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Mali, des élections législatives qui ont perdu leur légitimité

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Les Maliens étaient appelés à élire leurs députés dimanche 19 avril. Sur fond de désaffection des citoyens qui se sont peu déplacés pour voter.

Une chronique de Marc André Boisvert, chercheur indépendant

Avec 171 cas confirmés et 13 morts à la date du 17 avril, le Mali n’est pas devenu un foyer majeur de la pandémie, même si le gouvernement a imposé un couvre-feu et déclaré l’urgence sanitaire. Le report du scrutin était demandé par beaucoup en raison de la crise sanitaire. Mais le Président Ibrahim Boubacar Keita, surnommé IBK, avait fait valoir, de son côté, qu’il fallait maintenir les élections législatives plusieurs fois reportées depuis octobre 2018. Le Dialogue National Inclusif, qui a rassemblé plusieurs strates de la société malienne (société civile, chefs religieux, chefs traditionnels, politiques etc.) en avait décidé ainsi.

Le Covid-19 et l’insécurité peuvent partiellement expliquer la faible participation. Au premier tour, le 29 mars, un taux de participation de 35,58% a été enregistré. L’Assemblée nationale malienne semble, au cours des années, à ne pas avoir réussi à s’imposer auprès des électeurs.

Les clés pour comprendre le 1er tour

Le Covid-19 ne doit pas masquer les autres causes de la perte de légitimité de ces élections, largement apparues dès le premier tour.

Tout d’abord, l’enlèvement du chef de l’opposition SoumailaCissé et de sa délégation a créé une grande émotion, devenant le symbole de l’insécurité chronique qui règne désormais au Mali, surtout dans le Centre. Au-delà des inquiétudes pour sa personne, les électeurs ont dû affronter les menaces des terroristes et des groupes armées. Il est évident que certains électeurs sont restés chez eux à cause des menaces d’attaques, de représailles et d’engins explosifs improvisés sur les routes des bureaux de vote.

Malgré tout, les résultats du premier tour du 29 mars ne sont pas si mauvais sur le papier, avec l’un des taux de participation les plus élevés de l’histoire du Mali à des élections législatives : à 38%. En 2007, les dernières élections législatives avant la crise de 2012, le taux de participation avait culminé à 33,39%. Ce n’était pas le plus mauvais depuis l’avènement de la démocratie en 1991 car le taux de participation aux élections de 1997 n’avait pas dépassé 21,47%, les leaders de l’opposition ayant appelé au boycott des deuxièmes élections législatives nationales. Il est difficile de savoir aujourd’hui s’il faut analyser la faiblesse relative du taux de participation à la lumière de l’insécurité ou de la pandémie.

Malgré plusieurs accusations de fraude, les taux de participation les plus élevés ont été enregistrés dans les trois régions du Nord où le conflit est apparu : Kidal, Tombouctou et Gao. Dans ces régions, certains parlementaires ont recueilli plus de 90% des voix. Les taux les plus bas continuent d’être relevés à Bamako, qui a toujours moins voté que le reste du pays, avec une moyenne de 12,5%. L’insécurité n’y est pourtant pas un enjeu.

Ces chiffres ne sont pas une surprise. Ils confirment le désintérêt des électeurs maliens pour leur assemblée législative. Sur ce plan, le Mali est l’exemple type d’un Etat cultivant une apparence démocratique à travers un rendez-vous électoral mais se refusant à regarder les questions de légitimité et de représentativité de l’institution.

L’héritage de la politique du consensus

La crise de 2012, qui a coûté des centaines de vies, a brisé le mythe d’un Mali exemplaire dans sa transition démocratique : la fragilité du pays est devenue flagrante. Elle a aussi révélé les faiblesses institutionnelles du processus législatif.

Quand le Président Amadou Toumani Touré a été élu en 2002 sans être le candidat officiel d’un parti, il était en capacité de sortir la politique malienne de l’impasse, à un moment où le pays était en train de créer des partis représentatifs de divers intérêts. Mais il laissa en héritage une politique de l’extrême consensus, où les partis n’avaient plus besoin de développer des plateformes différentes puisque les principales figures politiques venaient toutes de la constellation ADEMA-PASJ, le mouvement au centre de la démocratisation de 1991. Aussi bien le leader de l’opposition, Soumaila Cissé, que le Président Ibrahim Boubacar Keita ont commencé leur carrière dans ce mouvement. Progressivement, les partis se sont vidés de leur contenu et les programmes sont devenus difficiles à distinguer au-delà des personnalités des leaders.

L’élection de 2013 fut le début d’une nouvelle dynamique, l’ADEMA-PASJ étant relégué à la 3e place de l’Assemblée nationale, le pire score de son histoire. Cela aurait pu susciter des changements dans les partis politiques. Mais il n’en fut rien.

J’assistai à la séance d’investiture de l’Assemblée issue des élections législative de 2013. J’ai été surpris de constater que les députés ne se déplaçaient pas en formation groupée, y compris les nouvelles recrues. J’ai été le témoin d’une camaraderie jamais vue auparavant. Je n’ai pas pu distinguer, au seul spectacle des mouvements des personnes, une dynamique d’affiliation à des partis. A ce moment-là, j’ai imaginé que le parlement pourrait être un espace où les lignes politiques n’empêcheraient pas les débats.

Pour la première fois dans l’histoire parlementaire du Mali, l’Assemblée Nationale avait un leader officiel de l’opposition,Soumaila Cissé ; cela pouvait préfigurer un progrès majeur en direction d’une expression plus organisée des voix de l’opposition dans le débat législatif. Mais il n’en fut rien.

Malgré son nom, le Rassemblement pour le Mali au pouvoir a globalement ignoré le débat et l’Assemblée nationale s’est contentée d’être la chambre d’enregistrement des décisions prises par le Président.

Cela ne devrait pas changer avec la nouvelle élection. Au Nord, la plupart des députés élus dès le premier tour appartiennent au parti du Président IBK. Parmi eux, Mohamed Ould Mataly, qui fait l’objet de sanctions des Nations unies depuis 2019, vient d’être réélu pour une deuxième mandature sous l’étiquette du RPM.

Au Centre et au Sud, on observe une tendance différente. Lors des précédentes élections législatives, le RPM fut élu à travers une large coalition avec l’URD ou l’historique ADEMA-PASJ, parfois même les deux. La tendance semble pouvoir s’appliquer aux premiers résultats de l’élection de cette année.

Dans ces régions, les partis politiques ont peu de sens et l’héritage du consensus extrême bâti pendant l’ère d’Amadou Toumani Touré est encore très fort.

Une Assemblée nationale en quête d’identité

La crise de légitimité ne vient pas seulement des partis politiques mais aussi de l’incapacité à renforcer le processus démocratique démontrée par l’Assemblée nationale. Une commission parlementaire sur la défense pourrait, par exemple, contribuer au renforcement des relations civilo-militaires. En temps de conflit, elle pourrait permettre au pouvoir législatif de superviser un processus compliqué, tout en vérifiant que la part toujours croissante du budget national consacré à la sécurité est bien employée.

Jusqu’ici, la commission défense de l’Assemblée n’a rien fait de tout cela. Son président, Karim Keita, fils du Président de la République, s’est surtout fait remarquer pour ses apparitions en tant qu’invité dans des événements militaires ou par les publications, sur les réseaux sociaux, de photographies prisesavec des soldats. Ce n’est pas forcément négatif en soi : soutenir le moral des troupes et construire des relations plus fortes avec les forces armées est un progrès significatif par rapport aux régimes précédents qui avaient tendance à tourner le dos aux forces de sécurité depuis la démocratisation. Avant 2013, la commission défense était invisible.

Mais cette commission dynamisée a été une opportunité manquée de démocratiser la politique de défense, dans la mesure où son rôle a surtout consisté à estampiller les décisions du Président plutôt qu’à élargir le débat.

Il en est allé de même pour les commissions moins visibles, qui supervisent d’importantes réformes : la commission des finances, la commission de l’administration territoriale et de la décentralisation, etc.

Parallèlement, l’Assemblée nationale est restée en dehors du processus de paix, votant, surtout, favorablement, sur tout ce qui venait du gouvernement. Elle a échoué à devenir unrouage significatif de la résolution de la crise et à appuyer un débat national. Certains parlementaires ont pu porter la voix de leurs administrés, surtout dans le Centre, alors que les communautés se tournaient l’une vers l’autre. Mais il aurait fallu que leur contribution dépasse les murs de l’institution pour être significative.

Le dialogue national inclusif de 2019 est devenu un autre exemple de l’incapacité de l’Assemblée nationale à jouer un rôle. Ce n’était pas la première fois de l’histoire du Mali qu’un tel rassemblement était organisé pour susciter un progrès consensuel et politique, et mettre fin à une crise. Mais la reproduction constante de ce modèle montre l’échec de l’institution législative. Chaque fois qu’il y a une opportunité de construire une Assemblée nationale plus robuste et plus forte, les hommes politiques maliens choisissent de ne pas la saisir.

Le vrai débat ne devrait pas porter sur le taux de participation aux élections mais plutôt sur les moyens de permettre au Mali de trouver enfin une utilité à son Assemblée nationale.

