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Imam Mahamoud Dicko: Une personnalité influente au Mali

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C’est un religieux, un imam, une personnalité influente au Mali. Mahamoud Dicko a une fois de plus, appelé le peuple malien lors d’un meeting le samedi 29 février dernier au palais de la Culture Amadou Hampâté Ba pour trouver une solution aux problèmes du pays.

 

« Une solution malienne aux problèmes maliens. J’appelle le peuple à prendre son destin en main, il va falloir aujourd’hui que les gens se mettent ensemble pour trouver une solution définitive à cette crise qui n’a que trop duré. Si le monde entier se met à chercher une solution sans nous. La solution est malienne ou elle n’existe pas, » a-t-il lancé. Bien qu’il soit imam, un leader religieux, l’ancien président du Haut Conseil Islamique, offre une fois de plus son amour au pays. Le meeting du 29 février dernier aura surpris plus d’un, car la mobilisation était grande autour de cet homme oh combien écouté et influent dans le pays. Le pouvoir le craindrait-il ? Si c’est le cas, il aurait raison, car le Cheick Mahmoud Dicko inviterait le peuple malien vendredi prochain, à battre le pavé contre la mauvaise gouvernance. De la crise scolaire à la sécurité, il appelle le gouvernement du Mali à prendre ses responsabilités. La coordination des mouvements, associations et sympathisants qui le soutiennent, est prête à le suivre sans condition. « Une solution malienne aux problèmes maliens, » insistait-il. Appellerait-il à la désobéissance civile ? Mais en attendant, la journée d’hier mardi 3 mars au Tribunal de la Commune V du district de Bamako changerait peut-être la donne.

Moriba DIAWARA

LE COMBAT

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Mahmoud Dicko face à IBK: La bataille des hippopotames

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« Lorsque deux hippopotames s’affrontent, c’est l’herbe qui en souffrirait dit, l’adage ». Et c’est bien le cas entre le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta et le président de la CMAS, le Cheick Mahmoud Dicko, grand et très charismatique leader religieux du Mali.

 

Il n’arrêtait de reprocher au régime du président Keïta, son laxisme dans la gestion des affaires et notamment la faiblesse à contenir la crise sécuritaire qui chaque jour que dieu fait apporte son lot de malheur et de désolation. Et pourtant, le régime disons le honnêtement, fait ce qu’il peut avec ses amis de France et d’ailleurs. Et sur la crise qui oppose les deux hommes, le président aurait mis pieds et mains pour que le Cheick ne convoque le très géant meeting qui a réuni au Palais de la Culture, des milliers de sympathisants, de militants de sa formation. Son escale technique à Nioro n’aura finalement servi à rien. Ce samedi-là, le Cheick Dicko n’a pas eu besoin de gants pour fustiger le régime, son incapacité à gérer le pays. Et il donnera ce jour-là un sévère ultimatum au régime. En attendant ce vendredi attendu de tous, le pouvoir a pris les devants en faisant convoquer le Cheick au Tribunal de la Commune V, juridiction de sa résidence. C’était avant hier lundi, à l’effet  de répondre de l’accusation d’apologie à l’insurrection armée contre les institutions de la République. Et pendant que la grande foule de partisans se dirigeait vers le tribunal pour soutenir le Cheick, une nouvelle tombe, selon laquelle, le pouvoir aurait présenté ses excuses au Cheick Mahmoud Dicko. Un ministre aurait été chargé de la besogne et au même moment, les fidèles qui se regroupaient pour prendre le tribunal d’assaut rebroussèrent chemin. Ils se retrouveraient à la mosquée du guide au moment où nous bouclions ce papier.

Cheick Alpha Sow

LE COMBAT

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Le Syndicat National de l’Éduction et de la Culture (SNEC): La division de Bandiagara désapprouve la levée du mot d’ordre de grève

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Une déclaration que les téléspectateurs de l’ORTM avaient suivie avec beaucoup d’intérêts. Le Syndicat National de l’Éduction et de la Culture (SNEC) suspendait leur participation à la grève des syndicats signataires du 15 octobre 2016, le samedi dernier à la bourse de travail. Un accord de principe aurait été conclu avec le gouvernement. Certaines divisions du SNEC désapprouvent clairement cette décision de la centrale.

 

« Je lance un appel à tous les militantes et militants du SNEC à rependre le chemin de l’école le lundi 2 mars 2020 sur toute l’étendue du territoire national. Je dis bien, je lance un appel à toutes les militantes et les militants du SNEC à rependre le chemin de l’école le lundi 2 mars 2020 à partir de 07h 30 minutes sur toute l’étendue du territoire national. Restez derrière votre centrale. Songeons à l’avenir des enfants ! » Avait lancé Moustapha Guitteye, Secrétaire général du SNEC. C’était à la faveur d’une conférence de presse organisée par le bureau exécutif afin d’informer les journalistes de la suspension de leur participation à la grève des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, la Synergie. En effet, il est à souligner que la Synergie regroupe les huit (8) syndicats de l’éducation, et c’est le SNEC seul qui se retire de la lutte. Mais tout ne semble pas entrer dans l’ordre au sein du SNEC. Une grande discorde s’installe. Selon le compte rendu de la réunion extraordinaire de la division SNEC de Bandiagara tenue lundi dernier, les militants de la zone désapprouvent la levée du mot d’ordre de grève et trouvent que c’est un manque de respect à leur égard. Le rapport, signé par son Secrétaire général Mahamadou Cissé, stipule clairement le refus de rester derrière la Centrale. La section du SNEC à Bandiagara déciderait ainsi de rester derrière la synergie nationale et poursuivre le mot d’ordre de grève de 20 jours en cours. Pas que la section de Bandiagara seulement, le bureau de Fana est  entré dans la danse depuis le dimanche, c’est-à-dire au lendemain de l’appel de la Centrale. Il décide donc à travers le Secrétaire général, Makomo DIARRA, d’observer le mot d’ordre de grève de la synergie allant du 17 février au 13 mars 2020. La division du SNEC de Bougouni et d’autres sections syndicales refusent aussi de suivre la centrale.

Moriba DIAWARA

LE COMBAT

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Crise scolaire: La SNEC se désolidarise des autres syndicats des Enseignants !

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Au regard de la situation de blocage entre les syndicats des Enseignants et le gouvernement sur la non-application de l’article 39, le samedi dernier le SNEC  a tenu  une conférence de presse  à la bourse du travail, pour expliquer à leurs militants, la décision de sursoir à la grève. Du coup, le comportement du Secrétaire général  du SNEC  a été désavoué par les autres syndicats des Enseignants qui continuent la lutte. 

 

Le mea-culpa du Secrétaire général  du SNEC face à la situation précaire du pays a été mal apprécié par les autres syndicats des enseignants. En effet, après la tenue de leur conférence dont l’un des mots d’ordre était que les enseignants reprennent les chemins de l’école dès ce lundi, dans la capitale, le constat démontre le contraire, ce qui pose un problème de légitimité du SNEC dans la mouvance des syndicats des Enseignants.

