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DDR au Centre : grogne des éléments de la CMFPR 2, ses responsables se disent « surpris »

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Des éléments de la CMFPR2 (Coordination des Mouvements et Forces Patriotiques) présents dans la région de Mopti menacent de « faire échouer » le processus de DDR au Centre. Ils dénoncent leur « mise à l’écart de ce DDR ». Une sortie « surprenante » pour le Coordinateur du DDR au Centre, mais aussi pour les responsables de la CMFPR2. Cette grogne intervient au moment où à Souffroulaye des dizaines de combattants ont déjà été cantonnés.

La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. Des éléments en armes se réclamant de la Coordination des mouvements et forces patriotiques pour la résistance, CMFPR 2, menacent de se révolter. Ces combattants affirment avoir été « exclus » du processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion pour le Centre. Surpris par cette sortie, le Coordinateur pour le DDR au Centre, a déclaré que tous les mouvements armés du Centre et du Nord ont été associés à ce processus. « Je dis aux éléments, revendiquez ce qui vous appartient, et non ce qui ne vous appartient pas. Tous ceux que vous revendiquez doit être dans le cadre de l’accord, parce que vous êtes parmi ceux qui ont signé l’accord », nous explique le Colonel Oumar Dicko. Et le chef du DDR d’ajouter : « Celui qui a signé un accord ne doit pas le violer ». « Souffroulaye, vous oubliez, ça ne vous concerne pas, poursuit-il. Réellement ça ne nous concerne pas. On leur à dit clairement ». Le colonel Dicko rassure par ailleurs : « Nous sommes arrivés quand même à les calmer pour que ça se limite seulement à la vidéo. Parce que leur idée générale n’était pas ça. Il faut les désarmer et trouver des personnes qui répondent réellement aux critères de l’armée les intégrés. Ceux qui ne répondent pas aux critères de l’armée les mettre là où il mérite. »
Du côté de la CMFPR2, les responsables affirment qu’il s’agit d’un « malentendu ». Selon eux, ces éléments ont décidé délibérément de faire cette vidéo, sans jamais aviser la hiérarchie, explique Youssouf Alhousseïny Touré vice-président du groupe d’auto-défense. « Le 9 octobre 2019, le président de la Commission nationale du DDR, Zahabi, était personnellement à Mopti avec moi. Nous avons tenu une réunion. Il y avait la CMA et la Plateforme. Donc les éléments de la CMFR2 peuvent être dans l’un des groupes. Chacun a donné son avis par rapport à la question », explique le responsable de la CMFPR2. Selon Youssouf Alhousseïny Touré, « les mouvements signataires ont dit qu’ils s’en tiennent aux instructions de notre hiérarchie de Bamako. « Et puisse que nous sommes signataires, nous pensons que nous ne sommes pas concernés, poursuit M. Touré. Cependant, renchérit-il, le ministre Zahabi est allé encore plus loin pour leur dire même si vous ne participez pas tout de suite, il sera bon que vous ayez des représentants ». « C’est ainsi qu’on a eu quatre éléments, soient deux de la CMA et deux de la Plateforme, ajoutez à ceux des milices et des groupes d’auto-défenses. Ils ont participé à toutes les opérations de streaming. Donc je suis surpris de voir toutes ces vidéos », tranche le vice-président de la CMFP2.
Toutefois, le Coordinateur du DDR demande aux ex-combattants d’être « patients ». Selon le colonel Dicko, « la 2ème phase, qui comporte 750 éléments va débuter en février prochain.

Studio Tamani

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La trêve sociale de longue durée est négociable

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Ces derniers temps, la tension monte dans les causeries dès qu’une question est posée sur les grèves récurrentes qui perturbent l’année scolaire. Mais rapidement, tout le monde convient que la solution est la trêve sociale de longue durée. Pour alimenter la réflexion sur ce sujet, je propose à nos compatriotes le texte ci-dessous tiré des archives de la presse ivoirienne.

«Côte d’Ivoire : LE GOUVERNEMENT SIGNE UNE TRÊVE SOCIALE DE CINQ ANS AVEC LES FONCTIONNAIRES
Le gouvernement et les principales organisations syndicales de fonctionnaires ont signé jeudi 17 août deux protocoles d’accord qui prévoient une trêve sociale de cinq ans en échange de la satisfaction de cinq des six revendications des agents de l’État, dont la principale est le paiement des stocks des arriérés de salaires, estimés à 249,6 milliards Fcfa.
Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly n’a pas caché sa joie, ce jeudi 17 août, dans l’auditorium de la Primature à Abidjan, lors de la signature de deux protocoles d’accord avec les syndicats des fonctionnaires de Côte d’Ivoire.  Les leaders syndicaux qui ont enclenché les grèves de fin 2016 et de janvier 2017, étaient tous présents… Les grandes faîtières syndicales du pays y étaient également… Les deux protocoles d’accord portent sur les revendications syndicales et sur une trêve sociale de cinq ans au cours desquelles les grèves n’ont plus lieu d’être. En échange, le gouvernement s’est engagé à accéder à cinq des six revendications des fonctionnaires, dont la principale est le paiement des stocks des arriérés de salaires, estimé à 249,6 milliards de Fcfa. Le protocole règle définitivement le problème des stocks [des arriérés de salaires] depuis cinq ans.
En tenant compte des contraintes financières de l’État, l’échéancier suivant a été négocié et obtenu avec l’ensemble des syndicats: 70% du montant du stock sera payé à partir de 2018 sur cinq ans, pour une incidence budgétaire annuelle de 34,9 milliards Fcfa sur la période 2018-2022. Et les 30% restants seront payés sur la période 2023-2025 avec une incidence budgétaire annuelle de 24,96 milliards de Fcfa, a annoncé le Premier ministre sous le regard satisfait des leaders syndicaux. Dans cet effort, la Côte d’Ivoire reste en conformité avec ses engagements auprès des partenaires financiers internationaux comme le FMI pour contenir le déficit budgétaire…. La trêve sociale soulage le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara…. »
Le président Ibrahim Boubacar Keïta rappelle fréquemment que «nous sommes en guerre». Pourquoi ne pas intégrer la trêve sociale de longue durée comme un volet militaro-civil dans la Loi d’orientation et de programmation militaire. Dans le contexte actuel de guerre ne devons-nous pas mettre les grèves sous le boisseau ? Ne faut-il pas négocier avec toutes les centrales syndicales maliennes un moratoire de cinq ans ?
Le président Ibrahim Boubacar Keïta, quand il était Premier ministre dans les années 1990, avait résolu la crise de l’École en privilégiant «le retour de l’école à l’école». La même ligne de négociation s’impose en janvier 2020. L’homme d’État IBK, il y a près de deux décennies, n’a jamais été orgueilleux. Il n’a jamais manifesté de mépris à l’égard de ses vis-à-vis chargés de défendre les doléances corporatistes des élèves, étudiants et du corps enseignant. La règle du président Ibrahim Boubacar Keïta est connue : du dialogue jaillit la lumière.

Sékou Oumar DOUMBIA

Source : L’Essor

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Sikasso : 2e région productrice de denrées mais leader en malnutrition

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Favorisée par la nature, Sikasso occupe la deuxième place pour la productivité agricole, après Ségou. Pourtant, la région est  leader en malnutrition.

 

Ce phénomène est étonnant et difficile à comprendre, mais il reste une réalité depuis quelques années. De fait, la malnutrition n’est pas seulement liée à la sous-nutrition mais aussi à une alimentation mal équilibrée ou non adaptée à un individu. Un enfant malnutri a, en général, un retard de croissance par rapport à son âge ou des déformations corporelles.

