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Le HCIM vole au secours des veuves et orphelins des FAMa… : ‘’5 tonnes de mil, 4 tonnes de riz, 3 tonnes de sucre et d’une importante quantité d’huile’’

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Le Président du Haut Conseil Islamique (HCI) Cherif Ousmane Madani Haïdara accompagné de quelques membres de son bureau, s’est rendu au siège de la fondation à l’ACI 2000 pour remettre au Secrétaire exécutif de la Fondation pour la Solidarité, le Commissaire Divisionnaire de police Djélika Diallo ce don à leur initiative.

 

Un don de vivre et une somme de 5 millions de F CFA a été le geste de solidarité que le Président du Haut Conseil Islamique (HCI), Chérif Ousmane Madani Haïdara vient d’offrir aux Forces de défense et de sécurité maliennes via la Fondation pour la Solidarité. Les vivres sont composés de 5 tonnes de mil, 4 tonnes de riz, 3 tonnes de sucre et d’une importante quantité d’huile, le tout d’une valeur de 10 millions de F CFA. L’objectif est d’aider les veuves et orphelins des militaires et paramilitaires tombés sur-le-champ d’honneur en ces moments de crise. C’est aussi dans le cadre des préparatifs du mois de ramadan à venir.

Avec ce geste, le président du Haut Conseil Islamique du Mali a concrétisé ses promesses faites, pour aider les FAMa, lors de la célébration du Maouloud passé et du meeting de la paix tenu à Mopti, quelques mois environ.

À cette occasion, le Haut Conseil Islamique du Mali a remis un don de matériels, d’une valeur de 5 millions de F CFA, à la Ligue des Imams du Mali (LIMAMA). Ce don composé de gels Hydro alcooliques, de savons entre autres, a pour but de renforcer les mesures sanitaires dans les différentes mosquées afin d’éviter la propagation du Coronavirus.

Aïssétou Cissé

LE COMBAT

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Les mesures sociales contre le Coronavirus : La crainte d’une corruption massive

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Les mesures sociales annoncées par le président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta ont été saluées par bon nombre de Maliens. Elles entrent en effet, dans le cadre de la lutte contre le Covid19 dans notre pays. Cela étant, beaucoup craindraient une corruption massive lors du partage.

« Le gouvernement, pour ce faire, a décidé plusieurs mesures sociales qui coûteront à l’État, près de 500 milliards de nos francs dans les hypothèses basses. » ; « Un fonds spécial de 100 milliards de nos francs pour les familles les plus vulnérables sera mis en place, à l’échelle des 703 communes du Mali. » ; « Le Fonds de Garantie du Secteur Privé sera doté d’un montant de 20 milliards de FCFA destinés à garantir les besoins de financement des PME/PMI, des Systèmes Financiers Décentralisés, des industries et de certaines grandes entreprises affectées par la pandémie.» Ces passages sont extraits du discours du président de la République SEM Ibrahim Boubacar Kéïta, le soir du vendredi 10 avril dernier, dans le cadre de l’annonce des mesures sociales pour compenser les dégâts économiques causés par la pandémie du Coronavirus dans notre pays. En effet, pour qui connait le Mali, et sa fameuse histoire de corruption depuis l’arrivée de la démocratie ou depuis la chute du Général Moussa Traoré, dont le régime était jugé autoritaire ou dictatorial, il est important de souligner le point. La corruption est devenue aujourd’hui un moyen pour gagner de fortes sommes, un enrichissement illicite. L’annonce de ces dispositions ou encore de ces montants colossaux devra nous piquer dans l’esprit, pour qui connait le Mali et son histoire immédiate et proche. La répartition de ces montants, à l’échelle des 703 communes, sera difficile. C’est là où le bât blesse. Comment ces critères de vulnérabilités seront-ils évalués ou conditionnés ? Sachant bien que chacun serait hanté sinon obnubilé par un esprit de partage individuel, intérêt particulier. Comment ces personnes vulnérables seront-elles identifiées ? Est-ce que ces personnes seront loyalement servies et aidées par les responsables qui ont été chargés de l’exécution de la répartition des mesures annoncées ? C’est en tout cas les questions que nombreux Maliens seraient en droit de se poser dans la mesure où, dans notre pays, jamais les pauvres ne bénéficient réellement les avantages qui leur sont dus. Puisqu’il y aura toujours un barrage. Or, dans ce cas précis, tout doit être mis en œuvre afin de surveiller de très près les applications de ces mesures sociales. Les 100 milliards, et 20 milliards de francs CFA seront-ils livrés à destination ? À notre avis, cela pourrait être difficile, car la corruption est grande dans notre pays, et n’est pas punie comme il se doit.   Selon le chef d’État « Le gouvernement du Mali est le gouvernement d’un pays pauvre, acculé sur d’autres fronts, accepte de consentir le plus grand sacrifice pour amoindrir l’impact négatif de la pandémie sur notre économie et notre société. » Cela étant vrai, alors les responsables devront tout mettre en œuvre afin de servir le peuple dans cette période de difficile liée au Covid19. Les entreprises privées impactées par cette maladie seront obligées de remettre dans les droits leurs employés ; si les mesures annoncées passent réellement dans le bon chemin. Attendons donc !

