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Edito : Chercher à sauver l’essentiel commun

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Avec à l’idée qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite et que tout est perfectible, la machine électorale se met en marche au Mali, en ligne de mire, les élections législatives du 29 mars 2020 ; la date de limite de dépôt des candidatures étant le 13 février prochain.

Les partis politiques, acteurs privilégiés des élections se préparent, les ‘’candidatiables’’ s’échauffent et se positionnent, tels des joueurs à l’aune d’une phase finale de coupe âprement disputée. On parle de jeu ou de joute électorale, par mimétisme, mais là, c’est du sort de l’Etat dont un organe est tombé en désuétude, qui se joue. C’est d’une scène qui porte le dessein d’une nation malienne à la recherche de ses marques perdues, depuis que ses enfants n’arrivent plus à tenir les élections, du fait d’une insécurité récurrente imposée, qu’il s’agit. Pour que tout se passe bien, l’Etat malien injectera 16 milliards de FCFA dans ces élections législatives de mars et avril 2020, a précisé le secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Adama Sissouma, lors d’un débat sur la télévision nationale, ORTM, le week-end dernier.

A Bamako, à Tombouctou, comme à Taoudeni, les acteurs s’échauffent et s’entrainent, avec les élections législatives, comme point de mire : à Bamako le Parti Mali Kanu (PMK) de Modibo KONE, qui signe sa rentrée politique, le samedi 1er février à l’hôtel Olympe; le Parti de l’Indépendance, de la Démocratie et la Solidarité (PIDS) de Daba Diawara, qui tient à la même date, son cinquième congrès ordinaire au Mémorial Modibo Kéita ; la consécration de Baba Moulaye (ministre de l’Agriculture), élu Secrétaire général de la section du Rassemblement pour le Mali (RPM) à Tombouctou ; et la vaillante jeunesse de Taoudeni qui essaie de faire entendre sa voix, dénonçant le troc de la nouvelle région contre le cercle ante.

Le gouvernement avance des raisons de croire en la sincérité des scrutins à venir par la sécurité qui les entoure, l’audit imminent du fichier électoral avec la participation de toutes les parties prenantes, ce à quoi l’opposition émet des doutes, à cause de l’insécurité, qui ne rend possible aucune activité politique dans certaines localités du pays. Cependant, quels que soient les tiraillements politiques, la réalité rattrape toujours, pour ne voir à l’horizon que l’essentiel commun et chercher à le sauver, malgré des incertitudes sur certaines questions de légitimité et des réformes nécessaires, la mise entre parenthèse de l’opérationnalisation des régions. C’est pourquoi également la classe politique fermera les yeux sur certaines alliances contre-nature entre partis de la majorité et ceux de l’opposition, dans des circonscriptions ; en quelque sorte, des ‘’ALLIANCES HYBRIDES’’.

Dans le contexte actuel d’efforts de mise en œuvre de l’accord et de la tenue des élections législatives, la question sécuritaire reste cardinale. Le fait constant dans les discours des Maliens depuis plus d’une demi-décennie, est sans doute, le jumelage fatal entre soutien aux Forces armées maliennes (FAMa) et requête d’un mandat de la Minusma permettant aux forces onusiennes d’aider le Mali à mettre fin à la guerre, car point de maintien de la paix, sans paix. « Le mandat actuel de la MINUSMA est inadapté, car il ne permet pas aux forces internationales de soutenir le Mali dans sa guerre pour recouvrer son intégrité », assène Daba Diawara, lors du congrès de son parti le PIDS. L’ancien président du Comité de la révision constitutionnelle (avortée) sous le Président ATT, et ancien ministre de la Reforme de l’Etat, cet homme politique modéré pense et dit que « la stratégie de maintien de la paix », à laquelle nous assistons permet d’établir « la complicité des rédacteurs des Résolutions de l’Onu contre l’Etat du Mali ». Selon Daba Diawara, une nécessaire révision de l’accord de paix issu du processus d’Alger doit prendre en compte « de nouveaux acteurs apparus dans la crise »« des groupes et milices armés », précise-t-il, pour garantir le caractère unitaire et la stabilité de notre Etat.

B . Daou

Source: Le Républicain

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Bakary Togola comme Nelson Mandela: De la prison au pouvoir?

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La nouvelle de la candidature du Géant de l’agriculture du Mali, Monsieur Bakary Togola, à la prochaine élection législative, a été accueillie avec joie par la majorité des citoyens maliens. Et surtout, quand nous apprenons que c’est le RPM, le Parti au pouvoir, qui l’a choisi comme tête de liste, dans la circonscription électorale de Bougouni, sa région natale.

Nous avions déjà dit que l’emprisonnement du Grand paysan cotonculteur du Mali, n’apporte rien de positif à la Nation, ni au Peuple. Bien au contraire, son arrestation ternit l’image du Mali au delà de ses frontières. Cela, parce que c’est lui, Bakary Togola qui fait la fierté du Mali et de l’Afrique sur le plan de la production du coton dans le monde.

Il cultive à lui seul, environ dix milles hectares de coton. En employant des milliers de maliens. Bakary Togola est un Génie inné ! N’ayant pas fait des études supérieures, mais il maîtrise parfaitement la terre pour la rendre productive.

C’est donc ce grand leader du monde agricole du Mali, qui subit depuis 4 mois, toutes sortes d’humiliations et de tortures morales. Il est fait prisonnier par le procureur du pôle économique du Mali, sur la base d’une dénonciation anonyme. Curieusement, sa simple audition pour l’instruction de son dossier traîne encore. Et pourtant, Bakary Togola a eu le mérite d’être le plus grand producteur du coton dans le monde.

