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SPN-SYNTADE-UNTM : Une mission de sensibilisation, d’information et mobilisation au commissariat du premier arrondissement de Ségou

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Le jeudi 27 Février 2020, une délégation syndicale s’est rendue au commissariat du premier et du deuxième arrondissement de Ségou pour s’enquérir des problèmes des policiers. La délégation était composée du Josué Kamaté secrétaire général du comité du CCR,Diby Traoré secrétaire général du bureau régional de Sikasso,Alou Diawara secrétaire général du comité GMS MO.

La délégation a été très bien reçue par les camarades du premier et du deuxième arrondissement de police de Ségou.À travers une réunion tenue dans la cour du commissariat du premier arrondissement les visiteurs ont très bien échangé avec leurs collègues policiers.Les difficultés,les problèmes et solutions syndicales ont été évoqués. Comme dans les précédentes missions dans les commissariats de Bamako et environs la délégation syndicale a prodigué des conseils aux camarades policiers en service à Ségou en insistant sur les valeurs matérielles et morales de la police nationale.

 

Ben Abdoulaye

Source: Le Confident

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Minusma : Réhabilitation et équipement de la salle de conférence de Mopti

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La mission des Nations unies au Mali à travers, la cheffe de son bureau régional à Mopti, Mme Fatou Dieng Thiam a remis aux autorités communales de la ville « le projet à impact rapide relatif à la réhabilitation et l’équipement de la salle de conférence du cercle de Mopti ».

C’était en présence du Préfet de Mopti, Aliou Guindo, plusieurs sous-préfets des différents arrondissements, ainsi que les élus locaux. La cérémonie de remise s’est déroulée dans l’enceinte du gouvernorat de la Région. A noter également que ce projet qui coute plus de 12,1 millions de FCFA est entièrement financé par la MINUSMA.

Source: Journal le Pays- Mali

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Syndicat de la police nationale SPN-SYNTADE-UNTM : Quand Dieu décide la réussite d’une personne, rien ne pourra l’empêcher !

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Le Major de police Tiekouta Kanté est sans doute un cadre exceptionnel et une source d’inspiration pour la police nationale. Ayant passé par toute sorte d’expérience, il est aujourd’hui un élément indispensable non seulement au monde syndical mais aussi à la police nationale. En tout cas, n’est pas fait pour être leaders qui le veulent !

 Le Major de police Tiekouta Kanté fait partie des tout premiers syndicalistes au niveau de la police nationale et depuis plusieurs années. Rien que pour défendre l’intérêt général et matériel des camarades syndiqués et de la police nationale en général Tiekouta Kanté a accepté de souffrir (les menaces de morts, des mises à pieds,) ne l’ont jamais empêché d’exercer son métier de policier et de suivre ses convictions. Et après sa reprise, il n’a toujours pas été mis dans ses droits mais il a toujours accepté de se sacrifier pour la police nationale.

Aujourd’hui, il est Major de police et Secrétaire à la technologie et aux informations de l’UNTM.Il s’implique au quotidien en faveur d’une police meilleure contrairement à certains syndicalistes qui ne travaillent que pour eux-mêmes. D’ailleurs, il convient de rappeler que la plupart des syndicats de la police s’inspirent de ses œuvres. Car, il est devenu une référence.

Au nom de la police nationale et pour le bien être que tu apportes aux Maliens, merci pour ta détermination, ton courage, ton engagement, tes conseils et actes qui font avancer la police nationale en général et améliorent les conditions des fonctionnaires de la police nationale en particulier.

 

Ben Abdoulaye

Source: Le Confident

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L’échec de l’aventure militaire de la France au Sahel

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Les articles de la rubrique Idées n’expriment pas nécessairement le point de vue de l’organisation mais de camarades qui interviennent dans les débats du mouvement ouvrier. Certains sont publiés par notre presse, d’autres sont issus de nos débats internes, d’autres encore sont des points de vue extérieurs à notre organisation, qui nous paraissent utiles.

Il y a sept ans, un consensus existait pour approuver l’intervention militaire française au Mali. Aujourd’hui, les critiques émergent enfin, sur la base de son bilan catastrophique.

Les rares voix qui s’y opposaient se virent l’objet de critiques féroces, de la lettre ouverte d’un malien à Olivier Besancenot lui enjoignant dans l’Express d’arrêter ses critiques1, à la suffisance du journaliste de ce magazine Vincent Hugueux qui écrivait à propos de la position du NPA : « Il va de soi que l’on n’échappera pas à l’analogie, tentante et trompeuse, avec le bourbier afghan, ni au spectre de la “catastrophe humanitaire” »2. Quelques années plus tard, le même pourtant, reprend à son compte l’analogie qui s’avère décidément bien tentante, en évoquant une France qui s’ensable3 et de se demander tout penaud : « Que reste-t-il des espoirs éclos hier ? Un rêve évanoui, une brassée d’illusions perdues. »4 C’est en général le sentiment des va-t-en-guerre qui regardent autour d’eux les dégâts causés par leur bellicisme. Pourtant la longue liste des interventions de la France en Afrique, notamment celle en Libye, aurait dû au moins les inciter à la prudence, quant à l’esprit critique cela semble être hors de leur portée.

Le bilan négatif

L’intervention au Mali avait pour but de stopper l’avancée des troupes islamistes sur la capitale Bamako et d’éradiquer le terrorisme. Même s’il était peu crédible que quelques dizaines de pick-up de djihadistes puissent contrôler une ville de près de trois millions d’habitants, cela justifiait l’intervention militaire de la France en urgence, préparée tout de même… depuis des mois5. Quant à l’éradication du terrorisme, l’inverse s’est produit. L’effet de l’opération Serval n’a fait que fragmenter les forces djihadistes qui se sont disséminées dans tout le pays et bien au-delà, obligeant la France à se repositionner sur la zone sahélo-saharienne qui couvre le Mali, le Niger et le Burkina Faso avec l’opération Barkhane.

L’échec de cette intervention est patent comme le montre le dernier bilan des Nations Unis6.

Au Mali la situation ne fait qu’empirer, l’absence de l’État permettant aux différentes milices de prospérer autour des activités de contrebande de produits légaux ou non et de la traite des êtres humains. Écoles, centres de santé et autres services de l’État sont aux abonnés absents. Les forces armées maliennes ont dû abandonner certaines de leurs positions comme à Indélimane et Anderamboukane (région de Ménaka) ou à Labézanga (région de Gao).

La situation s’est aggravée aussi dans le centre du Mali comme en témoignent les violents incidents, notamment le massacre de Ogossagou et Welingara dans la région de Mopti, où 169 personnes ont trouvé la mort, parfois dans des conditions atroces.

Comme le souligne le rapport des Nations Unis : « La situation humanitaire continue de se dégrader. Dans l’ensemble du pays, 3,9 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire, principalement dans le nord et le centre, des femmes et des enfants pour la plupart. »7

Le Niger fait face à une double menace, à l’ouest avec les groupes armés sahéliens et de l’autre côté vers l’est avec les attaques venant du Nigeria des membres Boko Haram. La précarité n’est pas seulement sécuritaire, elle est aussi économique, on dénombre des problèmes de malnutrition, qui touchent 1,8 million d’enfants. Le changement climatique provoque des sècheresses suivies d’inondations dévastatrices.

Au Burkina Faso, ce n’est guère plus brillant. La fin de Blaise Compaoré a mis un terme à la sanctuarisation du pays. En effet Compaoré a toujours entretenu des liens forts avec les différents groupes armés y compris islamistes. Ce qui lui a permis de mener, via son bras droit le général Diendéré, les négociations pour la libération des otages français. En contrepartie, les dirigeants des différentes milices se sont installés dans la capitale à Ouagadougou s’offrant de luxueuses villas. Depuis la chute de Compaoré, le Burkina Faso est la cible d’attaques répétées8 et offre une position stratégique, par ses frontières communes avec les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest, pour les groupes djihadistes qui pourraient profiter des crises politiques liées aux prochaines élections présidentielles en Côte d’Ivoire ou au Togo.

