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Sursaut dans l’opération Barkhane: la légion saute sur le Mali

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Le conflit malien sera-t-il une défaite française? Le général Lecointre a estimé que l’année 2020 sera cruciale, mais la France n’a renforcé l’opération Barkhane que d’un détachement de 220 hommes. Certes fourni par le prestigieux 2e Régiment étranger de parachutistes, mais cela suffira-t-il? Le colonel Hogard (RE) nous en dit davantage.

Les combats furent «âpres», selon l’État-major. Dans la nuit du 14 au 15 janvier, au sud de Mopti, dans cette région frontalière du Burkina où la «katiba Macina» sème le chaos, les commandos français ont de nouveau fait le coup de feu. Héliportés et soutenus par des hélicoptères d’attaque, ils sont venus à bout de tout un groupe de combat djihadiste. Signe de l’intensité de l’engagement dans cette région arborée où les couverts sont nombreux, il a fallu l’aide d’une frappe aérienne, d’un drone Reaper ou de mirages 2000. En tout, trente djihadistes ont été mis hors de combat et une vingtaine de motos saisies.

Un nouveau succès. Mais, malgré leur accumulation apparente, ils ne sauraient à l’heure actuelle garantir la victoire, tant le conflit penche en défaveur de l’opération Barkhane. Le 13 janvier à Pau, lors du G5 Sahel, Emmanuel Macron avait annoncé l’envoi de 220 militaires supplémentaires, notamment pour accentuer l’effort dans la région des Trois frontières et combattre l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) qui y règne presque en maître. Et l’effort sera paradoxal: pour le Général Lecointre, le Chef d’État-major des Armées (CEMA), «l’engagement sera long», mais aussi une course contre la montre: la «bascule» doit advenir dans l’année à venir. Sinon, la situation pourrait bien devenir irrécupérable.
La technologie c’est bien, la rusticité légionnaire, c’est mieux
Le déploiement de «troupes aguerries, expérimentées et habituées à opérer au Sahel» était annoncé et le secret défense a primé quelques jours. Le CEMA, le général François Lecointre a finalement précisé le 22 janvier que ce détachement supplémentaire était issu du prestigieux 2e Régiment Étranger de Parachutistes (2e REP). Déjà présent en Afrique, son redéploiement semblait aussi simple qu’opportun:

«Les dispositifs prépositionnés outre-mer servent à intervenir plus rapidement et efficacement, ils sont immédiatement disponibles. En l’occurrence ici, ils ont été prélevés sur le bataillon français de Port-Bouet, en Côte d’Ivoire, et redéployés au Sahel en renforcement de Barkhane suite au sommet G5 Sahel», nous résume le colonel Jacques Hogard (ER), qui fut officier dans ce régiment d’élite avant servir au Commandement des Opérations Spéciales.
220 hommes, soit une compagnie et un état-major tactique –qui devrait coiffer deux à trois compagnies–, sont donc arrivés au Mali ou au Niger voisin –nul ne sait pour l’instant. Leur séjour devrait durer de quatre à six mois avant d’être relevés par une autre unité française.

Peut-on vaincre au Mali? Un ancien officier des forces spéciales livre une réponse
L’envoi de troupes conventionnelles peut surprendre, alors que le ministère de la Défense communiquait récemment davantage sur l’opération Takouba, un rassemblement de forces spéciales européennes, prévu pour janvier 2020. Mais cette dernière tarde après des échecs diplomatiques: les partenaires européens peinent à se porter volontaires. L’Allemagne a refusé d’y déployer son unité d’élite, le KSK, et seule la Belgique avait accepté d’envoyer deux officiers et l’Estonie un détachement au 2ème semestre 2020. Heureusement, la République tchèque a annoncé le 26 janvier dernier contribuer à hauteur de 60 opérateurs supplémentaires. Mais Takouba ne sera opérationnelle qu’à l’automne 2020, et l’attente semble dès lors trop longue: «Takouba n’est pas encore prête de fonctionner. En même temps, vous avez avec le 2ème REP une unité immédiatement disponible», constate le colonel Hogard.
Les deux efforts, entre unités conventionnelles françaises et forces spéciales européennes iront donc de pair. Mais 220 hommes supplémentaires, n’est-ce pas une goutte d’eau dans ce territoire si vaste? D’autant plus que le général Lecointre admettait ne pouvoir véritablement compter, sur le terrain, que sur 2.000 hommes. Car sur les 4.500 hommes de l’opération Barkhane, la majorité est composée d’éléments de logistique et de soutien. Dès lors, envoyer 220 militaires issus d’une unité de mêlée revient à accroître de 10% les effectifs de mêlée français.

Opération Takouba: rassembler des forces spéciales européennes pour sauver le Mali?
Selon un officier d’infanterie récemment revenu du Mali avec lequel nous avons pu nous entretenir, un tel renfort est positif, «mais c’est néanmoins peu, par rapport aux effectifs qu’il faudrait.» Et notre source d’ajouter que les missions probables des légionnaires seraient classiques: «tenir le terrain, fouiller des sanctuaires djihadistes et mener des opérations de sécurisation de villages.»
Mais envoyer le 2e REP, c’est un peu compenser le déficit numérique. Car il n’en reste pas moins, selon le colonel Jacques Hogard, «la pointe du diamant du dispositif des forces terrestres dites « conventionnelles »:

«Je dis ça sans esprit de bouton exacerbé, mais le 2e REP est très connu et redouté en Afrique. Il a sa réputation. Je l’ai vécu, et je sais que c’est encore le cas: quand on engage ce régiment, ça a un certain sens. Les parachutistes de Légion mettent les pieds dans une zone très difficile et c’est un signal fort».
Car qui dit unité de choc, dit choc psychologique: «le REP, c’est une unité d’assaut, faite pour cogner et pour faire mal». Ainsi, si cette «mesure d’urgence» s’avère «incomplète», selon le colonel Hogard, elle devrait autant rassurer les alliés africains qu’intimider l’ennemi.

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que ces paras sont déployés au Mali. Au début du conflit, ce sont eux qui avaient mené les combats plus rudes, en février et mars 2013. Les légionnaires avaient délogé les djihadistes à la grenade et à l’arme de poing dans les grottes de l’Adrar des Ifoghas. Des engagements au corps-à-corps que l’armée française n’avait pas connu depuis l’Algérie. Et le régiment a déjà perdu deux des siens au Sahel: le sergent-chef Harold Vormezeele, en février 2013, et le sergent Marcel Kalafut, en mai 2014: un légionnaire d’origine belge et un Slovaque, tous deux membres de la section des commandos parachutistes de cette unité d’élite.

Les légionnaires arrivent donc en terrain familier. De surcroît, «le 2e REP est un régiment parfaitement apte à la guerre anti-subversive», selon le colonel Hogard. S’il appartient en effet à la 11e Brigade parachutiste, qui rassemble les unités aéroportées françaises, réputées pour leur excellence, le 2e REP serait à la lisière avec les unités non conventionnelles: «ça a fait débat à l’époque, quand on a créé le Commandement des Opérations Spéciales. Il y avait des voix à l’époque pour intégrer le REP aux forces spéciales, car objectivement il en cultive les savoir-faire depuis des décennies», nous confie Jacques Hogard, qui a aussi commandé le groupement interarmées des forces spéciales au Kosovo. Mais sans doute l’identité étrangère du régiment para a-t-elle primé sur une évolution encore moins conventionnelle.

“Ce n’est pas avec de gros bataillons que l’on gagne ce genre de guerre”, estime le colonel Jacques Hogard: “le véritable enjeu, c”est les populations”.
More majorum–«à la manière des anciens»
Des atouts indéniables pour procéder à la pacification de la zone, alors que les armées nigériennes et maliennes sont durement étrillées: «l’armée nigérienne, c’est terrible, a perdu l’effectif de plus deux compagnies en moins de deux mois. L’armée malienne est dans un état pire encore et l’armée burkinabée aussi». Dans la région, seules les armées tchadienne et mauritanienne semblent tenir la dragée haute aux djihadistes. La situation est-elle pour autant désespérée? Le colonel Hogard conserve un brin d’optimisme. Les clés du succès au Mali semblent pour lui déjà connues:

«La technologie et la quantité qui sont certes des atouts ne sont pas tout, la tactique employée est plus importante: ce n’est pas avec de gros bataillons que l’on gagne ce genre de guerre. C’est avec beaucoup d’intelligence et de présence, jusqu’aux plus petits échelons, au contact des populations », nous explique-t-il.
Et si les détracteurs des interventions françaises en Afrique sont toujours prompts à dégainer la rhétorique anticoloniale, la réalité vécue sur le terrain diffère immanquablement:

«Le véritable enjeu, c’est les populations. L’armée française a la culture de cette indispensable proximité, qui est la base de la guerre contre-insurrectionnelle. Il faut des unités d’intervention [des unités spéciales, ndlr], pour agir brutalement, soudainement sur renseignement, mais il faut aussi des troupes aguerries, au contact de la population, chargées du contrôle de zone, qui sont véritablement «chez elles» dans une zone donnée, s’appuyant sur des ressortissants locaux sûrs dont elles auront gagné la confiance voire l’amitié…»

«Obtenir la confiance de la population, faire remonter en flux continu et très naturellement le renseignement humain»: là résiderait donc la «bascule» tant désirée: «l’ennemi perd ainsi peu à peu le contrôle de la situation, notamment de nuit, quand il se croit le meilleur, et passe dans la position du gibier traqué». Des méthodes éprouvées, notamment il y a plus d’un demi-siècle durant la guerre d’Algérie, «une guerre perdue politiquement mais pourtant remportée militairement», selon le colonel Hogard. Ou plus récemment, dans la vallée de la Kapisa en Afghanistan. «Il s’agit surtout d’une méthode typiquement française, on a même parlé de “l’école française de la contre-insurrection”», prisée pendant une courte période en Afghanistan par l’ancien général américain David Petraeus, tant elle s’opposait à la «vision américaine de la guerre», synonyme de «saturation par l’effectif et par les bombes». Ou l’inefficacité garantie à plus long terme.

sputnik news

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Mali: Le processus de paix entre dans une nouvelle phase de stabilisation (MAE malien)

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Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale du Mali, Tiébilé Dramé, a affirmé mercredi que le processus de paix au Mali est entré dans une nouvelle phase de stabilisation constituant une “véritable relance de l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger”.

