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Koro : UN APPUI MULTIFORME POUR DEUX ÉCOLES

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La rentrée scolaire 2017-2018 est effective dans toutes les écoles du Centre d’animation pédagogique de Koro, depuis le lundi 9 octobre 2017. Elle a eu deux faits marquants dans deux écoles du CAP : celles de Bondo (1er cycle de l’Enseignement fondamental) dans la commune rurale de Bondo et de Dèrou- Ourodourou (également 1er cycle) dans la commune rurale de Koro.

fourniture ecoliere sacs big scolaire

Ces deux écoles viennent de bénéficier de l’ouverture de trois salles de classes avec une direction-magasin et deux blocs de trois latrines ainsi que la remise des kits scolaires et des kits « Wash » (Coalition nationale campagne internationale pour l’eau potable et l’assainissement » dans le cadre du projet « Activité d’appui à l’éducation en situation d’urgence et de conflit (USAID-EESA) mis en œuvre par CAMRIS International.
Depuis 2012, le Cercle de Koro est affecté par les conséquences de la crise sécuritaire qui ont eu des répercussions sur le secteur de l’éducation avec la fermeture momentanée des écoles par endroits, le déplacement des enseignants et des élèves et la dégradation des infrastructures scolaires.
Depuis la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation, le gouvernement, à travers le ministère de l’Education nationale qui bénéficie du soutien des partenaires notamment, l’USAID-EESA, déploie des efforts pour la restauration de l’accès à l’éducation de base aux enfants dans les zones affectés par le conflit.
Au 1er cycle de l’Enseignement fondamental de Dèrou-Ourodourou, les cours étaient dispensés dans des abris précaires, avant l’ouverture des trois nouvelles salles de classes et la remise de kits scolaires et de kits « Wash ». Aujourd’hui, c’est non seulement le soulagement, mais aussi la motivation chez les enseignants et les élèves qui voient ainsi leur cadre de travail amélioré. Du côté des parents d’élèves également, c’est le soulagement, car ils sont dispensés de l’achat des kits scolaires.
Pour le directeur du 1er cycle de Dèrou-Ourodourou, Luc Athanase Togo, cette ouverture de nouvelles salles de classes avec la remise de kits, va contribuer de façon significative à rehausser le taux de scolarisation et à rabaisser le taux d’abandon.
Au nom des parents d’élèves, Allassane Sawadogo, président du Comité de gestion scolaire de Dèrou-Ourodourou a exprimé toute la reconnaissance de la population à l’endroit de l’USAID-EESA et de CAMRIS International pour leur accompagnement, avant de donner l’assurance que la population prendra bien soin des infrastructures et des matériels reçus.
Il convient de préciser que pour cette année, l’école de Dèrou-Ourodourou dispose d’un effectif de 123 élèves pour trois cours.

Du coté du 1er cycle de Bondo, l’école n’avait que trois salles de classes pour six cours et le directeur était obligé d’emprunter chaque année trois salles au second cycle pour pouvoir accueillir tout l’effectif. « Avec cette ouverture de nouvelles salles de classe, notre capacité d’accueil s’est accrue », explique Nouhoum Dama, directeur du 1er cycle de Bondo, avant d’ajouter que c’est une première, d’atteindre et voire même de dépasser les 100 élèves à l’inscription en première année. Pour cette rentrée 2017-2018, l’école de Bondo a un effectif total de 410 élèves dont 156 pour la 1ère année.
Les membres du Comité de gestion scolaire de Bondo qui étaient présents à la cérémonie de remise des kits scolaires et Wash ont tenu à travers le président du Comité de gestion scolaire (CGS), Gédéon Guindo, à saluer et remercier les donateurs pour leur geste qui va contribuer à relever le taux de scolarisation dans la commune de Bondo.
Ces deux écoles ont bénéficié de ces nouvelles salles classes et de la remise des kits scolaires et « Wash » dans le cadre d’un ensemble d’activités d’ouverture de nouvelles salles de classe et/ ou de remise de kits scolaires et Wash se déroulant dans l’ensemble des écoles ciblées par le projet.
L’USAID s’est engagée auprès de l’Etat malien à soutenir les enfants affectés par les conflits armés et à leur assurer l’accès à une éducation de qualité dans l’équité et la solidarité. C’est dans ce cadre que le projet avec l’accompagnement des Centres d’animation pédagogique appuie les écoles dans la fourniture de Kits scolaires, de récréatifs et de kits « Wash ».
La première campagne de fourniture de kits scolaires s’est déroulée durant l’année scolaire 2016-2017. En somme, 54 676 élèves en ont bénéficié. Pour cette année scolaire 2017-2018, 24 556 kits scolaires seront distribués dans 320 écoles dont 250 écoles ciblées directement par le projet et 70 écoles satellitaires. Il y’a également la dotation de 250 écoles ciblées directement par le projet en kits « Wash » au complet pour l’amélioration de l’environnement scolaire.
Moussa NIANGALY
AMAP-Koro

 

Source: Essor

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Ténenkou, gestion des bourgoutières : LA CONFÉRENCE LOCALE PRÉPARE LE RENDEZ-RÉGIONAL

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La conférence locale sur les bourgoutières qui prépare la conférence régionale, est un forum annuel d’échanges et de fixation des dates pour le retour paisible des animaux dans les bourgoutières. La traversée de Diafarabé qui marque le début de la rentrée des animaux dans les bourgoutières aura lieu le 28 octobre 2017.

vache beouf animal betail

La traversée des animaux des zones exondées vers les bourgoutières est un événement d’une importance socioculturelle inestimable pour les communautés pastorales du Cercle de Ténenkou.
A l’occasion, les populations de Ténenkou, qui ont hérité de cette tradition, organisent de grandes manifestations culturelles et folkloriques. Mais, très souvent, ce caractère festif est entaché de conflits entre les acteurs de la profession élevage.
Tenue les 5 et 6 octobre derniers, dans la salle de conférence du CAP de Ténenkou, sous la présidence du préfet du Cercle Makan Doumbia, la présente conférence locale a enregistré la participation de tous les acteurs de l’élevage du cercle et d’une équipe de Helvetas/Swiss Inter-Coopération.
L’inter-collectivité «Deental Massina» de Ténenkou avec l’appui financier de la coopération suisse à travers le Programme de soutien aux économies locales du Delta intérieur du Niger (PSEL-Delta) exécuté par le consortium Helvetas Swiss Inter-coopération/AFAR, a organisé cette conférence pour la deuxième année consécutive en accompagnant le gouvernement dans ses efforts de développement de l’élevage.
L’objectif de cette conférence locale des bourgoutières est de définir les contours qui instaurent un climat apaisé pour une exploitation rationnelle des bourgoutières et déterminer les périodes des traversées au niveau des zones officiellement retenues pour la descente des animaux dans les bourgoutières.
Avant de commencer la séance, le préfet a fait observer une minute de silence en la mémoire de feu Boubacar Oumar Thiocari président de l’inter-collectivité. Les participants à cette conférence, ont suivi avec intérêt l’état d’exécution des recommandations de la précédente rencontre, la situation zoo-sanitaire du cheptel du Cercle, le bilan de la campagne de transhumance 2016-2017 qui s’achemine vers sa fin.
De sources provenants de l’Office riz de Ténenkou, la pluviométrie à Ténenkou en 2016 a été de 470 mm en 21 jours contre 478 mm 21 jours en 2017. La crue à la date du 3 octobre 2016 était de 3,26 m contre 2,29 m à la même date en 2017.
De l’analyse de la campagne, il ressort que les pâturages et les mares ont été moins fournis à la suite de l’arrêt brusque des pluies, donnant du coup un retour précoce des troupeaux dans les zones d’attente où les champs de céréales ne sont pas encore en maturité. Pour la campagne 2017-2018, la conférence a proposé le calendrier des 9 points de traversées des animaux que compte le Cercle de Ténenkou.
La traversée de Diafarabé qui marque le début de la rentrée des animaux dans les bourgoutières aura lieu le 28 octobre 2017. Une célèbre manifestation socioculturelle, inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité de l’UNESCO accompagne cette traversée.
A la suite des échanges, plusieurs recommandations ont été formulées : la surveillance stricte des champs et des animaux par leur propriétaire conformément à la tradition, le respect rigoureux des calendriers de traversées surtout par les pasteurs des Cercles voisins (ceux de Djenné et Mopti), la diffusion de la Charte pastorale et les textes législatifs et règlementaires et l’accès plus facile de l’aliment-bétail aux éleveurs du Cercle.
Au terme de la rencontre, compte tenu de la situation particulière de la nouvelle campagne, le préfet a appelé au calme et à la vigilance pour une transhumance apaisée.

Moussa DEMBELE
AMAP-Ténenkou

 

Source: Essor

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Lutte contre la malnutrition : L’ONG « ACTION CONTRE LA FAIM » FAIT LE PLAIDOYER A KITA

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Le 19 septembre 2017, la salle de spectacle du Carrefour des jeunes de Kita, a abrité les travaux de l’atelier de plaidoyer pour un engagement des communes d’intervention d’Action contre la faim en faveur de la prise en charge de la nutrition et de la sécurité alimentaire dans les plans de développement communaux (PDSEC).

enfant mineur orphelin manger malnutrition

Présidée par le sous-préfet central, Hassane Djibrila Maïga, la rencontre de l’ONG Action contre la faim (ACF) a regroupé les médecins-chefs des districts sanitaires de Kita, Séféto et Sagabary, les présidents des Fédérations locales des associations de santé communautaire (FELASCOM), les maires et les présidents des Association de santé communautaire (ASACO)
Des interventions successives qui ont marqué la cérémonie d’ouverture des travaux, il ressort que le plaidoyer de l’ONG « Action contre la faim », vise à renforcer les capacités des acteurs locaux, pour un engagement formel et durable en faveur de la nutrition. Le but ultime réside dans le message de relais des acteurs non étatiques vers les Etats et les institutions pour permettre une lutte efficace et pérenne contre les causes de la faim.
La lutte efficace contre la malnutrition des enfants ne peut se faire, selon le chef de base d’ACF, Kassim Koroma, sans les acteurs parmi lesquels les élus qui doivent prendre en compte les programmes de prise en charge communautaire de la malnutrition dans les PDSEC.
Pour lui, cet atelier va leur permettre d’assurer mieux la mobilisation communautaire en faveur de la nutrition et de contribuer à la promotion de bonnes pratiques alimentaires au niveau ménage.
« Si tous les acteurs prennent un engagement certain, chacun œuvrera pour la création d’un environnement sain et l’épanouissement des enfants et faire en sorte que la malnutrition ne soit pas un handicap pour leur développement. Ainsi, on sera certain que plus aucun enfant ne devrait souffrir de sous-nutrition et des millions de morts pourraient être évités en organisant des actions concertées », a-t-il conclu.

