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YANGASSO: Les Dozos, les derniers remparts

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Yangasso, Chef-lieu d’une commune composé de 30 villages et sous-préfecture de 5 communes, situé entre Bla et San dans la région de Ségou, ne bénéficie de la présence ni des forces de sécurité, ni de la défense. En plein milieu d’une localité où règne l’insécurité, les paisibles citoyens, avec l’agriculture comme activité principale, se trouvent sans protection de l’État. Pour pallier le manque de présence des forces de sécurité et de la défense, les villageois de Yangasso et environs ont eux-mêmes mis en place un système de sécurité assuré par les traditionnels chasseurs et guerriers ‘’les Dozos’’.

Comme dans nos sociétés traditionnelles, les Dozos sont connus comme étant de grands chasseurs, guérisseurs, grands connaisseurs de la forêt et protecteurs de la ville contre tous dangers et mauvais esprits.

Avec une morale qui leur assigne aussi une fonction d’agent de sécurité et inquiets pour la sécurité de leurs parents, amis et voisins, les Dozos de la Commune de Yangasso ont décidé de s’allier pour assurer la protection et les vas et vient des paisibles villageois.

Bakary Coulibaly, chef des Dozos de Yangasso, explique tous les points stratégiques de la zone est sous la surveillance des Dozos. ‘’Pour bien assurer la sécurité d’un endroit, il faut d’abord mettre des gens qui connaissent bien le lieu. Car c’est eux qui connaissent les points stratégiques de leur localité et une fois ces points sécurisés, il est facile de contrôler le reste’’ affirme-t-il.

Selon le chef Dozo, Bakary, à chaque fois qu’il y a un grand évènement ou si une grande personnalité doit se rendre à Yangasso, c’est eux les chasseurs Dozos qui sont chargés d’assurer la protection de l’évènement.

Adama Coulibaly, membre de l’Action Jeunesse-Association pour l’aide au Développement de la Commune de Yangasso (AJ-ADC), fait savoir que le festival Bôdôgôla est la preuve du brave travail que les Dozos font dans la localité de Yangasso. ‘’Lors du festival, tous les coins et recoins du village étaient supervisés par les Dozos. Depuis l’entrée du village jusqu’à la sortie et dans les endroits des festivités les parkings et les lieux étaient protégés par plus d’une vingtaine de Dozos, tous prêts à nous défendre en cas de danger’’, affirme Adama Coulibaly.

À Yangasso et environ, les Dozos n’ont pas perdu de vue leur rôle et leur fonction première. Dans cette localité, ils sont toujours respectés et pratiquent toujours leur travail de guérisseur, chasseurs et protecteur des personnes et de leurs biens. Ils sont en bonne attente avec l’ensemble de la population et sont impliqués dans les activités du village.

 

Hamady Sow

(De retour de Yangasso)

Mali Tribune


Dr Boubou Cissé- Mamadou Igor Diarrale choc des Eléphants..

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Le dernier premier ministre d’IBK, le Dr Boubou Cissé continue de croire- à travers ses récentes sorties médiatiques- en son étoile et à sa capacité réelle (nous n’avons aucune raison d’en douter) de « fédérer » des milliers de maliens autour d’un projet politique ou à tout le moins un projet présidentiel, si l’on en croit déjà à certains signaux qui se dessinent sous nos yeux.
Annoncé du coté de l’URD, parti de Soumaila Cissé, (dont la regrettable disparation ouvre le parti à plusieurs scenarios improbables), Boubou Cissé n’empruntera pas de toute évidence le même chemin que le banquier d’Affaires Mamadou Igor Diarra dont le parti avait fusionné avec l’URD et devenant ainsi un vice-président de cette formation qui avait fusionné auparavant avec le PDR de Kalilou Samaké, le PMDR de Me Abdoul Wahab Berthé , le MCCDR de Me Boubacar karamoko Coulibaly.
Le Dr Boubou Cissé pourrait alors officialiser( le conditionnel est de rigueur) dans quelques semaines son entrée en fanfare au sein de la section URD de Djenné ( région de Mopti). Si nos sources sont fiables, Boubou Cissé part assez confiant dans ce nouveau chalenge, parce-que rassuré dit-on par une frange importante de la jeunesse nationale du parti.
Quid de Boubou Cissé ou de Mamadou Igor Diarra –deux anciens ministres de l’économie et des finances, deux sérieux prétendants au fauteuil présidentiel- pourrait obtenir le maximum de suffrages des militants en vue d’être le porte-flambeau du parti lors des prochaines élections présidentielles. Ces deux personnalités ne manquent pas pas de moyens financiers enormissimes pour financer leurs campagnes, conquérir les cœurs des électeurs ainsi que de puissants carnets d’adresse à l’international. Autant d’atouts qu’ils partagent en commun.
A la différence de Boubou Cissé il manque cependant au trophée de chasse de Mamadou Igor Diarra le prestigieux poste de premier ministre, alors que Boubou Cissé n’est plus animé d’une seule ambition celle d’être président de la république. Mais dans ce duel à fleurets mouchetés entre ces deux grands technocrates de la finance internationale, Boubou Cissé ne part-il pas favori, à cause dit-on d’un discret travail de ratissage de terrain qui aura été fait en amont, dans l’un des bastions électoraux les plus importants au centre du pays région d’origine du Dr Boubou Cissé et de plusieurs barons du parti des poignets. A Markala ou il a fait de fabuleuses réalisations, Mamadou Igor Diarra qui n’est pas à sa première candidature à l’élection présidentielle, peut aussi compter sur le soutien de la section URD de Ségou qui compte de nombreux militants, autrement dit une véritable force politique locale
B.CAMARA
Source : Le Phénix

