TANDEM ADEMA-ASMA VAINQUEUR AU SECOND TOUR

La commission locale de centralisation du 2ème tour des élections législatives 2020 du Cercle de Gao, dirigée par le préfet de Cercle de Gao, Abdoulaye Coulibaly, a proclamé lundi dans l’après-midi les résultats provisoires. Dans la Cité des Askia, le second tour a opposé l’Alliance Adema/ASMA et la liste RPM /CODEM. Selon les résultats provisoires, sur les 45.163 inscrits, il y a eu 18.682 votants, 316 bulletins nuls, 18.368 suffrages exprimés et un taux de participation de 41,37%. La liste Adema/ASMA a totalisé 41.320 voix soit 62,41% contre 24.875 voix soit 37,59% pour l’Alliance RPM /CODEM.
Abdourhamane TOURÉ
Amap-Gao

Ansongo : LA LISTE ESPOIR ANSONGO 2020 TRIOMPHE

Dans la circonscription d’Ansongo, la même commission locale de centralisation a retenu comme résultats provisoires : 72.921 inscrits, 56.325 votants, 361 bulletins nuls, 55.964 suffrages exprimés et un taux de participation de 77,24%.
La liste Espoir Ansongo 2020  a reçu 35.400 voix soit 63,25%. Son adversaire l’alliance Adema/ASMA, a eu 20.564 voix soit 36,75%.

A. Touré
Amap-Gao

Kita : LA LISTE RPM-URD EN TÊTE, SELON LES RÉSULTATS PROVISOIRES

Le second tour des élections législatives du 19 avril dernier a opposé la liste RPM-URD et celle de l’ADEMA-ASMA-PMP.
Selon les résultats provisoires de la commission locale de centralisation, la liste RPM-URD a obtenu 45.853 voix soit 56,79% et l’alliance l’ADEMA-ASMA-PMP 34.883 voix soit 43,21%.
Le nombre d’inscrits dans le Cercle est de 196.326, le nombre de votants 82.641, bulletins nuls 1905, suffrages exprimés 80.736 et le taux de participation 42,09%.
La circonscription électorale de Kita a droit à 4 députés.

M. KEITA

Nioro du Sahel : L’ALLIANCE URD-MPM PASSE AVEC 53,33%

À l’instar des autres localités du Mali, les populations du Cercle de Nioro se sont rendues aux urnes le dimanche 19 avril 2020.
Ce sont 113.343 électeurs qui étaient attendus dans 329 bureaux de vote pour départager deux listes : l’Alliance URD-MPM qui avait obtenu 23,67% au premier tour et l’Alliance ADEMA-ADP Maliba-YELEMA 23,57%. À 18 heures précises, tous les bureaux de vote ont pratiquement fermé. Les opérations de dépouillement se sont déroulées sans incident majeur. Ensuite, les travaux de centralisation des résultats ont été bien conduits par le préfet du Cercle. Ainsi, le nombre d’Inscrits est de 113.343, le nombres de votants 44.093, les bulletins nuls 1.213 et les suffrages exprimés 42.880. Le taux de participation est de 38,90%.
L’alliance URD-MPM a obtenu 22.866 voix soit 53,33%. Tandis que l’alliance ADEMA-ADP Maliba-YELEMA a totalisé 20.014 voix soit 46,67%.

Moussa DIAKITÉ
Amap-Nioro du Sahel

Source : L’ESSOR

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B.M à la femme d’un journaliste, au lit, à 1h du matin (épisode II) : « J’imagine dans quel maillot de bain tu te trouves… »

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C’est une histoire sensationnelle qui était encore dans les secrets des dieux, il y a quelque temps. L’affaire se passe à Banankabougou, en Commune VI, du district de Bamako. Comme quoi l’être humain peut facilement basculer dans la connexion libidinale si sa pulsion pathologique devient débordante. Et même loin de leur amante, certaines personnes, jonchées sur d’autres stratosphères, poussent l’outrecuidance comme par télépathie, pour atteindre leur semblant de douce moitié pourtant sur son lit conjugal. Cette affaire telle un feuilleton amoureux digne de Marimar, se déroule à Bamako.

