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Espaces verts à Bamako : la mafia foncière dicte sa loi

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Dans la capitale malienne nos espaces verts, initialement prévues avec toutes leurs composantes : verdure, eau, maraîchage, aménagements de repos participent à la protection de l’environnement et au bien-être de la population. Mais hélas, ces espaces qui devraient donner un cadre sain aux habitants de la capitale, aujourd’hui sont dans l’œil de la mafia des spéculateurs fonciers. Ils sont prêts à toutes sortes de tour pour s’accaparer ses espaces sans le moindre regret.

 

Le hic aussi, est que dans ces derniers temps, les espaces verts par l’incivisme de la population et la fuite en avant de nos autorités communales, sont transformés en dépotoirs d’ordures, en garages, en parkings ou encore en petits marchés. Une situation qui rend le cadre de vie des Bamakois très pénible car n’ayant plus d’espace pour se relaxer.

Dans chaque quartier des six communes du district de Bamako il existe des d’espaces prévus dans le schéma d’urbanisation car ils sont d’une importance vitale pour les riverains. Mais hélas, on ne fait rien pour éviter l’occupation anarchique de ses « fenêtres » permettant la ville de respirer. Bamako qui avoisine aujourd’hui les 3 millions d’habitants, suffoque. Donc il est urgent que l’on préserve ses espaces verts, pour le bien-être de population.

La question que l’on se pose est de savoir pourquoi les lois en places peinent à être mise en application ? Pourquoi les prédateurs fonciers de ses espaces ne sont-ils pas inquiétés ?

Il urge donc pour les autorités compétentes de songer à recenser tous les espaces aménagés, les sécuriser afin de créer un cadre de vie paisible et sain pour leurs administrés.

C’est ce qui révolte  cet enseignant à la retraite : « On ne respecte rien à Bamako ici. Tu verras un espace vert transformé en dépotoir d’ordures ou en garage, pire en petit marché. Je me demande à quoi sert de créer ces espaces dont des citoyens ignorent l’importance. Il ne faut pas faire quelque chose parce que les autres le font. La question que l’on se pose est comment faire déguerpir les occupants alors que les autorités municipales leur prennent de l’argent. L’autre réalité c’est que ces espaces sont souvent occupés soit par des neveux, des cousins ou des simples connaissances des autorités elles-mêmes». Peut-on encore parler d’espace vert à Bamako ? Quels sont les apports du District et des mairies ? Quelles sont les causes et les conséquences liées à la destruction de l’environnement, pour ne pas dire nos espaces verts ?

Adam DIALLO

Source: Bamakonews

 

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Seuil Barrage de Kourouba et ouvrages connexes : La gestion confiée à l’ODRS

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Le Seuil Barrage de Kourouba et ses Ouvrages connexes dont la réception définitive a eu lieu le 6 janvier 2020 ont été officiellement remis à l’Office de Développement Rural de Sélingué (ODRS). La cérémonie de transfert s’est déroulée vendredi 31 janvier 2020 à Kouroubaen présence du Directeur général du génie rural, Agatam Ag Alassane, du Coordinateur national du PDI-BS, Sory Kondo, du Directeur général de l’ODRS, Hamidou Coulibaly, du  maire de Kourouba, M. Issa Konaté et bien  d’autres responsables.

Dans son mot de bienvenue, le maire de Kourouba, M. Issa Konaté, a exprimé sa joie par rapport au transfert de ‘’cet ouvrage gigantesque’’ à l’ODRS pour son exploitation. Selon lui, le barrage a commencé à servir les populations des rives du fleuve Sankarani. « Ceci a contribué à changer considérablement les conditions des populations. Nous comptons sur la phase deux du PDIBS », a déclaré le maire.

Pour le Directeur du Génie Rural, M. Agatam Ag Alassane, la cérémonie de remise est chargée de symboliques. « Le PDI-BS, un programme ambitieux de 120 milliards FCFA couvre les zones de Djenné-Talo-Kourouba, un triangle qui offre de possibilités extraordinaires de productions agricoles, d’élevage et de production d’électricité », a –t-il déclaré avant d’ajouter que Kourouba doit rester essentiellement agricole et impacter considérablement la vie des populations.

A l’en croire, la 2eme phase du PDI-BS est nécessaire dans la mesure où la 1ère phase a construit les ouvrages et le plus important est d’aménager les plaines. « Nous sommes conscients que la 2eme phase est nécessaire car le potentiel est là, il faut construire des pistes pour que les productions puissent être acheminées. Ceci peut permettre aux jeunes de rester et travailler sur place. Le gouvernement est soucieux de l’amélioration des conditions de vie des populations », a rassuré le Directeur du génie rural. Il a salué le PDIBS, les partenaires techniques et financiers et l’entreprise chinoise pour le travail. Agatam Ag Alassane a invité le maire et le chef de village à prendre bien soin de ces ouvrages.

Le premier responsable du service bénéficiaire de cet outil de développement, le Directeur de l’ODRS, Hamidou Coulibaly, visiblement très heureux d’accueillir l’infrastructure, a témoigné qu’avant la réception, l’impact du barrage est déjà visible. « Cette année nous avons réalisé la contre saison avec plus de 300 ha. On se réjouit de toutes les infrastructures et nous avons souci de rentabiliser. Nous allons voir comment il faut valoriser tout ça. Il y a des possibilités de tourisme on va évaluer et voir comment les sites touristiques peuvent être valorisés », a laissé entendre M. Coulibaly.

Concernant la sécurisation, il a invité le maire et les populations à s’impliquer fortement pour la sécurisation des ouvrages. Enfin, Hamidou Coulibaly a remercié les partenaires, le PDI-BS et les autorités locales pour la réalisation de l’ouvrage.

Quant au Coordinateur national du PDIBS, M. Sory Kondo, il a ajouté que conformément à la vision du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, le PDI-BS a mission de réaliser les ouvrages et infrastructures et de les mettre à la disposition des services utilisateurs. « Après la réception définitive, 6 janvier dernier, aujourd’hui c’est le transfert de l’ouvrage à l’ODRS, service utilisateur du barrage qui a coûté 13 milliards FCFA. C’est une réponse aux préoccupations des populations », a déclaré  M. Kondo.

La cérémonie s’est achevée par la signature de l’attestation de transfert et de la convention et la visite de la base vie et du Seuil Barrage de Kourouba et ses ouvrages connexes.

La Rédaction

Source: Le Challenger

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Mali : Grève des enseignants : A qui profite le chaos de l’école ?

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De la rentrée scolaire, le 1er octobre dernier, à ce jour, les grèves des enseignant se suivent et se ressemblent, entrainant une paralysie programmée de l’école qui, on le sait, a encore du mal à se remettre de la turbulence qui l’a secouée, au cours de l’année écoulée. De trois jours à 14 jours, on en est aujourd’hui à 20 jours de grève annoncée, dans un intervalle de trois mois à peine d’activité scolaire. D’où le spectre de l’année scolaire compromise qui se profile. Voire le risque d’un chaos orchestré qui guète le système éducatif, tout entier.

