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Visite des membres du Conseil de sécurité de l’ONU au Mali : les ambassadeurs pressent le gouvernement et les groupes armés

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En présence de plusieurs membres du gouvernement du Mali, la clôture de la visite des membres du Conseil de sécurité des Nations Unies s’est tenue le samedi 21 octobre 2017 à l’hôtel Radission Blu de Bamako. Cette mission a permis d’évaluer l’appui à fournir pour faire face à ces menaces au niveau national, sous-régional et régional.

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La visite était sous la conduite de l’ambassadeur français de l’ONU, François Delattre ; avec la participation du président du comité suivi de l’Accord, Ahmed Boutache ; de l’Ethiopie, Alemu Tekeda ; de l’Italien Sebastiano Cardi et le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies au Mali, Mahamat Saleh Annadif.

Prenant la parole, Ahmed Boutache, ambassadeur conseiller au ministère des affaires étrangères d’Algérie, également président de la commission du Comité suivi de l’Accord, lors du point de presse, a fait savoir que cette visite a permis de faire le point de la situation sur l’évolution  du processus de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.

Le diplomate algérien d’ajouter qu’ils se sont tous convenus qu’on ne peut pas à l’évidence nié qu’il y a des pats importants qui ont été franchis. Cela grâce à la volonté des uns et des autres. Mais, il est non moins évident qu’il reste encore d’autres pats à franchir et d’autres objectifs à concrétiser.

Il a mis un accent  particulier sur la situation sécuritaire des pays du G5 et du Sahel en général, notamment le terrorisme et la criminalité organisés, les trafics d’arme et de drogue, de migrants etc. A en croire Boutache, la tournée a permis également d’évaluer l’appui à fournir pour faire face à ces menaces au niveau national, sous-régional et régional.

Outre le Mali, la délégation s’est rendue en Mauritanie et au Burkina Faso avec le même message. Au Mali où se trouve le quartier général de la Force du G5 Sahel, les membres de la délégation ont rencontré le chef de l’Etat malien, S.E.M. Ibrahim Boubacar Kéita, président en exercice du G5 Sahel, le Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies au Mali et chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif ; les ministres en charge de la Sécurité du G5 Sahel ; le commandant de la force conjointe du G5 Sahel ainsi que le commandant de la force de la Minusma.

Les membres du Conseil de sécurité ont saisi  cette occasion pour souligner «la nécessité d’une mise en œuvre rapide et efficace de stratégies régionales englobant la sécurité, la gouvernance, le développement, les droits de l’homme et les questions humanitaires, telle que la stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel ».

Ils ont discuté également avec les représentants des missions EUTM et Eucap-Sahel, la force Barkhane, la Représentation de la Cédéao au Mali ainsi que les organisations de la société civile malienne. Cette visite du Conseil de sécurité de l’ONU arrive quelques semaines après la publication du dernier rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur la situation au Mali.

 

La rédaction 

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Le Directeur technique adjoint de l’EDM-Sa à propos de la problématique d’électricité au Mali : « Tant qu’on ne paye pas l’énergie à sa juste valeur on ne s’en sortira pas »

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Pour éclairer la lanterne de la population sur la problématique de l’électricité au Mali, les membres de la direction générale de l’énergie du Mali étaient face à la presse le mardi 17 octobre dans la salle de conférence de la direction. La conférence était animée par le directeur technique adjoint, M Ladio Sogoba secondé par certains membres techniques.

EDM centre hydrolique

Il ressort de la rencontre que la production d’énergie au Mali est principalement réalisée par le barrage hydroélectrique  de Manantali et le barrage hydroélectrique de Sélingué. Le Mali qui n’a pas encore sa propre industrie pétrolière, toute sa consommation d’hydrocarbures est importée à travers les ports maritimes des pays voisins, à un coût d’approvisionnement prohibitif se reflétant  grandement sur  la balance nationale des paiements.

Le directeur technique adjoint,  Ladio Sanogo  dira que Bamako est servi en électricité par un certain nombre de centrale que sont la centrale thermique de Darsalam, de Balingué et la centrale hydroélectrique de Sotuba entre autres. Selon lui, les récents délestages sont  au  niveau de Bamako dûs aux surcharges  sur les lignes.  Il rappelle que l’électricité est transportée par les lignes et que la seule centrale thermique de Darsalam transporte plus de 150 000 Volt mais que  l’utilisation n’est que de 220 Volt.

Le Mali achète de l’électricité avec la Cote d’Ivoire et est transportée à une capacité de 300 000km/secondes. Pour faire face aux délestages, il faut que la population accepte de payer l’énergie à sa juste valeur. Dans son exposé, il a laissé entendre que, la sècheresse  est à notre porte et que la pluviométrie ressemble à celle de 1984 l’année  qui restera graver à la mémoire des maliens.  Pour  faire face à ce problème, il a demandé à la population une conduite à tenir et une bonne compréhension.

M Sogoba soulignera que, l’énergie est un produit marchand et que la bonne marche dépend de l’implication de tout un chacun.

Diam

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Le Lion’s club Bamako Benkan et l’Ispric en solidarité avec les aveugles : 200 sacs d’écoliers, 400 cahiers, 400 stylos pour les élèves de l’Inam

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Le Lion’s club Bamako Benkan n’a été créé que le mois de mars dernier, mais il est déjà à sa troisième donnation à l’Union malienne des aveugles (Umav). Le 23 juin, il faisait don de vivres ; le 29 juillet a eu lieu la remise d’une imprimante Braille, la deuxième imprimante pour l’ensemble du pays. Toutes ces donnations ont été faites à l’Institut national des aveugles du Mali (Inam).

 Keïta Aminata Maïga visite handicape orphelin aveugle enfant umav

Le samedi 21 octobre 2017, mois de solidarité en plus, ces humanitaires étaient encore sur les mêmes lieux, cette fois-ci, pour faire don de 200 sacs scolaires, acquis comme pour l’imprimante, grâce au partenariat humanitaire de NSIA Mali. Pour le cas présent, le geste du Lion’s club Bamako Benkan a fait des émules puisque la Fondation de l’Ispric a décidé d’accompagner cette importante donnation en offrant par la même occasion 400 cahiers de 100 pages et 400 stylos. La cérémonie de donnation a réuni le président de l’Umav, Moumouni Diarra ; le directeur général de NSIA-Mali, Constant Yao Djeket ; le directeur de l’Inam, Chaka Diabaté ; le président du Lion’s club Bamako Benkan, Abdoulaye Macalou ; et le représentant de la Fondation Ispric, Mohamed Ibrahim Maïga. Ces différents responsables ont procédé à une remise symbolique du don à quelques élèves de l’Inam.

Pour le président de l’Union malienne des aveugles (Umav), Moumouni Diarra, ces dons contribuent à mettre les élèves de l’institut dans les meilleures conditions d’étude et en vue des meilleurs résultats.

Pour le premier généreux donnateur, la Fondation NSIA Mali, « sans le  concours du Lion’s club Bamako Benkan, on ne pouvait pas savoir le besoin de l’institutNous sommes une entreprise d’assurance et de banque. Nous ne sommes toujours pas informés des problèmes de la société alors qu’une entreprise ne peut pas se limiter au profit. Informez-nous et gerez bien ce qui a été déjà donné. C’est notre façon de participer à l’environnement social de l’entreprise. Notre fondation a été créée il y a 4 ans. C’est elle qui identifie les projets à financer. Aussi, lorsque nous sommes sollicités par un partenaire sérieux pour un projet, nous agissons», a souligné Constant  Yao Djeket. « Nous avons décidé d’accompagner cette donnation du Lion’s club Bamako Benkan et son partenaire NSIA en apportant une contribution de 400 cahiers de 100 pages », a ajouté le second généreux donnateur Mohamed Ibrahim Maïga de l’Ispric.

Pour le Lion’s guide, Mamadou S. Traoré du Lion’s club Bamako Sokala, « l’Association Lion’s club internationale a été fondée en 1917. Nous sommes donc dans le centenaire des Lion’s club. L’Association est arrivée au Mali en 1958 et le premier club est Bamako Sokala. De cette année à nos jours, plus de 12 milliards FCFA ont été investis par les Lion’s clubs au Mali dans le cadre de la prévention de la cécité et l’amélioration de la vue ».

De sa création le 7 juin 1917 à nos jours, le Lion’s club est devenu la plus importante organisation de clubs philanthropiques du monde (1,475 millions de membres répartis dans plus  de 46 000 clubs). De nos jours, il y a 14 clubs au Mali, soit plus de 400 membres décidés à améliorer les conditions de vie de nos différentes communautés.

Selon le président du Lion’s club Bamako Benkan, Abdoulaye Macalou, « de sa création en mars 2017 à aujourd’hui, Bamako Benkan n’a pas trainé sur sa raison d’être ‘’les œuvres’’. Nous étions là le 23 juin de cette année pour une remise de dons de vivres d’une valeur de 1 500 000 FCFA ; et le 29 juillet de cette même année pour une remise d’une imprimante Braille d’une valeur de 3 500 000 FCFA. Nous sommes encore heureux d’être parmi vous ce matin pour la remise de 200 sacs scolaires d’une valeur de 3 500 000 FCFA grâce au concours de notre fidèle partenaire NSIA ».

