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Tribunal de la Commune V du district de Bamako : La convocation de l’Imam Mahmoud Dicko annulée hier sous la pression de ses adeptes

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Hier, mardi 3 mars 2020, l’imam Mahmoud Dicko, ancien président du Haut conseil islamique du Mali (HCIM) était convoqué par le tribunal de grande instance de la commune V du district de Bamako pour être entendu sur des propos qu’il a eu à tenir le samedi 29 mars dernier lors de son meeting au Palais de la Culture de Bamako. Mais l’audition de Mahmoud Dicko n’a pas pu se tenir à cause d’une foule nombreuse venue pour le soutenir mais aussi empêcher cette audition. « Non ! imam Dicko ne rentrera pas dans le tribunal, vous allez devoir marcher sur nous d’abord pour que l’imam Dicko puisse rentrer dans le tribunal… », déclaraient des soutiens de Mahmoud Dicko au niveau du tribunal de première instance de la commune V de Bamako. Bien que son audition ait été annulée, Mahmoud Dicko a tenu à saluer ses fans pour leur soutien. « Les gens veulent nous attribuer des propos qui ne sont pas les nôtres. Nous ne sommes pas des gens qui détruisent le pays, nous ne sommes pas des gens qui mettent le pays en feu… », a souligné Imam Mahmoud Dicko après l’annulation de sa convocation.

Un très grand rassemblement a eu lieu hier à Bamako dans l’après midi. Et pour cause, l’ancien président du Haut conseil islamique du Mali (HCIM), l’imam Mahmoud Dicko était convoqué au tribunal de la commune 5 de Bamako pour être auditionné par rapport aux propos qu’il a eu tenir lors de son meeting le week-end dernier. Mais force est de reconnaitre que son audition n’a pas pu se tenir à cause de l’ampleur de la masse. Les soutiens de l’imam Dicko étaient déterminés à empêcher coûte que coûte cette audition. « Non ! imam Dicko ne rentrera pas dans le tribunal, vous allez devoir marcher sur nous d’abord pour que l’imam Dicko puisse rentrer dans le tribunal… », déclaraient des soutiens de Mahmoud Dicko au niveau du tribunal de première instance de la commune V de Bamako. Sur les pancartes des inconditionnels de Dicko, on pouvait lire : « Nous soutenons Imam Mahmoud Dicko ». L’audition ayant été annulée, la foule s’est transportée au Palais de la culture de Bamako. Sur le trajet, les manifestants scandaient : « Dicko ! Dicko ! ». Et durant tout le trajet, l’imam Mahmoud Dicko, à bord d’un véhicule, bien escorté par les fideles musulmans, saluait ses fans au bord de la route. Arrivée au Palais de la Culture, Mahmoud Dicko a appelé ses fans au calme. « Ne détruisez pas le pays… mes propos tenus le samedi 29 février 2020 ont été transformés », a-t-il dit. Il a invité les uns et les autres à savoir raison garder. « Les gens veulent nous attribuer des propos qui ne sont pas les nôtres. Nous ne sommes pas des gens qui détruisent le pays, nous ne sommes pas des gens qui mettent le pays en feu. Si nous voulions faire cela, nous avions eu des occasions pour cela. Nous avons passé un message clair lors du meeting du samedi 29 mars dernier. Des gens veulent créer la confusion et semer l’amalgame. C’est à cet effet que le procureur de la République près le tribunal de la commune V du district de Bamako a souhaité nous entendre pour comprendre certaines choses. Je suis un citoyen qui n’est pas au dessus de la loi. J’ai donc décidé d’aller répondre à la convocation du Procureur. Le rassemblement a été fait à cause ça. Finalement, la convocation fut annulée. Mais comme les gens sont sortis massivement, je les ai invité au calme et de ne pas mettre le feu au pays », a déclaré l’imam Mahmoud Dicko. Avant d’inviter tout le monde à rentrer calmement à la maison. « S’il y a des informations supplémentaires, nous les feront passer au peuple malien. Que les gens comprennent que chaque mouvement ou rassemblement que nous voulons faire c’est dans le calme et dans la quiétude. Nous ne sommes pas des gens qui détruisons le pays et nous n’allons pas soutenir ceux qui détruisent le pays. Des gens aiment transformer les propos », a-t-il dit. Malgré la gravité des choses, l’imam Dicko trouve que les uns et les autres doivent savoir raison garder. « Nous ne devrions pas être la cause des problèmes pour notre pays », a-t-il conclu.

Toujours au Palais de la Culture, Issa Kaou Djim, Coordinateur de la Coordination des Mouvements et Associations de soutien à l’imam Mahmoud Dicko (CMAS) a invité les uns et les autres à sortir massivement le vendredi prochain pour le grand rassemblement au Monument de l’Indépendance de Bamako. Il a rappelé les propos tenus par Mahmoud Dicko le samedi dernier qui font états de dénonciation de la corruption, de surfacturation autour de l’affaire des avions cloués au sol etc. « Aujourd’hui, on voulait l’intimider pour qu’il vienne s’expliquer sur ses propos. Les gens ont voulu crée la confusion. L’imam a demandé au peuple de se soulever contre ceux qui refusent l’islam choisi. L’imam n’a jamais dit de se soulever avec des armes contre le pays. Dicko est un imam pacifique, démocrate et croyant », a-t-il conclu.

A rappeler que le samedi dernier, le 29 février 2020, lors d’un meeting à Bamako, le célèbre imam malien Mahmoud Dicko a appelé Iyad Ag Ghaly, le chef de Ansar Dine, et Amadou Kouffa, le chef de la Katiba Macina, à une trêve.  «Je sais qu’ils  m’entendent, le pays a trop souffert, les Maliens ont trop souffert, trop, il y a eu trop de morts, Trop de sang versé, je lance un appel à Iyad Ag Ghali et Amadou Kouffa. Ils prétendent se battre au nom du prophète. Si cela est vrai, je leur demande d’arrêter », a déclaré l’ancien président du Haut Conseil Islamique du Mali. Pour l’imam, les deux leaders djihadistes ne sont pas plus musulmans que les Maliens. «Nous avons choisi l’islam librement. Personne ne peut nous l’imposer. Et nous ne voulons pas une religion imposée», a-t-il dit. Avant d’appeler les Maliens à une mobilisation générale de Kidira (région de Kayes) à Kidal contre les terroristes au cas où les terroristes n’accepteraient pas la trêve. «Nous n’allons pas croiser les bras et laisser des gens bafouer notre dignité, notre religion…si nous n’avons pas de suite à cette requête nous allons organiser la résistance….Ils nous effraient avec la mort. Non, nous n’avons pas peur de mourir. Nous sommes un peuple résilient. Une nation de guerriers», a averti l’imam Dicko.

Aguibou Sogodogo

Source: Journal le Républicain-Mali

 

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Journée internationale des soldats du feu : La protection civile du Mali se fixe comme objectif :« secouriste dans chaque foyer d’ici le premier mars 2021 »

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C’est dans la cour de la deuxième compagnie des Sapeurs-pompiers de Sogoniko qu’a eu lieu, le mardi 02 mars 2020, la cérémonie de commémoration de la journée mondiale de la Protection civile, célébrée le 1er mars de chaque année. L’occasion a été saisie par le DG, le colonel-major Seydou Doumbia de revenir sur le travail de titan abattu par ses éléments. C’était en présence du ministre de la Sécurité et de la Protection civile. 


Sauver des vies ou périr. Tel est l’objectif que s’est fixée la protection civile malienne.
Accidents, naufrage, éboulements de maisons… les agents de la protection civile malienne sauvent des vies de civils en longueur de journée. De 2015 à 2019, ils ont secouru plus de 100.000 personnes. C’est en tout cas ce qu’a déclaré le Directeur général de la protection civile lors de la cérémonie de commémoration de la Journée internationale de la protection civile, le lundi dernier.

Dans son allocution, le DG de la protection civile du Mali est revenu sur l’objectif de la commémoration de cette Journée internationale de la protection civile. « En instaurant cette journée, l’organisation internationale de la protection civile vise à sensibiliser sur les taches des services de protection civile à travers le monde pour la protection de la vie, la préservation des biens et la sauvegarde de l’environnement », a déclaré le colonel-major Doumbia. Le thème retenu cette année est : « la protection civile pour un secouriste dans chaque foyer ». Quant à son choix, l’importance du premier secours l’explique, selon l’organisation internationale de la protection civile. Le Mali, selon le DG de la protection civile, est en phase de ce thème. À en croire l’officier, pour la seule année 2019, les services de protection civile ont effectué 113 sessions de formation à l’endroit de 4500 personnes. « Ces activités de formation ‘’Grand public’’ seront intensifiées tout au long de cette année et sur toute l’étendue du territoire national en vue d’atteindre l’objectif d’un secouriste dans chaque foyer d’ici le premier mars 2021 », a-t-il déclaré. Il affirme aussi que plusieurs séances de sensibilisation, d’informations et de formation du public seront organisées sur la nécessité du changement de comportement afin limiter les risques de catastrophe.

Le premier responsable de la protection civile du Mali est content de son résultat de 2015 à 2019. « Aux termes des interventions, de 2015 à 2019, les unités de protection civile ont effectué 12080 interventions en 2014, 13308 en 2015, 14972 en 2016, 16941 en 2017, 19925 en 2018, 22875 en 2019 », a laissé entendre le colonel Doumbia avant de préciser qu’il y a une augmentation constante le nombre des interventions d’année en année.
Dans le domaine de l’assistance humanitaire, dit-il, la protection civile du Mali a rapatrié 7292 personnes de plusieurs nationalités. En termes de maillage du territoire, le DG affirme qu’il y a une nette avancée.

Il faut rappeler qu’après la cérémonie, le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile a procédé à la pose de la première pierre de l’unité fluviale de la Direction régionale de la Protection civile de Bamako sise à Badalabougou.

Boureima Guindo

Source: Journal le Pays- Mali

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Kossoro, Némakana, Djôrêt, Makana et Tougnoukana dans le cercle de Bankass : -14 personnes tuées, des centaines d’animaux emportés et plusieurs greniers incendiés par les terroristes ! -Le gouvernement indifférent

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Pendant que le gouvernement et les candidats se battent à bras le corps pour la tenue, coûte que coûte, des élections législatives dans quelques semaines, les terroristes continuent de faire des victimes au pays dogon. 14 personnes ont été tuées le dimanche dernier lors de l’attaque de quatre hameaux dogons dans la commune de Baye, cercle de Bankass. Les biens des victimes ont été emportés ; d’autres, détruits.


