Quantcast
Channel: Koulouba.com
Viewing all 74550 articles
Browse latest View live

Dialogue national inclusif : Propos de congressistes

$
0
0

À l’issue de la cérémonie d’ouverture, des participants nous ont confié leurs attentes, leurs remarques, leurs suggestions

Pr Younous Hamèye Dicko, président du parti RDS : « Un nouveau départ qui nous permettra de régler nos problèmes »

Cette importante rencontre me paraît absolument nécessaire. Et je pense qu’elle doit être considérée comme une fête nationale. Une fête dans laquelle les Maliens, de toutes catégories, de toutes les régions, vont se retrouver, parler ensemble, faire des résolutions, des recommandations ensemble pour notre Nation. Après cette conférence, ce sera un nouveau départ qui nous permettra de régler nos problèmes.
Le problème principal, c’est la sécurité, ou si vous préférez, l’insécurité qui a envahi l’ensemble du territoire. Il faut qu’on trouve des solutions.
Les solutions, c’est la mobilisation du peuple, c’est le peuple qui doit assurer sa propre sécurité. C’est le peuple qui va extirper de son sein le poison. Le peuple doit extirper de son sein les dangers qui le guettent ; les dangers qui guettent la Nation entière. Je crois qu’il n’y a pas de solution à l’insécurité si le peuple n’y participe pas.

Moussa Mara, ancien Premier ministre, président du parti  Yélèma : « Que les vrais sujets soient abordés »

Mes attentes sont celles qu’elles étaient au début du processus. Moi, j’ai eu la chance, le privilège de participer à toutes les étapes du Dialogue national inclusif. J’ai participé à l’atelier de validation des termes de référence (TDR) personnellement pendant les trois jours des travaux. J’ai participé à l’étape communale pendant les deux jours. J’ai aussi participé à l’étape du district au niveau régional.

Le parti Yélèma va participer à l’étape nationale, c’est pourquoi je suis là aujourd’hui. Les attentes, c’est simplement que les vrais sujets soient abordés et que les solutions les plus profondes soient proposées avec un dispositif d’accompagnement adéquat pour que les recommandations soient mises en œuvre. Le Dialogue n’est pas politique, il est national, c’est l’ensemble des composantes de la Nation qui sont conviées. Évidemment, il faut déplorer les absences, mais cela ne doit pas nous empêcher de nous parler, de discuter des vrais sujets et d’apporter des solutions appropriées.

 

Soumeylou Boubèye Maïga, ancien Premier ministre, président du parti Asma-CFP : « C’est pour aboutir à un consensus sur les principaux défis »

Nous insistons sur le fait que c’est un dialogue entre Maliens ; ce n’est pas un dialogue entre des camps opposés. Tout cela, c’est pour aboutir à l’émergence d’un consensus sur les principaux défis que nous avons à relever.

Je pense que même ceux qui ne sont pas là pourraient s’approprier plus tard les conclusions du dialogue ; c’est cela le plus important. C’est pourquoi, il est essentiel que nous veillions à ce que la dynamique du dialogue soit une dynamique positive et que ses résultats contribuent à rassembler plutôt qu’à nous diviser.

 

 

Source: Journal l’Essor-Mali

The post Dialogue national inclusif : Propos de congressistes appeared first on Koulouba.com.


Liverpool : son but refusé, la réponse malicieuse de Mané

$
0
0

Samedi contre Watford (2-0), l’ailier de Liverpool, Sadio Mané, s’est vu refuser un but de la tête suite au recours à la VAR en raison d’un hors-jeu de quelques millimètres. Malgré ce dénouement frustrant, l’international sénégalais refuse de polémiquer.

«Rageant ? Oui, bien sûr, c’était un peu chaud pour moi, mais je ne me plains jamais dans ce genre de situation parce que je sais que la prochaine fois, ça peut basculer en ma faveur et j’attends ce jour-là avec impatience !», a plaisanté le Red au micro de Canal+.

De son côté, l’entraîneur de Mané, Jürgen Klopp, a opté pour une position plus radicale. «Pour être honnête, je ne savais pas du tout s’il y avait hors-jeu ou pas. Mais je ne célébrerai plus les buts parce que maintenant il faut attendre jusqu’à ce que quelqu’un dise qu’il y a but», a juré l’Allemand qui aura tout de même du mal à tenir sa promesse…

 

Afrik-foot

The post Liverpool : son but refusé, la réponse malicieuse de Mané appeared first on Koulouba.com.

Edito : Dialogue national inclusif ou monologue entre partisans ?

$
0
0

Si par dialogue,nous entendons une conversation, une discussion, voire une négociation menée avec la volonté commune d’aboutir à une solution acceptable par les deux parties en présence, alors nous pouvons affirmer  sans risque de se tromper que celui qui a commencé le samedi  14 décembre 2019 est tout sauf un dialogue au sens étymologique du terme. Il est un monologue entre partisans, et ses conclusions ne sauraient s’imposer sur la grande majorité du peuple. Le gouvernement vient encore de pêcher par son incapacité à rassembler toutes les forces vives de la Nation autour de l’essentiel, qui est le Mali. Etait-il nécessaire d’organiser ce forum  sachant bien que sans tous les acteurs de la classe politique et de la société civile, on fabriquerait des nouveaux opposants à sa mise en œuvre comme ANTE A BANA, contre la révision constitutionnelle ?  Il a manqué au gouvernement l’esprit  de discernement, d’analyse de tact  et d’anticiper. Ce qui pourrait  contribuer  à fabriquer un autre  monstre qui  le dévorerait plus tard.

Revenons-en aux participants et surtout à leur représentativité. Ils sont issus des partis politiques qui ont dit oui à IBK, c’est-à-dire ceux de la Majorité Présidentielle, à la société civile inféodée également au régime, des gouverneurs des régions, des préfets, des sous-préfets et des Maires. Il y a également  des associations et organisations des jeunes acquises à la cause du régime. Bref, aucun opposant pour porter la contradiction et avoir un autre son de cloche pouvant enrichir.  C’est  d’ailleurs pour cela qu’on parle de monologue entre partisans du régime. La Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA)  qui s’est ravisée pour donner un avis favorable, ne sera  présente que parce qu’on lui a donné toutes les garanties qu’on ne touchera pas  à une virgule de son Accord.

En effet, c’est dans une  salle Bazoumana Sissoko du palais de la Culture chauffée à blanc et pleine à craquer qu’a eu lieu  la cérémonie d’ouverture du Dialogue National dit  Inclusif,  le samedi 14 décembre 2019. Présidée par le Président de la République, la cérémonie d’ouverture a enregistré la présence des chefs des institutions, du Premier ministre, de l’ensemble du gouvernement et de l’ancien Président de la transition, Professeur Dioncounda Traoré. Encore une fois de plus, trois anciens Présidents de la République ont brillé par leur absence, à savoir Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré et  Amadou Toumani Touré.  Les délégués  arborant des badges étaient bien visibles et enthousiastes, mais rares sont ceux parmi eux qui mesurent réellement les enjeux et les défis auxquels le Mali est confronté. Ce qui est certain, c’est qu’au terme de ces quelques jours d’échanges ou de dialogue, chaque délégué aura ses perdiems et rentrera chez lui laissant les problèmes entiers. Le contribuable malien en pâtira encore, car il  sera non seulement  sevré de son argent, mais aussi et surtout, n’aura pas les résultats escomptés. Pourquoi tant de précipitations ? Le Gouvernement ne pourra-t-il pas se donner un délai supplémentaire et  puiser dans nos valeurs séculaires pour persuader les opposants à revenir sur leurs décisions de boycotter ?