Contre cela, le Premier ministre, Boubou Cissé, veut anticiper, en empêchant que l’école, qui a tant souffert, ces dernières années, des perturbations prolongées et répétées, ne soit pas à nouveau endommagée par la série de grèves, annoncées par les syndicats d’enseignants, signataires du 15 octobre 2016. Les  mêmes qui ont, on le sait, secoué l’année scolaire écoulée de longs mois de contestation catégorielle, dont les conséquences sont loin de se cicatriser au niveau de la qualité d’apprentissage des enfants.

Le point de discorde de cette année scolaire qui commence mal, entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants, tient à une question de détails. Au regard des textes qui régissent le statut des enseignants, ces derniers doivent bénéficier des augmentations obtenues au niveau du statut général des fonctionnaires.

Là-dessus, le gouvernement est d’accord et reconnait d’ailleurs la légitimité des revendications des enseignants formulées dans ce sens. Seul bémol : l’Etat insiste sur le rééchelonnement de ces augmentations entre le 1er janvier 2020 (sur 1.100 points) et le 1erjanvier 2021(sur 1.200 points), soit une augmentation de 20% étalée sur cette période. Cette démarche du gouvernement s’explique par la conjoncture actuelle difficile du pays, en proie à d’intenses efforts de guerre. Il s’agit aussi d’honorer un engagement qui s’est soldé pour l’Etat, à l’origine, au compte du statut général des fonctionnaires, de manière échelonnée.

Les syndicats d’enseignants, eux, rejettent en bloc cette proposition du gouvernement en adoptant une attitude intransigeante basée sur « le tout ou rien ». Les grévistes veulent tout et tout de suite et exigent en outre que les augmentations concernées soient annexées sur leur grille salariale. Ce qui ne semble pas être soutenable pour l’Etat d’autant que cela risque de constituer la boite de pandore pour les autres corporations qui n’hésiteront pas à réclamer les mêmes avantages.

On en est à ce point de blocage quand les négociations, entamées sous l’égide de la commission de conciliation, ont débouché sur un désaccord patent, à partir d’un mot d’ordre de grève de 14 jours, déposé sur la table du gouvernement. A partir de ce moment, le Premier ministre sort de sa réserve pour présenter un ensemble de mesures destinées à garantir le temps d’apprentissage effectif à l’école.

De là, un nouveau tollé éclate sur le front syndical avec les grévistes qui durcissent leur ligne d’attaque. Dans le feu de la contestation, un nouveau préavis de grève de 20 jours est déposé sur la table du gouvernement qui ne recule pas sur les mesures annoncées pour empêcher la paralysie de l’école. Le recrutement de plus de 15 mille volontaires est lancé, depuis la semaine dernière. La retenue de salaire pour les grévistes et la réquisition sont entre autres mesures en application dans le but d’empêcher la paralysie à l’école et de garantir le droit à l’apprentissage des enfants.

Le caractère sauvage des grèves et le refus des grévistes d’accepter les propositions du gouvernement, dans ce contexte de crise aiguë pour le pays, pendant que l’Etat reconnaît la légitimité des revendications des enseignants, font que l’action des grévistes passe mal au sein de l’opinion publique qui croit aujourd’hui, dans sa majorité, à un sabotage orchestré du système éducatif de la part de ceux-là mêmes qui en constituent pourtant l’un des segments importants.

Les enseignants, tout comme l’Etat et d’autres partenaires de l’école, sont des éléments importants du système éducatif. Comme tous les autres éléments constitutifs de ce dispositif, ils ont la responsabilité ; les enseignants de tous bords, de ne pas compromettre la pérennité du système. Or, vraisemblablement, le caractère sauvetage des grèves des enseignants, qui se suivent selon un rythme dangereux et compromettant pour la stabilité de l’école, est perçu comme une menace sérieuse contre le système éducatif, dont la stabilité incombe à tous les partenaires, au même titre que les enseignants, qui en constituent l’un des plus importants segments.

Sans système éducatif, point de partenaire de l’école et donc pas d’enseignant. Il est donc évident que la survie du système éducatif passe par la responsabilité de tous ses éléments constitutifs, à l’image des enseignants qui doivent nécessairement s’impliquer pour jouer pleinement leur rôle dans sa pérennité.

Le gouvernement joue alors la leur, en adoptant cet ensemble de mesures destinées à sauver l’école du chaos qui la menace du fait de ces grèves sauvages qui sont ainsi programmées.

Les mesures annoncées par le gouvernement, sous cet angle, ne déplaisent pas à l’opinion publique, dans sa grande franche majorité, d’autant qu’elle les considère comme salutaires pour la stabilité de l’école, donc forcément garantes de la pérennité du système éducatif malien. Pour cela, les grévistes ont tout intérêt à mettre de l’eau dans leur vin pour ne pas apparaître comme de vils démolisseurs d’un système éducatif dont ils ont la responsabilité, devant Dieu et les hommes, d’en assumer la survie.

L’école ne doit pas être compromise par ces grèves sauvages et le refus des enseignants d’accepter les propositions faites par le gouvernement qui, lui, reconnaît par ailleurs la justesse de ces mêmes revendications catégorielles. Dès lors que l’esprit du dialogue est garanti par le gouvernement qui parvient, lui, à faire des propositions concrètes, dans ce sens, les grévistes, eux, pour la responsabilité qui les incombe, pour la pérennité du système éducatif, doivent aller à l’école, enseigner les enfants, qui sont en réalité la seule finalité de l’action éducative, d’autant qu’il s’agit en définitive de l’avenir de tout un pays.

Cet enjeu ultime ne doit pas être occulté par les enseignants qui doivent savoir, qu’en tant qu’éléments indispensables de la pérennité du système éducatif, aucun autre élément important de ce dispositif, fut-il gouvernement, ne peut jouer à leur place, leur rôle dans la stabilité de cet ensemble national. Si les grévistes oublient cela, en se comportant comme les ravageurs désignés de l’école, voire du système éducatif, ils en assumeront, devant l’histoire, la charge négative sur eux et sur leur profession qui n’est que don de soi et sacerdoce, ici et ailleurs, sous d’autres cieux.

Il n’est pas mauvais, dans un tel contexte de déviance vis-à-vis de l’école, loin s’en faut, que le gouvernement, avant que le chaos ne s’installe à l’école, en menaçant de sclérose généralisé tout le système éducatif, puisse agir, vite et bien, en prenant des mesures de sauvetage de l’école, dans la durée et dans la fermeté.

Oumar KONATE

La Preuve

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Mali : Dr Oumar Mariko, président de SADI : «Les problèmes qui ont poussé Amadou Haya Sanogo à faire le coup d’état en 2012, persistent aujourd’hui »

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C’est du moins, ce qu’a dit Dr Oumar Mariko, lors de la mise en liberté  provisoire d’AMADOU Haya Sanogo. Le président du parti Sadi, Dr Oumar Mariko avait fait le déplacement, mardi dernier, au Palais de justice de Bamako où, il assisté à la mise en liberté provisoire,   du chef de l’ex- junte militaire  de Kati, Amadou haya Sanogo  et ses coaccusés. Il a profité de l’occasion pour rappeler des maux qui minent l’armée et la société malienne.

