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Lutte contre le terrorisme : Le commandement opérationnel monte en grade

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La multiplication des attaques lâches et ignominieuses contre nos Forces de défense et de sécurité, notamment, n’a nullement émoussé la détermination de nos hommes à poursuivre pleinement leur mission régalienne de sécurisation des personnes et leurs biens.


C’est fort de cet engagement sans faille que les Forces armées maliennes (FAMa) ne cessent de multiplier les patrouilles, notamment dans les zones en proie à des attaques terroristes. Après l’attaque contre le camp de gendarmerie à Sokolo, causant la perte de 20 éléments, les actions militaires ont permis d’appréhender six suspects et de saisir une moto, dans le secteur de Diabaly, Région de Ségou. Le communiqué qui révèle l’information ajoute qu’un poste de commandement (PC) tactique a été installé à Diabaly.
Il est temps que nos forces armées musclent davantage leur dispositif dans la zone de l’Office du Niger. Les terroristes semblent avoir réussi un maillage du terrain qui leur permet une certaine mobilité en toute impunité. Ils peuvent frapper et s’en aller gaillardement sans être inquiétés. C’est ce qui est arrivé à Sarkala quand, dans la nuit de mercredi à jeudi, ils ont attaqué le poste des FAMa et enlevé du matériel, avant de se retirer en bon ordre.
Par ces actions, les terroristes font la démonstration qu’ils sont capables de frapper en maints endroits en même temps. La multiplication des attaques finiront par installer la psychose de l’insécurité dans cette zone qui est d’une importance capitale sur le plan économique. L’Office du Niger est le grenier à riz du pays et un véritable pôle de développement. Les actions terroristes risquent de perturber les activités agricoles et paralyser la production.
C’est pourquoi l’Armée doit œuvrer à mettre fin aux revers que l’ennemi lui fait subir depuis quelque temps. Les actions en projet participent de cet objectif. Il s’agit de l’acquisition de matériels de combat adaptés aux méthodes perfides de l’ennemi. Un premier lot de 35 engins blindés de type Thyphoon est déjà arrivé.
L’acquisition de ces véhicules capables de résister aux mines et de protéger surtout le personnel lors des embuscades, s’inscrit dans le cadre de la ferme volonté du gouvernement de matérialiser la vision du chef suprême des Armées, Ibrahim Boubacar Keita pour le renforcement des capacités de nos Forces de défense et de sécurité. Aussi, la mise en place de l’opération Maliko participe de la volonté de l’État de reprendre le contrôle des zones où les terroristes font la loi. Le niveau du commandement sera relevé sur le terrain pour plus d’efficacité. C’est ainsi que le chef d’état-major général en personne assurera le commandement. Et désormais, les troupes seront conduites par des officiers généraux ou supérieurs qui auront le titre de commandant du théâtre.
Nos partenaires étrangers ne sont pas en reste dans la détermination à en finir avec cet ennemi roublard qui use des méthodes des lâches. La France vient d’annoncer le déploiement de 600 hommes supplémentaires pour renforcer Barkhane. Le Tchad a annoncé l’envoi d’un bataillon. Ces troupes seront déployées dans la zone des trois frontières (Mali, Burkina Faso et Niger) aux côtés des soldats de la Force du G5 Sahel. La mise en œuvre de ces projets permettra sans nul doute de faire changer le cours de la guerre dans les prochains mois.

Aboubacar TRAORÉ

Source: Journal l’Essor-Mali

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Commerce électronique des produits agricoles : Des Smartphones pour les femmes rurales

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L’Agence de gestion du fonds d’accès universel (Agefau) a remis à l’ONU-Femme 100 Smartphones destinés aux femmes rurales. Le but est de leur permettre de mieux utiliser la plateforme «Buy from women (Achter auprès des femmes). Le lien de cette plateforme conçue par l’Agence des technologies de l’information et de la communication (Agetic) est : www.mali.buy-from-women.org. La remise symbolique de ces téléphones à la représentante de l’ONU-Femme, Setcheme Jeronime M. Mongbo, par la ministre de l’économie numérique et de Prospective, Kamissa Camara, a eu lieu jeudi dernier.

Cette donation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la convention tripartite signée le 5 octobre 2017 entre l’Agefau, l’Agetic et l’ONU-Femme. Elle prévoit le financement de projets conjoints visant à améliorer l’accès des femmes aux TIC, de prendre en charge la participation des femmes maliennes aux conférences, ateliers et formations relatives à l’appropriation des outils numériques dédiés aux femmes, et soutenir la mise en place de la plateforme «Buy from women». C’est dans ce cadre que le département en charge de l’économie numérique a réceptionné ces Smartphones, avant de les remettre à l’ONU-Femme. Celle-ci est, à son tour, chargée de les remettre aux femmes rurales bénéficiaires. D’un coût global évalué à une dizaine de millions de Fcfa, ces téléphones visent à accroître l’accès des services de télécommunication au plus grand nombre d’usagers sur le territoire national, a déclaré la ministre de l’économie numérique et de la Prospective. Kamissa Camara a précisé que le projet concerne spécifiquement les femmes, indépendamment de leur localisation géographique et de leur situation économique. En ce qui concerne la plateforme web « Buy from women », la ministre Camara dira que c’est un dispositif simple et adapté visant à renforcer la commercialisation des productions agricoles des femmes rurales. Pour ce faire, les productions de ces agricultrices et transformatrices seront mises sur le site internet. Ce qui facilitera, selon elle, leur écoulement. Cela, à travers un système de paiement mobile sécurisé et installé sur leur téléphone portable.
Des modules de formation visant à aider les bénéficiaires à mieux maximiser leur production seront également disponibles sur le site. A terme, le système augmentera l’autonomisation financière des femmes et leur accès à internet.
La représentante de l’ONU-Femme s’est réjouie de l’existence d’un site web e-commerce agricole dans notre pays. Une première en Afrique de l’Ouest et centrale, a fait remarquer Setcheme Jeronime M. Mongbo.
Amadou B. MAÏGA

Source : L’Essor

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Libération de Amadou Haya Sanogo et co-accusés: L’avocate pour la FIDH des familles des victimes dit «craindre l’annulation de toutes les poursuites»

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Dans la foulée de la libération provisoire accordée à Amadou Haya Sanogo et ses coaccusés, le mardi 28 janvier, par la Cour d’Appel de Bamako, dans l’affaire de l’ »assassinat des 21 bérets rouges  » l’avocate Clémence Bectarte, qui représente pour la Fédération Internationale des Droits Humains (FIDH) les familles des victimes, a accordé un entretien à nos confrères de TV5.

 

Tout en espérant que le procès ouvert en 2016 soit porté à son terme, elle a exprimé ses inquiétudes sur le fait que la justice soit  » éludée « .

Lire la suite dans l’Indépendant

Source : l’Indépendant

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Conséquence des violences au nord et au centre du pays: Près de 400 000 élèves privés de scolarité

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Le système éducatif continue d’être très affecté par l’insécurité dans le Nord et le Centre du pays. C’est l’un des points saillants du récent rapport rendu public par le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA Mali). Cette situation est consécutive aux violences armées dans le Nord et une grande partie du Centre du pays.

 

Ce qui ne cesse de provoquer un déplacement massif des populations vers des zones censées être plus sécurisées.

Lire la suite dans l’Indépendant

Source : l’Indépendant

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Le PM Boubou Cissé aux populations de Gao et Tombouctou : « Je vous demande de continuer à faire confiance en votre Etat »

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Bouclant la tournée qui l’a conduit à Gao et à Tombouctou, le Premier ministre a promis aux populations de prendre dès son retour à Bamako des dispositions pour commencer à répondre à leurs préoccupations. « Je vous demande de continuer à faire confiance en votre Etat », a-t-il souhaité.

