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Manuscrits anciens : LE CHANTIER DE L’EXPLOITATION SCIENTIFIQUE EST OUVERT

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La salle Kumablon de l’Azalaï Grand hôtel de Bamako a accueilli, les 4 et 5 octobre, « l’atelier de réflexion sur l’exploitation des manuscrits anciens par la recherche : voies, moyens et axes prioritaires ». Organisé par l’ONG Sauvegarde et valorisation des manuscrits anciens pour la défense de la culture islamique (SAVAMA /DCI), cet atelier était présidé par le Dr Mahmoud Zubayr, conseiller à la présidence de la République et ancien directeur de l’Institut Ahmed Baba. C’était en présence notamment du Dr. Abdel Kader Haïdara et de Bazoumana Traoré, respectivement coordinateur et directeur de recherche de l’ONG. Il a réuni une trentaine de participants : les représentants de l’autorité en charge du patrimoine culturel, les spécialistes des manuscrits anciens, les chercheurs et les historiens.

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L’objectif recherché de façon générale était de mettre en place des orientations stratégiques pour les cinq prochaines années, en vue d’une meilleure valorisation et une meilleure exploitation des manuscrits anciens du Mali par la recherche scientifique. De manière plus spécifique, l’atelier visait à identifier les besoins des chercheurs du Mali et autres usagers en terme d’intérêt scientifique en rapport avec les manuscrits afin de mieux les appuyer, discuter et déterminer les conditions d’accès aux manuscrits. En second lieu, il faudra déterminer les thématiques stratégiques à étudier dans les manuscrits ; et explorer les voies et moyens pour une meilleure exploitation des manuscrits par la recherche scientifique. Enfin, il faudra favoriser la synergie d’actions entre les acteurs de la sauvegarde des manuscrits, de la recherche scientifique et les partenaires techniques et financiers.
Les participants ont eu droit à des présentations sur : l’état actuel de la recherche scientifique sur les manuscrits anciens du Mali. Cette présentation a fait ressortir entre autres : l’importance de la recherche scientifique autour des manuscrits ; les institutions de recherche scientifique et leur relation avec les manuscrits ; les travaux réalisés sur les manuscrits anciens du Mali et les auteurs de ces travaux ; et les perspectives de la recherche scientifique autour des manuscrits anciens du Mali.
La thématique de la SAVAMA/DCI et ses actions en faveur de l’exploitation des manuscrits a permis d’édifier les participants sur les dimensions de cette ONG. Il a mis l’accent sur les travaux de recherche réalisés, les moyens humains et financiers déployés et les résultats obtenus.
Concernant la collaboration et le partenariat en faveur de la recherche scientifique autour des manuscrits, il a mis en exergue des éléments comme les besoins des chercheurs maliens en rapport avec les manuscrits ; la synergie d’action ; le partenariat externe et surtout les perspectives de collaboration avec la SAVAMA/DCI. Trois questions ont également été soumises à la réflexion : « Quelles sont les thématiques stratégiques et prioritaires à étudier dans les manuscrits, raison et but ? » ; « Evaluation des ressources humaines et financières pour la recherche scientifique sur les manuscrits ? » ; et enfin « Comment favoriser la synergie d’action entre les acteurs de la sauvegarde des manuscrits, de la recherche scientifique et les partenaires techniques et financiers (PTF)?»
Y. DOUMBIA

Source : L’ Essor

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Le Parc national du Mali : COMME UN CHARME, SIX ANS APRES

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Le Parc national du Mali se porte comme un charme, six ans après son inauguration, en 2010, par l’ancien président de la République, Amadou Toumani Touré, et son altesse Aga Khan, à l’occasion du 50ème anniversaire de l’indépendance de notre pays. Le représentant au Mali du Réseau Aga de Khan de développement, Ferid Nandjee, et le directeur général du Parc national, Yehia Roshdy, l’ont déclaré, hier, lors d’une rencontre avec la presse qu’ils ont co-animée dans les locaux du Réseau.

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« Ce projet est une action sociale non lucrative. Le Réseau a mis 12 milliards de Fcfa dans la réalisation de cet ambitieux projet socioculturel», a indiqué Ferid Nandjee.  L’objectif étant « de créer un cadre magnifique pour permettre aux nationaux et non-nationaux de se divertir, d’échanger autour de leurs projets de développement et de découvrir en même temps le zoo et le Jardin botanique. En plus, le Parc est un espace de recherche et de réflexion à travers son projet sur la connaissance des arbres dans le Jardin botanique».

Pour le diplomate, la tradition malienne de rencontre et d’hospitalité est respectée car les familles se retrouvent au cœur de la ville pour profiter de la verdure et du Jardin botanique.

Pour sa part, le directeur du Parc national du Mali, Yehia Roshdy, a mis l’accès sur les innovations du site où plusieurs actions ont été réalisées durant les 6 années de son existence. « Le bébé a grandi », a-t-il dit. Cependant, il a catégoriquement contesté le mauvais comportement des jeunes dans le Parc, décrit par certains confrères. Le directeur a aussi ajouté que « le Parc est loin d’être un lieu de débauche car cet espace est bien fréquenté par des personnalités ».

« Nous avons réalisé un espace pour les enfants, un autre pour les nouveaux mariés, un restaurant et une installation semi-automatique pour que les gazons puissent être constamment arrosés», a énuméré M. Roshdy. En six ans, les activités du Parc se sont multipliées et le nombre de visiteurs varie de 10.000 à 15.000 lors des grands événements, comme les fêtes. Il a déploré le mauvais comportement de certains visiteurs qui ne respectent pas les consignes d’hygiène et de santé du Par cet « jettent les ordures partout, sans utiliser les poubelles ».

Sur les questions de sécurité, il a expliqué que le Parc dispose d’un service dédié à cet aspect et que toutes les activités sont sécurisées par les forces de l’ordre, sous l’oeil vigilant des agents de la protection civile.

Le Parc national est situé au flanc de la colline de Koulouba. Il est construit sur une superficie de 7 hectares. Les journalistes ont bénéficié d’une visite guidée du zoo. Toujours dans le cadre de son 6ème anniversaire, la projection d’un film documentaire sur le Mali est programmée le 15 octobre prochain dans le Parc.
A.SOW

Source : L’ Essor

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Mali: «la rentrée scolaire a timidement débuté dans le pays»

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Nous sommes le 5 octobre, c’est la journée mondiale des enseignants. L’occasion de se pencher sur la situation des enseignants et plus généralement de l’accès à l’éducation au Mali. Près de quatre ans après l’intervention militaire qui a permis de chasser les groupes islamistes qui occupaient le nord du Mali, le pays est toujours la cible de récurrentes attaques terroristes. Résultat : un grand nombre d’écoles sont fermées, dans le nord et dans le centre du pays. Elena Locatelli est en charge de l’éducation à l’Unicef.

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« La rentrée scolaire a timidement débuté dans certaines régions du pays (…) Aujourd’hui, nous n’avons pas beaucoup d’informations à deux jours de la rentrée qui puissent nous donner le nombre d’écoles encore fermées. Mais il est certain que les écoles qui étaient fermées l’année dernière le resteront cette année… »

Source : RFI

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Une vingtaine de militaires nigériens tués dans une attaque terroriste près de Tazalit, proche de la frontière malienne

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Au moins 22 militaires nigériens ont été tués jeudi dans une attaque d’un camp de réfugiés maliens à Tazalit, près de Tassara (nord-ouest) proche de la frontière avec le Mali, perpétrée par des assaillants, apprend-on de sources concordantes à Niamey.

soldats militaires nigeriens patrouille camp Kabalewa

La télévision nationale qui a confirmé cette attaque dans son journal de jeudi soir, a fait cas “d’importantes pertes en vies humaines et en matériel” du coté nigérien, et a promis de revenir sur cette information dans ses prochaines éditions.

Cependant, aucune déclaration officielle sur cette attaque jeudi soir à Niamey.

Mais, selon plusieurs sources proches, les assaillants lourdement armés, à bord d’une quinzaine de véhicules, venus probablement du Mali voisin, ont attaqué par surprise le détachement militaire nigérien chargé de la sécurité du camp de Tazalit qui abrite des refugiés maliens.

L’armée nigérienne a engagé une poursuite aérienne et terrestre contre les assaillants, précise-t-on de même source.

La partie nord du Mali abrite depuis près de cinq ans plusieurs groupes terroristes proches d’Alkaidah au Maghreb Islamique (Aqmi), d’Ançar Dine et d’autres mouvements rebelles qui mènent des attaques meurtrières de part et d’autre de la frontière commune entre le Niger et le Mali.

