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Couvre-feu : Les opérations de la police en chiffres

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Depuis l’instauration du couvre-feu, les forces de sécurité, engagées pour l’application de la mesure, ont déployé 15.868 éléments qui ont procédé à l’interpellation de 4.982 personnes sur l’ensemble du territoire. Ces personnes ont été interpellées pour non observation du couvre-feu entre 21 heures et 5 heures du matin. L’information a été donnée par le directeur général de la police nationale, Moussa Ag Infahi, qui a rencontré la presse hier dans ses locaux.

L’inspecteur général a également laissé entendre que les saisies ont concerné 2.422 engins dont 2.017 à deux roues. Ces chiffres portent sur les activités de la police pendant la période du couvre-feu à la date du 26 mars au 15 avril 2020.
Certaines personnes, a-t-il souligné, ont été très agressives envers les forces de sécurité. Elles ont fait l’objet d’un déferrement devant les tribunaux compétents.
«C’est environ 33 personnes non seulement à Bamako mais aussi à Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti».
Par ailleurs, le patron de la police a indiqué que le couvre-feu n’empêche pas les forces de sécurité de mener les autres missions liées à la sécurisation des personnes et de leurs biens.
À ce sujet, a-t-il fait savoir, dans le cadre du droit commun, plus de 776 personnes ont aussi été déférées. «Donc pour vous dire que les forces de sécurité veillent à cette application, dira-t-il. Aujourd’hui, nous continuons à sensibiliser l’ensemble de la population malienne pour que chacun comprenne qu’il y va de sa propre responsabilité. Mais ce que les Maliens oublient ,c’est qu’avant l’instauration du couvre-feu, il y avait l’état d’urgence qui a été instauré au lendemain des événements de l’attaque de l’hôtel Radisson Blu, le 20 novembre 2015».
Moussa Ag Infahi a ajouté que l’état d’urgence est une période d’exception qui donne des pouvoirs assez importants à l’administration et la police est chargée de l’appliquer conformément aux dispositions de la loi n° 8749 relative à l’état de siège et l’état d’urgence au Mali.
L’officier supérieur de police a conseillé aussi le respect des mesures barrières prises par le gouvernement. Car, cette pandémie n’est pas seulement au Mali, elle concerne le monde entier. Le chef de la police a estimé qu’une frange de la jeunesse reste encore récalcitrante à l’application des mesures. Face à cette situation, Moussa Ag Infahi exhortera les associations faîtières de la jeunesse, la société civile et même les chefs de famille à la sensibilisation de tout un chacun.
Pour Moussa Ag Infahi, les heures indiquées pour le couvre-feu permettent à tout un chacun de terminer son activité journalière et de rentrer à la maison.
Il a indiqué que sur l’ensemble du territoire national à partir des chiffres en provenance des régions, il y a vraiment un suivi.
«Mais, nous ne devons pas nous réjouir de ça tout de suite. Nous continuons notre mission mais nous continuons aussi à sensibiliser, à demander aux autres de nous aider», a ajouté le directeur général de la police.
Moussa Ag Infahi a assuré aussi que les forces de sécurité sont engagées au plus haut niveau et que leur engagement est sans faille et dans le respect des droits humains.
En réponse aux allégations d’exactions signalées dont la population tient responsable la police, l’inspecteur général a expliqué : «Faut pas que des gens prennent des images d’autres pays pour les coller à la police malienne». Parmi ces allégations, a-t-il rappelé, des vidéos circulant sur les réseaux sociaux où des policiers avaient pris de l’argent à des boutiquiers et aussi le cas d’un chauffeur de Sotrama ayant détourné la recette du jour pour accuser la police. Il s’est avéré que c’était faux et ces personnes ont été déférées, a-t-il dit.
Au niveau de la police nationale, c’est «tolérance zéro» pour toute atteinte non justifiée de l’intégrité physique d’une personne. «Et ça nous y tenons. Et toutes les nuits, l’inspection de la police, de la direction générale et du ministère de la Sécurité participent à la patrouille et tous les cas avérés sont pris en charge et gérés», a assuré Moussa Ag Infahi.
Le directeur général de la police nationale a invité la population à plus de retenue et au respect des règles imposées dans le cadre du couvre-feu.

Tamba CAMARA

Source : L’ESSOR

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Le RPM et les Législatives : Katio sauve l’honneur à Bamako

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Les résultats du second tour des élections législatives dans le District de Bamako auront surtout mis en exergue l’état de disgrâce évident du parti présidentiel, le Rassemblement pour le Mali (Mali), qui a fait le plus mauvais score de son existence à Bamako.

 

En dépit de sa position dominante dans l’administration, le parti du Tisserand n’a pu placer qu’un seul député à l’Assemblée nationale pour le compte du district, lequel lui fait économie d’une humiliation politique. Son sauveur n’est autre que le fils aîné du président de la République, Karim Kéita qui s’est fait réélire en commune II du District de Bamako malgré l’adversité de la famille fondatrice de Bamako, qui avait juré la main sur le cœur de faire échec à son projet de réélection à l’Assemblée nationale.

Si son bilan des cinq dernières années et sa constance auprès de la population et de ses préoccupations ont milité en sa faveur (installation des lampadaires et distributions régulières de vivres, etc) et pesé lourd dans la balance, il faut aussi noter que Karim Kéita a véritablement mouillé le maillot sur le terrain lors de la campagne électorale. Combattu par une partie des familles fondatrices de Bamako à coups d’accusations d’assassinat sur fond d’insinuations, la victoire n’était pas acquise pour Karim Kéita en début de la campagne électorale. Mais il a su déjoué les pronostics et même renforcer son avance entre les deux tours des élections en sortant des chantiers bâtis. Pour rappel lors de ces campagnes, il a laissé les traces de ses pieds dans tous les coins et recoins des quartiers de la commune II en rencontrant les religieux, les femmes, les jeunes et les vieux. D’ailleurs l’honneur lui revient d’être l’un des rares candidats à Bamako à livrer campagne de la plus belle manière. A l’heure du décompte final, ses efforts ont payé. Il sauve le parti de son père de l’humiliation politique en devenant le seul Tisserand gagnant dans le District de Bamako.

En tout cas si l’on s’en tient aux premiers résultats provisoires des élections, sa liste RPM/ADEMA/MPM passe haut la main aux dépens de son challenger, la liste URD-ADP-CODEM.

 

A KEITA

Le Témoin

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La conscience des électeurs achetée au prix du poulet : Élection ou bourse des suffrages ?

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Sur fond de crise sanitaire, les Maliens étaient appelés aux urnes pour élire les députés de la 6e législature. Le taux de participations chuterait par rapport au premier tour, si le peu d’électeurs n’avaient pas monnayeur leurs voix aux candidats.

 

L’électeur malien est persuadé d’être relégué aux calendes par l’homme politique une fois son dessein pouvoiriste accompli. Nombre d’entre eux choisissent par conséquence de ne laisser filer l’occasion de marchander leur suffrage – sans se retenir toutefois de désigner l’hémicycle comme une chambre d’enregistrement. D’aucuns, pour motiver la vente de leur vote, mettent la sincérité des urnes en cause, en qualifiant l’élection de processus de nomination. Au grand dam de la démocratie, on peut en déduire que les résultats issus de ces élections sont moins perçues comme une marque légitimité ou d’adhésion quelconque à la position d’un candidat que sous le prisme d’une capacité de solvabilité.

Tout au long du processus, notamment de la campagne électorale à la fermeture des bureaux de vote, tous les partis politiques et candidats, selon leurs moyens, ont commis des infractions en distribuant les sommes de 1000 à 5000 FCFA aux électeurs. Les banques de la place peuvent en témoigner. Il s’agit, le plus souvent, de billet de banque. Et c’était le plus souvent le directoire du parti qui dote les structures des moyens financiers nécessaires à la gestion du scrutin.

Et comme une vente aux enchères, le prix dépend du moment de la journée où intervient le marchandage. Plus on s’approche de l’heure de la fermeture des bureaux de vote, plus l’enchère prend de l’envol. Les cibles préférées de ceux qu’on appelle les mobilisateurs sont les femmes et jeunes qui sont les plus faciles à influencer.

  • Le constat du vote du 19 avril

Au mépris de la loi, les différents candidats en lice ont soudoyé des électeurs pour les faire voter en leur faveur. Le scrutin a été marqué par la démultiplication de la pratique d’achats de conscience dans plusieurs centres à travers le pays, notamment dans les centres de vote du district de Bamako comme les 1008 logements en Commune VI. La même pratique avait pignon sur rue également à l’école A Wayerma 1 de Sikasso, au groupe scolaire de Macina, Groupe scolaire Robert Cissé I et II de Mopti, à l’école B 2e cycle, au bureau N°2 de Bafoulabé, centres EDC et plateau 2 de Koulikoro, au Groupe scolaire Kolokani B, au Groupes scolaire Heremakono-Nord et au centre de Bougouni, entre autres.

Amidou KEITA 

Le Témoin

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Hôtel de l’Amitié : Les employés et le directoire à couteaux tirés

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C’est un bras de fer à l’issue imprévisible qui s’est engagé entre la nouvelle direction de l’Hôtel de l’Amitié de Bamako et les travailleurs licenciés.

 

A peine installée, la nouvelle direction de l’Hôtel de l’Amitié a procédé au licenciement de 102 employés, le 1er avril 2020. Liés à l’hôtel par des contrats de travail à durée déterminée pour d’aucuns et indéterminé pour d’autres, 102 travailleurs de l’hôtel ont été mis au chômage partiel de trois mois.

Le hic est qu’il reste sans salaire, ni indemnités en cette période de crise sanitaire de Covid-19 et sous le regard coupable de Oumar Da Cissé, chef de personnel, de Moussa Traoré, le directeur d’exploitation et du DAF Ansar Adjaratou Wallet. Dans les locaux de la Bourse du Travail, le 15 avril, une vingtaine d’employés licenciés ont animé une conférence de presse pour dénoncer leur licenciement qu’ils jugent abusif. «Nous avons été expulsés de force et mis à la porte par les forces de l’ordre sur instructions de l’administration sans préavis », a indiqué Mohamed Lamine Sissoko, avant de déplorer qu’ils ne percevront pas de salaire pendant cette période. «Nous sommes des pères et mères de famille. Nous leur avons proposé une manière d’alterner, autrement dit, de permettre à tous les employés de faire la rotation. Chose que l’actuelle direction de l’hôtel a refusée », a-t-il souligné.