La retenue sur salaire a-t-elle pesé sur la décision des dirigeants du SNEC ?

L’une des conséquences de la grève est la retenue sur le salaire, à un moment donné le PM avait décidé de prélever sur les salaires des enseignants grévistes, et nous savons que dans un pays comme le Mali, le salaire d’un enseignant ne vaut presque rien.  C’était la méthode du PM pour faire fléchir les syndicats, il nous semble que la méthode a marché  au regard de cette conférence du SNEC.

Comment en est-on arrivé là ?

En effet, tout commença par la grande paralysie de l’année 2015, qui poussa le gouvernement à augmenter le salaire des enseignants environ 20% d’ici l’horizon 2021, et d’augmenter le quota des enseignants des écoles communautaires à intégrer dans la Fonction Publique.  Et au jour  d’aujourd’hui, en voyant que rien n’est fait, les syndicats des enseignants ont signifié leur ras-le-bol au gouvernement. Enfin, ces mêmes syndicats s’entre-déchirent pour la continuité de la lutte. Les problèmes du Mali ne finissent pas, ça va de mal en pire. Que le Bon Dieu nous protège.

Lansine Coulibaly

LE COMBAT

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Renforcer la confiance mutuelle et la collaboration entre FDS, Autorités et les Populations civiles

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Colloque sous régional de la capitalisation et échanges de bonnes pratiques pour le renforcement de la confiance mutuelle et la collaboration entre FDS, autorités et populations civile. 

 

L’hôtel Radisson Blu a abrité mardi 3 mars dernier, deux jours d’assises pour le colloque sous régional de la capitalisation et échanges de bonnes pratiques pour le renforcement de la confiance mutuelle et la collaboration entre FDS, les autorités et populations. La séance était présidée par M. Bakou Kanté, représentant du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile. C’était en présence de Me Béatrice Abouya, Directrice pays Burkina Faso/Niger de SCG, M. Fantamady Cheick BOUARE, Directeur de cabinet du gouverneur de Gao, M. Ibrahim Tidjini Katielle, Gouverneur Tillabéri (Niger) et M. Guy Warrington, ambassadeur d’UK au Mali.

Cette cérémonie d’ouverture a enregistré la présence du gouverneur de la région de Tillabéri du Niger, les membres du gouvernorat de la région de Mopti, Gao, les directeurs de la Police et de la gendarmerie Nationale, le maire de la CIV, les représentants des Organisations de la société civile. L’objectif était de renforcer la confiance mutuelle et la collaboration entre les forces de défense et de sécurité (FDS), les communautés et les autorités locales dans les régions de Mopti, Gao au Mali et la région de Tillabéri au Niger, exécuté concomitamment par les bureaux Search for common Ground du Mali et du Niger. Cette initiative des bureaux de l’ONG Search for Common Ground du Mali et le Niger, financé par le gouvernement UK permettra de capitaliser et échanger de bonnes pratiques. Selon Me Beatrice, le projet a été mis en œuvre dans 15 communes, dont 9 au Mali et 6 au Niger. La dégradation de la situation sécuritaire des deux dernières années le long des frontières entre le Mali et le Niger, a nécessité la multiplication des efforts de paix ainsi que la coordination des actions entreprises dans les deux pays. La tâche est immense, mais il est en notre pouvoir de donner l’espoir aux populations de nos deux pays en montrant que nous sommes déterminés à entretenir une collaboration et maintenir une confiance mutuelle pour la stabilité et la Paix. Pour sa part, M. Ibrahim Tidjani Katiella dira que nos pays ne cessent de subir des pertes en vies humaines et les communautés sont obligées de fuir les agressions en laissant derrière elles leurs biens matériels et leurs ressources économiques. Il dira aussi que nous devons améliorer les conditions de sécurité dans les zones frontalières, qui sont en grande partie en proie à l’anarchie, afin de lutter contre le trafic d’armes et le commerce illégal de ressources naturelles. C’est pourquoi la participation à ce colloque n’est pas réservée aux deux pays d’un point de vue strictement géographique, mais ouvert à tous ceux dont la contribution est indispensable à une paix, une stabilité et un développement durables. Pour finir, à en croire M. Bakou Kanté, représentant du ministre de la Sécurité et la Protection Civile, ce colloque s’inscrit dans la dynamique de faire un état de rapprochement entre les FDS et les populations civiles du Mali et du Niger. Un diagnostic sera fait non seulement sur les éventuelles divergences ou contradictions entre les besoins, les attentes ou les contraintes des différents groupes en matière de sécurité, mais aussi, de dégager des propositions de solutions à un niveau assez élevé permettant de restaurer la confiance entre les FDS et les populations civiles.

Lassana SOW, Stagiaire

LE COMBAT

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Le PM lance les travaux de la rencontre sur la sécurisation des échanges transfrontaliers d’énergie électrique en Afrique de l’Ouest

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Le Premier Ministre,  Dr Boubou Cissé a présidé mardi à Bamako, la cérémonie d’ouverture de la rencontre sur la sécurisation des échanges transfrontaliers d’énergie électrique en Afrique de l’Ouest,  a constaté l’AMAP.

 

L’objectif de la rencontre est de trouver un mécanisme durable de paiements des factures d’achats d’électricité par les importateurs et la garantie d’une énergie disponible et fiable et de veiller à ce que chaque partie prenante joue pleinement son rôle

« La lutte contre la pauvreté, la quête d’un bien être quotidien pour nos populations, et la prospérité économique de nos Etats ne pourraient aboutir sans que des jalons importants ne soient posés dans des secteurs cruciaux comme celui de l’énergie. C’est pourquoi je me réjouis que la CEDEAO ait porté le secteur de l’Energie au centre des priorités de la Communauté et ait compris la nécessité d’accroître la coopération régionale dans ce secteur à travers la mise en commun de nos ressources énergétiques et la commercialisation de l’électricité à travers des échanges transfrontaliers» a déclaré  Dr Cissé.

Le Chef du Gouvernement a également insisté sur la nécessité d’entreprendre toutes les actions idoines pour renforcer le commerce de l’électricité et de mettre en place des règles claires de gestion des contrats dans le cadre de ce commerce avant de saluer la banque mondiale pour sa constante sollicitude et pour la qualité de sa coopération avec les pays de la CEDEAO notamment dans le secteur de l’énergie.

La cérémonie s’est déroulée en présence des ministres en charge de l’Energie et des Finances du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Liberia, du Mali et de la Sierra Léone, des experts des pays concernés, de la Banque mondiale, du  Système d’échanges d’énergie électrique ouest africain  (WAPP) et de l’Autorité de Régulation Régionale du secteur de l’Electricité de la CEDEAO (ARREC).