Le sous-préfet central a saisi l’occasion pour rappeler que force est de constater que les communes, tout en étant souvent sensibilisées aux questions liées à la malnutrition, intègrent timidement la prise en charge de la malnutrition dans leurs plans locaux de développement.
Il a rappelé aux maires des communes que leur rôle principal dans la gestion des questions de santé et de la nutrition est unanimement reconnu et promu à tous les niveaux. En 2016, les enquêtes nutritionnelles et de mortalité réalisées au niveau national, ont donné 26,2% de malnutrition chronique donc 1 million sur 2,7 millions d’enfants de moins de 5ans soit 37%.
C’est pour cela que le sous préfet-central trouve que cet atelier est à tout point de vue pertinent, car le Mali fait partie des pays qui manifestent constamment la volonté politique lorsqu’il s’agit de l’adoption d’engagements et de recommandations en matière de développement en général et de la santé en particulier.
Il a adressé une motion particulière à « Action contre la faim » et ses partenaires, pour avoir initié ce cadre de plaidoyer en faveur de la prise en charge de la nutrition et de la sécurité alimentaire dans le Cercle de Kita.
Pour susciter une bonne implication des élus dans la lutte contre la malnutrition, les officiels se sont rendus au centre de santé de référence de Kita où ils ont visité une unité de prise en charge des cas de malnutris (URENI) réalisée en 2013 par Action contre la faim (ACF) avec un financement de l’Union européenne.
Jean-Pierre
Fabrice KEITA
AMAP-Kita

 

Source: Essor

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Diner gala : LUMIÈRE SUR LES RÉALISATIONS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

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L’hôtel Radisson blu a abrité samedi dernier un dîner gala organisé dans le cadre du quatrième anniversaire de l’élection de Ibrahim Boubacar Kéïta à la tête du pays. La soirée a été l’occasion de montrer certaines de ses réalisations durant ces quatre dernières années. L’événement était placé sous la présidence de Me Baber Gano, ministre des Transports et secrétaire général du parti au pouvoir : le Rassemblement pour le Mali (RPM).

Baber Gano ministre Transports secrétaire general part pouvoir Rassemblement Mali RPM conference

Le but de la soirée était de rappeler au grand public les actes posés par le président de la République en termes de pacification et de développement économique. L’idée est venue d’Ali Badra Traoré, promoteur de la société SUD SVA.
Il est parti d’un constat selon lequel notre pays, malgré les efforts qu’il fait pour sortir de la crise, n’a pas bonne presse sur le plan international. Il faut donc faire quelque chose pour montrer une autre image, c’est pourquoi le choix a été fait de saisir l’opportunité du 4è anniversaire de l’accession d’Ibrahim Boubacar Kéita au pouvoir pour montrer ce qu’il est entrain de réaliser pour sortir le Mali de l’auberge.
Au cours de la soirée, une projection vidéo a ciblé quatre secteurs clés du développement: l’énergie et l’eau ; l’économie ; les infrastructures et le dialogue social ; l’habitat, le foncier et le domaine. Le public a découvert que des progrès notables ont été réalisés durant les quatre ans du président IBK. En effet, notre pays demeure la 3è économie de la zone UEMOA, après la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Des centaines de milliards ont été investis afin de permettre à nos concitoyens de disposer de l’eau potable à travers tout le pays.
Mme Traoré Oumou Touré, ministre de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille, a témoigné que les femmes maliennes bénéficient pleinement de la disponibilité de l’eau potable. «Qui emmène l’eau potable emmène la vie » a-t-elle commenté. Le directeur général de l’Autorité routière, Baba Moulaye Haïdara, dira: « A son arrivée en 2013,  tout le monde disait que IBK est l’homme de la situation. Mais, le défi était énorme. Il a d’abord fait en sorte que nos compatriotes soient en sécurité avec la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger. Il a, ensuite, tout fait pour le bien-être de nos populations. Beaucoup a été fait même s’il reconnaît que tout n’est pas rose ».
Quant au ministre du Développement industriel, il soulignera que l’essor industriel qui se profile à l’horizon permettra d’atteindre l’objectif de la transformation de 20% du coton malien. Mohamed Ali Ag Ibrahim ajoutera que son département travaille à la réhabilitation de nombreuses usines à travers le pays.
Le secrétaire général du RPM, Me Baber Gano, il a remercié la société SUD SVA pour cette initiative qui consiste à mettre de la lumière sur les réalisations du président de la République. « Cette initiative est à l’image du livre de Moussa Cissé intitulé : Ibrahim Boubacar Kéïta, un destin exception, qui a été présenté récemment. Tout comme dans la professsion de foi du candidat: « Pour l’honneur du Mali», le premier souci du président est de garantir l’unité nationale, la cohésion sociale et la sauvegarde de la dignité du Malien. L’homme que les maliens ont plébiscité en août 2013 avec plus de 77% de vote favorable, a fait du chantier de la paix son cheval de batail. C’est pourquoi, aussitôt élus, il a nommé un représentant personnel pour les négociations d’Alger qui ont abouti à la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation. En 2014, il a décidé d’allouer 15% du budget national à l’agriculture afin de rehausser le PIB et de faire du Mali la 3è économie de l’UEMOA. Puis, il a ouvert le chanter du désenclavement, avec la particularité de financer ces travaux sur le budget national », a détaillé le ministre Gano, ajoutant que le président IBK s’est également investi dans la réhabilitation de notre outil de défense.
Le ministre des Transports a aussi évoqué le Programme présidentiel d’urgences sociales, précisant qu’il s’agit des projets touchant les couches défavorisées de notre pays. « Malgré un contexte difficile, le président IBK est animé par le souci d’améliorer les conditions de vie des Maliens. Pour lui, aucun sacrifice n’est de trop pour restaurer l’honneur et la dignité des Maliens », a-t-il commenté.

Youssouf DOUMBIA

 

Source: Essor

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Le groupe de musique Tinariwen reçu par le président de la République : LA MISE EN ŒUVRE DILIGENTE DE L’ACCORD POUR LA PAIX ET LA RÉCONCILIATION AU CŒUR DES ÉCHANGES

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Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta a reçu en audience, samedi en fin d’après midi à Koulouba, les membres du célèbre groupe de musique Tinariwen de la Région de Kidal. C’était en présence du Premier ministre, Abdoulaye Idrissa Maïga, du Haut représentant du président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord, Mahamadou Diagouraga, du ministre – secrétaire général de la Présidence, Soumeylou Boubèye Maïga. Plusieurs membres du gouvernement étaient aussi présents : Tiena Coulibaly (Défense et Anciens Combattants) ; Général de Brigade Salif Traoré (Sécurité et Protection Civile) ; Mohamed El Moctar (Réconciliation Nationale) et Nina Wallet Intalou (Artisanat et Tourisme).

ibrahim boubacar keita ibk president rencontre groupe musique Tinariwen Region Kidal

Interrogé à sa sortie d’’audience, Eyadou Ag Leche, membre du groupe Tinariwen a qualifié cette visite d’un peu spéciale. «On est venu pour participer au suivi et parler de notre implication dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger», a-t-il expliqué.
Eyadou Ag Leche dit en outre avoir fait le déplacement avec les autres membres du groupe Tinariwen afin de remercier le chef de l’État pour avoir signé l’Accord de paix.
«Nous sommes très contents, parce que c’est un moment historique, car le groupe Tinariwen est ouvert pour rencontrer des gens. On essaye de donner le maximum pour avoir la paix, parce que la situation actuelle est un peu difficile, il faut que toutes les parties signataires de l’Accord l’appliquent le plus tôt possible», a-t-il insisté.
Les membres du groupe Tinariwen, dont les notes de musique sont fredonnés par plus d’un, sont assurément des ambassadeurs qui peuvent faire la promotion de la paix.

Massa SIDIBÉ

 

Source: Essor

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Dix ans du Forum MEDAYS de Tanger :IDÉES MALIENNES, DES BORDS DU NIGER AUX RIVES DE MÉDITERRANÉE

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Le Forum MEDAYS de Tanger au Maroc se prépare à vivre sa 10è édition du 8 au 11 novembre prochain sous le thème : « De la défiance aux défis : L’ère des grands bouleversements »

Dioncounda Traore ancien president transition trophee prix forum medays tanger

Le forum créé par le « Think Tank » marocain ‘’Institut Amadeus’’ poursuit son grand voyage du monde des idées dans la ville qui l’a vu naître et grandir, au bord de la méditerranée, sur une bande maritime qui fonde la limite historique, géographique et culturelle entre l’Afrique et l’Europe, à la croisée du Nord et du Sud, à la frontière de deux mondes géopolitiques, que tout unit et tout sépare en même temps. 
A la loupe d’un Malien, les MEDAYS peuvent être vus sous trois symboles : la construction de la place de l’Afrique dans le débat mondial, l’émergence d’un Maroc moderne et la consolidation des relations entre le Mali et le Maroc.

