Quantcast
Channel: Koulouba.com
Viewing all 74550 articles
Browse latest View live

Brume de poussières : Fin du calvaire aujourd’hui, selon la météo

$
0
0

Cette suspension de poussières dans la cité réduit la visibilité des usagers

Il fait un temps à ne pas mettre un chien dehors. Poussières épaisses en suspension à Bamako contre orages et pluies dans la partie sud du Mali (précisément Sikasso). Il s’agit juste d’un phénomène météorologique lié à la mousson africaine. Ce système de vents périodiques touche chaque année l’Afrique de l’Ouest amenant sur le continent de l’air chargé d’humidité. Alors qu’il pleut à Sikasso, impossible de respirer normalement à Bamako depuis dimanche, à cause de la poussière. Qui, combinée aux nuages, réduit considérablement la visibilité. La poussière, selon l’Agence nationale de météorologie du Mali est due au renforcement du vent au nord du Mali et du Niger. Vent qui est par la suite redirigé vers le Sud du Mali et qui réduit notre visibilité.

Le directeur réseau d’observations et prévisions météorologiques de l’Agence Moussa Touré, insiste sur le rôle des nuages dans le noir qui couvre la ville. « Leur présence fait que le sol s’assombrit davantage et cela est due à la présence des flux de mousson qui pénètrent actuellement sur notre territoire », ajoute le spécialiste. Par ailleurs, il explique que les orages au sud du Mali vont progressivement atteindre le Sud du District de Bamako. La poussière devra s’estomper d’elle-même aujourd’hui, sinon les activités pluvio-orageuses qui atteindront Bamako devraient la faire déguerpir. L’Agence nationale de la météorologie recommande aux gens de toujours porter les masques de protection. « Parce qu’au-delà de la maladie du Covid-19, le port du masque améliore la qualité de l’air », assure le directeur réseau d’observations et prévisions météorologiques de Mali-Météo, Moussa Touré. Il exhorte aussi à éviter les sorties non nécessaires pour ne pas inhaler des particules très fines pouvant passer entre les mailles du masque. « Si vous le pouvez, restez à l’abri, c’est vraiment l’idéal », préconise-t-il. Il invite la population à suivre la météo pour s’informer davantage sur les phénomènes météorologiques.

Khalifa DIAKITÉ

Source : L’ESSOR

The post Brume de poussières : Fin du calvaire aujourd’hui, selon la météo appeared first on Koulouba.com.


Quand Me MountagaTall s’attarde sur les fautes grammaticales d’IBK par une bourde

$
0
0

Me Mountaga ne lâche plus rien. Chaque événement est désormais l’occasion pour lui de saper le processus électoral (où il n’a manifestement plus rien à gagner) en mettant l’accent sur l’insouciance des hautes autorités d’organiser les législatives au détriment de la santé publique.

 

La dernière sortie du président du Cnid est parvenue au public la semaine dernière et, comme il est de coutume ces derniers temps, via les réseaux sociaux.

Il a profité notamment de récentes remarques du Centre Carter, l’Observateur indépendant de la crise malienne, pour tenter de s’engouffrer dans une nouvelle brèche, à savoir : une soi-disant entorse du processus des législatives à la décentralisation. Ce n’est pas tout. Me Tall en profite également pour prendre aux mots le président de la République en relevant des contradictions entre son adresse à la Nation et sa décision de maintenir le collège électoral.

Ce faisant, l’ancien ministre d’IBK n’a pu se passer de lui rappeler qu’il n’est pas au-dessus des carences grammaticales qu’il a l’habitude de pointer chez les autres. Il a ainsi noté l’incorrection suivante dans l’adresse d’IBK : « ces personnes qui, sans attendre quelle que (sic) consigne que ce soit, décident d’éviter les attroupements… pour ne pas prendre la responsabilité de contaminer une brave épouse, un vieux père, une vieille mère».

Au fait, la parenthèse (sic) signifie qu’il n’est pas l’auteur de la bourde ayant consisté à écrire «quelle que consigne» là où il fallait écrire «quelques consignes». Seulement voilà : si IBK en a commis une seule incorrection sur tout un discours, Me Tall, lui, est revenu sur une seule et même faute grammaticale beaucoup de fois de suite dans la même réaction. En effet, son anaphore «j’aurai voulu» (sic) devrait s’exprimer en français à la première forme du conditionnel passé «j’aurais voulu» et non au futur antérieur. Ce sont en définitive deux têtes brûlées maliennes de la langue du colonisateur qui se neutralisent.

Les 200 000 emplois d’IBK risquent de partir en fumée

Décidément le régime du Covid-19 va laisser des traces dans les domaines les plus insoupçonnés. Depuis la réélection d’IBK en 2018, le grand tapage sur ses 200 000 emplois a fini de jouer sa partition. On n’en parle si peu ou presque pas que l’opinion ne se rappelle à peine qu’un tel projet avait existé par le passé. Mais le problématique de l’emploi, à défaut de se pose en termes de réalisation, va bientôt ressurgir sous le prisme de sa disparition. Et pour cause, les seuls chômages techniques sont en train de progresser à un rythme beaucoup plus rapide et moins laborieux que la cadence des 200 000 en son temps. S’y ajoutent les effets logiques du coup d’arrêt que les mesures barrières ont infligé à l’activité humaine.

Le Témoin

The post Quand Me MountagaTall s’attarde sur les fautes grammaticales d’IBK par une bourde appeared first on Koulouba.com.

Diadié Bah, candidat élu à Niono des le 1er tour : « Mes adversaires auraient pu conserver leur mandat s’ils n’avaient pas oublié leurs électeurs…»

$
0
0

Elu dès le premier tour de l’élection des députés à l’Assemblée nationale sous les couleurs d’ADP-Maliba, Diadié Bah  tance ses adversaires malheureux. Après deux tentative en 2007 et 2013, le richissime opérateur économique de Niono, Diadié Bah, siégera à l’Assemblée nationale. Interview !

Le Témoin : Pourquoi un riche opérateur économique comme vous brigue un mandat législatif ?

