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Conférence général de l’Unesco : Le président IBK invité d’honneur de la 40ème session à Paris Ibrahim Diawara au rendez-vous pour partager l’expérience du Mouvement “Malien Tout Court” dans la culture de la paix

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Du 12 au 27 novembre 2019 se tiendra à Paris la 40ème session de la Conférence générale de l’Unesco. En tant qu’invité d’honneur, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, sera à la tête d’une forte délégation dont la ministre de la Culture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo. Le président du Mouvement “Malien Tout Court”, Ibrahim Diawara, sera aussi au rendez-vous afin de partager ses expériences dans le cadre de la culture de la paix  puisque les partenaires sont aujourd’hui impressionnés par les actions de ce mouvement.

Les travaux de la 40ème Session de la Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco) se tiendront du 12 au 27 novembre prochains, à Paris, en France. Plusieurs pays membres de l’Organisation dont le Mali seront à ce grand rendez-vous, qui se tient tous les deux ans. Il s’agit de déterminer l’orientation et la ligne de conduite générale de l’Unesco.

Au cours des travaux, les délégués adopteront un programme et un budget pour l’Unesco pour les deux prochaines années. Et c’est aussi l’occasion pour élire les membres du Conseil exécutif.

En sa qualité de Champion de l’Union africaine pour les arts, la culture et le patrimoine, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, est l’invité d’honneur de cette 40ème session de la Conférence générale de l’Unesco. A ce titre, le chef de l’Etat prononcera un discours devant cette tribune. Il sera accompagné par une forte délégation dont la ministre en charge de la Culture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo.

Le séjour de la délégation malienne sera marqué par une série d’activités, notamment l’organisation d’un Café littéraire dans le cadre du lobbying pour la candidature du Mali au Comité du patrimoine mondial. Il s’agira aussi de participer au Festival de gastronomie “du Bien Manger” qui aura lieu du 15 au 17 novembre au Grand Palais à Paris, en France. Et le Mali est également invité d’honneur de ce festival.

Notons qu’il sera question de procéder au remplacement des membres sortants du Comité du patrimoine mondial, conformément à l’Article 13.1 du règlement intérieur de l’Assemblée générale des Etats parties à la Convention du patrimoine mondial concernant la présentation des candidatures pour l’élection au Comité du patrimoine mondial.

En marge de la Conférence générale de l’Unesco, un forum des ministres de la Culture se tiendra sur six panels thématiques autour de la culture de la paix. C’est dans ce cadre que le président du mouvement “Malien Tout Court”, Ibrahim Diawara, est invité par la ministre de la Culture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo. Il s’agira pour lui de partager les expériences de son mouvement, le 19 novembre prochain, devant la tribune de la Conférence générale de l’Unesco.

Notons que le mouvement “Malien Tout Court” est aujourd’hui une référence dans le cadre du retour de la paix et de la cohésion sociale. Sa seule ambition, c’est d’amener tous les fils du pays de se donner la main pour le vivre ensemble. Depuis sa création, “Malien Tout Court” a déjà fait ses preuves à travers différentes actions.

Samedi dernier sur invitation du Mouvement “Malien Tout Court” la ministre de la Culture, Mme Ndiaye Ramatoulaye Diallo, a rendu visite aux déplacés installés à Zantiguila sur la route de Ségou. Ce site qui accueille des déplacés venus de différentes localités, est entretenu par “Malien Tout Court”.

Pour la circonstance, la ministre de la Culture était accompagnée par le représentant de l’Unesco au Mali et la chargée des affaires culturelles de la Commission de l’Union Africaine (UA). L’occasion était bonne pour Mme Ndiaye Ramatoulaye Diallo de faire des dons composés de vivres et de couvertures.

                   El Hadj A.B. HAIDARA

Source: Aujourd’hui Mali

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Coopération sportive entre le Mali et le Qatar : Le satisfecit des deux parties

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Lundi dernier, en marge de la préparation des Aigles U23 sur les installations qataries, une délégation malienne conduite respectivement par l’Ambassadeur du Mali au Qatar, Cheick Ahmed Tidiane Diakité et Sékou Diogo Kéïta (2ème vice-président de la Fédération malienne de football) s’est rendue au siège du Qatar Football Association pour remercier de vive voix ce pays ami pour son soutien au sport malien.

Cette délégation malienne a été reçue dans les locaux du QFA (Qatar Football Association) par son secrétaire général, Al- Mohammadi Saoud, accompagné de ses collaborateurs en charge de la coopération et des compétions internationales.

Sans autre forme protocolaire, le diplomate malien, Cheick Ahmed Tidiane Diakité, après avoir fait un bref rappel sur l’accompagnement constant du Qatar à de nombreux domaines d’activités de notre pays, dont la défense ( don récent de plusieurs véhicules blindés) et des sports ( préparation des différentes formations nationales de football ) a tenu à mettre cette visite dans son vrai contexte. Il s’agit des remerciements des plus hautes autorités du Mali à celles qataries pour leur disponibilité salutaire à toutes les sollicitations du Mali.  La preuve de cette réalité, selon l’ambassadeur Diakité, a été la réponse favorable du Qatar d’abriter sur son sol la préparation des U23 dans le cadre de la CAN de leur catégorie.

Sékou Dioko Kéïta, quant à lui, a renouvelé les mêmes mots de remerciement, au nom du ministre de la Jeunesse et des sports, Arouna Modibo Touré, et du président de la Fédération malienne de football, Mamoutou Touré “Bavieux”. En retour, Al Momammadi-Souad a remercié ses hôtes du jour pour cette démarche avant de donner l’assurance sur la disponibilité constante de son pays à répondre favorablement aux différentes sollicitations à caractère sportif. “Le Mali et le Qatar sont deux pays frères”, a-t-il affirmé avec sérénité.

Cette visite a pris fin par la remise de cadeaux entre les deux parties.

Source MJS

Source: Aujourd’hui Mali

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Pour la réussite du module agricole du RGPH5 : Le ministère de l’Agriculture met 180 motos à la disposition de l’Instat

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Afin de permettre aux agents recenseurs de bien mener leur mission de recensement dans le cadre du module agricole du Recensement général de la population et de l’habitat RGPH5, le ministère de l’Agriculture a offert le week-end dernier 180 motos à l’Institut national de la statistique (Instat). Ces engins ont été remis par le chef du département de l’Agriculture, Moulaye Ahmed Boubacar, au ministre de l’Aménagement du territoire et de la Population, Adama Tiémoko Diarra.

C’est l’enceinte du Centre international de conférences de Bamako qui a servi de cadre à cette remise. Avant de remettre les clés, le ministre de l’Agriculture Moulaye Ahmed Boubacar, a tenu à rappeler que notre pays en réalisant la cartographie du Recensement général de la population et de l’habitat a intégré un module du Recensement général agricole (RGA) qui prend en compte un certain nombre de produits tels que les productions végétales, animales, halieutiques et aquacoles.

Selon le ministre de l’Agriculture, le RGA qui se réalise tous les dix ans dans les pays membres de la FAO, est une grande opération statistique permettant d’obtenir des données sur l’ensemble du secteur agricole en particulier sur les productions végétales, les productions animales, les productions piscicoles et aquacoles, etc. Son département, en décidant de mettre 180 motos à la disposition de l’Instat, voulait participer à la bonne collecte des données.

“Ces informations relatives à la fois au Recensement général de la population et de l’Habitat et aux données agricoles seront d’une grande utilité dans la mesure où elles permettront spécifiquement en ce qui concerne le secteur rural de faire le repérage de l’ensemble des productrices et producteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche”, a soutenu le ministre. Il a remercié les partenaires techniques et financiers, notamment la FAO et le Fida qui ont accompagné le secteur du développement rural, en particulier le ministère de l’Agriculture dans la phase test et l’acquisition des matériels roulants et d’instruments de mesure.

Le ministre de l’Aménagement du territoire et de la Population, Adama Tiémoko Diarra, a remercié le ministre de l’Agriculture pour avoir accepté de façon diligente de mettre à la disposition de l’Instat ces 180 motos.

“La franche collaboration entre nos deux départements autour de deux opérations statistiques d’envergure, à savoir le Recensement général de la population, de l’habitat et le Recensement général agricole participe surtout à la volonté commune d’optimiser les moyens limités de l’Etat, tant en ressources humaines qu’en ressources matérielles”, a soutenu le ministre Adama Tiémoko Diarra.

Il a ajouté que l’intégration du module agricole au RGPH permet d’obtenir des données au niveau désagrégé le plus fin possible. Et la prise en compte de ces innovations, a ajouté le ministre Diarra, nécessite la mobilisation d’importants moyens humains, financiers et logistiques supplémentaires pour réaliser l’opération dans les délais raisonnables et sans porter préjudice au calendrier du RGPH5. Il a enfin invité l’Instat à faire un bon usage des engins reçus.                                                                                                          Kassoum Théra

 

Source: Aujourd’hui Mali

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Festival des Arts de la Rue d’Assinie (FARA) : C’est parti !

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La 2e édition du Festival des Arts de la Rue d’Assinie, (Fara) a donné son top départ le lundi 4 novembre dernier à Assinie. Cette première semaine du festival a été consacrée, selon la tradition ivoirienne, à la visite des autorités locales d’Assinie et d’Assoiundé afin de leur demander leurs bénédictions et leur accompagnement pour la bonne réussite de cette 2e édition du Fara dont la cérémonie d’ouverture officielle est prévue demain samedi.

La toute nouvelle commune d’Assinie vibre, depuis le lundi 4 novembre dernier, au rythme du Festival des arts de la Rue d’Assinie (Fara) qui regroupe dans cette cité balnéaire une vingtaine d’artistes venus de neuf (9) pays d’Europe et d’Afrique. Avant d’entrer dans le vif du sujet du Festival demain samedi, à travers la cérémonie officielle d’ouverture, une série de visites des festivaliers a été effectué auprès des autorités locales d’Assinie Mafia et d’Assouindé. Mais auparavant, le lundi 4 novembre dernier, une grande rencontre a réuni dans la convivialité l’ensemble des artistes et des organisateurs afin d’effectuer les présentations, les prises de contact et de dévoiler le programme du festival. Les organisateurs se sont réjouis de la présence des invités, tout en les remerciant de la confiance qu’ils accordent au Fara qui n’est qu’à sa 2e édition.

La série des visites aux autorités a démarré le mardi 5 octobre chez la reine d’Assouindé. En effet, une forte délégation composée de l’ensemble des artistes, conduite par Issa Koné “Sap-hero”, l’initiateur du festival, a rendu une visite à la Reine Nana, (cheffe du village d’Assouindé) suivant les coutumes du village. Objectif : présenter les festivaliers et demander l’autorisation, les bénédictions et l’accompagnement des autorités coutumières du village pour le bon déroulement du festival.  Accompagnée de ses notables, la Reine “Nana” s’est réjouie de la visite des artistes du Fara et leur a dit “Akwaba”, le traditionnel bienvenu. Elle a déclaré être très honorée de recevoir les représentants de tous ces pays dans son village dans le cadre du festival. Elle a félicité et encouragé les initiateurs. Elle estime que la grandeur d’une nation vient de l’acceptation des étrangers. Elle a également donné son accord d’être présente à la cérémonie d’ouverture.

La dernière étape de cette série de visites était chez le roi d’Assinie-Mafia, Awoulae Fian Mossou V. A l’entrée de la cour royale, les festivaliers ont eu droit à une grande cérémonie d’accueil selon la tradition de localité, à travers une danse ancestrale dénommée “Edougbo”. Un public nombreux a pris part à cette cérémonie qui était présidée par le premier assistant du Roi (empêché). Au nom du roi, les notables d’Assinie Mafia ont salué l’initiative du Fara qui est une belle vitrine, non seulement pour la commune d’Assinie, mais aussi pour la Côte d’Ivoire toute entière. Cette visite a été sanctionnée par un cocktail offert aux hôtes par la cour royale. Une enveloppe symbolique a été remise aux festivaliers pour leur souhaiter “Akwaba” (bienvenue).