«L’ambition de créer un Forum marocain axé sur les préoccupations des pays du Sud, portée depuis le début par une équipe relativement jeune et ambitieuse, s’est réalisée au fur et à mesure, année après année», déclare Brahim Fassi Fihri, fondateur de l’institut Amadeus et rapporté par le Huffington Post.
L’inspiration, l’ambition, la motivation et la force de porter cet ambitieux « Think tank » qu’est l’Institut Amadeus et son Forum des MEDAYS ont fini d’écrire à Tanger une véritable success story de laboratoire d’idées dès le départ en 2008. D’année en année, des modestes nombres de participants en experts et en auditeurs, le Forum MEDAYS sort le grand jeu cette année pour une décennie de maturation. Pour cette dixième édition, les MEDAYS s’apprêtent à accueillir plus de 3.000 participants et 150 intervenants parmi lesquels, comme à l’accoutumée, plusieurs anciens chefs d’États et de gouvernements, des ministres, des décideurs politiques, des dirigeants d’entreprises, des universitaires ainsi que des représentants de la société civile et des médias. Tous ces participants auront l’occasion d’échanger autour du nouveau pouvoir économique de l’Afrique ainsi qu’autour des questions liées au développement durable et au nouvel échiquier géopolitique mondial.
Et du coup, les MEDAYS à eux seuls suffisent à écrire l’histoire moderne des relations entre le Mali et le Maroc. Aux premières heures de ce ‘’Forum du sud’’ tel que l’a imaginé l’Institut Amadeus, le Mali était bien là, à travers son chef de la diplomatie de l’époque, le ministre Moctar Ouane, aux côtés de son homologue marocain Taeb Fassi Fihri. A Tanger en 2008, une belle histoire s’écrivait, celle d’un laboratoire africain, pensé par des africains pour faire parler du monde par l’Afrique, faire parler l’Afrique au Monde, faire parler le monde de l’Afrique et faire parler l’Afrique avec le monde. Les MEDAYS jetaient ainsi les bases d’un dialogue permanent entre l’Afrique et l’Europe, voire l’Occident, à cheval de la méditerranée, entre le Nord et le Sud, entre doutes et espoirs, chocs et émergences, défis et obstacles.
Avec cinq participations, l’ancien ministre des affaires étrangères mesure le chemin parcouru. « Je saisis l’occasion de cette dixième édition pour féliciter le Président de l’Institut Amadeus, M. Brahim Fassi Fihri, pour sa vision et son leadership avisé qui ont fait des MEDays une véritable plateforme internationale de réflexion, de dialogue et de concertation.
Je me réjouis, à cet égard, que, ce faisant, un think tank du Sud apporte une contribution majeure à la réflexion sur les grandes thématiques de l’heure et à la formulation de solutions novatrices aux multiples défis auxquels est confronté le monde d’aujourd’hui, notamment ceux qui prévalent dans le Sahel et en Afrique de l’ouest (donc au Mali.) », nous a-t-il confié dans un récent entretien.
Le Mali a donc écrit l’histoire des MEDAYS dès le début en 2008, prenant sa place dans le débat géopolitique de l’heure, entre 2008 et 2011 dans le contexte de l’émergence des extrêmes, mais aussi des printemps arabes, de part et d’autre en Afrique et au Proche Orient, des prises d’otages successives dans le Sahel, des crises politiques en Côte d‘Ivoire, au Soudan, etc. Alors même que le forum lui-même naissait dans un contexte particulier le long de la méditerranée avec la tenue, quelques mois plutôt, de l’Union pour la Méditerranée. Ainsi, pour mieux lancer sur les fonts baptismaux un tel laboratoire d’idées, le Royaume chérifien n’a pas manqué de compter sur son grand prisme panafricain en associant des pays frères africains avec qui il partage des siècles d’histoire et de culture, au nombre desquels le Mali. En exemple d’illustration de ce prisme panafricain du Maroc, le tout premier grand prix MEDAYS a été décerné au Premier ministre zimbabwéen de l’époque, Morgan Tsvangirai.
Le Mali et la poudrière du Sahel
Lors de la 2ème édition en 2009, le Mali aura au moins deux participants : toujours le ministre des Affaires Etrangères, mais avec la mention spéciale du prix Business MEDAYS décerné à Malamine Koné, le fondateur de la marque d’équipements sportifs AIRNESS dont la success story avait fini de convaincre sur les rives de la méditerranée.
Dans la foulée des printemps arabes, les détonations dans la poudrière sahélienne ne mettront pas du temps à percer le Sahara pour se faire entendre à Tanger la blanche, dès l’édition de 2011. Avec les conséquences de la crise libyenne sur l’évolution socio-politique du Mali, les responsables maliens de premier plan ont été invités pour répondre à la nécessité urgente de décrypter un contexte extrêmement complexe, avec un coup d’état à Bamako et l’invasion de groupes narcoterroristes dans les régions du nord du pays. Aux MEDAYS 2012, le Premier ministre de la transition Cheick Modibo Diarra, un des invités phares, a saisi la tribune pour donner la vision du Mali sur le nouveau contexte au cours d’une session plénière, d’un thème des plus pertinents : « La poudrière sahélo-saharienne : quel rôle pour les acteurs régionaux et les grandes puissances ? ». Le Mali et le Sahel avaient fini, au cours de cette année 2012, de se placer aux premières loges des grosses inquiétudes des dirigeants et penseurs du continent et au-delà. « La situation au Sahel est une réelle poudrière comparable à l’Afghanistan » déclarait dès le début des travaux, le président de l’Institut Amadeus, Brahim Fassi Fihri, organisateur des MEDAYS.
Se fondant sur le coup du destin comme le sien, car, lors de l’édition précédente, il était au forum en tant que représentant de Microsoft en Afrique, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra avait plutôt préféré laisser entrevoir des lueurs d’espoirs pour l‘Afrique et le Mali. « L’Afrique dispose du potentiel aussi bien naturel qu’humain qui fera de lui le continent du 21ème siècle », a-t-il estimé ; tout en déclinant la vision du gouvernement sur le réarmement moral et matériel de l’armée malienne ou encore la libération des grandes villes.
Ouane, Dioncounda, Mara et Karim…
Entre cette édition et la suivante en 2013, le destin du Mali et du Premier ministre Diarra ont déjà basculé, entre le changement de gouvernement en décembre 2012 et l’intervention de l’armée française en janvier 2013, avec la libération des villes du nord du pays.
La 6ème édition en novembre 2013, intervient à la suite de ce contexte nouveau au Mali avec l’organisation d’élections libres et transparentes qui portent SEM Ibrahim Boubacar KEITA à la tête du pays. Des moments salués dans le monde entier et les MEDAYS rendent un hommage particulier au Mali en décernant le Prix spécial au président de la transition, M. Doncounda Traoré, président de la Transition, comme pour magnifier l’ensemble de son œuvre d’homme politique malien et africain.
« Le président Dioncounda Traoré a usé du sacrifice suprême pour mener la transition dans son pays. On n’oublie pas qu’il a été touché dans sa chair avec son agression jusque dans l’enceinte du palais présidentiel le 21 mai 2012 » disait le Président Brahim Fassi Fihri à la remise du trophée au président intérimaire sortant du Mali.
D’autres personnalités de premier plan de notre pays participent régulièrement aux MEDAYS, notamment, Moustapha Ben Barka (édition 2014) et Zahabi Ould Sidi Ahmed (édition 2013) alors ministres respectivement en charge de l’Industrie et des Affaires Etrangères, l’ancien Premier ministre Moussa Mara (éditions 2015 et 2016) ou encore l’honorable Karim Keita, président de la Commission défense de l’Assemblée nationale (éditions 2014 et 2016).
Intervenant lors d’un des panels en décembre 2016, sous le thème « Le Monde sous la Menace Terroriste : Construire de Nouvelles Politiques de Renseignement et de Défense, le parlementaire malien, saisit l’occasion pour saluer le rôle du Maroc dans la lutte contre le terrorisme. «Le Maroc est un acteur important, sur le plan international, en matière de lutte contre le terrorisme. Il fournit de grands efforts pour maintenir la paix au sein de son pays, son continent et partout ailleurs… Je remercie sa majesté le roi Mohamed VI pour son intervention au profit du peuple malien. Grâce à lui, on a pu mettre terme à la crise malienne et régénérer la paix dans notre pays », a déclaré Karim Keita.
Quant à Moussa Mara, il a fait partie des experts africains et européens ayant débattu, lors de la 8è édition, des crises sécuritaires, des instabilités politiques en Afrique et des défis liés à la stabilité du continent. Et comme illustration concrète de son lien avec cet important forum du sud, l’ancien Premier ministre est parmi le groupe d’auteurs du forum, dans une nouvelle plateforme de débat continu, avec un article publié le 30 septembre dernier intitulé : « Pourquoi a-t-on besoin du dialogue euro-africain ? ». Dans cet article de blog, l’homme politique malien estime que « l’Afrique des espoirs, bien que relatifs, s’impose sur l’échiquier géostratégique avec des atouts non négligeables. Il dispose de terres arables, de l’eau douce, d’une vigueur démographique avec une population majoritairement jeune alors que celle de l’Europe est en vieillissement ».
Si le Maroc et Tanger ont leurs MEDAYS, le Mali et Bamako ont le « Forum de Bamako ». Les organisateurs de deux évènements ont fini de réduire les distances entre les bords du Niger et ceux de la Méditerranée en ce qu’ils ont développé un espace de coopération participative et se côtoient alternativement dans les deux fora.
Lors de la 14è édition du Forum de Bamako, le Président de l’Institut Amadeus, Brahim Fassi Fihri donnait déjà un aperçu de ce que représente le dynamisme de la coopération entre le Mali et son pays. « Aujourd’hui, le Mali est stabilisé mais il reste beaucoup à faire, notamment dans le cadre du rapprochement entre les deux pays qui ont toujours eu des relations séculaires fortes, grâce à l’impulsion du Roi du Maroc et du Président Keita. Aujourd’hui, nous souhaitons renforcer ce lien sur des questions économiques, mais aussi politiques », a-t-il confié à notre confrère « Journal du Mali ». Cette déclaration était prémonitoire de la riche publication, sous sa propre direction, éditée par l’Institut Amadeus en 2017 sur la place du Maroc en Afrique intitulée : « le Maroc en Afrique, la voie royale ».
Au regard de la qualité de la participation du Mali aux différentes éditions des MEDAYS, depuis leurs création, et de la place prépondérante de nos deux pays sur l’échiquier continentale, sur les questions de la sécurité au Sahel, de l’extension de la CEDEAO à de nouveaux adhérents dont le Maroc, il est une évidence que la culture du débat, dans une vision africaine et sud-sud doit être aussi au cœur de la coopération entre le Maroc et le Mali.
Le thème de dixième édition est bien édifiant à ce propos : «De la défiance aux défis : L’ère des grands bouleversements».
Alassane SOULEYMANE*
Journaliste-Expert en communication institutionnelle
*En tant que journaliste à l’ORTM et conseiller technique à plusieurs reprises pour le Gouvernement, Alassane Souleymane a couvert six éditions des MEDAYS de Tanger

 

Source: Essor

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Le Franc CFA : UNE MONNAIE AU CŒUR DE LA CONTROVERSE