 

« Nous avons recueilli autant d’informations que possible, et dès que nous allons retourner avec mes collaborateurs qui sont dans cette région, nous allons prendre des dispositions pour commencer à répondre à ces préoccupations que nous avons entendues tout au long. Je retiens aussi de cette tournée, la détermination de nos populations, leur résilience face à la crise, face aux difficultés qu’elles vivent quotidiennement mais malgré ces difficultés, elles gardent espoir en le Mali, elles gardent espoir en leur autorité, et en retour, nous allons leur montrer aussi que les autorités seront à leurs côtés tout au long pour répondre à leurs besoins… c’est aussi vrai pour les populations civiles, c’est vrai pour les populations militaires que nous avons rencontré ». C’est en substance ce que Dr. Boubou Cissé a retenu de son périple, présidant à Tombouctou la conférence des cadres avec l’ensemble des forces vives de la région de Taoudéni.

C’était en présence des ministres Lassine Bouaré de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale, Mme Traore Seynabou Diop des Infrastructures et de l’Equipement, Arouna Modibo Touré de la Jeunesse et des Sports et Moulaye Ahmed Boubacar de l’Agriculture. Mais également du gouverneur de la région de Taoudéni, le préfet et les sous-préfets, les autorités intérimaires, les conseils communal et régional de la jeunesse, la Cafo, les représentants de la CMA tout comme de la Plateforme et de la CME (Coordination des mouvements de l’entente) et toutes les sensibilités de la société civile de l’ensemble de la « région du sel ».

Pour les participants, le Premier ministre est à l’ »écoute du Mali profond depuis sa nomination afin de toucher du doigt les véritables problèmes du pays, en synergie avec les populations pour trouver des solutions idoines aux problèmes spécifiques à chaque localité ». Ils ont également salué « le bon déroulement du processus de révision de la liste électorale qui leur aura permis le transfert des électeurs de Taoudéni dans leurs circonscriptions électorales respectives ». Ce qui, de facto, aura contribué à conforter une stabilité sociale et le retour des populations sur leurs terres et permettre au processus de Paix de se poursuivre dans toutes les localités.

Les cadres de ces régions ont formulé de fortes attentes relativement à « l’application accord de paix , l’aménagement d’un site pour accueillir les réfugiés, l’opérationnalisation de la région militaire ainsi que de l’armée et reconstituée tout comme les services locaux de l’administration, la mise à disposition de plus de forages et de mini adductions d’eau, la construction d’écoles, de centres de santé afin de matérialiser l’opérationnalisation de la région de Taoudéni ». Toutefois, ces populations gardent confiance et manifestent leur soutien au gouvernement.

Les jeunes ont prononcé une mention spéciale pour le ministre de la Jeunesse et des Sports, Arouna Modibo Touré, pour son écoute, ses propositions concrètes et diligentes pour les soutenir.

De son côté, le gouvernement a promis travailler sur toutes les opportunités de Taoudéni, qui recèle des opportunités économiques réelles dans les domaines du développement et de la promotion des énergies renouvelables ou encore de l’exploitation des ressources naturelles comme le sel, le gaz, le pétrole, dont bénéficieront Taoudéni et l’ensemble des populations maliennes.

A en croire le Premier ministre, un vaste programme de développement des initiatives inter communautaires sera bientôt lancé avec un accent particulier sur les aspects sécuritaires et la restauration de l’Etat de droit. « Si ça ne va pas quelque part au Mali, c’est tout l’Etat qui est en danger et qui le ressent », a prévenu le Premier ministre.

Dr. Boubou Cissé a rassuré les participants sur la volonté politique du gouvernement à surmonter les contraintes techniques et logistiques pour que les élections législatives prochaines se tiennent sur toute l’étendue du territoire national.

Par ailleurs, le Premier ministre Dr. Boubou Cissé a signé le livre d’or de l’armée malienne basée dans la région de Tombouctou, et partagé un repas de corps avec les troupes des FAMa du secteur 3 de la 5e Région militaire, pour encourager les soldats et leur témoigner la reconnaissance de la nation toute entière.

Le Premier ministre et sa délégation ont effectué la prière du vendredi saint dans la Grande mosquée Djingarey Ber de Tombouctou, avant de procéder à la remise officielle d’un don de corans aux fidèles de la mosquée remis.

Sauver l’école malienne

Des écoliers ont interpellé le Premier ministre, scandant à l’unisson : « On veut étudier, on veut étudier ». Dans sa réponse-promesse diligente et durable à leur requête, Dr. Cissé a été clair : « Le gouvernement du Mali assumera toutes ses responsabilités pour que nos enfants retournent en classe car je suis moi-même enseignant et fils d’enseignants, de père et de mère ».

Cyril ADOHOUN

L’Observatoire

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BenbereVerif: pourquoi Amadou Haya Sanogo et cie ne peuvent plus être transférés à la CPI

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Après sa libération avec ses coaccusés, le débat sur le transfèrement d’Amadou Haya Sanogo à la CPI est à nouveau soulevé, notamment sur les réseaux sociaux.

 

La chambre d’accusation de la cour d’appel de Bamako a ordonné, le mardi 28 janvier 2020, la mise en liberté provisoire d’Amadou Haya Sanogo et ses coaccusés, inculpés pour l’assassinat de 21 militaires parachutistes. Depuis son inculpation, un débat, qui est loin d’être réglé au sein de l’opinion publique malienne, bat son plein autour de son transfèrement à la Cour pénale internationale (CPI).

En 2017, lors de la visite au Mali de la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, le débat avait regagné en intensité. Car huit mois après sa suspension, le procès de l’ex-chef de la junte militaire de Kati n’avait toujours pas repris, mettant ainsi la justice malienne sous le feu roulant des critiques l’accusant d’incompétence. Amadou Haya Sanogo peut-il être transféré devant la CPI ? Des experts du droit international et de la Cour pénale internationale (CPI) répondent par la négative.

Que reproche-t-on à Amadou Haya Sanogo et ses coaccusés ?

Il ressort de  l’arrêt de renvoi devant la cour d’assises de Bamako d’Amadou HayaSanogo et ses coaccusés qu’à la suite de l’échec du contrecoup d’État du 30 avril 2012, de nombreux parachutistes, aussi appelés « bérets rouges », sont faits prisonniers. Dans la nuit du 2 mai 2012, une liste de 21 « bérets rouges » est remise à l’adjudant Mamadou Koné par le lieutenant Soïba Diarra. Tard dans la nuit, les  21 infortunés sont embarqués à bord d’un camion pour une destination inconnue.  Face à des rumeurs persistantes sur leur exécution,  le parquet général de Bamako, par la lettre n°021 en date du 21 juillet 2012, instruit au procureur de la République près le tribunal de grande instance de la commune 3 du district de Bamako, d’ouvrir une enquête contre X pour enlèvement de personnes.

Suite à cette enquête, plusieurs officiers et sous-officiers, tous membres de l’ex-CNDRE, sont inculpés d’enlèvement et d’assassinats de personnes. Les inculpés sont, entre autres, Amadou Haya Sanogo, les capitaines Issa Tangara, Amassongo Dolo et Christophe Dembélé ; les sous-officiers Ousmane Sanafo, dit « kif-kif », Mamadou Koné, Fousseyni Diarra, etc.

Lors de leur première comparution devant le juge d’instruction, Mamadou Koné et Fouseyni Diarra indiquent, dans les moindres détails, l’endroit où étaient enterrés les victimes. Le magistrat instructeur, Yaya Karembé, ordonne le transport sur le lieu indiqué, situé aux environs du village de Diago (Kati), non loin de la cimenterie. Suite à une exhumation, les enquêteurs découvrent dans une fosse commune 21 squelettes humains.

Les examens médicaux légaux et les tests ADN pratiqués par le laboratoire du Fédéral Bureau of Investigations (FBI) des États Unis aboutissent à la conclusion selon laquelle les squelettes sont ceux des 21 « bérets rouges » disparus. Amadou Aya Sanogo et plusieurs autres officiers  supérieurs, comme le Général Yamoussa Camara et le Général Ibrahima Dahirou Dembélé, respectivement ministre de la Défense et chef d’état-major général des armées au moment des faits, sont inculpés de crimes, d’assassinats et de complicité d’assassinats.