Arrêtés et détenus dans l’affaire dite des ‘’bérets rouges’, Amadou Haya Sanogo et 13 autres coaccusées ont été  libérés, mardi dernier, par la Chambre d’Accusation de la Cour d’appel après 7 ans de détention préventive.  Le procès d’Amadou Haya et consorts a  été maintes fois annoncés et maintes fois reportés. Au finish, l’affaire n’a pu être jugée au fond, après 7 ans de détention préventive.  Alors que  Selon  les dispositions du code de Procédure Pénale, la détention préventive ne doit dépasser, en aucun cas, 3 ans. C’est pourquoi, Amadou Haya Sanogo et 13 coaccusés ont été mis en liberté en attendant que des mesures soient prises pour la tenue d’un procès sur le fond.

 

Dr Oumar Mariko qui n’a jamais caché son soutien  au patron de l’ex junte,  s’est réjoui de sa libération, même s’il pense que cette libération  ne suffit pas aujourd’hui pour résoudre la profonde crise à laquelle le Mali et son armée  sont confrontés depuis 2012.

Il a fait savoir qu’il ne mène pas son combat pour  AMADOU Haya seul, mais pour  toute l’armée malienne qui ne trouve pas, selon lui, dans de bonnes mains.

«Haya n’est pas le plus  fort de l’armée malienne, il y a de nombreux  hommes forts au sein de l’armée, mais ceux-ci n’arrivent pas à  mettre leur compétence au service du Mali à cause de la mauvaise gestion dont fait l’objet  l’armée malienne », a souligné l’éternel opposant  Dr Mariko.

Pour Dr Mariko, les problèmes qui ont poussé Amadou Haya Sanogo à faire le coup d’état en 2012 sont connus de tous et ces mêmes problèmes persistent aujourd’hui.  Et tant que  ces problèmes ne sont pas gérés, la lutte contre l’insécurité demeura un  leurre au Mali. Ces problèmes,  dit-il,  seraient  à la base des frustrations palpables au sein de toute l’armée malienne.  Des frustrations qui s’expliquent  par  le manque d’armements, d’équipements et de munitions. Nul n’ignore que les Famas souffrent,  aujourd’hui de faim et de soit au front.  A cela, s’ajoute la politisation  de l’armée et la corruption en son sein ainsi que l’insuffisance d’effectifs au front. Pour Dr Mariko, une armée confrontée à tels problèmes ne peut pas être performante et efficace. D’où,  ses multiples débandades au front face à l’ennemi.  Il ne s’agit là, des propos qui ne doivent pas tombés dans l’oreille d’un sourd.

 Sidiki Berthé

Source : Le Serment du Mali

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Divergences de vue sur la gestion de la crise du centre : IBK et son «employé», Pr Dioncouda Traoré à couteaux tirés?

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C’est une question qui mérite d’être  posée au regard des divergences de vue entre Pr Dioncouda Traoré et  IBK sur la gestion de la crise qui prévaut dans les régions du centre (Ségou et Mopti).

La récente déclaration faite par l’ancien président de la transition, Pr Dioncouda Traoré et Haut représentant du président de la République pour les régions du centre de prendre langue avec les chefs terroriste amadou Kouffa et Iyad Ag Ghali, a été très mal accueillie par Koulouba.  Il s’agit d’une déclaration qui contraste la position du gouvernement et  celle du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita.

«Je suis prêt à travailler avec tous les Maliens et toutes les Maliennes. Nous sommes prêts à lancer une passerelle de dialogue avec tout le monde sans exclusion. J’ai envoyé des émissaires à Amadou  Koufa et Iyad Ag Ghali. Le dialogue est nécessaire  et indispensable. Il faut qu’on se rencontre et qu’on se parle» a dit en substance, le haut représentant du président de la République pour les régions du nord, Pr Dioncouda Traoré. C’était d’une conférence de presse, qu’il animée la semaine dernière.

Alors qu’il se trouve qu’une négociation avec les chefs terroristes n’est pas l’ordre du jour. Même si cela a été l’une des résolutions issues du dialogue national inclusif. Le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Tiébilé Dramé a précisé,  lors d’une conférence de présentation des vœux à la presse, que cela n’était la position de l’Etat malien encore moins,  celle des partenaires  engagés auprès du Mali dans la résolution de cette crise.

Une façon diplomate pour lui de dire que les déclarations du Haut représentant du président de la République pour les régions du centre de dialoguer avec Iyad Ag Ghali et Amadou Kouffa, n’engage que lui seul, pas l’Etat Malien. La logique voudrait le Haut représentant du président de la République consulte son «employeur » de faire toute déclaration.

Selon des sources concordantes, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita est très mécontent  de l’ancien président de la transition pour avoir  pris, seul,  la décision d’engager le dialogue avec les terroristes. La même source indique que la colère d’IBK contre son haut représentant pour les régions du centre, s’explique par le fait que la France et d’autres partenaires engagés au Mali dans la lutte contre le terrorisme, sont allergiques à une négociation avec les groupes terroristes qui ensanglantent le Mali et  le Sahel.

IBK va-t-il mettre fin à la mission de son Haut Représentant pour incohérence ou contradiction de vue sur la gestion de la crise au centre ? La question demeure. Mais ce qui est sûr et certain, c’est que le torchon brûle entre les deux.

Rappelons que l’ancien président de la transition, Pr Dioncouda Traoré a été nommé en qualité de Haut représentant du président de la République  pour le centre  juin 2019 au Conseil des ministres. Mais l’opinion nationale n’a pas été suffisamment informée sur ses missions. Sa nomination a été même décriée par certains Maliens qui estiment qu’il n’est pas la personne mieux indiquée pour ramener la cohésion et le vivre ensemble dans les régions du centre minées par les attaques terroristes et les conflits intercommunautaires.

Aboubacar Berthé

Source : Le Serment du Mali

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Après Daouda Coulibali du RPM Dioïla, Badiaga de Nara

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Le très loyal secrétaire administratif du BPN-RPM, le député Moussa Badiaga, a rendu le tablier, la semaine dernière. Fidèle parmi les fidèles d’IBK, il a choisi de mettre un terme à une vingtaine d’années de loyauté à l’ancien président de l’Adema auquel il a emboîté le pas à son départ de la Ruche en 2000.

Représentant de l’hémicycle malien au Parlement de la Cedeao, il n’a pu admettre d’être abandonné sur le carreau par le parti présidentiel à Nara lors du choix de l’unique représentant du RPM sur la liste commune Adema-Adp-Rpm. L’indéfectible adepte de Bocari Tréta pourrait cheminer avec un autre compère d’infortune, le député sortant Baba Hamma Kane de Dilly également laissé sur le carreau par le Rpm et devenu porte-étendard de l’Asma. En tout cas, la bataille s’annonce d’autant plus dure à Nara que l’arène électorale intéresse une autre mastodonte politique longtemps absente sur la scène. Il s’agit de l’ancienne ministre Sina Damba, qui semble déterminé à se frayer un chemin au parlement après avoir échoué à moult tentatives.

