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Lettre à mon oncle Bass,

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Cher oncle,

Nangadef ?

 lettre ouverte bics stylo ecriture

C’est, les larmes aux yeux que t’écris la présente lettre. Mais, point d’inquiétudes pour cela, car mes larmes d’aujourd’hui sont celles de la joie.

Eh oui, Tonton, comme le disait l’autre, « notre cœur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes et où nous sommes obligés de mettre les accents de la joie sur le ton consacré au… soupir ».

En effet, je viens de décrocher le gros lot : 300.000 FCFA bien comptés.

Allah Akbar ! Les voies du Seigneur sont impénétrables.

Cette somme mon oncle, je l’ai honnêtement gagnée avec un de ces gros voleurs de la République qui m’a chargé de lui trouver discrètement un grand marabout à Fantambougou-Bamako.

Une belle tartine qui je n’ai pas laissé échapper car Koké le charlatan s’est vite proposé pour le travail.

Ainsi, a-t-il, dès la première prise de contact, arraché la bagatelle de 800.000 FCFA  au Mouton de la République.

Walahi, Bilahi, celui-là doit avoir des fourmis dans le pantalon, car, comme le dit-on à Tombouctou, quand un crapaud grimpe sur un arbre, c’est bien parce que, en bas, il y a du feu. Mais, tant pis pour lui !

Il faut bien que soit égorgée la chèvre de certains, pour que d’autres fassent de la bonne sauce dit- on.

Ainsi, donc mon cher Bass, ton petit Ablo, actuellement 300 ‘’milliaire’’  se propose, dans les tous prochains jours de partir enfin en exile alimentaire en France.

Et quand j’arriverai, je t’enverrai « un bouquet de houx vert et de bruyère en fleurs ».

Mais, en attendant, Fantambougou vient d’accueillir plus de 40 de ses fils, expédiés de la Lybie…  comme des sacs de haricot.

Les pauvres qui ont, avant d’emprunter le mortel chemin de l’Europe vendu des biens personnels et familiaux, (lorsqu’ils n’ont pas contracté de colossales dettes) nous sont revenus, les yeux hagards, les ventres vides, et plus misérables que des rats de Gao.

Tous semblent d’ailleurs avoir complètement perdu le nord, à cause des gifles quotidiennes que leur distribuaient les policiers Libyens, avant leur expédition sur Fantambougou. Les pauvres ! Ils doivent à présent se résoudre à se « débrouiller » ici même et faire face à leurs créanciers et à cette vie de misère à laquelle ils voulaient échapper. Allah Akbar !

Sur un tout autre plan cher oncle, je dois te dire que la semaine écoulée a surtout été marquée par cette histoire de projet de nouvelle Constitution pour la Mali.

Adopté par les ‘’en haut’’ de Bagadadji, cette affaire de Constitution fait couler  actuellement beaucoup d’encre, de salive et même… des larmes.

Cette révision Constitutionnelle, selon le ministre des Droit de l’Homme et de la reforme de l’Etat, a pour seul objectif de renforcer la Démocratie dans notre pays. Ce que d’autres maliens réfutent parce que disent-ils, elle ne vise qu’à faire des concessions inadmissibles à nos frères égarés de la CMA.

En fait, les innovations de cette nouvelle constitution  sont entre autres la création de la Cour des Comptes, d’un Sénat, l’interdiction du nomadisme politique et  bien d’autres… poésies.

Que comprendre dans toute histoire ?

Au Mali d’en bas, rien de tout cela ne nous concerne.

 Pour nous les petits et les faibles, seule la bouffe nous intéresse, parce que, du 1er janvier au 31 Décembre de chaque, elle fait l’objet de notre combat quotidien. S’en fout de Constitution !

Je le dis pian, parce que, c’est ça qui est ça !

 

A lundi prochain Inchallah !

Par ton petit Ablo !  

Le 26 Mars

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Centre « Sigi Te Mogo Son », au-delà du handicap: la dignité par le travail

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Le Centre Sigi Te Mogo Son, qui signifie en Bambara : « On ne gagne rien en restant assis », porte bien son nom. En ce samedi matin en plein cœur du mois de Ramadan, les membres de l’association située à Mopti s’activent, certains autour des barils de préparation du savon, d’autres appliquant les couches d’argile sur le tissu ocre pour en faire du bogolan; d’autres, encore, taillant le cuir pour en faire des chaussures. « Les membres du Centre Sigi Te Mogo Son veulent travailler, ils veulent pouvoir vivre par leurs propres moyens, » explique Pascal Togo, chargé des droits de l’Homme au bureau de la MINUSMA à Mopti.

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Partagé entre la fabrique de savon dur, de savon liquide, l’atelier de couture, de cordonnerie, la décortiqueuse et l’élevage d’embouche, le centre offre à ses membres vivants avec un handicap un travail qui leur procure de quoi vivre mais surtout, une certaine indépendance. Plus qu’un gagne-pain, le travail est ici source de fierté.

Si l’association existe depuis 1998, elle n’a pas pour autant été épargnée par la crise de 2012. N’eut été l’intervention de la MINUSMA l’an dernier, le centre peinait à poursuivre ses activités, incapable de financer l’achat des matières premières nécessaires à la confection des produits artisanaux fabriqués par ses membres. Grâce à un projet à impact rapide (QIPs) sponsorisé par le bureau de la Division des droits de l’homme et de la protection de Mopti, le centre a pu se donner les outils pour continuer sa mission, et garantir à ses membres un travail et des revenus essentiels. D’une valeur de 21,6 millions de Francs CFA, le projet a notamment permis au centre d’équiper l’atelier de cordonnerie d’une machine à coudre électrique, de financer l’achat d’une décortiqueuse également génératrice de revenus, et de fournir les matières premières nécessaires à la production de savon dur.

« Avant la mise sur pied de l’association, les personnes vivants avec un handicap survivaient grâce à la mendicité, ils ne pouvaient pas travailler. Nous avons donné un nouveau visage aux personnes avec un handicap, qui sont maintenant intégrées dans la vie sociale et active de la région de Mopti, » explique le Président de l’association, Almamy Ouaré.

C’est ce type d’initiative que la MINUSMA appuie à travers ses projets à impact rapide. Des projets qui permettent aux différents acteurs de la société malienne de recevoir une aide unique répondant à leurs besoins prioritaires avec un effet rapide et durable ; cet appui contribuant aussi à rétablir un climat de confiance entre les communautés, la MINUSMA et ses partenaires.

MINUSMA

Par Le Confident

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Révision constitutionnelle au Mali: malgré les obstacles, le référendum prévu pour le 09 juillet 2017

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En effet depuis le vote du projet portant modification de la constitution de février 1992 à 111 voix contre 35 par les députés de l’Assemblée Nationale du Mali, les protestations vont bon train.

ibrahim boubacar keita rpm ibk bureau de vote sebenikoro koulouba

Beaucoup de regroupement de jeunes à Bamako à travers des mouvements comme : Trop c’est Trop, ça suffit, Anw Torola et d’autres n’ont pas attendu longtemps pour démasquer des points de désaccord dans la nouvelle constitution dont l’approbation se fera à la suite du référendum du 09 juillet prochain, au cas où le oui l’emporterait.

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Parlant des points de désaccord, il faut retenir:

– Le respect de l’article 118 de la construction du 25 février 1992. Car même si le pouvoir se le leurre, tout le monde sait logiquement que le Mali ne recouvre pas son intégrité territoriale tant que l’administration malienne n’est pas représentée sur la totalité du territoire.

– la nomination d’un 1/3 des membres du Sénat par le Président de la République.

– la nomination de beaucoup de membres de la Cour constitutionnelle.

– la validation des résultats d’élections par la Cour constitutionnelle et non par la Cour suprême.
– la date du 09 juillet pour le référendum est un piège selon les mouvements de jeunes, car au mois de juillet les paysans qui constituent la masse électorale  seraient plus occuper dans les champs que d’aller voter. D’ajouter que la pluie pourrait empêcher les gens à aller voter.

Ainsi la jeunesse à travers ces  associations, ayant désormais pris conscience de ces points, s’est directement mise dans la lutte contre la tenue de ce référendum. Selon Amara SIDIBE, l’un des porte- paroles du mouvement ‘’Trop c’est Trop’’, il n’y aura pas de transparence dans le référendum s’il est fait le 09 juillet,  car le régime fera tout pour que le oui l’emporte. Et pour cela, même si les hommes du régime vont bourrer les urnes, a-t-il évoqué. C’est pourquoi le jeudi 08 juin la jeunesse à travers les différents mouvements a décidé de marcher contre la tenue du référendum. Cette marche n’a pas pu se faire, la police est allée réprimer les marcheurs à la bourse du travail, dira M. Sidibé.

Toujours dans la même dynamique, ce samedi 10 juin 2017, la jeunesse plus que jamais décidée est descendue une fois de plus dans la rue pour dire Non à la tenue de ce référendum qui, pour eux est une trahison de la dignité et la confiance du peuple souverain. Cette deuxième sortie a également été réprimée par la police. Et même que, deux des portes paroles dont Amara SIDIBÉ et Amadou Beidi DAOU, ont été arrêtés et violentés par la police avant d’être libérés. Quand nous les avons approchés, Beidi DAOU saignait encore. ‘’Même en sang, nous n’allons pas reculer. Nous allons continuer la marche et cela vaille que vaille, jusqu’à l’annulation de ce fameux projet. La marche s’est poursuivie en passant par la direction de la  BDM- SA et le grand marché, ou elle a pris fin.

