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Dialogue national inclusif : IBK rate le rendez-vous de l’union sacrée

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En lieu et place d’une véritable concertation nationale digne de ce nom pour rassembler le peuple malien afin de faire face aux problèmes brûlants de l’heure qui menacent son existence, le président Ibrabim Boubacar Keïta en a fait à sa tête en organisant un Dialogue national inclusif (DNI). L’absence à cette rencontre d’une crème importante de la classe politique malienne et  de la société civile donne froid au dos quant à sa volonté de réaliser l’union sacrée autour de lui  pour sortir le Mali de la grave crise qu’il connaît, depuis 2012.

 

Par l’organisation de ce dialogue national inclusif, boycotté par une grande majorité des acteurs de la scène politique qui ont voix au chapitre, le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), qui a présidé l’ouverture, samedi 14 décembre, au Palais de la Culture, à Bamako, la capitale malienne, rate ainsi l’occasion de se réconcilier, d’une part, avec son peuple, et d’autre part, de le rassembler autour de lui  pour faire face à l’ennemi qui s’arme chaque jour davantage de notre division et de notre incompréhension.

Aujourd’hui, plus que jamais, le Mali, confronté à une crise multidimensionnelle depuis la mutinerie des soldats de la garnison de Kati, à 15 Km de Bamako, qui a eu raison du pouvoir du général Amadou Toumani Touré (ATT), le 22 mars 2012,  a besoin de l’union sacrée pour affronter les ennemis intérieurs tapis dans l’ombre et extérieurs de notre pays et du développement. Cette union, comme tout le monde le sait, ne saurait se réaliser dans le travail fractionnel  que les Maliens réalisent en ce moment à travers des marches, meetings et autres manifestations de ‘’m’as-tu vu’’ soutenant les Forces armées de défense et de sécurité (FADS) ou réclamant le départ des forces étrangères d’occupation.

La nécessité de se parler et d’être débout comme un seul homme s’impose à tous les Maliens en raison des menaces de tous ordres qui planent sur leur pays. Et celui qui incarnait mieux ce grand rassemblement autour de notre pays miné de tous les maux, était sans nul doute le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta. Malheureusement, il en a fait à sa tête en organisant un dialogue dont lui-même a faussé les données en déclarant dans les colonnes de Jeune Afrique que les recommandations et résolutions ne s’appliqueront pas à lui. Cette prise de position d’IBK, considérée comme une fuite en avant,  a été très mal appréciée dans les rangs des partis politiques de l’opposition et d’une partie de la société civile. Frustré par cette attitude du chef de l’État malien, un grand nombre de ses compatriotes n’ont plus vu la nécessité d’être présents à un rendez-vous dont les dés étaient déjà pipés. Ils ont brillé par leur absence à l’ouverture du Dialogue national inclusif (DNI).

Aujourd’hui, qu’on ne se voile pas la face. Le dialogue national inclusif est mal parti. L’absence de l’opposition dont Soumaïla Cissé est le chef de file et non moins président de l’Union pour la République et la démocratie (URD), qui n’est pas une force négligeable sur le landerneau politique malien, du Parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI) du Dr Oumar Mariko, de la Convention nationale pour une Afrique solidaire (CNAS-Faso Hèrè) de l’ancien Premier ministre Dr Soumana Sako, du Front africain pour la démocratie (FAD) de Nouhoum Sarr, de l’Alliance démocratique pour le peuple malien (ADEPM) de Aboubacar Sidiki Fomba, de l’Association politique «Anw Ko Mali Dron», présidée par l’ancienne ministre Mme Sy Kadiatou Sow et d’autres organisations de la société civile donne un goût d’inachevé à ce dialogue dont les conclusions étaient censées donner une nouvelle orientation politique à notre pays, victime des pseudo-démocrates qui ont confisqué la révolution de 1991 pour leurs intérêts sordides et haïssables et cela avec la bénédiction de leurs mentors occidentaux qui qualifiaient leur gestion destructrice spoliatrice de notre pays d’exemple en Afrique.

On se rappelle que ce sont ces mêmes forces qui ont contraint, en 2017, le président IBK à renoncer à l’organisation d’un référendum qui devait aboutir à la révision de la Constitution de février 1992. En laissant cette partie importante du peuple malien sur le quai, les organisateurs du dialogue prêchent dans le désert. Et le président Keïta a raté le rendez-vous de l’union sacrée tant réclamée autour de lui pour que le peuple malien soit sur les remparts face à l’ennemi comme écrit dans  notre hymne national. En refusant d’intégrer les suggestions et propositions de certaines de ces forces vives qui avaient pris part à une des phases du dialogue, Ibrahim Boubacar Keïta a voulu que ce dialogue soit son dialogue à lui.

Ce cadre, qui devait être un moment solennel pour le peuple malien afin de laver le linge sale en famille en se crachant les quatre (04) vérités, sera du 14 décembre au 22 décembre un monologue entre ceux qui ont accepté d’accompagner le président IBK dans sa politique de division  du Mali. Comment comprendre que l’accord d’Alger, signé, en 2015, entre le gouvernement malien et les terroristes et djihadistes de Kidal, décrié par bien de Maliens parce que contenant les germes de la désagrégation du Mali, ne soit pas discuté au cours d’une telle rencontre. Donc, ce n’est pas l’avenir du Mali qui sera discuté à ce dialogue mais la volonté d’une minorité à la solde de l’impérialisme rampant qui veut coûte que coûte mette la main sur nos richesses naturelles. Aussi, ne sera-t-il pas question de la responsabilité des dirigeants qui sont à l’origine de la déliquescence de l’État malien de novembre 1968 à nos jours.