Je m’inquiète de ce que le maintien des élections coûte des vies, autant à cause du Covid-19 que de la violence. Mais je m’inquiète aussi de ce que les députés échouent à représenter les administrés. Les Maliens ont déjà la conviction que le processus est entaché par la fraude et l’achat de conscience et bien petite est leur confiance en leurs représentants.

Depuis 2013, les Maliens sont sortis dans la rue à plusieurs reprises pour exprimer leur mécontentement contre le gouvernement et la présence des forces étrangères. Mais ces préoccupations sont ignorées par les membres de l’Assemblée nationale. Là encore, l’élection législative en cours n’y changera rien.

Quand les résultats finaux seront publiés, la question ne sera pas de savoir combien de Maliens ont voté, mais plutôt quel est le sens de ce vote.

Marc-André Boisvert est chercheur indépendant et consultant sur les questions de sécurité et de gouvernance au Sahel. Après plus d’une décennie dans la région en tant que journaliste, il est désormais chercheur affilié à l’Université d’East Anglia, en Grande-Bretagne.

 

MondAfrique

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Législatives à Kolondiéba : Oumar Mariko proteste les premières tendances qui annoncent sa défaite

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Au lendemain du 2e tour des législatives, Oumar Mariko, candidat sortant à la députation, non moins président du parti Solidarité africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI), a, lundi 20 avril, animé un point de presse dans sa circonscription électorale (Kolondiéba). Il dénonce des violations du code électoral par ses rivaux politiques, et dit être vent debout contre les résultats.

Suite au 2e tour du scrutin législatif, l’honorable Oumar Mariko s’est adressé aux militants du parti SADI. Il dénonce des « violations flagrantes » du Code électoral et s’inscrit dans une logique de rouspéter les résultats. De prime abord, l’honorable dit être empêché d’entrer à l’Assemblée nationale du Mali par le fait de la position de SADI. « Ils (IBK et ses complices) nous ont empêchés d’entrer à l’Assemblée nationale parce qu’ils ne veulent voir aucun élu qui les conteste lorsqu’ils se décideront de faire passer l’Accord d’Alger à l’hémicycle. Ce document contient des choses qui prévoient la fraction du Mali. On est empêché parce qu’ils savent que nous nous sommes toujours opposés à l’Accord de défense signé entre le Mali et la France qu’ils comptent aussi défendre à l’Assemblée nationale », explique Oumar Mariko qui affirme que le régime envisage de réviser la Constitution.

Dr Oumar Mariko estime que son parti a été victime d’une injustice, voire de violation flagrante du code électoral « au vu et au su » de tous à Kolondiéba. Pour la circonstance, le message de Mariko était clair : « Le parti a été victime d’une fraude électorale, de vols, et de violation du Code électoral par les candidats du Rpm, Sidiki N’Fah Konaté, et de l’Urd, Daouda Moussa Koné. Mais cela ne nous étonne pas, parce qu’IBK a été aussi élu sur la base des mensonges. De la même manière que le président de la République s’est fait élire sur des mensonges, il a aussi laissé le candidat Sidiki N’Fah Konaté, candidat du Rpm à Kolondiéba et son colistier de l’Urd à se faire élire à l’Assemblée nationale par des mensonges et des violations du Code électoral ».

D’après lui, la provenance de l’argent de Sidiki N’Fah Konaté, ex-DG de l’ORTM, est un secret de polichinelle. « Sur deux ans à l’ORTM, dénonce Mariko, l’argent détourné par Sidiki N’Fah Konaté s’élève à quatre milliards cent deux millions de nos francs ».

Mariko se réjouit néanmoins des voix obtenues lors du 2e tour par son parti. Sans le vol, les achats de conscience, et les autres violations graves du Code électoral par les candidats du RPM et de l’Urd, maintient Mariko, Sidiki N’Fah et son colistier « n’allaient jamais obtenir les voix qu’ils ont eues ». Ce qui l’amène à proférer : « Il n’y a pas eu d’élection à Kolondiéba, il n’y a eu que de changement de la part du régime en place. Ils ont fait élire leur candidat parce qu’ils sont au pouvoir. Nous ne sommes pas d’accord avec les résultats et nous ne lâcherons jamais le combat. Nous revendiquerons la justice par tous les moyens ».

Le président de SADI invite ses militants à s’organiser et à se tenir debout contre ce qui vient de se passer à Kolondiéba. Selon Mariko, des gens qui ne résident pas à Kolondiéba ont voté lors du 2e tour. Aussi, regrette-t-il que des cartes appartenant aux personnes décédées aient été retirées par des individus qui ont voté contre SADI. À entendre le conférencier, les rivaux de SADI « ont corrompu l’électorat et avaient des machines de vol ». Des marabouts et des féticheurs ont été, pour ce 2e tour, saisis, selon Mariko, par le candidat du Rpm et celui de l’Urd contre SADI. « Le parti se tiendra debout pour conquérir le pouvoir. Le temps de la souffrance est arrivé à son terme. Le pouvoir a mis ce complot en place contre SADI », confie le porte-étendard.

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS

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An I de Boubou Cissé à la primature: Un Bilan mitigé

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La crise scolaire, la multiplication des attaques contre les populations civiles et militaires, l’enlèvement du chef de file de l’opposition, le non présentation de déclaration de politique générale devant l’assemblée nationale, le laxisme dans la gestion de COVID 19 et l’ affaire des blindés en “carton”ont fortement noirci les 365 jours du premier ministre Boubou Cissé à la primature.


Sa nomination à la tete du gouvernement malien le 22 avril 2019 avait suscité beaucoup d’espoir surtout avec l’accalmie revenue au centre du pays. il a redoré l’image auprès des partenaires techniques et financiers, signé un accord politique de gouvernance avec des partis politiques de la majorité et de l’opposition.

Cet accord a permis de former un gouvernement ouvert à une partie de l’opposition, et pas des moindres. Il a organisé le Dialogue national inclusif. Dr Boubou Cissé vient en outre d’organiser les élections législatives pour légitimer l’ Assemblée nationale. ses points positifs ont été émaillés par l’incapacité de son gouvernement à présenter sa Déclaration de politique générale, à trouver une solution aux problèmes des enseignants, à maintenir l’accalmie au centre et au nord du pays.

Depuis quelques mois, les attaques meurtrières contre les populations civiles et militaires s’intensifient et se propagent vers la région de kayes.
Pis, le chef de file de l’opposition, l’honorable Soumaila Cissé a été enlevé en pleine campagne électorale dans la région de Tombouctou, malgré l’assurance donnée par le gouvernement de Boubou Cissé de sécuriser les candidats.

A ceci, s’ajoutent l’organisation des élections en dépit de la menace de l’expansion de COVID 19 et de l’avis contraire de la commission scientifique du ministre de la santé et des affaires sociales, l’affaire des blindés en carton..

La conjonction de ce faisceau d’indices atteste à suffisance le caractère mitigé des 365 jours de Boubou Cissé à la tete du gouvernement. Après la proclamation des résultats définitifs du second tour du scrutin législatives par la cour constitutionnelle, le premier ministre Boubou Cissé devrait démissionner . Le président de la République ne serait pas obligé de le reconduire et pourrait nommer quelqu’un autre à la tète du gouvernement .

 

Source: Le Guido

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Commune rurale du Mandé : Un électeur coûte entre 1000 à 5000FCFA

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A l’instar des autres centres de vote de la circonscription électorale de Kati, le deuxième tour de l’élection législative s’est déroulé dans le centre de vote de Kanadjiguila dans la commune du Mandé sans incident majeur. Mais, la faible affluence des électeurs, le faible respect des mesures de sécurité, l’insuffisance de masque sanitaire et l’achat de voix étaient entre autres les faits constatés. Dans cette circonscription, la liste de l’alliance RPM-ADEMA PASJ-URD était face à celle de l’alliance ASMA CFP-ADJS HONRONYA TON-PARENA-PRVM FASOKO.

‘’Les partisans de la liste RPM-ADEMA PASJ-URD m’ont proposé 1000 FCFA pour voter leur liste, je l’ai refusé et cela m’a poussé à voter contre leur liste’’, témoigne Namakan KEÏTA, un électeur croisé à sa sortie de bureau. Contrairement à Namakan KEÏTA, certains électeurs se stationnaient à la porte du centre avec leur carte d’électeur en main et discutaient du prix de vente de leur voix avec les partisans des candidats en lice. Le prix d’une voix variait entre 1000 FCFA à 5000 FCFA.

Ce dimanche 19 avril, pendant toute la journée, la cour du centre a été beaucoup animée par les observateurs et les agents électoraux que par les électeurs. Ces derniers arrivaient à compte-goutte et la majorité était ceux mobilisés par les partis politiques.

A côté de la faible affluence des électeurs, il y a le non-respect des mesures de sécurité sanitaire. A part la disponibilité des gels hydro-alcoolique dans les 19 bureaux de vote du centre, les autres mesures de sécurité sanitaire n’existaient pas : Pas de barrique d’eau ni de savon à la porte du centre pour le lavage des mains, pas de masques (bavettes ou cache-nez) dans les bureaux, des attroupements à l’intérieur du centre…

Néanmoins, à 8 heures, tous les bureaux de vote ont ouvert leur porte. Les présidents des bureaux de vote et les assesseurs des candidats en lice étaient tous sur place malgré certains retards constatés. A 18 heures, les bureaux ont fermé pour le décompte des voix. C’était les seuls points positifs.