Moriba DIAWARA

LE COMBAT

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Contribution, COVID-19 : L’Afrique à l’épreuve du confinement

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“ Celui qui n’a pas de temps à perdre, ne comprendra jamais rien à l’Afrique ” Amadou Hampathé BA

 

Le temps de la science n’est pas celui de la maladie. La pandémie du Covid-19 oblige la multiplication de mesures pour limiter sa propagation à défaut de la freiner.
En plus de ces mesures, dont celles prescrites par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), nos États, incontestablement dépassés, ont imposé des directives coercitives. Leur mise en œuvre soulève des problèmes face à la réalité de notre histoire et de nos traditions.
Tardivement, en tout cas plus que d’autres, touchés par l’expansion du coronavirus, les Africains vont adapter leurs habitudes à l’obligation, devenue quasi-mondiale, du confinement qui est par essence contre nature. Même dans les sociétés individualistes dont la philosophie est chacun pour soi. Le confinement contrarie un droit naturel de l’être humain, celui d’aller et de venir, qui lui est propre comme le rire, principe cher à Rabelais.
En Afrique, en général, rester confiné chez soi est l’exception et en sortir la norme au contraire de la coutume de certains pays, en particulier occidentaux. Chez nous être cloîtré, en dehors de l’espace carcéral, s’apparente à une agression de la liberté individuelle. L’isolement est aussi assimilé à un mal-être et à un refus de devenir un acteur social.
Dans notre culture, africaine, le voisinage est sacré. On lui doit la première démarche avant de prendre ses quartiers. Démarche traditionnelle, mais combien symbolique qui instaure des liens, droits et devoirs réciproques.
Il est le premier lieu où commence la journée, le dernier où elle finit. Symbole de la vivacité des liens communautaires, du partage, de la convivialité. Et c’est avec le voisinage, que souvent se scelle le destin de quelque projet et se dénoue un arbitrage conflictuel.
Donc aucun temps perdu car «celui qui n’a pas de temps à perdre, ne comprendra jamais rien à l’Afrique», comme l’a dit le vieil Hampathé. Ainsi, en même temps que les mesures barrières imposées partout dans le monde, l’Afrique découvre un modèle de lutte contre la maladie en plus du couvre-feu : RESTER CHEZ SOI.

Un confinement vécu par la grande majorité de nos populations comme une anomalie tant il jure avec nos habitudes, valeurs sociales, culturelles, ressenti comme une agression administrative contre notre psychologie et nos traditions séculaires de rassemblement festif.
La rue, en plus d’être un lieu économique dynamique dans la quasi-totalité de nos pays où tant de familles se nourrissent au jour le jour, est, ne n’oublions pas, l’espace vital où se forge parfois le devenir de nos enfants. Ils y font souvent leurs premiers pas, les consolident progressivement, se forment à la vie adulte, et, polissons, reçoivent leurs premières corrections, premiers pas d’une initiation à la vie en société telle que transmise par nos ancêtres. C’est aussi en dehors des maisons, concessions dirait-on par extension, espace clos des affaires intimes et des secrets de famille, et sous l’arbre à palabre que les adultes, sages par définition, délibèrent gravement, se chamaillent, concilient les oppositions, décident enfin et imposent les consensus opposables à tous.
Nous ne versons pas dans l’afrocentrisme en affirmant qu’en Afrique nous ne savons pas rester chez nous. Blaise Pascal l’avait dit avant : “ J’ai découvert que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre”. Et nous proclamons solennellement ce dicton sénégalais «L’homme est le remède de l’homme»
Sacerdotales dans un univers monacal où elles sont ascèse morale et nourritures spirituelles, les mesures de confinement ne peuvent que heurter certaines de nos traditions, comme ailleurs sans doute. Le confinement, chez nous, de personnes âgées, vénérées pour tout ce qu’elles représentent dans notre société est inimaginable. Cruelle interrogation : comment préserver leur vie en les confinant sachant que c’est aussi une façon de la leur ôter ?
En réalité, nous sommes face à un nouveau problème de société qui apparaît avec la tragédie de cette pandémie. L’État doit reconquérir le respect des citoyens. Les citoyens, à leur tour, doivent respecter l’autorité légitime qui, en la circonstance, impose des règles qui nous étaient étrangères.
Nous sommes confrontés comme jamais à un autre problème, celui de citoyenneté et d’acquisition des valeurs de base qu’elle suppose pour une vie harmonieuse en société : discipline et respect des normes en dehors de la peur du gendarme et/ou de la maladie. Les bons gestes s’acquièrent en amont des crises pour être efficaces dans leur application lors des situations d’exception.

Avons-nous intériorisé le respect des interdictions – de sortie – pour notre propre intérêt sans menace sur notre vie mais juste pour l’harmonie sociale ? La réponse est d’abord dans notre comportement à l’égard du voisinage dans le quartier, face aux autres usagers dans la circulation routière, dans l’accès aux transports en commun, dans le respect de notre environnement quotidien.
La réponse est ensuite dans les actes de ceux qui désertent les lieux de confinement pour relever un piètre défi imaginaire ou juste pour épater un troupeau de crédules inconscients.
Nos gouvernants ont une charge supplémentaire face au confinement. Elles doivent opérer un savant dosage entre la répression tous azimuts et la pédagogie salvatrice.
Chance inouïe pour nos décideurs, ils ne vont pas naviguer en terrain inconnu car certains leaders, avant eux, ont opté pour le confinement alors que d’autres ont choisi des mesures différentes pour réduire les ravages de la pandémie.
Il ne s’agit donc pas d’imiter un modèle mais de s’en inspirer en fonction de notre terrain, c’est-à-dire de nos forces et de nos faiblesses. Nos moyens économiques et d’autres pesanteurs nous permettent-ils d’accompagner un confinement partiel, alterné ou total ? Il est de la vocation et de la mission des dirigeants de trouver la réponse adaptée à la nature, au tempérament et aux attentes des populations. C’est à cette aune que se mesureront leur vision et leur leadership.

Hamadoun TOURÉ
Journaliste

Source : L’ESSOR

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ÉLECTIONS LÉGISLATIVES 2020 : Le MPM de Hadi Niangadou rafle la mise

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Bien que touché par la maladie de Coronavirus, l’objectif a été atteint pour Hadi Niangadou: la formation du député réélu de la Commune II a battu les records. Un coup de maître qui permet d’avoir pas moins de dix (10) députés avec une éventualité de création de groupe parlementaire.