Le sang des pauvres civils est encore versé. Oui, le diable s’est encore attaqué aux personnes sans défense, ni machette ni arme, qui ne cherchent qu’à vivre leur simple vie. Elles sont attaquées jusque dans leurs hameaux par des forces sans foi ni loi. En effet, le dimanche 1er mars 2020 fut une journée noire pour la commune de Baye, le cercle de Bankass, bref tout le Mali. Ce jour-là, les forces hostiles à la paix ont attaqué cinq hameaux : Kossoro, Némakana, Djôrêt, Makana et Tougnoukana, tous situés dans la commune de Baye, cercle de Bankass. Le bilan est lourd : 14 personnes tuées, des centaines d’animaux emportés et des centaines de greniers incendiés. Selon des sources locales, les terroristes soupçonnés d’être à la base de cette attaque meurtrière se trouveraient dans la forêt de Baye.
Selon un conseiller local de la mairie de Baye, Mamoudou Ziguimé , que nous avons joint, les cinq hameaux ont été attaqués vers le petit soir. Dans un ton pathétique, il affirme que rien ne reste à ces hameaux. « Les greniers de céréales ont été incendiés. Les animaux sont emportés », a déploré Mamoudou Ziguimé qui a ajouté : « les populations ne peuvent pas continuer à être tuées toujours. Il faut que les autorités fassent tout pour assumer leur responsabilité ».

Le gouvernement opte pour le silence

Deux jours après cette attaque qui a fait 14 morts, le gouvernement n’avait, jusqu’au moment où nous mettions cet article sous presse, pas fait un communiqué pour informer l’opinion nationale et internationale. Manque d’information ou indifférence ?  Seul Yaya Sangaré a la réponse à cette question. Pour Mamoudou Ziguimé, ce silence du gouvernement confirme «sa partialité » dans la gestion de la crise. « Je ne comprends pas le silence du gouvernement malien par rapport à cette attaque. Je trouve l’attitude du gouvernement inadmissible, mais pas surprenant, car nous doutons fort de son impartialité dans la gestion de cette crise », a laissé entendre notre interlocuteur.

Boureima Guindo

Source: Journal le Pays- Mali

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Espace CEDEAO : Un faible taux d’accès à l’électricité de seulement 45% et des tarifs élevés

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L’Hôtel Salam de Bamako a servi de cadre, le mardi 3 mars 2020, à la tenue de la réunion des ministres en charge de l’énergie et ceux des finances de six Etats membres de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) sur la sécurisation des paiement relatifs aux échanges transfrontaliers de l’énergie électrique en Afrique de l’ouest. L’objectif principal de cette rencontre est d’échanger sur les nouveaux outils proposés et adoptés par les Ministres sectoriels. Il ressort de ladite réunion que le taux d’accès à l’électricité dans l’espace CEDEAO demeure faible avec 45% et des tarifs élevés.

La cérémonie d’ouverture de cette réunion de haut niveau était présidée par le premier ministre, Dr Boubou Cissé, ministre de l’économie et des finances, en présence des membres de son gouvernement, de la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, Soukeyna KANE, du Commissaire énergie et mines de la CEDEAO, SEDIKO DOUKA et d’autres personnalités.

Après les mots de bienvenue du maire de la commune 3 du district de Bamako, Mme Djiré Mariam Diallo, la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, Soukeyna KANE a fait savoir que les taux d’accès à l’électricité dans l’espace CEDEAO restent aujourd’hui encore trop faibles, particulièrement dans les pays du Sahel.  Avant d’ajouter que la Banque prévoit de financer un appui budgétaire régional pour une grappe de six pays, c’est-à-dire le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Liberia, le Mali et la Sierra Leone, dans un échéancier assez court, pour supporter les reformes visant à sécuriser le commerce d’électricité inspirées de la directive de la CEDEAO.

A sa suite, le Commissaire énergie et mines de la CEDEAO, SEDIKO DOUKA, a souligné que l’un des handicaps majeurs au développement socio-économique dans l’espace CEDEAO, demeure l’insuffisance de l’offre d’électricité et le faible accès des populations à cette ressource vitale malgré l’énorme potentiel énergétique de la région. « Avec un taux régional d’accès à l’électricité de seulement 45% et des tarifs élevés (24 cents USD/kWh contre 4 au Japon, moins de 10 en Europe et 14 en Asie). Les échanges transfrontaliers d’énergie électrique ne représentent que 8%.Comme vous le saviez, aucun développement économique durable ne peut se faire sans une énergie abondante, disponible, durable et abordable », a-t-il dit.

En vue d’apporter une réponse durable à ce défi, dit-il, la Commission de la CEDEAO a très tôt placé l’accès à l’énergie et la réduction du prix du kWh au rang des priorités fondamentales de la région et a axé sa stratégie sur la création d’un marché régional de l’électricité ouvert et compétitif;  le développement des interconnexions et des échanges d’énergie électrique entre les États membres; la valorisation du gaz naturel pour accroitre l’offre de production d’électricité et la promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Selon SEDIKO DOUKA, l’objectif principal de cette rencontre est justement d’échanger sur les nouveaux outils proposés et adoptés par les Ministres sectoriels.

« Ces instruments visent à assurer la solvabilité financière des sociétés d’électricité importatrices et exportatrices et à améliorer les échanges transfrontaliers avec pour effet de réduire les prix des tarifs », a-t-il conclu. Pour sa part, le premier ministre, Dr Boubou Cissé, ministre de l’économie et des finances a indiqué que la tenue de cette réunion est un témoignage supplémentaire de l’engagement de la CEDEAO à apporter des réponses concrètes aux problèmes posés pour l’amélioration des conditions de vie des populations.

«La lutte contre la pauvreté, la quête d’un bien être quotidien pour nos populations, et la prospérité économique de nos Etats ne pourraient aboutir sans que des jalons importants ne soient posés dans des secteurs cruciaux comme celui de l’énergie. C’est pourquoi je me réjouis que la CEDEAO ait porté le secteur de l’Energie au centre des priorités de la Communauté et ait compris la nécessité d’accroître la coopération régionale dans ce secteur à travers la mise en commun de nos ressources énergétiques et la commercialisation de l’électricité à travers des échanges transfrontaliers. Si nous saluons à sa juste mesure cette coopération dans le secteur de l’énergie électrique, nous ne devons pas occulter les difficultés actuelles qui affectent progressivement la santé financière des sociétés d’électricité et au-delà les économies de nos pays », a-t-il dit.

Enfin, le Premier ministre a invité les participants de la réunion à œuvrer pour éviter tout retard qui sera préjudiciable au processus en cours et qui pourrait mettre en péril l’accès des populations à une électricité fiable et à moindre coût.

Aguibou Sogodogo

Source: Journal le Républicain-Mali

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Rentrée annuelle 2020 du REAO : Pour l’amélioration de la bonne gouvernance au Mali

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Sous la présidence du Premier ministre, Dr Boubou Cissé, s’est déroulée, le 28 février 2020, à Azalai Hôtel Bamako (Ex Salam), la rentrée annuelle 2020 du Réseau de l’Entreprise en Afrique de l’Ouest au Mali (REAO-Mali). Le thème retenu pour la circonstance était : « Bonne Gouvernance et Responsabilité du Secteur Privé ». L’animateur principal du sujet était Thierry Tanoh, ancien ministre de la Côte d’Ivoire, non moins ancien vice président de la SFI pour l’Afrique subsaharienne, l’Amérique latine et les caraïbes et l’Europe de l’Ouest, et avait comme modérateur Mosadeck Bally.

Le Reao est désormais  l’un des  éléments  les plus importants  du calendrier des  affaires dans notre pays.  Le désormais traditionnel  gala est pour l’occasion de début d’année, est pour  une occasion  privilégiée  de renouer, échanger, réfléchir, et définir les perspectives d’actions pour les membres du réseau au-delà pour le secteur privé malien. Analyse  des enjeux, perspectives  de ce secteur  a don été faite par  le parterre de personnalité présente  à la conférence dîner, au cœur  de la stratégie  de croissance de lutte contre la pauvreté au Mali.

Le Président de REAO-Mali, Houd Baby, s’est réjoui d’abord  de la présence  Tiérry Tanoh, pour leur entretenir  sur  ce sujet capital pour le développement économique  et social de nos pays, a indiqué  que le thème retenu cette année n’est pas fortuit. La bonne gouvernance économique, dit-il, comprend entre autres, les principes  de transparences, de responsabilité et  de non discrimination. Des  principes, insiste Houd Baby, sont très importants  pour le secteur public, mais aussi pour le secteur privé.

Selon lui, avec une bonne gouvernance, l’économie gagne en stabilité, les institutions sont renforcées et mieux reconnues ; la lutte contre la corruption donne  des résultats. « Une bonne gouvernance  économique est donc  un bon moyen de lutter  contre la pauvreté ; elle contribue  également à rendre  les capitaux accessibles, et l’investissement crée  des emplois. Houd Baby d’ajoute qu’elle règlemente efficacement l’environnement  des affaires  pour mieux stimuler  la concurrence entre entreprises. Du point de vu de Houd Baby, le rôle et responsabilité  du secteur privé  dans la bonne gouvernance  est plus que primordiales.

« Il n’y a pas  de bonne  de gouvernance si le secteur  Privé ne joue  pas sa partition, les entreprises doivent alors s’acquitter  de leurs obligations, qui sont entre autres : respect scrupuleux des règles  de bonne gouvernance, respect  des engagements avec tous les partenaires, respect scrupuleux des obligations, assurer leurs responsabilités sociales  et respecter les normes en matière d’environnement et de travail, bannir la corruption. Sur ce point, je dirai qu’il faut investir  dans la formation  morale et techniques des jeunes générations à fin  de leur rassurer  un avenir prometteur.

Le conférencier Tierry Tanoh, a demandé au secteur  privé  et à l’Etat de dialoguer  qui  va leur permettre  d’avancer. « Je demande aussi  au secteur privé  de comprendre que  l’Etat a besoin de collecter  des taxes, qu’il a besoin de revenu. Et que si le secteur privé  travail, à instaurer  une plus grande  gouvernance, il  va permettre la réduction d’un secteur qui pénalise le secteur privé, c’est le secteur informel  qui ne paye pas taxe, qui fait une concurrence déloyale. Ce qui est  important, c’est que l’Etat a des besoins pour se développer, et  ses besoins viennent en grande partie  du  secteur privé. La bonne  gouvernance et  le travail  en bonne intelligence  entre le secteur privé et l’Etat est fondamental ».