Sory Ibrahim TRAORE

Source: Zénith Balé- Mali

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Organisation des législatives spéciales dans les régions de Ménaka et de Taoudenit et dans les cercles de Almoustarat et Achibogho : Les notes du parti Yelema adressées au Gouvernement !

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Dans une petite note qu’il a fait accompagner par la lettre de son parti adressée au ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le nouveau député de la commune IV du district de Bamako (si les résultats actuels sont confirmés), Moussa Mara a invité le Gouvernement à abandonner l’organisation des législatives spéciales dans les régions de Ménaka et de Taoudenit et dans les cercles de Almoustarat et Achibogho.

En plus du Front pour la sauvegarde de la République (FSD), de la plateforme Anko Mali Dron, le parti de l’ancien premier ministre Moussa Mara s’oppose à toutes les élections spéciales qu’organise le gouvernement dans les régions de Ménaka et de Taoudéni et dans les cercles de Almoustarat et Achibogho. « Le gouvernement doit faire attention et éviter l’organisation d’élections législatives en catimini pour faire plaisir à certains ; les Maliens doivent être traités avec équité en matière de représentation dans les institutions », a déclaré Moussa Mara.

Quant au parti, il a, dans sa lettre au ministre Bill, cherché à en savoir plus sur la volonté du Gouvernement quant à l’organisation de ces élections spéciales. « Nous vous demandons de nous préciser si le Gouvernement a l’intention d’organiser ces élections législatives dans ces cercles avec effet législatif qui commencera bientôt. Si oui, nous souhaiterons que vous nous indiquiez quel est le fondement de cette décision et en quoi elle pourrait être compatible avec la constitution de nos lois, notamment organique de l’Assemblée nationale et électorale. Si non, nous aimerions que vous nous indiquiez comment vous comptez appliquer la restitution N° 1 du Dialogue national inclusif, en ses dispositions relatives à l’engagement courant 2020 du processus de réorganisation territoriale et du nouveau découpage administratif et électoral », a-t-on lu dans la lettre adressée par Yelema à Bill.

Ce que suggère le parti Yelema au ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, c’est de faire recours au cadre de concertation entre l’administration et la classe politique avant « d’engager toute action substantielle pouvant toucher à nos architectures institutionnelles ou territoriales, au risque d’entrainer des réactions significatives de rejet par les forces vives du pays ».

Boureima Guindo

Source : LE PAYS

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Communiqué de l’Alliance pour la République (APR)

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Rompant avec sa réserve habituelle, l’Alliance Pour la République (APR) informe l’opinion nationale et internationale qu’il a été lésé dans ses droits politiques, électoraux, juridiques et citoyens dans la circonscription électorale de Gourma Rharous.

Notre candidat avait gagné dès le premier tour, résultats à l’appui, victoire confisquée par la Cour Constitutionnelle. Parti fidèle à son esprit républicain, croyant au début en la bonne foi des acteurs administratifs dont le Gouverneur de région, le Préfet et la Cour Constitutionnelle, a accepté d’aller au second tour, avant de comprendre par la suite que c’était fait à dessein.

En effet, au second tour, ce banditisme électoral s’est poursuivi par des pratiques honteuses se caractérisant, entre autres, par l’intrusion visible de l’administration régionale, le bourrage des urnes (cas des 11 bureaux de vote de Benguel), la confiscation et la destruction du matériel électoral, une déclaration publique avec preuve sonore du candidat du RPM, déclarant tout faire pour empêcher le déroulement du scrutin du second tour dans des communes dont Gossi. Pis, l’administration régionale et locale, garante de la bonne organisation du scrutin et de la neutralité, a fait une intrusion scandaleuse en faveur du candidat du RPM, privant les communes de Gossi, d’Adjora et d’Inadjatafane de leurs droits de vote.

La veille du scrutin, le matériel électoral d’Inadjatafane a été confisqué et retenu à Tombouctou sur instruction du Gouverneur de la région.

Joignant l’acte à la parole, sur ordre du candidat du RPM le matériel électoral destiné aux communes de Gossi et Adjora a été intercepté et brûlé à une dizaine de kilomètres de Gourma Rharous. Bien qu’ayant été informé par nos soins de la déclaration du candidat du RPM, l’administration n’a pris aucune disposition pour sécuriser le matériel électoral destiné à Gossi et Adjora. A cela s’ajoute les menaces et les intimidations faites par le Gouverneur de Région à l’encontre de certains Maires leur exigeant de voter et de faire voter pour le candidat du RPM.

Comme précisé ci-dessus, ce banditisme électoral avait été prémédité par une déclaration publique du candidat du RPM, préparant la destruction du matériel électoral dans les localités favorables à son adversaire.

Nous précisons qu’a toutes les étapes le Président de l’APR a pris le soin d’informer le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, le Secrétaire Générale du dit département, le Gouverneur de Région et même le Président du RPM. Mais peine perdue !

L’APR informe l’opinion nationale et internationale que ces faits gravissimes mettent à mal le vivre ensemble et la cohésion sociale dans ces communes privées de leurs droits électoraux et constitutionnels.

L’Alliance Pour la République, l’APR, invite tous ses militants et sympathisants à l’apaisement  et les rassure qu’il usera de tous les moyens légaux et politiques pour défendre sa victoire volée.

Le President de l’APR

Oumar Ibrahima Touré

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Édito : Une véritable mutation politique se dessine

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Quelques jours après la tenue, sans incident, du second tour des législatives, les tendances sont plus claires maintenant. Chaque parti politique sait son poids réel.

De prime abord, pas de surprise importante pour les trois grandes formations politiques, à savoir : le RPM, l’ADEMA (tous de la majorité présidentielle) et l’URD (parti du chef de file de l’opposition). Au regard des résultats qui circulent, elles arrivent respectivement, 1ère, 2e et 3e.  Le seul fait marquant, c’est la régression en termes de nombre de députés des deux premières formations. Le RPM a moins de 45 et l’ADEMA moins de 25 contrairement à 2013 où ils avaient presque tout raflé. Cela est un signal fort ! Leur gestion du pouvoir n’a pas trop enchanté, certainement, les citoyens. Ça met même en doute la victoire d’IBK en 2018. Car il est difficile de comprendre qu’IBK écrase tout le monde à Bamako il y a si peu de temps et que son parti et son premier complice chutent de cette façon lamentable après.

Quant à l’URD, le parti maintient son statut de première force politique de l’opposition. Elle en sort même glorifiée avec le score engrangé dans la capitale malienne où elle arrive première. Sa position étant renforcée, cela exprime certainement le regret du peuple au regard de l’injustice politique dont Soumaila a plusieurs fois été victime dans sa carrière politique. L’homme a de tout le temps été traité, sur du faux, comme étant le politique le plus pourri de l’histoire du Mali. Malgré des campagnes de dénigrement tout au long de cette traversée, il a su garder le sang froid, maintenir de bonnes relations humaines avec ses adversaires ou ennemis politiques qui ont tout tenté contre lui.

Tout au long de la mandature d’IBK, il n’a raté même un seul instant pour dénoncer la mauvaise gouvernance au bénéfice de qui ? Pas lui-même, mais le peuple malien. Et aujourd’hui il est la première victime, de cette mauvaise gestion, des hommes de sa trempe.

Enlevé à l’orée du premier tour des législatives, il est jusqu’à présent entre les mains des ravisseurs. Malgré cette situation très délicate, sa famille et sa formation politique maintiennent le cap avec un courage inédit. Et la récompense du peuple malien vient réconforter leur moral tout en laissant place à l’espoir pour l’avenir.

Ces trois formations qui ont dominé l’histoire politique du Mali, de l’avènement de la démocratie à nos jours, se font cette fois-ci talonner par de nouveaux partis. Créés en mois d’une décennie, ils se positionnent en maitres du jeu.

Le premier, désormais 4e force politique, si les tendances se confirment, c’est le MPM de l’opérateur économique, Hady Niangadou. En seulement deux ans, il a forgé un arsenal politique incontournable.  Avec son score qui constitue déjà un groupe parlementaire, il sera le chouchou du parlement.

Le MPM est suivi de ADP MALIBA du richissime Aliou Boubacar Diallo. Avec 8 députés au compteur, le 3e à la présidentielle de 2018 aura aussi son mot à dire. Il vient de se donner une poutre solide pour les prochaines batailles électorales. Puisque ses ambitions sont grandes, il ne misera pas sur le RPM mais un camp qui se formera probablement pour s’approprier le pouvoir en 2023.

En marge de ces deux, d’autres pèseront tels que : La CODEM de Housseyni Amion Guindo ; Yèlèma de Moussa Mara ; ASMA de l’ancien PM, Soumeylou Boubeye Maïga ; l’UDD de Tieman Hubert Coulibaly.

Donc une véritable réorganisation de la classe politique se dessine à l’occasion de cette nouvelle législature. Le mandat sera rude car 2023 se prépare à partir de cet instant pour la succession d’IBK.

Boubacar Yalkoué

Source : LE PAYS

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2è tour des législatives en commune I : Les tendances en faveur de l’alliance Fasoko-Yèlèma

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Comme prévu, le 2è tour des élections législatives s’est déroulé un peu partout au Mali où il se devait. Et la Commune I du District de Bamako n’est pas restée en marge. Ainsi, après les décomptes du soir, c’est l’alliance Fasoko-Yèlèma qui a la faveur des pronostics. Elle aurait gagné dans tous les centres sauf ceux des Groupes scolaires de Boulkassoumbougou et de Sotuba.