A rappeler que la cérémonie d’ouverture officielle de cette 2e édition du Fara se tiendra le samedi sous la haute présidence du ministre ivoirien de la Culture, à l’école EPP d’Assinie.

Youssouf KONE, envoyé spécial à Assinie

 

Source: Aujourd’hui Mali

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Spéculation foncière : “28 des 29 espaces publics de Kalabancoro/Nérèkoro sont morcelés”

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Lutter contre la spéculation foncière ! Telle est la vocation première du Collectif pour la sauvegarde des places publiques de Kalabancoro qui a lancé ses activités le mardi dernier à travers une conférence dans une cour non loin de la mairie de ladite commune.

Le lancement des activités de ce collectif, outre les membres de ce regroupement, a enregistré la présence des représentants des autorités coutumières. Le président du Collectif pour la sauvegarde des espaces publics, Yacouba Meicouba, a été catégorique : “Si nous ne défendons pas ces espaces publics au bout de 10 à 15 ans, il n’y aura plus d’espace public dans la Commune de Kalabancoro”. Il a rappelé que la première activité du Collectif après cette conférence de presse sera de répertorier tous les espaces publics dans les 13 villages et 9 secteurs de la Commune. “Après cette étape, nous allons nous atteler à sécuriser ces endroits et faire en sorte que ceux qui ont été morcelés puissent revenir de façon légale au peuple, car on ne peut pas se lever à travers une signature attribuer le bien commun à une seule personne”, a expliqué le président du Collectif.

Oumar K. Diakité, un autre membre du Collectif, a surtout regretté l’ampleur de la spéculation foncière dans la Commune de Kalabancoro, qui relève du cercle de Kati. “Beaucoup de nos places publiques sont en train d’être morcelées au profit des particuliers, il s’agit notamment des terrains de football, des marchés, des espaces culturels. Par exemple dans la zone de Kalabancoro/Nérèkoro, sur 29 places publiques, 28 ont été morcelées, à la date d’aujourd’hui, il ne reste qu’une seule place publique”, a soutenu M. Diakité.

A l’en croire, les autorités politiques et administratives sont à la base de ces spéculations. “Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur de telles pratiques et le combat que nous sommes en train de mener sera de longue haleine, car de nos jours, tous les espaces publics s’ils ne sont pas menacés sont vendus”. Aussi au cours de cette rencontre, les organisateurs ont mis en garde les autorités administratives qui s’adonnent souvent à des attributions sans avoir la qualité.

“Notre combat n’est dirigé conte personne, mais une chose est sûre : nous allons dénoncer toute autorité administrative qui va s’adonner à de telles attributions surtout qu’elles-mêmes n’ont pas qualité. Les autorités politiques qui font aussi la spéculation foncière sur nos espaces publics ne seront pas épargnées”, a prévenu un conférencier.

K. Théra

Source: Aujourd’hui Mali

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Visite du projet test « incubation en aviculture » : Le ministre Me Jean Claude Sidibé à la ferme avicole de Mme Traoré Djénébou Tounkara de Fombabougou

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Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Me Jean Claude Sidibé, a visité le jeudi 31 octobre 2019 la ferme avicole de Mme Traoré Djénébou Tounkara à Fombabougou, un projet-test ” incubation en aviculture”, fruit d’un partenariat Anpe/l’entreprise Wèrèbougou dans le district de Bamako et environs.

La visite du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle à la ferme avicole de Fombabougou s’inscrivait dans le cadre du suivi de l’expérience du projet-test “incubation en aviculture” dans la perspective de la rééditer dans d’autres régions pour créer ainsi un modèle d’école pratique en aviculture et crédibiliser le partenariat public-privé à travers l’Anpe. Elle avait pour objectifs, entre autres, de témoigner l’engagement du département à accompagner l’Anpe et les bénéficiaires des unités avicoles issues du projet-test “incubation en aviculture” dans la promotion de l’emploi, à travers des unités avicoles et soutenir le partenariat public-privé ; de s’assurer de la continuité du projet par les bénéficiaires ; d’encourager les bénéficiaires de cette expérience inédite de projet “incubation en aviculture” dans leur initiative de promouvoir l’emploi à travers le métier avicole.

Après avoir accueilli le ministre et sa délégation, Mme Traoré Djénébou Tounkara a fait savoir qu’elle est à sa 8e année d’expérience d’élevage de poulets de chair. Elle a une unité de 800 sujets pour la production de poulets de chair. Elle a été formée et ses poulaillers ont été construits grâce à un financement Anpe.

Pour le moment, elle emploie deux personnes. Elle a sollicité du ministre la construction d’un 2e poulailler pour pouvoir créer d’autres emplois. Le Ministre a donné son accord de principe et a demandé que ce poulailler porte son nom pour qu’il puisse suivre la promotrice de près. Mme Traoré Djénébou Tounkara a dit qu’elle est confrontée à la concurrence de grands éleveurs et au manque d’eau à Fombabougou. Des difficultés qui pèsent sur sa production.

Après la visite, le directeur général de l’Anpe, Ibrahim Ag Nock, a informé que la ferme est installée dans le cadre d’un partenariat avec les régions de Koulikoro et de Bamako, avec 6 unités avicoles (3 à Bamako et 3 à Koulikoro). Et les promoteurs ont été formés par l’Anpe pour rentabiliser les unités dans leurs terroirs respectifs.

Le ministre Jean Claude Sidibé a confié qu’à travers la visite de l’unité avicole, il a compris que le travail que son département est en train de faire à la base une bonne chose. “Nous avons des jeunes dames et des jeunes garçons attachés à ce qu’ils font dans le domaine de l’aviculture. Et ils font du bon travail. La ferme de Mme Traoré Djénébou Tounkara est une jeune entreprise qui vient de commencer et sa promotrice fait du sérieux. Nous avons vu que Mme Traoré Djénébou Tounkara a commencé petit à petit. Et l’Anpe aidant, elle a pu grandir son activité et embauche des personnes avec des emplois directs et indirects. Nous avons décidé de lui offrir un second poulailler afin qu’elle puisse agrandir sa ferme avec plus de sujets pour que chaque deux mois elle puisse vendre sa production sur le marché. Cela est une bonne chose que nous allons multiplier partout où les jeunes, qu’ils soient diplômés ou non, veulent s’installer dans l’aviculture. Et nous serons présents pour les accompagner”, a dit le Ministre. Il a indiqué que l’Etat doit faire en sorte que l’importation des poulets soit interdite pour privilégier la production nationale. “Nous devons faire en sorte que le poulet importé ne vienne pas chez nous parce que nous avons une production nationale qui suffit largement”, a-t-il prôné.                                                                                               

Siaka DOUMBIA

Source: Aujourd’hui Mali

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Vérification de la gestion de l’EDM-SA : Le récent rapport du Vérificateur général qui livre Adama Sangaré et Sékou Alpha Djittèye

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Au cours du mois d’octobre qui vient de s’écouler, le Bureau du vérificateur général a produit un rapport dit de suivi des recommandations de la vérification financière des opérations de dépenses et de conformité des conventions et contrats de la société Energie du Mali (Edm-sa) réalisée en 2016. C’est ce rapport qui a mis au goût du jour des faits de 2013 ayant certainement conduit à l’interpellation du maire central de Bamako, Adama Sangaré et du Dg de l’Edm-sa, Sékou Alpha Djittèye et leurs supposés complices.

En 2016, le Vérificateur Général a effectué une vérification initiale qui a relevé des dysfonctionnements et irrégularités aussi bien dans les opérations de dépenses que dans la mise en œuvre des conventions et contrats.”, précise le récent rapport du Bureau du vérificateur général, datant du mois d’octobre 2019 et qui rend compte du suivi des recommandations de la vérification antérieure.

En effet, le Vérificateur général (Végal) a mené cette année une mission qui avait pour objet le suivi des recommandations formulées lors de la vérification financière des opérations de dépenses effectuées par Energie du Mali (Edm-sa) et de conformité des conventions et contrats pour les exercices 2012, 2013, 2014 et 2015 (1er semestre).

En termes plus précis, il fallait s’assurer de la mise en œuvre des 26 recommandations formulées après les vérifications de 2016 et d’évaluer les mesures prises en vue de corriger les lacunes constatées.

Retenons que les recommandations avaient été adressées à cinq entités intervenant dans la gestion de ladite société : 17 pour Edm-sa, 6 pour le Ministère chargé de l’Energie et de l’Eau, 1 pour Conseil d’administration d’Edm-sa, 1 pour la Commission de régulation de l’énergie et de l’eau (Cree) et enfin 1 pour la Mairie du district de Bamako.

Selon le rapport du Vegal, rendu public au mois d’octobre qui vient tout juste de se terminer, sur les 26 recommandations, 4 sont devenues sans objet, c’est-à-dire l’entité n’a pas encore eu l’occasion d’appliquer lesdites recommandations parce que la situation visée par celles-ci ne s’est pas produite depuis la vérification initiale.

Le taux global de mise en œuvre des recommandations est de 28%. En effet, sur les vingt-deux (22) recommandations applicables, trois seulement ont été entièrement mises en œuvre, trois ont été partiellement mises en œuvre. Les recommandations non mises en œuvre sont au nombre de 16, soit un taux de 72% (16/22).

Le processus de recrutement remis en cause

Selon les constats du Vegal, le processus de recrutement à Edm-sa ne répond pas à des besoins réellement exprimés par les services techniques et ne respecte pas les critères fixés pour les recrutements.

Qualité des combustibles

Par ailleurs, Edm-sa ne procède pas à l’analyse de tous les paramètres exigés pour la qualité des combustibles avant le dépotage dans chaque centrale. La société publique d’électricité, non plus, n’a pas mis en place un compteur au niveau de chaque aire de dépotage dans les centrales et n’a pas veillé à leur fonctionnement.

Dépenses irrégulières au profit de la Sopam

En outre, Edm-sa ne suspend pas les demandes de paiements ne comportant pas toutes les pièces requises. Elle n’a pas appliqué les pénalités de retard dues par Sopam Energie-sa dans le cadre du contrat d’achat d’énergie et n’a pas récupéré auprès de Sopam Énergie-sa les dépenses irrégulièrement effectuées hors contrat d’achat d’énergies pour la somme de 25 305 477 063 Fcfa.

En plus, Edm-sa n’a pas fait évaluer, par Sopam Energie-sa, les atteintes éventuelles portées à l’environnement et à la qualité de vie des populations concernées.

De son côté, le Ministère de l’Energie et de l’Eau n’a pas fait valoir les pénalités dues au retard de la mise en exploitation de la centrale dans l’évaluation de la valeur de Sopam Energie-sa pour le montant de 768 000 000 Fcfa au moment du transfert de Sopam Energie-sa à l’Etat.

Irrégularités dans l’exécution des contrats d’achat d’hydrocarbures

La mission de vérification initiale avait recommandé au directeur d’Edm-sa de procéder à l’exécution régulière des contrats d’achat d’hydrocarbures dans le cadre de l’apurement des D24.

La mission avait constaté, de janvier 2012 au 30 juin 2015, l’existence de 518 déclarations d’enlèvement direct (D24) effectuées au compte d’Edm-sa qui ne sont pas apurées et pour lesquelles les livraisons n’ont pas été effectuées.

Ces enlèvements directs, totalisant 28 672 818 litres de combustibles, ont permis à des fournisseurs d’être exonérés du paiement des droits et taxes dus au cordon douanier.

La mission a relevé que la somme des quantités de combustibles mentionnées sur les D24 physiques ne correspond pas au total des quantités apurées retracé à partir des titres d’exonération. En effet, la société EDM-SA n’a pas pu fournir une situation détaillée de l’apurement des D24. Sur les 325 D24 des cinq (5) contrats de régularisation (2017- 2018) examinés, la mission n’a pas pu reconstituer la totalité des quantités apurées (inscrit sur les différents titres d’exonération).