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Le Franc des colonies françaises d’Afrique à l’origine et devenu Franc de la communauté financière africaine (Fcfa) est au cœur de la polémique surtout depuis que l’activiste franco-béninois Kémi Seba a brûlé un billet de 5000 Fcfa, en août dernier, pour protester contre cette monnaie qu’il juge encore coloniale.

argent billet cfa corruption money

Mais il faut l’admettre dans l’esprit de beaucoup d’intellectuels (à tort ou à raison), le Fcfa est considéré depuis longtemps comme un instrument de domination du colonisateur et fait débat dans nos pays. Les ultras arguent simplement que c’est une monnaie d’exploitation qui ne doit pas encore exister. Ils entendent continuellement protester contre cette monnaie jusqu’à ce qu’on la supprime.
«L’avenir du Fcfa» était le thème d’une conférence-débat organisée mardi dernier par la promotion 2012-2016 de la Faculté des sciences économiques et de gestion (FSEG) à l’Université des sciences sociales et de gestion de Bamako (USSGB).
La rencontre qui a eu lieu à l’amphithéâtre préfabriqué 2 de la FSEG s’inscrit dans le cadre des activités du Projet pilote de préparation d’entrée dans la vie active (PPP-EVA) de la promotion 2012-2016 de la FSEG.
Le conférencier principal était l’ancien Premier ministre Moussa Mara. Y étaient aussi le parrain de la promotion, Pr Bani Touré et nombre d’invités. Dans un bref exposé liminaire, l’ancien chef du gouvernement a fait l’historique du Fcfa. Moussa Mara pense que le débat sur le Fcfa ne doit pas être passionné.
Il a soutenu que les réflexions sur cette monnaie sont utiles mais devraient être relayées par de vraies discussions au niveau des décideurs pour vraiment se prononcer sur l’avenir du Fcfa. Le conférencier trouve même intéressant que les jeunes élites s’intéressent à cette question majeure. Il rappelle que le débat doit se faire sur la monnaie et non la France.
«Les dirigeants, élites et intellectuels africains doivent mener la réflexion et le débat sur une possible sortie des anciennes colonies françaises de cette monnaie au lieu d’en vouloir à la France», a expliqué Moussa Mara. Il s’est dit convaincu que le Fcfa a des avantages et inconvénients.
A en croire l’ancien Premier ministre, l’unité des Etats membres, la crédibilité et la discipline budgétaire et monétaire du CFA sont des aspects positifs. Et Moussa Mara d’ajouter que la mise en cause de la souveraineté des Etats membres, l’inflation, la réserve monétaire des Etats membres de la zone comme garantie (7000 milliards de Fcfa) dans le trésor français et l’importation des produits sont des éléments négatifs du Fcfa.
Le parrain de la promotion 2012-2016 de la FSEG a également donné son avis sur la discussions. Il a abordé l’épineuse question de l’école malienne dont l’avenir, à en croire certains pédagogues, s’écrit désormais en pointillé.
Bani Touré, juge l’enseignement trop sérieux pour le laisser aux mains des seuls enseignants. Pour lui, il est clair que tout le monde doit apporter sa pierre dans la construction de l’école.
La conférence-débat était couplée à la présentation et dédicace du livre du conférencier principal Moussa Mara. Le livre intitulé : «Jeunesse africaine» est une invite à la jeunesse du continent à compter sur elle-même d’abord.
Edité par la maison d’édition française «Mareuil», l’ouvrage a été vendu aux étudiants sur place à 7000 Fcfa.
Baptisée le 19 aout dernier du nom de Bani Touré, la Promotion 2012-2016 de la FSEG a aussi saisi l’opportunité pour lancer son PPP-EVA qui vise l’amélioration de l’employabilité des sortants de la FSEG.
Il ambitionne également d’amener chaque sortant de la FSEG à avoir un projet professionnel.

Sidi Y. WAGUÉ

 

Source: Essor

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71è anniversaire de l’US-RDA : SOUS LE SIGNE DE L’UNITÉ NATIONALE

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Dans le cadre de la célébration du 71è anniversaire de l’Union soudanaise du Rassemblement démocratique africain (US-RDA), les responsables de l’Union malienne du rassemblement démocratique africain (UM-RDA Faso Jigi) ont organisé une conférence débat, samedi dernier, au Mémorial Modibo Keita.

caricature livre couverture Modibo Keita ancien president malien us rda

«L’US-RDA et la lutte pour l’union politique», «Les contraintes et acquis», «L’exercice du pouvoir, quels enseignements à tirer?», sont quelques uns des thèmes développés par des personnes ressources, notamment l’historien et ancien ministre, le Pr. Modibo Diakité, le Dr Almouzar Maïga, le Pr. Kessourou Sissoko, le président du Rassemblement pour le développement et la solidarité (RDS), le Pr Younous Hamèye Dicko. Les différents exposés ont donné lieu à des débats instructifs.
Dans son discours d’ouverture, le président de l’UM-RDA Faso Jigi, Ibrahim Bocar Ba, a rappelé que l’US-RDA fut créée le 22 octobre 1946. La célébration des 71 ans de sa création, a indiqué Ibrahim Bocar Ba, est une occasion de procéder à une rétrospective de ses combats qui ont permis à notre pays d’accéder à la souveraineté nationale et internationale. «Né suite à la rencontre de Bamako qui a vu l’Afrique à travers ses grands dirigeants tels que Félix Houphouët Boigny, Mamadou Konaté, Modibo Kéita, Ahmed Sékou Touré, Hamani Diori, Maurice Yameogo, Ouezzin Coulibaly, pour ne citer que ceux-là, le parti panafricaniste s’est implanté dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Face à des adversaires solides et tenaces protégés par la métropole, le RDA a remporté des victoires éclatantes», a-t-il rappelé.
M. Ba a témoigné que les 8 ans de pouvoir, de résistance face au colonialisme, au néocolonialisme, à l’impérialisme et à toutes les forces d’exploitation et d’oppression, ont permis de franchir des pas décisifs dans la construction de l’unité nationale, tant aux plans politique, économique que sécuritaire. « Au plan politique, le sentiment d’appartenance à une même nation, de Diboli à Kidal. Au plan économique, la création d’une monnaie nationale et d’une cinquantaine de sociétés et entreprises d’État, a permis de doter le pays d’un tissu industriel respectable. Au niveau sécuritaire, une armée de métier avec des hommes et des femmes engagés à mourir pour la défense de la patrie », a-t-il affirmé.
Le président de l’UM-RDA Faso Jigi a remercié le président Ibrahim Boubacar Kéita, pour toutes les actions concrètes qu’il n’a cessé de poser en vue de restaurer l’image des pères fondateurs: Mamadou Konaté et Modibo Kéita ainsi que leurs compagnons. Il dira que les fêtes du centenaire de la naissance du président Modibo Kéita et son nom que porte désormais l’aéroport international de Bamako Sénou en sont les plus belles illustrations.
Quant au Dr Almouzar Maïga, il a rappelé que les pères fondateurs ont lutté pour la décolonisation et l’indépendance du Mali parce qu’il y avait une certaine unité d’objectivité.
Cette union, a-t-il dit, est en train de s’effriter de nos jours. Dans son intervention, le professeur Kessourou Sissoko a souligné que l’US-RDA avait des responsables humbles. « Ils étaient des hommes de parole », a-t-il témoigné, ajoutant que le parti avait entrepris plusieurs actions pour consolider l’unité nationale.
Le Pr Younous Hamèye Dicko a rappelé que compte tenu de la diversité linguistique, l’US-RDA avait décidé de conserver la langue du colonisateur. «Il faut saluer le leadership de l’US-RDA pour avoir mené notre pays à l’indépendance et créé les conditions de l’existence de notre pays et de son unité», a-t-il salué.
Plusieurs personnalités étaient présentes, notamment l’ancien Premier ministre, Moussa Mara, les membres du conseil de sages de l’UM-RDA Faso Jigi, les représentants des partis politiques amis.

Mamadou SY

 

Source: Essor

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Génie militaire : DES SOLDATS PRÊTS À SERVIR LA NATION

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Une cérémonie solennelle tenue à la place d’armes du 34è bataillon du génie militaire a couronné la fin de la formation professionnelle de plus de 600 jeunes recrues pour le compte du contingent 2015.

Commandant Hassane Maiga Colonel Boubacar Diallo direction genie militaire remise diplome attestation

Dans son allocution, le chef de Corps du 34è bataillon, le lieutenant colonel Sidi Lamine Traoré, a affirmé que l’événement constitue l’aboutissement d’un travail collectif considérable commencé, il y a plus de 8 mois, suivant les directives de la direction du Génie militaire. Le lieutenant-colonel Sidi Lamine Traoré a remercié le directeur du Génie militaire, le colonel Boubacar Diallo, et l’ensemble de son staff pour leur très grande disponibilité, l’assistance matérielle et financière qu’ils ont quotidiennement apportée. À l’endroit des jeunes soldats, il a dit qu’il demeure convaincu qu’ils feront bon usage des techniques apprises sur la spécialité du Génie.
Quant au sous-directeur des études et formations par intérim du Génie, le Commandant Hassane Maïga, il a fait savoir que les troupes militaires instruites sont entrainées et préparées pour le combat.
Le Commandant Hassane Maïga a aussi souligné que l’objectif de cette formation était de driller ce dernier contingent au double emploi du génie, à savoir l’Arme et le service.
«La formation commune de base qui a duré 8 mois a permis non seulement aux jeunes soldats de comprendre le combat du génie afin d’assurer la mobilité des troupes, mais aussi de servir dans le cadre du développement économique. La pratique de la théorie apprise a été assurée par un bivouac au Centre national d’entraînement commandos à Samanko pendant 3 jours. Aujourd’hui, plus que jamais, ces jeunes soldats sont prêts à sévir partout. Certains sont déjà sur le chantier d’entretien de la route nationale N°16», a-t-il précisé.
Par ailleurs, le Commandant Hassane Maïga a salué le savoir-faire des formateurs pour les résultats obtenus. Selon lui, ces résultats constituent à n’en pas douter, le couronnement d’efforts louables.
Après avoir observé une minute de silence à la mémoire des soldats tombés sur le champ de l’honneur, le directeur du Génie militaire, a ensuite précisé que sa direction est une arme d’appui par excellence aux unités de terrain. «Nous avons jugé opportun, après 6 mois planifiés, de continuer 2 mois durant pour donner la quintessence des bases du Génie à cette jeune génération. Je suis sûr qu’ils seront à la hauteur de leur mission, car certains d’entre eux sont engagés sur le théâtre de l’opération Dambé. Les objectifs majeurs de ces directives sont la formation, l’inspection et l’engagement opérationnel. À cet état d’esprit, nous devons nous sacrifier pour notre pays. Notre baromètre d’évaluation reste la population. Sans elle, nous ne pourrons pas tenir ce défi », a-t-il déclaré.
La remise symbolique d’attestations et des insignes du Génie aux 10 premiers du contingent qui ont été promus à l’emploi d’ici 2018 et le défilé militaire ont mis fin à la manifestation.

