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PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE : Le SCS international et 2Scale à la rescousse des maraichers

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Le Service commercial Silvain international (SCS international) et le consortium 2scale ont signé ce jeudi un accord de partenariat pour la mise en œuvre du programme 2scale. D’un montant global de 100 millions d’Euro. Ce programme vise à améliorer la sécurité alimentaire et le développement de l’économie rurale au Mali en mettant en valeur la culture maraichère.

 

Ce partenariat, qui s’établit sur une durée de 4 ans va regrouper et encadrer 15 000 producteurs, dont 7500 femmes, pour une production annuelle de 1 000 tonnes de légumes frais.

Pour un coût total de 1,276 milliard de F CFA sur quatre années, auquel SCS international contribuera à hauteur de 694 520 000 F CFA, ce nouveau partenariat entre SCS international et  le consortium 2Scale ( qui regroupe IFDC, SNV et BoP Inc), prévoit dans ses activités la promotion des techniques de production et d’agriculture intelligente face aux changements climatiques. A cela s’ajoute “l’organisation de l’accès continu des producteurs aux intrants et aux services d’accompagnement techniques, l’organisation sur le terrain de la collecte, du conditionnement et de la commercialisation, le renforcement du pouvoir économique des femmes et des jeunes”.

En signant ce partenariat, 2Scale et SCS international veulent contribuer à l’assurance de la sécurité alimentaire au Mali et au développement socio-économique des communautés rurales. “L’objectif premier de 2Scale et de SCS international, à travers ce partenariat, est d’assurer la sécurité alimentaire, la qualité des produits agricoles vendus sur les marchés, le développement économique des campagnes et de ses chaînes de valeur”, précise le président du groupe SCS international, Moussa Silvain Diakité. “A cet objectif, l’ambition des deux parties est de créer une dynamique irréversible de développement qui sera bénéfique aux petits producteurs agricoles et qui ira bien au-delà des 3 années de ce partenariat”, ajoute M. Diakité.

A en croire la directrice régionale Afrique de l’Ouest et du Nord de IFDC, Oumou Camara, “à travers ce partenariat, les parties prenantes entendent faciliter l’accès des consommateurs aux produits de qualité, l’amélioration de la productivité des producteurs et leur intégration dans les chaînes de valeurs notamment les femmes, l’amélioration des revenus des producteurs, la création de près de 500 nouveaux emplois agricoles et non agricoles, la mise en œuvre d’innovation agricoles, l’inclusion financière des producteurs et autres acteurs de la chaine”.

La qualité de la production est une priorité du consortium néerlandais 2Scale. “En s’engageant dans ce partenariat avec 2Scale, SCS international ambitionne d’assurer à l’horizon 2023 l’approvisionnement du marché urbain de Bamako en légumes frais et sains”, a déclaré Oumou Camara. Avant d’égrainer les difficultés auxquelles la production maraichère est confrontée au Mali. “La production maraichère est actuellement limitée par plusieurs facteurs tels que le manque de professionnalisme des producteurs, la faible organisation du marché, les contraintes climatiques, l’accès à l’eau et la faiblesse des moyens de production”, indique-t-elle.

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MAIRIE DE PELENGANA : Silence, on bouffe l’argent des retraités

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A la mairie de Pelengana, cercle de Ségou, la spéculation foncière ne suffit plus pour se remplir la poche. Désormais, on s’en sert du droit des retraités. Deux dernières matrones du CSCom de Pelengana, parties à la retraite, depuis 2016 et 2017, n’ont toujours pas perçu leur droit à la retraite: Fanta Traoré et Maïmouna Bagayoko.  

 

En l’observant de l’extérieur, la commune rurale de Pelengana semble l’une des plus belles communes de la région de Ségou, au plan du développement. Mais, elle se trouve confrontée face à d’énormes problèmes de gestion financière. Des magouilles foncières, de la privation des retraités à leur indemnité de départ à la retraite et autres sont passées par là. La dernière en date et méconnue de beaucoup de populations de la commune rurale de Pélengana, est l’accaparement des droits à la retraite des personnels de la maternité du centre de santé communautaire de ladite commune.

Pour le moment, ce sont deux matrones, Fanta Traoré et Maïmouna Bagayoko qui sont victimes de cette violation de droit de travail. Ces deux braves matrones, qui étaient au compte du cercle ont été transférées à la mairie de Pelengana en 2000 avec le processus de décentralisation, elles ne parviennent toujours pas à toucher leurs indemnités de départ à la retraite avec la mairie de Pelengana. Après plusieurs démarches des deux individus admis à la retraite, la mairie ne fait rien pour qu’elles recouvrent leur droit.  La seule raison évoquée par la mairie est qu’elle n’a pas d’argent dans la caisse pour mettre les deux retraitées dans leur droit après plus de dix ans de travail à leur compte.

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DEVELOPPEMENT REGIONAL : Concertation autour des Projets SDNM 2 et Trois Frontières

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Le Comité de pilotage conjoint des Projets Sécurité et développement au nord du Mali 2ème phase (SDNM 2) et 3 Frontières étaient réunis, jeudi dernier au Centre de formation des collectivités territoriales (CFCT) sur la route de Kati.

 

Les deux projets apportent un appui technique et financier aux investissements socio-économiques des collectivités territoriales des régions du Nord et celle de Mopti.

Selon le ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, Boubacar Alpha Bah, “ces projets s’inscrivent pleinement dans le principe d’appropriation par les autorités et populations maliennes du développement de leur territoire”. Et au ministre Bah  d’ajouter que les projets SDNM 2 et 3 frontières financés par l’Agence Française de Développement (AFD) sont une contribution concrète de la France à la mise en œuvre du volet développement de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.

Le  projet Sécurité et Développement du Nord, phase 2, doté d’un montant total de 19 millions d’euros, dont 1 millions d’euros, cofinancés par l’Union Européenne, à travers son Fonds Fiduciaire d’Urgence, et un million d’euros par la République du Mali. Ce projet permet de financer des investissements socio-économiques dans 5 régions du Nord et dans la région de Mopti, au centre.

Par ailleurs, le projet “3 frontières”, d’un montant de 3 millions d’euros, est concentré sur les filières agro-pastorales dans les cercles frontaliers avec le Burkina Faso et le Niger. Ce projet permettra, de financer des investissements à caractère agro-pastoraux, et d’accompagner les organisations de producteurs, dans les cercles de Koro, Bankass, Douentza, Gourma-Rharouss, Gao et Ansongo.

Pour l’Ambassadeur de France au Mali, Joël Meyer, “ces projets ont également en commun de placer les collectivités territoriales au cœur du dispositif”. Ce sont elles qui identifient, sélectionnent et portent les investissements dans leurs régions. Et elles en sont aussi, bien évidemment, les propriétaires. “Les fonds reliés à ces projets transitent d’ailleurs tous par l’ANICT, illustration supplémentaire de notre attachement au partage national et local de ces projets, a ajouté l’ambassadeur de France.

Sur le seul projet Sécurité et Développement au Nord, ce sont ainsi près de 100 communes qui bénéficieront de 170 investissements d’ici fin 2020. Selon l’Ambassadeur de France au Mali, le projet “3 frontières” est également à l’œuvre, avec des appuis déjà en cours à 23 organisations de producteurs dans les 6 cercles du projet. Il est sous la coordination de l’Association malienne des Organisations professionnelles paysannes. En effet, il a assuré que des investissements ont par ailleurs déjà été réalisés, comme la construction de parcs à vaccination dans les cercles de Gao, Douentza, la réhabilitation du marché à bétail de Rharous et de l’aire d’abattage à Ouenkoro. Et de nombreux autres ont été identifiés dans la perspective d’un déploiement à plus grande échelle de cette opération.

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Tribune Libre: Orange Mali Savoir raison et mesure garder….

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« Le syndicat est fait pour donner raison à des gens qui ont tort » ! L’humoriste français, Coluche, avait le sens de la formule et cela est connu de tout le monde.  Ce qu’on découvre avec émerveillement, c’est l’étonnante actualité du message d’un comédien mort en 1986, il y a 34 ans.

 

L’Organisation syndicale des travailleurs de Orange Mali (OSTOM), un des deux syndicats-maison gagnerait à méditer cette pique de Coluche après avoir pris l’initiative d’une grève intempestive de 48 heures autour de la curieuse revendication de l’augmentation  de la part d’actions du personnel à 10% dans le capital social de la Société Orange Mali, qui est aujourd’hui de 4% concédé, il faut le rappeler, gracieusement aux employés dans le cadre de la politique de participation, qui est la marque des entreprises modernes soucieuses de l’intéressement du personnel.

« L’ennui naquit un jour de l’uniformité », a écrit un jour Antoine Houdar de la Motte, écrivain et dramaturge français. En français accessible, De la Motte veut dire que le monde est devenu un enfer pour chacun, le jour où « tout le monde a voulu ressembler à tout le monde ». OSTOM, sans doute de bonne foi, a posé la question suivante : « le personnel de Orange Mali détient 4% du capital contre 8% pour les employés de la Sonatel, pourquoi cette différence ? ». Toujours cette propension à vouloir tout uniformiser !

Mais la réponse à la question se trouve dans la réflexion d’un cadre de la Société qui a requis l’anonymat : « Comparons ce qui est comparable. La Sonatel a 60 ans d’existence et elle est la structure qui a donné naissance à Orange Mali, il y a seulement 17 ans. La Sonatel a 2000 agents contre à peu près 600 pour Orange Mali. Orange Mali a accepté d’accorder jusqu’à 4% du capital au personnel pour l’inciter à plus d’implication et accroître le sentiment d’appartenance à l’entreprise. Sur un plan comptable, certains oublient au passage qu’en valeur absolue 1% du capital social de Orange Mali est nettement supérieur à 1% du capital de Sonatel : il est donc plus avantageux de se partager à 600 1% des bénéfices de Orange Mali que de se partager à 2000 1% des bénéfices de Sonatel ». Démonstration implacable par les chiffres !

Mais ce qu’il est aussi important de savoir, c’est le fait que dans la relation Employeur-Employés, il ne figure dans aucun texte règlementaire sous forme d’obligation la cession d’actions, l’augmentation de parts dans le capital de l’entreprise etc. Toute initiative en la matière procède d’une démarche volontaire, comme Orange Mali l’a librement consentie à son personnel.

Ce que les lois et textes exigent d’un Employeur, c’est de veiller à garantir de bonnes conditions de travail et de vie pour les Employés. Or sur ce terrain, le syndicat lui-même peut témoigner de la réalité et du confort du salariat dans l’entreprise. « La politique sociale et de rémunération de Orange Mali est des plus avantageuses sur la place », nous confie un responsable de service qui est arrivé à Orange Mali après avoir travaillé dans deux sociétés réputées au Mali, donc suffisamment avisé pour apprécier les offres en la matière.