En conclusion il a remercié les uns et les autres d’avoir effectué le déplacement au nom du Mali tout en leur rappelant  que la lutte est loin d’être finie. « On ira jusqu’au bout », a-t-il ajouté tout en indiquant qu’une plateforme sera mise en place le dimanche à 10h à la pyramide du souvenir par les partis des deux groupes parlementaires qui constituent l’opposition et les différents mouvements afin de faire face au régime et mener la lutte ensemble jusqu’à la non tenue du référendum.
DOGNOUMÉ DIARRA

Par Le Confident

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La voix du Tabalen : Un Etat fort est d’abord et avant tout un Etat accepté

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Il est aisé d’observer dans notre vie de tous les jours que ce qui tient encore notre pays, malgré toutes les misères et crises successives depuis l’indépendance, c’est la capacité de la société, moi je dis de la nation malienne à respecter et à gérer la diversité dans l’unité. Chaque enfant du Mali s’identitifie d’abord par son nom de famille qui renvoie à sa communauté d’origine, ensuite à son terroir d’origine ou d’attache qui permet de faire le lien avec les autres communautés voisines ou distantes. C’est un lègue de notre histoire commune.

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Notre culture partagée a poussé le respect de la diversité jusqu’à l’invention de pactes de non agression et même d’alliance entre des communautés, des générations et des parentés différentes. Le sinangouya, le kalimeya, la bouranya, nimoninya, bref la somogoya, etc… demeurent encore des chefs d’œuvre pour le confort du vivre ensemble à travers la prévention et le règlement à l’amiable des crises et des conflits. Malheureusement, bien que chacun de nous les utilisant quotidiennement, nous n’avons pas osé encore franchir l’étape de leur insertion dans l’armature institutionnelle et administration qui gère le pays. Pour moi c’est une des raisons du décalage visible et persistant entre le pays réel et le pays légal.

La majorité d’entre nous, surtout dans le cercle des élites dites modernes, est englué dans le “intellectuellement correct” vis à vis de nos maîtres penseurs (politiques et intellectuels) auxquels nous faisons encore référence, je dirais déférence, à chaque fois que le changement et l’osez être nous même s’imposent. Allons nous continuer à nier l’évidence que si notre pays existe encore, c’est parce que notre nation et nos sociétés ont réussi à unir sans uniformiser ? Si nous tenons à l’unité de ce pays, quelque soit sa forme d’organisation, osons à notre tour ce que nos “ancêtres glorieux” dont nous sommes si fières ont osé à leur temps pour faire le Mali fort et prospère qui a bâti sa réputation au delà des océans.

Notre pays a un patrimoine politique et institutionnel qui est antérieur à la colonisation française que nous devons d’abord assumer (en bien et en mal) pour en tirer les leçons et pratiques positives afin de nous construire un avenir commun dans le pays et dans le monde. Un adage dit : “pour être du monde, il faut être de chez soi”.

C’est le modèle d’Etat que nous nous efforçons de construire depuis l’indépendance et de maintenir, malgré toutes les crises successives et un dépérissement de plus en plus évident, qui est aujourd’hui la menace la plus grave pour le pays, sa paix et sa stabilité. Un Etat fort est d’abord et avant tout un Etat accepté. Osons le changement pendant qu’il est encore temps.

SAMBOU SISSOKO

Par Le Confident

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Programme Mandela Washington Fellowship (YALI) 2017: Bady Hamma honore le Mali

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Bady Hamma est le troisième profil que nous vous présentons à l’occasion de cette campagne en faveur des dix (10) futurs participants maliens au programme Mandela Washington Fellowship (YALI) 2017. Lisez sa biographie et partagez en utilisant le hashtag #YALIMali2017.

Bady Hamma yalimali programme Mandela Washington Fellowship

Bady Hamma a six ans d’expérience dans l’humanitaire et le système des Nations-Unies dans le cadre du développement communautaire, la résolution des conflits et la consolidation de la cohésion sociale. Actuellement, Bady Hamma est Assistant de Liaison Communautaire pour la Division des Affaires Civiles de la MINUSMA où son travail consiste à faire la liaison entre les communautés, la société civile, les autorités locales et la Mission pour renforcer la confiance; disséminer et implémenter l’Accord de paix et surtout sensibiliser sur la protection des civils et les droits de l’homme.

Bady  est détenteur d’une maitrise en Droit Public de la Faculté des sciences juridiques et politique de l’Université de Bamako. Il est confiant, motivé et engagé en faveur d’un monde meilleur et espère assister à l’érection d’un nouveau citoyen qui jouera pleinement son rôle. Après sa participation au programme Mandela Washington Fellowship (YALI), Bady compte continuer son implication dans la communauté notamment pour le renforcement de la citoyenneté des jeunes afin de participer pleinement à la vie politique, le développement durable et d’œuvrer pour une justice sociale et le respect des Droits de l’Homme.

 

Dognoumé Diarra

Par Le Confident

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Réviser ou pas

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On ne m’a pas demandé

On n’a pas demandé mon avis

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Mon petit avis de citoyen simple

Et c’est ainsi qu’on m’impose un oui ou un non

A quel prix ? Pour quel but ? Qu’en gagnerai-je ?

On m’exige un vote qui n’est pas le mien

Alors que j’ai une autre voix

Qui n’est pas forcement la leur

Moi naïf patriote, jeune premier de mon temps

Personne ne m’a considéré

Car je suis le jeune homme qui dérange

Je suis différent des autres je pose trop de questions

Et eux ils ont si peu de réponses

Du coup je ne sais plus quoi penser

Entre ces deux courants

Le oui et le non

 

REVISER OU PAS

Qui a raison ?qui a tort ?

Le carton blanc ou le carton rouge

Pourquoi pas une troisième voix

Ou même une quatrième : le ni oui ni non et les indécis

Réviser ou changer

Au final que gagne le Mali

Mon beau pays qui saigne

De la main de ses propres enfants

Ma sublime patrie qui se meurt par

La mésentente entre ses dauphins

Oh ! Maliba tes fils se divisent ils déchirent le tissu fraternel

Autour de quoi ? Surement pas l’essentiel

Car l’essentiel c’est l’entente cordiale

Réviser ou pas

 

Oui ou non, carton blanc ou carton rouge

Eternelle division !

Pendant ce temps la maison commune brule

Ses fondations tombent en miettes

Ses murs fissurés, son toit percé

Et le vent rouge du désert qui avance à pas de géant

Maliens, Maliennes et amis du Mali il est temps

ALLAH TE DJIGUIN KA KUMA AN FE

KO DO TOUMA SERA

AN KA MIRI KA TASSI NIOGONFE

Ainsi moi je vote, je vote pour l’avenir

Je vote, je vote pour le oui

Je vote, je comprends le non

Votons tous pour la paix

BREHIMA CAMARA

Par Le Confident

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Interview : ‘’Mon combat s’inscrit dans la mouvance générale de la lutte pour la liberté de l’Afrique’’, dixit M. Irie Bi Irié Benjamin

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Dans une interview exclusive accordée au journal ‘’Le Confident’’, M. Irie Bi Irié Benjamin, un grand panafricaniste nous parle de son projet, le MAFUP (Mouvement de l’Amour Fraternel Universel pour la Paix). Un mouvement qui a vu le jour le 24 juin 2003 au siège de la commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO. Par la même occasion, il  nous livre son expérience sur les problèmes de l’enseignement supérieur dans notre sous-région.

Irie Bi Irie Benjamin Mouvement amour fraternel Universel paix mafup

 Le Confident : pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

IBIB : Je me nomme à l’état civil, IRIE BI Irié Benjamin. Je suis un ivoirien du groupe mandé du sud, d’ethnie Gouro. Ingénieur-Ecrivain qui travaille à spécialiser sa plume et qu’elle soit pleinement grioticienne et zagouliste. Grioticienne porteuse d’un verbe puissant, viril qui transforme la société en bien. Un verbe qui soutient un modèle de formation en appui aux systèmes scolaire et universitaire. Plume zagouliste qui promeut le zagoulisme, une méthode de formation inspirée de nos valeurs traditionnelles africaines principalement l’initiation tribale. Activiste du développement durable et équitable, je suis par nature un homme de revendication d’où une tête de file de mouvements syndicalistes dans mon pays la Côte d’Ivoire. Secrétaire Général du Syndicat National des Ingénieurs de la Fonction Publique de Côte d’Ivoire (SYNIFOP-CI) et Président du Collectif des associations et syndicat du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural. Toutefois, il faut retenir que ma stratégie de lutte syndicale est atypique. Mon combat s’inscrit dans la mouvance générale de la lutte pour la liberté de l’Afrique qui pour moi doit passer par l’éveil des consciences, un préalable. Alors mon syndicalisme est réfléchi. Il privilégie la négociation et comme dernier recours, il adopte la technique de la non-violence active. Malheureusement, la majorité d’ingénieurs et de techniciens n’a pas la culture de revendication.  J’expérimente ainsi au quotidien, le mal de l’inconscience de nos élites et cela a été le facteur déclencheur de la naissance de mon école initiatique laïque (le zagoulisme) ;  une école de changement de mentalité et d’acquisition d’aptitudes  à mener toute lutte d’épanouissement individuel comme collectif. Comment libérer des consciences enchainées   de nombreuses personnes  qui bien que souffrant refusent de lutter, même avec les moyens légaux à leur disposition, pour améliorer  leurs conditions de vie et de travail. Si  ces adultes sont déjà formatés pour la plupart, je m’emploie à recevoir au MAFUP, une ONG que j’ai fondée, des jeunes gens, des futurs actifs de la société, probables réformateurs de nos sociétés en mal être.

