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Des cas détectés de Coronavirus dans l’hémicycle : La dynamique de communication salutaire de l’AN !

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Après l’annonce de la positivité du test de l’honorable Hady Niangadou au Covid-19,  le dimanche 12 avril dernier, le président de l’Assemblée Nationale du Mali, l’honorable Issiaka Sidibé a émis une lettre circulaire,  le jeudi 16 avril, déclarant que certains membres de l’hémicycle ont été testés positifs au Coronavirus.

Figurant sur la liste des pays touchés  récemment, le nombre de personnes testé positif au covid-19, en si peu de temps devient de plus en plus inquiétant. De nos jours le Mali connait 13 décès dus à cette maladie avec chaque jour de nouvelles personnes testées positives.

La semaine dernière, un député de l’Assemblée Nationale du Mali en pleine campagne électorale a été testé positif au covid-19. Il s’agit bien de Hady Niangadou, candidat aux législatives 2020 en commune II du district de Bamako.

En effet, au-delà de ce cas connu de tous, le président de l’Hémicycle, dans une lettre circulaire a fait savoir que d’autres députés ont été  testés positifs à cette maladie, le jeudi 16 avril dernier.

Par cette lettre circulaire, le président Sidibé a  invité toutes les personnes ayant été en contact avec les intéressés de  s’adresser urgemment aux structures agréées pour effectuer leurs dépistages.

Cette dynamique de communication de l’institution parlementaire est salutaire. Surtout que cela a été accompagné par d’autres mesures barrières, édictées par le Secrétaire Général de l’Assemblée Nationale, Modibo Sidibé.

D’autres services publics et institutions de la République doivent prendre exemple sur ce leadership transparent de l’Assemblée Nationale du Mali. Cela dans un souci de plus de vigilance, de sérénité et de respect total des mesures barrières !

Tous les ‘’ Coro positifs’’ ne se sont pas encore fait connaitre, estiment certains internautes sur les réseaux sociaux.

Par Mariam SISSOKO

Source: Journal le Sursaut- Mali

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Plan de riposte national contre le Covid-19 : la BID apporte son soutien au Mali

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Dans le cadre du Plan de riposte national contre le coronavirus, Dr Bandar Hajjar, président de la Banque islamique de développement (BID), a fait savoir que son institution apporte son appui au Mali. Cette contribution s’élève à 11,2 milliards de FCFA. L’annonce a été faite lors d’une visioconférence avec le Premier ministre malien, ministre de l’Économie et des Finances, Dr Boubou Cissé, le jeudi 16 avril 2020.

Cet échange a été une occasion pour examiner la possibilité de mobiliser la Société internationale islamique de Financement du Commerce (ITFC) afin de soutenir le secteur privé malien. Outre cela, de soutenir les actions visant à « assurer la sécurité alimentaire et l’approvisionnement correct du pays en denrées de première nécessité ».

 

Élections législatives : IBK sensibilise au port du masque

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita a accompli son devoir de citoyenneté ce dimanche 19 avril 2020 à Sébénikoro. Il souhaite que le choix du peuple soit porté sur un bon parlement bien installé. Le chef de l’État a signalé qu’il a une pensée tournée vers son « frère Soumaïla Cissé » qui se trouve dans une impasse depuis quelque temps. Le président a saisi l’occasion pour faire un rappel sur le port des masques : « nous ne pouvons pas bloquer les Maliens à la maison, les condamner à la mort par la faim », a-t-il déclaré. Raison pour laquelle il a commandé 20 millions de masques, dont la moitié a été livrée le samedi dernier.

Le chef du gouvernement satisfait du respect des mesures-barrières

Les dispositifs pour assurer la sécurité sanitaire du vote ont été respectésdans les bureaux de vote. Il s’agit des dispositions concernant la distribution gratuite des masques, la disponibilité des kits de lavage des mains, du gel hydroalcoolique et le marquage au sol qui impose le respect de la distance d’un mètre dans la file d’attente. Le Premier ministre se dit satisfait pour cela. Il affirme que ces consignes ont été respectées dans l’ensemble du centre de l’école fondamentale Mamadou GoundoSimaga de Badalabougou où il a voté.Cela est de même dans chaque centre de vote  sur l’ensemble du territoire national, s’est-il réjoui.

Koro : un accident de circulation fait des morts

Suite à un accident de circulation entre deux motards, trois(3) personnes ont trouvé la mort et deux autres blessés, dont un cas grave. Cet accident est survenu ce samedi 18 avril 2020, entre Koro et le village de Kiri. Le blessé a été admis à l’hôpital Sominé Dolo de Mopti. Selon des témoins, ce sont 2 motos dont l’une transportait 3 personnes et l’autre 2 qui se sont cognées.

 

Cinq millions de FCFA pour ramasser les ordures du dépôt de transit de Ségou-Coura

Le vendredi 17 avril 2020, le ramassage des ordures du dépôt de transit de Ségou-Coura a débuté. Une somme de cinq millions de FCFA a été investie pour faire nettoyer cet endroit. Afin d’améliorer les conditions d’apprentissage des élèves et étudiants de Ségou, l’ONG Right to Play a initié de gratifier cet espace d’une bibliothèque et d’un centre de lecture.

La BCEAO dément certains propos circulant sur les réseaux sociaux

Dans un communiqué de presse publié le 17 avril 2020, la Banque centrale des États de l’Afrique fait constater que depuis le 15 avril, un message circule sur les réseaux sociaux portant son nom. Dans son communiqué, la BCEAO précise le contenu de ce message. Il s’agit d’une invitation aux huit (8) pays de l’UEMOA à ne plus accepter les coupures de 10 000 et 5 000 F CFA portant sur les numéros de série A, N, S et T.

La BCEAO dément cette information et appelle par conséquent les populations à la plus grande vigilance. Elle dit vouloir poursuivre les auteurs et complices de cet acte devant la justice. Car leur acte a détérioré la confiance des usagers et porté atteinte aux signes monétaires ayant cours légal dans les États membres de l’Union Monétaire ouest africaine (UMOA).En cas de doute, la Banque Centrale recommande au public de consulter son site internet www.bceao.int afin d’obtenir la bonne information.

Second tour des législatives sous haute tension dans certaines localités au nord du Mali

Les matériels électoraux de Gossi, une localité située dans la région de Tombouctou, mais proche de Gao,ont été incendiés par des hommes armés.Il n’y a pas eu d’élection dans cette localité. Pour des raisons d’insécurité aussi, les bureaux de vote de la commune de Ouatagouna ont été délocalisés à Ansongo ville. Dans le cercle d’Ansongo au nord du pays, les élections se sont passées dans une atmosphère d’angoisse. La CMA et le MSA étaient lourdement armés dans ce lieu. À Youwarou, dans la région de Mopti, au moins 4 communes n’ont pas pu voter ce dimanche à cause de l’insécurité.

Rassemblées par la Rédaction

Source: Journal le Pays- Mali

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2ème tour des législatives : Vote sanction du peuple !

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Les rideaux tombent sur les élections législatives 2020 du Mali. En attendant la proclamation officielle des résultats par la Cour Constitutionnelle, les premières tendances du 2ème tour des élections législatives laissent entrevoir une grosse surprise, dans beaucoup de circonscriptions électorales. Les résultats provisoires non officiels annoncent la chute de plusieurs grosses pointures.  Parmi lesquelles, Moussa Timbiné en CV, Mamadou Frankaly Kéita et Ouali Diawara en CI, Amady Sangaré alias ‘’ Zé’’ en CIV, Bakary Togola à Bougouni et Oumar Mariko à Kolondiéba.

