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Mali / Opération de Mondoro : une vingtaine de terroristes éliminés

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Les évaluations en cours de l’opération de Mondoro, survenue le 1er mars, ont permis d’établir un bilan provisoire d’une vingtaine de terroristes éliminés, selon un communiqué rendu public par les forces armées maliennes (FAMa), mardi, tard dans la soirée.

 

« A ce jour, les évaluations terrestres sont en cours. Déjà une vingtaine de corps calcinés de terroristes ont été dénombrés. Un pick-up appartenant aux GAT (Groupes armés terroristes, NDLR) a été aussi calciné », a informé le communiqué des FAMa.

Le communiqué rappelle que les FAMa « avaient repoussé, le 1er mars, une attaque terroriste à Mondoro dans la région de Mopti », dans le centre du pays, précisant que « les frappes aériennes avaient permis de détruire deux colonnes et des motos terroristes ».

Dans une communication antérieure, lundi, les forces armées maliennes avaient déploré 6 morts et 10 blessés, lors de cette riposte, lancée “suite à une attaque des GAT contre les Fama”.

Les forces maliennes avaient affirmé, par ailleurs, avoir détruit deux sites “de regroupement terroristes”, lors de frappes aériennes.

Pour rappel, depuis mars-avril 2012, le Mali a basculé dans l’insécurité et l’instabilité, lorsque des groupes terroristes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique avaient pris le contrôle de nombre de localités dans le nord.

Délogés en grande partie grâce à une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013, ces groupes continuent à sévir, perpétrant des attaques sporadiques contre les civils et les forces armées, aussi bien maliennes qu’étrangères.

Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali ainsi qu’aux pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.

Les forces étrangères comme la mission onusienne (Minusma), ou française (Barkhane) ou encore celle du G5 Sahel, n’ont pu, jusqu’à présent, stabiliser le pays et la région.

AA / Tunis

Sourceaa.com

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Murat Moustapha Onart, ambassadeur de la Turquie au Mali : « Avec la démocratie et la volonté de la population malienne, tout ira bien »

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Le Mali et le Sahel sont confrontés à l’insécurité notamment celle  liée au terrorisme. Des attaques terroristes sont courantes avec des milliers des morts. La Turquie peut-elle joue un rôle dans la résolution de cette crise ? Nous avons approché  l’ambassadeur de la Turquie au Mali M. Murat Moustapha Onart le mercredi 26 février 2020 à sa résidence. Et voici sa réaction

 

 Depuis 2012 le Mali est confronté à une crise d’insécurité dûe aux problèmes de la Libye, aujourd’hui quel rôle la Turquie peut-elle jouer dans la crise malienne ? 

M M O : Dans l’affaire malienne, on est assez actif, aux Nations-Unies pour soutenir une solution au programme malien et au niveau de l’organisation de la conférence Islamique « OCI » et nous appuyons la Minusma et ses activités et nos deux présidents sont très proches, ils ont un très bon dialogue et on  essaye d’amener un soutien économique au Mali dans beaucoup de domaines a révélé l’ambassadeur Turc au Mali M. Murat M.Onart.

Quelle lecture la Turquie fait dans la lutte contre le terrorisme au Sahel notamment le Mali ? 

 M M O : La Turquie a beaucoup souffert du terrorisme. Malheureusement on a eu beaucoup de volets de terrorisme, d’abord on a eu la terreur Russe-Armenienne  on a perdu presque 40 diplomates dans les années 1980 par les terroristes Arméniens et beaucoup dans les pays occidentaux en France, aux États-Unis, ils ont été tués lâchement dans la rue. Après le terrorisme Arménien, il y’a eu le terrorisme PKK qui est le parti des travailleurs. Le terrorisme PKK a fait plus 40.000 morts en Turquie c’est une  des raisons principales pour laquelle on a amené l’action au Nord de la Syrie. Mais  on a beaucoup souffert, on comprend la souffrance du Mali, on a eu des mêmes expériences, les gens ne peuvent circuler librement, des familles endeuillées, les proches et des camps attaqués, on  lutte contre les terroristes par tous les moyens, donc on soutient le Mali dans cette lutte contre les terroristes.

Cette intervention militaire Turque en Libye, quel impact sur la stabilité sous régionale ? 

 M M O : C’est une intervention qui a des impacts positifs. Car c’est une intervention qu’on envoie seulement que des conseillers et des gens qui vont entraîner l’armée du gouvernement Libyen. Donc, ça va renforcer la puissance du gouvernement Libyen et ça va amener beaucoup plus de stabilité au pays parce qu’en ce là, c’est au point mort et le général Aftar essaie de résoudre par les armes.

Donc, plus que le gouvernement légitime est stable et plus c’est le seul gouvernement légitime reconnu internationalement et c’est la seule voie pour avoir la stabilité en Libye.

Quel est votre dernier mot  à l’endroit de la population Malienne ? 

 M M O : Ça fait 1 an que je suis au Mali et j’ai beaucoup aimé ce pays. Pour moi ce qu’est important ce n’est pas  les choses matérielles mais les gens. Je rends hommage à la population Malienne qui est tellement prête à partager et qui n’a aucun problème mais qui souffre des choses qui sont venues de l’étranger, qui sont manipulés par les forces étrangères et avec la démocratie et la volonté de la population tout ira bien

Bocar Napo Stagiaire

La Lettre du Mali

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Tentative de convocation de l’imam Mahmoud Dicko au Tribunal de Grande Instance de la Commune V du District de Bamako : « Nous demandons la démission du président de la République du Mali d‘ici vendredi ! », a martelé Issa Kaou Djim

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En apprenant la nouvelle en milieu de matinée d’hier de la convocation de l’imam Mahmoud Dicko par le Procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance de la Commune V du District de Bamako, ce sont des dizaines, voire des milliers de citoyens toute tendance et confession religieuse confondue qui ont pris d’assaut la devanture de cette juridiction en plein milieu du quartier-Mali, scandant des slogans très hostiles au locataire de Koulouba et à son fils Karim Kéïta à qui ils demandent d’être convoqué dans l’affaire de notre confrère Birama Touré disparu depuis.

La température montait au fur et à mesure que des centaines de fidèles et de sympathisants du très respecté et éclairé imam Mahmoud Dicko venaient aux nouvelles; bref tous ceux qui sont contre les maux qui rongent le pays telles que la mauvaise gouvernance, la corruption devenue un système de gouvernance, l’injustice, insécurité, la cherté de la vie, la crise scolaire, ont convergé vers le tribunal où les hommes de médias comme de vrais soldats se débattaient pour travailler.

C’est dans ce climat tendu qu’un véhicule du maintien d‘ordre de la police a tenté de traverser la foule en colère pour entrer dans l’enceinte du tribunal, un acte suscité une pluie de jets de cailloux, de chaussures et de biens d’autres objets qui ont fait reculer les forces de l’ordre. Aussi, la tentative d’arrivée de l’imam Mahmoud Dicko au tribunal, a tourné court à cause d’une foule compacte très remontée qui l’a demandé respectueusement de rentrer à son domicile de Baco-Djikoroni, refusant cette convocation jugée « injuste et inappropriée ».