Communiqué de l’ASSEP sur l’arrestation du confrère Aliou Touré, Directeur de Publication de l’hebdomadaire “Le Radar”

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L’Association des Editeurs de la Presse Privée (ASSEP) a appris avec stupéfaction et consternation, la mise sous Mandat de Dépôt du journaliste Directeur de Publication de « Le Radar » Aliou Touré. Il se trouve actuellement à Maison Centrale d’Arrêt de Bamako suite à une plainte de la Société « Niaré Froid ».

Les faits reprochés à notre confrère sont constitutifs de Chantage et de Harcèlement. Rappelons que les dernières confrontations au Tribunal de la Commune II entre les parties avaient permis de réaliser l’absence d’éléments de preuve pour justifier les charges. À cet effet, notre confrère Aliou Touré avait été relaxé pour donner consécutivement une chance à un règlement à l’amiable du différend.
Ce jour, 25 juin 2021, Aliou Touré a été recontacté par le même Tribunal dans le cadre de la même affaire et placé de suite sous mandat de dépôt au motif que des éléments ont pu être finalement trouvés contre lui. Ce qui est absolument curieux et conduit à attirer l’attention des autorités de la Transition et tous les défenseurs de la liberté d’expression et de presse sur cette menace visant à museler la presse.
Il est reproché à notre confrère de s’attacher à une règle élémentaire de son métier à savoir recouper l’information avant toute publication. Nous nous dresserons contre toute tentative d’intimidation de tout journaliste dans l’exercice de sa profession et appellerons à une mobilisation massive pour exiger la libération de notre confrère Aliou Touré.
Le président de l’Assep
Bassidiki Touré

Les États-Unis adressent un message de soutien fort à la France au Sahel

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Le secrétaire d’État américain s’est entretenu avec son homologue français, Jean-Yves Le Drian, à Paris. La question de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel a notamment été évoquée, alors que le président Emmanuel Macron a annoncé la transformation profonde de l’opération Barkhane au Mali. Un changement qui ne devrait pas remettre en cause le soutien des États-Unis dans la région.

« Nous sommes des partenaires forts au Sahel, et ce partenariat va se poursuivre. » Déclaration forte hier d’Antony Blinken, le secrétaire d’État américain pour sa première visite en France depuis sa nomination à ce poste en début d’année. Anthony Blinken s’est voulu rassurant alors que l’ancien président Donald Trump menaçait, il y a encore quelques mois, de retirer les troupes américaines d’Afrique de l’ouest. La nouvelle administration ne laissera pas tomber la France au Sahel , a affirmé le nouveau secrétaire d’État américain. « Nous partageons l’idée selon laquelle développer les capacités des partenaires locaux – pour qu’ils puissent eux même mener la lutte le contre terrorisme – est la bonne approche. Ca a tout son sens.  Mais nous continuerons à soutenir les efforts permanent la France dans la région. »

Le ministre français des Affaires étrangères Jean Yves Le Drian s’est réjoui de ce soutien américain, alors que la France a récemment annoncé la transformation profonde de l’opération Barkhane au Mali. « Nous allons vers un nouveau modèle d’opération, avec moins de présentiel mais plus de coopération, plus de sahélisation », a-t-il déclaré. Barkhane se retirerait donc en douceur pour laisser aux armées nationales leur place, tout en leur assurant soutien et formation. Une position que comprend l’administration Biden. « Nous partageons ce point de vue, a déclaré Antony Blinken, il faut aller vers un renforcement des capacités des partenaires locaux. »

Sur le principe donc les deux pays sont d’accord, mais rien n’a filtré hier sur les modalités de cette montée en puissance des armées sahéliennes. Ce sujet, qui est au coeur du projet de la force conjointe du G5 Sahel, a toujours été sujet de contentieux entre Paris et Washington.

À plusieurs reprises, Emmanuel Macron a demandé à ce que la force conjointe obtienne le chapitre 7 des Nations unies, pour lui assurer des financements pérennes. Une solution qu’ont toujours refusée les États-Unis, préférant des accords bilatéraux avec chacun des pays sahéliens. Interrogé sur ce point hier, Antony Blinken a botté en touche, mais a assuré ses partenaires sahéliens du soutien des États-Unis pour le développement de leur pays.

Dans un communiqué publié cette semaine, la Coalition citoyenne pour le Sahel, qui regroupe une trentaine d’organisations de la société civile et d’ONG, estime que le retrait de Barkhane représente surtout une opportunité pour repenser la lutte contre le terrorisme au Sahel.