Ils sont nombreux à juger d’anormale la décision du groupe tunisien Granada et qui qualifient sa démarche de licenciement définitif qui ne dit pas son nom.

Et, aux yeux de Mariam Dembélé, la démarche de la direction de l’hôtel viole manifestement les lois de la République. « Cela fait sept ans que les catégories de nombreux employés ont changé et les salaires n’ont jamais évolué», a-t-elle relevé en mentionnant que le problème n’a pas commencé en cette période de la pandémie de Covid-19. En effet, selon elle, dès son installation, la nouvelle direction du groupe Granada leur a fait savoir qu’ils vont mettre plusieurs personnes au chômage technique non payé. Et d’indiquer que les employés licenciés ne demandent à la direction de l’hôtel qu’un document qui prouve qu’ils pourront reprendre le travail après ces trois prochains mois.

Quant à Bakary Coulibaly, il dit avoir contacté le secrétaire général de l’Untm, Yacouba Katilé sur le sujet, et que ce dernier se serait même engagé à résoudre le problème par les voies syndicales

Amidou KEITA

 Le Témoin

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Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle : Les services techniques dotés de kits sanitaires

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Dans le cadre de la sensibilisation au respect des mesures d’hygiène nécessaires pour se protéger du Covid-19, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Me Jean Claude Sidibé, a remis hier des kits sanitaires aux structures relevant de son département.

La cérémonie organisée, à cet effet, a eu lieu dans les locaux du ministère à la Cité administrative, en présence des responsables des services bénéficiaires.
Le don est composé de 2.000 masques, 20 cartons de gels hydroalcooliques, deux cartons de gants. S’y ajoutent 12 kits de lavage des mains, 12 cartons de savon et 12 cartons d’eau de Javel. «La seule solution contre la pandémie qui sévit dans notre pays actuellement, c’est de se protéger et de respecter les mesures barrières. Donc, nous nous réjouissons de cette donation», a témoigné Mme Dembélé Madina Sissoko, directrice nationale de la formation professionnelle, parlant au nom des bénéficiaires.
Pour sa part, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle a rappelé que le Mali, à l’instar des autres pays du monde, est engagé dans la lutte contre le Covid-19. «Nous devons être des soldats parce que notre pays a déclaré la guerre contre cette maladie planétaire», a souligné le ministre Sidibé. S’adressant aux récipiendaires, le ministre Sidibé les a rassurés : « Le soutien que le chef de l’état a annoncé, dans son 3è message aux entreprises doit nous galvaniser. L’important pour lui (IBK) est de sauver les emplois que nous créons ici avec les entreprises du secteur privé. »
Pour Me Jean Claude Sidibé, les services techniques relevant de son département doivent être en ordre de bataille.
Cela, en se protégeant et en respectant les gestes barrières. «Il faut que nous soyons des soldats au front. Nous devons être offensifs, combattre le mal» a-t-il invité, indiquant que les comportements doivent être à la hauteur de l’ampleur de la menace que représente le Covid-19.

Babba B. COULIBALY

Source : L’ESSOR

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Lutte contre le Covid-19 : la communication, talon d’Achille du gouvernement malien

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Le gouvernement malien doit faire preuve de rigueur, de transparence et d’exemplarité dans la communication sur la pandémie de Covid-19. En outre, il doit faire davantage d’efforts pour respecter les mesures édictées dans la lutte contre la maladie. 

 

Tout semblait pourtant bien parti. Un Premier ministre avec un ton rassurant même s’il reconnaissait lui-même que le Mali restait un pays vulnérable. Un ministre de la Santé et des Affaires sociales aux avant-postes pour évaluer les capacités de réponse du pays et procéder aux ajustements nécessaires. En cette mi-mars, alors que le Mali n’enregistrait officiellement encore aucun cas positif au Covid-19, le gouvernement semblait maitrisé la situation. Certains y ont vu une forme de Baraka et une réponse divine aux invocations des Maliens. D’autres, le calme avant la tempête.

Un mois plus tard, le tableau semble bien différent. Ce dimanche 19 avril, qui correspondait aussi au second tour des législatives, le pays enregistrait 8 nouveaux cas positifs portant le nombre total à 224 dont 14 guéris. Le lundi 20 avril, 22 cas positifs ont été déclarés, augmentant le nombre total : 246 cas. Comme la plupart des pays africains, les capitales sont les plus touchées par cette pandémie. À l’instar de ses homologues du continent et sans surprise, le Président Ibrahim Boubacar Keita, dit « IBK », a, pour l’instant, opté pour un confinement partiel avec un couvre-feu en vigueur entre 21h et 5h du matin. Il le voudrait qu’il ne le pourrait pas. La structure largement « informelle » de l’économie combinée à une vie sociale bouillonnante rendrait toute tentative au mieux inefficace et au pire contreproductive.

Communication erratique

Cette situation réduit considérablement la marge de manœuvre dont disposent les pouvoirs publics pour endiguer la maladie et ensuite l’éliminer. En outre, elle souligne, une fois de plus, la position terrible dans laquelle se trouvent le Mali ainsi que la plupart des États africains : celle de devoir choisir parmi de mauvaises solutions. Toutefois, bien qu’elle mobilise en premier lieu des experts en épidémiologie, virologie, infectiologie, santé communautaire, cette pandémie reste avant tout un défi politique. Parce qu’elle touche tous les fondements de la société, sa gestion devra aussi être politique.

Si les autorités semblent avoir intégré cette dimension, en témoignent les trois adresses à la nation du Président Keïta ainsi que les nombreuses mesures prises au cours de ces dernières semaines, la communication erratique du gouvernement risque d’éprouver durement l’efficacité de celles-ci. En effet, le gouvernement a multiplié les erreurs de communication depuis le début de la crise. L’agitation autour des vols de rapatriement ou encore l’illisibilité des différents communiqués faisant le bilan de l’évolution en sont quelques illustrations.

Face à une progression de la maladie qui semble inéluctable dans le pays, à la qualité médiocre des infrastructures sanitaires et en l’absence de vaccin ou de traitement, la réponse, comme le scandait au début de la crise le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé, la plus efficace demeure la prévention et l’application stricte des gestes barrières. Or, le succès de toute politique publique repose en grande partie sur son « appropriation » par les communautés. Ce processus est facilité par des campagnes de sensibilisation mais surtout par une bonne communication. Pour que celle-ci soit de qualité, elle doit s’articuler autour de 3 principes simples : la rigueur, la transparence et l’exemplarité.

Déconnexion entre sphère politique et experts

L’effacement progressif du ministre de la Santé et des Affaires sociales au profit des « techniciens » n’a pas non plus été d’une grande utilité dans le contexte actuel. L’expertise n’est pas toujours synonyme de pédagogie. Un bon expert en épidémiologie ne fait pas un bon communicant, et ce n’est pas ce qui lui est demandé. Les communiqués du ministère de la Santé et des Affaires sociales illustrent cette déconnexion entre la sphère politique et celle de l’expertise. Les communiqués sont mal rédigés et manquent de clarté. Le 19 avril dernier, il aura fallu s’y prendre à trois reprises pour accomplir un exercice à priori simple : celui de donner aux Maliens le bilan de la journée. Ces documents empreints d’une forme de désinvolture sont signés par le Secrétaire général du ministère, ce qui n’est pas grave si le ministre ne ratait pas une occasion de réceptionner les nombreux dons faits au profit de son département.

Cette légèreté insoutenable conduit à décrédibiliser davantage la parole publique, à desservir le travail acharné des professionnels de la santé qui font leur maximum dans des conditions extrêmement difficiles et à favoriser la prolifération toutes sortes de théorie complotiste. Il est donc urgent de professionnaliser davantage la communication liée à la lutte contre le Covid-19 en y consacrant plus d’efforts et en lui garantissant un meilleur portage politique.

Respect des mesures

La transparence équivaut également à expliquer, jusque dans les moindres détails, les raisons de certains choix, qu’ils soient guidés par des avis scientifiques ou des impératifs politiques. Un point de presse expliquant les circonstances ayant conduit à l’autorisation de l’atterrissage d’un vol Air France, le 20 mars dernier, aurait été préférable au communiqué laconique publié par le gouvernement et qui rentrait en contradiction avec la décision, prise trois jours auparavant, de fermer les frontières terrestres et aériennes du pays.

Enfin, tous ces efforts risqueraient d’être vains si le gouvernement ne fait pas plus d’efforts pour respecter les mesures édictées par lui-même, à commencer par la distanciation sociale ou le port du masque. Il n’est, par exemple, pas rare de voir à la télévision nationale l’irrespect de la distance de sécurité de la part de ceux qui sont censés gérer la crise. Cette attitude est contreproductive et donne à penser, à ceux des Maliens qui doutent de la réalité de la maladie, que cette dernière n’est agitée que dans le but de s’attirer la générosité de certaines puissances financières.

Source : Benbere

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Mali Burkina : le JNIM réussi un gros coup contre l’EIGS dans le Gourma et près de la frontière Mali Burkina

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Le week-end dernier, la zone de Ndaki, dans le Gourma de Gossi a été le théatre d’intense combat entre les combattants de Jama’at Nasr al-Islam wal Muslimin (JNIM) lié à Al Qaida et les combattants de l’organisation État islamique au grand sahara (EIGS). Les combats se sont prolongés près de la frontière Mali Burkina.

 

Le 18 avril dernier, dans l’après-midi, commune de Gossi, zone de Ndaki, dans le Gourma entre le Mali et le Burkina Faso. Les combattants de Jama’at Nasr al-Islam wal Muslimin (JNIM) liés à Al Qaida, sur 40 motos et dans quatre véhicules 4×4, s’apprêtent dans la plus grande discrétion à attaquer trois petites base de l’Organisation État islamique dans le grand sahara (EIGS), filiale sahélienne de l’organisation État islamique.