S’exprimant lors d’un entretien téléphonique accordé à Radio Algérie Internationale (RAI) sur les derniers développements au Mali, le ministre malien M. Dramé a rappelé que “l’avant dernière réunion du comité de suivi de l’accord (CSA) tenue au mois d’août 2019, avait souligné qu’il y avait

une crise dans le processus de paix”, rappelant également que “le dialogue national inclusif tenu en décembre dernier à Bamako, a réuni tous les mouvements du Nord cosignataires de l’accord d’Alger”.

“Nous sommes entrés dans une nouvelle phase du processus de paix au Mali, du processus de stabilisation, l’année 2020 de ce point de vue s’annonce sur de meilleures auspices”, s’est félicité M. Dramé qui s’exprimait depuis la capitale malienne, Bamako.

Il est revenu sur la récente réunion du CSA, tenu le 19 janvier dernier à Bamako, après cinq mois d’interruption, présidée par le Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la communauté nationale et des compétences à l’étranger, Rachid Bladhane, et qui a vu la participation de tous les leaders du mouvement du Nord, des représentants de la communauté internationale, de l’Union européenne (UE) et l’Union africaine (UA), l’organisation de la coopération islamique (OCI) ainsi que les ministres des Affaires étrangères des pays voisins, et qui a permis aussi de prendre d’importantes décisions et à “donner un nouveau souffle à la mise en oeuvre de l’Accord” d’Alger.

“Tout le monde est venu. C’était une occasion importante et nous avons entre autre décidé du déploiement des forces armées et de sécurité dans toutes les régions du Nord, Kidal compris, ce qui représente une réelle relance du processus de paix”, a déclaré M. Dramé.

Dans ce sens, le chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), Mahamat Salah Annadif, avait également, la semaine passée affirmé que l’accord d’Alger était le seul cadre qui trace le chemin de la paix au Mali.

Le ministre malien s’est, en outre, félicité du soutien apporté par l’Algérie au CSA, avec la visite au lendemain de la réunion, du ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum, lors de laquelle il a réitéré l’attachement de l’Algérie à la sécurité et la stabilité du Mali, en mettant l’accent sur les efforts que l’Algérie n’a cessé de fournir dans ce sens.

“Le Secrétaire d’Etat Rachid Bladhane était présent, le ministre Sabri Boukadoum est venu llendemain apporter le soutien de l’Algérie au processus de paix au Mali”, s’est réjoui le chef de la diplomatie malienne.

S’agissant de la 4e réunion du comité de suivi de l’accord, le Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine (UA), Smail Chergui avait indiqué que cette dernière avait été “un grand évènement en termes de qualité de participation avec la présence de cinq (05) ministres outre les principaux acteurs de l’accord de paix, le gouvernement malien, les parties concernées par ce dossier et les partenaires”. (APS)

El Moudjahid

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Sommet du Sahel : des opposants critiquent violemment la France

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Les dirigeants africains du G5 Sahel étaient réunis à Pau autour du président français pour un sommet sur la présence française au Sahel dans la journée du lundi. Cependant, malgré le communiqué conjoint avec la France qui a réaffirmé la nécessité de la poursuite des opérations françaises au Mali, la contestation contre le rôle de la France au Sahel ne faiblit pas dans le pays. Allaye Bocoum, militant du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI), une aile dure de l’opposition malienne, est très remonté contre ce sommet.

Le sommet de Pau n’a visiblement pas émoussé l’ardeur de l’opposition radicale contre la présence militaire française au Mali. Pour Allaye Bocoum, la présence française n’est pas plus utile au Sahel aujourd’hui qu’elle ne l’a été hier. L’opposant malien estime donc que le départ des troupes françaises du Mali est toujours d’actualité selon lui et fustige les décisions de renforcer la lutte contre le djihadisme dans le Liptako Gourma, la région des trois frontières.

Allaye Bocoum dénonce une « manipulation » de la France
Pour l’opposant anti-français, cette décision de se reconcentrer dans la zone des trois frontières n’est ni plus ni moins qu’une « manipulation » de la part de la France et de son président Macron. “Je pense que les efforts n’étaient pas éparpillés car la plupart des actions de la force Barkhane étaient déjà dans cette zone des trois frontières. Le fait de le réaffirmer et de le dire de cette manière reviendrait à reconnaître qu’ils étaient dans un désordre total, ce que nous avons toujours affirmé ». D’autant que cette région où se trouverait déjà Barkhane a été le théâtre de nombreuses attaques meurtrières ces derniers temps.

L’homme a donc réaffirmé son opposition à la présence française au Mali et déclare que cette présence est totalement inutile et ne sauve en rien le peuple malien. « De toute façon, la présence française, depuis le départ, nous savions qu’elle n’était pas utile. Ce n’était pas pour le peuple malien, ni pour le sauver, ni pour sauver le Mali », affirme l’opposant qui avait déjà marché le 10 janvier dernier à Bamako pour exiger le départ des troupes françaises du Mali.

Il n’y a pas que l’Etat islamique au Grand Sahara
L’homme fustige en outre la version officielle qui justifie la présence française par la présence de l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS). Il estime qu’il n’y a pas que l’EIGS et que cela est juste un alibi pour demeurer dans la région. Il estime en outre que les supposés islamistes sont des Maliens et appelle à un dialogue inter-malien « Ceux qu’ils considèrent comme des islamistes, des djihadistes ou des terroristes, sont des gens avec lesquels ils traitent. Nous réclamons qu’il y ait des discussions et un dialogue direct entre Maliens. Iyad Ag Ghali est un Malien, Amadou Kouffa est un Malien… Il n’y a pas que l’EIGS, ils le disent pour justifier leur présence », martèle-t-il.

latribune.fr

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Lutte contre le blanchement des capitaux et le financement du terrorisme : La CENTIF forme des journalistes sur sa procédure de saisine

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La Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) a organisé le mercredi dernier, une session de formation des journalistes sur sa procédure de saisine : la démarche et les acteurs habilités conformément à la Loi N°008 du 17 mars 2016 portant loi uniforme relative à la lutte contre le blanchiment des capitaux (BC) et le financement  du terrorisme (FT). C’est à l’Inspection des Finances sise l’ACI 2000 que s’est déroulée cette session de formation. C’était sous la présidence de Mme Touré Aminata Dembélé, Secrétaire générale de la CENTIF, accompagnée de plusieurs de ses collègues.

Former des journalistes à travers leur réseau qui auront une connaissance générale sur le mode de procédure de saisine de la Cellule nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) dans la lutte contre le blanchiment des capitaux (BC) et le financement du terrorisme (FT). Aider une quarantaine environ de journalistes de la presse écrite qui constitue le réseau a mieux comprendre le rôle, la mission, et les actions de la CENTIF afin de donner des informations utiles lié aux questions de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, tel est l’objectif visé par la CENTIF à travers l’organisation de cette session de formation.

Trois thèmes ont été développés au cours de cette session de formation par les acteurs et responsables de la CENTIF. Il s’agit des thématiques portant sur : quelques généralités sur le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ; les obligations des assujettis dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ; la répression multipolaire en matière de LBC/FT.

Dans sa présentation de quelques généralités sur le  blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, le magistrat lieutenant-colonel Mamadou Sangaré, a rappelé que le blanchiment des capitaux est comme la dissimulation de l’origine frauduleuse des fonds ou des revenus, afin de pouvoir les investir en toute impunité dans les circuits financiers licites.

Il a défini le financement du terrorisme comme l’infraction constituée par le fait, par quelques moyens que ce soit, directement ou indirectement, délibérément, de fournir, réunir ou gérer ou de tenter de fournir, réunir ou gérer des fonds, biens, services financiers ou autres, dans l’intention de les voir utilisés, ou en sachant qu’ils seront utilisés, en tout ou partie, en vue de commettre un acte terroriste.