Si ces tendances se confirment, ce sont les deux candidats de l’alliance Fasoko-Yèlèma qui vont représenter les populations de la Commune I du District de Bamako à l’Hémicycle durant les 5 prochaines années.

Par ailleurs, ces tendances révèlent encore une fois que les électeurs aspirent au changement. Car, en partant à ces élections législatives, l’alliance Fasoko-Yèlèma était tout sauf favori devant le RPM, l’URD et ADP-MALIBA.

DÉROULÉ DU SCRUTIN

De façon générale, ce 2è tour des législatives a été mieux que le 1er tour sur le plan de l’organisation matérielle. En effet, contrairement au 1er tour, selon un observateur de Bagadadji 2020, la plupart des bureaux de vote ont ouvert à 8h00. En plus, tous les centres de la Commune I étaient équipés des kits de lavage des mains. Également, des masques étaient distribués aux électeurs dans tous les centres. Les forces de sécurité ont joué leur rôle en demandant aux électeurs de porter les masques, de respecter la distanciation ou encore de libérer le centre s’ils ont déjà voté.

Toutefois, quelques couacs sont à signaler. Il s’agit notamment de la non affichage des listes des électeurs devant les bureaux de vote ; de l’arrivée en retard de l’ancre indélébile au centre de Korofina nord. Aussi, dans ce même centre, l’annonce faite par la Mairie de la Commune I de payer les présidents des BV le lundi a failli créer un incident. Ces derniers ont refusé de rentrer dans les BV suite à cette annonce. Mais, l’intervention du président du Centre a réglé la situation. Ce n’est pas la première fois que la Mairie de la Commune I a des problèmes avec les présidents des BV ou les assesseurs. Lors de la présidentielle, les assesseurs se plaignaient du détournement d’une partie de leurs perdiems.

En outre, si l’organisation matérielle était à hauteur de souhait, la participation à ce 2è tour des législatives en Commune I ne l’était pas autant. Du matin jusqu’au soir, l’affluence était morose et semblait être en deçà du 1er tour. Partout, ce sont les délégués et les mobilisateurs des partis qui bondaient les centres.

Yacouba TRAORE

Source: Zénith Balé- Mali

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Organisation réussie des élections législatives : Le secret de Bill !

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Le ministre de l’Administration Territoriale, Alpha Boubacar Bah dit Bill a défié tous les pronostics avec l’organisation réussie des élections législatives. Une seule raison explique cet acte exceptionnel !

Insécurité, coronavirus…voici quelques raisons qui avaient poussé les Maliens à demander sinon même exiger le report des législatives au Mali.

Lorsque le premier tour se déroulait, l’insécurité était l’argument brandi par de nombreux cadres politiques pour y renoncer. Ils estimaient que les conditions ne sont pas suffisamment réunies pour la réussite de ces élections. Du nord au centre du pays en passant par certaines contrées des régions de Sikasso et Kayes qui ont réussi la visite inopinée des bandits armés, l’autorité de l’État avait du mal à s’exercer dans toute sa plénitude sur toute l’étendue du territoire.

A ce premier argumentaire vient se greffer le COVID 19 ; la pandémie qui a tout mis à plat sur le plan mondial. A cause d’elle, la France a reporté à une date ultérieure le deuxième tour des communales. Au Mali, les autorités ont été appelées à suivre le même exemple.

Ces remarques si pertinentes n’ont pas convaincu le ministre de l’administration Territoriale à y renoncer. Il a même profité de certaines rencontres avec des acteurs politiques en présence des médias pour montrer clairement le degré de sa détermination à tenir et relever le défi organisationnel de ces législatives.

Le pari est gagné puisque dans l’ensemble, les élections se sont tenues presque sur toute l’étendue du territoire sans incidence majeure.

Ce qui est bizarre, la plupart ce ceux-là qui demandaient le report, ce sont les mêmes gens qui étaient contre la prorogation, deux fois de suite, du mandant des députés. Ils en ont fait, à l’époque, des communiqués et autres actions pour, disent-ils, étaler au grand jour l’incapacité d’IBK à diriger le Mali.

Leur refus lié aux deux raisons évoquées ci-dessus sont rationnelles, mais lorsqu’ils rejetaient la prorogation et exigeaient la tenue des législatives, n’avaient-ils pas pensé à l’insécurité ? Ils se sont tout simplement plantés dans leurs démarches.

A l’époque, tout le monde recommandait de nouveaux députés pour une institution forte, légitime et légale, capable de gérer les reformes en vue. `

IBK et Bill n’ont fait que répondre à ce souci capital. Bill s’est aventuré malgré les contestations et les résultats sont inédits. Tout le monde, à la lecture des commentaires ici et là, est content car de nombreux députés sortants qui n’ont servi à rien pendant leur mandature ont perdu. Il y a une réelle mutation politique en marche et de nouvelles figures, telles que Mara, Aliou Boubacar Diallo…, feront leur entrée à l’assemblée nationale.

Au niveau du département de l’administration territoriale, Bill a carrément laissé la gestion financière de ces élections, selon des indiscrétions, à la DFM tout en donnant la latitude à chaque acteur de jouer pleinement sa partition en fonction de son domaine de compétence et la responsabilité à lui confiée.

Il n’y a pas eu question de favoritisme, comme d’habitude on le remarque, pour ses proches politiques.

Ce qui a fait que les hommes qui constituent la chaine pour l’organisation des élections, chacun s’est senti concerné comme un acteur sans l’effort duquel tout chutera.

Discrètement, Bill et son département, bien avant le jour du premier tour, avaient investi le terrain, rencontré des acteurs influents de certaines zones où l’insécurité règne. Cela a permis, même si on déplore des enlèvements de candidats au nord dont Soumaïla Cissé en pleine campagne, de résoudre beaucoup de choses et favoriser la tenue des élections. Et ce qui a favorisé cette démarche, c’est son sens de l’écoute et son ancien statut de chef des municipalités du Mali. Étant à ce poste, il a côtoyé plusieurs personnalités qui ont leur mot à dire de nos jours quant au devenir du Mali.

Boubacar Yalkoué

Source : LE PAYS

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Gestion du Conseil régional de Ségou (CRS) entre 2016 et 2018 : Plus de 60 millions FCFA d’irrégularités financières constatées

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Le Bureau du Vérificateur général a initié la vérification intégrée à la performance et à la conformité de la gestion de la Collectivité Région de Ségou pour la période du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2018. À l’issue de laquelle, plusieurs irrégularités administratives ont été décelées ainsi que des irrégularités financières estimées à plus de 60 millions FCFA.

Rappelons que la décentralisation au Mali s’est concrétisée en 1999 par la création de Collectivités territoriales qui visait à asseoir la démocratie locale et à promouvoir le développement local. Ainsi, la décentralisation poursuit inexorablement son parcours au Mali et les Collectivités territoriales s’affirment progressivement, mais avec des contraintes relevées notamment le faible niveau d’instruction des élus, la non maitrise de leurs attributions par les organes délibérants et exécutifs des collectivités, le faible niveau de mobilisation des ressources, les écarts relevés dans certaines gestions dus en grande partie au manque de suivi rapproché, à l’insuffisance des contrôles et au faible niveau des ressources.

À en croire le rapport, durant la période sous revue, le montant total des budgets primitifs de la Collectivité Région de Ségou est de 18 472 198 048 FCFA. C’est ainsi que le Vérificateur général a décidé de lever la présente mission de vérification intégrée (performance et conformité) de la gestion de ladite collectivité pour la période allant du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2018.

En ce qui concerne les constatations et recommandations, le rapport révèle clairement que celles-ci sont relatives aux irrégularités administratives et financières. Et de poursuivre que les irrégularités administratives relèvent de dysfonctionnements du contrôle interne parce que le fonctionnement des organes délibérant et exécutif présente des insuffisances. À titre d’exemple, l’inexistence des Commissions de travail, l’absence d’acte de création, la production des délibérations comportant des erreurs et des anomalies, le non-respect des délais de transmission des procès-verbaux de session et des délibérations, la non-inscription de certains projets dans le Plan de Développement économique social et culturel (Pdesc).

Absence d’outil d’évaluation des performances

Pour les mesures de performance du CRS, la vérification a noté l’absence d’évaluation des performances conformément à l’outil d’auto-évaluation en vigueur. En effet, la mission a constaté que la structure n’utilise pas l’outil d’auto-évaluation de performances des Collectivités territoriales, élaboré en avril 2004 par la Direction générale des collectivités territoriales (Dgct) avec l’appui financier des Partenaires techniques et financiers (PTF).

