Quantcast
Channel: Koulouba.com
Viewing all 74550 articles
Browse latest View live

Coupures d’électricité à Bamako : Lumière sur l’obscurité

$
0
0

Au cours de ce mois d’octobre, certains quartiers du district de Bamako, ainsi que d’autres régions du pays, sont confrontés à des coupures  inhabituelles d’électricité qui peuvent durer parfois des heures.

Toujours bienveillante envers sa clientèle, la direction Générale de la Société d’Energie du Mali (EDM-S.A) a donc organisé mardi dernier à son siège, un point de presse pour expliquer les raisons de ces coupures et les mesures prises pour les circonscrire.

mopti delestage electricite energie edm poteau

 

Le point de presse a été présidé par M. Ladio Sogoba, directeur général adjoint de l’EDM-S.A, en présence des chefs de services, M. Aboubacar Sacko de la gestion d’électricité en temps réel, M. Amadou Touré, de la production, M. David des transports et plusieurs agents de la Société.

Le but de la rencontre était d’échanger avec la presse sur les récentes coupures systématiques depuis le début de ce mois, les mesures en cours pour les endiguer et les perspectives quant à l’amélioration de la qualité de l’électricité au Mali. Il s’agissait aussi d’informer l’opinion publique nationale sur la complexité du système électrique, de la production à la commercialisation en passant par la distribution.

Selon M. Ladio Sogoba, DGA de l‘EDM-S.A, le système électrique (ou réseau électrique) est constitué de centrales alimentées par des moteurs  à diésel ou hydraulique qui produisent le courant.  « L’EDM-S.A achète aussi de l’électricité à d’autres pays, notamment la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la Mauritanie suivant leurs disponibilités. Il y a aussi la part de notre pays dans la centrale électrique de Manatalie », ajoute-t-il.

Il dira ensuite que toutes ces centrales sont érigées par ce qu’on appelle les autoroutes de l’électricité ou les fils de transport.

« Le courant une fois transporté,  est stocké dans des grosses boites de 225000 à 30.000 Voltes pour la transformation, puis la distribution », a expliqué le technicien qui ajoute que la procédure est suivie en temps réel, parce que l’électricité ne s’arrête pas et va à une vitesse de 300.000 km/s.

Mais, souligne le DGA de l’EDM-S.A, du 1er jusqu’au 15 octobre, 2 grosses liaisons de nos autoroutes de transport, notamment les lignes de  150.000 voltes de Kodialani-Lafia  et celles  de 30.000 voltes entre Lafiabougou et Darsalam, ont eu 20 incidents majeurs. A cela s’ajoutent, dit-il, les 8 incidents des autoroutes électriques de la Côte d’Ivoire.   « Ces incidents provoquent automatiquement des coupures d’électricité pour la protection des installations. Mais, au niveau national, on transfère l’électricité à d’autres postes jusqu’à ce que la ligne revienne. Toutefois, cela crée des surcharges au niveau de ces postes de transfert et provoquent aussi des coupures», a  expliqué M. Sogoba.

Selon le conférencier, cette procédure de transfert à d’autres postes n’est pas possible avec les pays qui nous fournissent du courant. Parce que, dit-il, une fois qu’il y a un incident,  il n’y a plus de secours et toute la demande se perd.

En plus de ces incidents avec les autoroutes de transport qui nous lient à la Côte d’Ivoire, dira M. Sogoba, le Sénégal a arrêté de nous vendre de l’électricité (depuis le mois de mai), parce qu’il n’arrive plus à satisfaire sa propre clientèle, tandis que la Mauritanie a diminué son quota.

Des insuffisances d’eau

Le directeur adjoint de l’EDM-S.A a aussi a expliqué que depuis des années, notre pays est confronté à des problèmes d’insuffisance d’eau dues au manque de pluies abondantes.

«En  2013, nous avons eu 96 jours de déversement, 114 en 2014,  65 en 2015, 68 en 2016 et 15 jours seulement en 2017. Cela veut dire tout simplement qu’il n’y a pas d’eau pour produire suffisamment d’électricité», a indiqué M. Sogoba.

Aussi, au niveau de la Centrale électrique de la Manatalie (appartenant à l’OMVS), la part de notre  pays est de 104 mégas watts quand y a suffisamment d’eau. « Mais, actuellement nous n’avons que 61 mégas watts. Parce que, la centrale est en dessous de 2m de moins du niveau de remplissage », a ajouté M. Sogoba.

En plus, déplore-t-il, la centrale de Balingué, est confrontée à d’énormes difficultés dues à des souffres dans l’air et la station de dépuration de la SOMAGEP. « Or, 60% de l’électricité fournie pour Bamako passe par  cette centrale », a ajouté M. Sogoba.

Ce sont là, entre autres les problèmes qui limitent actuellement la capacité de production de l’électricité de EDM-SA a commenté le technicien Sogoba de la société.  Qu’à cela ne tienne rassure-t-il, les réparations sont en cours et toute l’équipe de l’EDM-S.A est mobilisée à cet effet.

La demande plus grande que l’offre

Par ailleurs, le conférencier a expliqué que l’offre est très limitée par rapport à la demande. Pour cause, explique-t-il, il y a un sérieux manque d’investissement.

« La demande d’électricité au Mali augmente de 10% chaque année. Pour y faire face, il nous faut un investissement de 30 milliards par an. Or, l’électricité n’est pas vendue au vrai prix dans notre pays», signale-t-il.

A en croire, le directeur adjoint de l’EDM-S.A, le courant est produit dans notre pays à 130 FCFA et vendue à 98 FCFA. « L’Etat essaye de nous subventionner, mais, tant qu’on ne considère pas que le courant est un produit marchand qui s’autofinance, la demande sera toujours  plus grande que l’offre », signale-t-il.

Enfin, M. Ladio Sogoba a rassuré que des projets sont en cours et verront le jour entre 2020 et 2021. « Mais, même après la réalisation de ces projets, on fera toujours face aux mêmes difficultés. Cela, tant que la commercialisation ne finance pas la production », conclura-t-il.

Djibril Kayentao

Source: 26 Mars

The post Coupures d’électricité à Bamako : Lumière sur l’obscurité appeared first on Koulouba.com.


Forum MEDAYS de Tanger : Idées maliennes, des bords du Niger aux rives de méditerranée

$
0
0

Le Forum MEDAYS de Tanger au Maroc se prépare à vivre sa 10è édition du 8 au 11 novembre prochain sous le thème : « De la défiance aux défis : L’ère des grands bouleversements »

dioncounda-traore-karim-keita-medays

Le forum créé par le « Think Tank » marocain ‘’Institut Amadeus’’ poursuit son grand voyage du monde des idées dans la ville qui l’a vu naître et grandir, au bord de la méditerranée, sur une bande maritime qui fonde la limite historique, géographique et culturelle entre l’Afrique et l’Europe, à la croisée du Nord et du Sud, à la frontière de deux mondes géopolitiques, que tout unit et tout sépare en même temps.

A la loupe d’un Malien, les MEDAYS peuvent être vus sous trois symboles : la construction de la place de l’Afrique dans le débat mondial, l’émergence d’un Maroc moderne et la consolidation des relations entre le Mali et le Maroc.

«L’ambition de créer un Forum marocain axé sur les préoccupations des pays du Sud, portée depuis le début par une équipe relativement jeune et ambitieuse, s’est réalisée au fur et à mesure, année après année», déclare Brahim Fassi Fihri, fondateur de l’institut Amadeus et rapporté par le Huffington Post.

L’inspiration, l’ambition, la motivation et la force de porter cet ambitieux « Think tank » qu’est l’Institut Amadeus et son Forum des MEDAYS ont fini d’écrire à Tanger une véritable success story de laboratoire d’idées dès le départ en 2008. D’année en année, des modestes nombres de participants en experts et en auditeurs, le Forum MEDAYS sort le grand jeu cette année pour une décennie de maturation. Pour cette dixième édition, les MEDAYS s’apprêtent à accueillir plus de 3.000 participants et 150 intervenants parmi lesquels, comme à l’accoutumée, plusieurs anciens chefs d’États et de gouvernements, des ministres, des décideurs politiques, des dirigeants d’entreprises, des universitaires ainsi que des représentants de la société civile et des médias. Tous ces participants auront l’occasion d’échanger autour du nouveau pouvoir économique de l’Afrique ainsi qu’autour des questions liées au développement durable et au nouvel échiquier géopolitique mondial.

Et du coup, les MEDAYS à eux seuls suffisent à écrire l’histoire moderne des relations entre le Mali et le Maroc. Aux premières heures de ce ‘’Forum du sud’’ tel que l’a imaginé l’Institut Amadeus, le Mali était bien là, à travers son chef de la diplomatie de l’époque, le ministre Moctar Ouane, aux côtés de son homologue marocain Taeb Fassi Fihri. A Tanger en 2008, une belle histoire s’écrivait, celle d’un laboratoire africain, pensé par des africains pour faire parler du monde par l’Afrique, faire parler l’Afrique au Monde, faire parler le monde de l’Afrique et faire parler l’Afrique avec le monde. Les MEDAYS jetaient ainsi les bases d’un dialogue permanent entre l’Afrique et l’Europe, voire l’Occident, à cheval de la méditerranée, entre le Nord et le Sud, entre doutes et espoirs, chocs et émergences, défis et obstacles.

Avec cinq participations, l’ancien ministre des affaires étrangères mesure le chemin parcouru. « Je saisis l’occasion de cette dixième édition pour féliciter le Président de l’Institut Amadeus, M. Brahim Fassi Fihri, pour sa vision et son leadership avisé qui ont fait des MEDays une véritable plateforme internationale de réflexion, de dialogue et de concertation.

Je me réjouis, à cet égard, que, ce faisant, un think tank du Sud apporte une contribution majeure à la réflexion sur les grandes thématiques de l’heure et à la formulation de solutions novatrices aux multiples défis auxquels est confronté le monde d’aujourd’hui, notamment ceux qui prévalent dans le Sahel et en Afrique de l’ouest (donc au Mali.) », nous a-t-il confié dans un récent entretien.

Le Mali a donc écrit l’histoire des MEDAYS dès le début en 2008, prenant sa place dans le débat géopolitique de l’heure, entre 2008 et 2011 dans le contexte de l’émergence des extrêmes, mais aussi des printemps arabes, de part et d’autre en Afrique et au Proche Orient, des prises d’otages successives dans le Sahel, des crises politiques en Côte d‘Ivoire, au Soudan, etc. Alors même que le forum lui-même naissait dans un contexte particulier le long de la méditerranée avec la tenue, quelques mois plutôt, de l’Union pour la Méditerranée. Ainsi, pour mieux lancer sur les fonts baptismaux un tel laboratoire d’idées, le Royaume chérifien n’a pas manqué de compter sur son grand prisme panafricain en associant des pays frères africains avec qui il partage des siècles d’histoire et de culture, au nombre desquels le Mali. En exemple d’illustration de ce prisme panafricain du Maroc, le tout premier grand prix MEDAYS a été décerné au Premier ministre zimbabwéen de l’époque, Morgan Tsvangirai.