« C’est une insulte à l’égard de notre très respecté et éclairé imam Mahmoud Dicko», martèle un supporter. Après la sortie du très respecté l’Imam Mahmoud Dicko, comme ses proches aiment le dire, le 29 février 2020, au Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba, et l’ultimatum lancé aux autorités maliennes et le gouvernement de prendre des dispositions nécessaires avant le vendredi 06 mars, pour résoudre les problèmes brulants qui a fait couler de l’ancre, à plus d’un dans le pays , à savoir : la grève des enseignants, la négociation avec les chefs terroristes Amadou Koufha et Yag Ag Gally, l’insécurité grandissante, les élections législatives du 29 mars 2020…, faute de quoi, le peuple prendra ses responsabilités et sortira massivement le vendredi 06 mars 2020, pour revendiquer ses droits. 

Mais pire encore, le gouvernement et les autorités de la République du Mali dans leur tentative de museler le peuple viennent de  jeter de l’huile sur le feu, en convoquant  l’Imam Mahmoud Dicko, au Tribunal de Grande Instance de la Commune 5 du district de Bamako, hier mardi 03 mars 2020. Acte réfléchi ou irréfléchi ? Voici le film de l’évènement inédit ! Lire le reportage de Pépin Narcisse Loti et de Bokari Dicko.

 

Il était 10h 25 lorsque notre équipe  s’est rendue au Tribunal de Grande Instance de la CV du District de Bamako. La tension montait déjà avec un Issa Kaou Djim au four et au moulin au milieu de citoyens survoltés dénonçant cette convocation de l’imam Dicko qu’ils jugent avoir dit la vérité et dénoncé la gouvernance actuelle d’IBK.

« Vous êtes incapable de convoquer ceux qui ont cloué nos avions au sol, mais vous convoquer ceux qui dénoncent », scandaient des milliers de citoyens très remontés. Pendant ce temps, le personnel faisait sortir leurs véhicules et autres engins à deux roues comme la voiture du Procureur de la République conduite par un élément des forces de l’ordre. Déjà le climat devenait lourd, ça sentait le Roussis.

Au même moment, d’autres manifestants réclamaient que Karim Kéïta répondent des accusations portées contre lui dans la disparition de notre confrère Birama Touré, sinon, « l’imam Mahmoud Dicko ne répondra jamais au juge d’Instruction !  Nous préférons mourir ici que cela arrive car il n’a fait que dire la vérité !».

Au même moment, nos sources font état du déplacement du Ministre des Affaires Etrangères, M. Tiébilé Dramé, accompagné d’un proche, se sont rendus au domicile de l’imam Mahmoud Dicko pour lui « présenter les excuses du Président de la république qui réfute cette convocation ». Un moment tendu, car des partisans farouches ne voulaient rien entendre de ces excuses car disent-t-ils : « Vous avez voulu humilier l’homme de vérité, l’homme de dieu! Cela ne marchera pas ! Nous ne sommes pas d’accords avec cette manière de l’humilier! ».

Pendant ce temps, la devanture du tribunal s’est transformée en un véritable champ de bataille avec une interdiction de fait aux forces de l’ordre de l’approcher.

C’est dans ce climat délétère que l’imam Mahmoud Dicko, a tenté d’aller au Palais de la Culture pour parler à ses compatriotes et leur faire savoir que le meeting du vendredi est maintenu, la marée humaine et surtout la colère des citoyens l’ont poussé à rebrousser chemin et est rentré à son domicile qui était déjà bondé de monde.

C’est Issa Kaou Djim, porte-parole de l’imam, non moins Coordinateur général de la CMAS qui est venu s’adresser aux citoyens et aux hommes de médias en quelques mots : « Au nom de l’imam Mahmoud Dicko, nous demandons à tous les maliens de sortir massivement ce vendredi pour demander la démission du président de la république, SEM Ibrahim Boubacar Kéïta. Le rendez-vous est pris ce vendredi 06 mars 2020 sur le Boulevard de l’Indépendance », une déclaration qui a mis la foule en délire scandant des slogans hostiles au Chef de l’Etat.

Aussi sur la page de la CMAS, il est clairement dit : « Nous demandons la démission du Président de la république du Mali d’ici vendredi ! ».

Selon nos informations, c’est l’étude de Me Berthé qui a remis aux environs de 10H, la convocation à l’imam Mahmoud Dicko où il était convoqué pour 12HY. « Un timing très court, bien calculé, sans compter non seulement sur la popularité de l’homme, mais aussi, la capacité de mobilisation des maliens à le défendre en cas de toute tentative de toucher à un de ses cheveux. Les initiateurs de cet acte grave, ont desservi le Président IBK car, Mahmoud Dicko est comme l’Ayatollah Komeyni pour nous au Mali. Il ressort agrandi et rendu encore plus fort», nous confie un supporter.

Les nouvelles circulaient déjà sur les réseaux sociaux, comme quoi, l’Imam Mahmoud Dicko a été convoqué au Tribunal de Grande Instance de la Commune 5 du district de Bamako, pour répondre des faits qui lui sont reprochés.

 Vers 11 heures du matin

D’après le Porte-parole de l’Imam Mahmoud Dicko, en la personne de Kaodim, l’Imam reçoit Tiébilé Dramé, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale à son domicile, lui intimant l’ordre de ne pas répondre à la convocation du tribunal parce que ladite convocation a été annulée.

Mais, c’était sans compter avec la détermination de ses partisans qui sont prêts à en découdre avec les problèmes de l’heure et l’exaspération de la population qui se trouve impuissante face à toutes les difficultés qu’elle vit depuis 2012.

Vers 12 heures

Une foule en liesse de milliers de personnes, s’est massée de façon spontanée devant le domicile de l’Imam Mahmoud Dicko et l’a conduit au tribunal de la Commune 5, avec des cris ahurissants et en scandant le slogan « A bat IBK). Entre temps les alentours du tribunal étaient déjà noirs de monde très surchauffé. Difficile de se frayer un chemin.

Avant l’arrivée du cortège de l’Imam Mahmoud Dicko, tout le personnel du tribunal de la Commune 5 avait déjà vidé les lieux. Finalement le cortège s’est dirigé vers le Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba, pour les mots de fin du très respecté.

La démission in extrémiste du Président IBK demandée

Prenant la parole sur le podium du Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba, le Porte-parole de l’Imam Mahmoud Dicko, en la personne de Kaodim, a d’abord demandé la démission du Président de la République Ibrahim Boubacar Kéita par ce qu’il a échoué, dit-il, ensuite a annoncé la décision des syndicats de l’éducation à reprendre les classes à partir du 04 mars 2020, signe d’une première victoire enregistrée par la sortie de l’Imam le 29 février 2020. Enfin, il a de nouveau appelé à la grande mobilisation du vendredi 06 mars 2020.

 

Kaodim, Porte-parole de l’Imam Mahmoud Dicko :

Nous réclamerons la tête d’IBK démocratiquement le vendredi…

« Le peuple a compris aujourd’hui que le régime d’IBK n’a rien à proposer au peuple. Le service qu’il peut rendre au peuple c’est de s’en aller. Nous réclamerons sa tête, démocratiquement le vendredi.

Ceux qui volent, ne sont pas interpelés, ceux qui ont cloué les avions au sol ne sont pas interpelés, ceux qui ont emmené des blindées en carton ne sont pas interpelés, ceux qui ont détournés les milliards de la loi de programmation militaires ne sont pas interpelés, mais l’Imam Mahmoud Dicko qui dénonce, c’est lui est interpelé.

IBK a échoué, il doit démissionner. Je crois que le peuple a compris. Il sortira massivement le vendredi pour dire à IBK basta !»

Je confirme que les enseignants vont rentrer en classes..