En somme,  la crise multidimensionnelle à laquelle le Mali est confronté, est trop profonde pour qu’elle soit débattue par des délégués  dont la légitimité est fortement contestée  et que des solutions à  hauteur de souhait soient proposées. La plupart des délégués à ce dialogue sont, soit à des postes de responsabilités soit ont assumé des hautes fonctions donc ils ont  leur grande  part de responsabilité dans la crise qui sévit au Mali. Demander à ceux qui ont contribué à l’exacerbation de la  crise de trouver des solutions, c’est ne pas prendre toute la mesure de sa gravité.

Youssouf Sissoko 

Source: Infosept

The post Edito : Dialogue national inclusif ou monologue entre partisans ? appeared first on Koulouba.com.

Sommet extraordinaire du G5 Sahel à Niamey : Union sacrée contre le terrorisme

$
0
0

La rencontre s’est penchée sur la sophistication des équipements utilisés par les assaillants, la coordination des actions militaires, le renforcement de la Minusma et l’inscription du G5 Sahel sous le chapitre 7 des Nations unies.

Quatre jours après la cérémonie funèbre d’inhumation des 71 soldats nigériens sauvagement tués lors de l’attaque barbare de leur caserne à Inatès par des forces obscurantistes, l’émotion était encore palpable sur les visages, hier à Niamey. C’est en signe de solidarité avec les frères du Niger que les chefs d’État du G5 Sahel : Ibrahim Boubacar Keïta du Mali, Issoufou Mahamadou du Niger, Idriss Deby Itno du Tchad, Mohamed Ould Cheickh Mohamed Ahmed El-Ghazouani de la Mauritanie et Roch Marc Christian Kaboré du Burkina Faso, président en exercice de la Conférence des chefs d’État de l’Organisation, ont décidé de délocaliser à Niamey leur réunion extraordinaire, initialement prévue à Ouagadougou.
Avant l’ouverture du sommet au Palais des congrès de Niamey, les présidents Ibrahim Boubacar Keïta, Idriss Deby Itno et Roch Marc Christian Kaboré, arrivés les premiers à Niamey, ont salué la mémoire des 71 militaires tués à Inatès au Carré des martyrs aménagé pour la circonstance à l’intérieur de la base de l’Armée de l’air nigérienne. Ils y ont été accompagnés par leur hôte nigérien, Mahamadou Issoufou.
Le président burkinabé a tenu à placer l’événement dans son double contexte, à savoir la présentation de condoléances des peuples du G5 Sahel à leurs frères et sœurs du Niger et la tenue de la réunion extraordinaire, placée sous le signe de la mutualisation des efforts contre le terrorisme dans le Sahel.
Le président du Faso a ainsi rappelé la nécessité pour les pays sahéliens de mutualiser leurs efforts pour vaincre les ennemis de la paix. «Les attaques sans cesse perpétrées par les groupes terroristes dans notre espace nous rappellent non seulement l’extrême gravité de la situation mais aussi, l’urgence de travailler davantage en synergie pour faire face à ces barbaries d’une autre époque. Il importe donc que nos efforts quotidiens tendent à raffermir notre unité, et surtout, à préserver l’essentiel : la paix et la stabilité garantes d’un développement durable et du bien-être de nos laborieuses populations… », a-t-il déclaré.

DANS LE RESPECT MUTUEL-
 Roch Marc Christian Kaboré a soutenu que le soutien des partenaires devra se faire dans le respect mutuel. « Il reste entendu que le soutien de l’ensemble des États de la région ainsi que de l’ensemble de la communauté internationale, sera déterminant pour l’aboutissement de notre combat… », a-t-il ajouté avant de remercier les partenaires. « C’est le lieu pour moi de remercier tous les pays et institutions partenaires, pour le soutien qu’ils continuent d’apporter aux efforts et actions du G5 Sahel, de façon bilatérale et multilatérale. »
Le président du Niger a introduit son intervention par le rappel de la gravité de la menace eu égard à la sophistication des moyens utilisés par les assaillants qui sont devenus de vrais professionnels. Ce qui fait que la menace augmente et en intensité contre les positions des armées.
Les assassinats des chefs coutumiers et les enlèvements se multiplient au Mali, au Burkina et au Niger. « Et le pire, l’ennemi a réussi à nous mettre dos-à-dos et à créer un fossé entre nos peuples et nos alliés. Or en ce moment précis, nos pays ont plutôt besoin de plus d’amis et non en moins », a soutenu le président nigérien. Mahamadou Issoufou a plaidé pour une large appréhension du phénomène par les opinions publiques dans nos pays.
Aussi a-t-il salué l’Uemoa qui a mis à la disposition des trois pays du champ (Mali, Burkina Faso et le Niger) une enveloppe d’environ 55 milliards de Fcfa. Dans le même ordre d’idées, il a rappelé à la Cedeao la nécessité de tenir sa promesse de soutien à nos pays, qui paient le prix fort à cette insécurité. Pour terminer, il a réitéré son appel à la communauté internationale, à jouer pleinement sa partition dans la lutte eu égard à la mauvaise décision d’intervenir en Libye. Ce qui a engendré la situation que nous vivons. Il a également plaidé pour le placement du G5 Sahel sous le chapitre 7 des Nations unies et le renforcement de la capacité d’intervention de la Minusma.

Envoyé spécial
Amadou Oumar DIALLO

Source: Journal l’Essor-Mali

The post Sommet extraordinaire du G5 Sahel à Niamey : Union sacrée contre le terrorisme appeared first on Koulouba.com.

Rentrée radiophonique et télévisuelle de l’ORTM : Des innovations majeures en 2020

$
0
0

The post Rentrée radiophonique et télévisuelle de l’ORTM : Des innovations majeures en 2020 appeared first on Koulouba.com.

Université virtuelle du Mali : Des formations de qualité proposées au public

$
0
0

L’Université virtuelle du Mali (UV-Mali) a organisé samedi dernier la 2è édition de ses sessions d’information, en initiant une journée portes ouvertes au profit du public. C’était au sein de cet espace numérique installé à l’immeuble Famib. Etudiants et professionnels venus à ce rendez-vous d’information étaient à l’écoute d’un panel de l’équipe pédagogique, constitué notamment du directeur général de l’UV-Mali, Mamadou Doumbia, assisté de l’initiateur et fondateur de l’UV-Mali, Amadou Diawara et de Bilaly Dicko, invité.