Diadié Bah : Pour mon amour et mes ambitions pour Niono. Il ne s’agit pas de ce que je dis, mais de ce que je pense. Je suis de Niono et mon objectif est le bonheur de mes parents. Je veux que Niono soit parmi les cercles les plus beaux du Mali. Aujourd’hui, notre cercle fait honte malgré ses potentialités. Il manque à Niono, de l’eau potable, des routes et des infrastructures, gage de développement.  Certes, le député ne fait pas de route, mais en bon envoyé de la population, il peut attirer l’attention des plus hautes autorités dans ce sens.

Vous étiez à votre 3e tentative, quel a été votre secret cette fois-ci pour gagner ?

Lors de mes deux tentatives, principalement en 2013, ma victoire m’a été arrachée contre toute attente. Et cela, devant Dieu et les hommes. Et Niono, après les résultats définitifs, a échappé à une révolte. La population était dans une dynamique de réclamer sa victoire. Toutes choses qui allaient provoquer un bain de sang. Mon intervention sur une radio de la place a invité la population au calme et à la retenue.  Je l’ai fait pour l’amour que je porte pour Niono. Et six ans après, nous venons de remporter avec la plus belle des manières la majorité des urnes contre une alliance de trois grands partis politiques.

Vous voulez dire qu’il n’y aura pas de plainte contre votre liste ?

Pour ces législatives, presque tout Niono a voté. Et à la sortie des urnes, nous avons eu plus de 50% contre 26% pour nos principaux adversaires. Cette victoire est pour Niono et sa population. En 2013, nous avons été l’objet de plusieurs plaintes introduites à la Cour constitutionnelle. En 2020, ces plaintes n’auront pas de suite favorable, malheureusement pour nos adversaires. Je profite de l’occasion pour remercier la population de Niono qui se disait prête de les affronter même à dix reprises et de les battre à chaque occasion. L’agent ne fait pas passer un candidat, sinon notre alliance n’allait pas passer.

Comment expliquez-vous cette victoire ?

Le pouvoir est un don de Dieu. Mais un politique ne doit pas oublier sa base qui peut le sanctionner au retour. Cette victoire n’est pas un vote-sanction contre le chef de l’Etat, mais plutôt contre les candidats du parti au pouvoir et alliés.  IBK, je pense pour ce qui concerne Niono, qu’il a tenu toutes ses promesses. Seulement la gestion au niveau local a posé d’énormes frustrations. En guise d’illustration, je cite l’aménagement des terres agricoles et la subvention des intrants agricoles. Et comme un butin de guerre, les décideurs se sont partagés entre eux en lieu et place des véritables bénéficiaires. Bref, ils avaient toutes les chances de conserver leur mandat, s’ils n’avaient publié leurs électeurs.

Quel est votre dernier mot à la population de Niono ?

J’invite la population de Niono à l’unité autour d’un seul idéal : le développement de notre communauté. Dépassons les divergences politiques, mettons Niono au-dessus de nos égos.

Propos recueillis par Amidou KEITA

Le Témoin

The post Diadié Bah, candidat élu à Niono des le 1er tour : « Mes adversaires auraient pu conserver leur mandat s’ils n’avaient pas oublié leurs électeurs…» appeared first on Koulouba.com.

[Tribune] Covid-19 : vers un nouvel ordre mondial ?

$
0
0

La pandémie de coronavirus ne bouleversera pas l’ordre mondial. Au contraire, elle maintiendra les rapports de force. Les pays d’Afrique subsaharienne, où la tendance sur le plan économique n’est à l’émergence d’une agriculture performante soutenue par l’industrialisation,  risquent de rester des acteurs marginaux.

 

Alors que le décompte des victimes au niveau mondial se poursuit, la pandémie de Covid-19 met à nu les fragilités des États. Malgré les appels à la solidarité, la riposte s’organise, pour l’instant, essentiellement de manière individuelle. Dans un monde profondément inégal, cet égoïsme exacerbe les déséquilibres entre pays riches et pays pauvres. C’est pourquoi de nombreuses voix se sont élevées en Afrique, ces dernières semaines, pour demander la « révision » d’un système global, prenant en compte la question des relations entre le Nord et le Sud. Des collectifs d’intellectuels et de personnalités africaines engagées ont signé de nombreuses tribunes pour appeler à un monde plus équitable.

À y regarder de plus près, les rapports entre les États sont régulés par leurs attributs de puissance (poids militaire, politique, démographique et économique). Et, pour l’instant, la pandémie n’a pas remis en cause ces attributs. Alors, d’où viendrait le bouleversement tant réclamé ? De la bonne foi des dominants et de ceux qui profitent du système actuel ? Si tel est le cas, il s’agit d’une lecture bien candide des relations internationales.

Observer les jeux politiques

Pour illustrer les rapports de force qui paraissent bien ancrés à ce stade, il faut observer les jeux politiques dans les grandes organisations internationales comme l’Organisation des Nations unies ou encore l’Organisation mondiale du commerce où la place des États africains reste marginale dans les prises de décisions. Cette situation est en partie liée à la modicité de leur contribution, notamment financière, à la marche de ces organisations. Par exemple, l’Afrique subsaharienne représente à peine 2% des échanges commerciaux au niveau mondial.

Par ailleurs, il est intéressant dans le même temps d’observer les nouvelles puissances qui émergent au niveau mondial comme la Chine, l’Inde et le Brésil. Ces pays investissent massivement en Afrique, pas par bonté de cœur ou altruisme, mais parce que cela s’inscrit dans une politique globale de croissance et d’affirmation de leur rang de puissances mondiales. Le continent est riche en opportunités et constitue un espace d’affrontement entre les anciennes puissances et celles émergentes. Mais peu ou pas assez le lieu d’affirmation de la puissance des États africains. Ces derniers subissent donc globalement la politique mondiale sur leur propre sol. Il n’est donc pas incohérent d’affirmer, au regard de la situation actuelle, que les États d’Afrique subsaharienne sont, dans l’ensemble, des États faibles. Leur souveraineté est sans cesse remise en cause par de nombreux intervenants, qu’ils soient étatiques ou privés.