Le Mali et la poudrière du Sahel

Lors de la 2ème édition en 2009, le Mali aura au moins deux participants : toujours le ministre des Affaires Etrangères, mais avec la mention spéciale du prix Business MEDAYS décerné à Malamine Koné, le fondateur de la marque d’équipements sportifs AIRNESS dont la success story avait fini de convaincre sur les rives de la méditerranée.

Dans la foulée des printemps arabes, les détonations dans la poudrière sahélienne ne mettront pas du temps à percer le Sahara pour se faire entendre à Tanger la blanche, dès l’édition de 2011. Avec les conséquences de la crise libyenne sur l’évolution socio-politique du Mali, les responsables maliens de premier plan ont été invités pour répondre à la nécessité urgente de décrypter un contexte extrêmement complexe, avec un coup d’état à Bamako et l’invasion de groupes narcoterroristes dans les régions du nord du pays. Aux MEDAYS 2012, le Premier ministre de la transition Cheick Modibo Diarra, un des invités phares, a saisi la tribune pour donner la vision du Mali sur le nouveau contexte au cours d’une session plénière, d’un thème des plus pertinents : « La poudrière sahélo-saharienne : quel rôle pour les acteurs régionaux et les grandes puissances ? ». Le Mali et le Sahel avaient fini, au cours de cette année 2012, de se placer aux premières loges des grosses inquiétudes des dirigeants et penseurs du continent et au-delà. « La situation au Sahel est une réelle poudrière comparable à l’Afghanistan » déclarait dès le début des travaux, le président de l’Institut Amadeus, Brahim Fassi Fihri, organisateur des MEDAYS.

Se fondant sur le coup du destin comme le sien, car, lors de l’édition précédente, il était au forum en tant que représentant de Microsoft en Afrique, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra avait plutôt préféré laisser entrevoir des lueurs d’espoirs pour l‘Afrique et le Mali. « L’Afrique dispose du potentiel aussi bien naturel qu’humain qui fera de lui le continent du 21ème siècle », a-t-il estimé ; tout en déclinant la vision du gouvernement sur le réarmement moral et matériel de l’armée malienne ou encore la libération des grandes villes.

Ouane, Dioncounda, Mara et Karim…

Entre cette édition et la suivante en 2013, le destin du Mali et du Premier ministre Diarra ont déjà basculé, entre le changement de gouvernement en décembre 2012 et l’intervention de l’armée française en janvier 2013, avec la libération des villes du nord du pays.

La 6ème édition en novembre 2013, intervient à la suite de ce contexte nouveau au Mali avec l’organisation d’élections libres et transparentes qui portent SEM Ibrahim Boubacar KEITA à la tête du pays. Des moments salués dans le monde entier et les MEDAYS rendent un hommage particulier au Mali en décernant le Prix spécial au président de la transition, M. Doncounda Traoré, président de la Transition, comme pour magnifier l’ensemble de son œuvre d’homme politique malien et africain.

« Le président Dioncounda Traoré a usé du sacrifice suprême pour mener la transition dans son pays. On n’oublie pas qu’il a été touché dans sa chair avec son agression jusque dans l’enceinte du palais présidentiel le 21 mai 2012 » disait le Président Brahim Fassi Fihri à la remise du trophée au président intérimaire sortant du Mali.

D’autres personnalités de premier plan de notre pays participent régulièrement aux MEDAYS, notamment, Moustapha Ben Barka (édition 2014) et Zahabi Ould Sidi Ahmed (édition 2013) alors ministres respectivement en charge de l’Industrie et des Affaires Etrangères, l’ancien Premier ministre Moussa Mara (éditions 2015 et 2016) ou encore l’honorable Karim Keita, président de la Commission défense de l’Assemblée nationale (éditions 2014 et 2016).

Intervenant lors d’un des panels en décembre 2016, sous le thème « Le Monde sous la Menace Terroriste : Construire de Nouvelles Politiques de Renseignement et de Défense, le parlementaire malien, saisit l’occasion pour saluer le rôle du Maroc dans la lutte contre le terrorisme. «Le Maroc est un acteur important, sur le plan international, en matière de lutte contre le terrorisme. Il fournit de grands efforts pour maintenir la paix au sein de son pays, son continent et partout ailleurs… Je remercie sa majesté le roi Mohamed VI pour son intervention au profit du peuple malien. Grâce à lui, on a pu mettre terme à la crise malienne et régénérer la paix dans notre pays », a déclaré Karim Keita.

Quant à Moussa Mara, il a fait partie des experts africains et européens ayant débattu, lors de la 8è édition, des crises sécuritaires, des instabilités politiques en Afrique et des défis liés à la stabilité du continent. Et comme illustration concrète de son lien avec cet important forum du sud, l’ancien Premier ministre est parmi le groupe d’auteurs du forum, dans une nouvelle plateforme de débat continu, avec un article publié le 30 septembre dernier intitulé : « Pourquoi a-t-on besoin du dialogue euro-africain ? ». Dans cet article de blog, l’homme politique malien estime que « l’Afrique des espoirs, bien que relatifs, s’impose sur l’échiquier géostratégique avec des atouts non négligeables. Il dispose de terres arables, de l’eau douce, d’une vigueur démographique avec une population majoritairement jeune alors que celle de l’Europe est en vieillissement ».

Si le Maroc et Tanger ont leurs MEDAYS, le Mali et Bamako ont le « Forum de Bamako ». Les organisateurs de deux évènements ont fini de réduire les distances entre les bords du Niger et ceux de la Méditerranée en ce qu’ils ont développé un espace de coopération participative et se côtoient alternativement dans les deux fora.

Lors de la 14è édition du Forum de Bamako, le Président de l’Institut Amadeus, Brahim Fassi Fihri donnait déjà un aperçu de ce que représente le dynamisme de la coopération entre le Mali et son pays. « Aujourd’hui, le Mali est stabilisé mais il reste beaucoup à faire, notamment dans le cadre du rapprochement entre les deux pays qui ont toujours eu des relations séculaires fortes, grâce à l’impulsion du Roi du Maroc et du Président Keita. Aujourd’hui, nous souhaitons renforcer ce lien sur des questions économiques, mais aussi politiques », a-t-il confié à notre confrère « Journal du Mali ». Cette déclaration était prémonitoire de la riche publication, sous sa propre direction, éditée par l’Institut Amadeus en 2017 sur la place du Maroc en Afrique intitulée : « le Maroc en Afrique, la voie royale ».

Au regard de la qualité de la participation du Mali aux différentes éditions des MEDAYS, depuis leurs création, et de la place prépondérante de nos deux pays sur l’échiquier continentale, sur les questions de la sécurité au Sahel, de l’extension de la CEDEAO à de nouveaux adhérents dont le Maroc, il est une évidence que la culture du débat, dans une vision africaine et sud-sud doit être aussi au cœur de la coopération entre le Maroc et le Mali.

Le thème de dixième édition est bien édifiant à ce propos : «De la défiance aux défis : L’ère des grands bouleversements».

Alassane SOULEYMANE*

The post Forum MEDAYS de Tanger : Idées maliennes, des bords du Niger aux rives de méditerranée appeared first on Koulouba.com.

Colloque international de l’USJPB sur un thème tabou: « Droit et esclavage en Afrique de l’Ouest »

$
0
0

Du 16 au 18 Octobre 2017, s’est ténu dans les locaux de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (USJPB) un colloque international sur le droit et l’esclavage en Afrique de l’Ouest. Cette rencontre scientifique de haut niveau est l’initiative du Laboratoire d’Etudes et de Recherches en Droit, Décentralisation et Développement Local (LERDDL) de l’USJPB et de la School of Oriental and African Studies (SOAS) de l’Université de Londres. La circonstance a réuni plusieurs éminents juristes, historiens, anthropologues, sociologues et politistes venant des Amériques, de l’Europe et d’Afrique. Les travaux étaient placés sous la présidence de Madame Assétou Founé SAMASSAKE-MIGAN, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

 Outre le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique, le Recteur de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako, Pr Moussa DJIRE, la représentante de la School of Oriental and African Studies (SOAS), University of London, Dr Marie RODET, Maîtresse de Conférences, Son Excellence Mme Evelyne DECORPS Ambassadrice de la France au Mali, le représentant de Son Excellence Mme Winnie ESTRUP PETERSEN, Ambassadrice du Danemark au Mali, le représentant de l’Agence Universitaire de la Francophonie (l’AUF), la Présidente du Conseil de l’USJPB, les Recteurs des Universités du Mali, les Directeurs des Grandes Ecoles, les Doyens des Facultés et Directeurs des Instituts, les Etudiants et plusieurs distingués invités maliens et étrangers étaient présents.

fseg faculte droit economie fsjp fdpri etudiant universite

Dans son discours d’ouverture, le Professeur titulaire, Agrégé des facultés de droit du CAMES, Bakary Camara, Coordinateur scientifique du LERDDL et Doyen de la Faculté de Droit Public (FDPU) dira que c’est pour lui un honneur et un grand plaisir de souhaiter, au nom du personnel enseignant ainsi que du personnel administratif, technique et de service de la Faculté de droit Public (FDPU) de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako, la bienvenue dans cette salle communément appelée « Nouveau Bloc » des universités de Bamako qui doit abriter cette manifestation scientifique si importante pour notre communauté.

 

« Permettez-moi tout d’abord, d’adresser nos sincères remerciements à nos collègues venus des Etats Unis, de la Grande Bretagne, de la France, du Sénégal, de la Mauritanie, du Niger, de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Nigeria et du Cameroun. Malgré leurs occupations académiques et scientifiques intenses, ils ont bien voulu effectué le déplacement de Bamako pour partager avec nous leurs expériences et leurs savoirs sur le thème « Droit et esclavage en Afrique de l’Ouest. » Dans la même veine, permettez-moi de vous annoncer la présence parmi nous, de la Professeure Emérite Cathérine COQUERY-VIDROVITCH, le Professeur Emérite André CABANIS et le Professeur de classe exceptionnelle Samba TRAORE. Je vous souhaite, mesdames et messieurs les professeurs et chers collègues, un agréable séjour parmi nous », a-t-il dit avec la joie au cœur. Et de transmettre ses chaleureuses félicitations aux organisateurs de ce colloque, qui grâce à leurs efforts et leur abnégation, ont rendu possible cette manifestation scientifiques de haut niveau.