En effet, Famib Group, dans le cadre de sa politique Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE), projette de prendre en compte la question du droit à la connaissance et à l’éducation. C’est dans cette optique que pour tirer le plus grand profit de la digitalisation, l’entreprise a créé une Université virtuelle à la disposition des étudiants maliens et africains.
Selon son directeur général, cette université offrira l’opportunité aux étudiants de se former facilement à bas coût et même gratuitement. Il suffit, pour ce faire, de payer 100.000 Fcfa de frais d’inscription pour bénéficier de ses services. « Dans la même continuité de gratuité, nous avons approché Orange-Mali pour qu’il nous accompagne dans le cadre de sa politique de RSE, en donnant gratuitement la connexion aux étudiants qui souhaitent accéder à la plateforme», a révélé Mamadou Doumbia.

En la matière, l’UV-Mali propose plusieurs formations diplomates : licences professionnels, masters et doctorats qui commenceront l’année prochaine. « Nous touchons un peu à tous les domaines de formation. Dans le domaine de l’ingénierie, nous avons des formations en réseau, en système de sécurité, en multimédia, en programmation. Dans le domaine du commerce et du management, nous dispensons des formations en marketing communication, en marketing digital. Aussi, nous disposons de filières en gestion des ressources humaines, finances et comptabilité. Au niveau du cycle master, nous avons des filières de formation en droit», a-t-il détaillé.
Ces formations seront dispensées en collaboration avec des partenaires internationalement reconnus. « Conscient qu’une université, c’est aussi un enseignement de qualité, nous avons noué des partenariats solides et stratégiques avec l’Institut national des sciences appliquées (INSA) de Toulouse pour l’école d’ingénieurs, Toulouse Business School (TBS) pour l’école de commerce. Le partenariat avec ces deux grandes écoles françaises donne l’opportunité d’avoir une double diplomation, des certifications dans des domaines de compétences peu ou pas disponibles au Mali », a assuré Amadou Diawara
Intervenant en direct depuis Toulouse (France), le directeur de Open de l’INSA, Jean-Yves Plantec a confirmé que son Institut mettra à la disposition de l’Université virtuelle du Mali (UV-Mali) des ressources numériques existant dans ses établissements, notamment en ingénierie. Des ressources, dira-t-il, qui vont permettre à UV-Mali de créer des parcours de formation.
Amadou
GUÉGUÉRÉ

Source: Journal l’Essor-Mali

The post Université virtuelle du Mali : Des formations de qualité proposées au public appeared first on Koulouba.com.

Uniforme scolaire : Utile et pédagogique

$
0
0

Lorsque l’élève revêt sa tenue scolaire, il prend conscience de la spécificité du temps du travail, différent de celui de ses loisirs. 
Il distingue aussi l’espace de l’école de celui de sa vie privée.

Les élèves ont repris le chemin de l’école depuis le premier octobre dernier. Mais la rentrée scolaire remet toujours sur le tapis, la récurrente question de l’obligation du port de l’uniforme scolaire ou pas. Dans notre pays, les avis sont nettement tranchés. Certains parents d’élèves jugent l’initiative salutaire dans son essence et estiment que le port de la tenue scolaire permet d’aplanir les différences sociales qui peuvent apparaître à travers la qualité des vêtements portés par les élèves, et de décomplexer ceux qui sont issus de familles moins nanties. Ces défenseurs y voient une approche pédagogique de mettre tout le monde sur un pied d’égalité.
Ceux qui développent un avis contraire expliquent simplement que c’est des poches de dépenses supplémentaires pour les parents d’élèves. Ces pourfendeurs n’apprécient nullement l’initiative de faire porter des uniformes aux élèves au niveau de l’enseignement fondamental.

Pour ou contre ? Analyses croisées d’acteurs de premier plan sur la nécessité de porter les tenues scolaires ou pas. Le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, Kinane Ag Gadeda, explique qu’un projet d’arrêté ministériel sur le port de l’uniforme scolaire est sur la table de son département. Cette décision va instituer le port de l’uniforme scolaire dans tous les établissements publics, privés, communautaires de l’enseignement fondamental, secondaire général, technique et professionnel et d’enseignement normal, voire les écoles coraniques (medersas). Dans les établissements publics et privés, les garçons porteront un pantalon en tissu Kaki et une chemise en popeline de couleur bleue. Pour les filles, le port d’une jupe paysanne en Kaki et une chemise en popeline de la même couleur bleue que chez les garçons sera obligatoire. Notre équipe de reportage a fait le tour de certains établissements scolaires. Au niveau du lycée Mamadou M’Bodj de Sébénicoro, de nombreux élèves étaient vêtus en uniforme scolaire. On pouvait énumérer sur un ticket de métro ceux qui n’en portaient pas. Selon Mme Sall Hawa Saye, proviseur de cet établissement d’enseignement secondaire, le port de la tenue scolaire est une exigence pour les élèves.

Pour elle, tout élève qui ne vient pas avec son uniforme est renvoyé. « Après la rentrée scolaire, on accorde un sursis de deux semaines aux élèves afin qu’ils s’achetent l’uniforme scolaire. Celle-ci a le mérite de différencier les scolaires de jeunes délinquants qui infiltrent parfois les établissements scolaires», explique la responsable d’établissement scolaire. À l’entendre, l’initiative sécurise mieux l’élève au sein de l’école.
Comme à l’accoutumée, le port de la tenue scolaire devient de plus une exigence dans les établissements scolaires. Une manière pour les directions d’écoles de mettre en pratique une approche pédagogique et de soulager les parents d’élèves qui investissent beaucoup d’argent dans l’habillement de leurs enfants durant l’année scolaire.
Ainsi, chaque matin, collégiennes et collégiens portent un uniforme scolaire. Mais, cette obligation est différemment appréciée par les élèves. Selon les spécialistes, l’uniforme scolaire est un outil pédagogique. À ce titre, il apporte aux élèves des éléments de compréhension qui favorisent un processus d’adaptation de leur comportement et de concentration.
Dès le début de la journée, lorsqu’il revêt sa tenue scolaire, l’élève prend conscience de la spécificité du temps du travail, différent de celui de ses loisirs. 
De la même façon, il distingue l’espace de l’école (où il porte son uniforme) de celui de la vie privée (où il est habillé différemment).
 Les uniformes des garçons sont généralement composés d’un pantalon sombre, ou souvent d’une culotte courte, assortis d’une chemise accompagnée souvent de cravate. Mais, pendant la période de froid, certains élèves se couvrent avec des vêtements indiqués contre le froid.