Aussi, la mission s’est entretenue avec les principaux acteurs de performance de la Collectivité et a demandé pour examen les documents relatifs à l’évaluation de performance. Il ressort de ces travaux que le CRS dispose d’un service de Suivi-Évaluation qui produit des rapports semestriels avec 17 indicateurs de performance au lieu de 33 prévus dans l’outil. Dans le dernier rapport de Suivi-évaluation de 2018, des recommandations pour améliorer la performance de la Collectivité région de Ségou ont été formulées confirmant des anomalies et dysfonctionnements constatés par la mission. Il s’agit notamment de rendre fonctionnelles les commissions en tenant compte dans le budget des collectivités, d’une ligne de fonctionnement des commissions de travail pour qu’elles puissent fonctionner à hauteur de souhait ; mettre à jour le manuel de procédures ; envoyer les documents de restitution publique autour du bilan annuel du compte administratif au moins une semaine en avance aux participants et faire le suivi de recommandations ; réaliser des missions de suivi pour vérifier la fonctionnalité des infrastructures réalisées ; chercher à clarifier la méthodologie de financement de la réalisation de la zone pastorale de Daouna ; faire ressortir le rôle et responsabilité des acteurs concernés.

Quant à la gestion financière, le rapport a indiqué le non-respect de certaines dispositions règlementaires dans la mise en œuvre du Contrat Plan État-Région (CPER), la non-tenue de la comptabilité par le Régisseur, la non-exigence de la caution de bonne exécution à des titulaires de marchés, la non-fourniture des documents requis pour certaines réceptions de biens et services, la non-information des soumissionnaires non retenus.

Pour les irrégularités financières, il ressort que le Régisseur d’avant a payé des dépenses sans les pièces justificatives requises. En effet, la mission a constaté le paiement par le régisseur de dépenses non justifiées pour un montant total de 4 331 316 FCFA. Aussi, le rapport révèle que le Président du Conseil Régional de Ségou a autorisé des avantages indus à des agents du Conseil Régional, au personnel de la Trésorerie régionale et du Contrôle financier pour un montant total de 12 340 000 FCFA.

Des factures de 28 656 320 FCFA sans les procès-verbaux de réception

Notons également que la mission a constaté entre autres l’absence de justificatifs de reversement de tous les produits issus des ventes de DAO pour un montant total de 2 200 000 FCFA, l’exécution des contrats de marchés sans les preuves de paiement des redevances pour un montant total de 6 134 548 FCFA, la non-application des pénalités de retard évaluées à 4 331 283 FCFA, le paiement des factures sans les procès-verbaux de réception pour un montant total de 28 656 320 FCFA.

Sur la transmission et dénonciation de faits par le Vérificateur général au Président de la Section des comptes de la Cour suprême et au Procureur de la République près le tribunal de grande instance de la commune III du district de Bamako, chargé du Pôle économique et financier, elles sont relatives au paiement des dépenses par le Régisseur sans les pièces justificatives requises pour un montant total de 4 331 316 FCFA ; aux dépenses non éligibles autorisées par le Président du Conseil Régional pour un montant de 12 340 000 FCFA ; aux dépenses non justifiées par le Chef service financier et pour un montant total de 3 000 000 FCFA ; à l’absence de justificatifs de reversements de produits issus de la vente des DAO pour un montant total de 2 200 000 FCFA ; à l’absence des preuves de prélèvement de redevances sur les contrats de marchés pour un montant total de 6 134 548 FCFA ; à la non-application de pénalités de retard évaluées à 4 331 283 FCFA ; au paiement de factures sans les documents attestant la réalité des réceptions pour un montant total de 28 656 320 FCFA.

En conclusion, le rapport a précisé que cette vérification intégrée (conformité et performance) de la gestion de la Collectivité région de Ségou a couvert les axes de gestion de bonne gouvernance, de gestion financière, de gestion du personnel et de gestion du patrimoine. Un ensemble d’anomalies, d’écarts, d’erreurs, de faiblesses et de dysfonctionnements sont décelés notamment le non-respect de certaines dispositions des Codes des Collectivités territoriales, des marchés publics et de la Comptabilité publique. Des irrégularités financières d’un montant total de 60 993 467 FCFA ont été relevées.

Aussi, la mission a constaté le non-respect de la méthodologie d’élaboration des Programmes de développement économique, social et culturel (Pdesc). En effet, les objectifs de la planification régionale ne sont pas tous pris en compte. Il s’agit notamment de conscientiser les populations et d’aboutir à un consensus de tous les groupes d’intérêt, des techniciens et des autorités administratives et coutumières sur un plan d’actions. Elle a aussi relevé le non-respect de l’outil d’auto-évaluation de performance des collectivités territoriales. Cet outil est un instrument efficace permettant de prendre des décisions en s’appuyant sur un examen critique de la situation présente et sur les leçons tirées des expériences faites. Le moment de l’évaluation est un temps que se donne l’organisation pour s’informer, apprécier sur la base de constats, se questionner, réfléchir et tenter de se projeter dans l’avenir en prenant des décisions susceptibles d’améliorer la situation. Ainsi, le taux de performance pour acteur interpellé et pour les indicateurs applicables est mitigé et varie de 39 % à 61 %.

Cependant, la mise en œuvre des recommandations formulées pour corriger les lacunes et les dysfonctionnements constatés au niveau de chaque acteur interpellé permettra d’améliorer la performance de la gestion de la Collectivité région de Ségou.

Synthèse de Mama PAGA

Source : LE PAYS

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En attendant les résultats définitifs de la Cour constitutionnelle : La liste URD-LDC rend hommage à la population de la commune VI du district de Bamako

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Arrivée en tête, l’alliance URD-LDC à travers son directeur de campagne, l’honorable Kalifa Doumbia, a tenu un point de presse hier au siège de la section URD de ladite commune. Objectif : remercier les populations pour avoir opté pour les futurs honorables députés Ousmane Samassekou, Mme Fatoumata Soumaré et Oumarou Diarra.

La liste URD-LDC, selon les premières tendances, est sortie victorieuse des législatives en commune VI du district de Bamako avec 52,31%. En guise de reconnaissance, le directeur de campagne de ladite liste a souhaité saluer la population de la commune VI pour le choix.

D’entrée en jeu, le conférencier, l’honorable Kalfa Doumbia prié pour le retour sain et sauf de l’honorable Soumaila Cissé, président de l’URD. « Pour magnifier la puissance du Très Haut qui a la clef pour ouvrir toute porte et la solution à toute difficulté, je demande que chacun en son fond intérieur l’implore pour la libération toute proche de notre Président l’Honorable, Soumaila Cissé », a-t-il déclaré.

Parlant de l’objectif du point de presse, le directeur de campagne de la liste URD-LDC affirme qu’il entre dans le cadre de la reconnaissance des efforts que chacun a eu à fournir en faveur de sa liste pour le 1er et second tour des législatives en commune VI. L’honorable Doumbia prêche pour l’unité des populations de la commune VI en particulier et du Mali, en général. « Aussi, nous rassurons nos adversaires que rien n’est perdu, nos objectifs étant de servir dignement les populations de notre commune. C’est à elle seule que nous dédions cette modeste victoire sans triomphalisme », a-t-il lancé un appel pressant aux adversaires de la liste URD-LDC.

Avant de conclure, il a prié pour que tous les nouveaux députés (si la Cour constitutionnelle valide ce résultat) les représentent valablement.

Il faut préciser que le point de presse a enregistré la présence des trois candidats.

Boureima Guindo

Source : LE PAYS

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Avant même la proclamation des résultats définitifs par la cour constitutionnelle : Des hackeurs politiques veulent débaucher des députés URD

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Les Maliens ont finalement élu leurs députés dans les conditions que tout le monde sait. Malgré les difficultés du pays liées essentiellement à la mauvaise gouvernance et aux mauvaises pratiques de certains responsables politiques du pays, certaines réalités nauséabondes et inacceptables continuent d’être pratiquées.

En effet, à peine les premières tendances publiées, selon nos informations, certains responsables politiques ont commencé à entreprendre les élus URD et partenaires en leur proposant toute sorte de choses pour les débaucher.

Cette pratique malsaine et inacceptable doit cesser pour l’intérêt de notre démocratie. Il est à souligner que les résultats ainsi obtenus par l’URD sont le fruit d’un travail acharné de ses militantes et militants dont nous saluons l’engagement et la confiance.  Il est donc important d’attirer l’attention de tous les élus URD et partenaires sur ces tentatives de détournement, de les inviter à ne pas céder à la tentation et à dénoncer les auteurs de ces actes malhonnêtes.

Chaque Malien doit s’impliquer pour protéger les élus contre de tels comportements. Un homme n’est pas une marchandise. Les voix des militants ne sont pas négociables.

Que Dieu protège nos élus et notre pays !

Correspondance particulière

Source: Le Pays

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Aïcha Diarra, directrice des éditions Gafe : « Le format numérique fait partie des défis du futur »

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Le monde célèbre demain jeudi 23 avril 2020, la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. À cette occasion, nous avons eu un entretien avec Aïcha Diarra, écrivaine et directrice de la maison d’éditions Gafé. Il a été question des difficultés que traverse le secteur de l’édition au Mali, mais aussi des défis du futur dans ce secteur au Mali ainsi que des préparatifs de cette Journée dédiée aux livres.

Le Pays : veuillez présenter votre maison d’édition à nos lecteurs !

Aïcha Diarra : les éditions Gafe est une maison spécialisée dans l’édition, la publication des livres, la diffusion et la promotion de l’auteur.

Pour le moment, nous avons une couverture nationale, mais nous sommes en train de travailler pour avoir une couverture internationale. Nous travaillons également à concrétiser les projets d’écriture dans nos langues nationales. D’ailleurs, c’est cela notre principale activité : concrétiser les projets d’écriture qui aident à promouvoir nos langues nationales qui ne sont pas assez prises en compte dans le domaine de l’édition. Cette volonté de promotion de nos langues nationales peut se voir à travers le nom Gafe (document).