Au dire du Pr. Camara, ce colloque constitue le début d’une belle histoire de coopération entre l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (USJPB) et l’Université de Londres (University of London) à travers leurs structures respectives qui sont le Laboratoire d’Etudes et de Recherche en Droit, Décentralisation et Développement Local (LERDDL) et le Centre des Etudes Orientales et Africaines (SOAS). « Ce colloque ne serait possible sans l’appui des deux institutions universitaires (l’USJPB ET University of London), l’Institut Français de Bamako, l’AUF, l’Ambassade de Danemark et l’Association du Barreaux américain (ABA ROLI) », a-t-il mentionné. Et de rappeler c’est le premier colloque sur la thématique de l’esclavage interne en Afrique de l’Ouest à se tenir au Mali, à rassembler des délégués de la plupart des pays de la sous-région, alors que le sujet est encore tabou historique tandis que les formes contemporaines n’ont jamais été autant d’actualité.

« A travers ce colloque, vous donnez l’occasion aux chercheurs, aux enseignants et à des Associations de lutte contre les formes modernes d’esclavage, de confronter et de partager leurs expériences et leurs connaissances sur l’évolution de cette institution qui existe en Afrique de l’Ouest depuis des temps immémoriaux, afin de faire des recommandations en vue de son éradication. Permettez-moi, mesdames et messieurs, de rappeler qu’au-delà des enseignements, l’universitaire doit assumer une mission citoyenne qui le conduit à faire de la recherche et à restituer les résultats en vue non seulement d’enrichir la science, mais aussi d’éclairer les citoyens, voire les autorités publiques sur les questions de l’heure et/ou sur des thèmes non galvaudés. Certes, juridiquement, les éclairages donnés et les avis émis ne lient pas les décideurs, mais il ne fait aucun doute qu’ils contribuent, de manière significative, à l’orientation et à l’élaboration des politiques publiques. Par ailleurs, ce colloque se présente également comme un complément indispensable des cours dispensés dans les amphithéâtres de notre université. La présence massive des étudiants dans cette salle en est une parfaite illustration. Vous participez, à travers cette activité, Mesdames et messieurs, à l’enracinement de la culture du débat dans notre université », a-t-il informé.

Le Professeur Camara s’est dit persuadé que le thème choisi cette année va avoir un rayonnement qui dépasse l’Université. Selon lui, le colloque international « Droit et esclavage en Afrique de l’Ouest » a pour objet de contribuer à l’identification, l’évaluation, et la comparaison tant des normes juridiques issues des traditions et textes locaux produits par les sociétés esclavagistes et post-esclavagistes d’Afrique de l’Ouest, les états coloniaux et postcoloniaux, que des pratiques du droit qui ont pu s’y développer sur la longue durée. « Cette analyse doit permettre de mieux comprendre les héritages contemporains de l’histoire de la traite et de l’esclavage en Afrique de l’Ouest, notamment en termes de discrimination envers les descendants d’esclaves, et les causes de la résurgence de certaines pratiques de type esclavagiste à l’heure actuelle », a-t-il informé.

Avant de finir, il a dit que les travaux apporteront sans doute des éclairages concernant non seulement l’esclavage anciennement pratiqué au Soudan occidental, mais aussi les différentes formes d’esclavage contemporains que connais aujourd’hui, l’Afrique de l’Ouest en général et le Mali en particulier. S’adressant au comité d’organisation et du comité scientifique, il leur dira de tout mettre en œuvre afin que, de ce colloque, se dégagent des pistes de réflexion intéressantes sur cette question peu discutée et des recommandations qui puissent aider les décideurs et les exécutants à mieux faire face à ce fléaux qui continue de gangréner la vie des pays concernés.

Lors de la conférence inaugurale, le Pr. Benjamin L. LAWRANCE, The University of Arizona (USA) a mis l’accent sur le thème « L’esclave d’à côté : service domestique, lois contre la traite et persistance du travail coercitif en Afrique de l’Ouest ». Les thèmes développés pendant la rencontre de 3 jours sont entre autres : « L’esclavage en Afrique de l’Ouest : une institution juridique historiquement ancrée », Dr Marie RODET, SOAS, University of London, « L’esclavage : une institution soudanaise », Pr. Bakary CAMARA, USJPB (Mali), « Le mariage des esclaves dans les sociétés d’Afrique occidentale », Pr. Seydou DIOUF, FSJP/UCAD (Sénégal), « Scholars, Policy-Makers, and Law: Slavery Debates in the Sokoto Caliphate », Dr Jennifer LOFKRANTZ, American University (Nigeria), « L’esclavage dans les sociétés sylvestres de la Côte d’Ivoire précoloniale », Pr. Séraphin NENE BI BOTI, Université Alassane Ouattara de Bouaké(RCI), « Jihad d’Ousman Dan Fodio, légitimité politico-religieuse et rapport servile entre l’aristocratie peule-musulmane du Nord-Cameroun et les sociétés non musulmanes du Sud », Dr Martin DONLEFACK, chercheur indépendant (Cameroun), «  Esclavage et abolition »,Pr. Bakary CAMARA, Professeur à USJPB (Mali), « Polémiques en France autour de l’interdiction de l’esclavage des Africains. Retour sur quelques idées reçues », Pr. André CABANIS, Toulouse 1 Capitol (France), « Abolition of internal slavery in Northern Nigeria: A comparative assessment », M. Femi OWOLADE, King’s College London (Royaume-Uni), «Colonisation et déclin de l’esclavage domestique chez les Soninké », Dr Fodié TANDJIGORA, ULSHB (Mali), « Des sociétés ouest-africaines post-abolition en mutation », Me Amadou T. DIARRA Avocat, Enseignant chercheur à l’USJPB, « L’identité esclave au Mali », Dr Kawélé TOGOLA, ULSHB (Mali), « La querelle entre la coutume et l’écrit. Notes d’analyse de la rémanence de l’esclavage à Rey-Bouba (Nord-Cameroun) », Dr Adam MAHAMAT, Université de Maroua (Cameroun), « L’esclave dans le droit, l’esclave et ses droits : l’évolution d’une institution sociale en pays soninké », Pr. Samba TRAORE, UGB de Saint-Louis (Sénégal), « La blessure de l’esclavage

Vivement la prochaine édition

KANTAO Drissa

Par Le Confident

The post Colloque international de l’USJPB sur un thème tabou: « Droit et esclavage en Afrique de l’Ouest » appeared first on Koulouba.com.

Moussa Mara au camp 1 sur dénonciation d’Assane Sidibé et non Issa sidibé

$
0
0

La capitale malienne avait été secoué avec l’affaire ayant conduit l’ancien PM chez les gendarmes du célèbre camp 1. Après recoupements, il s’avère que le commanditaire est le jeune maire Assane Sidibé et non son collègue Issa Sidibé.

Assane boubacar Sidibe maire adjoint commune 4 cav

Votre hebdomadaire publiait, en effet, dans sa parution numéro 158 du lundi 9 Octobre 2017 cette info qui fera le tour des salons feutrés. Elle tient à la révélation comme quoi Moussa Mara a été interpellé au sujet de la gestion foncière de la commune IV sous sa direction.

assane sidibe maire Procureur general tribunal commune IV 4 Directeur urbanisme habitat Commissaire police 9 Arrondissement litige fonciere

Un passage au camp 1 que La Témoin attribuait dans sa parution y afférente au conseiller Issa Sidibé, suite à un audit des services domaniaux de la municipalité conduit par ce derniers. Suite à un contact entre votre journal et les services concernés de la mairie où officiait Moussa Mara, il nous été signifié que nous avons confondus Issa Sdibé avec Assane Sidibé, le véritable élément déclencheur de la vague d’interpellations d’anciens responsables de la municipalité dont il est le conseiller chargé des questions foncières. Ce dernier est actuellement en guerre contre les spéculateurs fonciers vient d’échapper à une tentative d’assassinat. Issa Sidibé, qui a quant à lui la gestion de l’Etat-civil en plus d’être membre du nouveau bureau de la FEMAFOOT, n’a donc aucun lien avec le déclenchement de l’affaire. La Rédaction présente ses excuses aux lecteurs pour cette confusion. En attendant, l’affaire continue de faire grand bruit. Moussa Mara se serait déjà expliqué par voie de presse indiquant avoir fait un audit de plus de 9000 cas litigieux. Il  défend n’avoir aucunement vendu une parcelle surtout qu’au moment de trancher, il fut appelé à servir au gouvernement. Le débat est loin d’être fini !

Source: Le Témoin

The post Moussa Mara au camp 1 sur dénonciation d’Assane Sidibé et non Issa sidibé appeared first on Koulouba.com.

Nord-Mali : Les petits pas vers l’option militaire

$
0
0

L’acquisition d’avions de combat par l’armée malienne ainsi que la grande parade militaire et civile à laquelle lesdits appareils ont donné lieu pourraient en dire long sur lechangementde cap et le revirement d’approche dans la gestion de la problématique du septentrion par le Mali d’IBK. Nombre de compatriotes du président malien auront été les fiers témoins de la grande exhibition faite du matériel venu enrichir l’arsenal de l’armée nationale et  diversifier du même coup ses marges de réplique aux assauts que subissent constamment ses positions dans le nord et le centre du pays. Les nouvelles acquisitions, obtenues sur effort budgétaire propre, ont même inspiré à certains politiques une récupération euphorique par un grand meeting de reconnaissance au chef de l’Etat pour ses efforts en direction de la Grande Muette. C’est à cette occasion qu’on a entendu un des organisateurs et non des moindres clamer haut et fort que l’armée malienne fait désormais trembler depuis le renforcement de ses capacités aériennes par l’obtention d’avions de combat. D’autres en ont poussé la jubilation au point d’y voir un moyen de clouer le bec à l’opposition.

equipement militaire aeronef camp base aerienne avion helicoptere armee air malienne fama aeroport senou bamako soldat

Quoi qu’il en soit, il y a de quoi s’interroger – non sur l’utilité du matériel – mais sur la catégorie d’adversaires qu’il cible, au regard d’un contexte plutôt dominé par une nette tendance vers un règlement de la problématique du nord par les voies pacifiques.