Aujourd’hui, candidat aux législatives, tout le monde est unanime qu’il remportera haut-les-mains la victoire. Il sera élu député de Bougouni. En vérité, il est incontestablement l’homme le plus populaire et aimé de toute la région de Bougouni. D’où la comparaison avec Nelson Mandela. De la prison au pouvoir.

Espérons que les démons soient anéantis par DIEU et que sa candidature ne souffre d’aucune contestation.

MONOKO TOALY
Consultant
Expert International en Communication,
pour le Groupe AFRICA LEADERS

Source: Icimali

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1ère Région Militaire (Gao) : Le CEMGA à l’écoute des femmes des Camps

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Le Chef d’état-major général  des Armées (CEMGA), le général de Division Abdoulaye Coulibaly a rencontré les femmes des militaires de la 1ère  Région Militaire (Gao), le samedi 25 janvier 2020 au Camp 2 de Gao. Cette rencontre visait à expliquer aux femmes la lourde responsabilité qui leur incombe en tant qu’épouse, mais aussi à prendre en compte leur préoccupation dans la gestion du foyer.

Aussitôt arrivé dans la cité des Askia, le premier acte du Chef d’état-major général des Armées était de rencontrer les épouses des militaires de Gao. Au centre des échanges, comment mener des activités génératrices de revenus, l’amélioration des conditions de vie des femmes des militaires tombés sur les théâtres des opérations. À toutes ces questions, le général Coulibaly a donné des réponses satisfaisantes.Cette rencontre est venue à point nommé à en croire la présidente de l’Association des femmes du camp madame Keïta Awa Keïta, car elle leur a permis d’avoir des réponses adéquates aux préoccupations de l’heure

Au terme de la rencontre, la délégation du CEMGA et les épouses ont fait des bénédictions pour un Mali uni et prospère.

Fama

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Rétablissement de l’Etat au centre et nord du Mali : mise en place de l’opération « Maliko »

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Le Mali est confronté à un sérieux problème de terrorisme, qui a fortement fragilisé l’Etat dans certaines zones. C’est pour rétablir l’Etat, notamment dans le centre et le nord du pays, que le Président Ibrahim Boubacar Kéita a signé un décret instituant une opération dénommée « Maliko »

Le Président Ibrahim Boubacar Kéita est décidé à redorer le blason de l’Etat malien, fortement fragilisé dans certaines zones du pays, notamment le centre et le nord. C’est pour rétablir l’Etat dans toutes ses fonctions régaliennes qu’il a signé un décret instituant une opération dénommée « Maliko ». Le dit décret a été signé le 30 janvier dernier, soit une semaine seulement après l’attaque terroriste meurtrière contre le camp militaire de Sokolo, qui avait engendré la mort d’une vingtaine de militaires.

La mise en œuvre de l’opération « Maliko » couvre les régions de Gao, Kidal, Tombouctou, Taoudénit, Ménaka, Mopti et Ségou. Même si le nombre de militaires devant participer à cette opération de sécurisation n’a pas été publié, des sources annoncent que les autorités maliennes vont s’appuyer « sur l’action des forces armées et de sécurité du Mali, avec le soutien par une administration publique, disponible et performante afin de répondre aux aspirations légitimes du peuple malien ».

Dans ce même sillage, le Premier ministre, Dr Boubou Cissé, a annoncé dans les colonnes de Maliweb, « le recrutement de 10 000 hommes, pour renforcer la présence des Forces Armées Maliennes (FAMA), sur l’ensemble du territoire, dans le cadre du nouveau concept opérationnel, adopté par le Conseil Supérieur de la Défense ». Le commandement de l’opération « Maliko » est confié au chef d’état-major général des Armées maliennes.

Afrik

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Armée reconstituée à Kidal : La République partout au Mali

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Les forces armées du Mali reconstituées sont de retour à Kidal pour assurer la sécurité des personnes et leurs biens. Une étape franchie dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation dans notre pays.

Depuis le 24 janvier dernier, les éléments reconstitués qui devaient regagner la ville de Kidal étaient fins prêts à Gao, attendant l’ordre final des plus hautes autorités du pays. Il nous est revenu que la 4e réunion de haut niveau du CSA, du dimanche 19 janvier à Bamako, a non seulement abordé le retour de l’armée reconstituée à Kidal, mais partout dans le Nord du pays où les Forces de défense et de sécurité s’étaient repliées depuis 2014.

A sa sortie de réunion, le chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, représentant spécial de l’ONU au Mali, a estimé que c’était une importante rencontre qui a fait bouger les lignes. « Pour la première fois, une vraie discussion a eu lieu pour voir comment ce redéploiement pouvait se faire, en espérant que le plus rapidement possible ce bataillon puisse réellement se déployer à Kidal », a-t-il dit.

Organisée au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, cette rencontre du CSA s’est déroulée en présence outre celui du Mali, des ministres des Affaires étrangères des pays du G5-Sahel et l’envoyé spécial de la France au Sahel, Christophe Bigot.

Représentant l’Union africaine (UA) lors de cette réunion, le Commissaire à la paix et à la sécurité de l’UA, Smail Chergui, a salué la reprise des travaux du CSA.

Lors des travaux, le Commissaire Chergui a exprimé sa satisfaction de voir le Dialogue national inclusif s’approprier l’Accord de paix et de Réconciliation au Mali pour la première fois, et a mis l’accent sur le réinvestissement décisif des acteurs maliens de la paix et de la communauté internationale pour sa mise en œuvre, comme unique voie pour asseoir une solution durable de stabilité et de développement au Mali.

Le retour de l’armée reconstituée à Kidal et dans le Nord est une étape franchie dans la mise en œuvre de l’Accord signé depuis 2015, estime un cadre de l’administration. Selon lui, cela doit être accompagné de tout ce dont les populations sur place ont besoin, notamment les services sociaux de base.

