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Dialogue avec Iyad et Kouffa Contradictions au sommet de l’État

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Le ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Tiebilé DRAME, a présenté hier ses vœux au monde de la presse nationale et internationale, aux attachés des missions diplomatiques autour des recommandations du DNI, des décisions du CSA, des conclusions du sommet de PAU et la conférence des pays voisins sur la Libye. Interrogé sur les passerelles de négociations lancées par le Haut Représentant du Président de la République pour les Régions du Centre à l’endroit de Iyad Ag GHALY et Amadou Kouffa, sa réponse est des plus stupéfiantes.

 

Tout part de la conférence de presse animée par le Haut Représentant du Président de la République pour les Régions du Centre, le Professeur Dioncounda TRAORE, ancien Président de la Transition, la première d’ailleurs qu’il organisait depuis sa nomination. À l’occasion, il s’est dit prêt à lancer les passerelles du dialogue avec tout le monde, d’autant plus que tout conflit se termine par ce dialogue. Il a renchéri « si le dialogue peut permettre de préserver des vies, pourquoi pas ? » Aussi, a-t-il révélé qu’il a envoyé des émissaires en direction de KOUFFA et de Iyad Ag GHALY pour exprimer sa disponibilité à dialoguer avec eux, convaincu qu’il est qu’il faut au moins leur donner l’occasion de dire ce qu’ils pensent.

Invité à commenter cette démarche du Haut Représentant du Président de la République pour les Régions du Centre, le chef de la diplomatie malienne ne s’est point encombré de fioritures : ‘’au moment où je vous parle, l’État malien n’envisage pas une négociation quelconque avec les gens de la brousse (Iyad et Kouffa)’’ ; ‘’les propos du Haut Représentant pour le Centre, Pr Dioncounda TRAORE, n’engagent que lui et non le Gouvernement du Mali’’.

C’est sidérant, une telle contradiction à des niveaux aussi élevés au moment où toutes les pistes sont explorées pour sortir le pays de la griffe d’aventuriers barbares.

Par rapport à la première déclaration, le diplomate en chef concède qu’il est de ceux qui ont prôné le dialogue avec les jihadistes maliens. C’était au plus fort de l’Opposition. Devenu ministre des Affaires étrangères, donc membre du gouvernement, son regard a changé et coïncide avec celui du Gouvernement qui est : pas de dialogue avec les jahadistes, une position qui, sans se voiler la face, n’est qu’un alignement sur des principes internationaux. Ainsi, le dialogue avec les jihadistes n’est pas dans le schéma actuel du Gouvernement de la République du Mali. Dieu grand bien lui fasse.

Quant à la seconde affirmation, qui relève d’un radicalisme inaccoutumé surtout de la part d’un diplomate, l’on est en droit de  s’interroger : Tiébilé réagit-il à l’ancien Président de la Transition dont la main tendue a été toujours été sincère pour le retour de la paix dans le pays ou au Haut Représentant du Président de la République pour les Régions du Centre.

S’il peut exister une confusion à son niveau, à ce sujet, pour l’opinion, ce qui est d’actualité, ce sont les propos du Professeur Dioncounda, Haut Représentant du Président de la République et cela appelle nécessairement à des commentaires.

C’est en effet un astigmatisme que de soutenir que ce que dit le Professeur Dioncounda n’engage que lui, parce que, c’est suivant le Décret N°2019-0586/P-RM du 31 juillet 2019 que le Haut Représentant du Président de la République pour les Régions du Centre a été institué. À ce titre, il est en phase avec le Président de la République. Prétendre que ce qu’il dit n’engagement pas le Gouvernement de la République du Mali, mais le Gouvernement dépend du Président de la République dont le Haut Représentant est le lieu-tenant.

Autant dire que même si le Professeur Dioncounda réussissait à trouver un canal de négociation avec ‘’les gens de la brousse’’, cela n’engagerait quand même que lui, non le Gouvernement. Une situation autant ubuesque qu’affligeante qui cache mal une ‘’sectarisation’’ des différents intervenants à l’atteinte d’un seul et même objectif : la paix dans les Régions du Centre.

L’on est catastrophé par les propos du chef de la diplomatie qui semble amnésique sur le fait que la démarche d’un dialogue avec les islamistes, des recommandations fortes de la Conférence d’Entente Nationale (CEN) 27 mars au 2 avril 2017 : ‘’négocier avec les belligérants du centre, en l’occurrence Ahmadou Kouffa tout en préservant le caractère laïc de l’État ; négocier avec les extrémistes religieux du nord, en l’occurrence Iyad Ag Ghali’’. C’est le peuple souverain du Mali, représenté en ces différentes composantes qui a décidé qu’il faille dialoguer avec les ‘’pestiférés’’. Cette décision s’impose au Gouvernement qui est l’émanation du choix d’un Président lui-même émanation du choix du peuple.

Mieux, parmi les actions prioritaires au titre de la Paix, sécurité et cohésion sociale (Thématique N°1), du Dialogue National Inclusif, du 14 au 22 décembre, il a été retenu, à court terme de : « engager le dialogue avec Amadou Kouffa et Iyad Ag Ghali pour ramener la paix au Mali ».

L’initiative du Haut Représentant du Président de la République pour les Régions du Centre a bel et bien une légitimité populaire et à ce qu’on sache, la souveraineté appartient au peuple (Cf : article 26 de la Constitution : ‘’la souveraineté nationale appartient au peuple tout entier qui l’exerce par ses représentants ou par voie de référendum. Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice’’).

Outre la légitimité populaire et la légalité constitutionnelle, il y a l’engagement personnel du Président de la République sur les recommandations du DNI qui accrédite la démarche du Professeur Dioncounda TRAORE. En effet, lors de la clôture du Dialogue National Inclusif, il a assuré : « j’ai promis de faire tout ce qui me sera possible pour que les recommandations issues des travaux délégués soient appliquées ». Or, engager le dialogue avec Iyad et Kouffa fait partie des recommandations de ce DNI. Alors qui agit pour son propre compte ?

PAR BERTIN DAKOUO

Source : Info-Matin

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CLAC AJCAD DE SANGAREBOUGOU : Sayon Fatoumata Diakité prend le lead

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L’Association des jeunes pour la citoyenneté active et la démocratie (Ajcad-Mali), pour répandre ses visions et ses pratiques dans la vie et les activités citoyennes, a décidé de multiplier ses démembrements en des clubs d’actions citoyennes (Clac). Celui de Sangarébougou a élu à sa tête, la jeune Sayon Fatoumata Diakité.

 

C’est en présence de deux responsables du bureau exécutif de la désormais ONG (Ajcad), Mme Aminata Anita Berthé et Sidiki Latiki Kouma, que la jeune Sayon Fatoumata s’est engagée à respecter et à faire respecter les principes de l’Ajcad au sein de son club de 100 personnes. «  Je m’engage à respecter tous les comportements édictés par le code de comportement par l’Ajcad pour le bon fonctionnement de notre club », a-t-elle juré, après les ovations de ses paires quand elle a été désignée présidente, porte-parole du Clac-Sangarébougou.

L’Ajcad est une association créée en 2014, selon Anita Berthé avec 7 membres. Aujourd’hui, elle compte plus de 10 000 personnes. Dans son élargissement en créant des clubs d’action de 100 membres sous l’égide d’un président élu pour un an non renouvelable. Anita a confié que l’Ajcad-Mali est une association à but non lucratif et apolitique. Elle accepte en son sein tout homme ou femme de 12 à 35 ans.

En réponses aux questions d’éclaircissement lors des débats, Anita Berthé a signalé que l’Ajcad n’est pas un contre-pouvoir. Elle milite à sensibiliser les citoyens à exécuter leur devoir dans la cité et à les protéger contre les abus des dirigeants. Elle englobe toutes les questions de bonne gouvernance, de démocratie et de citoyenneté. Le renforcement de l’Ajcad est ouvert à tout groupe de jeunes capables de réunir 5 leaders qui pilotent chacun un groupe de 19 personnes pour donner 100 membres d’un club (Clac). Les adhésions se feront par remplissage d’un formulaire disponible au siège de l’Ajcad à Badalabougou.

Koureichy Cissé

Mali Tribune

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Impôts : 919 milliards de FCFA mobilisés en 2019, soit un taux de 106%

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Au terme de 2019, la Direction générale des impôts a été au rendez-vous de la mobilisation des recettes dépassant l’objectif assigné.

 

Après une année 2018 difficile, au terme de laquelle elle a constaté son impuissance à atteindre l’objectif de recettes assigné par les plus hautes autorités, la Direction Générale des Impôts renoue désormais avec la performance. En effet, l’exercice 2019, clos le 31 décembre dernier, s’est soldé par un niveau record de mobilisation de recettes intérieures, soit plus de 919 milliards de FCFA. Alors que l’objectif de recettes, révisé, assigné dans le budget 2019 était de 900 milliards de FCFA, ce qui donne une réalisation de 106%. Comme de coutume, la Direction des Grandes Entreprises (DGE) a confirmé une fois de plus sa place centrale dans l’atteinte de ce niveau de recettes avec plus de 700 milliards de FCFA mobilisés.

La DGI, qui confirme une fois de plus sa place de premier service pourvoyeur de recettes au Trésor public, loin devant la Direction Générale des Douanes avec 555, 3 milliards de FCFA en 2019, doit maintenir le cap cette année, pour laquelle l’objectif assigné dans la loi des finances adoptée par l’Assemblée nationale est de 1005 milliards de FCFA. Un vrai défi pour le Directeur général des Impôts, Mathias Konaté et ses agents.

Dans cette perspective, il faut souligner que l’annexe fiscale de 2020 a procédé au réaménagement du Code Général des Impôts relatif aux personnes imposables en matière d’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux. A la faveur de ce réaménagement, les organisations non gouvernementales et les organismes dits à but non lucratif, qui accomplissent des actes de commerce, exercent des activités économiques moyennant des rémunérations telles que les prestations de service, la maitrise d’ouvrage délégué, sont passibles de l’Impôt sur les Bénéfices Industriels et Commerciaux.

Un autre réaménagement clarifie et renforce la protection de l’agent de recouvrement dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de recouvrement forcé qui subordonne, outre le paiement intégral des droits réclamés ou l’établissement d’un échéancier de paiement, la réouverture de l’immeuble à usage commercial ou professionnel fermé pour non-paiement d’impôts à une réquisition délivrée par le ministre chargé des Finances.

YC

Source: l’Indépendant

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Mahamadou Diarra : Que devient-il ?