Source: Le Témoin

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MPM, «une force montante» au service de Karim Keïta ?

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Le slogan «Force montante» n’est visiblement plus la marque déposée de l’Urd, le parti qui en a longtemps fait ses choux gras par le passé avant de l’abandonner. En tout cas, l’appellation convient sans doute mieux de nos jours au MPM. Et pour cause, le parti présidé par Hadi Niangadou connaît une expansion spectaculaire qui n’a cesse de s’accentuer dans le sillage des législatives. Son implantation à la vitesse de lumière est en effet consolidée actuellement par l’air du temps car le Mouvement pour le Mali tend à devenir le réceptacle de la plupart des militants RPM désillusionnés par le choix de candidats aux législatives.

Autant d’indices qui confortent par ailleurs les suspicions quant à une formation où les ficelles sont tirées par la famille présidentielle à travers le president de la Commission Defense et Securité.

Certaines mauvaises langues en font même une extrapolation vers une intention de Karim Keïta de se projeter pour le remplacement d’Issaka Sidibé au perchoir. Wait and see !

Rassemblées par la Rédaction

Source: Le Témoin

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Mopti : L’UE dote les FAMa d’infrastructures et de moyens logistiques

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L’Union européenne (UE) dans sa mise œuvre du projet d’appui au renforcement de la sécurité dans la région de Mopti et la gestion des zones frontalières (PARSEC), a remis aux Forces armées du Mali trois infrastructures majeures. Il s’agit entre autres « d’un hangar pour accueillir le vecteur aérien, d’un atelier interservices de maintenance (AIM) avec un équipement adéquat doté d’un véhicule garage et enfin d’une caserne pour le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Mopti », nous révèlent plusieurs sources.

La cérémonie était présidée par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général de division Salif TRAORE, en présence de plusieurs diplomates et des Chefs militaires. Le PARSEC a été financé à hauteur de 19 milliards de FCFA, à travers le Fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique.

Source: Journal le Pays-Mali

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Taoudéni : la population soumet ses préoccupations au Premier ministre

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Les régions du nord Taoudéni ont été honorées par la présence, le 31 janvier 2020, du Premier ministre et sa délégation. Ils ont reçu un accueil digne de leur statut par toute la population, au cours de leur visite. Le PM n’a pas oublié les forces militaires qui sont dans cette localité au prix de leurs vies. Au camp fort Cheick Sidi Bekaye, le colonel Boubacar Yassanry Sanogoh a remercié le chef du gouvernement pour un repas de corps qui rassembla les forces armées et de sécurité, les anciens combattants, les veuves des militaires et les femmes du camp.

Selon une source, cette rencontre a porté sur : la délocalisation et l’opérationnalisation de la région, l’application de l’Accord d’Alger, le déploiement de l’armée reconstituée, la création des services sociaux de base, la participation de la région aux élections de 2020, etc. Le PM les a rassurés que l’Etat ne va point les oublier et que leurs préoccupations seront prises en compte.

Source: Journal le Pays-Mali

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Le chef d’État-major général des Armées en visite à Bourem

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Une rencontre entre les forces de la sécurité et le chef d’état-major général des armées, le général de Division Abdoulaye Coulibaly a eu lieu ce samedi 1er février, à Bourem. L’objectif de cette rencontre est d’envisager la mise en sécurité des militaires afin qu’ils puissent, eux aussi, protéger la population.

Le soleil de l’opération Dambe s’est couché pour donner la place à l’opération Maliko. Pour le bon fonctionnement de cette nouvelle opération, certaines mesures ont été prises : plus d’hommes sur le terrain donc plus de recrutement, surveillance aérienne à tout moment sur tout le territoire malien, « la primauté à la vie de la troupe à travers l’achat des engins blindés. »

Source: Journal le Pays-Mali

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MPM: Le parti politique qui étanche la soif des Maliens par la réalisation des forages d’eau potable

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Le mouvement populaire pour le mali MPM n’est pas un parti politique comme les autres.  Depuis sa création en 2018 à la veille des élections présidentielles, le MPM se singularise par  les actions concrètes qu’il pose sur le terrain.

Approvisionner  le plus de villages en eau potable, demeure l’une des priorités du président du MPM, l’honorable Hadi Niangadou, non moins opérateur économique.  C’est cette optique dans cette optique, qu’il multiplie la réalisation des forages d’eau potable à travers le pays.  Le MPM a déjà réalisé des forages d’eau dans plusieurs localités où le problème d’eau se pose avec acuité.  Il s’agit d’une action humanitaire concrète positivement appréciée par les populations qui en ont déjà bénéficié. Face à la forte demande, le MPM a décidé de ne plus aller les mains vides dans les localités confrontées à la crise d’eau potable.

En plus de ses missions de formation, de sensibilisation  et de citoyenneté, le MPM est considérée comme l’un des rares partis politiques qui apportent des réponses concrètes à une préoccupation majeure des populations maliennes,  celle liée à l’approvisionnement en eau potable. Surtout, quand on sait que «l’eau c’est, la vie».

En ce seul  mois  de janvier 2020, le MPM a déjà gratuitement offert trois forages d’eau à trois localités qui ont exprimé le besoin. Il s’agit des quartiers Niarela et  Medina-Coura dans le District de Bamako et le village de Kirina (dans le Mandé) où, le manque d’eau est désormais un vieux souvenir. Outre les forages, le MPM a organisé des journées de salubrité et des séances de don de sang à Bamako, afin de sauver des vies. Des actions humanitaires qui  cadrent parfaitement avec le slogan et les valeurs qu’incarne le parti : « Rassembler pour bâtir » ‘’MALI KO YERE KO YE’’

A noter qu’aujourd’hui, cette démarche, bien que critiqué les adversaires politiques, se révèle bénéfique pour  le MPM qui  engrange des adhésions massives partout où, il s’installe. En moins de deux ans d’existence, et sans  participer à une élection,  le MPM revendique déjà, une dizaine de députés  et des dizaines d’élus communaux dont des maires.

Confortablement implanté dans plusieurs localités du pays, le MPM n’entend pas faire de la figuration aux prochaines élections  législatives  qu’il est en train de préparer. Activement.

Aboubacar Berthé

Source : Le Serment du Mali

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Douanes maliennes : le DG Doucara maintient le cap, malgré la crise

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A l’instar de la communauté internationale, les Douanes maliennes dont célébré, dimanche dernier, la journée internationale des douanes. Une journée célébrée le 26 janvier de chaque année. «La contribution de la douane à un avenir durable” est le thème de cette année et le slogan est : “la durabilité au cœur de l’action douanière pour les personnes, la prospérité et la planète “

La cérémonie s’est déroulée à Bamako, en présence de la ministre déléguée en chargée du Budget,  de la ministre des Mines et du Pétrole, Mme Lélenta Hawa Baba Ba, du Directeur Général des Douanes, l’inspecteur général Mahamet Doucara. Plusieurs anciens directeurs des douanes ainsi que les agents et l’ensemble des partenaires de l’administration douanière étaient présents.