Dans son développement du 2ème  thème sur les obligations  des assujettis dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, Mme Touré Aminata Dembélé, a rappelé l’historique des obligations de vigilance à l’égard de la clientèle. Selon elle, ces obligations prennent leur source dans les attentats terroristes perpétrés au Word Trade Center (New York) le 11 septembre 2001. Ce drame a inspiré au Comité de supervision bancaire de Bâle (en Suisse) le concept de base de ces obligations, sous le vocable de « Règle des 3 K ».

Parlant de la saisine de la CENTIF, la déclaration des opérations suspectes (DOS) est donc, selon Mme Touré, une obligation majeure qui pèse sur tout assujetti. Elle découle naturellement des obligations de vigilance rigoureusement appliquées par l’assujetti.

Quant  à la répression multipolaire en matière de LBC/FT, Dr FatomaThéra a parlé les sanctions administratives disciplinaires et pénales visant les assujettis, leurs préposés et dirigeants. Selon elle, le fondement légal des sanctions administratives et disciplinaires est  l’article 112 de la loi uniforme intitulée « sanctions pour non-respect des dispositions des titres II et III ». Quant aux sanctions pénales ou mesures coercitives, Dr Thera a précisé qu’elles sont prévues par les articles 113 à 129 de la Loi uniforme. Elles visent les personnes physiques et morales aussi bien en matière de BC qu’en matière de financement du terrorisme.

AMTouré

Source: Le 22 Septembre

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Travaux parlementaires : Le devoir de restitution respecté : La population de la commune VI édifiée par l’honorable Djiguiné sur certaines lois votées en 2019 par les députés

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L’honorable Mahamadou Lamine Djiguiné, député RPM-SABATI élu en commune VI a organisé le samedi, 25 janvier 2020 dans la salle de conférence de la mairie de ladite commune, sa 7ème restitution parlementaire. C’était en présence des responsables des commissariats de police de la commune, les autorités religieuses et coutumières.

La cérémonie a débuté par la lecture du Saint Coran par FousseyniSagara. L’honorable a ensuite rappelé les missions de l’Assemblée nationale qui sont entre autres, le vote des lois, le suivi des actions gouvernementales.

Au cours de cette restitution, la population a été édifiée sur six lois votes par les élus de la Nation à savoir:

-la loi n°2019-°014 du 03 juillet 2019 portant création du programme national pour l’abandon des violences basées sur le genre. L’Assemblée nationale a délibéré et adopté cette loi en sa séance du 14 juin 2019.Elle a été  promulguée par le Président de la République  le 03 juillet 2019.

-la loi N°2019-055 du 05 décembre autorisant la ratification de l’accord de prêt, signé à Marrakech (Maroc), le 06 avril 2019, entre le Gouvernement de la République du Mali et la Banque Islamique de Développement (BID), relatif au financement du Programme FSID-EAA pour l’éducation des enfants hors école (PACETM) au Mali.

– la loi N°2019- 056 portant répression de la cybercriminalité. Elle a été adoptée le 21 novembre 2019 par l’Assemblée nationale. Sa promulgation a été faite par le Président de la République le 05 décembre 2019.

-la loi n°2019-070 du 24 décembre 2019 portant loi de finances pour l’exercice 2020. L’Assemblée nationale l’a adoptée en sa séance du 19 décembre 2019 avant qu’elle ne soit promulguée par le Président de la République  le 24 décembre 2019.

‘’C’est mon devoir régalien en tant qu’élu à l’Assemblée nationale de restituer les lois votées. Nous sommes là dans ce cadre, afin de donner des éclaircissements aux population de ma commune sur les lois qui sont déjà promulguées par le Président de la République et les projets de lois qui ne sont pas encore votés ou qui sont en cours de traitement au niveau de l’Assemblée Nationale”” a déclaré Mahamadou Lamine Djiguiné..

Concernant le projet de loi concernant la liberté religieuse et de culte au Mali, l’honorable Djiguiné a fait savoir qu’ils sont entrain de prendre l’avis des uns et des autres à l’Assemblée nationale. L’honorable Djiguiné s’est dit satisfait des réponses données par le ministre de la Défense et des Anciens combattants lors de son interpellation par l’Assemblée nationale.

Durant son mandat, le député de la commune VI a pu réaliser huit mosquées, des points d’eau pour la population, fournir des équipements sanitaires d’une valeur de 15 millions de FCFA et fait des gestes symboliques aux commissariats de sa commune.

Seydou Diamoutene

Source: Le 22 Septembre

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Mali: recrutement de 10.000 soldats (PM)

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Le Premier ministre malien, Boubou Cissé, a annoncé, mardi, le recrutement de 10.000 hommes pour renforcer la présence des Forces armées maliennes (FAMa) sur l’ensemble du territoire, dans le cadre du nouveau concept opérationnel adopté par le Conseil supérieur de la défense, rapporte mercredi l’agence de presse malienne (AMAP).

Lors de cette visite, les préoccupations formulées par les populations tournaient autour de l’insécurité, du retour de l’Armée à Labbezanga, de la réalisation d’infrastructures de développement, du manque d’ambulance pour le centre de santé, du désarmement des ex-combattants de la zone et de la prise en charge des orphelins et des veuves.

Le chef du gouvernement, qui est au deuxième jour de sa visite dans la Région de Gao (Nord) a annoncé le retour très prochain de l’Armée à Labbezanga, à la frontière avec le Niger.

Quant au retour des FAMa à Labbezanga, il se fera dans les semaines à venir, avec un effectif plus important et des moyens adéquats pour assurer la quiétude et la sécurité des populations, a ajouté le chef du gouvernement.

Dr Boubou Cissé a promis également que les soldats seront dotés de plus de moyens pour pouvoir assurer leur  mission.

Source: sahel-intelligence.

 

 

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4ème anniversaire de la disparition de Birama Touré : Le MPV-Mali interpelle les autorités

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Le mouvement de protection de la presse contre les violences (MPV-Mali) rappelle à l’attention de l’opinion publique nationale et internationale, le triste anniversaire de la disparition de notre confrère, Birama Touré, Journaliste et membre de la Rédaction de «Le Sphinx», porté disparu le 29 Janvier 2016. Donc, cela fait quatre longues années qu’on est sans nouvelle de notre confrère.

Le MPV-Mali exhorte une fois de plus les autorités politiques, administratives et judiciaires à œuvrer afin, d’une part, que Birama Touré soit retrouvé et d’autre part, que  toute la lumière soit faite autour de sa disparition.

Le MPV-Mali se joint à toute initiative susceptible d’apporter le moindre éclairage sur l’affaire.

Enfin, le MPV-Mali est solidaire  de la famille et prie pour le retour de Birama Touré.

Bamako le 28 janvier 2020

LE PRESIDENT

BOUBACAR YALKOUE

Source: L’Aube

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Processus de paix au Mali Les femmes jouent leur participation

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L’unité Genre, la section Médiation, la division des Affaires Civiles et celle des Affaires Politiques de la MINUSMA, en collaboration avec ONU Femmes, ont soutenu l’Atelier national de réflexion sur la participation des femmes dans la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali. C’était les 22 et 23 janvier derniers au Centre International de Conférence de Bamako. Ce dialogue entre les femmes du Mali et les parties signataires a été organisé par le Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et le Ministère de la Cohésion sociale et de la Réconciliation nationale.

Pour les 200 participant(e)s venus de dix régions du Mali et du district de Bamako, l’atelier a contribué à une meilleure compréhension de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation. Les représentants des parties signataires de l’Accord et les femmes des organisations de la société civile ont discuté des thèmes politiques et institutionnels de l’Accord, ainsi que de la défense et de la sécurité, du développement économique, social et culturel, de la réconciliation, de la justice et des questions humanitaires. Les participants ont défini les modalités de l’inclusion effective des femmes dans les mécanismes de mise en œuvre de l’Accord et de la création d’un observatoire des femmes.

Source: Le 22 Septembre

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Soumi à la présentation de vœux de Nouvel An à la presse : « Nous allons nous battre pour obtenir la majorité au parlement »

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Lundi dernier, Soumaïla Cissé a été clair sur la participation de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) aux élections législatives du 29 mars prochain, malgré de nombreuses réserves émises par lui à propos du Code électoral. Il était face aux journalistes pour sa traditionnelle présentation de vœu

Le chef de file de l’opposition a, pour la énième fois, interpellé le pouvoir sur la disparition mystérieuse, il  y a 4 ans, du journaliste Birama Touré.  « Les enquêtes ouvertes n’ont toujours rien révélé et la justice est restée au point mort. Cette disparition continue de nous préoccuper », a déploré Soumaïla Cissé, qui a dénoncé l’exil forcé du directeur du  journal du ‘’Sphinx’’,  Adama Dramé,  qui ne cessait de tirer à boulets rouges sur  le régime,  afin de  l’obliger à faire toute la lumière sur cette disparition mystérieuse de son collaborateur.

Le président  de l’URD a plaidé pour une dépénalisation du délit de presse,  en prônant le respect par les journalistes des règles déontologiques de leur profession et  en condamnant les actes d’intimidation et les menaces à l’encontre des journalistes. «  Une presse libre est la condition d’une démocratie vivante et respectueuse de ses citoyens, ne l’oublions jamais ! », a  prévenu  Soumaïla Cissé.