Au niveau syndical, en ce qui concerne le Ministère de l’Agriculture, en dépit du manque d’engouement de la majorité des nôtres, nous avons privilégié la négociation qui nous a permis d’avoir des acquis. Nos revendications  ont été reconnues légitimes et légales. Elles ont été satisfaites par la prise  de textes règlementaires dont l’application n’a jusque-là été totalement effective.  Dans ce cas de figure, il nous faut faire appel à la pression sur nos autorités par le droit de grève mais hélas personne ne veut oser. Le peu de syndicalistes lucides a peur de la réprimande. Voici là où j’évoque la question de changement de mentalité à tous les niveaux. Si nous décidons d’employer la technique de la non-violence active, les acteurs et la cible visée ont-ils la formation requise  afin que l’option ne nous conduise pas à des maladresses de part et d’autres à savoir des actes de vandalisme des syndiqués ou des intimidations de tous genres de la part de la hiérarchie administrative. Ces expériences nous ont instruit à privilégier la voie de l’éducation comme préalable à toute lutte au nom de la liberté. Il faut s’investir à éduquer les esprits à la paix et au développement durable voire équitable en Afrique surtout. Oui, en Afrique, il y a urgence de partage équitable des richesses à ceux et celles qui les produisent. Il y a une urgence de la lutte au nom de la liberté mais comment intéresser la majorité et avec quelle méthode idoine afin d’éviter les tueries massives ? Sinon partout en Afrique, il est juste d’interpeller les politiques sur la nécessité de satisfaire au mieux  les peuples.

 Qu’est-ce que le MAFUP ?

Le MAFUP signifie le Mouvement de l’Amour Fraternel Universel pour la Paix. Il est créé le 24 juin 2003 au siège de la commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO.

De quoi s’occupet-il ?

IBIB : Le MAFUP s’occupe exactement du bien-être moral, spirituel et matériel du monde à travers la formation de ses citoyens qui en sont les acteurs. Le MAFUP, il faut le noter évolue selon le credo du manifeste 2000 de l’Unesco pour la culture de la paix et la non-violence. Un credo qui reste d’actualité. Ce manifeste donne une vision au MAFUP qui est d’œuvrer à la formation des citoyens du monde. Ils doivent adopter la culture de la paix et  la responsabilité vis-à-vis d’eux-mêmes et du monde environnant. Le MAFUP a par conséquent une mission de mise en œuvre  de l’acte constitutif de l’Unesco qui est une sorte d’appel lancé en direction de tous les pays du monde. Tous doivent contribuer à l’effort de paix mondiale en agissant sur l’esprit de leurs nationaux. Les modeler de telle sorte qu’ils contribuent à l’instauration d’une paix pour le  développement durable. En définitive, que les hommes travaillent à la pérennisation de toute vie indispensable à la stabilité de l’écosystème. Il faut apaiser l’Homme et le MAFUP œuvre à cela par la formation.

Il a son système éducatif, le Wassa et sa méthode de formation le Zagoulisme qui sont conformes  à la politique des Nations Unies en matière d’éducation. L’apport du MAFUP quant à la quiétude et l’épanouissement du monde est aussi l’expression de la participation des peuples noirs  au concert des nations car il s’est inspiré d’un processus initiatique tribal universalisé grâce à l’apport d’autres études en la matière. Il a eu confiance en nos valeurs africaines afin de les exploiter en faveur du monde.  Le rapport de l’Assemblée Générale de l’ONU de janvier 1998  le lui a permis. Il affirme que toutes les cultures ont des valeurs qui conduisent respectivement les peuples à la responsabilité. Il faut s’en inspirer en vue de contribuer au renforcement de la paix du monde.

 Quels sont les pays concernés par votre projet ?

Le MAFUP s’occupe de tous les pays du monde. Il pourrait avoir un statut plus conforme à sa vision universaliste. Je dirais que le MAFUP est une Organisation Non Etatique parce que ses actions transcendent les frontières. La Paix, le Développement Durable voire Equitable sont des questions qui intéressent le monde entier.

 Pourquoi avez-vous choisi cette branche ?

IBIB : Pourquoi j’ai choisi d’être militant de la paix universelle et du développement équitable, je crois que c’est la question. Je n’ai pas choisi cette voie.  Mon esprit s’est ouvert à cette  vocation de tout être humain. Quand on choisit souvent sans révélation, on abandonne très vite. On ne supporte pas les épreuves. Tout homme, toute femme est appelé(e) à contribuer à sa façon au bien-être du monde. Toutefois, il faut à chacun sa part de révélation.  Que doit-il faire dans ce sens en fonction de ses talents innés et de ses expériences. Je pense aussi que votre esprit s’est ouvert à cette justice qui est de donner au monde sa paix originelle et l’épanouissement qu’il mérite. Alors journaliste, quand vous décidez personnellement de me tendre votre micro (au-delà du Mali), monsieur Idrissa KANTAO. Quand vous le faites afin que je développe mes idées en faveur de la culture de la paix et du développement équitable. Quand au plus profond de vous, le souhait est que les maliennes et les maliens  lisent cette interview afin d’épouser le contenu, c’est une action de grande promotion des valeurs de la paix et du développement équitable chez vous au Mali pour des générations car les écrits ne meurent pas. C’est également le monde entier que vous cherchez à guérir de sa violence. Voici là, votre contribution à la construction de l’édifice. Ce n’est pas rien.

 Quels sont les difficultés auxquelles vous êtes confrontés ?

Difficultés ? Mes moyens personnels commencent à être insignifiants face aux attentes de formation qui s’expriment de plus en plus. J’ai par exemple dans mon pays trois mille (3000) adolescents inscrits à notre programme de formation mais nous n’avons pu prendre en compte dans le projet pilote que le 1/10 c’est-à-dire 300. Mais à ce niveau, ce n’était pas assez grave car c’était un noyau représentatif pour conduire le projet pilote au cours duquel il était question de faire l’installation des fondamentaux de notre système éducatif en milieu scolaire et mettre à l’épreuve la méthode de formation qui le rend opérationnel. Là, il fallait détecter les insuffisances et les corriger. Cette phase achevée, la démarche consolidée, il faut lancer le projet au niveau national et international.

Le projet qui suivant la programmation des actions va du secondaire et s’étend au supérieur. Cela nécessite des moyens matériels et financiers appropriés. La difficulté s’annonce mais elle n’est que factuelle puisque nous n’avons pas encore présenté une requête de financement aux partenaires financiers. L’option présente est de favoriser d’abord l’ancrage institutionnel de notre projet au niveau pays et continent. Une fois cela réussit, je pense que le financement viendra naturellement. Voyez-vous, la demande de la jeunesse estudiantine malienne d’installer une antenne du MAFUP à Bamako au Mali se doit d’avoir une justification institutionnelle. Je me suis rendu au Ministère Ivoirien de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur et les jeunes étudiants, à l’ambassade de Côte d’Ivoire au Mali. Chez nous, le Ministère a trouvé que nos actions entrent dans son attribution et qu’il peut nous accompagner. Ces propos sont du Directeur de Cabinet du Ministre et de l’Inspecteur Général, les deux qui m’ont reçu. Je suis présentement en attente d’une audience avec le Directeur Général des Ivoiriens de l’Extérieur qui, m’a –t-on dit, est le concerné par notre dossier. Pour boucler cette question, j’affirme que la réelle difficulté, c’est l’effort de patience, la persévérance et l’endurance. Le chemin a été long, le travail dense d’où la fuite de nombreux collaborateurs qui ont justifié leur départ par le besoin de moyens financiers immédiats. Ce qui n’est pas une mentalité à développer dans une ONG engagée surtout sur le chemin de la recherche. Voici  la plus grande difficulté. Celle d’avoir le soutien des hommes et des femmes pour mener des actions altruistes.

 Quels sont selon vous les problèmes de l’enseignement supérieur dans notre sous-région et que proposez-vous pour y remédier?

Les problèmes de l’enseignement supérieur et tout niveau d’enseignement sont à voir sous plusieurs angles. En ma qualité de partenaire du système éducatif qui propose un modèle d’appui, je ne peux évoquer que les raisons de mon apport.

Ces raisons qui sont bien évidemment quelques problèmes sur la liste des acteurs formels et bénéficiaires du système.