A Kidal, le retour de l’armée était même attendu par les populations ainsi que le reste de l’administration, selon le président de l’autorité intérimaire de la ville, Hassan Fagaga.

« Nous avons besoin que l’Etat retourne à Kidal et tous les autres services », avait affirmé Hassan Fagaga lors d’une rencontre au ministère de la Cohésion sociale de la Paix et de la Réconciliation sollicitant en même temps le recrutement des jeunes Kidalois diplômés dans le corps des enseignants pour encadrer leurs frères.

Ousmane MORBA

Source: L’Observatoire

 

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 Le CEMGA s’entretient avec le bataillon montant en 1ère Région militaire (Gao)

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Le Chef d’Etat-Major Général des Armées, le général de Division Abdoulaye Coulibaly a rencontré, le jeudi 29 janvier 2020 le Bataillon des Forces Armées Reconstitué (Bataillon FAR) issu du processus d’Alger au Camp Firhoun Ag Alinçar de Gao. Cette rencontre visait à préparer les troupes aux défis qu’ils attendent. Du coup, il les a prodigués des conseils.

Ce Bataillon des Forces Armées Reconstitué, est composé des ex combats et les militaires réguliers qui ne font plus qu’un, les Forces Armées Maliennes (FAMa).

Au cours des échanges, le CEM-GA, le général Abdoulaye Coulibaly a rappelé aux troupes les vertus cardinales d’un Soldat, tout en les consignant aux respects des mœurs et coutumes des localités où ils serviront. Il a aussi invité à l’union, à la cohésion et la fraternité. « La défense de l’intégrité territoriale est notre Credo, le Mali compte sur nous, faisons la fierté du peuple malien », a-t-il insisté.

Ce Bataillon FAR qui s’apprête à rentrer à Kidal dans un bref délai est d’ores et déjà conscient de la lourde tâche qui l’attend.

Source : L’Observatoire

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Divergence De Vue Entre IBK Et Son Haut Représentant Pour Le Centre Dioncounda Traoré Va-T-Il Démissionner ?

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La question de négocier ou pas avec Iyad Ag Ghali et Amadou Koufa divise la République, avec d’un côté, le Haut représentant du Président de la République pour le centre, le Pr Dioncounda Traoré, qui n’y voit aucun inconvénient si tant est qu’on veut la paix, et le Président IBK lui-même qui, en dépit sa posture ancienne sur la question, semble dire à son Haut représentant, par le biais de son gouvernement, qu’il n’y pas question de négocier avec ces chefs djihadistes. Et comme il fallait s’y attendre, de tel antagonisme crée forcément un malaise au sommet de l’Etat.


Le Pr. Dioncounda Traoré, Haut représentant du président de la République pour les régions du centre, annonçait en effet, lors d’une rencontre avec la presse le 23 janvier dernier, son intention de négocier avec les chefs djihadistes Iyad Ag Ghaly et Amadou Koufa. Plus qu’une simple intention, l’homme avait fait savoir qu’il avait même envoyé des émissaires rencontrer les deux figures du djihad dans notre pays, et qu’il serait prêt lui-même à aller personnellement à leur rencontre, s’il le fallait.
Des arguments pour justifier cette option, il en a pour ce faire. «Nous sommes prêts à lancer des passerelles pour dialoguer avec tout le monde… et nous ferons en sorte qu’ils soient convaincus », avait-il déclaré, convaincu que le dialogue est obligatoire à toutes les étapes du processus de paix afin de ramener à la raison ceux qui ont choisi de prendre les armes contre leur propre pays. Et de révéler : « Des émissaires sont déployés sur le terrain afin de mener des actions. Des bénévoles ont accepté de se rendre auprès des populations pour identifier les acteurs clé de la violence. J’ai envoyé des émissaires en direction de Koufa et d’Iyad ».

Si la nouvelle avait surpris beaucoup de gens, pour qui connait la position du Président IBK sur la question, un autre fait allait sonner le glas d’une contradiction certaine au sommet de l’Etat. En effet, le ministre Tiébilé Dramé, lors d’une rencontre avec la presse quelques jours après, affirmait que les propos tenus par le Haut représentant du Président de la République pour ce qui concerne la négociation avec Iyad et Koufa n’engageaient que sa seule personne ! Un ministre peut donc faire remonter la bretelle à celui qui est officiellement investi de la mission d’agir et de parler au nom du Président de la République ? S’étaient interrogés certains observateurs !

 

Le ministre Dramé a-t-il été mandaté par le Président IBK pour répliquer aux propos de Dioncounda Traoré ? Une seule certitude : le Président IBK a toujours opposé un niet catégorique à toute négociation avec Iyad et Koufa. On se souvient, en effet, que le dialogue avec les chefs djihadistes Iyad et Koufa avait été recommandé par les participants à la conférence d’entente nationale de 2017.

Mais à la grande surprise de tout le monde, le locataire de Koulouba avait clairement écarté cette option. Avec la sortie de Tiébilé Dramé contre les propos de Dioncounda Traoré, il est certain que la position du Président IBK sur la question n’a pas changé d’un iota. Même si on avait pensé que Dioncounda avait parlé sous le contrôle et avec l’autorisation du Président IBK, car sa sortie, vu son rang, officialisait la volonté de l’Etat du Mali à négocier avec les deux chefs djihadistes maliens. Koulouba a-t-il reçu des récriminations sur la question de la part de certains partenaires comme la France et ses alliés, mais aussi des Etats-Unis ?