Xinhua

Source: actuniger

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Journée Nationale de la Police au Mali : La 1ère édition célébrée avec éclat

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L’école Nationale de Police de Bamako a abrité la célébration de la 1ère édition de la journée nationale de la police du Mali sous le thème : « la recherche des repères pour les fonctionnaires de la police ». En effet, c’est le 04 octobre 1960 que le dernier directeur colon passa le commandement au premier directeur nationale de la police du Mali, l’officier de police Mahamane Touré. Cela fait, donc, 56 ans que notre police assure les missions qui lui ont été assigné avec dignité, bravoure et loyauté. Pour cette commémoration, l’ensemble des corps du Mali étaient présents le mardi 04 octobre 2016 pour donner un éclat particulier à cette première journée. C’était en présence de l’ancien président par intérim du Mali, Professeur Dioncounda Traoré, du ministre de la sécurité et de la protection civile, Gal Salif Traoré. Etaient aussi présents, le Directeur Nationale de la Police, Moussa Ag Infahi, la hiérarchie militaire et d’importantes personnalités du pays.

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Prenant la parole, le directeur nationale de la police, Moussa Ag Infahi  a rendu un vibrant hommage aux hommes et femmes de la police qui ont fait le serment de donner leur vie pour que règne : la liberté, le développement, l’égalité bref pour  que règne enfin le bien être de la population. A sa suite, des distinctions honorifiques ont été décernés aux différentes partenaires de la police, entre autres : Toguna agro-industrie, Eucap Sahel, la DIRPA etc. S’ajoutent à ces distinctions, 100 diplômes du policier méritant remis aux policiers par le Directeur Nationale de la Police.

Quant au ministre de la sécurité et de la protection civile, Gal Salif Traoré, il a indiqué que les attentes de la population sont  nombreuses envers la police. A cet effet il a souligné que cette journée permettra un cadre d’échanges entre la police et la population. S’agissant de la lutte contre le terrorisme, le ministre a fait savoir que c’est un fléau mondial avant d’assuré qu’une unité spécial a été créer au ministère de la sécurité appelé force anti-terroriste. La prise d’armes, un défilémilitaire, une conférence de presse animé par le président de l’association des retraités de la police, l’inspecteur Namakoro Diarra, l’ouverture de la commissariat de police de Kalaban Coro qui a coûté 108 million, une journée porte ouverte dans les différentes commissariats de Bamako et la finale du tournoi de la paix ont été les temps forts de cette 1ère édition.

Sidiki Adama Dembélé, Stagiaire

Source : Le Républicain

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Mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la réconciliation :L’UNESCO remet au Gouvernement le rapport sur le programme national de la culture de la paix

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Le représentant résident de l’UNESCO, Lazare Eloundou a procédé, le Mardi 4 Octobre 2016, à la remise officielle du document de rapport sur le Programme national pour la culture de la paix (PNCP) au ministre de la réconciliation nationale, Mohamed El Moctar. Ce programme qui s’articule autour de trois axes prioritaires a pour objectif général d’asseoir durablement une culture de la paix au Mali à travers la valorisation des pratiques interculturelles, de l’éducation à la paix dans l’enseignement formel et non formel et de l’action de la société civile, en particulier du rôle des femmes et des jeunes.

Organisation Nations unies éducation science culture unesco

La présente rencontre qui constitue la dernière activité du représentant de l’UNESCO en fin de mission au Mali a eu pour cadre la salle de conférence du département de la réconciliation nationale en présence du personnel dudit département. Dans son intervention, le représentant de l’UNESCO, Lazare Eloundou  a expliqué que le programme national pour la culture de la paix (PNCP) est pensé en réponse à une série de crises qui ont ébranlé l’équilibre politique, sociétal, institutionnel et sécuritaire du Mali. Pour lui, ce programme s’articule autour de trois axes prioritaires dont les objectifs spécifiques consistent notamment, à développer et promouvoir le dialogue interculturel comme ciment d’une culture de la paix ; développer l’éducation à une culture de la paix à travers l’éducation formelle et non formelle ; promouvoir l’implication sociétale et politique des femmes et des jeunes ainsi que leur autonomisation pour faire d’eux des acteurs incontournables de la promotion de la culture de la paix au Mali. Depuis 2012, dira-t-il, le pays a entrepris un chemin de reconstruction et consolidation de la paix qui s’est traduit non seulement par la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation en 2015 mais également par les interventions du Gouvernement pour permettre la cohésion sociale et la relance économique. Selon lui, l’ensemble de ces actions s’inscrit dans un contexte qui est caractérisé aujourd’hui par quatre défis majeurs : sociétal (difficulté d’accès aux services de base, chômage juvénile, forte croissance démographique) ; politique (faiblesse des institutions d’Etat et du système politique) ; économique (pauvreté multidimensionnelle des familles et clivage zone urbaine / rurale) ; idéologique et culturel (montée de l’extrémisme en milieu jeune, violence sociétale qui contribue à la dégradation du système de cohésion sociale.  A partir de ces défis, a indiqué le représentant de l’UNECO, Lazare Eloundou, s’analysent les conditions dans lesquelles un PNCP peut s’établir au sein de la société malienne. A l’en croire, le processus d’inclusion sociale susceptible d’être envisagé, doit constituer un levier important devant permettre d’empêcher, entre autres, les jeunes d’épouser des idéologies et des formes de pensée qui les conduisent à des comportements déviants (extrémisme religieux, terrorisme, trafic de produits illicites etc ). Pour sa part, le ministre de la réconciliation nationale, Mohamed El Moctar a remercié l’UNESCO pour son accompagnement inlassable du gouvernement du Mali dans le cadre de ses missions régaliennes. Pour lui, ledit document servira de source d’inspiration pour le Mali dans le domaine de la culture de la paix.

Moussa Dagnoko

 

 

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Mali : les délais dans la mise en œuvre de l’accord de paix compromettent la stabilité du pays, selon l’ONU

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6 octobre 2016 – Lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Mali, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies pour les opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a déploré jeudi l’absence persistante de progrès concrets dans la mise en œuvre de l’accord de paix et la dégradation de l’environnement sécuritaire qu’il juge « incompatibles avec une stabilisation durable, fût-elle partielle, de la situation ».

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« Après quatre mois d’accalmie, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a encore une fois été la cible d’une série d’attaques coordonnées le 3 octobre dernier », a déclaré M. Ladsous aux membres du Conseil rappelant que ces dernières, qui ont causé la mort de deux Casques bleus à Aguelhok, dans la région de Kidal, font suite à celles survenues depuis la fin du mois de mai à Sévaré et à Boni, dans la région de Mopti ainsi qu’à Nampala, dans la région de Ségou et qui ont fait 18 morts.

« Ces attaques contre l’autorité de l’État ont en effet lieu sur un fond de dégradation générale de l’état de droit et de la cohésion sociale », a dit le Secrétaire général adjoint précisant que dans la seule région de Mopti, les violences intercommunautaires ont fait 24 morts et 53 blessés entre fin juin et début septembre. « Dans ce contexte, il est important que le gouvernement du Mali, avec tous les ministères pertinents et le soutien de l’ONU, poursuive ses efforts visant à l’élaboration d’une stratégie nationale de lutte contre le terrorisme, multiforme et cohérente, qui inclut des mesures visant à prévenir l’extrémisme violent », a-t-il ajouté.

Lors de la dernière réunion du Conseil sur le Mali au mois de juin, le Premier Ministre malien, Modibo Keïta, avait annoncé l’accord des parties sur les modalités de désignation des administrations intérimaires et le calendrier de leur établissement dans les cinq régions du nord-Mali au cours de l’été 2016. Le Conseil avait ensuite adopté la résolution 2295 (2016) exhortant les parties à accélérer la mise en œuvre de l’accord de paix en s’entendant notamment sur une priorisation de ses dispositions.

« Trois mois plus tard, je me vois malheureusement obligé de rapporter au Conseil que les premières violations du cessez le feu depuis les accords d’Anéfis d’octobre 2015 dans la région de Kidal ont hypothéqué le processus de paix, repoussant encore une fois la nomination des administrations intérimaires, prévue par l’accord », a dit M. Ladsous regrettant également l’absence d’avancées quant aux processus de cantonnement, désarmement, démobilisation et réintégration (DDR). « Toutes les parties n’ont pas encore nommé leurs représentants dans les Commissions nationales d’intégration et de DDR alors que les huit sites de cantonnement construits par la MINUSMA seront pleinement opérationnels à la fin de ce mois », a-t-il ajouté.

Le chef des opérations de maintien de la paix a indiqué que la MINUSMA s’est adaptée de manière proactive à son nouveau mandat à travers le déploiement de patrouilles et de points de contrôle en coordination avec les forces armées maliennes et en utilisant dans toute la mesure du possible ses moyens existants pour projeter une « posture plus robuste et proactive pour la protection des civils ».