Selon une source contactée par Nord sud journal, Le convoi dirigé par Jafar dicko, soutenu par Oumar Ongoiba et Moussa Hima, tous leaders de JNIM, nouvellement venus en renfort se dirigent sur Tin-woussouk, et très rapidement, ils défont la petite base mobile de l’EIGS dans cette zone puis continuent sur la localité de Egaye, même succès pour le JNIM. Après la destruction de ces deux bases, ses combattants viennent de gagner plus d’armes et des mots. Alors ils prennent la décision d’attaquer la plus grande base de l’Eigs, à Tintasadalt, dans la commune Gossi. Les hommes de Jafar Dicko attaquent les hommes de du jeune Tolobé, Malick, neveux de Moussa Moumini et deuxième force de l’EIGS dans le gourma après Moussa Moumini. Les combats sont violents, mais les combattants du JNIM ont finalement capturé le chef de cette base, Malick, ainsi que 10 autres de ses combattants.

Une source affirme à Nord sud journal qu’une trentaine de djihadiste de part et d’autres sont morts dans ces affrontement. Les combattants de JNIM ont récupéré 40 motos, des armes et des minutions. La même source affirme à Nord sud journal que grâce à l’arrestation de Malick, la deuxième tête de l’EIGS dans le Gourma, les combattants du JNIM ont réussi à infiltrer le système de communication de l’EIGS. Ainsi pour faire le maximum de dégât dans les rangs de l’EIGS, les combattants de JNIM, à Kéréboulé, dans la commune de Koutougou, province de Soum, au Burkina Faso ont provoqué une attaque contre une petite base de l’EIGS dans la même zone, le 19 avril. Cette petite base EIGS a appelé le renfort, mais grâce à l’infiltration du système de communication de l’EIGS par le JNIM, les combattants de JNIM, dirigé par Oumar Bolly ont tendu plusieurs embuscades mortelles à tous les renforts de l’EIGS pour Kéréboulé.  Les combats en territoire burkibé ont duré jusqu’à hier lundi 20 avril. Selon notre source, l’organisation Etat islamique au grand sahara est désorganisée ces derniers jours dans le gourma et près de la frontière Mali Burkina.

Il faut rappeler que la semaine dernière, les combattants de EIGS ont tué plus de 40 djihadistes de JNIM dans deux attaques, à Arbinda et Nassoumbou. Ainsi le JNIM s’est vengé de l’Eigs. Selons nos informations, depuis cette attaque, le JNIM a investi le Gourma malien avec un renfort de 40 véhicules et près de 300 motos venus principalement de Macina et la région de Tombouctou. Selon la même source, le JNIM veut désormais contrôler tout seul la zone de Ndaki, dans le gourma malien.

NORDSUD JOURNAL

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Kolondiéba: la forfaiture électorale

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« Il pleut sur Kolondiéba » ! Le Dr Allaye Bocoum annonce la défaite de son ami et mentor politique l’honorable Oumar Mariko par cette allusion au film qui retrace le pronunciamiento contre le gouvernement démocratiquement élu du Camarade Salvador Aliendé. Coup d’État du 11 septembre 1973 au Chili, déclenché on se rappelle, par le message codé « il pleut sur Santiago », diffusé à la radio à l’initiative des commandants en chef des trois armées et le chef de la police, et dirigé par le général d’armée Augusto Pinochet.

 

Pour beaucoup, loin de la souveraineté des suffrages des Kolondiébais, la chute de Mariko n’est ni plus ni moins qu’une forfaiture électorale, un putsch contre la voix du peuple qu’on veut étouffer dans l’hémicycle. Quid de son adversaire ? À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ! Celui de l’ancien DG de l’ORTM, un rallié de la 25e heure au RPM, ne peut donc être qu’une victoire à la Pyrrhus !

Mais d’accord avec le Facebookeur : arrêtons de louer les morts, apprécions-nous, louons-nous et aidons-nous vivants. Ces hommages post-batailles ont un air d’oraisons funèbres qui ne remonteront surement pas le moral de Mariko. Car comme l’avait si historiquement révélé l’autre en octobre 2000 : tout le monde sait d’où venait le coup !!!

Voici le thème de votre Facebookan du jour !

Dr Allaye Bocoum : Il pleut sur Kolondieba !

Le Système a fait perdre Oumar Mariko !

Merci à tous ceux qui ont soutenu !

J’arrive !

Birama Dembélé : L’argent a pris le dessus sur l’honneur. Quel gâchis ! Oumar, que Dieu te bénisse ! Merci à vous également de l’avoir soutenu corps et âme.

Issiaka Dougnon : La seule chose que je vais dire à l’honorable Mariko, c’est de rester serein. L’argent a pris le dessus sur la dignité. Merci à vous le Dr Bocoum pour le travail abattu !

Nouhoum Traoré : braves, vous l’avez été. Le vol, l’achat de conscience, la malhonnêteté, le déshonneur ont eu raison sur la vérité. Félicitations à toute l’équipe de campagne et à la BAFE.

Aly Barro : La soi-disant défaite de Mariko est un signe annonciateur de la chute du système. Sa seule présence à l’hémicycle donnait de l’espoir aux Maliens maintenant qu’il n’y sera plus le désespoir du peuple malien fera le reste que Dieu sauve le Mali.

Ahmadou Denon : Aly Barro, ne vous inquiétez pas, Moussa Mara sera à l’hémicycle et il défendra la cause de tous les Maliens.

Barima Bouaré Dit Véron : On ne peut pas continuer à attacher sur une chaise éternellement.

Vous parlez maintenant du système maintenant parce qu’il a été battu, mais en 2013, vous parliez de quoi ?

Voilà l’un des problèmes de ce pays, quand les choses sont à nos côtés, on parle de bon sens, mais si c’est le contraire on parle d’autres choses.

Moussa Diancoumba : merci, Allaye, fidèle parmi des fidèles, les hommes comme vous sont rares. Vous avez fait ce que vous pouvez faire pour le bien de votre parti. Kolondiéba a fait son choix et qu’il s’assume durant les 5 prochaines années. Bravo SADI !

Koita Ibrahime : Non, la défaite de Dr Oumar Mariko, c’est la justice malienne qui nous a trahi. Tout le monde sais que Sidiki N’Fa Konaté a volé l’argent du peuple malien, la justice l’a laissé partir avec cet argent pour aller, c’est protéger derrière ensemble si Bakary Togola a gagné aussi. Tout ça, c’est la justice malienne qui a trahi le peuple malien c’est tout.

Modibo Fadio : Le temps, c’est l’autre nom du Tout Puissant. Mettons cette période d’amertume à profit pour méditer sur les torts que nous avons causé à des honnêtes citoyens et au peuple de 1987 à 1991. La calomnie et la médisance ne peuvent détruire que ce qu’elles ont construit.

Oumar Traoré : le Dr OUMAR MARIKO a été laissé et trahit par une partie de la population de Kolondiéba, notamment certains enseignants qui n’ont pas hésité à ventre leur dignité pour faire tomber Mariko. Mariko, les enseignants dignes resteront à vous.

Bakara Moukila Konate : Difficile à supporter, Kolondiéba a fait le choix, démocrates et républicains que nous sommes, nous respectons la voix des urnes. Merci à vous également de nous avoir fait vibrer ces temps forts.

Amadou Doumbia : Allaye, Dieu ne fait rien pour rien. J’attends voir ce que Dieu va faire dans le jour à venir. Le système a échoué Ibk en 2007, mais la réaction de Dieu a été très positive en 2013.

Bassirou Sanogo : Ils ont fait perdre les honorables ennemis du Mali, les Malilovas, à vous la balle pour 5 ans. Difficile à supporter, mais on ne peut pas faire mieux que le possible, courage Mariko !!

Daouda Sidibe : Du courage, c’est juste un combat perdu, pas la guerre. Seul le temps nous donnera raison. La lutte continue !

Abdoulaye Traore : C’est une lutte démocratique, il faut toujours un gagnant et un perdant, il faut savoir perdre dans la dignité.

Ahmadou Bolly : Dr la vie continue avec le courage et le temps, on aura la réalité de ce qui s’est réellement passé dans cette élection législative, mon chapeau à vous !

Général Quatre Étoiles : mauvaise nouvelle pour le peuple, une grande tristesse pour moi, aujourd’hui. L’assemblée du Mali, sans le Dr Mariko, c’est comme une voiture sans chauffer.

Ousmane Bouaré : Le Mali n’est pas prêt disons les Maliens ne sont pas prêt pour le développement du Mali. Ils veulent continuer avec l’ancien système qui leur prive de leurs droits telles que éducation, la santé et la sécurité. Mais malgré ça, ils veulent ça.

Youssouf Coulibaly : Le Mali n’est pas prêt à aller de l’avant. L’ignorance et l’argent ont foutu le bordel dans ce pays.

Fouss Le Choubaka Coulibaly : Tout le Mali sentira l’absence de cet homme à l’Assemblée nationale dans les 5 ans qui viennent. Que c’est triste de voir l’argent prend dessus à Kolondiéba aussi.

INFO-MATIN

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Sans Tabou: l’incivisme suicidaire des Malien

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Depuis l’arrivée du Coronavirus, dans notre pays, certains Maliens, voire la plupart des populations piétinent les mesures-barrières indiquées par les services sanitaires, en vue d’arrêter rapidement la chaine de contamination. Malgré tous les efforts de sensibilisation en cours, aucune habitude n’est mise en berne en ce moment particulier pour freiner la transmission. Ce qui nous fait croire que le bout du tunnel est très loin.

 

Malgré la barre des 200 cas dépassée, rien n’a découragé les Bamakois à célébrer avec faste leurs mariages, à aller voter pour le second tour des législatives. Des cortèges des motos Djakarta qui transportaient parfois jusqu’à trois personnes, des SOTRAMA bourrées des jeunes ravis, des femmes qui s’attroupent à plus de centaines de personnes sous des bâches qui tremblent sous le rythme des tamtams et autres instruments de musique. Voilà l’atmosphère qui prévaut d’ailleurs chaque dimanche, en cette approche de ramadan.   