Pourtant, ceux qui privilégient la négociation avec Iyad et Koufa pensent que ni la France ni les Etats-Unis ne devrait pouvoir nous empêcher de négocier avec Iyad et Koufa, qui sont avant tout des Maliens, et qui ne remettent pas en cause l’intégrité territoriale du Mali. Toujours sur la question, il y a d’autres par contre qui, sans être totalement opposés à la négociation avec Iyad et Koufa, veulent qu’on se garde d’irriter nos partenaires qui sont là pour nous aider. Eux, ils privilégient une position commune sur la question, partagée par les autres Etats de la région, notamment le Niger et le Burkina Faso.

Que va donc faire Dioncounda Traoré ? Va-t-il renoncer à prendre langue avec Iyad et Koufa ? Va-t-il continuer à explorer cette piste qui constitue, à ses yeux, un passage obligé malgré l’opposition du Président ? Ou va-t-il plutôt jeter l’éponge, vu qu’on veut lui dicter la façon de s’y prendre dans une mission censée être exclusivement sienne ?

O. Ouattara

 

Source: Le Matinal

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 Prise de contact CEM-GA/MOC en 1ère Région militaire (Gao)

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Le Chef d’Etat-Major Général des Armées, le général de Division Abdoulaye Coulibaly s’est entretenu ce vendredi 31 janvier 2020 avec le commandement du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) de Gao, L’objectif de cette visite est de s’enquérir du bon déroulement du processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR).

Cette prise de contact du Chef d’Etat-Major Général des Armées avec le commandement du MOC s’inscrit dans le cadre du bon déroulement de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Au cours des échanges, plusieurs points ont été évoqués, à savoir les difficultés auxquelles font face le personnel du MOC dans l’exercice de sa mission. Une rencontre jugée satisfaisante selon le coordinateur régional par intérim du MOC de Gao, le Colonel Sambala Sidibé.

Le Mécanisme Opérationnel de Coordination joue un rôle important dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger. Il a pour mission, entre autres, de faciliter le retour des ex-combattants dans les rangs des Forces Armées Maliennes (FAMa), la sécurisation des endroits où les unités FAMa ne sont pas redéployées, la sécurisation des autorités intérimaires.

Source : L’Observatoire

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Les FAMa appréhendent des suspects à Diabaly

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Les FAMa patrouillent dans le secteur de Diabaly. Ainsi, six suspects ont été appréhendés et une moto a été saisie.

Le poste FAMa de Sarakala (localité de Markala) a fait l’objet d’une attaque terroriste tôt le matin, jeudi 30 janvier 2020. L’on ne déplore pas de perte en vie humaine mais des pertes matérielles ont été enregistrées. Un PC tactique a été installé à Diabaly.

Rassemblées par Cyril ADOHOUN

Source : L’Observatoire

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Après avoir escroqué près de 10 millions de FCFA à des femmes regroupées dans diverses associations: Trois dames arrêtées par le Commissariat du 14è Arrondissement

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Le mardi 28 janvier, sur plainte et dénonciation de l’association « Sabourdine » des femmes de la Commune IV du District de Bamako (AS.SAF.CIV) ou « Sabaliton » pour ‘’escroquerie’’, les éléments de la Brigade des Recherches du 14è Arrondisse ment, sous l’autorité du Commissaire de police Yacouba Sylla, ont mis le grappin sur une dame déclarant se nommer Mme Diarra R.D.

Interrogée, elle reconnut les faits qui lui sont reprochés et dénonça ses complices, notamment la nommé O.D, le cerveau du gang et une autre dame, répondant au nom de Samaké M.T.

En effet, ces trois individus sont regroupés au sein d’une association machiavélique dénommée « Demeso », dans le dessein d’arnaquer les organisations féminines dans le District de Bamako et alentours.

Leur dernière frappe concerne une association de femmes de Kalabanbougou, (71 femmes environ), dont la plupart ont cotisé la somme de 2.950.000 F CFA en raison de 22 500 F CFA chacune, que le trio a détourné.

De sa création à ce jour, cette association fictive « Demeso » a déjà encaissé une somme envoisinant 10 millions F CFA au préjudice des femmes regroupées dans diverses associations, dont plusieurs se sont présentées au 14è Arrondissement pour porter plainte contre elle.

Les nommées Mme Diarra R.D, O.D et Mme Samaké M.T ont été déférées le jeudi 30 janvier 2020 devant Monsieur le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Commune IV du District de Bamako aux fins de droit.

B D

Source : Journal l’Indépendant-Mali

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Le Premier ministre aux cotés des populations de la région

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La deuxième étape de la tournée du premier ministre, Dr Boubou Cissé a été le cercle de Goundam et celui de Dire. C’était ce 30 janvier 2020. Toutes les populations nomades et sédentaires de ces localités sont massivement sorties pour réserver un accueil chaleureux dû à son rang. Les corporations et les associations, les écoliers ne sont pas restés en marge. Ils voulaient ainsi montrer au PM combien de fois ils ont besoin de la paix, de la sécurité et du développement.

Les tous petits écoliers scandaient devant le PM une seule phrase « on veut étudier ». Les autorités politique, administrative et religieuse ont exposé au PM leurs préoccupations reposant sur les secteurs de développement au nom de la paix. Le PM les a rassurés de l’engagement du gouvernement et du Président de la république pour trouver des solutions à ces préoccupations. Déjà, il a affirmé que la région de Tombouctou sera concernée par le reploiement de l’armée reconstituée et le recrutement de 10000 jeunes dans les forces armées et de sécurité. Ensuite le premier ministre a procédé à la pose de la première pierre de redémarrage de travaux du lycée public Amadou Djadjé Bah. La visite aux notabilités et un repas de corps au camp du 52eme régiment mixte de Goundam ont mis fin à cette deuxième étape.