La célébration de cette journée des douanes a été l’occasion pour le DG des douanes maliennes, l’inspecteur Général Mahamet DOUCARA, de parler brièvement de quelques activités  phares réalisées en 2019, avant d’ indiquer  que la douane peut et doit jouer un rôle décisif dans la mise en œuvre des règlementations qui visent à relever les grands défis sociaux économiques auxquels les sociétés sont confrontées.

Selon le DG, la douane malienne s’est concentrée, ces dernières années, sur la lutte contre la fraude et la contrefaçon et sur la mobilisation des recettes.

Parlant de la lutte contre la fraude, le DG a affirmé que de 2016 à 2019,  l’administration des douanes maliennes a pu saisir  48360 kg de viande de volaille, 6458 kg de foie impropres à la consommation humaine. A cela s’ajoute, la saisie de 26191 kg de stupéfiants y compris les drogues dures, 390 armes de guerre et 73.231 munitions avec un pic de 196 armes de guerre en 2019. Aussi, 5155 explosifs et détonateurs, 13.711.896 médicaments humains et vétérinaires, et 52.756 kg de cyanures ont également saisis ces dernières années par les gabelous.

En matière de mobilisation des recettes, la Direction générale des Douanes a réalisé les objectifs de 2019 à 90%. Sur un objectif de recettes de 689 milliards CFA, les soldats de l’économie malienne ont pu mobiliser en 2019 plus de  555,3 milliards FCFA.

Un résultat qui a été fortement salué par la ministre déléguée en charge du budget. A noter qu’en 2017 et 2018 les Douanes maliennes ont contribué à l’alimentation des caisses de l’État avec, respectivement, 585,1 milliards de FCFA  et 499,1 milliards de FCFA.

Ces résultats ont été obtenus dans un contexte très difficile marqué par la crise sécuritaire qui frappe le Mali depuis 2012. A cause de laquelle crise l’activité douanière n’est pas, aujourd’hui, exercée sur toute l’étendue du territoire national.

La ministre chargée du budget a reconnu et salué le travail de Sisyphe abattu par l’inspecteur General Doucara et ses hommes, avant de les inviter  à faire face à d’autres défis.  Pour la Ministre Délégué Chargé du Budget, il est important que les administrations douanières se penchent davantage sur les défis environnementaux, économiques, sanitaires et sociaux à relever.

Comme il fallait s’y attendre, la célébration de la journée internationale des douanes a été marquée par la remise de certificats et de médailles à  15 agents de la douane qui se sont illustrés par leur bravoure et leur dévouement au travail.  Conférences-débats, un match de football entre l’AS- Douanes et l’AS Police  sont, entre autres, activités qui ont marqué cette journée.

Youssouf Goita

Source : Le serment du Mali

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Législatives à Dioila : Mamadou Diarrassouba part pour une victoire en liste propre

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Ce dimanche 02 février, sous la houlette de Me Baber Gano, secrétaire général du parti, le Bureau politique national (BPN) du RPM a validé la liste de la section de Dioïla pour les législatives à venir. Il s’agit d’une liste propre du RPM composée de Mamadou Diarrassouba, Yiri Kéita, Bafing Coulibaly, Moussokoura Samaké et Marie Noël Coulibaly qui se positionnent pour offrir une victoire sans bavure au camp présidentiel.

Donnée comme la première force politique dans la circonscription électorale de Dioïla, le Rassemblement pour le Mali, (RPM) est attendu pour ces législatives pour faire respecter la hiérarchie politique locale. Après sa suprématie politique lors des dernières communales de 2016, où il a été auréolé de 13 maires sur 23 et plus de 150 conseillers sur les 409 que compte le cercle, le parti présidentiel est bien parti pour rafler la mise à nouveau. Et pour cause. Il demeure la coqueluche politique et se distingue par une impression ruée d’adhérents dans ses structures. Aux dernières nouvelles, il est crédité de 16 maires et de plus de 200 conseillers communaux.

A la présidentielle de 2018, c’est avec un ratissage politique propre et sans bavure que le parti du tisserand a mené la bataille politique dans la région, en ne laissant que la portion congrue aux adversaires de son candidat. Au premier tour, son candidat, Ibrahim Boubacar Kéita, le grand vainqueur de cette présidentielle, a obtenu plus de 54 000 voix, soit 53,38. Au second tour du même scrutin, sous le leadership de Mamadou Diarrassouba, l’enfant terrible du Baniko, le président sortant a été plébiscité avec près de 79%.

Fort de ces résultats engrangés sur le terrain, et grâce à la finesse d’un homme d’action, les adhésions au RPM se multiplient. Et avec elles, les Tisserands se sentent bien, et même très bien, dans la localité de Dioïla au point que les observateurs politiques pronostiquent sur une victoire éclatante pour Mamadou Diarrassouba et ses colistiers, au détour de ces législatives qui s’annoncent pour le RPM comme une véritable fête démocratique.

Autre atout politique

Ce n’est pas seulement la performance du parti qui a prévalu pour la composition de cette liste propre. En fait, par le truchement d’un jeu d’alliance locale, basé sur l’esprit de compagnonnage politique, dont le leader local du RPM a le secret pour ratisser largement au-delà de sa coterie politique, qui aura fait que la liste RPM sera appuyée par un large soutien populaire des ressortissants de la localité. Ce n’est donc pas par gourmandise politique que le RPM est allé sur une liste propre à Dioïla, pour ces législatives, d’autant plus que la problématique des candidatures féminines est un enjeu crucial de ces élections qu’il convient de gérer avec tact et responsabilité.

Aujourd’hui, apprend-on des ressortissants de Dioïla, les cinq candidats ont une très bonne réputation auprès de la population eu égard à leur profond ancrage politique et social qu’ils ont réussi à tisser au sein de la population depuis des années de militantisme sur le terrain.

La configuration politique de la liste RPM autour de Mamadou Diarrassouba est un symbole d’unité et de cohésion à la fois politique et sociale dans cette localité du pays qui drainera sur elle tant de soutiens locaux. Car, expliquent-ils, cette liste représente des acteurs locaux qui se sont distingués par leur engagement constant pour le bien-être des populations. Et cela, au-delà de leur propre coterie partisane. C’est dire que c’est une liste salutaire pour le confort social et économique de toute une contrée.

Amidou Keita

Le Témoin

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Mali : Sécurité sociale : SAER-EMPLOI-AV+/SASU, une aubaine pour les non-salariés

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Depuis quelques mois, la société SAER-EMPLOI, en partenariat avec l’Institut de Prévoyance Sociale (INPS), a mis  sur pied le programme AV+/SASU. Il s’agit d’un régime de l’assurance volontaire de l’INPS qui est désormais disponible pour les non-salariés au Mali.

Ce programme AV+ a fait l’objet, ces derniers temps, d’une série de signatures d’accord-cadre entre la société SAER-EMPLOI et des organisations professionnelles et des faitières de la société civile.

