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Faits divers : Ségou, la chute de la bande de «WARA»

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Relativement bien organisés, ces malfrats apparemment insatiables sévissaient aussi bien à Bamako qu’à Ségou.  Là même où ils sont finalement tombés

 

Les hommes du commissariat du 1er arrondissement de Ségou ont mis hors d’état de nuire un groupe de malfaiteurs qui sévissaient à la fois à Ségou et à Bamako. Tout a commencé dans la nuit du 12 au 13 avril dernier. Ce jour-là, les populations de la paisible localité de Sébougou, située à la périphérie de Ségou, se sont réveillées très tôt le matin avec la triste nouvelle du cambriolage d’un grand magasin. Dès lors, les commentaires allaient bon train sur l’énormité des dégâts constatés après le passage des malfrats. Il a juste fallu que le soleil se lève pour que « le bouche-à-oreille » se charge du reste. Et il semble qu’il a parfaitement bien fonctionné. La cause. Quelques instants seulement après les policiers en seront informés.
Quelques bribes d’informations ont suffi pour que les hommes du commissaire principal de police Souleymane Touré se mettent à la tâche. Ils se sont ainsi lancés aux trousses des bandits. Pendant qu’ils les traquaient discrètement, un honnête citoyen X a jugé nécessaire de les aider en leur apportant des renseignements susceptibles de les guider dans la traque du/ou des bandits. Peu avant, l’informateur avait remarqué le comportement très suspect d’un jeune homme vivant dans la localité. En véritable « pion » des limiers, X s’était donné le maximum de temps pour finalement se convaincre que son sixième sens ne le trompait pas. C’est pourquoi, une fois convaincu de ses propres suspicions, il a décidé de contacter les policiers pour leur fournir des renseignements qui s’avéreront très utiles dans la suite de la traque. Et de fil en aiguille, les éléments de la brigade de recherche ont recoupé et remonté jusqu’à un certain G. B. alias « Wara ». Les heures qui ont suivi, les choses sont allées vite. « Wara » a été interpellé dans la foulée pour être conduit dans les locaux des limiers. Au même moment, imperturbablement, ces derniers poursuivaient les enquêtes pour tout clarifier sur ce cambriolage rocambolesque.
Dès lors, une perquisition du lieu censé être le domicile du bandit s’imposait. Selon le commissaire principal Touré, à la suite de la perquisition, les éléments de l’unité de recherche ont trouvé chez le suspect numéro un de cette affaire une importante quantité de produits qui proviendrait du magasin cambriolé quelques jours plutôt. Plus les policiers fouillaient, plus ils allaient de découverte en découverte. C’est ainsi qu’ils sont tombés sur 2 pistolets automatiques de fabrication artisanale avec autant de chargeurs garnis de 14 cartouches de 9 mm chacun. Les limiers n’étaient pas au bout de leur surprise dans l’antre de « Wara ». Alors qu’ils fouillaient inlassablement la demeure, ils finiront par tomber sur une certaine quantité de cannabis, un ordinateur portable, des panneaux solaires, des téléphones portables et accessoires. Bref. La fouille leur a permis de mettre la main sur des butins plus ou moins valeureux, et plus ou moins prohibés.

Bien que les preuves semblaient suffisantes pour coincer le malfrat, il était nécessaire pour les limiers de l’auditionner pour comprendre un peu ce qui a pu se passer en cette nuit du 12 au 13 avril à Sébougou. Bombardé de questions, « Wara » a reconnu les faits. Mieux, il s’est même montré coopératif en avouant qu’il fait partie d’une bande bien organisée qui opérait non seulement dans la Cité des « Balazans », mais aussi dans celle des « Trois Caïmans ». Deux villes distantes de 240 km.
Très loquace durant son interrogatoire, ce spécialiste du braquage à mains armées, n’a eu aucune gêne pour expliquer aux limiers le mode opératoire de la bande. S’il faut le croire, les opérations que la bande mène sur le terrain sont exécutées par deux groupes de trois personnes. Mais avant, les éléments se donnent les moyens de repérer d’abord leur future cible dans les deux villes. Les opérations sont tellement bien coordonnées que les deux groupes peuvent s’assister mutuellement selon la zone d’intervention. Bref, de véritables professionnels du braquage, prêts à tout (ou presque) pour obtenir ce dont ils ont besoin. Pour ce qui est du cas présent, c’était le groupe de bandits chargés des opérations à Bamako qui a osé faire le déplacement jusqu’à Ségou. Une opération qui a fini par sonner le glas de la bande à « Wara ».
L’équipe de malfaiteurs alpaguée va devoir séjourner encore dans la Cité des Balanzans. Ils ont reconnu être responsables de plusieurs cas de braquages aussi bien à Bamako qu’à Ségou. Pour le commissaire en charge du 1er arrondissement de Ségou, cet exploit de la police est surtout dû à la bonne collaboration des populations. Cette population est donc invitée à être vigilante et à ne pas hésiter à dénoncer des personnes aux comportements suspects. « Ce n’est qu’à ce prix que la police peut facilement mettre hors d’état de nuire des bandits et autres hors la loi pour la quiétude de la population », a souligné le commissaire principal Souleymane Touré. « Wara » et sa bande attendaient d’être entendus par un juge avant d’être placés sous mandat de dépôt.
Cette histoire remet sur la table la problématique de l’insécurité grandissante dans la paisible Cité des Balanzans. Une cité où, des bandes quasiment spécialisées dans différents crimes et délits, perturbent la tranquillité de la population. Mais, assure le commissaire principal, elles sont dans le collimateur de la police qui ne se lasse de les traquer jusque dans leurs derniers retranchements.

Mariam A. TRAORÉ
Amap Ségou

Source : L’ESSOR

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DÉPUTÉS CMA : Bill creuse une tombe

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Tout comme la CMA a tout fait pour ouvrir les portes du pays au terrorisme international, elle œuvre en bon apprenti sorcier pour diviser institutionnellement le pays. Elle le fait malheureusement avec la bénédiction d’un ministre mal inspiré et prêt à livrer l’honneur de sa patrie aux chiens. C’est avec stupéfaction que les Maliens ont appris les préparatifs de l’élection de députés taillés sur mesure pour ces rebelles de la CMA. Est-il besoin de rappeler que les membres de ce groupe armé ont refusé de désarmer ?

 

Plusieurs fois pris en flagrant délit de terrorisme et de trafic de drogue, ils sont pourtant mis sur un piédestal par le ministre de l’Administration territoriale, Boubacar Bah dit Bill. En attendant que la lumière ne soit faite sur cette affaire, on a l’impression que le ministre a pris de son propre chef la décision de conduire toute une nation vers de nouveaux tourments.