Pire, le mois d’avril connu par sa grande canicule, les plages ne désemplissent pas de jeunes. Pour la seule journée du dimanche, des centaines de jeunes ont pris d’assaut la plage de sable du Kalaban-Coro, malgré que les vendeurs de sables y soient déguerpis, à cause de la pandémie du Covid-19.

Dans les plages comme lors des mariages, on ne voit aucune personne porter de masques et les verres de thé y faufilaient entre amis comme si on était en temps normal. Tout cela non loin des forces de l’ordre ont choisi de rester passives face à ces manifestations interdites.

À ces indociles s’ajoutent aux comportements des personnes qui font de l’intox leur sport favori, renforçant les doutes de ceux qui pensent que cette pandémie est une politique montée de toute pièce par les plus hautes autorités pour bouffer l’argent de la communauté internationale.

Ces attitudes sont des facteurs, sans aucun doute, de propagation du Covid-19 dans notre pays, au détriment d’une population qui vit en majorité dans la pauvreté extrême, puisque le gouvernement n’a aucun de moyen de courir après 20 millions de personnes, pour faire respecter les mesures-barrières.

Sans risque de se tromper, le chiffre que connait notre pays risque de se multiplier rapidement dans les jours à venir, si chaque Malien ne prenait pas rapidement conscience de la situation pour respecter en toute responsabilité les mesures-barrières. Dans ce combat, chacun doit d’abord se protéger et protéger les autres. Lors de son 3ème adresse à la nation sur le COVID 19 est revenu sur cette problématique de refus de certains Maliens d’ouvrir les yeux sur la présence de cette pandémie sur notre sol.

« Je viens de voir un élément de notre télévision nationale où certains s’en disaient encore sceptiques, ne croient pas encore à l’existence du mal, à sa présence au-dedans de notre pays, parmi nous. Ils se trompent ! J’ai entendu, un jeune homme, un de mes fils, dire qu’il n’y croyait pas du tout, il n’était prêt à y croire, ni hier, ni aujourd’hui, ni demain. Fiston, reviens sur terre, ce mal existe et a fait des dégâts, de grandes personnalités africaines en ont été victimes, de grands artistes ne sont plus », a-t-il lancé. Il y a des centaines de fistons de ce genre du président IBK, qui contribuent à la propagation de cette maladie au Mali.

En tout état de cause, le gouvernement ne peut pas faire le gendarme dernier chaque Malien pour exiger l’application des gestes barrières. Il n’a d’ailleurs ni la volonté ni les moyens de le faire.

Rappelons que les Italiens s’étaient comportés de la sorte avant d’être l’épicentre de la pandémie dans le monde. Pour couper donc la chaine de contamination, il y va du civisme de chaque Malien pour nous débarrasser de cette maladie.

PAR CHRISTELLE KONE

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Observation du 2e tour des législatives: la Synergie 2020 fait le point

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La synergie des organisations de la société civile et de la CNDH a animé, hier lundi 30 mars, un point de presse, à l’hôtel Radisson Blu sur le déroulement du 2e tour des élections législatives. La Synergie a profité de l’occasion pour faire des recommandations aux acteurs du processus électoral allant dans le sens de l’amélioration de l’organisation des élections au Mali.

 

Cette conférence de presse était animée par le chef de la Mission d’Observation électorale (MOE), le Dr Ibrahim SANGHO, en présence de plusieurs autres responsables de cette organisation.

De son exposé, il ressort que conformément à son rôle de contrôle citoyen neutre, impartial et professionnel, la Synergie 2020 a observé le scrutin du 2e tour des législatives au Mali tenu le 19 avril 2020, dans un contexte marqué par d’importants défis sanitaires, organisationnels et sécuritaires.

Pour ce faire, la MOE de la Synergie a déployé 71 Observateurs à long terme (OLT) et 1 030 Observateurs à Court Terme (OCT), dont 45 observateurs guides pour les sourds-muets, couvrant les 43 circonscriptions électorales du second tour. Elle a mis en place son dispositif au sein de l’hôtel Radisson Blu, ACI 2000, Bamako.

Comme lors du 1er tour, la Synergie a constitué trois chambres, dont les responsabilités et les rôles sont différents, mais intégrés dans un dispositif d’alerte, d’analyse et de réponse au monitoring du processus électoral. Il s’agit de la Chambre de décisions (leaders de la société civile et la CNDH), de la Chambre intermédiaire (analystes politique, sécurité, genre, handicap, électoral et juridique et la CNDH) et de la Chambre technique (les gestionnaires des données).

Se prononçant sur le déroulement, le chef de mission de la Synergie, Dr Ibrahima SANGHO, a rappelé que le scrutin législatif du 19 avril 2020 constitue une étape importante dans le processus de stabilisation politique et institutionnelle d’un pays fragilisé par une crise multidimensionnelle depuis 2012.

La campagne électorale, qui a débuté le 10 avril pour se clôturer le 17 avril, a été terne et surtout fortement affectée par les conditions sécuritaires et sanitaires (COVID-19) du moment.

Pour ce scrutin, la MOE a observé 2 318 bureaux de vote, le jour du scrutin.

Les observateurs de la Synergie ont noté que le matériel électoral était disponible et en quantité suffisante dans la plupart des bureaux de vote observés. Cependant, la mission a constaté le manque de produits sanitaires et hygiéniques liés à la pandémie du CORONA Virus et de matériel électoral dans certains centres de vote.

La MOE Synergie a constaté que dans les localités où le vote a eu lieu, le scrutin s’est globalement bien déroulé. Le secret du vote a été respecté dans tous les bureaux où les isoloirs étaient bien disposés. Les observateurs n’ont pas constaté une utilisation abusive des procurations. Des cas d’achats de votes et de spéculations sur les cartes d’électeur ont été constatés.

Au titre des incidents et dysfonctionnements, le Chef de la MOE Synergie 2020 a indiqué qu’il n’y a pas eu de vote dans plusieurs localités au centre et au nord du pays.

L’après-midi a été marqué par la démultiplication de la pratique d’achats de votes dans plusieurs centres à travers le pays notamment au centre Fa KEITA de Pelengana, cercle de Ségou ; au centre IJA de Faladiè en Commune VI du District de Bamako ; au Centre de vote des 1008 logements en Commune VI du District de Bamako ; Centre de vote Magnambougou projet en Commune VI du District de Bamako.

Si dans la plupart des bureaux (85 %), ces règles ont été respectées, les observateurs ont relevé que dans certains centres de Bamako, le public a été tenu à l’écart par les forces de l’ordre.

Selon la MOE, le taux de retrait des cartes d’électeur région par région, avant le Premier tour des législatives 2020, comme suit : Kayes : 70,29 % ; Koulikoro : 64,27 % ; Sikasso : 71 % ; Ségou : 73,39 ; Mopti : 62,52 % ; Tombouctou : 71,50 % ; Gao : 68,11 % ; Kidal : 53,13 % et Bamako : 24,56 %.

Le taux de participation global à la clôture du scrutin du dimanche dernier était de 23,22 %.

La mission a noté que 53,87 % des votants étaient des femmes.

En termes de recommandations, la mission invite le Gouvernement à la préservation des droits des électeurs et des candidats par leur sécurisation et la garantie de l’égalité de chance des candidats ; à la transparence du processus électoral ; à la prise de mesures pratiques afin de faciliter l’accès aux bureaux de vote des personnes vivant avec un handicap.

Il s’agit aussi de la transcription des noms des candidats et des partis politiques en braille sur les bulletins de vote.

La MOE appelle au renforcement de la confiance entre les principaux acteurs du processus ; la publication des résultats, bureau de vote par bureau de vote, au nom des principes de la transparence des élections et du droit à l’information ; la publication de la liste complète des bureaux de vote non fonctionnels et ceux ayant fermé avant l’heure, lors des deux tours des élections législatives.

Par ailleurs, le renforcement des capacités des agents électoraux ; la poursuite, en lien avec la société civile, des initiatives d’appels collectifs au calme des populations et de tous les acteurs politiques ; la réactivation du programme national d’éducation civique sont au nombre des recommandations de la MOE Synergie 2020.

Par Abdoulaye OUATTARA

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Le ministre Bah annonce la création de commissions de mise en place des autorités intérimaires et l’élection des députés dans des régions et cercles du nord

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Le ministre de l’administration Territoriale, Boubacar Alpha Bah a annoncé la création de commissions de mise en place des autorités intérimaires et pour la préparation de l’élection des députés à l’Assemblée nationale au niveau des Régions de Taoudénit et Ménaka et des Cercles d’Almoustrat et d’Achibogho, a appris l’AMAP de source officielle.

 

Ces mesures ont été prises par décision n°000148/ MATD-SG du 15 avril 2020, du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation qui annonce également que des commissions régionales et de cercles ont été créées au niveau des régions et des cercles auprès des gouverneurs et préfets concernés.

La commission nationale a pour mission de proposer au ministre les actions à entreprendre pour la mise en place des autorités intérimaires aux niveaux cercle et commune et pour la préparation de l’élection des députés dans les régions et cercles concernés.

À ce titre, elle est chargée de planifier les activités, d’appuyer et suivre l’organisation des concertations préparatoires à l’installation des autorités intérimaires, de superviser les travaux relatifs à l’organisation de l’élection des députés, de proposer à la suite de concertations les membres des autorités intérimaires et/ ou des collèges transitoires.

Ladite commission qui est présidée par le secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale ou son représentant est également chargée de proposer les mesures nécessaires pour l’accompagnement des différentes autorités des circonscriptions administratives et des collectivités territoriales, de mener toute activité en rapport avec sa mission, à la demande du ministre.

Les missions de la commission régionale, consistent à proposer au gouverneur les actions à mener pour la mise en place des autorités intérimaires aux niveaux cercle et commune et pour la préparation de l’élection des députés à l’Assemblée nationale dans les régions et cercles concernés.

Cette commission est donc chargée de contribuer à la planification des activités; de contribuer à l’organisation des concertations régionales pour l’installation des autorités intérimaires et la préparation de l’élection des députés, d’appuyer la collecte et la transmission des données pour la création des collectivités territoriales dans les cercles.