Nous avons pour le moment trois collections : la collection Nyéléni, la collection Poï et la collection Gafetèque.

La première est celle qui accueille les textes qui rendent hommage à la femme et à ses combats. Quant à la collection Poï, elle accueille les textes d’expression poétique. Quant à la troisième collection, elle accueille les textes comme les essais, les textes de partage des connaissances.

Nous avons des services que nous sommes en train de mettre en place. Nous avons Gafedistribution, qui va être un réseau de distribution à l’internationale. Nous avons également le service Gafetalk qui est là pour la promotion du livre et de l’auteur.

Au-delà de tous ceux-ci, notre maison évolue dans la rédaction, la relecture, la correction, la traduction, la mise en page des livres, etc. Nous évoluons également dans le domaine de l’infographie. Ce service est appelé Gafegraphie.

Gafe est une jeune maison d’édition malienne qui cherche encore sa voie. Comment traversez-vous cette période de pandémie ?

Nous sommes une jeune maison d’édition qui tente de surmonter des défis liés au monde de l’édition. Mais bien avant cette période de pandémie, des difficultés et des défis existaient déjà. La crise sanitaire n’a fait que les amplifier. En guise d’exemple, avant cette crise, le marché du livre était presque à l’arrêt. Mais avec le covid-19, on peut dire qu’il vit sa période de léthargie.

Cette situation est générale pour le monde éditorial au Mali. Ce secteur peinait à être compétitif et souffrait de délaissement depuis des années et d’un manque de soutien de la part de nos autorités.

Quand nous prenons des pays comme le Sénégal où il y a des années que le secteur de l’édition est soutenu par les autorités avec un fonds de plus de 1 milliard, nous nous rendons compte aisément du délaissement dont je viens de parler. Il n’existe même pas un fonds d’aide à l’édition au Mali. C’est vraiment dommage !

Les éditeurs maliens traversent une période qui risque de provoquer la fermeture de certaines maisons d’édition si l’État ne les soutient pas à surmonter ce défi. Après tout, nous sommes des producteurs de livres, du savoir. Le livre, c’est pour l’éducation, c’est pour la culture, c’est pour les écoles, etc. Je suis vraiment étonné de constater que le secteur qui s’occupe de ce travail soit l’un des secteurs les plus négligés pendant cette période de confinement.

Nous savons que chez les éditions Gafe, les livres sont disponibles uniquement, pour le moment, en version papier. Cette maladie n’a-t-elle pas des effets sur votre marché du livre ?

C’est vrai qu’aux éditions Gafe nous travaillons uniquement en version papier. Notre politique éditoriale prévoit, depuis le démarrage de la maison, d’éditer et de se lancer dans la version numérique. C’est non seulement en tendance dans le monde, mais aussi c’est pratique. Pour des raisons économiques et compétitives, surtout pour la diffusion de nos livres, de nos auteurs, mais aussi pour la maison d’édition elle-même, le numérique peut être d’une grande aide.

Les éditeurs maliens sont obligés de s’adapter à ce terrain qui est vraiment nouveau. Que cela soit ou sans le Covid-19, le format numérique fait partie des défis du futur. Malheureusement ou heureusement, l’arrivée du Covid-19 accélère ce projet de notre maison d’édition parce que nous sommes en train de travailler actuellement et de nous donner les moyens pour nous lancer dans ce domaine. Nous comptons être une référence en cela en Afrique.

Cette crise mondiale n’aura-t-elle pas servi de cadre pour le monde de l’édition de mieux évaluer l’avenir du livre papier ?

Les nouvelles technologies arrivent à impacter sur tous les domaines. De plus en plus, les gens ont tendance à lire sur leur téléphone, leur smartphone ou tablette, etc. C’est très pratique et il est vraiment aujourd’hui nécessaire que les éditeurs maliens se tournent vers l’avenir pour des raisons commerciales, c’est-à-dire la vente, la diffusion, la visibilité du livre, de l’auteur, de l’éditeur lui-même et de la rentabilité. C’est surtout très économique. Mais également pour des raisons sociologiques, parce que les besoins des consommateurs changent. Il faut s’adapter à ce changement.

Pourtant, l’avenir du livre papier n’est pas si sombre qu’il parait être. Parce que beaucoup d’éditeurs sont nostalgiques. Les auteurs également veulent toucher de leur main leur livre. Ce qui n’est forcément pas le cas avec la version numérique. Cette forme traditionnelle du livre aura du mal à disparaitre.

Il faut tout de même se rappeler que des coûts sont vraiment liés à la version papier : l’impression, la diffusion, etc. Ce qui n’est pas forcément le cas pour la version numérique. Avec cette version, il n’y a pas d’impression, mais aussi un éditeur n’aura pas besoin d’envoyer tel nombre d’exemplaires dans telle ou telle librairie.

Avec une plateforme de vente en version électronique, où que l’acheteur soit, il peut acheter sur la plateforme et télécharger la version. Le numérique gagne en temps. C’est très rapide et on n’a pas besoin de frais de transport.

L’inconvénient est que l’acheteur ou le client après avoir acheté son livre peut perdre son téléphone. Il sera dans l’obligation de racheter le même livre. Beaucoup de lecteurs ont également du mal à lire un livre entier sur écran. La majeure partie de ces gens préfère rester dans la version papier, qui reste une perte de temps pour d’autres.

En version papier, tu peux garder le livre, l’offrir. Cette version peut faire des siècles quand c’est bien gardé.

L’avenir de la version papier n’est pas si désastreux malgré la version numérique qui la menace de plus en plus. Toutefois, il est impératif que nous nous tournions vers la version numérique.

Comment préparez-vous l’après-Covid ?

On espère d’abord que cette crise prendra fin très vite. Parce que le secteur de l’édition du livre est vraiment à terre au Mali. Comme je l’ai dit, bien avant cette maladie, ce secteur avait déjà du mal à avancer. Le Covid-19 ralentit la rentabilité financière des maisons parce que le livre ne s’achète pas.

Néanmoins, ces difficultés ne doivent pas nous empêcher de travailler sur des projets nous permettant d’amortir les manques à gagner. Cette période nous permet de faire une pause et d’évaluer les réussites et les manquements de notre maison d’édition. Mais aussi d’évaluer le secteur même en général qui voit ses défis amplifiés à cause de cette crise sanitaire. Nous avons aussi des activités et des projets éducatifs qui ont été suspendus que très certainement nous allons relancer. De nouvelles activités seront également lancées. Nous allons lancer également notre réseau de distribution que nous sommes en train de créer en relation avec quelques pays. Nous prévoyons également des activités avec les clubs littéraires et surtout nous lancer dans la littérature pour enfants.

Nous sommes à la veille de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Que vous dit cette journée ?

Cet événement né de l’UNESCO qui est fêté chaque 23 avril est l’une des dates préférées du monde du livre. Car ça rend un vibrant hommage au livre, mais aussi aux auteurs, aux acteurs du livre (les éditeurs, les libraires, les imprimeurs, les clubs littéraires, mais aussi les lecteurs eux-mêmes). Peu d’événements célèbrent le livre alors que le livre est la source du savoir, de l’éducation. Le livre emmagasine tout ce que l’être humain a pu faire comme recherche dans toutes les sciences.

Cette Journée est comme un rappel au caractère sacré du livre que l’histoire a montré. Il aide à éveiller les consciences et à avancer le monde. Cela me fait rappeler que la parole s’envole, mais que l’écrit reste. Il faut écrire parce que chaque pan de l’histoire est à transcrire. Il faut écrire chaque astuce du développement, chaque découverte, chaque science pour les futures générations qui doivent trouver dans les livres que nous écrivons l’exemple et l’explication nécessaire pour leur permettre de bâtir un monde meilleur. Le livre pour moi n’a pas de culture. Le livre voyage.

Le partage du savoir, c’est ce qui est vraiment célébré à l’occasion de cette Journée.

En tant que directrice d’une jeune maison d’édition, pourrez-vous nous dire quelles sont les difficultés auxquelles le secteur de l’édition est confronté au Mali aujourd’hui ?

Le secteur de l’édition et du livre est confronté à de nombreux défis liés au coût élevé de l’édition du livre, de la publication, de la distribution, de la promotion des auteurs et de leurs œuvres. On peut également noter qu’au Mali il y a une inexistence d’une politique nationale du livre, l’absence de réseau de distribution et de véritables entreprises de librairie, l’inexistence d’un réseau étendu de bibliothèque à l’école et dans la communauté.

Il faut noter également le manque d’une culture de la lecture. Il y a également le coût élevé du livre comparé au faible pouvoir d’achat. Parce qu’il est difficile pour quelqu’un qui cherche ses frais de condiments de s’acheter un livre ou de l’acheter pour son enfant.

Les gens n’ont pas le goût à la lecture. Nous sommes un peuple enraciné dans l’oralité. Ce qui peut expliquer pourquoi la lecture n’est pas le domaine préféré des Maliens. À ces défis s’ajoutent l’inexploitation de nos langues nationales qui ne sont pas suffisamment écrites, l’inexploitation locale des œuvres publiées au Mali et de leur apport pour faire avancer la société.

