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Mali, Championnat national de foot féminin : Il pleut des buts

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Après quatre années d’interruption pour cause de crise du football, le championnat national de foot féminin a repris ses droits le week-end dernier. Au total, 12 clubs sont en lice pour le titre suprême. Les équipes s’affronteront dans une formule de championnat aller simple et la formation qui totalisera le plus grand nombre de points sera sacrée championne du Mali.
Quant aux deux derniers du classement, ils seront relégués en deuxième division. Il y avait six matches au programme de la première journée. L’honneur est revenu aux Amazones de la Commune V d’ouvrir le bal contre Santoro UFC et cette rencontre a été suivie de la confrontation entre le Réal et les Tigresses de Kayes. Les deux rencontres se sont déroulées en présence du nouveau président de la commission centrale du foot féminin, Me Famakan Dembélé.

Pour la première rencontre, les Amazones de la Commune V se sont promenées devant Santoro UFC, sèchement battu 3-0. Les trois buts des Communardes ont été marqués par Aïssata Sangaré (8è min), Zeïnabou Sidibé (10è min) et Fanta Konaté (90è min+2 s.p). Dès le coup d’envoi du match, les Amazones ont pris leurs adversaires à la gorge avant de débloquer le tableau d’affichage après seulement 8 minutes de jeu. Bien servie par Fatou Dembélé, Aïssata Sangaré marque du plat du pied (8è min, 1-0). Deux minutes plus tard, les Communardes doublent la mise sur un tir puissant de Zeïnabou Sidibé qui nettoie le fond des filets de la gardienne Fanta Traoré (10è min, 2-0). Le score n’évoluera plus jusqu’à la fin du temps réglementaire et il faudra attendre les arrêts de jeu pour voir Fanta Konaté marquer le troisième but des siennes sur penalty (90è min+ s.p).
Le Réal a fait mieux, face aux Tigresses de Kayes. En effet, l’équipe de Djicorni-Para a infligé un cinglant 9-0 aux joueuses de la capitale des Rails avec en prime, deux triplés de l’internationale, Binta Diarra (18è, 59è et 88è min) et de Fatoumata Fofana (47è, 75è et 83è min). Les trois autres buts ont été inscrits par Lala Dicko (32è min s.p), Silvie Mariko (74è min) et Kadiatou Keïta (80è min). En déplacement à Sikasso, les Super Lionnes ont également fait parler la poudre devant l’AS Momo, surclassée 8-0 au stade Babemba Traoré. Quant à l’USFAS, elle a été accrochée 0-0 au stade Baréma Bocoum de Mopti par le Badenya FC. Les deux derniers matches de cette journée inaugurale entre l’AS Mandé (tenante du titre) et Super club, d’une part et d’autre part, entre l’AS Police et Teriya de San, étaient prévus hier au stade Mamadou Konaté

Djènèba
BAGAYOKO

 

ILS ONT DIT…

Me Famakan Dembélé, président de la commission centrale du foot féminin : «En tant que premier responsable de la commission, je suis très content de la reprise du championnat national. Je remercie le comité exécutif de la Fédération malienne de football (Femafoot). Je souhaite bonne chance aux 12 formations qui sont en lice pour le titre de champion».
Abdoulaye Bouaré, entraîneur des Amazones CV : «Je me réjouis de la reprise du championnat, c’est une bonne nouvelle pour les clubs féminins».
Eré Minta, entraîneur de Santoro UFC : «Nous avons perdu ce soir (samedi, ndlr) face à une équipe coriace qui a mieux joué que nous. Ce n’est qu’un début, un championnat n’est pas une course de vitesse, mais une course de fond».
Oumar Guindo «Koplan», entraîneur du Réal : «Je félicite mes joueuses pour cette victoire. L’objectif principal du Réal, c’est le titre de champion et nous allons tout faire pour y arriver».
Sékou Sissoko, entraîneur des Tigresses de Kayes : «Malgré la défaite, je félicite mes joueuses qui ont mouillé le maillot. Le Réal était supérieur, mais je pense que la fatigue du voyage a également pesé dans cette rencontre».
D.B

 

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Mali, Coupe CAF : la série s’arrête à six pour le Djoliba

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Première défaite pour le Djoliba cette saison. Dimanche, les Rouges sont tombés (0-1) au stade du 28-Septembre de Conakry face à Horoya, au compte de la 3è journée de la phase de poules. Le Djoliba a fait une mauvaise entame de match. Le Horoya a totalement dominé la première période. Les Guinéens ont multiplié les alertes devant les buts djolibistes, avec notamment ce tir de Morlaye Sylla sur le poteau (9è min) et cette frappe enroulée de Tafadzwa Kutinyu sur la barre transversale (17è min). Deux minutes plus tard, les locaux concrétisent leur domination. Morlaye Sylla, à la conclusion d’une belle action collective, pousse le ballon entre les jambes du gardien Aboubacar Doumbia (1-0, 19è min).


Mené au tableau d’affichage, l’entraîneur du Djoliba, Georges Kouadio effectue son premier changement, dès la 25è minute : l’ailier David Ekwa remplace le milieu de terrain, Talatou Djibo. Le Djoliba retrouve un peu son jeu, Oumar Camara a l’occasion de remettre les pendules à l’heure, mais ne parvient pas à cadrer son tir (28è min). Les Guinéens répliquent par le milieu de terrain Tafadzwa Kutinyu qui se mélange les pédales, alors que les buts étaient largement ouverts (32è min).
En seconde période, le Djoliba revient plus déterminé et attaque le match le pied au plancher. À l’heure de jeu, le capitaine Emile Koné fait couler des sueurs froides dans le dos des supporters du Horoya avec une tête qui passe à côté des buts.
Les Djolibistes exercent un pressing haut sur les locaux, mais ne parviennent pas à trouver la faille dans la défense adverse. Score final : 1-0 pour le Horoya qui inflige, ainsi, aux Rouges leur première défaite, toutes compétitions confondues. L’équipe du Complexe sportif Karounga Keïta restait, en effet, sur 17 matches sans défaite et c’est également la première fois que les protégés du technicien ivoirien Georges Kouadio jouent sans marquer.
Dans l’autre match de la poule, les Sud Africains de Bidvest Wits et les Libyens d’Al-Nasr se sont neutralisés 0-0. Ainsi, au classement de la poule, Horoya occupe la tête du peloton avec 7 points, devant le Djoliba (4 unités), Bidvest Wits (2 points) et Al-Nasr (2 unités). Lors de la prochaine journée (12 janvier), le Djoliba recevra le Horoya, alors que Al Nasr s’expliquera avec Bidvest Wits. Les deux premiers du classement se qualifient pour les quarts de finale.

Ladji M. DIABY

Source: Journal l’Essor-Mali

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District de football de Kita : Beaucoup de projets pour booster le football du cercle

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Le District de football de Kita fait la fierté de la première région. Et pour cause, l’instance est la seule de la région qui dispose d’un représentant en première division et cela, depuis quatre ans. Il s’agit de l’USC Kita qui évolue dans l’élite depuis 2015 et qui fait vibrer, chaque année, les supporters, de Kayes à Kassaro, en passant par Mahina, Toukoto, Sagabari, Sébécoro.