Il s’agit d’une convention de délégation de l’Institut de Prévoyance Sociale (INPS) à SAER-EMPLOI-AV+/SASU, afin de permettre aux citoyens non-salariés, mais exerçant une profession, de bénéficier du régime de l’assurance volontaire de l’INPS.

Grâce à cette couverture sociale, première du genre au Mali, les adhérents pourront enfin bénéficier des prestations  familiales,  telles que  l’allocution prénatale, l’allocution de maternité, le suivi médical de la femme enceinte, de la mère et du nourrisson et de l’allocution familiale. Il faut ajouter à ces avantages, l’assurance maladie obligatoire qui prend en compte, les frais de consultations, les analyses de laboratoires, l’accès aux produits pharmaceutiques, les consultations médicales, les examens de laboratoire; les soins médicaux, les soins dentaires (sans prothèse), les hospitalisations simples et celles avec intervention chirurgicale.

Autres services proposés par le programme SAER-EMPLOI- AV +/SASU : l’assurance vieillesse, d’invalidité et de décès.

Pour l’atteinte de tous les objectifs et donner satisfaction aux personnes concernées, les responsables de SAER-EMPLOI-AV+/SASU entendent tout mettre en œuvre, afin de diligenter la constitution des dossiers, faciliter l’obtention de la carte d’assurance social, simplifier les procédures administratives,  de paiement et d’enrôlement jusqu’à la jouissance des prestations.

Aussi, pour  permettre une adhésion massive des citoyens, le Directeur général  d’AV+/SAU, Marafa Traoré a diversifié  les modes de paiement des cotisations. Ainsi, les adhérents où qu’ils se trouvent, peuvent payer leur cotisation trimestrielles, via Wari, ou par Orange Money en composant le #144# 3411#,  ou encore à travers les Agences AV+, à partir d’Ecobank ou à Orabank. Ainsi, les adhérents sans aucune contrainte, pourront, à leur rythme, s’acquitter de leur cotisation trimestrielle selon leur bourse.

En s’investissant une fois de plus dans le domaine de la sécurité sociale et de la santé et à l’échelle nationale, cela, après la création de plusieurs sociétés (SAER-EMPLOI, MALI CREANCES, DS- CONSULTING, SAER MINING, et DSBI…), Amadou Sankaré, dit Dadié entend contribuer davantage au  développement socio-économique du Mali. L’homme emploi déjà, à travers ses entreprises, plus de 6000 personnes.

Tchéwi Adams Konaté

Source : Le Serment Du Mali

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Transports : Le SYNACOR en grève à partir du 19 février !

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Le Syndicat national des chauffeurs et conducteurs routiers (SYNACOR) envisage d’observer, à partir du 19 février, une grève de trois jours sur toute l’étendue du territoire national. La menace est tombée le 30 janvier dernier au cours d’un point de presse.

Selon le secrétaire général adjoint du SYNACOR, Chérif Zakaria Haïdara, chauffeurs et conducteurs vont observer une cessation de travail de trois jours. Motif de leur mécontentement ? La non application par l’Etat pour de plusieurs arrêtés ministériels. «Plusieurs arrêtés ministériels au Mali qui réglementent le secteur des transports ne sont pas appliqués. Les chauffeurs sont toujours victimes des injustices. Au-delà, nous sommes toujours confrontés à des difficultés sur les corridors à cause de non application  des textes. Nous avons demandé qu’on applique le Règlement 14 concernant les différents acteurs qui doivent œuvrer dans les corridors et tel n’est pas le cas. Nous sommes tous les jours bousculés à cause de tracasseries et rackets. Nous réclamons également des quotas dans l’attribution des logements sociaux… », a souligné Chérif Zakaria Haïdara.

Les chauffeurs  et conducteurs, a ajouté le conférencier, ont plusieurs revendications, dont huit sont prioritaires. Il s’agit de l’application de la Convention collective (le contrat de travail, l’INPS et l’AMO), le respect strict de l’Arrêté N°006/ M-DB portant la réglementation de la circulation du stationnement des gros porteurs dans le district de Bamako,le respect strict des Arrêtés interministériels  N° 2492/ MET-MET-MJ-MSIPC du 14 novembre 2002 fixant les taux des amendes forfaitaires en matières de circulation routière, pour mettre fin à toute forme de tracasseries et rackets, la construction d’un parking de stationnement des gros porteurs à toutes les frontières, la création  des conditions d’accessibilité aux logements sociaux en faveur des chauffeurs, la prise en compte du taux de perte découlant de la charge du transport et de la charge des produits pétroliers, la responsabilité des pertes engendrées étant toujours imputée  aux chauffeurs, lerespect strict de l’Arrêté interministériel n° 1529/MT- MET-MET-MJ-MSIPC du 29 mai 2017, le respect de l’Arrêté interministériel n°08/MET-MSIPC-MF-MEA-MEP-MAE-MEIC-MATCL-SG du 26 novembre 2008.

Si ces doléances ne sont pas exécutées, a dit Zakaria Cherif Haidara, aucun véhicule de transport ne roulera au Mali pendant trois jours. « Les chauffeurs sont mal vus dans la société. Nous sommes considérés comme des délinquants alors que nous  avons tous nos permis de conduire. C’est nous qui permettons  à la population  d’aller travailler. Désormais, nous avons notre mot à dire. C’est pourquoi nous avons comme slogan ‘’Yelema 2020’’, il faut que ça change… », a-t-il lancé.

 Bintou Diarra

Le Challenger 

 

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Mali : Crise de l’école : Le PM, Dr Boubou Cissé joue la carte de l’apaisement

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« Aucun gouvernement  responsable et sérieux ne peut badiner avec la question de l’école. Nous ferons tout ce que nous pouvons pour  que l’école puisse reprendre ». Ces mots  sont du Premier ministre, ministre de l’Economie et des finances, Dr Boubou Cissé. Des propos  qu’il a tenus à Tombouctou au cours de sa visite dans les régions du Nord.

Au cours de sa visite dans  les régions du nord, le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé a invité à la raison,  les enseignants qui ont pris l’école  malienne en otage pour non satisfaction de leurs revendications.

Face à la gravité de la situation, le PM Boubou Cissé a laissé entendre que son  gouvernement ne cherche pas à croiser le fer avec quiconque, encore moins avec enseignants sur la question de l’école.  Selon lui, le rôle des enseignants est irremplaçable à l’école et qu’il n’a jamais été question de radiation des enseignants de la fonction publique. Contrairement à certaines rumeurs qui circulent.

« Le gouvernement du Mali assumera toutes ses responsabilités  pour que nos enfants retournent en classe car je suis moi-même enseignant et fils d’enseignants, de père et de mère… » a ensuite  lâché Dr Boubou Cissé, lors de sa visite à  Goudam, région de Tombouctou.  Il s’agit là d’un appel à l’apaisement  de part du Premier ministre, après sa décision de procéder au recrutement massif de plus de 15 000 enseignants volontaires pour reprendre le relais dans les écoles désertées par enseignants grévistes. Une décision qui suscité la colère des enseignants grévistes, lesquels ont riposté en déposant, mardi dernier, un  nouveau préavis de grève de 20 jours.