 

Les rangs du Mouvement Pour le Mali (MPM) ont failli être déstabilisés avec le COVID-19. Alors que son leader, Hadi Niangadou, annonçait avoir été testé positif, certains ont utilisé cet aveu pour salir sa formation. Même le confinement du député sortant de la Commune II fut un argument pour plusieurs adversaires afin de le noyer politiquement.

Au bout du compte, le colistier de Karim Kéita est réélu : la nuit du second tour, il avait 2.000 voix quand la liste adverse pointait 800 voix. C’était la tendance après 20 heures GMT affichant la victoire attendue de la liste que conduit le Mouvement Pour le Mali (MPM) avec le Rassemblement Pour le Mali (RPM) et l’Alliance pour la Démocratie au Mali-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ).

Pour cette première participation (…)

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MARDI 21 AVRIL 2020

BAMOÏSA

NOUVEL HORIZON

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FIN DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES 2020 : Les mal élus arrivent !

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Compte tenu de la morosité générale dans laquelle s’est tenue la campagne pour le deuxième tour des élections législatives et de la démotivation des Maliens en ce qui concerne la « chose publique », il est évident que le taux de participation au scrutin du dimanche 19 avril n’atteindra pas celui du premier tour, 30% annoncés, déjà très faible. Il faudra donc s’attendre à accueillir à l’Assemblée Nationale des députés mal élus.

 

Déjà, faut-il le rappeler, les élections présidentielles, principalement celles des législatives reportées plusieurs fois qui, finalement ont été sauvées par justesse, suite aux graves crises sécuritaires qui ont cruellement freiné les activités politiques du nord comme au centre du pays.

« Un malheur, dit-on, ne vient jamais seul ».  Et voilà que le coronavirus vint s’y mêler. Il est évident que (…)

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Abdoul Karim SANOGO

NOUVEL HORIZON

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VICTOIRE AUX ELECTIONS LÉGISLATIVES : Liberté en vue pour Bakary Togola ?

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Les échos du Banimonitié font part d’une victoire de la liste conduite par le détenu célèbre, Bakary Togola. Renversement de situation qui aura de fortes incidences politiques car, une arrivée à Bagadadji ouvrira les portes de la Maison Centrale d’Arrêt (MCA) de Bamako au vent de …la liberté !

 

Bakary Togola a été écroué à la grande frustration de ses militants. Un emprisonnement sur dénonciation anonyme qui a mis à mal ses ambitions affichées. L’ancien président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM) lorgnait l’Assemblée Nationale.

Une candidature prendra forme avec le mythique député sortant Zoumana N’Tji Doumbia. Ce dernier ira jusqu’à démissionner du traditionnel parti des lieux, la Convention Sociale Démocratique (CDS- Mogotiguiya) pour rallier le chouchou des paysans.

Malgré l’arrestation de Bakary Togola, la liste ira à terme : validation par la Cour Constitutionnelle et campagne effective à Bougouni. Si le premier tour a vu l’enfant de Koumantou finir en seconde place, la donne semble avoir changé.

Au sortir du second tour des élections législatives, les tendances affichaient 50,20% quand cet article était sous presse.

Si le voisin (…)

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BAMOÏSA

NOUVEL HORIZON

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LES FAMAS ET LA LUTTE CONTRE LE CORONAVIRUS

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Le Commissariat des Armées confectionne 5 000 masques par jour pour un objectif de production totale d’1 million d’exemplaires

 

Face à la propagation de la maladie à corona virus encore appelée COVID-19, le gouvernement du Mali a pris plusieurs initiatives. Dans la dynamique de lutter contre le virus, le chef de l’Etat a lancé le programme ‘’ Un malien , un masque’’ . Il est prévu dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme, la disposition de 20 million de masques pour les maliens. La Direction du Commissariat des Armées ne compte pas rester en marge de la réussite de cet ambitieux programme présidentiel.

En effet, ce sont 5 000 masques de protection que la Direction du Commissariat des Armées produit chaque jour depuis le lancement du programme ‘’ Un malien, un masque’’. Une autre manière pour les militaires de participer à la lutte contre le covid-19. Ces masques qui seront produits à un million d’exemplaires sont confectionnés dans les ateliers de couture Famas pour les tenues militaires. En se confiant au service de la communication et des relations publiques des Armées, le Sous-Directeur Matériel HCCA de la Direction du Commissariat des Armées , dira que les masques confectionnés par sa structure  sont à base de coton et sont réutilisables. Le Commandant Ibrahima Boua Koné, puisque c’est de lui qu’il s’agit   n’a pas manqué de noter l’importance du port des masques. (…)

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Mahamane TOURE

NOUVEL HORIZON

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Second tour des législatives : Le taux de participation est estimé à plus 16% contre 35,58% pour le premier tour

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Le second tour des élections législatives a débuté avec une faible affluence à Bamako et à l’intérieur du pays. Selon le Pool d’observation citoyenne des élections au Mali POCIM, le taux participation au scrutin de ce dimanche est de plus de 16%. D’après des observateurs, cela peut être exprimé par la peur de la pandémie du coronavirus et l’insécurité qui sévit dans certaines zones. Au premier tour, le taux de participation était de 35,58%.

 

En mi-journée la première estimation de taux de participation donnée par le pool d’observation citoyenne des élections au Mali sur ce second tour des législatives 2020 était de 8%. Un taux qui dépasse légèrement celui du premier tour selon le POCIM. Mais dans l’après-midi ce taux a évolué. À 16h, il est estimé à plus de 16%.

Le POCIM a par ailleurs déploré des incidents enregistrés dans le nord et le centre du pays. Selon son président Ibrahim Sangho, dans le nord du pays certains bureaux de vote n’ont pas ouvert à cause de l’insécurité. Il a donné cette information au cours d’une conférence de presse animée hier à la mi-journée. Il a évoqué que des centres de votes ont été attaqués par des hommes armés, des matériels électoraux détruits et des agents électoraux chassés. Cela s’est passé à Goungam, Diré, Gourma-rharous dans la région de Tombouctou.