 

La rédaction 

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Madani Tall : construire un pays sur des illusions

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Penser que lorsque la dictature militaire a maté la rébellion, nous avons eu 20 ans de paix est une illusion. Ces 20 ans n’étaient que le temps nécessaire aux enfants pour grandir et venger leurs pères. Alors, mater ne fait que perpétuer le cycle de violence, et démontre que l’État n’a pas de solutions intelligentes pour que les Maliens vivent en paix.

madani tall parti adm

Pour autant, affirmer que le Mali n’a rien fait dans le Nord est une autre illusion. La région reçoit plus du reste du pays qu’elle ne donne, proportionnellement, elle reçoit plus que nulle autre région, or à ce jour, elle n’a contribué qu’à la désolation. Faisant reculer chaque fois que le pays semble avancer.

Tout le monde est perdant, car malgré les sophismes, la région n’est plus sous souveraineté malienne, ni n’appartient aux rebelles, elle est sous impérium français. Les acteurs maliens ne sont que des poissons dans un bocal expérimental. Et Kidal ignore que chaque fois qu’elle abaisse le Mali, elle s’abaisse elle-même, mais elle s’en rendra compte lorsque devenue une base comme Djibouti avec la mer en moins.

Il est illusoire de croire que deux malheureux hélicoptères gagneront la guerre, comme si les rebelles avaient des bombardiers… Il est illusoire de penser que la paix se construit sur la démagogie plutôt que la confiance.

La plus grande illusion consiste à penser que le développement viendra des institutions ou de l’aide internationale. Pour dire vrai, cette aide ne sert pas à grand chose au regard de 50 ans d’inefficacité. Pour justifier cet échec est invoquée la corruption. Or, il est illusoire de penser vaincre la corruption sans augmenter le niveau de vie des citoyens. Dieu veille.

 

La rédaction 

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APEJ : La mauvaise foi du ministre de l’Emploi retarde la désignation du nouveau DG

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Bientôt un an que le poste du directeur général de l’Apej est vacant. Cela semble ne pas être une préoccupation du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle chargé de gérer le dossier.

apej agence promotion jeune logo

De source proche du dossier, l’on apprend que le processus est bloqué par le ministre Maouloud Ben Kattra. La raison évoquée est aussi simple, à cause de la pression exercée sur lui par la jeunesse sur la nécessité de réduire l’âge-plancher qu’il avait fixé dans un premier temps. Il a fallu que la jeunesse batte le pavé pour que le ministre revienne sur sa décision qui donnait l’occasion seulement à ceux qui ont 45 ans de postuler.

L’on apprend qu’avec cet âge, le ministre était assuré de faire venir un de ses proches de la Côte d’Ivoire pour lui confier la direction de l’Agence pour l’emploi des jeunes (Apej). Mais hélas, avec la mobilisation des associations de jeunes qui se sont érigées en plateforme, le ministre aurait été sonné par le Premier ministre de revoir l’âge à la baisse.

Contraint et forcé, il a lancé un autre avis, cette fois en tenant compte de l’aspiration des jeunes qui était de fixer l’âge minimum à 35 ans. Dès son arrivée au gouvernement, Ben Kattra s’est débarrassé de M. Cissé, le précédent DG de l’Apej, pour des raisons que nous évoquerons dans nos prochaines éditions mais aujourd’hui il tarde à donner à l’Apej un DG qui est assez attendue pour relever les nouveaux défis.

Il nous revient que sur la quarantaine de postulants, seulement 5 personnes seraient retenues pour les interviews qui ont déjà été faites. Mais c’est parce que le petit poucet de Ben Kattra a été écarté, qu’il traine les pieds sur le dossier.

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Intégration et sécurisation sous -régionale : La jeunesse de l’espace CEDEAO s’engage

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La salle de réunion du carrefour des jeunes de Bamako a abrité du 13 au 15 octobre 2017, le forum de la jeunesse de la CEDEAO. » La cérémonie d’ouverture était présidée par M Camara Tanoh, président du bureau régional de l’association. Il avait à ses cotés M Matoussala Poudiougou, le président du bureau régional du Mali.

sommet conference chef etat africain cedeao uemoa

Les objectifs assignés à ce forum étaient entre autres de  Contribuer à la dynamisation de la participation directe et active des jeunes en matière d’intégration, d’entrepreneuriat et de sécurité.  Le thème retenu pour la circonstance était : « intégration et sécurité régionale : place et rôle de la jeunesse CEDEAO 

A titre de rappel, l’association ONG jeunesse CEDEAO est une organisation Ouest africaine de la jeunesse qui a été mise sur les fonts  baptismaux le 5 aout 2014 au Gabon. Son objectif est de  promouvoir le développement durable en Afrique pour la contribution de la jeunesse. L’association est opérationnelle dans 15 pays membres de la CEDEAO et  compte plus de 30 000 membres.

Selon le président du bureau régional, cette conférence est opportune dans le contexte actuel ou les Etats de la sous-région se fragilisent par divers conflits et voient l’apparition de nouvelles menaces telles que l’incivisme, la délinquance, le fanatisme. S’y ajoute  la radicalisation et le terrorisme dont les principales actrices et victimes sont la jeunesse. Poursuivant leurs interventions, ils diront que l’objectif global est de contribuer à la dynamisation de la participation directe et active des jeunes en matière d’intégration, d’entreprenariat et de sécurité.

Pour sa part M Camara Tanoh a invité les participants à mener un débat franc et sincère en vue de sauver le continent africain en général et l’espace CEDEAO en particulier.  Les thèmes de réflexion et de partage d’idées ont porté sur l’intégration et sécurité sous régionale : place et rôle de la jeunesse CEDEAO et  deux sous thèmes, dont  l’intégration sous régionale et contribution de la jeunesse CEDEAO et la sécurité sous régionale et la contribution de la jeunesse CEDEAO

Bissidi Simpara

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10ème Assemblée générale de l’Ordre des géomètres experts : La résolution des crises du foncier au cœur du débat

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Les membres de l’ordre des géomètres étaient en conclave dans la salle de réunion du Mémorial Modibo Keita pour la 10ème fois. La cérémonie d’ouverture était présidée par le conseiller technique du ministère de l’habitat de l’urbanisme et des affaires foncières, Abasse Yalcouyé.

 Ordre geometres experts Mali president Aly Waigalo

L’objectif de cette rencontre était de discuter sur les litiges fonciers, la bonne marche de l’ordre entre autres.  Le président de l’ordre des géomètres, M Waigalo a  souligné que le géomètre expert ne crée pas de titre foncier et encore moins n’attribue pas de terrain. En plus, chaque étape de son travail est contrôlée par l’administration foncière. Cependant, force est de constater que certains géomètres experts dans l’accomplissement de leur mission, sont constamment confrontés à des difficultés telles que  leur agression sur le terrain par des individus qui protestent pour des raisons souvent inconnues du géomètre Expert ; leur interpellation et l’arrêt de leurs travaux, à tout moment par les agents chargés du maintien d’ordre tels que les gendarmes et les policiers ; leur mise en garde à vue par des unités d’enquêtes jusqu’à leur placement directe et sans appel en détention provisoire par des procureurs de la république ou juge d’instruction.

Il ajoute que pour exercer son activité un géomètre expert doit être inscrit au tableau de l’ordre des géomètres experts. Il est également soumis à de nombreuses obligations : respect de règles déontologiques, formation continue, assurance et transparence.

Le conseiller technique du ministère de l’habitat, Abasse Yalcouyé, dira que la place du géomètre est dans tous nos chantiers et particulièrement dans le domaine du foncier, car ils sont au début et à la fin de tous les chantiers. Les sources de conflits et de saisine de la justice sont aujourd’hui dominées par les problèmes fonciers.  Toute cette volonté devient caduque du fait de la non maitrise de l’espace et surtout de l’occupation anarchique des zones planifiées par l’urbaniste et approuvées en conseil des ministres, et du au non respect de nos textes.  Avant d’ajouter qu’avec la reforme domaniale et foncière qui a abouti à la création de la direction nationale des domaines et de la direction nationale du cadastre. Tous ces chantiers qui sont en cours pourront avec une synergie d’échange de l’information entre ces différents services, être à l’avenir un bon levier pour la gestion efficiente du foncier au Mali.

Bissidi Simpara

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Mariko a encore frappé : « Si mon accession à la magistrature suprême doit forcément passer par la France, que Dieu ne m’accorde donc jamais le pouvoir ! »

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Dans la nuit du dimanche 15 octobre 2017 où il était l’invité de l’Emission télévisée, ‘’Débat politique’’, organisée par la chaine continentale ‘’Africable’’, le Docteur Oumar Mariko, actuel Député de Kolondiéba et non moins l’un des Vice-présidents de l’Assemblée nationale, n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour cracher ses vérités sur la France ainsi que le régime IBK.