Dans le souci de ne pas être trop long, nous faisons l’économie des recommandations faites au ministère de l’Energie et de l’Eau et une seule a été faite à la Commission de régulation de l’eau et de l’électricité (Cree). Nous aurons l’occasion d’y revenir.

Mais il y a aussi des recommandations non applicables qui ont été relevées par le rapport du Vegal d’octobre dernier.

Edm-sa a effectué des dépenses non éligibles.

La mission de vérification initiale avait recommandé à Edm-sa d’éviter d’effectuer des dépenses non éligibles.

La mission initiale avait constaté que la société Edm-sa a effectué des dépenses consécutives à des travaux de réalisation d’un système d’adduction d’eau qui n’a pas de lien avec son objet social. En effet, le financement du contrat n°0011/188 EDM-SA/2013 portant sur la réalisation d’un système d’adduction d’eau sommaire à partir d’un forage aux 1008 logements sociaux de Yirimadio a été imputé irrégulièrement aux fonds de la redevance de concession. Bien que l’Ordonnance n°0019/P-RM du 15 mars 2000 indique qu’au titre des installations de production, hydroélectrique relevant du domaine public, le concessionnaire payera à l’autorité concédante une redevance unique pour l’usage et l’exploitation des installations mises à sa disposition.

La réalisation de système d’adduction d’eau ne se justifie pas, du fait que les Ordonnances n°10- 039 et n°10-040/P-RM du 5 août 2010 consacrent la création d’une Société malienne de patrimoine de l’eau potable (Somapep-sa) et d’une Société malienne de gestion de l’eau potable (Somagep-sa). Le montant de 36 830 160 Fcfa Ttc prélevés sur la redevance de concession constitue une irrégularité.

La mission de suivi des recommandations s’est entretenue avec les responsables concernés, notamment le directeur des Finances et de la Comptabilité et le directeur général adjoint administratif et financier. Elle a ensuite demandé la mise à la disposition des documents, notamment la déclaration des actions mises en œuvre, les supports d’autorisation des dépenses et le protocole d’accord concernant l’adduction d’eau. Elle a ensuite procédé à l’examen desdits documents.

La mission a constaté que la dépense non éligible était relative à la réalisation de 8 forages au niveau des 1008 logements sous forme de compensation de la dégradation de l’environnement subie par la population de Sirakoro, suite à l’installation de la centrale.

En outre, elle a constaté que le financement a été effectué sur la base d’un protocole d’accord conclu entre le Gouvernement et la société d’Énergie du Mali-SA. Toutefois, la nature de cette dépense n’a aucun lien avec l’objet social d’Edm-sa.

En plus, cette pratique relève du cas de l’ordonnancement des dépenses sur les recettes de la redevance qu’Edm-sa devrait reverser au Trésor Public, seul le Ministre des Finances est l’ordonnateur principal des recettes de l’État. Cependant, la mission de suivi n’a pas constaté un nouveau cas. Par conséquent, la recommandation est non applicable.

Le maire du District ne peut pas recouvrer la somme de 50 715 506 Fcfa au titre des pénalités contractuelles dues par une société

Le Bureau du vérificateur général de rappeler que “la mission de vérification initiale avait recommandé au maire du district de Bamako de recouvrer la somme de 50 715 506 Fcfa au titre des pénalités contractuelles dues. La mission de 2016 avait constaté que le directeur général d’Edm-sa et le maire du District ont autorisé le paiement intégral, hors retenue de garantie, des montants dus au fournisseur avant la réception définitive des travaux. Il ressort aussi de l’analyse des pièces justificatives relatives à ce marché que ces travaux n’étaient pas entièrement exécutés à la date du passage de la mission.”

Et le Vérificateur Général d’enfoncer le clou, suite à cette accusation déjà grave : “De plus, l’entreprise, au lieu de procéder au préfinancement du contrat comme prévu, a bénéficié de paiements, hors retenue de garantie, par chèque et par traite à des échéances mensuelles allant du 22 octobre 2010 au 22 juin 2013.”

Par ailleurs, souligne le Bureau du vérificateur général, dans le cadre de l’exécution dudit contrat, “l’Avenant n°01 au Contrat n°0010/250 DCPS du 17 août 2010 consacre une augmentation du montant du contrat pour 71 723 128 Fcfa et diminue en même temps les travaux à réaliser. Cette diminution porte sur la réhabilitation de l’éclairage public de l’Aéroport Bamako Sénou jusqu’au Musée National en passant par l’Avenue Cedeao et l’Avenue du 5 septembre, ainsi que la réhabilitation de l’éclairage public de l’Avenue Modibo Kéïta, initialement prévues au contrat.”

Selon toujours le rapport du Vegal, “ladite société a reçu le paiement d’un montant de 1 431 335 218 Fcfa alors qu’elle n’a exécuté le contrat que pour 488 583 624 Fcfa. Il en résulte ainsi des travaux non réalisés d’un montant de 942 751 594 Fcfa auquel s’ajoute la somme de 50 715 506 Fcfa relative aux pénalités de retard non appliquées, contrairement aux dispositions de l’article 14 de l’avenant au contrat.”

Le rapport précise qu’afin de s’assurer de la mise en œuvre de la recommandation, la mission a effectué un entretien avec le Contrôleur de gestion de la Mairie du district de Bamako. Elle a également demandé la déclaration des actions mises en œuvre. Elle a ensuite procédé à l’examen des documents mis à la disposition de la mission.

Pourtant, “la mission constate que la Mairie du District est le Maitre d’Ouvrage et qu’Edm-sa est le Maitre d’Ouvrage Délégué et gestionnaire du Fonds de l’éclairage public, dans ce cas d’espèces, le recouvrement ne relève pas de la responsabilité du Maire de District. Par conséquent, la recommandation n’est pas applicable.”

Cette recommandation étant désormais inapplicable, la justice, après le rapport du Végal, est alors entrée en jeu pour se mettre sur les traces de ces 993 467 100 Fcfa perdus par l’Etat. D’où cette série d’interpellations qui ont conduit à l’embastillement du maire central de Bamako, Adama Sangaré et de l’ex-Dg de l’Edm-sa, Sékou Alpha Djittèye.

                                   A.B. NIANG

Source: Aujourd’hui Mali

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Ibrahima Kanté, directeur général de la société PAYME-SA : “Notre société Payme-sa est victime d’abus d’escroquerie de la part de la Bim-sa”

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Devant la presse, le vendredi 1er novembre 2019 à l’hôtel Radisson Blu, Ibrahima Kanté (entrepreneur malien, directeur général de la société Payme-SA, promoteur de Lemonway, un système de transfert d’argent) a confié qu’il est victime d’abus ” d’escroquerie “, de la part de Banque internationale du Mali (Bim). En effet, il ne comprend pas pourquoi la Bim continue à bloquer le compte bancaire de sa société.

Ibrahima Kanté a expliqué que sa société Payme-sa a obtenu de la Bim un financement de 900 millions Fcfa avec des garanties hypothécaires à 120 % du montant total. Ce qui a ramené le montant à 1 087 000 000 Fcfa. Et le terme du crédit était fixé au 30 décembre 2020, avec un paiement unique à cette date par prélèvement direct sur le compte Bim-sa de la société Payme-sa.

“Par la suite, la Bim nous a fait une traite qui a été escomptée avec Ecobank. Mais à notre grande surprise, la Bim s’est emparée des fonds et a porté plainte contre ma personne. A l’époque, la Bim a perdu car sa plainte n’a pas prospéré. Le Procureur du Pôle économique de la Commune III, Me Diawara, a jugé qu’il n’y avait aucune infraction devant la loi.

La Bim me soupçonnait d’amener le fonds en France car j’étais en partance pour Dakar où se trouve le siège de Lemonway. Nous sommes partis à Dakar parce qu’Ecobank a refusé de livrer directement les fonds à la Bim, parce que la traite était au nom de la Bim. Et depuis lors nos fonds et nos garanties sont bloqués.

Nous avons fait des recours qui n’ont pas marché car la Bim a dit qu’elle ne veut plus travailler avec nous. Nous avons été trimbalés entre le Maroc et le Mali. Nous sommes victimes d’injustice”, a-t-il affirmé.

Et dans un courrier DG/PE/N° 351/10-2018 daté du 17 octobre 2018, signé du directeur général adjoint, Dioukhamady Kéita, la Bim a porté à la connaissance d’Ibrahima Kanté que la situation de ses engagements dans les livres de la Bim, sous réserve des agios non échus et des frais de poursuite, se présente comme suit : avance sur traite : 900 millions Fcfa, Crédit à moyen terme : 3 083 050 Fcfa ; impayé sur créance : 196 762 363 Fcfa ; dépôt à vue débiteur : 166 539 941 Fcfa ; compte débiteur unité de valeur Lemonway : 506 602 932 Fcfa. Et par ailleurs, la Bim a informé Ibrahima Kanté que ces montants resteront bloqués dans ses livres jusqu’à parfait remboursement de sa créance en principal, intérêts et frais du dépôt de garantie de 55,6 millions Fcfa des unités de valeur dans l’opération Lemonway, ainsi que les 590 millions Fcfa reçus au titre du produit de l’escompte de la traite.

“Aujourd’hui, tout ce que nous demandons, c’est de récupérer nos biens. La Bim peut prendre l’argent, mais qu’elle nous remette nos biens parce que l’échéance n’est pas arrivée à son terme qui est le 30 décembre 2020. Et nous ne devons rien à la Bim. Et comment et pourquoi la Bim viole la loi ? Nous n’avons pas fait d’infraction devant la loi. Pour nous, la saisie conservatoire pratiquée par la Bim sur le compte de notre société viole le caractère d’exigibilité de la créance due. Et bloquer notre compte avant le terme fixé du 30 décembre 2020 constitue un abus de droit nécessitant la mainlevée”, a-t-il dit.           Siaka DOUMBIA

 

Source: Aujourd’hui Mali

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Tour de cadrage de la coupe CAF : Habib Sissoko et Bavieux au Stade pour soutenir le Djoliba AC

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Le Djoliba AC est le seul club malien engagé en compétitions africaines de football. Après une courte victoire (1 but à 0) le Djoliba AC avait besoin d’une autre victoire pour décrocher son ticket pour la phase de poule de la coupe de la Confédération africaine de football (Caf). C’est ce que les Rouges de Bamako ont fait, dimanche dernier, au Stade Modibo Kéïta face au club tchadien. Score final : 4 buts à 0.

Cette belle victoire a été bien accueillie par le public sportif sorti massivement pour soutenir l’équipe de Hèrèmakono dans le fair-play.

En bon dirigeant sportif, le président du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) Habib Sissoko, a effectué le déplacement au Stade afin de soutenir le Djoliba AC pour la victoire, en présence du président de la Fédération malienne de football, Mamoutou Touré dit Bavieux. Et l’ambiance était au rendez-vous à la tribune entre ces dirigeants sportifs et les responsables du Djoliba AC.

En tout cas, la présence d’Habib Sissoko au Stade a été fortement appréciée et saluée surtout par les supporters djolibistes. Cela dénote l’intérêt que le président du Cnosm accorde au sport malien, plus particulièrement au football.

A la fin du match, Mamoutou Touré dit Bavieux est descendu aux vestiaires pour féliciter les joueurs et l’encadrement technique pour cette qualification. Il a également félicité les dirigeants du club.

En guise d’encouragement, le président de la Fédération malienne de football a promis une enveloppe de 2 millions de Fcfa à l’équipe. Un geste apprécié aussi par les supporters.

Notons que juste deux jours après cette qualification, les dirigeants du Djoliba ont offert des motos Djakarta à certains joueurs du club. On parle d’une dizaine de motos.                   