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Depuis la fin de son aventure avec Fulham, en 2014, Mahamadou Diarra se fait très discret. C’est même un euphémisme, tant depuis six ans les nouvelles du milieu de terrain se conjuguent à l’inconnu. La retraite la semaine dernière de Mohamed Lamine Sissoko, dernier des Mohicans d’une génération dorée dont Diarra était le capitaine, nous donne l’occasion de nous plonger dans l’après carrière de celui que tout le monde surnomme « Djila ».

 

Même s’il ne l’a jamais annoncé officiellement, Diarra est bel et bien à la retraite. Contraint par une pernicieuse blessure au genou, qu’il a traîné depuis ses fastes années madrilènes jusqu’à la pelouse du Craven Cottage (stade de Fulham), à Londres. Après la fin de son contrat avec le club anglais, en 2014, Djila a donc refermé le chapitre de carrière de footballeur, pour en écrire d’autres. À l’instar de nombreux anciens joueurs, l’ancien de l’Olympique Lyonnais, où il a remporté cinq titres de champion de France, embrasse désormais une carrière d’entraîneur, selon des confidences de son frère, Harouna Diarra. « Il a fini le premier niveau de sa formation. Il s’attaque désormais à plus haut, ce qui lui permettra d’entrainer au niveau professionnel », assure-t-il. Vivant entre Londres et la Belgique, où il possède une maison, Djila est souvent dans la capitale anglaise. Son quotidien londonien se partage entre ses études et les formations qu’il distille dans les centres de formation des clubs qui lui font appel. Sur plusieurs fronts, celui qui a terminé deux fois au pied du podium de la CAN (2002, 2004) a passé sa Licence d’agent de joueurs, pour « accompagner au mieux » les jeunes talents. Aucun ne figure pour l’heure dans son catalogue, mais cela devrait changer dès qu’une société dédiée sera mise en place.

Le Mali du fond du cœur

Même s’il devrait commencer sa carrière d’entraîneur en prenant en main les jeunes de Fulham, l’ancien Aigle n’en prête pas moins une attention particulière au Nid. Plus en retrait que beaucoup de ses anciens coéquipiers, Djila nourrit pourtant de grandes ambitions. Il a confié à son frère son désir de devenir un jour le sélectionneur national. Cela fait deux ans qu’il n’est plus revenu au Mali, mais il affirme que son avenir se passera indéniablement « chez lui ».

Boubacar Sidiki Haidara

Journal du mali

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3 Questions à Raphaël Diarra, économiste

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L’économiste Raphael Diarra répond aux trois questions de la rédaction sur la dette intérieure.

 

Pourquoi l’État n’arrive-t-il pas à payer sa dette intérieure ?

Parce que l’État n’a pas d’argent. Pourquoi l’État n’a pas d’argent ? Normalement, l’État, c’est un budget, c’est à dire un équilibre entre les ressources et les emplois. Donc il s’agit de voir entre ce que l’on aura et ce que l’on dépensera dans tous les domaines (investissements, fournitures, …). Le processus veut que chaque département évalue ses besoins. L’argent de l’État provient en principe des impôts et aussi des aides ou prêts. Le fait est que l’on n’attend pas toujours que l’argent soit disponible pour le dépenser. Et lorsque la dépense est engagée et qu’on ne peut pas payer, on a une dette. Souvent, il arrive aussi que l’on n’arrive pas à mobiliser tout l’argent que l’on attend.

Quelles peuvent être les conséquences ?

Pour l’État, cela pose une question de crédibilité. D’un point de vue global, lorsque des entreprises s’engagent avec l’État sur des projets et les pré-financent, si elles ne sont pas payées, cela entraîne à leur niveau des difficultés qui peuvent amener à des situations de faillite. Une situation qui peut jouer sur la croissance.

Que faire pour éviter les crises dans ce domaine ?

Il s’agit d’améliorer la gouvernance financière de l’État. Le processus budgétaire étant une prévision, il faut s’assurer avant d’engager une dépense que la ressource est disponible. L’État doit faire tous les efforts pour collecter toutes les ressources. Il faut se poser la question de l’identification de l’assiette fiscale et prioriser les besoins.

Journal du mali

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Amadou Aya Sanogo troque son bâton de Donso contre un chapelet Blanc

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C’est Dieu qui est fort. On est tenté de le dire haut et fort, au regard du virage religieux à 180 degré du Général Amadou Aya Sanogo. Celui était, jusqu’à hier encore, le prisonnier le plus célèbre du Mali est désormais libre. Fait exceptionnel, sur toutes les images, l’ex Chef de la junte de Kati ne se sépare plus d’un grand chapelet.

 

Un chapelet tout blanc. A sa libération, hier, on pouvait voir l’ex détenu, tantôt avec l’outil à la main, tantôt au cou pendant sur toute sa poitrine. Aya semble être désormais converti, à l’Islam. Pourtant, il y a  de cela 07 ans alors qu’il était arrêté, le Général Sanogo avait plutôt un bâton de Donso. Un bâton dont il ne se séparait jamais. Même dans les cérémonies officielles.

Aussi, sous la tenue militaire de l’ex putschiste on apercevait, pour ceux qui ont l’œil, un t-shirt bogolan avec une corne, à la minière des chefs Donso. L’homme semble désormais abandonné le Côtron ni Sanè contre le chapelet d’imam. Ce chapelet a-t-il permis Aya & Co de s’extirper des mailles de la justice, sans jugement. Allez savoir. En tout cas, les voies du Seigneur sont impénétrables !

Djeliba 24

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L’armée malienne peut revenir à Kidal dès le 1er si elle le souhaite

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L’armée malienne peut commencer à se diriger vers Kidal (nord) à partir du 1er février pour reprendre le contrôle de cette ville symbole qui échappe de longue date à l’autorité de l’Etat malien, a indiqué mercredi la mission de l’ONU dans le pays (Minusma). C’est à l’armée malienne de décider à présent si elle retient cette date de déploiement, a dit une source onusienne.Une commission technique, réunie le 24 janvier au quartier général de la Minusma à Bamako, a fait le point sur les aspects logistiques et techniques du retour des forces maliennes à Kidal, selon la mission.

Le président de la commission, le général Dennis Gyllensporre, commandant de la force de l’ONU, “a demandé la poursuite de la mise en place des équipements du bataillon, tout en soulignant que cela ne devrait pas être un obstacle au déploiement prévu le 1er février”, a rapporté la Minusma.Dans les faits, quelques centaines de soldats sont déjà à Gao, à environ 200 km au sud de Kidal, et se mettraient en branle le 1er février pour gagner Kidal au bout de quelques jours de piste.

Le retour de l’armée malienne, aujourd’hui sous le contrôle d’ex-rebelles, est anticipé comme une affirmation forte de l’autorité de l’Etat malien sur le territoire, dont de larges pans lui échappent.Il constituerait une “étape déterminante dans la mise en oeuvre” de l’accord de paix d’Alger de 2015, dit la Minusma dans un communiqué.L’application de cet accord est considéré comme un facteur primordial d’une sortie de crise au Mali, confronté depuis 2012 aux insurrections indépendantistes, salafistes et jihadistes et aux violences intercommunautaires qui ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés. La crise, qui s’est propagée aux pays voisins, s’est aggravée ces derniers mois.

AFP

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Le Mali atteint les 20 millions d’habitants, mais demeure sous-peuplé

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Pour rappel, cet article vient en réaction aux propos polémiques et injustifiés tenus par le président E. Macron sur la démographie africaine en 2017.

En se basant sur les données du dernier rapport annuel sur la population mondiale publié en septembre dernier par l’organisme américain PRB (Population Reference Bureau), une des références mondiales en matière de démographie, la population du Mali est censée avoir dépassé la barre des 20 millions d’habitants dans la première moitié du mois de janvier 2020. Mais en dépit de ce formidable dynamisme démographique, grâce auquel le pays est passé d’environ 4,7 millions d’habitants en 1950 à plus de 20 millions aujourd’hui, le Mali demeure largement sous-peuplé par rapport à de nombreux pays développés de taille comparable ou plus modeste. Et ce, même en ne tenant compte que de sa partie « habitable ».

Un pays faiblement peuplé, et plus vaste qu’on ne le croît

La partie du territoire malien offrant des conditions favorables à une présence humaine significative et durable, représente environ 40 % de la superficie du pays, soit approximativement 500 000 km2 sur un territoire total de 1240 200 km2. Ainsi, et à elle seule, cette partie est plus de deux fois plus vaste que l’ensemble du Royaume-Uni (243 500 km2, Irlande du Nord incluse), qui compte pourtant 67,0 millions d’habitants, soit une population plus de trois fois plus importante. En d’autres termes, le Mali devrait compter aujourd’hui 137,6 millions d’habitants pour avoir la même densité de population que le Royaume-Uni, et en ne tenant compte que de sa partie habitable. Autre exemple, cette même partie est environ 40 % plus grande que l’Allemagne (357 400 km2), qui abrite non moins de 83,2 millions d’habitants, soit quatre fois plus que le Mali, qui devrait alors avoir 116,5 millions d’habitants pour être aussi densément peuplé dans sa seule partie habitable. Toujours sur le continent européen, cette dernière est environ 66 % plus étendue que l’Italie (301 300 km2), qui rassemble pourtant 60,2 millions d’habitants, soit trois fois plus que les 40 % habitables du Mali, qui devraient alors compter 100,0 millions d’habitants pour être proportionnellement aussi peuplés. Enfin, la superficie habitable du Mali est à peu près aussi grande que la France métropolitaine (551 700 km2), qui, et bien qu’étant peu densément peuplée par rapport aux autres grands pays européens précédemment cités, abrite néanmoins 65,0 millions d’habitants. Soit, là aussi, trois fois plus que le Mali habitable, qui devrait alors avoir 58,9 millions d’habitants pour être au même niveau de peuplement.

Ceci est d’ailleurs l’occasion de rappeler que la très grande majorité des cartes géographiques en circulation (en particulier celles basées sur la projection de Mercator), dressent une représentation largement déformée de la planète en réduisant considérablement la taille des pays du Sud. Ainsi, et bien qu’étant près de quatre fois moins vaste que le Mali, la Côte d’Ivoire est tout de même un tiers plus grande que le Royaume-Uni, et non deux à trois fois plus petite. Autre cas intéressant, l’Algérie n’est pas trois ou quatre fois moins étendue que le Groenland, mais 10 % plus vaste !