Au total, 11 équipes sont affiliées au District de football de Kita : Union sportive de Toukoto et l’AS Diaria (Toukoto), l’AS Rabala et le FC Bandenko (Sébécoro), le FC Kassaro (Kassaro), le FC Sofa, le FC Simbo, le FC Térénakoni, le FC Lyon et l’Association sportive de l’Avenir et l’USC Kita (Kita). Quant aux équipes féminines, elles ne sont que deux : le FC Sabali et le FC Danaya. Elu en janvier 2017 à la tête du District de football de Kita, Abdoulaye Diébkilé martèle que Kita peut être considéré comme le District pilote de la Région de Kayes et pense que le football de la capitale de l’Arachide a tout l’avenir devant lui. «L’objectif principal de notre bureau est de promouvoir et développer le football du District. Dans la première région, Kita est le seul District qui a un club en première division. Nous en sommes fiers et cela montre clairement que nous sommes sur la bonne voie.
Cela est d’autant plus vrai que notre représentant, l’USC évolue dans l’élite depuis quatre ans», souligne le premier responsable du football du Cercle de Kita. Et Abdoulaye Diébkilé d’ajouter : «être présent en première division, c’est bien, mais notre ambition est de faire plus, c’est-à-dire, promouvoir le football dans d’autres localités comme Toukoto, Sébécoro, Kassaro, Bendougouba, Sirakoro, Soféto, Djidjan, Bandenko. Au niveau de notre District, tout ce que nous entreprenons se fait en symbiose avec les autorités politiques, administratives et les collectivités. C’est un aspect très important». Ces dernières années plusieurs projets ont été élaborés par le District de football de Kita. Parmi les priorités de l’instance, il y a bien sûr le maintien de l’USC Kita en première division, mais, martèle Abdoulaye Diébkilé, «nous voulons un deuxième représentant dans l’élite». «Dans le football, tout est possible, surtout quand on travaille. Pour moi, Kita a les moyens de bâtir deux équipes de haut niveau. Nous y croyons, mais nous sommes également conscients que la tâche n’est pas facile», dira le président du District. Pour réaliser ce rêve, Kita devra d’abord régler un problème de taille : la réalisation d’infrastructures dignes de ce nom.

Le stade municipal de Kita, fief de l’USC Kita est dans un état délabré et a besoin d’être rénové, alors que l’autre site, Dar-Es-Salam ne répond pas aux normes. «Nous avons besoin d’un espace d’au moins 10ha pour construire un nouveau terrain. Nous avons entrepris des démarches dans ce sens avec les autorités communales de Benkadi, Fougnan et Badian. Nous pensons que l’une de ces localités peut mettre à la disposition du District un site pouvant nous permettre de réaliser un terrain et un hôtel pour l’hébergement des équipes visiteuses. C’est vous dire que nous avons beaucoup de projets porteurs d’espoirs pour le football du cercle», détaille celui que les supporters kitois appellent familièrement Diébkilé. Comment trouver l’argent pour financer ces projets ? Pour notre interlocuteur, c’est difficile de répondre à cette question, pour le moment. «Les difficultés du District de football sont d’abord financières. On a commencé à avoir des difficultés sur ce plan lors du dernier mandat. à chaque fois qu’on a sollicité l’aide de la perception, du budget ou du trésor, on nous fait comprendre que les comptes étaient au rouge.
Le président du conseil de cercle nous a soutenus, mais pour le reste, nos attentes n’ont pas été comblées», regrette Abdoulaye Diébkilé, qui pointe également du doigt le problème de formation des acteurs du football. «Tant que les arbitres, des administrateurs du football, les entraîneurs, les médecins, la presse et même les supporters ne seront pas formés, il y aura toujours des problèmes pour la bonne marche du football».
Evoquant les relations avec la ligue de Kayes, notre interlocuteur dira qu’elles sont au beau fixe et que Kita est fier du travail et du bilan du président Cheick Kanté. Signe que tout va bien entre les deux instances. Le District de football de Kita a lancé cette année, la coupe du président de la ligue de Kayes.
Boubacar THIERO

Source: Journal l’Essor-Mali

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Mali, Oumar Ibrahima Touré, président de l’APR : « Le défi de la mise en œuvre des résultats du dialogue national inclusif sera collectivement relevé »

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Les recommandations et résolutions du DNI, la révision de certaines dispositions de l’Accord pour la paix et la réconciliation sont des sujets sur lesquels s’exprime dans cette interview le président du parti Alliance pour la République. L’ancien ministre évoque également la situation sécuritaire du pays ainsi que la question de la lutte contre la corruption et la délinquance financière.

L’Essor : Monsieur le président, selon vous, les recommandations et résolutions issues du Dialogue national inclusif pourraient-elles être la voie de sortie de crise pour notre pays ?
Oumar Ibrahima Touré : Permettez-moi d’abord de vous remercier pour l’initiative de cette interview, mais aussi pour votre travail d’information au profit de nos concitoyens et cela depuis des décennies. Le journal L’Essor occupe une place particulière sur la scène de la presse écrite au Mali.
Cela dit, nous saluons cette belle initiative que fut le Dialogue national inclusif. Le président de la République a été bien inspiré de proposer le DNI. Le gouvernement est à remercier pour l’organisation. Nos aînés du Triumvirat ainsi que le comité d’organisation, dirigé par l’ambassadeur Diarra, méritent nos félicitations. Sans l’implication des citoyens, le dialogue n’aurait pas eu cette ferveur collective. C’est dire que sa réussite doit à la conjugaison des efforts des uns et des autres, du pays profond jusqu’à Bamako pour la phase nationale.
Ce fut non seulement un bel exercice démocratique, mais aussi une occasion de retrouvailles fraternelles et citoyennes entre filles et fils de la nation. Il faut néanmoins regretter l’absence d’une partie de la classe politique, mais j’ose espérer qu’étant un pays de traditions et de cultures ancrées dans le dialogue, nous continuerons, sans doute, à nous parler. J’ai, en dépit de ces absences dont je parlais à l’instant, noté une forte mobilisation, un enthousiasme populaire, des débats parfois houleux, mais tous inscrits dans le respect dont nous savons faire montre comme valeur cardinale de notre société.
Il faut également saluer la pédagogie qui a porté le dialogue, des communes jusqu’au plan national en passant par les cercles et les régions. Cette stratégie d’échelle a permis de prendre en compte le pouls réel du pays et les aspirations profondes des populations. Les différentes thématiques ayant servi de cadre directeur étaient aussi pertinentes, en phase avec les enjeux du moment.
Vous évoquiez les recommandations et les résolutions. Il faut d’abord dire qu’elles s’inscrivent justement dans l’analyse et la pédagogie dont je parlais à l’instant. Ces recommandations et résolutions sont le fruit des débats, de la réflexion, de la critique et des aspirations du peuple. Elles sont donc pertinentes, justes et très intéressantes. Elles peuvent, si elles sont appliquées, contribuer bien sûr à la recherche de solutions dont notre pays a fort besoin et attend depuis la grave crise de 2012.
Il ne faut néanmoins pas oublier que notre crise est structurelle et la sortie de crise ne se fera pas avec un bâton magique. Mesurons donc les propos et l’enthousiasme en sachant que le Dialogue national inclusif ne constitue qu’une étape. Nombreux et épineux demeurent les défis. Pour que ces recommandations et résolutions du DNI puissent être efficaces, il faudra une forte volonté politique, surtout de la part du président de la République et du gouvernement, mais aussi de tous les protagonistes et partenaires du dialogue pour œuvrer ensemble dans le suivi et la mise en œuvre. La mise en œuvre, il faut insister là-dessus, se fera également avec une pédagogie échelonnée en fonction de la nature des résolutions, de l’urgence et surtout des enjeux. Osons donc espérer que le défi de la mise en œuvre sera collectivement relevé.
Il faut saluer la décision de la mise en place d’un mécanisme indépendant de suivi et de mise en œuvre des résolutions du Dialogue national inclusif.