Bien vrai que les thématiques inscrites à l’ordre du jour soient d’actualité et dans l’heure du temps, la volonté affichée d’IBK est d’appliquer à la lettre les recommandations de ses maîtres occidentaux, soutiens des narcotrafiquants de Kidal, à savoir la partition de notre pays à travers l’application du chiffon de papier du nom de la capitale algérienne. Un accord dans lequel aucun patriote malien ne se reconnaît à cause des dispositions qui accordent une indépendance de fait aux terroristes de Kidal qui bénéficient encore des soutiens français.

Ce dialogue est loin de répondre aux aspirations du peuple malien. Qu’IBK se ressaisisse, en 2020, pour réaliser l’union sacrée au tour de lui afin que le Mali ne disparaisse pas de la carte du monde.

Yoro SOW

L’Inter De Bamako

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Mme Koné Sissi Dakouo, directrice générale de l’ONAPUMA : «Notre mission est de répertorier les enfants éligibles et de leur garantir les droits que confère le statut de pupille»

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Créé en 2018, pour manifester la responsabilité de l’Etat envers les enfants orphelins, abandonnés, sans substitut parental,  l’Office national des pupilles en République du Mali (Onapuma) fait aujourd’hui le bonheur de 300 enfants bénéficiant du statut de pupilles de la nation et de pupilles de l’Etat dans notre pays.

 

La question de la prise en charge des orphelins s’est posée au Mali dès son indépendance. Depuis le début des années 1990, elle est devenue une problématique majeure au regard des crises sécuritaires cycliques. La crise sécuritaire récurrente dans notre pays a causé la mort, la disparition ou l’incapacité physique et mentale des personnels des forces armées et de sécurité et autres corps paramilitaires, des fonctionnaires et autres agents de l’Etat dans l’exécution de mission de service commandé ou de service public. La situation des enfants de ces derniers est rendue difficile dans un contexte de pauvreté, leurs tuteurs ne parviennent pas souvent à supporter seuls les charges d’entretien, d’éducation, de santé, etc.

C’est pour résoudre ce problème que l’Etat malien a, par la loi N°2016-058 du 27 décembre 2016, institué la qualité de pupilles en République du Mali, et créé par la loi N°2018- 011 du 12 février 2018, l’Office national des pupilles en République du Mali (Onapuma), placé sous la tutelle du ministère de la Santé et des Affaires sociales.

«La création de l’Onapuma est la manifestation de la responsabilité de l’Etat envers les enfants orphelins, abandonnés, sans soutien, sans substitut parental capable d’assurer leur prise en charge. Cette équité sociale s’étend aussi en faveur des enfants dont les parents sont malades mentaux ou condamnés à de lourdes peines privatives de libertés. Notre mission est de répertorier les enfants éligibles et de leur garantir les droits que confère le statut de pupille», déclare Mme Koné Sissi Dakouo, directrice générale de l’Onapuma.

Au Mali, deux catégories d’enfants sont concernés par le statut de pupille : les pupilles de la nation qui sont des enfants orphelins de parents fonctionnaires civils ou militaires morts en service ou lors de catastrophes naturelles reconnues par l’Etat et sans substitut parental ; les pupilles de l’Etat sont des enfants abandonnés sans substitut parental, nés de parents souffrant de maladie mentale ou condamnés à de lourdes peines de prison. Actuellement, l’Office national des pupilles en République du Mali (Onapuma) prend en charge 300 pupilles  dont 265 de la Nation et 35 de l’Etat repartis sur le territoire national comme suit : Ségou 18, Koulikoro 8, Mopti 3, Gao 2, Sikasso 6. Les 263 restants sont répartis entre Bamako et Kati.

Les droits accordés aux pupilles par la loi

L’Office national des pupilles en République du Mali constitue un espoir pour les 300 enfants qu’il prend en charge, car le statut de pupille confère à l’enfant bénéficiaire la protection, le soutien moral et matériel de l’Onapuma pour la pleine jouissance de ses droits, sans préjudice des droits auxquels il peut prétendre en vertu des dispositions en vigueur sur les régimes de pensions.

Selon la directrice générale de l’Onapuma, les 300 pupilles  ont bénéficient  tous, aujourd’hui, du droit à : l’adoption ; la prise en charge des frais de scolarité du fondamental, secondaire, d’apprentissage et de formation ; l’octroi d’une bourse entière de l’enseignement supérieur ; la prise en charge des frais d’actes médicaux et de soins à travers le régime d’assistance médicale, l’assurance maladie obligatoire (AMO) ; au placement le cas échéant en institution spécialisée.

«Les actions de soutien exercées en faveur des pupilles ont pour objectif de leur assurer au minimum ce que le parent blessé ou décédé aurait pu leur apporter notamment en écoute, conseils et entretien. Pour les pupilles qui sont dans des familles de tuteurs démunies, nous accordons des subventions à ces familles pour l’entretien des pupilles. Nous avons des équipes qui se déplacent régulièrement dans les familles. Nous disposons d’une base de données contenant toutes les informations sur chaque pupille. La bancarisation des pupilles est en cours et le versement des allocations. Bientôt les pupilles recevront leur carte d’identification», ajoute-t-elle.

Au mois d’août dernier, des cours de rattrapage ont été organisés pour les pupilles dont le niveau était jugé faible, des kits scolaires et d’hygiène ont été remis à tous les pupilles. L’Office national des pupilles en République du Mali a également eu des rencontres d’information avec les académies d’enseignement des rives droite et gauche de Bamako et de Kati ; toutes les directions de l’éducation nationale (préscolaire, fondamental, secondaire supérieur et professionnel).

Abdrahamane Diamouténé

 Le Débat

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Dialogue national inclusif : Les grandes attentes du président dévoilées

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Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, attend des travaux de la phase nationale du dialogue national inclusif l’examen de la question d’une trêve sociale, durable et véritable ; des débats sur l’attitude d’une nation en guerre et  l’épineuse question du sentiment anti-forces étrangères au Mali.