Selon le rapport de l’enquête SMART 2018 (Enquête nationale nutritionnelle anthropométrique et de mortalité rétrospective), Sikasso enregistre les taux les plus élevés par rapport aux autres régions du Mali. Sur une population estimée à 3 434 000 habitants, environ 28,9 % de sikassois sont atteints par le retard de croissance dont 26% chez les enfants de moins de 2 ans, selon le rapport. Le même rapport indique que le taux de décès infantile de cette région est remarquable.

Impliquer les Sikassois

Depuis très longtemps, la tendance est à la hausse des chiffres évoqués plus haut. Cela malgré les efforts fournis par les organisations gouvernementales et non gouvernementales dans la lutte contre la malnutrition. D’ailleurs, selon Action contre la faim (ACF), le gouvernement n’alloue que 0,7% du Produit intérieur brut (PIB) à cette lutte au niveau national. Pourtant, le Mali s’est engagé à atteindre les ODD (Objectifs de développement durable) des Nations unies. Pour ce faire, je dirais qu’atteindre la « faim zéro » doit être prioritaire, notamment en cherchant des solutions pertinentes et adéquates pour bannir la malnutrition.

L’implication des populations concernées serait une meilleure approche. Etant donné que la région de Sikasso a déjà tout ce qu’il faut pour assurer une bonne nutrition, alors l’État et ses partenaires doivent mener des campagnes de sensibilisation et d’information, de renforcement des capacités afin que les populations s’impliquent dans cette lutte dans leur localité.

Quelques initiatives en marche

Quelques organisations ont déjà entrepris d’impliquer les jeunes de Sikasso. L’Organisation internationale du cacao (ICCO cooperation) et la RNW Média, à travers le programme AEC (Alliance pour un engagement citoyen) ont regroupé, le 5 décembre dernier, une vingtaine de jeunes de la région de Sikasso pour une première consultation avant la mise en œuvre du programme. Il consistera à former et accompagner ces jeunes pour plaider auprès des décideurs afin d’atteindre « zéro malnutrition » dans la région. L’organisation humanitaire Action contre la faim (ACF) a aussi constitué un réseau de parlementaires et une alliance des journalistes pour la même cause, mais au niveau national

En somme, mon avis est qu’un pays ne peut atteindre un développement durable sans bien nourrir ses populations, pour qu’elles soient capables d’apprendre de nouvelles compétences et contribuer au développement de leur communauté.

Source : benbere

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Exclusif [Vidéo] Mali: le cadi Houka Houka demande aux groupes armés opposés de quitter la ville de Lerneb

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Le cadi de Zouera, Houka Houka Ag Alhousseini vient de rendre un jugement sur le conflit qui oppose la tribu Tourmouz et celle de Idelbou à Lerneb.

 

Réuni avec plusieurs leaders des tribus arabes de Taoudeni dans le village de Bouj beha, au nord de Tombouctou, hier 28 janvier, le cadi Houka Houka Ag Alhousseini a demandé à tous les groupes armés de quitter le village de Lerneb et de cesser les confrontations.

Depuis l’année dernière, un conflit de positionnement politique a éclaté entre la tribu de Tourmouz, minoritaire mais très active sur le plan politique et celle de la tribu Idelboun, majoritaire mais qui se tenait jusque là à l’écart de la politique.

Les combats entre les deux tribus ont fait plusieurs morts et des blessés. La Tribu Idelboune appuyé par un groupe armé membre de la Plateforme a reussi à chasser la ville les hommes armés appartenant à la tribu de Tourmouz. Les autorités mauritanienne étaient intervenues et ont obtenu un cessez le feu précaire. Mais depuis le conflit était toujours ouvert.

NORDSUD JOURNAL

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KOULIKORO : point sur la lutte contre la rage

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Le Mali a reçu cette année 100 000 doses de vaccins contre la rage, et 21 personnes ont été mordues par des chiens à Koulikoro en 2019.

 

Ces informations ont été données hier 28 janvier 2020 par la direction régionale du service vétérinaire de la localité. Selon le directeur de la structure en 2019, 03 chiens présentant le signe de rage ont été abattus.

Source : Studio Tamani

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Ecole : les syndicats en grève de 20 jours, le Premier ministre lance une vague de recrutements

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Forte tension entre le gouvernement et les enseignants. La Synergie des syndicats des enseignants signataires du 15 octobre 2016 annonce de nouveaux mouvements de grèves de 480 heures, soient 20 jours ouvrables à partir du 17 février prochain. Des séries de grèves qui se poursuivront jusqu’au 13 mars prochain. Les enseignants continuent de réclamer « l’application immédiate de l’article 39 » de la loi portant statut du personnel de l’enseignement secondaire, fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale. Pendant ce temps, le gouvernement se dit déterminer à « éviter les mêmes perturbations que l’année dernière ». Une vague de recrutement d’au moins 15.000 enseignants a été lancée.

 

Ce nouvel arrêt de travail intervient alors que le mot d’ordre de grève de 14 jours n’est pas encore épuisé. Les grévistes demandent l’application de l’article 39 de la loi portant statut du personnel de l’enseignement fondamental, secondaire et de l’éducation préscolaire et spéciale. Ce texte prévoit une majoration des revenus des enseignants à hauteur de 22% depuis janvier 2019 et 9% à partir de Janvier 2021. Pour le moment, les négociations entre les syndicats et le gouvernement sont au point mort. En visite à Gao cette semaine, le Premier ministre a déclaré que le gouvernement usera de tous les moyens pour que l’année scolaire puisse être sauvée.
Dans un communiqué rendu public la semaine dernière, le gouvernement a annoncé le recrutement de 15 mille diplômés des instituts de formation des maîtres. Objectif : « remplacer momentanément » les enseignants grévistes. Il faut rappeler que depuis plus d’un mois, l’espace scolaire est perturbé par les mouvements de grève des enseignants. Toutes les discussions entamées entre les parties ont pour le moment échoué.
Pour le Premier ministreDr. Boubou Cissé le recrutement de quinze mille trois cents enseignants volontaires annoncé par le Centre national de promotion de volontariat au Mali n’est qu’ « une des mesures que le gouvernement se reverse en droit pour sauver l’école malienne ». Selon le chef du gouvernement, cette décision ne vise nullement à remplacer les enseignants grévistes.
Dr Boubou Cissé Chef du gouvernement 

Source : Studio Tamani

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Reconnaissance de mérites : Dix travailleurs du Ministère de la cohésion sociale, de la paix et de la réconciliation distingués

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Quatre (04) personnels distingués de Chevalier de l’Ordre national et six (06) autres de la médaille de mérite national avec effigie abeille, le Ministère de la cohésion sociale, de la paix et de la réconciliation célèbre ses travailleurs qui se sont faits remarqués pour le travail bien fait dans l’exercice de leur fonction.

 

La célébration des mérites est une tradition dans l’administration publique où agent de l’Etat, acteurs de la société civile et du secteur privé reçoivent des distinctions honorifiques comme une récompense de leur travail bien fait au service de la nation. Chaque année, des hommes et femmes qui se font distingués, dans l’exercice de leur fonction, sont honorés par la nation.

Mardi 28 janvier dernier, sous la présidence du secrétaire général du Ministère de la cohésion sociale, de la paix et de la réconciliation, représentant son Ministre de tutelle, cette tradition de célébration des mérites a eu lieu en présence du Grand chancelier des Ordres nationaux, le général Amadou Sagafourou Guèye.