Source : L’Observatoire

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Fin de stage des éléments du GIGNM

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La cérémonie marquant la fin de stage de renforcement des capacités opérationnelles des éléments du Groupement d’Intervention de la Garde Nationale du Mali (GIGNM) s’est déroulée le 31 janvier 2020 sous le hangar de la Musique principale de la Garde nationale. C’était en présence du Chef d’état-major adjoint de la Garde le colonel major Nicolas Cissé et du commandant de l’EUTM le général Joao Boga Ribeiro.

Ils étaient 42 éléments à prendre part à ce stage de 3 semaines, au camp des Gardes à N’Tomikorobougou. Selon le colonel major Nicolas Cissé, la Garde est de plus en plus sollicitée pour des missions complexes, surtout le GIGNM. Ce stage leur permettra d’être encore plus performant partout sur l’étendue du territoire national. Pour lui, c’est un plaisir de recevoir l’EUTM en tant que partenaire du renforcement de la capacité opérationnelle des Gardes. Le CEM adjoint de la Garde a enfin invité les stagiaires à transmettre les connaissances apprises aux autres éléments du GIGNM qui n’ont pas pu y participer.

Le commandant de l’EUTM a souligné la bonne collaboration entre l’Etat-major de la Garde et sa Mission au Mali. Il a aussi invité les responsables de la Garde à profiter du soutien de l’EUTM pour renforcer davantage leurs capacités.

Le sergent Fassambou Keïta, représentant des stagiaires a affirmé que les connaissances acquises au cours de cette formation constituent un réel motif de satisfaction pour eux.

Source : L’Observatoire

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13e édition du FEBAK : le coton malien mis en valeur

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Le Parc des expositions de Bamako a abrité, du 16 janvier au 02 février 2020, la Foire d’exposition de Bamako (FEBAK). Cette 13e édition avait comme thème « La valorisation et la transformation du coton ».

L’ambiance était vive et une foule immense était présente pour vivre ces derniers instants de ce grand rendez-vous qui se tient tous les deux (2) ans dans la capitale malienne. Cette année, la valorisation et la transformation du coton sont les enjeux de la structure organisatrice (La Chambre de commerce et d’industrie du Mali – CCIM) en partenariat avec le Département du commerce. Carole TRAORE, depuis 10 ans, est une transformatrice de coton en bogolan : « Je file du coton. Je tisse et je le transforme en bogolan. Je fais ensuite de l’indigo chimique afin de changer la couleur de mes tissus avant de les vendre ».

Source: Journal le Pays-Mali

 

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La DMHTA à l’école du projet ACLM

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Dans le but de renforcer les connaissances professionnelles de ses éléments, la Direction du Matériel des Hydrocarbures et du Transport des Armées (DMHTA), en partenariat avec le projet Appui au Commandement Logistique et Maintenance (ACLM) de l’ambassade de France au Mali et le Centre père Michel de Bamako, a initié durant 5 semaines une série de formation à l’intention de ses éléments. La cérémonie de fin de formation et de remise des certifications a eu lieu le vendredi 31 janvier 2020, dans l’enceinte du Centre Père Michel, en présence de nombreuses personnalités.

Durant 5 semaines, les stagiaires se sont familiarisés dans différents domaines professionnels, notamment, la mécanique auto, le Groupe électrogène, la carrosserie, la peinture et la soudure métallique. Dans son intervention, le directeur du Centre Père Michel, Mr Franc Emétépé, a rappelé toute l’importance de cette session à l’intention des éléments de la DMHTA. Selon lui, cette formation avait pour objectif de rapprocher d’une part les FAMa des populations civiles et d’autres parts de faire acquérir des compétences aux Militaires.

Quant au représentant de la DMHTA, le commandant Aiché Traoré, il a chaleureusement remercié les partenaires pour cette belle initiative à l’endroit des Forces Armées Maliennes. Ainsi, il a exhorté les récipiendaires à faire bon usage des connaissances acquises tout en essayant de faire bénéficier ceux qui n’ont pas eu la chance de prendre part à la formation.

Auparavant, le chef du Projet Appui au Commandement Logistique et Maintenance, le lieutenant-colonel Patrick Cimetta, a exprimé le souhait d’accompagner et à d’appuyer les FAMa dans leur mission régalienne tout en renforçant davantage leur capacité opérationnelle à pouvoir faire face aux menaces du moment.

Il faut enfin rappeler que la présente cérémonie de fin de formation a été sanctionnée par la remise de certificats aux stagiaires.

Source : L’Observatoire

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L’opération « Quartier Propre » lancée à Kayes

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Dimanche 2 février 2020, le Conseiller des Affaires économiques du gouverneur de la région de Kayes, M. Adama Assagaidou Maiga a présidé la cérémonie du lancement d’une nouvelle opération dénommée « Quartier Propre », à Kayes N’Di, commune de Kayes. Cette opération est mise en place pour améliorer les conditions de vie des populations, nous révèlent des sources officielles. C’était en présence des autorités religieuses et coutumières du quartier.

Selon N’Diaye BAH, ancien ministre et chef de quartier de Kayes N’Di, « les jeunes ont gagné la coupe de l’assainissement. Il revient maintenant au quartier de remporter cette coupe », faisant ainsi référence à un tournoi de football « Vacances Foot-2019 » organisé par Orange Mali et remporté par l’équipe du quartier. M. BAH a ensuite rappelé que la Société Orange Mali a offert au quartier, une somme de 5 millions, dont un million pour l’équipe. L’opérateur économique, Aliou Badra Diallo a ensuite donné une contribution de 500 000 FCFA. Il a enfin précisé que l’exécution des travaux a été confiée à la société Aliou Koné suite à un appel d’offres.