Mais le sous-peuplement du Mali est davantage mis en évidence lorsque l’on effectue des comparaisons avec des pays asiatiques. Ainsi, celui-ci compte bien moins d’habitants que la Corée du Sud, grande puissance économique et sixième exportateur mondial de biens, avec ses 51,9 millions d’habitants répartis sur un territoire pourtant 5,0 fois plus petit que la seule partie habitable du Mali (100 200 km2). Cette dernière devrait ainsi compter non moins de 258,9 millions d’habitants pour être au même niveau de densité de population que le « pays du matin calme », qui, par ailleurs, est presque aux deux tiers recouverts de forêts (part en forte hausse par rapport aux années 1960). Autre exemple assez révélateur, le Mali a toujours moins d’habitants que la richissime Taiwan, seizième exportateur mondial de biens et dont les 23,7 millions d’habitants se répartissent sur un territoire 13,8 fois moins étendu (36 200 km2) ! En d’autres termes, les 40 % habitables du Mali abriteraient aujourd’hui 326,7 millions d’habitants s’ils étaient aussi densément peuplés que Taiwan, pays lui aussi à la nature luxuriante et recouvert à près de 55% de forêts.

Sans aller géographiquement aussi loin, de simples comparaisons avec un certain nombre de pays africains, situés principalement dans la partie anglophone du continent, permet là aussi de constater la faiblesse du peuplement du pays. Ainsi, la partie habitable du Mali est de taille comparable à la superficie du Kenya (580 400 km2), dont la population est aujourd’hui estimée à 53,3 millions d’habitants. En d’autres termes, le Mali habitable devrait compter 45,9 millions d’habitants pour être proportionnellement aussi peuplé. Autre exemple, toujours en Afrique de l’Est, l’Ouganda abrite 45,0 millions d’habitants sur un territoire environ deux fois moins étendu que la partie habitable du Mali (un peu plus de 241 000 km2). Si cette dernière était aussi densément peuplée, elle compterait alors 93,4 millions d’habitants. Plus au sud, le Malawi a presque la même population que le Mali (18,8 millions), mais sur une superficie pourtant 4,2 fois moins grande (118 500 km2). Chose qui signifie que les 40 % habitables du Mali devraient avoir 79,3 millions d’habitants pour être même niveau de peuplement. Enfin, et pour revenir en Afrique de l’Ouest, le Mali compte encore assez largement moins d’habitants que le proche Ghana (30,6 millions), dont le territoire est pourtant 2,1 fois moins étendu que le Mali habitable (238 500 km2), qui devrait alors rassembler 64,1 millions d’habitants pour avoir la même densité de population. Toujours en Afrique de l’Ouest, le Mali habitable devrait avoir non moins de 110,2 millions d’habitants pour être proportionnellement aussi peuplé que le Nigeria.

Au passage, il convient également de rappeler que le fait de ne pas être l’un des pays les plus peuplés du continent n’est nullement de nature à empêcher le Mali, qui ne manque pas d’atouts, d’en devenir l’une des principales puissances économiques. À titre d’exemple, un pays comme Taïwan et ses 23,6 millions d’habitants seulement, avait, fin 2018, un PIB 48 % supérieur à celui du Nigeria, première économie du continent, dont il est également la première puissance démographique (203,6 millions d’habitants).

Après avoir connu une croissance annuelle de 5,8 % en moyenne sur la période quinquennale 2014-2018, l’une des meilleurs performances du continent, le Mali, qui n’est pourtant plus l’un des pays les plus pauvres d’Afrique subsaharienne (avec un PIB par habitant de 900 dollars fin 2018, selon la Banque mondiale, soit, par exemple, 16% de plus que le Rwanda – 773 dollars, un pays bénéficiant d’une très forte et trompeuse propagande), devrait continuer à enregistrer une croissance soutenue, de l’ordre de 5 % par an pour les quelques années à venir, au moins. Dans le même temps, des pays comme le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Angola ont connu une progression annuelle de 2,0 %, de 1,3 % et de 0,2 %, seulement et respectivement sur cette même période quinquennale, et devraient encore afficher une croissance assez faible pour les quelques prochaines années, au moins.

Si la tendance se poursuit, le pays, peuplé aujourd’hui de 20 millions d’habitants, et d’un peu plus du double d’ici 2050, peut donc parfaitement devenir, lui aussi, une des premières puissances économiques du continent, sinon la première (et après avoir dépassé, entre temps, un certain nombre de pays développés). Tout dépendra alors de la capacité des Maliens à faire émerger une société organisée, disciplinée et innovante.

Un pays au grand potentiel agricole, une nature généreuse et sous-exploitée

Par ailleurs, il convient de rappeler que la partie habitable du Mali a le grand avantage de présenter un relief très favorable dans sa quasi-intégralité, contrairement à de nombreux pays de taille plus modeste. Même l’Italie et la Corée du Sud précédemment citées ne peuvent compter sur un tel avantage, leur territoire étant en partie assez montagneux. Cet inconvénient est d’ailleurs particulièrement important pour Taiwan, île aux deux tiers montagneuse, dont 40 % du territoire est situé à plus de 1 000 mètres d’altitude et qui compte plusieurs dizaines de sommets de plus de 3000 mètres. Un relief largement désavantageux, et qui rend inhabitable, difficilement accessible et quasiment inexploitable une partie non négligeable du pays.

Mais en plus de cette topographie très favorable, le Mali a également la chance de pouvoir compter sur d’assez importantes ressources hydrauliques, grâce aux nombreux cours d’eau qui le sillonnent et aux précipitations assez importantes que reçoivent de nombreuses régions du pays, y compris au début de la zone sahélienne (et contrairement à une idée assez largement répandue). À titre d’exemple, les villes de Konna et de Hombori, situées dans le centre du Mali, bénéficient, respectivement, d’une pluviométrie annuelle moyenne d’environ 430 et 360 millimètres, soit bien davantage qu’un certain nombre de grandes régions agricoles situées dans la partie sud du pourtour méditerranéen. Comme, par exemple, celle de Sfax, deuxième ville de Tunisie et, qui avec une moyenne de seulement 230 mm de précipitations par an, est réputée pour ses millions d’oliviers qui font d’elle la principale région productrice d’huile d’olive du pays (deuxième exportateur mondial en la matière, et premier producteur et exportateur mondial d’huile d’olive biologique). Avec une pluviométrie environ 87 % et 56 % plus importante, respectivement, que cette région méditerranéenne mondialement connue, et grâce aux différentes techniques de récupération et de stockage de l’eau pouvant être mises en œuvre, même ces deux régions sahéliennes du Mali pourraient alors, elles aussi, devenir de grandes zones agricoles exportant leurs produits dans le monde entier.

Comme l’Italie, la France et bien d’autres pays encore, le Mali a donc bel et bien un important potentiel agricole. Un potentiel dont une infime partie est aujourd’hui exploitée, ce qui est d’autant plus regrettable qu’une plus grande utilisation des atouts agricoles du pays serait de nature à contribuer grandement à son industrialisation, à travers les industries agroalimentaires. Le développement de l’agriculture et des industries agroalimentaires contribuerait alors à pérenniser la forte croissance économique que connaît actuellement le pays. Il convient d’ailleurs de rappeler ici que la Mali fait partie de la plus vaste zone de forte croissance du continent qu’est l’UEMOA, un espace de huit pays dont le PIB global a connu une hausse annuelle de 6,3% en moyenne sur la période de sept années allant de 2012 à 2018. Une performance unique sur le continent pour une zone aussi vaste, et qui a contribué à faire de l’Afrique francophone subsaharienne le moteur de la croissance africaine, arrivant en tête pendant six des sept années de la période 2012-2018 (et pour la cinquième fois consécutive en 2018) et affichant une croissance annuelle globale de 4,2 % en moyenne (4,9 % hors cas très particulier de la Guinée équatoriale), contre 2,9 % pour le reste de l’Afrique subsaharienne sur la période 2012-2018. Par ailleurs, il est intéressant de constater que la croissance économique enregistrée par l’espace UEMOA sur cette même période septennale a ainsi été deux fois plus importante que sa croissance démographique annuelle, d’environ 3,0 %. Chose qui contredit clairement les affirmations de certains commentateurs, selon lesquelles une forte croissance démographique serait un frein à la croissance économique.

La Mali, et plus globalement les pays du Sud, doivent donc continuer à œuvrer à la défense de leurs intérêts, à l’accroissement de leur visibilité sur la scène internationale, et ce, sans se préoccuper des déclarations de certains commentateurs ou de certaines personnalités venant d’autres continents, et dont les intentions ne sont pas toujours les meilleures (ou dont l’attitude est motivée par la crainte des flux migratoires). Un rattrapage démographique qui sera même nécessaire pour le Mali en cas d’instauration d’une monnaie unique ouest-africaine incluant le Nigeria, dont le poids démographique – et donc économique – constituerait une grave menace pour la souveraineté et l’indépendance du Mali, ainsi que pour l’ensemble des autres pays de la région, qu’ils soient francophones ou anglophones (selon le rapport de force démographique actuel entre le Nigéria, d’une part, et l’ensemble constitué par les autres pays de la région, d’autre part). Au passage, il convient de rappeler que la croissance démographique, et même la surpopulation (concept dont la définition est très difficile à établir, en plus d’être variable d’une génération à une autre, depuis l’antiquité…) n’ont jamais été de nature à empêcher un pays de se développer. Comme le démontre l’exemple de nombreux pays asiatiques et européens, fortement peuplés et faiblement dotés en ressources naturelles, le développement économique d’une nation repose d’abord et essentiellement sur le respect des trois conditions suivantes : l’organisation, le travail et la discipline.

Enfin, et pour ce qui est de la protection de l’environnement, il est à noter que l’humanité, qui n’a d’ailleurs jusqu’ici utilisé que moins de 5% de l’ensemble des richesses naturelles de la planète (sur terre et en mer), malgré plusieurs siècles d’exploitation, utilise aujourd’hui moins de 1% du potentiel mondial en matière d’énergies renouvelables, considérées comme non polluantes et qui sont donc à privilégier (énergies solaire, éolienne et hydraulique, géothermie et biomasse). Une très large sous-exploitation de ces énergies qui est également valable pour la Mali, même si des projets de centrales solaires sont en cours de réalisation. Ainsi, et compte tenu des grands espaces encore disponibles, du potentiel considérable en énergies renouvelables, et des progrès permanents de la science (dans l’agriculture, les énergies renouvelables, le traitement des déchets, l’architecture…), la Terre pourrait aisément abriter bien davantage que sa population actuelle. Et même, et n’en déplaise à certains, beaucoup plus que le niveau autour duquel devrait se stabiliser la population mondiale selon les projections les plus récentes (autour de 11 milliards d’habitants à la fin du siècle, avant de diminuer).

Ilyes Zouari

Source : Connection ivoirienne

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POLITIQUE : « L’année 2020 sera une année de réformes, de réconciliation nationale et de stabilisation du Mali », prédit Tièbilé Dramé

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Le mardi 28 janvier 2020, le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale Tièbilé Dramé était face à la presse. Objectif : Echanger sur l’avancé de l’accord d’Alger, du Dialogue national inclusif, du sommet de Pau. Il a aussi profité de l’occasion pour présenter ses meilleurs vœux de nouvel an.