Nos organisations réclament en particulier l’abandon du tout sécuritaire qui aujourd’hui a montré toutes ses limites, après plus de huit ans d’intervention. Les populations civiles du Sahel continuent à souffrir et à payer un lourd tribut de ce conflit. Donc il faut plutôt embrasser une approche qui met au centre des préoccupations la protection des populations civiles, le renforcement de l’aide humanitaire au développement […]

Drissa Traoré, porte-parole de la Coalition citoyenne pour le Sahel


■ Bilan du sommet européen: le Sahel en ligne de mire

Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Bénazet

Lors des deux jours de leur sommet bruxellois, les 27 chefs d’États et de gouvernements ont voulu réaffirmer leur soutien, tout du moins pour le moment une déclaration d’intention.

Malgré la décision française de mettre fin à l’opération barkhane, les Européens affirment en effet vouloir continuer à soutenir la force conjointe du G5 Sahel et les missions internationales : celle de l’ONU et la mission européenne de formation militaire EUTM. Les Premiers ministres de la Suède et des Pays-Bas ont estimé par ailleurs que plusieurs pays européens supplémentaires pourraient s’engager au Sahel du fait du départ de l’Otan d’Afghanistan, ce qui libère mécaniquement des troupes et des moyens.

« Tous les Européens qui sont engagés dans la Minusma ou l’EUTM ont confirmé leur engagement, s’est félicité Emmanuel Macron. Ensuite, neuf autres Européens ont d’ores et déjà confirmé qu’ils viendraient aux côtés de la France pour rejoindre la task force Takouba. Et j’ai eu un appui très clair et explicite de plusieurs États membres. Il y a un vrai niveau de prise de conscience des Européens sur ce sujet, une vraie reconnaissance explicite à l’égard de l’engagement de la France, une compréhension à l’égard de la transition que nous sommes en train de faire et une volonté de rester engager en bon niveau à nos côtés. »

Un désaccord se manifeste cependant entre les positions de la France et de ses partenaires européens puisque si Emmanuel Macron a persisté dans sa critique de l’attitude de la Cédéao dans la crise malienne, alors que les 27 ont félicité la Cédéao pour son engagement en faveur de la transition au Mali.

RFI

Mali: 6 soldats tués, 15 Casques bleus blessés dans deux attaques distinctes

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Le Mali a connu vendredi une nouvelle journée sanglante avec deux attaques, l’une contre un poste militaire dans le centre, qui a fait six morts, et l’autre contre une position temporaire de l’ONU au nord, qui a fait 15 blessés.

L’attaque d’un poste militaire dans le village de Boni (centre) a fait six morts parmi les soldats et un blessé. Dix soldats maliens avaient déjà été tués en février dans ce même village.

Les troupes ont “vigoureusement repoussé” des “attaques simultanées” menées dans ce village vendredi après-midi, ont indiqué les Forces armées maliennes sur leur page Facebook.

Plus tôt dans la journée, 15 Casques bleus des Nations unies, allemands pour la plupart, ont été blessés dans le nord du pays dans une attaque au véhicule suicide contre une position temporaire.

Trois des 12 Casques bleus allemands touchés sont grièvement blessés, a précisé la ministre allemande de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer. Deux d’entre eux sont dans un état jugé stable tandis que le troisième a été opéré. Tous les blessés ont été évacués de la zone par hélicoptère, a-t-elle ajouté.

Un avion est attendu dans la nuit à Gao, la grande ville proche, pour emporter samedi matin les plus grièvement blessés.

Un soldat belge a également été blessé, a rapporté le ministère belge de la Défense. Il a reçu les premiers soins sur place avant d’être transporté dans un hôpital.

La Mission de l’ONU au Mali (Minusma) a fait état de quinze blessés dans cette attaque au véhicule piégé menée tôt contre une base temporaire près du village d’Ichagara.

La Minusma avait établi là une position depuis jeudi, le temps de sécuriser une opération de remorquage d’un véhicule de la mission, a indiqué une porte-parole de la mission. Le véhicule à remorquer avait été endommagé jeudi par l’explosion d’un engin explosif artisanal.

L’engin avait explosé au passage d’un convoi de la Minusma qui escortait le déploiement d’un bataillon dit “reconstitué” de l’armée malienne, c’est-à-dire intégrant d’anciens rebelles ayant combattu les forces régulières dans le nord avant la signature d’un accord de paix en 2015, a indiqué une source sécuritaire internationale.

– Cible d’attaques –

Depuis 2012 et le déclenchement de rébellions indépendantiste et jihadiste dans le nord, le Mali est plongé dans une tourmente multiforme qui a fait des milliers de morts, civils et combattants, malgré le soutien de la communauté internationale et l’intervention de forces de l’ONU, africaines et françaises.

Les indépendantistes ont signé un accord de paix en 2015. Mais le Mali reste en proie aux agissements des groupes liés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique, aux violences intercommunautaires et aux trafics en tous genres. Les violences se sont propagées au Burkina et au Niger voisins.

La Minusma, forte d’environ 18.300 personnes, dont 13.200 militaires, est régulièrement la cible d’attaques, comme les forces maliennes et françaises. C’est la mission la plus meurtrière pour l’ONU dans le monde.

Le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas a condamné “l’attaque ignoble d’aujourd’hui (qui) souligne une fois de plus combien il est important que nous nous opposions aux terroristes”.

La France, qui déplore la mort de 50 soldats dans la région depuis 2013, “condamne avec la plus grande fermeté l’attaque (..), réaffirme son plein soutien à la Minusma, qui exerce un rôle essentiel pour la stabilisation du Mali” et “salue l’engagement des pays qui y contribuent”, a également déclaré le ministère français des Affaires étrangères.