« Dans une République, il faut aussi un Etat de droits, les enseignants ont juste réclamé leurs droits. Ils ont fait confiance en la modeste personne de Mahmoud Dicko. Ils ont accepté de rentrer en classe demain pour commencer les cours. Nous étions en train de mettre la forme quand l’Imam a été convoqué par le tribunal de la Commune 5. C’est cela qui a pris du temps, sinon à l’heure actuelle, ils auraient déjà fait un communiqué. Ils viennent de m’appeler il y a deux heures que demain, ils vont reprendre les classes. Je confirme que les enseignants vont rentrer en classes et le vendredi le peuple sortira massivement ».

Le vendredi tout le monde sera là pour clarifier

« Un pays comme le Mali qui est incapable d’assurer la sécurité des personnes et des biens, qui est incapable d’aller chercher les terroristes où qu’ils se trouvent, doit s’attaquer à l’Imam Mahmoud Dicko ?

C’est Dicko qui défend la cause du peuple malien, c’est lui qui est à la tête de mission de bons offices, c’est lui qui a appelé le peuple à dire non aux tentatives de l’enseignement de l’homosexualité à l’école…

Le vendredi tout le monde sera là pour clarifier. Pas pour casser, pas pour bruler, nous sommes des républicains IBK a échoué et démocratiquement, nous allons demander son départ »

Après le raté d’hier du Tribunal de Grande Instance de la Commune V du District de Bamako, le mot d’ordre de sortie pour le vendredi prochain est renforcé et le régime prend un sacré coup. Enfin, tellement les citoyens sont déterminés, il y a eu deux accidents de deux voitures et de deux mobylettes, les intéressés se sont pardonnés puisque c’est pour le Mali, ce n’est pas grave , on continue la lutte!

Pépin Narcisse Loti et Bokari Dicko

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Quelques réactions

Tofy Touré, de l’association « Kaoural Renouveau » : vendredi prochain, nous n’allons jamais rentrer à la maison tant qu’IBK n’a pas démissionné !

« Aujourd’hui, ils ont convoqué Mahmoud Dicko. Nous étions au Tribunal de la Commune 5, malheureusement, les juges ont tous fui. Il n’y avait personne là-bas. Même pas les gardiens.

Donc, nous sommes venus ici au Palais de la Culture pour le dernier mot de Mahmoud Dicko.

Le dernier mot que Dicko nous a donné c’est quoi ?

Il nous a dit de nous préparer pour le vendredi. Nous allons tous sortir à la Place de la Liberté à l’Indépendance. Ça sera un vendredi noir, parce que nous allons demander le départ immédiat du Président IBK. On ne va jamais rentrer à la maison tant qu’IBK ne rendra pas sa démission parce que nous avons su que la présence d’IBK au pouvoir est un grand danger pour nous les Maliens. L’école malienne est bafouée, l’armée a été trahie. Il n’y a rien !

Mme Diawara Zeynab Sidibé, Présidente des femmes de la CMAS : Je demande à tout le monde de rester derrière l’imam Mahmoud Dicko !

Je suis vraiment émerveillée et joyeuse parce que c’est cela qu’on veut. L’Imam Dicko est un homme sage et il est saint d’esprit. Tout ce qu’il fait comme lutte, c’est pour nous les femmes. Pas plus que le samedi, c’est l’Imam qui a demandé aux enseignants de regagner les classes. Et c’est ce qu’ils ont fait.

Je demande à tout le monde rester derrière l’Imam pour le bien du Mali ».

 

 

Pépin Narcisse LOTI

Mali Demain

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Préparatifs des législatives : Début, samedi, du retrait des cartes d’électeurs à Bamako (Officiel)

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La distribution des cartes d’électeurs biométriques débutera, samedi prochain, dans toutes les communes de Bamako, a annoncé, mardi, le gouverneur de la ville, Babahamane Maïga, lors d’un atelier d’échanges, d’information et de sensibilisation des acteurs du processus électoral de la capitale.

« Une commission et des sous commissions de remise, composées des représentants de l’Administration et des partis politiques, ont été créées, à cet effet », a ajouté le gouverneur au cours de cette session, dans le cadre d’une série de rencontres du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Boubacar Alpha Bah, destinées à faire le point des préparatifs des législatives. Ces discussions ont permis au ministre de connaitre les préoccupations des différentes localités qui tournent, essentiellement autour du problème sécuritaire.

Lors de celle de Bamako, en présence des représentants des partis politiques, de la société et des légitimités traditionnelles, au gouvernorat du District, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a répondu aux inquiétudes soulevées. « Dimanche dernier, à l’invitation de mon collègue de la Sécurité, nous avons réuni tous les gouverneurs pour faire le point sur les diverses mesures prises sur l’ensemble du territoire national afin que cette élection des députés à l’Assemblée nationale se déroule dans les meilleures conditions possibles. » a-t-il assuré.

Selon le chef du département en charge de l’Administration territoriale, chaque gouverneur a élaboré un cadre d’ordres qui a été examiné par la Commission nationale de sécurité. « En principe, a-t-il poursuivi, tous les derniers détails devaient être réglés ce mardi afin que la Commission nationale de sécurité puisse affiner ces cadres d’ordres et donner les instructions nécessaires aux forces de l’ordre pour que des citoyens puissent accomplir leur devoir civique ».

Par ailleurs, Boubacar Alpha Bah a déploré la faible participation des Bamakois aux élections par le passé. Selon lui, les dernières municipales indiquent que seulement 22 à 23% des électeurs se présentent régulièrement aux urnes. « Il est de la responsabilité de la classe politique, de la société civile et de l’ensemble des citoyens de faire en sorte que ce taux soit amélioré cette fois-ci », a souligné M. Bah.

Le ministre s’est également prononcé sur le cas des circonscriptions électorales qui n’ont pas été opérationnalisées, notamment certains cercles de Taoudéni et de Ménaka. A ce sujet, il a indiqué que des dispositions sont en train d’être prises pour que leur opérationnalisation commence et que d’ici la fin de l’année, après relecture de la loi électorale, des élections  partielles puissent se dérouler dans ces localités.

Au cours de la rencontre, les participants ont évoqué des préoccupations, essentiellement liées à la désignation des assesseurs dans chaque bureau de vote par la majorité et l’opposition, quand on sait que les deux bords ont scellé des alliances dans certaines localités. En réponse, le ministre Bah a fait savoir que c’est une question d’intelligence politique. Avant d’ajouter que le gouvernement va, de toute façon, désigner ses deux assesseurs qui seront complétés à quatre par ceux de la majorité et de l’opposition, dans chaque bureau de vote, pour que les élections se passent dans les meilleures conditions de transparence.

Répondant à une question liée au retrait des cartes d’électeurs, Boubacar Alpha Bah a assuré que celles non enlevées seront dans les bureaux de vote le jour de l’élection. « Mais seulement, cette fois-ci, ce sont de nouvelles cartes. Donc, il faut venir avec une pièce d’identité pour pouvoir récupérer sa carte », a-t-il précisé.

Ce sont 1 265 484 électeurs repartis entre 2 598 bureaux de vote, qui sont appelés à élire quatorze députés à Bamako pour les six circonscriptions électorales.  Quelques 156 listes de candidature sur 159 ont été validées par la Cour constitutionnelle.