OUMAR MARIKO docteur politicien parti sadi

Le Secrétaire général du parti SADI qui n’a jamais gardé la langue dans la poche, n’a certainement jamais vu la France comme un partenaire honnête et sincère dont il a toujours critiqué sévèrement la politique d’ingérence au préjudice des Etats, notamment africains, qu’elle n’a cessé d’assujettir pour mieux étendre et renforcer sa suprématie dans le monde.

Pour rappel, Dr. Oumar Mariko avait été l’un des premiers leaders politiques à s’insurger vigoureusement contre l’intervention militaire de la France au Mali en Janvier 2013 lorsque le pays était sous l’occupation de groupes islamo-fascistes et autres bandits armés issus d’horizons divers. Ainsi, en lieu et place d’une quelconque force étrangère, l’homme avait plutôt préconisé l’action de l’armée nationale, seule institution légitime censée restaurer notre dignité aussi bien que la souveraineté territoriale de l’Etat, et ce, sans contrepartie, ni redevabilité aucune envers qui que ce soit. Au sujet de ladite intervention (étrangère) qu’il désapprouvait avec la plus grande hargne, l’Honorable Mariko avait lancé ce proverbe Bambara chargé de sens, aux maliens : « Le poisson qui vit dans l’eau, a toujours pensé que la visite du pêcheur n’a que pour but de le nourrir. Mais, c’est lorsqu’il se retrouvera au fond de la marmite pour une belle cuisson, qu’il réalisera que celui-ci ne lui avait rendu visite que pour son propre ventre. ».

Très peu étaient ceux qui, à l’époque, avait compris le sens de son engagement jusqu’au jour où les soldats maliens seront ouvertement interdits par l’armée française de fouler le sol de Kidal pour des motifs qui n’ont jamais été clairement avoués. C’est dès lors que l’on comprit le double jeu de la France qui, en vérité, ne s’était engagé militairement dans le septentrion que pour la sauvegarde de ses intérêts géostratégiques au grand bonheur d’un groupuscule armé qu’elle continuera de dresser désormais contre l’Etat malien. Et c’est ainsi que l’histoire avait fini par donner indubitablement raison à Mariko.

A la question de savoir si sa toute récente visite en France, n’était pas destinée à solliciter les bonnes grâces de l’Elysée à quelques mois des élections présidentielles, Oumar Mariko y répondra, de la manière la plus claire qui soit, que si son accession à la Présidence malienne devait nécessairement passer par l’Hexagone, alors, que le bon Dieu fasse en sorte qu’il n’accède jamais au pouvoir d’Etat durant tout le restant de sa vie ! Car, pour lui, lorsqu’un dirigeant accède à la magistrature suprême avec la bénédiction de la France, il devient automatiquement un ennemi déclaré pour son propre peuple en ce sens qu’il n’aura aucune autonomie de gestion du pouvoir et tout ce qu’il posera comme acte, sera absolument sur ordre de la France. En d’autres termes, aucun dirigeant ne peut solliciter l’aide de la France et œuvrer réellement pour le bien-être de son peuple.

Concernant son rôle au sein de l’Opposition malienne et sa vue du régime IBK, Oumar Mariko commencera d’abord par dénoncer l’institutionnalisation du Statut de l’Opposition dont Soumaïla Cissé est l’actuel Chef de file. L’élu de Kolondiéba voit plutôt cela comme une véritable entorse à la démocratie. Car, de son point de vue, il est complètement aberrant que de placer un parti politique à la tête des autres formations dont il est loin de partager les mêmes idéaux, et prétendre en être le porte-parole. IBK, à en croire Mariko, venait de commettre là, une des plus graves erreurs institutionnelles qui, en définitive, n’aurait autre vocation que de dévitaliser la démocratie malienne au bénéfice des différents régimes qui se succèderont au pouvoir

 Dilika Touré

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‘’Pour sauver l’année universitaire’’ : Le SNESUP suspend son mot de grève illimitée jusqu’au mois de janvier 2018

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Depuis le 25 juillet dernier, l’enseignement supérieur était plongé dans une grève illimitée décrétée par le Comité exécutif du Syndicat national de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (CEN-SNESUP). Le syndicat demandait la révocation du Doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion (FSEG), Pr. Ousmane Papa Kanté, de ses fonctions.

abdou malle secretaire general syndicat national enseignement superieur recherche scientifique snesup

Notons que cette grève illimitée du SNESUP, qui vient d’être suspendue, s’articule autour de 10 points de revendication, à savoir « la révocation du Doyen de la FSEG, Pr. Ousmane Papa Kanté de ses fonctions pour des pratiques antipédagogiques ; la restitution immédiate des cours aux enseignants permanents de la FSEG ; le payement immédiat de deux mois d’heures supplémentaires effectuées par les enseignants permanents de la FSEG ; la mise en place d’une administration provisoire à la FSEG ; l’audit de la Gestion du Doyen et du Vice-doyen de la FSEG ; la prise immédiate d’une ordonnance pour l’application de la grille plancher 640 et plafond 1400 pour compter du 1er juin 2017 et de la grille plancher 666 et plafond 1460 pour compter du 1erjanvier 2018 ; la mise en place immédiate de la commission bipartite d’examen des dossiers des 502 travailleurs contractuels pour leur test de recrutement prévu pour le mois d’août 2017 ; la signature immédiate des arrêtés de la hiérarchisation des omis du 16 juin 2015 et de la capitalisation des publications des chercheurs de l’IER recrutés en 2008 pour leur juste transposition ; l’adoption immédiate du nouveau statut « Enseignants-chercheurs » et enfin l’éradication de la violence dans l’espace universitaire ».

Selon le Secrétaire général du Snesup, Dr. Abdou Mallé, la révocation du Doyen Papa Kanté de ses fonctions traduit la volonté du Snesup de nettoyer la FSEG d’une administration pourrie et incompétente. A ses dires, le Doyen Kanté a reconnu devant le ministre de tutelle ses pratiques anti-pédagogiques notamment : en fermant les salles de classe en 2015-2016 durant 04 mois pour extorquer plus d’enveloppes d’heures supplémentaires ; en organisant des examens oraux payants à 10 000 Francs CFA par unité d’enseignement ; ou en utilisant la police pour empêcher les enseignants permanents d’accéder aux salles de cours.

En outre, selon le SG Mallé, s’ajoute le dysfonctionnement des DER et de l’Assemblée de la Faculté. A l’en croire, ces faits sont suffisamment graves pour révoquer immédiatement le Doyen et le Recteur et engager des procédures judiciaires contre lui et ses acolytes. Dans son exposé, le SG Mallé a dit que la seule solution pour mettre fin à cette grève, c’est la révocation du Doyen Kanté de ses fonctions.

Le SG Dr. Abdoul Mallé a évoqué que « depuis le 20 juillet, ils ont adressé une correspondance au Premier ministre pour qu’il puisse s’impliquer à résoudre cette situation dans un bref délai, mais il est resté inerte sans bouger le doigt. Nous avons aussi écrit au ministre de tutelle pour qu’elle puisse révoquer le doyen de son poste, qu’il ne mérite plus de diriger cette FSEG ».

Pour aller plus loin, le SG Mallé a dit qu’ils ont adressé une correspondance au président de la République IBK pour qu’il puisse les recevoir afin de trouver une solution à ce problème. « Si le Gouvernement ne prend pas sa responsabilité, il y aura un blocage au sein de nos Universités. Les étudiants n’ont pas terminé avec leurs semestres et des milliers de bacheliers qui viendront dans les Universités y trouveront des blocages », a dit Mamadou Ba, secrétaire à la revendication. Par ailleurs, retenons que les autres points ont fait l’objet d’explications claires et nettes de la part des conférenciers.

Seydou Karamoko KONE

 

La rédaction 

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Colloque international de l’USJPB : Droits et Esclavage en Afrique de l’ouest au cœur des échanges des universitaires

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L’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB), en appui avec ses partenaires, a tenu dans le nouveau bloc contigu du Rectorat de ladite université du 16 au 18 octobre 2017, un Colloque international sur le thème : «Droits et esclavage en Afrique de l’ouest». Ce colloque vise à contribuer à l’identification, l’évaluation et à la comparaison des normes juridiques issues des traditions et textes locaux par des sociétés dites esclavagistes et post esclavagistes en Afrique de l’ouest. Les thèmes débattus permettront d’apporter des éclairages utiles non seulement au législateur, mais également à tous les autres acteurs impliqués dans la lutte contre les pratiques avilissantes.

assetou foune samake ministre enseignement superieur recherche scientifique

La cérémonie d’ouverture de ce Colloque international d’une dimension internationale était présidée par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr. Assétou FounèSamakéMigan. Elle était entourée par le Recteur de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB), Pr. Moussa Djiré; du Doyen de la Faculté de Droit public (FDPU), Pr. Bakary Camara, non moins Coordinateur du Laboratoire d’études et de recherche en droit décentralisation et développement local (LERDDL); de la représentante du School of orientand africanstudies (SOAS) univesityof London, Pr. Marie Rodet et une centaine de participants enseignants-chercheurs du Mali et ceux venus des pays africains, d’Amérique et d’Europe ont pris part à ce Colloque.