Après avoir pris l’engagement de mettre son personnel dans les meilleures conditions de travail, Orange a appuyé sa volonté sur une étude de compétitivité salariale rigoureuse pour déterminer les avantages à accorder et qu’on ne trouve guère dans d’autres entreprises au Mali.

Cette compétitivité, qui place Orange Mali en tête du peloton, porte sur le niveau des salaires, mais sur une multitude d’avantages qui vont du prêt habitat au prêt achat de véhicule en passant par la prise en charge des dépenses médicales du salarié et de sa famille jusqu’aux primes diverses (restaurant, carburant, rentrée scolaire, fêtes musulmanes ou chrétiennes) jusqu’au fond social pour préparer le départ à la retraite. L’accompagnement de l’employé couvre tout le cycle professionnel et se poursuit après la vie active.

Tous ces avantages (salaires et acquis sociaux) sont largement mérités par les travailleurs qui mettent leur génie et leur force de travail au service du rayonnement de l’entreprise. Ils sont aussi à mettre au mérite des équipes de direction qui se sont succedées avec le challenge de toujours investir dans le capital humain qui est la première richesse de la société.

Le nouveau DG, Brelotte BA, continue d’entretenir cette dynamique et cette flamme de la performance pour consolider les résultats de Orange Mali et conserver son rang d’entreprise où il fait « bon de travailler » sur le plan professionnel comme personnel.

Cependant, le progrès social, même dans une entreprise qui fait figure de pionnière dans la gestion de son personnel, n’efface jamais le droit des travailleurs à revendiquer, ni ne condamne les syndicats au chômage.

Mais la lutte syndicale s’égare lorsqu’elle emprunte des chemins qui sortent des règles ainsi que de sa vocation. L’actionnariat salarial ne fait pas partie du périmètre du syndicalisme : la preuve est que Orange Mali a décidé de cette politique de participation quand il n’existait aucun syndicat dans l’entreprise.

Ce qui est regrettable, c’est le fait qu’une revendication qui n’est ni légale ni légitime puisse créer de la tension dans les relations entre le personnel et la Direction de Orange Mali. De nos jours, être membre d’un syndicat suppose une bonne connaissance de la législation du travail, une bonne maîtrise des questions financières même boursières pour savoir ce qui est exigible ou non des employeurs. Si cette demande d’augmentation de parts dans le capital social de Orange Mali émanait de simples employés, le rôle du syndicat était d’engager une démarche pédagogique d’explication sur le caractère non légal de la demande.

Il est urgent et important de sortir de cette surenchère sous peine d’impacter négativement la marche de la société. Les conditions de travail à Orange Mali sont très bonnes mais elles aspireront continuellement à l’excellence, donc à offrir encore des marges aux travailleurs à mesure que l’entreprise maintiendra le cap de son développement et de sa croissance.

Un syndicalisme inutilement agressif a sonné le glas d’entreprises dix fois plus puissantes que Orange Mali. Des grèves intempestives affectent non seulement la productivité interne, mais diminuent fortement l’attractivité de l’action pour une société cotée à la Bourse.

En ces temps de crises de toutes natures au Mali, la préservation de l’outil de travail relève de la Direction pour la justesse des choix de management mais aussi du personnel pour le sens de la mesure dans toute action revendicative.

L’exemple de la société HUICOMA, aujourd’hui disparue, nous rappelle qu’une petite partie du personnel peut entrainer tout le monde à la catastrophe si on laisse faire.

En conclusion, on peut laisser à un philosophe français le mot de la fin : « La raison souvent n’éclaire que les naufrages ». Autrement dit, tout le monde retrouve la raison au moment où le désastre s’est produit ! Orange Mali est un fleuron dont il faut tout préserver : son Personnel, sa Direction et même ses…syndicats.

Mamadou Kanté

Inspecteur du Travail à la retraite

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DNI en chiffres : 32 451 recommandations et résolutions au cœur des débats

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Après la phase communale, cercle et régionale, le Dialogue  national inclusif amorce sa phase nationale. Les travaux lancés le samedi  dernier par le président la République, Ibrahim Boubacar Kéita, suivent sont cours normal : 32 451 recommandations et résolutions sont au cœur de ce débat national.

 

En cours depuis le 14 septembre 2019, date du début de l’atelier de validation des termes de référence. Il a été suivi par les débats dans les 605 communes, les 7 et 8 octobre 2019.

Une semaine plus tard, le 14 octobre, 57 cercles et les 6 communes du District de Bamako se sont concertées pour des recommandations. Et les 21 et 22 octobre, dix régions, le District de Bamako et certaines ambassades et consulats ont tenu également leurs consultations. Un autre groupe d’Ambassades et consulats se sont concertés les 26 et 27 octobre. La toute dernière concertation dans une ambassade a été organisée à Washington DC les 2 et 3 novembre, a indiqué le président du Comité d’organisation du DNI, Cheick Sidi Diarra.

“Les concertations, qui ont mobilisé des milliers de nos compatriotes de tous bords et de toutes les sensibilités, ont été très fructueuses d’un point de vue aussi bien quantitatif que qualitatif”, s’est réjoui CSD.

En effet, les concertations dans les 605 communes ont donné lieu à l’adoption d’environ 32 451 recommandations et résolutions dont 6382, rien que pour la première thématique consacrée à la Paix, la Sécurité et au vivre ensemble, a dévoilé M. Diarra. Et d’ajouter que la deuxième thématique consacrée aux questions Institutionnelles et Politiques a suscité 5 061 recommandations et résolutions.

Les détails sur les tendances de résolutions qui ont recueilli le plus d’adhésions concernant chaque sous thèmes de chaque thématique ont fait l’objet d’une note de synthèse. Elles ont été mises à la disposition des participants.

La synthèse des rapports de vingt ambassades et consulats a également permis d’extraire 282 recommandations et résolutions sur l’ensemble des six thématiques.

La thématique 4 sur le social a recueilli le plus l’attention dans les ambassades et consulats avec 62 recommandations.

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DIALOGUE NATIONAL INCLUSIF : les débats au niveau national s’ouvrent

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Les dernières étapes des  débats  du  Dialogue national inclusif ont démarré, le samedi 14 décembre au Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba, sous la Haute présidence du Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita.

 

C’est sous la conduite du Triumvirat et le président de la commission d’organisation, Cheick Sidi Diarra que les travaux au niveau national du Dialogue national inclusif ont démarré ce 14 décembre. La clôture de ces travaux est prévue le 22 décembre prochain au Palais de la culture Amadou Hampaté Ba.

Ils étaient nombreux, partis politiques, organisations féminines, membres de la société civile et groupements des jeunes  à prendre part au lancement  officiel du dernier tour du débat national.

 “C’est une chance inégalée que le peuple accepte de s’exprimer sur nos préoccupations majeures de l’heure et d’offrir  des pistes de solution dans la courtoisie et dans le respect de l’état de droit. C’est l’illustration de la maturité de notre Nation. C’est une chance, nous devons la saisir de toutes nos forces pour la traduire en avancées irréversibles pour notre démocratie, en faveur de la consolidation de l’état de droit et de la bonne gouvernance”, s’est exprimé Cheick Sidi Diarra, président de la commission d’organisation.

Les concertations dira-t-il, se sont tenues dans les communes, les cercles, les ambassades et les 6 communes du district de Bamako sans incidents majeurs.

“Face aux menaces qui pèsent sur notre pays, le peuple du Mali a renoué avec une tradition séculaire qui est le dialogue. Le triumvirat est convainquis que les résultats assortis de ces concertations seront mis en œuvre par les plus Haute Autorités”, a déclaré l’ancien Premier ministre, Ousmane Issoufi Maiga, membre du triumvirat.

A l’en croire, le triumvirat a conduit sa mission en toute indépendance durant tout le processus. Il s’est réjouit  du déroulé des débats qui selon lui, ont été directs, passionnés franches, sans tabou mais en toute responsabilité.

“Aujourd’hui, nous avons tenu à être en ce lieu pour le Mali, notre association commune, un Mali divers et unis”, a déclaré le Président de la République.

Pour le Président IBK, ces débats qui se tiendront dans la plus grande convivialité est un événement refondateur de notre pays le Mali.

Ils ont dit

Imam Mahamoud Dicko :  “Je remercie d’abord le Bon Dieu qui a permis à ce peuple de  se retrouver  ici ce matin (Ndlr : samedi). Il est toujours bon qu’on se parle comme on le dit, le dialogue est une vertu. Il faut nécessairement  que les gens se parlent, mais qu’on se parle vrai. Aujourd’hui, le Mali a trop souffert alors, il va falloir qu’on fasse un diagnostic réel et chercher une solution d’ensemble”.

Mahamat Saleh Annadif, chef de la Minusma : “Nous avons de tout le temps entendu les Maliens dire qu’ils veulent se parler. Je crois que c’est une occasion pour que les Maliens puissent se parler et surtout au bout, sortir avec une feuille de route consensuelle qui peut nous aider à les aider pour qu’on aille vers la paix, la stabilité  et la réconciliation”.

Cardinal Jean Zerbo : “Tous ces gens présents ici parlent de paix, alors,  si nous sommes animés de ce sentiment,  je pense que c’est la première chance du Dialogue. Cela signifie que nous sommes sensibles aux souffrances qu’a crée cette situation. Pensons aux veuves, aux orphelins, à tous ces défunts et aux nombreuses victimes qui porteront à vie les séquelles de  ce conflit. La rencontre d’aujourd’hui est un signe très fort et nous prions pour  que la sagesse habitent ceux qui vont participer à ce dialogue afin que nous arrivions à ce que nous demandons tous”.

Brahim Ould Sidati, président de la  Cma

“Nous avons répondu à l’appel du Président de la République qui a invité tous les Maliens d’une manière  générale et les mouvements en particulier. Nous avions quitté le Dialogue parce qu’on avait parlé de la révision de l’accord. Mais,  après, le Président de la République,  nous a rassuré que quant il s’agira de la révision de l’Accord qu’il ya un article de l’accord qui le prévoit  et que ce mot ne sera pas discuter. Donc, nous n’avions plus  intérêt à rester  en dehors du processus du Dialogue”.

Balla Soumaila Traoré/stagiaire 

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9è Journée des banques et établissements financiers du Mali : La résilience du secteur face à la crise multidimensionnelle saluée !

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Le Centre international de conférences de Bamako a servi de cadre, jeudi 12 décembre 2019, à la 9è édition de la Journée des banques et établissements financiers du Mali. Lors de la cérémonie d’ouverture présidée par le ministre délégué auprès du Premier ministre chargée du Budget, Mme Barry Hawa Sylla, le président de l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers (APBEF), M. Bréhima Amadou Haïdara, a déclaré que le secteur bancaire se porte bien après avoir démontré une grande résilience face aux nombreuses crises secouant notre pays ces dernières années : sécuritaire, économique et financière.