Mamadou SY

 

Source: Essor

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Argent, sécurité et gouvernance démocratique : LES AFRICAINS FONT LE LIEN

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Dans quelle mesure les fonds illicites sapent-ils la gouvernance démocratique, l’état de droit et la sécurité dans les pays africains ? Quelles sont les sources de fonds illicites et quels sont les mécanismes par lesquels ils sont utilisés pour influencer la gouvernance démocratique et l’état de droit dans les pays africains ? Quels sont les moyens efficaces pour freiner l’influence de fonds illicites sur la gouvernance démocratique et l’état de droit dans les pays africains ? voici quelques questions auxquelles la Conférence internationale de dialogue politique «Argent, sécurité et gouvernance démocratique en Afrique», ouverte, jeudi, au Radisson Blue, essaie de répondre et de proposer des pistes de solution durable.

pierre buyoya  moussa mara premier ministre

L’ouverture de ces assises de deux jours, qui ont pris fin vendredi, était présidée par le Haut représentant de l’Union africaine au Mali et dans le Sahel, Pierre Buyoya. C’était en présence de l’ancien Premier ministre, Moussa Mara.
Cette conférence s’inscrit dans le cadre du projet : argent, sécurité et gouvernance démocratique en Afrique, lancé par le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) et le Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS). Ce projet entend générer des connaissances pouvant contribuer à la formulation et la mise en œuvre de politique sur les interactions entre argent, sécurité et gouvernance démocratique en Afrique. Il ambitionne aussi de renforcer les liens entre chercheurs et praticiens et façonner la politique publique.
Car, selon les organisateurs, le lien entre argent, sécurité et gouvernance est indéniable. Pour la simple raison que les problèmes de gouvernance alimentent, selon eux, l’insécurité qui compromet les efforts de promotion de la bonne gouvernance dans de nombreux pays. Pour eux, les flux financiers illicites subvertissent la bonne gouvernance.
Ainsi, durant deux jours, chercheurs, décideurs politiques, acteurs de la société civile africaine, produiront, à la lumière des communications, trois documents de politiques qui seront publiés par le CODESRIA et l’UNOWAS. Il sera également produit un numéro spécial de la revue du CODESRIA, «Afrique et développement» que pourront exploiter les décideurs, qui, généralement, n’ont pas accès aux résultats des travaux des chercheurs.
Intervenant à l’ouverture des débats, Pierre Buyoya, connu pour son franc parler, n’est pas allé par quatre chemins pour établir le lien entre argent, sécurité et gouvernance. Selon lui, la question de l’argent, qui est à la base de la déstabilisation de la plupart de nos Etats, est souvent considérée comme un tabou.
Il a cité, à titre d’exemple, les négociations d’Alger au cours desquelles les aspects en lien avec les trafics illicites, qui sont au cœur des problèmes dans le Nord du Mali, ont été écartés. Or, les seigneurs de guerre, les administratifs ferment, selon le diplomate, les yeux sur ces sources de financement illicite, en laissant passer les convois contre intéressements, a-t-il dit, révélant que les armées irrégulières sont financées par des barons des trafics illicites et des multinationales.
La mauvaise gouvernance, qui est une autre source de financement et d’enrichissement illicite, est aussi à l’origine des maux de l’Afrique. «Nous vendons nos pétroles, minerais et autres richesses à vil prix», a-t-il pesté. Et, au même moment, le continent, à cause de ces pratiques de mauvaise gestion et de détournement de fonds publics, recourt aux moyens d’autres puissances pour assurer sa sécurité, a relevé M. Buyoya.
La directrice exécutive de Sunu capital humain, Woré Ndiaye, abondera dans le même sens. Selon cette représentante de la société civile sénégalaise, la volonté politique existe, mais elle ne suffit pas. «Elle a besoin d’être renforcée avec les contributions de chercheurs, d’acteurs politiques et de la société civile», a-t-elle souligné. Car, cet argent illicite dont on parle est, selon elle, sujet de beaucoup de transaction à travers la drogue, la cigarette, le trafic humain, le blanchiment d’argent. «Ces flux de capitaux nourrissent des conflits à travers l’Afrique, amènent l’insécurité, si bien que la gouvernance devient difficile en Afrique», a confirmé Woré Ndiaye.
A titre d’exemple, l’argent illicite est utilisé, de l’avis des chercheurs, pour financer les campagnes électorales, acheter les votes, financer des groupes d’autodéfense (armés). Il sert aussi, selon des experts présents, à influencer les votes dans les parlements et les décisions de justice. Toute chose qui, selon eux, créent des frustrations qui sont aussi à l’origine de plusieurs conflits et autres révoltes sociales.
C’est pourquoi, il est nécessaire d’intégrer la société civile et établir un lien entre les forces de sécurité, selon la directrice exécutive de Sunu capital humain. Pour Woré Ndiaye, il urge pour nos Etats de voir la hausse les budgets alloués à la défense et la sécurité. «La majeure partie de nos pays africains investit moins de 2 % de leur PIB dans la sécurité», a-t-elle déploré.
Auparavant, le recteur de l’Université des lettres et des sciences humaines, Macki Samaké, avait souhaité la bienvenue aux participants. Il a ensuite invité les uns et les autres à un retour à nos valeurs culturelles cardinales qui sont, selon lui, fondées sur la loyauté, la droiture, le respect de la chose publique.

Cheick M. TRAORé

 

Source: Essor

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Diaspora : Ceux qui ont collé la honte au PM Abdoulaye I. Maïga en France

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Le fiasco intervenu courant semaine dernière lors de la rencontre du premier Abdoulaye I. Maïga avec la communauté malienne en France, n’est autre que l’œuvre d’un petit clan mafieux qui, depuis belle lurette, ne souffle plus dans la même trompette que la majorité de la diaspora malienne en France ! A la tête de ce clan, l’actuel ambassadeur du Mali en France, Cheick Mouctary Diarra qui veut à la fois protéger ses amis et ses intérêts.

abdoulaye idrissa maiga premier ministre malien declaration politique generale gouvernement assemblee nationale dpg pm

A l’origine de ce divorce total, la destitution, le 28 mai 2016,  de M Hamedy Diarra  du poste de président  du Haut Conseil des Maliens de France. Ce poste lui a été retiré à la suite de graves malversations financières portant sur les cotisations des membres et des subventions publiques octroyées par le Ministère de l’intérieur français. M. Diarra est aussi accusé de faux et usage de faux. Il lui est également est reproché à l’ancien président des irrégularités administratives à savoir la non déclaration du bureau à la préfecture comme l’exige la loi française de 1901.

Après sa destitution M. Hamedy Diarra a pris l’initiative d’assigner  en justice la communauté malienne de France ce qui entraînant une réplique du nouveau  bureau en l’attaquant sur le fond du dossier à savoir les malversations financières et autres délits associés. Une bataille judiciaire  qui a  du mal à aboutir  car  le mis en cause a un  ‘‘protecteur’’ qu’est la personne de l’ambassadeur lui-même accusé dans l’ensemble d’avoir occulté  toutes procédures pénales contre M. Hamedy Diarra.  La procédure  judiciaire est encore cours, mais bloquée !

C’est justement pour cacher cette sale image qui plane sur la diaspora malienne en France, que l’ambassadeur Cheick Mouctary Diarra avait tout planifié pour que l’hôte du jour, le PM  Abdoualye I. Maiga, ne soit au parfum de rien.  Tous ceux qui sont considérés comme une menace capables de dévoiler cette vérité au visiteur, ont été écartés.  Ce faisant, a-t-on appris, une liste d’intervenants pour la rencontre  a été soigneusement préétablie. N’importe qui n’était pas autorisé à prendre la parole et chaque intervenant avait pour consignes de faire d’abord les éloges de l’ancien président  du Haut Conseil des Maliens de France. Histoire de faire croire au premier ministre que tout ce que l’on dit sur la question n’est que mensonge.

En outre, ce n’est pas tout le monde qui avait accès à la salle de la rencontre. Résultats : Cafouillage partout à travers des injures publiques entre des maliens dans les rues de Paris.  Au finish, c’est l’actuel président du haut conseil des maliens de  France Demba Diabira qui sera reconnu par le service protocolaire du premier ministre r  comme principal interlocuteur  alors que l’ambassadeur Cheick Mouctary Diarra avait déjà préparé Hamédy Diarra pour jouer ce rôle. Encore du cafouillage, honte et désolation sur les visages !  Pour les un et les autres, l’ambassade a juste saboté la  rencontre à travers ces différentes manouvres qui n’ont pas marché.

Les deux ‘‘Diarra’’  (Cheick Mouctary et Hamedy) ne sont pas les seules figures qui ont monté ce coup. Tous d’un seul clan mafieux, d’autres mis en cause s’appellent Diadiè Soumaré et Tidiane Djimé Diallo. Ce dernier est le frère de l’ancien secrétaire général de la présidence, Toumani Djimé Diallo, actuellement ambassadeur du Mali en Allemagne. Ancien  conseiller à l’Ambassade du Mali en France, Tidiane Djimé Diallo a été relevé de son poste depuis quelques mois et rappelé au pays par le ministère de tutelle, mais jusque-là il peine à pilier bagages. L’on se demande pour qui il est opère désormais pour qui ?

 

Des ‘‘nègres violents’’

Des ‘‘nègres violents’’, c’est le qualificatif donné par l’ambassadeur du Mali en France à la communauté malienne de la France. Cheick Mouctary Diarra, ancien conseiller de l’ancien président Alpha O Konaré et très proche de l’actuel président de la République IBK, n’apprécie pas du tout le cri de revendications de ses compatriotes demandent encore justice à la suite des malversations financières par M. Hemedy Diarra : ‘‘Au lieu d’œuvrer à l’apaisement l’ambassadeur Diarra continue à semer la graine de la division au profit  d’un individu qui aura un jour ou l’autre à répondre de ses actes devant les tribunaux français’’, martèle-t-on.