Il est à souligner que la question de l’esclavage interne est un sujet dont on parle relativement peu ici en Afrique de l’ouest. Les principaux discours qui se font entendre dans la sous-région sont relatifs à la traite atlantique et les régions côtières. On mentionne rarement les zones de l’hinterland comme le Mali. Pourtant la réalité est que notre pays fut aussi un important carrefour de la traite jusqu’à la fin du XIXème. Si officiellement l’esclavage n’existe plus. Il est difficile de nier qu’il existe des survivances de nos jours.

Par ailleurs, dans son mot de bienvenu, le Recteur de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB), Pr. Moussa Djiré, a exprimé sa reconnaissance envers les participants venus d’ailleurs pour participer à ce Colloque. A ses dires, aujourd’hui beaucoup ont classé les pays sahéliens comme la plaque tournante des terroristes. Il a indiqué que l’agenda proposé pour ce Colloque est très riche, car il ressort tous les contours du sujet, dans le temps et l’espace. Au dire du Recteur Djiré, ce Colloque est sans doute une aubaine pour apporter des solutions à la question.

Selon l’ambassadrice de France au Mali, Évelyne Decorps, la question de l’esclavage est certes parfois considérée comme un sujet tabou mais l’esclavage a une longue histoire en Afrique et ses formes contemporaines n’ont jamais été autant d’actualité. «Je tiens à féliciter l’Université malienne de sa création d’accueillir pour la première fois un colloque sur ce thème car nous savons tous combien la recherche scientifique et historique permet de mieux affronter les défis d’aujourd’hui », a-t-elle dit. A l’en croire, l’analyse sur l’esclavage historique interne et son héritage en Afrique de l’ouest à un moment où la situation au Mali et dans d’autres pays voisins est encore fragile permettra de mieux comprendre les circonstances de crise qui peuvent donner lieu à la résurgence ou au renforcement de telles pratiques. Elle a rappelé que le domaine de l’enseignement supérieur est l’un des secteurs clés de la coopération franco-malienne. «La France est ainsi résolument tournée vers le savoir et la réflexion et c’est tout le sens de notre participation à ce Colloque », a-t-elle indiqué.

Pour la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Pr. Assétou FounèSamaké, c’est à l’honneur des universitaires de se pencher, sans complexe sur le sujet et de nous proposer des éclairages scientifiques, des réponses objectives. Et à Mme la ministre de souligner qu’un débat entre universitaires chercheurs et acteurs de la société civile ne peut qu’aider à mieux comprendre les questions complexes comme le phénomène de l’esclavage et de proposer les moyens idoines de le combattre. Ainsi, pour sa part, le Colloque aura une approche à la fois historique, juridique et anthropologique pour parler de l’esclavage. «Il reste entendu que l’esclavage doit être perçu comme une violation des droits humains» a fait savoir la ministre Pr. Assétou FounèSamaké et de soutenir que le colloque offre une occasion d’invoquer les instruments existants relatifs à l’esclavage et aussi offre un cadre pour faire l’état des lieux des différents types d’esclavage.

Retenons que ce Colloque international est une initiative du Laboratoire d’études et de recherche en droit, décentralisation et développement local (LERDL) de l’USJPB et du département d’histoire de la School of oriental and africanstudies (SOAS), University of London en partenariat avec l’Institut Français de Bamako et la représentation malienne de l’Association du Bureau américain.

Seydou Karamoko KONE

 

Source: Le Flambeau

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Rapport 2015 du Vérificateur Général : 16 opérations, 23 structures concernées et un manque à gagner de 70,13 milliards de francs CFA

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Le Vérificateur Général Amadou Ousmane Touré a présenté le mercredi 11 octobre 2017, au Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, son rapport annuel 2015. Cette présentation s’inscrit dans l’esprit de la loi N°2012-009 du 8 février 2012 abrogeant et remplaçant la loi N°03-030 du 25 août 2003 instituant le Vérificateur Général au Mali.

amadou ousmane toure verificateur general bvg

La loi susmentionnée dispose en son article 18 que « chaque année, le Vérificateur Général élabore un rapport qu’il adresse au Président de la République, au Premier ministre, au Parlement et à la Juridiction supérieure de contrôle des finances publiques. Ce rapport fait la synthèse des observations, analyses, critiques et suggestions formulées par le Vérificateur Général pendant la période de référence. Le rapport annuel est rendu public et publié au journal officiel ». C’est dans cette optique que le Bureau du Vérificateur Général a organisé, le mercredi 18 octobre 2017, une conférence de presse couplée à un atelier. Ledit atelier portait sur les méthodes d’exploitation des rapports annuels du Vérificateur Général.

Il ressort de l’exposé du Chargé de la Communication du BVG, Aly Diawara, que son institution a comme mission d’effectuer un contrôle de performance et de qualité des services et organismes publics, et des programmes et projets de développement; de contrôler la régularité et la sincérité des recettes et des dépenses effectuées par les institutions de la République, les administrations civiles et militaires de l’Etat, les collectivités territoriales, les établissements publics; de procéder à la vérification d’opérations de gestion des entreprises dans lesquelles l’Etat ou une autre personne publique détient une participation financière; de vérifier la conformité et l’effectivité des biens et services pour l’acquisition desquels une société privée a bénéficié d’une exonération de droits douaniers ou fiscaux; de vérifier les concours financiers accordés par l’Etat ou toute autre personne publique à tout organisme par rapport à l’objet de ces concours.

A cet effet, il est à dire que conformément à la loi, le VG intervient dans tout domaine où l’argent public est impliqué : subventions, allocations, dons, exonérations, etc. En outre, il peut s’agir d’administrations civiles et militaires, de collectivités, d’établissements publics ou privés dans lesquels l’Etat est actionnaire.

Le choix des structures, aux dires de notre interlocuteur, est fondé sur la base d’une cartographie de risques établie et motivée en fonction des expériences acquises, des montants des dotations financières publiques accordées, de la sensibilité du cadre de gestion (élections, hôpitaux), des saisines de citoyens (particuliers, société civile, autorités politiques) ainsi que des saisines provenant d’autorités politiques (Gouvernement, l’Assemblée Nationale).

Ce qu’il est à savoir, c’est que le rapport de vérification ne doit pas être perçu comme une fin en soi, mais plutôt comme un maillon essentiel de la politique nationale de lutte contre la corruption. Selon l’Organisation Internationale des Institutions supérieures de contrôle des finances publiques (INTOSAI), si un rapport de contrôle n’est pas lu et compris par les bonnes personnes, il n’en résultera aucune amélioration. Les structures de contrôle doivent continuellement chercher des moyens de rendre leurs rapports plus intelligibles, accessibles et pertinents pour toutes les parties intéressées.

Sur 500 services soumis à la vérification, seulement 23 services ont été vérifiés…

Lors de la conférence de presse animée par le Vérificateur général, Amadou Ousmane Touré a éclairé que ce rapport fait la synthèse des observations, analyses, critiques et suggestions formulées par le Vérificateur Général au titre de l’année 2015. A l’en croire, ce rapport annuel 2015 fait la synthèse de 16 vérifications financières des 23 structures, comprenant une Institution de la République, des services de l’Administration centrale y compris des Directions des Finances et du Matériel, des Autorités Administratives Indépendantes, des organismes personnalisés et des sociétés à participation étatique.

Le rapport annuel 2015 a relevé des manquements notoires dans les opérations de gestion des fonds publics et du patrimoine de l’Etat. En effet, selon le Vérificateur Général, « eu égard à la situation établie par les vérifications de 2015, il apparaît utile de noter que le phénomène de la délinquance économique et financière a véritablement tendance à survivre au génie du contrôle malien. Le climat social est gravement rompu par le déséquilibre hallucinant et délétère que les mauvaises pratiques sont arrivées à créer. Et ceci, aux dépens des repères à la fois juridiques et moraux qui veulent qu’une société démocratique cultive constamment des valeurs et des vertus de bonne conduite et de bonne gestion publique ne serait-ce que pour assurer l’avenir de ses enfants ».

«Ces manquements ont entrainé des déperditions financières qui se chiffrent à 70,13 milliards de FCFA dont 32,78  milliards de FCFA en fraude et 37,35 milliards de FCFA en mauvaise gestion. Sur ces irrégularités financières, des remboursements ont été effectués par des gestionnaires des entités vérifiées, notamment au cours des missions de vérification. Les réformes en cours doivent indiscutablement se conjuguer avec un véritable changement de comportement et de méthodes et que chaque gestionnaire, porteur des valeurs du service public accepte volontiers d’accompagner ce changement», a-t-il rappelé.

Par ailleurs, il est à souligner que dans notre pays, il y a 500 services qui bénéficient du fonds financiers de l’Etat et c’est seulement les 23 services qui ont été vérifiés dans ce rapport 2015. Selon le VG Touré, aucun service de l’Etat ne sera épargné de la vérification même la présidence de la République.