 

« Bientôt, les forces de l’ordres du Mali seront en route pour Kidal et toutes les régions menacées du Nord du Mali. Ce qui est une avancée majeur dans la mise en œuvre de l’accord d’Alger qui a été mise en œuvre bientôt 5 ans », affirme le ministre Tièbilé Dramé.

Il ajoute que l’année 2019, a été une année difficile pour le Mali, une année qui a coûté la vie a plusieurs fils du pays et de l’étranger.

Selon le ministre Dramé, cette année « éprouvante » a donné suite à une possibilité de sorti de crise. « La conjugaison des crises et la quête de stabilité ont conduit a l’instauration d’un dialogue politique de haut niveau entre le Président de la République et toutes les forces politiques et sociales du pays », s’est-il réjoui avant d’ajouter que de ce dialogue a vu le jour l’Accord politique de gouvernance et le Dialogue National Inclusif. Un Dialogue qui a permis la participation des Maliens de tous bords et la participation effective de tous les mouvements signataires de l’Accord.

Le ministre des Affaires Etrangères a aussi rappelé l’engagement solennel du Président de la République « de faire appliquer toutes les résolutions et recommandations par le gouvernement ». L’une des réalisations de cet engagement, affirme M. Dramé, est l’organisation prochaine de l’élection des députés.

Le diplomate a salué la tenue du Sommet de Pau, qui a permis la mise en place d’une coalition pour le Sahel, d’un volet militaire et un  volet pour le développement. Pour lui, il est important de savoir que : « Ce qui se joue au Mali, ce qui se joue au Sahel n’est pas seulement le combat du Mali, n’est pas seulement le combat du Sahel, mais c’est un combat de la liberté, un combat de la dignité et un combat de la souveraineté des peuples ».

Il a aussi salué le Comité de suivi de l’accord (CSA) et invite la population à avoir un autre regard de la situation « j’invite les Maliens a regardé l’essentiel, et l’essentiel est que le Mali est en guerre, nous devons soutenir nos alliés. Quand on est dans la situation du Mali, nous avons besoin des autres, serons-nous la main et mettons fin à cette crise ».

Le ministre a profité de l’occasion pour présenter ses meilleures vœux aux hommes de médias, « je formule le vœu que cette nouvelle année soit moins éprouvante que les précédentes pour toutes les femmes et tous les hommes de médias à travers le monde ».

Hamady Sow

30minutes

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Affaire des bérets rouges : Amadou Haya Sanogo et co-accusés en liberté provisoire

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Cette décision a été prise hier par la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako

 

C’est acté. Accusés «d’enlèvement et de complicité d’enlèvement, d’assassinat et de complicité d’assassinat» dans l’affaire dite des «bérets rouges», le chef de l’ex-junte de Kati, Amadou Haya Sanogo et ses co-inculpés recouvrent la liberté en attendant le procès. La chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako en a décidé ainsi, hier.
Pour vivre l’instant, une poignée de partisans d’Amadou Haya Sanogo avaient effectué le déplacement à la Cour d’appel. Il y avait aussi de nombreux journalistes. À l’heure de l’audience, seuls les avocats de la défense (dont Me Cheick Oumar Konaré et Tiéssolo Konaré) et de la partie civile, notamment Me Amidou Diabaté, ont été autorisés à rester dans la salle. Les hommes de médias et les simples assistants ont été éconduits, sur ordre du président Amadou Hamadoun Cissé.
Une dizaine de minutes plus tard, Me Tiéssolo Konaré, avocat de la défense, est ressorti de la salle pour annoncer : «Ils sont libres. Amadou Haya Sanogo et co-accusés iront tous aujourd’hui à la maison». L’avocat précisera qu’il s’agit d’une mise en liberté provisoire qui, faut-il le rappeler, est accordée à la condition que l’inculpé prenne l’engagement de se représenter à tous les actes de la procédure aussitôt qu’il lui sera demandé et de tenir le magistrat instructeur informé de tous ses déplacements. Cette décision de la Cour est bien plus qu’une lueur d’espoir pour les inculpés, privés de liberté depuis sept ans.

«C’est un pas concret vers la réconciliation, une preuve de sagesse du côté de la justice», a commenté le député Oumar Mariko. Et Mahamadou Tidiane Coulibaly, un autre fervent défenseur de l’ex-putschiste, ajoutera que «cette décision ne peut être que bénéfique pour le pays». Quid du sort des victimes ? «Elles seront indemnisées», a lancé Me Tiéssolo Konaré.
Me Moctar Mariko, avocat de la partie civile et président de l’Association malienne des droits de l’Homme (AMDH), s’est dit animé d’un sentiment mitigé. En défenseur des droits humains, il a reconnu que le «temps de détention préventive des accusés a été trop long». Mais, il a déploré le fait que les familles des victimes aient attendu sept ans, sans percevoir une quelconque indemnisation. Fort heureusement, a-t-il confirmé, un processus est en cours aux fins d’indemnisation des victimes. L’avocat, qui a indiqué que ce processus est en «très bonne voie», n’a pas souhaité donner des détails sur la nature des propositions qui seront faites aux victimes. «Je n’ai pas encore reçu le document final», a-t-il laissé entendre.
Dans un communiqué conjoint, l’AMDH et la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) ont déclaré avoir pris acte de la libération provisoire d’Amadou Haya Sanogo et co-accusés et appelé les autorités judiciaires à mener cette affaire à son terme.
Cette mise en liberté provisoire est le deuxième acte concret enregistré depuis le début de la bataille juridique qui oppose l’ex-homme fort de Kati aux familles des commandos parachutistes froidement assassinés et enterrés à Diago.
Tout a commencé le 30 avril 2012, quand des «bérets rouges» ont tenté un contre-putsch, qui a été sévèrement réprimé par les tombeurs du régime d’ATT. C’est ainsi que 21 soldats et officiers du 33è Régiment des commandos parachutistes seront enlevés et assassinés. Lorsqu’il a ouvert l’instruction du dossier, le juge Yaya Karembé du Pôle économique de Bamako a d’abord posé l’inculpation «d’enlèvement de personnes».

Le 10 avril 2015, il a requalifié les faits en assassinat. Infraction retenue par la Chambre d’accusation, la juridiction d’instruction du second degré qui, au passage, a mis hors de cause le général Sidi Alassane Touré, patron de la Sécurité d’État au moment des faits.
Parmi les accusés, l’adjudant-chef Fousseyni Diarra dit Fouss, Tiemoko Adama Diarra et Mamadou Koné sont déjà passés aux aveux depuis l’instruction du dossier.
Dans l’arrêt de mise en accusation et de renvoi devant la Cour d’assises, il est écrit : «Dans la nuit du 2 au 3 mai 2012, les 21 bérets rouges qui devaient être exécutés furent embarqués à bord d’un camion militaire, les mains attachées derrière le dos, les yeux bandés d’étoffe noire pour prendre la direction de Diago sous la garde de Fousseyni Diarra dit Fouss ou encore le «Boucher de Kati» et de Tiémoko Diarra, qui furent rejoints plus tard sur les lieux par Mamadou Koné. Et une fois à Diago, sur les lieux de leur exécution, les suppliciés furent attachés et jetés dans une fosse déjà préparée, avant d’être arrosés par des rafales». C’est par cette confession que ces inculpés ont reconnu formellement les faits d’assassinat reprochés à eux dans l’affaire dite des 21 bérets rouges.
Ont-ils commis ces crimes d’eux-mêmes ou recevaient-ils des ordres ? C’est la grande question à laquelle le procès devra répondre. Pour les juges qui ont signé, le 22 décembre 2015, l’arrêt de mise en accusation, il ne fait aucun doute que «la décision prise d’enlever et d’exécuter les 21 bérets rouges est une décision prise par les responsables» de la junte. Les yeux sont donc tournés vers Amadou Haya Sanogo même s’il est accusé de complicité d’enlèvement et d’assassinat.
Mais, Amadou Haya Sanogo, tout comme Oumar Sanafo dit «Kif Kif», Blonkoro Samaké, Soïba Diarra et Christophe Dembélé ont nié en bloc les faits de complicité d’enlèvement de personnes tant à l’enquête préliminaire que devant le magistrat instructeur. Cependant, le colonel Blonkoro Samaké aurait confirmé lors de son interrogatoire qu’Amadou Haya était régulièrement tenu informé de la situation des détenus.
Les généraux Yamoussa Camara, alors ministre de la Défense, et Ibrahima Dahirou Dembélé, chef d’état-major au moment des faits, sont également poursuivis pour complicité d’assassinat.
La Cour d’assises de Bamako en transport à Sikasso avait tenté, en 2016, de trancher l’affaire. De suspension en suspension, le procès avait finalement buté sur une irrégularité de taille, relative à l’expertise des corps enterrés à Diago.
La Cour avait alors ordonné une nouvelle expertise au niveau du Laboratoire Charles Mérieux de Bamako. Ainsi, Amadou Haya Sanogo et les autres accusés sont restés en prison, malgré les tractations menées par leurs avocats pour obtenir une mise en liberté provisoire.

Issa DEMBÉLÉ

Source : L’Essor

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Régions de Mopti, Tombouctou et Gao : 1.200 tonnes de riz au profit des populations vulnérables

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Ce don a été offert par le Japon dans le cadre d’un vaste programme d’assistance alimentaire

 

Le Japon a fait don de 1.200 tonnes de riz à notre pays à travers le Commissariat à la sécuritaire alimentaire. Ce don vient en aide aux populations vulnérables des Régions de Mopti, Tombouctou et Gao, touchées par les conflits multiformes. L’opération de distribution a été lancée hier dans la cour de l’Office des produits agricoles du Mali (OPAM).
L’extension des conflits armés dans la Région de Mopti a entraîné la hausse du nombre de personnes dans le besoin alimentaire qui est passé de 3,2 millions en janvier à 3,9 millions en août dernier. Ces conflits et le changement climatique gênent les activités agricoles, ce qui présage une issue incertaine pour la campagne agricole 2019-2020 dans ces localités. De plus, les inondations ont fait plus de 20.000 sinistrés ainsi que des dégâts matériels très importants ces dernières années dans notre pays. Face à cette situation, le gouvernement a sollicité l’appui du Japon qui a ainsi répondu favorablement en offrant 6.428 tonnes de riz dans le cadre d’un programme d’assistance alimentaire qui a débuté en 2017. Sur ces 6.428 tonnes qui constituent le don alimentaire non remboursable, 1.200 tonnes ont été accordées exceptionnellement au Commissariat à la sécurité alimentaire pour venir en aide aux populations vulnérables. À travers ce don, le Japon vise non seulement à satisfaire les besoins urgents des populations maliennes, mais aussi à soutenir les mesures de sécurité alimentaire sur le court et le moyen termes.
Dans son intervention, le commissaire à la sécurité alimentaire a souligné que l’évaluation provisoire de la situation alimentaire et nutritionnelle au titre de la compagne agricole 2019-2020 par le Système d’alerte précoce (SAP) a relevé que d’octobre 2019 à décembre 2019, environ 38.756 personnes étaient en phase d’urgence, soit, 0,19% et 609.574 personnes en phase crise, soit 2,97% de la population du pays.
Selon Kassoum Denon, ce don qui s’adresse à une partie des 38.756 personnes en besoin d’appuis alimentaires d’urgence, va contribuer à l’atténuation des difficultés alimentaires, mais aussi jouer un rôle fondamental dans la stabilisation du marché céréalier et dans le développement socio-économique de notre pays.