Après plus de huit ans d’engagement, le président Emmanuel Macron a annoncé en juin une réduction future de la présence militaire française au Sahel, avec la fermeture de bases et une réarticulation de la lutte antijihadiste autour d’une alliance internationale associant des Européens.

“La France demeure auprès de l’ensemble de ses partenaires au Sahel pour lutter contre le fléau du terrorisme”, a toutefois insisté le Quai d’Orsay.

Elle avait précédemment suspendu ses opérations conjointes avec les forces maliennes à la suite d’un nouveau coup de force des militaires, le deuxième en neuf mois, faisant du colonel Assimi Goïta le président de transition.

L’engagement français au Mali suscite régulièrement des expressions ou des manifestations hostiles, généralement limitées et souvent doublées d’appels à une intervention de la Russie.

sd-kt-vl-bur/blb/nzg/alc

Source: AFP

Amadou Toumani Toure parrain de la 43e promotion de l’EMIA : Merci Assimi Goïta ! La Nation te bénit !

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Il est des Hommes que la nature a créés pour marquer leur temps sur terre et continuer à occuper les esprits, en bien, après leur ère. Le président Amadou Toumani Touré fait incontestablement partie de ce cercle de créatures magiques. Illustration vivante : huit (8) mois après sa disparition, le président de la Transition, chef de l’Etat, s’apprête à immortaliser ATT : le colonel Assimi Goïta a décidé de baptiser de son nom la 43e promotion de l’Ecole militaire interarmes (Emia) de Koulikoro. Le 2 juillet 2021 est décrétée sortie de cette vague d’élève officiers. Plus que la double symbolique du mérite et de l’hommage, Assimi Goïta venait de rétablir une justice qui aurait voulu et voudrait que les autorités maliennes honorent l’illustre défunt Général à travers une reconnaissance ou un symbole d’Etat éternel, en complément des étiquettes tirées des nobles actes posés de son vivant, comme “ATTbougou”. Assimi a joué sa partition, une fois de plus.

Le colonel Assimi Goïta ne cesse d’impressionner, voire de séduire ses compatriotes. Chaque lever du soleil le plonge encore plus dans le cœur des Maliens qui apprécient, à leur juste valeur, non seulement ses qualités socio-humaines et professionnelles d’homme taciturne, sociable, non avide de pouvoir et travailleur, mais aussi les actes et décisions salutaires qu’il pose ou prend.

Son seul souci aujourd’hui, c’est de remettre le Mali dans le giron des nations démocratiques en rétablissant l’ordre constitutionnel.

Pour cela, sous sa haute gouverne, des hommes et des femmes triés sur le volet sont en mission. Et, si la tendance du premier cliché de terrain qu’offre l’actuelle équipe gouvernementale se confirme, Assimi est parti pour une Transition ponctuelle dans les temps impartis et, surtout, ponctuée d’une élection présidentielle libre, transparente et crédible.

Au-delà de ce but final qui fonde la réalité de son statut de président de la Transition, le colonel Assimi Goïta prend des décisions très populaires qui le rapprochent chaque jour un peu plus du peuple. La dernière en date, et non la moindre, concerne le défunt ATT. En effet, sur instructions du président de la Transition, chef de l’Etat, la 43e promotion de l’Ecole militaire inter armes de Koulikoro aura comme Parrain le Général d’armée Amadou Toumani Touré. Aussi, la date de la cérémonie de sortie de ladite promotion est fixée au 2 juillet 2021.

Par cette volonté politique, le colonel Assimi Goïta élève le Général Amadou Toumani Touré (lui-même issu de la 4e promotion de l’Emia 1970-1972) au rang de deuxième président du Mali à mériter cet honneur après le président Modibo Kéita (19e promotion 1994-1997), et le cinquième, tous chefs d’Etat confondus, après le président Hamani Diori du Niger (25e promotion 2000-2003) et le président Idriss Deby Itno du Tchad (35e promotion 2010-2014 de son vivant).

ATT rejoint aussi d’illustres autres parrains qui ont marqué de leurs œuvres l’histoire politique et militaire du Mali. Parmi eux : le président Mamadou Konaté (qui a inauguré la liste avec la promotion 1962-1964), Babemba Traoré, Sékou Amadou, Koumi Diossé, Alioune Blondin Bèye, Tiéoulé Mamadou Konaté, Mamadou Madeira Kéita, Aoua Kéita, Dr. Sominé Dolo, le général Abdoulaye Soumaré, le général Kafougouna Koné, le colonel Kokè Dembélé, le colonel Kélétigui Drabo, le capitaine Mamadou Sissoko et le chef de bataillon Damien Boiteux.

Venir après autant de sommités nationales et africaines est certes méritoire en soi, mais l’aura et le caractère exceptionnel d’ATT vont, sans conteste, le placer rapidement au-dessus de la mêlée des parrains. Et le 2 juillet 2021 sera marquée d’une pierre blanche dans les annales de l’Ecole militaire interarmes de Koulikoro. Grâce au président Assimi Goïta !