Seydou Karamoko KONE

 

Source: Le Flambeau

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G5 Sahel, des ambassadeurs de l’ONU étaient au Sahel

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Fin de la visite au Sahel des ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’ONU. Ils ont achevé dimanche à Ouagadougou une visite de cinq jours au Mali, en Mauritanie et au Burkina Faso.

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Le G5 Sahel, cette force conjointe, formée de soldats du Mali, du Niger, du Tchad, du Burkina Faso et de Mauritanie, doit lancer sa première opération à la fin du mois. Les acteurs impliqués dans sa mise en œuvre espèrent évidemment beaucoup du Conseil de sécurité. Dans un récent rapport, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a recommandé une aide internationale accrue à la force du G5 Sahel dont le financement n’est pas encore garanti. Une réunion ministérielle sur le soutien de l’organisation est prévue le 30 octobre à l’ONU, ainsi qu’une conférence des donateurs le 16 décembre à Bruxelles.

Les défis auxquels les initiateurs du G5 Sahel doivent faire face sont multiples comme le rappelle William Assanvo, chercheur pour l’Afrique de l’ouest à l’Institut d’études de sécurité.

 

Source: dw

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Sahel : Visite du Conseil de sécurité sur fond d’attaques terroristes

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Le camp de la gendarmerie d’Ayorou au Niger, située dans la région de Tillabéri, à la frontière malienne, a été la cible d’une attaque meurtrière. Au moins 13 gendarmes ont été tués et plusieurs autres blessés. En deux semaines d’intervalle, des islamistes présumés ont franchi la frontière nigérienne à trois reprises. Des opérations de ratissage sont en cours.

patrouille armee malienne nigerienne soldats militaires combats

Selon une source sécuritaire, les assaillants venus “à bord de cinq véhicules” ont attaqué “à l’aube” la gendarmerie d’Ayorou à 200 km de Niamey près de la frontière malienne. Ils ont pris la fuite à l’arrivée des renforts militaires, en emportant deux ou trois véhicules de la gendarmerie, indique l’AFP.
« Le bilan est de treize morts et cinq blessés parmi les gendarmes », confirme le porte-parole du ministère nigérien de la Défense, qui précise que l’attaque de la Brigade de gendarmerie d’Ayorou est perpétrée par des éléments armés non identifiés.
Sitôt l’alerte donnée, une poursuite engagée par les forces terrestres et aériennes a permis de détruire un véhicule des assaillants et ses occupants en territoire malien. Les opérations de ratissage sont en cours.
La région de Tillabéri est devenue très instable en raison des nombreuses attaques meurtrières attribuées à des groupes djihadistes. Le 4 octobre dernier, quatre soldats américains et quatre militaires nigériens ont été tués dans une embuscade dans cette même région. Mi-mai, des assaillants non identifiés avaient attaqué la même gendarmerie d’Ayorou, sans faire de victimes. Les attaquants avaient emporté des armes et des munitions avant de se retirer vers le Mali.
Le Mali, où de nombreux groupes djihadistes opèrent malgré la traque des forces internationales, est devenu une source d’instabilité pour toute la région. Les pays voisins, notamment le Niger et le Burkina Faso, sont régulièrement frappés par des attaques djihadistes.
Cette semaine, l’ONU dit avoir répertorié “au moins 46 attaques” de groupes armés au Niger dans la région de Tillabéri depuis février 2016.

Pour certains analystes, la lutte contre le terrorisme entre le Niger et le Mali ne peut aboutir sans l’implication des populations locales. Selon Serge Daniel, spécialiste des questions de sécurité, la présence d’Abou Walid El Saharoui entre les deux pays et l’absence des forces de sécurité maliennes dans une bonne partie du nord, ouvrent les portes aux djihadistes. Il pense que pour venir à bout des terroristes dans le Sahel, il faut privilégier le renseignement :

Cette attaque contre les forces nigériennes intervient alors qu’une délégation du Conseil de sécurité de l’ONU effectue une visite dans les pays du Sahel. Samedi à Bamako, le chef de la délégation, l’ambassadeur Français à l’ONU Francois Delattre a affirmé que « la lutte contre la menace terroriste concerne tous ». Pour lui, la communauté internationale et surtout le conseil de sécurité ont « la responsabilité morale » d’apporter leur soutien aux Africains dans la lutte contre le terrorisme :

En recevant ce dimanche matin à Mopti la délégation Onusienne, le commandant de la force conjointe du G5 Sahel a précisé que la situation sécuritaire n’est pas partout la même chose dans l’espace du G5 Sahel. Selon le général Didier Dakouo, la menace est particulière au Nord tandis qu’au centre, c’est l’extrémisme violent qui y sévit. Pour lui, la force conjointe du G5 Sahel constitue une partie de la réponse à ce fléau :

Le Conseil de sécurité de l’ONU a aussi manifesté hier son “impatience” aux signataires de l’accord de paix à propos des retards dans l’application effective de cet accord. L’ambassadeur de France à l’ONU, François Delattre a exprimé ” sa profonde préoccupation à l’égard de la persistance de retards importants dans la mise en œuvre des dispositions centrales de l’accord ». Pour lui “plus de deux ans après la signature de l’accord, il est désormais plus que jamais temps d’avancer fortement et concrètement ».

 

Source: studiotamani

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Visite de Fatou Bensouda au Mali : Et après ?

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La Procureure de la Cour Pénale Internationale, Fatou Bensouda, a bouclé un séjour de 48 heures (du 17 au 18 octobre 2017) à Bamako. Cette visite de la patronne de la CPI sur invitation du gouvernement malien, intervient dans un moment marqué par la question des droits de l’homme au Mali. De la publication du rapport accablant de l’ONG Human Rights Watch accusant les forces armées maliennes de graves violations de droits de l’homme et faisant surtout cas de l’existence de fosses communes au centre du Mali, au dossier Amadou Haya Sanogo et co-accusés dont les résultats de l’expertise sont incessamment attendus cette semaine, plusieurs questions se rapportant aux droits humains ont peint la visite de la procureure, Fatou Bensouda.

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C’est la deuxième visite au Mali de Madame le Procureur de la Cour Pénale Internationale. Cette fois, le contexte est marqué surtout par la publication, début septembre, d’un rapport accablant de Human Rights Watch qui accuse les forces armées maliennes de graves violations des droits de l’homme et faisant, surtout, cas de l’existence de fosses communes au centre du Mali. Le rapport qui a provoqué la colère et l’indignation de Bamako, jette un discrédit sur la défense et la promotion des droits de l’homme dans un pays déstabilisé et fragilisé par les groupes terroristes.

« Des violations de droits de l’homme, il n’en est rien du tout », avait répliqué le ministre des droits de l’homme et de la réforme de l’Etat, Me Kassim Tapo, après une mission de trois jours dans la région de Mopti aux fins de vérifier la déclaration faite par Human Rights Watch.

La gardienne de la Cour Pénale Internationale (CPI), Fatou Bensouda, n’a pas hésité mercredi dernier dans le cadre de sa visite à Bamako, d’annoncer l’ouverture d’une enquête suite à la publication d’un récent rapport de l’ONG Human Rights Watch accusant les Forces armées maliennes (FAMA) de graves violations de droits de l’homme et faisant surtout, cas de l’existence de fosses communes au centre du Mali. Le ministre de la justice, Mamadou Ismaël Konaté, lors de la conférence de presse co-animée avec la Procureure de la CPI, a rappelé que : «La CPI est saisie officiellement et elle a ouvert un examen préliminaire sur les évènements qui ont eu lieu dans le nord du Mali ». Il a ajouté que les organisations de défense des droits de l’Homme ont été amenées, quelquefois, à mettre en cause le comportement de nos Forces de défense et de sécurité sur le théâtre des opérations, de sorte qu’il leur a été reproché la violation des droits fondamentaux de l’Homme. « Notre pays a sollicité la CPI qui a répondu favorablement déjà en ce qui concerne l’affaire d’Ahmad Al Faqi Al Mahdi. L’Etat de droit nous exige aujourd’hui d’être présents pour distribuer la justice partout au Mali », se défend le ministre Konaté.

Pour rappel, Ahmad Al Faqi Al Mahdi a été condamné le 17 août par la Cour Pénale Internationale (CPI) à verser 2,7 millions de réparations « individuelles, collectives et symboliques » pour avoir ordonné la destruction des mausolées de Tombouctou en 2012. En plus, il avait été condamné en septembre dernier à 9 ans de prison dans le premier procès pour destruction de biens culturels.

Concernant le procès Aya et co-accusés, même si elle s’est refusé à se prononcer sur cette question, il n’en demeure pas moins que ce dossier retienne particulièrement l’attention de la procureure de la CPI qui ne refusera pas le privilège de juger le putschiste du 22 mars 2012. « La CPI vient en complément à la justice malienne, mais ne se substituera pas à elle », a-t-elle dit avant d’ajouter que les enquêtes enclenchées suite à la saisine de CPI par le Mali se poursuivront.

A noter que cette visite de la procureure s’est effectuée à un moment où l’Etat du Mali s’active à l’élaboration de son rapport national au titre du 3ème cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) sur la situation des droits de l’homme qui sera présenté en janvier 2018 à Genève.