C’était en présence des Directeurs de banques, de l’invité spécial de l’édition, Mamadou Minkoro Traoré, président de l’Assemblée Permanente des Chambres de Métiers du Mali (APCMM), de plusieurs es opérateurs économiques et étudiants.

Le président de l’APBEF, Bréhima Amadou Haïdara, a indiqué que malgré le contexte difficile sur le plan sécuritaire tant pour le Mali que dans l’espace sahel, il n’y a point de doute que le secteur financier malien connait une évolution très positive depuis plusieurs années. A l’en croire, le secteur bancaire joue et continuera de jouer un rôle majeur dans le financement de l’activité économique du pays. ‘’Aujourd’hui, le secteur se porte bien après avoir démontré une grande résilience face aux nombreuses crises -sécuritaire, économique et financière – de ces dernières années. Il a pu maintenir une croissance continue du produit net bancaire malgré la crise politico-sécuritaire qu’a connu le Mali depuis 2012. Pour preuve, les crédits à la clientèle des banques maliennes ont une croissance de 9% en 2019 en s’établissant à 2.532 milliards FCFA par rapport à 2018. Quant aux ressources clientèles, elles ressortent à 2.771 milliards FCFA en augmentation de 9,1% par rapport à 2018 ‘’, a commenté le président de l’APBEF.
Parlant du thème ‘’La révolution digitale : quels enjeux pour les banques’’ M. Haïdara a expliqué que l’exercice de l’activité bancaire a connu de profondes mutations à travers la digitalisation. ‘’La banque en ligne, par le biais de sites internet et des applications mobiles, a pris une place considérable dans la vie de millions de personnes ‘’ reconnait-il avant d’ajouter que cette transformation digitale a eu malheureusement pour corollaire la naissance et la multiplication des attaques informatiques contre les banques.
Pour endiguer cette faille dans le système de sécurité, poursuit le président de l’APBEF, il urge de réfléchir ensemble et d’agir ensemble. « En choisissant donc ce thème, la profession bancaire ambitionne d’informer l’opinion publique sur les dégâts que causent les attaques cybercriminelles ; analyser ce nouveau contexte et d’aborder les évolutions technologiques et méthodologiques indispensables pour transformer la banque d’aujourd’hui en banque de demain. Cela est un impératif, vu la place des institutions de crédit dans la mobilisation des ressources pour accompagner le financement de l’Etat dans la réalisation des projets porteurs de croissance, mais aussi dans le financement des entreprises de créations d’emplois », a conclu Bréhima Amadou Haïdara.
Au nom des artisans du Mali, l’invité spécial de l’édition, Mamadou Minkoro Traoré, président de l’APCMM, a profité de la tribune pour plaider pour le financement des artisans par un accès facile aux crédits. «L’Etat a accepté de nous octroyer une partie de la commande publique, mais nous n’avons pas les ressources pour exécuter ces marchés. Je souhaite un partenariat fructueux avec les banques, et leurs demande d’alléger les conditions d’accès aux crédits », a plaidé le président de l’APCMM.
En fin décembre 2018, la contribution du secteur bancaire au taux global d’inclusion financière s’est établie à 23,26% contre 17,7% en 2017, a déclaré pour sa part le ministre délégué auprès du Premier ministre chargée du Budget. Il s’agit là, pour Mme Barry Hawa Sylla, de progrès à saluer, qui peuvent être nettement améliorés par la modernisation des outils de travail au niveau des banques grâce à la digitalisation.
La coupure du ruban symbolique du salon des expositions et la visite des stands par les officiels ont mis fin à la cérémonie.

Daouda T. Konaté

Doucouré Assa N’Diaye, Directrice du marketing digitale à la BDM-SA : ‘’La distance n’est plus une contrainte pour nous…’’

Nous sommes venus exposer quelques-uns de nos produits à cette 9è édition de la Journée des banques et établissements financiers. Vous avez BDM Kunkan qui est un produit assez multi canal, puisque vous l’avez sur le canal SMS, l’Internet et sur le mobile. C’est-à-dire, vous avez vos informations par SMS, vous pouvez aussi accéder aux services via l’Internet. C’est une application mobile qui vous permet d’être proche de votre compte partout où vous allez.
Nous avons le produit mCauris qui permet au client d’interconnecter son compte bancaire avec son compte de téléphonie mobile. Cela permet de désengorger les guichets de banques.
Nous avons également le service Cauris web. Il y a une application mobile et une application web associées à ce service qui vous permet d’être proche de votre banque tout en restant chez vous.
Tous ces trois produits vous permettent d’accéder aux services classiques de consultation mais de faire aussi des transactions. Ainsi, vous pouvez effectuer des virements de compte en compte, faire des mises à disposition de fonds à tiers qui n’ont pas forcément besoin d’être clients de la banque. Vous pouvez en outre gérer vos prêts et vos DAP à travers ces plateformes, activer et réactiver vos cartes en cas de besoin.
Ces produits permettent aux clients d’être proches de leurs comptes mais aussi aux non bancarisés d’avoir accès aux services bancaires, la non bancarisation étant souvent le fait de la distance. Or, aujourd’hui, la distance n’est plus une contrainte pour nous. Ça résout aussi le problème de contrainte de temps.
La BDM offre aux clients qui ne souhaitent pas venir dans les agences faire la queue toute cette panoplie de produits leur permettant d’avoir accès à leurs services financiers sans même quitter leur chambre.
Aujourd’hui, la BDM SA se porte bien à travers les chiffres de nos actifs. Elle est le premier groupe bancaire malien. Inchallah, elle continuera ! Nous invitons les clients à venir auprès de nos agences pour s’approprier nos produits conçus pour eux. Lorsqu’ils viennent, nous avons besoin en retour de leur feedback pour nous permettre de développer des produits mieux adaptés à leurs besoins.
Amadou Konaté, chargé de clientèle à la BIM SA : ‘’La BIM SA n’est pas en marge de la digitalisation’’

La BIM-SA a deux produits-phares, à savoir ADRIA et BIM EXPRESS.
Le premier, ADRIA, est un nouveau produit expérimenté et lancé par le groupe Attijariwafa Bank au Maroc qu’on adapté au contexte malien. Il permet de voir son compte via le net partout où l’on se trouve, de faire des transactions, virements, demandes de chéquiers et autres.
Le second produit est notre application BIM EXPRESS qui peut être installée sur le téléphone portable. La particularité de cette application qui fonctionne avec internet est qu’on peut savoir en temps réel le virement de vos différents salaires, le mouvement sur les comptes et même imprimer aujourd’hui votre relevé de compte sans passer par la banque, faire des transactions directement vers les pays étrangers à travers votre téléphone. Aussi vous pouvez le réinitialiser quand vous avez des doutes sur le mot de passe. Ou quand quelqu’un veut trafiquer votre mot de passe, vous avez la possibilité de le changer vous-même sans passer par la banque.
Aussi, on la position géographique de tous les guichets automatiques à travers le Mali. La plateforme vous indique en temps réel quel guichet vous est proche pour aller faire vos différentes opérations.
Donc, la BIM SA n’est pas en marge de la digitalisation, c’est pour cela qu’on est en train de faire une révolution au niveau des plateformes que je viens d’expliquer qui permettent à nos clients de porter moins de liquidités sur eux et d’aller vers les transactions via le net directement.
La BIM-SA se porte à merveille au Mali et est le premier réseau bancaire au Mali en termes d’agences et de proximité. On a plus d’une soixantaine d’agences à travers le pays. Et c’est pour montrer tout l’intérêt que la BIM-SA a vis-à-vis de sa clientèle. J’invite les populations à venir nombreux pour visiter notre stand pour avoir toutes informations dont ils ont besoin.’’

Dolo Ogopema, Chef du service communication de la BNDA : ‘‘Les clients sont devenus plus exigeants … ‘’

‘’… Nous sommes dans un monde qui bouge. Aujourd’hui, dans un contexte de concurrence accrue, les clients ont beaucoup plus d’exigences. La digitalisation nous permet de leur offrir des services à distance. Les gens n’ont plus le temps, il faut qu’on permette à nos clients, soit avec le téléphone ou l’ordinateur portable, d’accéder aux services bancaires.
Pour cela, nous avons conçu des produits comme BNDA MOBILE. A partir de votre téléphone, vous avez accès à votre compte. Plus besoin de se déplacer ou d’appeler la banque pour avoir la situation de votre compte. Vous avez la situation de votre compte à partir d’un petit SMS. Vous pouvez faire des virements à partir de votre téléphone et même voir la situation des dernières opérations faites sur le compte. Donc, le client est indépendant et n’a même pas besoin de voir sa banque. C’est ça la révolution.
On a également Internet Banking. A partir d’une connexion vous pouvez accéder à votre compte et bénéficier des services (les virements, les demandes de chéquier etc.).
La BNDA est une très grande banque. Nous sommes dans toutes les régions du pays et on a une très bonne assise financière. Donc la banque verte se porte très bien et nous invitons tous les Maliens à venir ouvrir leurs comptes à la BNDA.’’

Rassemblés par DTK

Source: Le Challenger

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L’après-DNI ? Le futur gouvernement…..

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La réunion du haut niveau du Dialogue national inclusif (DNI) a débuté avant-hier samedi 14 décembre au Palais de la Culture de Bamako par une cérémonie d’ouverture présidée par le Président de la République en personne, Ibrahim Boubacar Kéïta. Elle prendra fin ce 22 décembre avec l’adoption des recommandations et résolutions. Il est également prévu la mise en place d’un mécanisme indépendant de suivi desdites recommandations.