Sourcebenbere

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Violation répétée des lois : La colère de l’honorable Moussa Diarra contre le gouvernement

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Dans une interview accordée à un confrère de la place, l’honorable Moussa Diarra, député RPM élu en commune IV du District de Bamako, n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger le gouvernement, et par ricochet,le Président IBK, suite à la suppression de la Taxe Emploi Jeunes. En effet, répondant à la question de savoir quel jugement portait-il, en tant que président de la Commission Jeunesse Emploi et Formation professionnelle à l’Assemblée nationale, sur la suppression de cette taxe, l’honorable Moussa Diarra n’a pas fait dentelle. Voici sa réponse !

 

« Je suis un peu déçu par rapport à la promotion de l’emploi et des jeunes, déçu par le fait qu’au moment où le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, place son second quinquennat sous le signe de la promotion de la jeunesse, certains aillent à la suppression des sources pérennes de financement des projets jeunes ! Cela est très difficile à comprendre. On ne peut dédier un mandat à la jeunesse et supprimer en même temps la Taxe emploi jeunes car ce sont avec ces taxes que des services comme l’Apej et le Fafpa parvenaient à accomplir leurs missions. Ces taxes-là ont été instituées par une loi.

                                     

Auparavant, ces deux structures fonctionnaient avec la contribution forfaitaire des employeurs, mais les techniciens ont vu que cette contribution n’est pas la solution pérenne au financement des activités de l’Apej et du Fafpa, d’où la création, à travers une loi, de la TEJ (ndlr : Taxe emploi jeunes) qui était recouvrée par le service des Impôts à 100%. Donc, il n’y avait pas un problème de mobilisation de ces ressources. Et les autres pays de la sous-région sont venus même s’inspirer de l’exemple malien. Au niveau de l’UEMOA, les ministres en charge de l’emploi veulent en faire une disposition communautaire, mais malheureusement, c’est au même moment que notre pays supprime cette taxe pour la remplacer par une contribution forfaitaire qui est même aléatoire.

 

Vous êtes déjà au courant que l’Apej prenait chaque année en stage plus de 3000 jeunes, affectés dans des structures. Avec l’avènement d’IBK ce quota a été porté à 5000 jeunes. Ce recrutement de masse permet de calmer l’ardeur des jeunes car l’emploi des jeunes est une question de sécurité sociale. Cette année, je ne pense pas si ce recrutement de masse aura lieu faute de ressources financières. Et j’ai eu même à interpeller le ministre des Finances, l’actuel Premier ministre (ndlr : à l’époque il n’était pas Premier ministre) lorsque j’ai eu vent qu’il voulait supprimer la TEJ. Et l’argument qu’il avait avancé pour justifier cette suppression ne tient pas ».

 

Quel est cet argument ?

 

L’honorable Moussa Diarra répond : « Parce qu’il avait dit qu’avec la contribution forfaitaire, les budgets de ces deux structures pourront être augmentés plus qu’avec la TEJ. Mais voilà qu’avec une année de fonctionnement avec la contribution forfaitaire, c’est le contraire de son argument qui vient de se produire car les budgets des deux structures ont drastiquement chuté. J’ai été surpris que ces taxes-là soient supprimées et nous, en tant que législateurs, nous n’avons pas été alertés par le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle. Si j’avais su, une semaine auparavant, j’allais pousser tous les pions pour l’éviter. Mais lorsque je m’en suis rendu compte, c’était trop tard ».

Rassemblés par A.K

Le Matinal

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Boubou Cissé en visite dans les régions du nord avec de nouvelles initiatives

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Le Premier ministre, Dr Boubou Cissé, vient de boucler une visite de cinq jours dans les régions du nord du Mali. Tout au long de ce périple à pas de charge, le Premier ministre a annoncé plusieurs actions qu’entreprendra son gouvernement dans les jours à venir. Les plus grandes ont trait à la réouverture prochaine des écoles fermées, la réhabilitation de l’axe Sévaré-Gao, le recrutement de 10.000 hommes pour renforcer la présence des Forces armées maliennes (FAMa) sur l’ensemble du territoire, le retour très prochain de l’Armée à Labbezanga, à la frontière avec le Niger…

 

Durant cinq jours, le chef du gouvernement a visité plusieurs localités au nord du Mali. Il a échangé avec les populations, les représentants de l’État et a également pris plusieurs engagements. A Gao où il a atterri, le 27 janvier 2020, Dr Boubou Cisséa visité l’aérogare endommagée par le souffle d’une explosion qui s’est produite en 2018. Il a ensuite demandé aux services compétents de faire une évaluation des travaux de réhabilitation.

Le Premier ministre Cissé a lancé les travaux de reconstruction de la route Sévaré-Gao, longue de 565km. La promesse de la reconstruction de cette route a été faite par le gouvernement en septembre dernier suite au mouvement des jeunes. Ce n’est pas tout, des travaux seront exécutés par les entreprises de la place, SONEF, NOUR, TILEMSI. Ce qui permettra, selon le Premier ministre, de créer des emplois et des dispositions seront prises pour sécuriser le chantier. Il a, par la suite, invité les populations riveraines à accompagner les entreprises et à s’impliquer pour sécuriser les travaux.

A Diré, le chef du gouvernement a relancé les travaux de construction du lycée public de Diré. Aussi, a-t-il promis de s’investir pour que ledit lycée soit opérationnel à la prochaine rentrée scolaire. L’annonce faite par le Premier ministre à Ansongo est grande. Interpellé par les écoliers qui souhaitent retourner sur les bancs de l’école, le chef du gouvernement a promis la réouverture des classes sous peu. À ses dires, son gouvernement fera tout pour que les enfants ne passent pas le clair de leur temps dehors. Aussi, a-t-il précisé qu’il n’a pas et ne souhaite pas engager un bras de fer avec les enseignants. La décision de recruter les volontaires a été prise, selon le chef du gouvernement, pour combler le vide.

Dans le domaine de l’armée, le Premier ministre a annoncé le recrutement prochain de 10.000 hommes pour renforcer les FAMa. « Le chef d’Etat-major général des Armées et le ministre de la Défense ont proposé au gouvernement, pendant le Conseil supérieur de la défense, un document qui a été accepté et qui sera le nouveau concept opérationnel. Il y aura, dans ce nouveau concept opérationnel, un recrutement de 10.000 hommes supplémentaires. Cela va permettre à nos forces de défense et de sécurité d’être beaucoup plus présentes en quantité et en qualité dans les zones où elles ne l’ont pas été ces derniers temps», a expliqué Dr Boubou Cissé.

Il a aussi annoncé que le retour des FAMa à Labbezang se fera dans les semaines à venir. Cela, selon le chef du gouvernement, avec un effectif plus important et des moyens adéquats pour assurer la quiétude et la sécurité des populations. La mise en place du fonds de développement durable pour financer beaucoup de projets dans les collectivités fait partie des annonces faites par le Premier ministre à Ansongo. À Goundam, le chef du gouvernement a promis de résoudre le problème de l’assèchement des lacs qui donne du souci aux responsables et producteurs.

À Tombouctou, suite aux cris de cœur des populations, le gouvernement s’est engagé à faire face à l’essentiel, à savoir ramener la paix, améliorer les conditions de vie des populations. Le Premier ministre a aussi annoncé la distribution alimentaire gratuite, la mise à disposition d’aliments bétails, l’amélioration du plateau technique de l’hôpital régional. La relance des travaux de la route Goma-Tombouctou est aussi l’une des annonces du Dr Cissé.

ÀTaoudenit, les attentes formulées par les populations ont été entre autres l’application de l’Accord pour la paix, l’aménagement d’un site pour accueillir les réfugiés, l’opérationnalisation de la région militaire, ainsi que de l’armée reconstituée tout comme les services locaux de l’administration, la mise à disposition de plus de forages et de mini adductions d’eau, la construction d’écoles, de centres de santé, afin de matérialiser l’opérationnalisation de la région.