– La formation ne nous donne pas totalement satisfaction ;

– Les connaissances acquises à grands frais jusque-là, ne nous conduisent pas au développement tant attendu ;

– L’inadéquation entre la formation et l’emploi à cause des filières inadaptées soit par manque d’infrastructures en aval des formations soit par suivisme non rationnel du modèle de société occidentale ;

– La logistique de formation en termes de lieux et moyens d’accueil des apprenants fait  généralement défaut ;

– l’insuffisance des aides, bourses d’études ;

–    La dégradation des mœurs qui gagne le milieu des apprenants ;

– La violence en milieu scolaire et estudiantin qui est ancrée dans les mœurs  etc.

Notre solution est de créer une dynamique de vie  dans le milieu scolaire et universitaire qui permet aux parents d’élèves, aux enseignants et  aux encadreurs  regroupés dans des unités dites Unités Motrice d’Actions de Paix (UMAP),  qui en relation avec l’administration des écoles et universités où elles sont installées, doivent donner aux enfants et aux jeunes une formation spéciale à la maturité d’esprit et concomitamment procéder à   un suivi rapproché. C’est une véritable école de vie, une école d’éveil de conscience pour accompagner celle qui procure la science ; celle que nous sommes en train de mettre lentement et sûrement en place en Côte d’Ivoire et qui est bien indiquée partout ailleurs. Nous aurons des citoyens qui maitrisent à la fois la science avec une conscience éveillée car la science sans conscience n’est que ruine de l’âme a dit Rabelais, le philosophe français. Redonnons vie à notre âme africaine ; réveillons  en nous  cet humanisme qui va nous conduire à la prise en compte effective des priorités favorables à une meilleure vie en société. L’une d’elles étant  la bonne éducation de la jeunesse qui est le souci de toute société responsable. La jeunesse à préparer pour la relève.

 Quels messages souhaiteriez-vous adresser à l’endroit des différents acteurs de l’université, et plus précisément aux étudiants ?

Mon message à l’endroit des acteurs de l’université est de leur dire que je me mets à leur disposition afin qu’ils enrichissent ce que nous avons pu trouver. Pour ceux surtout les enseignants chercheurs qui ont la vocation à la recherche, qu’ils s’évertuent à nous accompagner afin de rendre de plus en plus performants notre démarche de formation et d’encadrement des jeunes  au bénéfice de l’Afrique surtout. Aux étudiants maliens, je dis un grand merci de nous avoir très vite compris et encouragés quand ils ont exprimé le besoin de nous voir à Bamako au Mali.

Monsieur Aboubacar Sanogo et ses amis que nous portons dans notre cœur. Nous avons toujours besoin de leur détermination continue afin de donner davantage le meilleur de nous et mieux, répondre à certains étudiants des pays de la sous-région qui ont commencé à suivre  leur exemple en nous invitant, à  leur tour, à nous installer dans leurs pays. Je remercie les autorités politiques, administratives et coutumières du Mali qui bientôt nous recevront par la grâce de Dieu.

PAIX SOCIALE AU MALI

DIEU BENISSE LE MALI

 

Réalisé par KANTAO Drissa

 Le Confident

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Poste de péage de Manabougou : Un chauffeur de minibus refuse de payer pour des raisons propres à lui

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Dans un pays où on ne sait plus entre la population et les travailleurs de l’Etat celui qui ignore le plus la loi, c’est toujours bonjour les dégâts.

conducteur chauffeur taxi voiture véhicule

Ce qui s’est passé au poste de péage de Manabougou, le jeudi 1er  juin 2017, sur la route de Koulikoro, passe pour être  une parfaite  illustration. Un employé du péage et des agents de sécurité en sont les acteurs.

Le respect du péage est désormais une réalité dans notre pays. Face à n’importe quel poste de péage, les usagers observent les règles. Le poste de Manabougou  est-il un exemple ?

Ce jour là, une altercation a éclaté entre un chauffeur de minibus et un agent du poste au sujet des frais à payer. Sur ces faits, les agents des forces de l’ordre, composés de policiers et gendarmes, ont intervenu. Ils ont tenté de faire entendre raison le chauffeur mais rien à faire. Le conducteur de mini bus reste dans sa colère noire.

Finalement, c’est un passager du véhicule en question qui a payé les frais de péage pour que la voiture puisse passer.

Avant de continuer sa route, le chauffeur, tout ragaillardi, déclare : ”Je ne paye pas le frais d’une route qui est en confection, ce n’est pas moi qui l’ai dit, ce sont les textes qui le disent. Appelez-moi là ou voulez, je ne payerai jamais”.

Quel jugement faites-vous de cet acte du chauffeur?

Nouhoum Konaré

Par L’Inspecteur

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M’Pessoba : L’enlèvement d’une mineure albinos coupe le sommeil aux populations

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Simple disparition ou crime rituel, les commentaires vont bon train à M’Pessoba suite à la miraculeuse disparition d’une mineure de sept ans dont le statut d’albinos nourrit épouvantablement les commérages. Reference faite à une légende ahurissante d’une autre époque.

fille albinos maladie peau couleur blanche

Les faits remontent au 12 mai dernier lorsqu’à la faveur d’une nuit torride Koni et sa sœur Wassa rejoignent une famille voisine pour regarder la télé. Cette pratique est courante dans nos villages et une vielle habitude chez ces deux jeunes. Seulement cette  soirée pourrait laisser un arrière-gout très amer, ainsi qu’il va nous être donné de nous en apercevoir.

La cour commence à faire son plein invités et intrus se positionnent en attendant la fin des installations techniques à la suite desquelles la télé allait être mise en marche. C’est sur ces entrefaites que wassa disparut des regards, le grand frère se lance à sa recherche et trouve leur maman à la porte en compagnie d’une amie à elle. Cette dernière questionnée soutient ne l’avoir pas vue. L’inquiétude s’empara d’une foule qui ne sait plus où donner de la tête. Le grand père de l’albinos est aussitôt informé. Ce dernier recommande d’attendre le lendemain matin avant de prendre une quelconque décision.

Le jour du 13 Mai se lève sans que la moindre information sur la petite parvienne à ses proches. L’affaire est prise au sérieux par le village. Quant à la famille, elle cherche aux moyens de la science occulte à mettre la main sur la fille. Ainsi, le grand père va attendre jusqu’au 19 mai pour  faire une déclaration d’enlèvement au poste de gendarmerie de M’pessoba. Les limiers de la contrée entrent en danse avec l’interpellation du grand père lui-même. En effet, s’interrogent les agents, pourquoi avoir attendu une semaine pour qu’un évènement de portée tragique soit porté à la connaissance des forces de l’ordre?

Pour dissiper la lourde atmosphère de suspicion qui plane sur la ville, la jeunesse de la contrée fit appel au pilon magique. Cet instrument de recherche on se le rappelle a fait des miracles dans son domaine de compétence dans le temps. Qu’en est-il de leur fiabilité aujourd’hui ? Le test grandeur nature a lieu ce 19 mai à M’Péssoba. Ce jour le pilon, après un baroud d’honneur dans les rues  du village, le pilon termine sa course dans la cour d’une vielle dame qu’il accuse d’être à l’origine de  la séquestration et même de l’assassinat de la petite WASSA. Pour étayer la présomption de culpabilité, le fameux pilon fait choir son cortège dans un coin de la cour comme pour dire : ci git Wassa.

Aussitôt une fouille est ordonnée par les commanditaires de l’opération afin de procéder à l’exhumation du corps enfoui quelque part. Coups de pique et de pioches vont se relayer à retourner le sous-sol du domicile de Bassountoura, mais sans succès. Cette dernière à son tour va porter plainte contre la jeunesse à l’origine de sa disgrâce dans le village. L’ARRETATION DES TENORS QUI S’EN EST SUIVIE A FAIT DEBORDER LE VASE. Un embrasement total qui a vu la population faire la ruée sur la gendarmerie qu’elle accuse de maladresse dans le cheminement de son enquête. Dans ce bras de fer, la gendarmerie eut le flair de mettre les armes dans leur véhicule avant de foncer sur BLA, chef-lieu de cercle situé à moins de cinquante kilomètre du lieu de l’affrontement, histoire de ne pas céder à la provocation d’une population qui l’incitait à émettre un coup de feu, sinon, un geste déplacé.

Aujourd’hui, un calme précaire plane sur le village de M’Péssoba en attendant que le procureur près le tribunal de première instance de KOUTIALA termine d’éplucher dans la minutie LES DIFFERENTES facettes de ce scandale qui coupe le souffle aux paisibles populations de cette localité dont plusieurs de ces jeunes font l’objet d’interpellation et écroués à koutiala pour besoin d’enquêtes.

La rédaction

Par L’Inspecteur

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Enseignement Sup : Zoom sur l’université des Lettres et Sciences Humaines de BAMAKO (ULSHB)

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L’ULSHB, comme tous les autres établissements a hérité de quelques difficultés structurelles de la défunte Université de Bamako. Ces difficultés vont des  effectifs pléthoriques, manque d’infrastructures et d’équipements, insuffisance d’enseignants, mise en œuvre controversée du système Licence Master Docteur, entre autres.