Elle  propose également les membres des collèges transitoires et/ou des autorités intérimaires dans la région, de contribuer à la sensibilisation pour le recensement des populations et pour l’établissement des listes électorales, de contribuer à l’organisation des opérations électorales pour l’élection des députés.

Il s’agit également de proposer les mesures nécessaires pour l’accompagnement des différentes autorités des circonscriptions administratives et des collectivités territoriales ; de mener toute activité en rapport avec sa mission à la demande du gouverneur. Cette instance est présidée par le gouverneur ou son représentant.
Les commissions de cercle sont chargées de proposer au préfet les actions à mener pour la mise en place des autorités intérimaires aux niveaux cercle et commune et pour la préparation de l’élection des députés à l’Assemblée nationale dans les régions et cercles concernés.

Leurs  missions consistent à contribuer à la planification des activités, à l’organisation des concertations aux niveaux cercle et commune pour l’installation des autorités intérimaires et pour la préparation de l’élection des députés. Il s’agit également d’appuyer la collecte et la transmission des données pour la création des collectivités territoriales dans les cercles, de proposer les membres des collèges transitoires et/ou des autorités intérimaires dans le cercle, de contribuer à la mobilisation pour le recensement des populations et l’établissement des listes électorales dans le cercle.

Ces commissions ont d’autres missions qui consistent à proposer les mesures nécessaires pour l’accompagnement des différentes autorités des circonscriptions administratives et des collectivités territoriales, à mener toute activité en rapport avec sa mission à la demande du préfet. Elles sont présidées par le préfet ou son représentant.

 DD/KM

(AMAP)

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GOUNDAM : le matériel électoral brûlé par les hommes armés

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A Fatakara, dans le cercle de Goundam, des hommes armés non identifiés ont mis le feu au matériel électoral. L’incident est survenu le dimanche 19 avril dernier aux environs de midi.

 

Les assaillants ont fait irruption dans le village avant de brûler des urnes et emporter des documents électoraux. « Seule une urne a été épargnée », rapportent des responsables communaux.

Source : Studio Tamani

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DIRE : la ville privée d’électricité depuis 02 semaines

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Coupures intempestives de l’électricité dans à Diré. Des populations crient leur colère. Les habitants réclament « une solution rapide » avant le début du mois de Ramadan.

Interpellés, les responsables locaux d’EDM SA affirment que « les dispositions sont en cours pour rétablir l’électricité dans un bref délai ».

Déjà, une équipe de techniciens venue de Bamako est à pied d’œuvre, rassurent les agents d’EDM.

Source : Studio Tamani

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Dr Oumar Mariko dénonce: «il n’a pas eu d’élection à Kolondièba»

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Au lendemain du 2e tour des législatives, le candidat Oumar Mariko non moins le président du parti Sadi a tenu un point de presse à Kolondiéba. Pour lui, il n’y pas eu d’élection, mais l’achat des consciences et le tripatouillage des suffrages. Une stratégie dénoncée par le candidat qui n’avait que pour objectif de le museler. Mais ce qui est sûr, au sein de l’Assemblée nationale ou pas, Oumar Mariko affirme  que rien n’empêchera de décrier les mauvaises gouvernances du pouvoir.

 

La liste Sadi conduite par Oumar Mariko a été battue au second tour des législatives par l’Alliance RPM-Adema. Une défaite pour le parti Sadi qui régnait sans partage dans cette commune. Au lendemain de ces élections, le candidat a rencontré ses militants sur le processus. Oumar Mariko, candidat à sa propre succession, reconnaît sa défaite après deux mandats à l’Assemblée nationale au compte de cette circonscription.

Toutefois, il a dénoncé le tripatouillage des suffrages, l’achat des consciences par ses adversaires politiques (RPM-URD). Donc, il affirme ne pas battu légalement.  Ce sont les moyens matériels de ses adversaires qui ont créé la différence.

« Au parti Sadi, on a du respect pour le suffrage de la population de Kolondiéba. Donc, pour leur voix ne sont pas à acheter contrairement à ce que les partis RPM et URD ont fait. Les suffrages doivent être mérités. Ils ne sont pas à acheter. Ce qui s’est passé est une insulte pour la population de Kolondiéba. Après avoir vendu leur voix, vers qui ils vont demander de compte pour le développement de la commune», a indiqué le candidat Oumar Mariko. Ces députés de Kolondiéba sont des élus issus de la fraude, de la corruption, de l’achat de conscience.  Donc, pour lui, il n’y a pas eu d’élection à Kolondièba.

Pour Oumar Mariko, il n’est pas surpris parce que tout est planifié depuis très longtemps pour l’empêcher de briguer un autre mandat à l’Assemblée nationale. Ainsi, cette action est l’une des stratégies du pouvoir afin de le museler parce que sa position très hostile au régime. « Je suis contre le projet de révision de la Constitution. Je suis également opposé à la création du Senat. Ils ne veulent pas qu’on soit à l’Assemblée nationale pour s’opposer et dénoncer leur mauvaise gouvernance », a soutenu M. Mariko.

Cependant, il affirme que rien ne l’empêchera de se prononcer sur des faits d’intérêt national et de décrier les mensonges d’Etat contre le peuple. Pour Oumar Mariko, au sein de l’Assemblée ou pas, il restera le défenseur des plus démunis, des opprimés du système.      

Occasion également pour le candidat Oumar Mariko d’affirmer d’être fier de son passage à l’Assemblée nationale après plusieurs mandats. Il a indiqué que son combat a été toujours de servir la cause nationale, l’intérêt des opprimés.

Par ailleurs, le parti Sadi n’exclut pas de faire des recours auprès de la Cour constitutionnelle contre les malversations des suffrages.   

Par Sikou BAH

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Législatives en commune IV: Yèlèma réclame la victoire, UDD-PSDA contestent

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Les listes Yèlèma et UDD-PSDA qui ont disputé le deuxième tour des élections législatives en commune IV du district de Bamako réclament toutes deux la victoire. À travers un poste sur sa page Facebook, le président du parti Yèlèma, Moussa MARA, réclame la victoire avec plus 7 000 voix de différences. Mais, la liste UDD-PDSA n’entend pas se laisser faire, elle revendique elle aussi la victoire. Les candidats de cette liste et leurs soutiens ont animé, hier soir, une conférence de presse pour réclamer la victoire. Ils s’apprêtent à saisir la Cour constitutionnelle.

 

Dans son intervention, la représentante du parti MPM, NIARE Coumba Cheick DIAWARA, a affirmé que la Cour constitutionnelle proclamera les vrais résultats qui donneront la victoire à la liste UDD-PSDA.

« Quand les vrais résultats sortiront et nous restitueront notre victoire, en ce moment nous serons d’accord. Nous n’allons accepter aucun tripatouillage des résultats sortis des urnes. Le vote a été émaillé par trop de violences. Il faut que la Cour proclame les vrais résultats sinon nous allons nous faire entendre », a affirmé l’ancienne candidate du parti MPM en commune IV.

À son tour, le candidat déchu du RpDM, Mahamane Mariko, a rappelé les efforts déployés pour faire gagner la liste UDD-PSDA. Il a témoigné que beaucoup de perturbations ont été enregistrées en commune IV. ‘’ Le juge de l’élection, c’est la Cour constitutionnelle. Avant le verdict de la Cour, pour nous rien n’est encore fait. Nous avons été soutenus par les militants, qui ont mouillé le maillot le jour du vote. Nous avons décidé de soutenir Hamady Sangaré et son colistier et nous allons les soutenir jusqu’à ce qu’ils entrent à l’Assemblée. Nous serons à leurs côtés pour gagner ce combat. Ceux qui ont été agressés et ceux qui ont été intimidés seront mis dans leurs droits. Nous allons manifester notre solidarité dans ce combat jusqu’à la fin. Nous sommes derrière la Cour constitutionnelle qui tranchera définitivement », a déclaré Mahamane MARIKO.

Le représentant du parti MPC, M. Doumbia, dira que rien n’est encore fait. Il a appelé les candidats et tous les soutiens à rester mobiliser.

‘’Si on baisse les bras, ils penseront qu’ils ont gagné. Que tout le monde soit serein et qu’on donne les preuves sur les tripatouillages à des avocats valables pour nous défendre. Nous allons sortir victorieux de cette affaire’’, a conseillé M. DOUMBIA.

Le représentant du MDC, Jules DIARRA, a déclaré que si à trois heures de la fermeture des bureaux de vote, un candidat réclame sa victoire sur les réseaux sociaux, cela montre qu’il a certainement peur de son échec. ‘’Plus de 27 partis réunis derrière une liste. Impossible qu’elle soit battue, nous attendons le verdict de la Cour’’, a lancé Jules DIARRA.

À son tour, Macalou du FDC a témoigné en ces termes : « j’ai été agressé au lycée Mamadou SARR. Plus de 14 gros bras étaient dans un véhicule et sont venus auprès de mon véhicule pour m’intimider. Aussi, quand je me suis rendu à l’école Aminata DIOP, ils sont venus m’intimider. Nous ne faisons pas d’achat de conscience, car nous avons confiance à notre popularité dans la commune ».

Ibrahim Sékou FOFANA, le colistier de Hamady Sangaré, a soutenu qu’il y a une nouvelle génération en commune IV qui va se battre pour son développement. Il s’est dit convaincu qu’il y aura du changement. ‘’Nous avons gagné et nous invitons tous les militants au calme. Cela fait partie du jeu politique et nous sommes sûrs que la Cour constitutionnelle tranchera à notre faveur’’, s’est montré confiant le candidat Ibrahim Sékou FOFANA.

Enfin, Hamady SANGARE dira que tous les grands partis du pays (majorité et de l’opposition) ont décidé de soutenir leur liste pour apporter le changement en commune IV.

Il a soutenu que leur liste a été soutenue par des alliés les plus sûrs et les plus costauds.