Source: Journal le Pays-Mali

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En prison, Bakary Togola désigné candidat du RPM à Bougouni: » Sa candidature est parfaitement légale, malgré sa détention « , Maître Cheick Oumar Konaré dixit

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Le Président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM) et président du Conseil d’Administration de la Confédération des Sociétés Coopératives des Producteurs de Coton du Mali (C-SCPC), Bakary Togola, séjourne, depuis vendredi 13 septembre dernier, à la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako (MCA) pour «une présomption de détournement de deniers publics d’un montant de 9,5 milliards de FCFA».

Alors que cette détention rend son avenir incertain, son parti, qui est au pouvoir (le Rassemblement pour le Mali) vient de le désigner candidat aux élections législatives prochaines dans la circonscription de Bougouni.

Lire la suite dans l’Indépendant

Source : l’Indépendant

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Boubou Cissé en visite dans les régions du nord : Le baroud d’honneur d’un Premier ministre ?

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Le Premier ministre, Dr Boubou Cissé, vient de boucler une visite de cinq jours dans les régions du nord du Mali. Tout au long de ce périple à pas de charge, le Premier ministre a annoncé plusieurs actions qu’entreprendra son gouvernement dans les jours à venir. Les plus grandes ont trait à la réouverture prochaine des écoles fermées, la réhabilitation de l’axe Sévaré-Gao, le recrutement de 10.000 hommes pour renforcer la présence des Forces armées maliennes (FAMa) sur l’ensemble du territoire, le retour très prochain de l’Armée à Labbezanga, à la frontière avec le Niger…

Durant cinq jours, le chef du gouvernement a visité plusieurs localités au nord du Mali. Il a échangé avec les populations, les représentants de l’État et a également pris plusieurs engagements. A Gao où il a atterri, le 27 janvier 2020, Dr Boubou Cisséa visité l’aérogare endommagée par le souffle d’une explosion qui s’est produite en 2018. Il a ensuite demandé aux services compétents de faire une évaluation des travaux de réhabilitation.

Le Premier ministre Cissé a lancé les travaux de reconstruction de la route Sévaré-Gao, longue de 565km. La promesse de la reconstruction de cette route a été faite par le gouvernement en septembre dernier suite au mouvement des jeunes. Ce n’est pas tout, des travaux seront exécutés par les entreprises de la place, SONEF, NOUR, TILEMSI. Ce qui permettra, selon le Premier ministre, de créer des emplois et des dispositions seront prises pour sécuriser le chantier. Il a, par la suite, invité les populations riveraines à accompagner les entreprises et à s’impliquer pour sécuriser les travaux.

A Diré, le chef du gouvernement a relancé les travaux de construction du lycée public de Diré. Aussi, a-t-il promis de s’investir pour que ledit lycée soit opérationnel à la prochaine rentrée scolaire. L’annonce faite par le Premier ministre à Ansongo est grande. Interpellé par les écoliers qui souhaitent retourner sur les bancs de l’école, le chef du gouvernement a promis la réouverture des classes sous peu. À ses dires, son gouvernement fera tout pour que les enfants ne passent pas le clair de leur temps dehors. Aussi, a-t-il précisé qu’il n’a pas et ne souhaite pas engager un bras de fer avec les enseignants. La décision de recruter les volontaires a été prise, selon le chef du gouvernement, pour combler le vide.

Dans le domaine de l’armée, le Premier ministre a annoncé le recrutement prochain de 10.000 hommes pour renforcer les FAMa. « Le chef d’Etat-major général des Armées et le ministre de la Défense ont proposé au gouvernement, pendant le Conseil supérieur de la défense, un document qui a été accepté et qui sera le nouveau concept opérationnel. Il y aura, dans ce nouveau concept opérationnel, un recrutement de 10.000 hommes supplémentaires. Cela va permettre à nos forces de défense et de sécurité d’être beaucoup plus présentes en quantité et en qualité dans les zones où elles ne l’ont pas été ces derniers temps», a expliqué Dr Boubou Cissé.

Il a aussi annoncé que le retour des FAMa à Labbezang se fera dans les semaines à venir. Cela, selon le chef du gouvernement, avec un effectif plus important et des moyens adéquats pour assurer la quiétude et la sécurité des populations. La mise en place du fonds de développement durable pour financer beaucoup de projets dans les collectivités fait partie des annonces faites par le Premier ministre à Ansongo. À Goundam, le chef du gouvernement a promis de résoudre le problème de l’assèchement des lacs qui donne du souci aux responsables et producteurs.

À Tombouctou, suite aux cris de cœur des populations, le gouvernement s’est engagé à faire face à l’essentiel, à savoir ramener la paix, améliorer les conditions de vie des populations. Le Premier ministre a aussi annoncé la distribution alimentaire gratuite, la mise à disposition d’aliments bétails, l’amélioration du plateau technique de l’hôpital régional. La relance des travaux de la route Goma-Tombouctou est aussi l’une des annonces du Dr Cissé.

ÀTaoudenit, les attentes formulées par les populations ont été entre autres l’application de l’Accord pour la paix, l’aménagement d’un site pour accueillir les réfugiés, l’opérationnalisation de la région militaire, ainsi que de l’armée reconstituée tout comme les services locaux de l’administration, la mise à disposition de plus de forages et de mini adductions d’eau, la construction d’écoles, de centres de santé, afin de matérialiser l’opérationnalisation de la région.

 

En réponse à ces doléances, le gouvernement a annoncé son souhait de poursuivre les efforts en faveur de cette région qui présente des opportunités économiques réelles dans les domaines du développement et de la promotion des énergies renouvelables, ou encore de l’exploitation des ressources naturelles comme le sel, le gaz, le pétrole. À en croire le Premier ministre, un vaste programme de développement des initiatives intercommunautaires sera bientôt lancé avec un accent particulier sur les aspects sécuritaires et la restauration de l’Etat de droit. Il a enfin rassuré les populations de Taoudenit sur la volonté politique de son gouvernement à surmonter les contraintes techniques et logistiques pour que les élections législatives prochaines se tiennent sur toute l’étendue du territoire national.