Hier, dimanche 19 avril, le 2ème tour des élections législatives s’est tenu. Par rapport aux conditions de déroulement de ces élections, le constat général a été le respect  des mesures barrières contre le covid-19 et une faible affluence.

Les premières tendances de ce scrutin tombées, ne sont pas sans surprise. Ainsi, les résultats provisoires non officiels, annoncent  la défaite de la liste RPM-APR, conduite par Moussa Timbiné en CV.  La liste URD-ADEMA PASJ-ADP MALIBA, a obtenu 18 645 voix, soit 50, 68% des suffrages exprimés.

Par contre,  Moussa Mara et son colistier Assane Sidibé qui avaient été vus d’un mauvais œil à ce second tour, ont fait mordre la poussière à  Amadi Sangaré alias ‘’ Zé la solution’’ en commune IV du district de Bamako.

En CI, Frankaly Kéita et Oualy Diawara ont été terrassés par deux jeunes de la liste PRVM-Yelema.

Si à  Kati, un autre jeune du nom d’Ibrahim Kébé, est annoncé comme faisant partie des  nouveaux députés, les populations de Kolondiéba, ont retiré leur confiance à la liste SADI, conduite par Oumar Mariko au profit de la liste RPM-URD, avec en tête de liste,  Sidi N’fa Konaté.

L’ancien Pdt de l’APECAM, Bakary Togola, qui voulait faire l’inédit en se faisant élire bien qu’étant en prison, a été freiné dans ses ambitions par les résultats des urnes.

Nous reviendrons dans nos prochaines éditions sur d’autres grosses pointures qui  ont vu impuissamment les portes de l’Assemblée nationale fermées devant eux.

La démocratie malienne avance…

Par Moïse Keïta

Source: Journal le Sursaut- Mali

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Législatives au Mali: le RPM en net recul à Bamako, selon les résultats provisoires

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Les opérations de centralisations des résultats se poursuivent après le second tour des législatives de dimanche. Le gouvernorat de Bamako a transmis lundi à la commission de centralisation les résultats provisoires des six communes de Bamako. Selon ces résultats, le parti au pouvoir a beaucoup perdu du terrain, alors que le principal parti d’opposition est en tête dans la capitale.

Avec notre correspondant à Bamako, Serge Daniel

Selon les résultats provisoires des six communes de Bamako, le parti au pouvoir, Le Rassemblement pour le Mali (RPM), n’obtient qu’un seul des 14 sièges de députés. Et c’est Karim Keita, député sortant et fils du président de la République qui est élu sur la liste gagnante en commune II.

En 2013, le parti présidentiel avait obtenu dans la capitale 9 sièges de députés sur les 14. Le parti enregistre donc aujourd’hui une perte de 8 sièges dans la capitale. Signalons que le candidat du RPM en commune V conteste déjà les résultats provisoires qui le donne perdant.

Autre enseignement du second tour des législatives à Bamako, c’est l’Union pour la République et la démocratie (l’URD), principal parti d’opposition, qui a le plus grand nombre d’élus avec quatre sièges. Par ailleurs, avec trois élus, le parti Yéléma de l’ancien Premier ministre Moussa Mara est également sur le podium. Un parti de la mouvance présidentielle (l’Adéma) sort aussi la tête de l’eau avec deux élus.

Si ces résultats provisoires sont confirmés par la Cour constitutionnelle, 12 des 14 députés de Bamako, seront de nouveaux visages sur les bancs de l’Assemblée. Le taux de participation dans la capitale est d’environ 13%.

RFI

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Les policiers et le Couvre-feu à Bamako : Le grand bordel !

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Des fois, amuser la galerie fait aussi partie de la comédie jouée par le pouvoir. Mais lorsque la pièce de théâtre devient une de trop, c’est le dénuement qui s’en suit.
Telle est la voie dans laquelle le ministre de la sécurité et ses éléments se trouvent face à la situation actuelle dans la capitale et certaines régions, puisque certaines restent encore sous le contrôle de la CMA. D’ailleurs, pour cette dernière, des élections législatives anticipées seront organisées bientôt pour lui permettre d’affirmer son rang, sinon son statut. Deux poids, deux mesures quoi ! Pour revenir à notre sujet, il faut dire que le malien est beaucoup patient.

Cette patience n’est plus à démontrer car le fil des événements de 2012 à nos jours est la preuve de sa patience. Le personnage du malien est unique à son genre dans le monde entier. Il est prêt à encaisser tout en même temps. Avec le COVID19, c’est un petit pan d’enfer qui s’est abattu sur le citoyen lambda. Comme dans ses habitudes, il se remet à Dieu et se résigne. Le pouvoir en place se permet de lui faire tout sans limites ni réflexion. Dans cette histoire, les populations sont prises entre l’enfer des prix des produits de première nécessité, les forces de l’ordre et le virus.
Les populations se rendent compte maintenant que les forces de sécurité sont à l’origine eux-mêmes de plusieurs cas d’insécurité : les braquages à main armées, le brigandage des boutiquiers et autres actes indignes d’un agent de sécurité conscient et responsable. Les populations ne savent plus que choisir entre les bavures des forces de l’ordre en patrouille ou les voleurs sans sentiments ni pitiés. Et tout le monde est unanime que les policiers en patrouille ne vont généralement jamais où se trouve les vrais malfrats. Ils se promènent nuitamment dans les carrés éclairés des quartiers de la capitale pour semer la terreur dans un bordel total, empêchant parfois les paisibles citoyens de dormir. Alors que ce sont eux qui sont censés protéger et veiller à la quiétude des pauvres populations. Mais, c’est tout à fait le contraire aujourd’hui. Nos forces de l’ordre, disons-le, ressemblent à tout sauf des gens assermentés. Ce n’est point une surprise quand on sait les conditions dans lesquelles certains d’entre eux sont recrutés. Certains n’ont même pas le DEF. Ils sont pour la plupart des anciens vagabonds et autres délinquants connus des populations dans les différents quartiers de Bamako. N’ayons pas peur des mots. Par rapport au couvre-feu, par exemple, dans les quartiers périphériques de Bamako, certains entendent seulement parler de ça et non pas parce que les agents de patrouille sont dans les parages. Pour eux les vrais agents qu’ils connaissent sont ceux qui font face aux bandits.


De 21heures à 5 heures du matin, les bandits circulent comme ils veulent et sans crainte : les agents de sécurité ont peur des affrontements. Des quartiers tels qu’une partie de Garantiguibougou, Niamakoro, kalaban-coura, Diallogoubou Nérékoro et sirakoro pour ne citer que ceux-ci, de 21 h jusqu’à 5h du matin, il est très rare de voir circuler un véhicule de patrouille de la police. Les habitants de ces quartiers ont même pris les anciennes habitudes : le fameux grin des jeunes devant les maisons, certaines petites boutiques ouvertes et les gens vaquent à leur occupation de nuit. « Il vaut mieux veiller pour dissuader les bandits que de dormir tôt et se faire réveiller violemment au milieu de la nuit avec une arme sur la tempe », disait un jeune qui gardait chaque nuit leur concession contre les voleurs et bandits qui règnent en maitre la nuit dans la zone.
B.M

Source: Le Point du Mali

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Enlèvement de Soumaïla Cissé : Trop de suspicions….

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Au Mali, dans la classe politique, on se connait comme des membres d’une même famille. Mais lorsque des intérêts politiques sont en jeu, le danger peut planer sur la tête de tout un chacun. La loi de la jungle fait office de ‘’constitution’’.