Alors que l’attention des Maliens est tournée vers le coronavirus, Bill a jugé bon de dribbler tout le monde avec sa lettre adressée à la CMA. Cette lettre propose une rencontre pour parler du renouvellement des autorités intérimaires et de l’élection de nouveaux députés dans les nouveaux cercles des régions de Taoudeni et Menaka. Une seule question est sur toutes les lèvres : au moment où le pays est engagé dans le second tour des législatives, pourquoi une telle folie ?

En effet, l’action du ministre de l’Administration relève de l’incroyable. L’inconstitutionnalité de sa démarche est tellement flagrante qu’on se demande si une contrainte n’en est pas l’origine. Si cette initiative venait à prospérer, on doit s’attendre à toute sorte de dérives de la part du ministre qui doit savoir que la question de la CMA est un sujet qui fâche. Du nord du pays jusqu’au fin fond du sud, ce groupe séparatiste est tenu responsable des malheurs du pays.

Malgré les révélations récentes sur l’implication de certains de ses membres dans le terrorisme et le trafic de drogue, la CMA bénéficie toujours des coups de piston en haut lieu. L’ONU et les pays partenaires du Mali devraient être les premiers à mettre la pression sur ce groupe armé au lieu de vouloir préparer le recasement de ses militants. Le drame, c’est que tout cela se fait en violation continue de la Constitution malienne.

Selon l’opposition et une partie de la société civile, ce que Bill est en train de faire ne sera pas accepté par le peuple qui est déjà appelé à la résistance. Si le ministre de l’Administration viole la Constitution pour choisir des députés pour les beaux yeux de la CMA, il aura réussi à creuser une tombe. Reste à savoir pour qui est cette tombe. Beaucoup estiment qu’elle ne saurait être que celle où reposera tôt ou tard les dépouilles de la République laïque et indivisible du Mali.

La Sirène

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Marché financier régional: L’Etat Malien veut mobiliser 30 milliards FCFA

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Torpillé par la pandémie du covid-19, le gouvernement Malien vient d’annoncer une sortie sur le marché financier régional. Selon une source proche du trésor publique, cette opération durera jusqu’au 29 avril 2020. La même source soutien que « le montant à mobiliser 30 milliards FCFA à travers deux opérations : un bon de 182 jours et une obligation de 3 ans au taux d’intérêt annuel de 6,1% », a-t-elle précisé.

 

En réalité, cette opération devrait constituer une bouffée d’oxygène pour le gouvernement dont le plan de solidarité et de soutien à l’économie de plus de 500 milliards FCFA sera mis à rude épreuve. Il faut ajouter que grâce à la prise des mesures socio-économiques drastiques pour limiter la propagation du covid-19, les dispositions ont été réduit considérablement. Quant aux marges de manœuvre budgétaire du pays, elles ont diminué d’un cran. Mais les recettes fiscales et douanières, après s’être effritées en 2018, avaient commencé à remonter timidement en 2019.

Pour rappel en février dernier, le trésor public malien s’est retrouvé avec 38,400 milliards de FCFA de soumissions globales de la part des investisseurs. Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication de 128%. En plus, tous les pays de l’UMOA avaient participé à l’émission. Les plus importantes propositions venaient du Burkina (10,341 milliards), de la Côte d’Ivoire (9,300 milliards) et du Mali (7,250 milliards).

Notons que malgré, la montée en puissance de la pandémie du coronavirus, le marché financier régional reste toujours à flot est devenu le refuge pour le Mali et ses voisins de l’UEMOA.

Habib SAMAKE

Sourcecroissanceafrique

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CORONAVIRUS : La Presse plus touchée que tout autre secteur de l’économie

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Déjà confrontée à une chute vertigineuse de ses recettes, la presse malienne est définitivement entrée dans une phase de crise avec les mesures adoptées contre le coronavirus. Depuis l’instauration du couvre-feu sanitaire et l’instruction des mesures barrières par les autorités, les médias ont vu leurs chiffres d’affaires réduire graduellement à partir de la première semaine du mois de mai.

 

Une partie des recettes de la presse est liée aux activités de communication institutionnelle dont le gouvernement à la charge. Mais l’interdiction des rassemblements de plus de cinquante personnes par les pouvoirs publics a mis un frein aux entrées d’argent dues à la publicité relative aux activités de relations publiques des institutions, du gouvernement et des entreprises.

Ce qui faisait vivre les entreprises de presse, c’était l’existence d’un circuit économique résistant tant bien que mal à la mévente. Les journaux ne peuvent pas combler le coût de l’imprimerie dans la vente, mais ils jonglent pour joindre les deux bouts grâce à des encarts publicitaires qui sont le plus souvent en rapport avec les prestations des services de relations publiques.

La situation est plus difficile pour les journaux qui doivent répondre aux obligations d’entreprise. Ils doivent payer les impôts et faire face aux charges exorbitantes de fonctionnement comme l’imprimerie dont le coût reste élevé à cause des taxes sur l’importation du papier, de l’encre et d’autres équipements de travail qui ne sont pas produits au Mali.

C’est à juste titre que Bassidiki Touré, le président de l’Association des éditeurs de presse privée (ASSEP), a demandé qu’une partie du fonds covid-19 soit octroyée à la presse privée. Les entreprises les plus touchées se trouvent dans la presse locale qui pourrait mieux contribuer à l’économie nationale si elle est soutenue pour passer le cap de la pandémie de coronavirus. Une thèse soutenue par l’autre président de l’Union des radios et télévisions libres du Mali, M Badiougou Danté, qui trouve aussi lourde la perte en terme financier.

Une autre manière d’aider la presse serait l’abandon de taxes sur les matériaux utilisés comme le papier, les imprimeries et les matériels dont ont besoin les radios. Tout comme la presse écrite, les radios aussi connaissent d’énormes difficultés en raison de la chute des recettes publicitaires. Pourtant, elles doivent jouer un rôle de premier plan dans la sensibilisation et la prévention de la maladie.

Si rien n’est fait rapidement pour aider la presse, on pourrait vite se trouver dans une situation favorable à des faillites. Ce que la presse demande n’est pas au-dessus des moyens de l’Etat qui a besoin d’un climat économique serein. Parce qu’elle est touchée de plein fouet, la presse doit avoir un appui à la hauteur de la mission qui lui est confiée : à savoir informer et se porter garante de la démocratie.

La Sirène

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Réponses sociales au Covid 19 : Le PDG de la société Aminata Konaté fait un don de 3,5 millions FCFA

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Dans le cadre de la lutte contre La pandémie du Coronavirus, la société Aminata Konaté, à travers son PDG, a offert un don de dispositifs, de kits alimentaires, de savons Kokadjè, de gels hydro alcooliques à des maisons d’arrêt de Bamako. C’était le lundi 23 mars, au ministère de la Justice.

 

Ce don, d’une valeur de 3,5 millions FCFA, aidera les autorités compétentes dans la prise en charge des prisonniers qui sont vulnérables à cette pandémie.