KM

(AMAP)

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Réouverture de certaines classes ce mardi: L’école publique est cependant toujours en péril.

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Pour faire suite à la levée d’un mot d’ordre de grève, les enseignants ont repris les cours dans certaines écoles de Bamako. L’école, dans son ensemble, n’est pour autant pas totalement sortie de l’ornière. En effet, la réouverture de certaines classes n’est que la partie visible d’un iceberg qui va longtemps perturber la fluidité de l’enseignement public.

 

C’est sans enthousiasme, et avec une certaine amertume d’ailleurs, que plusieurs maîtres ont repris la craie ce mardi. Dans leur fond intérieur, ils sont tracassés par la retenue de 19 jours sur les salaires de nombreux collègues ayant observé l’appel à la grève. Cette mesure décidée par le ministre de l’Économie et des Finances qui est, de surcroît, Premier ministre et chef du gouvernement demeure une couleuvre difficile à avaler. Il s’y ajoute que les revendications spécifiques des enseignants n’ont pas toujours trouvé une solution définitive satisfaisante, ce qui constitue un goulot qui peut toujours donner matière à étranglement. Mais il y a surtout la situation générale de l’école malienne, qui n’est pas reluisante. Les établissements privés ont continué à fonctionner normalement tandis que ceux du public ont été les seuls à subir les conséquences fâcheuses des arrêts des cours. Les enfants, des deux côtés, vont pourtant bientôt subir les mêmes épreuves pour le compte des examens de fin d’année scolaire. Il y a, cela va sans dire, une différence de niveau qui fera des malheureux. En plus, plusieurs écoles à l’intérieur du pays ont dû fermer en 2019 pour raisons de sécurité. Cette année scolaire là a été incontestablement perturbée outre mesure. Ce sont, selon les constats officiels homologués du reste par les organismes internationaux, ce sont 333.900 élèves qui ont assisté, impuissants à la fermeture de leurs classes en raison de l’insécurité rampante. En termes d’écoles fermées, cette malheureuse situation a concerné 1.113 écoles, soit 12% des écoles des zones frappées par les conflits récurrents. Toutefois, observe-t-on, grâce aux efforts de l’UNICEF, 218 de ces écoles, seulement, avaient pu rouvrir sur la période d’octobre à décembre 2019. Le nord du pays a été particulièrement affecté par cette déveine. Les régions les plus touchées par les fermetures d’écoles sont, en effet, celles de Ménaka (41% d’écoles fermées), Kidal (33%), Mopti (30%), Tombouctou (21%) et Gao (18%). La situation la plus grave est observée dans 3 cercles de la région de Mopti : Youwarou (84% d’écoles fermées), Douentza (64%) et Ténenkou (61%). Or, dans les perspectives les plus immédiates, il n’est pas fait mention d’une réouverture programmée de ces établissements. Et on n’avoue pas non plus que c’est une année ratée, voire sacrifiée, pour les enfants de ces zones soumises aux violences. Une clarification s’impose.

Bogodana Isidore Théra

LE COMBAT

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Convocation de l’Imam Mahamoud Dicko: Le procureur Ladji Sara met les pieds sur une poudrière Tiébilé Dramé, le pompier de Koulouba à la rescousse

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Convoqué au tribunal de la commune V hier, mardi 3 mars 2020, pour être écouté suite à certains propos qu’il avait tenus lors de son dernier meeting, l’emblématique Imam Mahmoud Dicko n’aura même pas été écouté. Ladji Sara, procureur près du tribunal de la Commune V aurait choisi de différer la convocation. La cour du tribunal de la commune V a refusé les adeptes de l’homme de Dieu.

 

L’ancien président du Haut Conseil Islamique du Mali,l’Imam Mahmoud Dicko est convoqué pour avoir tenu la semaine écoulée des paroles peu déplacées lors d’un rassemblement dont il était l’initiateur.

Dignitaire religieux influent dans le pays, l’Imam Mahmoud Dicko, parrain de la Coordination de sympathisants, la CMAS, est intervenu le samedi 29 février au cours d’un meeting à Bamako sur la situation de l’école malienne, paralysée par une grève des enseignants, mais aussi le dialogue avec les jihadistes et la gouvernance du Mali.

S’il a exhorté les enseignants à reprendre les cours, il n’a pas loupé de demander au gouvernement de trouver une solution aux revendications des enseignants. Au cas contraire, l’homme de Dieu populaire serait poussé à appeler vendredi prochain, à une grande manifestation. « Vendredi, a déclaré Mahmoud Dicko, c’est tout simplement une mobilisation citoyenne. Si vraiment on ne se met pas ensemble pour trouver notre solution, on n’aura pas de solutions. »

Pour pallier au problème de ressource financière, l’Imam « propose qu’on supprime les institutions qui ne servent à rien. Il y en a plusieurs qui n’ont aucun effet, qui n’a rien apporté pour l’amélioration de la gouvernance».

Au sujet du dialogue avec les djihadistes, l’homme qui avait entrepris les bons offices pense que c’est les voeux des Maliens aujourd’hui.

« J’ai lancé un appel parce que le pays tout entier aujourd’hui est d’accord pour qu’on parle avec eux, explique Mahmoud Dicko. Il faut que de leur côté, ils acceptent qu’il y ait une trêve et montrent un signe de bonne volonté. »

Ce sont entre autres déclarations qui n’ont certainement pas plu aux autorités. Aussi, elles ont  décidé de l’écouter hier au Tribunal de la commune V sans compter sur les adeptes de l’homme de Dieu le plus populaire actuellement au Mali. C’était une erreur monumentale de toucher à cet imam dont l’aura n’est plus à discuter.

Il convient de souligner qu’il avait tenu beaucoup de propos cohérents et qui prennent en compte la préoccupation des Maliens. Notamment, la situation de l’école et la crise sécuritaire.

Au demeurant, la crise multidimensionnelle a atteint un certain niveau au point de rendre les populations très aigries contre le pouvoir d’IBK. En cela, toutes actions que l’on doit entreprendre méritent d’être mille fois réfléchies pour éviter les débordements. Car selon les propos prononcés des soutiens de l’Imam, si leur gourou était retenu par un mandat de dépôt contre celui-ci, comme ce fut le cas de l’Imam Bandiougou Doumbia, actuellement en prison, Bamako serait méconnaissable hier soir. Et tout porte à croire qu’une nouvelle crise serait enclenchée de force. La masse qui a pris d’assaut le Tribunal montrait clairement que le procureur Ladji Sara venait de mettre les pieds dans une poudrière ou une fourmilière. Heureusement que la convocation a été subtilement annulée ou reportée selon certaines sources.

Mais aux dernières nouvelles, le pompier de la République, Tiéblé Dramé, ministre des Affaires Etrangères se serait rendu chez l’imam pour éteindre le feu au moment où ce dernier était sur place au tribunal pour calmer ses partisans.