Les uniformes de filles peuvent être composés d’une cravate, d’une jupe ou d’un kilt, et un chemisier. Le fait qu’il y ait des tenues différentes pour les filles et les garçons suscite à tort ou à raison des débats. Mais, il est inutile de se perdre en conjectures sur la question. Certains établissements permettent aux filles de choisir entre jupe et pantalon.
Devant le lycée Dramane Diallo, sis à Djicoroni-Para, Ahmed Keïta, parent d’élève résidant dans un quartier du district de Bamako, explique investir à chaque rentrée scolaire plus de 50.000 Fcfa dans les uniformes scolaires de sa progéniture. Il ne le regrette pas puisque chacun de ses enfants peut faire toute l’année scolaire avec deux uniformes. Il souligne que hormis les tenues scolaires et les fournitures, il n’achète aucun vêtement pour ses enfants sauf pendant les vacances.
Quant à Mariam Traoré, mère et veuve de 4 enfants, elle estime que les établissements doivent tolérer certains élèves dont les parents n’ont pas forcément les moyens d’acheter l’uniforme scolaire au premier mois de la rentrée scolaire. Il faut accorder un délai raisonnable à ces parents d’élèves.
« Les élèves sont vraiment bien en uniforme scolaire. Mais, il ne faut pas les priver de cours parce qu’ils n’y sont pas habillés », suggère la mère de famille.
Cheikh Camara, la quarantaine, est enseignant et parent d’élèves. Il relève que « la gestion des règlements liés aux uniformes est une tâche importante». Pour lui, en attendant l’institutionnalisation de la tenue scolaire, il investit au minimum 75.000 Fcfa dans l’achat des uniformes scolaires de ses 5 enfants (3 filles et 2 garçons).
« À chaque rentrée, j’effectue plus de dépenses dans les uniformes et fournitures scolaires. Maintenant, avec les uniformes scolaires, j’espère moins dépenser. Il révèle que c’est aussi l’occasion pour eux de bien conserver les autres vêtements afin de les retrouver tous neufs à la fin de l’année scolaire.

Fadi CISSÉ

Source: Journal l’Essor-Mali

The post Uniforme scolaire : Utile et pédagogique appeared first on Koulouba.com.

Nuit du basket-ball : Benkè Diarouma et Assétou Traoré sur le podium

$
0
0

Benkè Diarouma, pivot de l’AS Police (60 points lors des matches de play-off) et Assétou Traoré la meneuse du Djoliba (40 points lors des matches de play-off) sont les vainqueurs de la Nuit du basket-ball qui s’est déroulée cette année à Ségou, précisément au Centre culturel Kôrè. Le gala s’est déroulé, en présence du maire de la Commune rurale de Sébougou, Modibo Traoré, du président de la Fédération malienne de basket-ball (FMBB), Harouna B. Maïga, du représentant d’Orange-Mali, Moussa Wattara et des présidents des ligues affiliées à la fédération.

Dans son allocution d’ouverture, le président de la FMBB a d’abord rendu hommage aux disparus, avant de revenir sur le bilan de l’exercice écoulé. «Sur le plan international, le Mali a brillé dans toutes les compétitions auxquelles il a participées. Nos équipes nationales ont participé à presque toutes les compétitions en Afrique et dans le monde», a souligné, d’entrée de jeu Harouna B. Maïga. «Si du côté des seniors Messieurs la qualification n’a pas été acquise, chez les Dames, nous avons occupé la 3è place à l’Afrobasket 2019 de Dakar. La plus grande satisfaction est venue du côté des équipes de jeunes, dont la marge de progression est nette. En effet, à Praia au Cap-Vert, les U16 garçons ont obtenu la médaille d’argent et se sont qualifiés pour la prochaine Coupe du monde Fiba U17 2020. Les U16 filles ont remporté leur 6è couronne continentale à Kigali». Et Harouna B. Maïga de renchérir : «Cette année 2019 marque un tournant dans l’ascension du basket-ball malien sur le plan mondial. D’abord avec les U19 filles, le Mali est entré dans l’histoire en se hissant en quart de finale d’une Coupe du monde, une première pour une équipe africaine.

Le coup d’éclat est venu de l’équipe nationale U19 garçons qui a remporté la première médaille d’argent africain en Coupe du monde. Nos équipes 3×3 seniors féminines ont remporté les trophées aux Jeux de la plage à Salé au Cap-Vert et également au tournoi de l’Ouganda. La saison internationale a été bouclée par la brillante qualification de l’AS Police à la phase finale de Basket Africa League (BAL) prévue en mars 2020».
Quant au représentant d’Orange Mali, Moussa Wattara, il s’est réjoui de la collaboration avec la fédération et le Comité national olympique et sportif qui, a-t-il souligné, «nous permettent de contribuer au développement du basket-ball malien». Comme lors des précédentes éditions, des diplômes de reconnaissance ont été décernés à plusieurs personnalités du monde de basket-ball. Entre autres, on peut citer l’ancien international Séga Kanouté, le sélectionneur national des U18 garçons, El Hadji Dicko, le président de l’AS Police, Abdoulaye A. O. Cissé, le secrétaire général de la ligue de basket-ball du District de Bamako, Ousmane Dicko. Des diplômes ont été remis également à la meilleure équipe régionale Dames et Messieurs, à savoir le Centre Bintou Dembélé. Quant aux prix MVP (meilleur joueur de la saison), ils sont revenus à Benkè Diarouma (AS Police) et Assétou Traoré (Djoliba), qui ont reçu, chacun, une enveloppe de 250.000F cfa. «Je suis fier de cette distinction, c’est le couronnement d’une saison très riche. Je remercie mes coéquipiers sans lesquels je n’aurai sans doute pas eu ce trophée. Aussi, je remercie l’ensemble du staff technique de l’AS Police, sans oublier les dirigeant du club», a réagi le nouveau roi du basket-ball malien, Benkè Diarouma. Quant à la reine, Assétou Traoré, elle dira :«Les mots me manquent pour exprimer ma joie. C’est ma deuxième distinction de l’année, après celle de l’Association des journalistes sportifs du Mali (AJSM). Ces trophées, je les dédie à ma famille, mes parents qui m’ont toujours soutenue. Je n’oublie pas mes coéquipières, l’encadrement et l’ensemble de la famille du Djoliba».
A la fin de la cérémonie il y a eu des projections vidéos sur le championnat national.
S. S. K
A.S

Source: Journal l’Essor-Mali

The post Nuit du basket-ball : Benkè Diarouma et Assétou Traoré sur le podium appeared first on Koulouba.com.


Super coupe de basket : L’AS Police et le Djoliba font honneur a leur statut

$
0
0

Rouges et Policiers ont remporté les premiers trophées de la saison, en battant respectivement le Centre Bintou Dembélé de Koulikoro (66-58) et Attar club de Kidal (60-57), samedi au stade Municipal de Ségou.