Les recommandations fortes  par les responsables d’entreprises ouest africaines du Mali au premier se résument entre autres de favoriser et réduire le goût de l’électricité, trouver une solution  à la taxe de 0,5% sur les chiffres d’affaires pour le développement  des régions du Nord.

Dr Boubou Cissé, en guise de réponse, a noté avoir  pris note  de leur recommandations. Par ailleurs, il a formulé un souhait à l’endroit  des responsables du REAO Mali par rapport à ce sujet de gouvernance  et d’honnêteté, est que votre appartenance au REAO qui défend des valeurs  et des principes, puisse être gaz d’exemplarité en matière de conduite  des affaires au Mali ; que cette appartenance soit perçue par l’opinion comme un label éthique comme il est du REDAO, il paye correctement ses impôts,  il est du REAO, il ne corrompt aucun agent public ; il est du REAO, il accompagne d’autres entrepreneurs notamment les jeunes à développer leurs projets d’entreprises ; il est du REAO, il participe à l’amélioration des politiques publiques. En arrivant à inculquer cela aux entrepreneurs, conclu Boubou, je crois qu’on fera un pas important dans la bonne gouvernance dans notre pays.

Hadama B. Fofana  

Source: Journal le Républicain-Mali

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Elections Législatives du 29 Mars 2020 : Des jeunes loups aux dents longues de la commune V

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Les élections Législatives du 29 mars s’approchent à grands pas. Les candidats sont en précampagne électorale pour affûter leurs armes avant la bataille. C’est le cas indéniable des trois jeunes loups aux dents longues de la Commune V du District de Bamako. Ils sont candidats sur la Liste ARP (Action Républicain pour le Progrès). Il s’agit de Paul Abari Koné du Parti du peuple malien (PPM), de Zéinana Evenlyne Jacques de Mali Emergence (ME), et Me Modibo Diakité de l’Union des Patriotes pour la République (URP). Si ce trio de choc a la confiance de la population de la Commune V pour défendre les intérêts de la Commune V à hémicycle, estime Paul, leur combat sera de changer le triste constat qui se dégage au niveau des représentants du peuple : attendre le vote des lois pour venir expliquer après aux populations. « Nous nous allons demander leur avis d’abord avant d’aller voter une loi », clame le président du PPM, Paul Abari Koné.

Notre  Objectif quand  on  sera élu à l’assemblée nationale au sortir des joutes  législatives prochaines, dit Paul, est d’amener  un changement positif au niveau  la Commune V du District  de Bamako. Par rapport, ajoute Paul, aux différentes lois votées  à l’assemblée nationale, regrette Paul,  nous avons  vu que  nos députés, élus,  ne partent  pas  vers  leurs  bases  après  avant, pendant  le  vote  d’une loi. Dans  d’autres cas,  poursuit Paul, même  après  le vote, la loi n’est  pas  expliquée  aux populations, elles ne sont pas informées. En  somme, ils  ne se soucient pas  des populations  qui  les ont élu, qui  les ont  choisis  comme  leur  représentant, comme leur  porte parole  à  l’assemblée, pour  parler en  leur  nom. Car  une fois élue, déplore Paul, ils  n’ont plus besoin d’elles.

Or au moment  des  campagnes, ils  promettent  monts et merveilles pour défendre leur cause. En réalité, indiqué Paul, le rôle  du député, n’est  pas  de faire des  routes, des  caniveaux, des  écoles, des  dispensaires, des  goudrons, des  marchés, etc. Le  rôle  du député, insiste  fortement Paul, c’est  de voter des lois, c’est  de veiller sur l’action gouvernemental, c’est de jouer convenablement son rôle de représentant du peuple.  Et il y a des  lois  qui sont là pour défendre les populations,  comme il y a des lois qui sont là pour détruire  l’intérêt  de la population.

C’est pour cette  raison, il faut savoir, a souligné Paul, ce que la population veut avant de voter une loi. Cela pour ne pas être  en porte faux avec son peuple grâce à qui tu as été élu. Normalement, conformément à  son mandat, appui  Paul,  avant le vote d’une loi, le député  de  la localité doit rencontrer  les  notabilités traditionnelles, religieuses, les associations  des jeunes, les  associations des femmes, etc. Leur  dire, qu’il y a une telle loi, que  l’assemblée  nationale  s’apprête  à voter. Quel est leur point  de vu là-dessus ? Mais  c’est  le contraire  que les  honorables  font malheureusement. « On donne à certains d’entre eux  de l’argent, ils font voter  des lois sans connaitre les tenants  et les aboutissants du contenu, si elle va à l’encontre  des intérêts de la commune ou pas, etc.

Notre  liste, déclare Paul,  se base sur la confiance des populations placées en eux, sur  le non achat des consciences, pour  gagner lors de ses législatives.  « Nous  avons décidé  de  se présenter aux élections  législatives  prochaines  dans notre pays, car  nous  pensons que  cette fois-ci  la population de  la Commune  s’aura  faire un choix juste, vrai, équitable et transparent, pour l’intérêt  de  la  CV. Et on espère que leur choix portera sur nous, surtout sur la jeunesse et  les femmes de  la CV. Car Nous pensons après de vingt ans  de démocratie, qu’elle notre population commence à murir,  à éviter  certaines choses pour voter.

On s’est présenté  pour la population,  car nous ne sommes pas riches, nous ne pouvons pas faire la campagne comme les gros calibres de la scène politique. Pour la simple histoire, c’est  la première fois que  ces trois formations  se présentent  à une  élection législative. Ce sont  des nouvelles  formations politiques jeunes composés des jeunes qui veulent changer  les choses pour le bonheur  de la jeunesse  et des femmes. Ce qui justifie  notre  alliance. A rappeler  que notre alliance est membre  de l’ARP. Notre compagne sera faite d’autre façon et non des activités  des demande des sous », a martelé Paul. Nous comptons sur le regroupement ARP pour nous accompagner. Nous avons déjà eu l’aval de beaucoup d’entre eux.

Hadama B. Fofana

Source: Journal le Républicain-Mali

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Mahmoud Dicko, un rempart contre les mensonges du pouvoir ? Une seule certitude : il sort encore plus fort avec sa convocation avortée d’hier !

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Quelle mouche a donc piqué le gouvernement du Mali de vouloir convoquer l’imam Mahmoud Dicko, via le Tribunal de Grande Instance de la Commune V ? La question mérite d’être posée, car la République a frôlé le pire hier dans les environs de 11 heures à midi, les partisans de l’imam ayant pris d’assaut le tribunal en question… Pris de panique, le gouvernement annule la procédure, et l’imam rentre chez-lui très tranquillement et tout adoubé qu’il est désormais, à cause de cet incident qui n’aurait jamais dû se produire ! Cette convocation ratée avait-elle un lien avec les propos tenus par l’homme de Dieu le samedi dernier ? Quelles en sont les conséquences ? Décryptage !

Le week-end dernier a été en effet très chaud au Palais de la Culture ! La raison : l’Imam Mahmoud Dicko, ex-président du Haut Conseil Islamique du Mali, et personnalité très influente et très respectée des maliens pour ses qualités véridiques et son attachement à la justice y tenait meeting. Grève des enseignants, crise sécuritaire, dossier des faux blindés, mensonges du régime…Tout a été passé en revu par cet homme qui, dans l’esprit des Maliens, transcende la démagogie du régime IBK

Ce jour, il a tout déballé : « Chers musulmans, j’ai promis de parler. Alors, je parlerai… Le moment est enfin venu que les Maliens brisent la chaîne de la soumission et de la résignation. Nous sommes un peuple de la résistance, un peuple debout. Il est grand temps de mettre fin à la tergiversation et au tâtonnement. Il faut nécessairement que le peuple malien prenne son destin en main… Le changement ne doit être ni un slogan creux ni des promesses non tenues », dira-t-il, non pas sans pointer du doigt dans la malhonnêteté des hommes politiques maliens, champions dans des alliances contre-natures, et plus soucieux des intérêts de leur ventre que de ceux du Mali.

Concernant la crise scolaire, Mahmoud Dicko, tout en reconnaissant le bien-fondé de leur revendication, a appelé les enseignants à reprendre le chemin de l’école pour l’intérêt des élèves et du Mali. « Le peuple souverain du Mali se portera garant pour que vous soyez mis dans vos droits », a-t-il promis. Et pour balayer d’un revers de main les arguments du gouvernement portant sur l’incidence financière de la doléance des enseignants qui serait « insupportable » par l’Etat, l’Imam Dicko propose la suppression de certaines institutions budgétivores qui n’apportent, selon lui, rien dans l’amélioration de la gouvernance.

Il s’agit notamment du Conseil Economique, Social et Culturel ; du Haut Conseil des Collectivités ; de la Haute Cour de Justice… Les budgets alloués à ces institutions budgétaires seront alors dévolus aux secteurs prioritaires, comme la défense, la santé et l’éducation. Mieux, il propose que les budgets de la Présidence de la République et de l’Assemblée Nationale soient réduits de moitié !

Un autre sujet qui fâche Dicko concerne l’affaire dite des faux blindés. Là-dessus, il a été très clair : Tout ce qui arrive au Mali résulte de la mauvaise gouvernance. La corruption est érigée en système de façon à démotiver de nombreux citoyens, y compris des militaires au front. Et de lancer un ultimatum au gouvernement… En effet, il donne jusqu’au vendredi 6 mars au régime en place pour un changement de cap dans la gestion des affaires publiques. A défaut, il appelle à une grande mobilisation populaire, de Kayes à Kidal, afin que les Maliens prennent leur destin en main !

L’arme secrète de l’imam Dicko contre le régime IBK

Beaucoup de nos compatriotes s’interrogent sur le secret de la popularité de l’imam Mahmoud Dicko au Mali. Sans avoir la prétention de connaitre ce secret, nous avons tenté, ici à « Le Pays », de développer une thèse qui, à défaut de pouvoir tout expliquer, en donne un aperçu très clair. Nous pensons que l’imam Dicko tire en grande partie sa popularité des failles, des incongruités et des contradictions du régime IBK.