 

Sans verser dans les arts divinatoires, il ne semble point évident que l’acquisition d’hélicoptères de combat puisse se justifier par une réponse aux velléités islamistes. Et pour cause, ni les forces françaises ‘Barkhan’ ni les missions militaires onusiennes et européennes mieux dotées en moyens aériens n’en ont fait un créneau de lutte contre les attaques multiformes de terroristes. Beaucoup plus plausible dès lors l’intention de les utiliser comme moyen de dissuasion et de pression contre les mouvements armés séparatistes qui ne renoncent pas encore à défier l’autorité et la souveraineté de l’Etat malgré la signature d’un Accord pour la paix. À quelques encablures des élections générales de 2018 très déterminantes pour la continuité des institutions de la République et les ambitions politiques du chef de l’Etat sortant, il n’est point exclu que Koulouba renoue avec ses ardeurs bellicistes initiales. Les mêmes qui avaient inspiré aux hautes autorités de préférer l’hostilitéà l’ouverture des négociations avec les mouvements armés qu’elles espéraient prendre à l’usure jusqu’au déclenchement de l’assaut hasardeux des forces armées sur Kidal. Avec des troupes sans la couverture aérienne, la suite est connue : le cuisant échec de l’intervention a contraint les autorités à engager des pourparlers en nette position de faiblesse, lesquels ont finalement produit un accord quasi inapplicable que les groupes armés autonomistes utilisent pour imposer leurs caprices à la République. L’acquisition d’armements dans un tel contexte pourrait probablement servir à inverser cette tendance.

Reste à savoir comment les parties-prenantes de l’Accord – singulièrement la CMA – réagira à cette volonté tacite de changer de cap susceptible de ramener la confiance entre les protagonistes au plus bas niveau d’où elle était partie depuis les pourparlers d’Alger.

La Rédaction

The post Nord-Mali : Les petits pas vers l’option militaire appeared first on Koulouba.com.

Chic ou choc ?: Rançonneurs en uniforme Pitoyable !

$
0
0

Nous sommes nombreux à  nous plaindre (parfois à les plaindre) de ces milliers de mendiants qui prennent quotidiennement d’assaut les voies publiques, les bureaux, les centres commerciaux, les mosquées, les cimetières et les centres hospitaliers. Et ces malheureux qui cherchent farouchement de quoi survivre, nous « agressent » presque, afin de nous soutirer quelques pièces de monnaies.

malnutrition enfant orphelin mendicite

Mais, si agressive et offensante que soit leur attitude dans leur lutte pour la survie, ces misérables sont moins à plaindre que ces hommes en uniforme qui occupent quotidiennement les voies publiques. Et pour causse.

Les mendiants ne rançonnent personne.

C’est quand on le veut, qu’on leur offre des pièces de monnaies. Et ils se consolent bien avec une pièce de 50 F, 25 F, 10 F, 5 F ou même… rien.

Quant à certains hommes en uniforme, ces policiers de la circulation, c’est tout autre.

Mais, pourquoi donc faire une comparaison entre deux catégories  de personnes apparemment bien différentes ? Mendiants et policiers.

La raison est simple : les mendiants et la plupart des policiers de la circulation ont en effet, depuis quelques années, le même objectif. Tous sortent dans la rue pour chercher des sous avec les passants. La principale différence réside dans la manière de l’obtenir.

Les premiers réclament au nom de Dieu, les seconds, au nom de la loi. Les premiers demandent, les seconds exigent.

Et oui ! L’un des corps les plus pourri au Mali, c’est bien la police. Principalement la police routière.

Le constat est irréfutable car les policiers de la circulation eux-mêmes ne s’en cachent plus. « Vous n’avez pas de carte grise ». « Si, j’en ai une provisoire ». « Elle n’est pas bonne. Remettez-moi les autres pièces ». « Si vous voulez, on peut s’arranger ». « Ah voilà. Il fallait le dire ». « Tenez, je n’ai que 1 000 Fcfa ». Ah non, 1 000 FCFA ? C’est petit. Si votre clignotant ne fonctionnait pas ou si vous aviez grillé un feu rouge, j’aurais pu l’accepter, mais puisque votre carte grise n’est pas bonne, il faut donner plus ». « Voilà 2 000 FCFA ». « Bon je l’accepte, mais c’est petit. Vous pouvez aller ».

Ceci est un dialogue authentique en pleine rue entre un policier et un conducteur  de véhicule à Badalabougou.  C’était le vendredi 13 octobre 2017. L’agent de police qui n’eut même pas la pudeur de cacher son butin le mit fièrement en poche, tandis que son ‘’otage’’, libéré, s’en va après avoir démarré à une vitesse vertigineuse. Mais, qu’importe il a déjà réglé sa ‘’facture’’!

Des tractations et scènes du genre, se passent tous les jours, sur toutes les voies publiques de Bamako. Et ce sont des millions de nos francs, volés à nos populations, qui tombent chaque jour que Dieu fait dans les proches de ces rançonneurs en uniforme. Au vu et au su de tout le monde.

La témérité de ces agents de l’Etat qui s’enrichissement insolemment sur le dos des citoyens a atteint de nos jours à Bamako des proportions, inquiétantes.

Ces rançonneurs sont si aveuglés par l’appât du gain facile qu’ils ne redoutent même pas de tomber sur un des leurs.

Bien facile pour le Ministre, le Directeur de la police nationale de se faire rançonner eux-mêmes. Ils n’auront point besoin de porter un turban ou de changer de tenue comme dans le sketch. Les « poulains » sont si enivrés par l’odeur de l’argent sale qu’ils les méconnaîtraient.

Si seulement, ces millions de nos francs, malhonnêtement acquis retombaient dans les caisses de l’Etat ou servaient à humaniser les violons de nos commissariats, le mal ferait moins mal. Hélas, les butins ramassés quotidiennement, font plutôt, l’objet de partage entre les rançonneurs en uniforme (reconnus dynamiques dans la sale besogne et ayant l’esprit de partage) et leurs protecteurs.

Ils sont les principaux « bons policiers » désignés par leurs chefs pour « régler » la circulation.

Que font donc les autorités de tutelle et la Direction  nationale de la Police pour enrayer ce véritable banditisme, cette délinquance en tenue bleue. Pourquoi donc ces « petits mangeurs » restent-ils impunis, étant aussi dangereux et nuisibles que les gros ?

Demandez à l’agriculteur pourquoi redoute-t-il tant les mange-mil. Indéniablement,  parce que leur dégât est sans appel.

La sécurité n’a pas de prix ? Oh ! Pas celle-là, tout de même !

 

Boubacar Sankaré

Source: 26 Mars

The post Chic ou choc ?: Rançonneurs en uniforme Pitoyable ! appeared first on Koulouba.com.

Les populations en danger: quand des agents de la Police en faction font le « Grain » autour du thé

$
0
0

Au Mali, certains agents de la police dérogent à la mission républicaine. Pour eux, la sécurité des usagers de la voie publique est le dernier des soucis. En réalité, ses derniers n’en font qu’à leurs tête et pour leur poche. Il convient néanmoins de rappeler qu’il y a également des très bons policiers pour lesquels la protection des personnes et de leur bien est une priorité absolue.

Sur la voie publique, l’agent de police protège les personnes, joue un rôle de dissuasion par rapport à la prévention des délits, et participe à la protection de l’ordre public et au maintien de la loi

 

Police nationale malienne commissariat agent securite brigade surveillance grin the

Pourtant, ses attributs de la Police Nationale importent peu à certains agents de la Police National. En effet, nous avons été surpris de voir des agents en faction au poste du rondpoint du Monument de l’Indépendance – juste après les feux tricolores de la BIM en- train de faire du thé. C’était un lundi soir, dans les environs de 19h00- une heure de pointe.

Notre étonnement fut tellement grand que nous nous sommes interrogés si cela était vraiment admissible. Pour nous, l’agent de police déployé sur la voie publique a pour mission de sécuriser et de mieux ordonner la circulation des usagers. Mais, ceux  que nous avons vu ce jour-là, étaient en train de faire du thé.

En tout cas, la question que nous n’avons cessé de nous poser jusque-là est de savoir si oui ou non, ces agents de la Policiers National étaient en violation de la mission républicaine qui leurs ait été confiée. Si telle n’est pas le cas, cela veut dire que nous sommes tous en danger.

La situation est tellement préoccupante qu’il convient de s’interroger si les nombreuses attaques contre les militaires résultant à la perte de nombreux hommes ne seraient-elles pas issues de ce manque de concentration sur l’essentiel une fois au poste de garde. Une pertinente question qui interpelle les autorités policières et militaires au Mali afin de mettre un terme à ces genres de pratiques qui n’honorent pas du tout.

DOGNOUMÉ DIARRA

The post Les populations en danger: quand des agents de la Police en faction font le « Grain » autour du thé appeared first on Koulouba.com.

Pour le groupe parlementaire de l’Adema : Dioncounda est-on acteur incontournable de 2018

$
0
0

C’est la clarification sans détour que le député Issa Togo et ses collègues ont apporté devant face à une poignée de responsables Abeilles qu’ils ont associée, mercredi, à la traditionnelle réunion de groupe parlementaire.

dioncounda traore adema

On y dénombre entre autres l’ancien maire de la Commune V Boubacar Bah Bill, la présidente des femmes du Pasj Mme Conte Fatoumata Doumbia, l’ancien ministre de l’Urbanisme  Dramane Dembelé et non moins candidat malheureux de la Ruche en 2013. Cette impressionnante brochette de  membres influents du Comité exécutif, selon nos sources, est allée échanger avec la quinzaine de députés Adema sur la candidature de ce parti à la prochaine présidentielle. Et le moins qu’on puisse dire c’est que les visiteurs ont rencontré une opinion convergente au groupe parlementaire, dont les membres sont acquis pour la candidature interne avec une majorité qui frôle l’unanimisme. L’occasion était donc tout indiquée pour que les députés Adema remettent le couvert sur le sujet mais en mentionnant en sus que dans leur entendement une candidature interne doit être exclusivement portée par l’ancien président Dioncounda Traoré. Un schéma auquel adhère parfaitement la plupart des visiteurs dont l’ancien maire de la Commune V pour qui le contexte recommande que le Pasj sorte totalement d’une logique de primaires. Et les membres du groupe parlementaire de suggérer à leurs interlocuteurs de conjuguer leurs efforts aux leurs pour tenter de convaincre Dioncounda Traoré à répondre favorablement aux multiples sollicitations de se porter candidat pour le compte de sa famille politique. Les députés Adéma estiment par ailleurs que le président de la transition de 2013 restera toujours incontournable dans le processus quoi qu’il en soit, d’autant qu’il peut aider à orienter les choix du parti à défaut d’être lui-même partant. En tout cas, seule une candidature de l’ancien président du PASJ pourra dissuader Dramane Dembelé de faire valoir la sienne. L’ancien ministre et vice-président du CE l’a clairement signifié à son tours aux élus parlementaires de sa famille politique, mercredi dernier.

La Rédaction

Source: Le Témoin

The post Pour le groupe parlementaire de l’Adema : Dioncounda est-on acteur incontournable de 2018 appeared first on Koulouba.com.


De quoi retournent les ennuis de Mara ?