M. Ladsous a toutefois souligné que malgré tous les efforts de la Mission, les civils continuent de souffrir des conséquences des opérations militaires menées par les groupes armés et le gouvernement. « Les violations du cessez-le-feu ont encore entravé l’accès des travailleurs humanitaires qui visent à répondre aux besoins les plus urgents de la population en attendant la reprise des services publics de base », a-t-il déploré.

« La MINUSMA ne sera pas en mesure de réaliser pleinement son mandat tant que les signataires de l’accord de paix ne s’engagent pas résolument dans sa mise en œuvre », a prévenu le Secrétaire général adjoint qui a également alerté le Conseil du désengagement matériel des Etats membres de la Mission qui était pourtant en attente de renforts pour mener à bien son mandat.

Source: UN

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Le mobile au service de la santé : Orange Mali et l’ANTIM lancent l’application rappel calendrier vaccinal

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Orange Mali en partenariat avec l’Agence Nationale de Télésanté et d’Informatique Médicale (ANTIM) a lancé, le vendredi 30 septembre 2016 à  l’hôtel Radisson Blu, l’application Rappel Calendrier Vaccinal. C’était en présence du Directeur général de l’ANTIM, Dr. Ousmane Ly et le directeur général de Orange Mali, Alassane Dieng. Cette cérémonie de lancement a enregistré la présence de plusieurs acteurs sanitaires.

Directeur general orange mali Jean-Luc Bohe

C’est une avancée de taille dans le domaine de la santé, car il s’agit du mobile au service de la santé. L’application rappel calendrier vaccinal permet à chacun de faire le point sur ses vaccinations, de se souvenir des vaccins déjà reçu et de ne pas oublier les rappels de ces vaccins. Ainsi, le rappel calendrier vaccinal à pour objet : d’améliorer la prévention, de garantir l’anonymat et la confidentialité des échanges, d’assurer la gestion et le suivi de vaccination des enfants, de permettre l’enregistrement des enfants, de rappeler les vaccins administrés et à administrer suivant le calendrier vaccinal du Mali conformément à l’âge de l’enfant et d’améliorer le pourcentage d’enfants 26% vaccinés contre toutes les maladies du programme élargi de vaccination au Mali (PEV) avant l’âge de 12 mois.

Par ailleurs, le service est anonyme, confidentiel et accessible partout avec un mobile orange. Cette application s’adresse principalement à deux catégories de cibles : les enfants de zéro jusqu’à l’âge de 12 mois,  les adolescents et les adultes. Dans son intervention le directeur général de l’ANTIM, Dr Ousmane Ly a fait savoir qu’une étude montre que 39% d’enfants  de 12 à 23 mois ont été complètement vacciné et 12%  n’ont reçu aucun vaccin et les autres 49% ont été partiellement vacciné au Mali. Selon lui, cela  veut dire que cette cérémonie à tout son intérêt, du fait que les 12 %  qui n’ont pas été vacciné doivent être avisé pour pouvoir les atteindre et aussi de faire en sorte que les 49% soient complètement vacciné.

Plus loin, il dira que pour améliorer ces indicateurs sus cités, Orange Mali et l’ANTIM ont décidé de travailler ensemble pour la mise en place d’un calendrier de rappel vaccinal électronique qui va pouvoir permettre aux usagers d’être informer en temps réel sur leur situation de vaccination.

Ainsi, le Directeur Général de Orange Mali, Alassane Dieng a souligné que ce nouveau service est gratuit pour les populations. Plus loin, il a expliqué que cette nouvelle application pourrait sensiblement améliorer le pourcentage d’enfants vaccinés et qu’elle contribuera  certainement, de manière significative, à la réduction de la mortalité infantile. Aux dires du DG, rendre accessible au plus grand nombre des bénéfices du monde numérique est l’une des missions premières d’Orange Mali.

Ousmane Baba Dramé

Source: Le Républicain

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Le budget de l’année 2017 s’élève a plus de 2 270 milliards de nos francs

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L’information a été donnée le mercredi 04 octobre 2016 par Racine Thiam, Directeur de la cellule de communication de la présidence, lors de la neuvième édition de « Rendez-vous avec Koulouba ». C’était à la Maison de la Presse en présence de plusieurs responsables de sa cellule et des hommes de medias. A l’entame de ses propos, M. Thiam a fait savoir que le mois de septembre a été un mois excessivement très chargé pour le président de la République. C’était d’abord, l’anniversaire de l’investiture du président ensuite la célébration du 22 Septembre, fête de l’indépendance du Mali. Enfin le mois de septembre a été aussi très riche en activité politique et d’autres événements tels que le lancement de l’édition spéciale de la Biennale artistique et culturelle. Il a profité de son émission pour expliquer l’assistance et  le soutiens que l’Etat octroie aux pupilles du pays. Selon lui, les soutiens de l’Etat aux orphelins de la nation sont opérationnels depuis le mois de septembre dernier. Ils concernent notamment les pupilles des personnels militaires et civils de la nation en mission pour le Mali tombés sur champ de l’honneur. Ces pupilles seront totalement pris en charge jusqu’à leur majorité. En  répondant aux questions des journalistes, Racine Thiam a expliqué à l’assistance que le vice-président indien était venu sur l’invitation du Premier ministre, M. Modibo Keita. Aux dires de M. Thiam, l’Inde est un partenaire du Mali depuis l’indépendance du Mali. Elle a beaucoup contribué au développement du pays à travers des  projets structurants. Et aujourd’hui,  l’Inde nous propose une aide pour la sortie de crise. Pour terminer le directeur de la cellule dira que le bilan à mi-parcours du président est dans l’ensemble bien mais que beaucoup d’efforts restent toujours à fournir.

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Un Commissariat de police pour la commune de Kalabancoro

En marge de la célébration des 56 ans de la Police du Mali, la direction Nationale de la Police avec à sa tête Moussa Ag Infahi a procédé le mardi 4 octobre 2016 à l’inauguration du Commissariat de police de Kalabancoro, dans le cercle de Kati. La coupure du ruban symbolique a été faite par le directeur national de la Police Moussa Ag Infahi entouré du directeur régional de la police de Koulikoro, du Maire de Kalabancoro, du Sous-préfet et du représentant du chef de quartier. D’un coup de réalisation de 108 millions de FCFA, le commissariat de Police, flambant neuf, situé en plein cœur du quartier de Kalabancoro est bâti sur une superficie de 85 m 2 sur 75. Du représentant du chef de quartier au maire de Kalabancoro, les différents intervenants ont salué l’initiative de la réalisation d’un Commissariat de police dans cette localité où l’insécurité et le banditisme coupent le sommeil aux populations avec leurs lots de victimes.

Dans son allocution, le premier responsable de la Police a assuré que la mission principale des agents de police c’est d’abord la sécurité des personnes et de leurs biens avant de confier ce Commissariat aux habitants de la Commune. Il revient alors aux hommes du nouveau commissaire Ismaël Traoré et son adjoint Gaoussou Tamboura de veiller à la sécurité de la population de Kalabancoro et de leurs biens.

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Lancement d’une application mobile et d’un nouveau site Web pour la BRVM

La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a procédé le mardi 4 octobre 2016 au lancement de son application mobile et de son nouveau site Web. L’objectif visé par la BRVM à travers ces outils technologiques innovants est de rapprocher davantage l’information boursière des populations et contribuer à l’accélération de leur éducation financière.  En effet, ils se caractérisent par une convivialité dans la navigation avec un accès plus rapide aux informations recherchées, une adaptabilité de l’affichage aux différents terminaux et un accès continu à l’information boursière à partir des ordinateurs, tablettes, Smartphones. En termes d’innovations majeures, le site web donne la possibilité aux sociétés cotées de satisfaire directement à leurs obligations de divulgation d’information permanente auprès des investisseurs. Quant à l’application mobile, elle offre la possibilité à l’investisseur de suivre de façon instantanée son portefeuille boursier. L’application fournit également en continu des informations sur l’évolution du marché et l’actualité financière ainsi que des alertes sur les évènements concernant les sociétés cotées.  Le nouveau site web de la BRVM est accessible sur l’adresse : www.brvm.org et l’application mobile « B.R.V.M » est téléchargeable gratuitement sur Play Store et App Store.

Source: Le Républicain

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Bilingual school of Bamako ouvre ses portes aux enfants

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Les responsables de Bilingual school of Bamako ont animé une conférence de presse au siège de l’établissement sise à Sotuba ACI près du 3ème Pont, le lundi 19 septembre 2016, pour informer l’opinion nationale de l’ouverture des inscriptions aux cours de la maternelle au CM2 c’est-à-dire le préscolaire et le premier cycle du fondamental pour l’année académique 2016 – 2017. La présente conférence était co-animée par Mme Scène Claudia, Coordinatrice pédagogique et  Elisabète Dacko Coulibaly, chargée des admissions.    