  El Hadj A.B. HAIDARA

Source: Aujourd’hui Mali

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L’ambassadeur du Royaume du Maroc au Mali, Hassan Naciri a reçu en audience une délégation de l’ASSEP : “Votre démarche très salutaire permettra de renforcer la coopération entre nos deux pays frères et amis”

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“Je vous encourage à partager les valeurs de la paix et de l’entente entre les peuples. Vous avez un métier noble”

L’Ambassadeur du Maroc au Mali, Hassan Naciri, est prêt à accompagner l’Association des éditeurs de la presse privée (Assep) dans le cadre de sa politique de renforcement de la coopération entre le Mali et le Royaume chérifien. Cela passe obligatoirement par un partenariat. C’est ce qui ressort de l’audience qu’il a accordée, mardi dernier, à la délégation de l’Assep conduite par son président, Bassidiki Touré. 

Une délégation de l’Association des éditeurs de la presse privée (Assep) conduite par son président, Bassidiki Touré, a été reçue en audience, le mardi dernier, par l’Ambassadeur du Royaume du Maroc au Mali, Hassan Naciri. Cette rencontre s’est tenue quelques jours seulement après la visite de deux membres du gouvernement au siège de l’Assep. Il s’agit du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Yaya Sangaré, et celui de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Me Jean Claude Sidibé. Il a été question de renforcer les capacités des journalistes maliens.

En se rendant chez le diplomate marocain, il s’agissait pour le président de l’Assep et sa délégation de tisser désormais un lien de partenariat avec le Royaume du Maroc dans le cadre du renforcement des capacités des journalistes maliens. Ce qui permettra obligatoirement de renforcer les liens de coopération entre le Mali et le Maroc, conformément à la vision du Roi Mohammed VI.

D’entrée de jeu, le président Bassidiki Touré, après avoir remercié l’Ambassadeur Hassan Naciri pour sa disponibilité, a fait une brève présentation de son association. A ses dires, l’Association des éditeurs de la presse privée (Assep) a vu le jour depuis 1992. De cette date à aujourd’hui, l’Assep compte plus de 200 directeurs de publication.

L’un des objectifs de l’Assep, précisera-t-il, c’est de défendre les intérêts de ses membres et la liberté de la presse. Avant de jeter un regard sur l’évolution de la presse privée, notamment les difficultés rencontrées dans l’exercice de ce métier. Aux dires du président de l’Assep, les journalistes maliens ont besoin d’être formés. C’est pourquoi, son souhait le plus ardent, c’est l’accompagnement du Royaume du Maroc en vue de renforcer les capacités des journalistes maliens.

Autre sujet abordé, c’est l’organisation d’une rencontre en vue de mieux connaitre davantage la coopération bilatérale qui existe entre le Mali et le Maroc. Il s’agit surtout des différentes réalisations du Royaume du Maroc au Mali. C’est avec beaucoup d’intérêt que l’Ambassadeur Hassan Naciri a écouté le président de l’Assep.

Prenant la parole, le diplomate marocain a tout d’abord salué la démarche de l’Assep dont le but essentiel est de rapprocher les deux pays. Il a saisi cette opportunité pour rappeler quelques réalisations du Maroc sous le leadership du Roi Mohammed VI. Il s’agit surtout de la clinique prénatale Mohammed VI et du Centre de formation professionnelle. Ces deux grands projets ont été  gracieusement offerts par la Fondation Mohammed VI pour le développement durable. Ces deux infrastructures ont été construites à Sébénicoro sur une superficie de 6 hectares.

S’agissant de la presse malienne, l’Ambassadeur Hassan Naciri apprécie le rôle qu’elle joue dans le cadre de l’accompagnement. “Le métier de journaliste n’est pas du tout facile. C’est un métier noble. Et je suis convaincu que l’avenir d’un Etat ne se fera pas sans une presse professionnelle. C’est pourquoi, personnellement j’ai beaucoup de considération à la presse. Mes relations avec la presse sont naturelles. Je vous encourage donc à partager les valeurs de la paix et de l’entente entre les peuples”,  dira Hassan Naciri, considéré comme l’un des amis de la presse.

Selon lui, la démarche de l’Assep est très salutaire pour qui connait les relations entre le Mali et le Maroc qui ne datent pas d’aujourd’hui. Elle permettra de renforcer davantage ses relations conformément à la vision du Roi Mohammed VI.

“Vous avez de la volonté à aller de l’avant. Et votre initiative est salutaire. C’est pour vous dire que nous sommes dans un monde médiatique très riche et varié” dira-t-il. Avant de rappeler que l’éthique et la déontologie sont sacrés.

Il est nécessaire de rappeler que le Royaume du Maroc et le Mali entretiennent d’excellentes relations historiques, fraternelles et amicales. Lors de son récent séjour à Rabat, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiébilé Dramé, a rappelé que le Maroc et le Mali sont deux vieilles nations qui entretiennent des “relations multiséculaires”. Avant de préciser : “Nous œuvrons pour que la relation entre le Mali et le Maroc soit portée au niveau de ce que souhaitent les deux chefs d’Etat”.

Avec l’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Mali, Hassan Naciri, on peut dire que la coopération entre les deux pays a été davantage renforcée. Il s’agit désormais de transformer les liens historiques en actes. Et l’attachement du Royaume chérifien à l’unité du Mali n’est plus à démontrer, aujourd’hui.

On se souvient des deux visites historiques de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Mali d’abord lors de l’investiture du président Ibrahim Boubacar Kéïta en 2013 et lors de sa visite de cinq jours en février 2014. Ces différents séjours du Souverain Roi Mohammed VI ont été sanctionnés par la signature d’une dizaine de conventions de partenariats entre les deux pays dans plusieurs domaines.

Aujourd’hui, le Maroc est présent dans plusieurs secteurs d’activités économiques au Mali. Il s’agit du secteur bancaire, des télécommunications et des Assurances…

En tout cas, le Roi Mohammed VI n’a jamais caché son engagement à aider le Mali à résoudre ses problèmes politiques et économiques. Voilà pourquoi la coopération entre les deux pays se renforce davantage, de jour en jour.

En tout cas, le Royaume du Maroc et le Mali, c’est tout simplement une Coopération stratégique au beau fixe pour le plus grand bonheur des deux pays.

                    El Hadj A.B. HAIDARA

Source: Aujourd’hui Mali

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Digitalisation des banques : La Bnda au cœur de la dynamique

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La ” révolution numérique ” est en pleine expansion et la révolution digitale impacte l’ensemble des activités humaines. Le Mali n’y échappe pas et on constate tous les jours que ses habitants font fortement preuve d’appétence envers les nouvelles technologies. Aucun acteur économique significatif ne peut donc se soustraire aux impacts du Digital. C’est ce qu’a compris la Direction de la Banque nationale pour le développement agricole (Bnda) qui a organisé, les 5 et 6 novembre 2019, un séminaire de stratégie digitale à l’hôtel Azalaï de Bamako pour réfléchir et construire sa Banque digitale. Les travaux de deux jours étaient présidés par le directeur général de la Bnda, Souleymane Waïgalo, en présence du secrétaire général, Pascal Zakowski, et des membres de l’équipe de direction en plus des participants du groupe projet.

Le séminaire de stratégie digitale avait pour objectifs, entre autres, de définir une vision partagée du digital au sein de l’équipe de direction de la Bnda ; de prendre en compte les nouvelles exigences des clients bancaires ; d’élaborer la cible digitale de la Bnda avec une offre digitale par segment et la priorisation et l’identification des principaux impacts de la digitalisation. Il est vrai que la Bnda, la Banque de l’agriculture au Mali, est aujourd’hui une banque généraliste, moderne, performante, qui a su se diversifier avec bonheur sur tous les marchés : Entreprise, Pme/Pmi, Pma et Particuliers.

Mais, le Digital remet en cause et challenge le modèle économique “traditionnel” de la Banque en général. Car la “révolution numérique” exige de reconsidérer les sources de revenus, les process bancaires et les offres de services. Elle amène de nouveaux concurrents non financiers.

La Bnda doit donc s’adapter pour poursuivre sa croissance pérenne tout en réaffirmant les valeurs et les spécificités qui font son succès.

La digitalisation de la BNDA est un véritable Projet de Transformation que l’entreprise a engagé. Le programme de travail contribuera à définir précisément cette vision partagée de la Banque Digitale. Durant le séminaire, des échanges avec des clients ont été effectués. Ce qui a permis d’enrichir les réflexions menées par l’équipe dirigeante de la Bnda qui a pour principale ambition de “servir ses clients, cultiver l’excellence et continuer à être un des acteurs incontournables de l’économie du Mali”.                                                                                                       Siaka DOUMBIA

 

Source: Aujourd’hui Mali

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En vue d’améliorer les conditions de travail de la presse sportive : La Femafoot offre des équipements à l’Ajsm

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Quelques jours seulement après sa visite, le président de la Fédération malienne de football, Mamoutou Touré dit Bavieux, vient d’offrir un important lot d’équipements à l’Association des journalistes sportifs du Mali (Ajsm). Il s’agit de deux ordinateurs, un climatiseur, des chaises demi-ministre et 20 chaises visiteurs.

La remise de ce don a fait l’objet d’une cérémonie, le samedi 2 novembre dernier, au siège de la Fédération malienne de football, en présence de plusieurs journalistes dont les membres du Comité exécutif de l’Ajsm, à l’image de son président, Oumar Baba Traoré. En plus du président Mamoutou Touré dit Bavieux, on notait aussi la présence du 1er vice-président, Kassoum Coulibaly dit Yambox.

Pour le premier responsable du football malien, ce geste très modeste est le début d’un partenariat avec la presse sportive à travers l’Ajsm. Une manière pour dire que d’autres donations sont en cours.

Le président de l’Ajsm, Oumar Baba Traoré, a saisi cette opportunité pour adresser, au nom de la presse sportive, ses sincères remerciements au Comité exécutif de la Fédération malienne de football pour ce geste qui permettra d’améliorer les conditions de travail des journalistes sportifs. Il a ensuite promis de faire une utilisation judicieuse et un bon entretien du matériel.             

 El Hadj A.B. HAIDARA

Source: Aujourd’hui Mali

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Tougeré-Kounbé : Les gendarmes, la morale au talon !

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Au service de la patrie, les gendarmes de cette partie du pays souffrent. Des problèmes de médicaments au problème récurrent du payement de la prime générale alimentaire (P.G.A.), ils n’en peuvent plus. C’est pourquoi jusqu’à 15h50mn le jeudi, aucun endarme n’était encore en possession de son dû. Alors, ventre affamé a-t-il d’oreilles ?

En effet, c’est vrai que nous sommes en période de guerre. Si cela est vrai, tout doit être mis en œuvre pour que les porteurs d’uniformes restent concentrés.

Le Mali, le président de la République le rappelle régulièrement est en guerre. Un pays en guerre doit également avoir des comportements sensibles. Surtout à ceux qui sont en train de verser leur sang pour la patrie. Malheureusement, ni les salaires encore moins les P.G.A. ne tombent plus à temps. Finalement, déçus et déboussolés, ils sont nombreux à ne plus avoir confiance aux autorités en place. Alors, si on n’y prend pas garde, les jours à venir risquent d’être tendus. Pourtant, il est plus que nécessaire d’éviter une tension dans les camps et les casernes pour nous éviter un désaveu aux conséquences des plus dramatiques. Alors, Monsieur le président, il faut sonner la sonnette d’alarme en mettant en garde votre PM et ministre des Finances d’éviter le populisme et de faire face aux réalités au quotidien.

Ousmane COULIBALY

Zénith Balé

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Commission scientifique du comité national de la recherche agricole : La 24ème session se tient enfin

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Le Comité National de la Recherche Agricole (CNRA) a démarré les travaux de la 24ème session de la commission scientifique ce lundi 4 novembre dans la salle de conférence du ministère de l’Agriculture. Les travaux de cette 24ème session du CNRA se poursuivront jusqu’au 11 novembre 2019. L’ouverture des travaux était présidée par le président de la commission scientifique du CNRA, Professeur Abdoulaye Dabo, avec à ses côtés Madame Cissé Oumou Traoré, Secrétaire exécutive du CNRA et quelques  conseillers scientifiques.