L’Essor : Le président de la République a entamé son second mandat à la tête du pays, il y a un peu plus de 15 mois. Quelle appréciation faites-vous de la gestion des affaires publiques ?
Oumar Ibrahima Touré : On ne peut évoquer le bilan du président de la République sans le placer dans le cadre global de la crise qui affecte le Mali. Beaucoup d’actions, d’initiatives résonnent de manière complexe avec la crise. Je constate que les efforts se poursuivent dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et l’insécurité. Le Dialogue national inclusif que nous venons de clore constitue un effort immense dans le cadre de la stabilité, car le Mali ne se relèvera pas sans la conjugaison des efforts dans tous les sens. Tout est mêlé : sécurité, défense, stabilité, social, infrastructures, emploi, économie, culture. J’espère que dans les mois et les années à venir, les efforts vont s’amplifier. Quinze mois, c’est certes important, mais à l’échelle et à la teneur de la gravité de la crise, ce n’est guère suffisant.
Le président de la République a donc besoin de temps. C’est même l’une des conditions d’efficacité et de mise en œuvre des politiques publiques.
Je souhaite tout de même plus d’accélération et de volonté dans les initiatives et les actions pour une action gouvernementale plus vigoureuse et surtout plus ambitieuse.
L’Essor : Estimez-vous que la possibilité de réviser certaines dispositions de l’Accord pour la paix et la réconciliation pourrait donner une nouvelle impulsion à la mise en œuvre du texte que l’on peine à appliquer convenablement ?
Oumar Ibrahima Touré : Dans la recherche de la paix, surtout de solutions durables, rien n’est, de mon point de vue, tabou à condition de mettre le Mali au-dessus de toute considération. Le Mali dans son intégrité territoriale, le Mali dans son unité. Nous partageons la proposition du DNI concernant la relecture de l’Accord d’Alger en certaines de ses dispositions conformément à l’article 65 dudit accord.
Si cette révision peut mettre fin à certaines incompréhensions mutuelles, accélérer le tempo de l’application et contribuer à la sortie de crise, je pense que nous pouvons tout essayer, la ligne rouge étant l’intégrité territoriale de notre cher et commun pays, le Mali.

L’Essor : La situation sécuritaire est préoccupante, particulièrement dans les Régions de Mopti et Ségou. Quelles sont vos recettes pour juguler cette crise ?
Oumar Ibrahima Touré : Vous avez raison. Il y a une sorte de regain dans la menace terroriste et c’est une préoccupation majeure, nationale. La situation sécuritaire s’en trouve affectée. Avant de parler des recettes, il convient d’en dire sur la nature de la menace. Le terrorisme aime à opérer sur trois registres essentiels : se fondre dans l’environnement pour mieux surprendre, opérer de manière asymétrique, mettant au défi les armées conventionnelles et enfin se métastaser tel un cancer. Il n’est donc pas étonnant de le voir se répandre. Il faut surtout ajouter cette autre dimension, le caractère transfrontalier, affectant, au-delà du Mali les pays voisins. Vous voyez donc qu’en termes de recettes, malgré les efforts nationaux, il serait mieux indiqué et réfléchi d’échanger, de penser et d’agir ensemble au plan sous-régional, régional et même international.
Ceci dit, je pense que les efforts du gouvernement en matière d’équipement des FAMa doivent se poursuivre. Viendra en complément l’implication de nos partenaires étrangers de Barkhane et de la Minusma. Nous ne devons en aucun moment perdre de vue que les forces internationales particulièrement les forces françaises Barkhane sont sur notre territoire à notre demande pour nous aider.
Je m’associe à la demande récurrente du président de la République pour rendre le mandat de Barkhane et la Minusma plus robuste, mieux adapté en faveur de plus d’efforts dans le sens de la neutralisation réelle des terroristes. Les résolutions du Dialogue national inclusif constituent également des recettes. L’implication des populations des zones affectées pour aider les FAMa, par les informations et le renseignement, constitue une recette, car les populations, en plus d’être les premières victimes des crises du terrorisme et de l’insécurité, connaissent bien leur zone, sa géographie.
En d’autres termes, les populations maîtrisent leur propre environnement et peuvent mettre à la disposition des FAMa leurs précieuses connaissances du terrain. Cela pourra bien aider nos braves soldats dans leur noble travail patriotique. Entre autres solutions, l’accélération du processus du DDR pourra également contribuer à la stabilisation et à la réconciliation.

L’Essor : L’organisation prochaine d’un sommet à Pau en France entre les présidents des pays du G5 Sahel et leur homologue français pourrait-elle être un tournant dans la lutte contre le terrorisme dans cette région?
Oumar Ibrahima Touré : Je crois que c’est très tôt d’anticiper sur ce sommet. Je pense qu’il est mieux indiqué d’en attendre les conclusions et les décisions majeures. Ce que l’on peut néanmoins souhaiter, c’est un échange franc, audacieux entre les pays du G5 Sahel et leur partenaire français pour plus de clarification, de compréhensions mutuelles au profit d’un partenariat respectueux, efficace pour un Sahel de plus en plus sécurisé, plus stable. La lutte contre le terrorisme est forcément une lutte de synergie, de coopération, de mutualisation des efforts. Aucun État, même puissant, ne peut juguler une telle crise et les expériences à travers le monde nous le prouvent à satiété. Espérons donc que le sommet de Pau soit un tournant en matière de propositions et d’actions concrètes, plus innovantes, adaptées aux enjeux réels et besoins réels.

L’Essor : Depuis un moment, on observe la prise de plusieurs initiatives courageuses pour lutter contre la corruption et la délinquance financière. Qu’en pensez-vous et quelles sont les solutions pour lutter contre ces phénomènes qui ralentissent le développement de notre pays ?
Oumar Ibrahima Touré : C’est aussi une initiative à saluer. La corruption et la délinquance financière minent les efforts de développement comme vous l’avez souligné. Elles sapent la justice sociale. Nous ne pouvons donc que saluer ces initiatives, mais elles doivent éviter les mises en scène pour ne pas dire populistes et refléter une vraie volonté. Aussi, elles ne doivent pas être ciblées ou orientées. Cette lutte doit être au-dessus des considérations politiques et partisanes pour refléter l’esprit d’une justice indépendante.
Il faut, également en matière de solutions, des initiatives préventives bien que la sanction soit dissuasive. C’est ainsi, je le pense, que la lutte contre la corruption et la délinquance financière sera plus efficace en œuvrant sur les deux registres, préventif et punitif, le tout dans le respect des droits des personnes interpellées.

Propos recueillis par
Massa SIDIBÉ

Source: Journal l’Essor-Mali

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Soumaila Cissé, vœu de nouvel an: ” l’année 2019 a été une année éprouvante pour notre peuple”

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Voeux de nouvel an du chef de file de l’opposition malienne au peuple malien.

 

Chères Amies, Chers Amis,

Je tiens, avant tout propos, à rendre grâce à Dieu qui nous a permis de célébrer le nouvel An 2020.
Je saisis cette nouvelle opportunité pour formuler à l’endroit de tous et de chacun des voeux sincères de bonheur, de santé et de joie.
L’année 2019 qui s’achève aura été une année particulièrement difficile et meurtrière avec de nombreuses victimes civiles, militaires, maliennes, africaines et étrangères. Djeliba24
Je réitère mes condoléances à toutes les familles endeuillées, aux orphelins et veuves esseulés.
Je souhaite que soient mis plus de moyens à la disposition de nos forces armées et de sécurité afin de les rendre plus fortes, professionnelles , républicaines et capables de garantir de manière durable la sécurité et l’intégrité du territoire national.
L’année 2019 aura été aussi une année éprouvante pour notre peuple confronté à de nombreuses formes d’insécurité, de précarité, de mauvaise gouvernance et surtout de déficit d’Etat.
Je profite de cette occasion pour souhaiter que notre pays retrouve la paix et renoue avec nos valeurs de tolérance et du vivre ensemble.
Je formule le vœu que 2020 soit une année d’amour et surtout une année d’espoir pour chacune et chacun d’entre vous à l’intérieur du Mali comme à l’extérieur.

Bonne et heureuse année 2020 à toutes et à tous !

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2019 : Une année de tous les maux pour le Mali

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Dans moins de deux jours, commence la décade 2020-2029. L’heure est aux fêtes de fin d’année, mais également au bilan de ce qu’a été l’année 2019 pour les Maliens. Terrorisme, mauvaise gouvernance, crise politique et bien d’autres maux auront empreint de leur souillure cette année qui s’achève. Sur notre demande, plusieurs Maliens, issus de différents horizons, ont bien voulu nous livrer le fond de leur pensée sur ce qu’ils retiennent de 2019.