Dans quelles conditions Soumaïla Cissé a été pris en otage en pleine campagne électorale dans son fief avec ses plus proches ? La question reste posée depuis le lendemain de cette prise d’otage du président du parti de la poignée de mains. Ses proches libérés en ont donné des explications qui peuvent forer la réflexion et la pousser au-delà des limites normales.
Au fil du temps et en fonction des quelques fuites çà et là, beaucoup d’observateurs ont fait des analyses en fonction des données qu’ils disposent et les informations qui sont à leur disposition. Leurs conclusions n’ont pas tardé. Certains de ces observateurs ont préféré passer par la déduction logique et pour faire comprendre au commun des maliens la vérité de façon rapide et précise. Mais, le peuple est pris entre les tenailles de deux grands évènements du moment. Le premier est la survie face au danger du COVID19 (le soi-disant couvre-feu, les mesures de restrictions, la cherté de la vie et cynisme de l’Etat). A loupe, le malien lambda voit clairement que ce régime a une mission commando : réduire le peuple au néant par tous les moyens possibles et les stratégies qui vont avec. Le second est le présumé coup d’Etat. Une situation peut cacher une autre, nous apprenait un adage d’ailleurs.
Ce qui a le plus attiré l’attention du peuple et le faire pencher sur la question de façon approfondie est le comportement et la réaction des plus hautes autorités, en premier chef, le président IBK face au péril du chef de file de l’opposition. Un vieux affirmait que si c’était le contraire, Cissé allait sans réfléchir ni calcul se rendre en personne sur les lieux ou l’acte a été commis. L’exemple qu’il a donné est son déplacement pour féliciter IBK à son domicile lors de sa victoire électorale en 2013.
Les promesses d’abord ensuite le reste
On se souvient que lors du second tour de l’élection présidentielle de 2018, il y a eu des alliances quasiment forcées avec en toile de fond des promesses qu’il faut tenir coûte que coûte pour finir son mandat en beauté. Seulement, les contraintes sont nombreuses et peuvent empêcher le respect de ses promesses. Parmi ses contraintes figurent des hommes politiques compte tenu de leur poids dans l’arène. Ils sont assez puissants et sont même des barrières infranchissables pour que ces promesses soient une réalité.
Pour s’en débarrasser, il ya deux possibilités très raffinées. La première est le simulacre de coup d’Etat que nous appris. Là, l’objectif recherché est faire compatir le peuple à leur situation et le faire épouser à l’idée selon laquelle, ce sont les autres qui empêchent au président et son gouvernement de s’occuper des problèmes essentiels et cruciaux ? La vérité est connue depuis des années, car même les slogans de départ ont changé. Parmi le peuple il y a des gens qui voient les choses de façon claire et précise ; ils n’ont pas l’occasion de le dire haut et fort à qui de droit. La seconde possibilité est celle de faire intervenir des mains invisibles pour commettre des sales besognes et sans se faire prendre directement ou indirectement. Dans cette option, il ne doit être négligé et tout est fait selon des calculs trop machiavéliques : il faut attirer l’oiseau vers son nid et le prendre par un appât, personne n’est responsable de sa situation. Pour concrétiser leur plan, la nature était aussi favorable : les circonstances et les conditions étaient toutes réunies donc il ne faut pas laisser passer l’occasion.
Pour le moment, les deux stratégies marchent à merveille et ont tous donné des résultats à hauteur de souhait en attendant que la vérité soit au grand jour. Pour arriver à cette fin, il y a eu une véritable expertise de ruse et de renseignements tant du côté de ceux qui veulent que le plan soit mis en œuvre et que ceux qui devaient le mettre en œuvre. Cette synergie d’action a donné le résultat attendu.
L’URD est totalement déboussolée et ses candidats n’arrivent à produire des résultats. Avec ces élections, le parti voulait prendre sa revanche sur le RPM et la Convention de la Majorité Présidentielle. IBK le sait et certainement ne va pas se laisser faire facilement. « Quand la tête tombe, le reste du corps n’a plus la force de tenir longtemps »
Au fur et à mesure que le temps passe, les proches de SOUMI champion commencent à murmurer que les autorités gouvernementales y sont pour quelque chose dans cette affaire. Vrai ou faux !
Pour les spécialistes des enquêtes de ce genre, la célérité avec laquelle le président en personne a poussé le directoire de l’URD de ne pas accepter l’aide de Soumeylou Boubeye Maïga est un autre élément à prendre en compte dans l’analyse des causes. Pour ces mêmes spécialistes, l’objectif de cette stratégie est d’empêcher que SBM soit proche du dossier et comprendre une quelconque implication d’un tel ou tel. « Si les gens dorment, Dieu ne dors jamais », disait un membre de l’URD.
Pour tenter de trouver une solution rapide et permettre a ce que SOUMI soit libéré, sa femme et certains membres clés du parti sont à Niafounké depuis plus d’une semaine et ne comptent pas partie sans que leur mentor ne soit libéré.
Comment va se finir cette histoire ? « Le temps est le maitre qui éclaire la lanterne des hommes », enseignait un savant et théologien contemporain.
B.M

Source: Le Point du Mali

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Cours à distance : Un plan prometteur, malgré un début difficile !

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Depuis, le mardi 14 avril dernier, les cours à distance ont débuté au Mali. Pour  l’instant, ces cours sont orientées aux élèves des  classes d’examen, notamment ceux du DEF et du baccalauréat. Ces cours, se passent du lundi au vendredi sur l’ORTM1, l’ORTM2, les Radios Nationales et quelques plateformes digitales. Ce programme, rien que pour son contenu, est salutaire, même s’il suscite des commentaires sur fond de sabotage. Le mérite revient au ministre de l’Education Nationale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Pr Mahamadou Famanta d’avoir expérimenté ce plan et à l’ORTM, la SMTD et l’AGETIC d’avoir réuni les moyens pour son effectivité. Au fil du temps il sera d’un grand apport pour les apprenants et même pour d’autres téléspectateurs ayant oublié les notions élémentaires des cours scolaires.

En effet, depuis l’annonce du communiqué des cours à distance le 3 avril dernier par le ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Pr Mahamadou Famanta, plusieurs Maliens à travers les réseaux sociaux ont émis des doutes. Des internautes, s’en sont pris ouvertement au ministre Famanta pour le qualifier d’imposteur, sinon de rêveur.

Discret, qu’il soit, mais surtout travailleur, ce dernier a laissé le temps lui donné raison.  De nos, jours des élèves dans les classes d’examen au DEF et BAC, suivent leurs cours à distance, à travers la télévision nationale, la radio et quelques plateformes sur le net.

Intervenant sur le sujet sur la chaine nationale 1, le ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique dira que cette initiative est prise pour que les enseignants puissent continuer dans un autre contexte à transmettre leur savoir aux élèves. Pour lui, ce dispositif est appelé  ‘’la continuité pédagogique’’.

« Nous avons fait le constat qu’il n y a pas de support pédagogique directement utilisable et nous nous sommes organisés en collaboration avec le ministère de la Communication, le ministère de l’Economie Numérique et de la Prospective à travers l’ORTM d’un côté, l’AGETIC   et la Société malienne de Transmission et de Diffusion pour essayer de mettre en place ce dispositif de formation à distance » a- précisé le ministre Famanta.

Selon lui, toutes les matières pour le Diplôme d’Etude Fondamentale (DEF) sont disponibles en termes de contenus pédagogiques.  De même, il dira que des équipes sont à pied d’œuvre, au niveau de l’enseignement secondaire général afin de  faire de même pour les matières retenues aux classes terminales de toutes séries confondues.   Pour la réussite de l’initiative, il a invité les parents d’élèves  à un encadrement familial au profit des enfants.