À l’ouverture des travaux, Madame Cissé Oumou Traoré, Secrétaire exécutive du Comité National de la Recherche Agricole, a vivement salué la tenue cette 24ème session de la commission scientifique qui devrait être normalement tenue depuis 2018 au lieu de 2019. La secrétaire du CNRA, Oumou Traoré, a bel et bien reconnu le retard de cette 24ème session de la commission scientifique qui a entravé le bon déroulement des activités de recherche programmées annuellement. À cet effet, le CNRA par la voie du Secrétaire exécutive, Oumou Traoré, a présenté toutes ses excuses auprès des institutions de recherche pour le décalage de travail des chercheurs.

En prenant la parole, Professeur Abdoulaye Dabo, président de la commission scientifique du Comité National de la Recherche Agricole, se dit très honoré d’avoir présidé l’ouverture des travaux de la commission scientifique du CNRA. Pour cela, il a remercié les partenaires au développement politique  de leurs acquis constants dans le financement des recherches agroalimentaires notamment la banque mondiale.

A cet effet, au cours de cette session, cinquante-neuf dossiers dont quarante-trois rapports et seize propositions de recherche sont soumis à l’examen des chercheurs contre respectivement soixante-huit et trente-deux pour la 23ème session de la commission scientifique du CNRA en 2017.  Le président de la commission scientifique du CNRA, Pr. Abdoulaye Dabo, a affirmé que le gouvernement du Mali, dans sa volonté de faire de l’agriculture le moteur de la croissance économique, a mis en place un système cohérent de recherche et de conseil agricole capable de générer et de diffuser à grande échelle les innovations techniques des chaînes de valeurs, des productions végétales, animales, forestières et halieutiques.

Le gouvernement a fait des actions fortes qui ont fondamentalement changé le visage de l’agriculture qui affiche aujourd’hui une note d’espoir vers l’autosuffisance alimentaire. Il a précisé qu’à l’actif du gouvernement et surtout la détermination du président de la république, Ibrahim Boubacar Keita, de faire de l’agriculture le vecteur d’un développement durable de notre pays. Parmi ces vecteurs de développement, ajoute-t-il, il y a les réformes en faveur de l’accès à la terre notamment pour les femmes et les enfants, la subvention des engrais et des équipements agricoles.

Pour terminer, le président de la commission scientifique du Comité National de la Recherche Agricole, Pr. Abdoulaye Dabo, a exhorté les éminents chercheurs à plus de persévérance pour relever le défi qui handicape la recherche scientifique sous l’impulsion du Comité Exécutif du CNRA.

Aminata SANOU 

Stagiaire 

Zénith Balé

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Congrès du groupe d’auto-défense Imghad et alliés (GATIA)

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 Le premier du genre s’est tenu à Inamzil, une oued située à 12 km de la commune rurale d’Aguel’Hoc, sous la houlette du gouverneur de région de Kidal, L’inspecteur Ichrach, l’enfant du terroir et en présence d’une forte délégation de Plateforme, dirigée par Me Harouna Toureh, accompagné des députés de Bourem, Mohamed Ould Matali, de l’honorable Aîcha Belco maîga, élue de Tessalit qui a effectué expressément le déplacement de Bamako et bien entendu la CMA drivée par Sidy Ould Sidaty, président, en présence du SG du HCUA ainsi que le représentant du SG du MNLA et bien d’autres participants venus du Niger, de la Mauritanie, de l’Algérie, de Gao, de Tombouctou, de Ménaka,, bref de tout le nord Mali Cette importante rencontre a regroupé,durant deux(02) jours, les élus, les autorités coutumières,traditionnelles et religieuses, les chefs desfractions,les chefs des secteurs de développement, lescadis, les marabouts,  les leaders des organisations des femmes et des jeunes de la commune.

Général Takni et Haballa Ag Hamzatta, nouveaux dirigeants du GATIA…

C’était au cours du congrès du GATIA, le premier du genre qui a vu le gouverneur de Kidal, M. Ichrach, représentant le Ministre de la Réconciliation Nationale et celui de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, effectuer le déplacement d’Aguel’Hoc, en vue de rappeler la volonté inébranlable des plus hautes autorités du pays, à aller vers la paix, la réconciliation et l’entente entre tous les fils. On notait également la participation duPrésident du Conseil de l’Adagh,des secrétaires généraux de la CMA (Coordination des Mouvements de l’Azawad) et de la Plate-forme, des responsables militaires des mouvements de la CMA et ceux de la plate-forme et du porte-parole de la plate-forme du 14 Juin 2014,Me Harouna Touré, venu de Bamako à la tête d’une forte délégation, une manière de prouver sa volonté à aller vers une paix durable s’appuyant sur l’application de l’Accord d’Alger pour la Paix et la Réconciliation (APR) ; les délégations venues de Tombouctou, de Taoudéni, de Gao, de l’Algérie, de la Mauritanie, du Niger ont rehaussé par leur présence l’éclat de la cérémonie.

 Les mots de paix et de réconciliation du gouverneur Ichrach

Après la mise en place des participants, le maître de cérémonieaprocédé à la lecture du programme et à la présentation des différentes délégations invitées. La cérémonie d’ouverture a été marquées par d’abord par une lecture du Coran ensuite :

Le mot de bienvenue  du Maire de la Commune Rurale d’Adielhoc. Après une présentation sommaire de la commune, MBABA ALBERT qui a souhaité aux uns et aux autres un très bon séjour à Adielhoc, a rappelé que :« La commune d’Adielhoc fait partie des communes qui ont le plus souffert de la crise de 2012. Elle  a connu des moments assez durs puisque les populations ont été déplacées. Ce qui a créé denombreux réfugiés dont certains ne sont pas encore revenus ».Aussi, le maire a insisté sur le manque d’infrastructures (écoles, centres de santé, adduction d’eau, réseaux de téléphonie mobile, station de télévision, radio rurale, électrification de la ville. Selon lui : «  Tout a été emporté et détruit ». Il a aussi mis l’accent sur « les conflits de tout genre qui ont affecté la cohésion sociale et le vivre ensemble, le banditisme résiduel,  les vols et braquages des véhicules sur les grands axes, l’insécurité persistante dans nos villages et nos campagnes ».

La rencontre de Kidal a amorcé l’union de tous les mouvements du nord…

Enfin, l’orateur a remercié les initiateurs de la rencontre, après celle de Kidal qui a amorcé l’union de tous les mouvements du nord, pour avoir pensé à l’organiser à Adielhoc et a émis le vœu que le congrès du GATIA  soit le ciment de cette union qui favorisera la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble.Il a enfin souhaité que :« Les participants mettent en place des mécanismes pour l’éradication totale de l’insécurité, du vol et des braquages ».

Appel à l’Etat et aux ONG…

Avant de terminer, le Maire a lancé un vibrant appel à l’Etat, aux ONG, aux organisations internationales pour la relance des services sociaux de base dans la Commune et partout au nord.

Mot du président de la commission d‘Organisation

Inamzil placé sous le signe de la réconciliation, du vivre ensemble…

Selon M. Habala Ag Aghali, non moins président de la Commission d’Organisation du premier congrès ordinaire du GATIA (en guise de rappel, puisque le premier bureau qui a vu le jour à Bamako, l’a été suite à une réunion), a pris la parole pour souhaiter, au nom du GATIA et en celui de la Plate-forme tous ses remerciements à l’endroit de tous ceux qui ont fait le déplacement pour participer aux travaux de ce congrès. Il a aussi rappelé que certaines délégations ont plusieurs jours entre elles et leur base car ayant pris part à Kidal au congrès du HCUA  et n’ont pas daigné repartir, cela démontre, si besoin en était, de l’importance et de la considération qu’elles accordent au GATIA en particulier et à la Plate-forme en général.Habala a ensuite enchaîné en disant que le premier congrès du GATIA qui s’ouvre aujourd’hui à Inamzil dans le secteur du même nom est placé sous le signe de la réconciliation, du vivre ensemble, de la paix et de l’union de toutes les populations du nord du Mali sans exclusive aucune. Il a souhaité que « l’union des communautés du nord qui s’est concrétisée à Kidal se consolide dans la Commune d’Adielhoc ». Avant de déclarer l’ouverture du congrès du GATIA d’Inamzil,le Président a présentéà tous, des excuses pour tous les désagréments que les uns et les autres pourraient constater car aucune organisation n’est parfaite ».

Le président de l’ADAGH a demandé de démentir certaines accusations sur les réseaux sociaux, dans certains médias…

Prenant la parole le président du Conseil de l’Adagh, M. Mahamed Ag Intalla, dans son franc-parler légendaire,« a exhorté les populations d’Adielhoc et toute la région à démentir,par une union solide, ceux qui, sur les réseaux sociaux et autres médias à sensation soutiennent que tous les problèmes que connaît notre pays lui viennent de l’Adagh. Il faut œuvrer qu’on ne calomnie plus l’Adagh ».Le président a dit que « le projet d’unir les mouvements du nord porté par la CMA et la Plate-forme est le meilleur projet jamais pensé par des cadres de nos zones ; c’est un projet qui aura le soutien de tous et le seul qui fera le bonheur de nos populations et amorcera notre progrès car il bannir à tout jamais, les conflits entre les communautés ». Enfin, Ag Intalla a souhaité plein succès aux travaux du premier congrès du GATIA et a demandé aux participants à « faire des recommandations qui vont de le sens de la paix, du vivre ensemble et de réconciliation ; aussi, il a également demandé d’élire des femmes et des hommes capables de porter les aspirations de paix de toutes les populations sans exclusive ».

Il a plaidé pour la paix et la réconciliation…

Quant au Chef de l’Exécutif régional, Ichrach, il a à l’entame de ses propos transmis aux organisateurs du congrès et aux populations de la Commune d’Adielhoc, les salutations et les encouragements du Ministre chargé de la Réconciliation et celui du Ministre de l’Administration Territoriale. Il a ensuite rappelé que « rien de durable ne peut se bâtir dans le désordre, dans l’insécurité et la désunion ». C’est pourquoi a-t-il dit que « je vous exhorte a marcher dans les pas de nos pères qui ont bâti des terroirs de prospérité et de paix.Il n’y a rien de plus joyeux que de voir un peuple uni comme un seul homme autour d’un projet, ce projet ne fera que réussir. La CMA et la Plate-forme se mettent enfin du côté des populations et veulent s’unir pour favoriser la paix et la réconciliation, l’Etat ne peut que se féliciter et appuyer cette démarche qui rentre dans la droite ligne des pouvoirs publics et de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du processus d’Alger ».

Enfin, le Gouverneur a souhaité plein succès aux travaux du premier congrès du GATIA et a émis le vœu que les recommandations qui sortiront  au cours de ces deux jours de rencontre, seront en faveur de la paix et de la réconciliation.

Union totale de tous les mouvements du nord…

Aussi, fait marquant au cours de ce congrès, c’est que tous les secrétaires des mouvements de la CMA et de la Plate-forme qui prirent la parole abondèrent dans le même sens en mettant l’accent sur la récente décision d’œuvrer pour une union totale des mouvements de l’Adagh.

Aussi, ils se dirent tous « prêts à faire en sorte que cette décision soit une réalité dans le plus bref délai et leur soutien au président du Conseil de l’Adagh et informèrent les populations que celui-ci est désigné désormais comme étant leur porte-parole et le garant de l’unité et de la cohésion entre tous les mouvements de l’Adagh.

Amour du prochain, pardon, tolérance et union…

Pour finir, ces secrétaires exhortèrent les populations à l’amour du prochain, au pardon,à la tolérance, à l’union et émirent le vœu que les travaux du congrès soient couronnés de succès.