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Selon les conférencières, le programme de l’établissement Bilingual school of Bamako accueil des enfants de 2 à 10 ans. Pour la coordinatrice pédagogique, Mme Scène Claudia les inscriptions commencent dès maintenant pour la  maternelle et le CM2 (préscolaire et premier cycle du fondamental). A l’en croire, le curriculum est enseigné à part égale en langue française et en langue anglaise. « Pour la partie en français, les programmes de France servent de référence et pour la partie en anglais, les enseignements découlent du Common Core américain. Les élèves ont donc deux enseignants et découvrent ainsi deux univers linguistiques et culturels.

Choisir une section bilingue, c’est offrir à votre enfant l’opportunité d’intégrer par la suite des établissements internationaux offrant notamment les programmes du baccalauréat international. » a-t-elle expliqué. Et d’ajouter que l’établissement est au cœur d’une communauté internationale riche de sa diversité et dispense une éducation d’excellence et plurilingue. « Nous privilégions des effectifs réduits qui favorisent les apprentissages et créent une atmosphère conviviale et stimulante. La Bilingual school of Bamako propose un programme de bourse et d’aides à la scolarité afin de permettre au plus grand nombre de rejoindre ce programme d’excellence.  L’effectif recherché est de 22 apprenants pour cette première année.» a dit la coordinatrice pédagogique, Mme Scène Claudia.

Pour sa part, la chargée des admissions, Elisabète Dacko Coulibaly a rappelé que la Bilingual school of Bamako fait partie de la Cité scolaire international (CSI). La CSI compte plusieurs structures au Sénégal : l’Ecole actuelle Bilingue (EAB), le Collège Bilingue (LCB) et le Centre de formation des enseignants de Dakar. L’EAB, créée il y a 20 ans et le LCB, fondé en 2008, comptent aujourd’hui parmi les meilleurs établissements scolaires du Sénégal. Les contacts : E-mail : admissions@bilingual-school-bamako.com et le téléphone : 75 10 94 95 / 44 21 40 22.

Moussa Dagnoko

Source: Le Républicain

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Changements climatiques : Les collectivités s’impliquent dans la lutte

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Le ministère de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable, en collaboration avec le ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la reforme de l’Etat a organisé le mardi 4 octobre 2016 à l’hôtel  Azalai Salam, un atelier d’information et sensibilisation sur le fonds vert pour le climat  et le processus d’accréditation de l’Agence Nationale d’Investissement  des Collectivités Territoriales (ANICT). La rencontre était co-présidée  par les ministres, Mme Keita Aida M’BO et Mohamed Ag Erlaf, en présence du Président de l’Association des Municipalités du Mali(AMM), Boubacar Bah, le représentant du maire de la commune III, Mahamadou Lamine Koné ainsi que le Représentant des PTF.

Aida Mbo Keita ministre environnement assainissement developpement durable

Dans son mot de bienvenue, l’élu de la commune III, Mahamadou Lamine Koné a remercié les organisateurs de cet atelier qui intéresse à plus d’un titre les municipalités. Du fait qu’elles se sont toujours battues pour le transfert des compétences des ressources et quand il s’agit de l’environnement cela intéresse beaucoup plus. Selon lui, il faut reconnaitre aujourd’hui que la terre est malade et qu’elle est malade du fait de l’homme. Plus loin, il a souligné qu’en plus des politiques élaborées par l’Etat pour sauver l’environnement, pour sauver la terre, les communes aussi sont impliquées dans ce processus de sauvegarde de la terre. Pour la ministre de l’environnement, Mme Keita Aida M’Bô, les changements climatiques représentent aujourd’hui pour le Mali un très grand défi et menacent  déjà les secteurs clés pour le développement  du pays  à savoir l’eau, l’agriculture, l’élevage, la pêche, les forets et la santé.

Selon la ministre, ils contribuent également à la dégradation de l’environnement et remettent en cause les efforts du Gouvernement dans la lutte contre la pauvreté.

Plus loin, elle fera savoir que pour lutter efficacement contre ce fléau, le Mali a élaboré des documents de politiques et stratégies assortis de plans d’actions au nombre desquels on peut citer entre autres : les politiques nationales de protection de l’environnement, des changements climatiques, le cadre stratégique pour une économie verte et résiliente aux changements climatiques, le cadre stratégique pour une économie verte et résiliente aux changements climatiques, le cadre stratégiques d’investissement pour la gestion durable climatiques. Aux dires du ministre, la mise en œuvre de ces différentes politiques et plans, nécessite la mobilisation des financements importants tant au niveau national qu’international. En ce sens, elle a  expliqué que le fonds vert climat capitalisé aujourd’hui à hauteur de 10,2 milliards de dollars US constitue une opportunité de financement des projets et programmes climatiques des pays en développement, particulièrement dont le Mali. Par ailleurs, le ministre a déclaré que son département a l’ambition, à travers le Fonds Vert Climat, d’accroitre les opportunités d’accès aux ressources financières  d’une part et d’autre part les actions de renforcement de capacités de résilience des communautés de base aux changements climatiques. D’où la nécessité pour le département de tout mettre en œuvre afin que les financements climatiques touchent les communautés locales.  Ainsi, c’est dans ce cadre que se situe l’accréditation de l’ANICT afin qu’elle devienne dans un proche avenir une entité de mise en œuvre. Aussi, que son accréditation est sans doute une opportunité pour développer les capacités des collectivités territoriales dans la prise en charge des questions liées aux changements climatiques au niveau local, en particulier au bénéfice des populations les plus vulnérables. De même, qu’elle favorisera le développement de réponses adaptées  et d’appropriation, condition sine qua non de la durabilité des actions engagées et permettra de garantir l’accès des communautés  locales aux financements climatiques.

En effet, le Mali n’a pas encore un accès direct au Fonds Vert Climat  et au Fonds d’adaptation qui passe par des organismes internationaux. Pour conclure, le ministre a remercié son homologue de la décentralisation et les partenaires techniques et financiers pour leurs engagements constants.

Ousmane Baba Dramé

Source: Le Républicain

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4 octobre 1960 – 4 octobre 2016, la police nationale du Mali A 56 ans : Retour sur l’histoire de sa création et ses différentes mutations

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Le mardi 4 octobre 2016, la Police Nationale du Mali a célébré pour la première fois de son histoire, la journée à elle dédiée. L’événement marqué par une série d’activités visait à rapprocher la police des citoyens. Aujourd’hui, 56 ans après sa création, la police malienne reste confrontée à d’énormes difficultés liées notamment à la formation et aux moyens. Cependant, il y a des faits marquants qui montrent que la police est montée en puissance et cela dans la lutte contre le terrorisme, la criminalité et l’extrémisme violent avec la création des unités spéciales pour faire face à ces fléaux. Retour sur l’histoire de sa création et ses quelques mutations au cours de ces 56 années. 

moussa-ag-infahi-directeur-general-police-nationale-malienne

 Historique

D’abord coloniale puis militarisée, la police nationale poursuit sa mission pour mieux répondre aux exigences des villes. La Police comme institution a été créée pendant la période coloniale par un arrêté du Gouverneur Général de l’Afrique Occidentale française le 31 juillet 1925. Ce texte sera complété par un arrêté du 27 décembre 1941 du Gouverneur du Soudan français, appellation coloniale du Mali.

Le siège de la Police était à Bamako, sous la direction du Chef de la Sûreté Locale, un fonctionnaire français. Le personnel de la Police était constitué de fonctionnaires civils se répartissant entre six corps : Commissaires de Police, Officiers de Police, Officiers de Police Adjoints, Inspecteurs de Polices, assistants de Police et agents de Police. Ils étaient formés à l’Ecole Fédérale de Police de Dakar.

A cette époque, les Soudanais occupaient plutôt des postes subalternes d’agents et assistants de police. Rare étaient ceux qui atteignaient le grade d’officier de police adjoint. La fonction de commissaire étaient assurée par le colon. Il a fallu attendre 1956, avec la loi Gaston Deferre dite Loi cadre pour voir la première fois un africain assumer les fonctions de commissaire de police en l’occurrence à la régie des chemins de fer à Bamako en la personne de Yamadou Diallo.  Le dernier français à avoir dirigé la Police est le Commandant Morette ELYSEE qui, le 4 octobre 1960 a été remis à la disposition de la Communauté française. Et de ce fait, Mahamane Touré, le directeur Adjoint des Services  de Police, a continué à diriger la Police Nationale durant les premiers mois de l’indépendance.

 

Quelques grandes mutations de la police

L’évolution de l’institution de l’indépendance à nos jours se décline en quatre grandes périodes. Le Mali après avoir accédé à la souveraineté nationale et internationale, a choisi de se doter souverainement d’institutions et de moyens propres à assurer son développement, sa défense et sa sécurité et d’en confier la gestion à ses cadres.