Le coup d’envoi de la nouvelle saison 2019-2020 de basket a été donné, le samedi 14 décembre avec les finales de la Super coupe qui ont mis aux prises l’AS Police et Attar club en Messieurs et le Djoliba et le Centre Bintou Dembélé (CBD) en Dames. Les deux rencontres se sont déroulées sur le terrain de basket du stade municipal de Ségou, en présence du conseiller aux affaires administratives du gouverneur de Ségou, Issa Koné, du maire de la Commune urbaine de Sébougou, Modibo Traoré et du président de la Fédération malienne de basket-ball (FMBB), Harouna B. Maïga. Après avoir réalisé le doublé coupe-championnat, l’année dernière, le Djoliba Dames a remis ça, en s’imposant devant le CBD (66-58), tandis que l’AS Police Messieurs a pris sa revanche sur Attar club qui l’a privé du trophée de la dernière édition de Dame coupe (60-57). Djolibistes et Policiers s’adjugent, ainsi, les premiers trophées de la nouvelle saison et prennent date pour les prochaines échéances.
Pour revenir aux deux chocs, la finale masculine a tenu toutes ses promesses. Dès le coup d’envoi de la partie, les Policiers ont affiché leurs ambitions en prenant la direction des opérations. Dominateurs dans tous les compartiments, ils remportent le premier quart temps 17-9, avant d’aller à la mi-temps avec 9 points d’avance (30-21). Au retour des vestiaires, les hommes de Moussa Sogoré continuent de faire la course en tête mais à la fin du troisième acte, Attar club revient à 3 petites unités des champions du Mali en titre (40-43). Le dernier quart temps allait être celui de la vérité. D’entrée de jeu, les Kidalois appuient sur l’accélérateur et poussent les Policiers dans leurs derniers retranchements. Résultat, pour la première fois depuis le début du match, Attar club passe en tête (44-43). Piqués au vif, les Policiers tentent de répliquer. Le mano à mano entre les deux protagonistes dure de longues minutes au grand bonheur des spectateurs : 46-47, 48-49, puis 51-52 pour Attar. À quelques secondes de la fin, le match bascule : l’AS Police revient à la hauteur de son adversaire, avant de s’imposer sur le fil 60-57. «Ça a été un grand spectacle, un beau match de basket-ball, le niveau y était. Nous avions en face une équipe d’Attar club bien organisée et très engagée. Mais, on a pu trouver la solution et gagner le match. Je félicite mes joueurs qui ont mouillé le maillot et fait montre de caractère. Nous allons continuer à travailler pour bien préparer les échéances qui nous attendent sur le plan national et international», a déclaré le technicien de l’AS Police Moussa Sogoré, après la victoire de son équipe.

Pour le coach d’Attar club de Kidal, Moussa Cissé, la défaite de ses joueurs s’explique simplement par le manque d’expérience. «Ma première analyse est que je peux compter sur mes joueurs cette saison. Ils ont bien joué aujourd’hui (samedi, ndlr), nous devons juste faire de petits réglages. Attar club sera présent cette saison en championnat national. Les dirigeants du club ont mis le paquet, après notre victoire en Coupe du Mali. Nous avons recruté quelques joueurs pour renforcer l’effectif. Parmi ces éléments figurent Faly Kanouté du Réal et Alou Badra Koïta de l’AS Police. Je le répète, il faudra encore compter avec Attar club cette année», a déclaré le technicien de Kidal.
Chez les Dames également, la finale a été âprement disputée, avec toutefois moins de suspense. La partie a démarré sur les chapeaux de roue pour les deux équipes qui répliqueront du tac au tac au premier quart temps bouclé sur le score de 21-19 pour le Djoliba. Au deuxième acte, les Koulikoroises réduisent l’écart et reviennent à seulement un demi-panier des championnes du Mali (31-32). Elles passeront même devant les Rouges au troisième quart temps (38-32) et il faudra une grande Assétou Sissoko et une Foulé Sissoko irrésistible pour permettre au Djoliba de renverser la vapeur dans l’ultime quart temps. Score final : 66-58 pour les Rouges qui remportent, ainsi, le trophée pour la deuxième fois d’affilée.
24h avant les finales de la Super coupe, la FMBB a organisé son Assemblée générale ordinaire qui a été marquée par la ratification de nouveaux textes sur la bonne gestion et la vulgarisation du basket-ball à travers le pays.
Envoyés spéciaux
Seïbou S.
KAMISSOKO
Alou SISSOKO

Source: Journal l’Essor-Mali

The post Super coupe de basket : L’AS Police et le Djoliba font honneur a leur statut appeared first on Koulouba.com.

Coupe interbancaire : La BMS au bout du suspense

$
0
0

La Banque malienne de solidarité (BMS) a dominé de la tête et des épaules la finale de la Coupe interbancaire 2019, mais a dû attendre la séance des tirs au but pour être sacrée championne des banques et établissements financiers du Mali. Balayée en 2018 par la BNDA (0-3), la BMS s’est donc rachetée cette année, en remportant la 10è édition face à la BIM (Banque internationale du Mali), samedi au stade Mamadou Konaté.


à l’issue du temps réglementaire (2 fois 35 minutes), les deux équipes étaient à égalité 1-1. Dans l’épreuve des tirs au but, les Jaunes de la BMS ont eu les nerfs plus solides, en réussissant 2 tirs sur 5, contre seulement 1 pour les Verts de la BIM. Score final : 2-1 pour les finalistes malheureux de l’année dernière. La finale était présidée par le Premier ministre, Dr Boubou Cissé, en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Arouna Modibo Touré et du président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (APBEF), Bréhima Amadou Haïdara.

Pour revenir à la rencontre proprement dite, elle a été dominée par les joueurs de la BMS, avec plusieurs occasions nettes à la clé. Malheureusement, les Jaunes ont péché et se sont faits piéger en toute fin de première période par l’attaquant de la BIM, Mamady Touré qui profitera d’une hésitation de la défense adverse pour débloquer le tableau d’affichage pour les siens (35è min). Au retour des vestiaires, la BMS continuera à dominer la partie et à force d’insister, les Jaunes seront récompensés dans les toutes dernières secondes de la partie. Suite à une faute de main du gardien de la BIM, Lamine Diakité, Oumar Diawara égalise pour les siens (70è min). On connaît la suite : dans la séance des tirs au but, la BMS s’impose 2-1 et s’adjuge le trophée de cette 10è édition de la coupe interbancaire. Le trophée sera remis au capitaine des Jaunes par le Premier ministre, Dr Boubou Cissé qui a lui-même reçu le trophée de reconnaissance des mains du président de l’APBEF, Bréhima Amadou Haïdara. Le trophée du meilleur joueur de la finale a été enlevé par Mamady Touré de la BIM, alors que Bassiriki Touré de la BNDA a été élu meilleur buteur de la compétition avec 8 réalisations. Quant à son coéquipier, Aliou Badra Doumbia, il a reçu le trophée de meilleur gardien de la compétition. L’équipe de la BIM s’est consolée avec le trophée fair-play.

«Je suis très satisfait de l’ambiance et du bon déroulement de la compétition. Il n y a eu aucun incident. Tout s’est très bien déroulé sans aucun incident», a déclaré le directeur exécutif de l’APBEF, Boubacar Thiam, après la remise des trophées. Il ajoutera : «Au début, ce n’était pas évident qu’on puisse tenir pendant 10 ans. Les compétitions de ce genre ont des hauts et des bas. Parfois, la compétition disparaît même, mais l’APBEF est une institution, nous nous sommes dit qu’il faut que nous réussissions le pari de pérenniser cette compétition. Nous sommes décidés à continuer cette compétition aussi longtemps que possible. C’est une coupe sans valeur financière. Le vainqueur ne gagne absolument rien. L’objectif est de permettre aux banquiers de se retrouver, de fraterniser. Après 10 ans, d’existence, nous pouvons dire que l’objectif est atteint». Après avoir indiqué qu’il y a une APBEF dans tous les pays de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), Boubacar Thiam a annoncé que le Mali va accueillir les APBEF des 8 pays en septembre 2020 pour un grand forum et pour fêter le 25è anniversaire de la fédération des APBEF.
Ladji M. DIABY

The post Coupe interbancaire : La BMS au bout du suspense appeared first on Koulouba.com.