Dans le centre du pays également des incidents ont été signalés. Des incidents qui auraient empêché la population d’accomplir son devoir civique. Dans la région de Mopti sur plus de 600 centres de vote, a peu près, 200 ont été ouverts. Cette information est donnée par le studio tamani. Dans les cercles de Bandjangara, Bankass et Koro, le vote n’a pas pu se tenir dans toutes les localités à cause des menaces terroristes.

Ces élections législatives ont lieu dans un contexte de sanitaire précaire. Au cours du premier tour, des enlèvements ont été enregistrés, dont le chef de l’opposition Soumaila Cissé. Il a été enlevé en pleine campagne dans le cercle de Niafunké le 25 mars dernier.

Haidara

LE COMBAT

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Isaak Sidibé annoncé non-partant pour le perchoir…Et alors ?

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Qui parmi les mastodontes du parti présidentiel saura monnayer à son profit la majorité annoncée du RPM ? Le président de cette formation majoritaire ayant échoué à s’aligner dans le starting-block, la question tient de la quadrature du cercle.

 

Et les difficultés qu’éprouvent le premier vice-président Moussa Timbiné, pour conforter son avance du premier tour, n’est point pour arranger les choses, alors que l’équation est davantage complexifiée par un vraisemblable désintérêt quant à se succéder à lui-même au perchoir. Doit-on glaner du côté de Mamadou Diarassouba, premier questeur sortant ? Les langues n’arrêtent pas de se délier à son sujet, quoique l’intéressé n’ait jamais admis en avoir une fois nourri l’ambition. Idem pour Karim Keïta ?

En course pour une réélection en Commune II, le président sortant de la Commission «défense» n’affiche le moindre indice de l’intérêt que certains observateurs lui prêtent quant à la succession de son beau-père. Interrogé sur la question, du reste, il a balayé d’un revers de la main toute éventualité dans ce sens et devrait avoir coupé court à toute spéculation à son sujet. Peut-on en déduire que le perchoir manque de preneur après Issaka Sidibé ? Rien n’est moins sûr car la législature à venir pourrait comprendre un certain Abderhamane Niang, le vrai candidat d’IBK à la présidence de l’institution parlementaire en 2013. Ce qui n’en fait pas forcément un favori surtout que 2013 est différent de 2020.

La Rédaction

Le Témoin 

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Après le deuxième tour des législatives: Des enseignements à tirer

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Le deuxième round des élections législatives a eu lieu le 19 avril sous la menace accentuée du Covid-19. Rime ou non sur le nombre 19, il est évident que les maudites consultations électorales ont constitué un baromètre important évaluer la vie politique nationale. 

 

À défaut de tenir le rythme, l’agenda farouchement contrôlé par Ibrahim Boubacar Keïta est toujours dans sa cadence originelle. Pas à pas, se faufilant entre mensonges d’État, écueils politiciens et manœuvres dignes de Sioux, le président de la République mène le pays et la nation vers des horizons incertains. Il ne peut en être autrement puisque lui-même ne doit sa réélection en 2018 que grâce à la manipulation des bulletins de vote par la technique politico-médicale de fécondation « in urno » et autres méthodes de fraudes qui ont atteint au Mali des dimensions si astronomiques qu’il est quasiment impossible de les démêler. Bref, le système d’IBK est un mélange de déni de la démocratie et d’insouciance politique.
Il est désormais évident que le Mali est le seul pays sur la planète à oser maintenir des élections pendant la période d’une indéniable pandémie historique, le Covid-19, qui a jeté le monde entier dans une effroyable anxiété. Cette performance est uniquement due au mépris d’Ibrahim Boubacar Keïta qui a crânement tenu tête à l’écrasante majorité de son peuple et de la classe pour un avenir dont il croit avoir reçu mandat du ciel. C’est un déshonneur historique et une sombre médaille criminelle dont il paiera le prix énorme outre-tombe.
Il s’y ajoute qu’au premier tour des honnies législatives, seuls 22 députés sur 147 avaient pu être élus dans des conditions d’insécurité et de pagaille inouïes qui n’honorent aucune démocratie vertueuse, encore moins une personne soucieuse d’excellence. Bamako, la capitale, n’avait même pas alors enregistré 10% de mobilisation du corps électoral. Par contre, à Kidal qui se trouve sous la coupe réglée de la C.M.A. (Coordination des Mouvements de l’Azawad ), organisation ouvertement indépendantiste, le camp présidentiel a raflé toute la mise. Un message pas difficile, même de la part des esprits les plus obtus, à décrypter.
Les 125 députés qui restaient à élire au deuxième tour, soit les 4/5 de la future Assemblée nationale, ont compéti dans une indifférence déconcertante, comme si les citoyens, majoritairement, se moquaient de la future institution législative. En plus, la promesse du président de la République, reprise et amplifiée par le chef du gouvernement et le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, de sécuriser les élections, a été à nouveau un mensonge d’État. Le scrutin s’est déroulé dans des conditions de violences extrêmes. Au moins 200 bureaux de vote n’ont pas pu ouvrir sur l’ensemble du pays. À Ansongo, Gao et dans plusieurs localités de Tombouctou, la fronde citoyenne contre l’implication malhonnête des agents de l’État, notamment des chefs des exécutifs régionaux, a perturbé en plus fortement le déroulement des opérations, et les violences ont fait le reste. Quid de Mopti où les incidents ont été si multiples que les résultats ne peuvent être honnêtes.
À Bamako où le Rpm a eu son seul député dans la capitale en la personne de Karim Keïta, le fils du président, les populations de la commune II crient à la fraude et s’organisent pour faire échec aux résultats provisoires transmis au ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation. D’importantes manifestations de protestation y sont en tout cas en préparation avec des supports donnant les preuves d’achat de conscience, de bourrages d’urnes.
Mais ce qu’il faut surtout retenir, pour l’Histoire, en plus de toutes les tares pointées çà et là, c’est que IBK, qui a crié sur tous les toits que toutes les conditions sanitaires sont réunies pour le deuxième tour des législatives, est quand même venu voter avec son propre encrier. Assurément, il l’a fait avec la conviction que les encriers destinés à tous seraient infectés, en tout cas qu’ils ne garantissaient pas à 100% la santé publique. Un mensonge d’État de mieux enveloppé, cette fois, dans la traîtrise à la nation.