Certes, Mahmoud Dicko était déjà populaire avant l’accession de son ami IBK au pouvoir, mais c’est sous le règne de celui-ci qu’il est devenu incontournable tant dans la sphère politique que sur le terrain de la religion. Il aura ainsi, durant ces six dernières années, pris tout son temps à étudier ce régime qui dit « thiou » aujourd’hui et « thia » le jour suivant. Il aura surtout beaucoup appris du Président IBK qui, en 2013, avait réussi, comme par magie, à toucher du doigt la corde sensible des maliens à travers un discours « populiste » qui lui permis de faire un score jamais égalé au Mali à l’issue d’une élection véritablement démocratique, avec plus de 77% de voix du suffrage des électeurs !

Auréolé de cette victoire combinée à un discours portant essentiellement sur ce que les maliens voulaient entendre, IBK tout au long des premiers mois de son premier mandat, en tout cas jusqu’au lendemain de la visite de Moussa Mara à Kidal, où il brisa le contrat qui le liait à son peuple en acceptant de négocier avec des « bandits armés », l’expression est de lui-même, était en parfaite symbiose avec ses concitoyens ! Mais d’erreurs en erreurs, de scandales en scandales et de promesses non tenues, tout le capital de sympathie qu’il jouissait auprès de son peuple s’est évaporé peu à peu, surtout avec l’immixtion de la famille dans les affaires de l’Etat !

De ces discours subversifs du Président IBK jamais suivis d’effets escomptés par le peuple malien, Mahmoud Dicko va profiter pour construire un discours cohérent, avec en toile de fond et pour charpentes, les attentes et les préoccupations les plus légitimes et les plus profondes des maliens, pour réduire le régime en sa plus simple expression. Et les faits au quotidien viennent constamment conforter le puissant imam dans ses convictions, lesquelles, pour le moment, restent inconnues !

La grande gaffe d’hier du gouvernement rentre dans ce cadre. En effet, avec sa convocation avortée d’hier, l’imam Mahmoud Dicko a déjà remporté, non pas gagné sa guerre pour les pauvres, mais une grande victoire dans ce sens ! C’était tout simplement irréfléchi et gauche de vouloir convoquer Mahmoud Dicko à la justice. En le faisant, ceux qui ont instigué tout ça ont rendu un grand service l’imam Dicko, devenu encore plus fort et plus populaire qu’avant. Que ceux qui en doutent attendent la mobilisation du vendredi prochain pour s’en convaincre !

Là, même la visite du ministre Tiébilé Dramé chez Dicko pour, dit-on, lui présenter les excuses du gouvernement n’y changera rien ! Et comble de l’amateurisme, en agissant ainsi, le gouvernement rend l’imam Mahmoud Dicko « intouchable »… Un précédent fâcheux que l’Etat devra ensuite consentir à gérer les conséquences, car il donne une caution morale au discours de vérité du vieil imam !

Seydou DIALLO

Source: Journal le Pays- Mali

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Crises scolaire et sécuritaire au Mali : La Plateforme contre la Corruption et le Chômage vent debout pour éviter le pire

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Le président de la PCC (Plateforme contre la Corruption et le Chômage), le professeur Clément Dembélé a tenu une conférence de presse, le 2 mars 2020, à son siège pour définir les actions futures que son association entend mener. Il s’agit pour lui, de demander au gouvernement de donner une satisfaction aux revendications des enseignants, de savoir où en est-on avec l’affaire des avions cloués au niveau du pôle économique.

Selon le Pr clément Dembélé, il faut une nouvelle façon d’analyser l’insécurité au Mali aujourd’hui. Par rapport à la crise scolaire, il a tout d’abord rappelé les actions menées dans le domaine scolaire depuis l’année dernière. Selon le Pr, les changements intervenus ces dernières années ne favorisent pas l’emploi pour les jeunes scolaires. Sur 100 jeunes, 3 seulement ont la chance d’avoir un emploi va-t-il faire savoir. Selon le Pr Dembélé, l’école Malienne ne fait que fabriquer des chômeurs. Pour lui, il faut réparer la faute qui nécessite l’implication de tous. Malheureusement, il a indiqué que  nous trouvons tous que l’école est totalement absente. Et, au Pr de qualifier qu’il y a un génocide intellectuel au Mali.

Les propositions de la Plateforme

Pour le président de la PCC, il faut que l’Etat accepte de faire un geste dans l’application de l’article 39, même s’il faut faire un échelonnement. Aussi, la PCC demande l’implication personnelle du président Ibrahim Boubacar Keita pour la résolution de cette crise scolaire. Par ailleurs, il a indiqué que la PCC condamne toute forme de violence dès maintenant lors de la  marche prévu le 13 mars prochain. Par rapport à la crise sécuritaire, le Pr Clément Dembélé a fait savoir qu’il faut soutenir le juge du pôle économique Kossogué par rapport au dossier des avions cloués.

Selon lui, le peuple doit savoir où sont partis les 1230 milliards prévus pour la  loi d’orientation et de programmation militaire, quelles sont les réalisations qui ont été faites sur le terrain. Il dira que s’il y a un compromis, on doit payer les arriérés de 2019 d’abord même si c’est par tranche. Et, la PCC s’engagerait à faire venir les enseignants à des bons sentiments pour la reprise des cours.  Selon le Pr Clément Dembélé, il faut aujourd’hui accompagner le président Ibrahim Boubacar Keita en lui imposant la volonté du peuple Malien.

Fakara Faïnké

Source: Journal le Républicain-Mali

 

 

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« 3 millions, un logement social et une promesse en l’air »… pour faire Judas : A Moustapha Guittèye du SNEC de démentir !

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Le samedi 29 février 2020, le Secrétaire général du Syndicat National de l’Education et de la Culture (SNEC), Moustapha Guittèye, flanqué de certains membres de son bureau, prenait de court l’opinion nationale et ses camarades du Collectif des syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016, en annonçant la suspension de la participation du SNEC au mouvement de grève de la Synergie syndicale !

Raisons évoquées : « Face à la grave crise que traverse l’école malienne, avec les séries de grèves qui compromettent dangereusement l’avenir de nos enfants, le SNEC malgré son profond attachement à la défense des droits des travailleurs du secteur de l’éducation et de la culture, ne saurait être indifférent au sort des milliers d’élèves maliens, victimes d’une situation dont ils ne sont en rien responsables ».

En conséquence : « Au regard des avancées constatées et compte tenu de la situation sécuritaire du pays, le SNEC demande à toutes ses militantes, à tous ses militants ainsi qu’à tous les enseignants qui partagent sa vision quant à la gestion de la crise que traverse notre système éducatif, de reprendre normalement le travail ce lundi 02 mars 2020 à partir de 07h30 pour ne pas compromettre l’avenir des enfants des pauvres ».

Comme pour se donner bonne conscience, Moustapha Guittèye se livre à un plaidoyer pro-domo en ces termes : « Le SNEC, conscient qu’il est le seul syndicat de l’éducation au Mali affilié à l’International de l’Education (IE) connue pour son combat pour la défense du droit des enfants à l’éducation qui regroupe 167 pays avec 450 organisations syndicales et 30 000 000 d’adhérents, c’est pourquoi, le lundi 17 février 2020, le Bureau Exécutif National SNEC (BEN-SNEC), a tenu une réunion extraordinaire, dont le seul point inscrit à l’ordre du jour était, l’école malienne, quelle proposition de sortie de crise, afin d’analyser la situation de blocage des négociations et proposer un plan de sortie de crise ».

Et d’informer ses militantes et ses militants qu’à l’issu des échanges avec le gouvernement les résultats suivants ont été obtenus : l’alignement de la grille des enseignants sur l’indice plafond 1100 à compter de mars 2020 pour la catégorie A avec deux mois de rappel (Janvier 2020 et février 2020) ; l’alignement de la grille des enseignants sur l’indice plafond 1200 à compter de janvier 2021 pour la catégorie A ; le paiement par tranches des rappels des 12 mois de l’année 2019.

Subversion ?

Le SNEC recommande au gouvernement : la proclamation sans délai des résultats du concours d’entrée dans la fonction publique des collectivités territoriales au compte de l’exercice budgétaire 2019 ; l’application sans délai du procès-verbal de conciliation signé le 18 mai 2019 ; l’augmentation du quota des enseignants des écoles communautaires à intégrer dans la fonction publique des collectivités territoriales par an ; l’accélération de la signature de tous les actes administratifs en instance (avancements et autres) dans les quinze jours qui suivent.

La mayonnaise a-t-elle prise ?

En tout cas, le Gouvernement de la République du Mali, à travers son porte-parole, avait vite fait d’aller en besogne, en se félicitant et en saluant la décision « responsable » et « citoyenne » du Syndicat national de l’Education et de la Culture (SNEC) d’appeler tous ses militants à reprendre les cours dès le lundi 02 mars 2020 dans toutes les écoles et sur toute l’étendue du territoire national. « Le Gouvernement réaffirme son engagement de toujours rechercher et d’œuvrer à l’amélioration générale des conditions de vie et de travail de tous les enseignants du Mali… »

Coup de théâtre…

Le lundi 2 mars, ils étaient très peu, parmi les 25000 adhérents du « seul syndicat de l’éducation au Mali affilié à l’International de l’Education (IE) », à répondre à l’appel de Moustapha Guittèye ! Des sections SNEC de l’intérieur tout comme au niveau du District de Bamako, fusent de partout désapprobations et récriminations… L’homme serait même contesté au sein de son propre bureau !

… Et coups de gueule !

Fusent aussi des rumeurs selon lesquelles Moustapha Guittèye se serait « bien sucré » sur le dos des militantes et militants SNEC ! Pour faire Judas, il aurait reçu, selon ses collègues enseignants qui sont certainement dans le « secret des dieux »… 3 millions de FCFA, un logement social, et la promesse d’être porté à la direction d’un grand établissement public…

Vrai ou faux ? « Le Pays » ne juge pas, mais donne l’occasion à Moustapha Guittèye de démentir !

Seydou DIALLO

Source: Journal le Pays- Mali

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Mahmoud Dicko après sa convocation : « Nous n’allons pas détruire ce pays… »

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Dans une interview qu’il a accordée aux journalistes après sa convocation, l’imam Mahmoud Dicko a précisé que les propos qu’il a tenus le samedi dernier ont été mal interprétés.