Cette démarche ratée par l’autorité judiciaire non seulement accroit une fois encore la popularité de l’imam, mais aussi risque d’aggraver la situation qui est déjà électrique. L’orage qui se dessine peu à peu dégage déjà une atmosphère si électrique et qui risque, si rien n’est fait, de tourner au vinaigre,  le vendredi prochain.

Komi

LE COMBAT

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TENTATIVE DE DIVISION DU MALI : Savez-vous pourquoi le calendrier de l’an 2020 de la Minusma a pris du retard ?

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Courant mi-décembre 2019, le séjour de M. Christophe Sivillon a été écourté sur le territoire malien. Il a été expulsé grâce aux pressions du Ministre Tièbile Dramé, pour avoir profané des propos séparatistes. On se souvient que dans la foulée de cette expulsion largement appréciée par les Maliens, M. Olivier Salgado avait tenté d’enfoncer le clou en évoquant des propos qui allaient dans le même sens. Vu qu’il n’a nullement été inquiété et qu’il tient toujours à la répartition du Mali, on apprend qu’il avait conçu et envoyé à l’imprimerie des calendriers qui en disaient long sur la question.

 

À titre de rappel et pour confirmer la mauvaise foi d’Olivier, le journal le 22 septembre sous la signature d’El Hadj Chahana Takiou écrivait ceci en mi-décembre 2019 : ‘’Après Christophe Sivillon, voici la gaffe d’Olivier Salgado. Le ministre des affaires étrangères, Tièbilé Dramé, a déclaré Christophe Sivillon, le représentant de la MINUSMA à Kidal, Persona non grata, le mardi 10 décembre pour avoir prononcé un discours séparatiste. Quelques heures après, le porte-parole de la MINUSMA, Olivier Salgado, met en ligne un communiqué largement repris par les réseaux sociaux. Il a tenu des propos similaires que le Français Sivillon. Ce Franco-Belge fait une différence entre le territoire malien et Kidal. Pour lui, Kidal est une entité territoriale à part entière, différente du territoire malien. Métrisant bien la langue de Molière, Olivier Salgado a manifestement nargué les autorités maliennes, sachant bien que son compatriote Sivillon a été expulsé pour les mêmes raisons’’, écrivait-il. Et de poursuivre en expliquant que les responsables européens de la MINUSMA doivent savoir aujourd’hui plus qu’hier que leur mission est de soutenir le Mali, et non de jouer à la neutralité ou à la complaisance envers les gens de Kidal. Ils doivent, en tout lieu, assumer que le Mali est un et indivisible conformément aux différentes résolutions de l’ONU.

Comme si cela ne suffisait pas, le même Olivier Salgado avait pris le soin unilatéralement de faire des calendriers pour diviser le Mali en deux, a-t-on appris. Aux dires de notre source d’information, il était clairement écrit sur lesdits calendriers : « le Mali du Sud et le Mali du Nord ». Pourtant, il sait pertinemment qu’il n’y a qu’un seul et unique Mali et que les Maliens restent plus que jamais attachés à l’unité territoriale. Pour notre source, c’est justement à cause de cela que le calendrier de l’an 2020 de la Minusma a trop tardé, contrairement aux autres années.

Cependant, force est de constater, au cas où les informations que nous avons reçues sont confirmées, qu’Olivier tente coute que coute de préparer le peuple Malien à une probable division dont la ficelle est certainement tirée par des Etats unis du Mali qui ne souhaitent que de profiter de ses richesses.

Profitant de cette série de mauvaise communication de la Minusma contre le Mali, il convient de s’interroger si vraiment madame Myriam Dessables, la Directrice du Bureau de l’Information publique maitrise bien son sujet. D’ailleurs, nombreux sont les journalistes maliens qui estiment que la communication de la Minusma est nulle, pour ne pas dire très nulle.

Nous y reviendrons…

Drissa Kantao

LE COMBAT

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La Maison du Karité : Une transformation de mains de femmes

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La Maison du Karité, ce sont les produits d’une coopérative de femmes de Siby actives dans la mise en valeur du karité et de ses dérivés. Avec leur siège à Siby et une représentation à Bamako, elles ambitionnent de faire connaître le karité du Mali hors de ses frontières. 

 

C’est dans la commune de Siby, à 45 kilomètres de Bamako la capitale du Mali, qu’est logée la Maison du Karité. Elle transforme par an neuf tonnes de beurre de karité de première et deuxième qualités. La première qualité est transformée pour des fins alimentaires, cosmétiques et pharmacologiques et la deuxième dédiée à une gamme variée de savons et autres produits d’hygiène corporelle.

La Maison du Karité tire son nom de l’engagement de 40 groupements de femmes réunies autour de la COOPROKASI (Coopérative des productrices de beurre de karité de Siby). Active depuis les premières lueurs des années 2000 dans sa forme actuelle, la coopérative a obtenu son récépissé le 19 juillet 2006. Depuis, la Maison du Karité, également « un centre de commercialisation » de produits finis, a été dotée de dix centres de production à Siby, où les femmes qui collectent la matière première viennent la vendre à l’institution pour sa transformation.

La coopérative travaille avec l’association Conseil pour le développement (ACOD), dont le Directeur exécutif est Elisée Sidibé. Il explique qu’avant la création de la Maison du Karité, les femmes ont été formées aux techniques de transformation artisanales dans le respect des normes environnementales. Aujourd’hui, « le beurre de karité, qui est produit et transformé par plus de 1 000 femmes, est traité et conditionné en différents sous-produits », comme les pommades et les savons au karité, associés à des éléments naturels comme le concombre ou la cire d’abeille.

La Maison du Karité, à travers la coopérative, participe à l’entrepreneuriat et à l’autonomisation des femmes de Siby. Kinimba Niaré, comptable de la COOPROKASI et membre depuis 2009, en est une illustration, car le karité lui permet de gérer ses charges familiales et la scolarité de ses enfants.

Idelette BISSUU

Journal du mali

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Levée des check-pointsde Dana Ambassagou : les populations de la zone en colère !

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Après la suppression des check-pointsdu mouvement armé d’auto-défense Dana Ambassagou sur la route nationale RN16 de la région de Mopti à la demande du Premier ministre, Boubou Cissé, les attaques ont repris. Le 27 février 2020, deux convois de transport en commun ont été attaqués sur le même axe. Une situation qui met  désormais en colère les populations de la zone.

 

Le Premier ministre, Boubou Cissé, a effectué les 22 et 23 février 2020, une visite dans la région de Mopti pour recueillir les douleurs des populations victimes d’attaques il y a trois semaines  dans les cercles de Bankass et Bandiagara.

Une visite au cours de laquelle, le chef du gouvernement a ordonné à l’Armée nationale la suppression des check-pointsdu groupe d’auto-défense Dana Ambassagou installés sur la RN 16 et qui couvrent plusieurs localités allant de Sévaré à Bandiagara en passant par Bankass, Koro jusqu’à la frontière avec le Burkina Faso. L’utilité de cette brigade mise en place à la demande des différentes populations locales en détresse dans le but d’assurer leur propre sécurité en l’absencedes forces de défense et de sécurité, n’est plus à démontrer.