Le secrétaire général du département, Attaher Iknane a, au nom de son Ministre Lassine Bouaré, remercié le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita pour avoir accordé des médailles au département de la Cohésion sociale, de la paix et de la réconciliation, en vue d’honorer les travailleurs les plus méritants.

« Vos efforts pour construire le pays sont reconnus et récompensés. La reconnaissance de la nation pour le travail bien fait à chaque travailleur de l’Etat est éternel », a indiqué le représentant du Ministre, qui selon lui, le fardeau est encore important, car il s’agira pour les récipiendaires, dans l’engagement et le dévouement pour la nation,  de tenir encore le flambeau.

Après avoir été épinglé des médailles à la poitrine par le représentant du Ministre et le Grand chancelier des Ordres nationaux, le porte-parole des récipiendaires, Dr Ag Ecless Mohamed, a exprimé la joie et l’allégresse qui animent ses collègues récipiendaires.

« Nous sommes honorés et remercions les autorités du pays pour cette décoration, exprime-t-il, avant d’affirmer que les autres qui n’ont pas eu cette distinction, ne sont pas oubliés également et qu’il leur faudra de redoubler d’efforts ».

Poursuivant son intervention, le porte-parole des récipiendaires a conclu en disant ceci : « Nous allons redoubler d’ardeur et continuer à servir notre pays pour qu’il retrouve la paix et le vivre ensemble ».

Ousmane MORBA

L’express du Mali

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Ma vie de terroriste – 1ère partie/3

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Après de nombreuses interactions, Hammoudi (nom d’emprunt pour garantir sa sécurité), un jeune peul, aujourd’hui repenti, a souhaité partager son vécu, son parcours  comme  ancien combattant au sein du JNIM puis de l’EIGS.

 

« Cet après-midi-là, mes choix et mes envies de vies ont changé. Avec ma famille, nous avons installé notre campement près d’un village où de nombreuses familles peules s’installent tous les ans lors des périodes de transhumance. Nous sommes donc une vingtaine de familles avec des centaines de bêtes. Le soleil commencait à baisser quand des motos arrivent dans notre campement.  A ce moment la tout va tellement vite, pris de panique, je cours, ça crie beaucoup, je vois floue, j’ai du mal à savoir ce qu’il m’arrive. Lorsque je reprends mes esprits, je suis effrayé par ce que je vois, je vois du sang celui des amis, et de notre betail. Oui,des hommes et des femmes ont été fusillés, certains sont morts, d’autres blessés et font semblant d’être mort pour échapper à ces hommes, les enfants sont terrorisés et une partie de notre bétail est mort lui aussi et l’autre a disparu.

 

Avec ma mère et certains de mes frères et sœurs nous réussissons à nous enfuir et à nous cacher dans la brousse. Ceux qui ont commis ces crimes inhumains viennent du village voisin. Ils se sont vengés contre des Peuls parce que leur village a été attaqué la veille par des groupes terroristes. Cette attaque absolument injuste et ignoble est pour eux justifiée. Pendant toute notre période de transhumance, je peux constater que pour beaucoup, Peul est synonyme de terroriste.

Je ne pourrais jamais oublier ça ! Ces images, ces bruits résonnent dans mon esprit. Plus jamais ma famille ou ma communauté ne serait attaquée. Je voulais la protéger mais je ne savais pas comment.

A la suite de cette attaque, nous nous sommes réfugiés dans la région de Ménaka, avant de poursuivre notre transhumance plus au sud.  Alors que nous sommes installés dans un nouveau campement, je vois passer deux garçons sur une mobylette, je commence à être mal. Ils ont l’air d’avoir à peu près mon âge et ont tous les deux une arme dans le dos.

C’est là que je comprends que si je veux aider et protéger ma famille, il me faut une arme et être comme eux, je veux alors moi aussi avoir une mobylette, pour pouvoir aller où je veux, quand je veux mais surtout avoir une arme. Tout cela me permettrait de protéger ma famille.

Les semaines ont passé et je garde dans un coin de ma tête les images de ces deux 2 adolescents. Je vous voulais en parler a mon frère mais j’avais trop peur qu’on m’empêche d’aller à leur rencontre. Je sais très bien que ces deux jeunes que j’ai vus sont ceux qui attaquent les militaires maliens. Mais cela ne me dissuade en rien. Jamais j’ai vue les FAMa nous porter secours ou cherché à retrouver ceux qui nous massacrent.

Un jour, un membre de ma famille se rend au marché d’In Delimane et je l’ai accompagné. J’avais un objectif bien précis,  je savais que des combattants se rendent à ce marché et je  voulais les rencontrer.
Je rencontre un homme, nous échangeons. L’homme me donne son numéro et m’invite à retrouver un autre homme. [Pour la sécurité de Hammoudi  ne  sera pas revelé les détails  de son recrutement].

Pas longtemps après, je finis par intégrer un groupe de combattants qui est sous les ordres d’un touareg (nda – il s’agit certainement d’Iyad Ag Ghali ou d’un de ses lieutenants). Malgré mes nombreux mois au sein de ce groupe, je ne l’ai jamais rencontré, il n’est jamais venu à la rencontre de ceux qui combattent pour lui, il y avait que les chefs qui nous disaient qu’ils allaient à sa rencontre, mais aujourd’hui j’ai des doutes.

Rapidement on me donne une arme, une kalachnikov ; une arme rien que pour moi ! Je trop suis fier de la tenir et de m’entrainer avec, je repense toujours à ceux qui ont marqué ma mémoire. Je me sens alors indestructible, fort. Et surtout convaincu de pouvoir enfin protéger les miens.

Ma fierté de faire partie d’un groupe de combattants ou l’ethnie de chacun n’a pas vraiment d’importance, n’a finalement pas duré très longtemps. Je pensais que nous allions mener des opérations et des actions régulières contre ceux qui tuaient ma famille, mon village. Ma déception fut si grande. Nous restions cachés, dans des grottes, sous des arbres pendant des jours et des jours. Je devais aussi apprendre par cœur le Coran, une tâche extrêmement difficile car je ne parle pas l’arabe ! Alors je répète bêtement ce que dit mon frère d’arme, un Touareg originaire de Telataï, sans rien y comprendre. Mon integration etait pas simple, car tout est haram ! Chanter, danser c’est haram ! Regarder une femme c’est haram ! Dire qu’on aime telle nourriture, alors que j’aime beaucoup manger, et repenser à la cuisine de ma mère, c’est haram parce qu’on est censé n’adorer qu’Allah. Je me torture l’esprit sans cesse pour savoir si oui ou non je suis un bon musulman. Finalement je n’ai jamais réussi à répondre à cette question et je n’ai jamais trop compris comment ils vivent l’islam. Une nuit, je vois notre chef, caché derrière un arbre, fumer une cigarette et écouter de la musique avec une de ces petites radios portatives. Les coups qu’il me portait lorsque je pêchais étaient d’autant plus insupportables après ça. Je me questionne sans cesse : qui décide que telle chose est haram ? Et pourquoi certaines choses ne sont haram que pour certaines personnes et pas d’autres ? Leur obsession pour ces règles que je ne comprends pas me pèse.