Par ailleurs, il a demandé à la presse d’être un rempart contre les maux qui minent  la société malienne. Pour lui, l’affairisme et la corruption, la prévarication et les scandales financiers qui jalonnent la chronique ordinaire du pouvoir en place doivent être dénoncés avec force.

Toujours selon Soumaïla Cissé,  c’est dans ce contexte de désolation et de désespoir que le régime a cru bon de convoquer le collège électoral, afin d’organiser les élections législatives en mars et avril 2020, sans au préalable régler les déficiences qui ont été à l’origine des prorogations du mandat des députés.  Et de poursuivre qu’une telle attitude est susceptible d’entraîner une crise pré et post-électorale aux conséquences fâcheuses qui, selon lui,  peuvent entacher le très fragile processus de sécurisation et de stabilisation de notre pays. Le gouvernement devait, selon lui, procéder au préalable à la relecture du Code électoral, avant de vouloir convoquer le collège électoral. Malgré ces réserves émises, Soumaïla Cissé a annoncé la participation de l’URD aux élections législatives. Ce, afin d’éviter la politique de la chaise vide, qui apparemment engendrera plus de conséquences néfastes pour le parti de la poignée des mains que du bien.

« Soyez des franc tireurs contre l’inaction, contre le non-respect de la parole proférée.  Oui, tirez sur nous, opposition, majorité, société civile car vous êtes les garde-fous contre la dérive, la déchéance et la corruption », a déclaré Soumaïla Cissé aux journalistes

Cette présentation des vœux a été aussi une occasion indiquée pour président de l’URD de  dénoncer la violence meurtrière qui a marqué l’année qui vient de s’écouler. «  Elle  a été la plus meurtrière, au moins 1 868 personnes ont été tuées dont 888 civils contre 1739 morts en 2018 dont 871 civils », a –t-il comptabilisé en s’inclinant devant la mémoire de toutes les victimes.  A l’en croire,  c’est le p uvoir  qui ne parvient pas à assurer la sécurité des populations du centre du pays.

Dans ce sillage, il dira que par ses soins, l’Assemblée nationale a été  saisie par rapport  «  à l’insouciance et de la gabegie du régime ». Selon lui,  une commission d’enquête parlementaire a déjà  été mise en place pour faire la lumière  sur les fameux aéronefs cloués au sol.  Et d’exprimer son inquiétude de voir  le même sort réservé au  rapport de la commission d’enquêtes sur les évènements de mai 2014 à Kidal qui n’a toujours pas déposé son rapport.

Sur d’autres plans, le chef de file de l’opposition a indiqué que la mise en  place des autorités intérimaires,  le vote de la loi d’entente nationale  et  l’organisation du  Dialogue national inclusif  qui avaient  été considérés comme déclencheur de la paix et de la réconciliation,  ont été peine perdue.  « Au contraire, dira-t-il, les tragédies continuent, les grèves se multiplient, l’éducation des enfants est plus que compromise par l’incapacité notoire du Gouvernement à respecter ses propres engagements vis à vis des syndicats d’enseignants »

Seydou Diamoutené

Source: Le 22 Septembre

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Législatives 2020 : Karim Keita une aubaine pour la Commune II

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Avec la convocation du Collège électoral le 29 mars prochain, les partis politiques et les personnes désirant siéger à l’hémicycle sont à pied d’œuvre pour le dépôt de leurs candidatures. Ce faisant, les alliances et les compositions des listes sont en train de se faire.

Aussi, certains anciens députés qui ont marque leurs empreintes au cours du mandat écoulé, solliciteraient une seconde fois, les votes de leurs électeurs. C’est le cas de l’honorable Karim Keita, député élu en Commune II du district de Bamako.

Pourquoi Karim Keita doit rempiler ? La réponse à cette question, voudrait qu’on jette un regard rétrospectif sur les réalisations faites, par l’actuel président de la Commission, Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale. Il s’agit bien de Karim Keita, le fils du Président de la République, qui a été élu sur la liste RPM-CODEM et indépendante. Celle-ci avait victorieusement remporté le scrutin législatif de 2013, aux dépends d’autres listes constituées pour la circonstance.

Ainsi, dès son élection à l’hémicycle, l’honorable Karim Keita, à la différence de beaucoup d’hommes politiques, a été en contact avec sa population. Il a su mesurer le degré de ses souffrances, tout en acceptant d’apporter à la mesure du possible, des remèdes. C’est pourquoi, son appui et accompagnement ont été sentis, après la brillante victoire des « Onze créateurs de Niarala, de 21 motos et 1 million de F CFA en 2013. Cet appui sera réconduit l’année suivante avec une donation de 5 millions de F CFA.

Toujours à l’actif du député Karim Keita, des kits scolaires sont remis chaque année, aux écoles publiques de la commune II du district de Bamako. A la distribution de ces kits, s’ajoutent des bourses à certains bacheliers, pour aller poursuivre leurs études au Maroc ainsi qu’une enveloppe de 500 000F CFA comme argent de poche. S’y ajoute la remise de 1000 casques de protection aux élèves et étudiants du Mali.

Aussi, le CSCOM de Missira, l’un des quartiers de ladite commune, a été réhabilité sur financement de Karim Keita. Les forages ont été installés grâce à son apport financier à l’artisanat et au carrefour des jeunes de Bamako. De même, des matériels, d’une valeur de plus d’un million de nos francs, ont été remis au Centre Amaldème de ladite commune. Également, à son compte, une journée de don de sang, a été initiée, en guise de soutien aux FAMa.

Parlant des réalisations du bienfaiteur Karim Keita, qui a toujours pensé au bien être de son prochain, on peut citer, entre autres, : la donation de 12 tricycles aux personnes handicapées ; l’ouverture des salons de coiffure  pour plus de 100 handicapés; la formation de 100 sourds-muets en maçonnerie, électricité, plomberie, avec des équipements complets. Les bienfaits de l’honorable Karim Keita, ont concerné toutes les couches de la commune. C’est pourquoi, dès son élection à hémicycle, chaque année, il envoie à son compte, des pèlerins aux lieux saints de l’islam. Chaque année, à l’occasion de la fête de Tabaski, une contribution financière est faite à son nom, aux 13 chefs de quartier de sa circonscription électorale ainsi que l’organisation de la rupture collective dans certaines mosquées de la même commune.

En évoquant les réalisations inscrites sur son compte, il serait injuste de ne pas citer : le payement des factures d’électricité de la mairie de la commune II, à hauteur de plus de 18 millions de F CFA ; le goudronnage d’une rue de l’hippodrome et le pavage de certaines rues de ladite commune ; la donation de 13 “katakani” aux femmes du RPM, à l’occasion de la célébration du 8 mars 2019 ; la dotation régulière en carburant, du véhicule de patrouille du 3ème arrondissement du district de Bamako ; l’éclairage public d’une rue de Medina-Coura etc.

Refusant de tourner dos à ses électeurs, après son élection à hémicycle, Karim Keita a programmé de réaliser certains travaux non moins importants dans certains quartiers de ladite commune II. Cela à la demande des habitants des lieux. Il s’agit de : la réhabilitation du pont de Konebougou à Bougoula, pour permettre aux élèves d’accéder facilement à l’école, pendant les saisons de pluie ; la donation très prochaine de matériels aux groupements des femmes de la commune II etc.

Diakalia M Dembélé

Source: Le 22 Septembre

 

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Amélioration des moyens d’existence ruraux et la sécurité alimentaire au Mali: Le cheval de bataille de l’IITA

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Lancé en mars 2019 au campus de L’ICRISAT à Samanko, les chercheurs et partenaires du Projet technique d’agriculture intelligente face au climat (CSAT) se sont réunis pour la tenue de la deuxième réunion ce mardi, 28 janvier 2019 à l’hôtel Radisson, afin d’apprécier le chemin parcouru et faire des projections pour la nouvelle campagne agricole.

Cette importante cérémonie était placée sous la présidence de  Abdoulaye Hamadoun, Directeur général de l’IER en présence de S.E. OLE Andreas Lindeman, l’ambassadeur du Royaume de Norvège au Mali, May Guri Saethre, la Directrice générale adjointe de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA), RamadjitaTabo de l’ICRISAT, Abdoulaye Tahirou, coordinateur du Projet technique d’agriculture intelligente face au climat.

En vue d’identifier encore plus ses efforts vers le Sahel, l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) est présent au Mali depuis le début de l’année 2019 avec un projet de recherche et de développement sur les technologies agricoles intelligentes face au climat pour améliorer les moyens de subsistance en milieu rural et la sécurité alimentaire au Mali. L’objectif principal du projet est d’introduire des technologies et innovations agricoles intelligentes face au climat dans les régions du Sahel et de la Savane aride du Mali et ainsi améliorer les moyens de subsistance en milieu rural et assurer une sécurité alimentaire. Au moins 20 000 ménages ruraux au Mali devraient être les bénéficiaires directs des interventions.