Nous pouvons constater que dans les programmes scolaires ce sont les livres étrangers que nos élèves, nos étudiants étudient plus alors que nous avons des écrivains maliens qui sont très talentueux. Mais malheureusement leurs écrits ne sont pas exploités.

J’ai aussi mentionné précédemment l’inexistence d’un fonds d’aide au livre et à l’édition au Mali.

Tous ces défis entraînent une démotivation des auteurs parce qu’il y a un faible revenu provenant des droits d’auteurs que les auteurs perçoivent. Notre secteur souffre du délaissement de nos autorités.

Selon vous, que faut-il faire pour améliorer ce secteur dans notre pays ? 

D’abord, il faut une politique d’aide au livre. Il faut surtout que nos autorités accordent de l’intérêt à ce secteur. Par la mise en place d’un fonds d’aide pour le secteur de l’édition. Il faudrait également que le ministère de la Culture ainsi que les partenaires du Mali aident à mettre une chaîne de distribution du livre. La formation des éditeurs aux nouveaux défis du monde éditorial est nécessaire comme par exemple la traduction de la version papier à la version numérique qui est vraiment impérative pour les éditeurs maliens. L’État doit également pouvoir commander au moins un livre chez chaque éditeur pour qu’il puisse vivre. Parce que nous avons remarqué que les plus grosses commandes de nos autorités sont faites à l’extérieur. Or, elles peuvent aussi le faire auprès des éditeurs maliens. Il faudrait aussi que les éditeurs maliens se forment parce que le défi de l’édition, c’est vraiment produire des livres de qualité dans le contenu aussi bien que dans la présentation physique. Cela est indispensable pour que nos livres soient compétitifs sur le plan international.

Pour la célébration de cette Journée dédiée au livre, qu’est-ce que les éditions Gafe prévoient ?

En cette période de confinement où les écoles sont fermées, les populations sont quasiment confinées, les livres sont et restent un des moyens pour combattre l’isolement, mais aussi de permettre de s’instruire pour ne pas perdre le niveau, surtout pour les élèves.

Pendant cette période, il faut mettre en place des politiques qui donnent le temps et que les élèves eux-mêmes se donnent le temps pour lire et surtout de profiter de ce mois de la Journée mondiale du livre de lire pour célébrer la lecture et le livre.

Pendant cette Journée mondiale du livre, les éditions Gafe lancent un concours interclubs littéraire. Un concours qui sera axé sur la lecture et le livre. Ce concours sera lancé et les clubs de lecture pourront s’inscrire. Ce concours se nomme Gafe-confinement.

Notre objectif, c’est vraiment de célébrer la lecture, le livre, mais aussi de permettre et de voir une animation littéraire pendant ce mois parce que tout est arrêté et il faut vraiment une animation dans le secteur éditorial pour que le secteur ne meure pas. Il y a des clubs motivés, mais par manque d’activités en cette période, ils risquent d’être fragilisés. Le secteur même risque d’être fragilisé.

Malgré les difficultés, nous sommes obligés de rester debout et nous n’allons pas céder au covid-19. L’objectif, c’est vraiment avoir une animation culturelle même si c’est en confinement. Aussi, voudrait-on aider à instaurer le goût de la lecture et du livre à la jeunesse malienne. Aider pendant cette période, à instruire et à partager la connaissance. Même si nous n’organisons pas d’activités compte tenu de la situation, le savoir ne doit pas connaitre un coup d’arrêt. On ne doit pas arrêter de partager le savoir. Pour cela, il faut utiliser tous les moyens nécessaires.

Réalisée par Fousseni Togola

Source : LE PAYS

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Mois de Ramadan : Revoir les heures du couvre-feu !

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À quelques jours du mois béni, de nombreux maliens s’interrogent sur le comment va se passer cette période ? Ayant pris des décisions salutaires pour amoindrir la propagation du virus, M. le président IBK,  il est temps également de revoir les heures du couvre-feu. Afin que les fidèles musulmans puissent bien s’acquitter de ce pilier qui fait partie des cinq du bon croyant musulman.

En effet, nous vous proposons M. le président de la République de pousser le début du couvre-feu à 22h et la fin à 4h du matin pour uniquement ce mois béni de ramadan. Pour des raisons purement sociales, car de Koutiala à Bamako, je pense que personne ne peut vous en dire plus. Alors, réfléchissez vite avec le gouvernement pour nous permettre de passer un mois paisible et que chaque malienne, chaque malien puissent faire des bénédictions pour bouter cette pandémie de chez nous et dans le reste du monde.

Enfin, à toutes et à tous, je souhaite, de tout mon cœur, que Dieu exauce nos vœux et qu’il protège notre patrie à cause de son prophète Mohamed (PSL).

Boubacar DABO 

Source: Zénith Balé- Mali

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MALI: UN DÉPUTÉ DÉCÈDE DU CORONAVIRUS

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Le député malien Belco Bah, deuxième questeur a l’Assemblée nationale allonge la liste des victimes du Covid-19.

C’est en début de soirée que son décès a été annoncé par sa famille. Une mort qui selon le site du quotidien national est liée au coronavirus.

« L’honorable Belco Bah député sortant, dans la circonscription électorale de Niono vient de succomber au covid-19 » peut-on lire sur le site du quotidien national.

Cette information a été confirmée par ses proches et sa famille poursuit le site.

Il faut rappeler que Belco Bah, deuxième questeur à l’Assemblée Nationale venait d’être battu lors du premier tour des élections législatives tenu le 29 Mars 2020.

Son décès intervient 24 heures après celui du député sortant de Djénné, Habib Sofara et 72 heures après celui du député sortant de Nara, le contrôleur général de police, Niamé Keïta.

MDS/cgd/

Source: APA

 

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Élections législatives à Faladiè-Socoura : «Je suis vraiment satisfait du déroulement du scrutin au niveau de mon centre », dixit Baba HAIDAIA, Coordinateur du Centre de Vote du Groupe Scolaire

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Le  second tour des élections législatives, s’est déroulé ce dimanche 19 avril 2020 à Bamako comme ailleurs sur toute l’étendue du territoire nationale. Cela, malgré l’augmentation du nombre de cas du Covid-19 dans notre pays. Pour nous acquérir de l’état du déroulement de ce scrutin en ce temps de Coronavirus, nous nous sommes rendus dans le centre de vote du Groupe Scolaire de Faladiè-Socoura. A notre grande surprise, le Coordinateur dudit centre nous a appris qu’il est très satisfait du déroulement de ce vote «Je suis vraiment satisfait du déroulement du scrutin au niveau de mon centre», a dit Monsieur Baba HAIDARA, le coordinateur du centre de vote du groupe scolaire de Faladiè.

A 7h 49 mn, on était déjà sur place, en train d’observer  dans la cour. D’après nos observations, on a vu que toutes les mesures barrières ne sont pas respectées. Au cours de notre observation, on n’a pas vu un seul kit de lavage des mains dans ce centre depuis 8h jusqu’à 10h. Il n’y avait que des masques et des gels hydro-alcooliques à cette heure-là. Tous les électeurs qui étaient venus voter entre 8h et 10h, ont tous voté sans se laver les mains, ils ont juste appliqué le gel hydro-alcoolique.

Dans les bureaux de vote aussi, presque tous les assesseurs n’ont pas respecté la distance d’1 mètre, ils étaient tous assis côte à côte. Par contre, vers 11h, nous sommes retournés voir les choses et on a vu en ce moment-là un kit de lavage des mains à la porte d’entrée. D’un autre côté, y avait deux jeunes filles à la porte d’entrée depuis 8h qui distribuaient des masques aux électeurs, aux journalistes, etc. A partir de là, tout était parfait jusqu’à 18h. Toutes les mesures étaient respectées à partir de 11h car y avait toutes les mesures de précautions en ce moment là.  Un kit de lavage des mains arrivé à 11h, des masques distribués depuis la porte d’entrée et des gels hydro-alcooliques dans les bureaux de vote.

Après nos observations,  nous nous sommes rapprochés du coordinateur du centre, M. Baba Haidara, pour lui demander son impression par rapport au déroulement de ce vote. D’après M. Haidara, tout se passe bien dans son centre. « Pour le début, tout se passe bien. On a commencé à 8h, on a remplacé les assesseurs qui n’étaient pas là à 8h et les présidents aussi qui  étaient absents. Donc, le travail se déroule normalement sans incident.

Selon le coordinateur, pour le moment, les mesures barrières sont respectées, parce que, explique-t-il, les gens ne viennent que par gouttelette, par un à un, donc on n’a même pas eu un bureau devant lequel y a eu un rang à plus forte raison respecter les mesures barrières. Poursuivant son explication, le coordinateur a montré sa satisfaction par rapport à ce scrutin : «Depuis ce matin, le scrutin a commencé à 8h mais l’affluence était vraiment morose. Mais dans l’après-midi, vraiment l’affluence était exceptionnelle. Tous les kits étaient là,  le kit de lavage des mains, les gants, les masques et les gels hydro-alcooliques. Et toutes les mesures ont été respectées. Dans mon centre quand même, tout le monde a été satisfait des mesures prises et le vote s’est déroulé dans les bonnes conditions ». Aussi, ajoute-t-il, « j’avais lancé un appel à tous ceux qui avaient les cartes d’électeurs pour qu’ils viennent voter. Et ceux qui n’avaient pas la leur, de venir parce qu’il y avait des cartes restantes ici qui étaient dans chaque bureau. Effectivement, les gens sont venus, dans l’après-midi, y avait  vraiment l’affluence. Et j’étais vraiment satisfait du déroulement du scrutin au niveau de mon centre ».