Si la Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma) et les groupes signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger ont décidé de prendre part au DNI suite aux dernières tractations, une frange non négligeable de la classe politique et de la société civile a refusé de participer à ces assises. Ainsi, le Front pour la sauvegarde de la Démocratie (FSD) de Soumaïla Cissé, la Plateforme AWN KO MALI DRON présidée par Mme Sy Kadiatou Sow, la Cnas Faso Hèrè de l’ancien Premier ministre Soumana Sako, le RpDM de Dr Cheick Modibo Diarra, la Sadi de Dr Oumar Mariko sont absents au DNI. Ce qui veut dire clairement que les recommandations et résolutions issues de ces assises sont d’emblée rejetées par ces forces politiques et sociales.
A l’exception notable de Pr Dioncounda Traoré, les anciens présidents Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré n’étaient pas présents à la cérémonie d’ouverture. Dans son discours d’ouverture, le Président IBK a rendu hommage à ses prédécesseurs en les citant nommément. Si le général Moussa Traoré est en déplacement à l’extérieur pour des raisons de santé, selon le chef de l’Etat, rien n’empêchait donc les présidents Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré à venir à la cérémonie d’ouverture en donnant un signal fort au peuple malien. Et surtout tous ceux-ci ont eu des échanges avec le Triumvirat des facilitateurs du Dialogue national inclusif. Certains comme Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré avaient même joué à la médiation afin d’amener le chef de file de l’opposition et d’autres leaders à la table du dialogue.
Le DNI aura dû être une belle fête populaire si toutes les forces politiques et sociales avaient adhéré à l’initiative. Les absences enregistrées envoient un message de division des Maliennes et Maliens, lesquels devraient comme un seul homme se mobiliser autour de la Patrie menacée dans son existence. A ce stade, il faut craindre que le DNI ne soit une assise de plus comme ce fut le cas de la Conférence d’entente nationale.
Les rapports de force détermineront l’après dialogue national inclusif. Le président IBK, hostile à tout partage de pouvoir avec l’opposition, devrait logiquement continuer à cheminer avec ses soutiens et les ailes de l’opposition signataires de l’Accord politique de gouvernance du 2 mai 2019. Selon cette même logique le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé pourrait garder sa posture.
La gestion des affaires publiques surtout d’un pays comme le Mali obéit à d’autres considérations et combinaisons dont seuls les politiciens ont le secret. Les marges de manœuvre d’un pouvoir acculé et «pris à la gorge» sont très réduites même si le Président IBK est le «vrai maître de l’équivoque», pour reprendre une expression de notre confrère Vincent Hugeux de l’hebdomadaire français «L’Express». Il n’est pas à exclure que le Chef de l’Etat procède à la fin du DNI à l’élargissement de la base de l’équipe gouvernementale.

Chiaka Doumbia

Source: Le Challenger

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Nuit des Stars 2019: Sidiki Diabaté élu Meilleur artiste chanteur urbain

Mali: l’ancien président Amadou Toumani Touré rentre définitivement au pays

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L’ancien président Amadou Toumani Touré est de retour définitivement au Mali. Victime d’un coup d’État en mars 2012, il avait quitté le Mali pour un long exil au Sénégal. L’ancien président a été accueilli ce dimanche 15 décembre par une foule nombreuse.

 

« Je suis venu pour accueillir le président qui est de retour au bercail », raconte un partisan de l’ancien président, Amadou Toumani Touré dit ATT. Comme à son arrivée à l’aéroport, plusieurs centaines de partisans ont pris d’assaut le domicile privé de l’ancien président du Mali.

« Un président exemplaire », pour ses partisans

« Il fut un président exemplaire pour le Mali, il connait mieux le Mali, plus que quiconque », témoigne un autre partisan. Dans le salon de sa résidence privée, il est vêtu d’un magnifique boubou de couleur bleue, plutôt bonne mine, il est très bref, il ne veut pas parler pour le moment. Non loin de lui son épouse MLobo et une de ses filles Mabou. La cour de son domicile ne désemplit pas.

« C’est le père de la démocratie malienne, attitré, il nous a appris à nous aimer les uns et les autres », relate un autre partisan avant d’être interrompu par un autre soutien de l’ancien président. « Sans ATT, il n’y a pas de Mali, c’est ATT la solution ». Selon son entourage, l’ancien président ne fera plus de politique au Mali.

RFI 

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Marché de travaux d’entretien de la RN 16-Wami-Gao : Forte odeur de clientélisme à l’Ageroute !

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Du clair-obscur avec une forte senteur de clientélisme ! L’entreprise Sonef BTP ne pense pas autrement de la Décision d’attribution, par la Direction générale de l’Ageroute, du marché d’entretien routier de la RN 16 (Wami-Gao) à l’entreprise Presta Mali, d’un montant de 682 788 970 FCFA). Décision qu’elle a attaquée devant l’Autorité de régulation des marchés publics et de délégation de services !

L’entreprise Sonef BTP a attaqué devant l’Autorité de régulation des marchés publics et de délégation de services la décision d’attribution du marché d’entretien routier de la RN 16 (Wami-Gao) à Presta-Mali au titre du programme annuel d’entretien routier exercice 2019. Il est écrit que l’attribution de ce marché a été « précédée de présélection, régi par les dispositions du manuel de procédures particulières suivies pour la passation de marché de l’Ageroute et le décret n°0604/P-RM du 25 septembre 2015, portant procédures de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de service public ».
L’article 21 du contrat portant approbation du marché n° : T1-ER1I-0119-0701/2019/Ageroute/MIE va plus loin en disposant que le présent marché relatif aux travaux d’entretien courant des routes dans la région de Gao est passé par appel d’offre précédé de présélection. Ce qui voudrait dire que l’Agence publie un avis de manifestation d’intérêt dans un journal de la place appelant ainsi les entreprises à soumettre leurs propositions. Il n’y a pas d’avis de présélection sur la base d’appel d’offres comme il est écrit et l’entreprise retenue ne figure nulle part sur le fichier des prestataires de l’Ageroute consultable devant le siège de l’Agence.
Il faut prendre une loupe pour la chercher sur l’avis de publication n°01/Ageroute/2019 du résultat des offres de pré-qualification relative au programme d’entretien routier exercice 2019. Il n’y a aucune ligne consacrée à l’entreprise Presta Mali ! Elle n’existe pas non plus sur la liste des entreprises éliminées. En mars 2019, l’entreprise a adressé une demande de partenariat à la direction générale de l’Ageroute.
Pour le directeur général de l’Ageroute, Mohamed Attaher Ag Hamani et son responsable de passation de marché, Yacouba Diawara, il n’y a pas de violations des textes de l’Agence. Il y a une consultation restreinte entre les entreprises locales compte tenue de la spécificité de la zone, expliquent-ils. « À l’Ageroute, il n’ya pas de monopole de marché », ajoute Mohamed Attaher Ag Hamani.
«En réalité, il n’y a pas eu des présélection. On ne doit pas consulter sur la base d’une demande de partenariat. Selon le principe, ce sont les entreprises pré-qualifiées qui participent à la consultation restreinte. C’est juste un maquillage pour donner un marché sur la base de clientélisme. C’est une entreprise qui n’a jamais fait l’entretien routier », nous a confie une source proche de la direction générale de l’Ageroute.
Quid des travaux similaires ?
A l’Ageroute, de nombreuses entreprises ont été éliminées lors de la phase de pré-qualification pour absence de travaux similaires. Cela veut dire que ces sociétés n’ont pas eu à exécuter ni au compte de l’Agence ni au compte d’une autre structure des travaux de ce genre.
Presta-Mali a versé deux travaux similaires pour appuyer son offre. Il s’agit du contrat de travaux de voiries urbaines dans la ville de Goundam d’un montant de 83 780 500 FCFA et un autre contrat de voiries urbaines dans la ville de Niafunké d’un montant de 78 530 200 FCFA. Ces deux contrats ont été exécutés par l’Entreprise des Services et travaux du Mali au compte de l’Agence de développement économique et social (ADES) de Tombouctou. Dans les contrats que ‘’Le Challenger’’ a pu consulter, Presta-Mali a apparait sur le cachet de signature et nulle part ailleurs. Et dans les autres documents de Presta Mali, on ne retrouve nulle part la mention de l’entreprise des services et travaux du Mali.
De sérieux doutes planent donc sur l’exécution de ces travaux par Presta Mali. En février 2019, Presta-Mali et une autre entreprise n’ont pas été écartées du Dossier d’Appel d’Offres Ouvert N°01-T ANASER 2019 relatif aux travaux d’aménagement et de signalisation de Carrefour de Bougouni, la Rue Baba DIARRA, la Cité administrative et des ralentisseurs pour le compte de l’Agence Nationale de la Sécurité Routière. « Ces candidats ne sont pas éligibles parce qu’ils n’ont pas fourni la caution de soumission ; des marchés similaires, certificat de non faillite, le bilan, la disponibilité de liquidité ou facilite de crédit approprié pour le marché, quitus fiscal en vigueur. En conséquence, leurs offres ne sont pas retenues pour la suite de l’évaluation », peut-on lire dans un document de 11 pages de l’Anaser dont ‘’Le Challenger’’ a obtenu une copie.
L’attribution de ce montant sent a priori une odeur de clientélisme. En attestent des enregistrements audio accablant de cadres de la Direction générale de l’Ageroute. Le rapport circonstancié mis en avant par la direction générale de l’Ageroute pour expliquer l’insécurité peut-il encore tenir ?
Chiaka Doumbia

Source: Le Challenger

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2ème tranche des logements sociaux : Quand l’inconfort titille la colère et l’indignation

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Depuis le 31 Mai dernier, l’office malien de l’habitat n’est pas parvenu à répondre à ses obligations vis à vis des bénéficiaires des logements. Bien que les contrats soient signés, l’incertitude et le désordre persistent toujours.

 

En effet, à N’Tabacoro comme à Kati, c’est le flou et l’échec des autorités en charge de ces logements qui ne sont toujours pas dans les normes. L’eau et l’électricité constituent l’attente insoutenable des bénéficiaires de la première tranche. Ces besoins fondamentaux qui doivent être les obligations de l’Etat est en train de fausser toute la procédure au niveau de compatriotes dont les moyens sont dérisoires.

Selon des sources du Figaro du Mali, la commission d’attribution envisage de passer, courant Janvier 2020, à la seconde phase de logements sociaux. Les complications qui persistent avec les maisons attribuées depuis 7 mois persistent et elles risquent de compromettre toute la procédure.

L’organisation de défense du droit au Logement au Mali a exprimé toute son indignation sur l’incapacité de l’OMH et de ses partenaires à pouvoir assurer la viabilisation totale (eau, électricité et voies d’accès) qui empêchent aux « malheureux »bénéficiaires d’être tranquilles.

Pour un membre de l’ODDL Mali, des mesures vont être envisagées afin que les responsables chargés de l’habitat puissent respecter leurs engagements sur les logements déjà attribués. Faut-il encore augmenter sur la vie infernale des demandeurs et des bénéficiaires qui cherchent à être soulagés?

Les premiers bénéficiaires ont été surpris par la lenteur des travaux, le sabotage des travaux et l’indifférence et l’incapacité à pouvoir résoudre les failles dans les logements attribués. En attendant, les postulants qui sont en attente expriment aussi leur impatience à connaître leur sort dans ces attributions envisagées le mois prochain. Mais d’autres voies pourraient freiner ce processus car elles estiment qu’on ne saurait ajouter du désordre au désordre.

SourceFigaro du Mali

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Administration publique : Les principales causes de l’enrichissement illicite identifiées

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Le vendredi 13 décembre 2019, le président de la République, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita a présidé la cérémonie de remise officielle du rapport 2017-2018 de l’office central de lutte contre l’Enrichissement illicite.

 

Pour une lutte efficace contre la corruption au Mali, l’office central de lutte contre l’Enrichissement illicite a remis son rapport au chef de l’Etat du Mali.