En réponse à ces doléances, le gouvernement a annoncé son souhait de poursuivre les efforts en faveur de cette région qui présente des opportunités économiques réelles dans les domaines du développement et de la promotion des énergies renouvelables, ou encore de l’exploitation des ressources naturelles comme le sel, le gaz, le pétrole. À en croire le Premier ministre, un vaste programme de développement des initiatives intercommunautaires sera bientôt lancé avec un accent particulier sur les aspects sécuritaires et la restauration de l’Etat de droit. Il a enfin rassuré les populations de Taoudenit sur la volonté politique de son gouvernement à surmonter les contraintes techniques et logistiques pour que les élections législatives prochaines se tiennent sur toute l’étendue du territoire national.

Le PM a, au cours de ce déplacement, pris plusieurs engagements qui suscitent des questions à un moment où on crie à la rareté des ressources publiques, cause d’ailleurs de plusieurs tensions sociales, notamment la grève des enseignants, celle annoncée par les transporteurs maliens, malgré la trêve sollicitée par le Président IBK. En effet, comment tenir toutes ces promesses faites par le Premier ministre ?

De deux choses, l’une : soit il y a de l’argent, mais de l’argent destiné à d’autres choses qu’on suppose peut-être au sommet de l’Etat plus importantes que même l’avenir des millions d’enfants qui sont dans rue pour cause de grève des enseignants pour une revendication dont l’incidence financière ne dépasse pas 60 milliards… soit le PM a tout simplement fait des promesses en l’air lors de son périple !

Le Matinal

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Législatives de mars-avril 2020 : La machine organisationnelle bien huilée

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Le scrutin se déroulera sur la base des circonscriptions électorales ; à savoir : les cercles et le district de Bamako.

 

« L’administration territoriales est prête pour l’organisation des élections législatives de mars-avril prochain », a assuré le secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Adama Sissouma sur la télévision publique.

Le plateau du débat politique « En toute franchise » de l’ORTM, animé par son DG Salif Sanogo, avait comme invités le secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Adama Sissouma, Ibrahima Lanciena Coulibaly et Ibrahima Ikassa Maïga représentants respectivement la majorité présidentielle et l’opposition (FSD) et Mamadou Samaké de la société civile. Entre sujets débattus : l’état de préparation des élections législatives.

Selon le secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale, les élections seront organisées sur la base des circonscriptions électorales actuelles, à savoir les cercles et le district de Bamako. « Les nouvelles régions (Niono, San, Kita, Bougouni, Koutiala, Dioïla…) ne sont pas concernées, car les périmètres de ces nouvelles régions ne sont pas encore définis », a justifié M. Sissouma. De facto, les citoyens desdites régions voteront comme avant.

Aux dires du secrétaire général, beaucoup de concertations ont été faites avec la classe politique et la société civile en amont et en aval de la convocation du collège électoral, les listes électorales sont déjà révisées, l’état du matériel électoral, circonscription par circonscription, est fait et les actes nécessaires à la tenue de ce rendez-vous sont prêts.

A ces acquis s’ajoutent les différentes consultations politiques de formation des partis politiques, les rencontres avec les partenaires diplomatiques, et la confection d’un chronogramme déjà mis à disposition de la classe politique. « Pour la gestion des assesseurs et les procurations, le ministre s’est engagé à continuer les échanges dans le cadre de concertation. Il y a une prise en charge des préoccupations ».

Par ailleurs, M. Sissouma a indiqué que des dispositions sont prises pour installer la nouvelle Assemblée nationale le 2 mai 2020, date butoir, afin d’avoir un Parlement légitime pour faire des réformes idoines.

Pour sa part, la Délégation générale aux élections a introduit des innovations visant entre autres à doter chaque candidat de statistiques lui permettant de connaître le nombre de délégués, le fichier, etc. « Nous sommes dans la dynamique de relever le défi du délai », a informé son chef, à travers une interview projetée à l’occasion.

A propos de la mobilisation des ressources financières, évoquée par le Délégué général aux élections (DGE), le colonel-major Tcho Bengaly,  le secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale a précisé ceci : « Je peux le dire, la question des ressources est résolue. Il n’y pas de doute ».

Etats d’âme

Le représentant du Front pour la sauvegarde et la démocratie (FSD), opposition, a émis des réserves par rapport aux assurances données. « Nous avons des doutes par rapport à la transparence, rien n’a été fait pour la transparence, les doublons, la sécurité. L’insécurité persiste », a relevé Ibrahima Ikassa Maïga, qui a néanmoins fait comprendre que l’opposition politique participera bel et bien auxdites élections. « Nous avons vocation à briguer le vote  des Maliens. Nous irons aux élections », a-t-il déclaré.

Du côté du représentant de la majorité présidentielle, Ibrahima Lanciena Coulibaly, les élections législatives sont une application de l’accord et des recommandations du Dialogue national inclusif auquel le FSD n’a pas pris part. « Nous participerons aux élections », a-t-il aussi indiqué. « Les partis sont libres de nouer les alliances, majorité et opposition », a martelé M. Coulibaly, balayant d’un revers de la main les critiques relatives aux alliances dites contre nature, entre certains partis.

« Pas de doute sur le plan technique, ma préoccupation est sécuritaire », a fait comprendre Mamadou Samaké de la société civile.

Somme toute, la machine est en marche pour la tenue des législatives à date échue.

Cyril ADOHOUN

L’Observatoire

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Mopti : La planification opérationnelle 2020 des activités dans les académies de Douentza et Mopti en débats

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Un atelier sur la planification opérationnelle 2020 des activités dans les académies de Douentza et Mopti, organisé par l’ONG Aide et Action dans le cadre du projet d’Accompagnement de la Jeunesse et des Collectivités dans leurs Initiatives de Formation et d’Insertion professionnelle (ACTIF/AEAI-Mali), s’est déroulé jeudi dernier dans les académies de Mopti et de Douentza, a constaté l’AMAP.

 

Cet atelier avait pour objectif de faire le bilan des réalisations de 2019, de planifier les activités de 2020, de  partager et d’analyser les difficultés opérationnelles avec l’ensemble des acteurs.

Le chef d’équipe du projet, Abdoulaye Diarra a rappelé la présence de l’ONG Aide et Action Internationale au Mali depuis 2018 qui met en œuvre la composante éducation et alphabétisation du projet ACTIF financé par l’AFD pour 4 ans (2018 – 2021) avant d’insister sur l’importance de l’organisation des ateliers de planification opérationnelle des activités qui permettent une appropriation de tous les acteurs.

En 2020, le projet entend mettre un accent sur la construction et l’équipement de nouveaux centres d’alphabétisation, l’identification et le recrutement des animateurs et auditeurs des centres d’alphabétisation et post alphabétisation en français et l’organisation des formations et le recyclage des animateurs des centres d’alphabétisation et post alphabétisation en langues.

A la clôture des travaux,  le projet ACTIF a remis aux différentes structures de sa zone d’intervention un important lot de matériels composé de bureautique (tables, chaises, matériels informatiques), des téléviseurs, de matériels didactiques et des matelas pour un coût d’environ 80 millions de nos francs.

La cérémonie s’est déroulée en présence des directeurs des académies d’enseignement de Mopti et de Douentza, des directeurs des centres d’animation pédagogique, des instituts de formation des maîtres, des IPRES et des responsables des structures partenaires, Action Mopti, Alliance Franco-Malienne, Aide et Action et Humanité & Inclusion.

DC/KM

(AMAP)

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Le Président Tebboune reçoit le MAE malien porteur d’un message du Président Keïta

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Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu lundi à Alger, le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiébilé Dramé, qui lui a remis un message de son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keïta.

Le ministre malien a précisé que son pays entame une “phase importante”  dans le cadre de la mise en £uvre de l’accord de paix de la réconciliation  nationale issu du processus d’Alger, avec le redéploiement de l’armée  malienne dans le nord du pays, soulignant que ce redéploiement est  “extrêmement important”.