Ne pas être à nouveau en marge

De plus, les différentes politiques mises en place par ces pays ou par les partenaires bilatéraux ont été des échecs. D’ailleurs, la comparaison entre les pays d’Afrique subsaharienne et ceux d’Asie du sud est impitoyable. En moins de 40 ans, il y a eu un véritable décrochage économique entre ces deux zones. Ceux qu’on appelle les « tigres » asiatiques, malgré des régimes politiques « imparfaits », ont réussi leur transformation agricole et industrielle, quand en Afrique les dirigeants s’embourbaient dans des politiques de développement qui ont eu des résultats mitigés. Alors que les populations asiatiques sortent de la pauvreté en masse, qu’une classe moyenne émerge, l’Afrique peine à amorcer ce basculement.

Si tant est qu’un nouvel ordre mondial est en train d’émerger, il se ferait davantage autour de la Chine, la Russie, l’Inde, le Brésil, la Turquie et dans une moindre mesure l’Afrique du Sud. Les pays d’Asie du Sud-Est ne sont pas en reste, d’autant plus que le commerce mondial bascule vers la zone pacifique. Pour ces acteurs, s’implanter en Afrique et y concurrencer les puissances occidentales est primordiale, ne serait-ce que pour l’accès aux matières premières ou des raisons de visibilité sur l’échiquier mondial. La question, pour les Africains, est donc de savoir comment tirer profit de ce nouvel ordre et comment faire en sorte de ne pas à nouveau être en marge.

Acteurs marginaux

Il convient donc de rappeler cette évidence : un nouvel ordre mondial ne se décrète pas par des vœux pieux, des grands discours creux à Sotchi ou ailleurs. Il se construit à travers une politique concrète avec des objectifs et des moyens. La pandémie ne bouleversera pas l’ordre mondial et les rapports de forces se maintiendront, avec des pays d’Afrique subsaharienne qui, dans leur globalité, resteront en périphérie sur le plan politique. Sur le plan économique, la tendance n’est clairement pas à l’apparition d’une agriculture performante soutenue par une industrie qui permet d’absorber les 50% de personnes vivant avec moi de 1.25 dollars par jour, dans un proche avenir. Or, ce sont là des pistes qui permettront à ces pays de jouer un rôle au niveau mondial. Autrement, ils demeureront des acteurs marginaux.

Source : Benbere

The post [Tribune] Covid-19 : vers un nouvel ordre mondial ? appeared first on Koulouba.com.

Premières tendances : Moussa Timbiné et Oumar Mariko tombent

$
0
0

Avec le faible taux de participation, les décomptes des voix ont été rapides dans différentes localités pour le 2e tour des législatives 2020 tenues hier dimanche. Les premières tendances consacrent deux grands revers, ceux du 1er vice-président sortant de l assemblée nationale, Moussa Timbiné en Commune V et surtout d’Oumar Mariko largement battu à kolondiéba par l’ancien ministre Sidiki N’fa Konate. On a aussi enregistré de belles surprises à Bamako avec les victoires des listes de l’Urd en Communes III et VI.

 

En Communes Il et IV, Karim Keita et Moussa Mara ont été élus avec plus de 55 % tout comme la liste Rpm-Adéma en Commune Ségou , l’alliance Rpm-Adema-Urd et Adema est donnée gagnante devant celle de Asma-UDD.. A Gao, l’Alliance Adema Asma a gagné aussi face à celle du Rpm tout comme à Sikasso, kadiolo. Nous terminons par l’exploit de Mahamadou Diarasssoumba qui est le seul à gagner en liste propre pour 5 sièges. On saura davantage sur les autres localités dans la journée.

Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau

The post Premières tendances : Moussa Timbiné et Oumar Mariko tombent appeared first on Koulouba.com.

Résultat provisoires complets du deuxième tour des législatives: Karim Kéita, Bakari Togola (RPM), Hady Niangadou (MPM), Moussa Mara (Yéléma) élus députés

$
0
0

Décidément, ces élections législatives auront été riches en surprises. Selon les résultats provisoires complets recueillis au sein de la commission de centralisation des résultats au gouvernorat du district de Bamako, seul Karim Kéita est parvenu à se faire réélire au nom du parti au pouvoir (RPM) dans la capitale.

 

Dans le cercle de Bougouni, le président de l’APCAM, Bakari Togola, bien qu’emprisonné à Bamako pour  » détournement présumé  » a réussi à s’imposer. Si ce résultat est confirmé par la Cour Constitutionnelle, il sera élu député de la circonscription et pourrait sortir de prison si la nouvelle Assemblée nationale vote pour sa libération.

Lire la suite dans l’Indépendant

Source : l’Indépendant

The post Résultat provisoires complets du deuxième tour des législatives: Karim Kéita, Bakari Togola (RPM), Hady Niangadou (MPM), Moussa Mara (Yéléma) élus députés appeared first on Koulouba.com.

Détérioration de la situation sécuritaire dans le nord et le centre du Pays: Plus de 1000 morts dont plus de 300 civils depuis janvier 2020

$
0
0

La révélation a été faite par ACLED (Armed Conflict Location & Event Data Project), une organisation non gouvernementale spécialisée dans la collecte, l’analyse et la cartographie des données de conflit.

 

Selon cette organisation, malgré la propagation du COVID-19, l’intensité des violences armées au Mali n’a pas baissé d’un cran. Parmi les victimes qui en paient le plus lourd tribut figurent les civils, essentiellement dans les régions dites du Centre.

Lire la suite dans l’Indépendant

Source : l’Indépendant

The post Détérioration de la situation sécuritaire dans le nord et le centre du Pays: Plus de 1000 morts dont plus de 300 civils depuis janvier 2020 appeared first on Koulouba.com.

2ème tour du 19 au avril dernier: » Un taux de participation de 23,22% « , selon la Mission d’Observation Electorale de la Synergie

$
0
0

 

Le Chef de la Mission d’Observation Electorale (MOE) de la Synergie, Dr Ibrahima Sangho, président du Pool d’Observation Citoyenne du Mali (POCIM) a tenu un point de presse, hier, lundi 20 avril, à l’Hôtel Radisson Blu de Bamako sur le déroulement du scrutin du deuxième tour des législatives. Pour la circonstance, la MOE de la Synergie avait déployé 83 Observateurs à Long Terme (OLT) et 1.145 Observateurs à Court Terme (OCT) sur le terrain, dans les 43 circonscriptions électorales restantes. C’est pourquoi, elle a indiqué  » un taux de participation de 23,22% « .