Mali: ouverture des assises du dialogue national

$
0
0

Le président du Mali Ibrahim Boubacar Keïta a ouvert hier à Bamako les assises du Dialogue national inclusif. Une opportunité pour les maliens après des mois d’attaques et de violences ethniques qui ont tué plusieurs personnes.

Au Mali, les effusions de sang entre éleveurs peuls et agriculteurs sédentaires dans le centre du pays , ainsi que les Djihadistes armés opérant dans certaines parties de la vaste région du Sahel, ont exacerbé le problème

“Unissons-nous, joignons nos mains pour boucher les trous d’un vaisseau cassé”, a déclaré Boubacar Keita lors de son discours d’ouverture au Palais de la Culture de Bamako.

Il a qualifié ces assises comme étant “un congrès de plus, mais le congrès qu’il fallait pour mieux asseoir notre processus démocratique, adapter nos institutions, corriger notre gouvernance, stabiliser notre pays, renforcer notre volonté de vivre en commun”.

L’opposition dirigé par Soumaïla Cissé, a refusé de participer, dénonçant “une grande opération de communication” visant à faire “faire croire que tout le monde est autour du chef de l’Etat”.

“Nous ne sommes pas partants pour faire une parodie de dialogue (…). Nous avons posé un certain nombre de conditions qui ne semblent pas acceptables pour la majorité présidentielle”, a-t-il ajouté.

Il s’agit, entre autres, de “l’opportunité d’une révision de la Constitution” et de “l’ouverture d’un débat sur les raisons du retard et des blocages de la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation” de 2015.

Le “déséquilibre” entre le nombre de représentants pour la majorité, l’opposition et la société civile est également l’une des raisons pour lesquelles son parti a refusé de prendre part au dialogue, a-t-il dit.

Parmi les organisations présentes figure l’association des commerçants-détaillants du Mali ou le chef de la tribu Kel Antessar de Tombouctou. L’imam Mahmoud Dicko, très influent au Mali et bête noire du pouvoir, a également fait le déplacement.

Les groupes armés touareg signataires de l’accord d’Alger, qui exercent un contrôle militaire sur plusieurs villes et régions du nord, ont, eux, fait planer le doute sur leur venue jusqu’au dernier moment. En cause, la révision ou non de cet accord qu’ils ont signé contre des promesses d’inclusivité et de décentralisation.

La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), principal collectif de groupes signataires, a indiqué avoir obtenu du gouvernement l’assurance qu’il ne serait pas question de cet accord lors du dialogue. « Nous sommes là parce que nous avons eu la certitude qu’on ne touchera pas à l’accord de paix pendant ce dialogue », a dit à l’AFP son porte-parole Almou Ag Mohamed.

Source: Maligo Actu

The post Mali: ouverture des assises du dialogue national appeared first on Koulouba.com.

La complicité entre la CMA et les groupes terroristes à nouveau mise à nu Deux cadres du HCUA, Ayouba Ag Alhader et Mohamed Ag Balaga, donnés pour morts au combat à Inatès

$
0
0

Selon des sources concordantes, ces deux cadres du HCUA, qui seraient des Ichadanharane issus de la localité de Tindermène (région de Kidal) ont été tués, le 10 décembre dernier, lors de l’attaque terroriste lancée contre le camp militaire d’Inatès (Niger).

 

Ils faisaient partie des assaillants qui avaient lancé l’offensive meurtrière contre cette emprise militaire du Niger. Toute chose qui prouve encore une fois la complicité régulièrement dénoncée entre les groupes terroristes et la CMA.

Lire la suite dans l’Indépendant

Source : l’Indépendant

The post La complicité entre la CMA et les groupes terroristes à nouveau mise à nu Deux cadres du HCUA, Ayouba Ag Alhader et Mohamed Ag Balaga, donnés pour morts au combat à Inatès appeared first on Koulouba.com.

Lutte antiterroriste à Koro Au moins quatre assaillants tués

$
0
0

Selon l’armée, un détachement a été pris pour cible, le weekend dernier, par des hommes armés non identifiés, entre les localités de Soye et Séguémara dans le cercle de Koro. Au cours des accrochages, les assaillants ont été mis hors de combat.

 

Des armes et munitions ont été récupérées dont un pistolet mitrailleur, une carabine, deux fusils de chasse. L’armée, qui n’a enregistré aucune perte en vie humaine encore moins de blessés, a aussitôt lancé une opération de ratissage dans les environs afin de traquer d’éventuels terroristes qui pourraient avoir trouvé refuge dans la forêt.

A.DIARRA

Source: l’Indépendant

The post Lutte antiterroriste à Koro Au moins quatre assaillants tués appeared first on Koulouba.com.

Bonne nouvelle pour Kadidiatou Sangaré: Le ministre Arouna Modibo Touré décide de prendre en charge ses soins médicaux

$
0
0

Interpellé par rapport à l’état de santé de Kadidiatou Sangaré, du Djoliba AC qui risquait de perdre l’usage de son pied droit, le ministre des Sports Arouna Modibo Touré a réagit favorablement.

Les faits

Âgée de 16 ans, Kadidiatou Sangaré fait la 10ème année C 7 au Lycée BAH Aminata DIALLO (LBAD. En plus d’être une brillante élève, Kadiatou joue au basketball avec les minimes de Djoliba AC. Enfin, si la jeune demoiselle n’est pas vite secourue par les personnes de bonnes volontés, elle risquerait d’être amputée.

En effet, un soir après l’entrainement au stade Ouenzin Coulibaly, Kadidiatou Sangaré va constater des douleurs au niveau de son genou droit. Dans un premier temps, elle pensait que cela était due à un petit accrochage lors de l’entrainement et qu’elle se sentira vite mieux. Cependant, son état de santé s’est dégradé de jour en jour et elle a fini par rester scotcher au lit. C’est ainsi que sa veuve maman (qui peine à faire face au quotidien), l’amenât au CHU du Point-G pour entamer des traitements médicaux. Les moyens de cette dernière étant très limités, elle ne parvient plus à faire face aux dépenses. Pourtant, Kadidiatou souffre énormément et passe presque toute la nuit à pleurer.

‘’Malgré l’aide des généreux voisins qui font de leurs mieux, je n’arrive plus à suivre le traitement de ma fille. Raison pour laquelle, je sollicite le soutien des personnes de bonnes volontés pour que la jambe de ma fille ne soit pas amputée. S’il vous plait ne laissez pas ma chère innocente fille seule face à cette maladie qui l’affaiblie non seulement physiquement, mais mentalement de jour en jour’’, évoque sa veuve maman avec des larmes aux yeux. Elle sollicite l’assistance des bienfaiteurs de l’humanité pour venir en aide à sa fille pour des soins médicaux plus avancés, afin que sa fille, son premier espoir après le décès de son mari, se tienne sur ses deux pieds et reprenne le chemin de l’école et de l’entrainement.