 

Harouna Fomba, Sapeur-pompier

« Ce qui m’a le plus marqué en 2019, ce sont les attaques incessantes à l’encontre des Forces Armées Maliennes et leur lot de morts. J’ai surtout été  troublé par l’attaque du camp militaire de Dioura en mars dans le centre du pays et qui a ouvert la voie à ce cycle infernal sans fin. C’est vraiment dramatique pour tous ces jeunes et braves militaires morts pour le Mali dans leur mission régalienne dans des conditions inimaginables. »

Mahamadou Diakité, Chauffeur

« 2019 a été jalonné de mauvaise gouvernance sous toutes ces formes. Et c’est cela le terreau de la crise actuelle que traverse notre pays depuis des années. On a assisté à des grèves qui ont paralysé les domaines prioritaires de développement du pays tels que l’éducation, la santé ou la justice.  On espère qu’avec les récents efforts de lutte contre la corruption, 2020 sera différent. »

Mohamed Dagnoko, Journaliste à Medi 1 TV

« 2019, Pour moi, est une année à oublier pour le peuple malien. Le pays a été éprouvé comme jamais par de nombreuses attaques terroristes. La mort des populations civiles notamment au centre du pays, des FAMas, des forces étrangères a entaché cette année. Les grèves des médecins, des enseignants, des magistrats sont autant de choses que les maliens ne souhaitent certainement pas revivre en 2020.
Mais malgré ces points négatifs, il y a eu des efforts qu’il faut saluer. Le plus illustre reste le Dialogue National Inclusif (DNI) qui vient de s’achever avec des résolutions fortes. Gageons que 2020 soit l’année qui verra débuter la mise en œuvre effective de ces résolutions et recommandations qui ont pour objectif de sortir le pays de la crise qu’elle vit depuis trop longtemps. »

Makan Camara, humoriste

« 2019 a été marqué par la guerre au Nord et au centre du pays. Beaucoup de nos soldats sont tombés en défendant la patrie. Je prie le bon Dieu afin que cette guerre prennent fin en 2020 et qu’on retrouve enfin cette harmonie dans laquelle nous avons toujours vécu »

Casimir Sangala, Communicant

« Je retiens de 2019 les horribles pages de l’actualité sécuritaire avec les attaques terroristes survenues notamment au centre du pays qui totalisent plusieurs centaines de morts. Cette situation convoque encore une fois l’union de toutes les nations libres et le rassemblement des peuples pour éradiquer le terrorisme partout où elle prospère dans le monde.
Au plan de l’actualité politique, la démission du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, la nomination de Boubou Cissé à la Primature et de Tiébilé Dramé aux Affaires Etrangères, la prorogation du mandat des députés et l’organisation du Dialogue national inclusif ont retenu mon attention.
Je m’en voudrais de ne pas citer la désignation du Président Ibrahim Boubacar KEÏTA par ses pairs de l’Union Africaine en qualité de Coordinateur pour les Arts, la Culture et le Patrimoine, une grande première, le retour au Mali du Président ATT et la lutte contre la corruption qui est rentrée dans une phase assez décisive et porteuse d’espoir.
Enfin comment ne pas relever la série noire des attaques terroristes au Niger et au Burkina, les débats nourris sur la « françafrique » y compris l’efficacité de la force Barkhane au Sahel et l’annonce du remplacement du FCFA par l’Eco. »

Fatoumata Sangaré, Enseignante

« Ce qu’on ne peut pas oublié en 2019, ce sont les attaques terroristes dont notamment celle d’Ogossagougou où on a brûlé hommes et animaux. J’ai tellement été choquée et au bord des larmes  à la vue de ces images sur les réseaux sociaux. Je n’arrivais pas à y croire. C’était digne d’un film d’horreur. »

Journal du mali

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Festival international de Santhiaba : Le sacre des volleyeuses de la commune V

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Les deux équipes de volley-ball de la Commune V (Dames et Messieurs) ont participé à la 5è édition du Festival international de volley-ball de Santhiaba qui s’est déroulée du 25 au 29 décembre à Ziguinchor au Sénégal. Sur le tableau féminin, les Maliennes se sont illustrées, en se hissant sur la plus haute marche du podium face à Interior Police de Gambie, défait 3 sets 0. Quant à l’équipe masculine, elle est tombée en demi-finale devant les locaux d’Asfa (défaite 3 sets à 0) qui s’inclineront à leur tour en finale contre Serrekunda de Gambie.


Pour les récompenses individuelles, Assétou Sira Sissoko a été élue meilleure joueuse et meilleure attaquante de la compétition, alors que ses coéquipières, Yama Dougouré et Dioncounda Dembélé ont été désignées, respectivement meilleure passeuse et meilleure bloqueuse. Les trois Maliennes figurent dans l’équipe type du tournoi. Notre pays a également remporté le trophée fair-play qui a été décerné à Fatoumata Doumbia.
Ce n’est pas tout, Boubacar Keita, Michel Goïta et Mariam Camara ont remporté, respectivement les prix de meilleur coach, meilleur arbitre Messieurs et meilleure arbitre Dames du tournoi. «Je suis fier du parcours des deux sélections maliennes. Malgré l’élimination de l’équipe masculine en demi-finale, je pense que le bilan est positif. Nous sommes contents d’avoir participé à cette 5è édition du Festival international de Santhiaba. Je félicite l’ensemble des joueurs et des joueuses pour leur travail», a confié Ibrahima Wadidié alias «Doune», membre du staff technique malien.
«La participation à ce tournoi permet à nos équipes de se frotter à d’autres formations et d’acquérir de l’expérience. Aussi, le Festival international de Santhiaba contribue à la promotion du volley-ball de la zone et à l’intégration régionale et sous régionale», dira pour sa part le président de Santhiaba volley-ball club, Yakhiya N’Diaye. Le Festival international de Santhiaba est organisé, en collaboration avec la Fédération sénégalaise de volley-ball (FSV). Cette année, le tournoi a regroupé 5 pays : le Sénégal, le Mali, la Côte d’Ivoire, la Gambie et la Guinée Bissau.
Seïbou S.
KAMISSOKO

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Mali, sécurité alimentaire : Zones à risque et populations vulnérables

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Plus de 648.000 personnes, soit 3,16% de la population, sont estimées avoir besoin d’une assistance alimentaire immédiate et plus de 2 millions de personnes ont besoin d’actions de résilience pour ne pas tomber dans une situation pire.

Ces populations, qui vivent dans la situation dite «courante» d’insécurité alimentaire entre le mois d’octobre et de décembre, sont notamment basées dans les Régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal et Bamako. également, plus de 1.117.000 personnes des mêmes régions, soit 5,44% de la population, sont estimées vivre dans une situation dite «projetée» d’insécurité alimentaire en juin et août 2020. C’est le constat qui ressort de la restitution des résultats du cadre harmonisé d’analyse et d’identification des zones à risque et populations vulnérables. La rencontre qui était présidée, vendredi dernier, par le commissaire à la sécurité alimentaire, Kassoum Denon, a eu lieu dans un hôtel de la place. Elle a enregistré la présence du ministre de l’élevage et de la Pêche, Dr Kané Rokia Maguiraga ainsi que les représentants de ministères et des organisations impliquées dans l’alimentation. La rencontre avait pour but de partager les résultats de ce premier exercice du cadre harmonisé. Il s’agissait également de diffuser ces résultats afin d’informer les populations rurales et urbaines sur la situation alimentaire et nutritionnelle courante et projetée jusqu’à la fin de la soudure prochaine. « Assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de nos compatriotes sur toute l’étendue du territoire national est de toute évidence, un défi majeur en particulier dans le contexte d’une insécurité civile, devenue aujourd’hui la première cause d’insécurité alimentaire», a déclaré le commissaire à la sécurité alimentaire. Notre pays, a-t-il poursuivi, comme la plupart des pays du Sahel, est confronté à une situation d’insécurité du fait des organisations terroristes et criminelles qui sèment la terreur et la désolation.