Finalement je trouve que le prix à payer pour avoir une arme est trop important et que les raisons de mon engagement ne vont pas. Pendant de longs mois je ne vois ma famille qu’une seule fois, je passe mon temps à vivre caché et à apprendre par cœur un livre sacré que personne ne m’a expliqué. Ce groupe n’est pas ce que je recherche, je suis trop déçu. » A suivre…

Mamadou Bare

Malivox

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Le blocus de Senou levé : Le SYNACC-RLM et les autorités trouvent un accord

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Sommes nous dans quel pays? Le Mali est-il en train de devenir un farwest où chacun fait ce qu’il veut? Les autorités de ce pays ont-elles conscience de la dangerosité du pourissement du climat social ? Ces questions meritent d’être aujourdhui posées. La situation qui prevalait depuis hier 20h à aujourd’hui 29 janvier 2020 à Senou en commune VI du district de Bamako en dit long sur le laisser aller dans ce pays.
Des jeunes badaux munis de gourdin, de cailloux se reclamant d’un syndicat appelé « Benkady » qui defend les intérêts des transporteurs ont des heures durant semé le désordre depuis hier à Senou.

 

« Nous ne voulons plus de quitance au niveau du poste de controle de Senou,en cas d’infraction nous payons ce qu’on veux,sans sa aucun car ne passera aujourd’hui.# A decalare un des manifestants.

Depuis hier jusqu’aujourd’hui les policiers et gendarmes sur place ont tout fait pour les ramener a la raison niet.Ils restent camper sur leurs positions.

Les transporteurs gros porteur pour la plus part se plaigent car leurs marchandises se decomposent ,ce qui va considerablement joue sur leurs revenu.

Ce matin une delegation de la Coalition des Syndicats de la Police composee du ( Syndicat Autonome de la Police SAP, de l’Alliance Pour la Police Republique du Mali APRM ,du Syndicat Independant de la Police SIPN,et du Syndicat Libre de la Police SYLIPOL

etait sur place pour s’enquerir de la situation et surtout de demander aux agents sur place de travailler et de repecter scrupuleusement les textes.

Les plus autorites du pays notamment les Ministres de la Securite et de la Protection Cive ,de la Justice Garde des Sceaux et celui du Transport sont plus que jamais interpelle pour trouver une solution a ce probleme.

Du cote des usagers ,c’est la colere,et l’indignation face a l’inaction de l’Etat.
Mohamed Kanoute

Source: Mali24

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Twittoscopie-« Sanogo & coaccusés » : la justice malienne en prend pour son grade

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L’ex-putschiste Amadou Haya Sanogo et ses coaccusés ont été mis en liberté provisoire, le mardi 28 janvier. Ainsi en a décidé la justice malienne à l’encontre de laquelle certains twittos pointent un doigt accusateur.

 

Il y a quelques jours, et ce n’est jamais totalement innocent, Bamako, la capitale malienne, s’était soudainement remplie de la rumeur quant à une éventuelle libération d’Amadou Haya Sanogo et ses coaccusés inculpés dans l’assassinat de 21 militaires parachutistes. Après sept ans de détention provisoire, la chambre d’accusation de la cour d‘appel de Bamako a décidé de remettre en liberté provisoire Amadou Haya Sanogo et ses codétenus, en attendant le procès.

Cette libération provisoire intervient après le report, le 9 janvier par le parquet général près la cour d’appel de Bamako, de la reprise du procès. Ce report, alors que la reprise était attendue en décembre 2016, a fait grincer des dents les magistrats, qui l’ont fait savoir dans un communiqué en du 17 janvier dernier. De fait, le procès de Amadou Haya Sanogo et ses coaccusés, délocalisé à Sikasso en novembre 2013, avait été renvoyé pour permettre de nouvelles expertises médicales. A ce jour, il n’a jamais repris.

Pour mémoire, le 22 mars 2012, alors capitaine, Amadou Haya Sanogo a été placé par des sous-officiers à la tête de ce que certains ont qualifié de « coup d’État le plus rapide de l’histoire ». Alors à la tête du pays et patron de l’ex-CNRDRE (Comité national du redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat), plusieurs personnalités politiques et militaires ont été victimes de chasse à l’homme et de détention jugée arbitraire par les organisations de défense des droits humains. Fin avril 2012, certains militaires parachutistes, restés fidèles au président déchu Amadou Toumani Touré, dit « ATT », avaient disparu après l’échec de leur contrecoup d’État. En décembre 2013, ils ont été retrouvés dans une fosse commune, non loin de Bamako. Le capitaine, alors promu général, et ses coaccusés ont été inculpés d’« assassinat » et de « complicité d’assassinat ».

Mamane@takoumamane

Jeudi 22 mars 2012 le Capitaine Sanogo annonçait le renversement du président Amadou Toumani Touré. On était devant la Télé , on se posait la question est ce un film ou réalité

RFI

✔@RFI

Mali: le général Sanogo, ex-putschiste, remis en liberté provisoire

Justice@JusticeJFK

Le 22 mars 2012, le Capitaine Sanogo fait tomber ATT, usé par le pouvoir. Le 24 décembre 2017, ATT rentre triomphalement à Bamako, le Capitaine Sanogo lui croupit en prison. Ah la politique… #Mali

Cette libération provisoire n’a pas laissé la twittosphère malienne indifférente. Comme en 2012, elle a rouvert la plaie de la grande déchirure provoquée au sein de l’opinion nationale, partagée entre pro et anti-Sanogo. De l’avis de certains twittos, la décision de le libérer est légitime après sept ans en prison sans jugement.

Dr.Boubacar Diawara@PhD_Diawara

Le capitaine #Sanogo bénéficie d’1liberté provisoire.Ds un soit disant État de droit, c’était légitime.On ne peut rester en prison + années ss jugem. Il sera totalement blanchi, vénéré, bénéficiera d’une retraite dorée, ds avantages dus à un ancien chef d’État. Ainsi va le #Mali

De plus, c’est la justice malienne qui en prend le plus pour son grade. Certains internautes pointent son « incapacité » à juger l’ex-chef de file des putschistes. D’autres expriment leur incompréhension après sept ans sans jugement.

Ashley Leïla MAIGA@AshleyLelaMAIGA

L’incapacité de la #Justice malienne sous l’ère #IBK d’organiser le procès du putschiste Amadou Aya Sanogo pour l’affaire dite des “bérets rouges” est le signe des accointances & autres pactes qui ont prévalu entre #IBK et le chef de la junte en 2012-2013 #Mali

Rf Balla@RfBalla3

Apres 7 ans passer en prison sans être juger ,  *Capitaine Amdou aya Sanogo* vient d’être mise a liberté provisoire , franchement la justice malienne me fait rire 7ans sans jugement

Hamadoun CISSE@HamadounCISSE7

On a planté un clou dans l’affaire Amadou Haya Sanogo en accordant une liberté provisoire. La justice malienne se déclare dès lors incompétente. Un véritable camouflé, un déni de justice.

Un twittos s’avance jusqu’à s’interroger sur ce qui va être dit aux « orphelins » et aux « veuves » des « bérets rouges » disparus. Il abonde dans le même sens que certaines organisations de défense des droits humains qui, ces derniers jours, ont donné de la voix à l’annonce du report de la reprise du procès. « Le report à la dernière minute du procès d’un ancien dirigeant de la junte par un tribunal malien porte un coup aux familles de 21 militaires dont les corps ont été retrouvés dans une fosse commune en 2012, à la suite de leur disparition forcée », avait déclaré Ousmane Diallo, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International, le 13 janvier 2020.

IBRAHIM DJIGUE@djigueibrah

Capitaine bombardé Général devenu Karamoke est en liberté provisoire.
Eskey Dounia hum Mali qu’allons nous dire aux orphelins et aux veuves?
Avec Ibk c’est toujours les bourreaux qui sont récompensés. La justice finira par triompher tôt ou tard. @Justice_Mali @GouvMali#Sanogo

Amnesty West & Central Africa

✔@AmnestyWARO

It’s been eight years since the abduction and extrajudicial execution of 21 Malian paratroopers.
The families of these soldiers have already waited too long for justice. Further delays in the trial will prolong the suffering of the victims’ families.