Djeliba 24

The post Bonne nouvelle pour Kadidiatou Sangaré: Le ministre Arouna Modibo Touré décide de prendre en charge ses soins médicaux appeared first on Koulouba.com.

DNI : Vive polémique autour de la participation de la CMA

$
0
0

Ce qui n’était gagné au départ est aujourd’hui une réalité : la participation des ex-rebelles. D’où la satisfaction de la Médiation internationale mais le débat reste houleux sur les conditions de la participation de CMA au Dialogue.

 

Au Mali, la médiation internationale a salué, vendredi dans un communiqué, la décision de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) de participer au Dialogue national inclusif ouvert ce samedi à Bamako.

“La Médiation internationale a rencontré la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) pour échanger sur le processus de paix”, indique le communiqué rapporté par Mikado FM. Saluant la participation, finalement, du groupe signataire de l’accord pour la paix au Dialogue national inclusif du 14 au 22 décembre.

L’ex-mouvement rebelle avait affiché sa crainte de voir certaines dispositions de cet accord modifiées à l’issue de ce Dialogue. A trois jours de l’ouverture des travaux, le samedi 14 décembre, la participation des ex-rebelles à cette importante rencontre était incertaine.

“La CMA ayant reçu du gouvernement des assurances pour la prise en charge de ses réserves, participera pleinement au Dialogue national Inclusif”, a écrit, jeudi, Almou Ag Mohamed, porte-parole du Haut conseil pour l’unicité de l’Azawad (HCUA), groupe membre de la CMA, sur son compte Twitter.

L’armée reconstituée

Pour ce qui est du redéploiement de l’armée reconstituée, il y a lieu de se satisfaire. Une décision “félicitée” par la Médiation internationale qui affirme “se référer avec satisfaction à la décision de la 43e session de la Commission technique de sécurité du 28 novembre 2019, en vue du redéploiement de Forces de défense et de sécurité reconstituées dans les régions de Kidal, Tombouctou, Gao et Ménaka”. Avant d’appeler “les parties maliennes (le gouvernement et les groupes signataires, Ndlr) “à ne ménager aucun effort pour la matérialisation de cette décision dans le respect du calendrier établi, et ce, indépendamment des autres échéances”.

Nécessité de la relecture de l’Accord ?

Alors que la polémique reste vive au sujet de la participation des ex-rebelles, Dr. Etienne Fakaba Sissoko, professeur à la Faculté des sciences économiques et de gestion et
chercheur au Crapes, a laissé entendre que les conditions posées par les groupes armés sont connues : “Si l’une des résolutions du DNI est la relecture de l’APR, il s’agira de créer un cadre propice conforme à l’article 65 de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation. L’article 65 de l’accord pour la paix et la réconciliation stipule que les dispositions du présent accord et de ses annexes ne peuvent être modifiées qu’avec le consentement express de toutes les parties signataires du présent accord et après avis du Comité de suivi”.

Plus explicite, il dira qu’à ce jour, “la CMA, comme les partenaires internationaux du Mali (Algérie, France, groupes armés), sont unanimes sur la nécessité de la relecture de l’accord au regard du retard et des difficultés récurrentes dans sa mise en œuvre. L’accord de principe ainsi obtenu doit simplement être avalisé par le prochain CSA”.

Suivant ses explications, “cet accord en l’état est inacceptable, inapplicable et souffre d’un manque d’appropriation des Maliens qui le perçoivent plus comme une camisole de force. Si nous sommes de bonne foi, seule sa relecture permettra d’ouvrir, au Mali, les chances d’une paix véritable. C’est dans cet esprit qu’il faut comprendre la satisfaction des réserves formulées par la CMA et accepter par le Mali”.

Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau

The post DNI : Vive polémique autour de la participation de la CMA appeared first on Koulouba.com.


SOUTIEN AUX FORCES ARMEES : La jeunesse Codem invite les Maliens à la mobilisation

$
0
0

La jeunesse de la Convergence pour le développement du Mali (Codem) a réaffirmé son soutien aux Forces armées maliennes jeudi dernier au cours d’un point de presse dans les locaux de la section de la Codem en Commune I du district de Bamako. Face aux hommes de médias, Ousmane Goïta, 1er vice-président de la jeunesse de la Codem, a invité les Maliens à la mobilisation.

 

Ce point de presse se tient dans un contexte marqué par la recrudescence des violences sur le territoire national. Le Mali traverse l’une des pages les plus tristes de son histoire en tant que nation. En effet, la crise sécuritaire déclenchée dans la partie nord du pays dans les années 2012 avec les événements ont provoqué une rupture constitutionnelle avec comme conséquence une crise multidimensionnelle qui a provoqué des milliers de morts et de déplacés.

Selon Ousmane Goïta, 1er vice-président de la jeunesse de la Codem, malgré la résistance farouche des FAMa à la horde d’ennemis composés de séparatistes, de terroristes et narcotrafiquants, les 2/3 du pays se sont effondrés. “Face à cette situation, le président intérimaire, à l’époque le Pr Dioncounda Traoré, avait sonné la mobilisation générale pour les Forces de défense et de sécurité. Les mobilisations collectives ont permis de réunir des dizaines de millions de nos francs”, a-t-il-expliqué.

Il a aussi rappelé que la Codem dans cette œuvre patriotique avait renoncé à sa part de financement public d’un montant de plus de 38 millions de F CFA. “C’est le lieu pour moi de saluer la direction nationale de notre parti pour cette action qui démontre le sens élevé de notre président Housseyni Amion Guindo pour le Mali. Malgré tous les efforts fournis par les plus hautes autorités du pays et la communauté internationale, la crise s’est propagée dans le Centre avec son lot de morts et de violences intercommunautaires”, a déploré Ousmane Goïta.

Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau

The post SOUTIEN AUX FORCES ARMEES : La jeunesse Codem invite les Maliens à la mobilisation appeared first on Koulouba.com.

EN UN MOT: Course aux per diem

$
0
0

Le Débat national inclusif, ouvert samedi au Palais de la culture, est une rare occasion pour restaurer l’Etat du Mali en perdition. En tout cas, les Maliens de tous les bords, qu’ils soient participants ou pas, l’espèrent en leur âme et conscience.

 

Mais, après un tour au CICB, lieu des débats de cette rencontre d’espoir, on ne peut être que déçu, voire révolté par l’attitude de certains qui se disent patriotes sincères, mais dont la principale préoccupation, ici, tourne autour des per diem qu’ils glaneront à l’issue de la rencontre. Ils se battent donc comme de beaux diables pour être sur les listes de présence et peu leur importe les débats. Tout y passe : reproches, cris, invectives…

Des gens qui nous cassent les tympans avec leur attachement à la patrie, ignorent en réalité d’un pied hautain une chance de paix et se préoccupent de leurs minables intérêts pécuniaires. Pourquoi tant de mépris pour notre pays profond qui souffre du manque de tout ? Nos chasseurs de per diem ont-ils oublié le martyre de nos militaires sur les théâtres d’opération ? N’ont-ils plus de compassion pour les veuves et orphelins créés par le conflit ? Et le regard de l’étranger ? La réponse à ces questions est facilement déductible au vu de leur agissement.