Pour rappel,  cette maison qui était destinée à la prise en charge de 400 personnes, en contient aujourd’hui plus de  1000. D’où la vulnérabilité des pensionnaires. Convaincu que chaque citoyen doit apporter sa contribution dans la lutte contre ce fléau, le PDG de la SAK a jugé nécessaire de faire cet appui.

Selon le Chef de Cabinet du ministre de la Justice, Bara Musso est une entreprise citoyenne qui a fait un geste salutaire et qui doit inspirer d’autres entreprises ou d’autres personnes. Il a profité de l’occasion pour saluer sincèrement le PDG pour son appui citoyen.

Quant au PDG, généreux donateur, ce geste est pour lui un devoir pendant cette période de crise mondiale. Il a prié pour que Le Tout Puissant éradique au plus vite cette pandémie.

Il faut souligner que cette cérémonie s’est déroulée en présence du Secrétaire général du ministère de la Justice, du Conseiller Juridique de la société, Me Soumaré Aminata Konaté, du Directeur de la Communication  et plusieurs autres personnalités.

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Prévention et lutte contre le Covid 19 :

 L’engagement patriotique de Boureima Doumbia

 Pour lutter contre la propagation de la pandémie du Coronavirus le PDG et ses collaborateurs ont effectué des tournées dans le District de Bamako pour distribuer  des dispositifs sanitaires, des produits désinfectants et des masques de protection. C’était du 31 mars au 1 er avril aux marchés de Sébénikoro, Tabakoro et Médina Coura.

Pour cette sortie, ce sont les marchés les plus peuplés qui ont été ciblés pour bénéficier des dispositifs et masques de protection de la Société Bara Musso. Objectif : permettre aux usagers des marchés de respecter les mesures édictées par le gouvernement.

Dans chacun des marchés parcourus, le PDG Boureima Doumbia a personnellement pris la parole pour demander aux bénéficiaires d’observer les consignes des autorités sanitaires, notamment les mesures barrières. Des gestes simples qui nous  protègent et protègent les autres.  Il s’agit d’éviter de serrer les mains, éviter les embrassades, laver régulièrement les mains etc.

D’autres marchés ont été visités par le PDG. Il s’agit en l’occurrence des marchés de Guarantiguibougou, Kalabancoro, Boulkassoumbougou, Bankoni, Sebénicoro…

Source : Bara Musso

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FERMETURE DES BARS : Les alcooliques dépriment à Bamako

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Les habitués du coude passent des moments difficiles dans la capitale malienne, Bamako, où les bars et les restaurants sont fermés depuis près d’un mois. Le couvre-feu qui est accompagné de la fermeture des lieux de divertissement a privé de nombreux buveurs des endroits où ils pouvaient se cacher pour boire une bonne bière glacée en cette période de canicule avec la température avoisinant les 45 degrés.

 

A la grande surprise des amateurs d’alcool, le gouvernement a fermé les boites de nuit, les bars et autres lieux de rassemblements nocturnes. Du coup, beaucoup de personnes sont obligés de renoncer à leur habitude de boire ensemble, surtout dans les « maquis », ces lieux de rencontres des gens de tous âges, loin des regards indiscrets de la société et des reproches de la part des voisins trop curieux.

Ces endroits étaient pris d’assaut dès la tombée de la nuit par ceux qui cherchent à se changer les idées après une dure journée de labeur. En remplaçant peu à peu les « grins », espaces traditionnels de causerie, les « maquis » offrent en plus des boisons de la bonne musique et bien d’autres services qu’on ne trouve pas ailleurs dans les lieux de rassemblement.

Ainsi, ils donnent du travail à un nombre de personnes : serveuses, artistes, DJ et personnel de sécurité, entre autres. Il n’existe pas assez de documents sur ces structures économiques qui sont généralement en règle vis à vis du fisc. Et en temps normal, les affaires marchent bien pour tous ceux qui sont dans le circuit, y compris les filles de joie dont les clients sont particulièrement nombreux pendant la nuit.

Privés de ces endroits où l’on peut boire en cachette, les buveurs et tous autres dépriment en attendant la fin des mesures restrictives. Conséquence : certains commencent à chercher des alternatives en allant acheter leurs bouteilles ou canettes de bière dans des débits discrets de boisson. Ainsi, la vente de l’alcool grimpe dans les alimentations et grandes surfaces. Les jeunes qui connaissent les commerces vendant de l’alcool n’ont qu’à entrer pour faire leurs achats et sortir avec leurs emplettes emballées dans du sachet plastique noir.

Mais tous ne sont pas à l’aise puisque les commerces qui vendent de l’alcool, ça ne court pas les rue dans certains quartiers. La déprime des alcooliques n’est pas près de prendre fin. En plus du coronavirus, le ramadan qui arrive bientôt fera prolonger le confinement de la bière jusqu’en juin tout au plus

La Sirène

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Mali: Décès du député Belco Bah

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Elu à Niono, l’honorable Belco Bah a tiré sa révérence ce 21 avril. Le député avait été testé positif au Coronavirus.

 

C’est le troisième membre de l’assemblée nationale que le Mali vient de perdre en l’espace de quelques jours. Cette terrible nouvelle intervient après l’annonce de la mort de l’honorable Niamé Keita, élu de Nara et le député de Djenné, Aguib Sofara.

Bien que testé positif au Coronavirus, l’incertitude demeure sur les causes du décès de Belco Bah. Le président de la république a rendu hommage à son « cadet ».

“L’honorable Belco Bah nous a quitté. Il fut un cadet attentionné et dynamique. Quelle perte! Que sa famille, ses amis et ses collègues de l’Assemblée Nationale acceptent mes condoléances les plus émues”, a indiqué Ibrahim Boubacar Keita.

Malivox

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SECRET DE FEMME : Que représente la « Jarre », « Fiyen » dans un foyer ?

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La Jarre, « fiyen » fait partie des trousseaux de mariage, dans la majorité des ethnies maliennes. C’est une pratique qui fait partie de nos coutumes et traditions. La présence de la jarre dans les trousseaux à une signification qui relève de la bonne réussite du foyer du jeune couple selon les vieilles femmes. Ainsi, elle joue un rôle primordial dans chaque foyer. 

 

Il est question, ici, d’une vase de différentes tailles, faite à base d’argile, et réservée à la consommation d’eau seine. Cet ustensile ménager symbolise l’entente, l’union et la solidarité dans la famille car tous les membres de la famille y boivent et avec le même bol : cela consolide les liens familiaux.  » Une nouvelle mariée ne doit jamais être conduite chez son époux sans une Jarre neuve dans son trousseau. Cela porte malheur au mariage » nous affirme une magnabaga. Elle a ajouté que la jarre peut aussi montrer un malheur dans le foyer en se cassant toute seule sans avoir de coup » nous a confié Bassan, la vielle magnabaga du quartier Daoudabougou. Une jeune femme divorcée nous confirme cela je possédais, dans mon trousseau de mariage, une jarre de taille moyenne. Avant même d’atteindre six mois, elle s’est percée sans avoir aucun coup. Au début, on ne pouvait pas la remplir. J’y mettais de l’eau chaque jour. Mais finalement, il était impossible pour elle de garder même un bol d’eau. Au même moment, mon foyer se déstabilisait, je ne m’entendais plus avec lui. Et on a fini par divorcer  » dit-elle.