La liberté provisoire signifierait-il la fin de l’action publique ? Si pour certains internautes c’en est fini de ce qu’on appelle à Bamako « l’affaire Sanogo », d’autres appellent la justice à poursuivre son travail. Du côté des organisations de défense des droits humains, les craintes sont grandes que la loi d’entente nationale, promulguée le 2 août 2019, ne conduise à « l’impunité pour les crimes commis dans le pays depuis 2012 », comme l’a écrit la FIDH dans son communiqué d’hier.

Ousmane A. Diallo@Usmaan_Aali

#Mali: La libération du Gl. Amadou Haya Sanogo ne doit pas signifier la fin de l’action publique à propos de la mort des 21 “bérets rouges”. @PresidenceMali doit s’assurer que la justice suive son cours jusqu’au bout.

Source : benbere

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Les violences au Sahel ont un « impact dévastateur » pour les enfants

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Rien qu’au Mali, au Burkina Faso et au Niger, « des centaines d’entre eux ont été séparés de force de leur famille, tués ou mutilés », s’alarme l’Unicef.

 

Les enfants subissent un niveau de violence sans précédent au Sahel central, où des centaines d’entre eux ont été tués, mutilés ou séparés de force de leurs parents en 2019, s’alarme l’Unicef dans un document publié ce mardi 28 janvier. Rien qu’au Mali, l’un des trois pays du Sahel les plus durement touchés avec le Burkina Faso et le Niger, 277 enfants ont été tués ou mutilés au cours des neuf premiers mois de 2019, le double du nombre total de 2018, indique le document de l’agence de l’ONU pour l’enfance.

Mais c’est tout le Sahel central qui accuse une « importante augmentation de la violence contre les enfants pris entre deux feux, des centaines d’entre eux ayant été séparés de force de leur famille, tués ou mutilés », précise ce plaidoyer publié à l’appui d’un appel urgent à la levée de 208 millions de dollars (189 millions d’euros) pour financer les opérations de l’Unicef.

Le Mali est le seul pays pour lequel l’Unicef dispose de tels chiffres, a dit une porte-parole de l’organisation à Dakar, mais au Burkina Faso et au Niger aussi des enfants ont été victimes de meurtres, d’abus sexuels, d’enlèvements ou d’enrôlements contraints dans les groupes armés. « Des centaines de milliers d’entre eux ont vécu des expériences traumatisantes », estime la directrice régionale de l’Unicef, Marie-Pierre Poirier, citée dans un communiqué.

Le Mali, où le conflit a éclaté en 2012 avant de se propager, le Burkina Faso et le Niger sont en proie à une alarmante dégradation sécuritaire. Ils sont le théâtre d’une forte poussée djihadiste combattue par les armées nationales et étrangères, de brutalités intercommunautaires et de multiples trafics alimentant la violence. Celle-ci a fait des milliers de morts, combattants et civils, et des centaines de milliers de déplacés.

Dommage causé à l’éducation

« Les femmes et les enfants sont les premières victimes de la violence », dit l’Unicef. En tout, 4,9 millions d’enfants ont besoin d’aide humanitaire. « En novembre 2019, 1,2 million de personnes étaient déplacées », soit un doublement en un an, rapporte-t-elle, et « plus de la moitié étaient des enfants », avec 670 000 d’entre eux forcés de fuir leur foyer. Au Burkina Faso, le nombre de déplacés a été multiplié par cinq.

Dans des pays parmi les plus pauvres du monde, l’agence souligne « l’impact dévastateur » des violences sur l’accès à la nourriture, à l’eau et aux soins, avec un risque accru de propagation de maladies infectieuses qui sont déjà les premières causes de mortalité infantile.

Plus de 709 000 enfants de moins de 5 ans souffriront de malnutrition aiguë sévère (MAS) dans les trois pays en 2020, selon des estimations rapportées par l’Unicef. Plus de 4,8 millions de personnes pourraient être en situation d’insécurité alimentaire.

L’agence insiste sur l’étendue du dommage causé à l’éducation. Entre avril 2017 et décembre 2019, sous l’effet d’attaques de plus en plus courantes contre les établissements scolaires, les enseignants et les élèves, les fermetures d’écoles ont été multipliées par six au Sahel central. Plus de huit millions d’enfants de 6 à 14 ans n’y sont pas scolarisés, soit près de 55 % de cette tranche d’âge. La détérioration sécuritaire rend compliquée, dangereuse sinon impossible l’intervention des humanitaires, rappelle l’Unicef. Elle en appelle à toutes les parties pour la protection des enfants et le respect de « l’espace humanitaire ».

Le Monde avec AFP

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Le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale devant la presse : Large tour de l’actualité nationale

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Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiébilé Dramé, a abordé plusieurs sujets d’actualité, lors d’une rencontre avec les journalistes, mardi, à Bamako.

 

Le ministre Dramé, est longuement revenu sur les réserves de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) quant à sa participation aux prochaines élections législatives annoncées pour mars, le redéploiement de l’armée reconstituée à Kidal, la remise en liberté provisoire de Amadou Haya Sanogo et co-accusés, la position de l’Etat sur l’ouverture d’un dialogue avec certains chefs terroristes…

Qualifiant de légitimes les réserves de la CMA, Tiébilé Dramé a assuré que ces inquiétudes seront traitées par le gouvernement. «Le dialogue est en cours avec les responsables de la CMA pour discuter des difficultés et sur leurs inquiétudes», a-t-il assuré. Pour lui, cette déclaration des responsables de la CMA est la meilleure illustration de leur «malianeté» et de leur volonté d’intégrer le Mali.

On rappelle que dans un communiqué, rendu public récemment, la CMA a conditionné sa participation aux prochaines échéances électorales à la diligence dans le processus de réorganisation territoriale, à la prise en compte des Régions de Taoudéni et de Ménaka en plus des Cercles d’El-Moustrat et d’Achibogho dont l’organisation territoriale a été adoptée par le gouvernement en Conseil de ministres du 28 février 2018.

Répondant à une question sur la possibilité d’engager le dialogue avec des chefs de groupes terroristes, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a indiqué que cela n’était pas la position de l’Etat malien. « Mais, a-t-il rappelé, c’est le Dialogue national inclusif qui a fait des recommandations dans ce sens ». Le Haut représentant du président de la République pour les régions du Centre est dans cette même logique. «Il reste à laisser le temps faire son œuvre, à laisser tout cela infuser pour voir si cela va conduire à un changement d’orientation dans la position du gouvernement», a laissé entendre Tiébilé Dramé.

Le chef de la diplomatie malienne a évoqué aussi le redéploiement de l’armée reconstituée à Kidal. A ce propos, il a révélé que le premier bataillon prévu pour cette région sera composé de 428 hommes repartis de façon paritaire entre les parties signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation. « Et cela, a-t-il soutenu, contribuera à davantage restaurer la confiance ». «Le déploiement de ce bataillon est un acte historique. Nous devons, tous, faire en sorte que cet exercice réussisse », a exhorté Tiébilé Dramé, rappelant que la hiérarchie militaire a fait le déplacement de Gao pour superviser toutes les étapes.

Par ailleurs, le ministre Dramé a souligné que 2020 sera une année importante pour notre pays notamment dans la mise en œuvre des résolutions du Dialogue national inclusif. « Il y a une puissante tendance qui est en marche dans notre pays. Tous les Maliens doivent comprendre la portée de ce qui se passe aujourd’hui dans notre pays», a fait remarquer le chef de la diplomatie malienne, ajoutant que malgré les difficultés, les attaques terroristes et les tentatives de déstabiliser notre  pays, il y a quelques raisons d’espérer.