Le séjour au Mali de Fatou Bensouda fera-t-elle vraiment bouger les lignes en matière de justice au regard des dossiers pendants devant la justice notamment le plus sensible qu’est le procès des ex-putschistes de Kati ? Difficile de répondre par l’affirmatif. Une grosse déception pour les organisations de défense des droits de l’homme qui espéraient que cette seconde mission de la procureure de la CPI au Mali fera avancer les dossiers sur les cas de crimes commis au nord du pays.

Daouda T. Konaté

Source: Le Challenger

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Le Bureau du Végal sur la Cession de bâtiments publics de l’Etat : « Il n’existe pas de données exhaustives et fiables sur ce patrimoine »

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Les affirmations contenues dans le rapport annuel 2015 du Vérificateur Général (Végal) sur le patrimoine immobilier de l’Etat sont scandaleuses. Selon le document dont une copie  a été remise au Président de la République le 10 octobre dernier, « il n’existe pas de données exhaustives et fiables sur ce patrimoine ».

Mohamed Ali Bathily ministre domaine etat affaires fonciere justice interview

Dans son rapport annuel 2015 rendu public il y a quelques jours, le Bureau du Vérificateur Général du Mali a vérifié, à la suite de la saisine du Premier Ministre à travers la  lettre confidentielle n°0510/PM-CAB du 21 juillet 2014, les opérations de cession des bâtiments publics de l’Etat. Il s’agissait de s’assurer de la régularité et de la sincérité des ces opérations. Le rapport établit le rôle du ministre du Logement, des Affaires Foncières et de l’Urbanisme (MLAFU), de la Direction Générale de l’Administration des Biens de l’Etat (DGABE) et de l’Agence de Cessions Immobilières (ACI) dans la conduite de ces opérations.
L’ACI, selon le rapport, a reçu par mandat n°2013-001/MLAFU-SG du 25 juillet 2013, l’autorisation de procéder à la vente de certains bâtiments publics de l’Etat. Le rapport nous informe que le patrimoine immobilier bâti de l’Etat est constitué, d’une part, par les bâtiments légués par l’administration coloniale et, d’autre part, par les bâtiments réalisés par les gouvernements successifs de la République du Mali. « A cette date, il n’existe pas de données exhaustives et fiables sur ce patrimoine notamment sur le nombre exact de bâtiments publics de l’Etat à l’intérieur et à l’extérieur du pays », nous éclaircit le rapport annuel du Vegal. Cette gestion inadaptée et inefficace est rendue possible grâce à la mauvaise tenue de la comptabilité matière et la non-mise à jour du sommier de consistance du patrimoine bâti de l’Etat. On apprend qu’au cours de ces 10 dernières années, plusieurs bâtiments de l’Etat dans le district de Bamako ont fait l’objet de cession suite au changement de leur vocation ou en raison de leur situation au centre commercial dans le district. « Ces cessions n’ont néanmoins fait l’objet d’aucune évaluation tant sur le plan technique que financier par les services compétents », ajoute le rapport annuel du Végal.
2,96 milliards de FCFA pour le loyer des bâtiments en 2014
Les enquêteurs d’Amadou Ousmane Touré notent un paradoxe sur les plans budgétaire et financier dans la gestion du patrimoine bâti de l’Etat. « En effet, de 2012 à 2014, l’Etat, pour la gestion de son patrimoine bâti, a procédé à une inscription budgétaire annuelle moyenne de 500 millions de FCFA destinée aux travaux d’entretien et de réhabilitation des bâtiments. Parallèlement, l’Etat a développé une politique de bail de bâtiments des particuliers pour abriter ses services et loger les hautes personnalités. A la date du 31 décembre 2014, six cent quarante (640) contrats de bail sont en vigueur dans le district de Bamako, pour un loyer annuel cumulé de 2,96 milliards de FCFA, toutes taxes comprises. A cela s’ajoute la situation des baux pour abriter les bureaux et loger le personnel des missions diplomatiques et consulaires. Aussi, entre 2012 et 2013, les coûts engendrés par les travaux d’entretien desdits bâtiments sont en moyenne d’environ 450 millions de FCFA », détaille le rapport annuel du Végal.
La mission de vérification des opérations de cession des bâtiments publics de l’Etat a relevé de nombreux dysfonctionnements et irrégularités financières.
Le Ministre du Logement, des Affaires Foncières et de l’Urbanisme est épinglé à cause d’une série de manquements. Le rapport détaille que le Ministre en charge des Affaires Foncières a ordonné la cession ou la location des bâtiments publics sans décret pris en Conseil des ministres. « En violation des dispositions du Décret n°01-040/P-RM du 2 février 2001 déterminant les formes et conditions d’attribution des terrains du domaine privé immobilier de l’État, le MLAFU s’est uniquement référé aux lettres n°0653/PM-CAB du 21 mai 2008 et n°0236/PMCAB du 14 mars 2013 du Premier Ministre pour donner mandat à l’ACI en vue de la vente ou de la location des bâtiments administratifs au Centre commercial de Bamako. Or, lesdites lettres ne dispensent pas le ministère du respect de la procédure prévue en la matière », explique le rapport.
Sous-évaluation de la superficie d’immeubles : perte de 768,25 millions de FCFA
Le Ministre a donné mandat à l’ACI de vendre des immeubles non immatriculés. « La cession de cinq immeubles non immatriculés au Livre foncier, donc sans numéro de titre foncier, a été inscrite dans le mandat donné à l’Agence, en violation de la réglementation en vigueur. Cette situation affecte la sécurité des transactions y afférentes et le droit de propriété de l’Etat », précise le document qui reproche au chef du département d’avoir irrégulièrement inclus dans le mandat de l’ACI un immeuble faisant l’objet d’une hypothèque. « Il a fait figurer sur la liste des immeubles dont la gestion a été confiée à l’ACI un bâtiment ayant fait l’objet d’une hypothèque dans le cadre de l’accord de prêt entre une banque étrangère et l’État malien, relativement au financement des travaux de construction de la Cité Administrative de Bamako. Pourtant, l’ACI a cédé le bâtiment pour un montant de 1,45 milliard  de FCFA en l’absence de la radiation de l’hypothèque consentie en faveur de ladite banque », constate-t-on. Le rapport du Vérificateur général dénonce aussi le recrutement irrégulier d’un expert privé par le ministre en charge des affaires foncières pour procéder au recensement et à l’expertise immobilière des bâtiments appartenant à l’Etat, alors que cette compétence relève de la Section Promotion Immobilière de la Direction Nationale de l’Urbanisme et de l’Habitat. Non seulement il y a le non respect de la transparence et le libre accès à la commande publique mais aussi le ministre  a engagé l’État sans s’assurer de l’existence de crédit budgétaire nécessaire pouvant supporter les dépenses de l’opération d’expertise qui s’élèvent à 132,37 millions de FCFA. Cet expert immobilier, selon le rapport, a sous-évalué la superficie de certains immeubles. Cette sous-évaluation a entrainé une diminution des montants de mise à prix à hauteur de 768, 25 millions de FCFA.
Le Rapport a fait état de quelques manquements dans les opérations effectuées par l’ACI. « L’ACI n’a pas réalisé les études préalables à la construction de nouveaux bâtiments. Elle n’a pas élaboré des études ‘’d’avant-projets sommaires et détaillés’’ de bâtiments devant abriter les services publics affectés par les opérations de cession, conformément au mandat qui lui a été assigné. La non-élaboration de ces études ne favorise pas une exécution régulière du mandat. L’ACI n’a pas recouru à la vente aux enchères publiques lors de la cession des bâtiments publics. Elle n’a fourni aucune preuve de publicité donc de mise en concurrence des acquéreurs potentiels des bâtiments concernés. Cette non mise en concurrence a entaché la  transparence des opérations de cession et a procuré des situations de privilégiés à certaines personnes physiques ou morales. L’ACI a cédé des bâtiments publics suivant un mode d’attribution illégal. Lors de certaines cessions, le mode ‘’location-accession’’ qui ne figure ni au nombre des modes d’attribution prévus par le Code domanial et foncier, ni dans le mandat donné par le MLAFU à l’ACI a été utilisé comme mode d’attribution », peut-on lire dans ce document disponible sur le site internet du Bureau du Vérificateur général.
Pas de dénonciations mais des recommandations
D’autres affirmations des enquêteurs du Végal font froid dans le dos. Selon le rapport, la Direction générale de l’administration des biens de l’Etat ne maîtrise pas le patrimoine immobilier de l’Etat. « La DGABE ne maîtrise pas le patrimoine immobilier bâti de l’Etat. Le sommier de consistance du patrimoine bâti de l’État, qui représente la base de données dans laquelle doit se trouver toutes les informations sur le patrimoine bâti de l’État, n’est pas tenu. L’absence de données exhaustives et fiables concernant ledit patrimoine peut être source de déperdition, d’occupation et d’exploitation illégales des biens de l’Etat », nous apprend le rapport. En plus, il est dit que la DGABE ne dispose pas de manuel de procédures, comme l’exige l’Instruction n°00003-PRIM-CAB du 21 novembre 2002 du Premier Ministre relative à la méthodologie de conception et de mise en place de système de contrôle interne dans les services publics.
Les recettes des ventes de bâtiments publics non reversés dans les comptes de l’Etat qui s’élevait à 3 441 176 336 de nos francs sont  entièrement reversées au Trésor Public avant la fin de la mission. Le rapport établit des irrégularités financières de 4 209 426 336 sur les ventes effectuées par l’ACI pendant la période sous revue sur un total de 16 027 504 594 F CFA.
Le Bureau du Vérificateur général ne fait pas de dénonciations à la justice mais formule de nombreuses recommandations au ministre du Logement, des Affaires Foncières et de l’Urbanisme (MLAFU), à la Direction Générale de l’Administration des Biens de l’Etat (DGABE) et à l’Agence de Cessions Immobilières (ACI.
Chiaka Doumbia
Source: Le Challenger