 

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, a ouvert, le samedi 14 décembre 2019, les travaux de la phase nationale du Dialogue national inclusif dans la grande salle Banzoumana Sissoko du palais de la Culture Amadou Hampaté Bâ. L’événement a mobilisé du monde. Les chefs des Institutions, les membres du gouvernement, les ambassadeurs, plusieurs personnalités politiques et religieuses, la société civile étaient présents.

Cette phase nationale du Dialogue national inclusif est le couronnement d’un long processus pyramidal à caractère inclusif. Il s’agira pour les participants d’ausculter le pays pour voir quel est son mal, d’où nous vient-il et comment le soigner. Les participants constituent donc une force de propositions pour mieux asseoir le processus démocratique, adapter les institutions, corriger la gouvernance, stabiliser le pays, renforcer la commune volonté de vivre en commun.

Pour le président de la République,  Ibrahim Boubacar Kéita, les attentes sont nombreuses pour sauver le pays et rien ne sera mis au-dessus du confort de nos compatriotes. «Je ne suis que le serviteur du Mali. Mon ambition, celle de mon gouvernement, sont de faire en sorte que le peuple malien soit respecté partout et qu’il vive décemment. Rien ne sera mis au-dessus du confort de nos compatriotes. L’Etat est à l’écoute de la demande sociale, se surpassant à chaque fois pour que les revendications soient gérées à la mesure de ses moyens».

Le président IBK souhaite que le Dialogue national inclusif examine la question devenue incontournable d’une trêve sociale, durable et véritable, qui permette une respiration minimale à un pouvoir public pris à la gorge par les dépenses militaires.

IBK souhaite également que ces assises débattent de l’attitude d’une nation en guerre. «Une attitude qui doit aller au-delà des indignations de pure forme. Nous devons être de solidarité authentique, palpable, mesurable avec nos soldats. Si le plus lourd fardeau revient à l’Etat, chacun d’entre nous peut faire un peu, chacun d’entre nous doit faire plus d’effort pour notre guerre, qui est une guerre de libération nationale, ni plus ni moins», précise le président de la République.

Concernant la montée en puissance du sentiment anti-forces étrangères au Mali, IBK demande aux Maliens de ne pas se tromper d’ennemi : «Mais il importe que nos compatriotes mesurent que s’en prendre à la Minusma, c’est s’en prendre surtout aux forces sénégalaises, burkinabè, togolaises, ghanéennes, tchadiennes. Cela est si inconfortable pour notre honneur de Malien, d’Africain ! Pareillement, nous devons dépasser le complexe colonial vis-à-vis de la France. Nos parents étaient engagés par elle sur les fronts des deux grandes guerres mondiales. Aujourd’hui, elle est notre alliée et ses soldats tombent sur notre sol comme les nôtres. Sachons raison garder !»

Wassolo

 Le Débat

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SOMMET DES CHEFS D’ÉTAT DU G5 SAHEL AU NIGER, HIER

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Comment mettre Emmanuel Macron dos au mur à Pau ?

L’attaque terroriste ignoble perpétrée par des djihadistes à Inatès ayant coûté la vie à soixante et onze (71) soldats nigériens, le mardi 10 décembre 2019, a engendré le report de la rencontre de Pau qui devait de permettre aux Chefs d’État du G5 Sahel de clarifier leur position par rapport au maintien des forces françaises sur leur sol ou pas.

 

En vue de permettre aux différents Chefs d’État du G5 Sahel de présenter leurs condoléances au Président et au peuple nigérien et de se concerter par rapport à la rencontre de Pau qui se tiendra, au mois de janvier 2020, ces Présidents se sont retrouvés, hier, dimanche 15 décembre 2019, à Niamey au Niger. Selon les données, ce Sommet a été une opportunité pour les Chefs d’État du G5 Sahel d’accorder leurs positions sur la lutte contre le terrorisme qui constitue plus qu’un souci dans le sahel. Chaque jour compte son lot de victimes civiles et militaires. Cette guerre asymétrique a coupé le sommet aux plus hautes autorités des pays du sahel.

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU LUNDI 16 DÉCEMBRE 2019

Par Tougouna A. TRAORÉ

Source : Nouvel Horizon

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BELLE MOISSON DE BOUBOU CISSE ET SALIF TRAORE A ABU DHABI

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Le Mali bientôt doté d’une trentaine de véhicules couguars blindés et d’hélicoptères

 

Le premier Ministre Boubou Cissé après un séjour à Abu Dhabi aux Emirats Arabes-Unis, a réussi à conclure plusieurs bons partenariats. Accompagné pour la circonstance du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, la moisson a été bonne. Ils sont revenus avec la joie aux lèvres. Au terme de cette rencontre Des investissements dans les secteurs des mines et de l’énergie en passant par l’agro-industrie et les transports sont en vue. Que de bonnes nouvelles. Mais la plus gosse reste le partenariat dans le secteur de la sécurité et la défense.

Après la visite de 72 heures effectuée par le Premier Ministre Boubou Cissé et son ministre de La Sécurité, le Général de division Salif Traoré, plusieurs annonces intéressantes pour notre pays ont été faites concernant différents secteurs. A travers cette rencontre on peut constater que la relation Bamako- Abu Dhabi se porte bien.

En effet, la pêche a été bonne.

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU LUNDI 16 DÉCEMBRE 2019

Par KADOASSO I.

Source : Nouvel Horizon

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L’OFFICE DU NIGER À L’ESPACE D’INTERPELLATION DÉMOCRATIQUE

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Le ministre de l’Agriculture rabat le caquet du Collectif des Chefs de Familles de Bouyagui-Wèrè

 

Pour la 24ème session de l’Espace d’Interpellation Démocratique (EID) qui a eu lieu, le 10 décembre 2019, au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), le Ministère de l’Agriculture a reçu une interpellation concernant l’Office du Niger (ON). Il s’agit de celle du Collectif des Chefs de Familles de Bouyagui-Wèrè, dans la zone de production de Molodo.