Lire la suite dans l’Indépendant

Source : l’Indépendant

The post 2ème tour du 19 au avril dernier: » Un taux de participation de 23,22% « , selon la Mission d’Observation Electorale de la Synergie appeared first on Koulouba.com.


Covid : 19 : Les mosquées maliennes continuent de défier la pandémie

$
0
0

Le Mali continue de se singulariser dans la lutte préventive universelle contre le Coronavirus. Pendant que le monde entier consent à une extension des mesures y afférentes à la fermeture des lieux de culte, les mosquées maliennes continuent d’officier en assemblant des dizaines voire des centaines de fidèles et au moins quatre fois par jour.

 

Plus spectaculaire encore, les fidèles n’arrêtent pas de converger chaque vendredi pour la traditionnelle prière hebdomadaire qui en rassemble davantage plus massivement.

Des tendances de la religion dominante ouvertement hostiles à un régime plus restrictif continuent ainsi de défier toute la stratégie nationale déployée contre la pandémie du Covid-19 alors que les autorités ont mis un coup d’arrêt à la plupart des activités humaines à travers le pays. Écoles, bars et restaurants, entre autres, ont mis la clef sous le paillasson, tandis que l’atmosphère politique en est affectée en pleine campagne électorale, de même que les fêtes de réjouissance.

Afin d’éviter que le mal ne profite des concentrations humaines pour mieux se propager, les restrictions ont été assorties de l’instauration d’un couvre-feu qui pénalise toutes les activités hormis encore les rassemblements religieux, à en juger du moins par des horaires visiblement taillés sur la mesure des mosquées.

Cette exception malienne n’a pas manqué d’intriguer au-delà de nos frontières où l’opinion internationale s’interroge naturellement sur la témérité qui consiste à s’accrocher sur les obligations religieuses en exposant la vie des pratiquants, notamment dans l’un des pays du monde les moins dotés en moyens techniques et matériels contre la pandémie. Interrogé récemment sur la question par des médias étrangers, l’un des tenants les plus en vue de l’exception religieuse, l’ancien Président du Haut Conseil Islamique, Mahmoud Dicko, n’en a pas dit plus que sa perception qui avait résonné comme un défi lancé au président de la République.

Il a notamment expliqué qu’il revient aux pouvoirs politiques et non confessionnels d’endosser la responsabilité d’une fermeture des mosquées, sachant pertinemment que les hautes se sont volontairement dessaisies des mesures relatives à la religion pour se soustraire à la sensibilité de la question. Et si les cultes minoritaires leur ont facilité la tâche en décidant d’une suspension temporaire de leurs rassemblements, les mosquées quant à elles continuent de défier la pandémie au risque de constituer un vecteur de sa propagation.

Ni les Imams ne se résolvent à épargner à la population le péril d’une contamination massive, ni les hautes autorités ne se montrent assez tranchantes pour fermer des milieux susceptibles d’annihiler leurs efforts de protection des citoyens contre le Covid-19. À quoi sert, en définitive, le renoncement à l’école dans un système assez permissif pour autoriser leurs parents à ramener le virus d’un lieu de culte ?

Pendant que les hautes autorités demeurent indécises face à l’équation, l’épidémie continue sa progression discrète au Mali avec plus 140 cas déjà confirmés avec nos faibles moyens de détection, 13 décès constatés et heureusement un nombre assez encourageant de malades rétablis.

A KEITA

Le Témoin

The post Covid : 19 : Les mosquées maliennes continuent de défier la pandémie appeared first on Koulouba.com.

Mali-Covid-19 : La douane malienne prend des mesures fortes

$
0
0

La direction générale des douanes vient de prendre des mesures drastiques interdisant l’exportation et la réexportation des produits comme : le riz, le mil, le sucre, le lait, les pâtes alimentaires, l’huile, le gaz butane, les masques et les gels hydro-alcooliques. Sans oublier l’aliment-bétail qui est également défendu d’exportation. Cette mesure sera en vigueur jusqu’à nouvel ordre, selon le patron des gabelous.

 

Cette décision, prise le 17 avril dernier, émane de la Direction générale des douanes qui évoque dans une note de service adressée à ses services sur le terrain, une mesure de sauvegarde dans le contexte de la menace du covid-19.

Cette interdiction intervient dans un contexte macro-économique difficile pour notre pays, du fait des conséquences économiques du covid-19 et l’insécurité. La mesure devrait assurer la continuité de l’approvisionnement de nos marchés locaux en denrées de première nécessité à quelques jours du mois de Ramadan.

Mohamed TOURE

Source : L’ESSOR

The post Mali-Covid-19 : La douane malienne prend des mesures fortes appeared first on Koulouba.com.

Faits divers : Un réseau de voleurs de bœufs démantelé

$
0
0

Un quartette bien organisé vivait quasiment de vols de ruminants à Kolondiéba et ses environs. La situation ne pouvait durer indéfiniment.

 

Il y a quelques jours de cela, le parquet du Tribunal de Kolondiéba a été saisi par le commissaire divisionnaire Isaack Théra, chef de la police de la localité. C’est à propos d’une bande de voleurs de bœufs qui sévissait dans la localité. Au nombre de quatre : HS, AS, MK et BK alias « Bouramadéni », le présumé chef de la bande. Peu avant de saisir le parquet de la localité, les hommes du divisionnaire Théra avaient mis la main sur le quartette. Ces individus croupissent depuis derrière les barreaux, le temps que les juges se penchent sur leur cas.
Selon nos informations, ces malfrats bien organisés en bande vivaient de vols et de recel de bœufs depuis plusieurs mois, non seulement à Kolondiéba, mais aussi dans des localités comme Bougouni, Yanfolila et environs. Pour la bonne marche de leur entreprise, chaque élément du groupe avait un rôle bien défini. Très vraisemblablement, selon nos sources, deux des bandits se chargeaient de repérer et de voler le/ou les ruminants. Puis ils acheminaient le butin chez leur chef BK. Ce dernier à son tour les orientait directement vers le nommé MK, un boucher professionnel de la localité qui se chargeait de les écouler rapidement. Au final, la bande se retrouvait avec tout un pactole en poche. Cette machine était tellement bien huilée qu’il était quasiment impossible pour les victimes de comprendre quoi que ce soit après la disparition subite de leurs bœufs en circulation. Même si elles ne comprenaient rien dans les vols d’animaux à répétition, certaines des victimes ont eu le bon sens de se rendre au commissariat de police où elles déposèrent des plaintes. Le temps passe, le phénomène n’est pas près de disparaître. Bien au contraire, il gagnait en intensité dans les localités citées et leurs environnants. Au même moment, les plaintes étaient quasi continues au niveau du commissariat de police.