Selon Bassan, à l’arrivée de la nouvelle mariée dans sa belle-famille, la jarre est trônée par une vieille conseillère matrimoniale « magnambaga ». Elle peut être aussi installée par une autre femme qui répond à tous les critères pour son installation. ‘’N’importe qui ne peut trôner la jarre de la nouvelle mariée. C’est une tâche de très haute estime qui n’est confiée qu’à une épouse modèle. Une femme hors mariage, divorcée ou celle qui a comme habitude d’abandonner son foyer ne mérite pas cet honneur car la protection du nouveau couple en dépend. L’épouse qui entretient sa jarre adoucit le cœur de son époux :  » il y’a un réfrigérateur chez moi. Mais malgré tout, je remplis aussi soigneusement ma jarre chaque matin en ajoutant le ‘’baby’’. Mon mari ne boit jamais l’eau du réfrigérateur, mais de la jarre, car, dit-il, cette eau a un goût exceptionnel par rapport à celle mise dans le bidon » dit Fatoumata, une jeune épouse de Kalaban.

La vieille Bassan ne manque pas de souligner qu’une femme modèle se garde toujours de laisser sa jarre vide. Car en plus des membres de la famille, les anges et les âmes des défunts de la famille y boivent. » C’est très grave de laisser la jarre vide dans la maison. Elle confia aussi que son défunt grand frère, au village, a été une fois interpellé par une voix, très tard dans la nuit pour l’informer que la jarre était vide. « Solomane m’a dit qu’il a été réveillé par cette voix qui disait » Solomane y’a pas d’eau dans la jarre. Comment nous, nous allons boire ? » dit-elle en ajoutant qu’effectivement elle était vide et le chef de famille réveilla au même moment, une de ses femmes pour chercher de l’eau.

En effet, la croyance populaire en Afrique soutient que les esprits des morts protègent nuit et jour sur leurs familles. Ainsi ils se servent de la jarre. L’épouse doit toujours veiller à ce que la jarre ne manque pas d’eau, surtout pendant la nuit. La vielle Bassan confia aussi que la femme en aucun cas, ne doit emporter sa jarre de son foyer si elle veut le préserver.  » une union ne peut se faire sans malentendus. Cela n’est pas souhaitable, mais si la femme décide d’abandonner momentanément son foyer suite à des discordes, elle peut tout emporter sans conséquence sauf la jarre. Si elle l’emporte, alors elle ne retournera plus dans ce même foyer. Alors, l’épouse qui ne veut plus de son mariage, peut se permettre de briser sa jarre ou de l’emporter  » fait elle comprendre.

La Sirène

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Coronavirus : La vie continue dans les quartiers

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Sur la Rive droite, comme sur la Rive gauche, les quartiers vibrent tous les jours au rythme des matches d’entraînement et d’autres activités sportives. L’Essor a fait le tour de quelques sites

 

Ce samedi, le terrain du Badialan grouille de monde. Plusieurs dizaines de jeunes footballeurs et quelques supporters se sont retrouvés tôt le matin pour un match amical. Il est 8h et la rencontre démarre. Face à face, les Bleus de l’équipe A et les Rouges de l’équipe B. La plupart des joueurs viennent des quartiers Badialan I, II et III, mais parmi eux, on retrouve également quelques éléments issus d’autres quartiers, comme N’Tomikorobougou, Niomirambougou, Hamdallaye, Ouolofobougou-Bolibana. D’entrée de jeu, les Bleus prennent la direction des opérations et ouvrent le score.
Les supporters laissent éclater leur joie aux abords du terrain alors que les joueurs se congratulent. Quelques minutes plus tard, Mohamed Traoré, l’un des joueurs de l’équipe A confie : «On sait qu’il y a le coronavirus au Mali et on est au courant des mesures sanitaires prises par les autorités, mais pour nous, c’est difficile d’arrêter le football. Notre vie rime avec ce sport, c’est impossible pour nous de faire une journée sans jouer au football».
Et d’ajouter : «Nous nous entraînons régulièrement, mais je dois préciser que chacun de nous vient avec du gel hydroalcoolique et que tout le monde se lave les mains au savon à la mi-temps. à la fin du match, nous faisons en sorte que chacun rentre chez lui le plus rapidement possible».
Pour Mohamed Traoré, les autorités doivent faire des restrictions pour permettre aux jeunes de s’entraîner, «au moins deux fois par semaine». Le jeune joueur se dit conscient des risques de propagation de la maladie au coronavirus, mais, répétera-t-il, l’interdiction totale des activités sportives, notamment dans les quartiers sera difficile à supporter pour la jeunesse. Le capitaine de l’équipe B, Idrissa Maïga, lui, pense que les séances d’entraînement ne sont pas contraires aux mesures préventives édictées par les autorités, «tout simplement parce que le nombre de personnes présentes à ces séances n’atteint pas 50». «Nous sommes des footballeurs amateurs et ces séances d’entraînement n’ont rien à avoir avec un match de football. Je suis désolé de le dire, mais si on nous empêche de nous entraîner, ce sera très compliqué», expliquera Idrissa Maïga. «Le plus important, poursuivra le capitaine de l’équipe B, c’est veiller à ce que certaines consignes sanitaires soient respectées par tout le monde.
Désormais, nous allons demander à chacun de porter le masque pendant toute la durée de la séance d’entraînement». Auteur de deux des trois buts de l’équipe A, Kalifa Sacko partage l’avis de son capitaine, Mohamed Traoré et demande aux autorités d’examiner le cas des jeunes qui continuent à pratiquer le sport dans les quartiers. «Il y a le couvre-feu qui empêche la population, notamment les jeunes, de sortir la nuit. Ça c’est déjà un problème et si en plus on nous prive des séances d’entraînement, ce sera comme une prison pour nous. Je demande donc à nos autorités de nous laisser jouer, Inch Allah tout se passera bien», dira Kalifa Sacko.
En Commune IV également, les jeunes bravent les mesures sanitaires des autorités et s’entraînent matin et soir, notamment sur le terrain Bélier, le terrain 9/9, le terrain Soleil pour ne citer que ces quelques sites. Sur la Rive droite, le constat est le même : pas un seul jour ne passe sans que les jeunes n’organisent des matches d’entraînement sur les terrains des différents quartiers. Ne parlons pas du Mali profond, surtout quand on sait que nombre de nos concitoyens, à l’instar d’autres pays du continent, ne croient pas au Covid-19.