Dans son allocution de la directrice IITA a fait savoir que les résultats des deux projets au Mali et au Niger devraient bénéficier à l’ensemble du Sahel, car les pays de cette région ont des conditions agro-climatiques similaires et des défis communs ainsi qu’un potentiel d’intensification, de modernisation et d’augmentation de la production agricole.  ‘’L’IITA, ainsi que l’ICRISAT et d’autres centres CGIAR sont présents et ont la capacité de transférer des connaissances et des technologies à travers les frontières et d’interagir avec NARIS dans toute la région’’a-t-elle ajouté.

‘’Le partenariat entre la Norvège et l’IITA se met au cœur de nos priorités pour l’aide au développement. L’agriculture est un secteur clé pour un développement durable et pour répondre aux crises auxquelles le Mali fait face. C’est pourquoi nous soutenons l’IITA au Mali avec 80 millions de couronnes norvégiennes, soit 1,2 milliard de FCFA, jusqu’au 2023’’, se réjouit l’ambassadeur du royaume de Norvège au Mali. Pour limiter des besoins humanitaires dans le futur, il faut renforcer la résilience et la sécurité alimentaire dans les régions les plus vulnérables aujourd’hui.

Dans le discours marquant l’ouverture des dits travaux, le Directeur général de l’IER a rappelé que le projet CSAT est une initiative de l’IITA, en collaboration avec l’IER et l’ICRISAT, sous le financement du Royaume de Norvège. A travers ses objectifs, il vise, à l’échelle 2023 : à réduire la pauvreté et l’insécurité alimentaire; à protéger les ressources naturelles ; à accroître les revenus des agriculteurs en augmentant la productivité agricole, en renforçant les liens commerciaux et en facilitant la création de nouvelles entreprises agroalimentaires, en particulier celles dirigées par des femmes et des jeunes.

Certes, indique-t-il, l’année 2019 a connu des perturbations dans l’installation des pluies et aussi des retards dans la mise en œuvre des activités du projet, il n’en demeure pas moins que des réalisations significatives ont été observées sur le terrain notamment : l’installation des plates formes d’innovations, basées sur les technologies innovantes dans les régions de Kayes, Koulikoro, Ségou et Sikasso ; la production des semences de cultures résistances à la sécheresse, au striga, et riches en vitamines pour les producteurs ; l’organisation de journées paysannes dans les régions de Sikasso, Ségou et Koulikoro ; la formation des producteurs en techniques de semis au semoir, en techniques de l’emploi des produits aflasafe pour réduire les contaminations des céréales en Aflatoxine et la lutte contre la chenille légionnaire d’automne.  Enfin, les femmes et des jeunes ont été formés en techniques agroalimentaires, de maraichage pour réduire l’exode rural, surtout dans les zones aurifères.

Bréhima DIALLO

Source: Le 22 Septembre

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Tiébilé Dramé face à la presse : « Nous avons besoin de plus d’alliés pour éviter que notre pays ne s’effondre »

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 La salle de conférence du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a abrité la cérémonie de présentation des vœux à  la presse du ministre Tiebilé le mardi dernier. Il a abordé certaines questions d’actualité avec les hommes de medias.

 Dès son propos introductif, le ministre Dramé s’est incliné devant le sacrifice de tous les journalistes qui ont perdu la vie dans l’accomplissement de leur mission. Il a aussi souhaité l’élargissement et la libération de ceux qui ont été détenus dans l’exercice de leurs fonctions. Aussi Tiébilé Dramé a eu une pensée pieuse à tous les compatriotes qui vivent dans des conditions précaires. 2019 a été éprouvante, avec une série d’attaques terroristes contre le Mali, ses voisins et ses partenaires. Elle a été aussi une année où les pays n’ont pas baissé les bras face à la cruelle adversité des ennemis de la paix.

Pour mettre en place des pistes, la dimension de la crise a nécessité la naissance du Dialogue National Inclusif, unique en son genre, dira Tiébilé Dramé, depuis la conférence nationale. Les forces vives ont montré leurs responsabilités avec des débats francs et profonds. Selon Tiébilé Dramé, le Dialogue National Inclusif a sorti l’accord du tête à tête entre le Gouvernement et les Groupes armés.

Le CSA du 19 janvier a fait, quant à lui, oublier le temps perdu depuis août 2019 et cela lui confère un caractère historique. Le succès de cette grande rencontre inter-maliens revient aussi aux mouvements signataires. Le ministre s’est interrogé sur ce qu’aurait été le DNI si les groupes signataires n’étaient pas venus : « la réussite de ce dialogue est aussi due à «nos frères du Nord » se félicite le ministre des Affaires étrangères.

Les grandes décisions du sommet de PAU étaient aussi au cœur de cette cérémonie. La multiplication des tueries, jusque dans les casernes, a fait révolter des citoyens qui ont fortement manifesté pour demander le départ des forces étrangères. Tiébilé Dramé a encore rappelé l’urgence et la pertinence de faire le distinguo entre nos amis et nos ennemis. Les condamnations, les indignations et les controverses ont servi de base au sommet de PAU pour assurer les partenaires français dont 13 militaires étaient tombés dans le combat contre le terrorisme. C’est une coalition pour le Sahel qui a vu jour sous un commandement unique

S’agissant de l’insistance des Nations Unies sur l’accélération de la mise en œuvre de l’accord, Tiébilé Dramé estime que c’est aux Maliens de créer des solutions et de se mettre à l’abri des remontrances. Le DNI et le CSA ont été un succès incontestable et les récentes inquiétudes de la CMA sont une nouvelle illustration de leur appartenance au Mali. Le ministre Dramé, très optimiste, a invité les Maliens à regarder l’essentiel. De façon lancinante, il a demandé aux leaders d’opinions, aux éditorialistes

L’une des recommandations du Dialogue National Inclusif, c’est d’engager des discussions avec Kouffa et Iyad. Le ministre des Affaires étrangères n’a pas joué à l’ambiguïté. Il a affirmé que le Gouvernement n’a rien entrepris dans ce sens. Et que Dioncounda Traoré qui mène cette démarche ne la mènerait pas pour le compte du Gouvernement.

Actualité oblige, la question de la libération du Général Amadou Haya Sanogo et co-accusés s’est invitée aux échanges. Tiébilé Dramé dit mesurer la complexité de la crise que nous connaissons. « Nous avons besoin de plus d’alliés pour éviter que notre pays ne s’effondre. Personnellement, j’ai fait le choix de tout mettre en œuvre pour sauver ce pays ». La position républicaine adoptée par l’anti putschiste n’a pas changé d’un iota, a-t-il rappelé. Tiébilé Dramé n’apas jugé utile, comme le Gouvernement dont il fait partie, decommenter une décision prise souverainement par des magistrats libres.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                           Seydou   Diamoutene

 

Source: Le 22 Septembre

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Lutte contre les pratiques commerciales frauduleuses et la concurrence déloyale : La DGCC renforce les capacités de ses enquêteurs

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Après l’organisation, la semaine dernière, d’un séminaire de formation sur les techniques de collecte et de traitement des données sur les prix et stocks de produits de première nécessité, le Directeur général du commerce, de la consommation et de la concurrence, au nom du ministre de l’Industrie et du Commerce, Mohamed Ag ERLAF, a présidé, le lundi 13 janvier dernier, un atelier de renforcement des capacités des cadres responsables de sa structure. C’était dans la salle de conférence de la DGCC qui se sont déroulé les travaux dudit atelier.

L’atelier, financé par l’Unité de mise en oeuvre du Cadre intégré pour le commerce (UMOCI), vise à renforcer les capacités des enquêteurs économiques et à harmoniser leurs interventions en matière de conduite des opérations de contrôle économique, de lutte contre les pratiques commerciales frauduleuses et de concurrence déloyale.

Dans son discours d’ouverture, le Directeur général du commerce, de la consommation et de la concurrence, Boukadary Doumbia, a indiqué que la protection du consommateur contre les pratiques commerciales frauduleuses, la lutte contre la fraude dans le cadre des transactions commerciales et la concurrence déloyale figurent au rang des attributions spécifiques de la Direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence.

Il a rappelé que les structures de contrôle économique de la DGCC, au cours de l’année 2019, ont dressé environ mille deux cents procès-verbaux de constat d’infractions économiques assortis d’amendes transactionnelles entièrement reversés au Trésor Public.

Le Directeur général de la DGCC a également soulignéqu’un meilleur accomplissement de cette mission contribue à assainir et à réguler le marché, à asseoir une saine concurrence entre les opérateurs économiques, à mieux lutter contre la fraude et la concurrence déloyale dans le cadre des transactions commerciales et à protéger le consommateur.

Selon Boukadary Doumbia,  cette mission, très sensible, aboutit le plus souvent à une sanction pécuniaire ou pénale à l’encontre de tout contrevenant aux dispositions législatives et réglementaires en matière de commerce.

Pour cela, il a invité ses agents à fournir plus d’efforts pour la maitrise des procédures et des textes qui encadrent cette attribution car prévient-il, tout dérapage ou manquement dans l’exercice de cette mission est lourd de conséquence pour l’agent.