En fin de compte, les limiers se sont vus obligés de prendre à bras le corps cette affaire de vol de ruminants. La brigade de recherche, qui pris le dossier en main, a jugé nécessaire de solliciter la collaboration des populations elles-mêmes. Ainsi quelques jours après, le citoyen X s’est présenté au commissariat de police Kolondiéba pour leur filer des renseignements intéressants. Ce « pion » des limiers avait, peu avant, aperçu un individu dont en apparence, tout laissait à penser qu’il était un suspect sérieux. C’était le 16 mars dernier aux environs de 15 heures quelque part dans les confins entre deux localités de Kolondiéba. Cet homme à la provenance douteuse faisait le « berger ». Il poursuivait avec un bâton plusieurs têtes de bœufs qu’il conduisait vers une destination inconnue. Une fois informé de ce fait, le commandant Salia Sanogo, chef de la brigade de recherche du commissariat de police de Kolondiéba a mobilisé ses éléments pour traquer le « Berger » inconnu. Quelques heures après, il a été interpellé, identifié comme HS, un trentenaire, puis conduit dans les locaux des policiers pour audition. Au moment de son interpellation à N’Titiry, Commune rurale de Kolondiéba, il a été pris avec une dizaine de têtes de bœufs. Interrogé, il a tenté de se dérober en expliquant qu’il s’était trompé de route avec les bêtes en quittant un village de Kolondiéba pour se rendre à Gomi (Commune rurale de Défina) à Bougouni. De questions à réponses, les policiers ont finalement compris qu’en réalité, le suspect était en train de rejoindre ses complices avec ce butin. Coincé, le jeune homme a finalement reconnu les faits qu’il tentait de dissimuler. Il a même collaboré avec les policiers en indiquant l’endroit où les animaux étaient acheminés après leur opération. De fil en aiguille, les policiers ont pu établir un lien étroit entre les quatre individus (dont deux repris de justice) avant de les interpeller tous. Ils ont été mis à la disposition du juge de paix à compétence étendue de Kolondiéba et placés sous mandat de dépôt. Entre-temps, les bœufs volés ont été remis à leurs propriétaires.

Tamba CAMARA

Source : L’ESSOR

The post Faits divers : Un réseau de voleurs de bœufs démantelé appeared first on Koulouba.com.

Lutte contre la covid-19 en Afrique : Le groupe Ecobank contribue à hauteur de 3 millions de dollars Us

$
0
0

La Banque Panafricaine Ecobank a fait une contribution d’environ de 3 millions de dollars américains comme participation à la lutte contre le Covid-19 sur l’ensemble de son réseau en Afrique.

 

« Grâce à sa connaissance de l’Afrique, et pour compléter les efforts gouvernementaux, le Groupe a fourni un soutien sous forme de numéraire, d’équipements et de fourniture de soins de santé », informe la Banque panafricaine.

Qui ajoute, dans un communiqué qu’elle a également marqué son appui par le déploiement de campagnes de sensibilisation pertinentes et soutenues, mais aussi par l’utilisation de sa plateforme numérique pour, entre autres, approvisionner les comptes des personnes les plus vulnérables.
Dans notre lutte contre cette pandémie, le  directeur général du Groupe Ecobank estime qu’il « est important non seulement de sensibiliser nos communautés, mais également de leur accorder les moyens de se protéger, ainsi que leurs proches. Nous sommes particulièrement attentifs aux besoins de nos communautés et faisons converger nos efforts en leur direction pour garantir un impact positif dans nos zones urbaines et rurales ».

« Nous sommes par ailleurs conscients de l’effet de la pandémie du covid-19 sur nos clients et avons pris la décision d’atténuer de diverses manières les retombées négatives en rendant d’ores et déjà gratuits certains frais bancaires sur nos plateformes numériques », confie Ade AYEYEMI. Qui ajoute enfin qu’ils continueront d’anticiper les situations qui pourraient nécessiter leur soutien, à mesure que la situation évolue.

Bassirou MBAYE

LEJECOM

The post Lutte contre la covid-19 en Afrique : Le groupe Ecobank contribue à hauteur de 3 millions de dollars Us appeared first on Koulouba.com.

Coronavirus (Covid-19): quelles solutions pour le secteur hôtelier africain ?

$
0
0

La pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une maladie infectieuse émergente et contagieuse. Elle apparaît le 17 décembre 2019 dans la ville de WUHAN en Chine puis se propage dans le monde entier en causant un taux de mortalité effrayant et impressionnant. Le taux de mortalité ou nombre de morts est vraiment lourd. L’hôtellerie est actuellement l’un des secteurs les plus touchés.

 

Malgré les mesures sociales de nos gouvernements africains : plusieurs employés des entreprises privées au chômage technique. Quelles solutions pour les entreprises ? Telle est ma réflexion sur le secteur hôtelier en Afrique.