Dans le cadre de la lutte contre l’Enrichissement illicite, l’OCLEI a pour mission d’identifier les principales causes de l’enrichissement illicite, afin de susciter l’intérêt des agents publics dans le respect de la loi.

M. Moumouni Guindo dans son discours, a présenté le rapport produit par l’office durant l’année.

Selon M. Guindo, leur étude de l’enrichissement illicite dans l’administration publique au Mali, leur a permis de connaitre ses principales causes dans le secteur public qui était une de leurs motivations dans la mission.

Mr Moumouni Guindo a rappelé l’engagement personnel du Président de la République qui suit le long des travaux.

Le Chef de l’Etat, Monsieur Ibrahim Boubacar Keita a félicité l’équipe de l’OCLEI pour le travail abattu et réaffirmé son soutien à cette initiative indispensable pour la lutte contre l’Enrichissement illicite au Mali. 

HT

L’Observatoire

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« Dankoun Sela » International: Les chasseurs du Mali en conclave à Tienfala

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Après avoir fait le douloureux constat que les Maliens sont, de plus en plus, en train d’abandonner les pratiques ancestrales, mœurs, us et coutumes, la Fédération Nationale des Chasseurs du Mali (FNCM) s’est retirée, le samedi 14 décembre 2019, à Tienfala (région de Koulikoro) pour célébrer le Dankoun Sela International.

Cette retraite de la confrérie des chasseurs, une grande première, vise essentiellement à la sauvegarde et la perpétuation de ces pratiques. Notamment, dans le contexte de crise multidimensionnelle que vit notre pays, où les populations ont perdu tout repère. Les temps-forts de l’évènement !

La cérémonie était présidée par Salif Togola, adjoint et représentant du président de la Fédération Nationale des Chasseurs du Mali, Gossi Niakaté. Il avait à ses côtés, Bréhima Fotigui Coulibaly, Secrétaire général de la FNCM, le président des chasseurs de Tienfala, Bourama Traoré, celui de Koulikoro, le maire Sambou Sissoko de la commune rurale de Tienfala, plusieurs agents des Eaux et forêts de la réserve forestière de Tienfala. En plus d’une importante délégation de chasseurs venus de Bamako et des quatre coins du Mali ! Au programme : retraite au site de la FNCM pour le « Dankoun Soni », recueillement au cours d’une cérémonie rituelle ; manifestation mortuaire la nuit pour clore la cérémonie.

Arrivée à Tienfala, cette importante délégation, accompagnée de la troupe de Donso n’goni de Banankabougou dirigée par Anassi Bamba est allée au domicile du président des chasseurs de Tienfala pour lui rendre les amabilités. Ce geste est appelé « Kènè Fifa » (en Bamanan Kan). Ensuite, l’importante colonne composée de dizaines de voitures et de centaines de motos a pris la direction de la forêt de Tienfala, située à une dizaine de kilomètres, pour une retraite mythique dans une grotte touffue au pied d’une colline (site appartenant à la FNCM. Les non-initiés étaient invités de rester en marge. La grotte étant exiguë, les chasseurs initiés ont effectué par petits groupes le rituel. Le président de la cérémonie a demandé à l’assistance de le rejoindre sous son chapiteau. Ce fut l’occasion pour les principaux chefs de la confrérie des chasseurs d’intervenir.

L’honneur a été donné au président des chasseurs de Tienfala, l’hôte de la cérémonie, d’intervenir en premier. Il s’est dit heureux d’accueillir sur ses terres cette retraite mystique de la FNCM. Le président des chasseurs de Koulikoro a recommandé l’union de tous les chasseurs du Mali autour des idéaux de la fédération. A sa suite, Salif Togola, représentant du président de la FNCM, Gossi Niakaté, est intervenu.

Appel à la restauration de l’intégrité territoriale du Mali

Il a demandé à l’audience d’observer une minute de silence en hommage aux soldats maliens tombés sur les champs de bataille au nord et au centre du pays. Après, il demandé à ses confrères chasseurs de procéder au « Dankoun N’Soni », c’est-à-dire aux sacrifices rituels afin que les esprits fassent que la crise sécuritaire cesse et que le Mali redevienne ce qu’il était d’antan. « Que chacun fasse ce qu’il peut : dans la sorcellerie, la magie…pour que le Mali sorte de la crise sécuritaire et recouvre son intégrité territoriale », a ordonné Salif Togola. Qui ajouta qu’il est convaincu que de nombreux chasseurs de sa fédération possèdent des pouvoirs secrets. En l’occurrence le « Soudiourou », ce pouvoir occulte qui permet à un « Donso » (chasseur) de tirer sans viser une cible et l’atteindre, se protéger contre n’importe quelle attaque ou face à un ennemi. Il a ainsi décrété la fin de la crise sécuritaire. Car, convaincu que c’est à la portée de la confrérie des chasseurs qui détient de nombreux pouvoirs occultes. La cérémonie a continué jusqu’à la nuit.

Gaoussou Madani Traoré, envoyé spécial à Tienfala

Source: Le Challenger

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Jeamille Bittar, à propos des missions étrangères : ‘’Soit on en clarifie le contenu, soit on prend notre destin en main’’

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Des analyses et commentaires sur le départ du chef de bureau de la Minusma à Kidal aux enjeux de la dernière phase du Dialogue national inclusif (DNI) prévu pour le 14 de ce mois, en passant par l’invitation des chefs d’Etat du G5 Sahel à Pau par le président français, Emmanuel Macron, tels étaient les points inscrits à l’ordre du jour de la rencontre entre le PPC et la presse.

Présidée par Jeamille Bittar, cette rencontre a enregistré la présence de Bissy Sangaré, président de RDP et des représentants des partis politiques et mouvements membres du Pôle politique de consensus- PPC. C’était le mercredi dernier dans les locaux du nouveau siège du PPC à Sogoniko.
La rencontre, selon le président du PPC, avait pour objectif d’édifier les médias sur le climat sociopolitique et environnemental de notre pays. En abordant le sujet relatif au départ du chef de bureau régional de la Minusma à Kidal, Christophe Sivillon, M. Bittar a salué cette décision qui contribué à apaiser les esprits. Sur le statut de Kidal, le président du PPC explique: « Kidal ne peut pas être une base militaire étrangère, on doit plutôt chercher un autre espace quelque part dans la région de Kidal si les forces étrangères souhaitent rester car Kidal est une capitale régionale de notre pays ». Et d’ajouter : « s’il y a une force qui doit rester à Kidal, c’est bien les FAMA ».
S’agissant de l’invitation ou convocation des chefs d’Etat du G5 Sahel par Emmanuel Macron à Pau en France, le conférencier rappelle que le G5 Sahel est un regroupement de cinq Etats qui lient leurs efforts pour lutter contre les bandes sahélo-sahariennes. Une organisation bien structurée qui est là et qui sera toujours pour le bien-être des populations, a-t-il ajouté.
Concernant la clarification des positions que le président français exige des chefs du G5 Sahel, le PPC s’indigne : « Nous devons plutôt revoir la nature de coopération de la France et de la Minusma envers le Mali. De deux choses l’une : soit on clarifie le contenu des missions étrangères, soit on prend notre destin en main en préparant tout simplement leur retrait car on n’a rien à perdre ». A l’en croire, à la rencontre de Pau, la position du Mali doit être prise à l’unanimité des Maliens et pour l’intérêt des Maliens.
S’agissant des enjeux du Dialogue national inclusif, prévu du 14 au 22 de ce mois, le PPC a souhaité que les résolutions puissent avoir un impact positif sur la vie de la nation à plusieurs niveaux.
A rappeler que le Pôle politique de consensus est un regroupement de 23 partis politiques et associations ayant pour objectif de mettre tous les Maliens ensemble, gage d’une sortie glorieuse du Mali de cette impasse.
Bourama Camara

Source: Le Challenger

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Série Mali (3), la France a perdu la bataille de l’opinion

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De l’euphorie générale suscitée en 2013 par l’intervention de Serval contre les djihadistes au Mali, il ne reste plus rien. Entre revers militaires et maladresses politiques, la France fait face à un rejet jamais égalé dans les relations franco-maliennes.

 

« Je veux vous dire que je viens sans doute de vivre la journée la plus importante de ma vie politique, parce qu’à un moment une décision doit être prise, elle est grave, elle engage la vie d’hommes et de femmes« , avait déclaré en février 2013 au Mali le président français François Hollande, trois semaines après le début de l’opération militaire française Serval qui a stoppé l’avancée des groupes djihadistes sur Bamako. Plusieurs nouveau-nés maliens avaient alors été prénommés Damien Boiteux, en hommage au première soldat français, le lieutenant Damien Boiteux, mort au Mali aux premières heures de l’engagement militaire.

Six ans plus tard, l’armée française ne peut même plus sortir patrouiller tranquillement dans les grandes villes du Mali sans risques d’être caillassée. Ancien patron de la force française Licorne en Côte d’Ivoire, le général Clément Bollée redoute même publiquement que l’armée française soit chassée du Sahel non par les djihadistes mais par le rejet des populations qu’elle est censée être venue protéger. Que s’est-il donc passé pour en arriver là ?

Le péché originel

La perte du capital d’estime suscité par Barkhane dans l’opinion malienne est la conséquence d’une accumulation d’erreurs que la situation actuelle n’a fait qu’amplifier et mettre en évidence. Il faut remonter à la présidentielle de 2013 pour situer le début de l’incompréhension franco-malienne d’aujourd’hui. A l’époque, Hollande, convaincu qu’il valait mieux une mauvaise élection que pas du tout l’élection, avait exigé que la présidentielle se tienne alors que de toute évidence les conditions d’un scrutin crédible n’étaient pas réunies. Et pour ne rien arranger, la présidentielle au forceps aboutit à l’élection de Ibrahim Boubacar Keita (IBK), candidat du Rassemblement pour le Mali (RPM), formation membre, tout comme le parti socialiste de Hollande, de l’Internationale socialiste (IS).

Aussitôt installé aux affaires, IBK inscrit sa gouvernance sous le sceau de la corruption et du favoritisme sous le regard sinon impuissant à tout le moins complaisant de l’Elysée. L’acquisition d’un avion présidentiel à 30 millions d’euros dans des conditions opaques devient ainsi le baptême de feu du nouveau pouvoir. Une partie de l’opinion malienne et de la classe politique commence déjà à s’inquiéter des liens étroits entre la France et le pouvoir corrompu de Bamako.