(image d’illustration)

Par un dimanche tranquille, la belle Oumou se marie à un confrère de la place. Avant le jour J, les deux tourtereaux pouvaient s’appeler 30 à 40 fois par jour et s’échanger plus de 100 SMS, comme quoi le cœur a ses raisons que la raison elle -même ignore. Nous n’avions jamais assisté à une telle furie amoureuse. Entre Ségou et Bamako, j’ai demandé à mon interlocuteur si je suis en train de rêver, tant les appels cumulés aux messages touchant aux sensibilités psychiques, sans discontinuer, se succédaient.

 

Les deux amoureux convolent en justes noces à la mairie de Missira peu de temps après. Et tout allait pour le mieux et notre coq était tranquille dans la basse – cour devant cette poule bien arrondie et boursouflée. Mais une nuit, vers 1 heure du matin, un appel téléphonique qu’on a pris l’habitude de présenter comme l’appel de la discorde vient gâcher la douce nuit tranquille. En effet, une voie calme et envahissante déclarait sobrement au bout de l’appareil : « Bonsoir ma chérie ». La dame soliloque. Le mari croit entendre une voie masculine, mais ne panique pas, évite de se rétracter et garde sa position tout en faisant semblant de ronfler. La femme est rassurée que l’homme se morfond dans un sommeil réparateur au Pôle Sud… La conversation se poursuit dans un calme olympien avec une telle indiscrétion et une voie à peine audible que notre Monsieur perd finalement patience lorsqu’il entend soudainement : « J’imagine dans quel maillot de bain tu te trouves… ».

 

L’homme sort de son silence trompeur, demande à sa femme l’origine de la voie mystérieuse. Celle-ci tente de mettre le téléphone hors de portée de son mari quand une course poursuite s’en suit. L’homme, plus agile, et plus habile, tape sur la main de sa douce moitié qui laisse échoir l’appareil vite récupérée dans une chienlit indescriptible par l’époux. Il demande ensuite à sa femme : « de qui de tels propos émanaient ». Mutisme. Il regarde le dernier appel, il est surpris. C’est le numéro de celui qui est présenté comme l’Oncle maternel de sa femme. Malgré les invectives et autres insinuations de sa femme, il garde le téléphone face aux menaces et chantages qui pleuvaient. Le lendemain, le téléphone est remis au Procureur de la Commune VI. Quelques 72 heures, plus tard, ce dernier tente l’appel à partir du dernier numéro incriminé. La réponse est sans appel : « Ah! Ma chérie… ». « Monsieur c’est la déclaration que je cherchais, c’est Untel Procureur, vous êtes en train de casser le foyer d’un couple ». Toute honte bue, l’Oncle adultérin rompt la communication, se morfond dans un regret pitoyable. Surprise encore : il s’agit bien d’un dirigeant sportif, un haut cadre d’un club régional auquel il est responsable du comité de coordination. On quitte Bamako pour Koulikoro puisque la copine a transité par ici avant d’être envoyée aux Etats – Unis. A suivre l’Oncle clochard…

 

L’appelant est un cadre sportif de Koulikoro

 

Suite à l’injonction du procureur dans le dossier, le dirigeant sportif tente d’étouffer l’affaire par le silence et l’usure du temps. Les investigations ont prouvé que lors du mariage célébré à la mairie de Missira, le cortège s’est immobilisé à l’hippodrome pour les salutations d’usage chez ce même oncle. Buffet garni, boisson qui coulait à flots, photo de famille improvisée, la liesse était au rendez vous. Personne ne pouvait imaginer que ce dirigent sportif était adultérin. Face aux preuves qui s’accumulaient, Oumou fait ses valises. On était à quelques encablures de la fête de TABASKI, la veille, j’allais dire à 24 heures de l’événement. Notre dulcinée disparait dans la nature abandonnant un mari cocufié et crucifié dans son âme et dans son cœur. Il fume, fume, fume toujours…. La cigarette était son stimulant et son seul moyen de survie. Il frôle la crise cardiaque ou d’être tombé en syncope. Quand on évince quelqu’un en amour, son émotion passionnelle peut être mortelle.