Union scellée entre la Plateforme et CMA pour le bonheur des populations du nord et du Mali…

Prenant la parole, le porte-parole de la Plate-forme, Me Harouna Toureh s’est beaucoup attardé sur la nécessité de s’unir et d’éviter tout ce qui pourra porter préjudice à l’union des communautés car dit-il :L’union fait la force des communautés, c’est pourquoi les mouvements de la CMA et de la Plate-forme ont décidé d’œuvrer pour une union en leur sein.Cette union ne peut que se concrétiser car la volonté politique est très forte. Après Kidal, Adielhoc, confirme cette union qui devient une réalité pourquoi ne pas transposer cette expérience ailleurs », a-t-il encore dit.

Pour le député de Tessalit, Mme Aïcha Belco Maïga : « Partoutoù des hommes et des femmes se réunissent pour parler de paix, je m’y rendrai » applaudi longuement par les participants.

La paix et la sécurité ne se décrètent pas…

« La paix et la sécurité ne peuvent être  réalisées que par nous- mêmes, elles ne se décrètent pas. Nous avons tout ce qui nous faut pour sécuriser nos villes et nos campagnes. Il est inconcevable aujourd’hui que notre sécurité soit assurée au rabais par des gens venus d’ailleurs qui, à tout considérer, ne s’en préoccupent pas outre mesure. Faisons la paix entre nous, réconcilions-nous et assurons nous-mêmes notre sécurité car nous en avons les moyens », a-t-elle martelé.

Suspension de la cérémonie

Après la cérémonie d’ouverture officielle et la suspension pour permettre le retrait des officiels, les travaux de la rencontre se sont déroulés.

Pour diriger les travaux, un bureau a été mis sur pied et les participants ont été répartis en trois(03) commissions de travail : – Commissions Organisation du mouvement GATIA ; état de mise en œuvre de l’APR et la réconciliation, la cohésion sociale. Présidé par M. Eljimitt Ag Inawelane, avec des rapporteurs, des facilitateurs et un modérateur.

Apres la mise en place du bureau et la constitution des commission de travail,des exposés suivis de débats, portants sur des thèmes retenus selon des besoins constatés sur le terrain,ont été faits,pour la rencontre à savoir :La réconciliation ; le vivre ensemble, la cohésion sociale ; Lecture et explication de l’accord de paix par Me Harouna Toureh, Baba Albert, maire d’Adielhoc, Habala Ag Hamzatta et Mohamed Ag Itouss.

Selon Me Haourna Toureh, il s’est longuement appesanti sur les réformes institutionnelles, l’invisibilité du pays avec une armée nationale où pour la plupart, les fils des régions pourront sécuriser les populations, les causes profondes de la rébellion qui nécessitent aujourd’hui, de reconstruire l’unité nationale, reconstruire le pays sur de nouvelles bases ; le respect de l’intégrité territoriale en plus de la grande diversité ethnique et culturelle du Mali sans compter tenir compte des spécificités géographiques, culturelles, linguistiques tout en écoutant les préoccupations des populations avec le gouvernement qui tient compte des désidératas des citoyens pour que chaque citoyen puisse apporter sa contribution selon les valeurs du Mali, l’élection des Présidents de l’Assemblée régionale au suffrage universel direct, tout comme la composition de la nouvelle armée malienne où la quintessence de sa composante déployée au nord, sera es fils du terroir ; tout comme le choix des populations de

Les communications ont été suivies de débats en plénière  et des contributions très importantes faites par des participants. Après les exposés et les débats qui suivirent les commissions mises en place planchèrent chacune sur le thème choisi.Après le temps imparti pour les travaux en commission,ce fut la plénière des commissions, l’amendement et la validation des productions présentées par chaque commission.

Général Takni Intikkane, président d’honneur en lieu et place du Général El Hadj Gamou et Habala Ag Hamzatta, secrétaire général du GATIA et lieu et place de Fahad Ag Mahmoud.

Après une pause qui a permis des consultations et beaucoup de tractations en vue de la mise en place d’un bureau et l’élection du secrétaire Général, les participants se retrouvèrent et un bureau consensuel de trente (30) membres a été entériné :

Présidents d’Honneur :Général Takni Ag Intikkane et Mohamed Ag Mahmoud

Secrétaire Général :  Haballa Ag Hamzatta                               Secrétaire Général Adjoint :   Sidi Elmehdi Ag Albaka,                            Chef d’Etat-major :    Ahmoudou Ag Isriw

Secrétaire aux questions sécuritaires et à la gestion des conflits : Haballa Ag Mitki

Secrétaire aux relations extérieures :

Aghali Ag Akli

MOTIONS DE LA RENCONTRE INTERCOMMUNAUTAIRE D’ADIELHOC

MOTIONS DES ASSOCIATIONS ET ORGANISATIONS DES FEMMES

L’esprit patriotique et leur engagement pour la paix félicités…

Le collectif des femmes membres des associations et organisations féminine de la Commune rurale d’Adielhoc, par la voix de leur représentante, Mme Tata Walet Borgaa félicité les initiateurs pour leur esprit patriotique et leur engagement dans la recherche de la paixet du bienêtre des populations.                                                          –                                                                   Aussi, le gouvernement du Mali à travers le ministère de la Réconciliation Nationale et celui de l’Administration Territoriale pour leur soutien et leurs contributions de toutes sortes afin que réussisse le congrès, a été remercié.

Pardon, unité et l’acceptation mutuelle recommandée…

Les associations et organisation des femmes exhortent toutes les femmes de la commune quel que soit leur appartenance, à œuvrer pour le pardon, l’unité et l’acceptation mutuelle, au vivre ensemble dans le respect de la dignité humaine et de la diversité.

Aussi, les hommes  de tous les bords et toutesappartenances politiques, ont été interpelé à œuvrer pour la paix et la stabilité du pays.

 

MOTIONS DES JEUNESSE DE LA COMMUNE RURALE D’ADIELHOC

Exhortent pour un retour rapide et définitif de la paix…

Nous jeunes présentsau congrès, porte-parole des jeunes de toutes les communautés,

  • Remercions les initiateurs, les partenaires et tous ceux qui ont œuvré de près ou de loin, à la réussite du premier congrèsdu GATIA à Inamzil.
  • Exhortons nos aînés à œuvrer pour un retour rapide et définitif de la paix pour une réconciliation entre toutes les communautés.
  • Demandons fermement aux autorités et aux groupes armés de lutter contre le banditisme résiduel et le braquage sur les grands axes.

Les autorités interpelées sur la question de leur emploi…

  • Exhortons les autorités nationales à prendre rapidement en compte nos besoins en formation et en emploi.
  • Souhaitons l’organisation de plusieurs rencontres intercommunautaires pour renforcer la cohésion sociale, la paix, le vivre ensemble et pour l’explication de l’APR.

 

 

MOTION DE REMERCIEMENT DES ELUS

Le gouvernement remercié pour son appui au congrès…ainsi que l’engagement du gouverneur pour la paix…

Le Maire de la Commune rurale d’Adielhoc, M. Baba Albert, au nom de tous les élus et chefs traditionnels félicite et remercie le ministère de laRéconciliationNationale et de la Cohésion Sociale et celui de l’Administration Territoriale pour leur et en faveur de laréalisation et de  la réussite du premier congrès du GATIA dans notre Commune.–Remercie le Gouverneur de la région de Kidal pour sa participation effective aux travaux du congrès et pour son  engagement à promouvoir la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble dans la région.

Organisation de rencontres intercommunautaires pour parler de paix, de réconciliation et de vivre ensemble…

Les élus ont mis le vœu pour l’organisation des rencontresintercommunautaires pour « parler de la paix, de la réconciliation, du vivre ensemble et pour expliquer l’APR dans tous les secteurs de la commune. Enfin, ils ont tous les mouvements de CMA et de la Plate-forme pour les avoir honoré de leur séjour ».

Le congrès d’Inamzil s’est achevé par des recommandations

Pour les participants à ce premier congrès démocratique du GATIA, pour assurer un véritable partage de pouvoir démocratique entre les différentes communautés autochtones et impulser un véritable et rapide développement économique, social et culturel de leurs terroirs, la rencontre recommande fortement l’érection de la Commune rurale d’Adielhoc en cercle  avec les communes suivantes :

  • Adielhoc chef-lieu                    Adielhoc
  • Taghlit(Marat-Intibdok) Chef-lieu                    Taghlit
  • Doussakat(Tassidjdimt) Chef-lieu                    Matalmen
  • Tellabit (oukinik) Chef-lieu                    Telabit
  • Tadjmart (Anmallen) Chef-lieu                    Tadjmart
  • Tassidjlit (Inamzel)Chef-lieu Tassidjlit

Aussi, le congrès donne mandat aux ressortissants d’Adielhoc résidant à Bamako, de mener un plaidoyer      auprès des plus hautes autorités pour l’aboutissement de cette importante Recommandation.

Il faut dire que les participants ont insisté sur la multiplication desrencontres intra et intercommunautaires au niveau des sites d’encrage des populations ; la prise en  charge effective des écoles ouvertes pour l’année scolaire 2016-2017 en personnels enseignants, en fournitures et mobiliers scolaires, en nourriture et hébergement des enfants en réhabilitation et équipements des écoles ; la reconstruction, l’équipement, le recrutement du personnel et la dotation du CSCOM d’Adielhoc, ainsi des P.S.A installés dans les secteurs ; la reconstruction de toutes les infrastructures détruites lors de la crise (écoles, mairie, sous-préfecture, I.F.M, système d’adduction d’eau, électrification de la ville etc.…).

Ouverture d’un poste de sécurité à Adielhoc

Pour un réel décollage économique, les congressistes recommandent : La réalisation d’un forage profond équipé pour les animaux ; l’opérationnalisation des patrouilles mixtes pour lutter contre l’insécurité et le grand banditisme ; l’ouverture par les mouvements signataires de l’accord d’Alger d’un poste de sécurité à Adielhoc en attendant l’opérationnalisation des patrouilles mixtes.

Pour mieux assoir l’autorité de l’Etat, le congrès recommande : L’organisation d’un recensement administratif et l’officialisation des nouvelles fractions ; la création d’AGR au profit des personnes vulnérables(femmes, jeunes, orphelins et autres) ; la réhabilitation et la vulgarisation  << de l’ACHAK>> , <<ERKAWAL>>, <<AHERADJ>> ; l’instauration d’une justice égalitaire conforme aux enseignements de notre culture et de notre religion ; la prise en charge des besoins en formations et en emplois des jeunes et des femmes.

Au plan sécuritaire, le congrès recommande : La prise pour les mouvements signataires de l’accord d’Alger, des mesures draconiennes par rapport au grand banditisme et contre les coupeurs des routes ; l’application diligente et intégrale de l’accord ; l’organisation par les chefs de fraction des rencontres similaires dans plusieurs secteurs de la commune.

Comme on peut le constater, le premier congrès historique du GATIA tenu à Inamzil situé à 12 km d’Adielhoc, a été un franc succès, car, tous les participants n’aspirent qu’à la paix ; l’application de l’APR sous la houlette du gouverneur de Kidal, l’enfant du terroir, dont la présence a été fortement appréciée tant par les populations, que par les organisateurs.

Il faut ajouter aussi, que le congrès d’Inamzil a été celui de l’affirmation de l’autorité de l’Etat, du respect de l’intégrité territoriale dans un Mali de paix qui se retrouve. Pour preuve, tous les mouvements du nord étaient présents à leur tête, leurs dirigeants politiques ainsi que leurs chefs d’Etat-major, sous le regard approbateur du gouverneur Ichrach, accompagné de ses gardes du corps des FAMAS, comblé de voir les participants à l’unisson parler de paix, de d’entente, réconciliation et le drapeau national sur les banderoles.

Et le discours de clôture du gouverneur basé sur la paix, la réconciliation retrouvée et vivement applaudi, indique une nouvelle ère au nord du pays car, tous les acteurs ont compris que sans entente, il n y a pas de paix à la quelle veulent aspirer les populations qui l’exigent par une union de tous les mouvements en synergie avec Bamako.