Universite faculte etudiants amphi cours

De nos jours, en plus des actions de grande envergure engagées par le département de tutelle, l’Université entend mettre en place deux nouvelles structures d’appui : la Fondation ULSHB et le Centre de Prestation de Services. L’objectif est de diversifier les sources de financement, donner plus de moyens d’émancipation aux enseignants et aux étudiants dans un contexte de gouvernance universitaire moderne et transparent.

L’ULSHB abrite la Faculté des lettres, des langues et des sciences du langage (FLLSL), la Faculté des sciences humaines et des sciences de l’éducation (FSHSE) et l’Institut universitaire de technologie (IUT).

La FLLSL est accessible aux bacheliers des séries langues et littératures (LL) ou sciences humaines (SH). Les filières de formation de cette faculté sont : les lettres, l’anglais unilingue et bilingue), les études germaniques bilingues, l’arabe bilingue, le russe unilingue et bilingue et les sciences du langage. Les profils des étudiants qui y sortent se prêtent à  l’enseignement,  l’administration, les ONG, la diplomatie, l’entreprenariat privé, le service culturel, etc.

La FSHSE est ouvert aux bacheliers des séries langues et littératures (LL) et sciences humaines (SH).  Les filières de formation concernent la sociologie-anthropologie, la sociologie, l’anthropologie, la psychologie, les sciences de l’éducation et la philosophie. Les opportunités sont identiques à celles précédemment énumérées.

L’IUT est accessible par sélection ou test. Les filières de formation  portent sur les Arts (mise en scène et théâtrologie), les métiers  du livre (bibliothéconomie, archivistique, documentation, numérisation) et enfin la communication des organisations. Là également les sortants peuvent travailler dans l’enseignement, l’administration, les ONG, la diplomatie, l’entreprenariat culturel.

 

FMOS-FAPH/USTTB : état des lieux des examens partiels

Au niveau des deux facultés de nos futurs médecins et pharmaciens de l’USTTB, les examens partiels ont pris fin le samedi 3 juin. Selon les étudiants les épreuves se sont déroulées sans incidents majeurs. L’administration, de son côté,  rassure que des dispositions  sont prises pour la correction des copies.

A l’exception des débutants soumis au numerus clausus qui doivent attendre la fin de l’année, toutes les autres classes ont passé les examens. Nous avons approché quelques étudiants sur la portée des sujets notamment monsieur HAIDARA qui est membre du comité AEEM des deux facultés.

Ce dernier nous a confié que dans l’ensemble,  les épreuves étaient abordables. Mais il ajoute : ‘’Dans certaines classes, les épreuves ont été particulièrement salées. Il s’agit spécialement de la 6ème année avec la gestion qui n’est pas une matière médicale, la 4ème année avec la néphrologie où c’est le nombre trop élevé des polycopies qui posait problème, sans oublier la gastrologie de la 5ème où le professeur parmi une multitude de leçons n’a donné qu’une seule question à réponse kilométrique. A ce niveau, soit tu as la réponse soit tu ne l’as pas, une situation que redoutent la plupart des étudiants’’. A noter que les trois classes sont de la médecine générale.

Quant à l’administration des deux facultés, elle nous a rassuré qu’elle a pris toutes les dispositions nécessaires pour que les corrections puissent se dérouler normalement et cela, dans les plus brefs délais. En ce qui concerne les étudiants des premières années des deux facultés, les examens sont prévus au mois d’octobre .

FDPU/USJPB : l’année académique suit son cours malgré quelques interruptions

Au niveau de  la  faculté de droit public de l’USJPB (université des sciences juridiques et politiques de Bamako), l’année académique suit son cours malgré le retard accusé à cause de la grève des enseignants du supérieur  et les conséquences des années tronquées.

La rentrée 2016 2017 a eu lieu à partir du 13 janvier et les cours magistraux ont démarré aussitôt. Cependant, depuis trois ans la faculté a basculé dans le système LMD (licence, master et le doctorat). Dans ce nouveau système les évaluations ne se font pas de façon groupée mais par la limitation du nombre d’heure par les unités d’enseignement appelés dans le système classique matière. Ainsi, à chaque fois qu’une unité d’enseignement arrive à terme, le professeur en charge du cours doit procéder à une évaluation dans sa matière afin de laisser place à une autre.

Nous avons échangé avec certains membres du comité AEEM de ladite faculté, en l’occurrence le secrétaire général, M. Ibrahim GUINDO alias NELLY. Ce dernier, après avoir donné l’assurance que tout va bien, nous a communiqué le calendrier des travaux publics (TD) qui ont déjà démarré pour la 1ère année et la 3ème le 06 juin passé, pour la 2ème année le 27 mai et pour la 4ème année le 08 juin.

Aussi, l’administration du doyen BAKARY CAMARA, nous a signalé qu’elle est sur le qui-vive pour l’accomplissement de la mission à lui confiée. Toutefois, elle a manifesté le regret de l’arrêt des cours ayant paralysé le bon fonctionnement des activités pédagogiques.

Notre parcours a continué jusqu’au salon des professeurs sous un hangar érigé sur les fleurs du savoir juridique et général. A ce niveau, nous avons eu des échanges très enrichissants sur la pédagogie et l’éthique du métier d’enseignant. On apprendra que malgré l’effet de la grève, que l’année académique est sur la bonne voie et que l’objectif sera atteint.

 

BREHIMA CAMARA

Par Le Confident

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Projet de révision constitutionnelle : ’AN TE SON, A BANA !

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Une semaine seulement après l’adoption du projet par l’Assemblée nationale, les contestations s’amplifient. Un cap vient d’être franchi ce dimanche par la mise sur pied d’une plateforme dénommée’ ’AN TE SON, A BANA ou « Touches pas à ma constitution!’’. Elle regroupe des partis politiques de l’opposition, des mouvements de jeunes, des professionnels du droit, des artistes, les organisations de la société civile…

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De la conception à la distribution, le texte laisse apparaître un amateurisme inacceptable. Plus de cent amendements ont été apportés par les députés, un texte non daté dans le numéro spécial du quotidien national dans lequel figure le projet de révision, etc. Autant de précipitations qui poussent le docteur Brehima Fomba à attribuer à cette nouvelle constitution un déficit de concertation et une insuffisance juridique. D’autres hommes de droit lient la révision aux exigences de l’accord de paix et à la pression de la communauté internationale.

Au chapitre des pouvoirs exorbitants du président de la République, les professionnels du droit comme les profanes chacun y voit une dérive monarchique. «Sans même cette constitution, nous sommes déjà dans une monarchie de fait », ironise Me Garba Tapo.

Des propositions relatives au retrait du projet et à une grande mobilisation en faveur du non le 9 juillet prochain divisent encore. Néanmoins une coordination réunissant toutes les composantes de la société  et qui aura pour tâche : employer tous les moyens légaux pour faire front au « bricolage de la volonté du peuple malien du 25 février 1992 ».

Des activités sont prévues à tous les niveaux et tous les moyens seront mis à profit pour une fructueuse unité d’action. Une grande marche est programmée pour le 17 juin 2017 sur toute l’étendue du territoire. Les partisans du projet de révision se mobilisent également avec de gros moyens pour la victoire du oui au référendum. Selon eux, cette constitution est une avancée pour notre pays. Les prochaines semaines nous diront si, comme les présidents Konaré et Touré, IBK fera marche arrière ou si, ce que les anti révisionnistes qualifient de « coup de force », triomphera.

Mabel

Par Le Confident

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Protocole d’accord de sortie de crise du football malien : ‘’Chassez le naturel, il revient au galop !’’

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Les responsables du football malien n’ont toujours pas fumé le calumet de la paix. Pire, ils s’embourbent dans un nouveau bras de fer.

general boubacar baba diarra femafoot mali dejeuner

Le président de la Femafoot, Boubacar Baba Diarra, est accusé d’en être la cause.

 

C’est pour dénoncer la situation du protocole d’accord signé le 27 avril qui expire ce 12 juin,  que les membres du Collectif des Ligues et clubs majoritaires (CLCM) ont organisé un point  de presse mercredi dernier à son siège. C’était en présence de M. Mamadou Dipa Fané, président du Collectif, accompagné des membres Boubacar Monzon Traoré, Yéli Sissoko et Modibo Coulibaly.

En effet, après plus de 3 ans de conflit entre la fédération malienne de football (Femafoot) et le collectif des Ligues et clubs majoritaires, que le ministre des Sports M. Ousseiny Amion Guindo avait dissout le comité exécutif de la Fédération pour mettre en place un comité de normalisation dénommé ‘’CONOR’’. Du coup, la Fifa décide de suspendre notre pays de toutes les  compétitions pour ‘’ingérence politique’’ dans les affaires de la Fédération malienne de football.

Suite à la médiation menée par le ministre du Commerce porte-parole du gouvernement, Abdoul Karim Konaté et son homologue chargé de la jeunesse et de la construction citoyenne, Amadou Koïta, sur ordre du Premier ministre, un consensus a été trouvé  pour permettre la levée de la suspension prononcée par la Fifa et qui risquait de disqualifier nos équipes de football de toutes les compétitions continentales et internationales.