Cette décision de recrutement d’enseignants volontaires a défrayé la chronique et a été vivement critiquée par une frange importante  de la population.  Surtout, par les responsables des syndicats signataires du 15 octobre 2016 qui estiment que cette décision du PM est une provocation de trop. Même si d’autres pensent que c’est la seule façon de sauver l’année scolaire, de nombreux observateurs voient derrière cette décision, la volonté du gouvernement  de se débarrasser des enseignants grévistes, en cas de non- accord sur les  points de revendications de ces derniers.

«En jouant la carte de l’apaisement à travers un discours plus doux, le  PM semble comprendre, heureusement, qu’une crise ne peut être gérée ni par l’arrogance, ni par  la passion, mais par  la diplomatie et  le dialogue », nous a confié le responsable d’un syndicat signataire du 15 octobre.

Rappelons que les enseignants grévistes bénéficient déjà d’un statut particulier, mais ils veulent que l’augmentation de 20% dont l’UNTM a bénéficié leur soit donnée en  sa totalité. Plus grave,  ils exigent une rétroactivité sur 2019.  Pour le gouvernement la satisfaction à cette revendication aura une incidence financière de plus de 52 milliards FCFA. Toute chose qui est difficile, voire impossible à supporter par le budget national dans la situation difficile actuelle que traverse le Mali.  Mais les enseignants grévistes font la sourde oreille et conditionnent la reprise de la craie à la prise en compte immédiate et intégrale de leurs revendications. Du coup, c’est un dialogue de sourd qui s’installe et dont les conséquences s’annoncent dramatiques pour les enfants privés de l’école.

Face à l’échec des négociations et en marge de sa décision de recruter de  volontaires pour atténuer les conséquences des grèves, le Premier ministre Boubou Cissé   invite les organisations de la société civile, les  leaders d’opinions à  s’impliquer davantage pour trouver un dénouement heureux à cette crise scolaire qui n’a que trop duré.

Selon des analystes, la crise persistante de l’école est née avec l’avènement de la démocratie au Mali. La démocratie qui a favorisé la liberté d’expression et la liberté d’association et de syndicat aurait fortement contribué à la politisation de l’école malienne. Tous les syndicats ou presque de l’enseignement sont aujourd’hui dirigés par des hommes politiques.  Ce qui fait dire à certains experts que la  résolution de cette crise passe par une profonde réforme de l’école.

Sidiki Berthé

Source : Le Serment du Mali

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Match amical entre le CHU Gabriel Touré et la DCSSA à la mémoire de feu Pr Gangaly Diallo

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Acte de reconnaissance en faveur du professeur feu Gangaly Diallo pour son aide et son engagement dans le domaine de la santé, un match de football a été organisé, le samedi dernier, en son honneur par l’association d’aide aux enfants brulés du Mali. Ce corps à corps était entre les agents du CHU Gabriel Touré et la DCSSA à l’ex- SNJ. Après le coup d’envoi à 16h, l’équipe du CHU Gabriel Touré a croisé un poids lourd face à la DCSSA, résultat 3 à 0.

Le Pr Mohamed Keita, directeur adjoint de l’hôpital CHU Gabriel Touré, indique que le Pr Gangaly Diallo a non seulement joué beaucoup de rôles dans le domaine de la santé, mais aussi dans le domaine militaire et du sport au Mali. Il espère que cette nouvelle génération prendra exemple.

Source: Journal le Pays-Mali

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Lutte contre le terrorisme : La France envoie 600 soldats supplémentaires au Sahel

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La France ordonné dimanche le déploiement de 600 soldats pour renforcer l’opération Barkhane, la force anti-djihadiste dans la région du Sahel en Afrique.

 « La majeure partie des renforts sera envoyée dans la soi-disant zone des trois frontières entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger », a déclaré la ministre des Forces armées Florence Parly dans un communiqué. « L’autre partie sera directement impliquée avec les troupes du G5 Sahel dans les combats avec les terroristes ». Les soldats seront dans la zone de combat fin février et voyageront avec des chars et des véhicules blindés légers ainsi qu’un soutien logistique. Les groupes djihadistes ont intensifié leurs attaques dans la région au cours des derniers mois, faisant des victimes civiles et militaires. En novembre, 13 soldats français sont morts au Mali lorsque deux hélicoptères sont entrés en collision alors qu’ils étaient en route vers une opération. Il est entendu qu’un examen du déploiement sera effectué en août. “Cette étape importante de notre engagement au Sahel est un moment clé pour la mobilisation de nos partenaires européens et le renforcement des forces du G5”, a indiqué le communiqué de Parly. « Si la France va s’impliquer davantage, elle n’a pas l’intention de le faire seule. » L’annonce de Parly intervient juste après son retour d’une visite aux États-Unis où elle a rencontré son homologue, Mark Esper, dans le cadre de tentatives pour convaincre les Américains de poursuivre leur implication en Afrique où leur logistique et leurs renseignements ont été considérés comme cruciaux pour Barkhane. La décision d’Esper est attendue après avoir terminé un examen global des troupes visant à libérer plus de ressources pour relever les défis de l’armée chinoise. Le général Stephen Townsend, le plus grand soldat américain en Afrique, a mis en garde contre une audience du Congrès le 30 janvier contre le retrait du soutien de la France au Sahel. “Cela signifierait que les efforts contre les groupes militants n’iraient pas dans le bon sens”, a-t-il déclaré.  Il a également exhorté d’autres pays européens à aider la France dans ce domaine.

 

Source: Le Républicain

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Bâtir un chemin vers la paix : La solution de l’outil Frame du PCP et l’ULSHB

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L’enceinte  du Programme  de Consolidation de  la Paix  a servi de cadre  à la remise par  la Directrice  du PCP, MUSU Clemens au Recteur de  l’Université des Lettres, des Sciences Humaines de Bamako (ULSHB), Idrissa Soiba Traoré, des résultats  de  l’étude menée par le PCP en conjonction avec l’ULSHB et le Réseau Ouest Africain  pour l’Edification de  la Paix, le 30 janvier 2020.