 

Il faut savoir que les phobies et la névrose anxieuse sont la manifestation psychique d’une accumulation de la tension génésique fruste, de l’excitation sexuelle frustrée. La libido associée aux pulsions du MOI peut être mortelle. Les spécialistes de la pulsion pathologique sexuelle synchronisée à un cœur meurtri vous diront qu’un tel état d’esprit cohabite avec SATAN et l’Ange de la mort. Et Freud le psychanalyste dresse bien un tel tableau sombre : « La libido peut se transformer en angoisse ». L’état psychologique qui se manifeste par l’envie de s’engager dans un comportement sexuel a été brutalement rompu chez notre ami. L’on comprend alors aisément l’état de dépression morale qui envahissait cet humain naturel.

 

Ce dirigeant sportif a scellé le divorce d’un homme honnête. Pour mieux profiter de la fille, il l’a envoyé dans le pays de l’Oncle SAM, les Etats – Unis, où elle a basculé dans la prostitution… A suivre.

 

Issiaka Sidibé

Le Matinal

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Soumaïla Cissé et ses ravisseurs injoignables : Les négociations achoppent

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Le président de l’Union pour la République et la Démocratie (URD), Soumaïla Cissé est toujours introuvable. Certes, il vit, mais supporte douloureusement une blessure à une main consécutive à son enlèvement. Il dort à la belle étoile ou entre grottes et flores. Si santé signifie paix de l’âme, physiquement apte et exempt, mais aussi moralement irréprochable, alors Soumi est malade. Mais l’opposant malien n’est pas abandonné à son propre sort. Pour preuve, la Sécurité d’Etat est au fur et au moulin pour décrypter le moindre indice pendant que le ministère de la Sécurité intérieure s’active pour coordonner les actions et éviter tout aventurisme délibéré pour ne pas disperser les forces comme le cas d’Amadou Kalossi, maire de Koumaïra lequel vient de se faire kidnapper par les mêmes jihadistes après un « raid » solitaire dans le cadre d’une médiation unilatérale.

 

La démarche et le degré d’engagement de la Sécurité d’Etat, cumulés aux motivations du département de l’Intérieur redonnent l’espoir à tout un peuple.

Notre frère, ami et compatriote SoumaïlaCissé est l’otage des jihadistes depuis le 25 mars dernier quand son convoi a été attaqué et intercepté par des hommes armés identifiés comme des éléments d’Amadou Kouffa alors qu’il revenait de Niafunké où il était en campagne électorale en vue des législatives passées (il a été élu dès le premier tour le 29 mars). Rapt au cours duquel son garde du corps a trouvé la mort entre Saraféré et Koumaïra sa future destination à l’invitation du maire de cette localité, lui aussi, pris par les ravisseurs comme susmentionné. Mais depuis deux semaines, des factions rebelles sont en guerre. Pour l’heure, les ravisseurs privilégient ces combats au détriment des négociations désormais interrompues en attendant la fin des hostilités inter jihadistes. Face à cette équation énigmatique, Soumi a-t-il été transféré dans la forêt du Wagadou ?

Cette forêt est extrêmement dense, difficile d’accès, davantage assombrie par la présence de grands arbres apanages de la forêt humide, mais aussi habitée par les malfaiteurs incarnés par les Jihadistes. Ici, en raison de sa position géographique, tout échappe aux images satellitaires et les frappes aériennes attribuables aux armes conventionnelles sont aléatoires. SoumaïlaCissé, souvent annoncé dans la forêt du Macina, a-t-il « atterri » dans ce bagne naturel, une zone inhabitée et un refuge idéal pour bandits armés ?