La preuve : seulement quelques jours de la suppression de ces check-points, deuxconvois de transports en commun ont déjà étéattaqués sur la même voie. L’un des bus a été complètement pillé et incendié. Quant à l’autre, il s’est échappé in extremis en enregistrant un mort et trois blessés. Depuis ce jour, c’est la panique générale et colère chez les populations qui se voient livrées à la fatalité et aux forces du mal sans soutien, ni défense. Puisque, selon plusieurs témoins, après la levée de ces postes des dozos, aucune présence militaire n’est encore constatée. Face à cette situation, le 29 février 2020, l’association des jeunes ressortissants du pays dogon (CAJPD) a organisé une marche populaire à Bamako et dans les cercles de Mopti au cours de laquelle, elle a jugée cette décision du Premier ministre arbitraire au regard de la réalité du terrain. « Boubou dégage ! Boubou n’est plus notre Premier ministre ! Non à la  levée des check-points ! Nous voulons la paix et non la division ! Le pays Dogon fait partie du Mali ! Vive la sécurité ! »Voilà en gros les messages véhiculés par ces manifestants qui comptent, à partir de ce lundi, mener d’autres initiatives allant jusqu’à la désobéissance civile et au rejet de l’autorité de Boubou Cissé en tant que chef du Gouvernement.

Amadou Basso

Source : Ziré

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La justice malienne entre comique et tragique

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Assurément la justice malienne éprouve du mal à fonctionner chaque fois qu’elle a à faire avec une personnalité jouissant d’une certaine popularité.

 

Elle a condamné l’agitateur en diable Ras Bath, alors au faîte de sa gloire, à un an d’emprisonnement ferme et 100 000 FCFA d’amende pour  » incitation à la désobéissance des troupes « . Cela dans un pays en guerre contre un terrorisme particulièrement meurtrier et en proie à l’insécurité sous toutes ses formes, sans jamais émettre un mandat de dépôt.

Les explications que le procureur de la commune IV a cru devoir fournir à la presse n’ont pas convaincu l’opinion de ce que la peine prononcée n’était pas de la pure complaisance, à la limite une forfaiture. Laquelle peine a été dictée par la forte mobilisation des partisans de l’activiste dans la salle d’audience du tribunal et autour du bâtiment abritant celui-ci.

Poursuivi pour  » outrage à magistrat dans l’exercice de sa fonction  » pour avoir publiquement traité le président de la Cour suprême Nouhoum Tapily de « fonctionnaire le plus corrompu de la République  » et d’  » assassin « , le chef du patronat malien, Mamadou Sinsy Coulibaly n’a pu être entendu par le tribunal de la commune IV, une foule de sympathisants ayant contraint son véhicule à rebrousser chemin. Depuis l’affaire semble être classée sans suite.

Hier mardi, c’est l’imam Mahmoud Dicko, pourfendeur émérite du régime IBK, tombeur de l’ex-Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga qu’il avait pris en détestation pour des raisons politiques, religieuses et crypto-personnelles, qui était convoqué au tribunal de la commune V. Le motif non déclaré est qu’il avait lancé, samedi dernier, un de ces ultimatums dont il est familier : si les autorités ne trouvent pas les solutions appropriées aux maux qui dévastent le Mali, il appellera  » le peuple malien, dès vendredi prochain, à prendre son destin en main, qui muni de son bâton, qui de sa hache…  »

La convocation a été annulée à la fois sur l’interférence de l’exécutif au plus haut niveau et sous la pression d’une foule compacte d’individus surexcités qui avait pris d’assaut le tribunal dont les portes sont restées closes.

Ces péripéties qui tiennent à la fois du comique et du tragique, sont illustratives de la posture délicate de la justice dans un Etat qui a renoncé à asseoir son autorité, un attribut vital. D’une part, elle aspire à exercer sa mission de dire le droit, dans l’indépendance préconisée et garantie par la Constitution, d’autre part elle en est empêchée par des personnes au nom et pour l’intérêt desquelles ce droit est censé être dit. De surcroît par l’Etat lui-même redoutant que la sanction judiciaire ne l’anéantisse.

Saouti HAIDARA

Source : l’Indépendant

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« Dialogue avec les chefs terroristes»: Une initiative saluée par le Secrétaire général de la CPA qui entend proposer ses services

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L’appel au dialogue avec les chefs terroristes maliens lancé par le Président IBK à travers son haut représentant pour le Centre, Dioncounda Traoré, a été vivement salué par le Secrétaire général de la Coalition du Peuple de l’Azawad, Mohamed Ousmane Ag Mohamedoune.

Ce dernier n’exclut d’ailleurs pas de proposer ses services au cas où les autorités feraient appel à lui pour établir ce dialogue. Toutefois, il suggère aussi l’implication de certains Etats, notamment des puissances pour la réussite de ce dialogue.

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Source : l’Indépendant

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Digitalisation des opérations bancaires : L’équation de la sécurité

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La troisième révolution industrielle continue de chambouler nos habitudes, en rendant possible ce que l’on croyait jusque-là irréalisable. La révolution numérique, après avoir supprimé les distances, promet de briser les liens physiques, qui existent encore, entre administrateurs et usagers, en dématérialisant tous les services de base. A partir de son Smartphone, nous pouvons accéder aux services de base nécessaires, depuis son bureau ou son domicile. Par ailleurs, tel un poison et son antidote, des cybercriminels développent des savoir-faire similaires visant à faire sauter les garde-fou et autres mesures de sécurisation pensées et mises en place par les établissements financiers.

 

En effet, le digital banking, fruit de la révolution numérique, qui participe davantage à l’atteinte de l’inclusion financière, en permettant à chaque citoyen, là où il se trouve, d’avoir accès aux services financiers, se réinvente en permanence. Afin de sécuriser les opérations, s’adapter aux besoins nouveaux de la clientèle et la rassurer, par la même occasion, sur la fiabilité des services.

Pour satisfaire ces exigences, de nombreuses structures bancaires implantées au Mali migrent vers le numérique. Résultats : UBA mobile banking App, Bim express, Internet banking, E-Banking, Cauris web sont entre autres services digitaux bancaires que proposent certaines structures bancaires maliennes. Les banques maliennes ont, ainsi, embarqué dans le train de la révolution numérique en développant de nombreuses possibilités de transactions en ligne.

Grâce à ces produits, il est possible, aujourd’hui, de faire des transactions financières. Cela, grâce à un partenariat entre des institutions bancaires et des services de transfert d’argent, comme Orange Money. Coopération qui permet au client d’interconnecter ses comptes bancaires et Orange Money pour ainsi faire des transactions, régler ses factures d’électricité et d’eau, et même renouveler ses abonnements télé.