Cette situation crée des afflux massifs de réfugiés, déplacés, des entraves à la production agricole et aux circuits de commercialisation de nos productions. «Face à ces défis, le cadre harmonisé se dévoile comme un cadre analytique global des dispositifs nationaux de prévention et de gestion des crises alimentaires», a précisé Kassoum Denon. Ce cadre, selon lui, prend compte des différents indicateurs de résultats de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et l’interférence des facteurs contributifs.
S’exprimant sur les actions du gouvernement pour lutter contre l’insécurité alimentaire, le chef du commissariat à la sécurité alimentaire a affirmé que la structure a déjà entrepris l’élaboration d’un plan de réponses à la hauteur des défis de l’heure. à cet effet, il a évoqué la reconstitution du Stock national de sécurité qui atteindra, cette année, 50.000 tonnes contre 35.000 tonnes habituellement, l’acquisition provisoire de 22.000 tonnes de riz et 16.000 tonnes d’aliment bétail sous forme de prêt de la Banque islamique de développement (BID), l’opération inédite de vente promotionnelle de 5.037 tonnes de riz japonais et la distribution prochaine de 1.200 tonnes de riz japonais dans les zones en situation délicate, notamment Ségou, Mopti et Tombouctou.
Pour sa part, le ministre de l’élevage et de la Pêche a souligné l’importance de l’événement pour le gouvernement. «Mon département est aussi partie prenante de l’élaboration de ce cadre harmonisé», a-t-elle indiqué. Comme pour suivre l’exemple, le Dr Kané Rokia Maguiraga a déclaré que bientôt son département va élaborer un plan d’actions pastorale afin d’identifier les difficultés et de les résoudre.

Mariam F. DIABATÉ

Source: Journal l’Essor-Mali

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Mali, 6è congrès de l’association Jeunesse Union africaine : Sous le signe de la paix et du développement du continent

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C’est Moctar Diarra qui va diriger le Comité exécutif national de l’association Jeunesse Union africaine (JUA) pour les trois prochaines années. Il a été élu à l’issue des travaux du 6è congrès ordinaire de l’organisation, qui s’est déroulé le week-end dernier à la Maison des jeunes de Bamako. «Jeunes d’Afrique, unissons-nous pour la paix et le développement durable de notre continent», était le thème retenu pour ces assises. Outre la mise en place d’un nouveau bureau, les congressistes ont aussi procédé à la relecture des textes de l’association.


Lors de l’ouverture des travaux, le président sortant de l’association Jeunesse Union africaine a indiqué que ces assises allaient aborder les questions ayant trait à la paix, à la cohésion et au développement durable du continent. S’exprimant sur le bilan de son équipe, Dr Makan Diallo a notamment parlé de l’organisation d’une caravane de plaidoyer par rapport à la suppression des visas qui est en cours. «Nous avons pu avoir un passeport africain commun. Ensuite, nous avons organisé plusieurs ateliers de formation en plaidoyer et lobbying pour promouvoir l’unité du continent africain », a-t-il déclaré.
En perspectives, le leader associatif a cité l’augmentation et l’implantation des organes de base de la structure, particulièrement les comités dans les régions, la poursuite des activités pour la réalisation de l’unité africaine, l’organisation d’un grand forum sur la convergence économique de l’Afrique.
Vu la situation que traverse la zone du Sahel, Dr Makan Diallo a invité les jeunes à soutenir nos forces de défense et de sécurité pour qu’elles aient un esprit fort afin de bien assurer la sécurité et la paix, gages de tout développement.
Il convient de signaler que l’association Jeunesse Union africaine est une organisation panafricaine, créée en novembre 1992 sous la dénomination «Jeunesse OUA» qui est devenue «Jeunesse UA» en novembre 2002 avec l’avènement de l’Union africaine.
Dans ses missions quotidiennes, cette association participe à la promotion des idéaux de l’unité et de l’intégration africaine auprès des peuples en général et des jeunes en particulier.

Alou Badra
DOUMBIA

Source: Journal l’Essor-Mali

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31 Décembre : La nuit de Mille et une histoire!

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Chaque année, la nuit du 31 décembre est célébrée partout dans le monde. Autrefois uniquement réservée aux Chrétiens, cette fête est de nos jours devenue la « propriété » de tous. Chacun veut tirer profit de cette nuit, qui est vêtue d’histoires aussi vraies qu’incroyables.

 

Communément appelée « 31 », la fête de fin d’année est commémorée avec faste et honneur dans notre pays. Si les Chrétiens sont plus concernés par cette fête, le reste de la population n’est pas en marge de cette célébration.

Femmes et hommes mariés, célibataires, jeunes et vieux ont tous des arguments pour fêter. Une nuit pas comme les autres comme le dit la plus part des fêtards, le 31 Décembre brise des couples, des amitiés, des promesses et souvent peut coûter la vie à certaines personnes.

Pour Fatou S, le 31 est un jour très symbolique pour les jeunes. “la nuit du 31 Décembre les filles sortent avec les hommes qui ont plus dépensés sur elles. Une fille peut prendre l’argent de plusieurs hommes et sortir avec un ou deux hommes qui ont pu faire son affaire de fête. Je suis en tout cas  de celle qui ont l’habitude de faire ça.”

Pas évident que toutes les filles qui le font s’en sortent toujours. Anna avoue être une fois battue par son ex copain par ce qu’elle est sortie avec un autre la nuit  du 31 Décembre. Elle va jusqu’à dire qu’elle en a eu des cicatrices à vie.

Aussi pour cette fin d’année le rang des “Plaqués” est plus du côté des hommes. Mamadou nous explique sa mésaventure avec sa copine ” Je sors avec une fille depuis 8 mois et elle me dit qu’elle ne sera pas libre pour le 31 Décembre. J’ai mené des enquêtes, il se trouve qu’elle a pris 90.000 FCFA avec un autre homme et compte sortir avec lui. J’attends juste de voir après la fête ce qu’elle va me dire.”

Il est à signaler que nombreux sont les jeunes qui entretiennent des relations juste pour cette fin d’année, histoire de ne pas passer pour un “lâche”. “les filles sont des dépenses, je ne drague que ler Décembre pour passer la fin d’année avec mes amis et ma copine du moment. Tous les moyens sont bons pour ne pas se retrouver sur le banc des plaqués le jour j” dixit Malamine.

Quant aux femmes mariées, cette nuit représente la valeur qu’elles ont aux yeux de leurs maris. “La titulaire est connue le 31 Décembre, pas de place pour les petits pions” Déclare Mme TRAORE Awa SACKO.

Les femmes mariées veulent garder jalousement leur position le jour de la fête. Une certaine rivalité entre femme mariées et maitresses est déclenchée.  C’est pourquoi Mayini a pris le contrôle des choses « Il n’est pas question qu’il sorte cette nuit-là sans moi !» affirme-t-elle.

Selon Mme KANTE Assetou GUINDO, sortir avec son mari le 31 Décembre démontre qu’il t’aime et te met sur sa liste de priorité. Moi j’ai déjà acheté ma robe et j’ai  fait une réservation pour nous deux. Cette année c’est moi qui l’invite. Gare aux filles qui vont tourner autour de lui. ”

Jusque-là les “Tchizam”  sont autant plus confiantes. Sous l’anonymat une d’entre elles dit ceci “Les hommes mariés qui partent en mission à l’approche de la fête là, vous pensez qu’ils vont où? Mon mec a déjà plaqué sa femme, nous sommes à l’hôtel depuis trois jours et ça va continuer jusqu’au 2 Janvier et je vais le libérer. À la guerre comme à la guerre, chacune n’à qu’à défendre ses intérêts c’est tout.”

Eh oui, la guerre est déclarée pour trouver un(e)cavalier (e) le 31 Décembre. En tout cas nous vous souhaitons une bonne et heureuse année dans la paix et la quiétude en des très bonnes compagnies.

 

AFANOU KADIA DOUMBIA, stagiaire

Malijet

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Salif Keita vidé du salon VIP de l’aéroport de Conakry ? ‘’On m’a foutu dehors’’

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Le célèbre artiste malien Salif Keita est-il dans le viseur de la France après sa sortie contre la présence des soldats de l’ex-puissance colonisatrice au nord du Mali? Selon l’icône de la musique mandingue, on l’a foutu dehors alors qu’il cherchait à accéder au salon d’honneur. Il l’a révélé ce lundi d’un point-presse à Conakry. Pour ce grand nom de la chanson africaine, venu en Guinée dans le cadre d’une série de spectacles de fin d’année, l’aéroport de Conakry n’est pas guinéen mais français.