Au titre des Etats Africains (Ministère du tourisme)

 

La création d’une plateforme constructive d’échange entre les ministères du tourisme et tous les acteurs du secteur du tourisme et de l’hôtellerie ;Le renforcement des mesures de sécurités de contrôle sanitaires sur l’ensemble des sites touristiques et l’hôteliers ; Fournir des incitations au maintien des emplois, soutenir l’activité des travailleurs indépendants et protéger les groupes les plus vulnérables ;Le réexamen des taxes, redevances et droits et de la réglementation ayant une incidence sur les transports, les voyages et le tourisme ;Assurer la protection des consommateurs et la confiance ;Inclure le tourisme dans les dispositifs économiques d’urgence aux niveaux national et régional ; Faire progresser la facilitation des voyages et des touristes ;

Au titre des promoteurs hôteliers

Maintenir les emplois ; Mettre en place des régimes de chômage partiel, comme la réduction du temps de travail ;Inclure les gestes barrières dans les procédures d’exploitation hôtelière ;  Connaître le marché et agir rapidement pour rétablir la confiance et stimuler la demande ;Réouvrir progressivement la capacité de vos chambres en fonction des activités ;Disposer des gels hydroalcooliques sur les comptoirs et les endroits accessibles à la clientèle ; Revoir ou repenser la disposition de la mise en place des restaurants, des salles de réunion, lors des évènements en respectant la distance de 1m ;Diversifier les marchés, les produits et les services ;Identifier et mettre au point des promotions spéciales pour les marchés et les segments ayant tendance à rebondir plus vite ;Fournir des incitations au développement de produits, de segments de marché et d’activités de marketing contribuant à un secteur touristique et hôtelier plus responsable et plus durable ;Assurer une prise en charge psychologique des clients et salariés ; Veiller au respect et à l’application du Règlement sanitaire international.

La pandémie du coronavirus 2019 (COVID-19) a créé une crise sanitaire mondiale sans pareille.  Elle continue de décimer l’humanité mais de plus, a impacté négativement le secteur du tourisme singulièrement l’hôtellerie. Elle entraine une récession significative.

Il faut noter, qu’avec les différentes solutions sus mentionnées et leurs mises en application, le secteur retrouvera son niveau d’activité d’avant crise à partir du second trimestre 2021 ; Et ce, en fonction de la volonté politique et les infrastructures de chaque Etat Africain.

Pour faire face à cette pandémie il faut de toute urgence s’en tenir aux prescriptions de l’OMT et surtout de l’OMS. Tout le salut de l’humanité et de l’industrie hôtelière est à ce prix.

OMT : Organisation Mondiale du Tourisme OMS : Organisation Mondiale de la santé

Marc Aime KOUADIO

Consultant-Formateur Hôtelier

Skype : marco26076

Tel : +225 07 00 39 19

Email : ndrimarc26@gmail.com

Malivox

The post Coronavirus (Covid-19): quelles solutions pour le secteur hôtelier africain ? appeared first on Koulouba.com.

Second tour des législatives : « argent contre électeur » dans plusieurs centres de vote

$
0
0

Quand des électeurs prennent de l’argent pour voter un candidat. Le phénomène devient de plus en plus fréquent pendant les élections au Mali. Le scrutin de ce dimanche 19 avril n’a pas fait exception à la règle. Dans plusieurs centres de vote, notamment à Bamako, les billets de banques ont fait leur loi. Selon les organisations d’appui au processus électoral, « la loi électorale condamne l’achat de conscience, et les candidats le savent ».

 

En commune II, au centre de vote Inemassa de Niaréla, en passant par le groupe scolaire Aminata Diop à Lafiabougou en Commune IV, jusqu’au centre de vote Goundo Simaga de Badalagougou, des billets de banque ont circulé au cours de ce scrutin. Des électeurs se font corrompre par des partis politiques, nous témoignent certains électeurs. « Il y a des gens qui nous proposent de l’argent si on rentre. Certains proposent cinq mille ou deux mille », dit cet électeur. Cet autre électeur de regretter : « à cause de deux mille francs et mille francs, certains électeurs refusent de voter malgré nos tentatives de sensibilisation ». Bref, dans plusieurs centres de vote de Bamako, les témoignages confirment l’achat de confiance au cours de ce scrutin.
Fanta Camara est membre d’un parti politique. Entourée des femmes, elle tient une feuille et un stylo dans ses mains. Elle dit avoir emmené ses électrices afin qu’elles puissent accomplir leur devoir civique. « Nous sommes partis les chercher en Sotrama. Quand elles vont terminer avec l’opération de vote, nous allons les ramener. Nous leur avons aussi donné des gangs et cache-nez. Sinon le vote se passe bien », nous explique Fanta Camara, pour qui, il s’agit de « faciliter le vote » pour leurs électeurs.
Ces pratiques sont interdites par la loi électorale, précisent les organisations d’appui au processus électoral.
Pour le chef de mission du Pool d’Observation Citoyenne du Mali (POCIM), « la loi ne parle pas spécialement sur la question de transport, mais quant on l’analyse, on voit que c’est transformé le citoyen à bétail électoral. » « C’est comme ci vous mettez des moutons dans un camion ou dans un car pour aller les vendre au marché », tranche Ibrahima Sangho. « C’est la même chose que quand vous louez aussi des Sotramas pour que des personnes rentrent dedans pour aller voter. Pour telle ou telle liste, c’est achat de conscience. Et tout cela, c’est interdit par la loi malienne », a déclaré le chef de mission du Pool d’Observation Citoyenne du Mali.
Le respect de ces dispositions incombe aux acteurs en charge de l’organisation du scrutin qui doivent sévir, a conclu Ibrahima Sangho.
Pour ces élections le président de la République a voté à l’école « AB » de Sébéninkoro-marché ». Après avoir accompli son devoir de citoyen, le chef de l’Etat s’exprimé sur les enjeux de ces élections, mais aussi sur la pandémie du Covid-19. Et selon IBK, « les Maliens ne peuvent être confirmés, condamnés à la mort par la faim. » Pour certains observateurs, cette décision est « salutaire et réfléchie ». Car selon eux, « la majorité des Bamakois vivent de leur gain quotidien. » Ces observateurs préconisent le respect des mesures barrières dans les marchés et les lieux publics.
Dr Aly Tounkara sociologue, professeur à l’Université du Mali

Source : Studio Tamani

The post Second tour des législatives : « argent contre électeur » dans plusieurs centres de vote appeared first on Koulouba.com.