Par ailleurs, Boukadary Doumbia a informé les participants que cette session de formation entre dans le cadre de la mise en œuvre du Code d’éthique du Gouvernement dont l’exécution participe à l’atteinte des objectifs d’une des composantes du Projet présidentiel, à savoir la lutte contre la corruption.

A ce titre, il a invité les agents assermentés du contrôle économique à se considérer non pas comme des proies dans cette lutte, mais plutôt comme des acteurs à part entière de ce combat contre la corruption.

Boukadary Doumbia a, enfin exhorté ses agents à plus de rigueur et de vigilance dans le traitement des dossiers relatifs aux missions d’investigation économique et de lutte contre la fraude, afin d’éviter à notre service l’image d’une administration corrompue et légère face à des tentatives malveillantes d’où qu’elles viennent.

AMT

Source: Le 22 Septembre

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Insécurité-dialogue national : Soumaïla Cissé s’exprime !

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Insécurité, crise économique,  crise sociale, liberté d’expression menacée… sont autant de maux qui caractérisent la gouvernance de l’actuel président de la République. Le constat est de Soumaïla Cissé, président du parti Union pour la République et la démocratie (Urd). Face à la presse, le  lundi dernier, pour sa traditionnelle présentation de vœux aux hommes de média, l’honorable Cissé a dressé un tableau sombre de la situation qui prévaut au Mali.

Selon M. Cissé, l’année 2019 a été marquée par une insécurité généralisée et le début de  2020 semble suivre la même tendance. Il a dénoncé l’insécurité généralisée et grandissante qui continue d’affecter la paix et la quiétude sociale. Avant de fustiger les attaques terroristes et jihadistes qui touchent le nord et même le centre du pays. « Le début d’année a été particulièrement meurtrier à Sokolo. La douleur des Maliens est immense, l’incompréhension est totale. Pourquoi tout ça ? Pourquoi ? Ces exactions ne doivent jamais restées impunies », a-t-il déclaré. Face à l’ampleur de ce drame, M. Cissé demande que les toutes responsabilités  soient situées.

Le président de l’URD a  insisté  sur  l’importance des moyens  à allouer  aux forces armées et de sécurité pour qu’elles accomplissent leurs missions. « Il est important de rappeler que depuis plus de 5 ans nos Forces armées et de sécurité se battent, parfois sans moyens, aux côtés de nos amis et alliés contre les groupes terroristes et djihadistes qui ont investi le nord et le centre du pays. Pour réussir leurs missions, nos forces armées et de sécurité doivent être impérativement équipées et formées. C’est pourquoi, aucune indiscipline ni délinquance financière ne doit être tolérée dans la gestion des ressources allouées à nos forces armées et de sécurité »a-t-il martelé.

Soumaïla Cissé a indiqué que les problèmes et crises touchant le cœur du pouvoir se sont accumulés si bien que les drames couvent sournoisement, minant plus encore le pays, le moral des populations, l’esprit politique et la crédibilité internationale des institutions du Mali.

 

… préoccupé par le sort des journalistes

Par ailleurs, le président de l’Urd estime que la liberté de la presse dans le monde et au Mali a été menacée en 2019. «53 personnes tuées dans l’exercice de leur métier, tel est le bilan que l’ONG Reporters Sans Frontières a présenté en décembre 2019, contre 80  décès enregistrés en 2018. Cette hausse de la violence perpétrée contre les journalistes est tout simplement inacceptable ».Outre les journalistes assassinés, le nombre de journalistes tués en 2018 a connu une hausse, le nombre de journalistes emprisonnés a connu aussi une hausse inquiétante, 348 contre 326 en 2018 soit une augmentation de 7% ».

Soumaïla Cissé a déclaré que son parti est disposé à approfondir et à appliquer toutes les initiatives visant à protéger les journalistes contre les exactions. « La liberté d’expression chèrement acquise doit être jalousement entretenue pour le confort de la démocratie », a-t-dit.

Pour l’honorable Cissé, au Mali, le constat est alarmant! Plusieurs journalistes ont été assignés en diffamation devant les tribunaux maliens. Il est temps pour notre pays d’aller vers la dépénalisation des délits de presse.  Il a rappelé la disparation de notre confrère Birama Touré depuis bientôt 4 ans. C’est pourquoi il a interpellé les autorités pour que la lumière soit faite sur cette affaire.  Constat Cissé : « Une presse libre est la condition de démocratie vivante et respectueuse de ses citoyens, la corrélation négative entre la situation tragique du Mali et la liberté d’informer a encore fait chuter notre pays  de la 25ème place, en 2012, il chute en 2018 à la 115èmeplace aux côtés de dictatures liberticides ».

 

Le   dialogue  tronqué

La situation politique et sociale  actuelle ? Le chef de file de l’opposition a estimé que le pays est  en crise au point que son émergence est compromise. Et pour sortir de l’ornière, Soumaïla Cissé prône un dialogue global, inclusif, interactif, dynamique et transparent. Au lieu du dialogue national que le gouvernement a organisé : « Aujourd’hui, le Dialogue national inclusif présenté aux Maliens comme ultime solution aux maux du pays a vécu sans qu’aucun problème du pays ne connaisse à présent un début de solution.

Au contraire, les tragédies continuent, les grèves se multiplient, l’éducation de nos enfants est plus que compromise par l’incapacité notoire du gouvernement à respecter ses propres engagements vis à vis des syndicats d’enseignants. Les menaces ne sauraient être une réponse à des revendications syndicales légitimes ! ».

S’agissant des élections législatives, le président de l’URD prévient : «  L’organisation de ces élections sans  d’abord résoudre des préalables nécessaires sont une fuite en avant du gouvernement qui  portera  la responsabilité d’une crise future ».

Mémé Sanogo

Source: L’Aube

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Sokolo : Encore… une attaque (très) meurtrière !

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Les forces armées maliennes viennent (encore) de subir de lourdes pertes. Le 26 janvier 2020, plusieurs dizaines d’hommes lourdement armés ont attaqué le camp de la gendarmerie de Sokolo situé à 85 kilomètres de la frontière avec la Mauritanie. Le bilan est très lourd : une vingtaine de gendarmes tués, de nombreux blessés et portés disparus.

Il était 5H, plusieurs dizaines d’hommes, lourdement armés, à bord des motos et pick-ups, ont lancé l’assaut sur le camp. Le commandant du détachement, le capitaine Harouna Sangaré et ses hommes ont tenu tête, durant deux heures d’horloge, aux assaillants. Malgré leur détermination, le commandant du détachement, tombe sous les balles. Conséquence immédiate : la déstabilisation du commandement, alors que les renforts n’étaient pas sur place. Face à la puissance de feu des assaillants, les éléments ont finalement décidé d’abandonner le camp pour se repliés dans la ville.

Après avoir emporté tous les matériels du camp, incendié ce qui ne sont pas transportable, les assaillants ont complètement détruit le camp. Au moins, 17 terroristes ont également été abattus.

Trois jours plutôt, six soldats  ont été tués et plusieurs blessés dans une attaque perpétrée par des hommes armés non identifiés dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 janvier derniers, à Dioungani, localité située à 52 km de la ville de Koro (région de Mopti).

En effet, leur  poste a été attaqué vers 22 h par « des hommes armés non identifiés ». Ce secteur  proche de la frontière du Burkina Faso  a  connu, ces derniers mois, une succession d’attaques djihadistes meurtrières, sans que les forces nationales et étrangères présentes dans la région parviennent à les enrayer. Déjà, 24 heures auparavant, deux militaires  avaient été tués, suite  à  l’explosion d’une mine à Dalla, dans le cercle de Douentza.

Le pourrissement de la situation sécuritaire dans le centre et le nord, en plus de faire des morts et des déplacés civils, a fait, selon l’ONU, entre octobre et décembre, 193 morts dans les rangs de l’armée malienne.

Mohamed Sylla

Source: L’Aube

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Visite du PM dans les régions de Gao et Tombouctou: Une visite au pas de charge

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Le Premier ministre Dr Boubou Cissé a entrepris une tournée dans les régions de Gao et de Tombouctou du lundi au mercredi dernier pour s’enquérir des réalités des préoccupations des populations de ces régions.

C’est dans la région de Gao que le Premier ministre Dr Boubou Cissé a entamé sa visite en procédant au premier coup de lame des travaux de la route Gao-Sevaré. Il concrétise du coup une promesse prise par le Gouvernement au mois de septembre 2019, quand la jeunesse de Gao était descendue dans la rue pour réclamer la réhabilitation de ce tronçon qui était devenu un cauchemar pour la population.

Dans la Cité des Askia, le Premier ministre Dr Boubou Cissé a eu un agenda chargé car, outre du lancement de la route Gao-Sevaré, il a visité le chantier de la salle des spectacles en vue de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux.  Il  a échangé sur place avec les familles dans réfugiés installés provisoirement dans l’enceinte du complexe.

Le Premier ministre a procédé à l’inauguration de l’adduction d’eau  dans le quartier Château et visité la nouvelle Aérogare de la ville.