Pour cela, les parties ont accepté que le ministre des Sports revienne sur la dissolution du Comité exécutif de la Fémafoot, mais, celui-ci ne disposera que 45 jours (soit ce lundi 12 juin) pour permettre à la Fifa de venir mettre en place un comité de normalisation qui devrait prendre en main la destinée du football malien jusqu’à l’élection d’un nouveau bureau et dans la foulée, procéder à la reprise des élections à Bamako et à Ségou, conformément aux dispositions légales et réglementaires. Cela devrait aussi permettre au président de la Ligue de Kayes d’être maintenu à son poste.

Qui attise le feu ?

Mais, selon les conférenciers, depuis la signature de ce protocole d’accord, non seulement Boubacar Baba Diarra n’aura assisté à aucune des réunions, mais aussi il n’a respecté aucun des termes de l’accord.

Ils ont ensuite expliqué que la Fifa a déjà annulé sa venue dans notre pays pour mettre en place le comité de normalisation qui devrait remplacer le comité exécutif. Pour cause, martèlent les conférenciers, la lettre envoyée à la FIFA par Boubacar Baba Diarra comporte des termes qui insinuent l’implication de l’Etat malien dans la gestion de la Femafoot.

Toute chose que l’instance internationale du football qualifie à nouveau d’ingérence politique. « La raison est très simple : il (Ndlr : Boubacar Baba Diarra) veut tout simplement se maintenir à la tête de la Fédération », dénoncent-ils.

Quant à la nomination du secrétaire général et son adjoint, selon les membres du collectif des Ligues et clubs majoritaires, là aussi, Boubacar Baba n’a pris en compte aucun des termes de recrutement convenus entre les parties.

Parlant de l’organisation des élections, les conférenciers signalent qu’aujourd’hui encore, aucune convocation n’a été délivrée pour la tenue de l’assemblée générale de ce lundi 12 juin.

En plus, contrairement au règlement, Boubacar Baba aurait organisé une réunion à Kayes sans même  avoir informé le président de la Ligue régionale de foot légale et  est allé jusqu’à annoncer sa candidature de réélection.

Tout cela, selon les conférenciers, montre clairement que le président de la FEMAFOOT est non seulement hors du protocole d’accord, mais aussi, il veut se maintenir à tout prix à la tête de la Fédération.

C’est pourquoi, le collectif des Ligues et clubs majoritaires demande à l’Etat de prendre toutes ses responsabilités pour éviter aux amateurs du ballon rond une autre crise interne.

Par ailleurs, ils demandent à nos autorités de prendre toutes leurs responsabilités pour que chaque partie respecte ses engagements.

« Nous, avons accompli notre part du contrat, mais il est claire aujourd’hui que, sans la démission du comité exécutif qui doit faire place au comité de normalisation comme convenu dans le protocole d’accord, rien ne sera désormais possible», rappellent-ils, avant de prévenir qu’ils ne seront plus obligés de respecter les termes du protocole d’accord si le comité exécutif ne démissionnait pas ce lundi 12 juin.

Djibril  Kayentao

Le 26 Mars

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Livre : ‘’Etre étudiant au Mali’, l’auteur, Boubacar Sangaré nous en parle

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Notre confrère, Boubacar Sangaré, journaliste-bloggeur revient pour nos lecteurs sur son deuxième ouvrage « Être étudiant au Mali », une série de chroniques sur les difficultés propres à l’univers de  l’enseignement supérieur au Mali.

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Le Confident : De quoi est-il question dans « Être étudiant au Mali » ?

  1. Sangaré : « Être Étudiant au Mali » est une compilation des chroniques que j’ai écrites entre 2012 et 2014, publiées dans les journaux Le Flambeau, La Nouvelle Patrie, Le Pays et sur mon blog « L’Étudiant Malien» hébergé par la plateforme Mondoblog de Radio France Internationale. Le livre parle de la vie des étudiants dans les universités, les difficultés auxquelles ils sont confrontés : les bourses qui n’arrivent pas à temps, de même que les trousseaux, grèves interminables des enseignants et des étudiants, corruption, violences, piston, favoritisme, népotisme…J’invite le lecteur à la découverte de ces réalités tristes qui ont fait du monde de l’enseignement supérieur un grand corps malade.

 Qu’est-ce qui vous a motivé à écrire ce livre ?

Je suis parti du constat que les réalités, les problèmes que je souligne dans ces textes sont absents dans les débats portant sur le redressement de l’enseignement supérieur. Or, ce sont des problèmes qui existent réellement et méritent d’être pris si on veut vraiment remettre de l’ordre dans le monde de l’enseignement supérieur. Ce livre est la modeste contribution d’un étudiant à ces débats.

 Pourquoi ce titre ?

 Les chroniques qui sont dans ce livre ne parlent que des problèmes qui assaillent les étudiants sur le campus, dans les amphis, dans leur relation avec l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), les professeurs ainsi que l’administration. Ces textes expriment d’abord mon point de vue, mon ressenti mes impressions, mais beaucoup de mes camardes vont s’y retrouver.

Quels sont selon vous les maux de l’enseignement supérieur malien et quelles solutions préconisez-vous?

 Les maux qui rongent l’enseignement supérieur sont, entre autres, la corruption qui, pour reprendre l’éditorialiste Adam Thiam, « va jusque dans le système de notation des étudiants », le piston, les violences, le bas salaire (pour les enseignants), le pléthore dans les amphis au point que les profs ont beaucoup plus l’impression d’animer un meeting que de donner un cours magistral, absence de bibliothèques dignes de ce nom dans les facultés, les « Notes sexuellement transmissibles ». Il faut parler des choses telles qu’elles sont, ça ne sert à rien de maquiller la réalité… D’ailleurs, en 2014, le comité de pilotage de la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur au Mali, installé par Oumar Tatam Ly, a remis à son successeur Moussa Mara un rapport où il fait presque le même diagnostic sans concession : insuffisances des textes législatifs et règlementaires, manque d’infrastructures pédagogiques et administratives adéquates, déficits en équipements laboratoires et en réseaux informatiques, et en matériels pédagogiques, inadaptation des filières de formation, occupation anarchiques des domaines du campus universitaire…La solution à ces problèmes nécessite l’engagement de tous les acteurs : étudiants, professeurs et Etat. Dans ce livre, je n’accuse pas que l’Etat ou les professeurs. Je dis aussi la responsabilité de nous les étudiants, est très grande dans la situation qui prévaut dans nos universités. Donc, la prise de conscience doit se faire à tous les niveaux. On a beau faire des reformes, tant que les mentalités ne changent pas, on ne bougera pas d’un iota.

Quelle est votre adresse  à l’endroit des acteurs de l’université et  aux étudiants ?

Je souhaiterais leur dire que tout le monde a un rôle important à jouer. Surtout les enseignants, car c’est à eux qu’il appartient aujourd’hui de sommer ces étudiants de se réveiller, de leur dire qu’il n’est pas trop tard pour le Mali, que beaucoup de choses ont évolué ailleurs, dans d’autres pays, et que cela ne reste pas impossible au Mali et aux Maliens. Il ne s’agit pas de se répandre en invectives contre eux dans les amphis, conférences, ouvrages et articles, mais de leur dire qu’ils ont tout avantage à aimer ce pays, à apporter leurs pierres à sa refonte. C’est uniquement cela qui peut nous aider à sortir de cette situation.

« Être étudiant au Mali », chroniques d’une vie d’étudiant, Boubacar Sangaré, Éditions La Sahélienne, 2016  4 000 francs CFA.

Réalisé par KANTAO Drissa

Par Le Confident

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CENI : à quoi joue la sous-préfèt à Kalabancoro ?

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Très en colère, un délégué a expliqué à notre rédaction comment la mise en place du bureau de la Commission électorale nationale indépendante(Ceni) de la commune rurale de Kalabancoro n’a pu avoir lieu le vendredi 2 juin dernier- et accuse la sous-préfèt, Mme Cissé Aminata Diallo, de se dérober. Notre source explique qu’il n’y a pas eu d’élections parce que « selon les règlements, dans le choix des candidats, l’accent doit être mis sur la bonne moralité et la probité. Le candidat du CNAS Faso-hèrè et les partis qui ont un faux mandat devaient être écartés. »

Cisse Aminata Diallo prefet gouverneur maire Kalabancoro

Yoro Sidibé, délégué du parti CNAS dont il est le secrétaire général du bureau local et du bureau national de la jeunesse, aurait remporté les élections avec plus de 20 mandats truqués, le lundi 29 mai dernier.

Des mandats qui avaient le même cachet. « Chaque mandat doit avoir le cachet de son parti. Or, il a utilisé son cachet pour plus de 20 partis », confie cet autre délégué d’un parti. Le lendemain, mardi 30 mai, les partis Yélèma, PRVM Fasoko, REDD, URD, RPM ont protesté à la préfecture, à Kati, contre ce qu’ils qualifient de « faux et usage de faux », amenant ainsi le préfet à les renvoyer à la sous-préfecture. Là-bas, mercredi, la supercherie a été confirmée après vérification.  Les élections ont été annulées et fixées de nouveau au vendredi.