 

Le PM a, au cours de ce déplacement, pris plusieurs engagements qui suscitent des questions à un moment où on crie à la rareté des ressources publiques, cause d’ailleurs de plusieurs tensions sociales, notamment la grève des enseignants, celle annoncée par les transporteurs maliens, malgré la trêve sollicitée par le Président IBK. En effet, comment tenir toutes ces promesses faites par le Premier ministre ?

 

De deux choses, l’une : soit il y a de l’argent, mais de l’argent destiné à d’autres choses qu’on suppose peut-être au sommet de l’Etat plus importantes que même l’avenir des millions d’enfants qui sont dans rue pour cause de grève des enseignants pour une revendication dont l’incidence financière ne dépasse pas 60 milliards… soit le PM a tout simplement fait des promesses en l’air lors de son périple !

 

Salif Diallo

 

Le Matinal

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Sortie de crise sécuritaire en Afrique : APSTA peaufine son plan d’action

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Dégager le projet du plan stratégique de l’Association des centres africains de formation au soutien à la paix (Apsta) pour la période 2020-2025 pour une sortie de crise sécuritaire au Mali en particulier et en Afrique en général, tel était l’objectif d’une session de travail tenue la semaine dernière dans les locaux de l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Beye (EMP-ABB).


Aux termes de leurs travaux jeudi dernier, les participants ont dégagé quatre axes essentiels susceptibles de faire aboutir le projet : politique et stratégies, étude et recherche, développement et renforcement des programmes de formation régionale et renforcement des capacités institutionnelles.
Dans son discours de clôture, le directeur de l’EMP-ABB, le colonel-major Mody Berethé, a salué l’adoption du plan annuel dégagé au cours de cette session. Pour lui, une synergie d’action est nécessaire pour relever le défi de l’insécurité auquel le continent africain est confronté.
Et l’officier supérieur de remercier les responsables d’Apsta pour la confiance placée au Mali afin d’assurer la présidence de l’Organisation pendant cette année.
Pour la secrétaire exécutive d’Apsta, les travaux de cette réunion redonneront à l’Organisation une nouvelle visibilité afin qu’elle serve dans un premier temps d’appui conseil à l’Union africaine et à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et dans un second temps de permettre à tous les pays membres de travailler en synergie. Ce plan d’action élaboré, a soutenu Mme Cécile Oyono, prouve la renaissance de l’Apsta.

Aminata DIALLO

Source: Journal l’Essor-Mali

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Gestion de la crise dans les Régions de Mopti et Ségou : 12,3 milliards de fcfa pour des actions prioritaires

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Pour la mise en œuvre du plan d’actions humanitaires de relèvement et de développement, le gouvernement a mis cet important financement à la disposition du Projet de reconstruction et de relance économique (PRRE)

Le financement est prélevé sur le filet social et servira à mettre en œuvre des actions de relèvement au bénéfice des populations affectées par la crise. Afin de définir ces actions prioritaires à mettre en œuvre dans le cadre de la gestion de la crise dans les Régions de Mopti et Ségou, s’est tenue hier une réunion technique au secrétariat permanent du Cadre politique de gestion de la crise à Hamdallaye ACI 2000.
Les travaux qui se sont déroulés sous la présidence de Boubacar Gaoussou Diarra, secrétaire permanent dudit Cadre, ont réuni des conseillers du Premier ministre, les gouverneurs des Régions de Mopti et Ségou, les secrétaires généraux des départements ministériels membres de ce Cadre politique, les directeurs des Agences de développement local des Régions de Ségou et Mopti et les présidents des conseils régionaux des deux régions.
Le financement est reparti comme suit : 6,593 milliards de Fcfa pour la sécurité alimentaire, 3,117 milliards de Fcfa pour l’eau, l’hygiène et l’assainissement, 412 millions de Fcfa pour la santé et la nutrition, 265 millions de Fcfa pour les abris et les biens non alimentaires. Et aussi 1,378 milliard de Fcfa pour l’éducation, 145 millions de Fcfa pour la production et 143 millions de Fcfa pour la coordination. Ces ressources bien que disponibles en 2019 n’ont pas été utilisées. Elles ont donc été reconduites pour cette année.
Le secrétaire permanent du Cadre politique pour la gestion de la crise dans les Régions de Mopti et Ségou a, dans son intervention, rappelé que c’est le 11 décembre 2019 que le gouvernement a prélevé sur le filet social destiné au Plan de sécurisation intégré des Régions de Mopti et Ségou, le montant de 12,3 milliards de Fcfa pour la mise en œuvre d’actions humanitaires de relèvement et de développement. Boubacar Gaoussou Diarra a expliqué ensuite que la rencontre avait pour objectif d’établir une liste d’activités prioritaires à transmettre à la Primature. Il a précisé que les actions qui ne seront pas prises en charge par ce financement seront intégrées dans les plans d’actions de la stratégie de stabilisation des Régions de Mopti et Ségou.