Toujours dans la région de Gao, le Chef du Gouvernement a animé une conférence de cadres avec les forces vives de nation. Au cours de la conférence, Dr Boubou Cissé a passé au peigne fin tous les sujets d’actualité. La crise scolaire a été longuement débattue par le Premier ministre et ses interlocuteurs. Dr Boubou Cissé a apporté un démenti formel sur la rumeur de radiation des enseignants et son intention de les faire remplacer par un recrutement exceptionnel. «Nous devons chercher à résoudre le problème de l’Ecole malienne et pas chercher à sauver à chaque fois l’année scolaire » a lancé, le locataire de la Primature.

Dans la même région, précisément dans le cercle D’Ansongo, le Premier ministre Dr Boubou Cissé, après avoir reçu un accueil chaleureux de la part de la population, a animé une conférence de cadres dans la salle de réunion du Conseil de cercle de la localité. Ce fut l’occasion d’échanger sur les enjeux et les perspectives sécuritaires dans les régions du Nord.

Dr Boubou Cissé a annoncé dans la foulée le recrutement de 10.000 (dix mille) militaires dans les prochains, voire les prochains jours mois pour combler les attentes de la population en matière de sécurité. Il a, ensuite partagé, communion, un repas avec les FAMa basées à Ansongo en. Les populations ont été rassurées par le Premier ministre et ont tenu àexprimer leur enthousiasme à travers des chants et des danses.

Arrivé à Tombouctou, hier matin, Dr Boubou Cissé a été accueilli parpar les autorités administratives avec à leur tête le Gouverneur de région AlhamdouAg Koïna.Il a rendu une visite de courtoisie aux notabilités de la Cité de 333 Saints, avant de visiter les travaux des chantiers de l’aérogare, de la gare routière, de l’institut de formation des maitres.Il a ensuite eu une rencontre avec les force vives de la région. Comme dans la région de Gao ils ont échangé autour de questions sécuritaires et d’autres sujets brûlants de l’heure comme que la crise scolaire.

Au cours de ce périple, le Premier ministre étaitaccompagné des ministres de la Jeunesse et du Sport, de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, des Infrastructures et de l’Equipement.

Dr Boubou Cissé s’est rendu à Goundam en passant par Diré où il s’est prêté au même exercice en rencontrant les forces vives de la nation de ces localités.

Seydou Diamoutene

Source: Le 22 Septembre

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2ème édition de la « NuitMalitel »: Les meilleures performances récompensées

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Ils étaient nombreux, hommes et femmes et entités qui ont reçu des remerciements et des récompenses de la part de la direction générale de l’entreprise citoyenne Sotelma/Malitel pour avoir réalisé les meilleures performances en 2019

Dans la communion et dans la convivialité que le personnel de l’Opérateur historique de téléphonie mobile, Sotelma/Malitel autour de son Directeur général, Abdel Aziz Biddine a célébré le samedi 25 janvier dernier au bord de la piscine de Azalai Hotel Salam de Bamako, la 2ème édition de la « Nuit Malitel. C’était en présence du président du Conseil d’administration de Sotelma/Malitel Modibo Kane Keita, ainsi que plusieurs autres invités de marque. La soirée fut riche en ambiance et en récompense.

Après le succès de la première édition, l’événement intitulé « Nuit Malitel » est devenu un rendez-vous incontournable qui rassemble dans la joie et la bonne humeur les femmes et les hommes qui font de Malitel au quotidien la grande entreprise qu’elle est aujourd’hui. La prevue a été donnée par la réussite de sa 2èmeedition qui a eu lieu samedi dernier.

L’objectif de cette 2ème édition de la « Nuit Malitel », tout comme l’édition précédente est de magnifier et de célébrer le rôle prépondérant que joue  chaque agent de Malitel. Il s’agissait également de remercier, de reconnaître et de récompenser les entités et les personnes ayant réalisé les meilleures performances.

Après avoir présenté ses vœux de l’année 2020 à ses collaborateurs, le Directeur général de Malitel, Abdel Aziz Biddine, a déclaré que l’union et la cohésion constituent un facteur-clé de la réussite de sa société. A cet effet, il a invité  ses collaborateurs  à capitaliser et nourrir au quotidien par la patience, la courtoisie et la bienveillance. Il a aussi reconnu que sans des ressources humaines capables et compétentes aucune structure ne peut faire face aux enjeux qu’impose la conjoncture économique.

Parlant du choix des récipiendaires, le patron de Malitel a reconnu que la tâche de désigner nos collaborateurs les plus performants sur un lot riche de ressources compétentes n’a pas été facile. Mais « nous avons donc décidé cette année d’augmenter le nombre de personnes ou entités à primer pour réduire le risque de nous tromper. Ces derniers doivent savoir que peu de choses les différencient des autres entités aussi méritantes », a-t-il précisé, avant de revenu sur les principales réalisations de son entreprise en 2019.

« Sur le plan marketing, les offres comme Damou, Grati+ ou encore les forfaits internet ont été enrichies et avec un méga le moins cher sur le marché (1 GO coûte 500 FCFA). Cela s’ajoute au lancement de la Fibre Optique pour les clients résidentiels moins chère avec des débits plus important allant jusqu’à 50Mb/s et illimitée en exclusivité. L’ADSL également a bénéficié d’une augmentation gratuite de tous les débits. De nouveaux services à valeur ajoutée ont également vu le jour tel que Xprim et Angata.

Le catalogue des services de MOBICASH a aussi connu un changement à travers le paiement  des factures de la SOMAGEP, l’ouverture du transfert international vers d’autres pays comme le Togo sans oublier l’élargissement du réseau de distribution », a-t-il fait savoir. Abdel Aziz Biddine a appelé ses collaborateurs à plus d’engagement et de mobilisation à tous les niveaux. Car selon lui, 2020 s’annonce une comme une année difficile compte tenu de la conjoncture et du contexte concurrentiel. Elle nécessitera plus de mobilisation à tous les niveaux. Sur le plan commercial en mettant l’accent sur les piliers du business d’aujourd’hui qui constituent les leviers de croissance et qui sont la data mobile, MOBICASH,l’ADSL, le FTTH et les services à valeur ajoutée.

Avec 75% d’hommes et 25% de femmes, Malitel aujourd’hui a passé avec brio l’audit de rectification ISO 9001 dans sa dernière version 2015, a-t-il rappelé.

Et d’inviter chacun dans sa position à s‘investir, afin d’atteindre les résultats meilleurs que les années précédentes . Il a  réitéré ses remerciements et sa reconnaissance à tous et toutes et leurs entités.

Au cours de l’évènement plusieurs personnes et entités ont été récompensées par la remise d’attestations, des Ciwara accompagnés des chèques de 250000 FCFA chacun et d’autres récompenses. Un prix spécial a été décerné au PCA, Modibo Kane Keïta, pour les services rendus à l’entreprise.

Les prestations artistiques de l’artiste AstanKida et d’autres artistes,  des jeux ont également contitué de temps forts de la soirée.

Vivement la 3ème édition !

AMTouré

Source: Le 22 Septembre

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… préoccupé par le sort des journalistes

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Par ailleurs, le président de l’Urd estime que la liberté de la presse dans le monde et au Mali a été menacée en 2019. «53 personnes tuées dans l’exercice de leur métier, tel est le bilan que l’ONG Reporters Sans Frontières a présenté en décembre 2019, contre 80  décès enregistrés en 2018. Cette hausse de la violence perpétrée contre les journalistes est tout simplement inacceptable ».Outre les journalistes assassinés, le nombre de journalistes tués en 2018 a connu une hausse, le nombre de journalistes emprisonnés a connu aussi une hausse inquiétante, 348 contre 326 en 2018 soit une augmentation de 7% ».

Soumaïla Cissé a déclaré que son parti est disposé à approfondir et à appliquer toutes les initiatives visant à protéger les journalistes contre les exactions. « La liberté d’expression chèrement acquise doit être jalousement entretenue pour le confort de la démocratie », a-t-dit.

Pour l’honorable Cissé, au Mali, le constat est alarmant! Plusieurs journalistes ont été assignés en diffamation devant les tribunaux maliens. Il est temps pour notre pays d’aller vers la dépénalisation des délits de presse.  Il a rappelé la disparation de notre confrère Birama Touré depuis bientôt 4 ans. C’est pourquoi il a interpellé les autorités pour que la lumière soit faite sur cette affaire.  Constat Cissé : « Une presse libre est la condition de démocratie vivante et respectueuse de ses citoyens, la corrélation négative entre la situation tragique du Mali et la liberté d’informer a encore fait chuter notre pays  de la 25ème place, en 2012, il chute en 2018 à la 115èmeplace aux côtés de dictatures liberticides ».

 

Source: L’Aube

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Le dialogue tronqué

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La situation politique et sociale  actuelle ? Le chef de file de l’opposition a estimé que le pays est  en crise au point que son émergence est compromise. Et pour sortir de l’ornière, Soumaïla Cissé prône un dialogue global, inclusif, interactif, dynamique et transparent. Au lieu du dialogue national que le gouvernement a organisé : « Aujourd’hui, le Dialogue national inclusif présenté aux Maliens comme ultime solution aux maux du pays a vécu sans qu’aucun problème du pays ne connaisse à présent un début de solution.