Il a salué, dans ce cadre, “l’accompagnement de l’Algérie et sa contribution aux efforts visant à ramener la paix et la stabilité au Mali”.

“Nous devons avancer ensemble, nous consulter et nous concerter régulièrement pour faire en sorte que tout se passe bien”, a-t-il  soutenu.

APS

Sourceradioalgerie

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Députation : Pleins feux sur des porte-étendards de la majorité présidentielle

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Moins de deux semaines après l’annonce des élections législatives pour mars et avril 2020, les candidats pointent du nez. En première ligne le camp de la majorité présidentielle.

 

Aussi bien à Bamako que dans les capitales régionales, la majorité présidentielle affûte ses armes pour redonner à IBK une autre majorité confortable afin d’achever son mandat en toute beauté.

En Commune I du district de Bamako, la conférence de section a décidé à l’unanimité de maintenir l’alliance RPM-Adéma/PASJ. Le secrétaire général de la section RPM, Mamadou Frankaly Kéita et Ouali Diawara de l’Adéma/PASJ sont prêts pour défendre l’alliance. Les deux formations ont également maintenu leur alliance dans la circonscription électorale de Diéma où Marimantia Diarra et Cheickna Coulibaly porteront les couleurs de l’alliance.

La section de RPM de Bla a reconduit les deux élus sortants, l’honorable El hadj Harouna Aboubacar Traoré (Bla ville), et l’honorable Drissa Tangara de la Commune de Touna, plus une femme de l’alliance Adéma.

A Bougouni, Bakary Togola et l’honorable Zoumana Ntji Doumbia seront les porte-étendards du parti présidentiel.

Pour avoir amélioré leurs conditions, les populations de Dioïla renouvellent leur confiance en l’honorable Mamadou Diarrassouba, Yiri Kéita, Issa dit Bafing Coulibaly, Mme Moussoura Samaké et Mme Marie Coulibaly. A Ségou, la liste RPM pour les législatives, validée, se compose de Mme Maïmouna Dramé, Abdoul Galil Mansour Haïdara, Abdoulaye Fofana et Yacouba Traoré.

A Tombouctou, C’est Modibo Maïga (un agronome) qui sera le porte-étendard des tisserands dans la Cité des 333 Saints. L’ancien ministre de la Santé et de l’Hygiène publique Ousmane Koné, les honorables Salia Togola et Rokia Traoré forment une alliance rationnelle dans la Cité du Kénédougou.

L’honorable Mahamadou Lamine Wagué est investi à l’unanimité suite à la conférence de section de Banamba. Il est désormais candidat à sa propre succession pour défendre le RPM.

Cyril ADOHOUN

L’Observatoire

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PROCES AMADOU HAYA SANOGO ET CO-ACCUSES

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Une libération définitive déguisée en «liberté provisoire»%? La Chambre d’Accusation de la Cour d’Appel de Bamako a accordé aujourd’hui la liberté provisoire aux accusés de l’affaire dite «Ministère Publique contre Fousseyni Diarra et autres communément appelé affaire Amadou Haya Sanogo».

 

%Ils sont accusés d’enlèvement et assassinat,

complicité d’enlèvement et d’assassinat %de 21 éléments du

régiment des bérets rouges dont les corps ont été

retrouvés dans un charnier en 2013 à Diago, dans le cercle

de Kati.

Cette décision de la justice n’a pas surpris beaucoup

d’observateurs puisque les accusés étaient détenus depuis 7

ans et leur procès reporté au moins deux fois. Suspendue

àSikasso, le jeudi 8 décembre 2016, l’audience devait

reprendre le 13 janvier 2020 dans la capitale avant d’être

renvoyée à une prochaine session de la Cour d’assises de

Bamako.

Après ce report, les avocats de la défense sont revenus à la

charge pour demander la liberté provisoire pour leurs clients

devenus visiblement encombrants pour le pouvoir en place.

Ainsi, la libération provisoire du capitaine putschiste a été

annoncée pour le mardi dernier (21 janvier 2020). Mais, la Cour

d’Appel de Bamako a renvoyé sa délibération à ce mardi 28

janvier 2020.

Aujourd’hui, la crainte des observateurs et des familles des

victimes (avec qui le gouvernement négocierait des

compassassions financières et matérielles) est que cette liberté

provisoire ne se transforme en «liberté définitive» puisque ce

procès embrasse visiblement l’Etat malien qui craint des

révélations pouvant divisée l’armée au moment où elle a besoin

de l’unité pour faire face aux attaques terroristes. L’actuel

ministre malien de la Défense et des Anciens combattants est

d’ailleurs cité comme témoin dans cette affaire.

Nous sommes aussi convaincus que cette libération provisoire
arrange le pouvoir qui préfère sans doute être harcelé par les
familles des défunts Bérets rouges et leurs avocats que de faire
face au déballage des «secrets» qui risque de créer des
divisions au sein de l’Armée au moment où celle-ci a plus que
jamais besoin de toute son unité pour faire face aux terroristes.
Au Mali, les libertés provisoires sont des élargissements
déguisés puisque rares sont les cas qui sont jugés par la
suite».
Toutefois, il faut aussi compter sur la pression des partenaires
et des organisations de défense des droits humains qui vont
continuer à veiller aux grains pour que ce procès puisse enfin
se tenir. Sans compter qu’avec la nomination du Dr Malick
Coulibaly comme ministre de la Justice, c’est un vent nouveau
qui semble souffler sur la justice malienne en quête de
rédemption.
Moussa Bolly
Le Combat

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Bart Ouvry, ambassadeur de l’Union européenne au Mali : «L’intérêt de l’Europe est un Mali stable et prospère »

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Crise sécuritaire, processus de paix, Dialogue national insuclisif, aide au développement, coopération bilatérale, influence de l’UE en Afrique, le diplomate européen a livré son analyse sur toutes ces questions dans cet entretien qu’il a bien voulu nous accorder,

 

 L’Essor : Ces dernières semaines ont été marquées par plusieurs manifestations hostiles aux forces étrangères présentes au Mali. Quels commentaires vous inspirent ces manifestations ?

Bart Ouvry : Ces manifestations traduisent avant tout un désarroi de la population à l’égard d’une montée de la violence. Nous comptons trop de victimes du terrorisme, trop de personnes déplacées et des effets désastreux sur le fonctionnement des écoles, des services de santé et un développement économique ralenti. Je comprends ce désarroi et je partage ces sentiments. Cela nous amène parfois à des discours extrêmement critiques sur la présence étrangère. Je crois que ces discours nous trompent, l’ennemi des Maliens, ce sont les groupes terroristes qui veulent déstabiliser le Mali et au-delà toute la zone sahélienne. L’intérêt majeur de l’Europe est un Mali stable et prospère.

L’Essor : Quelles solutions propose aujourd’hui l’UE pour résoudre définitivement la crise qui secoue le Mali depuis 2012 ?

 Bart Ouvry : La crise au Sahel est multidimensionnelle et je vois en ce moment trois grands chantiers, où à chaque fois, l’UE peut contribuer aux réponses. Au Nord du pays, l’Accord pour la paix et la réconciliation apporte un cadre pour des solutions politiques à des tensions qui remontent très loin dans l’histoire du pays. L’UE est un des garants de cet Accord et nous restons convaincus qu’il apporte les solutions pour un cadre sociétal apaisé. A ce titre, je me réjouis du retour des FAMa à Kidal et j’ai pu féliciter le Président de cet acquis majeur, lors de mon audience avec lui la semaine dernière. Un deuxième chantier est la crise au Centre, où les groupes terroristes augmentent leurs attaques et où on observe en même temps de la violence intra et intercommunautaire. Nous apportons notre appui à des initiatives de médiation et de réconciliation et nous le faisons particulièrement en appui aux efforts du gouvernement. Le dernier chantier est la gouvernance du pays, où le Dialogue national inclusif (DNI) est une avancée majeure. La décision du gouvernement d’organiser les législatives est un autre pas important. De manière constructive, nous avons systématiquement encouragé tous les partis politiques et la société civile à s’engager dans le DNI.