BD/MD

(AMAP)

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Le message de Mahmoud Dicko aux maliens « Je ne suis pas au-dessus de la loi et sachons raison gardée ! », dixit Mahmoud Dicko

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Après sa convocation devant un juge au tribunal de Grande Instance de la Commune V du district de Bamako qui a tourné court suite au refus des citoyens qui dénoncent une justice à double vitesse, l’imam Mahmoud Dicko, très soucieux de la paix, de la quiétude dans le pays, s’est adressé à nos compatriotes de Kidira à Kidal et à l’extérieur du pays malgré toutes ses tentatives de s’adresser à une foule nombreuse qui était très remontée par cette convocation du PR de la CV.

 

« Tout en rendant grâce à dieu et à son prophète Mahomet (PSL). Je demande à mes compatriotes de savoir contenir leur colère, d’être sages, de ne pas accepter tomber dans le jeu de certains. Des gens veulent nous faire chausser des chaussures qui ne sont pas les nôtres. Nous ne sommes pas des pyromanes qui veulent allumer le feu dans notre pays. Si nous voulons allumer le feu dans ce pays, nous avons eu beaucoup d’occasions pour le faire. 

Le message que nous avons donné samedi dernier est clair comme l’eau de la roche…

Le message que nous avons donné samedi dernier à nos compatriotes est clair comme l’eau de la roche. Mais il se trouve qu’il y  a des gens qui veulent créer une confusion dans le pays, créer un amalgame pour compliquer la situation ; ce sont ces gens-là qui veulent interpréter notre appel pour d’autres fins. C’est ainsi qu’ils ont dit le Procureur de la république veut m’entendre puisqu’il y a certains de mes propos qu’ils n’ont pas compris. Je dis ici que je suis un citoyen de ce pays.

Savoir contenir leur colère…

Je ne suis pas au-dessus de la loi et si le PR me convoque, je vais l’écouter. La montée de la température du thermomètre ce matin explique cela puisque la sortie massive de mes compatriote, je leur demande de savoir contenir notre colère, ne pas se laisser dompter par le Satan. C’est pour cela que je demande à mes compatriotes de ne pas amener le pays dans une situation que nous allons regretter. Cela ne sera pas une bonne chose car, le pays, c’est le nôtre qu’il faut préserver à tout prix ! Quel que soit la difficulté de la situation, c’est entre nous maliens. C’est pour cela que je demande à tous de se calmer, de savoir contenir leur colère, seul le Mali doit primer!

Nous ne sommes pas des pyromanes !…

Je demande pour se faire à tous de regagner vos familles respectives et s’il y a une nouvelle, vous serez informé à temps !

Toute mobilisation que nous faisons, voulons que cela se fasse dans le calme, la quiétude, sans passion et la responsabilité. Nous en sommes pas des pyromanes qui veulent casser le Mali et ne seront pas avec ceux qui ont cette intention ! Je veux que mes compatriotes me comprennent !

Il y a des spécialistes qui aiment dénaturer les propos des autres…

Il est vrai dans ce pays, il y a des gens qui sont spécialisés à transformer, à dénaturer les propos des autres à telle enseigne que cela est devenu leur sport favori. Nous voulons que cette mobilisation citoyenne se fasse dans l’ordre et la tranquillité. J’ai l’habitude de dire à mes compatriotes de se fâcher mais de ne pas s’emporter, perdre leur self contrôle ! N’acceptez pas cela !

Savoir raison gardée…ne soyons pas à la base de créer des problèmes à notre peuple…

La situation a beau être difficile, voire compliquée, nous devons savoir raison gardée, regarder son importance et ses avantages pour le peuple avant de poser un acte. Et quel que soit  une situation qui fait mal, faisons en sorte que nous-mêmes, nous ne soyons pas à la base de créer des problèmes qui nuisent à notre peuple !

Je demande donc à mes compatriotes de comprendre mes propos et la situation qui prévaut, de cette façon ! ».

La rédaction

Mali Demain

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Audit du fichier électoral : Un fichier propice à des élections crédibles

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Les membres du comité d’audit du fichier électoral ont remis le rapport au Premier ministre. Ils ont profité de l’occasion pour dévoiler les grandes lignes.

 

La rencontre était présidée par le président de la Céni, Amadou Ba, avec à ses côtés le président du comité d’audit, Massa Sogoba et la Consultante internationale, Karine Sahli-Majira. C’était au siège de la Céni sis à l’ACI 2000.

Dans sa méthodologie de travail, le comité a procédé entre autres, aux analyses d’ordre juridique, démographique, géographique, informatique et sécuritaire du fichier électoral 2020. Il a procédé à un inventaire du cadre normatif régulant les processus d’inscription et de révision des listes électorales avant de procéder à une analyse juridique pour vérifier la cohérence du cadre normatif national avec les principes et standards internationaux contenus dans les conventions dûment ratifiées et applicables au Mali. Des informations empiriques ont été recueillies aux moyens d’entretiens, d’observations et d’examens des textes normatifs internationaux.

Il y’a eu l’écoute de personnes ressources, la visite des sites d’installation de la DGE et du CTDEC, et l’interrogation des bases de données de ces deux structures.

Cependant, bien que le cadre juridique présente quelques insuffisances, les textes existants et les normes qu’ils contiennent sont propices à des élections crédibles.

Il ressort de l’évaluation du cadre normatif du fichier électoral que ce cadre est riche en textes législatifs permettant la prise en compte des griefs des individus en âge de voter et qui disposent de voies de recours contre les décisions. L’implication de la classe politique dans la révision des listes électorales est sans nul doute un facteur de consensus renforçant la fiabilité des dites listes. Cependant,

Par ailleurs, les recommandations formulées dans le rapport d’audit de 2018 relatives à la sécurisation des données et du site de la DGE ont été suivies dans leur grande majorité.

Les transferts de données entre CTDEC et DGE se sont très certainement améliorés depuis 2018 mais ne sont pas suffisamment documentés.

Selon le rapport, les modifications des données d’état civil demandées par la population nécessitent que les bases de données du CTDEC et de la DGE soient révisées périodiquement pour une mise à jour des fichiers sur la base des Nina valides. Cela sera d’autant plus nécessaire quand il s’agira de renouveler les cartes Nina.

Sur la base de l’inventaire des forces et faiblesses du mécanisme de mise à jour du fichier électoral et de son système de gestion, le Comité a formulé des recommandations dont la mise en œuvre est prévue à moyen terme (dès la fin des échéances de 2020) et à plus long terme (autres recommandations). Le comité ne formule aucune recommandation à mettre en œuvre avant le prochain scrutin.

Sur la base des analyses et investigations réalisées, le Comité d’audit n’émet aucune réserve sur l’utilisation du fichier électoral du Mali, contenant 7 663 464 électeurs répartis entre 12 469 centres de vote et 22 147 bureaux de vote, pour la tenue en 2020 des élections des députés à l’Assemblée nationale.

Les membres du Comité d’audit du fichier électoral de 2020 ont tenu à remercier le gouvernement du Mali d’avoir facilité la mise en œuvre de cet audit en vue d’asseoir la confiance entre tous les acteurs du processus électoral. Le président de la Céni et le délégué général aux élections pour leu accompagnement.

 

Ibrahima Ndiaye

Mali Tribune

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Le nouveau chef d’état-major de l’Armée de l’Air prend contact avec les aviateurs

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2020, une visite de terrain à la Région Aérienne N°1 et à la Base Aérienne 101 de Sénou. L’objectif était de s’enquérir des conditions de vie et de travail des aviateurs et de partager avec eux sa vision de commandement.