« Nous avons abattu d’énormes efforts pour arriver à ces résultats et nous allons gagner haut les mains. Nous savons que des gens se sont illustrés dans la tricherie, dans le tripatouillage et dans les supercheries. Cela ne saura marcher avec l’alliance UDD-PSDA adoubée par toutes ces alliances. Nous allons rester mobilisés jusqu’à la victoire finale. Je ne dirai pas que ce qui a été fait est un jeu politique, mais ça frise le banditisme. J’avais prédit que des allaient crier victoire pour se faire passer en victime plus tard. Je ne sais pas d’où est ce que ces résultats sont sortis, mais la Cour constitutionnelle saura trancher. Aucun candidat ne peut résister à tant d’alliances. La démocratie, c’est la voix du pluriel et nous avons des alliances fortes. Personne ne saura arracher notre victoire, nous avons bataillé dur pour l’obtenir. Nous n’avons ménagé aucun effort pour avoir ce résultat », a déclaré Hamady SANGARE.

PAR MODIBO KONE

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Législatives: les grands enseignements d’un scrutin historique

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Le 2e tour des législatives s’est tenu le dimanche 19 avril dans les circonscriptions où la majorité absolue n’a pas pu être obtenue. Ainsi, le scrutin s’est déroulé dans 43 circonscriptions électorales pour départager les députés en lice. L’un des enjeux de ce processus est le positionnement politique en prélude de la prochaine présidentielle de 2023. D’ici là, les premiers résultats provisoires issus de ces législatives bouleversent les pronostics. Vote sanction ou pas, plusieurs leaders politiques ont échoué à se faire élire ou à faire élire leur liste.

 

En revanche, certains partis risquent de bouleverser l’ordre de la suprématie politique entre l’Adema, le RPM et l’URD. Il s’agit notamment du parti Mouvement pour le Mali (MPM) de Hady Niangadou qui est en train de réussir son baptême de feu. Par contre, le parti présidentiel, le Rassemblement pour le Mali (RPM) a pris un sérieux coup, à l’issue de ce second tour des législatives. Selon les résultats provisoires, son objectif de garder une mainmise sur l’Assemblée nationale a d’emblée échoué.

Se tenant dans un contexte de crise sanitaire, la pandémie coronavirus a eu le dessus sur le taux de participation. Le covid-19 est justifié par d’autres observateurs comme des facteurs ayant influé sur le taux de participation. Malgré les mesures sanitaires mises en place, les électeurs ne se sont pas bousculés devant les bureaux de vote. Conséquence, le pays est en passe d’avoir l’une des législatures les plus illégitimes dans l’histoire de la démocratie malienne.

La démocratie dans un coma profond

Les Maliens étaient appelés aux urnes ce dimanche pour le 2e tour de l’élection des députés dans les localités où il n’y a pas eu de majorité absolue lors du 1er tour. En effet, à part une dizaine de circonscriptions électorales, le 2e tour du scrutin était une exigence pour départager les candidats. Ce processus tant attendu et plusieurs fois reporté n’a pas mobilisé. Le faible taux de participation a grippé le scrutin. Cette situation est la preuve que la démocratie est entrée dans un coma profond et produit des députés de faible légitimité de l’histoire du Mali. Or, la nouvelle Assemblée nationale, qui sera constituée par ces élus de la nation, aura la lourde responsabilité de se pencher sur les réformes institutionnelles, administratives et bien d’autres sujets importants de la nation.

Par ailleurs, le plus grand vainqueur semble être Monsieur Corona qui a réussi à s’imposer dans toutes les circonscriptions à travers les mesures peu ou prou adoptées et la frayeur qu’il a exercée sur les électeurs : insécurité, physique et sanitaire, abstention…Pour beaucoup, cette pandémie justifie aussi la faible affluence des électeurs. Outre cette situation, l’insécurité dans certaines localités a aussi été un facteur bloquant pour la mobilisation.

Le recul du RPM et de l’Adema

En l’analysant des résultats provisoires, le premier constat qui saute à l’œil est le recul de certaines formations dites de ‘’grands partis’’. Malgré leur moyen et leur implantation politique, ils n’ont pas pu conserver leur force, à travers le nombre d’élus enregistré à l’Assemblée nationale. Parmi ces partis, il y a le Rassemblement pour le Mali (RPM). Le parti présidentiel chute dans plusieurs localités où il était fortement attendu comme en CI du district de Bamako.

En dépit, des mauvais résultats de ces élections, le parti demeure la 1re force politique du pays. Mais le plongeon est notable (de 66 à 46 députés). Les raisons : la brouille entre le RPM le président IBK et la guerre des clans. En effet, dans d’autres nombreuses circonscriptions, le RPM est parti très divisé comme à Gao et en comme VI. Et dans toutes ces localités, le parti a perdu sans surprise.

Le plus surprenant a été la chute du RPM dans le district de Bamako. Le parti a été battu à plate couture partout dans la capitale, sauf en Commune II. Exception qui confirme la règle. Le RPM incarne le régime. Le régime est en divorce avec les Bamakois. En clair, le parti présidentiel est sanctionné par les électeurs du District.

Ainsi, de 6 députés lors de la législature de 2013, le RPM chute à un député. C’est la même réalité pour le parti Adema qui n’a aussi qu’un député. En somme, les deux plus grandes formations politiques sont humiliées dans la capitale. Désormais, c’est l’URD, le leader politique de l’Opposition, qui prend les commandes politiques dans le District avec au moins 3 députés.

Par ailleurs, si certains responsables politiques ont fait respecter leur rang dans leur commune, d’autres ont été mortifiés dans leur base. Contrairement à Baber Gano qui a validé son ticket dès le premier tour à Djenné, le ministre Yaya Sangaré n’a pu sauver sa tendre moitié du naufrage électoral à Yanfolila. Ainsi, l’épouse du ministre Yaya Sangaré a échoué à la porte de l’Assemblée nationale. Et pourtant, tout était bien parti en faveur de la liste RPM-ADEMA. Il s’agit là, au-delà du vote sanction contre deux grands partis traditionnels (ADEMA-RPM), d’une défaite personnelle du ministre porte-parole qui a imposé sa femme sur la liste en ses lieux et place.

Les victoires emblématiques

En attendant la confirmation de la Cour constitutionnelle, ces élections ont été d’une très grande surprise pour des partis et leaders politiques. Et dans certaines zones, la tension était très vive comme en commune V, IV et Kolondiéba.

La très bonne opération

Asmatique à Gao

A Gao, la liste Adema et ASMA a réalisé une prouesse en remportant trois sièges à l’Assemblée nationale. Ils étaient en face de l’alliance RPM-Codem. C’est la liste qui a été presque recalée en 2013 (il y avait Abou Zeydi). Le retour  de Assarid Arboncana est une bonne augure pour l’Assemblée nationale au regard de son capital expérience parlementaire. Ils font partie des meilleurs députés élus de ces législatives.

Mara en Commune IV

Ainsi, la liste Yelema dirigée par l’ancien Premier ministre revient avec force en commune IV. L’histoire a bégayé une fois de plus. C’était le remake presque parfait du choc IBK-Mara en 2007. Un leader politique au sommet de sa gloire défié par un jeune associatif sorti de nulle part soutenu par des forces occultes dans l’unique but de l’humilier.

Comme en 2007, l’histoire a tranché en faveur du politique. Et c’est heureux. Une victoire de Zé aurait été une injure à toute la classe politique. Parce qu’au-delà des couleurs de l’UDD qui n’ont servi que d’alibi, ce qui y avait en cours en Commune IV, c’était la liquidation d’un politique, adversaire hier allié qui a ses vérités, mais qui n’est pas le pire des empêcheurs de tourner en rond. Second enseignement : la politique est et devrait rester une affaire de politique, et non d’amateurs, de bling-bling, du tout-venant.

Mariko déboulonné à Kolondiéba

À Kolondieba, c’est la fin du règne sans partage du Dr Oumar Mariko. Ici, la liste URD et RPM dirigée par l’ancien Directeur général de l’ORTM a donné une raclée à une icône emblématique du mouvement démocratique et de l’opposition malienne. Mais en même temps, il faut déplorer l’éjection du parlement d’un leader certes iconoclaste, mais proche des populations. Dr Mariko pouvait être considéré sans exagérer comme le seul député du peuple à côté de Gassama. En le laissant se faire battre par un novice de la politique, on lui ouvre les perspectives d’un combat sur un terrain qu’il connaît : la rue.

Le triomphe de Diarras à Dioila

Dioila, le RPM a réussi une mission très difficile à l’issue de ce scrutin. En effet, le député sortant Mamadou Diarrasouba candidat à sa succession manageait la liste RPM. Il était seul contre des grands partis comme l’Adema, l’URD, etc. Ce baron du régime contre lequel des clans internes se sont opposés à sa liste est finalement revenu avec 5 députés. Une prouesse politique. Or, au sein du parti, il a été victime d’une grossière cabale et qui a vu des dizaines de grande mobilisation des responsables du RPM contre sa liste à Dioila.

Le hold-up de ASMA à Kati

À Kati, un coup de massue pour l’alliance des grands partis (Adema-RPM-URD), ils ont été lamentablement battus par des jeunes de leaders politiques et d’associations. Une belle claque à l’arrogante hégémonie du trio adultérin rucher. Pourtant, l’enjeu dans cette commune était majeur. 7 sièges à l’Assemblée nationale étaient à pourvoir. Cette défaite est un désaveu de l’ancien establishment politique incarné par ces vieux partis.

la leçon de Yélema en CI

Même situation en commune I du District de Bamako où un ancien ministre et ancien député (Mamadou Frankaly du RPM et Ouali Diawara de l’Adema) ont été recalés par des jeunes des partis politiques de Yelema et de PRVM Fasoko. Arrivé en deuxième position, ces jeunes ont réussi à inverser la tendance et de s’imposer. Dans cette commune de Bamako, l’événement a été plus qu’une surprise déjouant ainsi tous les pronostics. C’est la fin du rêve de ces vieux politiques voulant se donner une nouvelle virginité politique, à travers ces élections.   