QUATRE AXES STRATÉGIQUES- Le gouverneur de la Région de Mopti, le général Abdoulaye Cissé, pour sa part, a salué l’initiative de cette réunion qui est l’occasion de coordonner les priorités régionales afin d’accélérer la stabilisation des Régions de Mopti et Ségou. Selon lui, cela passe par une réalisation rapide des actions sur les quatre axes stratégiques du Plan de sécurisation intégré des Régions de Mopti et Ségou à savoir la sécurité, la gouvernance, le développement socio-économique et la communication.
Le gouverneur de la 5è Région a indiqué que plus de 90% des actions planifiées pour l’année 2019 n’ont pu être réalisées par les ministères techniques concernés. C’est pourquoi, il a jugé urgent de mobiliser des ressources et de les mettre à la disposition des gouverneurs de région et des responsables des collectivités territoriales, afin d’aller de l’avant dans la stratégie globale de stabilisation des Régions de Mopti et Ségou.
Le général Abdoulaye Cissé a promis de créer les conditions nécessaires à la réalisation des actions programmées en 2020 dans sa région en étroite collaboration avec les services déconcentrés, les collectivités territoriales et les partenaires techniques et financiers.
De son côté, le gouverneur de Ségou, Biramou Sissoko, dira qu’à l’instar de la Région de Mopti, la plupart des activités programmées en 4è région n’ont pas connu d’exécution. Il a signalé la difficulté relative au fait que les services régionaux des départements ministériels ne sont pas des chefs de programmes dans l’exécution du budget programme.
Le chef de l’exécutif régional a tout de même cité quelques réalisations faites dans sa région à savoir l’équipement par le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation de 22 arrondissements en véhicules, l’installation, par le ministère de l’Énergie et de l’Eau, de panneaux solaires dans une vingtaine de localités, la réalisation d’infrastructures scolaires. Il a cité aussi d’autres actions réalisées par le ministère de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté dans les Cercles de Ségou, Macina et Niono. Birama Sissoko a évoqué également des cages flottantes réalisées par le ministère de l’Élevage et de la Pêche dans les Cercles de San et Ségou.
Le président du Conseil régional de Ségou, Siaka Dembélé, a dénoncé le faible résultat par rapport aux réalisations de l’année écoulée. Il a expliqué cette situation par le fait qu
Pour obtenir des résultats probants, il a préconisé un changement de gouvernance en mettant les ressources à la disposition des représentants des régions pour qu’ils travaillent au bénéfice des populations.

Dieudonné DIAMA

Source: Journal l’Essor-Mali

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Grogne sociale : Les transporteurs en grève à partir du 19 février

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Le Syndicat National des Chauffeurs et Conducteurs Routiers du Mali (SYNACOR-Mali) a fait cette annonce, au cours d’une Assemblée générale consacrée sur les défis qui minent le secteur des transports, notamment le sort des chauffeurs. L’occasion mise à profit par MoctarDabo, secrétaire général du SYNACOR-Mali pour annoncer 72 heures de grève sur l’ensemble du territoire, et concernant tous les secteurs de transport, y compris les « Kata-katani » et les… corbillards !

 Pour défendre leurs causes, les chauffeurs du Mali lancent désormais ce qu’ils ont appelé « Yalama 2020», qui doit se traduire par la matérialisation de leurdroit à l’INPS, à l’Assurance maladie obligatoire (AMO), à un contrat de travail, aux logements sociaux et à l’application des conventions collectives.

 Moussa Keita, secrétaire administratif du SYNACOR-Mali, s’est donc attelé à soulever les problèmes auxquels les chauffeurs du Mali sont confrontés. Et d’appeler les décideurs à s’impliquer pour la facilitation d’accès aux logements sociaux pour les chauffeurs, leur inscription à l’AMO et à l’INPS, l’application des arrêtés interministériels signés pour la cause des chauffeurs, mais tombés malheureusement en désuétude.

 Comme points de revendication, on en note huit (8), à savoir, entre autres : l’application de la convention collective dans le pays à travers la signature de contrats de travail à durée déterminée (CDD) ou à durée indéterminée (CDI) entre les chauffeurs et leurs employeurs ; le respect strict de l’arrêté  N°006/M6 DB, portant sur la régularisation de la circulation et le stationnement des gros porteurs dans le District de Bamako ; la protection des personnes et de leurs biens à travers l’aménagement des parkings de stationnement des gros porteurs dans les frontières du Mali.

En outre, ils ont insisté sur le respect strict des arrêtés interministériels N°2492/MET-MET-MJ-MSIPC du 14 novembre 2002, fixant les taux des amendes forfaitaires en matière de circulation routière, et  mettant fin à toute forme de tracasseries et de rackets. Ils recommandent la création des conditions d’accessibilité des chauffeurs aux logements sociaux ; la prise en compte du taux de « freinte » découlant de la charge, du transport, et de la décharge des produits pétroliers.

Aux dires des syndicalistes, la responsabilité de ces pertes de volumes enregistrées lors du transport des carburants a toujours été imputée aux chauffeurs. Il a expliqué que les employeurs enlèvent sur les salaires et primes des chauffeurs, toute perte de volume de litre de ces produits pétroliers enregistrés lors du transport. Le SYNACOR-Mali exige le respect « strict » des arrêtés interministériels N°1529/MT-MSPC MEF-MC-MAT du 29 mai 2017 et N°08/MET-MSIPC-MF-MEA-MEP-MA-MEIC-MATCL-SG du 26 novembre 2008.

Selon les responsables syndicaux, les conditions de vie et de travail des chauffeurs sont sans pareilles dans la sous-région. Ces derniers passent le clair de leur temps au travail, mais sans bénéficier du repos annuel, a fortiori de la retraite. Ils peuvent faire plus de 20 à 30 ans de services, et se retrouver avec « zéro franc », une fois devenus incapables de servir leurs employeurs.Nombreux sont aussi les chauffeurs qui, après une dizaine d’années de service, se voient licenciés par leurs patrons en cas d’accident, de problème de véhicule, ou d’autres petits problèmes. « Ils sont utilisés sans aucun contrat, et licenciés sans aucun droit ».

 

Pour ce qui concerne la grève de 72 heures qui débute le 19 février prochain, ils ont tenu à préciser que cet arrêt de travail va concerner tous les conducteurs de Sotrama, de taxis, des gros porteurs, des camions-bennes, des citernes, des corbillards, des motos  « Kata-katani » sur l’ensemble du territoire.

O.O

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