C’est ainsi, que par Décret N°67/PG-RM du 15 février 1961, Oumar BORE a été nommé Directeur des Services de Sécurité de la République. A cette époque, le personnel de la Police était recruté par voie de concours et recevait également des anciens militaires au bénéfice des emplois réservés. Les formations qui étaient dispensées avant l’indépendance à l’Ecole Fédérale de Police de Dakar ont été transférées  à l’Ecole Nationale de Police à partir de 1971. Cette structure est devenue désormais le centre de formation des différents corps de police.

Le personnel de Police relevait du statut général des fonctionnaires, institué par la Loi N°61-57/AN-RM du 15 mai 1961 et était rattaché au ministère de la Fonction Publique, du Travail et des Affaires Sociales.

En 1968, avec la loi N°68-13/AN-RM du 17 février 1968 portant Statut Général des Fonctionnaires de la Police et de la Sécurité et des Statuts Particuliers des Corps du Cadre unique de la Police et de la Sécurité, le corps connaîtra une semi-militarisation marquée par la dissolution des syndicats. Ce statut prévoyait quatre corps : Commissaires de Police (Catégorie A), Officiers de Police (Catégorie B), Inspecteurs de Police (Catégorie C) et Gardiens de Paix (Catégorie D).

Ensuite, les évènements du 28 février 1978, sont passés par là. Décapitant, l’institution. La Direction Générale des Services de Sécurité deviendra la Direction Nationale des Services de Police en 1979 puis Direction de la Sûreté Nationale en 1985. Le dernier recrutement d’officiers de Police par voie de concours direct a eu lieu en décembre 1979. La loi N°87-28/AN-RM du 20 février 1987 portant Statut particulier du cadre de la Police conduira la Police à la militarisation totale en décidant l’extinction du corps des Inspecteurs de Police.

Les évènements de Mars 1991 vont profondément marquer la vie de la police. La Conférence Nationale convoquée pour rédiger une nouvelle Constitution et d’autres textes a recommandé la démilitarisation de la Police. Ainsi, conformément aux recommandations de la conférence, la loi N°93-018/AN-RM du 16 février 1993 portant Statut Général des Fonctionnaires de la Police a consacré la loi N°02-056/AN-RM du 16 décembre 2002 portant Statut Général des Fonctionnaires de la Police a confirmé la démilitarisation de la Police et regroupé les fonctionnaires de Police dans trois corps au lieu de quatre comme précédemment planifié. Le corps des commissaires qui comprend cinq grades qui sont : l’Inspecteur Général, le Contrôleur Général, le Commissaire Divisionnaire, le Commissaire Principal et le Commissaire de Police.

 Les missions de la police

La Direction Générale de la Police Nationale a été créée par l’ordonnance n°04-26/PRM du 16 septembre 2004 ratifiée par la Loi n°05-020 du 30 mai 2005.C’est un Service Central qui a pour mission d’élaborer et d’assurer la mise en œuvre des éléments de la politique nationale dans le domaine du maintien de l’ordre et de la sécurité publique et de prêter son concours à l’exécution des lois et des règlements.

A cet effet, elle est chargée entre autres d’assurer la protection des personnes et des biens, maintenir l’ordre, la sûreté, la sécurité et la tranquillité publics, veiller au respect des lois et règlements par l’exécution des missions de police  administrative et de police judiciaire, d’assurer le contrôle de la réglementation sur les armes et munitions, contrôler les activités des services privés de sécurité, les établissements classés de jeu. Elle est aussi chargée d’assurer la police de l’air et des frontières, de participer à la protection des Institutions de l’Etat et des Hautes personnalités, à la mission d’information du Gouvernement, aux actions de maintien de la paix et d’assistance humanitaire et à la protection et à la défense civile.

Dieudonné Tembely

tembely@journalinfosept.com

Source : Inf@sept

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Coupe Soumaïla Cissé de Baco Djicoroni : Le FC Angola s’empare du trophée

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La finale de la première édition de la Coupe Soumaïla Cissé s’est disputée le samedi 24 septembre 2016 au terrain de football du Lycée Massa Makan Diabaté de Bamako. Elle mettait aux prises le FC Dianbaye contre le FC Angola. Et sans grande difficulté, le FC Angola a battu le FC Dianbaye par le score de trois buts à zéro. C’était en présence de l’honorable Soumaïla Cissé, président de l’Union pour la République et la démocratie (Urd), chef de file de l’opposition et d’autres personnalités.

soumaila cisse depute assemblee nationale chef opposition parti urd

Cette première édition de la Coupe Soumaïla Cissé est organisée par les frères unis de Baco Djicoroni ‘’Magnifique et Dou Fofana’’. La finale de ladite édition s’est jouée le week-end dernier mettant en confrontation, le FC Dianbaye contre le FC Angola.

A la mi-temps, le score était de nul et vierge, zéro but partout. Mais à la reprise, le FC Angola a montré un autre visage tout en dominant son adversaire par le score de trois buts à zéro à la fin du match.

Le vainqueur tout comme le vaincu ont eu des enveloppes symboliques. La rencontre fut agrémentée par la prestation d’artiste comme Sidney et Ismaïla Cissé. Le parrain de l’événement Soumaïla Cissé a félicité tout le monde. Selon lui, l’organisation de ce tournoi est un très bon exemple qui prouve que les jeunes peuvent s’unir. Il a invité les jeunes a pratiqué le sport qui est bénéfique pour la santé.

Aux dires de Soumaïla Cissé, les jeunes occupent une place de choix à l’Urd. Il a souhaité que ce tournoi soit pérennisé. « Si vous nous donnez le pouvoir, on fera mieux que cela », a lancé Soumaïla Cissé. Le quartier Baco djicoroni fait partie de la commune V qui est le fief du parti URD, a cet effet, le président du parti vert et blanc a invité la population de la commune V d’œuvrer pour une victoire éclatante lors de la prochaine joute électorale.

Aguibou Sogodogo

Source: Le Républicain

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Youssouf Guindo du comité Mali en marche : « L’opposition n’a jamais tenu un évènement que l’ORTM a refusé de couvrir »

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Membre actif du réseau des forces de soutien au Président Ibrahim Boubacar Keïta, Youssouf Guindo qui a accepté de nous recevoir hier jeudi, est aussi le porte-parole du grand comité des jeunes dénommé ‘’Mali en Marche’’. Un regroupement de plusieurs centaines d’associations qui soutiennent et défendent les actions du Président IBK. Abordant point par point les sujets capitaux de notre pays, Youssouf Guindo nous répond sans détour. Interview.

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-L’Observatoire : Après que la nouvelle loi électorale ait été votée, l’opposition prend la rue pour la rejeter. Que s’est-il donc passé ?

Youssouf Guindo : En fait, s’agissant de la nouvelle loi électorale qui est déjà votée en attendant son sa promulgation par le Président de la République, le sujet avait été longuement débattu à la représentation nationale. Un exercice d’ajustement démocratique d’ouverture a permis de trouver le juste milieu le jour même où ladite loi a été votée à la majorité absolue des députés élus par des Maliens. C’est un principe démocratique, alors à qui la faute ? En démocratie, on ne peut pas être minoritaire devant son peuple et prétendre faire valoir ses concepts au-dessus de ceux de la majorité. La démocratique c’est aussi et surtout le respect du choix majoritaire. Est-ce difficile à comprendre ça ?

-Pensez-vous que c’est le moment de parler des concertations nationales ?

Y-G : Ecoutez, il n’y a pas plus sourd que celui qui refuse d’entendre : le vendredi 23 septembre dernier, le Président de la République a promis devant la tribune des Nations Unies que les concertations nationales se tiendront en 2017 tout près. Où est donc le problème ? Quant aux opposants qui réclament immédiatement ces concertations, il faut leur dire que dans la vie, tout ce qui doit servir une nation, met du temps à se faire préparer. C’est très important !

-Qu’en dites-vous par rapport à la censure tant décriée par l’opposition au niveau de l’ORTM ?

Y-G : A mon avis, c’est très facile de crier à la censure. L’opposition n’a jamais tenu un évènement que l’ORTM a refusé de couvrir, cela depuis qu’IBK est au pouvoir. Par contre, je persiste, j’insiste et je signe : dans l’histoire de la vie démocratique de notre pays, les caméras et les micros des médias publics, n’ont jamais été aussi accessibles que de nos jours. Mais s’il arrive que l’opposition veuille se servir pleinement de cet outil public afin de faire véhiculer sa mauvaise foi, il faudra l’arrêter.

 -Pensez-vous que l’opposition est à même d’exiger le retour de l’ancien Président ATT ?

Y-G : Je voudrais d’abord dire qu’ATT est un malien comme vous et moi. Il a été Président de la République et mérite l’attention, certes. Mais, ce qui me laisse perplexe c’est le fait que l’opposition reste sourde au message du Président IBK qui a rappelé tout dernièrement qu’ATT est son frère et que bientôt tout va rentrer dans l’ordre. Il est donc temps à ce que l’opposition arrête de faire du nom d’ATT son fonds de commerce.