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Une mission du Conseil de Sécurité de l’ONU dans le Sahel : « Les Nations-Unies ont l’obligation morale de soutenir le G5 ! »

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Du 19 au 22 octobre 2017, une mission du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, conduite par François Delattre, représentant permanent de la France, a sillonné le Sahel avec l’objectif d’évaluer la situation sécuritaire de la zone avant la tenue de la réunion des ministres de la Défense des pays membres du Conseil de Sécurité des Nations-Unies prévue pour le 30 octobre prochain à New York. Le 21 octobre 2017, les responsables de la mission ont animé une conférence de presse à l’Hôtel Radisson Blu, au cours de laquelle, François Delattre a précisé qu’il est urgent d’avancer.

francois delattre onu nation unies sahel Sebastiano Cardi italie Mahamat Saleh Annadif minusma

Cette conférence de presse était co-animée par François Delattre, Représentant Permanent de la France,  Alemu Tekeda, Représentant Permanent de l’Ethiopie et De Sebastiano Cardi, Représentant Permanent de l’Italie en présence de Mahamat Saleh Annadif, Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU.

Dans son intervention, François Delattre a précisé que la lutte contre le terrorisme dans le Sahel n’est pas une mission de la Minusma, mais plutôt celle de la force du G5. « C’est une mission complémentaire pour le maintien de la paix dans tout le Sahel », a-t-il ajouté. Selon lui, les Nations Unies ont l’obligation morale de soutenir le G5 dans la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. Pour François Delattre, cette visite permet de comprendre les réalités du terrain avant la tenue de la réunion des ministres de défense du conseil de sécurité des Nations Unies, prévue pour le 30 octobre prochain à New York.  « Il s’agira de définir dans quelles conditions, le Conseil de sécurité des Nations Unies pourra soutenir la force du G5 Sahel», a-t-il précisé.

Pour Représentant Permanent de la France, sur le terrain, il y a la volonté commune d’éradiquer les menaces terroristes, l’engagement et la détermination des pays membres du G5 derrière la force d’intervention et l’appel clair au conseil de sécurité des Nations Unies pour le soutien de la force. « La France souhaite que les pays membres du conseil de sécurité s’unissent pour soutenir le G5. Car, il est urgent d’avancer », a-t-il ajouté.

Quant à De Sebastiano Cardi, Représentant Permanent de l’Italie, la mise en œuvre de l’Accord pour la paix est fondamentale non seulement pour le Mali, mais aussi pour tout le Sahel. Selon Alemu Tekeda, Représentant Permanent de l’Ethiopie, il y a 15 ans, le Mali était cité comme exemple en matière de sécurité et de développement socio-économique en Afrique. «Il pourra reprendre sa place, si tous les Maliens s’y mettent », a-t-il souligné.

Au cours de cette visite, les membres de la mission ont échangé avec les représentants des missions EUTM et EUCAP Sahel, la Force Barkhane, la représentation de la CEDEAO au Mali ainsi que les organisations de la société civile. Après le Mali, la mission s’est également rendue en Mauritanie et au Burkina Faso.

Ousmane Ballo

Source: Le Challenger

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Assemblée Nationale : L’honorable Bakary Fomba est-t-il en voie de quitter l’URD ?

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Les informations sur une probable démission de l’honorable Bakary Fomba de l’Union pour la République et la Démocratie (URD), principale formation politique de l’opposition, reviennent avec persistance dans les couloirs de l’Assemblée nationale.

Bakary Fomba depute assemblee nationale parti urd opposition

L’élu de Dioïla, président de la Commission Mines, est très proche du fiston national, Karim Keïta. Bakary Fomba a longtemps été démarché par son colistier qui n’est autre que le 1er questeur de l’Assemblée nationale, Mamadou Diarassouba. L’argentier du parlement influencerait le député de l’opposition qui serait sur le point de virer dans la majorité.

Les soupçons sur son éventuel départ de l’opposition ont refait surface lors de la mise en place du dernier bureau de cette législature. Curieusement, l’honorable Bakary Fomba a été maintenu à la tête de la commission Mines de l’Assemblée nationale contre l’avis de son groupe parlementaire, Vigilance Démocratique et Républicaine, qui avait jeté son dévolu sur l’honorable Bakary Woyon Doumbia des Fare. Bakary Fomba est-t-il en voie de quitter l’URD ? Le temps nous édifiera.

Modibo L. Fofana

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Une grève irresponsable ?

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Le Syndicat National des Travailleurs de l’Administration d’Etat (SYNTADE), décide d’observer une grève d’avertissement dans tous les services de l’administration d’Etat du 25 au 27 octobre 2017. Le SYNTADE exige du gouvernement de la République, l’abrogation pure et simple de la loi n°2014-015 du 27 mai 2014 portant prévention et répression de l’enrichissement au Mali.

siaka diakite syntade syndicat katile

Dans le préavis de grève, le syndicat fait allusion au harcèlement perpétré par un certain Office central de lutte contre l’enrichissement illicite à l’endroit des travailleurs. Sans satisfaction de cette doléance, le syndicat menace d’observer une grève de cinq (5) jours à compter du 6 novembre 2017. « Le SYNTADE, acquis au principe sacré de lutte contre la corruption, la gabegie, le népotisme, le clientélisme politique qui gangrènent nos administrations et notre économie nationale, se réserve le droit de recourir à la solidarité de l’ensemble des syndicats du Mali aux fins d’une grève d’atteinte aux objectifs de sauvegarde de la justice sociale, de la cohésion nationale, si ces journées de grève ne restaurent pas l’esprit de responsabilité des pouvoirs en place », peut-on lire dans le document de préavis de grève signé par le Secrétaire général du Syntade, Yacouba Katilé, qui est aussi le patron de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM).
Avant ce préavis de grève, le Syntade avait, dans une correspondance datée du 16 juillet 2017 adressée au Premier ministre, Chef du gouvernement, Abdoulaye Idrissa Maïga, formulé la même exigence. A la suite de cette correspondance, le Premier ministre avait rencontré les responsables du Syntade qui, apparemment, n’ont pas prêté une oreille attentive au locataire de la Primature.
Le sieur Katilé et ses camarades auraient pu être soutenus dans leur croisade contre la loi n°2014-015 du 27 mai 2014 portant prévention et répression de l’enrichissement au Mali s’ils avaient exigé une relecture de la loi pour prendre en compte d’autres catégories de citoyens. La demande d’abrogation pure et simple de la loi sort de toute logique et offre aux yeux du monde entier une très mauvaise image du Mali. Les manœuvres des responsables du Syntade risquent de donner l’impression que nous sommes tous corrompus au Mali ou que la haute administration publique malienne regorge de cadres qui ont les pantalons troués. Et pourtant, l’administration publique a encore des cadres intègres et honnêtes qui servent avec dévouement et patriotisme leur patrie. Cette grève, si elle a eu lieu, ne serait pas seulement irresponsable mais ce serait une véritable honte.
Le gouvernement ne peut, en aucune manière, accéder à la revendication du Syntade. L’équipe d’Abdoulaye Idrissa Maïga qui ne fait rien pour informer l’opinion, ne doit pas céder à la pression. Car il y a de fortes chances que la grève bénéficie d’une adhésion populaire. Il ne faut pas se faire d’illusions. De nombreux hauts cadres, y compris au sein du gouvernement, approuvent la méthode de Katilé et de ses camarades du Syntade. Les mauvaises pratiques ont la vie dure. L’administration publique malienne est minée par des pratiques scandaleuses. Pour éradiquer ces pratiques, source de corruption et d’enrichissement illicite, les gouvernants doivent avoir une certaine dose de courage.
Chiaka Doumbia
Source: Le Challenger

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Découvrez 5 célèbres footballeurs qui se sont convertis à l’Islam (photos)

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Il existe plusieurs footballeurs chrétiens qui se sont convertis à l’Islam. Certains l’on fait au début de leur carrière tandis que d’autres se sont convertis après avoir pris la retraite. Les raisons de leurs décisions restent souvent inconnues. AfrikMag vous fait découvrir 5 superstars du football qui ont changé leur foi.