Cependant, certains compatriotes trouvent inutile ces cours à  distance car, selon eux, les enfants ne saisissent pas les cours à travers la présence physique des maîtres, à plus forte raison, pouvoir poser des questions pour comprendre ces cours à distance. Aussi, il est à souligner que tous les Maliens n’ont pas accès à l’électricité encore moins à un téléviseur.

En tout cas, cette formation à distance est effective,  le moins qu’on puisse dire est le fait qu’elle est bien suivie, notamment par les élèves, mais aussi de nombreux parents qui trouvent là l’occasion de se remémorer des notions pédagogiques des cours élémentaires.

L’initiative mérite d’être encouragée et poursuivie, même après la fin de la menace du Covid 19!

Par Mariam SISSOKO

Source: Journal le Sursaut- Mali

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Harouna Sangaré, peintre-dessinateur : « Si nous consommons malien, cela permettrait sans doute de plus valoriser ce secteur »

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Le monde a célébré le mercredi 15 avril 2020, la Journée mondiale de l’art. Une célébration qui intervient dans un contexte assez particulier : la pandémie du coronavirus. À cette occasion, nous avons rencontré un jeune artiste malien, Harouna Sangaré, peintre-dessinateur. Il nous parle des difficultés que traversent les artistes maliens.

Le Pays : qu’est-ce que l’art représente pour vous ?

Harouna : l’art pour moi est beaucoup plus une passion qu’un métier. Je suis né artiste. Car je n’ai ni fait une école professionnelle d’artiste ni un institut de formation en la matière. Mais beaucoup pensent que j’ai fait le Conservatoire des arts et métiers multimédias Balla Fassaké Kouyaté de Bamako ou l’INA. Mais je n’ai rien fait de tout cela. Je suis philosophe de formation et présentement je suis professeur d’enseignement secondaire général au Mali.

Vous êtes peintre-dessinateur. Quel avenir voyez-vous en ce métier au Mali ?

L’avenir de ce métier au Mali n’est pas rassurant. Il est difficile de vivre de l’originalité de son art en Afrique, précisément au Mali. L’art n’est pas tellement valorisé dans notre milieu. Le Malien croit pouvoir vivre sans l’art alors que sa vie même est de l’art. Aujourd’hui, la jeunesse malienne s’oriente de plus en plus vers la musique. Or, celle-ci est de l’art. La façon de se coiffer, de s’habiller, etc., tous ceux-ci sont de l’art.

Ce qu’il faut comprendre aussi, c’est que chaque artiste a sa façon de faire les choses. Je prends l’exemple sur Sidiki Diabaté. Cet artiste sait beaucoup jouer la Kora. Mais il ne fait pas que jouer cet instrument musical, il chante aussi. On voit en lui un artiste qui s’attèle beaucoup plus à ce qu’on appelle en littérature le lyrisme personnel. Mais peut-être qu’il a aussi le potentiel de s’engager dans un art beaucoup plus engagé, comme dénoncer les injustices de la société. Néanmoins, Sidiki serait sûrement conscient que s’il ne fait pas le lyrisme personnel, il va vivre difficilement de son art. C’est pourquoi chaque fois qu’il chante, on sent de l’amour. Or, nous savons que l’amour n’a pas de frontière. Il est universel. Il est demandé par tout le monde. C’est cela le talent de cet artiste. Ce qui est sûr, Sidiki Diabaté est un maestro de la Kora.

Au Mali, en tant qu’artiste il faut être polyvalent. C’est pourquoi l’artiste est obligé de renoncer à son originalité pour servir la population. On ne peut pas vivre sans l’art, mais on le marginalise. C’est un véritable paradoxe.

Vous avez dit que l’art n’est pas valorisé au Mali. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Le dessinateur et le peintre ne sont pas valorisés au Mali. L’art est un monde assez diversifié. Aujourd’hui, le secteur de la musique commence à être dense dans notre pays. Sidiki Diabaté ainsi que Iba One sont des artistes qui vivent de leur art. La jeunesse se convertit de plus en plus dans la musique. Mais en tant que dessinateur, s’il faut vivre simplement du dessin, ce sera très difficile. C’est pourquoi beaucoup se reconvertissent dans d’autres secteurs. Il est difficile de s’épanouir dans le dessin et la peinture. Parce qu’ils ne sont pas valorisés.

Qu’est-ce qu’il faut alors aujourd’hui, selon vous, pour valoriser l’activité des artistes maliens ?

Il faudrait faire recours à l’État. Lui, il peut être d’une grande importance dans la valorisation des artistes. En plus de l’État, il faut aussi que les acteurs sociaux qui, sans pour autant être dessinateurs ou peintres, peuvent donner un coup de pouce à ce secteur.

Je pense qu’en cela, on peut se référer à la politique de Thomas Sankara. Celui-ci avait conçu une politique consistant à consommer Burkinabè. Si nous consommons aussi Malien, cela permettrait sans doute de valoriser plus ce secteur.

Pour la conception des tableaux, des décors dans nos administrations publiques ou privées, on peut faire appel à des peintres ou dessinateurs maliens. On a déjà vu l’exemple avec le jeune peintre qui a fait un joli tableau de Sidiki Diabaté. Quand Sidiki a vu le tableau, il était très ému. Ce qui a fait que le jeune artiste a été sollicité par d’autres personnes.

L’État peut s’investir dans ce sens. Il ne s’agit pas seulement de valoriser les artistes peintres-dessinateurs, mais les artistes de façon générale. Si on consomme l’art malien, c’est les artistes maliens qui vont s’épanouir.

Quel impact le Coronavirus a-t-il eu sur vos activités ?

Le coronavirus a beaucoup touché nos activités de production, puisque les choses ne sont plus comme avant. Il faut être chez soi à 21 h. Or, c’est la nuit que généralement beaucoup de boutiquiers reçoivent assez de clients et nous font appel pour leurs publicités sur les murs ou sur les plaques, etc.  Avec ce couvre-feu, ils sont obligés de rentrer chez eux à 21 h. Du coup, nous, dessinateurs-peintres, ressentons les effets.

Quel sera votre dernier mot ?

Le dernier mot que j’ai est de remercier Le Pays d’avoir pensé à moi. Ce fut un réel plaisir. Je demande aussi aux autres artistes de ne pas se décourager. Parce qu’on pourrait se servir de ce confinement pour relancer nos activités. Il faut être ingénieux quand on est artiste. On peut profiter de cette période pour faire des tableaux, des dessins. Bien vrai que la peinture et le dessin ne sont pas valorisés chez nous, il faut reconnaitre qu’il y a des personnes à qui ces dessins et peintres parlent. Il ne faudrait donc pas qu’on désespère. Il faudrait au contraire profiter de ce confinement pour plus de créativité. Enfin, je demande à l’État de s’investir pour booster ce secteur qui va très mal au Mali. Que Dieu sauve le monde ! Que Dieu sauve le Mali !

Réalisée par Togola

Source: Journal le Pays- Mali

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Cinq millions de FCFA pour ramasser les ordures du dépôt de transit de Ségou-Coura 

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Le vendredi 17 avril 2020, le ramassage des ordures du dépôt de transit de Ségou-Coura a débuté. Une somme de cinq millions de FCFA a été investie pour faire nettoyer cet endroit.

Afin d’améliorer les conditions d’apprentissage des élèves et étudiants de Ségou, l’ONG Right to Play a initié de gratifier cet espace d’une bibliothèque et d’un centre de lecture.