Mois de solidarité : La contribution du Mouvement ‘‘IBK-2018’’

C’est au quartier ‘‘Fandjiguila’’ en commune I du district de Bamako que le mouvement  ‘‘IBK-2018’’ a apporté sa contribution dans le cadre de la célébration du traditionnel mois de solidarité.  Ce jeune groupement politique récemment lancé pour soutenir le président IBK  dans la reconquête du pouvoir en 2018, a accordé son geste  au vieux Ibrahim Guindo, 110 ans  (Né en 1907) et considéré comme la personne la plus âgée de la dite commune I.

Ce don symbolique est composé de six sacs de Riz, 10 cartons de savons et une enveloppe de 50.000 Fcfa. Tradition  oblige, une calebasse contenant des noix de colas a été aussi remise au doyen  Ibrahim Guindo. Pour l’occasion le récipiendaire et autres notabilités de  la  commune I dont le chef de quartier ayant participé à la cérémonie de remise, ont tenu a  remercié le Mouvement ‘‘IBK-2018’’ pour ce geste solidaire qui, ont-ils dit, est un premier du genre !

Au  président du Mouvement ‘‘IBK-2018’’, M. Abdoul Aziz Diallo,  de rappeler que le geste est juste symbolique et fait dans le cadre de la célébration du mois de solidarité célébré chaque année par le gouvernement du Mali.  Occasion pour lui d’implorer des prières et des bénédictions de la part  des notabilités présentes pour la paix et la cohésion au  Mali. Ce qui a été fait avec satisfaction !

Djibi Samaké

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Aéroport du Mali : Va-t-on vers la privatisation ?

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Privation de l’Aéroport du Mali ? Ce scénario n’est pas écarté si rien n’est entrepris par les autorités compétentes pour mettre fin à la mauvaise gestion dont est victime cette société depuis 2013. Pour la circonstance l’un des deux comités syndicaux a encore alerté sur la question lors d’une conférence de presse le lundi 16 octobre à la Maison de la Presse.

 aeroport bamako senou

Violation flagrante des textes, procédures de recrutement respectées,  dilapidation des ressources ! Selon  Mohamed M. Diallo, responsable du comité syndicale affilé à la CSTM et initiateur de ladite conférence de presse,  les travailleurs de l’ADM ont vécu beaucoup de difficultés  2013 à nos jours. Au nombre de ces difficultés, a-t-il dit,  la violation des textes notamment l’ordonnance 91-014/PCCSP portant principe de fonctionnement de l’ADM, ordonnance qui fixe les principes de fonctionnement et de gestion des EPIC.

Parlant de la violation de ce document  M. Diallo a déploré l’installation de l’agent comptable de l’entreprise par les responsables. Selon lui, ce dernier est un élément de contrôle qui est exclu du champ des EPIC. Pour lui, le comité de gestion de par sa composition doit représenter l’ensemble des sensibilités de l’entreprise et cela n’est pas respecté au niveau de l’ADM.

Au chapitre des recettes, M. Diallo nous apprend que  le résultat d’exploitation est déficitaire de près de 2 milliards FCFA alors qu’en 2011, l’entreprise avait enregistré un résultat d’exploitation de 2 milliards 800 millions FCFA. A ces faits s’ajoutent des cas de dilapidation des ressources telle que l’ l’harmonisation des façades de l’ancienne aérogare qui a couté plus de 2 milliards. Selon le conférencier cette dépense est ‘‘inutile’’ puisque, dira-t-il, l’ancienne aérogare n’est plus d’utilité et son harmonisation à très peu d’impact. Et plein d’autres cas de malversations financières !

 

Et le hic dans tout ça, c’est qu’un camp militaire tout entier a mystérieusement disparu dans les  locaux de l’aéroport du Mali. Ce camp qui portait  de Damien Boiteux, premier soldat français tombé sur le sol malien en 2013, était d’une valeur de près de 3 milliards FCFA et avait été équipé et   offert par l’opération Serval à l’Aéroport Du Mali sur un espace de plus de 30  hectares.

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Un drapeau pour chaque école : L’acte citoyen du mouvement ‘‘ça suffit, on ne croisera plus les bras’’

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Le mouvement ‘‘ça suffit, on ne croisera plus les bras’’ qui a pour combat principal la lutte contre la corruption, s’engage à donner un drapeau tricolore à chaque école du Mali. Le processus est déjà lancé et deux établissements ont reçu la visite de la délégation dudit mouvement.

mouvement ca suffit aide dons orphelin mendite orphelinat pouponniere jardin enfant

Il s’agit d’abord d’un jardin d’enfant  au quartier ‘‘AC I 2000’’ en commune IV du district de Bamako, puis du  lycée  Askia Mohamed, l’un des plus anciens établissements scolaires du Mali. Le lycée a reçu son drapeau lundi dernier 16 octobre à travers une cérémonie symbolique. C’est avec le même drapeau offert en guise de citoyenneté que les responsables du lycée ont procédé à la montée des couleurs en présence élèves  et enseignants.

Selon M Yéri Bocoum, président du mouvement ‘‘ça suffit, on ne croisera plus les bras’’, le même geste va continuer dans tous les établissements scolaires du Mali : ‘‘C’est notre manière à nous de contribuer à la culture de citoyenneté’’,  dit-il tout en précisant cette initiative ne va entraver en aucun cas  le combat principal du mouvement qu’est la lutte contre la mauvaise gouvernance.

Dans le cadre de la lutte contre la mauvaise gouvernance, faut-il le rappeler, le mouvement  a lancé le 17 octobre dernier à Bamako  sa caravane nationale. Une caravane d’éveil citoyen qui va sillonner l’ensemble du pays.  Après Bamako, et toujours dans le cadre de sa caravane nationale, le mouvement ‘‘ça suffit, on ne croisera plus les bras’’ est attendu ce 20 octobre à Kayes.

D. Keita

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Amadou Baiba Kouma œuvre pour le mois de la solidarité à Barouéli

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Initié en 1995 par Ibrahim Boubacar Keita, alors premier ministre du président Alpha Oumar Konaré, le mois de la Solidarité et de la lutte contre l’exclusion au Mali vise à soutenir et à renforcer des valeurs de solidarité qui fondent l’identité malienne. 

Dans le cercle de Barouéli, l’opération a surtout été marquée par les dons de l’opérateur économique Amadou Baiba Kouma.amadou baiba kouma baroueli operateur economique

L’homme d’affaires a laissé parler son cœur en offrant des moyens de transport aux plus démunis et aux handicapés. Plusieurs motos Jakarta ont ainsi été offertes aux bénéficiaires. amadou baiba kouma baroueli

Par ce geste Amadou Baiba Kouma montre qu’au delà des œuvres caritatives des autorités publiques, les citoyens maliens doivent aussi agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité et de solidarité.

Source:Bamada

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Présidentielle 2018 : L’ultime mission que les Maliens s’apprêtent à confier aux leaders religieux Dicko et Haïdara

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Au Mali, ils sont présentement les deux leaders les plus influents de la société civile dont l’influence quasi-mystique n’est point à démentir. En plus du mouvement radical “Alternance 2018”, récemment initié par l’activiste Ras Bath et qui, en son for intérieur, prévoit de tout mettre en œuvre pour faire partir IBK de la présidence, les bons offices de Mahmoud Dicko et Ousmane Chérif Madani Haïdara seront bientôt sollicités pour convaincre le président à renoncer à un 2e mandat. Dans le seul but que les portes d’un nouvel enfer ne soient ouvertes à un Mali qui a déjà assez souffert entre ses mains au cas où un second quinquennat viendrait à lui être accordé.

 cherif ousmane madani haidara amsardine mahmoud dicko hci

Les leaders islamiques du Mali ont joué un rôle décisif dans l’élection d’IBK en 2013 après l’avoir “mystiquement” présenté à leurs fidèles comme étant le “meilleur choix”. Ils ont tous, aujourd’hui, pour mission d’empêcher la réélection d’Ibrahim Boubacar Kéita au regard, non seulement, d’un bilan affreusement décevant, mais aussi et surtout leur mauvaise prophétie pour avoir erronément guidé leurs fidèles vers le pire choix.

Et quiconque en dehors de Mahmoud Dicko, président du Haut conseil islamique du Mali et Ousmane Chérif Haïdara, Guide des Ançar, réussirait mieux une rare mission ? L’influent Shérif de Nioro (M’Bouillé), quant à lui, avait longtemps fait part de son immense déception au président IBK après lui avoir très clairement signifié qu’aucune des promesses solennellement faites au peuple malien n’avait été tenue.

Parmi les mouvements de masses qui convergeaient vers différents lieux de campagne où IBK promettait monts et merveilles aux Maliens, jusqu’aux bureaux de vote en passant par les meetings enflammés de “Sabati 2012”, l’écrasante majorité de ceux qui sont restés inlassablement mobilisés en faveur du choix d’Ibrahim Boubacar Kéita comme nouveau président de la République du Mali, l’étaient sur fond de consignes données par des guides religieux, notamment dans des mosquées presque devenues des lieux de propagande électorale et de diatribes contre tous ceux qui y étaient opposés.

Aujourd’hui, ces extraordinaires moments de mobilisation ont nettement fait place à un profond ressentiment. Les espoirs, intensément nourris, seront purement et simplement saccagés par la gouvernance d’un homme qui, en vérité, n’avait aucune solution pour le Mali : un pouvoir dont la gestion n’a essentiellement consisté qu’à institutionnaliser l’oligarchie et le clanisme, ouvrant un boulevard aux pires scandales financiers de notre vie de nation.

D’où une succession incroyable de grognes sociales dont certaines aux conséquences meurtrières ainsi qu’un taux d’immigrés maliens vertigineusement en hausse.

Au vu d’une hécatombe sociale engendrée par la gestion calamiteuse d’un régime qui est à son dernier virage, les chefs religieux du Mali ont plus que jamais l’impérieux devoir de réparer l’énorme tort qu’ils ont causé aux Maliens, les fidèles musulmans, en particulier, qu’ils ont poussés massivement et aveuglement à porter leur choix sur Ibrahim Boubacar Kéita dont le bilan du quinquennat s’est révélé hautement inexcusable.