Kidal, un abcès non crevé

Pour l’ensemble de l’opinion malienne, le malentendu avec la France porte sur la situation à Kidal. En effet, ils sont nombreux à penser que la France a sanctuarisé la grande ville du nord Mali, sur la frontière algérienne, au profit du Mouvement de libération de l’Azawad (MNLA) et plus largement de la Coordination des mouvements armés (CMA). Malgré les opérations Serval et Barkhane, l’Etat malien et même l’accord inter-malien signé en 2015 à Alger, l’Etat malien n’a jamais réussi à reprendre pied dans à Kidal. Jusqu’ici laissée à la société civile et à une partie de la classe politique, « l’injustice de la situation à Kidal » a été récemment regrettée par le président malien IBK qui a plaidé pour qu’elle soit reconsidérée. Abondant dans le même sens, l’ancien ambassadeur Nicolas Normand a déclaré: « La France a commis une erreur historique en donnant en 2013 Kidal au MNLA ».

Pour sa part, le président nigérien Mahamadou Issoufou a clairement dénoncé le statut de Kidal, affirmant même que cette partie du pays où l’Etat malien est absent est devenu un repère des djihadistes.

Certains Maliens sont par ailleurs remontés contre les critiques des officiels français, notamment le ministre des Affaires européennes et étrangères, Jean Yves Le Drian, qui, selon eux, incrimine le pouvoir malien dans le retard pris par l’application des réformes prévues par l’accord d’Alger sans pour autant déplorer avec la même virulence le refus de la CMA de déposer les armes.

Alors que huit camps sont prévus pour le désarment des groupes signataires des accords d’Alger, leur démobilisation et leur réinsertion (DDR), cette opération n’a toujours pas commencé. De nombreux Maliens voient dans le ton de Le Drian la preuve d’une arrogance coloniale. Celle-ci avait du reste déjà été perçue par nombre d’entre eux lorsque pour se rendre en  2017 à Tombouctou auprès des soldats français, le président Macron avait choisi de ne pas faire escale à Bamako, obligeant ainsi son homologue malien à effectuer le déplacement de la grande ville du nord pour l’accueillir.

Barkhane, une machine à rancœurs

Ce sont surtout les revers militaires subis ces derniers temps par les Forces armées maliennes (FAMA) qui sont venus donner une autre dimension à la montée du sentiment anti-français. Entre octobre et novembre 2019, plus de 100 soldats maliens ont perdu la vie dans des attaques djihadistes de plus en plus coordonnées et sophistiquées. Les lourdes pertes infligées aux FAMA alimentent les rancœurs contre Barkhane, accusée de ne pas venir en aide aux forces maliennes pendant les combats et de ne pas partager les renseignements sur les déplacements des groupes djihadistes afin de déjouer les attaques. Tant qu’elle était exprimée par des anonymes sur les réseaux sociaux, la charge contre Barkhane était restée contenue, voire négligeable pour Paris.

Elle a pris une autre tournure avec la fuite d’une écoute téléphonique entre des éléments de Barkhane et des combattants du MNLA qui demandaient aux éléments de la force française de s’assurer que les FAMA n’entreraient pas une ville du nord.  Un clip enregistré par la star de la chanson malienne Salif Keita interpellant IBK sur sa « faiblesse » face à la France et dénonçant les ambiguïtés de Barkhane a donné une résonnance particulière à la montée du sentiment anti-français. Comme Salif Keita, les Maliens de différents milieux, y compris des officiels, soutiennent que la force française n’a pas apporté de réelle valeur ajoutée à l’effort national de lutte contre la menace djihadiste. Il n’est pas sûr que le changement de stratégie annoncée par la ministre française des Armées Florence Parly portée par le déploiement des forces spéciales européennes (opération Takuba) suffise à donner de meilleurs résultats dans le combat contre les groupes djihadistes.

Après la sanglante attaque (près de 100 morts) perpétrée mardi dernier contre la garnison militaire d’Inatès au Niger, voisin, il est même à craindre que la montée du sentiment anti-français déborde le sol malien pour s’amplifier dans d’autres pays sahéliens, notamment au Burkina et au Niger qui subissent eux aussi des revers militaires, malgré la présence de Barkhane.

Si elle n’a pas encore définitivement perdu la guerre contre les djihadistes, la France a déjà perdu la bataille des opinions publiques nationales au Sahel.

Source: Mondafrique

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ÉDITORIAL: Maliens, unissez-vous en 2020 !

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Voilà sept ans que le Mali est dans la nasse et personne ne sait
encore à quand le bout du tunnel. Il est temps, grand temps, que les
fils de ce grand pays soient au rendez-vous de l’histoire en réalisant l’union sacrée sans laquelle le Mali ne retrouvera jamais son unité. Cette union, ils doivent la concrétiser en 2020 s’ils veulent que leur pays figure encore sur la carte du monde.

 

La crise politico-sécuritaire, née des événements de 2012 et qui ont
occasionné la perte des deux-tiers de notre territoire avec son corolaire d’atrocités exercées sur les populations sous occupation des obscurantistes, n’a pas servi de leçon aux Maliens. Cela explique la vie insouciante et inconsciente menée à grand renfort de publicité dans les rues de Bamako.

Leaders politiques, guides religieux, activistes n’ont jamais mesuré
l’ampleur de la menace qui guette notre pays. Chacun de ses hommes,
au nom de leur association, se bat de façon solitaire pour le Mali, sans
aucun résultat pour le bonheur du citoyen lambda. Ils parviennent à
embrigader ce dernier dans leur combat sans lendemain. Or il se trouve
que c’est dans l’union que réside la force.

De 2012 à nos jours, aucune des organisations qu’elle soit politique ou
religieuse ne peut dire que la communauté internationale s’est pliée à
ses exigences quant à ses dénonciations de la politique de deux poids,
deux mesures que mène leur tête de proue, la France, dans notre pays.
Sept (07) ans de division, de manipulation, d’incompréhension, de
souffrance sont largement suffisants pour que les Maliens comprennent
qu’ils ne peuvent rien obtenir dans le désordre artificiellement créé pour
faire oublier la vraie lutte. Ils doivent comprendre que l’heure de se
retrouver est arrivée autour de l’essentiel: le Mali.

Il est temps d’abandonner les querelles de clocher, les règlements de compte, les
complots, les manipulations de l’opinion pour sauver encore ce qui peut
l’être. Avant que nous soyons tous perdant.

Ça suffit ! Durant sept (07) ans, la division ne nous a rien apporté. Tirons
les leçons de ce cafouillage pour se donner la main, en 2020. Si nous
ratons ce tournant de l’histoire, le Mali sera conjugué au passé.
Alors, Maliens de tous bords, unissez-vous comme l’ont fait les grands
hommes fondateurs des trois grands empires qui se sont succédé dans
cet espace pour maintenir l’unité chaque fois qu’elle était menacée par
des forces extérieures.

Bonne année 2020 !

Yoro SOW

L’Inter de Bamako

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Dialogue national inclusif : Une kyrielle de propositions faites par l’ONG Infaplus

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L’ONG Infaplus a animé, jeudi 12 décembre, à la Fondation Seydou Kane à Magnambougou, une conférence de presse sur la «contribution du complexe Infaplus au dialogue national inclusif». C’était sous l’égide de son président, Pr. Inamoud Ibny Yattara, en présence de Hamane Touré, président de la Fédération des associations pour la décentralisation et le développement des collectivités territoriales, dont Infaplus est membre.

 

L’objectif de cette conférence de presse était de partager et vulgariser les résultats des travaux des OSC (Complexe Infaplus) engagées pour la sécurité, la stabilité nationale et la paix universelle par la mise à disposition des résultats d’analyses et des propositions des recommandations de la réflexion sur les réformes pour alimenter le dialogue national inclusif. L’approche éducative dans le contexte de crise multiforme au Mali était au cœur de la conférence de presse.

À l’entame, le Pr. Inamoud  Ibny Yattara a précisé qu’on ne pourra pas faire la paix et la sécurité sans une cohésion sociale. Sur le plan de la gouvernance et la réforme du secteur de la sécurité, le complexe a proposé l’intégration d’une approche éducative de la sécurité de proximité ; la protection des droits des communautés ethniques dans le plan stratégique de restructuration du secteur de la sécurité au Mali.

Sur le plan des réformes institutionnelles et constitutionnelles, le complexe Infaplus recommande une réforme de l’éducation en prenant en compte une ingénierie pédagogique garantissant la sécurité du système éducatif malien dans un contexte de crise multiforme. Infaplus demande une stratégie et un mécanisme d’encadrement politico-institutionnel des acteurs communautaires engagés dans le processus de la sécurité nationale inclusive et de la stabilité régionale.

S’agissant de la communication, le complexe recommande de garantir ou acheter la paix par l’Institution d’une approche «éducation à la paix et à la sécurité» dans le plan de communication stratégique des acteurs institutionnels. De même que les OSC et communicateurs doivent occuper une place dans la responsabilité de protection ; et mettre en place un mécanisme organe national de prévention et de gestion des risques liés à la communication qui doit jouer un rôle capital surtout en temps de crise et de situation d’urgence.

Au cours de la conférence de presse, Pr. Inamoud  Ibny Yattara a insisté sur les forces et faiblesses des politiques éducatives et sécuritaires au Mali. Signalons que le complexe Infaplus est une fédération d’associations de leaders communautaires (autorités traditionnelles, religieuses, de femmes, de jeunes, enseignants-chercheurs, éducateurs et réfugiés).

Daou

Le Débat

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Lutte contre le terrorisme: La France est mal placée pour amener la paix au Mali

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La déstabilisation du Mali a été créée intentionnellement de toutes pièces par la politique française sous Nicolas Sarkozy: le problème de Kidal est entretenu par les politiciens français: il y a le peuple français et les politiques françaises. La France a connu de grands hommes, humanistes qui avaient vigoureusement condamné la colonisation. Ils sont différents des politiciens français qui sont responsables de toutes les guerres dans les pays en voie de développement.

La politique française est une politique désastreuse et hypocrite. Elle a
toujours deux (02) mains: une main qui donne espoir et l’autre main qui
détruit. Regardez bien, les politiciens français soutiennent les groupes
armés Touaregs, depuis 1963, pour constituer un embryon d’état
saharien qui regroupe le sud algérien, la Mauritanie, le Nord Mali, les
deux tiers du Niger, tout le nord du Tchad. Ils n’ont pas réussi, en 1963-
64. Ils ont repris les hostilités, en 1990, avec Médecins sans frontières
(MSF) et Médecins du Monde (MM), les ONG du docteur Bernard
Kouchner (homme politique français et militant de droit d’ingérence).
L’ancien parlementaire et ministre français Bernard Debré avait déclaré
officiellement, en septembre 1994, à Bamako que la rébellion est
totalement terminée au Mali car elle est financée par Bernard Kouchner
à travers son ONG, MSF. Elle revient encore, en 2006, 2007, 2011-2012
sous Amadou Toumani Touré (ATT), où le Mali a perdu totalement les
2/3 de son territoire. Voici l’hypocrisie des politiciens français. Ils disent
qu’ils ne combattent pas les groupes armés non djihadistes. Quelle
différence entre le MNLA, An sardine, HCUA, MAA, GATIA et alliés ? Ils
sont les mêmes. Qu’ils soient progouvernementaux ou
antigouvernementaux. Ils portent tous illégalement des armes contre
l’État du Mali et ses citoyens innocents.
An sardine c’est HCUA car quand quelqu’un qui s’appelle Guindo, qu’il
porte une chemise ou un grand boubou, il s’appelle toujours Guindo.