 

Source: Journal le Pays- Mali

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Le chef du gouvernement satisfait du respect des mesures-barrières

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Les dispositifs pour assurer la sécurité sanitaire du vote ont été respectés dans les bureaux de vote. Il s’agit des dispositions concernant la distribution gratuite des masques, la disponibilité des kits de lavage des mains, du gel hydroalcoolique et le marquage au sol qui impose le respect de la distance d’un mètre dans la file d’attente. Le Premier ministre se dit satisfait pour cela.

Il affirme que ces consignes ont été respectées dans l’ensemble du centre de l’école fondamentale Mamadou Goundo Simaga de Badalabougou où il a voté. Cela est de même dans chaque centre de vote sur l’ensemble du territoire national, s’est-il réjoui.

 

Source: Journal le Pays- Mali

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Élections législatives : IBK sensibilise au port du masque

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Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita a accompli son devoir de citoyenneté ce dimanche 19 avril 2020 à Sébénikoro. Il souhaite que le choix du peuple soit porté sur un bon parlement bien installé.

Le chef de l’État a signalé qu’il a une pensée tournée vers son « frère Soumaïla Cissé » qui se trouve dans une impasse depuis quelque temps. Le président a saisi l’occasion pour faire un rappel sur le port des masques : « nous ne pouvons pas bloquer les Maliens à la maison, les condamner à la mort par la faim », a-t-il déclaré. Raison pour laquelle il a commandé 20 millions de masques, dont la moitié a été livrée le samedi dernier.

Source: Journal le Pays- Mali

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Koro : un accident de circulation fait des morts

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Suite à un accident de circulation entre deux motards, trois (3) personnes ont trouvé la mort et deux autres blessés, dont un cas grave. Cet accident est survenu ce samedi 18 avril 2020, entre Koro et le village de Kiri. Le blessé a été admis à l’hôpital Sominé Dolo de Mopti.

Selon des témoins, ce sont 2 motos dont l’une transportait 3 personnes et l’autre 2 qui se sont cognées.

 

Source: Journal le Pays- Mali

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Second tour des législatives sous haute tension dans certaines localités au nord du Mali

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Les matériels électoraux de Gossi, une localité située dans la région de Tombouctou, mais proche de Gao, ont été incendiés par des hommes armés. Il n’y a pas eu d’élection dans cette localité. Pour des raisons d’insécurité aussi, les bureaux de vote de la commune de Ouatagouna ont été délocalisés à Ansongo ville.

Dans le cercle d’Ansongo au nord du pays, les élections se sont passées dans une atmosphère d’angoisse. La CMA et le MSA étaient lourdement armés dans ce lieu. À Youwarou, dans la région de Mopti, au moins 4 communes n’ont pas pu voter ce dimanche à cause de l’insécurité.

Source: Journal le Pays- Mali

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Culture : la Journée internationale des sites et des monuments célébrés

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Samedi 18 avril 2020, le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS), à travers 28 comités scientifiques internationaux et 107 comités nationaux dont celui du Mali (ICOMOS-Mali) a organisé la Journée internationale des sites et des monuments. Le thème était « cultures partagées, patrimoine partagé, responsabilité partagée ».

ICOMOS-Mali a attiré l’attention des autorités nationales, des élus locaux, des agents de l’administration de l’État, des ONG et des associations culturelles sur les menaces sérieuses qui pèsent sur notre patrimoine culturel dans un contexte de crise à la fois sécuritaire et sanitaire. Selon nos sources, il distingue le patrimoine (qu’il s’agisse de lieux, de paysages, de pratiques ou de collections) comme étant lié et mis en valeur par des groupes et des communautés multiples et divers.

Le rôle d’ICOMOS est de conserver et protéger des monuments, des ensembles et des sites du patrimoine culturel.

Afin d’assurer la préservation des patrimoines culturels immobiliers à savoir les bâtiments, les villes historiques, les jardins historiques, les paysages culturels et les sites archéologiques, l’organisation est composée des architectes, des historiens, des archéologues, des historiens de l’art, des géographes, des anthropologues, des ingénieurs et des urbanistes.

Source: Journal le Pays- Mali

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La BCEAO dément certains propos circulant sur les réseaux sociaux

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Dans un communiqué de presse publié le 17 avril 2020, la Banque centrale des États de l’Afrique fait constater que depuis le 15 avril, un message circule sur les réseaux sociaux portant son nom. Dans son communiqué, la BCEAO précise le contenu de ce message. Il s’agit d’une invitation aux huit (8) pays de l’UEMOA à ne plus accepter les coupures de 10 000 et 5 000 F CFA portant sur les numéros de série A, N, S et T.

La BCEAO dément cette information et appelle par conséquent les populations à la plus grande vigilance. Elle dit vouloir poursuivre les auteurs et complices de cet acte devant la justice. Car leur acte a détérioré la confiance des usagers et porté atteinte aux signes monétaires ayant cours légal dans les États membres de l’Union Monétaire ouest africaine (UMOA). En cas de doute, la Banque Centrale recommande au public de consulter son site internet www.bceao.int afin d’obtenir la bonne information.

Source: Journal le Pays- Mali

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À la Une: le Mali a voté… quoi qu’il en coûte

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Malgré la pandémie de Covid-19, les Maliens ont voté hier pour le second tour des législatives. Du moins, ils étaient appelés à voter, car l’affluence n’était pas vraiment au rendez-vous dans les bureaux de vote.

Exemple, dans la commune 5 du district de Bamako : « constat général dans les centres de vote, rapporte le quotidien L’Indépendant : une amélioration des consignes sanitaires, pas d’affluence, pas d’incident majeur. Chaque électeur, à l’entrée des centres de vote de l’École fondamentale de Daoudabou I et II avait droit à un masque pharmaceutique. Ces mêmes constats étaient valables dans des centres de vote à Badala-bougou, Sabali-bougou, Bacodji-coroni, Kalaban-Coura et Toroko-robougou. »

Des votes achetés ?

Le Pays, autre quotidien bamakois, note au contraire un peu plus d’affluence dans certains bureaux de vote de la capitale… « Malgré la propagation inquiétante de la pandémie du coronavirus, les Bamakois, en tout cas pour la plupart des centres que notre équipe a visités, étaient très mobilisés pour le second tour. La raison : les billets de banque ont beaucoup parlé. Cela a fait disparaitre la peur du coronavirus. Ainsi, précise Le Paysce jeune homme d’une vingtaine d’années affirme être venu voter pour de l’argent. ‘Je suis venu parce qu’on m’a promis 5.000 F. Je prends cette somme parce que si je ne le fais pas, c’est moi le perdant. Ces politiciens n’ont pas besoin de nous une fois élus‘ », a-t-il dit sans hésiter. Et en se gardant bien de préciser qui lui avait fourni cette somme…

On revient à L’Indépendant qui rapporte quelques incidents dans le Nord : « à la veille de ces législatives, notamment entre Gossi et Adiora, dans le cercle de Gourma Rharouss, dans la région de Tombouctou, le matériel électoral a été attaqué et brûlé par des hommes armés. Toujours dans la même région, les localités de Sinam et Dougouradji, dans la commune de Tienkour n’ont pas non plus connu de vote à cause de la présence d’hommes armés. Dans la région de Gao, les localités de Talataye, Ouatagouna et Gabéro n’ont pas non plus participé aux opérations de vote. »

IBK : pas de confinement

Pour sa part, « après avoir accompli son devoir citoyen hier, à Sébénicoro, le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, s’est prononcé sur la situation de la pandémie du COVID-19 », rapporte notamment le site d’information Maliweb. « IBK a rejeté toute idée de confiner les Maliens : ‘nous ne pouvons pas confiner les Maliens, bloquer les Maliens, les condamner à la mort par la faim. Nous avons le devoir de les protéger’.