$
0
0

Le moins qu’on puisse dire est que l’ancien chef du Gouvernement se trouve dans une très mauvaise posture. Rattrapé par une gestion municipale calamiteuse de la Commune IV, l’ancien maire et président du parti Yelema en est réduit à devenir une proie trop facile de limiers du redoutable Camp I de la gendarmerie.

moussa joseph mara yelema discours

Celui qui était plus prompt que quiconque à juger la gestion des prédécesseurs y passait récemment des heures infernales suite aux dénonciations de l’actuel conseiller municipal en charge des questions domaniales Assane Sidibé. On ne sait combien de tours Moussa Mara a été contraint de faire à la gendarmerie, mais il nous revient que son interrogatoire a trait aux nombreuses réattributions suspectes de parcelles ainsi qu’au parcellement d’une prestigieuse zone jouxtant avec l’ACI 2000 et que lui a âprement disputée l’armée. De même source, plusieurs hautes personnalités y ont d’ailleurs acquis des parcelles moyennant espèces sonnantes et trébuchantes. Mais entre la vérité des allégations et l’usage qu’on en fait, le glissement n’est pas forcément sublime. Il semble, en clair, que les ardeurs politiques de l’ancien chef du Gouvernement ne sont pas totalement étrangères  aux ennuis policiers qu’il subit.

La Rédaction

Source: Le Témoin

The post De quoi retournent les ennuis de Mara ? appeared first on Koulouba.com.

Les Baha’is fêtent le bicentenaire de la naissance de leur guide

$
0
0

La communauté Baha’is a fêté samedi dernier les 200 ans de la naissance de leur guide Baha’ullah. La cérémonie a été présidée par la représentante du ministre de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la famille, Bernadette Keita.

maitre seydou doumbia Baha mali salimata kone Jean Jacques Yem religion islam musulman

Le Mémorial Modibo Keita a servi de cadre pour la célébration du bicentenaire du fondateur de la foi Bahà’ís, guide Bahà’ullàh. Une occasion de reconnaissance et de joie pour les fidèles. Profitant de ce jour spécial de la communauté Bahà’ullàh, les fidèles ont salué les efforts des uns et des autres pour l’implantation de cette religion dans notre pays. « Le bicentenaire est l’occasion pour nous de gratifier notre reconnaissance à l’endroit de notre guide et de partager sa vision avec tout le monde. Il y a quelques mois on n’imaginait pas qu’on arrivera à faire la célébration du bicentenaire, avec l’aide de tout le monde on est arrivé »  a indiqué Jean Jacques Yem, secrétaire général de la communauté Bahà’ís au Mali.

 

La communauté Baha’ullah tend la main à tous ceux qui sont partisans de la paix et la cohésion sociale. « Notre communauté détient le moyen et la stratégie pour un meilleur cadre de vie » a déclaré M. Yem.

La représentante du ministre de la Promotion de l’enfant et de la famille, Bernadette Keita,  s’est réjoui  de cet appel  des femmes de la communauté Baha’ullah à s’impliquer davantage pour le retour de la paix au Mali. « Une cérémonie significative car c’est un moment très important pour la communauté Baha’ullah qui fête le bicentenaire de leur guide. Je lance un appel à l’endroit des femmes de cette communauté à jouer pleinement votre rôle pour le retour de la paix ».

La cérémonie a pris fin par un film retraçant la vie du guide Baha’ullah et son apport dans la bonne marche du monde

Moctar Dramane Koné, stagiaire

 Source: L indicateur du renouveau

The post Les Baha’is fêtent le bicentenaire de la naissance de leur guide appeared first on Koulouba.com.

Mendicité et Alcoolisme au Mali : la complicité de TOTAL plus que jamais inquiétante

$
0
0

Ne dit-on pas qu’une société se révèle à la manière dont elle traite ses misérables ? Et n’a –t- on pas assez dit (en vain) dans quelles conditions déplorables et dangereuses vivent les mendiants et les enfants de la rue au Mali ? Les faits dénoncés dans cet article de presse par un de nos lecteurs sous couvert d’anonymat prouvent une fois de plus à suffisance l’insouciance de nos plus hautes autorités.

vin alcool beer

 Au Mali, les stations TOTAL sont assez nombreuses et bien sollicitées parfois pour la qualité. En effet, en plus de la vente des produits d’hydrocarbure, la quasi-totalité des stations TOTAL ont aussi des boutiques dans lesquelles, on  trouve un peu de tout. Oui, ils aiment tellement l’argent que, semble-t-il, qu’ils vendent aussi de l’alcool. Et  ce sont les enfants de la rue et les mendiants qui sont souvent servis, à en croire notre source d’information. Le comble de l’ironie est que cela se fait au vu et au su de tout le monde, sans que personne n’ose lever le petit doigt pour dénoncer ces faits qui pourtant sont très grave.

 

 Lors d’un court séjour dans la région de Ségou, un de nos lecteurs, qui a requis l’anonymat, dit avoir été très choqué de voir des enfants mendiants boire de l’alcool dans la station TOTAL  de l’Avenue 2000 en plein jour. Abasourdi et contrarié par ce qu’il a vu, il décide de se confier au journal ‘’Le Confident’’ afin que des dispositions urgentes soient prises.

‘’Pendant mes différents passages à Ségou ou réside mes parents, je ne rate aucune occasion pour faire quelques cadeaux aux enfants de la rue et mendiants que je rencontre. Cela est devenu tellement courant  que certains d’entre eux ont fini par repérer mon véhicule. Il m’arrive parfois de prendre un peu de temps pour échanger deux mots avec eux’’, a-t-il confié à notre rédaction. Et de dire qu’il a été témoins d’un fait qui l’a laissé perplexe. En effet, en début d’après-midi du jeudi 19 octobre 2017, quand notre informateur s’est rendu dans la station TOTAL Avenue 2000 de Ségou pour s’offrir du carburant, il a aperçu un des petits mendiants avec une canette de bière. Surpris et contrarié, il descendra de son véhicule pour s’approcher de l’enfant afin de s’assurer de la véracité des faits.

‘’Quand je me suis approché, les faits étaient là devant mes yeux. Oui, c’est de la bière que cet enfant d’à peine 10 ans consommait en plein jour. J’en ai eu le cœur meurtri. Après des menaces et quelques questions bien hardies, il m’avouera que la bière qu’il avait en main était le reste d’un client de TOTAL. Désirant en savoir davantage, jai réuni tous les mendiants qui étaient sur place pour les interroger. À ma grande surprise, je fus informé qu’ils font tous pareil. Même le plus petit qui, visiblement,  ne dépassait pas 7 ans en consomme aussi’’, nous dira-t-il visiblement très frustré. Il aurait été informé par les enfants  qu’il leur arrive souvent de cotiser pour s’en offrir une au cas où  ils ne trouveraient pas de reste.

Face à la gravité de la situation, il serait parti en ayant presque des larmes aux yeux et en se posant les questions suivantes : Comment est-ce possible, que des enfants sensés apprendre le saint Coran pour ensuite s’en servir et servir la communauté pouvaient-ils se comporter de la sorte ? Pourquoi les responsables et gérants de la station TOTAL Avenue 2000 de Ségou laissaient-ils faire ?  Aussi, pourquoi les maitres coraniques sont-ils souvent indifférents de ce que font les enfants dans la rue ? Où sont donc passé les ONG, les Associations et organisations qui se disent être les défenseurs des droits des enfants misérables au mali. Sans oublier bien évidemment les autorités administratives et politiques qui doivent faire face à ces préoccupations majeures.

Pourtant, nous avons toujours attiré l’attention sur ces questions de société dont les hommes politiques semblent totalement désintéressés. Il s’agit notamment de la problématique des enfants mendiants, des SDF et des mineures prostituées. En tout cas, il est plus que jamais temps que les autorités et toute la société s’attaquent  aux racines de ces phénomènes sociales.

Au cas où les informations fournies par notre lecteurs s’avèrent réelles, les plus hautes autorités doivent très vite agir afin de mettre fin à ces pratiques néfastes. Car en plus du fait d’entrainer nos enfants dans l’alcoolisme, cela peut également être source de beaucoup d’accidents sur la voie publique.

 

Affaire à suivre…

 

KANTAO Drissa

Par Le Confident

The post Mendicité et Alcoolisme au Mali : la complicité de TOTAL plus que jamais inquiétante appeared first on Koulouba.com.

Comme si IBK avait ses images derrière lui

$
0
0

Les images d’IBK se vendent de moins en moins. Dans la ville de Bamako les posters du fils le disputent à certains endroits à ceux du père, ambiance électorale oblige. Par fils il faut comprendre Karim Keïta et par père le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta. À la différence notoire que les images du premier reflètent beaucoup plus la réalité actuelle que celles du second. Un peu partout sur les artères et carrefours de la capitale malienne, le pompeux slogan du moment “IBK i ne Tié” est illustré par des anciennes images. On dirait même des vielles images tant elles contrastent avec celles qu’on voit journellement sur le petit écran, à l’occasion des audiences et autres cérémonies publics sous l’égide du chef de l’Etat. On est donc en droit de s’interroger si la communication du président de la République ne refuse pas délibérément de solliciter ses images actuelles à cause peut-être d’une élégance physique très affectée par l’âge et l’état de santé. Outre son image, le label IBK est également beaucoup moins côté que jadis. On est en tout cas loin de cette période où le seul nom de l’actuel président de la République suffisait pour faire élire des candidats. Beaucoup d’élus en fin de mandat en sont d’ailleurs conscients et s’arrachent les cheveux de stratagèmes pour rempiler de leurs propres ailes.

ibk ibrahim boubacar keita president malien conference presse

Quand l’autorité politique se banalise

Avec la réputation et l’image d’homme à poigne qu’il a longtemps incarnées, IBK étonne tout naturellement lorsque c’est sous son règne que l’autorité de l’Etat montre les plus grands signaux de faiblesse. En plus de n’avoir rien pu changer à la tolérance permissive de l’incivisme dans le pays, le pouvoir s’est montré quatre années durant impuissant devant les revendications les plus fantaisistes du front social. En mal d’organisation et de répondant politique, les hautes autorités donnent l’air d’opter pour la résignation comme unique solution devant les pressions sociales. La série s’est déclenchée avec une certaine grève de l’Untm inédite pendant la 3è République et qui s’est conclue, au bout d’une brève résistance, par une augmentation indiciaire historique aux incidences financières à peine tenables. Les magistrats ont ensuite enchainé et remporté un bras-de-fer similaire autour de leurs revendications. La liste n’est pas exhaustive. La dernière en date remonte à la semaine dernière avec les promesses d’indemnisation faites aux anciens travailleurs de HUICOMA, suite aux menaces de femmes de Koulikoro de manifester publiquement à poils si les doléances de leurs époux n’étaient pas prises en compte. Pauvre ministre des finances que celui d’un pays où l’Etat n’a que le recul comme moyen de résister.