Aujourd’hui, les français à travers leurs forces de Barkhane luttent contre
les djihadistes, de l’autre côté dans le gourma malien, ils mettent sur
scelle le MNLA comme à Kidal, qu’ils avaient amené avec eux dans
leurs bagages de la Mauritanie et du Burkina Faso, en janvier 2013,
avec l’opération serval.
Aujourd’hui, la connexion entre la CMA et les groupes djihadistes, il n’y a
aucun doute. Je donne la preuve. Tous les Idnanes sont dans le MNLA
avec certains groupes peulhs et une poignée de sédentaires ignobles à
la recherche de quelque chose à mettre sous la dent. Dans le Gourma
malien, tous les enlèvements de bétails par les djihadistes peulhs
tolobès, djalgodji, leurs indicateurs sont les Idnanes qui sont entièrement
à la solde du MNLA, membre de la CMA.
La France n’est pas sincère car depuis la création du MNLA, en 2011,
elle a été discréditée. Hama ag Mahmoud, touareg Kel antasar, ancien
ministre de la fonction publique de Moussa Traoré, dans les années
1980, membre du MNLA a été très clair sur la question d’indépendance
du MNLA.
Pour le paraphraser, il a dit ceci: «La France nous a assuré notre
indépendance si on arrive à faire déserter tous les touaregs qui
sont dans les forces armées, de sécurité et forces paramilitaires du
Mali (pour faire la jonction avec les déserteurs touaregs qui sont
dans l’armée libyenne de Mouammar Kadhafi) car c’est elle qui
tient la réalité politique à Bamako.»
Pour démentir le chef d’état-major de la France, est-ce qu’il peut nous
dire ce qui s’est passé entre François Hollande et Nicolas Sarkozy lors
de la passation de service à l’Elysée. Des dossiers spéciaux du nord du
Mali ont été remis à François Hollande par Nicolas Sarkozy ? C’est la
France qui a conçu son intervention au Mali avec le président intérimaire
fantoche, le professeur Dioncounda Traoré que Blaise Compaoré et son
ministre des affaires étrangères, général Djibril Bassolé brandissaient
comme un trophée de guerre.
C’est la France qui a conçu la MINUSMA à l’ONU. Tous les travailleurs
au sein de la MINUSMA qu’ils soient nationaux ou étrangers, civils ou
militaires sont au service de la France. Toutes les bévues dans le nord
du Mali, la France est responsable. Pour démentir les propos du chef
d’état-major français, je lui rappelle les propos de l’ancien Premier
ministre français Dominique De Villepin qui disait que si les Européens
n’ont pas été en Afghanistan, en Irak, en Libye, il n’y aura pas d’Etat
islamique.
En vérité, les Africains et le monde entier doivent comprendre que
l’Europe ne veut pas et ne souhaite pas la paix dans le monde. Quand il
y a la paix, c’est la mort de l’Europe car elle ne vit que sur le dos de ses
industries d’armements. Tout le désordre dans le nord, la France est

responsable. Je donne un exemple: le cas de l’Afghanistan, où les
Américains ont commencé la guerre contre les talibans, depuis 2001.
Voici les propos d’un officier américain, le colonel Corvez: «Les
Américains ont utilisé Daech contre les talibans en Afghanistan».
«Des combattants irréguliers, soutenus par la CIA, ont commis des
atrocités dans leur combat contre les talibans en Afghanistan,
accuse Human Rights Watch. Le colonel Alain Corvez, ancien
conseiller du général commandant la FINUL, confirme au micro du
Désordre mondial que les États-Unis ont utilisé des membres de
Daech contre les talibans.» (Radio Sputnik 25/11/19 par Gilles Munier,
27 novembre 2019).
La France est là au Mali pour s’imposer sur le plan politique,
socioculturel, économique et géostratégique. Sur le plan politique, elle
veut s’imposer jusque dans les institutions de la république du Mali.
C’est ça son plan de révision constitutionnelle imposée. Personne ne
peut changer la Constitution du Mali pour faire plaire à la France. Si on
fait un coup d’État contre le président IBK, cela ne changera pas et cela
peut même conduire au désastre. Sur le plan socioculturel, la lutte contre
le djihadisme, en fait c’est une lutte contre l’islam qui dérange la société
française qui met au-dessus de tout la culture française.
Malheureusement, beaucoup de gens ne font pas la différence entre les
sunnites salafistes et les Khawarij, qui par leur mauvaise pratique de
l’islam sont en train de ternir son image. Ces derniers sont des gens
révoltés contre le pouvoir et en réalité, ils sont sortis de l’islam. Sur le
plan géostratégique, la France veut avoir le Nord du Mali pour le contrôle
militaire de certaines zones du monde en cas de conflit. A cela, il faut
ajouter le sud algérien qui fait partie du projet français de l’OCRS.
Les manifestations actuelles de l’Algérie sous le nom hirak (mouvement),
la France, l’Union européenne et les USA ne sont pas étrangers. Mais
les Algériens doivent avoir à l’esprit l’Irak, la Libye. La Syrie a été sauvée
grâce à l’intervention de la Russie. Sur le plan économique, c’est la
guerre pour les ressources naturelles.
Pour atteindre leurs objectifs, les Français cherchent des partenaires
avec lesquels ils peuvent préserver leurs intérêts comme c’est noter
dans le projet de l’OCRS. Aujourd’hui, les officiels politiques français
sont en train d’internationaliser le problème du Mali et de tout le Sahel en
faisant impliquer l’OTAN qui a détruit la Libye.
Tout le scénario de Kidal est orchestré par la France avec la complicité
de ses alliés occidentaux et européens. C’est le même scénario colonial
à Konna, en 2013, avec la complicité du professeur Dioncounda Traoré.
C’est le même scénario qu’en 1878 avec l’entrée des troupes coloniales
françaises au Soudan (Mali) par la grande bataille de Logo Sabouciré.
La France est là pour imposer sa volonté politique, culturelle,

économique et militaire au peuple malien. C’est ça l’idée du franc-maçon
ministre français des Affaires étrangères et de l’Europe, Jean-Yves Le
Drian devant l’Assemblée nationale française quand il dit que «L’action
doit être plus politique que militaire».
Le langage des français d’aujourd’hui est différent de celui de demain.
C’est le même Yves Le Drian qui disait d’abandonner Kidal qui est un
abcès de 30.000 habitants et de se consacrer au sud du Mali qui fait 17
millions d’habitants. Pourquoi la France n’abandonne pas la Corse qui
fait 330.455 habitants au 1 er janvier 2016 et conserver le reste du pays
qui fait 66,99 millions d’habitants, en 2019 ?
Le chef d’État-major français, le général François Lecointre, ne raconte
que du mensonge grossier sur les antennes de Radio France
Internationale (RFI). Il n’est qu’un officier français au service politique de
la France néocoloniale et impérialiste comme les officiers coloniaux
français suivants: Borgnis-Desbordes, le général Edgar de Trentinian,
Archinard, Gouraud, Bonnier, Joffre, Marchand, etc. qui ont été au
service de la France coloniale et impérialiste.
Leur conscience est de servir la France, la nation civilisatrice au monde.
Tout ce qui n’est pas de la France n’a pas de valeur dans l’esprit de la
majorité du peuple et des politiciens français. Dieu a révélé dans le Saint
Coran que les chrétiens (annassaras) et les Juifs (allihoud) ne t’aiment
jamais tant que tu ne fais pas ce qu’ils aiment. Dieu a dit qu’ils sont
mauvais et aujourd’hui des musulmans se lèvent pour dire qu’ils nous
aiment.
Toute l’aide qu’ils donnent aux pays africains mendiants est
conditionnée. Quand les démocrates étaient au pouvoir sous Obama, ils
ont conditionné leur aide à la légalisation de l’homosexualité. C’est ça
leurs objectifs à travers la limitation des naissances sous une forme
déguisée du planning familial. Tout africain qui trouve que nous Africains
sont nombreux, il doit se pendre pour nous montrer l’exemple. Ce monde
occidental est abominable et il est au bord de l’effondrement.
Les treize militaires français morts à Tabankor sont comparables aux
soldats français de la mission «Bonnier» morts dans la bataille de
(Taqinbawt Tacoubao), le 15 janvier 1894.
Pour que la France quitte le Mali, il faut une volonté politique courageuse
de toute la classe politique malienne et une prise de conscience de ses
gouvernants ou bien une humiliation de la France comme dans leur
débâcle de 1954 à Dien-Bien Phu au Vietnam.
Les mêmes raisons qui ont conduit les politiciens esclavagistes
coloniaux français en Afrique et dans le reste du monde, ce sont les
mêmes raisons qui les ont fait revenir au Mali, en janvier 2013. En fait,
les Africains doivent avoir à l’esprit que l’indépendance que les
colonisateurs européens ont donnée à leurs colonies dans les années

1960, est une farce. Ils sont là pendant cent (100) ans après ces
indépendances. Donc, les Africains doivent se réveiller contre les
ennemis intérieurs et extérieurs de leur continent.
La forme de démocratie des pays européens est une forme de
gouvernance pour maintenir les États africains sous leur dépendance
totale. L’Afrique n’a pas besoin de démocratie mais l’Afrique a besoin de
justice.
Quel humanisme de la France et de son armée, ils veulent nous
endormir. Les crimes de leurs missionnaires comme ceux de Voulet-
Chanoine, en 1898, au Soudan français (actuel Mali), en Haute-Volta
(Burkina Faso et au Niger pour la relier l’Afrique de l’Ouest à l’Afrique
centrale sont là pour témoigner.
Le général François Lecointre ne dit pas la vérité. Qu’est-ce que la
France et l’Union européenne viennent chercher au Sahel. Si les
politiciens français et leurs alliés européens veulent assurer leur propre
sécurité, ils doivent l’assurer sur leur territoire européen. Le général
Lecointre est conscient que les militaires français sont là pour véhiculer
la politique française au Sahel.
M. Laurent Jauffrin un éditorialiste au journal Libération a dit ceci: «Ce
qui n’exclut pas la lucidité. L’opération Barkhane n’a pas réussi, à ce
jour, six (06) ans après l’arrivée des troupes françaises, à réduire les
groupes islamistes qui infestent la région. Les régimes dont elles
favorisent la pérennité, au Mali ou au Burkina Faso, quoique plus
démocratiques que beaucoup de pouvoirs africains, sont faibles,
appuyés sur des États incertains, minés souvent par la corruption et les
divisions ethniques. Les armées «amies», qui essuient des pertes
importantes, sont souvent brutales avec les populations civiles et peu
efficaces sur le plan militaire.
La présence prolongée des soldats français finit par réveiller, peu à peu,
la méfiance d’une partie des Africains envers l’action de l’ancienne
puissance coloniale.
Laurent Jauffrin poursuit encore en ces termes: «Au fond, l’armée,
engagée au Mali, est confrontée au vieil adage militaire: «On peut
tout faire avec des baïonnettes, sauf s’asseoir dessus.» Une armée
est faite pour combattre, non pour administrer, rallier des
populations ou s’immiscer dans le jeu politique local. Les militaires
ne peuvent guère pallier les défauts, les contradictions ou les tares
des sociétés et des Etats qu’elles épaulent. Or la lutte contre le
terrorisme suppose une action claire, utile, rationnelle, contre les
maux qui facilitent l’implantation des milices djihadistes. Cette
action, de toute évidence, fait défaut, ce qui menace la réussite
finale de l’intervention française.»