L’Essor : Le retour d’une paix durable passe nécessairement par les actions de développement dans les zones en proie à l’insécurité. Quelle est la nature de l’accompagnement de l’Union européenne à ce niveau ?

Bart Ouvry : Le développement ne peut se faire sans la sécurité et sans développement nous n’aurons pas la sécurité. C’est donc une tâche compliquée qui demande une approche intégrée. La condition du succès est avant tout une volonté politique claire de sortie de crise et un rétablissement du contrat social. Notre but est de fournir les compétences et les équipements nécessaires à cette tâche. Au Centre, nous avons construit à Konna un camp sécurisé qui doit contribuer à la gouvernance et au développement dans la région. Outre une infrastructure permettant aux gendarmes de résister à des attaques terroristes, nous avons aussi réhabilité le marché de bétail local et rénové le centre de santé. Nous observons que les populations s’installent autour du camp de Konna et apprécient le retour de la protection de l’Etat. Actuellement, nous construisons au Centre quatre autres de ces camps et nous voulons aller au-delà.

L’Essor : Le processus de paix était dans l’impasse depuis plusieurs mois, à cause de la suspension des travaux du Comité de suivi de l’Accord (Csa). Quel peut être l’apport de l’UE pour la relance des activités de ce comité ?

 Bart Ouvry : Le succès du Dialogue national inclusif permet aujourd’hui la reprise des travaux et nous nous réjouissons de ce sursaut. Nous dialoguons avec toutes les parties autour de la table et les Nations unies ont déjà inscrit des individus qui se comportent de manière inacceptable autour de cette problématique et nous pouvons aller plus loin dans cette pression sur ceux qui ne prennent pas leurs responsabilités. L’UE préside le sous-comité qui se penche sur la mise en pratique du Fonds de développement durable et grâce à des taxes spécifiques le FDD contient déjà des dizaines de milliards de FCFA. Le retour de la sécurité devrait permettre la mise en œuvre d’initiatives pour offrir des emplois aux Maliens habitant dans le nord du pays.

L’Essor : Les Maliennes et les Maliens, dans leur diversité, viennent de se parler, à travers le Dialogue national inclusif. Quel pourrait être l’apport de l’Union européenne dans la mise en œuvre des conclusions de ces assises? 

Bart Ouvry : Le véritable enjeu du dialogue était politique, rétablir un large consensus entre Maliens sur la gouvernance du pays. Un pas géant a été fait et j’ai particulièrement apprécié l’apport des femmes maliennes dans le Dialgoue. Mais le calendrier de mise en œuvre est tenu. C’est le gouvernement qui prend en main la mise en œuvre et les élections annoncées pour mars sont un enjeu capital. Je note une volonté ferme du gouvernement d’assurer sur fonds propres et dans les délais les élections. Notre apport serait avant tout de l’expertise, par exemple par la formation des acteurs de la société civile. Eux jouent un rôle crucial dans l’observation des élections et permettent l’adhésion des Maliens au processus électoral.

L’Essor : Parlons de la coopération entre l’UE et le Mali. Pouvez-vous nous parler de cette coopération vieille de plusieurs décennies et qui s’est densifiée au fil des années. Quels sont les principaux axes de cette coopération ? 

Bart Ouvry : Effectivement, la coopération entre l’Union européenne et le Mali a plus de 60 ans. C’est donc une relation qui a un véritable passé et qui est solide. Nous nous concentrons sur les infrastructures routières -la route de Tombouctou, la route de Kidal, mais aussi de distribution d’eau à Bamako avec la station d’eau de Kabala. Autres secteurs prioritaires sont le développement rural, la sécurité alimentaire et l’agriculture, avec un appui massif et long terme à l’Office du Niger. Ensuite l’éducation, la justice, la réforme de l’Etat et la consolidation de l’Etat de droit. Nous le faisons dans un souci de formation de compétences et d’appuis aux réformes décidées par le gouvernement. Parfois les réformes sont lentes, par exemple la réforme de la gestion des ressources humaines à l’Armée se fait attendre et nous n’avons malheureusement pas pu débourser toute l’aide prévue. Mais le dialogue continue et je ne désespère pas de voir des progrès en 2020. Déjà en 2019, les résultats du gouvernement ont été meilleurs que pendant l’année précédente.

L’Essor : Peut-on dire que le Mali fait partie des pays africains qui bénéficient le plus de l’aide de l’UE? En chiffres, à combien s’élève  l’aide de l’UE au Mali, surtout après le début de la crise en 2012 ?

Bart Ouvry : Absolument, le Mali est un des premiers bénéficiaires du Fonds européen de développement, le FED, avec 436 milliards de FCFA pour la période 2014-2020 et du Fonds fiduciaire d’urgence, le FFU, à hauteur de 141 milliards de FCFA depuis 2016. Il existe d’autres instruments plus spécialisés (environnement, droits de l’homme, secteur privé). Le Mali se place dans le trio de tête, derrière l’Ethiopie et le Niger, recevant le plus de financements du FED. Cela démontre l’importance stratégique du Sahel pour l’UE et notre souci de solidarité avec les Sahéliens à un moment particulièrement difficile dans leur histoire.

L’Essor : L’UE est-elle présente dans tous les pays africains et quel est son apport au continent ?

 Bart Ouvry :L’UE est présente dans tous les pays africains. Bien sûr nous y sommes actifs comme le principal acteur en termes de coopération, mais au-delà des chiffres nous y sommes aussi présents comme acteur de sécurité et partenaire politique. L’Union africaine est un de nos principaux partenaires et nous partageons des valeurs essentielles. L’UA a développé un corps de textes fondamentaux au sujet des droits humains ou de la démocratie qui illustre une communauté de valeurs et d’objectifs. C’est dans cette communauté de valeurs que réside l’essentiel de notre relation, au-delà d’intérêts spécifiques ou d’argent. Nous partageons une histoire commune, parfois difficile, mais la géographie nous fait aussi des voisins proches. La volonté de la nouvelle Commission, et du Président du Conseil européen Charles Michel de renforcer nos relations est bien là. Bientôt le Président Michel rencontrera le Président Ibrahim Boubacar Keïta à Addis Abeba, déjà pour la deuxième fois en quelques mois.

L’Essor : Dans votre carrière de diplomate, qu’est-ce qui vous a le plus marqué ?

 Bart Ouvry :Sans aucun doute, c’est le rapport au temps des Africains qui m’a marqué. Nous Européens avons la tendance à nous imposer des contraintes fortes en termes de temps. Les Africains évitent cette contrainte temporelle et vont patiemment réunir les conditions pour résoudre une question, tenant compte des attentes des uns et des autres, dans un souci de consensus et cohésion. J’ai appris à juger moins. Certes notre approche occidentale a des avantages, particulièrement pour envoyer des satellites en orbite. Mais l’approche africaine a des mérites quand il s’agit d’obtenir l’appui des populations ou de garantir la durabilité d’un projet, d’une réforme, d’une loi. J’ai appris de par mon expérience en Afrique, que l’approche africaine est parfois préférable à nos schémas occidentaux. Africains comme Européens, nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres.

SBT/MD

(AMAP)

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Cercle de Koro : Une attaque terroriste repoussée par les hommes d’autodéfenses du village

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Une attaque visant un village dans le cercle de Koro aurait fait quatre morts et plusieurs blessés. Mais les assaillants auraient été repoussés par les éléments de la milice d’autodéfense locale.

 

Dans le cercle de Koro, en particulier vers la frontière avec le Burkina Faso, presque tous les habitants ont déserté la zone pour rejoindre les villages et villes  plus sécurisées. Pour ceux qui n’ont pas pu partir, le calvaire demeure leur quotidien. Et s’ils vivent encore, ils le doivent surtout aux autodéfenses qui arrivent à repousser la plupart des attaques dans les zones où l’armée est absente dans ces derniers temps.