La CMA crache toujours sur l’équipe gouvernementale

Le remaniement ministériel tant annoncé disparait du registre des préoccupations et attentes à mesure que Koulouba tarde à confirmer les rumeurs qui embrasent périodiquement la capitale quant à l’imminence d’un changement d’équipe. Ce qui ne signifie guère que le projet n’existait pas dans les plans où qu’il est complètement relégué aux calendes. De source digne foi, l’élan du président de la République a dû être freiné par la réticence de la CMA à formaliser sa présence au Gouvernement. C’est dire que les présences qu’on a souvent attribuées à ce mouvement autonomiste n’ont jamais découlé de ses propositions officielles. C’est pourquoi pour la dernière ligne droite vers la fin de mandat, les hautes autorités maliennes font des pieds et des mains pour coller avec l’accord pour la paix qui en fait une exigence. Quant à la CMA elle continue de se faire désirer parce qu’elle craint, dit-on, de jeter son dévolu sur des personnalités susceptibles d’échapper à son contrôle. Alors question : le remaniement va-t-il traîner aussi longtemps que Kidal y demeure réticent ?

La grève qui tue !

Disons-le tout de suite : il s’agit de la grève déclenchée par les éleveurs, qui a plongé les consommateurs maliens de viande dans une carence indescriptible. Il faut dire aussi que le manque de viande n’était pas la seule conséquence du mouvement de grève. Certes les aviculteurs s’en sont tirés à bon compte – car la chair blanche a valablement substitué la chair rouge -, mais cela n’a pu empêcher que certaines pratiques frauduleuses prospèrent. Les abattages clandestins avaient pignon sur rue, en dépit de la vigilance de brigadiers déployés par les syndicalistes. C’est dire que les inconditionnels de viande se sont allègrement gavés de produits illicites et de qualité sanitaire très approximative sans le savoir. Nombre de trafiquants de viande suspecte ont d’ailleurs connu une détention éphémère à la police avant d’être libérés. Aucune indication quant au la quantité de mauvaise viande  ventilée et aux proportions de dégâts causés par la grève mortelle des éleveurs.

Le RPM, Koulouba y croit de moins en moins

Pour ses objectifs électoraux de 2018, il semble de plus en plus évident que la présidence de la République ne compte pas beaucoup sur le parti majoritaire. En plus d’avoir dit à qui veut l’entendre qu’il ne doit pas son élection à son propre parti, IBK le dit aussi à qui veut l’entendre qu’il ne mise pas non plus sur les Tisserands pour se faire réélire. À en croire nos sources, il l’a même confié à des proches collaborateurs en leur expliquant par la même occasion que le RPM lui inspire davantage moins de confiance avec les querelles de clochers qui le déchirent.

L’ancien président du parti fait allusion notamment à la guerre sans concession que se livrent les clans du Pm Abdoulaye Idrissa Maiga et de Bocari Treta. Chaque démarche entreprise par le parti est démontée et annihilée par un camp s’il estime qu’il est peut favoriser le camp adverse, a déploré IBK, en se confiant à ses interlocuteurs

Bakary Togola, le grand absent de Kayes

Figure très affichée du RPM, le patron de l’APCAM n’était pas du voyage présidentiel à Kayes. Il se trouve selon nos sources que c’est malgré lui M. Togola s’est rendu à l’évidence et a choisi si de décliner l’invitation. Des sources proches du monde rural indiquent qu’il était forfait pour raison de santé. Un départ à l’extérieur pour se soigner est même évoqué. L’absence de Bakary Togola à la journée internationale de la femme rurale est un coup dur sachant son implication dans ledit milieu, qui lui a même valu une réélection en 2015.

La Rédaction

Source: Le Témoin

The post Comme si IBK avait ses images derrière lui appeared first on Koulouba.com.

Les Maliens de Nara réclament désespérément les hélicos de combat d’IBK

$
0
0

Les habitants de Nara souffrent sans doute plus que quiconque de la gênante présence des islamistes dans leur environnement. En dépit du revers précédemment essuyé dans cette ville, les djihadistes ne donnent aucun répit aux différentes contrées environnantes. Les enlèvements, embuscades et  vandalisme y sont monnaie courante.

ibrahim boubacar keita ibk president malien avion helicoptere geurre armeee air malienne fama militaire aeronef

Leur plus récent forfait remonte à jeudi dernier avec l’incendie d’une antenne téléphonique dans la localité de Naoulela. Quelques jours auparavant ils réussissaient l’exploit d’enlever sans coup férir un représentant de l’Etat et son chauffeur dans les environs de Mourdja. Leur témérité des assaillants est en définitive si arrogante les populations de Nara ne peuvent que se poser des questions sur l’utilité réelle des engins aériens autour desquels tant de publicité est faite depuis leur acquisition par l’armée malienne. Que diable dispose-t-on d’avions de combat qui restent cloués au sol tandis que les mouvements des citoyens sont limités par une poignée de combattants à peine dissimulés ?.

La Rédaction

Source: Le Témoin

The post Les Maliens de Nara réclament désespérément les hélicos de combat d’IBK appeared first on Koulouba.com.

Lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière : 70 milliards ‘’avalés’’ par seulement 23 structures !

$
0
0

Après avoir remis son dernier rapport aux autorités du pays,  le bureau du vérificateur général a organisé mercredi dernier un atelier d’échanges sur l’exploitation dudit document à l’attention de la presse.

detournement corruption vol billet cfa

L’atelier a été suivi d’une conférence de presse ayant pour but de permettre aux journalistes, de communiquer et de sensibiliser les populations sur la gestion des ressources publiques.

La rencontre a été présidée par M. Amadou Ousmane Touré, le vérificateur Général, en présence des membres de son bureau, d’un représentant de l’ambassade du Canada et plusieurs invités.

A l’ouverture des travaux, M. Amadou Ousmane Touré a rappelé que la presse malienne est à la base de nombreux changements que notre pays a enregistrés ces dernières années. C’est pourquoi, dira-t-il, le BVG considère la presse comme un acteur stratégique de la lutte contre la corruption et la délinquance financière.

« De nos jours, la corruption et la délinquance économique et financière gangrène des sphères importantes de notre rayon d’action commune : la gouvernance.  Cela nécessite des synergies d’actions », a estimé M. Touré.

Pour lui, l’atelier s’inscrit en droite ligne de cette collaboration pour vaincre ensemble ce phénomène à travers un exercice de partage d’informations sur le rapport annuel de 2015.  « Il s’agit à travers cet atelier, de permettre aux hommes de médias de bien exploiter les documents du BVG pour jouer convenablement leur rôle d’information », a-t-il signalé.

Au cours de la conférence de presse, les journalistes ont posé des questions relatives à l’accueil réservé aux enquêteurs du BVG au moment des contrôles, la possibilité de voir une mission de vérification à la présidence de la République, l’appréciation du vérificateur général par rapport à la lutte contre la corruption au Mali, l’urgence d’interpellation des structures contrôlées, le sentiment du vérificateur de voir ses rapports dans les fonds des tiroirs sans suite et bien d’autres…

Le BVG n’est pas une entité judiciaire, mais administrative

Par rapport à l’accueil réservé aux enquêteurs, le vérificateur général a expliqué que le climat est serein entre les entités vérifiées et ses agents. Parce que, dit-il, nous leurs avons fait comprendre qu’un contrôle n’est pas forcément pour punir, mais pour aider à mieux gérer les fonds publics.

«  Souvent il y a des gestionnaires qui demandent des conseils et nos recommandations ne portent pas seulement sur les fonds, mais aussi sur les aspects institutionnels », a ajouté M. Touré.

Le vérificateur général a aussi expliqué que la loi reconnait à sa structure d’effectuer une mission de vérification dans toutes les institutions civiles et militaires dans notre pays. « Et, le jour où le BVG décidera de vérifier la DFM de la présidence de la République, il ne devrait pas avoir de problème », a indiqué M. Touré qui signalera qu’une mission de son bureau est actuellement au  niveau de la primature.

Pour ce qui est de voir ses rapports dans les fonds de tiroirs, le vérificateur  général dira que sa structure est chargée de contrôle administratif et non judiciaire. « Nous sommes habilités à produire des rapports et de les remettre à qui de droit : le procureur de la République. Notre rôle s’arrête là», a précisé M. Touré.

Cependant, dira le Végal, nous devrions bénéficier de l’aide de la direction générale des contentieux de l’Etat qui défend les intérêts du pays auprès des autorités judiciaires. « Tous les dossiers transmis au procureur de la République, sont également dans leur totalité mis à la disposition de la direction générale des contentieux de l’Etat afin qu’elle puisse suivre et défendre les intérêts de l’Etat. Il l’appartient en cas de classement sans suite ou non lieu d’apprécier selon les intérêts de l’Etat, s’il convient d’exercer une voix de recours ou pas », a expliqué M. Touré.

Les 70 milliards ne concernent que 23 structures.

Concernant l’interpellation rapide de certaines structures pour le recouvrement, le Végal a signalé que sa mission de vérification s’arrête à partir de la remise de son rapport. « Le BVG ne peut que constater des faits, apporter des preuves de cette constatation et de les transmettre à qui de droit », a expliqué M. Touré.

A la question de savoir si le bureau de vérificateur subit des contrôles, selon son patron, sa structure est la seule entité à être contrôlée par deux audits de taille et de rigueur et, à deux niveaux différents. « Nous rendons compte chaque année à la section des comptes de la Cour constitutionnelle. Aussi, tous les 3 ans, un cabinet d’audit de la zone UEMOA vient auditer le BVG », a signalé M. Touré.

Avant de conclure ses propos, le  vérificateur général a précisé que les 70 milliards  d’irrégularités financières relevées dans son rapport annuel 2015 ne concernent pas l’ensemble du Mali. « Selon les dernières statistiques, nous avons au moins 500 services  publics des fonds, des crédits du budget de l’Etat du Mali. Les 70 milliards ne représentent que 23/500 structures. C’est une dimension à retenir dans les analyses », a conclu M. Ousmane Touré.

Djibril Kayentao

Source: 26 Mars

The post Lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière : 70 milliards ‘’avalés’’ par seulement 23 structures ! appeared first on Koulouba.com.