Situation disparate

Tout comme dans le centre du Mali, la situation dans la bande sahélo-saharienne est marquée par une très forte disparité. En effet la stratégie des groupes djihadistes est d’infiltrer les communautés en profitant du délitement des conditions sociales des populations. Un des vecteurs particulièrement importants de division est l’affrontement entre éleveurs et cultivateurs autour des accès aux ressources, l’eau bien sûr, mais aussi les terres qui sont soit traversées lors de la transhumance pendant la saison sèche, soit dédiées au pâturage. Cette division se confond en grande partie à la division communautaire, puisque les éleveurs sont majoritairement Peul. La crise climatique a aggravé la raréfaction des ressources, et l’absence de l’Etat comme médiation entre les communautés et garant de la sécurité, est la principale cause de la violence et ouvre la voie à la prolifération de milices armées. Ainsi faute de solutions alternatives, certains éleveurs ont accepté la protection des djihadistes pendant la transhumance. En s’implantant, ils ont écarté les chefs de village, imposé leurs lois et continuent d’attaquer les villages qui ne leur sont pas acquis. Dans le même temps, ils en profitent pour enrôler les jeunes sans terre et sans avenir d’autres communautés.

Plus au nord, là aussi, ce sont les divisions inter et intracommunautaires qui se sont accentuées autour des contrôles des flux de contrebande.

Cette spirale de la violence est aussi encouragée par les autorités politiques des États qui s’appuient plus ou moins officiellement sur des milices locales. Ainsi dernièrement le Burkina Faso vient de voter une loi au parlement autorisant l’armement des civils pour combattre les groupes armés9. Des groupes de ce genre existent déjà, comme les Koglwéogos, qui se rendent coupables de nombreuses violations des droits humains. De telles mesures ne font que favoriser les zones de non droit où les populations sont rackettées et menacées.

Chaque action de représailles entre différents groupes est l’occasion de razzia et d’enrichissement à bon compte, c’est aussi un moyen pour les jeunes marginalisés en rejoignant ces groupes de gagner argent et statut social. Peu à peu une sorte d’économie de guerre se met en place encourageant les règlements de compte réciproques et détruisant le tissu social.

Ces pays sahéliens dont les États sont déjà fortement affaiblis par des années de politique d’ajustements structurels perdent de plus en plus leur légitimité parmi les populations. Le risque est réel d’un embasement entre les communautés et les réponses militaires apportées par les gouvernements africains et français ne font qu’alimenter cette violence.

La France associée à la guerre sale

En effet, les interventions militaires tricolores représentent un soutien politique et une assurance pour les pouvoirs de ces pays africains de rester en place et de continuer leur politique de prédation. Et ce ne sont pas les signes lancés par Paris qui vont les dissuader, bien au contraire. On se rappelle de l’intervention [en février 2019] de Barkhane contre une colonne de pick-up d’un mouvement armé qui menaçait la dictature tchadienne d’Idriss Deby au pouvoir depuis une trentaine d’années. Cette colonne de l’Union des Forces de la Résistance (UFR) n’avait pourtant rien à voir avec les groupes djihadistes10.

Depuis des décennies des programmes de formation et d’entrainement sont mis en place pour rendre les armées africaines plus efficaces avec un résultat à peu près nul. En effet, c’est une chimère de croire que l’armée pourrait être la seule structure étatique efficace d’un État totalement défaillant. En fait les armées de ces pays sont tout aussi et tout autant gangrénées par la corruption et le clientélisme que le reste du corps social. De plus, la question n’est pas seulement de bien former les soldats au combat, elle est surtout d’assurer une logistique efficace en termes de ravitaillement, d’énergie, de communication, de maintenance du matériel. Une logistique particulièrement onéreuse pour les budgets des pays sahéliens.

En se basant sur l’aide de milices, les armées sahéliennes, de fait, prennent position pour certaines communautés et braquent les autres, avec des dérapages de plus en plus importants signalés par les organisations de défense des droits humains11.

L’armée française n’est pas épargnée. Dès le début de son intervention elle s’est alliée avec le MNLA, les indépendantiste touarègues, une alliance qui a de fait empêché l’installation de l’État malien, après la déroute des djihadistes, dans le nord du pays. Cette stratégie continue, l’armée française s’allie avec des milices locales notamment le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) au Mali12.

La situation des troupes françaises devient compliquée. Critiquées pour leur manque d’efficacité contre le terrorisme, incapables d’endiguer la violence, elles sont prises à partie par les populations qui les perçoivent, à juste titre, comme une armée d’occupation. Ce n’est évidemment pas, en convoquant les présidents africains à Pau, comme on convoquerait des préfets pour les sermonner que Macron va améliorer l’état d’esprit de la rue.

La France se retrouve donc bien seule au Mali et la décision de dernière minute du gouvernement tchèque d’envoyer un contingent de 60 personnes peut, tout au plus, être considérée comme un geste d’encouragement. L’armée française est de plus confrontée à un problème majeur celui de l’éventuel retrait des forces américaines qui épaulent de manière décisive les troupes tricolores en matière d’ISR (Intelligence, Surveillance, Reconnaissance) assuré par les drones Reaper et des avions spécialisés dans l’interception des communications. Cette menace de retrait des américains rendrait les troupes françaises quasi aveugles et symbolise les divergences de vue des politiques africaines des deux pays. Trump est davantage préoccupé par la concurrence de la Chine et la Russie et ne voit guère l’intérêt de continuer à financer les troupes et les bases américaines sur le Continent.

Paris s’est enfermé dans un choix binaire, soit rester mais dans ce cas il devra renforcer sa présence avec un risque déjà avéré d’enlisement, soit se retirer et cela sera un coup dur pour sa politique en termes de perte de crédibilité vis-à-vis de ses partenaires africains, et d’influence géopolitique sur la scène internationale.

Une troisième voie

Il y a unanimité pour considérer que l’action politique doit être privilégiée pour résoudre des problèmes qui ont leur source dans une crise sociale avant de dégénérer dans la violence. Le chef d’état-major de l’armée française lui-même en est bien conscient quand il déclare : « si le travail de Barkhane n’est pas complété par une action politique (…) en partenariat entre les gouvernements des pays que nous venons aider et l’ensemble de la communauté internationale (…), notre action ne servira à rien. »13

Le problème est comment définir cette action politique et surtout jusqu’où peut-elle aller ? Une première esquisse de réponse a été donnée lors de la réunion de Pau (en janvier 2020) où Macron a exhorté les dirigeants africains à améliorer la gouvernance, une rhétorique que ces derniers ont maintes fois entendue sans pour cela changer quoi que ce soit à leur politique de corruption et d’incurie. À titre d’exemple, l’accord de paix d’Alger signé en 2015 entre les principaux groupes armés du nord du Mali et Bamako est toujours à l’état de balbutiement. Ainsi une des mesures phares, qui est la décentralisation, peine à progresser. Le pourcentage d’administrateurs civils présents dans leur lieu d’affectation dans le nord du Mali est toujours de 23 % et sur les 74 000 ex combattants seul un millier ont réellement bénéficié de mesures de démobilisation14.

Pour une grande partie des organisations civiles de la société malienne, la question de l’ouverture de pourparlers avec tous les groupes armés y compris ceux se réclamant du djihad doit être envisagée. Déjà, lors de la Conférence nationale de 2017 au Mali, les préconisations de négocier avec les djihadistes étaient explicites15. Une exigence aussi reprise et renouvelée régulièrement par les organisations de la gauche malienne comme le parti SADI.

Les premières discussions ont eu lieu de manière informelle avec certains groupes, tant au Mali qu’au Burkina Faso16. Ibrahim Boubacar Keïta, le président malien, vient de franchir le pas en annonçant l’amorce d’un dialogue avec les rebelles17 s’opposant à la France qui considérait cette option comme catastrophique selon les termes de François Lecointre, le Chef d’état-major des armées françaises18. Le Quai d’Orsay a dû entériner ce choix dans un communiqué soulignant que « l’action collective au Sahel est multidimensionnelle »19. Une langue de bois qui cache l’embarras de Paris.

Des négociations qui risquent de mettre à bas la laïcité et détériorer les droits des femmes. Cependant, cette dégradation a hélas déjà été largement amorcée en 2009 où le gouvernement de l’époque a dû reculer sur son projet de loi du Code de la famille qui donnait plus de droits aux femmes et qui été battu en brèche par des grandes mobilisations populaires initiées par le Haut Conseil Islamique Malien (HCIM), dirigé à l’époque par Mahmoud Dicko. Ce dernier s’est lancé dans la politique et est capable de mobiliser plus de 50 000 personnes contre le gouvernement. En d’autres termes le danger que le Mali bascule dans un pouvoir religieux viendra plus de l’islam organisé de la société que des groupes terroristes.

Ouvrir les négociations permettrait de briser ce face à face militaire délétère dont les premières victimes sont les civils et qui dépossède les populations du débat politique.