A titre de rappel, l’Emia a été historiquement créée le 1er octobre 1962 à Kati ; elle est transférée le 1er octobre 1980 à Koulikoro. La durée du cycle de formation est réduite de trois à deux ans avec la 42e promotion (Général Mady Macalou 2018-2020), sortie en 2020 en même temps que la 41e (Commandant Karim Niang, 2017-2020).

Elle a pour mission[] : la formation initiale des officiers d’actives ; la formation des officiers de réserve et la promotion de la recherche scientifique et technologique.

En vue de contribuer à l’intégration africaine, l’Emia de Koulikoro a ouvert ses portes aux élèves militaires de différents pays africains en 1993.

El Hadj A.B. HAIDARA

Source: Aujourd’hui-Mali

Que sont-ils devenus ? Salif Kéita dit Domingo : Premier Ballon d’or africain, méga-star de la planète du foot

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Au lendemain des indépendances, il n’était pas très évident pour un Africain de se faire un nom en Europe parce  que notre football n’était pas encore développé et le préjugé négatif des Blancs sur l’Africain n’arrangeait pas les choses. Mais l’un des nôtres, Salif Kéita dit Domingo, né le 6 décembre 1946 à Bamako, a brisé ce mythe, et fait partie des légendes du football mondial, qui ont contribué à écrire le nom de leur continent en lettres d’or dans l’histoire.

C’est un bon matin  du 14 septembre 1967 qu’il débarque à l’aéroport Paris-Orly sans aucune adresse, et sans le moindre sou en poche. En transit au Liberia, il venait d’être soulagé de son portefeuille. Il lui a fallu des arguments solides pour convaincre le taximan qui devait le conduire à Saint-Etienne où il devait tenter sa chance en tant que professionnel. C’est dans cette commune, ville et chef-lieu de département français que notre Salif National va exploser pour redimensionner son talent, faisant de lui l’un des meilleurs footballeurs du monde. D’ailleurs en signe de reconnaissance il est nommé ambassadeur à vie de l’AS Saint-Etienne. Cet homme fut également directeur technique national en 1987.

La logique voulait qu’il soit le premier héros de la rubrique “Que sont-ils devenus ?” Du moins pour les sportifs parce que Domingo est le meilleur footballeur africain, le tout-premier Ballon d’or africain. Mais au moment du lancement de la rubrique, il était en contentieux avec un ancien collaborateur à propos de la paternité du Centre de football qui porte son nom (le CSK). Un article de presse sur Domingo, à l’époque, pouvait être mal interprété parce que susceptible d’interférer dans une décision de justice. Tard vaut mieux que jamais !  Aujourd’hui, nous profitons de la reconnaissance de son club de cœur, l’AS Réal de Bamako qui a érigé sa statue au  centre d’entraînement sis à Djicoroni-Para pour un flash-back sur l’une des plus brillantes carrières sportives sur le continent, voire dans le monde.

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Le premier Ballon d’or africain nous a reçus à son domicile à Korofina,  pour parler de sa carrière de Bamako en France, en passant par le Portugal et les Etats-Unis.  Le Centre Salif Kéita ? Les non-dits de la Can de Yaoundé 1972 ? Pour l’histoire, chers fidèles lecteurs, veuillez découvrir l’histoire de “la Panthère Noire”.

L’avocat sénégalais Me Bocar Ly dans son roman “Allou, l’âme des peuples ?” décrit Salif Kéita dit Domingo comme le magicien du football malien, l’attaquant aux dons multiples, constructeur inégalable et tireur d’élite, capable de défoncer une défense comme de l’endormir sous le charme  d’une technique individuelle et d’une maîtrise sur la balle absolument sans égal en Afrique.

Pour confirmer ces commentaires sur la Panthère Noire, nous ajoutons que si l’Espagne a eu Alfredo Di Stefano, le Brésil, son Pelé, les Pays-Bas leur Cruijff, l’Argentine son Maradona ou son Messi, la France son Michel Platini ou Zinedine Zidane, le Portugal son Louis Figo et Cristiano Ronaldo, l’Afrique tout entière plus que le Mali a eu son Salif Keita dit Domingo. Comme l’ensemble de ces vedettes, Salif était à lui seul un joueur caractéristique d’une équipe, un joueur à lui seul qui prenait tout un jeu, qui savait prendre une équipe sur lui, sur ses épaules, qui savait déterminer le destin d’une équipe, scellé le sort d’un match.

Domingo était ce joueur particulier qui représentait onze autres. Il avait le secret de prendre le ballon pour faire la différence. On l’aura vu sur les terrains africains, Européens, on l’aura vu déterminer l’orientation d’un match par ses conduites de balle, ses dribles déroutants. Naturellement cela lui vaut le premier Ballon d’or africain en 1970 parce qu’il a marqué le football continental, éclaboussé de son talent toute l’Europe. Il a illuminé le championnat français et a été un leader des Aigles du Mali.

Il n’y a rien au football qu’il ne savait faire : dribbles, passes, frappes, centres, bref tout ce qu’il faut pour un attaquant pour faire la différence. Prendre le ballon de son camp, pour aller marquer un but, Domingo a accompli cet exploit maintes et maintes fois. Enfin il était ce footballeur insaisissable qui semait la terreur dans la défense adverse, et il suffisait qu’il se décide pour que la victoire se dessine pour son équipe.