Kouakourou ou les conséquences d’une armée à double vitesse

$
0
0

Zone inondée à cheval entre les cercles de Djenné et de Tenenkou, cette contrée devient de plus en plus célèbre par son exception républicaine. Son isolement géographique l’a exposé à un isolement culturel imposé par une nette prépondérance des préceptes islamistes.

soldat militaire russe combattant fama armee malienne patrouille terroriste islamiste peuhl koufa

Les adeptes et condisciples du prédicateur Amadou Kouffa y règnent en maîtres absolus, profitant allègrement de l’absence d’une armée défavorisée par la situation géographique de cette presqu’île. Ce n’est point l’unique obstacle auquel sont confrontées nos troupes. Selon nos sources, en effet, l’armée malienne n’est point en manque d’éléments assez talentueux pour faire face à une situation qui requiert tout simplement d’hommes qui se distinguent par leurs aptitudes à la nage. Fort malheureusement, les  corps d’élite spécialisés dans ce domaine sont écartés sans ménagement des positions où leur talent peut s’exprimer et profiter à l’ensemble. Les séquelles des confrontations bérets rouges/bérets verts sont encore indélébiles.

La Rédaction

 

Source: Le Témoin

The post Kouakourou ou les conséquences d’une armée à double vitesse appeared first on Koulouba.com.


Visite du Conseil de Sécurité de l’ONU au Mali : « Nous attendons des résultats concrets et tangibles dans la mise en œuvre de l’Accord »

$
0
0

Une mission du Conseil de Sécurité des Nations Unies a séjourné au Mali du 19 au 22 octobre 2017. Ladite mission a évalué la situation sécuritaire, notamment en ce qui concerne le niveau et la nature de la menace que représentent le terrorisme et la criminalité transnationale organisée.

mahamat saleh annadif minusma mbaranga gasarabwe mbassadeur conseil securite onu sahel conference reunion mali

La délégation conduite par la France, l’Éthiopie et l’Italie, est composée des 15 membres du Conseil de Sécurité. En marge de cette visite au Mali, les responsables du conseil de sécurité ont animé une conférence de presse, le samedi 21 octobre 2017 à l’hôtel Radisson Blu pour réaffirmer le soutien du conseil de sécurité à la force conjointe du G5 Sahel en vue de lutter efficacement contre le terrorisme. En outre, les membres du conseil de sécurité ont invité les parties maliennes d’accélérer la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.

minusma ambassadeur conseil securite onu nation unies hommage tuerie mort decede casque bleu mali depot gerbe fleurs

Cette conférence de presse était animée par le président en exercice du conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies, l’Ambassadeur Français François Délatre, en présence de Sebastiano Cardi d’Italie, Tékédo Alémou d’Ethiopie et du représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies au Mali, Mahamat Saleh Annadif. « Le conseil de sécurité effectue actuellement une mission importante dans le sahel. Cette visite est effectuée par l’ensemble des membres. La lutte contre le terrorisme nous concerne tous. Les pays du G5 Sahel ont pris une décision courageuse de s’unir pour lutter contre le terrorisme et la criminalité transnationale à travers l’établissement de la force conjointe du G5 Sahel. Nous sommes convaincus que cette force est un outil adapté qui peut contribuer au rétablissement de la paix dans l’ensemble de la région du Sahel.

mahamat saleh annadif minusma delegation ambassadeur onu nations unies abdoulaye diop ministre affaires etrangere malienne visite discours

Le G5 Sahel est également la réponse la plus adéquate aux attaques récurrentes», c’est par ces mots que le conférencier, François Délatre a commencé son allocution. Selon lui, l’objectif du conseil de sécurité est de faire en sorte que la coopération entre la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation du Mali) et le G5 Sahel puisse être une réalité. Avant de rassurer que l’appui du conseil de sécurité ne fera pas défaut dans la lutte contre le terrorisme. Aux dires du conférencier, cette visite va leur permettre de mesurer la situation sur le terrain. « Cette visite va nous permettre également de préparer dans les meilleure conditions la réunion ministérielle du conseil de sécurité que présidera le ministre Français de l’Europe et des affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, le 30 octobre prochain à New-York qui aura précisément pour objectif de définir collectivement la meilleure manière dont la communauté internationale et l’ONU peuvent soutenir la force du G5 Sahel. Il n’y aura pas de stabilité durable de la région du Sahel sans la résolution de la crise au nord du Mali », a-t-il dit. En outre, il a souhaité l’accélération de la mise en œuvre de l’Accord. « La mission que nous menons avec le conseil de sécurité souhaitait également voir les membres du Comité de suivi de l’accord (CSA) afin de leur rappeler l’importance d’accélérer la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali qui est une clé pour la stabilité de l’ensemble de la région. Nous avons écouté les messages des parties sur l’état de la mise en œuvre de l’accord. Nous avons fait part des préoccupations et de l’impatience des membres du conseil de sécurité concernant la nécessité d’avancer dans la mise en œuvre de l’accord. Il est urgence d’avancer. Le conseil de sécurité suit de très près cette question. Nous attendons des résultats concrets et tangibles dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger », a souligné le conférencier. A sa suite, Sebastiano Cardi d’Italie et Tekedo Alemou d’Ethiopie ont abondé dans le même sens. Selon eux, le sahel est de plus en plus au centre de l’attention des Nations Unies. En réponse aux questions des journalistes, le conférencier, François Délatre a déploré la résistance des attaques récurrentes perpétrées dans le Sahel.

Au Mali où se trouve le quartier général de la Force du G5 Sahel, les membres de la délégation ont rencontré des personnalités dont le Chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keita, président en exercice du G5 Sahel. Outre le Mali, la délégation se rendra en Mauritanie et au Burkina Faso.

Cette visite du Conseil de Sécurité de l’ONU arrive quelques semaines après la publication du dernier rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur la situation au Mali. Le rapport souligne la détérioration de la situation politique et des conditions de sécurité depuis l’adoption de la résolution 2364 le 29 juin 2017.

Aguibou Sogodogo

Source: Le Républicain

The post Visite du Conseil de Sécurité de l’ONU au Mali : « Nous attendons des résultats concrets et tangibles dans la mise en œuvre de l’Accord » appeared first on Koulouba.com.

Visite du Conseil de Sécurité de l’ONU au Mali : Des mouvements armés dénoncent leur mise à l’écart

$
0
0

En marge de la visite du Conseil de Sécurité de l’ONU au Mali, la Coordination des mouvements de l’Entente (CME) qui regroupe six mouvements armés a, dans une déclaration, dénoncé sa mise à l’écart non seulement de la rencontre avec les diplomates Onusiens au Mali mais aussi du processus de mise en œuvre de l’accord. Interrogé sur la question, le président du Comité de Suivi de l’Accord a promis de prendre en compte leurs revendications.

tiena coulibaly ministre defense mahamat saleh annadif minusma Ambassadeur conseil securite onu nation unies Comite Suivi accord csa reunion cma plateforme conference mnla

Dans une déclaration en date du 21 octobre 2017, la Coordination des mouvements de l’Entente (CME) qui regroupe six mouvements armés (CMFPR2, CPA, CJA, MSA, FPA, MPSA) a dénoncé sa mise à l’écart non seulement de la rencontre avec les diplomates Onusiens au Mali mais aussi du processus de mise en œuvre de l’accord. Dans cette déclaration, la CME constate avec regret, que pour des raisons inavouées, aucun de ses représentants n’a été convié à cette rencontre entre le Conseil de sécurité de l’ONU et le CSA, ni à aucune autre séance de travail avec la délégation des Nations Unies.

mbaranga gasarabwe societe civile association feminine groupes femmes ambassadeur conseil securite onu sahel conference

La CME rappelle, cependant, que deux de ses mouvements sont signataires à la date du 15 mai de l’Accord pour la paix et siègent au CSA et que les autres sont des mouvements qui ont été obligés de quitter la CMA et la Plateforme à cause du dysfonctionnement et des divergences de vue avec ces coordinations. Selon la CME, ces parties n’ont jamais voulu reconnaitre le droit des signataires à participer, à part entière, au processus de la mise en œuvre de l’Accord. Lors d’une conférence de presse, Ahmed Boutache a assuré que ce problème a été pris en charge par le CSA. « Ces mouvements sont en train de faire un certains nombres de revendications. J’ai beaucoup discuté avec eux pour les appeler à la sagesse et faire en sorte de ne pas perturber la sérénité de cette rencontre. Je voudrais les remercier pour leur coopération et leur esprit de responsabilité. Si lors de la 21ème session du CSA, leurs revendications ne sont pas effectivement prises en charge, le CSA décidera de les considérer au titre de l’article 58 de l’accord comme des membres à part entière et partie prenante au processus de mise en œuvre », a promis le président du CSA.

A.S

Source: Le Républicain

The post Visite du Conseil de Sécurité de l’ONU au Mali : Des mouvements armés dénoncent leur mise à l’écart appeared first on Koulouba.com.

Histoire : … d’un curieux remède

$
0
0

Domicilié à Sogoninko, M. D., âgé de 34 ans et agent de gardiennage à Bamako n’a pas eu de chance.

Et pour cause. Après son retour d’un voyage au village natal le 15 Octobre dernier, il trouva sa chambre dépouillée de tous ses biens.

administration publique bureau agent securite privee lave garde surveillant gardien

IMAGE D’ILLUSTRATION.

Au lieu de faire une déclaration de vol à la police comme cela se devait, le malheureux voulut trouver, autrement, la solution à son problème.

C’est ainsi qu’il consulta un marabout du coin, réputé être un spécialiste dans la traque des voleurs.

Notre marabout lui remit donc, en échange de la somme de 10 000 Fcfa, une bouteille contenant un liquide noir.

La substance, selon le marabout, devrait être consommée par tous les occupants de la concession. Ainsi,  a-t-il dit le responsable du vol sera identifié parce qu’il piquerait sur le champ, une crise de diarrhée “spéciale”.

Mais, comment obliger ses colocataires à boire le mystérieux produit ?

M.D. avait son idée …

Armé d’un coupe-coupe, il revint dans la concession qu’il partage avec 8 autres colocataires, et ordonna aux premiers (un vieil homme et sa femme) rencontrés dans la cour, d’avaler quelques gouttes de la mixture.

“Mais, pourquoi, devons-nous boire  ce produit, alors que nous ne savons pas ce que c’est et d’ailleurs, nous n’avons pas soif “, lui fit remarquer le vieil homme.

Fou de rage, M.D. répliqua : “vous n’avez pas le choix. Ou vous buvez mon produit, ou mon coupe – coupe vous le fera boire.”

Le vieil homme et sa femme paniqués, s’exécutèrent.

C’est alors que les autres colocataires maîtrisèrent M.D. et l’obligèrent lui-même à boire de son produit.

Coup de théâtre : peu après, M.D. s’effondra, avant “d’arroser” son pantalon… des heures durant.

Finalement, pris de panique, ses colocataires l’évacuèrent vers le CSCOM d’à côté.

Grâce à d’intenses traitements, le malheureux, deux jours après s’en est bien sorti : vivant, mais chétif comme une chèvre de Nara.