 

L’équité, la discipline et la transparence ont été les messages forts du nouveau patron de l’Armée de l’Air. Le chef d’état-major AA, le colonel-major Souleymane Doucouré a affirmé que son commandement sera porté sur trois principaux axes, à savoir, l’intensification des opérations aériennes avec des partenaires, le renforcement des capacités opérationnelles, l’intégration des drones dans la sécurisation de l’espace aérienne et la formation du personnel de l’Armée de l’Air. Il a souligné que l’aviation joue un rôle important dans les opérations.

Le CEM AA a salué les efforts consentis par le personnel navigant au centre du pays. Il a indiqué que les moyens donnés aux aviateurs sur le terrain doivent s’adapter aux missions assignées.

Le colonel-major Souleymane Doucouré a affirmé que les chefs militaires doivent mettre leurs subordonnés au cœur de leurs préoccupations.

Selon le CEM AA, il faut mettre les hommes dans les meilleures conditions pour bien accomplir leur mission. « Les aviateurs doivent faire bon usage des aéronefs », a-t-il ajouté.

Source : Forces armées maliennes

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Diakité Bourama, artiste peintre, administrateur du centre soleil d’Afrique : “L’œuvre artistique a sa contribution pour un avenir radieux du Mali”

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Nous avons rencontré le Directeur du Centre Soleil d’Afrique, un centre spécialisé dans les arts visuels. Bourama Diakité nous explique ce qu’est le centre, et ce que sont les arts visuels.

 

Mali Tribune : Qu’est-ce que le Centre soleil d’Afrique ?
Bourama Diakité :
 Le Centre soleil d’Afrique est un centre d’échange culturel et artistique, créé en mars 1999. C’est un centre qui fait la promotion des jeunes artistes, dans le cadre de les ramener au travail.

Mali Tribune : Pourquoi avez-vous décidé de vous investir dans les arts visuels ?
B. D. :
 Nous avons décidé cette initiative, dans le but d’aider, d’appuyer les jeunes artistes sortant de l’Institut national des Arts, (INA). Nous quand on a fini l’institut national des Arts dans les années 87, il n’y’avait pas de structure qui pouvait répondre aux besoins des jeunes artistes, parce que quand tu finissais l’école, il y’avait beaucoup de jeunes qui partaient pour d’autres choses alors qu’ils avaient une formation d’artiste.
Nous, on a subi ce problème. Il fallait trouver une solution donc à notre niveau, on a eu des appuis de la Fondation du Prince néerlandais Prince Claus Fund et d’autres donateurs et un partenariat de longue durée avec le réseau d’artistes africain RAIN, qui ont voulu financer ce centre. Voilà, et le monde artistique évolue dans le temps, les artistes ont besoin de contacts pour se mettre à jour, et c’est donc pour permettre l’échange entre les artistes, pour que quand les jeunes finissent, qu’ils puissent plus pratiquer l’art en tant que tel. L’objectif premier du centre soleil d’Afrique est avant tout d’améliorer les conditions de travail et de vie des artistes maliens et maliennes, et d’offrir un espace de liberté pour le développement de concepts artistiques et d’idées.
Et au Mali, quand on prend le domaine sur le plan étatique, il y’a moins d’activité sur la chose artistique et de l’art visuel particulièrement, alors le Mali a besoin de se faire valoir, permettre aux jeunes artistes d’avoir un point de chute, exprimer leur savoir-faire et mettre leur talent en valeur. C’est la raison qui nous a poussés à s’investir dans les arts visuels.

Mali Tribune : Qu’appelle-t-on arts visuels ?
B. D. : 
Les arts visuels c’est un peu une brochette de pratique d’écriture artistique, photographie, peintre, vidéo etc…Et c’est pratiquement tout art qu’on peut représenter et ou on peut toucher.

Mali Tribune : Comment se présente le marché des arts visuels au Mali ?
B. D. :
 Le marché est très minime, assez lent, pas très porteur parce que c’est moins connu. Mais ce n’est pas une raison de ne pas s’y lancer. Le monde est global, c’est un terrain de compétition donc il faut essayer de s’afficher à tous les niveaux.

Mali Tribune : Y’a-t-il un centre de formation au Mali ?
B. D. :
 I y’a suffisamment de centre de formation. Heureusement avec le conservatoire, il est possible d’avoir des études supérieures en art dans tous les domaines particulièrement danse, photo, vidéo, peintre etc… ça fait suffisamment d’institut de formation. Il y’a aussi des privés qui s’intéressent à ce domaine.

Mali Tribune : Selon vous, les arts visuels ont-il un avenir au Mali ?
B. D. :
 Je le pense bien parce que l’avenir de toute chose est un travail de fond et ce travail est en train de porter fruits. Et l’œuvre d’artiste a sa part de contribution pour un avenir assez radieux.
L’artiste non seulement éveille la conscience, dénonce et sensibilise. Et c’est dans ce sens que nous savons tous que nous vivons une réalité du moment, crise sécuritaire, déplacement très difficile. Et le thème de notre festival de cette année était : CONSTRUSONS LA PAIX. Et donc voilà tout ça pour montrer que les arts visuels ont un avenir au Mali.

Mali Tribune : En tant qu’artiste peintre et citoyen malien, pouvez-vous nous proposer une sortie de crise scolaire que traverse notre pays afin que les enfants retournent sur le chemin de l’école ?
B. D. :
 Ceci est un problème assez sérieux depuis la démocratie naissante, tout développement est lié à l’éducation. Les dirigeants doivent essayer d’avoir un œil pour solutionner ce fléau, approcher les artistes pour les différentes expositions d’œuvres d’arts interprétées.
L’état doit s’y mettre, tout citoyen peut apporter sa pierre à l’édifice nationale.

Propos recueillis par
Chakane Saye

Mali Tribune

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FESCAB 2020 : La paix par la caricature et la bande dessinée

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Le Festival international de la caricature et de la bande dessinée de Bamako (Fescab) a tenu sa 3e édition du 27 au 29 février au palais de la culture Amadou Hamphaté Ba, sous le thème Dessinons le vivre ensemble.

Le Fescab est un événement culturel spécialisé qui offre des opportunités aux artistes pétries de talents, de savoir et de savoir-faire dans le domaine de la caricature et de la bande dessinée.

Ce festival vise à amener les dessinateurs à illustrer en caricature et en bande dessinée leur vision sur le vivre ensemble, la cohésion sociale, la réconciliation et la paix. Tout en œuvrant pour la valorisation, la promotion et la diffusion de cette filière sous-exploitée.

Le festival contribue également de manière significative à la régulation de la sphère culturelle, nécessitant la mise en place d’autres stratégies de structuration et de dynamisme pour les besoins des acteurs du domaine. Selon Adama Diongo président du festival international de la caricature et de la bande dessinée de Bamako, ce secteur se porte très mal car le marché est très exigu et aussi, il n’y a pas d’école de formation pour former les jeunes dans le domaine.

Au cours de cette 3e édition, des activités précurseurs ont campé le décor avec des ateliers de création et une caravane de sensibilisation portant sur le vivre ensemble illustrés par des caricatures dans le district de Bamako. Durant ces 3 jours d’activités, les participants, la communauté des créateurs dans ce domaine ont pu développer leurs compétences liées à l’écriture de scénario, maîtriser des techniques de dessin, d’infographie, d’édition et de distribution.