 

Le vendredi 2 juin, il n’y a pas eu de vote. Car un autre problème de taille est apparu. Un délégué du parti REDD, a démissionné le 1er juin et est arrivé dans la salle avec le mandat d’un autre parti. Ce que les autres délégués ont contesté. Pour eux, il n’est pas question qu’il prenne part au vote tant que son parti n’aura pas statué sur sa démission. Dans une lettre envoyée à la sous-préfète, dont nous avons reçu copie, le parti REDD affirme pourtant qu’il n’examinera la démission du militant qu’en juillet.

La sous-préfèt, « le vrai problème »

Nombreux sont les délégués qui accusent la sous-préfèt d’avoir fui ses responsabilités. «Elle ne devait plus accepter que Yoro Sidibé soit candidat. Et tant que le REDD n’a pas statué, son militant démissionnaire ne peut être délégué », explique notre source qui ajoute  que « tout porte à croire que la sous-préfète veut que l’ancien bureau soit reconduit. Elle est de mèche avec Yoro Sidibé. Le bureau de la Ceni est devenu un business, au point que lors des élections ils sous-traitent les délégués en leur donnant 25 000 francs au lieu de 35 000 francs comme prévu. » Une accusation qui vient s’ajouter à une liste déjà longue de griefs à l’encontre de la sous-préfèt, qui se trouve là dans l’obligation de montrer patte blanche.

  1. S

Par L’Inspecteur

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Arnaque ou malentendu à Orange-Mali : Un étudiant perd plus d’un million dans son compte orange money

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Le fait s’est passé à Mopti ATT bougou, le 2 juin dernier où, un étudiant, en  pleine communication aurait constaté sa puce grillée.

logo enseigne orange mali innovation

Selon les informations  l’étudiant  en question il s’est rendu le lendemain à l’agence orange de Mopti en vue de récupérer son numéro contenant la somme de plus d’un million vingt un mille francs 1.021 .000 CFA.

L’étudiant  en question au comble de la désolation se retrouve avec seulement  quatre-vingt francs 80 CFA sur son compte  après avoir récupérer le  numéro.  Face à l’impossibilité de mettre un doigt sur qui a ponctionné dans son compte, s’est vu dans l’obligation de se référer à qui de droit, sans doute la justice ou une procédure avec  une réquisition envoyée  au procureur de la république.

  Affaire à suivre.

H. FOF (Mopti)    

Par L’Inspecteur

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Dans le combat du 5 juin 2017, Katito cite Marcel de Souga Pdt de la commission de CEDEAO : « Au Mali, il faut créer la paix avant de la maintenir ».

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Cela est valable… partout.

Dans l’Aube du 05 juin 2017, ch Sylla écrit :

 ellen johnson sirleaf presidente liberia sommet conference reunion cedeao

‘’Avec cette désillusion généralisée de ses compatriotes qui ont cru en ses capacités à relever le Mali et à satisfaire les besoins essentiels des populations, comment IBK compte-t-il aborder l’échéance de 2012 ?’’

Pas de soucis, puisque 2012 ne viendra jamais.

Encore dans l’aube du 05 juin 2017, le confrère écrit :

‘’Un pas décisif vient d’être franchi dans l’opération de tripatouillage de la Loi fondamentale de notre pays, avec l’adoption en Conseil des ministres extraordinaire du 10 mars 2017, du projet de la loi portant révision de la Constitution du 25 février 1992 en violation flagrante de l’article 118 de la Constituions (on ne cessera de le dire : le Mali n’est pas souverain sur le territoire régional de Kidal) selon lequel  « Aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire ». Telle est la remarque très pertinente de Dr Brahima Fomba, Chargé de Cours à Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (USIP).’’

Une ‘’remarque très pertinente’’ dites-vous ?

C’est vraiment fou !

Dans le soir de Bamako du 05 juin 2017, Boubacar Diarra écrit :

‘’La division des affaires civiles de la MINUSMA a procédé, il a quelques jours, à la remise officielle d’un projet de réhabilitation et d’équipement de trois écoles fondamentales des communes de Kidal et Anefis. Financé à hauteur de 122 millions de FCFA, à travers le Fonds fiduciaire de l’ONU en appui à la Paix et à la Sécurité au Mali, ce projet contribuera à répondre au droit à l’éducation des enfants de ces  deux localités.’’

A condition que les enfants de ces localités s’y trouvent.

Dans le Repère du 05 juin 2017, la conférence Epistocale du Mali précise :

‘’Les auteurs de l’article tendancieux visent-ils plutôt un autre objectif inavoué que celui d’apporter des informations constructives à l’opinion ?’’

Affirmatif !

Dans les Echos du 06 juin 2017, le confrère cite le Directeur Nationale de l’Ecole fondamentale dans une lettre adressée aux candidats au DEF 2017 :

‘’Chère candidate, cher candidat au DEF, dans la rue, à la maison ou dans la salle d’examen, méfie-toi de toutes ces personnes, qui te proposeront des sujets d’examen ou des corrigés, pour, soi-disant, t’aider à réussir ton examen. Sache que personne ne peut te venir en aide en dehors de toi-même. S’il t’arrive de tomber dans le piège de ces personnes malfaisantes, malgré les sage conseils et les instructions que t’ont donnés tes maîtres et tes parents, sache que tu encoures de graves sanctions.’’

Ce n’est pas le jour de la guerre qu’il faut préparer les flèches.

Toujours dans les Echos du 06 juin 2017, le confrère cite le Directeur Nationale de l’Ecole fondamentale dans une lettre adressée aux candidats au DEF 2017 :

‘’Chers parent  d’élèves.

La réussite ou non de votre enfant dépend en grande partie de l’intérêt que vous accordez à son travail scolaire.

Aujourd’hui qu’il est candidat, plus qu’hier, il a besoin de votre appui. Créez pour lui les conditions idoines de réussite. Organisez ses loisirs et ses instants de labeur en ayant à l’esprit que : «  ce n’est pas le jour de la battue qu’il faut dresser son chien de chasse ».

Ce conseil est aussi valable pour vous, Mr le Directeur.

Rassemblés par

Boubacar Sankaré

Par Le Confident

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Confidentielle – GAO : Les manifestants saccagent panneaux et bars aux alentours du gouvernorat

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Des habitants de Gao,  ont marché mercredi pour réclamer le départ sans condition du Gouverneur de la région pour mauvaise gestion.

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Les manifestants ont saccagé tous les panneaux et les bars qui sont aux alentours du gouvernorat ». La société civile et les mouvements des jeunes ont  également coupé les routes et les services et commerces entrainant leur fermeture.

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Insécurité dans les régions nord du Mali

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9 personnes et 10 véhicules enlevés

Le nord du Mali et une partie du centre continuent d’être les théâtres d’attaques et d’embuscades à la fois violentes et meurtrières contre les habitants, les forces armées ces deux dernières semaines, l’on a décompté plusieurs victimes. Il ne passe aucune semaine sans qu’un acte de terrorisme, de banditisme ou de rébellion ne se produise dans le grand nord du Mali. La faillite de l’Etat dans cette zone et la passivité des forces étrangères en seraient la cause. Ainsi, mercredi dernier 9 personnes (dont une trouvée morte), ont été kidnappées 10 véhicules enlevés et une maison incendiée.

Kidal

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La maison d’Arbacane incendiée et Sidi ag Bilal abattu

La maison du maire de Kidal, Arbacane AG ABZAYACK a été incendiée à Kidal par des éléments se réclamant de la CMA.

Dans la nuit de mardi à mercredi, aux environs de 23 heures, deux individus armés se sont introduits dans la maison de Monsieur Arbkane Ag Abzeyake, sise à Intidban, un quartier de la ville de Kidal.

Ils avaient en leur possession de l’essence avec laquelle ils ont mis à feu tout ce qui s’y trouve », informe un habitant. Ces mêmes individus auraient abattu Sidi ag Bilal…

Un jeune homme imghad du nom de Sidi ag Bilal a été abattu à Intekoi, à la sortie nord-ouest de Kidal par des combattants Idnane qui seraient du MNLA (CMA). Selon nos sources, la victime appartenait à la plateforme et a refusé de faire allégeance à la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA).

Concernant l’attaque contre la plateforme et l’incendie qui a transformé la maison du maire en cendre, les Imghads et les populations de la ville s’insurgent contre la passivité des forces étrangères présentes dans cette localité.

Une présence de Barkhane et de la MINUSMA à Kidal qui, malgré la durée, ne permet toujours pas de mettre un terme aux agissements des terroristes et mouvements qui veulent retarder la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale.

 

Le 26 Mars

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Fruits et légumes au Mali : L’arrière goût de nos mangues

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Premier fruit malien à l’exportation, la mangue pousse dans la plupart des régions du Mali sans grand soin. La production nationale s’élève à plusieurs milliers de tonne mais, seulement une insignifiante partie non fibreuse est exportable.

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Le manque d’équipement et de professionnalisme des intervenants de la filière, l’enclavement du Mali, le doublement du prix du fret et la faiblesse des quantités enlevées expliqueraient cette mauvaise performance.

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Ainsi, beaucoup de paysans maliens vivent le calvaire de voir pourrir leurs productions de mangues, faute de preneurs.

Ils ignorent aussi, dans nombre  de cas, les techniques de séchage des fruits et légumes.