Djènèba BAGAYOKO

Source : L’ESSOR

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Législatives deuxième tour : Le Pnud équipe plus de 19 000 bureaux de vote en kit de lavage des mains

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Le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) a assuré la dotation de 19 549 bureaux de vote et centres de compilation des résultats de toutes les régions, excepté le district de Bamako, de kits de lavage des mains. En réponse à une demande des autorités maliennes, et dans le cadre de son plan de réponse au Covid-19, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Pnud, à travers son Projet d’Appui au Cycle Électoral, auquel contribuent également le Luxembourg, la Norvège et l’Usaid ont appuyé la production d’un plan national de prévention de la propagation du Covid-19 lors des élections.

 

Pour la mise en œuvre dudit Plan, outre les kits de lavage des mains, le Pnud œuvre aux côtés du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation dans le cadre de l’information et la sensibilisation des électeurs en vue du respect des mesures barrières lors de tout le processus électoral, notamment dans les bureaux de vote et les centres de compilation. À cet effet, 852 médiateurs électoraux, femmes et hommes ont été formés grâce au projet PACE pour veiller à la prévention des conflits liés aux élections et s’assurer du strict respect, par les électeurs, des mesures barrières contre le Covid-19 dans les centres et bureaux de vote.

À travers la prévention et la riposte, l’Onu (Pnud, OMS et Minusma) est engagée aux côtés des autres partenaires techniques et financiers tels l’Union européenne qui a doté les 2598 bureaux de vote de Bamako de gels hydroalcooliques, dans la réponse immédiate à la pandémie du Covid-19. L’Onu reste aux côtés des autorités et des populations maliennes dans leurs efforts visant à atténuer l’impact socio-économique et sécuritaire de cette pandémie sur le moyen et le long terme.

 

Adam Maïga

Pnud

Mali Tribune

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Chronique de Haudet : Permettez Alexis… Populistes religieux

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Mountaga Tall veut-il lui aussi verser dans le populisme avec ce gauchisme musulman qui a fait élire et réélire Ibrahim Boubacar Keita en 2013 et en 2018 à la tête du Mali ?

 

La création récente de son mouvement, UMA dont les sigles ne sont pas choisis au hasard, répondrait en toute vraisemblance à cette logique de ce jeune politique courageux des années 90 qui est devenu un vieil amer et déçu de la politique nationale.

UMA pour “Unis pour le Mali” pouvait ne pas adopter de sigle. Mais en adoptant comme nom d’appellation (UMA), Me Tall dévie de ses lignes idéologique et politique car la prononciation proche du mot Ouma, (communauté musulmane) est bien consciente et délibérée.

Il le déclare lui-même “les partis politiques ne peuvent pas continuer à exercer un monopole sur la gestion des affaires publiques au Mali. [Ils] sont désormais obligés de compter avec d’autres acteurs devenus incontournables : la société civile et les personnalités politiques n’ayant aucune allégeance associative ou partisane.” Joli constat non dénué d’intérêt pour un fin politicien qui n’a jamais su ou pu prendre l’élan nécessaire pour afficher l’envergure de ses idées politiques car affirmant à tout bout de champ son aversion pour le populisme et le gauchisme musulman et plus largement religieux qui a infesté le champ politique depuis l’épisode du fameux code des personnes et de la famille avorté en raison de la mobilisation menée par un certain Imam Dicko avec le soutien politique d’un certain Ibrahim Boubacar Keita qui était à l’époque Président de l’Assemblée nationale, et du parti RPM premier opposant au pouvoir de consensus d’ATT.

Ne déclarait-il pas que : “le Code des Personnes et de la Famille qui réglemente le statut personnel est d’une extrême sensibilité sous tous les cieux. C’est un texte qui entre dans la chambre à coucher et dans la tombe de chacun. Dans une telle matière et dans une société plurielle comme la nôtre, la règle d’or qui doit prévaloir est celle de l’option. Et tout dogmatisme doit être rejeté.”

Et dire que l’homme a commencé sa campagne présidentielle de 2018 par une rencontre avec les autorités traditionnelles et les leaders religieux, on peut sans doute le classer lui aussi dans le chapeau des populistes et gauchistes musulmans.

 

Olivier Haudet

Mali Tribune

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En attendant la Cour Constitutionnelle : Des résultats du second tour critiqués !

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Alors que les résultats provisoires du second tour des élections législatives ne sont pas proclamés, des recours s’annoncent déjà pour infirmer lesdits résultats.

Le dimanche 19 avril dernier, les Maliens étaient aux urnes dans le cadre du second tour des élections législatives. Le point de la situation électorale à mi-journée fait par le Premier Ministre Dr Boubou Cissé, au Centre de Gestion des Crises et Catastrophes (CECOGEC) où il s’est rendu pour s’enquérir de la situation de la Sécurisation des opérations de vote du 2eme tour des élections législatives, fait ressortir que le total des bureaux de vote non ouverts est de 216 sur 19 279 sur le territoire national, soit 1,12% de bureaux de vote non ouverts.

A Kayes, les 1976 bureaux de vote sont tous ouverts, Koulikoro enregistre 01 bureau de vote non ouvert sur 3544 à cause de menace terroriste contre le village Foulanibougou dans le cercle Banamba. A Sikasso, tous les 3769 bureaux de vote sont ouverts, il en est de même pour les 3096 bureaux de vote à Ségou, les 2965 à Mopti. A Tombouctou, sur 776 bureaux de vote, 48 sont non ouverts à cause du matériel et documents électoraux brûlés au centre Gossi, l’insécurité dans le village Gabero a empêché le déroulement du vote dans 34 bureaux sur les 555 à Gao. Dans la capitale bamakoise, tous les 2598 bureaux de vote sont tous ouverts.

Sur le plan organisationnel, tout porte à croire que les scrutins se sont bien déroulés. Mais, les résultats compilés au niveau du Gouvernorat de Bamako créent l’inquiétude générale.

En effet, certains candidats contestent les résultats et entendent déposer des recours pour fraudes, bourrage des urnes, des achats de conscience, des agressions physiques, tentatives d’enlèvement, etc. En commune IV de Bamako par exemple, la liste UDD/PSDA conteste les résultats face à Moussa Mara. Scénario pareil en commune V entre le député sortant Moussa Timbiné et la liste d’en face. Son camarade Oumar Mariko de la SADI a déjà jeté le pavé dans la marre en annonçant la saisine de la Cour constitutionnelle.

Issa TANGARA

Icimali

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Effort dans la lutte contre Covid-19 : Ces ministres moins visibles sur le terrain !

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Pendant que leurs collègues se battent pour prévenir la maladie du Covid-19 avec des initiatives, certains ministres du gouvernement sont dans l’inaction ? Nous avons démasqué ces membres de l’équipe Boubou Cissé.