Pour la 3è année consécutive, la Belgique a appuyé le festival international de la caricature et de la bande dessinée au Mali, selon Adrien Théâtre ambassadeur de Belgique au Mali.

La caricature joue un rôle important dans toute société. Elle expose les difficultés sociales, culturelles et politiques, tout en amusant. Parfois considérée comme moyen de contestation, elle a également la capacité de faire passer des messages et en ce sens qu’elle devient indispensable.

D’après le représentant de Mme le ministre de la Culture une telle initiative participe non seulement au développement du secteur de la culture et à sa maximisation à la constitution de l’économie nationale, mais aussi à l’éducation des jeunes générations au dialogue social et au renforcement de la cohésion au sein de nos communautés.

A l’occasion, une œuvre de Yacouba Diarra, Kays, a été tirée à mille exemplaires.

 

Djénèbou Kané

Mali Tribune

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EDM-SA : la fourniture de l’électricité ne sera pas impactée par la grève en cours

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Selon les infos, recueillies auprès d’EDM-sa, la fourniture de l’électricité ne sera pas impactée par la grève en cours.

Le Synacom maintient son mot d’ordre de grève. C’était à l’issue d’une assemblée générale qui a regroupé plusieurs travailleurs autour des responsables syndicaux d’EDM-sa. Les agents de la société d’électricité entendent observer un arrêt de travail de 48 heures, à compter du mardi 3 au jeudi 5 mars. Cependant, d’après les déclarations faites au cours de la rencontre, la fourniture de l’électricité ne sera pas interrompue. Les travailleurs par la voix du Secrétaire General, sont invités à rester à la maison et les équipes désignées pour le service minimum sont chargées de veiller à la continuité du service. La grève qui se veut d’avertissement consistera donc à ne pas intervenir pour certaines pannes comme en temps normal. Les portes de la négociation restent ouvertes, syndicat et direction sont déterminés à trouver un terrain d’entente. Il reste entendu que tout accord tiendra compte de la situation financière difficile de l’entreprise.

AT

Source: La Lettre du Mali

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« Construire le Mali » : Soutenir la participation de la diaspora

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Lancé en février 2020, le programme « Construire le Mali » prévoit de lancer une centaine de startups d’ici à deux ans. Un consortium d’incubateurs est chargé d’accompagner ces projets, destinés à prendre une part active à la relance économique du Mali. Le Coordinateur, M. Abdoulaye Touré, répond à nos questions.

 

Qu’est- ce que « Construire le Mali »?

Le programme « Construire le Mali » a pour vocation de contribuer à l’amélioration de la participation de la diaspora à l’économie nationale, à travers la création d’entreprises innovantes et à fort impact socio-environnemental au Mali.

Qui en sont les initiateurs et quelles en sont les raisons ?

Les initiateurs sont le gouvernement du Mali et ses partenaires, l’Union européenne et l’Agence française de développement (AFD). Il s’agit de donner l’opportunité aux maliens de la diaspora désirant entreprendre au pays de bénéficier d’un dispositif d’accompagnement (financier et non financier). Porté par le Conseil national des incubateurs d’entreprises et des centres d’innovation du Mali (CNIE & CIM / Malinnov), le programme est financé par l’Union européenne, avec son Fonds fiduciaire d’urgence (FFU) et l’AFD, sur une durée de 2 ans. « Construire le Mali » prévoit l’accompagnement de 100 projets, qui bénéficieront d’un fonds d’amorçage allant jusqu’à 14 000 euros (9 millions FCFA).

Comment va s’exécuter ce programme ?

Les projets sélectionnés bénéficieront de l’expertise déjà développée par le réseau d’incubateurs de Malinnov (programmes d’incubation, mentoring, coaching, réseau d’experts, etc.). Les porteurs de projets seront accompagnés en France par JokkoLabs et au Mali par le consortium Createam, DoniLab, Impact Hub Bamako et Jokkolabs Bamako. L’appel à candidature a été lancé au début du mois de février.

Qui seront les bénéficiaires ou acteurs de ce projet ?

Il s’adresse aux membres de la diaspora malienne vivant dans l’un des 27 pays de l’UE et à ceux vivant déjà au Mali (depuis 3 ans maximum) qui sont désireux d’entreprendre, ont une idée de création d’entreprise ou un projet existant répondant à des besoins prouvés

Comment seront-ils choisis et accompagnés ?

Ils seront accompagnés sur la base des projets de création ou de développement de leurs entreprises. Les critères déterminants seront entre autres la viabilité économique, les besoins adressés par l’entreprise, la motivation et la capacité d’exécution des promoteurs.

Quels sont les résultats attendus ?

Nous attendons au terme du projet une centaine d’entrepreneurs maliens de la diaspora accompagnés et ayant bénéficié d’un fonds d’amorçage.

Propos recueillis par Fatoumata Maguiraga

Journal du mali

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Il enferme sa femme dans la salle de bain en pensant qu’elle est contaminée par le coronavirus

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Après avoir appris de son épouse, revenue d’Italie, qu’elle avait communiqué avec des Chinois, un habitant de Vilnius, en Lituanie, a l’enfermée dans la salle de bain craignant qu’elle ait été contaminée par le coronavirus.

Le coronavirus conduit à des réactions parfois disproportionnées. Un homme a ainsi enfermé sa femme dans la salle de bain en soupçonnant qu’elle avait contracté le Covid-19, relate le site Delfi en se référant aux forces de l’ordre de Vilnius, en Lituanie. L’incident s’est produit le 26 février.La source indique que l’homme a prévenu la police, expliquant qu’elle était revenue d’Italie et lui avait raconté y avoir communiqué avec des Chinois vivant dans ce pays. Son inquiétude s’est pourtant avérée vaine, sa femme étant en bonne santé.

Propagation du coronavirus

Le 28 février, la Lituanie a confirmé le premier cas de contamination par le coronavirus, détecté en décembre dernier en Chine.

Selon les dernières données de l’Organisation mondiale de la santé, le nombre de personnes infectées dans une soixantaine de pays a dépassé les 93.100. En France, on compte 212 cas confirmés, 12 guéris, quatre décédés.

Source: Sputniknews.com

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ACCESS SA Les employés demandent au PDG de les mettre dans leur droit.

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Des arriérés de salaire au cœur d’une vive tension À ACCESS.SA (le dossier en cours à l’inspection du travail). Dans cette situation, si certains réclament deux mois d’arriérés de salaires, d’autres réclament trois ou plus, chacun a été recruté sur des bases différentes.