Au nom du président de la République et du gouvernement, le commissaire à la sécurité alimentaire a demandé à l’ambassadeur du Japon au Mali, Daisuke Kuroki, de bien vouloir transmettre aux plus hautes autorités de son pays, les remerciements du Mali et sa gratitude pour cet important élan de solidarité que le gouvernement nippon a constamment et inlassablement témoigné en faveur de la politique de sécurité alimentaire au Mali. Il a rassuré que ce don sera utilisé à bon escient.
La fourniture de vivres en nature, selon l’ambassadeur Daisuke Kuroki, demeure un outil essentiel de coopération et constitue la meilleure solution dans les situations de précarité ou de crise. Il a saisi l’occasion pour informer que les 4.327 tonnes de riz de l’assistance alimentaire japonaise de l’année 2018 sont déjà arrivées au port de Dakar pour l’acheminement sur Bamako. Quant à celle de l’année 2019, il dira que le choix des produits est déjà défini et le processus d’appel d’offres en vue de l’achat du riz choisi est en cours au Japon.
Le riz offert par le Japon, a déclaré le diplomate nippon, sera envoyé dans les Régions de Mopti, Tombouctou et Gao affectées par la crise sécuritaire. Il s’agit précisément de 394 tonnes pour les Cercles de Douentza, Koro et Ténenkou dans la Région de Mopti, 482 tonnes pour les cercles de Tombouctou et Gourma Rharous dans la Région de Tombouctou, 124 tonnes pour le Cercle de Gao et 200 tonnes pour les populations déplacées internes des trois régions.
Au nom des gouverneurs des régions bénéficiaires, le général Abdoulaye Cissé, gouverneur de Mopti, a remercié la Coopération japonaise pour ce don de riz aux régions confrontées à des situations alimentaires précaires. La présente assistance alimentaire, a-t-il dit, permettra d’atténuer les difficultés alimentaires de nos populations durement éprouvées pendant cette période.

Anne-Marie KEITA

Source : L’Essor

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Championnat national : Les onze créateurs lâchent encore des points

Next: Ces derniers temps, la tension monte dans les causeries dès qu’une question est posée sur les grèves récurrentes qui perturbent l’année scolaire. Mais rapidement, tout le monde convient que la solution est la trêve sociale de longue durée. Pour alimenter la réflexion sur ce sujet, je propose à nos compatriotes le texte ci-dessous tiré des archives de la presse ivoirienne. «Côte d’Ivoire : LE GOUVERNEMENT SIGNE UNE TRÊVE SOCIALE DE CINQ ANS AVEC LES FONCTIONNAIRES Le gouvernement et les principales organisations syndicales de fonctionnaires ont signé jeudi 17 août deux protocoles d’accord qui prévoient une trêve sociale de cinq ans en échange de la satisfaction de cinq des six revendications des agents de l’État, dont la principale est le paiement des stocks des arriérés de salaires, estimés à 249,6 milliards Fcfa. Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly n’a pas caché sa joie, ce jeudi 17 août, dans l’auditorium de la Primature à Abidjan, lors de la signature de deux protocoles d’accord avec les syndicats des fonctionnaires de Côte d’Ivoire. Les leaders syndicaux qui ont enclenché les grèves de fin 2016 et de janvier 2017, étaient tous présents… Les grandes faîtières syndicales du pays y étaient également… Les deux protocoles d’accord portent sur les revendications syndicales et sur une trêve sociale de cinq ans au cours desquelles les grèves n’ont plus lieu d’être. En échange, le gouvernement s’est engagé à accéder à cinq des six revendications des fonctionnaires, dont la principale est le paiement des stocks des arriérés de salaires, estimé à 249,6 milliards de Fcfa. Le protocole règle définitivement le problème des stocks [des arriérés de salaires] depuis cinq ans. En tenant compte des contraintes financières de l’État, l’échéancier suivant a été négocié et obtenu avec l’ensemble des syndicats: 70% du montant du stock sera payé à partir de 2018 sur cinq ans, pour une incidence budgétaire annuelle de 34,9 milliards Fcfa sur la période 2018-2022. Et les 30% restants seront payés sur la période 2023-2025 avec une incidence budgétaire annuelle de 24,96 milliards de Fcfa, a annoncé le Premier ministre sous le regard satisfait des leaders syndicaux. Dans cet effort, la Côte d’Ivoire reste en conformité avec ses engagements auprès des partenaires financiers internationaux comme le FMI pour contenir le déficit budgétaire…. La trêve sociale soulage le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara…. » Le président Ibrahim Boubacar Keïta rappelle fréquemment que «nous sommes en guerre». Pourquoi ne pas intégrer la trêve sociale de longue durée comme un volet militaro-civil dans la Loi d’orientation et de programmation militaire. Dans le contexte actuel de guerre ne devons-nous pas mettre les grèves sous le boisseau ? Ne faut-il pas négocier avec toutes les centrales syndicales maliennes un moratoire de cinq ans ? Le président Ibrahim Boubacar Keïta, quand il était Premier ministre dans les années 1990, avait résolu la crise de l’École en privilégiant «le retour de l’école à l’école». La même ligne de négociation s’impose en janvier 2020. L’homme d’État IBK, il y a près de deux décennies, n’a jamais été orgueilleux. Il n’a jamais manifesté de mépris à l’égard de ses vis-à-vis chargés de défendre les doléances corporatistes des élèves, étudiants et du corps enseignant. La règle du président Ibrahim Boubacar Keïta est connue : du dialogue jaillit la lumière. Sékou Oumar DOUMBIA
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Après trois matches nuls consécutifs, l’équipe de Niaréla (25 points) chute devant l’Usfas (0-1) et se laisse distancer dans la course pour le carré d’as par l’USC Kita et le COB, qui comptent chacun 30 points.

 

Après sa défaite 0-2 face aux Onze Créateurs de Niaréla, lors de la phase aller, l’Usfas a pris sa revanche en battant l’équipe de Niaréla par le minimum 1-0, lundi 27 janvier, au Stade du 26 Mars. C’était au compte de la 16è journée du championnat national. L’unique but de la partie porte la signature du défenseur central, Sékou Diawara (62è min). Cette victoire des protégés de Fanyeri Diarra ne change rien dans le classement des deux équipes dans la poule B. Les Onze Créateurs (25 points) occupent toujours le 4è rang derrière le Stade malien (38 points), USC Kita (2è, 30 points) et le COB (3è, 30 points).
Mais, les Onze Créateurs se laissent distancer dans la course au carré d’as. Quant à l’Usfas, elle se classe 6è et compte 19 points derrière Yeelen olympique (5è, 23 points). Les 7è, 8è et 9è places sont respectivement occupées par l’ASOM (15 points), l’AS Black Star (14 points) et le CSK (13 points). Avec 10 points, l’AS Sabana occupe la 10è place tandis que l’US Bougouni ferme la marche avec 7 points.
Pour revenir à la rencontre Usfas-Onze Créateurs, l’on peut dire qu’elle était équilibrée. Chacune des deux équipes a eu sa mi-temps. La première période a été dominée par les Onze Créateurs, tandis que la seconde période a été celle de l’Usfas. Dès la 13è minute, les protégés d’Ousmane Guindo allument la première mèche. Le coup franc de Sékou Diarra échoue sur le montant droit du portier militaire, Moussa Diarra avant d’être dégagé par un défenseur revenu en catastrophe. Dans la foulée, Sékou Diarra (encore lui) revient à la charge. à la réception d’un bon centre d’un partenaire, le latéral droit de l’équipe de Niaréla se débarrasse de son garde du corps avant d’envoyer un tir puissant qui oblige le portier militaire à sortir le grand jeu pour dévier le ballon en corner (17è min).
L’Usfas prend ces deux tentatives au sérieux et réplique cinq minutes après la demie-heure par l’intermédiaire de Boubacar Dembélé. Servi dans le dos de la défense des «Créateurs» par un partenaire, le milieu offensif militaire pénètre dans la surface des Onze Créateurs avant de perdre son duel face à l’international junior, le keeper Alkalifa Coulibaly (35è min). Score à la mi-temps : 0-0.
En seconde période, l’Usfas prend rapidement la direction des opérations. Dix-sept minutes de domination suffisent aux protégés de Fanyeri Diarra pour ouvrir le score. à la réception d’un corner bien exécuté par Boubacar Dembélé, le défenseur central de l’Usfas, Sékou Diawara, libre de tout marquage, place une tête imparable (62è min, 1-0). Galvanisés par ce but marqué, les militaires vont assiéger le but du portier Alkalifa Coulibaly en multipliant les assauts. N’eut été le manque de réalisme des attaquants militaires, le score allait être plus lourd pour les Onze Créateurs. Aux 86è et 90è minutes, les militaires ratent deux grosses occasions. Mais Soumaïla Sangaré et Boubacar Zerbo perdent chacun son duel face à l’international keeper Alkalifa Coulibaly. Le score n’évolue plus jusqu’au coup du sifflet final du référé central Abdoulaye Kané.