Si Dicko et Haïdara ont pu peser de leur poids pour convaincre IBK à surseoir à son projet de révision constitutionnelle, la dernière mission que le peuple attend d’eux à présent est d’amener celui-ci à se retirer du pouvoir dès la fin de son mandat : l’alternative pour un Mali nouveau, désormais libre de toute gestion moyenâgeuse et assassin de la chose publique.

Dilika Touré

 

 

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Corruption, impunité, délinquance financière : Comment les partenaires du Mali ont “déposé le président Kéita”

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Entre le régime d’IBK et les partenaires du Mali, surtout financiers, c’est désormais la méfiance. La crise de confiance, légèrement installée entre les deux parties depuis quelques temps, s’est largement détériorée avec la publication du rapport annuel 2015 du Bureau du Vérificateur général sur des cas de malversations et de fraudes. Le divorce s’explique d’abord par le bruit qui a entouré la publication de ce document.

 ibrahim boubacar keita rpm ibk

Le saviez-vous ? C’est sous forte pression de certains pays partenaires, à travers leurs représentations diplomatiques, que le contenu du rapport annuel 2015 du Bureau du Vérificateur général a été rendu public. Après remise du document au président de la République le 11 octobre à Koulouba, aucune information sur les  chiffres  n’avait filtré. Ce qui avait provoqué l’indignation de certains partenaires du Mali.

Au nombre des partenaires, qui ont clairement fait part de leur “mécontentement” à qui de droit, figure le Canada : “… Sous une forte pression du Canada par le biais de son ambassadeur, le pouvoir a été obligé de laisser publier le rapport ce jeudi”, rapporte le site d’informations “Africa-Kibaru”. Et d’ajouter que c’est “sur recommandation du cabinet présidentiel que le Vérificateur général a omis les chiffres du rapport”, lors de la remise officielle du document à Koulouba.

Vrai ou faux ? Ce qui est sûr, ce n’est que dans la journée du jeudi 12 octobre que les premiers chiffres du rapport ont été rendus publics dans un communiqué signé par la cellule de communication du Bureau du Végal en date du 11 octobre. Depuis lors, le rapport est disponible partout en version électronique. Chose que l’on peut considérer comme une innovation car, dans le passé, ce n’est pas tout le monde qui avait accès au contenu du rapport du Vérificateur général immédiatement après sa remise au président de la République.

Il faudrait parfois attendre des mois ou être dans les secrets. Des fois, le document en intégralité était inaccessible avant la tenue de la traditionnelle conférence de presse qui pouvait prendre plusieurs semaines après, ce que les partenaires ont voulu empêcher cette année.

 

Comment sommes-nous arrivés là ?

C’est probablement le laxisme qu’a fait l’actuel régime dans le traitement des rapports précédents qui a provoqué l’indignation des partenaires du Mali. De 2013 à 2015, plusieurs milliards de F CFA ont été détournés des caisses de l’Etat sans qu’aucun mis en cause ne soit  inquiété par la justice. Les rapports dorment dans les tiroirs.

En 2013, et selon le rapport annuel du Bureau du Vérificateur général, 80,21 milliards de F CFA dont 12,28 milliards de fraude et 67,93 milliards de mauvaise gestion, ont été détournés des caisses de l’Etat.

Pour l’année 2014, ce sont 72,97 milliards de F CFA dont 33,95 milliards de fraude et 39,02 milliards de mauvaise gestion. Et en 2015, les manquements ont entraîné des déperditions financières se chiffrant à 70,13 milliards de F CFA dont 32,78 milliards de F CFA en fraude et 37,35 milliards de F CFA en mauvaise gestion.

Mathématiquement, l’Etat malien a perdu en trois ans d’exercice 223 milliards 310 millions  de F CFA, soit 206 millions par jour. Un record jamais encore égalé depuis la mise en place du Bureau du Vérificateur général. Le hic est que les principaux mis en cause semblent être des  proches du pouvoir. D’où la colère des partenaires.

 

Et aussi…

Le rapport annuel 2015 du Bureau du Végal n’est que la face visible de l’iceberg, la goutte d’eau qui a fait déborder la vase. Il y a très longtemps que tout n’est pas rose entre  l’actuel  régime et certains partenaires du Mali. A l’origine de cette crise de confiance, l’influence de l’entourage du pouvoir dans la gestion des affaires publiques.

Il s’agit notamment de l’honorable Karim Kéita, fils du président de la République. Il se dit que “le président Kéita (c’est comme ça comme qu’on appelle IBK dans les salons diplomatiques) n’aurait pas connu tout ce gâchis si le député élu en Commune II ne s’était pas mêlé de la vie politique jusqu’à avoir une influence sur les décisions importantes de la nation”. Il se dit tout simplement que c’est  lui qui a “gâché” le pouvoir de son père.

L’honorable Karim Kéita, s’il n’a pas encore son nom cité dans les rapports publics, certains documents confidentiels parlent bien de lui. Ça se murmure, qu’il est malin et ne laisse aucune trace derrière lui. Aucune trace ? Absolument ! “C’est pourquoi on aura beaucoup de peine à prouver les manœuvres financières du jeune homme”, nous confie-t-on.

C’est comme si, par exemple (vous avez bien entendu par exemple) on cherchait à savoir la vraie identité du nouveau propriétaire de l’ancien hôtel “Les Hirondelles” aujourd’hui en pleine rénovation. Tout comme pour celui qui voudrait savoir l’identité réelle de la personne qui a acheté les bâtiments publics récemment mis en vente par l’Etat malien et qui sont aussi en rénovation au Grand marché de Bamako et beaucoup d’autres exemples.

Par contre, si Karim Kéita a la possibilité de supprimer ces traces au Mali, il ne jouit pas de cette faveur à l’international. Rappelez-vous ce procès récent que l’honorable Karim Kéita a perdu face  à nos confrères de l’hebdomadaire “Le Sphinx”.

Comme verdict à cette bataille judiciaire qui portait sur l’achat d’une maison Dubaï par le fils du président, le Tribunal de la Commune III de Bamako a, le 20 juin 2017, purement et simplement annulé la procédure intentée contre le directeur de publication du journal. Etonnant non ?

Mais la réalité est que l’affaire dépassait les compétences de la justice malienne. Le journal en question jouit d’une large crédibilité et est l’un des journaux africains les plus lus au siège principal de la Banque mondiale à Washington DC. Drôle de coïncidence, quand on sait que la Banque mondiale est  l’une des partenaires clés du Mali.

 

De gros soucis d’argent

Face au manque de sanctions de la part du régime actuel, les partenaires du Mali se montrent de plus en plus réticents à casser la tirelire pour le Mali. Désormais l’on réfléchit par deux fois avant de poser quoi que ce soit en termes de financement.

C’est le cas pour les prochaines élections partielles, régionales et la présidentielle de 2018. Pendant que le gouvernement du Mali s’est engagé à organiser des élections partielles et régionales en décembre, il se trouve qu’il y a sérieux manque de fonds pour assurer la bonne tenue de ces scrutins.

C’est le rapport annuel du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali qui le dit : “… Le matériel destiné aux élections partielles locales et aux élections au niveau des cercles et des régions a été acheté. En l’absence de nouveau panier de fonds, le gouvernement fait face à un déficit budgétaire d’environ 32,3 millions de dollars (soit plus de 1,250 milliards F CFA, Ndlr), peut-on lire dans ce document qui date de fin septembre 2017.

Ce chiffre ne concerne que les partielles et les régionales. Pour la présidentielle de 2018, l’Etat devra davantage mouiller le maillot. Le parti présidentiel, le RPM, a semble-t-il pris toutes les précautions face à cette situation bien prévisible. Plusieurs dizaines de milliards seraient déjà disponibles pour les besoins de la cause.

Ce n’est pas pour rien qu’on a poussé l’ancien Premier ministre Modibo Kéita vers la sortie et attribuer le poste à un militant du parti présidentiel. Il s’agit tout simplement d’occuper les postes stratégiques pour pouvoir générer en vue de pallier ce fléau que l’on voyait venir de loin.

Djibril Samaké

 

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Amical des anciens élèves du prytanée militaire (AEPM) : un don en médicament de plus de 26 millions FCFA aux forces de défense et de sécurité

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L’Amical des anciens élèves du prytanée militaire a procédé au lancement de ses activités de charité à travers le don de médicaments aux forces de défense et de sécurité. La valeur du geste est estimée à 26 millions de FCFA.

Boulkassoum Haidara boubacar toure dit bouh nancouma keita parti rpm politicien conference

Le matériel a été remis aux responsables militaires le samedi dernier au cours d’une cérémonie sobre à la place d’arme du génie militaire. Outre le parrain de la troisième semaine de cette 23e édition, Dr. Boulkassoum Haidara, cette cérémonie a enregistré la présence de l’ancien président de la République, le général Moussa Traoré.

Pour le président de l’AEPM, Ousmane Sina Diallo, à travers cet acte, les anciens du prytanée ont décidé d’apporter sa modeste contribution pour soutenir l’Etat dans le renforcement de la capacité de l’Etat dans la prise en charge des urgences avec les médicaments.

En deux actions, l’AEPM  a fait un don de médicaments aux forces armées, mais aussi un don de sang d’au moins 600 poches pour renforcer la capacité de la banque de sang.

Rappelons que l’Amical des anciens élèves du prytanée militaire est une organisation qui  compte plus de 1500 membres (civils et militaires évoluant dans diverses catégories socio-professionnelles). Elle est née de la volonté de ses membres d’établir  entre tous les anciens élèves du prytanée, des relations amicales et de contribuer au développement des activités sociales.

À signaler, cette remise de don aux forces armées  et de sécurité a marqué le lancement des activités de l’AEPM.

La rédaction 

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Coordination des mouvements de l’entente (CME) : déclaration à l’occasion de la visite au Mali d’une mission des Nations Unies

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La Coordination des mouvements de l’Entente, est informée de la présence, à Bamako depuis le 18 octobre, d’une mission des Nations Unies, chargée de l’évaluation de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.

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La  mission conduite par son Excellence Monsieur l’Ambassadeur de France aux Nations Unies, a été reçue par le Président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar KEITA et a eu des séances de travail avec des membres du Gouvernement malien. Elle doit rencontrer le Comité de suivi pour la mise en œuvre dudit Accord, ce samedi 21 octobre 2017 à l’Hôtel Radisson Blue à partir de 9h.