Ahmad Ould Bilé

LE COMBAT

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Deuxième tour des élections législatives tenu avant-hier : 216 sur 19 279 bureaux n’ont pas ouvert pour cause d’insécurité selon le PM Boubou Cissé

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Après avoir accompli son devoir citoyen, le Premier Ministre Dr Boubou Cissé s’est prononcé sur la situation globale du scrutin à mi-journée.  Même si le scrutin s’est relativement déroulé sans trop d’incidents, certains bureaux de vote n’ont pas ouvert pour cause d’insécurité. Le taux de participation serait relativement faible pour plusieurs raisons.

 

En accomplissant son devoir citoyen le 19 avril 2020 au bureau de votre n°003 du centre de vote de l’École fondamentale Mamadou Simaga de Badalabougou le chef du gouvernement, Dr Boubou Cissé a scrupuleusement observé les mesures sanitaires mises en place dans le centre de vote.

Après le vote, le Premier ministre s’est exprimé sur la situation globale des bureaux de vote ouverts sur l’ensemble du territoire.

En effet, Dr Boubou Cissé s’est personnellement rendu au Centre de Gestion des Crises et Catastrophes (CECOGEC) pour s’enquérir de la situation de la Sécurisation des opérations de vote du 2eme tour des élections législatives. Après cette visite, Dr boubou Cissé s’est prononcé sur la situation globale en ce qui concerne l’ouverture des bureaux de vote.  Il a fait le point sur les régions concernées par ce vote pour le scrutin du deuxième tour.

À Kayes, les 1976 bureaux de vote ont tous ouvert ; à Koulikoro, 01 bureau de vote non ouvert sur 3544 pour menace terroriste contre le village Foulanibougou, cercle Banamba ; à Sikasso, les 3769 bureaux de vote ont tous ouvert ;

La région de Ségou, les 3096 bureaux de vote ont tous ouvert de même que la région de Mopti. Sur 2965 bureaux existants à Mopti, tous ont ouvert.

Par contre à Tombouctou, 48 bureaux de vote sont restés fermés sur 776 pour cause d’insécurité selon le Premier Ministre. Les matériels et documents électoraux du centre Gossi ont été brûlés alors que dans la région de Gao, 34 bureaux de vote n’ont pas pu ouvrir sur 555 pour les mêmes raisons. La menace insécuritaire dans le village Gabero. À Bamako, dit Boubou Cissé, tous les 2598 bureaux de vote étaient ouverts.

Au total 216 sur 19 279 bureaux de vote n’ont pas pu ouvrir sur le territoire national, soit 1,12% de bureaux de vote non ouverts pour le deuxième tour du scrutin législatif.

Au regard des conditions dans lesquelles le scrutin se tient, le Premier ministre Dr. Boubou Cissé s’est dit globalement satisfait et a encouragé les forces de défense et de sécurité dans le sens, de veiller davantage au respect strict des mesures barrières contre le Coronavirus.

Mais du point de vue général, le taux de participation est relativement faible pour plusieurs raisons. Face au contexte sécuritaire très compliqué ajouté à la pandémie de coronavirus qui sévit dans le pays, les populations ont choisi de rester chez eux pour éviter la contamination.

Dans l’ensemble, il faut souligner que les bureaux de vote ont été ouverts à 8 heures comme prévu par la loi électorale. Mais les centres de vote étaient vides à part les quelques motos des membres des bureaux de vote présents pour le scrutin. À l’entrée, de chaque centre, les mesures d’hygiène étaient strictes ; lavage obligatoire de main et distribution gratuite des cache-nez pour les électeurs qui ne disposent pas. Dans les bureaux de vote, mesures strictes et utilisation de gel avant d’entamer le processus de vote.

Dans l’ensemble, les mesures d’hygiène sont renforcées dans les centres de vote. Une faible affluence caractérisée par un désintérêt.

LE COMBAT

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IBK après le vote hier : « Nous ne pouvons pas confiner les Maliens »

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Dans le respect strict des mesures barrières mises en place pour lutter contre la propagation du Covid 19, le Président de la République et son épouse ont accompli leur devoir civique à Sébénincoro.

 

Après avoir voté, SEM Ibrahim Boubacar Keita a invité chaque Malien au respect des mesures sanitaires pour limiter la propagation de la maladie. Le Chef de l’État a exprimé sa compassion aux familles des victimes du Covid 19 et souhaité prompt rétablissement aux malades. Pour la circonstance, il a fait savoir qu’il ne pourra pas prendre des mesures drastiques contre la propagation du COVID-19. Pour lui, il est impossible de confiner les Maliens dans la situation actuelle. « Nous ne pouvons pas confiner les Maliens, les condamnés à la mort », a-t-il fait savoir après avoir accompli son devoir civique.

Alors que beaucoup de personnes attendent que d’autres mesures soient prises pour éviter que le pays ne sombre dans une catastrophe, le président de la République surprend par cette sortie. Eh bien, les Maliens savent que les élections sont la discorde qui bloque l’application de certaines mesures telles que la fermeture des mosquées et l’arrêt systématique des mariages… occasions de propagation de la maladie de nos jours.