Un adage dit “qu’un enfant né pour être président, ne mourra jamais dans l’adolescence”. Salif Kéita sociétaire de l’équipe des Pionniers du quartier populaire de Ouolofobougou intègre l’AS Réal de Bamako en 1964, et devient la même saison une vedette incontournable. Il enregistre sa première sélection en équipe nationale malgré son jeune âge. Avec les Scorpions, il passe trois saisons sanctionnées par trois Coupes du Mali (1964, 1966, 1967), deux finales de Coupe d’Afrique des clubs champions d’abord avec le Stade malien de Bamako en 1964 (ce club avait sollicité ses services pour la circonstance), puis avec son club en 1966.

Entre-temps en compagnie des Kidian Diallo, Ousmane Traoré dit Ousmanebleny, Cheickna Traoré dit Kolo National, Bakary Samaké dit Piantoni, Idrissa Touré dit Nany, Tiécoura Bouaré, Bogobaly Konipo de Sikasso, Yacouba Samabaly, Abdoul Karim Touré dit Bakoun, etc. il a joué les Jeux africains de Brazza en 1965, mais cette merveilleuse équipe est battue en finale au nombre de corners.

Les qualités de Salif Kéita dit Domingo, incontestables, ne peuvent laisser personne indifférent. Son aventure à Saint-Etienne est le fruit d’une idolâtrie avec un Libanais installé à l’époque dans notre pays. Ce dernier fervent supporter du club français ne s’est pas empêché d’attirer l’attention des dirigeants stéphanois sur la valeur intrinsèque du jeune prodige malien et surtout le grand apport qu’il peut apporter au club.

Arrivé-payé

Le Libanais a tellement insisté que les responsables de l’AS Saint-Etienne ont finalement proposé un essai que Salif a accepté volontiers, parce que très sûr de son talent. Mais problème ! Comment informer les Réalistes de l’opportunité qui s’offre ? A défaut quelles dispositions prendre pour quitter le Mali sur la pointe des pieds ? Domingo opte pour la clandestinité. Une aventure qui met en évidence sa croyance en Dieu et au destin. Et pour cause.

Ayant quitté à bord d’une Mercedes avec quatre amis pour la France, via la Côte d’Ivoire et le Libéria, le chemin fut long avec beaucoup de difficultés, d’angoisse parce qu’il pouvait être arrêté et ramené à Bamako. Mais il refuse d’être superstitieux et débarque à Paris. Comment ? C’est Salif qui a pris en charge les frais de voyage jusqu’à Monrovia. Le propriétaire devait prendre d’autres dispositions pour le rembourser. Une fois la dette réglée, Salif Kéita décide d’effectuer le voyage. Mais les difficultés ne sont pas finies, Domingo perd son portefeuille juste avant le décollage.

Celui qui est chargé de son accueil s’est trompé de date et notre compatriote est demeuré orphelin à l’aéroport de Paris-Orly. Voilà pourquoi il est parti à Saint-Etienne en arrivé-payé. Il joue ensuite à l’Olympique de Marseille, au Valence CF puis au Sporting Club de Portugal où il remporte une Coupe du Portugal. Il termine sa carrière aux Etats-Unis aux New England Tea Men (en).  Faut-il rappeler que l’aventure stéphanoise lui a servi de pont pour devenir l’un des plus grands footballeurs d’Afrique, à la suite de ce  parcours honorable détaillé :

  • Association sportive de Saint-Étienne

o          Triple champion de France : 1968, 1969, 1970

o          Vainqueur de la Coupe de France : 1968, 1970

o          Triple vainqueur du Trophée des champions : 1967, 1968 et 1969

o          Vice-champion de France : 1971

  • Sporting Club de Portugal

o          Vainqueur de la Coupe du Portugal de football 1978

o          Vice-champion du Portugal : 1977

o          Finaliste de la Coupe du Portugal : 1979

Palmarès en sélection

  • Finaliste des Jeux africains 1965
  • Finaliste de la Coupe d’Afrique des nations de football 1972

Distinctions personnelles

  • Ballon d’or africain 1970
  • Soulier d’argent européen 1972
  • Meilleur joueur étranger du championnat de France : 1968
  • Oscar (sponsorisé par Byrrh) du meilleur joueur du championnat de France : 1970

A la fin de sa carrière aux Etats-Unis, Salif Kéita travaille pendant cinq ans dans une banque américaine, avant de regagner le bercail où il siège dans le premier gouvernement de la Transition comme ministre délégué en 1991. En plus de son investissement dans l’hôtellerie, il crée un centre de formation de football. Qu’est-ce qui a motivé la création du Centre Salif Kéita (CSK) en 1994 ?

“J’ai décidé de la création d’un centre de formation de football dans mon pays quand je jouais encore à Saint-Etienne dans les années 70. Au cours du temps, ce projet s’est révélé de plus en plus évident. Au fur et à mesure que je changeais de clubs, je me rendais compte de l’importance d’une telle structure. Au Mali les potentialités sont réelles, mais rien n’existe pour les repérer, les encadrer et les guider vers la scène internationale. Aussi en 1994, j’ai créé ce centre d’où de nombreux joueurs talentueux sont déjà sortis. Je ne le regrette vraiment pas, car les jeunes sont extrêmement motivés. Ce premier centre en Afrique a donné des idées dans quelques pays voisins. De ce fait, il est clair qu’il a contribué au développement du football en Afrique et a donné l’impulsion du renouveau au football malien. C’est une façon pour moi de rendre la monnaie à mon pays, où j’ai fait mes débuts au football”.