TRANSFERT – La Banque de développement du Mali (BDM) est à la pointe de cette mutation technologique, selon sa directrice chargée du marketing et du digital. «Il s’agit, pour le client, d’être domicilié à la BDM mais aussi d’avoir un compte Orange Money. Une fois que vous souscrivez, vous pouvez à travers les menus Orange Money avoir votre solde bancaire, le mini révélé. Vous pouvez, également, transférer de l’argent de votre compte bancaire vers votre compte Orange Money et vice versa. Cette solution permet d’avoir accès à votre argent depuis votre quartier. Etant donné qu’il n’y a pas d’agences bancaires dans tous les coins de rue, mais il y a des kiosques Orange Money », explique Mme Doucouré Assan N’Diaye.

Elle souligne que la BDM travaille sur ce chantier depuis plus de cinq ans et que ces projets ont connu un essor à partir de 2017. « En plus des transactions via le mobile, la banque met à la disposition de ses clients d’autres offres. Certaines sont conçues pour toute la clientèle, d’autres pour une clientèle ciblée comme les grandes entreprises ou des particuliers », spécifie-t-elle.

Conçu pour les grandes entreprises, le « E-Banking » est, par exemple, dédié exclusivement à la consultation et à l’édition de coordonnées de compte. Le e-payement, lui, permet à une entreprise d’ordonner un virement à partir de son bureau. « Il n’y a plus de papiers qui circulent, plus de longue file d’attente pour pouvoir déposer des ordres de virement et attendre qu’ils soient exécutés. Depuis leur bureau, les clients peuvent télécharger les états de virement et, automatiquement, c’est intégré au niveau de la BDM », commente Mme Doucouré Assan N’Diaye.

Les particuliers ne sont pas oubliés. « Une fois que vous avez des cartes bancaires, vous êtes automatiquement enrôlés sur Cauris web qui est comme un guichet automatique ambulant dans votre poche, à travers votre téléphone. Grâce à Cauris web, vous pouvez avoir accès à plusieurs transactions. Comme consulter vos soldes et avoir des mini-relevés, ou activer et désactiver votre compte», explique Mme Doucouré.

Notre interlocutrice précise que sa structure considère cette année comme celle de la digitalisation. De ce fait, d’autres produits innovants seront lancés. Ils permettront à ceux qui n’ont pas de compte à la BDM d’avoir accès à certains services bancaires, à travers un portemonnaie électronique. A la question de savoir si ces offres ont un coût, elle répond : « Toute offre a des coûts qu’on le dise ou pas. Mais, ces coûts sont bien étudiés pour permettre au maximum de clients de les supporter ».

CULTURE DU CASH – Toutefois, le défi est la familiarisation des clients avec ces offres. « Nous sommes dans une culture du cash, du contact physique. C’est toute une sensibilisation qui sera faite pour que le client comprenne l’importance de la digitalisation qui est un processus auquel on ne peut pas échapper. Ou vous êtes dans le train ou vous restez derrière les autres », soutient-elle.

La Banque internationale pour le Mali(BIM) est, elle aussi, entrée de plain-pied dans la numérisation. « Depuis quelques temps, nous avons le SMS banking qui permet de consulter son compte via le mobile et permet de consulter le solde du compte en temps réel. A chaque fois qu’il y a une opération de débit ou de crédit, le client reçoit instantanément une alerte lui spécifiant qu’une opération est en cours sur son compte », dit le directeur adjoint des marchés des particuliers et des productions libérales à la BIM et chargé du volet formation E-banking et SMS banking, Daouda Sissoko. Et d’ajouter : « Nous avons, également, Adria ou BIM net qui permet de consulter son compte via internet. Cette offre est mieux adaptée aux entreprises. Ces deux offres permettent, également, de télécharger l’extrait de compte en formant PDF par mois pendant

douze mois. Ils fonctionnent 24 heures sur 24 tant que le réseau fonctionne normalement ».

Ces innovations, somme toute nécesssaires, ne ne serviraient à rien si les banques ne disposaient pas de mesures de sécurité visant à protéger les clients et les opérations.La digitalisation a comme corollaire la multiplication des attaques informatiques contre les banques, le développement de la cybercriminalité. Attaques malveillantes contre lesquelles les banques ont l’obligation de trouver des parades. A ce propos, Mme Doucouré assure que les solutions numériques de la BDM sont protégées par plusieurs niveaux de validation. « Les entreprises peuvent avoir autant de niveaux de validation qu’elles veulent. Il y a certainement une personne que l’entreprise désignera pour la saisie. Cette personne dispose d’un accès, d’un code utilisateur et d’un mot de passe qui lui est communiqué par la banque, directement », explique-t-elle.

« Après ces étapes de saisies, si l’entreprise demande à avoir deux ou trois niveaux de validation, c’est bien possible de les intégrer. Tout cela pour renforcer la sécurité », ajoute-t-elle. La banque peut, souvent, une fois que l’entreprise termine de valider en fonction du montant, vérifier si ce sont bien les habitudes du client. Si elle voit que l’opération est suspecte, elle prend ses précautions. « C’est comme ça qu’on essaie de contrer tous ces problèmes de fraude au niveau des offres digitales », précise Mme Doucouré.

SÉCURITÉ DES SYSTÈMES – Quant au client particulier, qui n’a pas la possibilité de joindre la banque, il peut désactiver sa carte perdue pour éviter qu’ellr soit utilisée par la personne qui l’aurait ramassé. « Si vous retrouvez la carte, vous pouvez la réactiver», explique-t-elle.

La directrice marketing et digital de la BDM souligne, par ailleurs, que la population doit faire confiance aux banques. La fraude a tout le temps existé. Les banques, particulièrement la BDM, investissent beaucoup d’argent pour assurer la sécurité des systèmes. Mais, « il faut une vigilance et de la part de la banque et de la part du client qui doit se dire que sa carte ou son porte-monnaie électronique est sa poche, qu’il ne faudrait pas le négliger. Il ne doit pas, non plus, mettre son mot de passe à la disposition de tout le monde », conseille-t-elle.

Pour rassurer les clients, Daouda Sissoko explique que ces offres sont sécurisées. « Par exemple, dit-il, quand le client crée un compte sur BIM net, il reçoit son mot de passe provisoire par SMS et l’identifiant par mail ». « Ces deux volets sont disponibles pour plus de sécurité pour que le client ne reçoit pas les deux informations via un seul et même canal », précise-t-il.

Pour compléter M. Sissoko, son collègue Amadou Oumar Diallo souligne que laBIM est en train de faire le maximum pour protéger ses informations. « La BIM, explique-t-il, a la chance de faire partie d’un très grand groupe qui a des cellules de recherche suffisamment outillées pour faire face à la fraude ». « Donc, il y a une inter activité non seulement au niveau national mais aussi avec le groupe », assure-t-il.