L’émergence de groupes armés traduit la conflictualité sociale aiguë qui règne dans la région, la traiter par la négociation peut être aussi une opportunité pour dissocier les dirigeants islamistes armés et les populations.

Paul Martial

source : NPA

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Terrorisme au Mali : la charia, “une ligne rouge” dans les négociations avec les jihadistes

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Faut-il adopter la loi islamique, ou charia, au Mali ? C’est la délicate question qui fait débat dans ce pays, dans la perspective des négociations envisagées entre le gouvernement et certains groupes jihadistes.

Des miliciens du groupe islamiste Ansar Dine le 16 juin 2012 à Kidal, dans le nord du Mali. Leur chef voulait imposer la charia sur l\’ensemble du territoire malien et au-delà.Des miliciens du groupe islamiste Ansar Dine le 16 juin 2012 à Kidal, dans le nord du Mali. Leur chef voulait imposer la charia sur l’ensemble du territoire malien et au-delà. (ADAMA DIARRA / X03753)

Réforme des retraites : les députés rejettent les deux motions de censure de la droite et de la gauche, le texte est considéré comme adopté par l’Assemblée

La charia, autrement dit la loi islamique, un mot qui donne la chair de poule à certains Maliens. Ils n’ont pas oublié les images d’horreur liées à l’arrivée des groupes islamistes inféodés à Al-Qaïda, qui ont occupé le nord de leur pays. C’était au début de l’année 2012. Les lapidations, les amputations, les flagellations étaient devenues courantes, “dans une tentative évidente de forcer la population à adopter leur vision du monde”, avait dénoncé Human Rights Watch.

Ils n’ont jamais déposé les armes

Chassés du nord du Mali, les jihadistes se sont éparpillés, mais n’ont jamais déposé les armes. Ils contrôlent encore des zones entières, où ils tentent encore d’imposer la charia. En 2017, la presse malienne avait rapporté la mésaventure d’un couple qui avait été lapidé dans la région de Kidal, dans l’extrême nord-est. Accusés de vivre en concubinage en violation de la loi musulmane, l’homme et la femme avaient été arrêtés et lapidés par les islamistes.

C’est dire la méfiance et la crainte qu’ils suscitent auprès de certains Maliens, au moment où la question des négociations avec des groupes islamistes a été inscrite à l’ordre du jour. Les jihadistes comptent saisir l’occasion pour mettre sur la table le dossier de la charia qu’ils veulent voir adoptée au Mali.

“Je ne suis pas sûr que leur agenda soit compatible avec le Mali tel que nous le connaissons, le Mali de l’histoire des civilisations, le Mali ouvert et une société malienne qui est tolérante et modérée”, redoute l’ancien Premier ministre malien Moussa Mara, sur l’antenne de RFI.

“La charia, nous ne marcherons pas”

De nombreux Maliens sont réservés sur la question de la charia. Certains n’hésitent pas à trancher avant même que ne débutent les négociations. Ils tracent d’ores et déjà une ligne rouge à ne pas dépasser.

On va vers le dialogue pour exploiter toutes les possibilités qui existent. Mais il y aura des lignes rouges. La charia, nous ne marcherons pas

Les adversaires de la charia tiennent à la laïcité de l’Etat malien. Pour eux, le véritable enjeu est d’éviter d’adopter “des pratiques barbares et rétrogrades” dignes de l’ère médiévale. Il n’est donc question d’y toucher sous aucun prétexte. Mais tel n’est pas l’avis de tous.

“Certains citoyens sont très imprégnés de la religion islamique. On ne devrait pas les empêcher de recourir à la justice traditionnelle instaurée par la charia pour résoudre leurs problèmes, s’ils le désirent”, plaide Me Ibrahima Ndiaye, notaire et membre du haut Conseil islamique du Mali.

Comme le rappelle l’ancien Premier ministre malien, Moussa Mara, dans certaines communes maliennes, il y a une quasi-application de la charia depuis des dizaines d’années, avec la complicité des populations locales. Ce sont des choses qu’on ne doit pas ignorer, estime-t-il. “Moi, je pense que ce qui ne doit en aucune manière être négociable, c’est justement le Mali ouvert, tolérant, multiconfessionnel et modéré”, insiste-t-il. “Est-ce-que ce Mali-là est compatible avec ce que veulent les islamistes ? J’attends de voir ça”, a confié l’ancien Premier ministre malien à RFI.

“La charia en échange de la paix ? Inconcevable”

Pour le chercheur Ibrahim Yahaya Ibrahim, spécialiste de la région du Sahel à l’International Crisis Group, il est inconcevable que les Maliens acceptent d’instaurer la charia en échange de la paix. “La majorité des Maliens y serait hostile”, analyse-t-il. Mais pour lui, des compromis pourraient être réalisés sur un certain nombre de choses au cours de ces négociations avec les islamistes.

“Par exemple, le système des écoles coraniques, qui pourrait être réformé, amélioré voire intégré dans l’Etat malien. Ou la question des cadis, ces juges islamiques traditionnels qui n’ont aucune existence légale alors qu’ils sont utilisés fréquemment dans les zones rurales. Ne pourrait-on pas leur donner une fonction officielle” ?, suggère-t-il dans une interview au journal Libération.

Le dialogue avec les islamistes ne sera pas une solution miracle. Il sera difficile et compliqué, reconnaît le chercheur Ibrahim Yahaya Ibrahim. Mais il pense que cela vaut la peine d’essayer.

 

Source: France Info

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Gouvernorat de la région de Bougouni.

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ACTUALITÉS RÉGIONALES : Monsieur Mahamane TIMBINE Magistrat Mle : 0136.081 – M en service au tribunal d’Instance de Bougouni en Qualité de Juge d’instruction est nommé Président de la commission Électorale locale de Bougouni par Décision N°/ CENI-2019-P 03 Du 24 Février 2020 Portant nomination de membres de la commission Électorale Régionale et Cercle.

AU FIL DE L’ACTUALITÉ RÉGIONALE : Par Décision N° 03 / CENI-2019-P 03 Du 24 Février 2020 Portant nomination de membres de la commission Électorale Régionale et Cercle,Monsieur Mahamane TIMBINE Magistrat Mle : 0136.081 – M en service au tribunal d’Instance de Bougouni en Qualité de Juge d’instruction est nommé Président de la commission Électorale locale de Bougouni.


Les Présidents de commissions Électorales locales des régions de Kayes, Sikasso, Ségou, et Mopti ont tous été nommés par cette présente décision.

Lire aussi : crise-malienne/projet-de-morcellement-du-mali
Nous souhaitons bonne mission à Monsieur Mahamane TIMBINE Magistrat Juge d’instruction au près du tribunal d’instance de Bougouni en ce mardi 3 Mars 2020 pour cette nouvelle fonction.

 

Source: Bamada.Net

 

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Elections législatives: Quand le beau-fils lorgne le fauteuil de son beau-père

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Alors que la cour constitutionnelle vient de valider cinq cent quarante-cinq candidatures pour les législatives du mois prochain, déjà un monstre a pris le chemin en quête éperdue d’électeurs. Dans la précipitation, il a oublié la mise en garde du président de la cour constitutionnelle. En fait, ce n’est pas cette cour qui l’inquiète, il a d’autres soucis plus pressants qu’une simple cour qui ne compte que neuf personnes. Il lui faut plus de personnes pour épouser ses idéaux.