Le Chef de l’État a eu une pensée pour le Chef de l’opposition l’honorable Soumaila Cisse retenu en otage et prié pour son retour sain et sauf dans les meilleures conditions. Il convient de rappeler que le chef de file de l’opposition a été kidnappé le 25 mars dernier alors qu’il était en pleine campagne à Niafunké. Malgré la mise en place d’une commission pour sa libération, les choses trainent et les espoirs s’amenuisent.

Komi

LE COMBAT

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Cours à distance : La Plateforme ‘’Sauvons la région de Mopti’’ propose au Gouvernement de créer des conditions pour garantir l’accès à l’école

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La plateforme Sauvons la région de Mopti a donné, à travers un communiqué publié le 17 avril dernier, sa position sur la continuité pédagogique dans le cadre de la lutte contre le Covid-2019. Même si elle trouve l’initiative bonne en soi, elle fustige « un apartheid éducatif en privant les enfants des zones d’insécurité de leur droit le plus élémentaire d’accès à l’école ».

 

L’ opérationnalisation du télé-enseignement initié par le ministre de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Supérieure et de la Recherche Scientifique, Pr Mahamoudou Famanta, dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus a suscité des réactions. En plus de la question de l’accès à l’électricité, la couverture télévisuelle, la question des zones d’insécurité où il n’y a pas eu d’écoles depuis des années a soulevé beaucoup de questionnement. C’est sur ce point que la plateforme « Sauvons la région de Mopti » s’est focalisée, en marge des autres difficultés évoquées.

Dans son document, la plateforme ‘’ Sauvons la région de Mopti ‘’ rappelle que : « l’accès à l’école est un droit inaliénable pour tout citoyen malien en âge d’aller à l’école. Mais il s’interroge sur certaines difficultés qui réduiront la réussite de cette continuité pédagogique. Ces difficultés sont, entre autres : la fracture numérique, le taux d’accès à l’électricité et le taux de couverture télévisuelle sur le territoire national ; l’insécurité résiduelle sur l’ensemble du territoire, principalement dans les régions du centre et du nord, ayant occasionné la fermeture des classes dans plusieurs localités, et ce, depuis 2012 ; l’incapacité du Gouvernement et de ses partenaires à endiguer l’insécurité dans la région de Mopti, qui se mue désormais en conflits intercommunautaires ouverts… Malgré cela, la plateforme affirme prendre acte de la décision gouvernementale d’assurer la continuité de l’école à travers la radio et les télévisions nationales ».

Cependant, selon le communiqué, le Président de la plateforme Mama Samassekou s’interroge : « même si elle salue la sincérité de l’initiative, déplore trop de manquements. Elle regrette d’abord que les autorités nationales n’aient pas pris en compte la situation exceptionnelle dans laquelle se trouvent plusieurs millions d’enfants des zones de conflits ». Aussi, elle estime que pour les ressortissants de la région de Mopti, cette continuité pédagogique est une injustice envers certains de leurs frères et sœurs qui, depuis des années, sont privés de leur droit à l’éducation et seront privés de cette formation à distance à cause de l’insécurité, une chose que la plateforme a qualifiée d’« un apartheid éducatif » à l’encontre de ces écoliers de ces zones de conflits.

Aussi, la plateforme se dit « préoccupée par le sort réservé aux milliers d’enfants du centre et du nord, déplacés internes ou ceux restés malgré tout chez eux et pris au piège de l’insécurité de plus en plus meurtrière, privés du droit à l’école et à un habitat décent ». Avant d’inviter le Gouvernement du Mali et les partenaires à créer des conditions pour un retour volontaire et massif des enfants de ces zones d’insécurité dans leurs localités respectives et leur garantir l’accès à l’école.

Il est à rappeler que le président de l’AEEM, Moussa Niangaly n’est pas d’accord avec le pouvoir en place sur la question des cours en ligne, à fortiori un examen sur ces dits cours à distance.

Aïssétou Cissé

LE COMBAT

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Arrestation d’un escroc par les éléments du 9e arrondissement de Bamako

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Le Commissariat de Police du 9ème Arrondissement de Bamako tient à informer la population de Sébénikoro et environs qu’un suspect répondant au nom de Monsieur Berthé a été appréhendé ses les éléments, il est l’auteur d’une vaste opération d’escroquerie portant sur plus de 15.000.000 FCFA.

 

L’intéressé se dit être envoyé par des ministres pour escroquer les commerçants au motif que les militaires en service au Nord n’ont pas reçu leur salaire.

À noter également que des investigations ont été effectuées chez l’individu qui ont abouti à la saisie d’un pistolet automatique de fabrication russe, un chargeur et des balles, une paire de menottes, deux téléphones portables, un insigne des FAMAS et un ceinturon.

Le Compol Kamissoko sollicite auprès de toute personne ayant été victime de ce genre d’arnaque se présenter au commissariat. Pour des fins d’enquête, nous montrerons la photo du suspect après les enquêtes.

Commissariat de Police du 9ème Arrondissement de Bamako

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Deuxième tour des élections législatives en commune IV : Guerre de communication déclenchée entre Mara et Zé

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Le scrutin législatif pour le second tour rentre dans l’histoire avec un contexte très particulier. Le nord et le centre du pays ont enregistré quelques violences, mais le scrutin s’est déroulé globalement satisfaisant sur l’ensemble du pays. Sauf que les premières tendances semblent placer selon les chiffres de chaque état-major des partis politiques, notamment en commune IV tous les candidats sont déjà à l’Assemblée Nationale.

 

L’élection s’est déroulée le dimanche 19 avril 2020 sur toute l’étendue du territoire national. Au fur et à mesure que la compilation des résultats continue au ministère de l’Administration, la guerre des chiffres fait sa route avec les tendances de part et d’autre. Les réseaux sociaux tous les candidats au second tour célèbrent leur victoire. Dans cette danse macabre, certains candidats retiennent l’attention, du fait qu’ils étaient bien connus comme de véritables challengers. Une véritable bataille pour ce second tour était attendue grâce à la taille des candidats et les enjeux qu’ils représentaient pour les populations.