La montée des forces nouvelles

L’un des enseignements à retenir de ces législatifs est la montée des nouvelles forces politiques au plan national. Il s’agit de l’ADP-Maliba et du Mouvement pour le Mali (MPM) tous créés par deux richissimes Maliens qui ont trouvé un point de chute dans la politique. ADP-Mali pour la deuxième fois participe à une élection des députés. De 2 députés en 2013, le parti de Aliou Boubacar Diallo passe à 8 députés.   

Quant au parti MPM, il a été créé à la veille des élections présidentielles de 2018. Grâce à l’influence financière de son président, le parti a pu débaucher de nombreux cadres politiques. Pour ce scrutin, le parti participait pour sa première élection législative. Un baptême de feu réussi pour le MPM avec 11 députés à l’Assemblée nationale.

Dans ce lot, le parti ASMA CFP de l’ancien Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maiga est également en train de revenir sur la scène politique. Combattu par ses alliés du pouvoir, le parti ASMA-CFP compte aujourd’hui au moins 3 députés. De même pour le parti Yelema de Moussa Mara.

Par SIKOU BAH

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FSHSE :L’Aeem rejette la décision du recteur Soïba Traoré

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Les responsables de l’Association des élèves et étudiants du Mali (Aeem) de la Faculté des sciences humaines et sciences de l’éducation (Fshse) s’insurgent contre une décision de leur recteur. Ils l’ont exprimé, le 15 avril 2020, à la faveur d’un point de presse sur la colline de Badalabougou.

 

Selon les responsables de l’Aeem de la faculté, il s’agissait de clarifier leur mécontentement sur la décision du recteur de ladite faculté de déloger les étudiants de l’Institut politechnique du Mali (IPM) pour les disperser entre quatre autres établissements qui ne répondent pas aux normes.

Faisant le point de la situation de la Faculté des sciences humaines et sciences de l’éducation (Fshse), le secrétaire général Mohamed Koné a indiqué que leur rectorat a pris depuis longtemps la décision de disperser les 7741 étudiants qui ont l’habitude de prendre les cours à l’institut polytechnique du Mali (IPM). Les nouvelles destinations citées par le rectorat sont : La Chaine Grise, le lycée Ballo de Kalaban-coro Koulouba, l’université de Kabala, et l’ex-Flash. Informés de la situation, les responsables de l’Aeem, selon le conférencier, ont entrepris des démarches pour s’assurer que les nouveaux locaux répondent aux normes et besoins des étudiants. A l’en croire, l’ensemble des salles de classes disponibles dans les nouveaux locaux ne peuvent nullement contenir les étudiants. Le lycée la Chaine Grise compte 16 salles avec une capacité de 60 personnes chacune et 2 salles de 200 places. Quant au lycée Ballo de Kalaban-coro Koulouba, il ne dispose que de 8 salles de 40 place chacune. Dans l’ex-Flash, les salles libres sont au nombre de 3 avec une capacité de 200 personnes chacune. Et quant à l’université de Kabala, il comporte 4 salles de 60 personnes et une salle de 200 places. « Ces salles sont insuffisantes pour contenir les 7741 étudiants de la faculté», a-t-il déploré en précisant au passage que les quatre nouveaux locaux ne pourront même pas recevoir 3000 des 7741 étudiants.

Comme alternative, il a proposé l’institut polytechnique du Mali. En effet, avec ses 64 salles et 8 amphithéâtres allant de 300 à 600 places, cet institut est en mesure de prendre en charge l’ensemble des étudiants de la Fshse, a laissé entendre le porte-voix des étudiants.

Revenant sur la première rencontre pour tenter de dissuader le recteur Soïba Traoré, M Koné a mentionné que l’argent versé par l’Etat ne permet pas de payer les frais de location de l’établissement. A cet effet, ajoute-t-il, l’Aeem a suggéré au recteur de renégocier le prix avec le promoteur de l’IPM, faute de quoi les étudiants ne veulent bouger d’un iota sur leur position. « On veut juste étudier dans les bonnes conditions. Ainsi, on demande, une fois de plus, aux responsables de la faculté de renoncer à cette décision de dispersion des étudiants à travers les quatre coins de Bamako », a-t-il martelé

Par ailleurs, le conférencier a souligné qu’en leur qualité de structure automatique, si la décision des responsables ne change pas, l’Aeem va entreprendre toutes les dispositions et démarches légales pour se faire entendre. Et cela, ajoute-t-il, pour l’intérêt des étudiants. Et de solliciter les responsables de la faculté des sciences humaines et sciences de l’éducation de revenir sur la décision.

Amidou KEITA

Le Témoin

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Bétisier: législatives, la récupération risible des enseignants grévistes

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Les enseignants affirment, à renfort de publicité, qu’ils ont sanctionné Moussa Timbiné en CV pour des raisons qu’ils énumèrent. Et pourtant, eux qui ont ce pouvoir, ont assisté impuissant à la chute du Dr Oumar Mariko à Kolondiéba, un grand soutien de leur mouvement. Malheureusement, à Kolondiéba ils sont accusés d’avoir trahi Mariko. La défaite de Mariko à Kolondièba est appréciée comme une trahison du monde enseignant.

 

La chute du député sortant en commune V a été applaudie par les enseignants sur les réseaux sociaux. L’on pouvait lire sur une page facebook dont sont abonnés des milliers d’enseignants des gros titres comme : ‘’la fin du règne de Moussa TIMBINE’’ ;  ‘’une lutte syndicale n’est pas une lutte politique, elle ne vise personne, mais elle n’épargne personne’’…

Candidat dans la circonscription électorale de la commune V du District de Bamako, le Premier vice-président de l’Assemblée nationale sortante, Moussa Timbiné, est désormais un ex-député. Les enseignants estiment que cette défaite de Moussa Timbiné est le résultat du vote sanction contre sa liste. Pour les enseignants, leur position contre cet ancien de l’AEEM s’explique par le fait qu’il ait saboté leur lutte. Une lutte qu’ils jugent noble, républicaine, démocratique, légale et légitime. Une lutte entamée par les syndicats de l’éducation signataires du 15 Octobre 2016 pour mettre le personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale dans de bonnes conditions de vie et de travail, à travers l’application de l’article 39. Suite à l’annonce des tendances qui ne sont pas favorables à leur ‘’ennemi juré’’, des syndicalistes ont adressé des remerciements à tous les enseignants qui ont répondu à l’appel du vote sanction contre Moussa TIMBINE.

Pour eux, cette défaite de Moussa Timbiné est une belle leçon de la démocratie donnée par les enseignants. Une preuve de l’éveil de conscience d’un peuple.

Mariko tombe malgré le soutien des enseignants

Si en commune V du district de Bamako, les enseignants se veulent les principaux artisans de la défaite de l’honorable Moussa Timbiné, à Kolondièba leur grand soutien n’a pas permis de sauver l’honorable Oumar Mariko de son naufrage. Quel paradoxe ! Les enseignants ont la puissance de barrer la route de l’Assemblée nationale à un candidat, et du même coup incapable de faire élire un ami à l’AN. Nos enseignants ont vraiment un incroyable talent. En tout cas, cette défaite de l’honorable Oumar Mariko, dans son fief de Kolondièba, est largement commentée sur les réseaux sociaux. Celui-là même qui a été longtemps considéré comme l’homme fort de Kolondièba vient d’être mis à la touche par un vote sanction de la population. Pourtant, les enseignants avaient promis de se mobiliser dans le cercle de Kolondièba pour faire élire la liste Sadi. Suite à l’engagement de l’honorable Oumar Mariko qui a été présent à toutes leurs manifestations, les enseignants avaient décidé de le soutenir. Mais, qu’est-ce qui n’a pas marché à Kolondièba pour qu’Oumar Mariko ne passe pas ? Si réellement le vote sanction des enseignants en commune V a permis de faire échouer Moussa Timbiné, pourquoi n’ont-ils pas réussi à faire élire Oumar Mariko à Kolondièba ? Il y a alors là un paradoxe que les enseignants ont du mal à expliquer aux Maliens. La logique voudrait alors que les enseignants gardent profil bas pour leur honneur.

INFO-MATIN

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Législatives: qui a eu quoi ?

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Les groupes armés torpillent le processus

Plus de 48 heures après la fermeture des bureaux de vote, les résultats provisoires du 2e tour de l’élection des députés à l’Assemblée nationale se font attendre. En attendant la proclamation officielle par l’Administration, les tendances sont connues dans la quasi-totalité des 43 circonscriptions électorales où le scrutin a eu lieu à travers le pays. Globalement, constate que le parti au pouvoir (RPM) perd du terrain à l’issue de ces échéances. Par contre, d’autres formations politiques comme le MPM de l’honorable Hadi NIANGADOU, l’ASMA-CFP de l’ancien premier ministre Soumeylou Boubey MAIGA et le parti Yèlèma de l’ancien PM Moussa MARA, de l’ADP-Maliba prennent leur envol.

 

Le RPM chute dans

le District

Dans le district de Bamako, la situation se présente comme suit suivant les tableaux de la commission de la commission locale de centralisation du Gouvernorat de Bamako.

En commune I, l’Alliance RPM-ADEMA-PASJ conduite par l’ancien ministre Frankaly KEÏTA, avec 45,84% tombe face à la liste PRVM-FASOKO, qui est arrivée en tête avec 54,18% des voix.

En commune II, l’Alliance RPM-MPM-ADEMA-PASJ, conduite par le fils du président de la République, l’honorable Karim KEÏTA, a assuré son avance face à la liste ADP-Maliba-URD-CODEM en s’imposant avec 61,55% des voix contre 38,45% pour la liste adverse.

Dans la circonscription électorale de la commune III, la candidate du parti SYNOUMA, Mme Safiatou TRAORE, avec 44,92% des voix, a perdu face au candidat de l’URD, qui s’impose avec 55,08%.

En commune IV, l’ancien Premier ministre, Moussa MARA, porte-étendard de son parti (Yèlèma) gagne largement avec 59,50% des voix face à son rival Hamady SANGARE, de la liste UDD-PSDA. Au total, le parti Yèlèma sort de ces législatives avec 3 députés, dont un à Yélimané et deux en commune IV du district de Bamako.