Le Collectif dit en substance: ‘’qu’un grand aménagement a été réalisé sur ses terres agricoles d’une surface de plus de 2.000 hectares dans le village de Bouyagui-Wèrè à l’Office du Niger, zone de Molodo; qu’au cours des travaux, que le village a été surpeuplé par les agents chargés de l’exécution des travaux avec qui, la population de Bouyagui-Wèrè a tout partagé jusqu’à l’achèvement des travaux. Mais qu’au moment venu pour la distribution des parcelles aménagées, qu’aucune famille de Bouyagui-Wèrè n’a été installée sur 1 mètre’’.

CELUI QUI N’A PAS FAIT LE TERRAIN N’A PAS DROIT A LA PAROLE

En répondant à l’interpellation du Collectif des Chefs de Familles, le ministre de l’Agriculture, Moulaye Ahmed Boubacar HAIDARA a été on ne peut plus clair…

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU LUNDI 16 DÉCEMBRE 2019

Par Daba Balla KEITA, avec le Service COM/ON

Source : Nouvel Horizon

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FACE AUX JEUNES EN IMMERSION POLITIQUE

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«Macron aurait dû venir à Ouagadougou pour un sommet extraordinaire auprès du G5», déplore Mara

 

Dans la journée du dimanche, le siège du Parti YÈLÈMA a abrité une rencontre entre Moussa Mara et les apprenants. Rencontre où au-delà du fonctionnement du parti, l’ancien Premier ministre s’est exprimé sur la récente sortie mitigée du Président Français, Emmanuel Macron.

«Le Président Français, Emmanuel Macron devait venir à Ouagadougou, où est logée la présidence actuelle du G5. Un sommet extraordinaire était indiqué, selon lui, pour une clarification des avis sur la mission de l’opération Barkhane..»

Tout est parti d’une formation portant sur des cours théoriques concernant l’engagement politique, la hiérarchie face au Bureau Exécutif, les réalités du terrain et le leadership. Une initiative de M. Niaga Diop, non moins président des jeunes du Parti pour l’Action Civique et Patriotique (PACP) épaulée par l’Institut Néerlandais pour la Démocratie Multipartite. Pour que les quinze (15) participants, dont quatre (04) demoiselles, soient au bain du quotidien d’une formation politique, le siège du Parti YÈLÈMA a été investi pour une rencontre au sommet.

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU LUNDI 16 DÉCEMBRE 2019

Par BAMOÏSA

Source : Nouvel Horizon

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DIALOGUE POLITIQUE INCLUSIF OU EXCLUSIF ?

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IBK démarre le train du dialogue sans les wagons

Le président de la république Ibrahim Boubacar Keïta a ouvert le dialogue national inclusif (DNI) le samedi 14 décembre 2019. L’objectif de ces rencontres qui se tiennent jusqu’au 22 décembre est de trouver les voies et moyens pour sortir le pays de la crise multiforme à laquelle il est confronté. Si la présence des groupes armés à ce rendez-vous, tient à une raison, les acteurs influents et majeurs qui ont, au lendemain de l’élection présidentielle de 2018 (l’opposition), réclamés un dialogue pour aplanir les divergences entre Maliens, n’ont pas répondu à l’appel d’IBK. Ce dialogue tient-il son principe d’inclusivité ?

 

Le ton des assises est donné par le chef de l’État, Ibrahim Boubacar Kéita. Il a souhaité des débats francs, avec une devise : vérité, sincérité et convivialité. C’est l’occasion pour débattre de tout. Les différentes crises maliennes seront, pendant une semaine, au centre des débats qui vont se dérouler en atelier avec des acteurs issus des forces vives de la nation tels que des religieux, des hommes politiques maliens et la société civile. Malheureusement si tout à l’air de se passer normalement, il est important de souligner le fait que ce dialogue national inclusif se déroule en l’absence des acteurs clés, qui, au lendemain de la réélection pour le second mandat contesté d’IBK avaient tous unanimement sollicités la tenue d’un dialogue au cours duquel les Maliens pourront se parler. Quoiqu’on dise, la classe politique de l’opposition tient la paternité de ce dialogue qui se déroule sans eux.

Raisons du boycott de l’opposition

Cependant, l’écrasante majorité de l’opposition a boycotté la rencontre. Les conditions ne sont pas réunies pour la réussite du dialogue national, explique Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition parlementaire. « Ce qui est sûr c’est que nous avons posé un certain nombre de conditions, parmi lesquelles il faut discuter de tout, qu’il n’y a pas de sujet tabou, qu’il faut que les résultats puissent s’imposer à tout le monde, mais nous avons vu des indices qui nous font croire que cela n’est pas possible », relève le chef de file de l’opposition

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU LUNDI 16 DÉCEMBRE 2019

Par KADOASSO I.

Source : Nouvel Horizon

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LA RADICALISATION DES JEUNES ET L’EXTRÉMISME VIOLENT

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L’impact négatif des prêches incontrôlées et des réseaux sociaux en question

Le radicalisme et l’extrémisme violent sont aujourd’hui deux (02) phénomènes qui constituent un danger pour la survie de l’humanité. Les pays qui en souffrent le plus sont ceux dits pauvres ou en voie de développement comme le Mali.

Si les causes du radicalisme et de l’extrémisme violent sont multiformes, l’utilisation incontrôlée des réseaux sociaux peut avoir des conséquences négatives sur l’expansion du phénomène. Le remplacement du contenu du coran par des opinions personnelles de certains prêcheurs demeurent aussi un facteur, et pas le moindre, favorisant l’enrôlement des jeunes.