L’Usfas renoue avec la victoire après deux revers consécutifs contre le COB (1-2) et l’AS Sabana (0-1). «Les joueurs ont bien réagi après les défaites des deux précédentes journées. Je pense qu’ils sont en train de comprendre qu’on ne peut pas jouer au football et avoir peur du ballon», commente l’entraîneur de l’Usfas, Fanyeri Diarra. « La deuxième période a été différente de la première, ce que nous avons corrigé à la mi-temps, ils ont su réagir. à Mopti contre l’AS Sabana, on a raté beaucoup d’occasions. Lentement mais sûrement, l’équipe arrivera et les joueurs auront plus de confiance dans les matches à venir », explique le coach Diarra, qui a dirigé son 3è match à la tête de l’Usfas.
L’entraîneur des Onze Créateurs résume sa défaite au manque de réalisme de ses attaquants. « On n’a pas été réalistes puisqu’on a eu notre temps fort lors de la première période. Si on en avait profité, on aurait été plus tranquilles en seconde période. En plus on a manqué de concentration sur le but de l’Usfas. Ce n’était même pas une occasion. La balle est venue, subitement et on a pris un but au moment où on ne devait pas encaisser», regrette Ousmane Guindo.
Les Onze Créateurs restent sur 4 matches sans victoire. Avant de perdre contre l’Usfas (0-1), ils avaient concédé le nul contre l’US Bougouni (0-0), le Stade malien (0-0) et l’USC Kita (1-1).
Pour la poule A, malgré un match en retard, le Djoliba domine la tête du peloton avec 39 points loin devant le Réal (2è, 29 points) et LC. BA (3è, 28 points). Le CSD (28 points), l’AS Police (27 points), l’AS Bakaridjan (20 points) et le Nianan (18 points) occupent respectivement les 4è, 5è, 6è et 7è places du classement. Avec 15 points, l’ASB se positionne à la 8è place devant le Mamahira AC (9è, 14 points), l’Avenir de Tombouctou (10è, 14 points), le Sonni AC de Gao (11è, 13 points) et l’AS Performance (12è, 9 points).

Boubacar THIERO
Lundi 27 janvier au stade du 26 Mars
USFAS-Onze Créateurs : 1-0.
But de Sékou Diawara (62è min).
Arbitrage d’Abdoulaye Kané assisté de Sékou Tembiné et Kassim Diakaridia
USFAS : Moussa Diarra, Ousmane Touré, Sékou Diawara, Bourama Doumbia (Oumar Diakité, 46è min), Tiéoulé Sissoko, Fady S. Coulibaly, Mamadou Kouyaté, Cheickna Diakité, Boubacar Dembélé (Boubacar Zerbo, 84è min), Amadou Diallo (cap), Soumaïla Sangaré.
Entraîneur : Fanyeri Diarra.
Onze Créateurs : Alkalifa Coulibaly, Modibo Keïta, Dramane Souabou, Sékou Diarra, Lassana Samaké, Koké Kanadjigui, Souleymane Dembélé (cap) (Issa Hassan Musa, 65è min), Idrissa Guindo (Ousmane Doumbia, 85è min), Souleymane Sissoko (Salikou Diarra, 67è min), Tiékoura Traoré, Lamine Diakité. Entraîneur : Ousmane Guindo.

TOUS LES RÉSULTATS
AS Black Star-ASOM : 3-4
AS Police-AS Performance : 1-0
Mamahira-AS Bakaridjan : 1-1
USC Kita-CSK : 0-0
US Bougouni-Stade malien : 0-2
Réal-Nianan : 3-0
COB-AS Sabana : 1-0
Sonni AC-CSD : 1-1
USFAS-Onze Créateurs : 1-0
LC. BA-ASB : 2-1
Match en retard
Avenir-Djoliba

Source : L’Essor

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Ces derniers temps, la tension monte dans les causeries dès qu’une question est posée sur les grèves récurrentes qui perturbent l’année scolaire. Mais rapidement, tout le monde convient que la solution est la trêve sociale de longue durée. Pour alimenter la réflexion sur ce sujet, je propose à nos compatriotes le texte ci-dessous tiré des archives de la presse ivoirienne. «Côte d’Ivoire : LE GOUVERNEMENT SIGNE UNE TRÊVE SOCIALE DE CINQ ANS AVEC LES FONCTIONNAIRES Le gouvernement et les principales organisations syndicales de fonctionnaires ont signé jeudi 17 août deux protocoles d’accord qui prévoient une trêve sociale de cinq ans en échange de la satisfaction de cinq des six revendications des agents de l’État, dont la principale est le paiement des stocks des arriérés de salaires, estimés à 249,6 milliards Fcfa. Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly n’a pas caché sa joie, ce jeudi 17 août, dans l’auditorium de la Primature à Abidjan, lors de la signature de deux protocoles d’accord avec les syndicats des fonctionnaires de Côte d’Ivoire. Les leaders syndicaux qui ont enclenché les grèves de fin 2016 et de janvier 2017, étaient tous présents… Les grandes faîtières syndicales du pays y étaient également… Les deux protocoles d’accord portent sur les revendications syndicales et sur une trêve sociale de cinq ans au cours desquelles les grèves n’ont plus lieu d’être. En échange, le gouvernement s’est engagé à accéder à cinq des six revendications des fonctionnaires, dont la principale est le paiement des stocks des arriérés de salaires, estimé à 249,6 milliards de Fcfa. Le protocole règle définitivement le problème des stocks [des arriérés de salaires] depuis cinq ans. En tenant compte des contraintes financières de l’État, l’échéancier suivant a été négocié et obtenu avec l’ensemble des syndicats: 70% du montant du stock sera payé à partir de 2018 sur cinq ans, pour une incidence budgétaire annuelle de 34,9 milliards Fcfa sur la période 2018-2022. Et les 30% restants seront payés sur la période 2023-2025 avec une incidence budgétaire annuelle de 24,96 milliards de Fcfa, a annoncé le Premier ministre sous le regard satisfait des leaders syndicaux. Dans cet effort, la Côte d’Ivoire reste en conformité avec ses engagements auprès des partenaires financiers internationaux comme le FMI pour contenir le déficit budgétaire…. La trêve sociale soulage le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara…. » Le président Ibrahim Boubacar Keïta rappelle fréquemment que «nous sommes en guerre». Pourquoi ne pas intégrer la trêve sociale de longue durée comme un volet militaro-civil dans la Loi d’orientation et de programmation militaire. Dans le contexte actuel de guerre ne devons-nous pas mettre les grèves sous le boisseau ? Ne faut-il pas négocier avec toutes les centrales syndicales maliennes un moratoire de cinq ans ? Le président Ibrahim Boubacar Keïta, quand il était Premier ministre dans les années 1990, avait résolu la crise de l’École en privilégiant «le retour de l’école à l’école». La même ligne de négociation s’impose en janvier 2020. L’homme d’État IBK, il y a près de deux décennies, n’a jamais été orgueilleux. Il n’a jamais manifesté de mépris à l’égard de ses vis-à-vis chargés de défendre les doléances corporatistes des élèves, étudiants et du corps enseignant. La règle du président Ibrahim Boubacar Keïta est connue : du dialogue jaillit la lumière. Sékou Oumar DOUMBIA

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Ces derniers temps, la tension monte dans les causeries dès qu’une question est posée sur les grèves récurrentes qui perturbent l’année scolaire. Mais rapidement, tout le monde convient que la solution est la trêve sociale de longue durée. Pour alimenter la réflexion sur ce sujet, je propose à nos compatriotes le texte ci-dessous tiré des archives de la presse ivoirienne.

«Côte d’Ivoire : LE GOUVERNEMENT SIGNE UNE TRÊVE SOCIALE DE CINQ ANS AVEC LES FONCTIONNAIRES
Le gouvernement et les principales organisations syndicales de fonctionnaires ont signé jeudi 17 août deux protocoles d’accord qui prévoient une trêve sociale de cinq ans en échange de la satisfaction de cinq des six revendications des agents de l’État, dont la principale est le paiement des stocks des arriérés de salaires, estimés à 249,6 milliards Fcfa.
Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly n’a pas caché sa joie, ce jeudi 17 août, dans l’auditorium de la Primature à Abidjan, lors de la signature de deux protocoles d’accord avec les syndicats des fonctionnaires de Côte d’Ivoire.  Les leaders syndicaux qui ont enclenché les grèves de fin 2016 et de janvier 2017, étaient tous présents… Les grandes faîtières syndicales du pays y étaient également… Les deux protocoles d’accord portent sur les revendications syndicales et sur une trêve sociale de cinq ans au cours desquelles les grèves n’ont plus lieu d’être. En échange, le gouvernement s’est engagé à accéder à cinq des six revendications des fonctionnaires, dont la principale est le paiement des stocks des arriérés de salaires, estimé à 249,6 milliards de Fcfa. Le protocole règle définitivement le problème des stocks [des arriérés de salaires] depuis cinq ans.
En tenant compte des contraintes financières de l’État, l’échéancier suivant a été négocié et obtenu avec l’ensemble des syndicats: 70% du montant du stock sera payé à partir de 2018 sur cinq ans, pour une incidence budgétaire annuelle de 34,9 milliards Fcfa sur la période 2018-2022. Et les 30% restants seront payés sur la période 2023-2025 avec une incidence budgétaire annuelle de 24,96 milliards de Fcfa, a annoncé le Premier ministre sous le regard satisfait des leaders syndicaux. Dans cet effort, la Côte d’Ivoire reste en conformité avec ses engagements auprès des partenaires financiers internationaux comme le FMI pour contenir le déficit budgétaire…. La trêve sociale soulage le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara…. »
Le président Ibrahim Boubacar Keïta rappelle fréquemment que «nous sommes en guerre». Pourquoi ne pas intégrer la trêve sociale de longue durée comme un volet militaro-civil dans la Loi d’orientation et de programmation militaire. Dans le contexte actuel de guerre ne devons-nous pas mettre les grèves sous le boisseau ? Ne faut-il pas négocier avec toutes les centrales syndicales maliennes un moratoire de cinq ans ?
Le président Ibrahim Boubacar Keïta, quand il était Premier ministre dans les années 1990, avait résolu la crise de l’École en privilégiant «le retour de l’école à l’école». La même ligne de négociation s’impose en janvier 2020. L’homme d’État IBK, il y a près de deux décennies, n’a jamais été orgueilleux. Il n’a jamais manifesté de mépris à l’égard de ses vis-à-vis chargés de défendre les doléances corporatistes des élèves, étudiants et du corps enseignant. La règle du président Ibrahim Boubacar Keïta est connue : du dialogue jaillit la lumière.