Après sa sortie, le samedi 29 février 2020 au Palais de la culture de Bamako, l’ancien président du Haut conseil islamique du Mali, l’Imam Mahmoud Dicko, ayant tenu des propos jugés comme « appel à la violence » lors de son meeting, avait reçu une convocation pour se présenter au Tribunal de la Commune V du District de Bamako, le mardi 3 mars 2020. Cette audition a été rendue impossible à cause des fidèles de l’Imam venus remplir toutes les rues qui mènent au Tribunal de la Commune V.

Les autorités de cette circonscription judiciaire ayant vite évalué la frustration du public présent, voire l’anticipation de ce trouble à l’ordre public, ont décidé de reporter l’audition. En dépit du report, cette action semble avoir donné un nouveau souffle à l’appel lancé par l’Imam, le vendredi 6 mars prochain. Puisque le public présent devant le tribunal a manifesté son indignation face à cette réaction des plus hautes autorités. Selon les militants de ce leader religieux, l’ancien président du Haut Conseil Islamique a dit haut ce que beaucoup pensent bas.

« Trop c’est trop », a indiqué un manifestant pour qualifier toute la souffrance vécue par les Maliens durant ce régime d’IBK. D’autres scandaient qu’ils ne se tairaient plus devant l’injustice à ciel ouvert. Sur ce point, Issa Kaou Djim, porte-parole de l’imam Dicko, a indiqué que le mot d’ordre de la manifestation du vendredi prochain est toujours maintenu. Il a rappelé que le but de cette manifestation est la dénonciation de la mauvaise gouvernance, des avions cloués au sol, des blindés en carton, et de l’incompréhension et de l’incohérence dans la gestion de la crise sécuritaire.

Quant à l’Imam Mahmoud Dicko, il a appelé le public au calme tout en évitant les dénominations que certains veulent bien leur qualifier. Car selon lui, son combat a toujours été de construire le Mali et non de le détruire comme certains veulent bien faire croire. « Nous n’allons pas détruire ce pays. Si voulions, nous avions eu plusieurs opportunités de le faire. Le message que nous avions donné le samedi dernier est très clair. Certains ont voulu créer la confusion », a-t-il déclaré.

Concernant cette convocation, l’Imam a indiqué que c’est suite à l’interprétation et la confusion qu’on veut donner à son message « clair » de l’autre jour. Par ailleurs, l’ancien président du Haut Conseil Islamique a conseillé ses partisans au patriotisme et à la retenue, avant de les appeler à rejoindre leur famille avant toute autre nouvelle.

ISSA DJIGUIBA

Source: Journal le Pays- Mali

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Non, l’Imam aime bien son pays !

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Fin de semaine dernière, le patron de la CMAS, l’imam Mahmoud Dicko avait rassemblé une impressionnante foule au Palais de la Culture. Porteur d’un message de vérité, car homme de Dieu, l’ancien président du haut conseil islamique a touché presque tous les sujets sensibles qui font l’objet de grincement de dents de la part du peuple vis-à-vis de nos gouvernants : institutions budgétivores, avantages accordés au président de la République et autres, grèves des enseignants… Puis pour sanctionner son message, il laissa entendre à ses fidèles de se préparer pour une sortie inédite le vendredi prochain si rien ne change dans la façon de faire au plus haut sommet de l’état. Dans ce discours de vérité qui défend l’intérêt du peuple, se sont glissés quelques mots discourtois.

Le message a fait peur et d’autres ont pensé même au pire dans les jours à venir. Que non ! L’Imam n’est pas un casseur et il aime bien son pays.  Nous sommes convaincus que c’est la langue de l’Imam a fourché.

Pour preuve, peu après son passage au tribunal de la commune V où il devrait être entendu hier, mais annulé pour des raisons que nous ignorons pour l’instant, Mahmoud dans un message audio a été plus implicite. « On veut nous prêter des choses qui ne sont de notre intention. Nous aimons ce pays et on ne souhaiterait jamais le pire ». L’imam a appelé par la suite au calme et au sens élevé de responsabilité pour redresser de manière pacifique le Mali gangrené par tous les maux que nous puissions imaginer.

Le vendredi prochain, il sortira et son appel sera répondu par une écrasante majorité du peuple. Mais l’imam a donné déjà la conduite à tenir. Dénoncé de manière pacifique comme ce fut le cas du 5 avril passé.

La rédaction

Source: Journal le Pays- Mali

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Mali : Commissariat spécial de police du chemin de fer de Bamako : Une bande de voleurs de moto hors d’état de nuire

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S’il y a un problème auquel le peuple malien est aujourd’hui durement confronté, c’est certainement celui de l’insécurité. Par ailleurs, la zone de Sénou est l’une des plus criminogènes de Bamako. Aujourd’hui, la détermination du Commissaire en charge de la police du chemin de fer, le Commissaire Principal Assitan Cheick TANDIA et son adjoint, le Commissaire Moussa O MARIKO, pour la sécurité des personnes et leurs biens dans leur zone d’intervention, vient de porter fruits. Ce, à travers l’arrestation dans la nuit du 15 au 16 février 2020 des malfrats organisés en bande, dans les alentours de Sénou.

Suite à une plainte déposée par un citoyen pour vol de moto, d’objets personnels dont deux téléphones portables et une somme d’argent, les limiers du Commissariat Spécial de Police du chemin de fer sur instruction du Commissaire Principal Assitan Cheick TANDIA, ont diligenté une enquête. Les investigations à travers une réquisition ont permis de localiser et d’interpeller un présumé auteur sur une moto. Conduit au Commissariat du chemin de fer, les interrogatoires poussées du mis en cause ont permis aux hommes dudit commissariat de localiser et d’interpeller un second présumé co-auteur. Une perquisition de leur domicile a permis la saisie de huit motos. Les investigations approfondies ont ainsi permis l’interpellation successive de six receleurs. Selon le Commissaire Principal TANDIA, ce groupe de malfrats évoluait un peu partout dans la capitale et leur moyen d’opération était le vol par effraction. Les huit (8) malfaiteurs se trouvent désormais en garde à vue dans les locaux du Commissariat de Police du chemin de fer et devront répondre devant le juge.

Même si deux (2) des voleurs sont en fuite, il y’a lieu de féliciter les éléments du Commissaire Principal Tandia pour ce gros coup.

Le Principal TANDIA a profité de l’occasion pour inviter la population à beaucoup plus de coopération avec les Forces de Sécurité. Les autorités du Commissariat de Police Spécial du Chemin de Fer invitent la population à s’impliquer davantage pour la pourchasse des individus mal intentionnés en donnant des bonnes informations à sa police.

 

Ben Abdoulaye

Source: Le Confident

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Nouakchott/ Bir-Mogrein : Aguibou Bouaré parcours 1300 Km au nom de la justice pour Yaya Cissé

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Appel de Bir-Mogrein ou le cri strident, dans le désert Mauritanien, d’un Malien condamné à mort par erreur judiciaire, revendiquant son droit à un procès équitable et clamant son innocence, au moyen de preuves irréfutables !

En marge de l’atelier international sur l’inclusion des Droits de l’Homme (DH) dans les politiques publiques notamment sécuritaire, en matière de développement socio-économique courant février 2020, M. Aguibou Bouaré, Président de la CNDH-Mali a répondu au cri de détresse de notre compatriote Yaya Cissé condamné à mort depuis 2012 et reclus dans un cachot à 1300 km de Nouakchott la capitale de la Mauritanie, avec près de 500 km de piste rurale.

Pour mémoire, en 2012 notre compatriote Yaya Cissé Représentant des Maliens à Nouadhibou (sur la foi d’autorisation réglementaire) s’est retrouvé accusé dans une procédure pénale pour assassinat d’un citoyen Mauritanien, sur la base d’un témoignage d’une Malienne accusée également (témoignage complètement remis en cause par la preuve de l’absence de M. Cissé à Nouadhibou,  quand le faux témoignage faisait état de sa présence à 1H du matin pour conduire la dépouille (avec elle) de la victime d’assassinat chez un marabout).

Bir-Mogrein, un mirage !

Bir-Mogrein, un horizon inatteignable qui s’éloignait à chaque km qui nous y approchait ; à croire finalement que l’existence de cette prison était une légende ! Que nous n’allions jamais y arriver ! Face à la peine capitale infligée à M. Yaya CISSE, subsistent des questions capitales dont les réponses pourraient corriger une erreur judiciaire monumentale, préserver les droits fondamentaux de M. Cissé, un citoyen Malien pourtant bien intégré dans son pays d’accueil (Marié à une Mauritanienne) puisque c’est de lui qu’il s’agit.

Questionnements :

Pourquoi attendre 2 ans après les poursuites contre les personnes suspectées au nombre de quatre pour enfin associer M. Cissé à ce crime, sur un faux témoignage ?

Le témoignage d’une dame qui s’est dédite après un premier témoignage, et sur la base duquel M. Cissé a été condamné, est-il crédible ?

Comment peut-on condamner une personne sur la base d’une attestation d’une Commissaire de police qui prétend qualifier de faux les sceaux des polices de l’air des aéroports ?

Pourquoi n’avoir pas introduit une procédure pour faux contre les polices des frontières des deux pays si tant est que l’attestation, qualifiant leurs cachets de faux, était fondée ?

Soit dit en passant, l’attestation invoquée pour condamner à mort, ne figurait pas sur du papier à entête officielle, et pire était signée sous un nom, autre que celui de la Commissaire qui l’aurait établie.

Plus grave, la comparution de l’auteur de la fausse attestation n’a jamais été requise tout au long de la procédure de jugement.

L’extorsion d’un aveu sous la torture est-elle légale, et peut-elle servir de preuve, qui plus est, en matière pénale ?

Pourquoi le passeport, de M. Cissé faisant la preuve de sa présence au Mali via Dakar la nuit du crime, est-il confisqué à présent ?

Pourquoi a-t-on refusé d’entendre les témoins à décharge dans la procédure ?

Il est constant que le procès a eu lieu dans une langue (arabe) que M. Yaya CISSE ne comprenait ni ne parlait !

A-t-on recouru au service d’un interprète agréé et/ou assermenté ?