En effet, à Bamako, sur les six (6) communes du District, trois s’annonçaient comme une véritable bataille pour le second tour dans la mesure où le premier tour n’avait pu dégager un seul député. Il s’agit de la commune II, IV et V. Si les candidats les plus attendus étaient Karim Kéita pour la commune II, Moussa Mara face à Hamadi Sangaré dit Zé en commune IV et Moussa Timbiné pour la commune V, c’est Mara et Zé qui retiennent plus d’attention.

Sans surprise, malgré les messages de sensibilisation et les appels à la paix, juste après le dépouillement, chaque parti, alliance ou liste en course pour ce second tour, célébrait déjà sa victoire avec des félicitations par ci, et des manifestations de chants et de danses dans les QG de campagnes malgré la pandémie du COVID-19 qui oblige toute personne à observer un certain nombre de mesures de protection. Comme pour dire, tous les moyens sont bons pour atteindre les objectifs voulus en politique.

La situation est encore plus tendue en commune IV où l’ancien Premier Ministre Moussa Mara et Hamadi Sangaré étaient dans une bataille presque présidentielle après le premier tour avec des annonces de soutiens très soudées de part et d’autre de chaque candidat. Les choses semblent encore loin de départager les deux listes en course dans la commune IV.

Au lendemain du scrutin, les tendances envoient Moussa Mara à l’Assemblée Nationale avec un score de 59,50%, la liste UDD-PSDA à 40,50% de Zé. Mais, force est de constater qu’après cette annonce, chaque QG célèbre sa victoire dans son camp. Au moment où les militants de YELEMA fêtent au QG de la campagne, ceux de Hamadi Sangaré dit Zé ne faiblissent pas et crient à la victoire.

Si les chiffres actuels ne peuvent départager les candidats, ce n’est pas le ministère de l’Administration qui pourra mettre fin à cette guerre. Les candidats de ce second tour devront attendre la Cour constitutionnelle pour trancher, mais surtout mettre fin aux ambitions des uns et proclamer vainqueur d’autres.

Komi

LE COMBAT

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Covid-19 : Le casse-tête des joueurs en fin de contrat

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Alors que leur contrat se termine à la fin de la saison, plusieurs internationaux maliens, dont le capitaine des Aigles, Abdoulaye Diaby doivent conjuguer avec la pandémie du coronavirus qui a bouleversé le calendrier mondial

 

La propagation de la pandémie du coronavirus affecte le football mondial. Depuis mars, les compétitions sont arrêtées dans presque tous les pays du monde et l’incertitude plane sur la saison. Les joueurs sont confinés partout et ceux dont le contrat se termine fin juin, commencent à se poser des questions sur ce qu’il va se passer dans les semaines ou les mois à venir.
évidemment, les expatriés maliens ne sont pas épargnés par la crise sanitaire mondiale, même si la FIFA a recommandé aux clubs d’étendre les contrats qui auraient initialement dû expirer au mois de juin jusqu’à la fin effective de la saison. Concernant les dates du prochain mercato, elle a indiqué qu’elle ferait «preuve de souplesse» et qu’elle s’adapterait afin que les dates du marché des transferts «encadrent la fin de la saison en cours et le début de la prochaine».
Parmi les expatriés maliens qui devraient changer de club à la fin de la saison, il y a le capitaine des Aigles, Abdoulaye Diaby qui a été prêté par le Sporting de Portugal au Besiktas pour la saison. Normalement, le prêt d’Abdoulaye Diaby prend fin le 30 juin et trois options s’offrent à l’international malien : rester au Besiktas, retourner au Sporting ou rejoindre un nouveau club. Cette année, l’attaquant malien a joué 23 matches pour 2 buts et une passe décisive.
C’est en 2018 qu’Abdoulaye Diaby a été transféré au Sporting Portugal, club avec lequel il a disputé 44 matches et marqué 7 buts. Auparavant, le capitaine des Aigles avait porté successivement les couleurs d’Excel Mouscron et du FC Bruges (Belgique). Selon le quotidien portugais A Bola, Abdoulaye Diaby intéresse le Standard Liège et pourrait retourner en Belgique à la fin de la saison.
Adama Traoré se trouve dans la même situation que le capitaine Abdoulaye Diaby. En effet, le joueur a été prêté au FC Metz par l’AS Monaco et le prêt doit se terminer le 31 août. Avec Metz, «Noss», comme l’appellent familièrement les supporters a disputé 15 rencontres cette saison. Il a marqué 1 but et distribué 4 passes décisives. Un autre Aigle, Cheick Keïta est en fin de contrat. Formé au centre de l’AS Monaco, le joueur de 24 ans évolue actuellement à Birmingham City (D2 Anglaise) où il a été prêté par KAS Eupen (1 ère division Belge). Va-t-il retourner en Belgique ou signera-t-il dans un nouveau club ? La deuxième hypothèse semble la plus plausible, quand on sait que le joueur intéresse de nombreux clubs.
Le défenseur de Lens (Ligue 2 française) Massadio Haïdara devrait également changer de couleur à l’issue de la saison. Le contrat de l’international malien (23 matches, 1 but et 4 passes décisives cette saison) se termine le 30 juin et selon plusieurs médias français, le Franco-Malien va probablement quitter les Sang et Or après trois ans de bons et loyaux services, mais on ignore encore la future destination de Massadio Haïdara.
Le nom de Cheick Fantamady Diarra (Châteauroux, ligue 2 française) est également cité parmi les joueurs annoncés sur le départ. Cette année, le joueur formé au Centre Salif Keïta (CSK) et passé par Rennes et Auxerre a disputé 19 matches, pour 4 buts et 2 passes décisives. Mais pour ces expatriés maliens, comme pour tous les joueurs en fin de contrat ou désireux de changer de club, tout dépendra de la suite de la pandémie du Covid-19.