En plus de la mesure sécuritaire que son collègue a évoquée, Amadou Oumar Diallo révèle l’inexistence, aujourd’hui, d’identifications biométrique. En attendant, la BIM est en train de développer un système appelé « Secure 3D» pour pouvoir valider les codes ou une opération d’une certaine importance à travers trois niveaux : banque et client, et deux autres canaux différents.

En tout état de cause, les spécialistes sont unanimes : le premier acteur en matière de sécurité est le client lui-même. Celui-ci doit toujours signaler des anomalies constatées dans ses opérations, aussi minimes soient-elles. Car, alertent-ils, une anomalie peut être une sorte de test pour une opération frauduleuse de grande envergure.

ADS/MD

(AMAP)

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Le 2ème congrès ordinaire du MSA prévu les 14et 15 Mars prochain à Ménaka: Le mouvement né d’une scission du MNLA veut réaffirmer son engagement pour la paix

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Le Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA) de Moussa Ag Acharatoumane prépare activement son deuxième congrès ordinaire, prévu les 14 et 15 mars prochain.

C’est la ville de Ménaka qui a été désignée pour abriter ces assises où sont attendues de nombreuses personnes, notamment des officiels, des représentants des forces internationales, des mouvements armés, des notabilités, etc.

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Source : l’Indépendant

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Après l’annulation de sa convocation, suivie d’une marche puis d’un meeting au palais de la culture, hier Mardi: Mahmoud Dicko appelle le peuple à sortir vendredi prochain pour «exiger la démission du président IBK»

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La convocation de l’Imam Mahmoud Dicko a été annulée in extrémis, hier mardi 3 mars, suite à l’intervention du gouvernement.

Le Procureur de la République, près le Tribunal de première Instance de la Commune V l’avait, en effet, convoqué dans une  » affaire le concernant contre lui-même ».

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Source : l’Indépendant

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Goundam : Echanges sur l’emplacement des bureaux de vote situés dans des zones à risques à travers le Cercle

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Le préfet de Cercle, Mamadou Konaté a présidé mardi à Goundam,  une réunion sur l’emplacement des bureaux de vote situés dans les zones à risque à travers le Cercle afin de trouver des concessions sans enfreindre aux textes de la  loi électorale, a constaté l’AMAP.

 

Les participants ont échangé sur  le problème de Tilemsi où les communautés Termoze ne pourront pas voter à Tilemsi et l’insécurité dans les communes du Faguibine notamment, Essakane, Tin-Aicha, M’Bouna, et Binyagoungou et surtout le déplacement massif des populations à l’intérieur du Cercle.

Ils ont rejeté le vote des déplacés internes sur leur site d’accueil et une majorité s’est prononcée sur le maintien des bureaux conformément à la décision et trouver une solution de sécurisation de tous les centres de bureaux de vote.

Le Chef de l’exécutif local a déclaré que le souci permanent de l’État est de rapprocher les bureaux de vote des électeurs avant de rappeler que la rencontre fait suite à une instruction des hautes autorités, pour faire le point des bureaux de vote situé dans les zones d’insécurité, le problème sécuritaire des électeurs, en vue de faire un meilleur maillage sécuritaire des bureaux de vote.

Le Cercle de Goundam compte 86.730 électeurs répartis entre 331 bureaux de vote.

La rencontre a regroupé les membres de l’administration, les élus locaux et les mandataires des partis politiques du cercle.

AT/KM

(AMAP)

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La CEDEAO à la recherche d’une énergie durable et abordable pour la Région

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 Les ministres en charge de l’Energie et des Finances de six Etats membres de la Communauté économique des Etat de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont tenu, mardi,  à Bamako, une réunion sur la sécurisation des échanges transfrontaliers d’énergie électrique dans le cadre du marché régional de l’électricité avec pour l’objectif principal d’échanger sur les nouveaux outils proposés et adoptés par les ministres sectoriels.

 

«Ces instruments visent à assurer la solvabilité financière des sociétés d’électricité importatrices et exportatrices et à améliorer les échanges transfrontaliers avec pour effet de réduire les prix des tarifs. Les ministres des Finances devront tout particulièrement nous apporter l’éclairage nécessaire pour l’opérationnalisation de ces instruments dans les meilleurs délais», a expliqué le commissaire chargé de l’Energie et des Mines de la CEDEAO, Sediko Douka.

Il a ajouté que l’organisation régionale attend beaucoup de ces assises afin de renforcer le marché régional de l’énergie en Afrique de l’Ouest et faciliter l’accès des populations à une énergie durable, disponible et bon prix.

Le commissaire chargé de l’Energie et des Mines de la CEDEAO a, ensuite, rappelé que l’un des handicaps majeurs au développement socio-économique dans l’espace commun aux 15 Etats, demeure l’insuffisance de l’offre d’électricité et le faible accès à cette ressource vitale. Malgré l’énorme potentiel énergétique de la région, le taux régional d’accès à l’électricité est de seulement 45% et des tarifs élevés.

PRIORITÉS DE LA RÉGION – Les échanges transfrontaliers d’énergie électrique ne représentent que 8%.« Or, a souligné M. Douka, aucun développement économique durable ne peut se faire sans une énergie abondante, disponible, durable et abordable ». La Commission de la CEDEAO, en vue d’apporter une réponse durable à ce défi, a très tôt placé l’accès à l’énergie et la réduction du prix du kwh au rang des priorités de la Région. Dans cette optique, l’organisation régionale a axé sa stratégie sur  la création d’un marché de l’électricité ouvert et compétitif, le développement des interconnexions et des échanges d’énergie électrique entre les États membres, la valorisation du gaz naturel pour accroitre l’offre de production d’électricité et la promotion des énergies renouvelables.

Concernant le commerce de l’énergie au sein de la Région, le commissaire Energie et Mines a indiqué quedes actions concrètes ont été entreprises. Au rang desquelles, le lancement, en juin 2018, du marché régional de l’électricité et l’adoption, la même année, des textes communautaires notamment la Directive sur la sécurisation des échanges transfrontaliers d’énergie électrique du marché régional de l’électricité.

Il a, aussi, souligné que la mise en œuvre de cette Directive est plus que nécessaire dans cette phase ultime de préparation du marché régional de l’électricité. Il a espéré ensuite que l’utilisation de l’aide budgétaire dans les Etats membres consacrera une part substantielle au secteur de l’énergie. Ce qui est d’ailleurs une des recommandations et souhaits exprimés par les ministres de l’Energie lors de la rencontre d’Abidjan.

De son côté, la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, Soukeyna Kane,s’est réjouie des améliorations notables accomplies en matière d’accès à l’énergie en Afrique de l’Ouest, avec environ 50% de la population qui a accès à l’électricité. « Cependant, a-t-elle déploré, les taux d’accès restent encore trop faibles, particulièrement, dans les pays du Sahel ».