Après Gourty il y a quelques jours, où malgré la mort d’un des leurs et quelques blessés, ils ont réussi à repousser les GAT, les éléments des autodéfenses dans le cercles de Koro ont encore réussi à faire face une nouvelle attaque des groupes contre le village de Bana.

Cette attaque qui s’est produite le dimanche 2 février à une quarantaine de kilomètres de Koro aurait, selon les témoignages, quatre morts parmi les villageois et des blessés. Les mêmes témoins indiquent des pertes du côté des assaillants sans plus de précision.

Dans cette partie du Mali bien que ce ne soit pas officiel comme c’est cas au Burkina voisin, la réalité sur le terrain montre que les personnes et leurs biens sont en grande partie sécurisés par les organisations d’autodéfense.

S.Guindo, stagiaire

Malijet

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Délinquance au féminin pluriel : Le 14ème neutralise des escrocs en jupon !

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Les hommes du Commissaire divisionnaire Kadiatou dite Kady Tounkara – 14ème arrondissement- ont démantelé le 28 janvier dernier une bande de femmes spécialisée en escroquerie d’associations ou de regroupements de femmes.

C’est suite à une plainte de l’Association Sabourdine des femmes de la commune IV du district de Bamako ou ‘’Sabaliton’’, que les éléments de la brigade des recherches ont interpellé à Sébénikoro une dame du nom de Mme Diarra R. D. Sous les feux roulants des questions, elle est passée aux aveux et a dénoncé ses complices qui sont O.D, le cerveau du gang et Mme Samaké M. T. Cette dernière fut interpellée à Lafiabougou.
Cette bande agissait au nom d’une association fictive «Demeso», sans siège pour arnaquer les organisations de femmes. Sa dernière victime est une association de femmes de Kalabambougou dont chacune des 17 membres a été plumée de 22 500 F CFA.
Déjà, plusieurs regroupements de femmes se sont déjà signalés au 14ème arrondissement. Et les préjudices cumulés atteindraient les dix millions (10 000 000) de franc CFA selon des sources policières.
Des recherches sont en cours pour arrêter le cerveau de la bande. En attendant, ses complices- Diarra R.D et Samaké M.T- ont été mises le 30 janvier 2020 à la disposition du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Commune IV du district de Bamako.

Source: Le Challenger

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Législatives à Ménaka : « Pas d’élections avec le statut de cercle », selon les jeunes.

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Le Conseil régional des jeunes de Ménaka (CRJ) et le Mouvement Algafiat Iminika ont adressé, le 27 janvier dernier, au premier ministre, Dr. Boubou Cissé, une « lettre de protestation » pour exprimer leur « vif désaccord par rapport à la participation annoncée de la région de Ménaka aux élections avec le statut de Cercle ».

 

Rappelons que la région de Ménaka a été créée récemment par les autorités maliennes avec plusieurs autres nouvelles régions comme Taoudéni, Bougouni, Dioïla, Nioro du Sahel, Koutiala, Kita etc… A cet effet, la région de Ménaka est fonctionnelle avec la présence d’un gouverneur depuis un certain temps. Pour les élections législatives du 29 mars prochain sur toute l’étendue du territoire national dont le collège électoral a été convoqué par décret n°2020-0010 P-RM du 22 janvier dernier, ces nouvelles régions participeront avec leur précédent statut.

A ce propos, le Conseil régional des jeunes de Ménaka, présidé par Harouna Ibatane Yattara et le Mouvement Algafiat iminika, par Bouhaina Baby, ont dressé, le 27 janvier dernier, une « lettre de protestation » au Chef du gouvernement pour  exprimer leur « vif désaccord par rapport à la participation annoncée de la région de Ménaka aux élections en tant que Cercle. ». Pour les initiateurs, après l’adoption des textes requis pour la création de la nouvelle région, « Ménaka n’est plus un cercle » sur les plans juridiquement et institutionnellement. De même, le sur le plan administratif (présence du gouverneur et des autres responsables d’institutions régionales), ils estiment qu’au plan sécuritaire, organiser des élections dans « la situation actuelle de la région avec un statut de cercle pourrait détériorer davantage la cohésion sociale et la situation sécuritaire déjà volatile ».

Au plan du développement, ils estiment qu’un tel scénario « freinerait le développement tout recherché de la région », « remettrait en cause les opportunités d’emploi, surtout pour les jeunes » et enfin, « remettrait en cause même l’existence de la région et sa représentativité au niveau national. ». Au vu de  tout ce qui précède, les initiateurs comptent sur « le sens élevé de responsabilité et d’homme d’Etat du premier ministre » et demandent aux plus hautes autorités de « prendre en compte les aspirations des populations de la région ».

Source Le republicain mali

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Election législative du 29 mars 2020 : Le coût de l’organisation du scrutin estimé à 16 milliards de FCFA

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Le collège électoral est convoqué le dimanche 29 mars 2020, sur toute l’étendue du territoire national, à l’effet de procéder à l’élection des députés à l’Assemblée nationale. Lors d’un débat politique organisé, le dimanche 02 février 2020, par la télévision nationale (ORTM), le secrétaire général du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation, Adama Sissouma a fait savoir que le coût de l’organisation de l’élection législative du 29 mars prochain est estimé à 16 milliards de FCFA.

 

«En toute Franchise », c’est le titre de la toute nouvelle émission de débat politique diffusée en direct sur l’Office des radiodiffusions et télévision du Mali (ORTM), le dimanche 02 février 2020, aux environs de 21heures 30minutes. Ladite émission de 90 minutes présentée par le directeur général de l’ORTM, Salif Sanogo avait comme invité, Adama Sissouma, secrétaire général du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation, Mamadou Samaké, constitutionnaliste, représentant de la société civile, Ibrahim Ikassa Maïga, représentant de l’opposition politique et Ibrahim Lanceni Coulibaly, représentant de la majorité présidentielle.

Répondant aux questions du journaliste Salif Sanogo, le secrétaire général du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation, Adama Sissouma a fait savoir que l’administration a été toujours prête pour l’organisation des élections. Avant de préciser que cette élection législative sera faite sur la base des anciennes circonscriptions électorales (147 députés). Selon lui, beaucoup de régions créées par la loi ne sont pas encore opérationnalisées. Il a précisé que le coût de l’organisation de l’élection législative du 29 mars prochain est estimé à 16 milliards de FCFA. Aux dires de Sissouma, des dispositions sont prises pour sécuriser le scrutin aussi bien que les candidats. A ses dires, le fichier électoral sera audité avec la participation de toutes les parties prenantes et ne souffrira d’aucun doute.

Quant à Ibrahim Ikassa Maïga de l’opposition, il émet des doutes par rapport à la bonne tenue de l’élection législative. A l’en croire, à cause de l’insécurité, aucune activité politique ne peut se tenir dans certaines localités du pays comme Bourem (Nord du Mali) par exemple. Pour Ibrahim Ikassa Maïga, il fallait trouver une solution aux problèmes sécuritaires avant les élections. A ses dires, la date de limite de dépôt des candidatures pour ces élections législatives est prévue pour le 13 février prochain.

Selon Ibrahim Lanceni Coulibaly de la majorité présidentielle, le dialogue national inclusif (DNI) a fixé le délai du 2 mai 2020 pour la mise en place de la 6ème législature. « Le vin est tiré, il faut le boire. Ces élections doivent sauver le Mali », a-t-il dit. Il a invité les partenaires à aider le Mali pour la sécurisation de ces élections.

Selon le constitutionnaliste, Mamadou Samaké, représentant de la société civile, il faut rendre légitime cette Assemblée Nationale pour qu’elle puisse procéder aux réformes. Il a fait savoir que l’opérationnalisation des régions coûte chère. A l’en croire, il y a des alliances contre nature (RPM (majorité)-URD (opposition)) dans certaines circonscriptions. Pour lui, les recommandations faites par les observateurs lors de l’élection présidentielle de 2018 devraient être appliquées, mais la volonté politique, dit-il, n’y ait pas.