Aucune définition de la radicalisation et de l’extrémisme violent ne fait l’unanimité. Selon l’organisation Living Safe Together, la radicalisation et l’extrémisme violent se définissent comme «toute forme de croyances et d’actions de personnes soutenant ou usant de la violence pour atteindre des objectifs idéologiques, religieux ou politiques».

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU LUNDI 16 DÉCEMBRE 2019

Par Mahamane TOURÉ

Source : Nouvel Horizon

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Grève des syndicats de la synergie : La réussite du mouvement créé la panique et nourrit des inquiétudes

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Tout semblait indiquer que le front social n’allait pas se taire si facilement après les nombreuses alertes émises par les enseignants depuis des mois.

Après l’echec des négociations entre le gouvernement et cette plateforme de syndicats de la Synergie de l’éducation, le constat est que ce lundi 16 décembre 2019, une grève des 120heures (05 jours ), avec rétention des notes des enseignants affiliés aux syndicats, a été lancée.

La grève, selon des premières vérifications, est suivie à presque 100% dans le pays. Selon des sources scolaires, plusieurs établissements privés avaient déjà anticipé en organisant les examens du premier trimestre. La raison était d’échapper à cette grève qu’ils sentaient venir.

Il faut aussi rappeler que cette grève aura pour conséquence la non effectivité des examens du premier trimestre dans les établissements publics concernés.

SourceFigaro du Mali

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Affaire SOMILO-SA contre Aliou Diallo : La Cour suprême déboute Somilo-SA

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La Cour suprême du Mali a donné raison, la semaine dernière, à l’entrepreneur Aliou Diallo dans le contentieux qui l’opposait à la société minière de Loulo (Somilo-SA). Après ce verdict de la plus haute juridiction de notre pays, Aliou Diallo souhaite être mis dans ses droits.

 

Selon Aliou Diallo, un jeune entrepreneur originaire de Kéniéba, son entreprise, qui travaillait avec la société minière de Loulo (Somilo-SA), était devenue la convoitise de certains cadres de ladite société. «La société minière de Loulo me vendait de la ferraille. Au moment où mes affaires prospéraient, des cadres de la société Somilo-SA ont voulu prendre le contrôle de mon entreprise avec la complicité de certains de mes employés.

Ils m’ont vendu de la ferraille et m’ont octroyé un marché d’un montant d’environ 60 millions de FCFA. La ferraille qu’ils m’ont vendue était stockée en dehors de la ville. Après, ils m’ont dit de ramener les ferrailles à l’usine sous prétexte qu’il y avait un rouleau de câble qui a été volé», a-t-il déclaré.

C’est ainsi que la société minière de Loulo et l’entrepreneur Aliou Diallo se sont retrouvés devant la justice à Kayes, qui a donné raison à Aliou Diallo. «Au tribunal de Kayes, la société Somilo-SA m’avait demandé de payer 700 millions de dommages et intérêts. Mais les investigations de la gendarmerie ont prouvé que c’est un autre entrepreneur qui avait volé le rouleau de câble. La justice a rendu sa décision en condamnant le voleur du rouleau de câble à payer les 700 millions de FCFA à la société  minière de Loulo», a ajouté Aliou Diallo.

Après cette première décision de justice, la société minière de Loulo a fait appel devant la Cour suprême qui a confirmé, la semaine dernière, la décision rendue par le tribunal de Kayes. L’entrepreneur,  Aliou Diallo, dont les factures impayées étaient bloquées par Somilo-SA, pendant tout ce temps, souhaite être mis dans ses droits.

Abdrahamane Diamouténé

Le Débat

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Mali : un enfant grièvement blessé par une mine à Bandiagara

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Un enfant a été grièvement blessé lorsque sa charette avait monté sur un engin explosif hier 15 décembre à Bandiagara, dans la région de Mopti. L’animal qui tirait la charette a été tué par l’explosion.

 

La scène se déroulait aux environ de 17h30 à Bandiagara. Selon une source locale,  la victime a été évacuée rapidement au centre de santé de la ville. Une enquête a été ouverte. Bandiagara. Une enquête fut lancée à cet effet. La ville de Bandiagara, sous influence de la milice Dan na ambassagou est aussi assiégé par des groupes s’identifiant à des djihadistes en guerre avec Dan na ambassagou.

NORDSUD JOURNAL

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Patrouille de grande envergure de la Brigade de Recherches de la Gendarmerie Rive Droite de Bamako

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Le Lieutenant Ouassa OUATTARA et ses hommes rassurent.

Les forces de la Gendarmerie Nationale travaillent inlassablement pour juguler le banditisme, la criminalité et toutes les autres formes de menaces qui sévissent dans nos villes et dans nos campagnes surtout en cette période de fin d’année.

 

C’est dans cette optique que la Brigade de Recherches de Gendarmerie de la Rive Droite de Bamako a procédé dans la nuit du samedi 14 Décembre 2019, à une patrouille de grande envergure dans certains quartiers de sa zone de compétence.

Il était 21 heures 45 minutes ce samedi 14 décembre 2019 quand le Lieutenant OUATTARA donnait les consignes générales à l’équipe de patrouille. La courtoisie avec la population et la sensibilisation des citoyens ont été les mots clés avant d’être sur le terrain avec ses hommes.

À la tête d’une équipe dynamique comprenant un grand nombre de personnel féminin, le Commandant de la Brigade de Recherches a choisi cette soirée le quartier Sirakoro Méguetana comme première destination. Sur place, il a quadrillé le secteur afin de mener à bien l’opération.

Des Check-points à des endroits pour le contrôle du trafic routier, des équipes mobiles dans d’autres lieux, aucun détail n’a été négligé.
Selon le Commandant de la Brigade, l’objectif recherché est de dénicher les bandits de leurs nids mais aussi de décourager les individus malintentionnés à abandonner leurs actes. Certes la tâche est rude mais nous sommes disposés à garantir un environnement stable, a-t-il rassuré avant d’inviter les populations à une franche collaboration avec les forces de sécurité.