Votre dernier message :

Y-G : Mon message est celui de l’union sacrée autour de notre patrie. Personne ne gagnera si le Mali perdure encore dans cette situation. Il faut que l’opposition et ceux qu’elle manipule le sachent. On ne doit pas s’opposer juste pour le plaisir de s’opposer. En démocratie pluraliste, en s’opposant, on propose des idées constructives pour le bien de la cité.  

Interview réalisée par Samba Sow et Mamoutou Zan Diarra

Source : L’Observatoire

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Polémique autour du départ du premier ministre Modibo Keita : IBK va-t-il encore commettre l’erreur de choisir le PM en dehors du parti majoritaire ?

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Les rumeurs les plus folles avaient parcouru les rues de Bamako la semaine dernière. Elles faisaient état du départ du Premier Ministre Modibo Keita et de la nomination de Soumeylou Boubéye Maiga, l’actuel secrétaire général de la Présidence de la République, comme nouveau PM. Ce genre d’information relève généralement d’un hoax, canular, soit de l’intox soit d’un sondage d’opinion en faveur de leurs commanditaires. Ce qui serait plausible, c’est le prochain départ de l’actuel locataire de la Primature avant ou juste après le sommet Afrique France prévu à la mi-janvier 2017. Mais pour qui ? Seul le Président IBK saura le dire. En analyste politique, voici cinq raisons qui doivent  guider le Président IBK à choisir le PM au sein du  parti majoritaire, le RPM, pour le reste de son mandat. Tout autre choix serait hasardeux et synonyme de crise politique, même de trahison et pourrait compromette très sérieusement la cohésion au sein du RPM, aujourd’hui en proie à toutes sortes de dissensions.

ibk ibrahim boubacar keita president modibo keita pm premier ministre chef gouvernement discours

La démocratie malienne souffre encore du manque de respect des grands principes qui la régissent et cela par ceux-là mêmes qui sont chargés de l’animer. Le prince du jour se comporte en monarque éclairé. Il est souvent aidé dans cette besogne anti démocratique par d’autres cadres véreux plus préoccupés par le profit personnel que par la préservation de ces acquis, ces lois et principes démocratiques arrachés de hautes luttes par la Révolution de Mars 1991. De l’avènement de la démocratie à nos jours, tous les présidents qui se sont succédé ont enfreint d’une manière ou d’une autre à ce principe pourtant simple. Dans une démocratie qui se respecte, c’est la majorité qui gouverne sur la base de son programme et de sa vision et la minorité s’oppose démocratiquement par les voies légales. D’AOK à ATT, tous ont contribué à fragiliser les partis politiques et à souvent mépriser la majorité issue des suffrages du Peuple. Plus de 24 ans après l’avènement de la démocratie, il n’y a toujours pas un véritable encrage du fait majoritaire, donnant l’impression que le Président élu est sans programme et sans vision d’où le tâtonnement à vue. IBK en trois ans de gestion est à trois Premiers ministres et aucun n’est issu du parti majoritaire d’où l’instabilité et la cacophonie en permanence au sommet de l’Etat. Le départ de l’actuel PM étant devenu une question de mois, le Président de la République va-t-il enfin, cette fois-ci, choisir au sein des tisserands le futur PM ? En voici quatre raisons qui doivent guider son choix :

Première raison : respecter les choix du peuple par son suffrage exprimé. Si tant est vrai que les maliens se sont mobilisés pour élire le candidat du RPM et lui donner une majorité si confortable aux législatives, c’est sans nul doute dans le but d’aider le président de la République à mettre en œuvre sa vision. Pourquoi alors ne pas choisir le PM au sein du RPM qui aura le soutien massif et sans ambages des députés de la Majorité, ce qui éviterait tout tiraillement ?

Deuxième raison : par loyauté au RPM.« Je n’ai pas été élu par un seul parti c’est le peuple malien qui m’a élu donc je ne serais pas l’otage d’un parti… » avait dit en substance le président fraichement élu.  Cette vérité de la Palisse a été considérée par certains comme une insulte et une « irréconnaissance » politique notoire doublée d’une déloyauté vis-à-vis du RPM  qui aura été son dromadaire pour sa longue traversée du désert. Déjà en 2007, il dut sa présidence à l’Assemblée Nationale par le soutien de plus de 42 députés du RPM. C’est donc grâce à ce parti qu’il aura survécu politiquement. Et à ce qu’on sache, le programme sur la base duquel il a été porté à la tête du pays est l’œuvre des cadres  de ce même parti. Il  n’y a alors  pas une raison qui justifie que la mise en œuvre de ce programme soit faite par autre PM que celui venant du RPM.

Troisième raison : pour plus de stabilité politique. Un premier ministre issu des rangs du RPM aura l’avantage d’avoir le soutien sans faille de la majorité des députés et éviterait à coup sûr ce parrainage interminable du Président à son premier ministre face aux élus de la Nation pour le prévenir des motions de censure. Pour rappel, après la Déclaration de politique générale du PM Moussa Mara à l’Assemblée Nationale, certains députés du RPM, en réaction, avaient affirmé qu’il avait pour le moment leur soutien.  La  suite est connue.  Que dire du communiqué du parti qui avait sanctionné la nomination de Moussa Mara comme PM. Ce communiqué présageait déjà  d’un lendemain tumultueux pour le jeune Premier ministre sans assisses parlementaires réelles. Il n’avait qu’un seul député, ce qui dans une Démocratie parait comme une grosse gifle à la face de la volonté générale de la majorité des électeurs. Le Président de la République doit pourtant se rappeler son propre cas à l’ADEMA sous Alpha. Ce dernier  n’avait finalement eu la paix qu’après la nomination d’IBK de l’ADEMA, parti majoritaire, comme son troisième premier ministre après avoir épuisé Younoussi Touré et Abdoulaye Sékou Sow.

Quatrième raison : pour plus de solidarité au moment de défendre le bilan. Qui mieux que les militants et cadres du RPM sont à même de bien défendre le bilan, bon ou mauvais  de la gouvernance IBK. Or, pour défendre un bilan il faudrait bien avoir été associé à sa réalisation.  La tâche sera d’autant plus difficile pour les militants du RPM que le bilan à mi-mandat n’est pas le leur, mais celui d’un conglomérat de partis qui ont fait telle une ruée vers l’or sur l’homme et  sa victoire. Les mêmes raisons qui les avaient poussés à faire allégeance sitôt à IBK sont les mêmes pour lesquelles ils sont prêts à quitter le navire au moindre orage politique.

En définitive, si dans le contexte actuel du Mali post-crise, il serait hasardeux pour un parti politique seul d’assumer toutes les charges de l’Etat, il serait tout aussi logique de respecter le fait majoritaire pour que force revienne à la Démocratie pour l’honneur et le bonheur des électeurs. 

     Youssouf Sissoko

youssouf@journalinfosept.com

Source : Inf@sept

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Cour constitutionnelle : L’opposition attaque la loi électorale pour inconstitutionnalité

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Après avoir marché et voté contre le projet de loi portant loi électorale, le groupe Vigilance républicaine et démocratique (VRD) qui anime l’opposition parlementaire vient d’adresser une requête à la cour constitutionnelle du Mali aux fins d’annulation du nouveau code électoral pour inconstitutionnalité. Le requérant motive sa requête en soulignant que la nouvelle loi électorale est contraire à l’article 70, l’article 86, l’article 116 de la constitution malienne, l’article 82, alinéa 5 du règlement intérieur de l’ Assemblée nationale du Mali et aux dispositions de l’article 2 du protocole additionnel de la CEDEAO, dûment ratifié par la République du Mali, relatives aux élections qui stipulent en son point 1 qu’aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six mois précédant les élections, sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques. Selon l’opposition, les articles 73 et 200 de la loi électorale violent la constitution du 25 février 1992. En conséquence, elle a demandé aux neufs sages de la cour d’annuler ladite loi pour inconstitutionnalité.

Honorable Mody nDiaye depute assemblee nationale groupe Vigilance Républicaine Démocratique vrd

Environ, une vingtaine de députés ont signé le 23 septembre 2016, cette requête aux fins de contrôle de constitutionnalité de la loi n°16-49/ AN-RM portant loi électorale. Outre les députés du groupe VRD, ceux du Sadi et de l’Adp Maliba ont signé ladite requête demandant l’annulation pure et simple de la loi électorale par la Cour constitutionnelle du Mali.