Plusieurs formations politiques en France ont débattu au sein de leur
Assemblée nationale la nécessité de la présence de l’armée française au
Mali. Parmi ces formations politiques, il y a la France insoumise (LFI) de
Jean-Luc Mélenchon qui pose la question de la présence française au
Mali. «L’abstention de la France, en 2013, quand François Hollande
a déclenché l’opération qui a empêché les djihadistes de
progresser jusqu’à Bamako, la capitale, tout comme son retrait à
court terme aujourd’hui, auraient fait ou font courir le même risque
à la région: l’établissement en Afrique de l’Ouest d’un embryon
d’État terroriste, à l’image de ce qu’a été l’État islamique en Syrie et
en Irak. Une base dangereuse qui soumettrait les populations
locales à une dictature sans pitié, et servirait de tremplin à d’autres
attaques vers les pays voisins. Veut-on cela ?
Est-ce une raison pour se retirer ? Non: l’hypothèse soulevée par
LFI est aujourd’hui hors sujet. En revanche, les questions d’une
coordination européenne contre le djihadiste en Afrique (c’est-à-
dire près d’ici), de la formation des soldats locaux, de la réforme
nécessaire des régimes que l’on soutient, restent entières. Faute de
les résoudre, le gouvernement risque fort de se retrouver un jour
devant une issue humiliante.» (Laurent Joffrin, Libération- 27
novembre 2019-La Lettre politique).
La coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) dont deux
représentants viennent de rencontrer le président IBK (par RFI du
25/11/2019), c’est une initiative de ses parrains qui sont les politiciens
français pour calmer, endormir les Maliens et revenir encore plus forts
pour atteindre leurs objectifs. Voici les propos d’un internaute en réponse
à la rencontre de deux représentants de la CMA par le président
IBK; «L’État doit cesser d’acheter, financer les négociations avec
les mouvements armés. Le paradoxe dans ce problème du nord,
c’est le rôle de la France, qui présente militairement au Mali pour
aider le gouvernement d’un côté, et de l’autre côté finance les
groupes armés, et cordonne leurs opérations contre l’armée
malienne».
La conclusion est la suivante: «ou le président malien est complice de
la France et des nations unies, ou il a peur de prendre des
décisions comme l’avait fait le président Rwandais, Paule Kagame.»
Aujourd’hui, Kidal, est devenu le 16 ème parallèle installé par les français
au nord du Tchad par l’Opération Epervier, en février 1986, ou la zone
de confiance installée entre le nord et le sud de la Côte d’Ivoire par la
France, en 2003, pour séparer les combattants des forces nouvelles
(Nord) et les troupes gouvernementales qui contrôlent le Sud. La France
a voulu cette situation, depuis janvier 2013, et la mort de ses deux (02)

journalistes Ghislaine Dupont et Claude Verlon à Kidal, en novembre
2013, laissent beaucoup de zones d’ombre.
Le MNLA ne représente rien sans la France. Au général Lecointre qui
parle de la sincérité de son pays au Mali, pourquoi son pays avait
remplacé, en 2012, son ambassadeur en poste à Bamako, M. Christian
Rouyer? Les militaires et des diplomates français ont tenté plusieurs fois
d’avoir sous leur coupe les «jeunes patrouilleurs» sédentaires de Gao.
Quelque chose a été proposée à eux qu’ils ont refusé.
Pour stabiliser le Sahel, la France et les pays occidentaux doivent aller à
la racine du mal: la stabilisation de la Libye. Les politiciens français
jouent avec deux (02) faces en Libye: une face avec l’ANL de Khalifa
Haftar et l’autre avec Faiez Sarraj du gouvernement d’union nationale
reconnu par l’ONU. C’est le même jeu que la France fait sur tous les
théâtres d’opération, où elle est présente Konna, avec le monument du
lieutenant Daniel Boiteux, est un symbole de la recolonisation du Mali.
Ce monument est plus grave que celui d’Archinard à Ségou car il
représente une autre frontière à l’intérieur du Mali.
Je rappelle au président IBK d’être à l’écoute des maliens. Il doit se
rappeler de Moussa Traoré et son congrès extraordinaire de l’UDPM
pour autoriser le multipartisme. L’orgueil est un ennemi de l’homme.
Quand on doit tomber, on ne voit pas les oreilles de sa monture.
Aujourd’hui, s’il y a un homme politique humilié en France, c’est bien M.
François Hollande. Il a sur sa conscience deux (02) choses majeures: le
refus aux troupes maliennes d’entrer à Kidal, en janvier 2013 et la
chasse du pouvoir de M. Michel Djetodia, premier musulman à avoir le
pouvoir en république centrafricaine. Les musulmans ont été désarmés
et jetés dans les mains des animistes- chrétiens centrafricains
cannibales qui ont fait leur plan machiavélique d’épuration ethno
religieuse en république centrafricaine.
Ici les Français ont été moins que l’ancien président ougandais, le
maréchal Idi Amin Dada qui jetait ses ennemis à ses crocodiles. La
France est une nation revancharde. Elle n’a jamais digéré le NON du
parti démocratique de Guinée, en septembre 1958, sous la direction du
président Sékou Touré; elle n’a jamais digéré son départ de l’Algérie, en
1962; elle n’a jamais digéré le départ des troupes françaises du territoire
malien, le 20 janvier 1961. Le président IBK n’est pas pardonnable ici.
Pour le retour de la paix au Mali, un ami du Mali, M. André Bourgeot, un
chercheur français du CNRS a donné de bonnes «pistes de solutions»
(Par Le Républicain du Mali sous la plume de Hadama B. Fofana
(22/11/2019).
En conclusion, si la France et ses partenaires occidentaux sont vraiment
sincères avec le Mali et les autres États du Sahel, la solution est de
passer d’abord pour stabiliser la Libye. La France et ses partenaires

doivent dire la vérité à leurs protégés des groupes armés touaregs pour
qu’ils soient totalement désarmés.
Il faut aussi que les leaders africains du Sahel, les autres leaders
africains doivent prendre conscience de leur situation. Les états
européens sont dans leur logique de recoloniser l’Afrique. Ils ont
redessiné la nouvelle carte comme ils l’avaient fait avec la conférence de
Berlin (15 novembre 1884-26 février 1885). Ils ont gagné dans leur
guerre de colonisation en mettant les rois et résistants africains en les
mettant dos à dos avec de faux papiers de protectorats.
Le président IBK doit s’affirmer et choisir son camp. Il doit choisir le Mali,
son peuple et son territoire. Sa meilleure légitimité c’est à l’intérieur du
Mali. Il ne doit pas compter sur les politiciens français et occidentaux.
Ceux-ci n’ont pas d’amis. Leurs amis sont leurs intérêts. Je lui donne
l’exemple de Mobutu Sese Seko, du Shah d’Iran, de Jonas Savimbi. Les
deux premiers sont morts errants avec la maladie, le troisième, ce sont
les américains qui l’avaient localisé pour qu’il soit abattu par les militaires
gouvernementaux du MPLA au pouvoir en Angola. Le président IBK doit
avoir à l’esprit ce qui était arrivé à l’empereur Jean-Bedel Bokassa. Le
président IBK a la chance d’être un héros national s’il le veut bien ! Mais
en écoutant le peuple malien qui l’a élu deux fois de suite.
Je lance un appel aux leaders communautaires à se mettre au-dessus
de leurs idées sataniques. Vous ne trouverez jamais sur le territoire
malien une zone à composante ethnique homogène. Les populations
sont au-dessus des individus. Quand un troupeau est volé, cela met en
danger plusieurs personnes dans une famille. C’est valable pour une
récolte détruite d’un champ. Combien de troupeaux ont été volés.
Combien de récoltes ont été incendiées ? Ils sont nombreux. Cela a mis
en danger de mort et en insécurité plusieurs personnes qui sont en train
d’errer autour des grandes agglomérations sans latrines. «La vie sans
dignité n’a pas de sens», avait dit un grand homme politique du moyen
orient.
La meilleure porte de sortie pour tous les maliens et les autres africains,
c’est l’union sacrée autour de leurs pays. L’union fait la force. C’est la
désunion des africains qui a facilité la colonisation de l’Afrique par les
méchants européens.
Je rappelle aux Maliens que toute l’aide française au Mali a deux (02)
sources: le franc CFA et les visas. Donc, c’est l’argent des Maliens qui
les revient sous une forme humiliante.
Les Maliens ne doivent plus se coucher. Il faut continuellement rappeler
à la France néocoloniale que si elle fait le double jeu pour s’éterniser au
Sahel, elle doit plier bagages.
Maliens, levez-vous !

Qu’Allah déchire la terre sous les pieds des impies européens et les
avale. Amine.
Brin COULIBALY

Source l inter de bamako

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Région de Ségou : Le sous-préfet de Farako enlevé par des hommes armés

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Après la fermeture de certaines écoles par des présumés terroristes, le sous-préfet de l’ex-arrondissement de Farako, dans la région de Ségou, rive gauche, a été enlevé le vendredi 13 décembre à son domicile par des hommes armés à motos. Pourtant, l’alerte avait été donnée depuis un certain temps.

 

Le Directeur de l’Académie d’enseignement de Ségou avait même adressé une lettre ouverte au ministre de la Sécurité et de la Protection civile, pour attirer son attention sur ce qui se passe dans cette zone laissée pour compte. Face à cette situation d’insécurité grandissante dans une zone complètement oubliée par les autorités, il est important d’installer au moins une base militaire pour sécuriser les populations. Pour ceux qui connaissent bien la zone, il n’y a même pas un poste de sécurité derrière le fleuve. C’est vraiment inadmissible dans un contexte d’insécurité.

Le gouvernement doit tout faire pour que cette partie ne tombe pas sous le contrôle des groupes armés non étatiques.

Fombus

Le Débat

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