La CME constate avec regret, que pour des raisons inavouées, aucun de ses représentants n’a été convié à cette rencontre, ni à aucune autre séance de travail avec la délégation des Nations Unies.

La CME rappelle, cependant, que deux de ses mouvements sont signataires à la date du 15 mai de l’Accord pour la paix et siègent au CSA et que les autres sont des mouvements qui ont été obligés de quitter la CMA et la Plateforme à cause du dysfonctionnement et des divergences de vue avec ces coordinations.

La CME rappelle également que ses représentants au CSA, ont toujours attiré l’attention de cette instance sur les violations des dispositions de l’Accord et le non-respect de ses principes fondamentaux par les parties dites signataires et par le CSA lui-même.

En effet, ces parties n’ont jamais voulu reconnaitre le droit des signataires à participer, à part entière, au processus de la mise en œuvre de l’Accord. Il a également toujours ignoré les appels que n’ont cessé de lui lancer les mouvements dissidents de la CMA et de la Plateforme, afin que cette dissidence ne dégénère pas en conflit ouvert.

La mission des Nations Unies doit être informée de tous ces problèmes qui entravent la mise en œuvre de l’Accord. Cette mise en œuvre ne sera jamais efficace, tant que des acteurs qui ont montré leur bonne foi et leur bonne volonté sont mis à l’écart.  Et la mission des Nations Unies retournera avec des informations incomplètes et alambiquées qui ne  permettront pas de faire une appréciation objective de la situation.

La CME estime que cette objectivité ne peut être attente si des acteurs essentiels ne sont pas entendus.

Le CSA et la Minusma comme le Gouvernement malien savent que la CME est un des acteurs essentiels pour la recherche de la paix au Mali. Elle est la seule coordination dont les intentions n’ont jamais été cachées et qui n’a jamais transigé avec les principes et la finalité de l’Accord. Vouloir l’exclure, c’est donc vouloir perpétuer une situation qui permet à des acteurs nourrissant d’autres intentions de prospérer dans la diversion.

Aussi, la CME se permet-elle de mettre en garde, encore une fois, les fossoyeurs de la paix, qu’elle ne permettra jamais l’application de décisions prises en son absence et que d’ores et déjà, elle se porte en faux contre toutes les déclarations qui seront faites aux membres de la mission des Nations Unies, par ceux qui, parce que voulant cacher leurs insuffisances et leurs véritables intentions craignent des débats contradictoires.

La CME n’acceptera pas et elle se donnera les moyens pour atteindre ses objectifs, qui sont ceux d’une véritable paix, d’une véritable réconciliation avec des acteurs et des partenaires  à la bonne foi avérée.

Bamako le 21 octobre 2007

P.La CME.P.O.

 

Mohamed Ousmane Ag Mohamédoun

 

Ont approuvé

Pour la CMFPR2 : M. Younoussa TOURE 1er Vice-président

Pour la CPA : Mohamed Ousmane Ag Mohamédoun

Pour Le CJA : Moulaye Abdoul Malick HAIDARA

Pour le MSA : Allah Ag El MEHDI

Pour le FPA : Col. Hassan Ag MEHIDI

Pour le MPSA : Boubacar OULD TALEB

 

La rédaction 

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Maltraitance des Africains du Sud du Sahara : le consortium CSDM-Fispa-AME s’indigne contre le silence assourdissant des autorités maliennes

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La vague d’arrestations continue en Algérie. Face à la maltraitance dont sont victimes les Africains du Sud du Sahara, particulièrement les Maliens de la part des autorités Algériennes, le consortium CSDM-Fispa-AME expriment leur vive préoccupation.

Conseil superieur diaspora malienne exterieur csdm logo

Ils l’ont fait savoir le samedi à la Maison de la presse au cours d’une conférence de presse animée par le président du Conseil supérieur de la diaspora, Mohamed Cherif Haidara. Il était entouré pour la circonstance du porte-parole du consortium Bocary Dicko et du président de l’Association malienne des expulsées.

Selon le conférencier, c’est un phénomène très courant et pour lequel les autorités maliennes avaient pris l’engagement de prendre les dispositions nécessaires avec leurs homologues de l’Algerie afin de mettre fin à de tels agissements. A l’en croire, malgré cet appel, les Maliens continuent de vivre le calvaire en violation des engagements et conventions internationaux.

En actualisant les informations, le conférencier affirme que la situation évolue, mais pas le bon sens. A ses dires, les vagues d’arrestations et les refoulements en masse  continuent de se produire.

Pour le président du CSDM, son organisation redoute une détérioration de la situation au regard de la réaction tardive des services humanitaires internationaux. C’est pourquoi il a profité de cette occasion pour appeler instamment les gouvernements africains à prendre toutes les mesures urgentes en s’impliquant activement pour bannir ces pratiques qu’il qualifie de racistes et xénophes.

De même qu’à l’endroit de l’Algerie, le consortium interpelle au respect des conventions internationales et des droits de l’homme.

Par ailleurs, ils ont exhorté le gouvernement malien à prendre les mesures urgentes pour un retour rapide des Maliens concernés dans les meilleures conditions.

Rappelons que depuis quelques jours, les immigrés africains subissent une résurgence de maltraitance en Algérie. Des centaines de personnes dont des femmes et des enfants sont régulièrement persécutés et jetés  dans la zone frontalière de Tamanrasset.

 

La rédaction 

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Mohamed Salia Touré, président Mouvement Apepel “Welé Welé” : “Je ne suis pas candidat à la présidentielle, mais nous allons …

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Mohaled Salia Touré, président Mouvement Apepel “Welé Welé” : “Je ne suis pas candidat à la présidentielle, mais nous allons nous battre afin que les idées prônées par notre mouvement soient au cœur des prochaines échéances électorales”

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C’est du moins ce qu’a affirmé l’ex- président du Conseil national de la jeunesse (CNJ), Mohamed Salia Touré, lors du  lancement du projet social du mouvement Appel “welé welé”. C’était le samedi dernier au palais de la Culture Amadou Hampaté Ba en présence de milliers de jeunes venus des 6 Communes de Bamako et de toutes les régions du Mali, et des représentants de partis politiques.

Présidé par Mohamed Salia Touré, le mouvement ‘’Welé Welé’’, se veut  un mouvement politique dont la construction citoyenne constitue le socle de son projet de social.  Les maîtres-mots du projet social ‘’Wélé Welé’’ sont : “ensemble, sérieux et responsable”. Le mouvement ‘’Welé Welé’’, comme son nom l’indique,  lance à travers son projet de société, un appel aux Maliens, à être “ensemble”, à être “serieux” et “responsables” afin de bâtir une nation forte et “enviée”. Pour les responsables de ce mouvement issus de tous les horizons du Mali, ces notions qui constituent aussi des valeurs sociétales, doivent caractériser le vrai citoyen ou le “Horon” et sont indispensables pour la construction d’un État.

Le mouvement ‘’Wélé Wélé’’ s’est donné donc comme mission de défendre ces valeurs et de les faire triompher à tout prix dans le milieu politique, afin d’influencer les échéances électorales et changer la gouvernance pour le bien du Mali. Pour ce faire,  le mouvement Appel entend mettre tous les moyens en œuvre pour populariser, vulgariser les idées de patriotisme et de citoyenneté au sein de la jeunesse malienne pour qu’elle soit “Horon”. L’objectif de l’association est de façonner un million de “Horons” ou citoyens exemplaires d’ici fin 2017.  Ces “Horons” auront pour tâche  la culture de la responsabilité, du sérieux et de l’union, la promotion  du courage, la justice, l’amour de la patrie  dans la société malienne. Toutes choses, estiment-ils, qui permettront  de rompre avec le système actuel et de  bâtir le Mali nouveau.

Au cours d’une conférence de presse qu’ils ont animée après la comédie musicale  dont la mise en scène est l’œuvre du très dynamique jeune Aliou Ifra N’Diaye, les responsables du mouvement “Welé Welé” ont indiqué que leur projet de société n’est pas un programme électoral construit pour séduire à coup de tee-shirts, mais une feuille de route pour une prise en charge de la société malienne par elle-même. Une prise en charge qui passera forcément par l’adoption et le respect des valeurs d’unité, de sérieux et responsabilité, d’entraide, de défense de la patrie, le respect des lois etc.

Le président de l’Appel Mali ‘’Welé Welé’’, Mohamed Salia Touré, a saisi l’occasion pour lever l’équivoque autour de la création de ce mouvement politique et surtout sur sa probable candidature à la prochaine élection présidentielle. Mohamed Salia Touré a précisé qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentiel, mais son mouvement ne sera  pas en marge  des prochaines échéances électorales.

“Je ne suis pas candidat à l’élection présidentielle, mais nous allons nous battre afin que les idées prônées par notre mouvement soient au cœur des prochaines échéances électorales”, a-t-il souligné.

C’est à travers une comédie musicale que  le mouvement Appel a invité la jeunesse malienne au respect des valeurs de citoyenneté. Pour les membres du mouvement, cette façon de communiquer en dansant et en chantant répond au goût des  jeunes  que les moyens classiques de communication. En tout cas,  ce manifesté musical intitulé “Horon” qui a duré  1 heure 20 mn a conquis le public à cause de la pertinence des messages et des leçons  qui y trouvent.

Cette  comédie musicale sur le projet social “Welé Welé” sera présenté dans les 6 Communes de Bamako et dans les capitales régionales afin de toucher le maximum de jeunes maliennes. Des membres de l’association seront déployés dans les quartiers de Bamako pour faire le porte en porte afin de sensibiliser les jeunes sur le projet social welé welé.

Rappelons que ce projet social “Welé Welé” a également séduit certains politiques qui étaient présents à la cérémonie de présentation. Pour Allassane Abba du parti Codem,  l’élaboration de ce projet “Welé Welé” est tout simplement synonyme de prise de conscience, de réveil ou d’éveil de la jeunesse malienne. “Avec cet Appel de la jeunesse, on peut dire, pour une fois,  que le Mali est bien  parti”, a-t-il ajouté.

Modibo Kadjoké de l’APM-Maliko a abondé dans le sens en ajoutant que l’espoir est permis lorsque ce sont les jeunes, considérés comme l’avenir du Mali, qui appellent à adopter les bonnes pratiques et à accomplir correctement nos devoirs vis-à-vis de l’État.

 

La rédaction 

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