IBK s’est d’ailleurs félicité de la commande de 20 millions de masques, dont 10 millions ont été distribués dans les centres de votes. Enfin, pour lui, il était essentiel que nous votions, pointe encore Maliweb‘ll faut, a-t-il dit, que le Mali ait des Institutions solides pour qu’après le Coronavirus, on ne nous dise pas que nous n’avons pas d’institutions solides et que l’État bascule dans le chaos. Non ! L’État Malien sera là, debout, digne dans le vent et avancera’. »

Desintérêt ?

Toujours est-il, s’exclame Le Pays au Burkina, que « les Maliens ont encore exprimé de façon claire ce dimanche, leur désintérêt pour ce rendez-vous électoral, dans un contexte de guerre meurtrière au Nord et de maladie infectieuse galopante au Sud, ils n’ont pas eu tort, estime le quotidien burkinabé, au regard des menaces qui ont été mises à exécution dans certaines circonscriptions. Conséquence, à moins d’une manipulation éhontée des chiffres, le taux d’abstention sera globalement sans équivalent dans l’histoire électorale du Mali ; ce qui pose évidemment le problème de la légitimité des futurs députés qui se satisferont, avec une mauvaise foi de chacal, de leur titre trompeur de représentants du peuple. »

Des ailes au Covid-19 ?

Enfin sur le plan sanitaire, relève pour sa part L’Observateur Paalga, toujours au Burkina, il y a de quoi être inquiet… « Les semaines à venir nous diront si ce double scrutin n’a pas donné des ailes au Covid-19, car, à l’évidence, malgré les précautions d’hygiène prises à l’entrée des bureaux de vote, l’exposition des électeurs à la pandémie a été bien réelle, estime le quotidien ouagalais, avec les déplacements de personnes qu’il a occasionnés. (…) C’était gravement sous-estimer l’hyper volatilité contagieuse de ce virus que d’organiser des élections dans ce contexte de pandémie. »

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Assemblée nationale : La 6è Législature intervient dans un contexte difficile

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Les 1er et 2è tours des élections législatives se sont déroulés les 29 mars et 19 avril dernier, conformément à la résolution n° 1 du Dialogue national inclusif (DNI). La nouvelle législature qui en sera issue fera sa session inaugurale dans un contexte particulier marqué par la maladie à coronavirus et la situation sécuritaire

 

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, bien que conscient de ces défis, a insisté sur la tenue de ces élections. À l’issue de son vote dimanche pour le second tour, il a souhaité que « ce soit une belle journée électorale et qu’au sortir, nous nous retrouvions avec un Parlement bien installé comme attendu par notre ensemble national ». Pour le chef de l’État, il est essentiel que nous votions parce qu’il y a un avant et un après coronavirus et il faut que le Mali soit sur des institutions solides.
En effet, l’Assemblée nationale est l’institution qui détient le pouvoir législatif et celui de contrôle de l’action gouvernementale. Ainsi, elle est indispensable dans l’architecture institutionnelle de notre pays. Mais, il s’agit d’une institution qui vient de très loin et qui a connu beaucoup de péripéties au cours de son histoire.
Pour rappel, la République soudanaise a proclamé son indépendance le 22 septembre 1960 et devint la République du Mali. L’Assemblée législative du nouvel État indépendant se transforma alors en Assemblée constituante. C’est elle qui a élaboré la Constitution de 1960, dans le respect des principes constitutionnels à savoir la séparation des pouvoirs, l’équilibre institutionnel, le respect des libertés, de la personnalité africaine, des libertés et des droits consacrés par la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948. Le premier Parlement du Mali était monocaméral, appelé Assemblée nationale siégeant à Bamako la capitale qui est aussi le siège de toutes les institutions de la République. Ses membres, élus au suffrage universel, étaient choisis par le parti unique US-RDA et exerçaient un mandat de cinq ans.
Ses attributions étaient, entre autres : voter les lois ; examiner le budget et voter la Loi de finances ; exercer les prérogatives que la Loi fondamentale lui donne. Au lendemain de son accès à l’indépendance, le Mali avait opté pour un régime de parti unique qui décide de l’orientation politique, économique, culturelle et sociale du pays. Le parti désignait donc des candidats aux élections législatives.
Le 12 avril 1964, la liste unique de l’Union soudanaise RDA a enlevé la totalité des 80 sièges à l’Assemblée nationale, lors des législatives tenues à cette date. Le 22 janvier 1968, la Délégation législative de 28 membres, présidée par Mahamane Alassane Haïdara se substitua à l’Assemblée nationale. Les discussions vives au sein du Bureau politique national ont conduit à la suppression de cet organe et de l’Assemblée nationale.

PARTI CONSTITUTIONNEL- Un coup d’État se produit le 19 novembre 1968. Le régime RDA est renversé. L’armée, par la force, s’immisce dans l’espace politique. Le processus politique né du 22 septembre 1960, est interrompu. L’armée met en place un nouvel organisme composé d’officiers ayant conduit le coup d’État. Il s’agit du Comité militaire de libération nationale (CMLN) présidé par le lieutenant Moussa Traoré. Le CMLN prend l’Ordonnance n° 1/CMLN du 28 novembre 1968 après avoir suspendu la Constitution de 1960. Il concentre, entre ses mains, les pouvoirs exécutif et législatif jusqu’à la mise en place de la Constitution du 2 juin 1974 et la création de l’Union démocratique du peuple malien (UDPM) en juin 1979. Cette loi fondamentale en fait un parti constitutionnel hissé au rang d’institution.
Selon la Constitution du 2 juin 1974, l’Assemblée nationale est classée en quatrième position après le chef de l’État, le gouvernement et le parti unique. Elle est élue pour quatre ans au suffrage universel sur la base d’un scrutin uninominal à un tour. Les candidats sont ceux du parti unique constitutionnel. Les élus portent le titre de députés. Le bureau exécutif central (BEC) de l’UDPM désigne le président de l’Assemblée nationale. Le premier président de l’ère UDPM est Mady Sangaré, élu à Ségou et le second est Sidiki Diarra, élu à Koulikoro.
Désigné par l’organe supérieur du parti, le candidat ainsi pressenti est élu par les députés pour un mandat de quatre ans. Cette Assemblée fonctionne en apparence comme un Parlement en régime démocratique représentatif. Mais dans la réalité, c’est un Parlement aux ordres. Faire-valoir démocratique, elle ne joue que le rôle de boîte à lettres en ce qui concerne sa mission législative.
Mais le régime militaire par la dictature qu’il a imposée va susciter une contestation populaire après avoir étouffé toutes les velléités démocratiques qui affichaient après l’adoption de la Constitution du 2 juin 1974. La contestation populaire aura donc raison du régime dictatorial du général Moussa Traoré le 26 mars 1991.
Le mouvement démocratique organise alors la gestion du pouvoir et met en place le Comité de transition pour le salut du peuple (CTSP), chargé de diriger le pays en attendant la réorganisation des pouvoirs par une nouvelle Constitution qui sera adoptée le 25 février 1992. Le type de Parlement retenu est monocaméral et pluraliste. La première Assemblée multipartite du Mali de 1992 à 1997 comptait 116 députés venant de 11 formations politiques. La seconde législature de 1997 à 2002 a accueilli 6 formations politiques parmi lesquelles, l’ADEMA-PASJ comptait 128 députés sur les 147. La 3è législature de 2002 à 2007 a compté 10 regroupements politiques et la fonction parlementaire s’est bien ancrée avec une meilleure répartition des rôles entre opposition et majorité. La 4è législature de 2007 à 2012 a connu un sort tragique avec la démission du président de la République suite à une mutinerie le 22 mars 2012. Les mutins ont pris le pouvoir et suspendu toutes les institutions de la République.
Grâce aux efforts de la communauté internationale, l’ordre constitutionnel est rétabli par la signature d’un Accord-cadre entre le CNRDRE (Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État) et les autorités, en fonction duquel, le mandat de l’Assemblée nationale sera prorogé et son président, Pr Dioncounda Traoré désigné président de la République par intérim.
La 5è législature, en fin de mandat, a connu sa séance inaugurale le 22 janvier 2014 avec 147 députés. Elle a adopté 477 lois et mené d’intenses activités de contrôle de l’action gouvernementale comprenant des séances d’interpellation du gouvernement. Mais aussi des motions de censure, de nombreuses questions orales et d’actualité, des missions de terrain et des créations de commissions d’enquête parlementaire.
Cette législature a aussi été marquée par le décès de onze députés dont les trois derniers en moins de deux mois. Il s’agit de Alhousna Malick Touré, élue à Gao, décédée le 12 mars dernier, Niamé Keïta, élu à Nara décédé le jeudi dernier et Habib Sofara, élu à Djenné, décédé hier. Le mandat des députés qui arrivait à terme en décembre 2018 a été prorogé une première fois pour six mois. Puis une seconde fois. Mais lors du Dialogue national inclusif qui a réuni les Maliens dans toutes leurs sensibilités, l’une des résolutions phares a été l’organisation des élections législatives pour doter l’Assemblée nationale de nouveaux députés au plus tard le 2 mai 2020. C’est en fonction de cette résolution que le chef de l’État et son gouvernement ont tenu à l’organisation de ces élections.