Tiébilé Dramé a assuré que le dialogue continuera avec ceux qui ont participé ou non au Dialogue national inclusif pour que les élections législatives se tiennent dans les meilleures conditions.

En ce qui concerne la remise en liberté provisoire d’Amadou Haya Sanogo et co-accusés, le ministre Dramé a rappelé que la Constitution du Mali assure le droit pour tous, y compris ceux qui, à un moment donné, ont décidé de ne pas en tenir compte.

BD/MD

(AMAP)

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Renforcement des capacités opérationnelles des FAMa : 15 véhicules blindés offerts par les Emirats Arabes Unis

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Un premier lot de 15 véhicules blindés de type Cougars, sur un parc attendu de 30, offert par les Émirats Arabes Unis, a été réceptionné par l’Armée malienne, mardi dernier, à l’aéroport international président Modibo Keïta-Sénou, apprend-t-on de source officielle.

 

Selon le site « fama.ml », la réception de ces engins a été faite par le directeur du matériel, des hydrocarbures et du transport des Armées, le général Moustaph Drabo.

Cette acquisition viendra renforcer les capacités opérationnelles des Forces armées maliennes (FAMa) dans le cadre de la mise en place d’un nouveau concept opérationnel, essentiellement, porté sur l’offensive en vue de mieux faire face aux groupes terroristes.

L’ambassadeur du Mali aux Émirats Arabes Unis, Boukary Sidibé, présent à la réception de ces engins blindés, a vivement salué la coopération fructueuse entre les deux pays frères. Le diplomate malien a expliqué que cette réception a été possible « grâce aux efforts louables des plus hautes autorités du Mali dans l’optique de doter notre Armée de moyens adéquats et adaptés à la situation ».

Le directeur du matériel, des hydrocarbures et du transport des Armées a, pour sa part, remercié le prince héritier des Emirats Arabes Unis, Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyan, pour tout le soutien qu’il ne cesse d’apporter au Mali et à son armée.

Selon le général MoustaphDrabo, cite par le site web de l’armée, « ces engins blindés permettront, d’une part, d’améliorer la protection de nos unités contre les Engins explosifs improvisés (EEI) et les embuscades et, d’autre part, de faciliter la mobilité de nos hommes sur le terrain ».

AT/MD

(AMAP)

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Remise de matériel à la fédération malienne de Basket par la FIBA

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Ce mercredi 29 janvier 2020, le président de la fédération malienne de basketball a reçu un lot de matériels électroniques offerts par la Fédération Internationale de Basketball dans la salle Salamatou Maïga du palais des sports.

Dans le cadre de son appui aux huit pays TARGET en Afrique, la  FIBA a procédé à la remise d’un lot de matériels au président de la FMB au palais des sports où se trouve le siège de cet organe.

Le don, composé de matériels informatique comme des ordinateurs (bureautiques et portables), des appareils photo ou encore d’imprimante mais aussi d’une paire de tableau d’affichage STRAMATEL pour la salle Salamatou Maïga du palais des sports.

Selon le président Maïga, ces équipements vont permettre à la fédération d’avoir une meilleure condition de travail, non seulement, sur le plan administratif, mais aussi, sur le parquet avec les tableaux d’affichage qu’ils devaient auparavant louer pour les grandes compétitions internationales.

 S.Guindo stagiaire

malijet

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Mali : les djihadistes signent leur retour à Sokolo en début de soirée après le repli de l’armée

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Les djihadistes signent leur retour à Sokolo vers 18h ce mercredi 29 janvier 2019 après leur attaque meurtrière le dimanche dernier. Les militaires maliens se sont repliés tactiquement sur le camp Diabaly située à 15 km de Sokolo.

Selon un témoin sur place, c’est vers 18 h que les djihadistes sont revenus à Sokolo jusqu’à 20 h 30 mn qu’ils se sont retirés. « nous sommes tous au fond de nos chambres par peur » témoigne un ressortissant. Les populations prises de panique se sont terrées chez eux. Rappelons que ces djihadistes ont tué une vingtaine de gendarmes dans le camp de Sokolo le dimanche dernier.

Source: Mali24

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Tiébilé Dramé, ministre des affaires étrangères : «Très bientôt, les forces de la nouvelle armée malienne seront en route pour Kidal… »

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Hier, mardi 28 janvier 2020, le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale a présenté ses meilleurs vœux de l’année 2020 aux Correspondants de la presse étrangère au Mali, aux Attachés de presse dans les Missions diplomatiques au Mali, aux Directeurs des organes de presse. Au cours de cette cérémonie de présentation de vœux tenue dans la salle de réunion du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale sise à Koulouba, le chef de la diplomatie malienne, Tiébilé Dramé a évoqué plusieurs thèmes dont les résolutions et les recommandations du Dialogue National Inclusif (DNI) ; les décisions du Comité de Suivi de l’Accord (CSA) ; les conclusions du Sommet de Pau ; la conférence des pays voisins de la Libye tenue à Alger. « Très bientôt, les forces de la nouvelle armée malienne seront en route pour Kidal, pour le nord du pays, pour toutes les régions du nord du pays, pour Ménaka, pour Tombouctou, pour Gao, pour Kidal », a souligné Tiébilé Dramé. Il a précisé que le premier bataillon qui sera déployé à Kidal est composé de 428 hommes.