 

Eternel bouc émissaire

Présentement, le CSK joue en D2. Quelle explication et perspectives pour le tirer de ses difficultés ?

Domingo répond que c’est une équipe qui peut connaitre des hauts et des bas. La descente du CSK en deuxième division lui a fait certes mal, mais pas de façon surprenante. Quelles sont les perspectives de l’avenir sortir le CSK des ténèbres de la deuxième division ? Bien jouer au ballon pour gagner des matches.

En 2005 Domingo est élu président de la Fédération malienne de football.

Cependant, il est arrivé que Salif soit pris à partie chaque fois que l’équipe n’a pas été à la hauteur des attentes. Ce furent les cas au lendemain de la défaite de l’AS Réal en finale de la Coupe d’Afrique des clubs champions en 1966, et surtout cette Can de Yaoundé 1972. Que pense-t-il de l’acharnement des supporters chaque fois qu’il y avait une défaite ?

Domingo trouve cela normal ajoutant même que si le Brésil perdait, on accusait Pelé. Il a été toujours la vedette sur laquelle les supporters comptaient. Donc en cas de défaite cela va de soi que les regards se tournent vers lui. Il n’a jamais pris ces agissements des supporters en mal, surtout que ces supporters  ont reconnu dans beaucoup de circonstances sa valeur, alors qu’il n’était pas le seul acteur de la victoire.

Face aux accusations dont il a été victime, a-t-il une vérité pour l’Histoire à propos de cette Can perdue par les Aigles ? Non rétorque-t-il, pas de part de vérité sauf qu’à comprendre que le Mali n’a pas inventé le football, les Anglais qui l’ont inventé ont mis du temps pour gagner la Coupe du monde. La défaite des Aigles à la finale de 1972 n’est autre que le revers des aléas du football. Pourquoi dès lors le Mali n’est plus en finale ? S’interroge-t-il.

Pour lui, une équipe ne peut pas toujours gagner, ni toujours perdre. La génération de la Can de Yaoundé avait du talent et de l’ambition. Malheureusement, la coupe avait trois destinations : match nul, le Congo ou le Mali. Selon lui, il est impensable qu’il puisse quitter la France pour venir défendre les couleurs de son pays et accepter que cette nation perde dans la facilité, par démagogie ou par lâcheté. Il faut que les Maliens acceptent ce sort.

Salif Kéita a une explication et une vision très claire pour aborder ces bons souvenirs : les finales de Coupe d’Afrique des clubs champions avec le Stade, l’AS Réal, les Jeux africains de Brazza, la Can de Yaoundé 72. En pensant à leurs différents résultats, ils deviennent automatiquement des mauvais souvenirs.

Salif Keïta est marié et père de deux filles. Il est aujourd’hui âgé de 75 ans, et consacre son emploi du temps au petit sport, à la télé et quelques fois il visite le CSK.

En signe de reconnaissance, son ancien club, l’AS Réal érigera ce vendredi 25 juin en son nom une statue au centre d’entraînement du club. Pour la circonstance, l’Amical des anciens footballeurs du Réal de Bamako, dirigée par Mamadou Wagué, a organisé samedi dernier une conférence de presse pour expliquer les tenants et les aboutissants de cette belle initiative.

O. Roger Tél (00223) 63 88 24 23

Source: Aujourd’hui-Mali

Mise en œuvre du PAG: Choguel K Maïga remet en selle la notabilité et la société civile

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Sortir la société civile du rôle de sapeur-pompier qu’on lui a toujours fait jouer pour en faire une partie prenante de la réflexion et de la mise en œuvre des politiques publiques, telle est la promesse du Premier ministre faite, ce jeudi matin, à la société conviée à la restitution du Plan d’action du gouvernement qui vient d’être validé par le CNT.

 