Au contraire, les tragédies continuent, les grèves se multiplient, l’éducation de nos enfants est plus que compromise par l’incapacité notoire du gouvernement à respecter ses propres engagements vis à vis des syndicats d’enseignants. Les menaces ne sauraient être une réponse à des revendications syndicales légitimes ! ».

S’agissant des élections législatives, le président de l’URD prévient : «  L’organisation de ces élections sans  d’abord résoudre des préalables nécessaires sont une fuite en avant du gouvernement qui  portera  la responsabilité d’une crise future ».

Mémé Sanogo

Source: L’Aube

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Securite-Economie-Social : Le Mali s’enfonce dans les crises !

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Le Mali est actuellement écarté entre trois crises majeures. A la situation sécuritaire s’est greffée la crise scolaire et une crise économique sans précédente.

 Après un premier mandat (5 ans) et 16 mois après la  réélection de  Ibrahim Boubacar Keita, le Mali va mal. L’insécurité a atteint son paroxysme : Les 2 tiers (Nord et Centre) du territoire sont laissés à la solde des rebelles et/ou terroristes-djihadistes, des groupuscules et des milices armés… l’économie va  à vau-l’eau ! La crise scolaire a, encore, repris avec des projections de grèves par  le  collectif des syndicats des enseignants signataires du 15 octobre 2016.

 Faillite sécuritaire

 En matière de sécurité ? Le président Ibrahim Boubacar Keïta a brillé par son incapacité à faire revenir la paix au Mali. Son règne est, à n’en pas douter, l’un des plus meurtriers de l’histoire du Mali.

La situation sécuritaire dans le Nord et le Centre reste préoccupante. En effet  l’insécurité s’est accrue dans une grande partie du pays, et n’a pas reculé d’un iota.  Et au-delà des régions du Nord qui sont sous le contrôle ou la menace constante des groupes armés dont la CMA (signataire de l’accord de paix), terroristes et djihadistes. Ceux-ci ont étendu leur terreur jusqu’au Centre et au Sud du pays en instaurant une insécurité chronique dans les régions de Ségou, Mopti, Koulikoro.

Ainsi,  les régions  du Nord, ainsi que le Centre sont pris en tenaille par ces nébuleuses qui s’en prennent soit à tout ce qui est représentation de l’Etat, soit aux forces opérant sur le terrain, notamment les FAMAs et la MINUSMA. Toutes ces forces,  n’arrivent pas pour autant à empêcher la propagation des foyers de violences et, plus largement, dans ces régions. Mines, embuscades, attaques kamikazes, tire de mortiers, l’amplitude de ces attaques ne faiblit pas et ceux-là s’ajoutent des conflits intercommunautaires et des assassinats ciblés contre des populations civiles. La contagion d’insécurité se propage du Nord au Sud du pays dans un mouvement qui semble irrésistible. Ce phénomène a commencé, il y a plus de trois ans par l’effondrement de la sécurité dans la région de Mopti. La loi, l’ordre et ce qui restait de l’appareil de l’Etat malien dans cette région fortement peuplée se sont retirés. En outre,  ces groupes règnent en maître absolu au plus grand désarroi des populations.

La situation explosive dans la région de Mopti n’a pas reçu l’attention nécessaire et le traitement adéquat d’un pouvoir qui a montré ses limites. À Bamako les autorités semblent dépasser à la fois par l’ampleur des dégâts et la tournure dramatique des évènements.

Ainsi, au fil des années (2015-2019), la violence est montée crescendo pour atteindre les pires proportions. Aujourd’hui, plusieurs localités de Mopti sont totalement ou partiellement occupées par une meute en armes, des hommes de Hamadun Kouffa, des bandits armés et milices armées qui appliquent leur loi en occupant systématiquement le terrain. Les administrateurs civils, les enseignants, les agents de santé et autres représentants de l’administration publique ont déserté une grande partie du Centre. L’Etat n’y est quasiment plus représenté qu’à travers quelques postes militaires, si éparpillés et limités sur le plan opérationnel qu’ils ne gênent pratiquement en rien les terroristes-djihadistes dans leurs actions. Les populations sont prises en otage, elles n’ont plus le droit de franchir des limites fixées par les occupants. Toute personne, soupçonnée ou accusée de collaboration avec l’administration, est sévèrement punie. Face à la situation et l’incapacité de l’Etat, les populations ont décidé de prendre leur destin en main, autrement dit se défendre par tous les moyens. Ainsi, des groupes et milices d’auto-défense, de groupuscules de règlements de comptes se créent à travers la 5èrégion. De même, s’est développée une haine accrue à l’égard de la communauté peuhle. Un Etat qui ne peut protéger les populations. Celles-ci se meurent, particulièrement les populations implantées dans les cercles de Ténenkou, Youwarou, Douentza, Bankass et Mopti. En longueur de journée, elles font l’objet d’exactions de toutes sortes : meurtres, assassinats, coups et blessures, enlèvements de bétails, vols d’engins et d’objets de valeurs de la part des rebelles, des djihadistes et autres bandits de grand chemin.

Même Bamako n’est pas épargné. La capitale, elle aussi, est en proie à une insécurité galopante. Crimes crapuleux, attaques et braquages deviennent le lot quotidien des populations de la capitale.

Marasme économique

 La crise sécuritaire a eu des répercussions graves sur notre environnement économique. Les recettes de l’Etat étant principalement basées sur la fiscalité intérieure, les entreprises locales fléchissent sous le poids des impôts, des emprunts des banques, de la crise énergétique…

Il n’était plus un secret pour la majorité des Maliens que les entreprises souffrent. Même le citoyen lambda, qui n’a rien à voir avec ce secteur, chacun se plaint à son niveau à cause de l’argent qui se raréfie, le boutiquier du coin ou la vendeuse de condiments au marché se plaignent de la mévente par manque d’une clientèle introuvable.

Le véritable cri d’alerte est venu du Conseil national du patronat du Mali (CNPM), en septembre 2019. C’était au cours d’une visite du ministre de l’Investissement privé, des Petites et moyennes entreprises et de l’Entreprenariat national, Mme Safia Bolly, au siège des créateurs d’emplois et de richesses du pays. Ces derniers ont entretenu l’hôte du jour  sur le marasme économique et les multiples difficultés que frappent de plein fouet les entreprises nationales. Conséquences : beaucoup sont en train de fermer boutique ou migrent tout simplement vers les pays limitrophes.

En cause, l’insécurité mais aussi d’autres facteurs conjoncturels comme le taux exorbitants des emprunts bancaires jugés comme l’un des plus élevés dans la sous-région, la crise de l’énergie et son coût prohibitif, le non-paiement de la dette intérieure ajoutée à la pression fiscale, aux agios des banques, l’insécurité judiciaire, la corruption, entre autres.

Beaucoup d’opérateurs économiques maliens disent tirer le diable par la queue, à ses jours. Plusieurs entreprises, des PME-PMI ont mis la clé sous le paillasson. Parmi elles, il y a  des  alimentations, boulangeries ou sociétés de négoce, de distribution.

Les conséquences de cette situation paupérisation générale sont notoires : conflits sociaux, déstabilisation des foyers, banditisme, déperdition des enfants ». Sans commentaire ! Au même moment, beaucoup d’entreprises ont été obligées de mettre leurs agents au chômage technique, ainsi des populations sont privées de leurs revenus. Pour tous, les difficultés s’accumulentEt pourtant, le gouvernement a toujours vanté les performances de notre économie, qui est la 3ème de la zone UEMOA, avec son corollaire  de 5 % de croissance. Donc la crise de trésorerie, qui est une réalité indéniable, ne pourrait résulter que de la mal gouvernance et non d’un manque de ressources financières.

Il y a aussi le coup social de cette calamité économique. En plus du manque à gagner pour l’Etat, les énormes pertes d’emplois vont déboucher sur d’autres crises sociales difficilement gérables.

Année scolaire menacée ?

 En effet, les manifestations, grèves et revendications estudiantines et celles de plusieurs groupes de pression tels que les syndicats enseignants, les collectifs de vacataires et les promoteurs d’écoles privées se sont intensifiées.  La tension n’a cessé de monter sur le front scolaire entre les acteurs de l’éducation et le gouvernement. Une situation qui résume à elle seule l’échec d’un président de la République qui avait pris plusieurs engagements dans le domaine de l’Education. Des engagement qui sont nullement respectés.

Aussitôt après la rentrée scolaire, le bras de fer a repris entre les enseignants et le gouvernement. La  crise actuelle déclenchée depuis  octobre a connu ces dernières semaines une montée d’adrénaline avec des manifestations de rues des acteurs du secteur. Un mouvement de protestation que soutiennent plusieurs couches sociales. En effet, le  collectif des syndicats des enseignants signataires du 15 octobre 2016, après plusieurs grèves dont une en cours, ont battu  le pavé, le jeudi 24 janvier dernier, à Bamako et dans plusieurs localités(les capitales régionales, les cercles et arrondissements). Les manifestants exigent l’application immédiate de l’article 39 de la Loi N°2018-007 du 16 janvier 2018 portant Statut du personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de  l’Enseignement  fondamental  et  de l’Education préscolaire et spéciale… 

 

Mohamed Sylla

Source: L’Aube

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