Pour conclure, M. Haidara, nous a confié que par rapport au premier tour, le taux de participation du second tour sera plus élevé dans son centre car explique-t-il, les gens sont vraiment sortis massivement pour voter.

Aminata SANOU

Stagiaire

Source: Zénith Balé- Mali

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L’ASSEMBLÉE NATIONALE ENCORE EN DEUIL: BELCO BAH TIRE SA RÉVÉRENCE !

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Vingt-quatre heures après le second tour des législatives, l’Assemblée nationale a été endeuillée à nouveau par la mort de l’honorable Belco Bah. L’opinion publique nationale s’interroge.

Les différents questionnements sont, on s’en doute, l’expression de fortes angoisses populaires. En effet, en l’intervalle de deux semaines, l’hémicycle sortant a enregistré le décès de trois de ses membres parmi les plus connus, voire du nombre des plus importants. L’ancien contrôleur général de police Niamé Keïta élu à Nara a été suivi par Aguib Sofara de Djenné qui, pourrait-on dire, vient de passer le relais à l’honorable Bah. Les deux premiers décès sont intervenus dans la période des campagnes pour les législatives et le dernier seulement 48 heures après le déroulement de l’échéance. Mais il est surtout angoissant de constater que tous ces députés sont morts moins d’un mois après que l’Assemblée nationale ait révélé qu’un de ses membres a été testé positif au fameux Covid-19 et appelé tout le personnel de l’institution à se faire dépister.
Les choses sont allées vite depuis. Hadi Niangadou a indiqué être le député testé positif et Belco Bah a reconnu également l’être, de même que son propre frère. Si l’élu Belco Bah a été pris en charge par les structures sanitaires, on n’a rien entendu de tel en ce qui concerne Hadi Niangadou.
On comprend donc que la mort de l’honorable Belco Bah, ce mardi 21 avril, a été annoncée d’abord comme étant causée par le Coronavirus, pour ensuite être portée sur le compte d’une crise cardiaque au motif qu’il serait sorti guéri du virus la veille, le mardi 21 avril.
Quoi qu’il en soit, l’atmosphère politique délétère alourdie par la méchanceté de la pandémie du Covid-19 justifie bien la panique qui s’empare des esprits. Des vérités, pour beaucoup, restent à dire. Le pouvoir sera-t-il honnête pour faire toute la lumière et jouer la transparence totale pour ce qui concerne les membres des institutions de la république ?
À Niamé Keïta, Aguib Sofara et Belco Bah ainsi qu’à toutes les victimes du Coronavirus, la rédaction du journal Le Combat adresse ses condoléances les plus attristées et prie le Seigneur de leur accorder Sa miséricorde infinie.
La Rédaction

Source: Le Combat

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Mali: Des militaires maliens exigent le paiement de leur per diem de sécurisation des élections

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Pour n’avoir pas perçu leurs per diem de sécurisation du second tour des élections législatives, les militaires dénoncent le mépris de la héirarchie et exigent d’urgence le règlement de leur dû.

La tension monte au sein de la grande muette pour non-paiement de perdiem de sécurisation des élections législatives conformément à la lettre du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, adressée aux Gouverneurs de région, fixant la prise en charge des éléments déployés dans leurs circonscriptions.
Le taux de Cinq mille francs CFA par jour et par élément, requis par le ministère n’est pas respecté à la lettre.
Les militaires relevant du Centre opérationnel de Ségou sont ignorés dans leur droit, selon nos informations. Cette situation concerne les postes de Macina, Monitebougou, Diafarabé, Téninkou, Djoura, Nampala (attaquéss entre temps par les terroristes), Diabali, etc.
C’est déplorable que des militaires puissent mener cette mission de sécurisation dangereuse, jusqu’à la frontière burkinabè, au péril de sa vie sans que le moindre per diem de sécurisation des élections ne leur soit pas payé.
Les nerfs sont surchauffés et les intéressés menacent de monter au créneau si rien n’est fait promptement. « Nous demandons que ces perdiem soient payés », exige un militaire dans l’anonymat et sous un ton péremptoire.
Madick Niang pour Malizine

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Prix de reconnaissance des Médias “Restez à la Maison” dans le cadre de la lutte contre la Pandémie du COVID- 19 au Mali, initié par la Fondation Merck en partenariat avec le Cabinet de la Première Dame du Mali

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Appel à Candidature
de la Première Dame Keita Aminata Maiga“La pandémie du COVID 19 qui n’a épargné aucun continent, est venue bouleverser toutes nos certitudes et croyances. L’Humanité est plongé dans un monde mélancolique dû au confinement.

C’est un défi sanitaire mondial auquel nous ne saurions apporter une réponse que si tous ensemble “nous respectons les gestes barrières recommandés par les autorités en charge de la santé”. Des gestes qui sauvent nos VIES.

Toutefois, Cette lutte si ardue ne sera efficace que si les enjeux sont compris par nos populations des villes et des campagnes. D’où l’importance de communiquer. Ainsi la place des médias et réseaux sociaux reste un facteur hautement décisif.

Je ne le répéterai jamais assez. Vous, journalistes et communicateurs de toutes les plateformes : presse écrite, presse en ligne, radio et télé, communicateurs Traditionnels, vous êtes des RELAIS auprès des populations pour les sensibiliser en donnant la bonne information aux fins d’un changement des comportements.

C’est pourquoi je m’associe à la Fondation Merck qui lance le Prix de Reconnaissance des Médias « Restez à la Maison » sur le thème « Sensibiliser sur la façon de Rester en Sécurité et en Bonne Santé Physique et Mentale pendant le confinement due au Coronavirus ».

Je me suis engagée à soutenir cette initiative salvatrice car la lutte contre le COVID 19 nécessite l’implication effective de tous !

J’invite donc les média du Mali, toutes catégories confondues à souscrire au concours qui récompensera les publications les plus créatives et originales en matière de lutte contre la pandémie du COVID 19.

Vous trouverez sur les liens suivants tous les renseignements relatifs audit concours.

J’ai espoir que vous journalistes et animateurs maliens remporterez le maximum de prix.

Je vous sais à la fois créatifs et engagés pour les Grandes Causes.

Ensemble, Contribuons à l’effort de lutte contre la pandémie du Covid 19” !

Keita Aminata Maiga
Première Dame du Mali
Présidente de l’ONG Agir

Liens pour les informations et l’inscription au concours

La Fondation Merck:

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Moussa Mara, Ibrahim Kébé, Diakaridia Diakité et Broulaye Konaté : Des valeurs sûres pour la prochaine législature !

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En considération des premières tendances qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux, l’espoir est permis de compter parmi les députés qui vont mener les débats à l’Assemblée nationale des personnalités engagées et bien structurées en termes de changement. Parmi ceux-ci, l’on peut citer deux candidats heureux du parti Yelema (son président exécutif et le président de sa jeunesse) Moussa Mara et Diakaridia Diakité. Mais aussi d’autres jeunes bien lotis, tels Ibrahim Kébé (Horonya Ton de Kati) et Abdoulaye Konaté ‘’Broulaye’’ (de la liste RPM de Kita).

Tous les projecteurs sont désormais braqués sur les 9 sages de la Cour Constitutionnelle. Cette fois-ci, le peuple malien dans sa majorité veille comme sur les prunelles de ses yeux la suite à réserver aux résultats provisoires du second tour des législatives du dimanche 19 avril. La raison est toute simple. Plutôt, la raison se fonde sur des susceptibilités afin que les vérités des urnes ne soient pas autres lors de la proclamation officielle des résultats. C’est ce qui explique d’ailleurs le fait que le nom de la présidente de la Cour Constitutionnelle, Manassa Daniogo est sur toutes les lèvres, pour ne pas dire sur les différentes publications des plateformes d’information des réseaux sociaux.

Loin de nous, toute suspicion à fonder contre la crédibilité de la plus haute juridiction, mais ce qui reste évident relève du fait qu’à la lecture des procès-verbaux des différentes circonscriptions électorales l’on ne dénote aucun fait majeur pouvant entacher les résultats.

De ce fait, si les choses restent comme telles, il est plausible de voir sur les bancs de la prochaine législature  de nouvelles têtes, des valeurs sûres pour le rehaussement des débats au niveau de l’Assemblée nationale.

Au nombre de ces nouveaux députés de cran, proclamés vainqueurs, suite aux résultats provisoires, on peut citer entre autres : Moussa Mara (président du parti Yelema), Ibrahim Kébé (activiste et ancien commissaire de la Jeunesse du parti SADI), Diakaridia Diakité (président de la Jeunesse du parti Yelema) et Abdoulaye Konaté (dirigeant sportif, président de l’US Kita).

Chacun de ces nouveaux élus pourra inculquer un sang nouveau au travail parlementaire et impulser une nouvelle dynamique à la tenue des débats au sein de l’hémicycle. Espérons que les résultats des urnes, soient ceux des sages de la Cour Constitutionnelle.

Moïse Kéita

Source: Le Sursaut

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