De l’avis de certains habitants, cette patrouille est salutaire et elle doit être pérenne pour asseoir un climat de quiétude. A. Coulibaly, un noctambule, affirme être en sécurité avec la présence de cette équipe de patrouille. Il a exhorté les autorités à mettre les moyens nécessaires à la disposition de l’unité pour la poursuite de cette noble mission dans son quartier et même au-delà.

Rédaction DCRP

Malivox

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Polémique de la paix au Mali : IBK doit entendre le cri de son peuple !

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«Quand tu es félicité par les colons, c’est que tu es mauvais pour ton peuple. Quand ils disent que tu es mauvais, c’est que tu es bon pour ton peuple. Le jour où ils diront que je suis bon, c’est que je vous ai trahi» (Ahmed Sékou Touré).

 

Pendant longtemps, les dirigeants maliens ont tenté de faire croire au peuple travailleur du Mali que les autorités françaises d’hier comme d’aujourd’hui ont œuvré et continuent d’œuvrer pour la paix dans notre pays. Ce discours totalement coupé de la réalité est une œuvre grotesque qui insulte notre dignité d’homme. Cela se comprend aisément en jetant un regard rétrospectif critique sur les rapports malsains que la France a entretenus avec notre pays et cela par le truchement de l’apache régime de Moussa Traoré et de la pseudo-démocratie forgée et entretenue par des hommes et des femmes qui n’ont que faire de la dignité et du bien être socioéconomique et culturel de notre peuple travailleur.

Nul doute que la France a soutenu le régime de Moussa Traoré contre les intérêts de notre peuple laborieux: pendant vingt-trois (23) longues années de dictature militaro-udpmiste, notre  peuple a enduré les  affres d’une gestion calamiteuse de ses affaires par un régime apatride qui a fait choir tout espoir d’un avenir meilleur en ce peuple travailleur. Dix (10) ans de vide politique observé par les Maliens parce qu’imposé par des officiers qui ont trahi leur serment de ‘’servir le peuple malien même au prix de leur sang’’, c’était pour réussir à tuer en ce peuple tout patriotisme et toute fidélité à notre identité sociopolitique et culturelle nationale. Moussa a-t-il donc été à la bonne école du colonialiste anglais Lord Macaulay qui disait au Parlement britannique, le 2 février 1835, ce qui suit: «J’ai voyagé à travers l’Afrique, je n’ai pas vu de mendiant ni de voleur ; j’ai vu des personnes avec de hautes valeurs morales et je pense que nous ne pouvons pas conquérir ce pays, à moins que nous brisions ou effacions la colonne vertébrale de cette nation qui est sa spiritualité et son héritage culturel.

Par conséquent, je propose que l’on remplace son ancien système éducatif et culturel; ainsi, quand les Africains penseront que ce qui vient de l’étranger et en particulier de l’Angleterre  est meilleur que ceux en quoi ils croyaient, ils perdront l’estime de soi, leur culture et ils deviendront ce que nous voulons qu’ils soient, à savoir une véritable nation dominée.»

Les dix ans de vide politique imposé à notre peuple par le régime rétrograde de Moussa Traoré ont phagocyté pour beaucoup de temps le sens élevé de l’amour pour la patrie malienne.

La gestion calamiteuse de notre économie nationale pendant le règne de l’inamovible secrétaire général de ‘’l’Union démocratique du peuple malien’’ (UDPM) a fini par faire croire au peuple travailleur du Mali que son destin était scellé. La suite, on l’a vécu la mort dans l’âme. Le fiasco socioéconomique a été la raison pour Moussa de demander l’ajustement structurel au Fonds monétaire international (FMI) et à la Banque mondiale.

Pendant ses beaux jours, il était bien noté et «bien respecté» par les colonialistes français. Mais, l’histoire nous enseigne que les peuples, dans leurs combats pour la survie et le développement, ont toujours eu raison de leurs tyrans. Moussa est tombé avec sa soldatesque grâce au combat du peuple malien soutenu par ses soldats patriotiques. L’espoir jaillit ainsi des ténèbres. C’était le 26 mars 1991. Mais hélas ! Comme le dirait cette locution latine «Parturiunt montes; nascetur ridiculus mus» (les montages sont en travail: il en naîtra une souris ridicule). Les ‘’démocrates’’ à la solde des gouvernants français  spoliateurs des peuples, au lieu de redonner confiance à notre peuple travailleur, l’ont une fois encore trahi.

La démocratie française transportée et transplantée chez nous par des hommes et des femmes peu crédibles et qui ne jurent que par cette démocratie nauséabonde a tout simplement torpillé notre dignité nationale. Ces hommes et ces femmes, à la faveur de cette démocratie nauséabonde, ont travaillé de jour et de nuit à spolier notre peuple travailleur.

La conséquence désagréable est que le mode de vie chez nous qui s’installe dans la durée s’appelle l’affairisme, la délinquance financière, la corruption à grande échelle, le népotisme. Tout cet  imbroglio a engendré le gangstérisme, la criminalité, les détournements de deniers publics. Avec le soutien de la France qui a toujours travaillé à saper les fondements de notre souveraineté nationale, Alpha Oumar Konaré a organisé  sa ‘’flamme de la paix’’. ATT, comme s’il avait signé un accord secret avec Alpha, s’est converti en président conteur pour amuser la galerie. Pendant son règne, le Nord de notre pays est devenu un no man’s land, où les narcotrafiquants faisaient la pluie et le beau temps et les indépendantistes du MNLA se sont livrés aux activités guerrières pour enfin compromettre l’intégrité du territoire national.