Le Recteur  de l’Université des Lettres, des Sciences Humaines de Bamako (ULSHB), Idrissa Soiba Traoré, a indiqué d’entrée : « notre présence  dans les locaux  du Programme de consolidation  de  la Paix(PCP) par   le  fait que nous avions travaillé avec ce programme, il y a eu la concrétisation des actes. L’acte concerne essentiellement une recherche que nous avions menée dans 45 communes du Mali. Et ces 45 communes font parties des zones les plus vulnérables aujourd’hui. A savoir, Ségou, Mopti, Tombouctou, et Gao, Taoudéni, à Kidal. Dans ces zones là, nos enquêtes ont été menées à travers l’outil Frame  (outil qui permet  de mesurer l’efficacité du système de gouvernance). Nous avons mobilisé des dizaines d’enseignants sur le terrain et des centaines d’enquêter. Il  y  a des conclusions  très  importantes. Ces conclusions là ont été partagées avec les partenaires. Ils ont produit une brochure  qu’ils sont  venus  nous présenter ce soir, nous remettre, nous remercié et nous  montrer aussi que  ce travail qui a été mené,  a été beaucoup  apprécié  à leur niveau », a expliqué le Recteur Traoré. Dans le document, il est analysé les questions de fragilité et de résilience au Mali par rapport  à la gouvernance. Et  ces questions sont analysées en termes  de conflits en se basant sur la compétition en terme de ressource naturelles ; la faiblesse  de la gouvernance ; la lutte pour la légitimité et aussi la rupture  de la cohésion sociale. En sommes, l’outil Frame a été appliqué a travers un certains nombre de paramètres comme le leadership, la participation civique, l’environnement sécuritaire, la justice et les règles  de droit. Des paramètres qui nous ont permis  de cerner la logique de catégories d’acteurs (les élus, les femmes, les hommes, les travailleurs, les étudiants, bref, toutes les catégories qu’on peut distinguer dans le monde socio politique à travers les 45 communes)

Cette  collaboration, a poursuivi Soiba Traoré, apporte à notre université selon nous une attention particulière. Car vous n’êtes pas sans savoir que les sciences humaines sont de plus en plus décriées. Donc ça nous permet de montrer ce qu’ont peut faire sur les sciences humaines. Aujourd’hui, les questions de crises au Mali sont des questions qui peuvent  être traité à travers un regard  sociologique, anthropologique et un regard Psychologique et mêmes des sciences  de l’éducation. De ce point de vue donc, dit-il, nous sommes  les premiers répondants à la matière. Mais l’important pour nous, ajoute Idrissa Soiba Traoré, c’est qu’on a fait correctement le travail, et que ce travail sera davantage vulgariser, ça va permettre aux uns et aux autres, de se saisir, de cerner la valeur fondamentale des sciences humaines. Notamment au sein de l’Université. Car nous allons faire, appuie le Recteur, une vulgarisation à grande échelle, et partager ce travail avec les autres collègues et des étudiants qui ont souvent participé. Ce que notre université gagne dans cette enquête est la réputation. Quand on a fait cette restitution à l’Ambassade  des Etats Unis, beaucoup de partenaires nous dit qu’eux ne savaient pas qu’ils avaient un répondant aussi logique qui pouvait faire des analyses objectives sur des questions qui concerne notre actualité. Cela  a fait que des promesses nous ont été prises pour amener d’autres projets au niveau de notre université.

Hadama B. Fofana

Source: Le Républicain

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Daba Diawara lors du cinquième congrès ordinaire du PIDS : « Le mandat actuel de la MINUSMA est inadapté, il ne permet pas aux forces internationales de soutenir le Mali dans sa guerre… »

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Les 1er et 2  février 2020, s’est déroulé au Mémorial Modibo Kéita, les travaux  du cinquième congrès ordinaire  du Parti pour  l’Indépendance, la  Démocratie   et la Solidarité, sous  la présidence  du président  du parti, Daba Diawara. Soutien ferme du PIDS aux Formes Armées du Mali (FAMA),  la relecture  de l’accord  de paix et  de  la  réconciliation, issu du processus d’Alger,  l’application strict des résolutions du Dialogue National Inclusif (DNI), le rôle  actuel  de la Minusma, les  guerres  injustes qui  frappent   d’autres pays comme le Mali, le soutien du parti à la  dynamique actuelle de lutte  contre  la pauvreté, le renforcement du  dialogue social, les élections  législatives, étaient  entre  autres  points  abordés par  le premier  responsable  du parti  devant  des nombreux  militants  et  partis  amis  venus  assister  à la rencontre  comme l’URD, la CNAS Faso Hèrè.

Daba Diawara n’est pas allé par quatre chemins pour dénoncer, d’entrée de jeu, le mandat actuel de la MINUSMA pour aider le Mali à sortir de la guerre.  Notre parti, dit-il, estime que le mandat actuel de  la MINUSMA est inadapté  car il ne permet pas aux forces internationales  de soutenir le Mali dans sa guerre  pour recouvrer  son intégrité. Au lieu de cela, regrette Daba Diawara, nous assistons à une stratégie de maintien de  la paix. « C’est de là que la complicité des rédacteurs des Résolutions de l’Onu  contre l’Etat du Mali peut être  établie », a dénoncé le président du PIDS.

Selon lui, l’accord  pour la paix et la réconciliation  n’a pas  apporté  de solution à la crise que connait notre pays. C’est pour cette raison, a indiqué Diawara, le PIDS pense que le pays ne peut pas faire aujourd’hui l’économie  d’une relecture  de l’Accord  pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. La réalité du terrain, a souligné Daba Diawara, exige qu’il doit être capitalisé  et élargi  à de nouveaux  acteurs  apparus  dans la  crise. Il s’agit, précise Diawara, des groupes et milices  armés qui doivent  êtres encadrés pour appuyer l’Armée nationale dans  sa mission de défense  de l’intégrité du territoire  et  de  la sécurité  des biens et  des personnes. « Donc un autre accord garantissant le caractère  unitaire  et  la stabilité de notre Etat est bien possible », a fait savoir avec optimisme Daba Diawara.  Il s’est réjouit  que  le dialogue national  inclusif  auquel le PIDS a participé ait recommandé  sa relecture afin de le rendre conforme à la Constitution du Mali. Daba Diawara a ajouté que son parti préconise le dialogue  avec les groupes d’Iyad Ag Agaly et d’Amadou Kouffa. Le PIDS, poursuit Daba Diawara, salue également les recommandations du DNI appelant à la tenue des élections législatives pour légitimer  l’Assemblée nationale et demande au gouvernement de créer  les conditions pour régulariser la situation des autorités locales et sortir  de la situation de fait ; soutient  sans réserve la nouvelle dynamique  de lutte contre la corruption, la lutte contre la délinquance financière  et l’impunité dans notre pays ; encourage les autorités à s’engager résolument dans la voie du dialogue social avec les partenaires sociaux afin que le front social soit apaisé.

La crise que le Mali traverse démontre que  la stabilité de notre pays passe aussi  par  des réformes politiques et institutionnelles profondes. « La révision  de la Constitution du 25 février 1992 dont la nécessité  d’adaptation n’est plus  à démontrer  doit se faire  conformément aux  dispositions  de l’article 118 de notre  constitution qui définissent les  conditions  d’organisation  et de la tenue d’un référendum dans notre pays », a annoncé  Daba Diawara.

Les crises injustes  qui prévalent dans  le monde  n’ont pas été oubliées  par  le président du PIDS. « Issu du parti dont le combat a permis à notre pays d’accéder  à la souveraineté nationale et internationale, héritier  des panafricanistes convaincus qu’ont été  les présidents Mamadou Konaté et Modibo Kéita, notre parti ne peut pas rester indifférent à ce qui se passe en Afrique et dans le monde, notamment en Libye, en République centrafricaine en Syrie et en Irak. Il en est de même  de  la création de l’Etat de Palestine et  de  l’embargo qui frappe injustement le peuple iranien », a dénoncé avec virulence Daba Diawara.

Hadama B. Fofana

Source: Le Républicain

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