Emmanuel adebayor joueur  footballeur musulman togolais

1. Emmanuel Adébayor

L’ancien capitaine des Éperviers du Togo s’est récemment converti à l’islam lors d’une cérémonie qui a été partagée sur les réseaux sociaux. Avant cette conversion, Adébayor était un chrétien pratiquant et avait l’habitude de publier les photos de lui et des prêtres sur Facebook, louant Dieu.

2. Franck Ribery

Le footballeur français qui joue actuellement pour le club allemand du Bayern Munich, s’est converti à l’islam en 2002 grâce à sa femme, Wahiba Belhami. Ce dernier affirme qu’il se sent physiquement et mentalement plus fort depuis qu’il s’est converti.

3. Eric Abidal

Abibal est un footballeur français qui a pris sa retraite suite à des problèmes de santé. En mars 2011, il avait été diagnostiqué avec une tumeur au foie, et un an plus tard, il a subi une deuxième opération et son foie a été transplanté. Abidal s’est converti du catholicisme à l’islam et a changé son nom en Bilal Eric Abidal juste après son mariage en 2007.

4. Nicolas Anelka

Le footballeur français à la retraite s’est converti à l’islam à l’âge de seize ans, mais il a longtemps gardé ses croyances religieuses secrètes. Il a subi une conversion formelle en 2004, adoptant le nom Abdul-Salam Bilal.

5. Danny Blum

Ce footballeur allemand a annoncé sa conversion à l’Islam en janvier 2015. Blum a déclaré dans une interview qu’il prie cinq fois par jour et mange de la nourriture halal.

 

Source: afrikmag

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L’Education nationale au Mali : Arabiser et islamiser l’école par la terreur djihadiste

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Le fonctionnement normal des écoles au Mali dépend de la restauration de la stabilité et de la sécurité.

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Comme chaque année au Mali, depuis le début de la crise de 2012, la rentrée scolaire du 9 octobre dernier n’a pas été effective sur toute l’étendue du territoire. Des centaines d’écoles sont restées fermées dans le Nord et le Centre du pays, en raison de l’insécurité. Selon un rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies, elles étaient 500 écoles fermées à la fin de l’année scolaire 2016 – 2017, dont plus de la moitié dans la région de Mopti. Dans le Nord, cette tendance résulte du climat d’insécurité entretenu par les actions des groupes armés politiques et terroristes. Dans le Centre, elle est non seulement liée à l’insécurité, mais aussi à l’hostilité des groupes armés terroristes vis-à-vis de cette offre éducative dite « formelle ».

Les défis auxquels fait face l’école au centre du pays ne sont pas tous d’ordre sécuritaire :   Cette phrase contredit le reste du texte

Alors que tous les regards étaient tournés vers le Nord en proie à une rébellion indépendantiste et une occupation « djihadiste », le Centre du pays a progressivement basculé dans la violence armée depuis 2015. Les affrontements intra et inter communautaires sur fond de compétition autour des ressources naturelles, les assassinats ciblés d’élus locaux et d’autorités traditionnelles ainsi que les attaques contre les représentants de l’État rythment le quotidien des populations. Cette situation a entraîné le repli d’une grande partie de l’administration et contraint de nombreux enseignants à abandonner leur poste.

Démunies et laissées à l’abandon par des autorités préoccupées par la montée de l’insécurité, les écoles sont devenues la cible des groupes armés terroristes affiliés à la Katiba Macina de Hamadoun Kouffa, qui exploitent cette faiblesse pour étendre leur influence dans le Centre où ils tentent de gagner la confiance des populations.

En mai 2017, un cap a été franchi avec la destruction de deux écoles dans la commune de Sah, localité située à 30 km de Youwarou, à Mopti, au motif que « c’est l’éducation prônée par la charia qui doit être dispensée ». Selon un rapport d’Amnesty International, à Diafarabé, Togue Mourari et Sarro (Mopti), de présumés « terroristes » ont exigé la fermeture des écoles pour les « transformer en structures dispensant un enseignement coranique ».

Le Mali n’est d’ailleurs pas le seul pays de la région où l’école formelle est mise à mal par la violence armée. Dans le Soum, province burkinabè située à la frontière du Mali, les enseignants et les élèves ont déserté les classes sous la menace des hommes du mouvement islamiste Ansarul Islam, créé par Ibrahim « Malam » Dicko. Même si, pour le moment, la situation semble largement en deçà de ce qui se passe au Mali, le climat de terreur instauré par « Malam » Dicko et ses hommes aura suffi à ébranler l’institution scolaire dans la région du Sahel.

Les difficultés de l’école malienne dans le Centre du pays ne se résument pourtant pas au défi sécuritaire. La relation des populations dans cette région avec l’école dite « formelle » a toujours été teintée de méfiance, cette dernière étant symboliquement et historiquement associée aux valeurs occidentales et à la domination coloniale et postcoloniale. Ce qui en fait une cible idéale des groupes armés terroristes.

Cette partie me pose des questions : est-elle opportune ? Ne fait-elle pas dévier du sujet ? Elle justifie l’action des djihadiste en la faisant coïncider avec les attentes des populations.

Ainsi, en attaquant les écoles dites « formelles », les groupes terroristes tentent de se positionner en adoptant une rhétorique antioccidentale et en pourfendant l’État, accusé d’être inféodé aux intérêts étrangers. Il semble donc y avoir un calcul politico-religieux derrière les intimidations répétées contre les enseignants et la destruction des infrastructures scolaires.

Les écoles coraniques bénéficient souvent des faveurs des populations, en particulier les communautés pastorales de la région de Mopti qui la voient comme une alternative plus adaptée à leur réalité et à leur mode de vie nomade. Outre la dimension religieuse, il convient surtout de souligner le caractère utilitariste de cette offre éducative.

Cependant, ces écoles ne font pas partie du système formel public national. Cette situation a des conséquences graves sur le niveau de scolarisation qui s’avère très bas. Il faut noter qu’au Mali le nombre d’enfants non scolarisés est passé de 862 563 en 2012 à 1 154 062 en 2015. Par ailleurs, on assiste à une augmentation du nombre des écoles coraniques, en particulier dans les régions de Mopti et Ségou.

Alors que les attaques visant l’école formelle se multiplient, le nombre des écoles coraniques augmente.

Tu vas devenir quoi si le francais était éliminé au profit de l’arabe ? Ton journal sera fermé… on va vers ca : alors, ca n’est pas le moment de mettre de l’eau au moulin des terroristes : lutter contre l’occident doit il nous pousser a nous jeter dans les bras des djihadistes ?

Ces évolutions démontrent à suffisance la nécessité d’une prise en compte de cette offre éducative dans le système formel malien. En ce sens, la mise en place d’une commission de réflexion par le gouvernement pour l’intégration des écoles coraniques dans le système éducatif est salutaire. (Pour que petit à petit l’arabe remplace le francais ???) Cependant, les recommandations de la commission ne seront mises en œuvre qu’une fois la phase préliminaire achevée, sur la base des données recueillies par le comité de suivi établi en 2015.

Le secteur éducatif a également un rôle à jouer dans le processus de stabilisation en cours dans ce pays. Des études ont, par exemple, démontré que l’éducation religieuse pourrait contribuer à renforcer la résilience aux idéologies extrémistes, en permettant d’acquérir une certaine autonomie dans la compréhension des textes religieux.

De nos jours, sous l’égide de l’UNESCO, la tendance dans certains pays est à l’intégration dans les curricula nationaux des éléments de résilience à l’extrémisme violent et aux phénomènes qui l’alimentent. Pour ce faire, le gouvernement malien et les acteurs de l’éducation pourraient, de façon inclusive, penser à bâtir un système éducatif comportant à la fois une dimension laïque et une dimension religieuse. Même si, contrairement à une idée reçue, l’éducation ne saurait, à elle seule, être un facteur pour prévenir la radicalisation, quelque soit le contenu des programmes scolaires. De plus, en dépit des efforts sur le plan de l’éducation, les défis sécuritaires constitueront un obstacle au retour des enseignants et des élèves en classe.

Les écoles coraniques restent l’option privilégiée par certaines populations

Le gouvernement a adopté, en février 2017, un plan de sécurisation intégré des régions du Centre, qui définit les mesures à prendre en matière de sécurité, de développement, de gouvernance et de communication pour faire face à l’insécurité croissante.

Un retour de l’État implique qu’il apporte une réponse au manque d’enseignants, d’équipements et d’infrastructures scolaires, et qu’il assure la sécurité du personnel scolaire et des populations. L’importance pour le gouvernement malien de reprendre la main n’est plus à démontrer, parce qu’il y a un besoin d’État dans le Centre du Mali. C’est une condition préalable à la stabilité, qui à son tour, est cruciale pour le bon fonctionnement des écoles.

Nadia Adam, chercheure boursière, ISS Dakar, Boubacar Sangaré, chercheur boursier, ISS Bamako et  Ekaterina Golovko, Visiting fellow, ISS Dakar

 Cet article est d’abord paru sur le site de l’Institut d’études de sécurité.

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