Curieusement, les colocataires (le vieil homme et sa femme) qui ont absorbé le produit sous la menace de M.D. n’en ont pas été affectés.

D’ailleurs, le vieil homme serait même allé voir M.D. pour lui demander de lui faire cadeau du mystérieux breuvage, car, lui a-t-il dit : “après avoir avalé quelques gouttes de ton produit, je ne souffre plus de vertiges et je mange actuellement avec appétit’’.

 

Boubacar Sankaré

 

26 Mars

The post Histoire : … d’un curieux remède appeared first on Koulouba.com.

Modibo Koné candidat à l’élection présidentielle 2018 : « Au regard de la situation qui prévaut dans mon pays depuis quelques années, je souhaite me rendre disponible »

$
0
0

Modibo Koné, plus connu par le commun des Maliens à travers son bref passage à la tête de la CMDT, est par ailleurs un cadre malien, plutôt bien connu dans la sphère des grands projets structurants de la sous région, financés par la BOAD. Le chapeau de la première partie de l’interview qu’il a accordée à Financial Afrik est assez édifiant sur le parcours de l’homme, qui au cours des 20 dernières années, a piloté « des projets de grande envergure comme l’échangeur Multiple à Bamako, l’autoroute Bamako-Koulikoro, l’échangeur et les voiries de Ségou, le financement du développement de la chaine des hôtels Azalai, le projet du grand contournement de la ville de Lomé, l’aménagement des périmètres agricoles à Molodo, Bewani et Ké-Macina, le projet en Partenariat Public Privé du Pont Henri Konan Bédié, l’échangeur du boulevard Giscard d’Estaing à Abidjan, l’autoroute Dakar-Diamnadjo, le nouvel Aéroport international Blaise Diagne de Dakar ». Mais Modibo Koné va écourter sa mission, quitter définitivement la BOAD et rentrer au Mali. Est-ce pour être candidat à l’élection présidentielle de 2018 ? « Au regard de la situation qui prévaut dans mon pays depuis quelques années, je souhaite écourter ma mission pour me rendre disponible… », explique-t-il. Se présentant comme un « soldat du développement », il expose sa vision sur les réformes nécessaires à la transformation de l’Afrique, et particulièrement son pays, le Mali.

Modibo Kone president directeur general cmdt pdg

« Ma conviction de toujours a été que le Mali, à l’instar de plusieurs pays africains, est immensément riche de ses terres arables et de son sous-sol minier. Toute la question a été de savoir comment transformer ce potentiel immense en perspectives pérennes pour les milliers de jeunes qui n’ont d’autres choix que l’immigration clandestine souvent au péril de leur vie ». C’est ainsi que l’ancien PDG de la Compagnie Malienne pour le Développement du Textile (CMDT), Modibo Koné, dans cette interview accordée à Financial Afrik, aborde la question de la transformation agricole au Mali. Ajoutant que le paradoxe malien n’est pas une fatalité, Modibo Koné se dit animé de cette conviction qui l’avait amené à mettre l’accent sur « la modernisation de la transformation de notre coton en recherchant des financements auprès de bailleurs de fonds sous-régionaux comme la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) ». Selon lui, l’idée était d’abord de réhabiliter l’outil d’égrenage au niveau de Sikasso, Koutiala et d’autres sites. En tout, 5 usines ont été remises à neuf. A cela, s’ajoutait la construction de 3 usines dont l’une financée par la BOAD. L’investissement envisagé concernait toute la chaîne de valeur. Jusque-là, le Mali s’était limité à la transformation du coton grain à la fibre et en d’autres produits comme l’aliment bétail (ce dernier volet est laissé aux privés maliens), a indiqué Modibo Koné.

Comment Modibo Koné est il parvenu à obtenir le financement ? « J’ai tout de suite échangé avec des industriels du coton européens et asiatiques, le but étant de financer l’acquisition de nouvelles usines et de réadapter les anciennes afin d’accroître nos capacités d’égrenage. J’avais au cœur de ma stratégie la transformation locale du coton malien pour permettre de créer plus de richesses et plus d’emplois dans le pays. Ma conviction est qu’il est temps d’aller plus loin dans la valorisation de la matière première. De la première transformation, nous devons passer à la deuxième transformation, c’est-à-dire au passage de la fibre à la filature. C’est passer en fait à ce qui constitue le socle même du tissu industriel ». L’impact est important car un kilo de fibres transformé en filature devrait valoir dix fois plus, ajoute Modibo Koné. Les recettes que le Mali tirait de l’activité devraient donc augmenter de dix fois grâce au développement de l’industrie textile en aval. L’effet d’entrainement du coton malien, réputé de qualité supérieure en raison du climat sec du pays, devrait favoriser la naissance d’unités industrielles textiles (jean, tee-shirt, serviettes, etc) spécialisées et compétitives. Concrètement, l’idée était de créer de la valeur ajoutée par rapport à la production locale, en mettant en place 4 filatures au départ. Chaque filature devait créer au moins 4 000 emplois directs et améliorer ainsi les recettes d’exportation en faisant jouer divers dispositifs et conventions dont l’AGOA. « Nous avions mobilisé à peu près 150 milliards de FCFA auprès d’Eximbank Chine et environ 25 milliards auprès de la BOAD. Pour résumer, je dirais que cet investissement devait créer plus de 150 000 emplois directs et impacter tout le pays », a indiqué Modibo Koné.

L’agriculture en Afrique étant plutôt une affaire familiale, et qui s’exerce sur de petites superficies, comment peut-on promouvoir la transformation dans ce cadre ? Modibo Koné explique : l’agriculture en Afrique est principalement familiale. Cependant, il est bon de noter que cette agriculture est la plus représentée dans le monde, car elle concerne 2,6 milliards de personnes, soit près de 40% de la population mondiale au sein de 500 millions d’exploitations agricoles. L’agriculture familiale constitue le premier fournisseur de biens alimentaires ; elle est donc une source de revenus importante pour de nombreuses populations. Nous savons que la transformation optimise les revenus, donc permet une nette amélioration du niveau de vie des populations. Mettre en place des unités de transformation au sein des exploitations familiales peut s’avérer coûteux. La solution réside dans le regroupement des exploitants au sein de filières ou de regroupements d’intérêt et dans la mutualisation des équipements de transformation. Par ailleurs, la recherche de financement est plus aisée lorsque l’on est regroupé.

Modibo Koné va-t-il quitter définitivement la BOAD pour être candidat à l’élection présidentielle de 2018 ? Cela n’est plus qu’un secret de Polichinelle, au regard de sa réponse. « J’ai passé ces 25 dernières années au service de la sous-région, au sein d’une des plus grandes institutions de financement du développement en Afrique. Le temps de la retraite est proche, mais au regard de la situation qui prévaut dans mon pays depuis quelques années, je souhaite écourter ma mission pour me rendre disponible. Vous savez, l’amour pour son pays est au-delà de certaines considérations, pour moi le temps de rentrer est arrivé. Une fois à Bamako dans quelques semaines, les Maliennes et les Maliens décideront à quel niveau ils souhaitent que je puisse aider. Pour ce qui me concerne, je ne souhaite pas voir mon pays sombrer, pris dans l’étau des divisions, du terrorisme, de la situation désastreuse d’une jeunesse au chômage, des conflits ethniques, d’une économie complètement atone qui accroit la pauvreté. Nous pouvons réussir notre développement en nous appuyant sur notre avantage comparatif, qui est l’agriculture, ces hectares non aménagés qu’il faut cultiver pour une transformation économique et sociale qui reste, malgré tout, à la portée du Mali ».

  1. Daou

 

Source: Le Républicain

The post Modibo Koné candidat à l’élection présidentielle 2018 : « Au regard de la situation qui prévaut dans mon pays depuis quelques années, je souhaite me rendre disponible » appeared first on Koulouba.com.

Carte biométrique couplée à l’Amo : Le Premier ministre remet en cause le marché

$
0
0

Le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga est sans doute dans la logique d’annuler le marché relatif à la carte biométrique couplée à l’Assurance maladie obligatoire (AMO). Il a ainsi instruit des ministres concernés pour « initier l’annulation du marché relatif à la carte biométrique couplée à l’AMO ». Il s’agit des ministres de la Sécurité et de la Protection civile, de l’Economie et des Finances, de la Solidarité et de l’Action Humanitaire. Mais, la Primature éprouve une réelle difficulté à accorder les violons avec ses ministres sur ce dossier.

abdoulaye-idrissa-maiga-ministre-defense-ancien-combattant-discours

Les raisons du Premier ministre quant à l’annulation de ce marché dont la société Cissé Technologie se prévalait de l’attribution, ont été énumérées dans un document confidentiel qu’il a adressé aux trois ministres, avec injonction que le Chef du gouvernement « attache du prix à l’exécution urgente de la présente instruction ».

diarra-raky-talla-ministre-fonction-public-boubou-cisse-ministre-economie-finances-abdoulaye-idrissa-maiga-ministre-defense

Selon nos informations, il ne s’agit pas d’une première instruction du Premier ministre, et apparemment les ministres n’adhèrent pas parfaitement à cette instruction. Ayant pris part de bout en bout au processus d’attribution de ce marché, les ministres ne s’empressent pas naturellement à procéder à cette annulation. Une première instruction invitant les ministres à se concerter sur la question, en vue de lui faire une proposition consensuelle, n’a été suivie d’aucun effet.

Mais le Premier ministre ne semble pas démordre, et ne comprend jusque là pas pourquoi ses ministres trainent les pieds. Réitérant ainsi son instruction, le Chef du gouvernement persiste et signe : « je vous demande de procéder à une concertation urgente pour prendre en compte de nouveaux éléments de réflexion, afin d’aboutir à la décision finale ».

Pourquoi, le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga tient tant à cette annulation ? Selon le Cabinet du Premier ministre, les raisons sont que « le couplage de la care biométrique CEDEAO et la carte AMO pose un réel problème en ce qu’elles ne sont pas régies par les mêmes normes juridiques, l’une relevant d’un décret, l’autre de la loi ». La deuxième raison évoquée est « la prise en compte de la loi n°2017-0022 du 02 juin 2017 déterminant les conditions générales d’exonération, qui conditionne la légalité du marché et donc de l’appel d’offre ». Enfin, la primature invoque « la nécessité de préparer une loi sur le couplage aux fins d’adoption urgente ». Mais, la Primature éprouve des difficultés à accorder les violons avec ses ministres sur ce dossier. Affaire à suivre.

  1. Daou

 

Source: Le Républicain

The post Carte biométrique couplée à l’Amo : Le Premier ministre remet en cause le marché appeared first on Koulouba.com.

Viewing all 74550 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>