 

« Il y’a beaucoup d’entre nous auxquels ; ils ont donné un contrat d’essai qui n’a jamais été matérialisé sur papier. C’était verbal. Depuis, cela fait des années que nous travaillons dans cette entreprise sans contrat de travail. Même en termes de salaire, il n’y a pas de bulletin de salaire. Beaucoup d’entre nous sont payés par Orange-Money. Ces derniers temps, on n’arrive plus à nous payer. D’où des arriérés de salaire. Notre groupe dans cette situation compte vingt-sept (27) membres dans 15 localités différentes. Cela est inacceptable », précise un jeune visiblement très remonté contre l’entreprise ACCESS.SA.
Le jeune explique, que seulement trois d’entre eux, ont des contrats: un Contrat à Durée Indéterminée (CDI) et deux (02) Contrats à Durée Déterminée (CDD). «Dès lors qu’on te recrute et qu’on t’envoie sur le terrain, c’est fini», « nous ne bénéficions d’aucun droit de travail : pas d’INPS, pas d’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), pas de congé ».
Ils réclament l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. « Nous avons fait toutes les démarches afin de rencontrer le PDG de l’entreprise Dr Ibrahim Togola pour parler des différentes préoccupations mais nos démarches sont restées vaines. C’est ce qui a prévalu la convocation de l’Inspection du Travail. Nous nous sommes retrouvés à l’Inspection du Travail avec Dr Ibrahim Togola pour un premier round ». Les montants des arriérés de salaire s’élèvent à 5,624 millions FCFA.
Pourtant, ils continuent toujours avec le même salaire que le contrat d’essai, dans chaque centrale il y’a deux personnes et au lieu de dialoguer avec ses employés le PDG cherche des Huissiers pour les remplacer pour cause d’abandon de travail.
Le salaire va 45 mille FCFA à 125 mille FCFA selon les employés, « dans tous les cas il y’a d’autres qui perçoivent plus leur salaire, et ils demandent au PDG et ses collaborateurs de les mettre dans leur droit qui est fondamental.
Bocar Napo Stagiaire
2 pièces jointes

Source: La Lettre du Mali

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MANIFESTATION DES PARTISANS DE L’IMAM MAHMOUD DICKO CONTRE SA CONVOCATION AU TRIBUNAL La République tremble et lâche prise

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Les victimes allaient être nombreuses, hier mardi 3 mars 2020. Pour cause, les partisans de l’imam Mahmoud DICKO s’étaient mobilisés pour empêcher son audition suite à la convocation qu’a lui adressée par le tribunal de la Commune V.

 

En clair, certains étaient prêts à saccager le tribunal pour empêcher le véhicule de l’imam de franchir le portail du tribunal. Des sources, il devrait être entendu sur ses propos du weekend dernier notamment le message phare et inquiétant compte-tenu du contexte: ‘‘le peuple doit prendre son destin en main’’. Voyant dans ces propos un appel au renversement du régime ou pas, la justice voulait qu’il s’explique conformément au principe selon lequel, ‘‘nul n’est au-dessus de la loi’’. Aussi, pour ne pas envenimer les choses à cause des agissements des membres de la CMAS, l’État a décidé de faire profil bas en annulant la convocation. Toute chose qui devrait inspirer l’imam DICKO à baisser la tension de son côté et de revoir la copie concernant la rencontre du vendredi prochain.Tout est parti en effet de la rencontre du samedi dernier, où au Palais de la Culture amadou Hampâté Ba, l’imam Mahamoud DICKO a invité ses partisans à sor-tir, le vendredi prochain, si rien ne bouge dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Il s’agira concrètement pour le peuple à travers les propos de l’imam DICKO de sortir pour prendre son destin en main.Ce seul appel n’est pas inquiétant, mais les interrogations se sont fusées lorsque l’imam a mentionné, ‘‘se munir de hache ou de bâtons’’ dans le cadre de cette prise du destin du peuple en main. ‘‘je n’ai pas dit de venir, le vendredi 6 mars, avec les armes, non mais c’est à partir de ce jour que nous al-lons décider de prendre notre destin en main si jamais rien

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MERCREDI 04 MARS 2020

Mahamane TOURÉ

 NOUVEL HORIZON

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À PROPOS DE LA POSITION DE LA PLATEFORME PCC SUR L’ÉCOLE MALIENNE ET LA SITUATION SÉCURITAIRE

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«Nous voulons savoir ce qu’on a dépensé dans la loi d’orientation et de programmation militaire concernant les 1230 milliards»

 

Pr Clément Dembélé, de la Plateforme de lutte contre la Corruption et le Chômage (PCC), a animé une conférence de presse en prélude à une marche qui aura lieu, le vendredi prochain, aussi il a fait le point sur la situation qui a prévalu sur la marche passée et les prochaines dispositions prises par la Plateforme PCC.

Selon le président de la de la Plateforme de lutte contre la Corruption et le Chômage (PCC), cette pré-sente est faite sur demande du bureau exécutif de la Plateforme, qui a souhaité de faire le point de la marche du vendredi 28 février der-nier, et annoncé les actions qui vont suivre les jours et les semaines à venir, afin de montrer aux dirigeants que rien ne sera comme avant.Il a indiqué que deux (02) thèmes seront débattus, au cours de cette conférence de presse, à savoir: la crise scolaire et la situation sécuritaire du pays.«Il ne s’agit pas de sauver l’année, mais plutôt de sauver l’école malienne, ce qui est une différence qualitative et quantitative, et parler d’une nouvelle doctrine, une nouvelle façon d’analyser la situation sécuritaire au Mali, de façon transversale, profonde et objective», a-t-il indiqué.CRISE SCOLAIRE Il a rappelé que l’année dernière, la PCC a mené des actions de négociation et d’intervention qui se sont soldé par un échec et les enfants maliens ne sont partis à l’école que pendant trois (03) mois sur neuf (09): «cela de-puis l’adoption de la Nouvelle École Fondamentale (NEF), qui a donné naissance au Programme Décennal de Développement de l’Éducation (PRODEC), qui a complètement bouleversé l’école malienne dans son contenu et sa forme pédagogique, les programmes de l’école malienne dans son contenu pédagogique, fait que nous avons une école malienne très malade et orpheline».

Il a affirmé que, l’Université du Mali produit chaque année 12.000 diplômes, et quand on regarde la statistique du ministère du travail, il n’y a que 3% d’employabilité et 1% d’emploi direct. Ce qui veut dire que: pour un jeune malien qui quitte l’Université malienne, seule-ment trois (03) ont la chance d’avoir de l’emploi, cela correspond proportionnelle-ment à 99% des jeunes diplômés qui sont alors destinés au chômage avant même la fin de leurs études.Pour remédier à ce mal, il a précisé que la réparation de cette faute implique l’en-semble des maliens, pour sauver l’école malienne.

«Il y a une vingtaine d’années, quand un malien était à l’école privée, cela voulait dire qu’il est un mauvais élève, parce que les meilleurs étaient dans les écoles publiques, et aujourd’hui la tendance s’est renversée, cela s’explique par la déliquescence et l’absence totale de l’État dans l’éducation», aujourd’hui, il invite tout un chacun à aider l’État à se relever.A l’en croire, pour une sortie de crise: «après la sortie du vendredi dernier, nous proposons que l’État accepte l’application de l’article 39, car là où ça coince, c’est le rappel de 2019, et nous sommes prêts à…

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MERCREDI 04 MARS 2020

Aïcha CISSÉ

 NOUVEL HORIZON

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SOUMAÏLA CISSÉ, CHEF DE FILE DE L’OPPOSITION À SES DÉTRACTEURS ‘‘Je n’ai jamais demandé à la MINUSMA de ne pas transporter les candidats du Nord…’’

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Ces derniers jours, des informations dans certains médias et sur des réseaux sociaux faisaient état que sur instigation de Soumaïla Cissé, la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) refuse de transporter les candidats du Nord Mali.

 

«Qui peut croire à cette information? Je n’ai jamais demandé à la MINUSMA de ne pas transporter les candidats du Nord, je suis candidat du Nord. J’ai un candidat dans toutes les circonscriptions du Nord. Et puis la MINISMA ne dépend pas de moi. Comment je vais dire à la MINISMA de ne pas transporter des candidats du Nord ?»

précise l’honorable Cissé.