Le congrès d’Inamzil qui a vu le Général el Hadj Gamou et Fahad Ag Mahmoud replacé par le Génral takni et Haballa Ag Hamzatta, démontre un ras-le-bol des siens de ses méthodes et surtout de son discours va-t-en guerre qui commencent à peser gravement sur la vie des populations qui paient un lourd tribut.

Vivement, le congrès du MNLA à la fin du mois, celui du MAA à Tabankort très prochainement !

Bokari Dicko, envoyé spécial à Inamzil (Adielhoc)

 

Encadré

Aperçu sur le Président d’honneur Takni et le SG Haballa

Deux patriotes convaincus

Depuis la nuit des temps, la nation malienne doit sa force, dans la synergie des différentes communautés qui la composent et compte tenue de l’histoire de chacune.

L’avènement de la création du GATIA est survenu dans u  contexte d’insécurité et où les représentants de l’Etat surtout dans les régions du nord, étaient attaqués, harcelés, y compris l’armée.

Depuis Bamako, grâce aux différents accords pour la paix, l’intégration dans l’armée, des cadres et ressortissants du nord, plus précisément des régions de Gao et de Kidal, se sont réunis à Bamako. C’est ainsi que le Général El Hadji, a été désigné président d’honneur, Fahad Ag Mahmoud SG pour les Imghads du Gourma et Haballa Ag Hamzatta pour les Imghads du Haoussa et tout le reste du nord, selon nos informations.

En en croire nos radars, les différentes conquêtes militaires du Général, ont créé une vraie méfiance de certains alliés et non les moindres mais surtout, les siens qui ne comprennent plus car, ils sont en train de payer un lourd tribut.

L’on se rappelle, les récentes déclarations guerrières du Général Gamou qui ont suscité un vrai tollé dans sa communauté et ailleurs, contrairement au Général Takni, Officier discret, peu bavard mais très efficace. Selon nos sources, cet Officier très respecté par la troupe, a fait et continu de faire ses preuves partout où il a été envoyé par le commandement, cela sans tambour, ni trompette. A entendre de fins connaisseurs, ses exploits sont très nombreux et surtout qu’il a toujours pris le dessus sur l’ennemi. Sa nomination au grade Général, n’est pas fortuite. « Le choix porté sur sa personne comme président d’honneur, n’est pas un hasard. L’homme le mérite et il a la confiance de toute notre communauté », nous confie un cadre à Inamzil (Adielhoc).

Haballa Ag Hamzatta, le jeune loup modéré et rassembleur.

Selon nos informations et les témoignages de participants,  fils d’un ancien député, réputé pour son patriotisme, puisque appartenant à une grande famille de chefferie, le jeune Haballa, est connu pour sa modération, sons sens élevé de respect de l’Etat et de ses institutions ; est connu pour être un vrai rassembleur.

Une démarche conforme à l’APR…

Ainsi de Gao, à Kidal, Ménaka, Tombouctou, Haballa est au four et au moulin, pour rassembler tout el onde car, selon sa philosophie, c’est ensemble que la réussite sera possible. « Ce garçon a réussi à fédérer une frange très importante de notre communauté autour des idéaux de paix, de réconciliation, de vivre ensemble pour le renforcement de l’unité nationale qui lui sont très chers. Il a toujours été contre les guerres tribales et il est respectueux d’une démarche participative, donc démocratique. Partisan de la paix détestant la violence, Haballa doit son élection compte tenus de ce qui précède. Vous avez vu, il est très aimé, respecté car, il a hérité de son père. C’est un patriote avec qui, il faut compter. Et sa démarche est conforme à l’APR».

Sidi Elmehedi Ag Albakha, un patriote convaincu

Secrétaire général adjoint du GATIA, non moins Directeur régional de l’ORTM de Kidal, ce jeune pétri de talent de journaliste, ne cache pas son amour pour un Mali un et indivisible.

Au cours des témoignages, il n’a pas porté de gang pour rappeler le patriotisme, la paix, la cohésion, le vivre ensemble de tous les maliens. L’intégrité du territoire pour lui, n’est pas négociable. Le Mali dit-il, est un patrimoine commun à tous ses fils qu’il faut préservé protéger même au prix fort. Il fait partie de cette génération de jeunes Imghads, modérés te très attaché à la mère patrie malienne qu’il est prêt avec ses frères, sa communauté et tous les fils du pays, à défendre mordicus.

Par ses actes quotidiens, il prouve qu’il est un patriote convaincu. Avec l’équipe du Général Takni et Haballa, ils constituent un réel espoir pour les siens.

Vives tensions à Adielhoc

Mention spéciale à la Minusma

A la veille du congrès du deux novembre dernier, La force Tchadienne de la MINUSMA a déployé de gros moyens pour sécuriser la ville et ses alentours. En fait, il y avait les combattants des deux camps, celui du Général El Hadj Gamou qui aurait dépêché une dizaine Pick-Up de Gao pour Adielhoc et celui du Général Takni, où la quintessence des combattants GATIA avaient ralliés. Ce qui fait, ils étaient des dizaines, voire des centaines de combattants qui convergeaient vers Adielhoc. C’est là que la mission conduite par le Colonel Djeroua Adam du Tchad, après des tractations a réussi à calmer les ardeurs des uns et des autres ; En réalité, une fausse information a été distillée pour dire que le camp de Haballa venait sur Adielhoc pour attaquer celui du général Gamou. Ce qui était archi faux », rétorque un cadre Imghad ulcéré par ce qu’il a  qualifié d’intox alors que la liste de véhicules, les ordres de missions avaient été envoyé à la MINUSMA avant leur arrivée à Adielhoc. « Comment des gens qui veulent attaquer une ville, annoncent leur arrivée de façon officielle ?

En réalité, le général Gamou et ses camarades ont pesé de tout leur poids pour empêcher la tenue de ce congrès démocratique. Il a eu lieu et un nouveau bureau a été élu sous la supervision du gouverneur Ichrach. Qui dit mieux. Meiux, la rencontre se tenait à Inamzil, à 12 km d’Adielhoc. En réalité, Gamou est désavoué par notre communauté qui refuse ses projets va-t’en guerre. Nous voulons la paix et lui, c’est tout le contraire », explique ce délégué venu d’Algérie.

Une dizaine Pick-Up pour empêcher le congrès

Arrivée en début d’après-midi, les délégations ont été surprises de trouver une vive tension en ville  due au ballet incessant des combattants du Général Gamou face à ceux du général Takni et de Haballa, deux modérés, hommes de paix et rassembleurs. Le tact du Colonel Tchadien et surtout le sang-froid de Haballa, ont permis d’éviter la provocation qui avait pour objectif d’empêcher la tenue du premier congrès ordinaire du GATIA. Il y a eu plus de peur que de mal. Les manœuvres du général Gamou ont été dénoncées, l’autre grand *absent tout comme Fahad Ag Mahmoud, ,ex SG du GATIA.

Mali Demain

 

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Bientôt de retour dans la diplomatie : L’Inspecteur Général de Police Mahamadou Diagouraga pressenti Ambassadeur du Mali à La Havane (Cuba)

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L’inspecteur Général de Police, Mahamadou Diagouraga, fera bientôt son retour dans la diplomatie, après avoir été Ambassadeur du Mali en Mauritanie et en Algérie. Il est aujourd’hui pressenti pour être bientôt l’Ambassadeur du Mali à La Havane (Cuba). Depuis juin 2016, Mahamadou Diagouraga est Haut représentant du chef de l’Etat pour la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation dont le processus accuse du retard. 

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiébilé Dramé, s’apprête à faire de nouvelles nominations au niveau des missions diplomatiques et consulaires, après celles du 4 septembre dernier. Ainsi, plusieurs cadres seront nommés dans cette nouvelle vague. Parmi lesquels, on peut citer l’Inspecteur Général de Police, Mahamadou Diagouraga. Il est donc pressenti pour être le nouvel Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Mali à La Havane (Cuba) à la place d’Abdoul Kader Traoré, lui aussi pressenti Ambassadeur du Mali à Accra, au Ghana.

Si cette information se confirmait, Mahamadou Diagouraga fera donc son retour dans la diplomatie puisqu’il a déjà occupé plusieurs postes d’Ambassadeur, notamment en Mauritanie, en Algérie…

L’Inspecteur général de police, Mahamadou Diagouraga, occupe depuis le 15 juin 2016 le poste du Haut représentant du chef de l’Etat pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Malheureusement, cet Accord rencontre de sérieux problèmes dans sa mise en œuvre.

Notons que l’Ambassade du Mali à La Havane est l’une des 122 représentations étrangères à Cuba, et l’une des 117 représentations étrangères à La Havane. Et l’Ambassade à La Havane est l’une des 94 représentations diplomatiques et consulaires du Mali dans le monde.

Agé de 67 ans, Mahamadou Diagouraga est détenteur du diplôme de fin de cycle en Relations internationales approfondies du Centre d’études diplomatiques et stratégiques de Paris (Ceds) depuis 2002. Auparavant, il avait décroché en 1975 son parchemin en droit à l’Ecole nationale d’administration de Bamako (Ena).

Débutée en 1977, la carrière professionnelle de l’Inspecteur général de police, Mahamadou Diagouraga, est tout simplement impressionnante. Il a servi dans plusieurs commissariats de police avant d’être nommé Consul Général du Mali à Tamanrasset en Algérie (1987-1991). Il fut promu ensuite Ambassadeur du Mali à Alger entre 1991 et 1992 puis en Egypte entre 1999 et 2002.

Mahamadou Diagouraga fut deux fois directeur général de la police nationale (2002-2005 puis 2011-2012) avant d’être conseiller technique au Ministère de la Sécurité, Commandant adjoint du contingent malien à l’Ecomog au Libéria de 1993 à 1994, commissaire au Nord avec rang de ministre, chargé de la mise en œuvre du Pacte national entre 1994 et 1999.

Il fut aussi membre de la Mission de négociation de l’Accord d’Alger du 4 juillet 2006 et président du Comité de suivi du même accord de 2006 à 2011.

L’Inspecteur Général de police, Mahamadou Diagouraga, fut également Ambassadeur du Mali en Mauritanie de 2015 à 2016, avant d’être nommé au poste du Haut représentant du président de la République. Il est également titulaire de nombreuses distinctions honorifiques aussi bien au Mali qu’à l’étranger.           

   El Hadj A.B. HAIDARA

Source: Aujourd’hui Mali

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Conférence de presse du FSD : «Notre armée est victime de l’insouciance et de la gabegie du régime », dixit Soumaïla CISSE

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Suite à l’attaque du camp des FAMAs à INDELIMANE la semaine dernière, qui a fait plus de 50 morts dans le rang de nos militaires, les leaders du Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD) ont animé une conférence de presse ce jeudi 07 octobre à la maison de la presse de Bamako. Selon l’Honorable Soumaïla CISSE et ses alliés, le régime d’IBK est le principal responsable des différents carnages au Mali. Ils s’opposent à la stratégie de défense adoptée par le régime et propose des mesures pour galvaniser le moral des troupes au front.  

« Notre armée est victime de l’insouciance et de la gabegie du régime. Elle souffre de la même maladie que les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, des transports, de l’élevage, en un mot, tous les secteurs d’activité. », indiquel’honorable Soumaïla CISSE comme étant les raisons de la faiblesse de notre outil national.

Pour ce faire, honorable Soumaïla CISSE était accompagné au présidium par M. Moussa S. COULIBALY, Dr Choguel K. MAÏGA, Me Mountaga TALL, M. Konimba SIDIBE et M. Aboubacar Abdoul TOURE.