Toujours dans la capitale, en commune V, le premier vice-président de l’Assemblée sortante, l’honorable Moussa TIMBINE, porte-parole de l’alliance RPM-APR tombe avec 49,62% des voix face à la liste URD-ADEMA-ADP qui l’emporte avec 50,38% des voix.

En commune VI, le groupement de partis politiques URD-LDC enlève les trois sièges avec 52,31% des voix face aux candidats de la majorité présidentielle composée du RPM-ADEMA-PS qui a récolté 47,69%.   

L’URD contrôle Bamako

En somme, le parti URD, dans la capitale, sort largement vainqueur de la bataille des législatives avec 4 élus. Par contre, le parti au pouvoir, le RPM a laissé des plumes en perdant 5 sièges et se retrouve avec un seul député.

Dans la région de Kayes, le second tour des législatives a eu lieu dans les circonscriptions Diéma, Nioro du Sahel, Kéniéba, Kita, Bafoulabé, à l’exception des cercles de Kayes et de Yélimané dont les députés étaient déjà élu au 1er tour.

Ainsi, l’issue du scrutin de dimanche 19 avril 2020, il ressort ce qui suit, selon nos informations.

À Nioro du Sahel, la liste URD-MPM avec 53,33% s’est imposée dans le fief de l’ADP-Maliba qui était en alliance avec l’ADEMA et le parti Yelema. Cette dernière liste tombe avec 46,67% des voix.

Akita, visiblement, la liste RPM-URD l’emporte face l’ASMA-MPM.

À Kéniéba, l’Alliance RPM-ADEMA remporte les deux sièges avec 18 867 voix, soit 50,33% face à la liste CODEM avec 18 620 voix, soit 49,67%.

À Bafoulabé, la liste MPM-ADEMA s’impose alors qu’à Diéma, c’est la liste ADEMA-RPM qui remporte les sièges.

En deuxième région, dans la circonscription électorale de Koulikoro, la liste RPM-URD, conduite par le président de l’Assemblée nationale, Issiaka SIDIBE, consolide son avance avec 56% face aux candidats de la liste ASMA-CODEM (44%).

À Dioïla, le RPM enlève les 5 sièges sous la houlette de l’honorable Mamadou DIARRASSOUBA avec 65 561 voix contre 47 020 voix pour l’Alliance MODEC-ADP-Maliba, soit une différence de 18 541 voix.

À Banamba, l’alliance ADP-MALIBA-PARENA a renversé la tendance sur l’alliance RPM-ADEMA-PASJ qui est arrivée en tête au 1er tour avec 16 399 voix.

À Kati, la liste ASMA-CFP-UM-RDA-ADJS HORONYA TON-PARENA-PRVM enlève les 7 sièges avec 59136 voix au détriment de la liste des cadors composée du RPM-URD-Adema avec 50 722, soit 8414 voix de différence.

À Kangaba, l’UDD vient en tête avec 61,51% face au RPM 38,49%. Par contre à Kolakani, c’est la liste MPM-MPR arrivée en tête au 1er tour avec 27,64 %, qui a su garder son avance sur l’alliance RPM-ASMA-CFP.

À Nara l’alliance ADEMA-PASJ-RPM-ADP-MALIBA a gardé son avance face l’alliance ASMA-MPM-URD.

Dans la troisième région (Sikasso) tout s’est joué au second tour dans l’ensemble des circonscriptions.

Renversement de tendances à Bougouni

Ainsi, à Bougouni l’alliance RPM-URD-MPM arrivée deuxième au 1er tour a renversé la vapeur avec 45 481 voix contre 44 846 pour le l’alliance CDS-MOGOTIGUIYA-ADEMA-PASJ-CODEM.

À Yafolila, l’alliance PMK-PDES avec 25 209 voix a laissé sur le carreau la liste composée ADEMA-RPM, 21 357 voix.

À Kolondiéba, c’est la liste du SADI, conduite par son président, le Dr Oumar MARIKO, qui n’a pas pu remonter la pente. Il enregistre (moins 43%) des voix face à l’alliance URD-RPM qui a enlevé les deux sièges avec 29 591 (plus de 67%). Soit une différence de 7 412 voix.

Plus au sud, à Kadiolo, l’alliance RPM-ADEMA-PASJ l’a emporté à ce second tour face à la liste PARENA-URD.

Dans la capitale de l’or blanc (Koutiala), l’alliance ADEMA-PASJ-SADI-UDD-CODEM (DANAYA) s’est imposé face la liste MPR-RPM-URD-PRVM-FASOKO (NIETA).

Dans la cité verte (Sikasso) la liste ADEMA-PASJ-ASMAA-CFP-ADP-MALIBA-FCD avec 17.572 voix est sortie victorieuse face RPM-CODEM-URD, 10.713 voix.

À Yorosso, l’alliance RPM-ADEMA-PASJ est était donné vainqueur face l’alliance URD-CODEM.

L’URD perd Baouéli

Dans la quatrième région administrative du Mali (Ségou), à l’exception de Niono, un second tour a été organisé dans toutes les autres circonscriptions.

Ainsi, dans la ville de Ségou, l’alliance RPM-ADEMA-PASJ-ADP-MALIBA, qui a obtenu 54 806 VOIX, soient 54,48%, face à l’alliance ASMA-CFP-URD-CODEM-UDD-MPM avec 45790 VOIX, soit 45,52%.

À Barouéli, l’alliance RPM-ADEMA-PASJ-ASMA-CFP passe face à liste MPM-URD-CODEM.

À Bla, ça passe pour l’alliance RPM-ADEMA-PASJ qui a conservé son avance, ce 19 avril 2020, face à la liste APM-MALIKO-ASMA-CFP-MPM.

Dans le pays Bwa, à San, l’alliance UFDP-SAMATON-ASMA-CFP-MPM-URD gagne avec 50,33% des voix, devançant l’alliance RPM-Adema 49,67% des voix.

À Macina, la liste PARENA-PRVM-FASOKO s’est imposée face à la liste ASMA-CFP.

Enfin, à Tominian, l’alliance ASMA-CFP-UDD-MPM passe face l’alliance ADEMA-PASJ-PCR-PS YELENKURA.

Au centre du pays, à Youwarou (Mopti), le candidat du parti au pouvoir, Ousmane Allaye CISSE, s’est imposé avec plus de 68% des voix face au candidat de la liste ASMA-CFP, Madou TOMOTA.

À Ténenkou où l’alliance RPM-URD a gagné face à la liste UDD.

Dans la Venise malienne (Mopti), l’alliance ADEMA-PAS J-URP-RPM serait en tête face l’alliance YELEMA-PS YELENKURA-UDD.

Au pays Dogon, à Bandiagara, l’alliance CODEM-ADEMA-PASJ-RPM avec 28 010 voix, soit 42,85 %, doit renforcer sa position face à son poursuivant direct au premier tour, la liste UDD-URD-MPM, 11 886 voix, soit 18,19 %.

À Douentza, il y a ballotage entre l’alliance RPM-URD arrivée en tête au 1er tour avec 38,19 % et l’alliance ADEMA-PASJ-ASMA-CFP qui avait obtenu 32,83 % des voix. Il faut dire qu’en fonction des résultats dont nous disposons, la bataille était loin d’être terminée dans cette circonscription électorale.

À Koro : liste ‘’Le Mali qui Bouge-l’Alliance AMA-KENE’’ devance la liste CODEM.

Enfin, à Bankass, ça passe pour la liste UDD-RPM-MPM qui était opposée à l’alliance CODEM-PARENA.

Cafouillage à Goundam 

Dans la région de Tombouctou, le second tour a opposé à Goundam le RPM à l’URD. Selon nos informations, l’URD serait en tête devant le parti au pouvoir. Mais la commission attendait encore les résultats de certains centres de vote dans l’après-midi d’hier.

À Diré, ça passe pour le RPM avec 57%, face à la liste Indépendante mouvement démocratique malien.

Enfin, à Gourma Rharouss, l’APR, selon nos informations arriverait en tête devant le RPM même si la commission attendait encore les résultats de certains centres de vote dans l’après-midi.

Au nord du pays, à Gao, à l’exception de Bourem Foghas, le second tour a été organisé pour départager les candidats dans les autres circonscriptions électorales.

Ainsi, dans la cité des Askia (Gao), la liste ADEMA-PASJ-ASMA/CFP, avec 65% passe devant les candidats de la RPM-CODEM.

De sources concordantes, les résultats de certaines localités au nord du pays ont été torpillés par des éléments armés en faveur de candidats à eux favorables. Il s’agit notamment des localités de Goundam, Gourmas Rhaouss dans la région de Tombouctou et à Talataye dans le cercle d’Ansongo (Gao).

Par Abdoulaye OUATTARA

INFO-MATIN

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Législatives 2020: Tièman Hubert Coulibaly rompt le silence contre le bourrage des urnes

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Législatives 2020: Tiéman Hubert COULIBALY, rompt le silence …

« Vigilance obligatoire dans le cercle de Mopti où des résultats fabriqués arrivent.

À Dialloubé où les bureaux ont fonctionné pendant deux heures ils disent que près de 10.000 électeurs ont voté. À Koubaye et Ouromody où personne n’a voté, des urnes ont été bourrées et acheminées vers un préfet afin qu’il procède à la manipulation nécessaire.

De la même manière dans le cercle de Tenenkoun où nous battons la liste RPM-URD, des résultats viennent d’être sortis à 13:30 concernant le village de Dioboye dans la commune de Sougoulbé. À la demande du préfet lui même, un constat d’huissier et deux témoignages avaient établis depuis hier la non-ouverture des bureaux de vote et que personne n’y avait voté ! Aujourd’hui 200 voix fraîches et opportunes sont fournies au bénéfice des perdants !

Peuple du Mali,

Les fossoyeurs de la Démocratie et de la République veulent imposer leur logique destructrice au Peuple.
Cela comportera forcément des conséquences. Je prends l’opinion nationale à témoin. J’en appelle au sens de la résistance de tous face à une entreprise honteuse et méprisante pour notre République. Refusons !
L’échec réside dans la violation des règles. J’avertis les décideurs que les règles finissent toujours par se venger ».

THC

Djeliba 24

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