Sékou Oumar DOUMBIA

Source : L’Essor

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En visite à Ansongo : Le premier ministre annonce le recrutement de 10.000 militaires

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Ce recrutement est prévu dans le cadre du nouveau concept d’opération adopté par le Conseil supérieur de la défense

 

Pour le deuxième jour de sa visite dans la Région de Gao, le Premier ministre, Dr Boubou Cissé, était à Ansongo où il a annoncé le retour très prochain de l’Armée à Labbezanga et le recrutement de 10.000 hommes pour renforcer la présence des Forces armées maliennes (FAMa) sur l’ensemble du territoire. «Le chef d’état-major général des Armées et le ministre de la Défense ont proposé au gouvernement pendant le Conseil supérieur de la défense, un document qui a été accepté et qui sera le nouveau concept opérationnel. Il y aura dans ce nouveau concept opérationnel, un recrutement de 10.000 hommes supplémentaires. Cela va permettre à nos forces de défense et de sécurité d’être beaucoup plus présentes en quantité et en qualité dans les zones où elles ne l’ont pas été ces derniers temps», a détaillé Dr Boubou Cissé.
Quant au retour des FAMa à Labbezanga, il se fera dans les semaines à venir, avec un effectif plus important et des moyens adéquats pour assurer la quiétude et la sécurité des populations, a ajouté le chef du gouvernement.
À son arrivée à Ansongo, le Premier ministre a été accueilli par le préfet du Cercle d’Ansongo, Waly Silimakan Sissoko et le maire Alassane Sidi Touré. Après avoir rendu visite aux notabilités, Dr Boubou Cissé a présidé une conférence des cadres.
Premier à prendre la parole, le maire a présenté sa commune avant d’égrener les difficultés liées à l’insécurité. Selon lui, malgré les efforts du gouvernement et des organisations non gouvernementales, la majorité des actions de développement sont interrompues à cause de l’insécurité. Alassane Sidi Touré a aussi demandé l’extension des réseaux d’EDM et de la Somagep à certains quartiers de la ville d’Ansongo.
Pour sa part, le préfet Waly Silimakan Sissoko a mis l’accent sur les efforts consentis par les forces de défense et de sécurité dans la protection des personnes et de leurs biens. Il a aussi demandé au Premier ministre, l’aménagement de certains périmètres agro-pastoraux pour rendre efficace leur productivité en vue de satisfaire les besoins locaux. Lors de cette rencontre, les préoccupations formulées par les populations tournaient autour de l’insécurité, du retour de l’Armée à Labbezanga, de la réalisation d’infrastructures de développement, du manque d’ambulance pour le centre de santé, du désarmement des ex-combattants de la zone et de la prise en charge des orphelins et des veuves.

PROJETS DE DÉVELOPPEMENT- En réponse, le Premier ministre a exprimé la détermination de l’Etat à combattre l’insécurité et les terroristes afin que les populations vivent en paix. Il a salué les efforts des forces armées et de sécurité qui ont repoussé deux fois des attaques terroristes à Ansongo.
Dr Boubou Cissé a promis que les soldats seront dotés de plus de moyens pour pouvoir assurer leur mission.
Pour les problèmes de développement posés au niveau des communes et villages, Dr Boubou Cissé a annoncé que jeudi se tiendra le comité de pilotage du Fonds de développement durable dont l’objectif est de contribuer à relever le niveau de développement et les conditions de vie des régions, particulièrement du Nord. Il a indiqué que ce fonds servira à financer des projets de développement depuis le niveau le plus décentralisé jusqu’au niveau région. Des ressources seront donc disponibles pour prendre en charge un certain nombre de demandes des populations d’Ansongo en matière de santé, d’éducation, d’accès à l’eau potable, d’infrastructures, etc. Par rapport à l’ambulance pour le centre de santé d’Ansongo, Boubou Cissé a annoncé qu’un véhicule a été offert gracieusement par une ONG. Mais, l’État financera l’achat d’une autre ambulance. Par rapport au bac de traversée, le gouvernement verra s’il faut le réparer ou prendre des dispositions pour acheter un nouvel engin dans les meilleurs délais. Pour les maisons touchées par les pluies diluviennes, le Premier ministre a promis que l’État va mettre des ressources à la disposition de la mairie pour prévenir ce type de problème.
Après la conférence des cadres, Boubou Cissé et sa délégation se sont rendues au camp militaire d’Ansongo pour partager un repas de corps avec les militaires déployés sur place. Après ce repas, il a confié à la presse que ce geste était pour dire aux soldats que le pays et les autorités pensent à eux. «Venir partager le repas avec eux est aussi une occasion de partager leur quotidien, leurs préoccupations et les difficultés auxquelles ils sont confrontés sur le terrain à Ansongo», a expliqué le chef du gouvernement, ajoutant que cette visite a été l’occasion de connaître les besoins et difficultés de nos forces de défense et de sécurité. Mais aussi de savoir si les efforts que l’État est en train de faire en termes d’armements, de munitions se sont matérialisés sur le terrain.
De retour à Gao, le Premier ministre a rencontré le secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix. Les deux personnalités ont notamment évoqué le retour de l’Armée reconstituée à Kidal, la situation des déplacés, la sécurisation des élections à venir dans les zones à risque.
Aujourd’hui, le chef du gouvernement et sa délégation sont attendus dans la Région de Tombouctou pour un périple de trois jours.

Envoyé spécial
Dieudonné DIAMA

Source : L’Essor

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Championnat national de foot féminin : AS Momo et les tigresses de Kayes ne parviennent pas à se départager

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Le coup d’envoi des rencontres de la 3è journée du championnat national de football féminin a été donné lundi 27 janvier. à Sikasso, AS Momo recevait les Tigresses de Kayes, au Stade Babemba Traoré, et les formations se sont neutralisées (1-1). Soumba Diarra a ouvert le score pour les Tigresses de Kayes (12è min) et Mariam Samaké a remis les pendules à l’heure pour les joueuses de Kénédougou (15è min).

L’AS Momo et les Tigresses de Kayes sont presque dans la même posture : après avoir perdu lors de la première journée contre respectivement les Super Lionnes (0-8) et le Réal (0-9), ces deux équipes se sont ressaisies en s’imposant lors de la 2è journée devant respectivement Teriya de San (3-0) et l’AS Police (2-1). Au compte de la 3è journée, les Sikassoises voulaient profiter de la visite des Kayésiennes pour signer une deuxième victoire de rang. Tel était également l’objectif des joueuses de la Cité des rails. Mais, c’est raté pour les deux formations. Elles n’ont pu se départager (1-1).
Lundi, au stade Babemba Traoré, le public sportif de Sikasso s’est massivement mobilisé pour donner de la voix à ses protégées. La rencontre a débuté sur les chapeaux de roues. Les joueuses de Kayes attaquent d’entrée et se créent quelques occasions franches qui sont annihilées par l’arrière-garde de l’AS Momo. Deux minutes seulement après le coup d’envoi, les Kayésiennes allument la mèche. à la réception d’un long ballon, venu de la défense, Fatoumata Wagué dribble la portière adverse, Fatoumata Sanogo, avant de voir sa tentative déviée in extremis en corner par une défenseure (2è min).
Il faut attendre la 10è minute pour voir la réaction des joueuses de Kénédougou avec un coup franc de Binta Sanogo repoussé par la gardienne des visiteuses, Wassa Adama Diakité. Deux minutes, plus tard, les Kayésiennes ouvrent le score par Soumba Diarra qui bat la portière Fatoumata Sanogo du plat du pied après un bon service de Fatoumata Wagué (12è min, 1-0). Mais la joie des Tigresses de Kayes est de courte durée, car les joueuses de Kénédougou remettent rapidement les pendules à l’heure par Mariam Samaké qui profite d’un cafouillage pour marquer (15è min, 1-1).
Peu avant la demi-heure, l’équipe de Sikasso était à deux doigts de faire le break, mais Coumba Sanogo voit sa frappe captée nette par la portière adverse (28è min). Elle se signale à nouveau avec un tir puissant qui oblige la gardienne Wassa Adama Diakité à se détendre (35è min). Une minute avant la pause, Coumba Sanogo, servie par une partenaire, réussit à s’infiltrer dans la surface adverse, mais tire à côté alors que tout le monde voyait la balle au fond (44è min). 0-0, c’est le score à la pause.
à la reprise, les joueuses de Kénédougou continuent de dominer le match. Suite à une belle action collective, Mariam Samaké se présente seule devant la gardienne adverse mais ne parvient pas à cadrer (49è min). Coumba Sanogo trouve le poteau peu après l’heure de jeu (62è min).
à la 67è minute, c’est au tour d’Oulématou Sabé d’obliger la gardienne à sortir le grand jeu pour repousser la balle en corner. A la 85è minute, l’équipe de Sikasso obtient un pénalty suite à une faute de main de la défenseure Aïssata Diarra. Oulématou Sabé exécute la sentence, mais rate le cadre (86è min). Les visiteuses sont réduites à 10 après l’expulsion de Maïmouna Diarra pour cumul de cartons.
Les deux formations se contentent au finish d’un match nul (1-1). Au classement, les deux équipes totalisent chacune 4 points (-5 pour l’AS Momo contre -8 pour les Tigresses de Kayes). Dans les autres rencontre, les Amazones de la Commune V et les Super Lionnes se sont également neutralisées (1-1) tandis que le Réal a renoué avec la victoire en s’imposant devant l’AS Police (2-0). Les autres rencontres de la 3è journées se sont disputées hier.

Envoyés spéciaux
Djénèba
BAGAYOKO
Habib KOUYATÉ

Lundi 27 janvier au stade Babemba Traoré
AS Momo-Tigresses de Kayes : 1-1
Buts de Soumba Diarra (12è min) pour les Tigresses de Kayes ; Mariam Samaké (15è min) pour l’AS Momo
Arbitrage de Kadiatou I. Sidibé assistée de Djènèba Dembélé et Mama Touré.
AS Momo : Fatoumata Sanogo (cap), Binta Sanogo, Bah Coumba Sanogo, Mariam Samaké, Diata Keïta, Oulématou Sabé, Ramatou Tiénou, Latifatou Tiénou, Hawa Diamouténé, Ada Dicko (Fatoumata Mara, 52è min), Sanata Haïdara (Djènèba Koné, 62è min). Entraîneur : Abdoul Aziz Bagayoko.
Tigresses de Kayes : Wassa Adama Diakité, Aïssata Diarra (cap), Mariam S. Sissoko, Fatoumata Wagué, Aminata Sangaré, Maïmouna Diarra, Hawa N’Diaye, Soumba Diarra, Maïmouna Danfaga (Aïché Bah, 49è min), Maboula Bah.
Entraîneur : Sékou Sissoko.

 

ILS ONT DIT…

Abdoul Aziz Bagayoko, entraîneur de l’AS Momo : «Ce soir (lundi ndlr), nous voulions la victoire mais Dieu en a décidé autrement. Mais je tiens à féliciter mes joueuses qui ont mouillé le maillot du début à fin. Nous allons continuer le boulot pour nous maintenir dans l’élite».
Sékou Sissoko, entraîneur des Tigresses de Kayes : «Je félicite mes joueuses pour le partage des points. C’est mieux que la défaite. Nous allons redoubler d’efforts pour bien préparer la prochaine journée».
Sékou Koné, président de l’AS Momo : «Je remercie les joueuses ainsi que l’encadrement pour ce match nul. Bravo à eux, je suis fier d’eux, qu’ils continuent le travail et s’il plaît à Dieu nous allons nous maintenir en première division».
Mamby Diaby «Kèlètigui», président de la Ligue de Sikasso : «Nous avons assisté à un bon match ce soir (lundi ndlr). Les filles ont bien joué, elles n’ont pas démérité. Je les félicite pour ça. Nous allons les accompagner tout au long de la campagne. Elles sont nos fiertés ces braves Dames».