Sur l’inconstitutionnalité de la loi elle-même, le requérant (le groupe VRD) affirme que le Protocole A/SP1/12/01 sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance additionnel au protocole relatif au mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité adopté par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest ( CEDEAO) à Dakar le 21 décembre 2001, dispose en son article 2 alinéa 1er : ” Aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six mois précédant les élections, sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques.” Selon l’opposition, la loi électorale « querellée » viole manifestement l’article 2 du Protocole de la CEDEAO et l’article 116 de la constitution. « Dès lors, au regard du décret portant convocation du collège électoral le 20 novembre 2016 à l’effet de l’élection des conseillers communaux et de l’adoption de la loi n°16-49/ AN-RM portant loi électorale à la date du 09 septembre 2016, soit deux mois avant le scrutin, la loi querellée doit être déclarée inconstitutionnelle », précisent les plaignants.

Sur la violation de l’article 70 de la constitution qui dispose: “…. La loi détermine également les principes fondamentaux…du régime électoral…”; l’opposition a remarqué que les dispositions de l’article 2 alinéa 1er et l’article 3 de la loi n°2015-052 du 18 décembre 2015 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives  qui complètent obligatoirement et l’ensemble les dispositions particulières à l’élection des conseillers communaux, l’article 200 de la loi n°16-49/AN-RM portant loi électorale viole, selon l’opposition, l’article 70 de la constitution.

Sur la violation de l’article 82 alinéa 5 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale, de l’article 86 de la constitution, les plaignants ont fait savoir que lors de l’examen du projet de loi portant loi électorale, la commission des lois constitutionnelles, de la législation, de la justice, des Droits de l’Homme et des institutions de la République, saisie au fond, a proposé un amendement à l’article 71 sous le numéro 35. Avant d’ajouter que lors de l’examen dudit amendement par l’Assemblée Nationale en sa séance plénière du 09 septembre 2016, le Gouvernement a oralement proposé une modification de l’amendement sans que cette modification n’ait été soumise au vote de l’Assemblée Nationale conformément à l’alinéa 5 de l’article 82 de son règlement intérieur qui précise : ” Les amendements acceptés par la commission ne peuvent être développés en séance ; leur rejet ou leur modification, s’il est demandé, est mis aux voix par priorité et dans ce cas, seuls le Gouvernement, la commission, l’auteur de la demande de rejet ou de modification et l’auteur de l’amendement sont entendus. Ainsi, aux dires du groupe VRD, l’alinéa 5 de l’article 82 précité a été superbement ignoré dans la mesure où, au lieu de mettre la modification aux voix, l’Assemblée Nationale est passée directement au vote de l’amendement tel que présenté par la commission des lois. A cet effet, le groupe VRD a indiqué qu’ il y a lieu de constater la violation de l’article 82 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale, loi organique,  adopté en application de l’article 86 de la constitution et de l’article 47 de la loi n°97-010 du 11 février 1997 modifiée portant loi organique déterminant les règles d’organisation et de fonctionnement de la cour constitutionnelle ainsi que la procédure suivie devant elle. « l’Assemblée Nationale, en ne se conformant pas à l’esprit et à la lettre de l’article 82 par l’acceptation de la modification de l’amendement n°35 relatif à l’article 73 nouveau a manifestement violé l’article 86 de la constitution et l’article 47 de la loi n°97-010 du 11 février 1997 modifiée portant loi organique déterminant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Cour constitutionnelle ainsi que la procédure suivie devant elle », a martelé des honorables députés. Par ces motifs, le Groupe Parlementaire Vigilance Républicaine et Démocratique a demandé à la cour constitutionnelle du Mali de déclarer la requête des députés recevable. Le Groupe VRD a, en outre, invité la cour à déclarer en la forme la loi N°16-49/AN-RM portant loi électorale, adoptée le 09 septembre  2016, inconstitutionnelle, et subsidiairement au fond, de déclarer les articles 73 et 200 de ladite loi inconstitutionnels.

Les yeux sont donc braqués sur la cour constitutionnelle du Mali. Va-t-elle suivre l’opposition dans sa requête? Les jours à venir nous édifierons davantage.

Aguibou Sogodogo

Source: Le Républicain

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Attaques terroristes au Nord du Mali : La spirale infernale continue

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Au Mali, le redéploiement de l’armée malienne sur l’ensemble de l’étendue du territoire national est au cœur de tous les discours. Comment y parvenir ? En plus de l’enlisement de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali 15 mois après sa signature, l’insécurité touche tout le pays et les attaques terroristes s’intensifient dans les régions Nord du Mali. Plus de répit pour les forces armées, les Famas, les casques bleus de la Minusma et les soldats de l’opération française Barkhane, engagées dans la lutte contre le fléau. Rien qu’en ce début de mois, entre le 3 et le 5 octobre, les attaques ont fait au minimum 7 morts et une dizaine de blessés.

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L’hydre à plusieurs têtes qu’est le terrorisme fait quasi quotidiennement des morts parmi les forces engagées dans la lutte contre le terrorisme au Mali. En trois jours, 7 personnes ont périt dans trois attaques terroristes. Le 5 octobre dernier, un convoi des Famas a sauté sur une mine entre Douentza et Bambara Maoudé. Bilan : 3 morts et 5 blessés. Un jour avant, le mardi 04 octobre, un militaire a été tué et deux autres ont été blessés dans une embuscade tendue contre leur convoi sur l’axe Goundam-Tombouctou, plus précisément entre Acharane et Tin-telout. Le lundi 03 octobre, deux Casques bleus ont été tués et plusieurs autres ont été blessés grièvement dans une attaque combinée contre leur camp à Aguelhok, dans la région de Kidal. « C’est devenue une routine. D’ailleurs le gouvernement malien ne prend plus la peine de faire des communiqués comme à l’accoutumée».

Dans son dernier rapport trimestriel sur la situation au Mali, le Secrétaire général sortant des Nations-Unies, Ban Ki Moon, indique que le « nombre d’attaques perpétrées contre les Forces de défense et de sécurité maliennes et la MINUSMA a sensiblement augmenté ». Il avance les chiffres suivants : 39 attaques contre les Famas, 27 contre la Minusma. « Les attaques sont de plus en plus fréquentes et audacieuses et de mieux en mieux coordonnées», constate le patron de l’ONU sur le départ.

Lors de la rencontre, la semaine passée, entre le président du Mali Ibrahim Boubacar Keïta et son homologue français François Hollande à Paris, il fut encore question du redéploiement de l’armée malienne sur toute l’étendue du territoire national. Hollande a confirmé la volonté de son pays d’accompagner le redéploiement de l’Etat malien sur l’ensemble du territoire, dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation signé en 2015. Au niveau de la chancellerie américaine au Mali, on hausse le ton. « Le gouvernement malien doit aller au-delà de l’adoption de lois et de mise en place de commissions, et se concentrer sur l’extension de son autorité sur l’ensemble du Mali », déclare Paul Folmsbee, l’ambassadeur des Etats Unis au Mali qui pointe du doigt, aussi, le trafic de drogue, une menace, selon lui, pour la sécurité du Mali  « puisque les terroristes et d’autres financent leurs opérations avec des produits mal acquis. »

Madiassa Kaba Diakité

Source: Le Républicain

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Après la marche de l’opposition le 1er octobre : Le 5 octobre c’était au tour des personnes handicapées de battre le pavé pour réclamer leur juste droit au travail

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L’émotion était grande ce mercredi 5 Octobre 2016 en voyant ces handicapés visuels et physiques battre le pavé devant le ministère en charge de la Fonction Publique et du travail pour réclamer leur juste droit au travail pour tous. Ils étaient une cinquantaine à se regrouper avec des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « nous réclamons des droits et non des faveurs », « plus rien pour nous sans nous », « le travail ou rien ». C’était là le cri de cœur des associations telles que l’AMPPT, le COHD et l’UMAV.  L’émotion des passants a très vite cédé le pas à la colère en voyant ces handicapés de tous âges réclamer leurs droits surtout  en ce mois symbolique de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion. Cette marche de ceux-là mêmes qui devaient bénéficier de la solidarité de tous est le signe d’un  malaise social profond. Que dire de la loi de discrimination positive en faveur de ces milliers de personnes handicapées sans soutien dans le recrutement au sein de la Fonction Publique ? Le gouvernement va-t-il faire des doléances de ces personnes handicapées une de ses plus grandes priorités ?