Le Mali a continué sa descente dans les enfers avec l’appel de Dioncounda à l’intervention de l’armée coloniale française. Cet appel ne pouvait être formulé autrement que de demander à la France d’assurer la couverture aérienne et le renseignement. Mais, il était illusoire de voir la France se confiner dans ces deux rôles. Vite, elle a occupé Tessalit (comme cela figurait dans son agenda depuis la période coloniale).

Aujourd’hui, en complicité patente avec la CMA, les soldats maliens ne peuvent aller à Kidal. Il ne reste donc  qu’une seule solution que réclame tous les jours notre peuple travailleur: «le départ immédiat des troupes étrangères de notre pays ». Lorsque le représentant  de la MINUSMA à Kidal a souhaité la bienvenue à la délégation gouvernementale à Kidal, il a dit avec soin «la délégation venue du Mali».

Quelque soit la gymnastique d’une certaine tendance de l’ONU jouant le jeu de l’armée française et donc du pouvoir colonial de Macron, la cause est entendue pour la France et ses valets afro-maliens: ‘’Kidal n’est pas malien’’. C’est pour cela qu’ils se battent ici chez nous. Cette cause exige de plus en plus le départ de la France de chez nous. Des voix de patriotes se lèvent chaque jour pour dire que le Mali n’a pas besoin de l’armée française sur son sol.

Notre chanteur Salif Keïta, le cinéaste Cheick Oumar Sissoko et tous les patriotes exigent l’évacuation des troupes étrangères de notre sol. Il est  grand temps pour le président Ibrahim Boubacar Keïta d’entendre ce cri décisif de son peuple. Cela est un impératif catégorique parce qu’il évite des lendemains difficiles à notre pays.

Le Mali n’appartient pas à la France et Kidal reste malienne. Le président français, Emmanuel Macron, doit savoir qu’il n’a pas le choix de rappeler ses soldats parce qu’il sait que c’est cela qu’exige notre peuple. Aussi, il faut lui dire que le peuple français est aujourd’hui dans les rues de la France pour demander le mieux être socioéconomique et une véritable justice sociale aux dépens de la sale démocratie qui le mine de l’intérieur et prive les travailleurs français d’une vie descente et honorable. Notre président doit entendre le cri et la volonté du peuple malien. Pour ce faire, il doit jeter à la poubelle ce que voudrait Emmanuel Macron au Mali. Ici, c’est la terre de nos ancêtres. Pour servir honorablement son peuple, IBK doit à présent épouser cette historique et patriotique déclaration du président Ahmed Sékou Touré en accord complet avec son peuple: «Quand tu es félicité par les colons, c’est que tu es mauvais pour ton peuple. Quand ils disent que tu es mauvais, c’est que tu es bon pour ton peuple. Le jour où ils diront que je suis bon, c’est que je vous ai trahi.»

Monsieur le président IBK, il faut se rendre à l’évidence qu’autant l’épervier ne peut œuvrer pour la sécurité de la basse-cour, autant la France ne peut servir la paix chez nous car elle vit de nous. Si IBK doit répondre à la convocation de Macron, il faut qu’il lui demande de vive voix de rappeler sans délai ses troupes de notre territoire et cela sans condition aucune, car notre peuple  est las de la politique malveillante et spoliatrice des gouvernants français en Afrique.

La France est tout sauf un pays ami du Mali. Ceux qui nous aiment et qui peuvent nous aider potablement sont ailleurs. Cela saute aux yeux pourvu qu’on jette un simple clin d’œil sur les relations franco-africaines et donc maliennes. La France fait partie du problème chez nous. Elle ne peut contribuer à sa résolution. Il n’y a pas d’école de vérité dans le monde. Les ennemis intérieurs et extérieurs de notre peuple doivent savoir que la victoire finale revient à ce peuple et seuls les illusionnistes peuvent en douter.

Fodé KEITA

L’Inter De Bamako

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Le président IBK lors du lancement du dialogue national inclusif ” Nous devons dépasser le complexe colonial vis-à-vis de la France “

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Pour le lancement officiel des travaux du Dialogue National Inclusif, le président IBK a tenu un discours qui appelle à l’union des cœurs autour du Mali. Il a aussi invité nos compatriotes à reconsidérer leur attitude vis-à-vis de la MINUSMA, composée pour une grande partie de nos frères Africains et vis-à-vis de la France  » notre allié dont les soldats tombent sur notre sol « .

Lire la suite dans l’Indépendant

Source: l’Indépendant

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Ligue des Champions : le tirage au sort complet des huitièmes de finale de la Ligue des Champions

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Le grand moment est arrivé. Les huitièmes de finale de la Ligue des Champions ont été tirées ce lundi midi, à Nyon, en Suisse. L’OL jouera la Juventus Turin quand le Paris SG évoluera contre le Borussia Dortmund.

 

Pour beaucoup, c’est le vrai départ de la Ligue des Champions. Après une phase de poules qui a écarté la moitié des équipes engagées, ils ne sont plus que 16 à prétendre au trône suprême. Les grands noms sont là, avec le Real Madrid, le FC Barcelone, la Juventus, le Bayern Munich et Liverpool, quelques surprises aussi, comme l’Atalanta Bergame, un adversaire que beaucoup de premiers de groupe souhaiteront tirer au sort…

La France a réussi à placer deux représentants, avec le PSG, ce qui apparaît comme logique, et l’OL, qui a bataillé pour obtenir son sésame. Le club de la capitale pouvait craindre un tirage difficile, orienté vers l’Angleterre si l’on se fie aux statistiques d’avant-tirage. L’OL, de son côté, pouvait déjà s’attendre à du très lourd. Le tirage a livré son verdict ce lundi à partir de 12h, à Nyon, en Suisse. Les huitièmes de finale débuteront le 18 février prochain.

La Juve pour l’OL, le BvB pour le PSG et des gros chocs !