 Pourquoi la peine capitale pour Yaya Cissé accusé (À supposer même qu’il soit complice) de complicité (dont l’innocence est établie sur la foi des preuves ci-dessus) pendant que les autres coaccusés (convaincus d’avoir transporté la dépouille de la victime) s’en sortent avec des peines entre 2 et 5 ans ?

En définitive, les questions essentielles, que l’on est en droit de se poser dans cette affaire, sont celles de savoir quel intérêt cette dame Malienne Yaye COULIBALY (décédée quelques mois après avoir purgé sa peine) avait à induire la Justice d’un pays ami du Mali en erreur ?

Pour le compte de qui et dans quel intérêt la Commissaire de police Mauritanienne ayant établi la fausse attestation, contestant les documents certifiant l’absence de Yaya CISSE au moment des faits, a agi ?

Tout de même, nous saluons le Ministre de la Justice de la Mauritanie le Docteur Haimoud Ramdan pour nous avoir reçu promptement, à notre demande (grâce à la bienveillante intervention du Président de la CNDH Mauritanie) et échangé avec nous au sujet du dossier de notre compatriote. De même, la présente mission à destination de Bir-Mogrein a été possible grâce au Président de la CNDH de Mauritanie, Maître Ahmed Salem Bouhoubeyni et son équipe.

L’équipe de mission était composée de M. Mohamed Brahim, Ahmed Sedigh et Salia Ahmed respectivement Secrétaire Général de la CNDH Mauritanie, Membre CNDH Mauritanie et Représentant Régional à Nouadhibou, et Chauffeur.

À la sortie de Nouakchott, après que mon ami Ahmed Sedigh m’ait acheté une écharpe contre les intempéries, mais surtout en guise de souvenir afin que je me souvienne aussi longtemps que possible du Grand défenseur des droits humains qu’il est, fier d’être associé à ce véritable parcours du combattant, le Secrétaire Général Brahim me préparait gentiment, un brin taquin, à l’épreuve de l’odyssée en ces termes: “M. le Président, à partir de maintenant, vous laissez le prestige -de Président- à Nouakchott…”.

Je lui ai répondu avec repartie que je suis un Prolétaire en mesure de s’adapter au contexte !

Au total nous avons parcouru 2600 km soit un voyage de trois jours avec deux escales (aller et retour) pour la noble cause des droits de l’homme singulièrement pour lutter contre l’injustice de la condamnation d’un innocent.

Quelque part, en plein désert, nous avons fait escale chez un guerrier nomade qui a suggéré que l’on passe la nuit sous sa tente, et s’apprêtait à nous honorer d’un bélier comme festin jusqu’au matin.

Hélas, l’appel de Bir-Mogrein était pressant, après quelques 45 minutes de pause sous la tante, et la prière du crépuscule, nous avons repris le chemin, toujours sur la piste rurale.

La nuit tombée, nous nous sommes égarés pendant environ 1 heure de temps avant de retrouver la piste bitumée.

Nous sommes arrivés à Zoueratt (une ville minière de Mauritanie à 950 km de Nouakchott) vers minuit et on y a passé la nuit.

Le lendemain, nous avons dû recourir aux services d’un guide, direction “prison Bir-Mogrein” à 350 km de Zoueratt.

Sans le guide, je me demande comment on pourrait se retrouver dans le désert avec une multitude de pistes rurales poussiéreuses, identifiables uniquement à travers les traces des roues des voitures.

Quelques principes de droit :

Pour revenir au fond de cette procédure judiciaire rocambolesque, ne dit-on pas en matière pénale que “mieux vaut acquitter un coupable que condamner un innocent “!

Cet autre principe de droit stipule que le doute profite à l’accusé, or malgré le doute reconnu par la justice Mauritanienne, M. CISSE a été condamné à la peine capitale.

En tout cas, Dieu est le détenteur suprême de la vérité en tout lieu et en toutes circonstances.

Mieux, en plus du cachet des polices de l’air, de la production de la liste des passagers d’Air Mauritanie dont M. Cissé faisait partie, de la liste des appels téléphoniques au Mali produite par l’opérateur téléphonique ORANGE MALI, les témoignages de tous les autres accusés démentent naturellement la présence de M. Cissé, contrairement au faux témoignage de la dame.

Notre intime conviction (à l’instar de nombreuses personnes ayant examiné ce dossier) est que M. Yaya Cissé est victime d’une erreur judiciaire, et qu’il a servi probablement d’agneau sacrificiel dans un crime horrible, pour calmer la révolte de la communauté de la victime.

Or ni en islam ni dans une autre religion, rien ne doit justifier la condamnation d’un innocent.

À Bir-Mogrein, commune de Zoueratt, a été construite une prison en 2016 pour y détenir les condamnés de la Mauritanie à de longues peines, et souvent pour des crimes abominables.

Ce cachot à l’allure moderne est au milieu de nulle part en plein désert ! Nous avons rencontré de nombreux détenus Maliens (ils sont une trentaine selon leurs dires) très souvent condamnés à 10 ans fermes pour consommation de drogue ou d’alcool.

À la rencontre de la victime d’erreur judiciaire M. Cissé, il n’avait pas perdu le moral, gardait sa sérénité, au contraire, il se battait de toutes ses forces pour prouver son innocence, avec des pièces à conviction dont il dispose, et combattre avec détermination, l’injustice criante dont il est victime.

Il n’arrêtait pas de répéter : seule la vérité importe pour moi, je ne sollicite pas de grâce Présidentielle ! Sans laver mon honneur, mes enfants verront leur père indexé comme un criminel sur du faux, du mensonge. Mais, je ne désespère jamais parce que ma conviction est que la justice, comme la vérité finissent toujours par triompher, a-t-il conclu.

Le Régisseur de la prison et son adjoint, de vrais croyants, nous ont bien accueillis et étaient peinés et très gênés par le sort injuste que M. Cissé subissait.

Mes deux collègues de la CNDH aussi qui rencontraient pour la première fois M. Cissé, qui lui ont posé toutes les questions utiles, loin des versions erronées ou floues dont ils avaient connaissance, étaient à l’évidence marqués par le sentiment d’injustice.

Dans ce dossier, tout le monde devrait jouer sa partition pour le recours bien possible du pourvoi d’ordre du Ministre de la Justice Mauritanien, pour erreur judiciaire bien prouvée.

Il suffit d’accepter d’examiner les éléments du dossier, pour s’en convaincre.

C’est le lieu de remercier et rendre hommage à tous ceux qui sont engagés depuis belle lurette dans ce combat noble pour la justice et la liberté.

Recommandations à l’attention des autorités et d’autres acteurs

En conséquence :

J’en appelle aux Hautes Autorités Mauritaniennes de répondre à l’appel de Bir-Mogrein en procédant à la réouverture du procès par voie de pourvoi d’ordre du Ministre de la justice, afin de respecter les droits fondamentaux du pauvre innocent M. Cissé, et corriger l’erreur judiciaire dont il est victime !

J’en appelle aux Hautes Autorités Maliennes de s’impliquer davantage à faire respecter les droits fondamentaux de M. Cissé!

J’en appelle aux organisations de défense des droits humains, au Mali et à travers le monde, à continuer et/ou à s’impliquer dans la régularisation de ce cas d’erreur judiciaire grave !

J’en appelle à toutes les bonnes volontés de la République islamique de Mauritanie, de la République du Mali et du monde entier afin que M. Yaya Cissé soit rétabli dans ses droits, en lui donnant acte de son innocence prouvée par des pièces à conviction imparables.

Les Républiques sœurs de la Mauritanie et du Mali ont tout à y gagner car comme disait Martin Luther KING : « La moindre injustice, où qu’elle soit commise, menace l’édifice tout entier ».

Enfin, Nelson MANDELA ne disait-il pas : « Priver les gens de leurs droits fondamentaux revient à contester leur humanité même ».

 

Ce sera Justice !

 

Source: Le Confident

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Mali : Dr. Boubou Cissé à la rentrée annuelle du REAO : “Le secteur privé doit être une éthique en matière d’affaires”

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La traditionnelle rentrée annuelle du Réseau de l’entreprise en Afrique de l’ouest (Reao) a eu lieu avec diner débat. Cette rencontre qui est à sa 11ème édition avec pour thème la bonne gouvernance et responsabilité du secteur privé.

Le monde des entrepreneurs a répondu massivement à l’invitation du Reao pour échanger avec le conférencier, Thierry Tanoh, ancien ministre ivoirien des Finances, ancien patron de banque. Dans son exposé, il a détaillé l’importance de la bonne gouvernance, car selon lui, pour parler de bonne gouvernance, il faudrait se mettre dans la peau de l’Etat en présentant les grands principes et en répondant sur le secteur privé et sur l’environnement étatique.

A ses dires, la bonne gouvernance, c’est la capacité du gouvernement à concevoir, formuler et réaliser les actions et à s’acquitter de leurs fonctions d’où certains considèrent que la gestion du secteur public relève de la responsabilité des acteurs de l’Etat. Par ailleurs, la transparence et l’information contribuent à renforcer l’aspect responsabilité. La qualité de la gouvernance est une perceptive de la croissance.

L’Etat et le secteur privé, en termes de gouvernance ont des points communs et des intérêts qui convergent. Avoir une bonne gouvernance au niveau macroéconomique a un impacte du coût de financement pour le secteur privé. Et ce secteur doit être ambitieux en montrant l’exemple.

La bonne gouvernance économique comprend entre autres les principes de transparence de responsabilité et de non-discrimination, car ces principes sont très importants non seulement pour le secteur public mais aussi pour le secteur privé.

En effet pour une bonne gouvernance, l’économie gagne en stabilité, les institutions sont renforcées et mieux reconnues et c’est un moyen pour lutter contre la pauvreté et la corruption.

Par ailleurs, il n’y a pas de bonne gouvernance si le secteur privé ne joue pas sa partition, en aidant les entreprises à s’acquitter de leurs obligations : le respect scrupuleux des règles de bonne gouvernance et des obligations fiscales, le respect des normes en matière d’environnement et de travail.