Plus il fournit d’efforts, plus le résultat est maigre. Mieux ne pas être à sa place. Les dessus et les travers des législatives doivent inquiéter les défenseurs ardents de la démocratie malienne. Bientôt, c’est le début des campagnes électorales pour les législatives. Moment tendu ou les uns et les autres vont démontrer leur pouvoir financier, relationnel, confessionnel, religieux et mystique. Dans cette course effrénée, les uns deviennent comme de caméléons, les autres prennent les rues d’assauts comme des fous. Les candidats sont, à l’approche de chaque élection, tels des mendiants de rue ; ils quémandent, supplient, se mettent à genoux devant les électeurs, promettent l’impossible, mentent de façon flagrante et redonnent une portion des biens qu’ils ont détourné pendant les cinq dernières années surtout ceux déjà élus. Le signe du début de la justice immanente. Dans cette vaste mendicité même les enfants ne sont pas épargnés.
Il est raisonnable de demander aux personnes adultes qui ont l’âge de voter mais pas des bébés au dos de leur mère. Certainement c’est une stratégie pour avoir leur mère. Un adage disait que celui qui a l’enfant a aussi les parents de l’enfant.
D’ailleurs si nous caricaturons la situation de ce turbulent gamin arrosé par les OGM du pouvoir, on peut le résumer en une phrase : le chameau est mis à genoux devant la chèvre pour demander un service ou encore l’hippopotame est venu demander de l’aide chez le lapin. Imaginer un peu le degré de ridicule de la scène. Jean de la Fontaine était le premier auteur à nous donner une description synthétique et comparative du monde animal et humain. Une synthèse qui nous est utile à plus d’un titre.
Mais dans cette interdiction religieuse (la mendicité est interdite par l’islam sauf en cas de force majeure), il y a un monstre qui se distingue de tout le reste de la marmaille politique. Chez ce dernier, l’inconscience a pris le pas sur le reste de la troupe. Ni la honte, ni ses actes honteux passés ne le gênent à prendre la rue de toutes ses forces et à frapper sur toutes les portes. L’homme introuvable est devenu l’homme le plus gentil, le plus courtois à l’égard de tous et le plus disponible. D’ailleurs selon des confidences, il a même des intentions démesurées et exagérées dont leurs réalisations paraissent impossibles dans l’esprit du commun des Maliens. Il croit fermement qu’après le beau-père, il sera celui qui va prendre les commandes d’un peuple pour de longues années. Ses gags et ses scènes surréalistes ne datent pas de longtemps et le peuple se souvient toujours comme si c’était hier. Lui, il a déjà tout oublié. Le mec nous montre là qu’il était aussi cancre de premier degré et dernier parmi ses camarades de classe. Même toto, des fois, se souvient du passé lointain et même tout près.
Par cette illustration, le peuple doit prendre conscience qu’il a le pouvoir de choisir qui il veut pour le mettre à la tête de leur destinée. Ce pouvoir ne doit pas être monnayé à celui qui a les moyens financiers mais plutôt à celui qui a le souci de leur présent et leur futur. Les petits billets de banque ne doivent pas détourner le peuple de l’essentiel et de son avenir. Les hommes politiques une fois élus disparaissent comme s’ils n’ont jamais existé car ils savent c’est le moment ou le peuple a plus besoin d’eux. En un mot, une fois aux commandes, ils reconnaissent personnes, n’ont de temps pour personne et n’écoutent personne.
Le fauteuil, un rêve

Comme dans la plupart des pays africains, au Mali, c’est la famille qui gouverne du sommet au rez-de-chaussée de la pyramide du pouvoir. Ainsi, il est humain de vouloir une place honorable pour un Honorable. Et cette fois, l’Honorable veut une place particulière celui de son beau-père. Les relations entre les deux hommes ne sont pas beau fixe « la fille n’a plus la même valeur à mes yeux comme auparavant donc tu es mon demi beau-père et non entièrement mon beau père » telle est l’idée scénariste de leur relation. En plus il y a aussi une promesse qui doit être tenue et respectée « je te donne cette place et après tu me la rends ». Donc le moment est venu pour le beau de remettre à César ce qui lui appartient et Dieu ce qui lui revient.
Le plus inquiétant pour le peuple est que celui qui lorgne ce fauteuil magique est un monstre pour les candidats, sa présence dans la course est un danger y compris pour ceux du même bord politique que lui. Heureusement, pour les villages, son périmètre électoral ne s’étend jusqu’à eux. Ce dernier n’hésite pas à faire disparaitre tous ceux qui ont la plume ou la bouche pour parler ou écrire les choses telles qu’elles sont. L’homme traine des casseroles. Les gens n’ont pas encore oublié cela et comptent lui rendre la monnaie au moment opportun. Il a certainement oublié que dans ce bas monde, rien n’est éternel.
En être raisonnable, il faut reconnaitre que le mec a un avantage considérable par rapport aux autres concurrents dans la jungle électorale. En plus d’avoir les moyens financiers suffisants, il a aussi les hommes de main et de l’aide familiale nécessaire.
La balle est donc dans le camp du peuple. C’est au peuple de faire la différence en choisissant les vrais hommes et les femmes qui vont les représenter durant les cinq prochaines années à l’hémicycle. S’il gagne c’est l’expression de la mort de la démocratie au Mali.
Boncane Maiga

Source : Le Point du Mali

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Communication gouvernementale : L’inexcusable maladresse du Ministre Sangaré !

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Yaya Sangaré, Ministre de la Communication et Porte-parole du Gouvernement, a commis une gaffe communicationnelle des plus maladroites, le 22 février et dont les effets collatéraux ont dangereusement répercuté sur l’ensemble du Gouvernement. Ironiquement, c’est le Ministre Sangaré, lui-même, qui, par amateurisme, s’est malencontreusement lancé dans la diffusion d’une fake news, laquelle s’est météoriquement propagée sur la toile avant qu’il ne puisse finalement s’en rétracter.


Dans l’après –midi du samedi, 22 février 2020, le Ministre Yaya Sangaré s’est hâté de poster sur sa page Twitter, une info selon laquelle deux gendarmes maliens auraient été assassinés par des djihadistes dans la localité de Dougabougou (région de Ségou). Juste quelques instants après, le Ministre est revenu sur sa publication en se contredisant par une autre info qui, cette fois-là, ne faisait état d’aucune victime dans les rangs des forces de sécurité maliennes, tout en précisant, cependant, que des individus armés avaient effectivement pénétré dans la zone où se tenait un évènement culturel.
Ces deux tweets qui se contredisaient de la plus flagrante des manières et, de surcroît, venant de celui-là qui soit supposé soigner l’image du gouvernement, sont devenus viraux et ont fait l’objet de critiques extrêmement dures sur la toile, mettant ainsi en lumière le « manque de professionnalisme » du Ministre de la Communication. Certains bloggeurs, activistes et journalistes, sont même allés jusqu’à demander la démission du Ministre Yaya Sangaré.
Le ministre, par cette gaffe communicationnelle venait de faire acte d’une maladresse dont l’impact médiatique jetait un immense discrédit sur l’ensemble du Gouvernement. En d’autres termes, l’image institutionnelle dégagée par cette communication hâtive et mal réfléchie du Ministre Sangaré, a tout l’air de prouver à quel point le gouvernement ne prend pas l’opinion publique malienne au sérieux. Comment un ministre de la communication peut-il se comporter d’une manière aussi désinvolte qu’un vulgaire internaute propagateur de fake news ? Comment un porte-parole de gouvernement peut-il se hasarder à poster une info aussi sérieuse sans se donner la peine d’y passer par les meilleurs canaux de vérification de ladite info ? En clair, le Ministre Yaya Sangaré prend-il véritablement sa fonction au sérieux ?
En tous cas, rien ne saurait justifier la légèreté d’un ministre qui reste agrippé aux réseaux sociaux, 24/24, comme une chauve-souris à un cocotier, uniquement que pour s’amuser à poster des informations qu’il ne prend guère le temps d’en vérifier le contenu, ni la fiabilité.

La Rédaction

 

Source : Le Point du Mali

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Radio Kayira : Oumar Mariko exploite la misère des travailleurs !

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Le réseau Kayira existe depuis près de trois décennies et les travailleurs vivent dans une misère impénitente. Et, à bien observer les choses, l’on voit que cette situation semble bien profiter à Oumar Mariko qui s’en sert pour toujours mieux conforter sa position politique et économique sur la scène publique. Pendant ce temps, les travailleurs des stations Kayira, partout dans le pays et toutes catégories confondues, croupissent dans une indigence des plus massacrantes, et ce,sans la moindre assurance sociale.


Ils sont, en effet, des centaines d’ex-travailleurs des chaînes de radio Kayira, à avoir claqué la porte aux différentes stations où ils exerçaient. Certains y ont travaillé pendant près de 20 ans sans aucune avancée sociale. A force d’espérer un lendemain meilleur et finir ensuite par se retrouver face au plus total des désespoirs, de nombreux travailleurs des stations Kayira n’ont eu autre choix que d’y rester accroché et attendre leur dernier soupir.
Tous y sont convaincus que la vie à Kayira, est un véritable enfer et ne cherchent, pour la plupart, qu’une « meilleure opportunité » pour y disparaître pour de bon.Rares sont ceux parmi les travailleurs qui soient officiellement inscrits à l’INPS et avec un salaire décent. Par ailleurs, c’est à voir s’il existe au sein des stations Kayira, un seul employé qui se dise pleinement satisfait de sa situation malgré toutes les années qu’il eût passées en service.
En plus de conditions sociales extrêmement pathétiques, les conditions matérielles de travail laissent également à désirer. Comment comprendre, par exemple, qu’après environ 3 décennies d’existence, même la station centrale des radios Kayira qui est basée Bamako, ne soit jusqu’ici dotée d’aucun groupe électrogène ? Chaque fois qu’il y a coupure d’électricité, la radio est obligée de cesser d’émettre pendant tout le temps que va durer le délestage.