 Les négociations au point mort

 Le gouvernement malien est aujourd’hui très impliqué contrairement à ce que certains insinuent dans la libération de l’opposant malien. Seul hic : les ravisseurs sont injoignables au téléphone à l’heure actuelle. Cette situation est consécutive aux récents accrochages entre différentes forces du mal au nord. Cela a relégué au second plan les discussions ou négociations, pourtant avancées, entre les services habilités maliens et la tendance Amadou Kouffa. Le paiement d’une rançon ? Oui, il en a été question. Les mercantilistes humains attendent toujours des propositions alléchantes de nos autorités. Le paiement de la rançon n’est pas la seule panacée pour libérer Soumi, l’échange des prisonniers devra également intervenir dans ce commerce éhonté. Il ressort de nos sources que la rançon a été fixée à 50 milliards de FCFA, que la tentative de ramener l’offre à « 3 petits milliards » est à l’origine de la volte – face des hommes sans foi ni loi. D’ailleurs, nous écrivions dans notre précédente édition que les présidents Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, MackySall du Sénégal et Dénis SassouNGuesso du Congo n’auraient posé aucun obstacle quant au paiement d’une éventuelle manne financière, dans la discrétion, certes, mais que tout préalable reste que « Soumi recouvre la liberté ». Mais le montant indexé est exorbitant. Ousmane IssoufiMaïga qui coordonne la Cellule de crise pour la libération de SoumaïaCissé est un gros travailleur qui agit par anticipation, mais qui n’a pas la ruse d’un ATT, doué et fin connaisseur des terroristes. Il serait à son rôle ici.

Cependant, il faut agir vite car le patron de l’opposition souffre. Il est malade. Il a été touché à la main lors de son arrestation.

D’une blessure bénigne à une plaie béante ?

 Le journal « Le Matinal » a fait un travail de fourmi pour avoir des informations dans les moindres détails concernant SoumaïlaCissé. Ce qui ne fait aucun doute, c’est que l’opposant malien a une blessure, « bénigne », dit-on, à un doigt consécutive à son arrestation.

Pour ce policier spécialiste en criminologie et coutumier des enquêtes sur les braquages et l’attaque de véhicules, le Garde du corps du patron de l’URD a été immobilisé par des tirs de rafales venant des ravisseurs, touchant également le chauffeur assis à gauche, lui aussi blessé. Dans l’incident, le Garde du corps a riposté et a été mortellement atteint. Puisque Soumaïma était assis juste derrière son protecteur ou sa garde rapprochée, un éclat de balle ou un projectile quelconque l’aurait blessé à la main ou au doigt. Certains pensaient même que le Garde ne peut être tué sans que Soumi ne soit atteint par une balle de par sa position accrochée.

La présidence de la République malienne salue la disponibilité des services de renseignement, mais aussi celle du département de l’Intérieur. Les dernières nouvelles indiquent des correspondances entre la Sécurité d’Etat et les ravisseurs, selon des sources très imbibées dans l’affaire. Les parties étaient sur le point de trouver un accord lorsque les hostilités entre camps antagoniques ont commencé. Dès lors, selon des informations, les ravisseurs sont devenus injoignables. Des proches de Moussa Diawara, Directeur de la S.E. indiquent qu’il ne dort plus, que le Général Salif multiplie, lui aussi, les initiatives. Tout semble mis à contribution pour que l’enfant de Niafunké recouvre sa liberté. « IBK est satisfait de leur degré d’implication et d’engagement » relève une source proche de la famille présidentielle.

       Un bémol toutefois, la blessure à une main du mari d’Aminata Traoré. On craint que la plaie ne gangrène. Il semble que des médicaments auraient été envoyés. Mais avec les affrontements fratricides entre eux, leur position n’est plus fixe. Certains pensent qu’il a été muté vers la forêt du Macina alors que les plus avisés pensent qu’il est dans l’enfer du Wagadou, sombre, rocailleux, et inaccessible, même par vue satellitaire, loin des combats quotidiens de Kidal et environs. Faut-il aujourd’hui faire appel à ATT, rompu à la haute négociation et familier des ravisseurs ?

 Issiaka Sidibé

Le Matinal

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