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A deux ans des élections présidentielles au Mali, l’atmosphère socio-politique commence à être électrique et se délétère. En moins de dix jours d’intervalles de la deuxième grande marche de l’opposition, c’était le Sit-in des personnes handicapées devant le ministère en charge de la Fonction Publique et du travail pour réclamer leur droit au travail et à la solidarité nationale. Et demain, selon un communiqué de presse, une autre grande marche du collectif pour la défense des libertés de presse devrait avoir lieu. Elle interviendrait après une première consécutive à l’interpellation du très populaire chroniqueur des sans voix, l’animateur radio et rasta, Youssouf Mohamed Bathily dit RAS BATH. Cette marche si elle a lieu, serait pour la même cause, car M. Bathily ne jouit pas toujours de sa liberté d’expression. Pire, d’autres animateurs viennent aussi de subir le même sort que celui de RAS Bath comme Abdoulaye Niang de la Radio Dambé. Face à toutes ces grognes et autres dures épreuves du moment  que compte faire le gouvernement pour anticiper sur les évènements ? Est-il déjà à court d’arguments et  incapable de satisfaire aux revendications socio politiques des maliens ?  Le Sit-in des personnes handicapées vient encore une fois de plus jeter le discrédit sur le régime IBK qui bat le record en détournements de fonds publics, en scandales de tous ordres et en dépenses de prestiges. Quel malien pourra être convaincu de la rareté des ressources financières en voyant toutes ces dépenses de luxe de l’Etat s’afficher si ostentatoirement ? Comment peut-on persuader les professeurs d’enseignement secondaire  des collectivités Territoriales, qui ont vu pendant plus de deux ans leurs revendications reléguées aux calendes grecques sous prétexte d’un manque de ressources financières. Qui peut amener les jeunes diplômés à comprendre que le manque d’emplois est moins exacerbé par la crise au nord du Mali qu’à un manque de volonté du gouvernement qui augmente sans cesse les budgets des Institutions de façon exponentielle.

En définitive, un gouvernement qui se soucie du bien être de son peuple, qui a pitié de son pays  doit avoir un comportement autre que celui de la déprédation, des détournements, des scandales et de l’impunité.

     Youssouf Sissoko

Source : Inf@sept

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Troublantes coïncidences : Les engins de «l’opération Bulldozer» ravitaillés en carburant par les stations ORYX

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Ce sont bien les stations ORYX qui ravitaillent en carburant les engins de destruction de «l’opération Bulldozer» également appelée «Amy Kane». Et la coïncidence ne s’arrête pas là. Hélas, non !

station service carburant oryx energie

Mardi dernier aux environ de 10 h, les engins chargés de ladite opération faisaient en effet la queue dans la station ORYX sur la route de Koulikoro face à IBIZA. Les conducteurs étaient tous munis de tickets d’essence de la société en question. Après donc avoir fait le plein, les engins se rendirent sur les lieux de destruction préalablement ciblés.

Signalons qu’il est question, dans le cadre de la même opération, de déguerpissement de stations-services toutes appartenant à des opérateurs nationaux. Motif évoqué par la Gouverneur du District : elles vendent du carburant frelaté et empiètent surtout le domaine public. Les promoteurs de ces services avaient jusqu’au 30 Aout dernier pour faire place libre. Selon toute évidence, ils ont obtenu un sursis.

C’est dans cette mouvance qu’a été publié le rapport de l’ONG suisse Public Eye épinglant la société ORYX. Selon le rapport d’enquête, la station distribue un produit de très mauvaise qualité sur le marché malien avec des conséquences désastreuses sur la santé des populations et sur l’environnement.

Par ailleurs il ressort du constat que ses installations empiètent partout sur le domaine public.

Mauvaise qualité, installation anarchique : les deux critères évoqués par la Gouverneure du District pour déguerpir les nationaux. Et pourquoi pas ORYX alors ?

Une partie de la réponse se trouve-elle dans les tickets de carburants à la disposition des démolisseurs ?

Aussi, il s’avère que ce sont plus de 19 stations SNF (Société N’diaye et frères) qui ont cédé la place à ORYX. Les prometteurs de ces stations (SNF), on le sait sont très proches du pouvoir à Bamako. L’on se rappelle qu’en 1994, ces stations (SNF) avaient émergé partout et avec le monopole des bons d’essence des services publics. Depuis quelques années la société connait des difficultés et a fait place à ORYX.

Ceci expliquerait-il cela ?

A suivre

BS Diarra et TC

Source : La Sentinelle

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Racine Thiam : « Il n’y a pas d’autres liens fonctionnels avec le Gatia qu’avec les autres groupes armés »

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Les échanges du président de la République avec les forces vives de la nation, l’opérationnalisation des pupilles de la République, sont entre autres les grands sujets qui ont émaillé le 9ième numéro de l’émission « Rendez-vous avec Koulouba » du mardi 4 octobre dernier.

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 L’occasion pour Racine Thiam de répliquer à l’Ambassadeur des USA, en ces termes : “Il n’y a pas d’autres liens fonctionnels avec le Gatia qu’avec les autres groupes armés”.

D’entrée de jeu, le Directeur de la Cellule de Communication de la République a brossé les activités du président de la République, qui ont marqué la vie de la nation en ces derniers moments, notamment la célébration du troisième anniversaire de l’accession du Président IBK au pouvoir et celle du 22 septembre marquant la date anniversaire d’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale.

Ainsi, il dira que « le président a accordé une grande interview pour faire son bilan à mi-parcours à la magistrature suprême », rencontré les forces vives de la nation, partagé avec eux sa vision et échangé sur les grandes questions relatives à la vie de la nation. « C’était une forme de concertation directe avec le chef de file de l’opposition, les responsables des deux principales centrales syndicales du Mali, les hommes politiques maliens. Ces concertations continueront », a-t-il élucidé.

Racine Thiam a abordé aussi la participation du président de la République, son Excellence Ibrahim Boubacar Kéita, au sommet de la 71 ième session de l’Assemblée générale des Nations unies où il a eu, non seulement l’occasion de coprésider une grande réunion concernant le Mali, mais aussi d’informer les partenaires sur les avancées dans la mise en œuvre de l’accord pour la Paix et de leur rappeler leurs promesses non tenues.

« La lutte contre le terrorisme, le retour de l’intégrité territoriale du Mali et l’aide au développement sont les points essentiels qui ont aussi été débattus lors de cette réunion », a rappelé Racine Seydou Thiam.

Des brouilles diplomatiques à éviter

Selon Racine Thiam, les relations entre les USA et le Mali sont au beau fixe au point que de propos discourtois accusant le gouvernement de soutenir un groupe armé sont à bannir. « Il faut faire attention avec certaines prises de position pour ne pas laisser croire que nous avons des préférences injustes », a-t-il martelé.

Pour le Directeur de la communication de la présidence, il « est tout à fait séant dans ce processus complexe et compliqué, que chacun travaille à ce que l’opinion malienne ne pense pas qu’il y a parti-pris pour l’une ou l’autre partie prenante de la situation ».

Par ailleurs, le Directeur de la Cellule de communication de la Présidence de la République a sermonné l’Ambassadeur des USA en poste au Mali pour ses propos peu diplomatiques, sommant le gouvernement malien de rompre tous liens publics ou privés avec le groupe milice GATIA.

Racine Seydou Thiam n’est pas allé par le dos de la cuillère pour faire comprendre au diplomate que le Gatia est un groupe armé composé de fils maliens et est partie prenante de la crise que traverse le pays.

Par conséquent ce groupe armé est et doit être « considéré au même titre par l’Etat malien que les autres groupes, Il n’y a pas d’autres liens fonctionnels avec le Gatia qu’avec les autres groupes armés », a-t-il répliqué.

Des pupilles de la République bientôt fonctionnelles

Parlant du projet de loi relatif aux pupilles de la République adopté septembre dernier en Conseil des ministres, le Directeur de la Communication et des Relations publiques de la présidence a fait savoir que celles-ci seront bientôt opérationnelles, car correctement mises en place par les autorités.

En effet, ces pupilles permettront de prendre en charge les enfants mineurs des militaires et paramilitaires en missions, tombés sur le champ de l’honneur, jusqu’à l’âge majeur.

« A partir de sa mise en œuvre, tous ceux qui peuvent bénéficier vont en bénéficier. Tout ceux qui, à la date d’aujourd’hui, sont mineurs et qui ont un parent décédé dans l’exercice de ses fonctions vont être pris en compte jusqu’à leur maturité sans exclusion à ce niveau », a-t-il éclairé.

 Le Mali bientôt présent sur tout le Territoire national

« L’agressivité du président IBK au plan diplomatique au mois de septembre permet au Mali d’affirmer bientôt sa présence sur tout le territoire national, au grand dam des indépendantistes », a rassuré le Directeur Thiam pour qui, la rencontre du président IBK avec son homologue Hollande a permis à ce dernier d’affirmer son engagement à aider le Mali à retrouver son intégrité territoriale et à ramener l’administration à Kidal.

 Merkel à Bamako ce dimanche

Une annonce importante de cette rencontre mensuelle avec la presse est la visite de la Chancelière allemande, Angela Merkel, dans notre pays ce dimanche. Cette visite est selon Racine Thiam, un signe révélateur de renforcement des liens entre le Mali et l’Allemagne.

Cyril ADOHOUN

Source : L’Observatoire

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