Le boss de l’ensemble du réseau, Oumar Mariko, n’a presque jamais rien fait pour améliorer les conditions matérielles dégradantes des stations, à fortiori, s’employer à régulariser la situation sociale de ceux grâce à qui elles fonctionnent. Pourtant, Dr. Oumar Mariko s’est toujours réclamé de l’idéologie marxiste-léniniste, une doctrine foncièrement opposée à toute forme d’exploitation humaine, mais lui exploite bel et bien les travailleurs des radios Kayira sans état d’âme.
Oumar Mariko ne cesse de se proclamer « fervent défenseur des droits des opprimés » ou « intrépide justicier social », mais occulte habilement le fait que lui-même maintient constamment ses « sujets kayira » dans la plus déshumanisante des conditions. Comment comprendre que malgré les 30 ans de vie de la radio Kayira, il soit encore très difficile pour un travailleur de toucher plus de 40.000 FCFA comme salaire mensuel. Pourtant, nombreux parmi ceux-ci, même avec leur diplôme de maîtrise ainsi que leur nombre d’années de service dans la boîte, continuent de vivoter tandis que Mariko, lui-même, s’enrichit chaque jour.
Il est enfin temps qu’Oumar Mariko explique clairement aux maliens comment il gère, lui-même, ses propres employés, avant de prétendre vouloir diriger toute une République.
Moulaye Diop

Source : Le Point du Mali

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Pollution sonore : Les enjeux environnementaux

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Lorsqu’on évoque la problématique de l’environnement, nous avons tendance à penser à insalubrité, changement climatique, ou les différentes pollutions les plus décrits. Mais le bruit « pollution sonore » semble être une pollution qui s’inscrit dans la liste des dégradant du cadre de vie de l’homme et nocif à la santé.

Toutes les formes de pollution touchent l’homme aussi bien que son environnement. La pollution plastique, la pollution de l’eau du sol, de l’air. À cela s’ajoute la pollution sonore ou nuisances sonore. Nous avons une liste indéfinie de pollution qui dégrade la qualité de vie l’homme. Comme les autres, la pollution sonore est provoquée également par les activités humaines. Pour dire que c’est l’homme qui contribue à la dégradation de son cadre de vie « environnement ».

Dans un pays comme le Mali, le bruit est notre compagnon de tous les jours.  Les Mariages nocturnes, les balani shows, musique à fond, le passage des gros porteurs, les garages ou les festivités viennent perturber le calme des maisons, déjà fortement atteint par le Trafic routier. Tout ceci importune les riverains. Généralement dans une pièce bruyante il est difficile de ce concentré ou de dormir. Ceci répercute alors sur la santé.

La pollution sonore, touche précisément deux à trois éléments de l’écosystème c’est à dire la faune la flore et l’être humain. Dans le cas de la faune et la flore plusieurs aspects sont touchés. Leur communication, la sécurité de leur mobilité, leur vie sociale et leur reproduction. Les forêts voient ainsi leur diversité naturelle affectée par ce bruit, certains oiseaux pollinisateurs les désertent, causant des répercutions sur la flore.  Les espèces marines sont quant à elles perturbées par les sonars des bateaux et les bruits des installations pétrolières. L’impact Sur l’homme est générer par  le stress, des troubles du sommeil et de la concentration, des problèmes d’auditifs et peut même engendrer des risques cardio-vasculaires.

Assitan Siga FADIGA

Source: Bamakonews

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Contrat-plan 2019-2023 état-office du niger-exploitants agricole : Un manque à gagner

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Le jeudi 27 février 2020, a eu lieu la 2ème réunion du Comité de Suivi du Contrat-Plan 2019-2023 entre l’Etat, l’Office du Niger et les Exploitants agricoles. L’Etat, naguère jugé mauvais payeur, a fait des efforts malgré la double crise économique et sécuritaire.

 Dans son allocution de bienvenue, le tout-nouveau PDG de l’ON, Abdel Karim Konaté, a soutenu que la première année de la mise en œuvre du Contrat-Plan 2019-2023 a été marquée par une instabilité sécuritaire, touchant le Delta central du Niger et la zone de l’Office du Niger avec des multiples attaques ayant entrainé le déplacement de nombreuses populations et l’arrêt de certains chantiers. Il a invité les uns et les autres à redoubler d’efforts pour que le Contrat-Plan 2019-2023 puisse bénéficier d’un environnement favorable et des moyens adéquats pour sa mise en œuvre.

Evoquant les objectifs de production de la campagne 2019-2020, qui coïncide à la première année du Contrat-Plan 2019-2023, Abdel Karim Konaté a déclaré que la superficie à emblaver est de 140 220 hectares pour une production attendue de 873 774 tonnes de riz paddy (saison et contre saison). En culture maraichères, 11  138 hectares seront mis en valeur pour toutes spéculations confondues pour une production attendue de 321 990 tonnes dont 275 725 tonnes d’échalote/ognon, 27 965 tonnes de tomate et 18 668 tonnes de gombo. En culture de diversification, 5 959 hectares seront exploitées pour toutes spéculations confondues pour une production totale attendue de 112 122 tonnes dont 65 800 tonnes de pomme de terre et 490 tonnes de blé.

Modibo Maïga, Président du Comité de suivi du Contrat-Plan 2019-2023, conseiller Technique au ministère de l’Economie et des Finances, a soutenu qu’au cours de la 1ère année de sa mise en œuvre, ce Contrat-Plan a été essentiellement marqué par le versement cumulé de 2 300 000 000 de F CFA à l’Office du Niger sur une prévision de 4 750 000 000 F CFA, soit un taux de mobilisation de 48,42 %. Au titre de la maintenance des réseaux hydrauliques, au 31 décembre 2019, le taux d’exécution physique de l’entretien du primaire est de 57,31 %, l’entretien du secondaire est de 75,39 % et celui du tertiaire est de 58 % par rapport aux prévisions du Contrat Plan. Dans le cadre de la gestion de l’eau, la consommation moyenne en eau pour la campagne agricole 2019/2020 à l’hectare a été de 10 605 m3/ha contre 10 743 m3/ha en 2018/2019, soit une réduction de 1,28 %.

Pour la mise en œuvre du Contrat Plan 2019/2023, des réalisations ont été faites en termes d’aménagement : sur une prévision d’extension de 3 174 hectares en 2019, 1 730 hectares ont été réalisés, soit un taux de 54,50 % ; sur une prévision de réhabilitation de 3 510 hectares, 2 885 hectares ont été réalisés soit un taux de 82,19 %. En termes de production de riz paddyaprès la saison d’hivernage, la production de riz paddy obtenue (casiers et hors casiers) a été de 697 521,78 tonnes sur une prévision de 873 774,23 tonnes, soit un taux de 79,82 %. A cette production, il y a lieu d’ajouter celles du périmètre de Sossé Sobila et de la contre saison riz. S’agissant de la consommation d’eau à l’hectare : pour un objectif de diminution de 2 % par an de consommation d’eau d’hivernage au niveau partiteur, la réalisation a été satisfaisante car elle a été de -1,28 % pour l’année 2019.

 

Source : SCOM/ON

Mali Tribune

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Elections législatives : Me Baber Gano à la recherche d’une immunité parlementaire

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Du gouvernement, le ministre de l’Intégration africaine, Me Baber Gano se prépare à siéger à l’Assemblée nationale. Un fait qui paraît normal et anodin si le candidat à la députation ne cherchait pas ainsi une immunité parlementaire, car traînant des casseroles.

Depuis la validation des listes de candidatures aux législatives (dont le 1er tour est fixé au 29 mars) par la Cour constitutionnelle le samedi 29 février, il n’y a pas de doute, le ministre de l’Intégration africaine et Secrétaire général du RPM est candidat dans sa localité de Djenné, sur la liste RPM-URD, le parti de Soumaïla Cissé, chef de l’opposition politique. Il faut signaler que ce dernier s’est classé 1er à l’élection présidentielle de 2018 à Djenné (la ville natale de Me Baber Gano) avec respectivement 35, 27 % pour le candidat du RPM contre 36, 25 % pour celui de l’URD au premier tour  et 47,63 % (RPM) contre 52,37 % (URD) au second tour.

Me Gano est d’ailleurs le seul membre du gouvernement du Dr. Boubou Cissé à vouloir troquer son maroquin contre un mandat de député. Les deux fonctions étant incompatibles dans notre législation, il ne peut pas les exercer ensemble.