 

Pour des situations exceptionnelles, des mesures particulières ! Pourtant, dans ce cadre de la prévention du Coronavirus, certains ne sont pas à la hauteur de tâche alors que le chef de l’Etat avait sonné la mobilisation. Au nombre des personnalités, des ministres de la République. Dans un moment en partie de pandémie, les marchés maliens auraient pu être bien fournis et les mesures devraient être également prises pour stabiliser les prix des produits de première nécessité. Est-ce le cas actuellement ?

Le ministre du commerce et de l’industrie, Mohamed Ag Erlaf est le premier de ce lot car, la réalité du marché montre à suffisance qu’il ne fait rien pour soulager la souffrance des consommateurs. Dans une période de Covid-19, le ministre de l’énergie et de l’eau, Sambou Wagué, Aloune Badara Berthé, ministre des domaines, Thiano Hass Diallo des affaires religieuses et du Culte, Me Baber Gano de l’intégration Africaine,   Mme N’Djaye Ramatoulaye Diallo de la culture, Lalenta Hawa Ba des mines et du pétrole, Amadou Koita des maliens de l’extérieur, Kamissa Camara de l’économie numérique et de la prospective, Safia Bolly des investissements et PME, Oumar Hamadoun Dicko de la fonction publique et du dialogue social, Yaya Sangaré de la communication, Moussa Ba de l’enseignement Bilingue, auraient pu être en action.

Mais face à la menace, ces ministres sont occupés par autre chose. En effet, ils jouent à la figuration et manquent d’initiatives pour accompagner la démarche des plus hautes autorités. Y-a-t-il un problème de solidarité gouvernementale ? Le ministre de la santé et des affaires sociales en ces moments durs et exceptionnels a fortement besoin de cette solidarité pour gagner le contre le Covid-19. Mais, il faut attendre longtemps pour voir ces ministres cités haut changer de cap. Malheureusement, il y a urgence sous nos tropiques.

AWA CAMARA

Source : La lettre du peuple 

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Contrôle des structures publiques au Nord : Pourquoi pas une assistance de la Minusma au BVG ?

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L’Association malienne contre la corruption et la délinquance financière (l’AMLCDF), jamais à court d’idée et d’initiative, vient de demander à la Minusma d’assister le Bureau du Vérificateur général, pour lui permettre d’inspecter les structures publiques installées au nord.

 

L’Association malienne contre la corruption et la délinquance financière (l’AMLCDF ) remet le couvert, en invitant le Vérificateur à s’intéresser au nord de notre pays.

“Monsieur le Vérificateur, les informations qui nous parviennent tendent à établir l’existence de détournements massifs de deniers publics. Un véritable système de captation des fonds publics semble mis en place. Les populations, victimes de terroristes, sont également grugées par d’individus chargés de la distribution de l’aide et qui accaparent tout, laissant une portion congrue aux autres habitants. Un système mafieux. Alors, il urge que votre structure de contrôle ait la possibilité de dépêcher une mission afin de situer les responsabilités dans la gestion calamiteuse de fonds publics”, affirme le président Moussa Ousmane Touré dans sa correspondance.

L’Association malienne contre la corruption et la délinquance financière cite nommément des structures auxquelles le Végal devrait s’intéresser ; Le Projet d’Urgence pour la Reconstruction et le Développement 1 et 2, le Projet pour la Résilience Economique 1 et 2, le Projet d’Appui pour la Qualité de l’Education au Mali 1 et 2, les projets à Impact Rapide…

A l’endroit de la Minusma, l’AMLCDF sollicite Mahamat Saleh Annadif, Représentant Spécial du Secrétaire général de l’Onu et chef de la Minusma, pour fournir au Végal la logistique nécessaire. “Malgré l’engagement du Bureau du Vérificateur général dans la lutte contre la corruption, cette mission ne peut se faire sans un minimum de garantie sécuritaire que votre structure peut lui assurer”, écrit-il.

Wait and see

Alexis Kalambry

SourceMali Tribune

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Second tour des législatives en commune IV ; Momo de Paris empêché d’accéder au Centre Aminata Diop

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L’accès du Centre de vote Aminata Diop de Lafiabougou a été refusé à Mohamed Lamine Sangaré  dit Momo de Paris, grand promoteur  de  la marque “Momo Uno”, par les agents de sécurité. La raison : l’international malien n’a pas de pièce qui prouve qu’il vote dans ledit centre.

 

 Momo de Paris, un grand soutien  de poids de la liste Yéléma était venu constater le déroulement du scrutin et galvaniser les délégués et les mobilisateurs du parti Yéléma au centre Aminata Diop de Lafiabougou. Son arrivée a attiré l’attention de tout le monde dans ce centre. Avec une très grosse voiture de grande marque rare dans les rues de Bamako,  Momo voulait rentrer  dans la cour avec son véhicule. Il s’est vu refuser l’entrée par les forces de sécurité stationnées devant la porte. Malgré de multiples négociations des partisans de l’international malien, les forces de sécurité sont restées camper sur leur décision. En effet, la cour dans les centres de vote est interdite aux véhicules et son accès aux électeurs est conditionné à la présentation d’une carte d’électeur de ce centre.

Momo était  obligé de descendre de son véhicule pour se présenter aux agents de sécurité.  Là aussi sans succès. Ces derniers  lui reprochent de ne pas être en possession d’une carte d’électeur dudit centre.

Momo et ses hommes étaient contraints de rebrousser chemin sous les regards étonnants des uns et des autres.

Ibrahima Ndiaye

 Mali Tribune

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Législatives du 19 avril : Abel en passe de renverser Safi en Commune III !

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Arrivé 2e lors du premier tour des élections législatives, Bakary Diarra alias Abel est en passe de renverser Safiatou Traoré au second tour du scrutin en Commune III du district de Bamako. Après la fermeture des bureaux de vote, les premières tendances placent  largement le  candidat de l’URD en tête devant celle de la Synergie pour un Nouveau Mali (Synouma) avec plus de 1 500  voix d’écart.

 

Le match semble être plié entre Bakary Diarra Abel et Safiatou Traoré dans la circonscription électorale de la Commune III du district de Bamako, à la grande satisfaction du premier cité. En tout cas, si les premiers décomptes seront les mêmes que ceux de la Cour constitutionnelle qui doit proclamer les résultats définitifs après le 2e tour tenu le dimanche 19 avril.

Dans cette circonscription électorale à un seul élu, le candidat de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) arriverait  largement en tête après les premières estimations. Rien que dans les centres de vote de Dravela et Badialan, Abel est crédité d’une avance de plus de 1000 et 1500 voix devant sa concurrente Safiatou Traoré. Sur les 16 458 suffrages exprimés, il en a récolté 9 065 contre 7 393 pour sa concurrente. Soit 55, 08 % contre 44,92 %.