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De plus, les consommateurs locaux préfèrent les mangues fraiches.

Quant aux pays comme la côté d’Ivoire, le Burkina ou le Sénégal jadis importateurs des mangues du Mali, ils en produisent actuellement et en exportent par bateau.

On parle même et à juste raison, de plus de plusieurs tonnes de mangues maliennes bazardées à des opérateurs économiques Ivoiriens, Burkinabé et Sénégalais.

Ceux-ci exporteraient notre production sous l’étiquette « made in Côte d’Ivoire, Burkina ou Sénégal.’’ Au grand dam des exportateurs maliens de mangues.

Les opérateurs privés nationaux se doivent d’unir leurs efforts pour que la  nation  entière et le monde rural en particulier tirent profit d’un secteur dont la nature a bien voulu nous en doter.

Surtout que, les mangues du Mali bénéficient d’un préjugé très favorable sur le marché international. Mais, encore faudra-il qu’elles y accèdent…

Boubacar Sankaré

Le 26 Mars

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Projet de révision constitutionnelle : Les 8 raisons du refus d’adhésion de l’opposition

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Les deux groupes parlementaires de l’opposition, vigilance républicaine et démocratique (VRD) et ADP Maliba-SADI ont animé jeudi dernier une conférence à la maison de la presse.

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Il s’agissait au cours  cette rencontre, d’expliquer à l’opinion nationale les raisons qui les ont poussés à voter contre le projet de loi portant révision constitutionnelle (adopté le 3 juin),  qui selon eux, priverait le peuple malien de son droit exclusif de modification de sa Constitution.

 

La rencontre a été animée par Honorable Mody N’diaye, le président du groupe parlementaire VRD, qui a avait à ses côtés, honorable Bakary Diarra, ADP Maliba-SADI, honorable Amadou Doumbia du SADI, honorable Adama Kané, Fassoko.

Après avoir souhaité la bienvenue aux hommes de médias, honorable Mody Ndiaye, président du groupe parlementaire a indiqué que le projet de loi de révision de la Constitution initié par le Président de la République porte sur 17 articles modificatifs qui changeront toute la structure de la Constitution de 1992. De même que le nombre d’articles va passer de 122 à 144.

Aussi, signale-t-il, sur les 80 amendements, les délibérations ont porté uniquement sur 75 présentés par la commission des lois. Au même moment, toutes les nouvelles dispositions relatives aux Collectivités Territoriales, objet du projet de loi du Président de la République ont été purement et simplement supprimées par l’Assemblée nationale.

Les raisons du rejet du projet par le Groupe parlementaire de l’opposition 

Selon le président du VDR, la première raison porte sur la violation de la constitution de 1992 qui stipule dans l’alinéa 3 de l’article 118 ‘’qu’aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire. Aujourd’hui, indique l’honorable Mody N’diaye, force est de constater que non seulement l’intégrité du Territoire malien est atteinte, mais aussi, la souveraineté de l’Etat ne s’exerce plus sur l’ensemble du pays.

La deuxième raison, selon honorable Mody Ndiaye, c’est le moment choisi pour engager la procédure tout en sachant que la charte pour l’unité, la paix et la réconciliation en cours  de l’élaboration entrainera une autre modification constitutionnelle.

Comme  3ème raison, le président du groupe parlementaire de l’opposition dira que cette révision va diriger e pays vers un régime présidentiel où désormais, c’est  le Président de la République qui définira la politique de la nation, alors que le Gouvernement est toujours le seul responsable devant l’Assemblée nationale.

« De même que la désignation par le Président de la République du 1/3 des sénateurs permet d’une part d’entretenir la coexistence de deux catégories  de sénateurs et d’autre part d’avoir la mainmise sur les sénateurs choisis », souligne-t-on  comme 4èmeraison.

La 5ème concerne les dispositions qui permettent au chef de l’Etat de faire réviser des dispositions de la Constitution devant le congrès, c’est-à dire l’assemblée nationale et le Senat réunis.

Pour le groupe parlementaire du VDR, cela s’avère non seulement dangereux pour la stabilité de nos institutions et dénie au peuple son consentement pour toute modification de la loi fondamentale, mais aussi des dérives inacceptables pour une démocratie moderne au regard de la lutte héroïque de notre peuple pour la conquête de la pluralité des opinions en mars 1991

Par rapport à la sixième raison,  selon le conférencier, elle porte sur le refus de la proposition faite par l’opposition d’introduire la déchéance du Président de la République en cas de manquements graves à ses obligations.

A cela s’ajoute, la septième raison qui concerne la modification de certaines dispositions de la Constitution en vigueur que les groupes  parlementaires de l’opposition ne trouvent pas pertinente. Il s’agit notamment de l’abandon de l’âge minimum de 35 ans pour être candidat à la présidence de la République et la nomination du Président de la Cour Constitutionnelle par le Président de la république, au détriment des votes de ses pairs.

Enfin, la dernière raison est la non prise en compte d’autres amendements comme l’instauration d’un âge maximum fixé à 75 ans pour être candidat à la présidence de la République, l’auto saisine de la Cour Constitutionnelle en cas de violation de la Constitution, la soumission du Président de la République aux rigueurs de la loi en cas de parjure, l’évaluer des politiques publiques par le parlement et non seulement de concourir à l’évaluation des politiques publiques et l’intérim du Président de la République qui est assuré par le Président de l’Assemblée nationale dans le nouveau projet au lieu du Président du Senat.

Selon le groupe parlementaire de l’opposition, dans toutes les bonnes pratiques parlementaires l’intérim du Président de la République est assuré par le Président du Senat pour des raisons qu’il (Sénat) ne peut être dissout.

Enfin, l’honorable Mody Ndiaye estime que  notre pays a besoin d’Institutions fortes, responsables et respectées, pour qui aucun argument  ne saurait justifier le renforcement de ces attributions  du président de la République si ce n’est de fragiliser les autres institutions en les mettant sous sa tutelle ou sous son influence.

Avant de conclure, l’honorable Ndiaye invitera la société civile à prendre ses responsabilités. « Nous les élus de l’opposition, avons déjà accompli notre rôle en votant contre le projet. Il revient maintenant à la société civile de faire sa part pour défendre ses intérêts », conclura-t-il.

Djibril Kayentao

Le 26 Mars

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Mœurs outragées à Kabala : Elle accouche le jour de son mariage.

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Incroyable mais vrai, l’histoire qui suit a suscité pas mal de polémique au sein de la population de Kabala laquelle en est à se demander encore que diable a-t-il piqué ces mariés ?

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image d’illustration.

 

Et pourtant dans ce mariage, aucune des deux parties c’est à dire, du côté des parents  du nouveau marié et ceux de la nouvelle mariée n’affichait   leur  sentiment d’amertume comme si tout cela était correct.

Etaient-ils tous au courant de cet état de fait ? 

Apparemment les parents de la nouvelle mariée qui devaient être au courant de cet état de fait, faisaient semblant  de n’être au courant de rien. Ils n’ont  nullement tenu compte du  respect de la dignité humaine qui a tendance à se faire rare dans notre société. Alors que cette dignité humaine doit nous servir de valeur.

Ce qui s’est passé  à Kabala à la périphérie de Bamako le Dimanche 07 mai dernier, est un véritable fait qui  déprave les  mœurs.

A Kabala, l’une des localités du cercle Kati, à la périphérie de la capitale, une nouvelle mariée accoucha  la première nuit de leur mariage. D’après les témoins de l’insolite, après la journée de célébration  bien remplie dudit mariage, comme  se veut la tradition, le couple  va être logé ensemble dans une chambre nuptiale pendant une semaine afin de se connaître davantage et mieux s’imprégner des rituels du mariage et apprendre, chemin faisant  un certain nombre de devoirs conjugaux. Le couple Bakayoko n’ a pas fait exception à cette norme. Une fois dans la chambre nuptiale, le nouveau marié dans sa tentative de s’offrir la nouvelle mariée vit sa femme saignante aux environs de 21 heures. C’est ainsi que le nouveau marié lança urgemment appel à un de ses amis, accompagné de son  frère pour transporter sa toute nouvelle mariée saignante  dans une clinique plus proche. A la clinique, le médecin constata un cas de grossesse à terme de 9 mois. Et c’est ainsi que la même nuit, elle accoucha d’une fille. Et le nouveau-marié seul est resté dans la chambre nuptiale tandis-que la nouvelle mariée se reposait à la maternité avec son bébé. D’après notre source, le mari ne serait pas au courant de la grossesse de sa femme, car les deux personnes  ne se sont jamais rapprochées si ce n’est le jour de leur mariage. Et que ce n’était qu’un mariage arrangé ? A qui le nouveau-né appartient? La même source nous précise que le père de dudit bébé, après avoir appris la nouvelle, aurait pris la tangente, par  peur d’être interpellé. D’après les dernières nouvelles, la nouvelle mère serait chez son mari avec  son bébé. Pourquoi le sieur Bakayoko accepte-t-il un tel cas étant donné que l’enfant ne l’appartient  pas. Comme on le dit souvent : ” Le coeur a sa raison que la raison elle-même ignore”

Nouhoum Konaré

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