Même si Me Baber Gano use de ses droits civiques comme tout citoyen, sa candidature suscite bien des interrogations au même titre que d’autres qui sont soit inculpés soit accusés de détournement ou autres crimes. Notre confrère “Le Prétoire” a dans une de ses récentes parutions, mis l’accent sur ces nombreuses candidatures dont la finalité est  l’immunité. Il y a bien sûr parmi ces candidats un mis sous mandat de dépôt, en l’occurrence Bakary Togola, président de l’Apcam (en prison depuis septembre dernier), candidat du parti RPM à Bougouni. D’autres sont sous information ou enquête judiciaire pour des faits de corruption comme l’ancien ministre et DG de l’ORTM, Sidiki N’Fa Konaté (candidat à Kolondiéba), Modibo Kane Doumbia, promoteur de lycée (candidat à Kayes), Seydou Coulibaly et Tiassé Coulibaly tous deux élus Adéma de Kati, qui cherchent à renouveler leur bail dans leur localité. Ces deux derniers sont soupçonnés de détournement des ristournes de coton dans l’affaire Bakary Togola. Etant députés, des procédures étaient même lancées pour la levée de leur immunité parlementaire.

Le cas particulier de Me Gano est explicite. Pour des présomptions de corruption, il était parvenu à échapper au mois de mai dernier à la justice avec son entrée au gouvernement en vue d’une protection judiciaire. En plus, la mise en accusation d’un ministre obéit à une procédure spéciale devant la Haute Cour de Justice.

Puisque le portefeuille ministériel est aléatoire en ce sens que le titulaire est lié au gré des remaniements ministériels, il faut trouver mieux. La meilleure trouvaille est d’être élu député pour 5 ans avec à la clef l’immunité parlementaire. Tout comme les ministres, l’inculpation d’un député n’est non plus chose aisée. Pour qu’un député passe devant le juge, son immunité doit au préalable être levée par ses collègues députés. Ce qui sera difficile à obtenir s’agissant d’un cadre du parti au pouvoir. En 2013, 9 députés dont 6 Touaregs élus à Gao et Kidal, membres du MNLA et du HCUA avaient vu leur immunité levée pour association de malfaiteurs et soutien à la rébellion.

En avril 2019, Me Baber Gano avait été confronté à une accusation de corruption. L’histoire avait fait les choux gras de la presse à travers les dénonciations du Syndicat autonome de l’Office du Niger (Saon).

Le cabinet de Me Baber Gano a un contrat d’assistance judiciaire avec l’Office du Niger depuis 2015. Un travail pour lequel il perçoit 15 millions de F CFA par an. Indépendamment de cette rétribution, il a reçu dans ses comptes en 2017 la somme de 400 millions de F CFA. Le syndicat qui a eu vent de la transaction se saisit du dossier qu’il transmet au Pôle économique et financier puis à l’Autorité de régulation des marchés publics et des délégations de services publics (ARMDS). Ces sorties d’argent ont été justifiées comme étant des ristournes payées sur des interventions du cabinet dans un contentieux relatif au règlement à l’amiable d’un contentieux d’apurement d’impayés (des impôts d’un montant de 3,5 milliards de F CFA et de cotisations INPS d’environ 379 millions de F CFA).

Cette explication qui visait à masquer les faits n’a convaincu ni le Procureur chargé du Pôle économique et financier (à l’époque Mahamadou Bandiougou Diawara) ni le président de l’ARMDS, Dr. Alassane Ba. Ceux-ci en ont vu une forme de “corruption”, de “trafic d’influence” dans la mesure où l’explication portant sur les ristournes pour motiver le paiement des 400 millions de F CFA n’a pas été convaincante.

Des auditions au niveau du Pôle économique et financier ont été enclenchées. Le Secrétaire général du Saon, auteur de la dénonciation et le PDG de l’époque étaient passés devant le Procureur Diawara. Me Gano était à un pas de la procédure d’inculpation.

Conformément à la procédure en la matière, le Procureur anti-corruption d’alors avait saisi le Bâtonnier de l’Ordre des avocats pour l’entendre. Mais avant que le Bâtonnier ne donne son accord de principe pour la convocation du suspect du délit de corruption est intervenue la formation du nouveau gouvernement le 30 mai 2019.

Me Baber Gano a été nommé ministre de l’Intégration africaine. Nomination pour laquelle il s’est battu pour les mêmes raisons certainement.

Abdrahamane Dicko

Mali Tribune

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Gao : Braquage d’un bus de transport à Tabango près du cercle d’Ansongo

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Ce lundi 26 février 2020 dans la matinée, des hommes armés non identifiés ont braqué un bus de transports à Tabango, dans la commune de Bara, environ 20 km du cercle d’Ansongo. Selon des sources locales, quatre bandits armés à motos ont tiré sur le bus et faisant blessé l’apprenti.

Ils ont ensuite dépouillé les passagers de tous leurs biens.

Source: Journal le Pays- Mali

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Pollution sonore à Bamako : Les meuniers font leur loi

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Les meuniers travaillent à temps plein dans le district de Bamako. De ce fait, ils empêchent la paisible population de jouir de son repos mais les narguent dès qu’elles se plaignent.

Bougouba, un quartier de la commune I du District de Bamako, Samedi 8 février 2020 à 22 heures 45 minutes, le bruit assourdissant d’un moulin à maïs retient l’attention de tous. Cette nuit, le meunier Ali continue d’exercer son activité en toute quiétude. « Aucun texte n’a fixé des heures de travail pour un meunier », pense-t-il.

A l’en croire, chaque individu doit passer par tous les moyens pour subvenir à ses besoins. A cinquante mètres de ce moulin à maïs, Boubacar Diallo, Etudiant s’offusque du bruit : « Chaque soir, tu es confronté à ce bruit et tu ne peux même pas dormir profondément. C’est dommage et vraiment déplorable ». Tout comme lui, plusieurs personnes ont la dent dure contre ce meunier qui les empêche de se reposer.

En effet, faire la sieste ou dormir avant minuit devient de plus en plus impossible dans certains quartiers de Bamako. Les meuniers travaillent à des heures indues au vu et au su des autorités locales. C’est pourquoi, des quartiers de la capitale qui étaient des cités dortoirs sont confrontés depuis peu à une pollution sonore qui ne dit pas son nom. Des moulins à maïs fonctionnent à temps plein.

Les meuniers n’ont aucune notion d’heure de pause et narguent parfois leurs compatriotes qui osent se plaindre. Pour le meunier Daouda rencontré à Boulkassoumbougou, seul le travail libère l’homme et, va-t-il servir, « lorsque je commence à travailler à huit heures du matin. Je descends au-delà de minuit. Le contraire peut se produire au cas où le moulin tombe en panne ». En s’activant à moudre du maïs, cet homme, une quarantaine environ, affirme que depuis plusieurs années, aucun agent de la police malienne ne lui a adressé un quelconque avertissement.

Pourtant, des fonctionnaires de la localité se plaignent du bruit de son moulin. « Ils disent même que la fumée que dégage mon moulin est insupportable. Le chien aboie, la caravane passe. Moi, je suis dans le quartier avant leur arrivée. Donc, je dois faire ce que je veux », A-t-il déclaré. Par contre, le meunier Issa de Bakaribougou assure que dès le retour de ses enfants de l’école à midi, il coupe le moteur de son moulin et ne le met en marche que trente minute après leur départ. Le temps pour lui-même de se reposer. De même, ajoute-t-il, après dix-neuf heures, il ne travaille plus. Selon sa philosophie, il n’est pas conseillé d’exercer son activité de meunier lorsque le soleil est au zénith et surtout à la tombée de la nuit.

« Il y a une réglementation en matière de bruit au Mali et le Décret n° 01 – 396 / PRM du 06 Septembre 2001 est plus explicite sur la question fixant les modalités de gestion des pollutions sonores en République du Mali. Alors, s’il y a des moulins qui fonctionnent de jour comme de nuit et créent des nuisances à leurs voisins, c’est par ignorance des textes en vigueur au Mali.

En principe, de 13h à 15h et de 22h à 6h, les meuniers ne doivent pas travailler. Si un meunier exerce son activité dans cette tranche horaire, sa victime doit porter plainte soit à la Direction Nationale de l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des Nuisances (DNACP) ou toute autre structure habilitée par l’Etat. La DNACP agit partout sur toute l’étendue du territoire national. Si quelqu’un se voit victime de la nuisance sonore, il n’a qu’à approcher cette structure compétente. Tu peux installer, par exemple, un moulin là où il n’y avait pas assez d’agglomérations.