Si ces premières tendances venaient à être confirmées, celui qui compte 3 mandatures dans sa carrière politique en tant que élu municipal dans la mairie de la Commune III confirmera tout le poids électoral dont il a toujours fait preuve et renversera par la même occasion celle qui était pourtant venue en première position lors du premier tour du scrutin.

Organisé dans un contexte de forte phobie de Coronavirus avec plus d’une centaine de cas positifs,  le vote  s’est déroulé dans l’ensemble sans incident majeur dans les différents centres de vote suffisamment équipés en kits sanitaires avec l’application stricte  des mesures barrières édictées par le gouvernement.

Contrairement au premier tour, et de l’avis des différents coordinateurs de centres que nous avons approchés, l’affluence a été nettement faible.

A leurs dires, cela s’explique en gros par le fait qu’il n’y avait plus que 2 candidats à départager contrairement au 1er tour où il y avait une quarantaine de postulants.

 

Alassane CISSOUMA

Mali Tribune

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Livre : Le bien-être est loin d’être un acquis

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La possession du meilleur état de santé qu’il est capable d’atteindre constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soient sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale”, préambule de la Constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS. En dépit de cette assertion de l’OMS œuvrant pour le bien commun et le bien-être de l’humanité, la maladie du Coronavirus (Covid-19) continue ses ravages sur la planète.

 

Le Covid-19 est à la fois révélateur des dysfonctionnements à l’œuvre sur chaque territoire et de l’efficacité des décisions politiques des gouvernants. Le Covid-19, au-delà de son traitement sanitaire, fait éclater au grand jour les inégalités à l’œuvre dans l’accès aux soins ainsi que le manque de réponses aux besoins de première nécessité (se nourrir, se loger…).

Il souligne aussi les déséquilibres de prise en charge suivant les zones géographiques, l’âge, le statut, le milieu social… Le bien-être de tous est loin d’être un acquis.  Aujourd’hui, les chiffres pleuvent. A la date du 19 avril 2020, il y a 2 342 293 cas, 161 330 décès, 602 793 guérisons dans le monde. Selon le Centre de contrôle de l’Union africaine, l’Afrique compte 21 096 cas, 1 055 décès, 4 975 guérisons, et le Mali compte 216 cas, 13 décès et 41 guérisons. Ces chiffres donnent le tournis et font ressortir l’originalité du Coronavirus : sa dimension pandémique, donc mondiale. Ni les différents cordons sanitaires (confinement, gestes barrières, fermetures des écoles…) ni les fermetures des frontières n’ont limité le développement du Coronavirus.

L’humanité entière est infectée. Le Coronavirus rappelle ces catastrophes du début 20eme siècle où une bonne partie de la population de l’Afrique occidentale française, et notamment de la région de Mopti (Mali), a été foudroyée par une famine en 1914, faute d’offres de soins adéquats, comme le décrit si bien Amadou Hampaté Bâ décrit dans Amkoullel l’enfant peul : C’est un horrible et incroyable charnier à ciel ouvert. Des morts et des mourants y sont entassés les uns sur les autres. Certains corps sont enflés au point d’éclater, d’autres se vident de leur contenu, entourés de membres et de chairs éparpillés que se disputent des vautours”.

On n’en n’est pas encore là. Mais la situation actuelle du monde ressemble à ce spectacle macabre observé par Amadou Hampaté Bâ à Mopti sur le chemin des vacances pour Bandiagara, dans le pays Dogon. Qu’il s’agisse de la famine de 1914 dans le centre du Mali, qu’il s’agisse du Coronavirus, la privation ultime est la mort. Il en est de même pour les conséquences dramatiques d’autres fléaux, comme la grande peste à Raguse (actuelle Croatie) au 14eme siècle ou du Choléra en Asie (Inde) au 19eme siècle.

Quelques années plus tard, l’histoire nous renseigne que le choléra gagnera l’Amérique et l’Europe. Les questions sanitaires, au-delà des malades et des morts posent tôt ou tard la question de l’accès à la nourriture. Il y a un grand écart ceux qui ont les moyens de stocker des denrées alimentaires (peur du lendemain) et ceux qui ne peuvent même pas respecter le confinement, car il en va de leur pain quotidien (cas de l’Inde notamment). Hier comme aujourd’hui, face à ces crises sanitaires, la capacité de l’humanité à avoir le sens de l’urgence et des solutions globales est mise à l’épreuve.  Pour aller à contre-courant des semeurs de panique et de ceux qui dénient la réalité, cet article est un appel à ne pas reproduire les erreurs du passé. Une des leçons de cette crise sanitaire, c’est d’en profiter pour remettre de l’ordre dans le désordre. Sur ce point, la lutte contre les inégalités est primordiale.

Au Mali par exemple, le fait que le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, et son Premier ministre, Dr. Boubou Cissé, renoncent respectivement à deux et trois mois de salaire est un signe de solidarité. Pour une fois l’esprit de solidarité l’a emporté sur celui des antagonismes de partis. Cependant, ceci ne doit pas rester seulement un élan symbolique, mais plutôt durable grâce à une vraie politique ciblée à destination des couches de la société les plus fragiles : réfugiés, déplacés, ruraux… Car le préambule de l’OMS ne doit pas rester un vœu pieux.

Le bien commun de l’humanité repose sur un traitement égalitaire des citoyens du monde, à commencer par reconnaître que toutes les vies se valent et que chaque Etat doit œuvrer à une offre de santé crédible, égalitaire et accessible. Car une crise peut en cacher une autre.

 

Mohamed AMARA

Sociologue

Email : diffusionlivre@gmail.com

Mali Tribune

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Baco-Djicoroni ancien parc : La mairie choisit GYF contre les populations

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La Station GYF de Baco-Djicoroni ancien Parc située en face du goudron de l’Adeken, ravagée par un incendie le 21 mars dernier a aussitôt repris ses activités le lundi 13 avril. Malgré la plainte des populations, la mairie de la Commune V a fait la sourde oreille.

 

 Les populations de Baco-Djicoroni Ancien Parc ont assisté impuissantes à la reprise de service de la station services GYF, le lundi 13 avril. 23 jours exactement après sa destruction par un incendie survenu le 21 mars 2020 vers 22h 30mn. Les circonstances de ce drame résultent d’une négligence coupable de la famille Yattassaye, propriétaire de ladite station.

Les feux ont été provoqués à la suite d’un transvasement de carburant, à partir d’un simple sceau d’eau qui servait à puiser de l’essence en plein air. Une pratique très courante d’ailleurs dans cette station en dépit de plusieurs remarques faites par les habitants du quartier. En plus, la Station GYF n’est équipée que de pompes vétustes, qui ont plusieurs fois provoqué des incidents à la suite de courts-circuits.