Prenant la parole, le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Tiébilé Dramé a souhaité une bonne et heureuse année 2020 à la presse nationale et internationale. «Cette cérémonie de présentation des vœux sera l’occasion d’échanger avec vous sur l’actualité politique et diplomatique des derniers mois et des dernières semaines. Nos échanges porteront sur le Dialogue national inclusif ; le Sommet de Pau ; le CSA ; le redéploiement de la nouvelle armée malienne dans les régions du nord », a souligné Tiébilé Dramé. Avant d’ajouter que l’année 2019 a été éprouvante. « Elle avait commencé à Koulongo (le jour de l’an). Il y a eu les horreurs d’Ogossagou et de Sobane Da ; les attaques contre nos postes militaires, contre nos Forces armées maliennes (FAMa) et leurs frères d’armes ; l’accident des hélicoptères français, Inatès, Chinagodar ; les attaques barbares contre les populations civiles du Burkina Faso. La conjugaison des crises et la quête de stabilité ont conduit à l’instauration d’un dialogue politique de haut niveau entre le président de la République et toutes les forces politiques et sociales du pays au début de l’année 2019, ce dialogue politique a conduit à la signature d’un accord politique de gouvernance. Dans la foulée, un gouvernement d’ouverture a été nommé avec une feuille de route claire et précise », a-t-il dit. Pour lui, l’une des premières exigences de cette feuille de route concerne l’organisation dans les meilleurs délais d’un Dialogue national inclusif réunissant l’ensemble des forces vives de la nation afin de débattre sans tabou de tous les maux qui minent le Mali et de convenir de manière consensuelle des voies et moyens d’y remédier. Parlant du dialogue national inclusif, le ministre Tiébilé Dramé a fait savoir que ce fut un événement majeur pour le Mali. « Dans la pratique il est loisible et heureux de constater qu’un mois jour pour après la clôture du Dialogue national, le 22 janvier 2020 le Conseil des Ministres a convoqué le collège électoral pour l’élection des députés le 29 mars 2020. L’organisation des élections législatives était la première des quatre résolutions issues du Dialogue national, c’est dire que cela est de bons augures pour la suite et la mise en œuvre de toutes les résolutions et recommandations poseront les jalons de la stabilité et de la renaissance de notre pays », a-t-il dit. Concernant le Sommet de Pau du 13 janvier 2020, il a fait savoir qu’il y a eu une Coalition pour le Sahel. Evoquant la quatrième session de haut niveau du Comité de suivi de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger (CSA) qui s’est tenue à Bamako le 19 janvier 2020, Tiébilé Dramé a indiqué que le déploiement de l’armée malienne dans le nord du pays en fut le plat de résistance : un bataillon sera déployé à Gao, Tombouctou et Kidal et une compagnie à Ménaka. A l’en croire, les militaires sont chargés de procéder aux derniers réglages pour procéder immédiatement au déploiement de cette armée malienne nationale reconstituée. «Très bientôt, les forces de la nouvelle armée malienne seront en route pour Kidal, pour le nord du pays, pour toutes les régions du nord du pays, pour Ménaka, pour Tombouctou, pour Gao, pour Kidal », a-t-il précisé. Evoquant la crise qui sévit en Libye, Tiébilé Dramé a signalé qu’une rencontre aura lieu le 30 janvier prochain afin de trouver une solution à la crise libyenne. Aux dires de Tiébilé Dramé, l’année 2020 est une année décisive pour la réconciliation nationale, pour la stabilité du Mali. Répondant aux questions des journalistes, le ministre Tiébilé Dramé a indiqué que le premier bataillon qui sera déployé à Kidal est composé de 428 hommes. Ce bataillon, dit-il, sera composé de façon paritaire (1/3) pour chaque partie (Gouvernement-Plateforme-CMA). A l’en croire, le déploiement de ce bataillon est un acte historique. Il ajoutera que plus de 600 ex FAMAS ont été réintégrés. Il a invité les leaders d’opinion (les journalistes) à soutenir le retour de l’armée reconstituée à Kidal. «Faisons en sorte que d’autres bataillons suivent cela dans la confiance réciproque », a-t-il souhaité. En outre, il dira que les préoccupations et les inquiétudes des uns et des autres par rapport à l’élection législative seront traitées. Le chef de la diplomatie a dit que le pays a besoin d’union nationale. « Notre pays est en guerre et nous avons besoin d’alliés. La France est dans notre pays pour appuyer les efforts du gouvernement dans la lutte contre le terrorisme. L’essentiel c’est le Mali soit libéré de l’EIGS, l’essentiel c’est que le Mali exerce sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire », a-t-il dit. Aux dires du ministre Tiébilé Dramé, le Mali a besoin de la communauté internationale.

Aguibou Sogodogo

Source: Le Républicain

 

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Affaire des 21 bérets rouges disparus : Amadou Haya Sanogo et ses co-détenus obtiennent la liberté provisoire

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Hier, mardi 28 janvier 2020, la Chambre d’Accusation de la Cour d’Appel de Bamako a ordonné la mise en liberté provisoire de Amadou Haya Sanogo, l’ex chef de la junte et ses co-accusés. Emprisonnés il y a de cela 7 ans, ils sont au nombre de 13 personnes à bénéficier cette liberté provisoire. « La Chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Bamako reçoit la demande de mise en liberté provisoire formulée par Issa Tangara et 12 autres ; la déclarant bien fondée ; en conséquence ordonnons leurs mises en liberté s’ils ne sont détenus pour autre cause », c’est en substance ce qui ressort du verdict de la Chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Bamako.

L’affaire concernant ministère public contre Issa Tangara, Amadou Haya Sanogo et autres accusés d’« enlèvement de personne, d’assassinat et complicité d’assassinat » communément appelée l’Affaire 21 bérets rouges a connu une évolution hier dans la matinée. La demande de mise en liberté provisoire de Amadou Haya Sanogo, ex chef de la junte militaire en 2012, faite par ses avocats dont Me Cheick Oumar Konaré, Me Tiéssolé Konaré a été examinée, le mardi 21 janvier 2020, par la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako. Après les débats, le délibéré sur la demande de mise en liberté provisoire de Amadou Haya Sanogo et ses co-accusés avait été mis au  mardi 28 janvier 2020. Effectivement, dans la matinée d’hier, la Chambre d’accusation de la cour d’appel de Bamako a rendu sa décision. « La Chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Bamako reçoit la demande de mise en liberté provisoire formulée par Issa Tangara et 12 autres ; la déclarant bien fondée ; en conséquence ordonnons leurs mises en liberté s’ils ne sont détenus pour autre cause », c’est en substance ce qui ressort du verdict de la Chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Bamako. Présent à la cour d’appel, Me Tiéssolé Konaré, l’un des conseils de Amadou Haya Sanogo et ses co-détenus a exprimé toute sa satisfaction. « Nous sommes très ravis et contents dans la mesure où la liberté est d’ordre général et la prison l’exception. Ça fait 7 ans, nos clients sont en prison. Si la chambre d’accusation de la cour d’appel vient de décider de la mise en liberté de nos clients, elle n’a fait droit au droit. Nous les félicitons pour ce courage », a-t-il dit. Avant de citer le contenu de l’arrêt de la Chambre d’accusation de la cour d’appel de Bamako. « La chambre d’accusation a statué en ces termes : reçoit la demande de mise en liberté provisoire formulée par Issa Tangara et 12 autres ; la déclarant bien fondée ; en conséquence ordonnons leurs mises en liberté s’ils ne sont détenus pour autre cause », a-t-il dit. Me Tiéssolé Konaré a précisé qu’ils sont au nombre de 13 personnes à bénéficier la liberté provisoire. Selon lui, le dossier est juridique et politique. Me Cheick Oumar Konaré, l’un des avocats de Sanogo, lui aussi s’est réjouit de la décision de la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako. « La chambre d’accusation de la cour d’appel a ordonné la mise en liberté provisoire des détenus. Je suis animé par un sentiment de joie mais aussi un sentiment de devoir accomplit. Nous avons le sentiment que la justice a enfin été rendue à nos clients qui ont passé 7 ans prisons alors que la loi limite à 3 ans la durée maximale de la détention préventive », a déclaré Me Cheick Oumar Konaré. A ses dires, le procès est en cours, il appartient, dit-il, à ceux qui sont chargés d’organiser ce procès de le faire. Pour lui, la justice retrouve sa crédibilité. « On a enfin appliqué la loi. Il faut vite organiser un procès pour que chacun soit fixé sur son sort », a souligné Me Cheick O Konaré. Il a souhaité pour ses clients le droit à un procès équitable et dans un délai raisonnable. « Le droit a un procès équitable fait partie aux droits de l’homme et le Mali est signataire de tous les instruments internationaux de droit de l’homme. Le droit a un procès équitable est un droit constitutionnel », conclut Me Cheick O Konaré. Mme Sagara Bintou Maïga, présidente du Collectif des parents des bérets rouges disparus a fait savoir que depuis 2012, le Mali est dans les difficultés. « Nous restons derrière les autorités maliennes », a-t-elle dit. A ses dires, une réunion avec les avocats de la partie civile sera organisée pour adopter la posture à prendre.

Suspendue à Sikasso, le jeudi 8 décembre 2016, pour cause d’irrégularité du rapport d’expertise effectué sur le corps des 21 bérets rouges, l’affaire concernant ministère public contre Issa Tangara, Amadou Haya Sanogo et 15 autres accusés d’« enlèvement de personne, d’assassinat et complicité d’assassinat » devrait être jugée, le lundi 13 janvier 2020 au Palais de la culture Amadou Hampâté Ba de Bamako. Mais, par la suite, le Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako, Idrissa Arizo Maïga a informé l’opinion, dans un communiqué rendu public le 09 janvier 2020 qu’en raison des contraintes majeures liées à la préservation de l’ordre public et de la cohésion au sein des Forces Armées mobilisées pour la défense de la patrie, le procès de l’affaire «Ministère Public contre Fousseyni Diarra et autres communément appelé affaire Amadou Aya SANOGO », prévu pour le 13 janvier 2020, est reporté à une prochaine session de la Cour d’Assises de Bamako.