Selon Dr. Boubou Cissé, Premier ministre et chef de gouvernement, la gouvernance est une question de responsabilité sociale de l’entreprise c’est dire que les entreprises doivent avoir la main sur le cœur et être au rendez-vous lorsqu’un Etat a besoin d’elles. Et cette responsabilité est importante quand cet Etat fait des efforts pour un bon fonctionnement de la réussite des différents secteurs. Le gouvernement s’attèle à identifier en mettant en œuvre les réformes nécessaires à l’amélioration continue du climat des affaires dans notre pays. Et le secteur privé doit être une éthique en matière d’affaire et ce qui nous intéresse en tant que gouvernement sont des idées et pratiques que vous nous proposez après vos échanges qui nous aideront à l’amélioration du pays. Sur la loi des finances 2020, plusieurs milliards de nos francs sont destinés à cette demande publique. Mon souhait est que cette appartenance puisse être un gage en matière d’exemplarité.

Dans son discours de bienvenue, le président du Reao Houd Baby a souligné l’importance du thème de cette soirée en rappelant que les gouvernements et les organisations publiques des entreprises privées doivent impérativement pratiquer la bonne gouvernance et investir dans la transformation morale et techniques des jeunes générations afin de leur rassurer un avenir prometteur.

Cette rentée est célébrée chaque année dans un cadre d’échange constructif, de mobilisation et de sensibilisation autour des thèmes bien définis.

 

Aïchatou Konaré

Source: Mali Tribune

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chirurgie cardiaque :‘’Nous sommes en train de voir se développer une magnifique entreprise de santé publique de très haut niveau au Mali’’ dixit Dr. Guy Fernandez

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De passage au Mali, dans le cadre d’une mission de formation en matière de chirurgie cardiaque, nous avons pu tendre notre micro à Dr. Guy Fernandez, un citoyen français reconnu comme étant un éminent chirurgien cardiaque et vasculaire.

 Lisez plutôt pour mieux comprendre

 Le Confident : Présentation de M. Guy Fernandez

GF: Je suis M. Guy Fernandez, chirurgien cardiaque et vasculaire. Après avoir passé les concours hospitalo-universitaires, j’ai exercé au CHU de Bordeaux de 1979 à 1989, puis j’ai créé un centre privé de chirurgie cardiaque à Bordeaux ou j’ai exercé de 1989 à 2016, j’ai également exercé au Centre Cardio thoracique de Monaco de 1998 à 2018. J’ai initialisé et participé à l’élaboration et au développement d’un centre de chirurgie cardiaque à Moscou (1999- 2001) et à Oran en Algérie (2008-2018).

En 2018 j’ai décidé de cesser mon activité en France pour me consacrer à une activité bénévole au sein d’associations humanitaire comme la Chaîne de l’Espoir.

Le Confident : Parlez-nous de la mission qui vous amène en ce moment au Mali ?

GF: Il s’agit d’apporter une formation théorique et pratique dans le domaine de la chirurgie cardiaque des malformations congénitale et des lésions acquises du jeune enfant et de l’adulte. Mon domaine référent de compétence concerne les cardiopathies congénitales simples et surtout toute la chirurgie des lésions acquises.

Le Confident :Justement, est-ce que vous pouvez nous dire ce que c’est que la Chirurgie Cardiaque et depuis quand il existe au Mali ?

GF : Dans les faits, la chirurgie cardiaque existe au Mali depuis le mois de septembre 2018 grâce aux efforts et au management de la Chaine de l’Espoir et son fondateur le Pr. Alain Deloche représenté à Bamako par Madame Alice Authier qui œuvre depuis 3 ans au développement et à la pérennisation du centre Festoc dont vous connaissez probablement l’origine.

Le Confident :Est-ce que le plateau technique existant au Mali répond aux normes en vigueur ?

GF: Le plateau technique est parfait notamment le bloc opératoire et le service de réanimation sont parfaitement achalandés.

Le Confident : Combien coûte en moyenne une intervention chirurgical au niveau du cœur au Mali ?

GF: Actuellement, selon les informations que j’ai, le cout varie de 2 500 000 FCFA pour une chirurgie à cœur fermé à 3 500 000FCFA pour une chirurgie à cœur ouvert, la chirurgie à cœur ouvert est beaucoup plus complexe et nécessite un matériel spécifique très coûteux : appareil de circulation extra corporelle (cœur-poumon artificiel) et du matériel coûteux pour effectuer le traitement des maladies qui nécessitent des prothèses. Il reste que, même si ces coûts doivent pouvoir être réduits par une discipline économique draconienne, la chirurgie cardiaque est une chirurgie coûteuse, c’est également une chirurgie qui sauve des vies… quel prix pour sauver une vie ??? C’est un éternel débat même dans nos pays…

Le Confident : D’aucuns estiment que le cout de cette intervention chirurgicale est très élevé, pensez-vous que cela pourra être revu à la baisse dans les jours à venir ?

GF: Je viens de répondre : oui ! Mais cela restera couteux et de plus en plus couteux au fur et à mesure que les chirurgiens entreprendront des techniques de plus en plus élaborées

Le Confident : Ici au Mali, quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confrontés et que proposez-vous pour y remédier ?

GF: Difficultés de financement, bien évidemment ! :

On – vous- nous ne pouvons poursuivre « la politique de l’autruche » … La Chaine de l’Espoir n’a pas et ne peut pas avoir vocation à financer indéfiniment les interventions de chirurgie cardiaque !!! :

– Elle initialise et donne les conditions pour pérenniser cette activité ;

– Elle a un budget destiné à un certain nombre de procédures  pour les enfants ;

– Elle initialise les commandes de matériel et de ce que nous appelons les consommables (couteux !!!) pour progressivement passer la main à des structures locale : c’est ce qui est en train de se mettre en place ;

– Elle poursuit la formation des chirurgiens maliens de manière à les autonomiser le mieux possible : c’est la raison de ma présence ici pendant 3 semaines.

Le Confident : Comment régler ce problème ?

G F : Il faut impérativement arriver à obtenir une prise en charge de ces interventions par une forme d’assistance publique (comme c’est déjà le cas dans d’autres pays, en Algérie par exemple ou j’ai effectué de nombreuses missions). Il y a bien sûr la participation financière des patients… certains vont se faire opérer en Tunisie… J’ignore le coût.

Le Confident :Quels messages souhaiteriez-vous adresser à l’endroit des Maliens, et plus précisément vos patients ?

G F: Sur cette belle initiative de la Chaine de l’Espoir avec l’aide de la Fondation pour l’Enfance et de l’Hôpital Mères Enfant le Luxembourg, de l’association SHARE de Monaco, nous sommes en train de voir se développer une magnifique entreprise de santé publique de très haut niveau, et ce,  grâce au dévouement, aux motivations inflexibles et déterminées, au désir d’apprendre et d’entreprendre de  tous le personnel soignant : infirmières, infirmiers, médecins :  cardiologues, anesthésistes réanimateurs, chirurgiens… alors aidez-les en mettant en valeur leur labeur quotidien et en leur faisant confiance….

 

Interview réalisé par Drissa Kantao

 

Source: Le Confident

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DR. Boly Ahmadou, épidémiologiste, urgentiste en santé publique : “Des mesures sont prises contre le Covid-19”

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Le 14 février dernier un cas de coronavirus a été découvert en Egypte et depuis des cas s’accumulent en Afrique. Mali Tribune fait le point avec docteur Boly Ahmadou, spécialiste en épidémiologie clinique, Chargé de la Surveillance Epidémiologique à la Direction générale de la Santé et de l’Hygiène publique.

Mali-Tribune : Qu’est-ce que le Coronavirus ?

Dr. Boly Ahmadou : C’est une famille de virus, comptant un grand nombre de virus présents chez l’homme et chez l’animal.

Mali-Tribune : Comment ce virus est-il apparu en Afrique précisément en Égypte ?

Dr. B. A. : Effectivement, l’Égypte a enregistré le premier cas du continent africain à la date du 14 février 2020. Le cas est un ressortissant étranger, et son itinéraire n’a pas été donné par les autorités égyptiennes.

Deux autres cas positifs, tous des ressortissants italiens ont été enregistrés en Afrique, Algérie (1 cas) et Nigeria (1 cas). L’Algérie partage une large frontière terrestre avec le Mali, qui est utilisée pour le mouvement de la population et le commerce.

 

Mali-Tribune : Depuis son apparition jusqu’à maintenant quel est le nombre de décès enregistrés ?

Dr. B. A. : A la date du 26 février 2020, selon le rapport de situation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), on note 82 294 cas confirmés dont 2 804 décès et 46 pays touchés en plus de la Chine.

 

Mali-Tribune : Quelle est la situation au Mali ?

Dr. B. A. : Jusqu’à la date du 27 février 2020, aucun cas confirmé n’a été détecté au Mali. Cependant, les services techniques du ministère en charge de la Santé, suivant une alerte à la date du 24 février 2020 ont procédé à un prélèvement chez un ressortissant étranger travaillant sur un site minier dans le Cercle de Kénieba, Région de Kayes. Le cas a été déclaré négatif sur la base des examens de laboratoire.

 

Mali-Tribune : Quelle est la cause principale de la maladie coronavirus ?

Dr. B. A. : Covid-19 est causée par une nouvelle souche de coronavirus n’ayant encore jamais été identifiée chez l’être humain.

Ce virus se propage principalement par contact avec une personne infectée par le biais de gouttelettes respiratoires produites lorsqu’une personne tousse ou éternue, par exemple, ou par des gouttelettes de salive ou des sécrétions nasales.

 

Mali-Tribune : Comment cette maladie se manifeste ?

Dr. B. A. : Cette maladie peut provoquer des symptômes bénins, notamment un écoulement nasal, des maux de gorge, de la toux et de la fièvre. Dans les cas plus graves, l’infection peut entraîner une pneumonie, un syndrome respiratoire aigu sévère, une insuffisance rénale, voire le décès.

 

Mali-Tribune : Comment lutter contre ce virus?

Dr. B. A. : Au niveau individuel, chaque personne doit observer les bonnes règles d’hygiène : se couvrir la bouche et le nez avec le pli du coude ou avec un mouchoir en cas de toux ou d’éternuement, et jeter le mouchoir immédiatement après dans une poubelle fermée. Il est également très important de se laver les mains régulièrement avec une solution hydro alcoolique ou à l’eau et au savon.

Les stratégies suivantes sont recommandées pour les pays dans le cadre de la préparation :

  • le renforcement de la surveillance épidémiologique surtout au niveau des points d’entrée du pays, pour détecter rapidement les cas éventuels et assurer une meilleure gestion de ces cas,
  • le renforcement des capacités diagnostiques des laboratoires pour faire rapidement la confirmation ;
  • la communication et la sensibilisation sur les mesures de précautions standards.