Pour Soukeyna Kane, les défis du secteur restent nombreux, avec notamment une demande en forte augmentation, de 8 à 10% annuelle, une dépendance encore forte aux combustibles fossiles, coûteux pour la production d’électricité et volatile.

Elle a réitéré l’engagement de la Banque mondiale à accompagner les acteurs du secteur de l’énergie au Sahel et dans la sous-région, pour répondre aux défis du secteur et accompagner les réformes entreprises par les différents pays.

APPUI BUDGÉTAIRE – Dans ce cadre, l’institution financière prévoit d’accorder un appui budgétaire régional pour six pays : le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone, dans un échéancier assez court, pour supporter les reformes visant à sécuriser le commerce d’électricité inspirées de la Directive de la CEDEAO. Aussi, la Banque mondiale envisage la création d’un Fonds renouvelable de soutien aux liquidités (LERF), qui permettrait aux exportateurs d’électricité d’avoir accès à des liquidités en cas de non-respect des dispositions contractuelles des importateurs d’électricité et vice-versa.

Pour sa part, le Premier ministre, Dr Boubou Cissé, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, a indiqué que la tenue de cette réunion est un témoignage supplémentaire de l’engagement de la CEDEAO à apporter des réponses concrètes aux problèmes posés pour l’amélioration des conditions de vie de nos populations.

Dr Boubou Cissé a, par ailleurs, souligné que la lutte contre la pauvreté, la quête du bien-être quotidien pour les populations et la prospérité économique des Etats ne pourraient aboutir sans que des jalons importants ne soient posés dans des secteurs cruciaux comme celui de l’énergie. Le chef du gouvernement s’est réjoui que la Cedeao ait porté le secteur de l’Energie au centre des priorités de la Communauté et compris la nécessité d’accroitre la coopération régionale dans ce secteur, à travers la mise en commun des ressources énergétiques et la commercialisation de l’électricité. Dr Boubou Cissé ajoutera qu’il compte sur l’extrême diligence des ministres pour éviter tout retard qui sera préjudiciable au processus en cours et qui pourrait mettre en péril l’accès à une électricité fiable et à moindre coût.

ADS/MD

(AMAP)

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Ministère de l’industrie et du commerce : Où est passé Mohamed Ag Erlaf ?

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Peu visible et indifférent aux difficultés de son secteur, le ministre Mohamed Ag Erlaf fait plus que de la figuration. D’où la question où est-il passé?

 

 De l’expérience gouvernement, Mohamed Ag Erlaf en a dans ce beau pays. Et dire qu’il est toujours ministre ? Pourtant, c’est un membre du gouvernement Boubou Cissé et occupe le très important portefeuille de ministre de l’Industrie et du Commerce. Qu’est-il devenu ?

Nous sommes tentés de répondre qu’il a choisi le silence pour briller alors que les urgences du secteur sont grandes. Secteur de grande valeur, le commerce est une activité qui occupe bon nombre de Maliens. Informel, il draine du monde et apporte beaucoup à l’économie nationale.

Est-ce le ministre Ag Erlaf est conscient de l’immensité de sa mission et les attentes des plus hautes autorités et des acteurs du secteur ? Tout laisse croire que le ministre de l’Industrie et du Commerce ne travaille pas pour rassurer les citoyens qui attendent des reformes afin de pacifier les échanges commerciaux.

Au plus fort de la querelle de visa des opérateurs économiques avec l’ambassade de la République populaire de Chine à Bamako, le ministre est resté dans son coin, les bras croisés. Faute d’accompagnement, les commerçants qui assuraient la navette entre la Chine et le Mali n’ont pas eu gain de cause.

De la crise du gaz, le ministre Mohamed Ag Erlaf n’a pipé mot et a préféré pousser ses services techniques à la faute. Face à des acteurs d’un secteur bien organisé, ce sont les consommateurs qui ont payé le prix fort. Malgré l’annonce de la baisse, sur les différents marchés, le gaz est cédé à un prix irraisonnable.

Depuis quelques jours, c’est une nouvelle hausse qui est apparue dans la vente du ciment. Le ministre est toujours abonné absent ! Il en est de même pour le renouvellement du bureau du Syndicat des commerçants détaillants du Mali (Synacodem) où les services techniques du ministre n’ont rien pu faire pour empêcher la crise.

Le ministre du Commerce est décrit comme un homme de bureau qui ne travaille pas pour autant à poursuivre les projets laissés par ses prédécesseurs. Très attendue, l’harmonisation des prix du loyer est renvoyée aux calendes grecques puisque le ministre Ag Erlaf ne s’est pas intéressé à la question.

En conclusion, certains diront qu’il a accepté ce département par défaut. Pis, il ne serait pas content du sort qui lui a été réservé après son combat pour l’organisation de la dernière présidentielle.

 Awa Camara

La Lettre du Mali

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L’Imam Dicko en meeting : De bonnes intentions noyées dans des éléments de langage

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Courant semaine écoulée, l’imam Mahmoud Dicko a pris la parole lors d’un rassemblement dont il était l’initiateur. En cette circonstance, il a fait une série de déclarations qui dominent l’actualité en ce moment au Mali. Pour certains observateurs de la scène politique malienne, il s’agit juste d’une démonstration de force de plus de la part de l’imam Dicko, pour continuer à faire peur au régime. En tout cas, quoiqu’il advienne, notre pays a plus que jamais besoin d’accalmie. Et ce, au bonheur de tous.

Le samedi 29 février 2020, au Palais de la culture de Bamako, l’imam Mahmoud Dicko entretenait son assistance. Il a certes tenu beaucoup de propos cohérents et qui prennent en compte la préoccupation des Maliens, notamment la situation de l’école et la précision qu’il a faite en disant que le Mali est un pays d’islam et qu’il ne saurait être question de nous l’imposer par la force.

Mais qu’à cela ne tienne ! Notre cher grand et respecté imam a failli se laisser emporter par la colère. Sinon, comment ose-t-il dire aux Maliens de sortir qui le peuvent, avec des pierres ou des bâtons ? Malgré l’estime que nous avons pour lui, il nous plait de rappeler que notre pays n’a pas besoin d’une ébullition du front social en ce moment. Nous en souffrons déjà.

Oui, le Mali, qui demeure notre bien en commun, a plus que jamais besoin de voir unis l’ensemble de ses filles et fils autour d’un idéal meilleur. Tout pour dire que les Maliens de Kayes à Kidal doivent faire preuve de sagesse et de retenue. Nous ne devons, en aucun cas, accepter d’engager la violence comme arme pour résoudre nos problèmes.

Ce que nous pensons (à propos de la crise scolaire) est que l’imam Mahmoud Dicko doit inviter les différentes parties autour d’un dialogue sincère aboutissant à un dénouement heureux. C’est ainsi qu’il servira de la plus belle des manières à son pays, qu’il aime si bien certainement.

Ensemble main dans la main, nous relèverons le défi.

A.Touré

 La Lettre du Mali

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