L’incendie du 21 mars a détruit les équipements de la station à 90 % et les deux citernes ont été complètement calcinées. Il a provoqué un branle-bas dans le quartier où toutes les familles qui jouxtent la Station (plus d’une quarantaine de maisons) et même celles situées à 30 mètres et au-delà ont été obligées par la peur de fuir leurs demeures. Dans la panique, il y a eu plusieurs blessés graves dont des personnes âgées en plus des dégâts matériels (véhicules endommagés, murs écroulés, etc.).

Grâce à la promptitude de la Protection civile de Baco-Djicoroni Golf, les flammes ont pu être maîtrisées près de 4 heures après. Ce qui a pu éviter le pire épargnant les cuves enfuies dans la terre qui n’ont pas explosé de même que les deux citernes.

Echaudées par cette tragédie, les populations de Baco-Djicoroni ont dans leurs bons droits, rédigé une pétition portant la signature de 40 chefs de familles et 70 mères de familles, pour s’opposer à la réouverture de la Station GYF. Cette pétition qui retrace les dangers auxquels les voisins immédiats de cette Station sont exposés ainsi que les mauvaises pratiques qui y sont exercées, a été déposée à la mairie de la Commune V le 7 avril 2020.

Au regard de la procédure, la mairie de la Commune V, sous les ordres du maire chargé de l’assainissement et du secrétaire général, devrait diligenter une mission sur le terrain pour écouter les pétitionnaires avant de solliciter le commissariat du 15e arrondissement pour les besoins d’enquêtes. Mais faisant fi de tout cela, la mairie n’a donné aucune suite à cette pétition. Pis, la Station GYF a repris ses activités le 13 avril dans l’indifférence totale en mettant en place des pompes rafistolées. Comme s’il y avait une complicité en dessous, le secrétaire général de la mairie de la Commune V a laissé entendre au maire en charge de l’assainissement que les populations ne peuvent pas empêcher les Stations d’essence de travailler alors qu’elles disposent d’une autorisation régulière”. Une façon de dire que les intérêts d’une station d’essence valent mieux que la vie des milliers d’individus que la Station a trouvés sur place.

Si les choses en restent là, les habitants de Baco-Djicoroni Ancien Parc rendent responsable la mairie de la Commune V pour tout danger qui leur arrivera dans cette cohabitation avec GYF.

Abdrahamane Dicko

Mali Tribune

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2EME tour législatives en commune IV : Le maire signataire de Taliko bastonné par des mandataires du parti Yéléma

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Le Centre de Taliko  a été pendant des heures perturbé par un affrontement  entre jeunes des deux camps. Le maire signataire de Taliko, Modibo Kamisoko, Seydou Dembélé et Yacouba Coulibaly en ont payé le prix fort. Ils ont été tabassés par des inconnus détenant les mandats du parti Yéléma.

 

 Les faits se sont déroulés le dimanche  matin du scrutin lorsque le maire Kamissoko soutenant le candidat Hamady Sangaré  se trouvait à quelques mètres derrière le centre chez M. Dembélé, le secrétaire général de la sous-section Adéma de Taliko pour mettre en place la stratégie à suivre. C’est en ce moment que des jeunes gros-bras sont apparus en les accusant de tentative d’achat de conscience. Ils ont pris à partie le maire Kamissoko et ses collaborateurs et l’affrontement a dégénéré jusqu’au centre de vote. Du coup tout a été perturbé. Il a fallu l’intervention du 5ème adjoint au maire, chargé des élections en Commune IV,  Issa Sidibé  pour que la situation se débloque. Parmi les agresseurs trois ont été arrêtés et conduits au 5ème arrondissement. Selon une source, aucun d’entre eux n’est habitant du quartier ni de da la commune. C’est des jeunes  payés venus de Médina Coura et Darsalam pour perturber le bon déroulement du scrutin à Taliko.

Le même cas est arrivé au coordinateur général de la liste UDD/PSDA, du nom de Moussa Keita dit Gossi, il a été  tabassé par les gros  bras.

Moussa Keita dit Gossi a été victime d’enlèvement par les gros bras d’Assane Sidibé et de Mousa Mara, fort heureusement ils ont été suivis par Oumar  Bassy Sanogo dit Poussy, candidat au premier tour  des  législatives”,  nous a expliqué une source.

Ibrahima Ndiaye

Mali Tribune

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Le pétrole américain au plus bas

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Après une journée de lundi, marquée par une baisse historique, le pétrole américain a rebondi hier. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mai s’est échangé en matinée à 1,10 dollar (660 Fcfa), avant de franchir à nouveau la barre du zéro.

Plusieurs facteurs expliquent cette volatilité observée ces deux jours, selon des experts. Le principal, connu de tous, est la chute de la demande mondiale de pétrole liée à la crise du Covid-19 qui bloque l’activité mondiale, notamment le secteur des transports. Cette baisse de la sollicitation a pour conséquence l’augmentation du volume de pétrole que les opérateurs doivent nécessairement stocker, en attendant de trouver un prix convenable.
Comme c’est le cas aux États-Unis, devenus depuis plusieurs années le premier producteur mondial grâce au pétrole de schiste (pétrole léger ou extrait des roches). Et où les capacités de stockage sont presque arrivées à saturation, notamment dans le nœud pétrolier de Cushing en Oklahoma. Presque débordées, les compagnies pétrolières ne savent plus que faire de leur brut. Les plus petites préfèrent payer pour s’en débarrasser, décortiquent des analystes. Aussi, soulignent-ils, la situation est amplifiée par un double jeu de spéculation, sur la variation des cours du pétrole et sur les capacités de stockage. « Les opérateurs du secteur s’adonnent en quelque sorte à un jeu de chaises musicales », déplorent les experts.
Un autre paramètre et non le moindre pouvant expliquer cette variation est l’arrivée à échéance du contrat à terme (un engagement ferme de livraison d’un actif sous-jacent à une date future à des conditions définies à l’avance) pour livraison en mai. « Le prix d’un contrat à terme diminue en effet à mesure que son échéance se rapproche », précisent des spécialistes.
À ce titre, ces derniers expliquent le sursaut constaté dans la matinée de mardi par le fait que les courtiers s’intéressent désormais au contrat WTI à échéance juin qui affichait lundi soir 22 dollars. Comme pour inviter à ne pas se réjouir trop vite, ils mettent en garde : « Dans un marché d’une extrême volatilité, les mouvements deviennent difficiles à expliquer. Mardi matin, le cours du baril est remonté brièvement en territoire positif avant de franchir à nouveau la barre du zéro ».
Les effets de cette baisse du prix du brut sont généralement ressentis sur le prix à la pompe avec un décalage de quelques jours à quelques semaines, en Europe. Toutefois, le prix à la pompe ne devrait encore diminuer que de façon marginale, préviennent les experts. Cela s’explique, selon eux, par le poids des taxes dans le litre vendu à la pompe. Surtout qu’il s’agit là du pétrole raffiné, coté à Rotterdam (Pays-Bas), qui prend en compte le coût de raffinage.

Cheick M. TRAORÉ

Source : L’ESSOR

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