Boubacar KANTÉ

Source : L’ESSOR

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DEUXIÈME TOUR DES ELECTIONS LÉGISLATIVES – 19 AVRIL 2020

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La MOE invite la Cour Constitutionnelle à une veille plus attentive sur le droit des électeurs et des candidats

Pour le dernier round des législatives 2020, les électeurs maliens ont été de nouveaux aux urnes, le dimanche, 19 avril 2020.  Conformément à son rôle de contrôle citoyen neutre, impartial et professionnel, la Mission d’Observation Électorale (MOE) de la Synergie 2020 constituée de :

Pool d’Observation Citoyenne du Mali – POCIM, constitué de l’Observatoire pour les élections et la bonne gouvernance au Mali (OBSERVATOIRE), le Groupe Pivot/ Droit et Citoyenneté de la Femme (GP/DCF…. La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH).

Pour parler des observations faites lors de ce 2ème tour du scrutin du 19 Avril, l’hôtel Radisson a servi de cadre hier lundi 20 avril 2020, à certains responsables de cette organisation, d’évoquer les constats faits ainsi de formuler certaines recommandations à l’endroit de plusieurs acteurs concernés dont le gouvernement, la CENI, Cour Constitutionnelle entres …

Selon le Chef de mission de la Synergie, Dr Ibrahima SANGHO,

« pour ce deuxième tour la MOE de la Synergie a déployé 71 Observateurs à long terme (OLT) et 1 030 Observateurs à Court Terme (OCT) dont 45 observateurs sourds, couvrant les 43 circonscriptions électorales du second tour ».

Dr Ibrahima SANGHO

 Elle a mis en place son dispositif au sein de l’hôtel Radisson Blu, ACI 2000, Bamako.

Comme lors du 1er tour, la Synergie a constitué trois chambres dont les responsabilités et les rôles sont différents mais intégrés dans un dispositif d’alerte, d’analyse et de réponse au monitoring du processus électoral. Il s’agit de la Chambre de décisions (leaders de la société civile et la CNDH), de la Chambre intermédiaire (analystes politique, sécurité, genre, handicap, électoral et juridique et la CNDH) et de la Chambre technique (les gestionnaires des données).

Selon lui, cette déclaration préliminaire (…)

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MARDI 21 AVRIL 2020

Alpha C. SOW

NOUVEL HORIZON

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MISE EN CIRCULATION DE FAUX NUMÉROS DE SERIES SUR CERTAINS BILLETS DE BANQUE

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La BCEAO dément la fausse alerte diffusée sur les réseaux sociaux

 

L’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) à travers le siège de la Banque centrale (BCEAO) à Abidjan a réagi à certaines informations qui circulent depuis quelques jours sur les réseaux sociaux. La BCEAO dément les informations selon lesquelles certains billets de banque porteraient de faux numéros de série.

La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) informe le public qu’une fausse information lui est outrageusement attribuée , circule sur les réseaux sociaux depuis le 15 avril 2020.

Le contenu dudit message, tel que rapporté est le suivant :

« La BCEAO porte à la connaissance des banques, des institutions financières, des commerçants et des populations du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’ivoire, de la Guinée Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo qu’il lui a été donné de constater la circulation de faux numéro de série sur les billets de 10.000 et 5.000 franc CFA de même que les mesures sur la largeur et la longueur de ses billets ne sont plus les mêmes. Par conséquent, (…)

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MARDI 21 AVRIL 2020

KADOASSO.I

NOUVEL HORIZON

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ÉMERGENCE POLITIQUE La présidente des femmes ADP-Maliba au sommet

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Annoncée au second tour, Mme Diallo Mariam Camara, présidente des femmes de   l’Alliance Démocratique pour la Paix (ADP-Maliba) a fait sensation au Kénédougou   avec plus de 54%. Le score de sa liste, depuis le premier tour de ces élections législatives 2020 montrait bien que son audience politique n’est pas des moindres. Une montée en force qui surprend alors qu’elle n’a pas encore soufflé sa première bougie à la tête du Mouvement des femmes de l’ADP-Maliba.

 

Depuis le congrès de l’Alliance Démocratique pour la Paix (ADP-Maliba), en mai 2019, son nom a été connu de tous : Mme Diallo Mariam Camara. Un visage méconnu à l’époque, qui commence à donner raison sur le choix autour de sa personne.

Basée à Sikasso, Mme Diallo Mariam Camara dite MAME (pour les intimes) est visible en milieu rural. Celle qui est en fonction au Conseil régional de la 3ème région était déjà sur le terrain.

Des champs aux sentiers et routes locales, la première dame du parti de Aliou Boubacar Diallo multipliait les missions. Une expérience professionnelle qui aura été un vécu la conduisant à avoir des aspirations politiques. S’il est vrai qu’on ne lui prêtait aucune intention pour les élections législatives 2020, la base aurait tenu à sa candidature quand la députation prenait forme.

Ce qui explique (…)

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MARDI 21 AVRIL 2020

BAMOÏSA

NOUVEL HORIZON

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Les 200 000 emplois d’IBK risquent de partir en fumée

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Décidément le régime du Covid-19 va laisser des traces dans les domaines les plus insoupçonnés.

 

Depuis la réélection d’IBK en 2018, le grand tapage sur ses 200 000 emplois a fini de jouer sa partition.

On n’en parle si peu ou presque pas que l’opinion ne se rappelle à peine qu’un tel projet avait existé par le passé.

Mais le problématique de l’emploi, à défaut de se pose en termes de réalisation, va bientôt ressurgir sous le prisme de sa disparition.

Et pour cause, les seuls chômages techniques sont en train de progresser à un rythme beaucoup plus rapide et moins laborieux que la cadence des 200 000 en son temps.

S’y ajoutent les effets logiques du coup d’arrêt que les mesures barrières ont infligé à l’activité humaine.

Le Témoin

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