Source : L’Essor

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Le marché douteux de la confection des cartes d’électeurs : Le bénéficiaire : Un Artiste, membre de «la Famille»

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Selon des sources généralement bien informées, la gestion du marché relatif à la confection des cartes d’électeurs a été confiée à un sieur dénommé Sidibé, Décorateur de son Etat et dont l’un des enfants est baptisé «Ibrahim Boubacar»… Ce dernier (le père, bien entendu) se serait tourné du côté de la Côte d’Ivoire où réside justement un des géants belges de l’industrie de la biométrie mais suspecté de pratiques douteuses ailleurs sur le continent.

Le père de l’homonyme National (l’enfant Ibrahim est celui de la 3ème épouse), s’est en effet tourné vers la Côte d’Ivoire voisine. Ici, se trouve un géant de l’industrie de la biométrie. Il s’agit de la société SEMLEX dont l’expertise est mondialement reconnue en matière de conception, de confection de documents biométriques et des systèmes de sécurité.

C’est justement elle qui a remporté, au terme d’un appel d’offres lancé en août 2018, le contrat public des cartes nationales d’identité et du registre national des personnes physiques en Côte d’Ivoire. Un contrat de 12 ans. Au regard de l’importance dudit marché, la société a ouvert une filiale dans ce pays espérant conquérir le reste du continent africain. Le marché est estimé à 700 millions d’euros (environ 420 milliards F CFA) pour la fourniture de 32 millions de cartes d’identité, dont 12 millions les 2 premières années.

Il s’agit, pour les autorités ivoiriennes, de créer un registre national des personnes physiques, une base de données centralisant l’ensemble des informations d’état civil pour attribuer aux citoyens et aux résidents un numéro d’identification national.

Pour autant, tout n’est pas rose pour les Belges de la SEMLEX. Au Congo, l’entreprise a fait l’objet de perquisition par la justice suite à une enquête pour blanchiment d’argent et corruption. Ici, Des passeports biométriques facturés à environ 100 mille F CFA pièces sur lesquels l’État ne percevait qu’un tiers, un autre tiers revenant à SEMLEX, le reste disparaissant dans une société offshore qui serait dirigée par une proche de Kabila. C’est, en tout cas, l’accusation portée contre SEMLEX. L’opposition politique ivoirienne pense de même, à savoir, un partage de gâteau entre SEMLEX et les proches du régime Ouattara.
Serait-ce un hasard si le père de l’Homonyme National Malien s’est tourné vers la Côte d’Ivoire ? On attend de voir.
A suivre donc
Sidiki Magassouba

Source : La sentinelle

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Le nouveau commissariat de Police du deuxième arrondissement de Gao, point de départ d’une patrouille conjointe avec la MINUSMA

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Le nouveau commissariat de Police du deuxième arrondissement de la Commune urbaine de Gao a été, le 23 janvier dernier, le point de départ de la première patrouille de proximité conjointe de la Police nationale du Mali et de la Police des Nations Unies (UNPOL/MINUSMA).

Pour rappel, la construction de ce commissariat a été entièrement financée par la MINUSMA, pour un montant de 100 millions de francs CFA. Elle a été rendue possible par la contribution de l’Italie au fonds fiduciaire pour la consolidation de la Paix au Mali. L’édifice est entre autres composé de quatre bureaux, d’une salle de réunion et d’autres pièces essentielles au travail des policiers. Comme l’avait mentionné les autorités locales lors de son inauguration en octobre dernier, la réalisation de cet établissement répond aux aspirations des autorités, en ce sens qu’il apporte une réponse à l’insécurité résiduelle et aux menaces auxquels sont confrontées les populations de la Commune urbaine de Gao.

Prêt à prendre le départ, le Commissaire Adou Olivier, Chef des opérations UNPOL à Gao explique : « Nous avons une patrouille à faire avec Mme Maï Maiga, la Commissaire du deuxième arrondissement de Gao, au titre des activités UNPOL. C’est une patrouille de visibilité dans sa zone de compétence. Nous sommes heureux de pouvoir l’accompagner sur le terrain ».

UNPOL effectue quotidiennement des patrouilles de jour et de nuit à Gao et dans les villes environnantes. Ces patrouilles ont pour objectif de contribuer à protéger les civils, faciliter un rapport direct avec eux et ainsi, renforcer les liens de confiance avec la MINUSMA.

Mohamed Farka, un résident du quartier Châteaux, s’estime heureux de voir les patrouilles de la MINUSMA presque tous les jours « leur présence nous rassure tous, et on reconnait que l’insécurité a beaucoup baissé depuis que la MINUSMA est là ». C’est le même son de cloche chez les femmes de l’association de quartier dénommée « Gnayzey » qui ont exprimé leur joie et leur reconnaissance pour la présence et le travail remarquable de la MINUSMA.

« Nous disons à nos collègues des Forces de Sécurité du Mali (FSM) que nous sommes avec eux, » a déclaré le Commissaire Adou Olivier.

Bureau de la Communication Stratégique et de l’information publique de la MINUSMA

MINUSMA

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Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition, hier: ‘L’année 2019 a été la plus meurtrière, au moins 1.868 personnes ont été tuées…’’

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Bannir toutes formes d’excès, prôner un discours rassembleur et unificateur, pratiquer la laïcité inclusive en tournant le dos au laïcisme borné parce qu’enraciné dans l’intolérance, voilà les thématiques phares abordées au sommet de Nouakchott auquel le Mali a activement participé. Celui-ci s’est tenu en début de semaine il était consacré à la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans l’espace sahélien que nous avons en partage.

Selon Soumaïla Cissé, l’année 2019 a été éprouvante pour les journalistes. Quarante-neuf journalistes ont été tués dans le monde, en 2019: quarante-six (46) hommes et trois (03) femmes, selon Reporters Sans Frontières, contre quatre-vingts journalistes tués pour avoir exercé leur mission d’information, en 2018. Même si une baisse considérable de ce type de criminalité est à constater, l’assassinat des journalistes demeure un phénomène inquiétant. Reporters Sans Frontières (MSF) a recensé un total de 389 journalistes emprisonnés contre 348, en 2018.

M. Cissé a précisé que l’Union pour la République et la Démocratie (URD) est disposée à approfondir et à faire appliquer toutes les initiatives visant à protéger les journalistes contre ces exactions. «De la 115ème place, en 2018, selon le classement de la liberté de la presse publié, en 2019, le Mali est passé à la 112ème place et reste toujours malheureusement encore dans la zone rouge. C’est tout simplement inadmissible ! Les difficultés qui caractérisent l’exercice de votre profession sont donc réelles et les obstacles nombreux. Or pour redresser notre pays, retrouver l’unité nationale et restaurer l’autorité de l’État, il nous faut nécessairement renouer avec la liberté et la justice. Cela passe nécessairement par une presse de qualité, indépendante et plurielle, disposant de moyens adéquats et de personnels bien formés. Au Mali, nous sommes loin de cet objectif. Le constat est triste et alarmant ! Il y a quatre (04) ans, le journaliste Birama Touré a mystérieusement disparu. Les enquêtes ouvertes n’ont toujours rien révélé et la justice est restée au point mort. Cette disparition continue de nous préoccuper.

Nouvel Horizon

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Tiébilé Dramé à propos de la modification de l’Accord d’Alger, hier: « Le gouvernement et les mouvements savent les points de l’Accord à toucher »

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Le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopératio internationale, Tiébilé Dramé, a échangé avec la presse hier mardi 28 janvier 2020 à son cabinet. L’objectif de cette rencontre est la présentation de vœux aux correspondants de la presse étrangère, les attachés de presse dans les missions diplomatiques et les directions des organes de presse. Cette occasion fut une aubaine pour le chef de la diplomatie malienne d’échanger avec la presse sur les résolutions et recommandations du Dialogue National Inclusif, la reprise du comité de suivi de l’Accord, les conclusions du sommet de Pau et la conférence de pays voisins de la Libye.

Pour une première rencontre en cette nouvelle année 2020, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a présenté ses vœux à toute la presse. Il a émis son souhait de voir tous les journalistes du monde où qu’ils soient en captivités, être libérés. Ensuite une minute de silence a été observé en mémoire des journalistes et militaires qui sont tombés dans l’exercice de leur fonction.

Le ministre a ensuite échangé avec la presse autour de quelques points essentiels de l’actualité. Il s’agit de de la tenue, pour la première fois depuis le mois d’Aout 2019 la session du comité de suivi de l’Accord d’Alger, le 19 janvier dernier, le sommet de Pau en France, l’organisation des élections législatives et le retour de l’armée à Kidal. Au sujet du comité de suivi de l’Accord (CSA), il convient de rappeler qu’il s’est tenu pour la dernière fois avant sa reprise en Aout 2019. Et pour le ministre des Affaires étrangères, le contacte n’a jamais rompu entre le mouvement et les mouvements armés. C’est pourquoi cette reprise a enregistré la présence de toutes les parties. C’est un signe qui montre, à entendre Tiébilé Dramé que la restauration de l’intégralité des territoires préoccupait tous ?

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Plus de 200 000 personnes déplacées au Mali en raison de la flambée de violences : porte-parole de l’ONU

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Un porte-parole des Nations unies a déclaré mardi que la situation humanitaire au Mali continuait de se dégrader en raison de la hausse des violences, et que plus de 200 000 personnes étaient actuellement déplacées dans ce pays, contre 80 000 il y a un an.

Au cours de la saison sèche de cette année, de juin à août, 1,1 million de personnes devraient être confrontées à une situation d’insécurité grave dans le pays, a déclaré Stephane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, lors de son point presse quotidien.

Les défis humanitaires ont considérablement augmenté, a-t-il ajouté. Toutefois, l’accès reste possible aux organisations humanitaires qui s’appuient sur l’implication des communautés, la livraison d’aide soumise à des principes et le recours à des partenaires de mise en oeuvre locaux pour atteindre les personnes dans le besoin.

Le Plan de réponse humanitaire pour le Mali de cette année devrait toucher 20% de la population du pays, soit 3,8 millions de personnes, et nécessiter 390 millions de dollars, a déclaré M. Dujarric.

Xinhua

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