L’OMS encourage également tous les pays à renforcer leur surveillance des infections respiratoires aiguës sévères (IRAS), et à informer l’OMS de tout cas présumé ou confirmé d’infection par un nouveau coronavirus. Les pays sont invités à continuer de renforcer leur état de préparation aux situations d’urgence sanitaire, conformément au Règlement sanitaire international (2005).

 

Mali-Tribune : Un traitement contre cette maladie existe-t-il ?

Dr. B.A : Il n’existe pas de traitement spécifique contre la maladie Covid-19.Cependant, de nombreux symptômes peuvent être traités, le traitement reposant dès lors sur l’état clinique des patients.

 

Mali-Tribune : Quelles sont les mesures de prévention prises en Afrique par rapport à coronavirus ?

Dr. B. A. : Depuis le début de la maladie, les Etats africains avec leurs partenaires (CDC Afrique, OMS, CDC Atlanta…) travaillent pour renforcer la préparation à la maladie à coronavirus. Des réunions ministérielles sur la question ont été tenues pour partager les expériences des pays et faciliter la mutualisation des moyens de préventions.Les pays ont élaboré des plans de prévention et certains ont activé leur centre des opérations urgences en santé publique.Ces mesures prises portent sur la coordination des activités ; la communication sur les risques et engagement communautaire; la capacité de laboratoire; les points d’entrée ; la surveillance; la prévention et contrôle des infections; la mobilisation des équipes d’intervention rapide ; et la gestion des cas.

Propos recueilli par

Djénébou Kané

Source: Mali Tribune

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Mairie de Ségou : Qui a vendu la parcelle destinée aux chasseurs ?

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L’association des chasseurs de la 4ème région administrative du Mali est en colère contre la mairie de Ségou par rapport à une histoire de vente de parcelle.

 En effet,quand Ousmane Karamoko Simaga était à la tête de la mairie de Ségou,l’association des chasseurs de Ségou ont fait la demande d’une parcelle dans la ville de Ségou, qui devrait les servir comme pied à terre, car à chaque événement à Ségou,ils sont présents et sans abris. Une demande qui a été répondue favorablement.

Dans un premier temps, on leur a fait croire que leur parcelle est en face de l’hôtel Dounankéé au quartier Hamdallaye, derrière le commissariat du 2ème arrondissement de Ségou. Mais à la grande surprise des chasseurs ont leur dit que la parcelle qui leur était destinée n’est plus disponible et qu’ils vont devoir être derrières la ville.

Mécontents de cette décision, les chasseurs ont tout simplement refusé. Cependant, suite à des enquêtes menées, il se trouve que la parcelle des chasseurs a été vendue par la mairie sous le contrôle d’un homme dont nous tairons le nom pour le moment. D’où la colère des chasseurs qui exigent que leur parcelle les soient remis.

Dans un premier temps, les chasseurs ont mis sur place une commission pour défendre leurs intérêts à l’amiable. Pourtant, cette commission a tout fait pour récupérer la parcelle mais hélas ! En tout cas, selon des indiscrétions, les chasseurs sont prêts à tout pour récupérer leur parcelle.

Affaire à suivre alors

Ben Abdoulaye

Source: Le Confident

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Elle se confie au confident : ‘’je n’aime pas mon fiancé, mais ma famille veut me forcer à me marier avec lui’’

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Très chers lecteurs du journal ‘’Le Confident’’, c’est avec le plus grand respect que je partage mon histoire avec vous. Je le fais surtout en espérant compter sur la bonne compréhension de tout un chacun. En effet, l’histoire qui est la mienne et que je m’apprête à vous exposer est vraiment complexe.

Je suis mademoiselle F.T,j’ai 25 ans et je suis étudiante à l’université de Bamako. En effet, il y’a de cela un peu plusd’une année, je me suis fiancée avec M. G.P.Avant nos fiançailles, on se connaissait, mais on ne se fréquentait pas en tant que couple.

Tout a commencé par un coup de fil que j’ai reçu de lui un beau jour. Selon lui, vu qu’il souhaite mieux me connaitre, il sait permis de prendre mon numéro par le biais d’un ami en commun. À cet effet, on a échangé pendant quelques mois et un jour il m’a parlé de son désir de m’avoir comme épouse.

Je lui ai dit que j’étais enchantée, mais que malheureusement ce que je ressentais pour lui n’était pas de l’amour mais uniquement du respect. Et qu’au-delà de tout cela, que je ne le connaissais pas assez et que je ne voyais pas comment je pourrais épouser quelqu’un que je ne connaissais que superficiellement. Il m’a dit qu’il comprenait ce que je disais mais que si je le voulais bien,qu’on pourrait apprendre à se connaitre avant le mariage. Autrement dit, il voulait que je lui donne la permission d’amener les colas chez nous. J’avoue que j’étais dans un dilemme.Car, d’un côté, je savais que je n’éprouvais rien pour lui comme amour et de l’autre côté, j’étais bien sûre tenter par l’idée du mariage, car j’avançais en âge et surtout que toutes mes amies et petites sœurs étaient déjà mariée. Surtout qu’il continuait à insister en disant que je finirai par l’aimer avec le temps.

Face à son insistance, j’ai demandéconseils à mon entourage et presque tout le monde me disais que je n’avais rien à perdre et qu’en plus j’étais en âge de me marier surtout que G.P ne cessait de me dire que l’appétit vient en mangeant et qu’il ferait de son mieux pour que je tombe amoureux de lui. Ainsi, un beau jour, je ne sais par quel miracle tout d’un coup j’ai accepté sa proposition de mariage. Certains de mes proches trouvaient que c’était irréfléchi de ma part surtout que je ne voulais pas au début.Mais je ne voulais plus rien entendre, tout ce que je voulais, c’était d’être la femme de G.P.Du coup, je lui ai donné le feu vert et j’étais contente. Ma famille et mes amies me demandaient si je le connaissais et surtout si je l’aimais. Et ma réponse était positive.

Sans plus tarder on s’est fiancé, cependant, seulementquelques mois après, rien n’allait plus entre nous.J’avais comme l’impression que je venais deme réveiller d’un long sommeil, j’étais en couple avec un étranger.Je n’arrivais plus à croire que je m’étais fiancée et que j’avais dit à ma famille et mes amies que c’était G.P que je voulais comme mari. Pourtant, je ne le supportais plus au bout de quelques mois.

À la limite, je le fuyais mais de temps à autre je me remettais en question et je me disais que peut être le problème venait de moi que j’avais un souci alors je m’efforçais à le sourire à le fréquenter, bref à faire de mon mieux pour être une fiancée modèle. Souvent, je prenais de ses nouvelles, jamais je ne lui manquais de respect. On s’écrivait des messages, car je voulais que ça marche puisque j’étais déjà fiancé et que tout le monde avait appris la nouvelle. Ayant compris cela, il a commencé à changer à se sentir plus en confiance à me prendre totalement pour acquise. Pour preuve, il ne fournissait désormais aucun effort et quand je lui faisais des reproches, il retournait la situation contre moi et je me sentais coupable.

Des mois sont passé et un beau jour j’ai décidé de renverser la situation je ne lui accordais plus d’importance. D’ailleurs, je me sentais mieux quand il était loin de moi je ne pensais plus à lui alors je me suis rendu compte que j’étais piégée dans une relation sans amour mais qu’il m’était presque impossible d’en sortir à cause des pressions de la société. Mais malgré ma peur et toute les critiques auxquelles j’allais devoir faire face, j’ai décidé de prendre mon destin en main. Enfin, j’ai décidé d’affronter ma famille et la société. Mais j’étais loin de me douter que cela allait être difficile car lorsque j’ai décidé d’en parler à ma famille, ils m’ont fait savoir que je n’allais pas être celle qui allait les déshonorer en jetant la honte sur la famille.

Ma famille m’a fait savoir qu’ils avaient d’ores et déjà informé tous les membres de la famille proche et lointainede mes fiançailles et qu’ils s’apprêtaient à organiser mon mariage et que c’est le moment que j’ai choisi pour les humilier. Malgré que je les aifait savoir que je n’étais pas heureuse, ils ont joué à la sourde oreille en disant que si ce mariage devrait ne pas se faire, que la faute n’allait certainement pas venir de notre famille. Selon eux, sauf si le marié refusait, sinon, dans le cas contraire le mariage se ferait. À cet effet, j’ai contacté mon fiancé pour lui faire part de mes sentiments. Autrement dit, que je ne souhaitais plus continuer avec lui, car je ne l’aimais pas. Et lui, il me voulait toujours.

Dans le but d’accélérer les choses, il y a eu une rencontre entre nos deux familles qui d’ailleurs estiment que les arguments que j’avançais n’étaient d’aucune importance et surtout que cela ne valait pas un motif valable pour rompre les fiançailles. De nos jours, toute ma famille est contre moi. Selon eux, soit je décide de sacrifier ma vie en les obéissant, c’est-à-dire leur faire honneur en allant dans un mariage sans amour, soit si je décide de ne m’en tenir qu’à ma décision et de perdre l’affection de toute ma famille.

Ai-je mal fait de décider de mettre un terme à tout cela avant le mariage ou bien je devrais continuer en me taisant juste pour ne pas frustrer ma famille. Tout en sachant que j’allais forcement divorcé dans un futur proche.

En tout cas, je suis face à un dilemme qui me tourmente. Et vous, que feriez-vous à ma place ?

Source: Le Confident

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Sikasso : 550 millions investit pour la construction d’un nouveau lycée public

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Pour la construction d’un nouveau lycée public à Sikasso, le deuxième du genre dans la ville, plus de 550 millions seront investi. L’information a été rendu publique par les responsables de l’académie d’enseignement de Sikasso.

A noter que cette nouvelle infrastructure sera composée de 24 salles de classes, deux bureaux et des latrines. La durée d’exécution des travaux est prévue dans un délai de 6 mois.

Source: Journal le Pays- Mali

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Kayes : Session d’information sur les risques et dangers de de la migration irrégulière

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Le mardi 25 février 2020, s’est tenu une séance d’information sur les risques et dangers de la migration irrégulière. Cette séance d’information et de sensibilisation qui s’inscrit dans le cadre du projet migration, a regroupé 50 jeunes et femmes des villages de Tafacirga et Gaméra, dans la commune de Kolimbiné.

Source: Journal le Pays- Mali

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