 

« J’ai eu une petite histoire en rentrant en Guinée. Quand je suis arrivé à l’aéroport, ce n’est pas moi qui ai voulu partir au salon d’honneur. On m’a amené vers là-bas. Tout de suite, il y a eu quelqu’un qui n’a pas voulu que j’y rentre. On m’a foutu dehors », raconte l’artiste, avant de regretter : ‘’ce n’est pas un problème. Parce que j’avais oublié quelque chose, J’avais oublié que l’aéroport n’est pas guinéen, il est français. 99 ans de contrat avec la France, il n’est pas guinéen. Si je le savais, je ne serais pas parti au salon d’honneur (…) je n’allais pas prendre la direction du salon mais je suis fier. Le président Alpha condé est en train de faire une route entre Bamako et Conakry, je serai fier de découvrir le paysage entre Bamako et Conakry par la route ».

« Est-ce que je vais revenir en Guinée en tant qu’artiste ? Ce n’est pas sûr », lâche-t-il.

“Je suis content d’être là pour fêter mes 70 ans de vie et mes 50 ans de carrière musicale. Pendant mes concerts en Guinée, nous allons survoler mon répertoire. Il y aura mes nouvelles chansons mais aussi, je vais rappeler les gens en jouant les anciens morceaux qui ont fait de Salif ce qu’il est aujourd’hui », annonce le Manden mansa.

Mediaguinee (avec Afroguinee)

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Forum Tabankort_MAA_Plateforme : RECOMMANDATION

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A l’issu des travaux les participants ont tiré les recommandations suivantes :

• Mettre en place une commission technique composée des différents experts de la CMA et de la Plateforme qui va identifier les actions concrètes à mener sur le terrain dans le cadre de la sécurité et de la cohésion sociale et toutes les recommandations du forum avec diligence ;

• Appliquer les recommandations issues du dialogue national inclusif avec diligence ;
Développer des mécanismes qui permettent de traduire les engagements des signataires du forum de Tabankort (résolutions du congrès du mnla, du congrès du HCUA, résolutions du congrès du GATIA ; les appuis-conseils et initiatives de l’amenokal de l’ADAGH, les contributions du cadre de concertation des notables de Gao, les engagements de la cma et de la plateforme notamment les ententes) en actions concrètes de cohésion entre les communautés de toutes obédience en parfaite symbiose avec l’accord pour la paix et nos valeurs traditionnelles et religieuses de règlement des conflits (intercession des chefs traditionnels et coutumiers et le recours au cadi);

• Initier une rencontre dans le Gourma pour prendre en compte la situation dramatique des populations du Gourma ;

• Appeler le Gouvernement du Mali en premier, la CMA, la plateforme, le comité de suivi de l’accord, la médiation et la communauté internationales à accélérer la mise en œuvre de l’accord notamment les questions politiques et institutionnelles (les réformes majeures) et les questions de défense et de sécurité en particulier l’armée reconstituée pour une paix durable ;

• Rappeler au Gouvernement à la suite des appels de Kidal et d’aguel hoc, la nécessite et l’urgence du démarrage de la route Bourem-Almoustarat-Kidal comme action de développement d’envergure et pour contribuer à l’équité-justice du pays entre tous ses fils ;
Inviter le Gouvernement à accélérer la reprise de la route Gao-Bourem et le démarrage du barrage de Taoussa et de la route Gao-Douentza pour alléger les souffrances des populations et réduire l’insécurité ;

• Accompagner les initiatives sécuritaires des mouvements signataires CMA et Plateforme pour permettre la circulation des personnes et de leurs biens sur les tronçons Gao-Bourem-Bamba-Tombouctou ; Gao-Bourem-Almoustarat-Kidal ; ;

• Respecter leurs engagements de protection des personnes et des biens ; par la mise en œuvre des initiatives sécuritaires contribuant à la réalisation des infrastructures routières notamment la route Gao-Bourem-Almoustarat-Kidal ;

• Prendre des dispositions pour rendre opérationnel l’exploitation du phosphate de Tilemsi ;

• Valoriser les mécanismes traditionnels ; culturels ; les religieux ; les cadis) de vivre ensemble prévus par l’accord pour la paix et recommandé par les résolutions du dialogue national inclusif ;

• Impliquer des ressortissants du nord toutes communautés confondues au Niger ; Libye, Algérie ; Arabie saoudite, Burkina Faso, le Tchad et tous les amis du mali, dans le dispositif de cohésion sociale ;

• Mettre en place une stratégie dans le respect de l’accord pour la paix qui permet de prendre en compte toutes les spécificités géographiques et culturelles pour un mali nouveau ;

• Inviter le Gouvernement et ses partenaires internationaux, la minusma à appuyer l’implication et la responsabilisation des chefs communautaires ; et dignitaires religieux dans la facilitation d’un dialogue franc et constructif entre les fils de leurs terroirs pour la paix et la cohésion sociale ;

• Appeler le Gouvernement du mali à mieux accompagner les rencontres inter et intra-communautaires locales, les initiatives et actions des mouvements signataires allant dans le sens de la sécurité des routes et de la cohésion sociale dans leur espace de vie ;

• Demander la levée des sanctions à l’endroit de leurs frères et leaders communautaires dont les noms suivent :

Honorable Mohamed Ould MATALY,
M. Mohamed Ben Ahmed MAHRI ;
M. MAHRI Sidi Amar Ben DAHA ;
M. Ahmed ag ALBACHAR et M.Mohamadou ag RHISSA.

• Remercier et Encourager les amis du mali et la communauté internationale pour tous les sacrifices consentis pour paix et la stabilité au mali et dans le sahel ;

• Forte volonté et engagement concret des chefs, des dignitaires communautaires, de la CMA, de la plateforme par la signature de la cohésion sociale dans leurs terroirs.

Quelques signataires de latente de la paix : les engagements de TABANKORT

M.Hanoune Ould ALI Promoteur du Forum de Tabankort ;
Me Harouna TOUREH Plateforme ;
Haballa ag HAMZATA Plateforme
Honorable Mohamed Ould MATALY
M.Mahamadou Ario MAIGA Cadre de concertation des notables de Gao ;
M. MOHAMED NAJIM
M.Algabass ag INTALLA Secrétaire général du HCUA et beaucoup d’autres chefs des tributs

 

Source: Maligo actu

 

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Koulikoro : Inauguration de la nouvelle salle de délibération de la mairie

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La cérémonie d’inauguration de la nouvelle salle de délibération de la Mairie a été présidée lundi à Koulikoro, par l’Honorable Président de l’Assemblée nationale, Issiaka Sidibé, a constaté l’AMAP.

 

C’était en présence du maire de la Commune, Ely Diarra, du Gouverneur de région, le général Débérékoua Souara, des autorités administratives et militaires, des responsables des collectivités territoriales, du patriarche de la famille fondatrice de Koulikoro, Djibrill Diarra, du coordinateur des chefs de quartiers et d’une population en liesse.

Financé par le Conseil régional à près de 45 millions de francs CFA, le joyau qui est composé d’une grande salle de 100 places équipée d’un  appareil de sonorisation et en réseau internet, d’une petite salle équipée avec douche intérieure, est bâti dans  la cours de la mairie sur une superficie de 875m2  dans la cour de la mairie.

« L’infrastructure que nous inaugurons aujourd’hui et l’ensemble des réalisations de la mairie ont été possible grâce au climat d’entente qui règne à Koulikoro entre les responsables des différentes structures et  grâce à la confiance dont  ils jouissent  auprès des populations. C’est ce climat serein qui permet de développer la ville et en temps que responsable je m’y emploierai à cela » a déclaré Issaka Sidibé qui a également invité les populations à s’acquitter de leurs impôts

Le maire de Koulikoro, Eli Diarra a saisi l’occasion pour  remercier le conseil régional pour cet appui précieux, le président de l’Assemblée Nationale pour sa disponibilité permanente, les contingents UETM allemands et espagnols pour la constance de leur partenariat fécond.

«Le rêve est devenu une réalité, cette salle sera à la disposition de tous les usagers des collectivités, des associations de jeunes et de femmes, des sportifs entre autres », a souligné le maire de la Commune.