Ensuite, critiquant le régime, le chef de file de l’opposition politique affirme que la bonne gouvernance ne tombe pas du ciel. Qu’elle se réfléchit, se planifie et gère. Qu’elle exige l’obligation de rendre compte. La bonne gouvernance, c’est avoir un capitaine qui tient fermement la barre en eau trouble. Un peu plus loin, il indique que la stratégie de cantonnement des militaires adoptée par le régime est mauvaise.

Dr Choguel K MAÏGA se penche sur le soutien du peuple envers l’armée nationale, ‘’L’armée malienne n’a jamais manqué de soutien de la part du peuple. Il n’y a aucune composante de la classe politique ou de la société civile qui a vilipendé l’armée. Au contraire, c’est le régime qui le fait à travers ses discours’’, précise-t-il.

Quant à l’ancien général des armées, Moussa S COULIBALY, le régime a assez montré son incapacité à gérer les affaires publiques. Pour lui, ‘’Le régime est incapable de dire ce qu’il veut. C’est pourquoi, nos soutiens ne savent pas comment nous aider’’. Donc, il est temps que les maliens se débarrassent de ce régime.

Le président du parti CNID, Me Mountaga TALL, préconise la conscientisation du peuple, la convergence des forces des maliens qui sont en colère contre les tueries et le soulèvement du peuple pour réaliser le changement.

Pour honorer les militaires morts sur le champ d’honneur, le FSD propose d’ériger un cimetière national pour accueillir nos soldats morts pour la patrie. Ce cimetière national servira de lieu de recueillement et de souvenir. Puis, Eriger un carré des martyrs à chaque fois que cela est utile. Eriger aussi un mémorial de souvenir. Ensuite, les soldats doivent bénéficier d’un statut social : le statut de mort pour le service à la nation entre autres.

Aussi, dans le nombre des propositions, le FSD demande à chaque malien et à chaque malienne de faire un sacrifice en direction de notre armée et aux familles de nos soldats. La nation malienne doit être reconnaissante.

A la fin, le FSD déclare ça suffit, ‘’ça suffit avec cette majorité silencieuse. Ça suffit avec les veuves. Ça suffit pour ne plus être la risée de nos voisins et de la communauté internationale.’’.

Sory Ibrahim TRAORÉ 

 

Source: Zénith Balé

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Mali Le poste de gendarmerie de Konna sous le feu des assaillants

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Konna l’attaque est menée contre le poste de la gendarmerie

Cette fois ci les terroriste se sont jetés dans la gueule du loup et ils serons tous massacré inchalaou.
À savoir que Konna ce trouve juste à quelques kilomètre de Sevare là où se trouve le camp militaire de nos FAMa.
Nous y reviendrons.

Source: Bamada.net

 

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Suite aux arrestations des maires dont le maire du District : Le Syndicat des maires en grève du 4 au 10 novembre 2019

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Du 4 au 10 novembre 2019, il n’y aura pas de signature ni de célébration dans les mairies du district et des alentours de Bamako. Le Syndicat mixte de l’inter-collectivité “Grand Bamako” (le Syndicat des maires des 6 Communes du district et des maires des périphéries de Bamako) a décidé de décréter cet arrêt de travail pour protester contre les interpellations et mise sous mandats de dépôt à la Maison centrale d’arrêt de Bamako des maires du district, de Baguinéda, de Mountougoula et deux élus de la Commune I. L’information a été donnée le vendredi 1er novembre 2019 au cours d’un point de presse tenu à la mairie du district et animé par la vice-présidente du syndicat, Mme Karembé Rokia Diarra, entourée des maires.

Dans le communiqué lu par Mme Karembé Rokia (vice-présidente du syndicat) et dont nous avons eu copie, le Syndicat mixte de l’inter-collectivité “Grand Bamako” constate avec amertume les interpellations et mise sous mandats de dépôt à la Maison centrale d’arrêt de Bamako des maires du district de Bamako, de Baguinéda, de Mountougoula et deux élus de la Commune I. “Au regard des responsabilités de ces élus, en l’occurrence celles du maire du district de Bamako, président de l’inter-collectivité du “Grand Bamako” ; président Afrique du Forum mondial de l’Economie sociale et solidaire, co-président mondial du même forum ; membre du bureau de l’Association internationale des maires francophones ; membre du Comité exécutif de cités et gouvernements locaux unis d’Afrique ; membre du Comité exécutif du Métropolis ; membre du Directoire des villes pour le vivre ensemble, nous syndicat mixte de l’inter-collectivité du Grand Bamako estimons que la privation de la liberté de mouvement qui leur est imposée présente plus d’inconvénients que d’avantages.” écrit le Syndicat.

“Au moment où la Mairie du District est engagée résolument dans la réalisation de nombreux projets structurants, tel que le projet de création de la Société de transport collectif par bus “Boniaba” pour lequel, sur invitation du partenaire chinois, il devait conduire une délégation nationale à partir du 27 octobre 2019 dans le but de faire le choix de la gamme de bus pour Bamako, son incarcération représente en termes de création d’emplois et de retombées financières une perte considérable pour la collectivité. Aussi, à travers la diplomatie des villes, Bamako attire de plus en plus la sympathie et la solidarité de beaucoup de partenaires, notamment dans les domaines de l’assainissement, du changement climatique, de la mobilité urbaine, etc. Avec son incarcération, tous ces efforts risquent d’être annihilés. C’est pourquoi, nous estimons que la mise en liberté des maires du district de Bamako, de Baguinéda et de Mountougoula, qui n’entrave en rien la manifestation de la vérité des affaires pendantes devant la justice de notre pays, rapportera plus à leurs collectivités que leur détention”, dit le communiqué.

Après lecture, Mme Karembé Rokia a annoncé la grève de son syndicat du lundi 4 au dimanche 10 novembre 2019. “Durant cette semaine d’arrêt de travail, il n’y aura ni signature ni célébration de mariage. Nous sommes des élus, nous sommes libres de faire cette grève”, a-t-elle précisé. Elle a informé qu’après cette grève, le syndicat prévoit d’autres activités.                              

    Siaka DOUMBIA

Source: Aujourd’hui Mali

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Emploi-solidarité-Handicap » du mois de la solidarité 2019 : L’Anpe distribue des kits de mobilité et d’insertion professionnelle

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Dans le cadre de la 25e édition du mois de la solidarité, le Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, à travers l’Agence nationale pour l’emploi (Anpe) a procédé, le samedi 1er novembre 2019 au Centre de perfectionnement et de reconversion, à la remise de kits de mobilité (tricycles, mototaxis), d’insertion (séchoirs, machines de coupe-couture), de formation-insertion et d’appui (bourses d’études en coupe couture et stylisme, une subvention) à des personnes en situation de handicap, à des femmes et des demandeurs d’emploi. La cérémonie de remise était présidée par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Me Jean Claude Sidibé, qui avait à ses côtés le Dg de l’Anpe et les parrains du mois de la solidarité.

Les dons sont composés, entre autres, de bourses de formation en coupe et couture offertes par le Copcc ; 12 machines simples et 2 de broderies ; des kits de mobilité (10 motos tricycles et des mototaxis) ; un appui de 5 millions Fcfa aux activités génératrices de revenus ; des séchoirs. Les bénéficiaires sont des femmes vulnérables et des femmes en situation de handicap.

 

En présidant la cérémonie, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Me Jean Claude Sidibé, s’est réjoui de la remise des kits. A ses dires, la célébration du mois d’octobre de chaque année comme mois de la solidarité est devenue une tradition au Mali pour soutenir les valeurs de solidarité, de partage et d’entraide. “C’est un moment intense de rappel à la conscience nationale de la nécessité pour chacun de se sentir concerné et responsable du bien-être et du mieux-être des Maliennes et des Maliens”, a-t-il affirmé. Pour lui, la cérémonie témoigne de l’attachement de son département à la solidarité, vecteur de cohésion sociale. “Les plus hautes autorités du pays accordent une importance particulière non seulement à l’autonomisation des femmes, mais aussi à l’employabilité et à l’auto-emploi des jeunes. En effet, le chemin le plus court pour parvenir à des résultats concrets dans ces secteurs est de créer les conditions propices à cette employabilité des jeunes, comme indiqué dans le point 3 de la Lettre de mission du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, concernant le développement du capital humain et l’inclusion sociale”, a-t-il indiqué. Il a rassuré du soutien sans faille de son département pour favoriser non seulement l’auto-emploi des couches vulnérables, mais également celui des jeunes dont la contribution au développement du pays est fortement attendue.

“Nous devons relever le défi du chômage des jeunes dans un cadre consensuel et solidaire. Et ce défi doit reposer sur une responsabilité citoyenne et un devoir de solidarité du gouvernement, des associations, des ONGs, des partenaires nationaux et internationaux. Dans cette optique, mon département mettra tout en œuvre, dans une synergie d’actions, pour créer les conditions d’employabilité des jeunes et traduire dans les actes la grande ambition que nourrit le président de la République à l’endroit de la jeunesse malienne. Pour cet appui à l’entreprenariat, je voudrais lancer un appel à la jeunesse. Bien que parsemé d’embûches, l’auto-emploi ou l’entreprenariat demeure l’une des solutions recherchées pour vaincre le chômage et le sous-emploi”, a-t-il souligné. Le Ministre a rappelé à cet effet une citation de Bill Gates, ancien Pdg de Microsoft : “Pour moi, le plus important, concernant les jeunes, réside dans leur mode de pensée. Les jeunes sont plus à même que les personnes âgées de susciter des innovations, parce qu’ils ne sont pas enfermés dans les limites du passé. Je suis donc enthousiaste pour cette jeune génération d’entrepreneurs africains”. Ce rappel, a dit le Ministre, c’est pour dire aux jeunes qu’il ne faut en rien céder ni à la facilité ni à la fatalité et qu’il faut croire en leur talent d’innovation en prenant des risques, mais des risques mesurés et calculés pour monter leurs propres projets avec l’appui des pouvoirs publics et du gouvernement.

A ses dires, l’une des priorités du gouvernement du Mali constitue également le développement du capital humain et l’inclusion sociale avec la prise en charge des besoins des femmes et des groupes vulnérables et leur protection. “C’est à ce titre qu’il faut saluer l’adoption par l’Assemblée nationale, le 10 mai 2018, de la Loi de protection des personnes handicapées qui constitue le couronnement de plusieurs années de combat de la Fédération malienne des associations des personnes handicapées (Femaph)”, a-t-il dit. Il a espéré que les activités génératrices de revenus que les jeunes et les femmes auront à mener, leur permettront de s’insérer durablement dans le tissu économique. Il les a invités à prendre soin des kits pour assurer le renforcement de leurs activités.

Auparavant, le directeur général de l’Anpe, Ibrahim Ag Nock, avait rappelé que le mois de la solidarité est également l’occasion pour les acteurs et partenaires au développement de manifester leur adhésion à la volonté politique de promouvoir la solidarité et la lutte contre l’exclusion en vue de contribuer à l’égalité de chance pour toutes les catégories sociales de notre pays.

“Il s’agit pour tous les fils et filles du pays de créer d’abord la richesse et en faire une saine redistribution. L’Anpe, en tant qu’Etablissement public à caractère administratif doté de l’autonomie financière et de la personnalité morale, a pour mission de contribuer à la mise en œuvre de la Politique nationale de l’emploi du gouvernement du Mali. A ce titre, elle a pour mission de promouvoir l’emploi féminin et celui des personnes en situation de handicap.

La 25e édition 2019 revêt un cachet particulier marquée par la volonté de la Direction générale de l’Anpe de concrétiser une de ses missions essentielles, à savoir concevoir et mettre en œuvre des mécanismes et des actions destinées à assurer la promotion de l’emploi, notamment l’emploi féminin et de celui des personnes en situation de handicap “, mais aussi et surtout de magnifier le partenariat existant entre l’Anpe, les ONGs Al Farouk-Mali et Agir”, a-t-il rappelé.

La remise des kits aux bénéficiaires a mis fin à la cérémonie.    

Siaka DOUMBIA

Source: Aujourd’hui Mali

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