APRÈS AVOIR TERRASSÉ ZÉ, MOUSSA MARA S’EXPRIME : “Merci à la Commune IV pour la confiance placée en nous’’

$
0
0

En attendant les résultats provisoires du Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation et ceux définitifs de la Cour Constitutionnelle, les premières tendances sont favorables à certains candidats. Ces tendances donnent la liste Yèlèma portée par Moussa Mara et Assane Sidibé victorieuse.

 

Conformément aux textes en vigueur en République du Mali, c’est le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation qui est habilité à proclamer les résultats provisoires des élections dans notre pays. Et c’est la Cour Constitutionnelle qui proclame les résultats définitifs qui ne sont susceptibles d’aucun recours.

Si le second tour des élections législatives s’est tenu dans notre pays, le dimanche 19 Avril 2020, les regards sont braqués sur le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation pour les résultats provisoires. En attendant, ce sont les tendances qui dominent le débat dans les états-majors des partis politiques et autres milieux intéressés par le processus électoral. En se référant aux premières tendances, l’ancien Premier ministre, non moins candidat du parti Yèlèma, M. Moussa Mara s’est prononcé à travers son mur en ces termes : « Merci à la Commune IV pour la confiance placée en nous : 59,5% des suffrages, plus de 7000 voix d’avance selon l’administration territoriale, cette victoire est d’abord et avant tout la vôtre ».

Faut-il le rappeler, (…)

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MARDI 21 AVRIL 2020

Tougouna A. TRAORE

NOUVEL HORIZON

The post APRÈS AVOIR TERRASSÉ ZÉ, MOUSSA MARA S’EXPRIME : “Merci à la Commune IV pour la confiance placée en nous’’ appeared first on Koulouba.com.


LES MESURES FORTES DE MAHAMET DOUCARA, DIRECTEUR GÉNÉRAL DES DOUANES L’exportation et la réexportation des produits suspendus !

$
0
0

Suite à la propagation de la maladie à Coronavirus dans notre pays, le Ministère de l’Economie et des Finances en collaboration avec la Direction Générale des Douanes a décidé de suspendre toutes les opérations d’exportation et de réexportation des produits.

 

Il s’agissait à travers ce communiqué par mesure de sauvetage, de suspendre toutes les opérations d’exportation et réexportation des denrées alimentaires de première nécessité notamment le riz, mil, sucre, lait, pâtes alimentaires, huile raffinée, gaz butane, masques, et les gels hydroalcooliques

Cela signifie qu’a compter du 17 avril, date d’émission du Communiqué, aucune des denrées produites au Mali et citées dans ledit communiqué ; ne pourra être exporté mais aussi qu’aucune exportation même pour ceux déjà importés ne pourra être de nouveau exporté (réexportation).  Cependant, faut-il rappeler que depuis l’apparition de ce terrible virus dans notre pays, les autorités maliennes multiplient jour et nuit les efforts, à travers des mesures préventives, des campagnes de sensibilisation, des aides urgentes, des pulvérisations des marchés et autres efforts lient à la lutte contre cette pandémie pour le bonheur de la population.

Ces efforts ont porté leur fruit car, elles ont favorisé aujourd’hui, les prises en charge de plus de 200 cas confirmés ; soignés une vingtaine de personnes et confinés plusieurs cas suspects. Malgré tous ces efforts consentis par les autorités maliennes dans la lutte contre le covid-19, ce terrible virus continu son petit chemin. C’est pourquoi, (…)

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MARDI 21 AVRIL 2020

Abdoul Karim Sanogo

NOUVEL HORIZON

The post LES MESURES FORTES DE MAHAMET DOUCARA, DIRECTEUR GÉNÉRAL DES DOUANES L’exportation et la réexportation des produits suspendus ! appeared first on Koulouba.com.

L’ANCIEN PREMIER MINISTRE SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA : “À tête reposée, nous ferons le bilan de ces élections législatives pour en tirer les leçons’’

$
0
0

L’Alliance pour la Solidarité au Mali-Convergence des Forces Patriotique (ASMA-CFP) avait des candidats sur plus de 10 listes de candidatures lors des seconds tours des élections législatives. Dans la circonscription électorale de Gao, le parti de l’ancien ministre de la défense et ancien Premier ministre est  annoncé gagnant selon les premières tendances. En attendant le résultat definitif l’heure n’est pas encore au bilan .C’est plutôt à l’ASMA-CFP , l’heure des remerciements pour avoir participé  au scrutin .

 

C’est dans ce contexte que Soumeylou B Maiga a magnifié sa reconnaissance à tous les militants de son parti. C’était à travers une déclaration   rendue publique avant la fermeture des bureaux, le dimanche dernier. Dans ses propos , l’ancien Premier ministre a tenu  à adresser les félicitations, encouragements et remerciements de la Direction du Parti à tout un chacun pour la manifestation de confiance: ‘’Nous avons mené une campagne résolument axée sur la proximité et l’écoute afin d’être demain des porte-paroles fidèles des idées, des attentes et des espoirs de nos concitoyens. Nous les avons poussés à avoir confiance en leur capacité à peser dans la marche du pays. Nous avons demandé (…)

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MARDI 21 AVRIL 2020

Mahamane TOURE

NOUVEL HORIZON

The post L’ANCIEN PREMIER MINISTRE SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA : “À tête reposée, nous ferons le bilan de ces élections législatives pour en tirer les leçons’’ appeared first on Koulouba.com.

TENDANCES DU SECOND TOUR DES LÉGISLATIVES A BAMAKO L’URD en tête, suivie de Yéléma, le RPM dans les profondeurs

$
0
0

Le second tour des élections législatives est rentré dans l’histoire et les résultats provisoires sont attendus dans les jours à venir. Depuis hier, les tendances dans les six (6) communes du District sont connues. Si elles placent le Parti du chef de file de l’opposition en pole position alors que le parti présidentiel semble sérieusement affaibli au regard des premiers chiffres loin avec un seul député sur les quatorze (14) élus dans le District de Bamako. Un véritable recul, en tant que la première force politique du pays. En attendant la Cour Constitutionnelle pour les résultats définitifs, chacun y va avec ses tendances.

 

Autant la centralisation des résultats continue autant les spéculations et les tendances continuent d’alimenter la toile. Particulièrement, la capitale Bamako, selon des sources dignes, les premières tendances sont connues depuis la nuit qui a suivi le scrutin dans les 6 communes du District de Bamako.