CONTEXTE DIFFICILE- Malgré la bonne foi des autorités, ces élections auront été entachées par plusieurs facteurs. D’abord l’enlèvement du chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé en pleine campagne dans sa circonscription électorale de Niafunké. Plus d’une vingtaine de jours et après son élection dès le 1er tour, il est toujours aux mains de ses ravisseurs. Également, il y a la psychose de la pandémie du coronavirus qui est en train de se propager dans le monde et dans notre pays. Face à cette situation, plusieurs électeurs ont décidé de ne pas se rendre aux urnes par peur de contracter la maladie. S’y ajoute le contexte sécuritaire toujours difficile dans certaines régions du Mali comme celles du Nord, de Mopti et de Ségou.
En effet, dans ces régions en proie à l’insécurité, un nombre important de citoyens ont été sevrés de leur droit de vote. Lors de la proclamation des résultats provisoires du 1er tour, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Boubacar Alpha Bah avait déclaré que pour diverses raisons, certains bureaux n’ont pu ouvrir. Par contre, d’autres après l’ouverture du scrutin n’ont pas pu fonctionner. Il a précisé que sur un total de 22.147 bureaux de vote, 797 n’ont pas pu ouvrir. Ce qui représente 208.508 électeurs et 3% du corps électoral. En plus de cela, cette élection a été marquée par un taux de participation faible.
Selon la Cour constitutionnelle, le taux de participation du 1er tour est de de 35,58%. La Cour a validé l’élection de 22 candidats au 1er tour dans 12 circonscriptions électorales. Le second tour a eu lieu le dimanche 19 avril dernier et les résultats provisoires n’ont pas encore été publiés par les autorités compétentes.
Le Parlement qui sera issu de ces élections aura donc pour mission de représenter le peuple. Et à ce titre, il va d’abord voter les lois et faire la restitution aux populations. Mais pour ce faire, une loi peut être initiée par le gouvernement. Dans ce cas, l’appellation consacrée est un projet de loi. Et dans le cas où elle émane des députés, il s’agit d’une proposition de loi. Une autre mission du Parlement est le contrôle de l’action gouvernementale. À cet effet, il existe plusieurs mécanismes pour aider les parlementaires à mieux faire leur travail. D’abord, la Déclaration de politique générale du Premier ministre, la motion de censure, les questions écrites et d’actualité que les députés peuvent adresser au gouvernement. Mais aussi, les interpellations et la mise en place de commissions d’enquête parlementaire.
Également, les parlementaires ont la possibilité d’adopter des résolutions à l’issue de leurs débats, lesquelles seront communiquées par le président de l’institution au Premier ministre. En cas d’empêchement définitif dû à un décès, à une maladie du président de la République qui est un élu, celui-ci est remplacé par le président de l’Assemblée nationale. Et en cas d’empêchement du président de cette institution également, celui-ci sera remplacé par l’un des vice-présidents.
Cependant, le président de la République est remplacé par le Premier ministre en cas d’absence du pays ou d’empêchement temporaire. Un défi qui se pose aujourd’hui, c’est comment adapter le nombre des députés qui est 147 au nombre de la population qui a connu une croissance fulgurante ces dernières années.

Dieudonné DIAMA

Source : L’ESSOR

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Processus électoral : Bientôt des législatives partielles dans des régions et cercles du nord

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Par une décision n°000148/ MATD-SG du 15 avril 2020, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Boubacar Alpha Bah, a annoncé la création de commissions de mise en place des autorités intérimaires et pour la préparation de l’élection des députés à l’Assemblée nationale au niveau des Régions de Taoudénit et Ménaka et des Cercles d’Almoustrat et d’Achibogho.

Il est ainsi créé auprès du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, une commission nationale de mise en place des autorités intérimaires et de la préparation de l’élection des députés à l’Assemblée nationale, dans les Régions de Taoudénit et Ménaka et dans les Cercles d’Almoustrat et d’Achibogho. Des commissions régionales et de cercles ont été également créées au niveau des régions et des cercles auprès des gouverneurs et préfets concernés.
La commission nationale a pour mission de proposer au ministre les actions à entreprendre pour la mise en place des autorités intérimaires aux niveaux cercle et commune et pour la préparation de l’élection des députés dans les régions et cercles concernés. À ce titre, elle est chargée de planifier les activités, d’appuyer et suivre l’organisation des concertations préparatoires à l’installation des autorités intérimaires, de superviser les travaux relatifs à l’organisation de l’élection des députés, de proposer à la suite de concertations les membres des autorités intérimaires et/ ou des collèges transitoires.
Aussi, ladite commission est chargée de proposer les mesures nécessaires pour l’accompagnement des différentes autorités des circonscriptions administratives et des collectivités territoriales, de mener toute activité en rapport avec sa mission, à la demande du ministre. Cette commission est présidée par le secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation ou son représentant.