Ces derniers jours, des informations dans certains médias et sur des réseaux sociaux faisaient état que sur instigation de Soumaïla Cissé, la Mission Multidimension-nelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) refuse de transporter les candidats du Nord Mali.Il est important de retenir que le président de l’Union pour la République et la Démocratie (URD), non moins chef de file de l’opposition républicaine et démocratique, l’honorable Soumaïla Cissé fait partie des rares hommes politiques maliens qui reste toujours égal à lui-même face à n’importe quelle accusation.

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MERCREDI 04 MARS 2020

Tougouna A. TRAORÉ

 NOUVEL HORIZON

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Vers la fin d’un monde touareg ?

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L’image romantique de l’homme bleu dans les sables du Sahel ou du Sahara hélas est en train de disparaître. Elle se meurt des multiples conflits qui ensanglantent ces régions et qui n’ont cessé de se poursuivre depuis des années. Aux tueries des razzias, à celles des vengeances tribales et à celles des aspirations indépendantistes dont le sable pouvait tant bien que mal absorber le sang est venu s’ajouter le sang du djihad.

 

Ce que le monde touareg est en train d’apprendre à ses dépens c’est qu’il n’y aura jamais assez de sable pour absorber le sang qui coule au nom du djihad. Pour son grand malheur, nombre de ses membres se sont fait piéger par le JNIM puis par l’EIGS. Dans son calcul machiavélique, Iyad Ag Ghaly se voyait en héros et en puissant prince du désert. Il n’est qu’une marionnette actionnée à l’autre bout du monde par des individus dont les intérêts se moquent pas mal de l’Azawad et du Mali. Seul compte le sang versé pour satisfaire leur folie destructrice déguisée en vertueux Islam. Iyad n’est rien d’autre que le commis boucher des instances d’Al Qaeda et bientôt de l’Etat Islamique au Grand Sahara. Et beaucoup de fiers Touaregs, pourtant prévenus, se sont faits manipuler.

Ceux des Touaregs qui se sont laissés entrainer, ne se sont pas rendus compte que toutes les subtilités qu’ils pensaient déployer pour servir leurs intérêts communautaires, n’ont finalement servi que des intérêts obscurs et lointains dont ils sont déjà les premières victimes.

Alors qu’ils pensaient trouver des avantages, ce jeu de dupes terroriste est en train de les détruire. En s’engageant sur la voie ensanglantée du djihad qui brise les vies partout dans le monde, ils mettent d’abord à mort leurs traditions. Celles-ci sont en train de se perdre dans les sables du Sahel ou les forêts du Macina au même rythme que leur sang coule.

Parce que les communautés touarègues sont numériquement finies et non pas infinies, si celles qui se sont laissées tromper ne se réveillent pas maintenant et qu’elles poursuivent dans la voie imposée par Iyad Ag Ghaly, elles vont mourir. Leurs enfants oublieront leurs pères, leurs enfants oublieront leurs mères.  Déjà, trop faibles pour survivre seules dans le djihad, elles créent des alliances matrimoniales chez les Arabes ou chez les Peuls dans lesquelles elles diluent leurs traditions.

Les Romains quand ils voulaient mourir en douceur s’ouvraient les veines dans un bain chaud. En pratiquant le terrorisme au nom du djihad, les Touaregs ne font que remplacer l’eau chaude par le sable du désert et leur monde se meurt. C’est Iyad Ag Ghaly et ses disciples qui tiennent le couteau.

Idrissa Khalou

SourceMalijet

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Point des préparatifs des élections législatives du District de Bamako: 1 265 484 électeurs pour 2 598 bureaux de vote dans le District de Bamako – Début de la distribution des cartes d’électeurs biométriques fixé au 7 mars

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Dans le cadre de la tenue de l’élection des députés à l’Assemblée nationale de mars-avril prochain, le Gouverneur du District de Bamako, Babahamane Maïga a fait le point des préparatifs du scrutin dans les circonscriptions de Bamako.

C’était hier, mardi 3 mars, dans la salle du gouvernorat du district en présence du ministre en charge desdites élections, Boubacar Alpha Bah, des six maires du district et des responsables électoraux.

Lire la suite dans l’Indépendant

Source : l’Indépendant

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La NBA repousse le 1er championnat de la Ligue africaine de basket à cause du coronavirus

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La saison inaugurale de la Ligue africaine de basket (BAL), qui devait débuter le 13 mars à Dakar, a été reportée à une date ultérieure en raison de la propagation du coronarovirus, a annoncé mardi la NBA, partenaire de cette nouvelle compétition.

 

« Suite à la recommandation du gouvernement sénégalais, concernant l’escalade des problèmes de santé liés au coronavirus, la saison inaugurale de la BAL est reportée », a indiqué son président, Amadou Gallo Fall, cité dans le communiqué de la NBA.

« Je suis déçu que nous ne soyons pas en mesure de donner le coup d’envoi de cette ligue historique comme prévu, mais nous nous réjouissons du lancement très attendu de la BAL à une date ultérieure », a-t-il ajouté, sans donner plus de précision.

Cette annonce intervient au lendemain de la confirmation par le Sénégal de son premier cas d’infection au nouveau coronavirus. L’Egypte, le Maroc et le Nigeria ont également enregistré leurs premiers cas ces derniers jours.

La saison régulière de la Ligue africaine de basket, qui bénéficie du concours de la Fédération internationale de basket (FIBA) et de la NBA, doit se dérouler, outre au Sénégal, également en Egypte, au Maroc, au Nigeria, mais également en Angola et en Tunisie. Le Rwanda accueillera les play-offs et les finales.

Douze clubs sont engagés: Zamalek (Egypte), l’Association Sportive de Salé (Maroc), Rivers Hoopers Basketball Club (Nigeria), l’Association Sportive des Douanes (Sénégal), le Clube Atlético Petroleos de Luanda (Angola), le Groupement Sportif des Pétroliers (Algérie), le club Forces Armées et Police Basketball (Cameroun), le club Gendarmerie Nationale Basketball Club (Madagascar), l’Association Sportive de la Police Nationale (Mali), Ferroviario de Maputo (Mozambique), l’Union Sportive Monastirienne (Tunisie) et les Patriots de Kigali (Rwanda).

VOA Afrique

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Lyon : Youssouf Koné signe son retour pour la réception du PSG

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L’Olympique lyonnais reçoit le PSG ce mercredi (20h10) pour le choc des demi-finales de la Coupe de France. Le coach Rudi Garcia a décidé de convoquer un groupe de 23 joueurs dont le défenseur malien Youssouf Koné qui revient de blessure.

Pour entamer la dernière ligne droite de la saison, l’OL aura besoin de tous ses joueurs disponibles. C’est pourquoi le coach des rhodaniens a décidé de convoquer son latéral malien Youssouf Koné pour la réception du PSG.

 

Toutefois, il n’est pas certain que l’arrière gauche des Aigles, blessé à la cheville depuis le 3 décembre dernier contre Lille, puisse prendre part à cette rencontre.

Dans une bonne dynamique ces derniers temps, l’OL va tenter d’éliminer le PSG en demi-finale de la Coupe de France au vu de son groupe assez élargi.

Le groupe de l’OL :  

Lopes, Tatarusanu – Marçal, Andersen, Denayer, Koné, Dubois, Rafael, Tete, Marcelo – Guimaraes, Tousart, Aouar, Mendes, Lucas, Caqueret – Dembélé, Cornet, Terrier, Gouiri, Cherki, Traoré, Toko-Ekambi

Alassane Sangho

Malivox

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