La cérémonie a été marquée également par la projection des  infrastructures réalisées par la mairie, le lancement officielle de la brigade d’hygiène de la mairie,  la remise des clefs d’un véhicule 4/4 Toyota et 4 motos achetés par la mairie sur fond propre à l’administration communale, et la remise des gilets de sauvetage aux exploitants de sable et de gravier.

AM/KM

(AMAP)

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Le ministre tchadien de la défense en mission au Mali

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Le ministre délégué à la Présidence chargé de la défense nationale, de la sécurité, des anciens combattants et des victimes de guerre, général Mahamat Abali Salah, est arrivé lundi à Bamako, dans la capitale du Mali.

A la tête d’une délégation militaire de haut niveau, le ministre doit « discuter d’un certain nombre de dossiers de sécurité avec les autorités militaires sur des questions liées à la région et à la lutte contre le terrorisme », selon son département ministériel.

Arrivé dans la nuit du lundi, le ministre a été accueilli à l’aéroport par son homologue malien.

Source: Alwihda

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A la découverte du charbon écologique de Mouye Sanogo

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Le Mali parlera certainement d’elle les jours à venir. Connue sous le nom de Mouye Sanogo, elle est d’abord promotrice de la Société Coopérative pour la Valorisation du Beurre de Karité au Mali.

 

Aujourd’hui elle a mis sur pied un produit écologique innovant: le charbon écologique. Le charbon reste l’élément presque incontournable dans les ménages maliens.

Celle que l’on pourrait qualifier de chercheur fait peau neuve dans le domaine des combustibles dans son pays. En mettant sur le marché sa marque de charbon écologique, elle contribution à sa manière à la protection de l’environnement. Vendus à 150 F CFA le Kg,  le «Charbon Dembagnouma» et la «buchette» sont le résultat d’un travail né du recyclage des déchets notamment des résidus de bois, de papiers, de la gomme arabique et du beurre de karité. Une réussite qui permet d’assurer une cuisson de 4 à 5 heures sans crépitement. Créer, innover, une porte ouverte pour construire le Mali du présent et du futur.

Source: Jstm

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MALIEMANA : que sont devenus les 24 suspects interpellés ?

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Leurs familles se disent sans nouvelles d’eux depuis près de deux semaines.

 

Selon l’association Deental les 24 suspects interpellés par les FAMA le jeudi 19 décembre à Maliemana dans la commune de dioura, région de Mopti ne donnent plus de signe de vie. Leurs proches craignent désormais le pire.

L’armée malienne estime pour sa part que tous les suspects appréhendés ont été libérés sains et saufs. Des enquêtes sont désormais ouvertes pour situer les responsabilités. Les explications de Mahamadou Kane.

Source : KLEDU-INFOS

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Bamako : 1 million de personnes contre la présence militaire française

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Le torchon brûle toujours vivement entre les populations du Sahel et la France. Après des manifestations tout azimut des populations de la zone sahélienne pour demander le départ des troupes françaises jugées inefficaces, moins opérantes pour endiguer le terrorisme, l’année 2020 s’annonce décisive dans la contestion.1 millions de personnes dans les rues le 10 janvier 2020 à Bamako, la capitale malienne, c’est la promesse des jeunes de l’ONG Urgence Panafricanistes Mali pour intensifier leur demande au départ de la force Barkhane sur leur sol .

Bassoro Sylla est membre de l’ONG Urgence Panafricaniste du Mali dont la figure de proue est l’activiste Franco-Béninois Kemi Seba .Au cours d’une conférence publique de ce dernier à Ouagadougou le 21 décembre 2019, nous avons rencontré, le militant panafricaniste malien qui nous fait l’état de la mobilisation de la population malienne pour demander le départ des troupes françaises et la mise à mort du FCFA. Ils étaient au nombre de cinq à avoir effectué le déplacement pour suivre la conférence publique de leur mentor Kemi Seba à Ouagadougou .Pour Bassoro Sylla et ses camarades, la lutte n’a pas changé de forme .Bien au contraire, elle est en train d’atteindre son point culminant. Et le message est toujours clair pour ces mordus de souverainisme de l’Afrique : le départ de la France sur le territoire malien et par ricochet dans toute la région sahélienne. « Le Mali n’existe pas. Nous n’avons que Bamako et Sikasso » s’insurge-t-il. A l’écouter, le conflit malien qui a déclenché en 2013 a fait près de 3000 morts. Mais, rien ne semble arrêter la boucherie en dépit des différentes opérations notamment françaises à travers la force Barkhane. « Au Mali des femmes, des enfants sont égorgés » explique l’activiste.

Pour mettre la pression à l’autorité face à ses responsabilités, des marches de soutien aux Forces Armées Maliennes (FAMA) sont organisées. Insuffisantes juge le coordonnateur d’Urgence Panafricaniste Mali Bassoro Sylla. Pour lui, la France qui avait été appelée pour sauver le Mali des griffes du terrorisme doit tirer toutes les conséquences de son échec et rendre le tablier. Plus de temps à perdre avec les dirigeants locaux mais attaquer le cœur du problème qui est la France. « Nous, on a compris que nos dirigeants sont les branches et la France est la racine. Donc, il faut arracher l’arbre » s’exclame-t-il.

Pour ce faire et selon ses dires, Bamako, la capitale malienne devrait être encore en ébullition le 10 janvier 2020. Pour la jeunesse d’urgence panafricaniste Mali, la date du 10 sera sans appel dans le mouvement de contestation contre les forces françaises et par-delà la demande de suppression de la monnaie FCFA. « Le 10 quand nous allons sortir, nous n’allons pas rentrer ». « Nous allons accompagner l’ambassadeur français pour qu’il parte ».Position d’ailleurs défendu par Kemi Seba qui promet l’explosion du néocolonialisme français en Afrique en 2020. Convaincu que le véritable problème sécuritaire critique de leur pays est dû aux opérations françaises, le coordonnateur d’urgence panafricaniste du Mali Bassoro Sylla pense que la France joue un double jeu entre les mouvements terroristes et son rôle de pompier. En témoigne la prise en otage de Kidal par l’armée française où ni l’armée malienne encore moins l’autorité ne peut accéder .Les dés sont donc jetés avant la rencontre des chefs d’Etat du G5 Sahel à Pau en France avec le président Emmanuel Macron.

Alain Yaméogo

Source : touteinfo.com

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Le Salon d’honneur de l’aéroport de Conakry refusé à Salif Keita : L’artiste y voit une cabale de la France

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Salif Keita, le pape de la musique mandingue est en Guinée pour une série de concerts qui marque ses 70 ans et ses 50 ans de carrière. En conférence de presse, ce lundi, il a dit être foncièrement africaniste et a raconté une petite mésaventure. ‘‘J’ai eu une petite histoire en rentrant en Guinée.

Quand je suis arrivé à l’aéroport, ce n’est pas moi qui ai voulu partir au salon d’honneur. On m’a amené vers là-bas. Tout de suite, il y a eu quelqu’un qui n’a pas voulu que j’y rentre. On m’a foutu dehors. Ce n’est pas un problème. Parce que j’avais oublié quelque chose, J’avais oublié que l’aéroport n’est pas guinéen, il est français. 99 ans de contrat avec la France, il n’est pas guinéen. Si je le savais, je ne serais pas parti au salon d’honneur (…) je n’allais pas prendre la direction du salon mais je suis fier. Le président Alpha condé est en train de faire une route entre Bamako et Conakry, je serais fier de découvrir le paysage entre Bamako et Conakry par la route’’, a-t-il narré.

On se rappelle qu’en novembre dernier, dans une vidéo de près de quatre minutes diffusée en direct sur Facebook, l’artiste malien s’est adressé au président Ibrahim Boubakar Keïta, en bambara en lui demandant de ne plus obéir à son homologue français, Emmanuel Macron, et a accusé la France de financer les jihadistes dans son pays.

La France, par son ambassade à Bamako, avait réagi en insistant notamment sur la nécessité de contrôler la véracité des informations circulant sur la place publique. Avant d’indiquer que de ‘‘tels discours font le jeu de ceux qui cherchent à semer la discorde et entretenir le chaos. Ils sont également une offense à la mémoire des civils et militaires, maliens, français et internationaux, victimes de la barbarie terroriste au Mali’’.