Pour ce qui concerne la commission régionale, les missions consistent à proposer au gouverneur les actions à mener pour la mise en place des autorités intérimaires aux niveaux cercle et commune et pour la préparation de l’élection des députés à l’Assemblée nationale dans les régions et cercles concernés. Elle est donc chargée de contribuer à la planification des activités; de contribuer à l’organisation des concertations régionales pour l’installation des autorités intérimaires et la préparation de l’élection des députés, d’appuyer la collecte et la transmission des données pour la création des collectivités territoriales dans les cercles. Mais aussi, de proposer les membres des collèges transitoires et/ou des autorités intérimaires dans la région, de contribuer à la sensibilisation pour le recensement des populations et pour l’établissement des listes électorales, de contribuer à l’organisation des opérations électorales pour l’élection des députés.
Il s’agit également de proposer les mesures nécessaires pour l’accompagnement des différentes autorités des circonscriptions administratives et des collectivités territoriales ; de mener toute activité en rapport avec sa mission à la demande du gouverneur. Cette instance est présidée par le gouverneur ou son représentant.
Pour les commissions de cercle, elles sont chargées de proposer au préfet les actions à mener pour la mise en place des autorités intérimaires aux niveaux cercle et commune et pour la préparation de l’élection des députés à l’Assemblée nationale dans les régions et cercles concernés. Elles ont aussi pour missions de contribuer à la planification des activités, à l’organisation des concertations aux niveaux cercle et commune pour l’installation des autorités intérimaires et pour la préparation de l’élection des députés. Il s’agit également d’appuyer la collecte et la transmission des données pour la création des collectivités territoriales dans les cercles, de proposer les membres des collèges transitoires et/ou des autorités intérimaires dans le cercle, de contribuer à la mobilisation pour le recensement des populations et l’établissement des listes électorales dans le cercle. D’autres missions de ces commissions consistent à proposer les mesures nécessaires pour l’accompagnement des différentes autorités des circonscriptions administratives et des collectivités territoriales, à mener toute activité en rapport avec sa mission à la demande du préfet. Elles sont présidées par le préfet ou son représentant.

Dieudonné DIAMA

Source : L’ESSOR

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Législatives à Bamako : Les premières tendances

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Le taux de participation est encore très faible dans la capitale, où il y a 14 sièges à pourvoir

 

Les Maliens ont voté, dimanche, pour élire leurs députés. À Bamako, 1.265.484 électeurs étaient appelés aux urnes pour ce second tour qui a concerné toutes les six communes du District. Au gouvernorat, la compilation des résultats provisoires est bouclée. Ils seront officiellement proclamés, dans la semaine, par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.
En attendant, le document établi par le gouvernorat illustre un recul du parti au pouvoir, le Rassemblement pour le Mali (RPM). Sa liste (alliance RPM-MPM-Adema-Pasj) en Commune II est la seule à avoir pu tirer son épingle du jeu, avec 61,55% des 15.783 suffrages valablement exprimés. La liste adverse, celle de l’ADP-Maliba-URD-Codem, n’a recueilli que 38,45%.
C’est le parti PRVM-Fasoko qui s’est imposé en Commune I avec 54,16% des voix, face à une coalition de poids lourds : RPM et Adema-Pasj. Le duo n’a récolté que 45,84% des suffrages valablement exprimés. Les mêmes poids lourds, avec le PS, ont été défaits en Commune VI par le groupement de partis politiques URD-LDC qui a raflé la mise avec 52,31% des suffrages.

En Commune V, l’Alliance URD-Adema-ADP Maliba sort victorieuse de ces joutes avec 50,38%, contre 49,62% pour la liste RPM-APR. Alors qu’en Commune III, la liste URD arrive en tête avec 55,08% des voix. Seulement 44,92% des 16.458 suffrages exprimés reviennent à la liste concurrente, celle du parti Synergie pour un nouveau Mali. Et, enfin, les électeurs de la Commune IV ont massivement choisi Yelema. Le parti de l’ancien Premier ministre, Moussa Mara, a obtenu 22.036 voix, soit 59,50%. Les 40,50 % restants ont voté pour l’Alliance UDD-PSDA.
Ce scrutin, qui s’est déroulé normalement dans la capitale, remet aussi sur la table le sempiternel défi de la participation aux élections dans notre pays. Les données compilées par le gouvernorat indiquent, en effet, des taux de participation très bas. Aucune commune n’ayant franchi le seuil des 19%. Sur ce registre, la palme revient à la Commune IV, où 18,74% des électeurs inscrits ont effectué le déplacement dans les centres de vote. Ceux de la Commune III se sont mobilisés à 17,06%, alors que la Commune V affiche 13,51%, suivi par la Commune II avec 13,07%. Les Communes I et VI enregistrent les taux les plus bas : 11,62% et 9,18%.
Ces chiffres, faut-il le rappeler, doivent être validés par la Cour constitutionnelle, après la proclamation des résultats provisoires par le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation dans la semaine.

Issa DEMBÉLÉ

Source : L’ESSOR

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Les premières tendances dans les régions

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Dioïla : LE RPM RAFLE LES CINQ SIÈGES

Le second tour des élections législatives qui a opposé le RPM à l’alliance Modec-URD-ADP-Maliba, s’est bien déroulé dans Cercle de Dioïla avec ses 23 communes, 678 bureaux de vote et 222.973 électeurs.

Le gouverneur de Dioila, Dédéou Bagna Maïga, avait reçu à la veille du scrutin 15.000 cache-nez pour les présidents des bureaux de vote, les assesseurs et les électeurs
Aux termes du processus et conformément à la loi électorale, la commission de centralisation s’est retrouvée à 18 heures dans la salle de conférence de la préfecture sous la présidence du chef de l’exécutif régional, le premier adjoint au préfet, Adama Togola et le sous-préfet central,Virginie Traoré.
Les partis en compétition avaient tous leurs représentants et suppléants. À la fin de décompte, la commission de centralisation a présenté un résultat provisoire comme suit: nombre d’inscrits : 222.973, votants: 109.859, bulletins nuls 1.819, suffrages exprimés : 108.031 et taux de participation : 49,27%.
Ainsi, le RPM a raflé les 5 sièges de la circonscription avec 63.424 voix, soit 58,71%. l’alliance Modec-URD-ADP-Maliba a obtenu 4.4607 voix, soit 41,29%.
Daniel FOMBA
Amap-Dioïla

 

Tominian : L’ALLIANCE ASMA CFP-UDD-MPM REMPORTE LES 3 SIÈGES

Le second tour de l’élection des députés a été disputé à Tominian par l’Alliance ASMA CFP-UDD-MPM et la liste ADEMA-PCR-PS YELENKURA. À la suite de la centralisation des résultats de l’ensemble des 12 communes du Cercle de Tominian, le résultat provisoire se présente comme suit : Alliance ASMA CFP-UDD-MPM : 23.101 voix, soit 51,79% et ADEMA-PCR-PS YELENKURA : 21.504 voix, soit 48,21%. Le taux de participation est de 46,91%, le nombre de votants 45.701 pour 97.418 électeurs inscrits, le suffrage exprimé 44.605 et le nombre de bulletins nuls 1096. Les opérations de dépouillement se sont déroulées en présence des membres de la commission de centralisation, de l’agent de la Commission électorale de la MUNISMA Oumar Kampo, du représentant de la CENI, Tiéfing Sangaré et des mandataires des différentes listes.
Sadraac TIÉNOU
Amap-Tominian

 

Diéma : L’ALLIANCE ADEMA/RPM LARGEMENT EN TÊTE

Dans le Cercle de Diéma, le second tour des élections législatives a opposé l’alliance ADEMA/RPM et à celle du MPM/URD.
Les travaux de la commission de centralisation des résultats, présidés par le préfet Abou Diarra, ont pris fin hier matin. Ainsi, les résultats provisoires complets se présentent comme suit : nombre d’électeurs inscrits : 16.506, nombre de votants 5.761, nombre de bulletins nuls 187, suffrages exprimés 5.574, taux de participation : 34, 90%. Les résultats obtenus ont permis à l’alliance ADEMA PASJ/RPM de se hisser au premier rang avec 4.351 voix, soit 78,06%. Tandis que l’alliance MPM-URD n’a obtenu que 1.223 voix, 21,94%.
À la fin des travaux, le préfet Abou a remercié tous les chefs de service, les représentants de partis politiques, la Commission locale électorale, la MINUSMA pour le travail abbattu.

Ouka BA
Amap-Diéma

Source : L’ESSOR

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