“La jarre trouée contient l’eau qui donnera au pays le bonheur. Si tous les enfants venaient, par leurs doigts assemblés à en boucher les trous, le liquide ne coulerait pas et le pays serait sauvé”. Une citation du roi Ghezzo qui n’a pas l’heure d’intéresser ces fous de per diem.

DAK

Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau

The post EN UN MOT: Course aux per diem appeared first on Koulouba.com.

STATU QUO SUR LA VILLE DE KIDAL: Vers un dénouement heureux…

$
0
0

La libération de la ville de Kidal n’est qu’une question de semaine. Cette libération tant attendue se fera sans un coup de feu. Face à la pression populaire dans les différentes villes du Mali, un compromis a été trouvé entre le gouvernement et les occupants de Kidal pour le redéploiement de l’armée malienne.

 

Suite à l’occupation de notre pays en 2012 par la coalition de narcotrafiquants et des groupes terroristes, l’opération Serval a permis de chasser les occupants dans les grandes villes du Nord, notamment Gao, Tombouctou, Ménaka. Par contre, la ville de Kidal est restée intouchable jusque-là. Malgré les nombreuses tentatives militaires, la ville considérée comme la base arrière des terroristes, demeure toujours imprenable. Du coup,  des Maliens qui ont chaleureusement applaudi l’opération Serval et accueilli le Président Français, François Hollande comme un libérateur, ont commencé à  douter de la sincérité de la France.

Face à cette situation et les multiples attaques meurtrières contre les militaires maliens, le sentiment anti-français est monté d’un cran dans les différentes villes. A travers des manifestations, des sit-in, les maliens ont exprimé partout leur agacement concernant la position de la France sur la ville de Kidal.

La situation est arrivée à un stade où le président français à récemment interpellé les présidents des pays du G5 de clarifier leur position sur leur partenariat avec la France. Une rencontre prévue à Pau a été reportée de justesse suite à l’attaque contre un camp militaire au Niger qui a fait plus de 70 morts.

Cependant, ces mécontentements populaires semblent porter des fruits. Aux dernières nouvelles, la France aurait changé son fusil d’épaule concernant le statu quo sur la ville de Kidal. Désormais, la ville sera libérée comme les autres villes du Nord.

Selon nos sources, les occupants de la ville de Kidal ont été déjà informés de la nouvelle position de la France. La participation de la CMA au Dialogue national inclusif serait due à la pression française.

Dans un communiqué, la médiation internationale annonce avoir trouvé  un compromis  entre le gouvernement et  la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). Selon ce communiqué cet accord a permis à la CMA de rejoindre le Dialogue national inclusif.

A en croire au même communiqué, l’armée malienne sera bientôt dans la ville de Kidal. “La médiation internationale, se référant avec satisfaction à la décision de la 43ème session de la Commission Technique de Sécurité du 28 novembre 2019, en vue du redéploiement de forces de défense et de sécurité reconstituées dans les régions de Kidal, Tombouctou, Gao et Ménaka. La Médiation internationale appelle les parties Maliennes à ne ménager aucun effort pour la matérialisation de cette décision dans le respect du calendrier établi, et ce indépendamment des autres échéances”, précise la déclaration.

Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau

The post STATU QUO SUR LA VILLE DE KIDAL: Vers un dénouement heureux… appeared first on Koulouba.com.

Koulikoro : Incendie sans perte en vies humaines, avec un blessé et des dégâts matériels importants au marché de Koulikoroba

$
0
0

La boutique de Boubacar Niangando, un vendeur de carburant, de radios, d’appareils électro ménager et divers près de la pharmacie Chiva, a pris feu dimanche au marché de Koulikoroba, sans perte en vies humaines mais des dégâts matériels importants, a constaté l’AMAP.

La boutique a pris fin en début d’après midi, sans faire de victime mais a occasionné un blessés léger et d’importants dégâts matériels dont le montant est estimé à un million de francs CFA, selon le prioritaire qui dit ignorer les causes de l’incendie.
L’intervention rapide de la Protection civile a permis de maîtriser l’incendie qui pouvait se propager et faire plusieurs victimes et d’importants dégâts en ce jour de foire où les forains s’étaient installés aux lieux habituels d’échanges et de vente.
L’incendie a provoqué une panique générale avant des occupants n’apportent leur appui avec de l’eau et du sable pour venir à bout de l’incendie avant l’arrivée des pompiers qui n’on pas donner d’explication pour le moment sur les causes du sinistre.
Le propriétaire avoue ne pas connaitre l’origine de l’incendie. «J’étais assis quant j’ai constaté que ma boutique a pris feu ». Contrairement à cette version, des témoins affirment que l’intéressé s’était servi d’un briquet qui a aussitôt déclenché les flammes avec la présence d’un stock de carburant.
Le maire de la commune, Elie Diarra était présent sur les lieux pour constater les dégâts et envisager les mesures conservatoires avant de convoquer tous les commerçants qui avaient des étales dans la zone pour une réunion en vue d’assainir les lieux.

AM/KM

(AMAP)

The post Koulikoro : Incendie sans perte en vies humaines, avec un blessé et des dégâts matériels importants au marché de Koulikoroba appeared first on Koulouba.com.

ATT A BAMAKO: “Mon épouse et moi, sommes bien rentrés…”

$
0
0

Après son exil forcé au Sénégal en 2012, l’ancien président de la République, Amadou Toumani Touré et son épouse Mme Touré Lobo Traoré ont signé leur retour au bercail hier dimanche. L’information a été confirmée par le couple à  travers un message adressé à leurs fans sur leur page facebook. “Mon épouse et moi, sommes bien rentrés aujourd’hui (Ndlr : Dimanche) chez nous au Mali pour s’y installer définitivement. Merci encore au Sénégal”, peut-on lire sur la page officielle de l’ancien président de la République, Amadou Toumani Touré.

 

La douane sénégalaise, le 14 octobre dernier, lui  avait délivré un certificat  en vue de  lui faciliter le transport de ses objets.

Il faut noter que ce retour de l’ancien président de la Transition 1991, entre dans le cadre du dialogue national en cours dans le pays. Le triumvirat avait rencontré, il y a quelques mois l’ancien chef d’Etat, ATT, à Dakar dans sa résidence à Almadies. Ce dernier avait donné son accord de participer à cette rencontre entre Maliens pour une sortie de crise. Ce retour serait facilité en outre par le courrier de la Cour Suprême,  adressé aux anciens présidents de la République à s’impliquer à la résolution de la présente crise.

C’est ainsi qu’hier le président a nommément salué les rôles des anciens présidents de la République dans la construction nationale. Le nom d’ATT a été accompagné d’un tonnerre d’applaudissements d’environs 5minutes. Comme pour dire, qu’ATT aura un grand rôle à jouer pour la stabilité du pays, notamment le Nord et  le centre du pays, où il est originaire.

Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau

The post ATT A BAMAKO: “Mon épouse et moi, sommes bien rentrés…” appeared first on Koulouba.com.

Viewing all 74550 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>