On pensait l’affaire close avec cette réaction. L’affaire de Conakry nous prouve le contraire. A en croire en tout cas le célèbre chanteur.

L’aéroport de Conakry est géré, exploité et développé par la SOGEAC. Celle-ci est détenue par l’Etat Guinéen (51%) et les partenaires Aéroports de Paris Management (ADPM), Agence Française de Développement (AFD) et la Chambre de Commerce et de l’Industrie de  Bordeaux (CCIB) (49 %).

Ibrahima S. Traoré

Sourceguinee7.com

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Déclaration de l’ADP-Maliba suite à sa signature de l’Accord Politique de Gouvernance

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L’ADP Maliba a procédé ce jour 30 décembre 2019 à la signature de l’Accord Politique de Gouvernance avec Monsieur le premier ministre, chef du gouvernement.

 

Cette signature s’inscrit dans le cadre du suivi de la mise en oeuvre des résolutions du Dialogue National Inclusif.

L’ADP-Maliba,en tant que parti politique de l’opposition a pris part à toutes les phases du Dialogue National comme demandé par son candidat au sortir de l’élection du président de la République, scrutins de juillet et Aout 2018.

Cette participation a été d’un apport capital aussi bien lors des phases locales que nationale ayant positivement impacté sur les résolutions et recommandations issues du Dialogue.

Conscient que la situation actuelle du pays appelle toutes les filles et tous les fils du pays à un dépassement de soi ;
Conscient du rôle éminemment joué par le parti pour la réussite du Dialogue National Inclusif ;
Conscient de sa responsabilité quant à la mise en oeuvre des résolutions du Dialogue;

L’ADP MALIBA a, en toute responsabilité, décidé d’accompagner le gouvernement pour la mise en oeuvre des résolutions et recommandations issues du Dialogue National Inclusif à travers cette signature pour le seul intérêt du Mali.

P/ le Comité Exécutif
Le Président
Youba BA

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Sports : Ces Africain(e)s qui ont marqué la décennie

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Les années 2010 s’achèvent. C’est l’occasion pour rfi.fr de se pencher sur les athlètes africain(e)s qui ont marqué leur discipline, voire le sport en général, lors de la décennie écoulée.

 

YAYA TOURÉ (FOOTBALL)

Si les années 2000 ont été celles de Samuel Eto’o et de Didier Drogba, Yaya Touré, lui, a régné sur une partie de la décennie suivante. Le milieu de terrain a été élu meilleur joueur africain quatre fois de suite (2011 à 2014) avant de conduire la Côte d’Ivoire au sacre lors de la CAN 2015. Moins populaire que les deux attaquants susmentionnés, l’Ivoirien n’en a pas moins impressionné la planète entière durant ses années à Manchester City (Angleterre), entre 2010 et 2018, grâce à une technique exceptionnelle en dépit de son imposant gabarit.

MOHAMED SALAH (FOOTBALL)

Fantastique avec Liverpool (Angleterre) depuis 2017, l’Égyptien est devenu une superstar du football et une icône dans le monde arabe. Ce n’est pas pour rien que l’ailier a fait la Une – situation assez rare pour un(e) athlète – du prestigieux magazine Time. Avec le Sénégalais Sadio Mané, Mohamed Salah est le nouvel ambassadeur du foot africain à l’international.

RAMY ASHOUR (SQUASH)

Beaucoup moins connu que son compatriote Salah, Ramy Ashour n’en incarne pas moins l’excellence égyptienne en squash. Celui qu’on surnomme « The Artist » a remporté une quarantaine de titres majeurs et a occupé la première place du classement mondial entre 2010 et 2013. Le triple champion du monde a définitivement déposé sa raquette en 2019, après avoir régalé les fans de la discipline. Il est d’ores et déjà considéré comme l’un des meilleurs joueurs de tous les temps.

CHAD LE CLOS (NATATION)

Peu de nageurs peuvent se targuer d’avoir fait boire la tasse au roi des rois, Michael Phelps. Chad le Clos y est pourtant parvenu en battant le légendaire Américain en finale du 200 mètres papillon des Jeux olympiques 2012. Le Sud-Africain a également remporté une vingtaine de médailles lors de compétitions majeures (JO, Mondiaux en grand et petit bassins). Il est devenu le meilleur représentant de la natation africaine, depuis la retraite de la Zimbabwéenne Kirsty Coventry.

CASTER SEMENYA (ATHLÉTISME)

C’est à la fin des années 2000 que la Sud-Africaine s’est révélée, en écrasant les Championnats du monde 2009 sur 800 mètres. Depuis, l’athlète hyperandrogène a connu beaucoup de hauts – médailles d’or aux JO 2012 et 2016, ainsi qu’aux Mondiaux 2011 et 2017 – et de bas. La fédération internationale d’athlétisme (IAAF) s’est notamment lancée, ces dernières années, dans un bras de fer juridique avec l’intéressée, pour la forcer à faire baisser son taux de testostérone naturellement élevé. Caster Semenya est ainsi devenue un symbole de la question du genre, dans le sport.

OSCAR PISTORIUS (ATHLÉTISME)

Oscar Pistorius a, lui aussi, été un symbole, au début des années 2010. Notamment en devenant un des premiers athlètes à concourir à la fois aux Jeux paralympiques et aux Jeux olympiques (2012). « Blade Runner » a ensuite vécu une véritable déchéance, suite au meurtre de sa compagne Reeva Steenkamp en 2013. En novembre 2017, après de multiples rebondissements judiciaires, le multiple médaillé d’or a été condamné à 13 années de prison.

DAVID RUDISHA (ATHLÉTISME)

Un phénomène dont la carrière est entre parenthèses depuis les Jeux de Rio. La faute à des blessures sans fin. Le Kényan a été double champion olympique du 800 mètres, double champion du monde du double tour de piste, et est devenu recordman de la distance (1 minute, 40 secondes et 91 centièmes). Il a été élu athlète de l’année par le réputé magazine Track and Field News, trois fois de suite (2010. 2011 et 2012). Un record qu’il partage avec l’Américain Carl Lewis.

ELIUD KIPCHOGE (ATHLÉTISME)

Des records et davantage de régularité que son compatriote David Rudisha. Rendez-vous compte : le premier homme à avoir couru le marathon sous les deux heures devançait déjà le mythique Hicham El Gerrouj en finale du 5 000 mètres des Championnats du monde… 2003. Depuis, le Kényan s’est surtout illustré hors stade, en remportant une kyrielle de marathons et en battant en 2018 le record de la discipline avec un chrono à 2 heures, 1 minute et 39 secondes.

FRANCIS NGANNOU (MMA)

Le « Roi sans couronne » des arts martiaux mixtes (MMA) s’est abattu sur le monde du MMA, tel un météore. Le Camerounais a pourtant découvert la discipline en 2013 seulement, à une époque où il était sans domicile fixe, dans les rues de Paris. Depuis, « The Predator » est devenu une star des sports de combat, malgré une défaite pour la ceinture de champion des poids lourds de l’Ultimate Fighting Championship (UFC). En attendant une deuxième chance, le protégé de l’ex-boxeur Mike Tyson enchaîne les victoires spectaculaires, pour le plus grand délice des fans. Le commentateur-vedette de l’UFC, Joe Rogan, l’a qualifié de « type le plus effrayant de tous les temps ».

JOËL EMBIID (BASKET-BALL)

Les années 2020 seront-elles celles du Camerounais ? La star de Philadelphie ne cesse de clamer que l’avenir appartient à ses Sixers. Pourtant, le pivot âgé de 25 ans a déjà réalisé un exploit immense, depuis 2014. En effet, on n’avait sans doute jamais vu un basketteur NBA manquer intégralement les deux premières années de sa carrière professionnelle sur (graves) blessures et atteindre malgré tout un  niveau de jeu aussi exceptionnel. Cette saison, Joël Embiid fait clairement partie des meilleurs joueurs de la prestigieuse ligue nord-américaine.

RFI

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