Selon ces tendances, les procès-verbaux envoyés au Gouverneur du District de Bamako ont été signés par les représentants de l’Administration et les délégués des Partis politiques. Les dites tendances mentionnent le nombre d’inscrits : 1 265 484, nombre de votants 166 409 alors que les Bulletins nuls s’élèvent à 7 647.

Les suffrages exprimés sont de 158 76 avec un taux de participation de 13,15% selon les premières tendances dont l’on dispose.  Pour un total de 14 sièges, le parti de Soumaïla Cissé caracole seule en tête avec 4 élus aux regards des chiffres provisoires, suivi de Yéléma et ADEMA avec deux élus chacun e RPM, PRVM Fassoko, ADP-Maliba, MPM, LCD ont tous un député chacun.

Cette configuration dessine (…)

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MARDI 21 AVRIL 2020

NOUVEL HORIZON

The post TENDANCES DU SECOND TOUR DES LÉGISLATIVES A BAMAKO L’URD en tête, suivie de Yéléma, le RPM dans les profondeurs appeared first on Koulouba.com.

Second tour des législatives : Le scrutin émaillé d’incidents majeurs

$
0
0

Appelés aux urnes pour le second tour des élections législatives, des électeurs maliens n’ont pas pu accomplir leur devoir citoyen. Et cela, à cause de la pandémie de Covid-19 ainsi que d’une série d’incidents sécuritaires ayant perturbé la journée du dimanche 19 avril presque sur route l’étendue du territoire.

 

La conséquence du Coronavirus sur le taux de participation est énorme. En attendant les résultats officiels, il reste très faible et tournerait autour de 16%, deux heures avant la clôture du scrutin. C’est du moins ce qu’a indiqué le communiqué de Synergie, une plateforme d’organisations qui a déployé des observateurs pour ouvrir le scrutin.

Le scrutin aura été assombri par ailleurs d’incidents. Au nord dans la région de Tombouctou, il n’y a pas eu de vote à Talataye et Ouatagouna dans le cercle d’Ansongo, Sinam et Dougouradji ; la commune de Tienkour dans le cercle de Diré ; Gossi et Adiora dans le cercle Gourma Rharous.

Dans la région de Gao, les électeurs de la commune de Gabero dans le cercle de Gao n’ont pu également exprimer leurs suffrages. Des témoins rapportent en outre que dans les communes de Sosobé et Togorougoumbé dans le Centre, le vote n’a pas eu lieu à cause des djihadistes qui ont menacé de s’en prendre aux électeurs.

De même, le matériel électoral a été “saccagé par des inconnus”, depuis la veille du scrutin à Gossi, au sud de Gao, a confié à l’Agence France Presse (AFP) un élu local.

Dans la région de Tombouctou, des individus non identifiés ont intercepté et incendié d’autres matériels électoraux destinés à Gossi et Adjora. Des informations concordantes font état de la présence d’un groupe présumé extrémiste violent dans la commune de Mahou, cercle de Yorosso, dans la région de Sikasso. A Diré, au centre de vote de Gari, bureau de vote n°1, des partisans des listes concurrentes portaient des armes à feu.

Dans la région de Sikasso, les forces de sécurité étaient absentes au niveau de certains centres de vote à Gongasso, Tabarako, Kaboïla, Dadoumabougou, Coulibalybougou, Donièna et Bilasso dans la commune de Loulouni.

A l’école fondamentale Mamadou G. Simaga de Badalabougou, les opérations de vote ont été interrompues pour des questions de paiement des perdiems aux agents électoraux. A Banamba, des jeunes militants des partis ADP- Maliba et Parena ont été appréhendés par les forces de l’ordre avec des faux badges d’observateur. En Commune IV du district de Bamako, au groupe scolaire A et B de Taliko, les opérations de vote ont été momentanément interrompues à cause de disputes entre partisans des deux listes concurrentes. A Tinkaré, dans le cercle de Diéma, région de Kayes, des personnes considérées comme « esclaves » par ascendance ont été empêchées de voter.

Des enlèvement et tentatives d’enlèvement

A Ségou, Tidiani Fané, le candidat malheureux du parti Fare an ka wuli, a échappé à une tentative d’enlèvement, alors qu’il battait campagne pour l’alliance Asma-CFP-URD-Codem-UDD-MPM. Dans cette même région, des urnes auraient été brulées, d’autres emportés dans la commune rurale de Dioura.

A Sikasso, un militant de l’Adema aurait également échappé à un enlèvement à la devanture du siège du parti en plein cœur de la ville.  En effet, selon des témoignages, ses ravisseurs étaient dans une Rav4 non immatriculée. A Diré, le candidat de la liste indépendante ‘’mouvement démocratique malien’’, Aboubacar Ibrahima Maïga a également échappé à une tentative d’assassinat. De sources militaires, à Ouro-Mody dans la région de Mopti, un président d’un bureau de vote a été enlevé et les autres membres et des représentants de la commission électorale ont été “chassés par des hommes armés’’.

Amidou KEITA

Le Témoin

The post Second tour des législatives : Le scrutin émaillé d’incidents majeurs appeared first on Koulouba.com.

Une élection dénommée Corona députée

$
0
0

IBK et son Premier ministre pourraient être qualifiés d’autoritaires, car ils ont imposé coûte que coûte les élections à un moment particulier du pays.

 

Les conséquences commencent à peser. Non seulement la situation sécuritaire du pays va de mal en pire, la maladie à coronavirus tue de nombreuses personnes, notamment un député a perdu la vie et un autre est hospitalisé à l’hôpital Luxembourg. Jusqu’où ira l’indifférence du Premier ministre et de son gouvernement à vouloir exposer la population à une maladie aussi dangereuse que le covid19 ?

Nous ne sommes pas un pays plus démocratique que la France, mais les municipales Françaises ont été reportées vu l’ampleur de la progression de la pandémie dans le pays. Tel aurait dû être de même pour le Mali.

 

FOUINEUR

LE COMBAT

The post Une élection dénommée Corona députée appeared first on Koulouba.com.

Viewing all 74550 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>