Finalement, le tirage au sort a déjoué tous les pronostiques puisque le Paris Saint-Germain ne jouera pas une équipe anglaise. En effet, Thomas Tuchel va retrouver un club qu’il connaît très bien puisqu’il reverra la Ruhr et le Borussia Dortmund. Un tirage compliqué mais pas tant que ça vu les performances, pour le moment, en dents de scie des hommes de Lucien Favre. De son côté, l’Olympique Lyonnais aura fort à faire, comme prévu, puisque les Rhodaniens ont tiré la Juventus Turin. Le Groupama Stadium verra donc Cristiano Ronaldo.

Sinon, nous aurons droit à quelques gros chocs puisque le Real Madrid et Manchester City vont s’affronter dès les huitièmes de finale. Pep Guardiola retrouvera donc les Merengues qu’il a eu plaisir à affronter lorsqu’il était à Barcelone. Justement, les Catalans défieront le Napoli, qualifié in extremis après la chute de l’Inter Milan. Le tenant du titre, Liverpool, aura aussi du travail puisque les Reds ont tiré l’Atlético Madrid de Cholo Simeone. Le petit poucet, l’Atalanta, auteur d’une deuxième partie de phase de poules formidable, affrontera l’adversaire jugé le plus faible du chapeau un, le Valencia CF. Le Bayern Munich de Robert Lewandowski affrontera le Chelsea de Frank Lampard. Enfin, José Mourinho a eu de la chance au tirage puisque son Tottenham affrontera le RB Leipzig, qui a peiné un petit peu en phase de groupes.

Le tirage au sort en direct :

 Borussia Dortmund – PSG

 Real Madrid – Manchester City

 Atalanta – Valencia CF

Atlético Madrid – Liverpool

 Chelsea – Bayern Munich

 Olympique Lyonnais – Juventus Turin

 Tottenham – Leipzig

 Naples – Barcelone

Source: Footmercato.net

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CVJR : Six (06) audiences pour 16.000 dépositions des victimes

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Depuis le dimanche dernier, la première audience publique de la commission vérité justice et réconciliation, s’est ouverte au CICB, sous le haute présidence du Président de la République Ibrahim Boubacar Keita.

 

Pour cette première audience publique, au total six audience pour seize mille dépositions des victimes, sont en cours sur un 1 an.

Pour le président de la Commission, Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), Ousmane Oumarou Sidibé, les audiences publiques de la CVJR permettront aux victimes de se défendre pour leur dignité.

Le Président Ousmane Oumarou Sidibé a souligné que les audiences publiques de la CVJR ne sont pas organisées pour accuser, mais pour rendre aux victimes de 1960 à 2012, leur respect dans un dialogue national et faire en sorte qu’ils prennent conscience, pour ne pas faire les mêmes erreurs et pour cela, chaque audience va durer une journée.

Les audiences publiques ont commencé par les témoignages des victimes qui porteront sur les atteintes aux droits à la liberté comme les arrestations et les détentions arbitraires, les enlèvements, les séquestrations et les enrôlements forcés.

Il faut noter que les 14 témoignages viennent de moins de 500 personnes, représentant les structures administratives, politiques, les associations de défense des droits humains, et les représentants de la société civile.

Rappelons que les diapositives sont prises pour la population, soit au même niveau d’information, et toutes les différentes audiences sont enregistrées, capturées et reprises dans des formats qui seront rendus à la population dans les différentes langues nationales.

«Ces audiences publiques ne sont pas des lieux d’accusations, encore moins une tribune pour situer des responsabilités. Mais un espace de recherche de la vérité, a souligné le président Sidibé,  ajoutant que  notre exercice n’est pas un exercice judiciaire. On ne cherche pas à situer les responsabilités personnelles. Car nous ne pouvons pas juger, ce n’est pas notre travail. Nous n’avons pas le pouvoir de police judiciaire qui nous aurait permis d’enquêter pour établir les responsabilités individuelles.».

Le président assure que les prochaines audiences seront programmées au premier trimestre de 202O.

H.T

L’Observatoire

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GAO: les violences basées sur le genre au centre d’une conférence-débat

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Une conférence débat sur les violences basées sur le genre a été organisée hier (15/12/2019) à Wabaria, commune de Gounzoureye dans la région de Gao. La rencontre a été initiée par l’Association des Jeunes unis pour le développement de la région.

 

L’objectif, selon les organisateurs, était de sensibiliser et d’informer les populations des 13 villages de la commune sur les conséquences des violences basées sur le genre.

Source : Studio Tamani

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ANSONGO: Un car en partance pour le Niger braqué par des bandits

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Un car d’une Compagnie de transport en partance pour le Niger a été braqué par quatre hommes armés sur le pont de Tonditihiyoo à 30 km d’Ansongo dans la commune de Bourra ce matin (16/12/2019).

 

Selon des sources locales les bandits étaient à moto et ont dépouillé les passagers de leurs biens. Plus de six millions F CFA ont été retirés à un voyageur. Informées, les forces de sécurité ont ouvert une enquête pour retrouver les malfrats.

Source : Studio Tamani

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Un détachement des Forces armées maliennes à Dioungani, dans le cercle de Koro a sauté sur une mine hier (15/12/2019) entre Sobangouma et Kokoro dans la Commune de Dioungani. Selon des sources locales, 2 soldats ont été tués et 3 blessés. Les blessés ont été transportés par l’hélicoptère militaire à Mopti.

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Un détachement des Forces armées maliennes à Dioungani, dans le cercle de Koro a sauté sur une mine hier (15/12/2019) entre Sobangouma et Kokoro dans la Commune de Dioungani.

Selon des sources locales, 2 soldats ont été tués et 3 blessés. Les blessés ont été transportés par l’hélicoptère militaire à Mopti.

Source : Studio Tamani

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