Mais avant toute installation, il faut nécessairement une étude d’impact. Aussi, si éventuellement le moulin était installé avant la constitution d’une agglomération, la police réclame un audit environnemental des lieux. Et c’est au vu du résultat de cet audit que la DNACP décide de la délocalisation ou non de ce moulin. Toujours dans ce cas, il y a l’audit externe que le ministre de l’environnement peut enclencher.
Il y a un appareil appelé le sonomètre qui permet de mesurer l’intensité du bruit. En agglomération, lorsque le bruit est au-delà de 50 décibels, l’on doit vous interpeller et vous êtes sanctionnés. Il faut que l’infraction soit constatée par l’appareil.

Paul Y. N’GUESSAN

Source: Bamakonews

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Bilan des frappes de l’armée de l’air à Mondoro: « une vingtaine de corps calcinés »

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Attaque terroriste contre les FAMa à Mondoro : les évaluations en cours

Le 1er mars 2020, les FAMa avaient repoussé une attaque terroriste à Mondoro dans la région de Mopti. Les frappes aériennes avaient permis de détruire deux colonnes et des motos terroristes.

A ce jour, les évaluations terrestres sont en cours. Déjà une vingtaine de corps calcinés de terroristes ont été dénombrés.

Un pick-up appartenant aux GAT a été aussi calciné.

La fouille et les évaluations continuent.

Forces armées maliennes

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Salif Traoré sécurise les législatives

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Alors que les élections législatives maliennes doivent se tenir les 29 mars et 19 avril 2020, dans un contexte sécuritaire très tendu, le ministre de la sécurité et .
…Lire la suite sur africaintelligence.fr

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Mopti : Les responsables de la CANAM rassurent les acteurs locaux

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Le président du conseil d’administration de la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM), Moussa Alassane Diallo, accompagné du directeur général de la structure, Mahamane Baby, a effectué, les 25 et 26 février dernier une visite de terrain à Mopti. L’objectif de cette visite était d’évaluer l’état de mise en œuvre du régime de l’assurance maladie obligatoire au sein des établissements prestataires, apprécier les conditions de travail du personnel et la prise en charge des assurés au point de l’accueil et le parcours des soins. Il s’agissait aussi d’évaluer les accords de partenariat et de travail qui existent entre la CANAM, l’INPS et la CMSS et d’informer et sensibiliser les acteurs sur les réformes structurelles en cours afin de lutter contre la fraude.


La délégation de la CANAM a rendu une visite de courtoisie au gouverneur de la région, le général Abdoulaye Cissé qui l’assuré de sa totale disponibilité à soutenir toutes les initiatives en faveur de la réussite de l’AMO qui est un puissant levier de la protection sociale dans notre pays. Les responsables de la CANAM ont mis à profit les 2 jours pour visiter successivement le CSREF de Mopti, l’infirmerie de la garnison militaire du camp AT, celui de la direction de la protection civile, le CSCOM I de Sévaré, l’officine pharmacie Massaba Keïta à Sévaré et les services techniques impliqués. Au cours de ces rencontres, le président Moussa Alassane Diallo a rappelé l’importance de cette visite pour les membres du conseil d’administration. Elle vise à comprendre le fonctionnement du mécanisme, recenser les difficultés et faire face à la reforme structurelle, dont la clé de voûte est l’opérationnalisation systématique de la carte biométrique à compter du 1er avril 2020.
«C’est à cette date que nous allons totalement basculer dans l’outil biométrique et cela n’est pas un poisson d’avril. Il est donc important d’informer tous les acteurs pour que tous les assurés puissent disposer de leur carte pour bénéficier des services», a-t-il expliqué.
à cause de l’utilisation abusive des cartes ou les récépissés en cours actuellement, la mauvaise gestion des feuilles de soins et les prescriptions biscornues font perdre chaque année à la CANAM plus de 6 milliards de Fcfa, a fait savoir le président du CA. La rencontre avec les pharmaciens de Mopti au siège du conseil régional du patronat a été un des temps forts du séjour de la délégation de la CANAM. On se rappelle qu’en novembre 2019, les pharmaciens avaient déclenché à partir de Mopti une grève contre l’AMO pour accumulation de factures impayées par les assureurs de l’INPS et de la CMSS. Il s’agissait au cours de cet entretien de faire le point du partenariat en situant les responsabilités de chacun et de continuer sous de bons auspices dans la mise en œuvre de l’AMO au bénéfice des assurés. Les pharmaciens ont toujours notifié des factures impayées de 2019 et fustigé les multiples rejets qui sont d’environ de 30 à 40%.
En réponse aux préoccupations soulevées, le président du conseil d’administration a indiqué que l’objectif ultime de la reforme structurelle est de rendre solvable la CANAM en luttant contre la fraude. Elle doit faire face aux défis de la continuité de son exploitation et de sa stabilité financière. Parmi les actes posés pour améliorer la gestion du système figure la nomination des directeurs régionaux de la CANAM, a souligné Moussa Alassane Diallo. De son côté, le directeur général de la CANAM a mis un accent particulier sur le rôle extrêmement important des prescripteurs et des pharmaciens dans le dispositif de l’AMO. Mahamane Baby a assuré les pharmaciens que des dispositions diligentes seront prises pour la liquidation des arriérés.

Dramane
COULIBALY
Amap-Mopti

Source: Journal l’Essor-Mali

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Championnat national : La belle opération du Réal

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Les Scorpions ont repris la deuxième place de la poule A, en dominant 2-1 le CSD, lundi, au compte de la 20è journée

Un ouf de soulagement pour le Réal. Les Scorpions se sont imposés 2-1 contre le CSD, le lundi 2 mars au compte de la 20è journée du championnat national. C’était le match au sommet de la poule A et l’enjeu était énorme pour les deux équipes qui luttent pour la 2è place du groupe, synonyme de qualification au carré d’as. Avant cette rencontre, le CSD menait la course avec 35 points contre 33 unités pour le Réal. Désormais, ce sont les joueurs de Kamel Djabour qui occupent la 2è marche du podium devant leur victime du jour.
Lundi après le coup de sifflet final de l’arbitre central Ousmane Diakhaté, c’était donc la fête dans le camp du Réal. Les joueurs, le staff technique et les responsables du club présents dans les gradins se sont tous félicités. Jusqu’à la 80è minute, les deux équipes étaient à égalité et il a fallu cette grosse bourde du gardien du CSD, Boubacar Camara pour faire basculer le match. Le dernier rempart des visiteurs s’est raté sur son dégagement en envoyant le cuir dans les pieds d’Amadou Camara qui n’aura qu’à marquer dans les buts vides (2-1, 80è min).
Ce match Réal-CSD a été sans conteste l’une des meilleures rencontres du championnat national. Il y avait deux belles équipes sur le terrain et les joueurs se sont donnés à fond. Conséquence : les occasions ont été rares. Dès le coup d’envoi de la partie, le CSD met le pied sur le ballon.

Le match se joue dans le camp du Réal qui décide d’évoluer en bloc bas. Mais, peu avant la demi-heure, les Scorpions changent de schéma tactique. Ils jouent et portent le danger dans le camp de l’équipe des «7 Villages». Juste avant la mi-temps, le capitaine Mohamed Camara et ses partenaires débloquent le tableau d’affichage grâce à Ismaël Bamba. Le défenseur central profite d’un corner mal dégagé par la défense du CSD pour envoyer un tir qui fait mouche (38è min). C’est le score à la pause.
Au retour des vestiaires, le match se joue à 100 à l’heure. Chacune des deux formations tentent de marquer. Les visiteurs parviennent à remettre les pendules à l’heure. Déjà irréprochable dans l’axe central de sa défense, Hamidou Diallo marque un joli but en lobant le gardien du Réal, Daouda Koné après un une-deux avec Mohamed Touré (64è min). On connaît la suite : à la 80è minute, coup de théâtre. Suite à une erreur grossière du gardien du CSD, Boubacar Camara, l’avant centre des Scorpions, Amadou Camara marque et permet aux siens de repasser devant (2-1, 80è min).