Aguibou Sogodogo

Source: Le Républicain

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Hommage aux soldats maliens disparus : Un recueil de poèmes pour glorifier la bravoure des militaires tombés

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Afin de glorifier la vaillance des militaires maliens tombés sur le champ de l’honneur, Cauris livres avait lancé un appel à l’endroit des poètes du Mali et de l’Afrique. Des poètes qui ont répondu massivement à l’appel avec des textes teintés de sympathie envers ceux et celles qui ont choisi le dur métier des armes pour défendre la patrie. Le recueil de poèmes a été lancé le Vendredi 24 Janvier 2020 à la Bibliothèque Nationale du Mali devant des auteurs ayant contribués à la confection du recueil et devant des amoureux du livre.

Composé de texte rendant un vibrant hommage aux soldats maliens tombés sur le front, ‘’poèmes à un soldat inconnu’’ est un recueil qui essayent de sécher les larmes des veuves et orphelins des soldats maliens qui ont perdu le dernier combat de la vie tout en dopant le moral de ceux qui sont au front entrain d’affronter vaillamment l’ennemi. Boubacar Belco Diallo et Mme Niaré Fatoumata Keita ont, au nom des membres du comité des lecteurs, salué la clairvoyance de la Directrice de Cauris livres Mme Dramé Kadiatou Konaré qui a eu l’idée de lancer une si belle initiative afin de rendre hommage aux soldats tombés sur le champ de l’honneur ; de les immortaliser via des textes flagorneuses. Ils ont ensuite mis l’accent sur la qualité des poèmes qui tous vivifient le sacrifice des soldats. La présidente de la fondation Orange Awa Diallo qui a sponsorisé l’événement a indiqué que le recueil ne laisse aucun malien indifférent. « On a toujours accompagné nos forces armées et nous continuerons à les accompagner jusqu’à la victoire », a-t-elle lancé. Le représentant d’imprime service, sponsor de l’événement,  a lui aussi déclaré qu’il a été émerveillé par la qualité des textes que contiennent le recueil. Les différents poèmes saluant la bravoure, la perspicacité et la pugnacité des soldats maliens ont été déclamés sous les ovations de l’auditoire.

Moussa Samba Diallo 

Source: Le Républicain

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Gestion des données personnelles au Mali : Le gouvernement met de l’ordre

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Sur le rapport du ministre de l’Économie numérique et de la Prospective, le Conseil des ministres, réuni le 22 janvier 2020, a adopté un projet de décret définissant les données d’identification et déterminant la durée et les modalités de leur conservation auprès des prestataires de services de communications électroniques.

Les données de communication, le gouvernement indique qu’elles sont celles qui sont engendrées automatiquement lors des transactions électroniques via Internet ou la téléphonie. Elles donnent des informations sur chaque message échangé, notamment le nom, le prénom, le numéro de téléphone et l’adresse IP.

Le nouveau texte précise les catégories de données à conserver et celles qui dérogent au principe de conservation ainsi que les modalités et la durée de leur conservation. Il consacre également le principe d’effacement de ces données. En gros, il contribuera à renforcer les mesures de protection des données à caractère personnel des citoyens.

Dans un contexte de numérisation progressive, le gouvernement du Mali est conscient du risque de sécurité auquel sont de plus en plus confrontés les utilisateurs de services télécoms. Sans un cadre juridique précis, ils courent le risque que leurs informations personnelles, collectées lors de leur abonnement à des plateformes de services et autres sites finissent entre de mauvaises mains et servent par la suite à des activités illégales.

Agence Ecofin

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Rapatriement d’Urgence et accompagnement des migrants de retour : Un atelier diagnostic à Bamako à l’intention des acteurs de la migration

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Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Action coopération Sud-sud (ACSS) en matière de migration, programme regroupant le Mali, le Maroc, le Sénégal et la Côté d’Ivoire, la salle de conférence du Ministère des Maliens de l’extérieur a abrité, du 21 au 23 janvier 2020, les travaux de l’atelier de diagnostic d’identification des difficultés et problèmes liés au rapatriement d’urgence et l’accompagnement des migrants de retour (de retour( rapatriement massif, retours volontaires, expulsions, etc.. La conseillère du Ministre des Maliens de l’Extérieur, Mme Guindo Fatoumata Diakité, a procédé à l’ouverture des travaux, en présence des représentants des structures étatiques, de l’OIM (Organisation international de la migration), du Haut conseil des maliens de l’extérieur (HCME), du Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM), des Organisations de la société civile de migrants, prennent part à cet atelier.

L’objectif global  concernait  le renforcement  des compétences des acteurs  en charge de  la migration, à travers une approche intégrée (diagnostique, renforcement  de  capacités et capitalisation), dans l’accompagnement  de retour  massif de migrants  et  la promotion de leurs  droits  à travers  un partage d’expériences avec le partenaire  marocain  dans  le  cadre  de l’ACSS. De façon spécifique, il s’agit d’identifier , à travers  cet « atelier diagnostic », les besoins  et difficultés que  les acteurs rencontrent  dans  l’accompagnement des migrants  de retour  quelle que soit la modalité du retour ; s’inspirer  des  meilleures  pratiques  du Maroc  en matière  de  rapatriement d’urgence et d’accompagnement  des  MRE  de retour pour construire  la réponse malienne ;renforcer les capacités  des acteurs à travers  une formation sur  les droits  des migrants  de retour et la co-construction d’outils d’accompagnement à leur endroit ; partager et capitaliser  l’expérience malienne et les autres pays partenaires de l’ACSS. Il était attendu  des travaux que les participants  soient sensibilisés  aux principaux principes et concepts  en matière  de protection des droits des migrants ; les acteurs ont une meilleure appréhension  des citoyens de retour  et des problématiques spécifiques ; les acteurs ont identifié les problèmes et difficultés liés au rapatriement massif et les problématiques spécifiques liées au retour ; les structures étatiques et non étatiques ont identifié  les enjeux et défis  dans la réponse apportée  en  termes  de  rapatriement  d’urgence et d’accès  aux droits  pour  les citoyens une fois de  retour ; les participants  identifient les besoins  de service d’accompagnement  des citoyens de retour  et  les outils  nécessaires pour rendre  ces services accessibles  pour eux en s’appuyant sur l’expérience  du Maroc.

De  l’avis  de  Mme Guindo Fatoumata Diakité, au regard du contexte difficile actuel, il y a une nécessité impérieuse  de  faire  un état des lieux  des  rapatriements, des difficultés relatives au retour  des migrants  d’une part  et d’autre part  de renforcer les capacités opérationnelles des acteurs impliqués dans  ce processus.

Selon le coordinateur d’ACSS, Aliou Barry, ledit atelier sera suivi d’autres activités qui vont du renforcement des capacités, d’une part, à travers deux formations, et enfin, à la production d’outils spécifiques d’accompagnement des migrants de retour. Il a rappelé que  l’ACSS est une initiative financée  par l’Union Européenne à travers  le fonds fiduciaire d’urgence  sur  la migration pour l’Afrique et mise en œuvre  par Expertise France  et  la Coopération allemande la GIZ.

Hadama B. Fofana

Source: Le Républicain

 

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