Aguibou Sogodogo

Le Républicain

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Elections législatives : Bakary Togola et Adama Sangaré veulent-ils « s’évader » de prison ?

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Bakary Togola, ancien puissant président  de l’APCAM et Adama Sangaré,  ancien patron de la ville de Bamako, sont en prison. Ils sont accusés d’avoir détournés des milliards de FCFA. Les fortes pressions pour libérer les deux célèbres pensionnaires de la maison centrale d’arrêt de Bamako restent butées à l’intransigeance de la justice malienne de lutter contre la corruption sous toutes ses formes au Mali. Comment donc faire pour « s’évader » de prison sans scier les barreaux ? Les deux détenus semblent trouver un subterfuge pour  passer légalement à travers les mailles du filet de la justice : faire partie des intouchables de la République en briguant un poste de député à l’Assemblée nationale du Mali lors des législatives qui doivent se tenir en mars prochain. Pour ce faire, les deux hommes ont des arguments solides. Ils peuvent, en effet, compter sur l’aide et le soutien des appareils des partis auxquels ils sont affiliés.

 

Bakary Togola, adepte du nomadisme à outrance, ancien cadre du PDES sous le pouvoir du président ATT, est aujourd’hui un membre très influent du RPM, le parti au pouvoir. Dans son fief, à Bougouni, celui qui est accusé d’avoir détourné les ristournes de la  confédération des sociétés coopératives des producteurs de coton au Mali (C-SCPC), a été confirmé, le 2 février dernier, comme candidat sur la liste RPM aux élections législatives de mars prochain. Il a pour colistier l’honorable Zoumana Ntji Doumbia.

Adama Sangaré, le tout puissant maire du district de Bamako et non moins vice président de l’ADEMA, qui a été placé sous mandat de dépôt dans le cadre d’une question de gestion d’un contrat d’éclairage de la ville lors du cinquantenaire de l’indépendance du Mali en 2010, est aussi pressenti comme candidat en commune III du district de Bamako. « Ces cas indiquent clairement combien le boulevard de l’impunité est encore largement ouvert au Mali », commente un observateur.  En décembre dernier, invité par le Réseau Media et Droit de l’homme (RMDH) à se prononcer sur le thème : « Justice et Lutte contre la Corruption au Mali : Réelle volonté politique ou duperie ?», Me Cheick Oumar Konaré, avocat à la Cour, a mis l’accent sur les freins de la justice malienne. Au Mali, au-delà des obstacles sociopolitique religieux, a-t-il dit, il y’ a des obstacles d’ordre constitutionnel. « Les gros poissons sont protégés par la loi. Ils sont protégés par la constitution… La politique a des droits extrêmement larges.» Selon le célèbre avocat, i y a une réelle volonté politique de lutte contre la corruption car, mais il y a des obstacles structurels, légaux, constitutionnels qui font que le parquet et les juges d’instruction ne peuvent de leurs propres autorités faire ce qu’ils veulent. «  L’immunité bloque certaines procédures. » Se dirige –t-on vers une « évasion » légale des deux célèbres pensionnaires de la prison de Bamako ?

Madiassa Kaba Diakité

Le Républicain

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Redéploiement de l’armée nationale reconstituée à Kidal : Le processus déjà bloqué ?

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Tiébilé et Dahirou doivent des explications aux Maliens

Comme recommandé par le dialogue national inclusif et acté par la dernière session du Comité de Suivi de l’Accord (CSA), le redéploiement de l’armée nationale reconstituée, prévu pour fin janvier, se fait toujours attendre. On s’était pourtant préparé activement, tant du côté de la MINUSMA que du côté des plus hautes autorités et de la hiérarchie militaire pour que le premier bataillon de quelques 450 hommes fasse son entrée à Kidal, devenue une enclave interdite à l’Etat malien et ses symboles depuis avril 2014 suite aux événements occasionnés par la visite du Premier ministre de l’époque, Moussa Mara dans la ville.

 

Même si des questions se posent sur certains problèmes, comment va-t-on désormais faire la différence entre FAMA et armée nationale reconstituée ou encore pour ce qui concerne le sort de tous les arsenaux de guerre exhibés par les différentes composantes de la CMA lors de leurs différents congrès tenus dans la ville de Kidal courant décembre 2019.

Pourtant, il y a déjà un peu plus d’une semaine, le Quartier général de la MINUSMA à Bamako abritait la 13ème session extraordinaire de la Commission technique de sécurité (CTS) sous la présidence du Général de corps d’armée Dennis Gyllensporre, Commandant la Force de la Mission des Nations-Unies au Mali et Président de la CTS, avec un seul point inscrit à son ordre du jour : le plan de déploiement du bataillon des Forces de défense et de sécurité reconstituées à Kidal, perçu comme une étape déterminante dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation.

La rencontre, rapporte-on au niveau de la MINUSMA, aura ainsi permis de faire le point sur la logistique ainsi que les aspects techniques du déploiement du bataillon par l’Etat-major des Forces armées maliennes (FAMa). Occasion saisie d’ailleurs par le Président de la CTS pour demander la poursuite de la mise en place des équipements du bataillon, tout en soulignant que cela ne devrait pas être un obstacle au déploiement prévu le 1er février 2020.

Un autre point dont on ne parle pas assez, c’est la composition de l’armée nationale reconstituée. En effet, si l’on s’en tient au contenu de l’accord, la nouvelle armée reconstituée à déployer au nord devra être composée à 80% de ressortissants de l’Azawad ainsi qu’au niveau des postes de commandement. Si on doit poursuivre avec cette logique, au cas où l’on se retrouverait au finish avec 3000 éléments de la nouvelle armée reconstituée dans les régions du nord, on n’y comptera que 600 éléments qui ne seraient pas ressortissants de ces régions, contre 2400 éléments essentiellement composés de touareg et d’arabes.

Ce qui constitue une réelle source d’appréhension pour nombre de nos compatriotes, vu les expériences précédentes dans ce domaine au nord, et ce, depuis la rébellion des années 1990. A-t-on tiré tous les enseignements de ces expériences qui auront été particulièrement meurtrières pour nombre de soldats maliens, occasionnant en sus la perte de plusieurs équipements militaires au détriment du Mali ?

 

Et selon certains observateurs, au-delà de l’épineuse question de l’armée nationale reconstituée, le gouvernement malien se trouverait aussi piégé en maints autres points contenus dans l’accord ou dans l’Avenant qui y est joint. Sur ce registre, on peut citer, entre autres, le fait qu’il revient à la CMA de définir elle-même la liste de ses combattants et de déterminer leur grade dans le cadre de leur intégration dans l’armée reconstituée ; la création d’une Assemblée Régionale regroupant les régions de Gao, Tombouctou, Kidal, Ménaka et Taoudénit dont les prérogatives relèvent des domaines spécifiques de l’Azawad…

Il y a aussi l’acceptation par le gouvernement malien de prévoir et de déterminer le quota qui sera affecté à l’Azawad pour les départements de souveraineté, les grands services de l’État, les représentations diplomatiques et les organisations internationales ; l’affectation d’un fonds spécial pour l’Azawad sur le budget de l’État à hauteur de 40% sur une période de 20 ans en vue de résorber un retard de plus de 50 ans ; l’exploitation des ressources minières et énergétique de l’Azawad soumise à l’autorisation préalable de l’Assemblée inter-régionale avec un quota de 20% de la production à affecter à l’Azawad ; ou encore le fait pour l’Etat de s’être engagé à surseoir à l’organisation de toute élection jusqu’au retour des réfugiés et jusqu’à la mise en œuvre du nouveau découpage territorial…

La question de fond aujourd’hui est : qu’est-ce qui bloque donc le processus du redéploiement des soldats tant attendu à Kidal ? La CMA y serait-elle encore opposée ? Que le ministre des Affaires Etrangères et son collègue de la Défense expliquent aux maliens ce qui se passe !

Salif Diallo

 Le Matinal

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