« C’était un match difficile contre une superbe équipe du CSD. C’était un match à six points pour nous. Je crois que sur l’ensemble du match, nous avons imposé notre façon de jeu en alternant le bloc bas et le bloc haut. Je suis très content que le Réal ait gagné ce match», a réagi l’entraîneur du Réal, Kamel Djabour. «Le football est plein de coup de sort. S’il n’y a pas d’erreurs, il n’y a pas de but. Nous allons nous préparer pour les deux dernières journées. Le championnat n’est pas fini, il reste deux fois 90 minutes. On va prendre match par match. On va chèrement vendre notre peau contre le Djoliba», a ajouté le technicien.
Pour Sékou Seck, son équipe méritait au moins le nul. «Dans ce match, on méritait le partage des points. C’était un match important et on a vu deux belles équipes sur le terrain. C’est le football, on ne prévoit pas de chose, mais on le voit sur le terrain. C’était bien, si on avait réussi à gagner ou à faire match nul. à ce niveau, les erreurs se paient cash, c’est dommage», analysera l’entraîneur du CSD, avant de se projeter vers les prochaines journées. «Je sais que ce n’est pas fini.
Il reste deux matches, le Réal ne compte qu’un point d’avance sur nous. La qualification est possible, c’est à nous de relever la tête», a ajouté Baco Seck. Lors des deux dernières journées, le Réal va affronter, successivement le Djoliba et LC. BA, alors que les prochains adversaires du CSD sont l’AS Police et l’AS Performance.
à l’instar du Réal, le Stade malien s’est également imposé face à l’AS Black Star, battue 4-1. Le milieu offensif stadiste, Mamadou Traoré a ouvert le score à la 10è minute, avant que Djigui Tirera n’égalise pour l’AS Black Star. Mais par la suite, Mamadou Coulibaly (45è min +1, s.p.), Lassane Sylla (64è min) et Sadio Kanouté (70è min) ont marqué pour les Blancs, portant le score à 4-1.
Ladji M. DIABY

Lundi 2 mars au stade Mamadou Konaté
Réal-CSD : 2-1
Arbitrage d’Ousmane Diakhaté assisté de Abdoul K. Camara et Kassim Diakité.
Buts d’Ismaël Bamba (38è min), Amadou Camara (80è min) pour le Réal, Hamidou Diallo (63è min) pour le CSD.

Réal :
 Daouda Koné, Mohamed Camara (cap), Boulkassou Diarra, Mamadou Zerbo, Amadou Haïdara (Mohamed Sangaré, 64è min), Badra Aliou Diakité, Ismaël Bamba, Boubacar Zerbo, Makan Samabaly (Amadou Camaran 72è min), Mohamed Chérif Sanogo, Dramane Traoré (Kokou Kloukpo, 62è min).
Entraîneur : Kamel Djabour.

CSD : Boubacar Camara, Boubacar Traoré, Sory Traoré, Hamidou Diallo, Moriba Diarra, Abdramane Diarra, Mohamed Touré (Zie Yacouba Ouattara, 89è min), Siaka Sidibé (Youssouf Diallo, 69è min), Nouhoum Koné (cap), Adama Samaké (Zanfing Coulibaly, 54è min), Karamoko Tangara.
Entraîneur Sékou Seck.

Source: Journal l’Essor-Mali

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Tribunal de la Commune V : L’audition de l’imam Dicko reportée

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Des éléments des forces de l’ordre massivement mobilisés, des partisans de l’imam Mahmoud Dicko scandant des messages de soutien à leur champion, de simples justiciables cherchant à se frayer un chemin pour éviter d’être pris dans les débordements…, telle était l’ambiance qui régnait, hier à la mi-journée, au Tribunal de grande instance de la Commune V où l’ancien président du Haut conseil islamique du Mali était convoqué pour être entendu par le procureur de la République, Ladji Sara, pour «affaire le concernant». L’audition a été finalement reportée.


Les partisans du parrain de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants (CMAS) se sont rapidement massés devant le tribunal parce que la nouvelle de la convocation de leur leader s’est propagée dans la capitale comme une traînée de poudre à travers les réseaux sociaux.
La grosse mobilisation des partisans du leader religieux a amené le magistrat à reporter l’audition. Après la dispersion de la foule, nous avons rencontré le procureur Ladji Sara à son bureau. Visiblement serein et confiant, le magistrat a confirmé que Mahmoud Dicko avait été convoqué par ses soins pour être entendu. Il a tenu à préciser que pour des raisons pratiques, l’audition a été différée à ce mercredi aux environs de midi.

Le procureur de la République a expliqué que ce report est dû au fait que la justice ne s’accommode pas du tumulte. Il est vrai que la sérénité ne régnait pas hier devant le Tribunal de la Commune V, du fait de la mobilisation des soutiens du leader religieux. Même si l’audition n’a pu avoir lieu, les partisans de l’imam Mahmoud Dicko ont continué à se mobiliser.
Après avoir quitté le tribunal, ils se sont retrouvés à la mosquée de Badalabougou où officie l’imam Dicko. Ensuite, la foule s’est transportée au Palais de la culture pour improviser un meeting. Devant la presse, le porte-parole de l’imam Dicko, Issa Kaou Djim, a confié que cette convocation faisait suite au récent discours de son leader lors d’un meeting tenu samedi dernier au Palais de la culture.
Issa Kaou Djim a rappelé que Mahmoud Dicko a dénoncé au cours de cette rencontre «la corruption, l’affaire des avions cloués au sol, celle des blindés en carton, la mauvaise gouvernance». Le leader religieux a aussi appelé le peuple malien à «se soulever contre l’injustice et la mauvaise gouvernance», le vendredi prochain. Le porte-parole s’est dit convaincu que c’est la raison pour laquelle l’imam Dicko a été convoqué par la justice. Issa Kaou Djim a tenu à préciser que le meeting du vendredi est maintenu.

Dieudonné DIAMA

Source: Journal l’Essor-Mali

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Mahmoud Dicko : l’imam qui fait trembler IBK

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Le régime d’Ibrahim Boubacar Keita en place au Mali depuis 2013, était depuis quelques années décrié par une certaine classe politique qui l’accusait de favoritisme. Depuis, les récriminations avaient évoluées et l’opposition ne se gênait plus pour dire de l’administration en place qu’elle était corrompue et dévoyée. Le week-end dernier, cette opposition se trouvait une nouvelle première figure en la personne de l’Imam Mahmoud Dicko qui jusqu’en avril 2019 encore, était le président du Haut Conseil islamique malien.

Une convocation tout de suite annulée

Le Mali est en proie depuis quelques années à crise sécuritaire sans précédent avec l’apparition de factions terroristes djihadistes qui menaient à la fois la vie dure aux forces armées nationales et aux populations. Entre Ansar DineKatiba Macina et Boko Haram, l’administration du président Keita avait été mise à rudes épreuves et souvent en difficultés. Autant de situations qui avaient soulevé une vague de mécontentement voire de ras-le-bol au sein de la population. Et ce samedi, le discours de l’imam Dicko aurait eu mérite, rapportaient les médias locaux,  d’avoir su cristalliser le ressentiment d’une bonne frange de la population.

Au cours de son allocution au cours du meeting, Mahmoud Dicko, aurait lancé un appel aux leaders djihadistes terroristes, leur demandant « Au nom du prophète d’arrêter » leurs exactions vis-à-vis des maliens. « Trop de sang a été versé. Trop de morts, trop de déplacés. Le Mali a assez souffert comme ça » avait déclaré Dicko en substance. Quant au régime en place, l’Imam avait donné à IBK donné jusqu’au 06 Mars prochain pour trouver une solution rapide et radicale à sa gestion gangrénée par la « corruption », et le « mensonge ». Parce que sinon, le 06 Mars, l’Imam appelait à une marche « pacifique » de protestations pour enfin signifier IBK qu’il n’était plus le président du « Peuple » et qu’il était temps pour lui de partir.

Une diatribe qu’aurait fort peu goutée l’administration en place, et Dicko recevait dès lundi, du procureur de la République, une convocation en son cabinet pour ce Mardi. Mais, les partisans de l’Imam, tenus au fait de la convocation seraient, « par milliers » spontanément descendus dans la rue afin d’empêcher à leur leader de se rendre à la convocation. Une convocation qui en désespoir de cause avait  été annulée.

Le cabinet du procureur ayant auprès de l’iman envoyé un émissaire pour lui faire savoir que l’audition serait reportée. Une volte-face de l’administration du président Keita qui donnait un poids certain à la figure politique de l’Imam Dicko. A la suite de l’annulation de la convocation, l’Imam dans une interview accordée aux journalistes, avait tenu à préciser ; « Le message que nous avions donné le samedi dernier est très clair. Certains ont voulu créer la confusion (…) Nous n’allons pas détruire ce pays ».

Source: lanouvelletribune

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