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Dr Choguel Kokalla MAIGA a reçu, ce jeudi 5 août 2021, les autorités coutumières et religieuses et toutes les organisations de la société civile, notamment le Conseil national de la société civile, le Haut conseil des Maliens de l’extérieur, le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne, la Coordination des Associations et ONG Féminines du Mali et les Ordres professionnels.
Au cours de la rencontre, le Chef du Gouvernement a longuement rendu compte à ses hôtes de l’adoption par le Conseil National de Transition du Plan d’Action du Gouvernement 2021-2022. Aussi s’est-il donné le temps d’exposer les 4 quatre axes du Plan, ainsi que certaines actions phares et prioritaires que le gouvernement entend mener.
Au nombre de celles-ci, la mise en œuvre intelligente et la relecture consensuelle de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger. A ses hôtes le Premier ministre a expliqué que si les deux acteurs (gouvernement et groupes armés) ont une approche commune des enjeux et des défis que la mise en œuvre commande, sans doute, parviendraient-elles à faire avancer sur la question et donner de nouvelles perspectives au processus de paix, de la réconciliation, du dialogue et de la cohésion nationale.
Selon le Dr Choguel MAIGA, désormais, les parties maliennes discutent ensemble et conviennent de quelque chose avant d’entrer dans les réunions du Comité de suivi de l’Accord (CSA). Ce qui constitue, dit-il, aujourd’hui, une avancée notable sur le plan de la mise en œuvre intelligente de l’Accord.
Pour ce qui est des Assises nationales de la réformation (ANR), il s’agit, dira le Chef du Gouvernement, d’une nouvelle approche d’échange et de dialogue entre tous les fils du pays. Il ne s’agit plus de laisser la réflexion et la décision aux seuls politiques, à quelques activistes et à quelques experts, mais de donner la parole à tout le monde, notamment au peuple du Mali qui doit lui-même décider en son propre nom. Désormais personne ne décidera au nom des Maliens. Ce sont eux-mêmes qui décideront de leur avenir. Et ce qu’ils décideront engagera tous les Maliens et permettra d’asseoir les bases de la stabilité pour le présent et pour l’avenir, espère le Premier ministre Choguel K. MAIGA.
Les Assises nationales de la réformation (ANR) doivent prévoir les mécanismes pour obliger les nouvelles autorités et les futurs responsables du pays à travailler dans l’intérêt du pays et à surtout s’engager à mettre en œuvre les recommandations finales. Tous les candidats doivent s’engager à mettre en œuvre les résolutions des Assises nationales à côté de leurs programmes de gouvernement.
Pour lui, les Assises devraient aussi permettre de tenir compte des aspirations des populations et des valeurs sociales et sociétales du Mali, DE nos valeurs culturelles.
Très à l’aise avec la société civile, le Premier ministre Choguel Kokalla MAIGA dira que l’objectif de la Refondation est de construire un État fort, viable et stable exclusivement au service du peuple et de la Défense des intérêts des populations et de la Nation malienne. Le destin du Mali nouveau ne peut pas se faire sans tous les Maliens, notamment les Maliens de l’extérieur, les femmes et les jeunes. Tout le monde doit être associé. Il faut minimiser les risques de ruptures violentes, d’abus de gouvernance et de gestion autocratique du pouvoir. Ce qui nous arrivé n’est pas venu de l’extérieur.
C’est pourquoi il dira à la société civile qu’il reste convaincu que si les Maliens se mettent ensemble, ils écriront une nouvelle page glorieuse de leur histoire.
Convaincu que la refondation passe aussi par la réhabilitation de la société civile, exposant les raisons de la rencontre, le Premier ministre dira qu’il s’agissait pour lui d’honorer une promesse : revenir à eux dès qu’il aura le feu vert du Conseil national de la Transition pour la mise en œuvre du Plan d’action de son gouvernement. Il s’agit pour lui, explique-t-il, d’impulser une nouvelle dynamique dans l’approche relationnelle entre le gouvernement et la société. Désormais on attendra plus qu’il y ait des problèmes pour rencontrer la société civile, afin de la solliciter pour éteindre le feu. À partir de ce jeudi 5 août 2021, le Gouvernement ouvre une nouvelle page des relations qui consistera à anticiper, à associer et à solliciter la société civile à toutes les étapes de la décision et de la mise en œuvre des politiques gouvernementales. Dès qu’on prend une initiative, dit-il, on approche la société civile et on lui expose l’initiative pour avoir et tenir compte de son point de vue sur la question ainsi que sur sa mise en œuvre.
Très satisfaite du compte rendu et surtout de la promesse du Premier ministre, les leaders religieux, à la suite des notables et du président de la société civile, ont pris la parole pour le remercier et le féliciter, pour faire passer des messages, mais aussi pour faire des bénédictions pour le Mali.

PAR BERTIN DAKOUO

Source : Info-Matin


Service Social des Armées du Mali : remise de don aux orphelins

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Le Directeur du Service Social des Armées, le Colonel Mohamed Fofana, a présidé la cérémonie de remise de don aux orphelins des militaires tombés sur le théâtre des opérations. C’était, le jeudi 05 août 2021, dans l’enceinte dudit service. L’évènement s’est déroulé en présence de personnalités dont les représentants des chefs d’état-major et directeurs de service, la présidente de l’Association Force Patriotique pour la Renaissance (FPR-Malika family), Madame Diawara Aïché Dicko et son vice-président Amadou Dembélé.

 

Ce don est une forme de solidarité qui provient de la volonté de l’Etat, des Associations, des projets ou des personnes de bonne volonté, à l’endroit des couches vulnérables de la société. C’est dans cette optique que cent (100) sacs de riz de cinquante (50) kilogrammes et une enveloppe symbolique d’un million cinq cent mille francs CFA (1.500000 FCFA), ont été remis aux orphelins des militaires tombés sur le champ d’honneur, par l’Association force pour la renaissance (FPR-Malikafamily) en partenariat avec le projet des enfants des soldats tombés aux fronts (PDES).

Le Directeur du Service Social des Armées, le Colonel Mohamed Fofana, s’est réjoui de cette donation offerte aux orphelins des militaires tombés sur le théâtre des opérations. Ce don est venu à point nommé pour soutenir les enfants et leurs mamans afin d’amoindrir les peines quotidiennes.

Selon le vice-président de l’Association Force Patriotique pour la Renaissance (FPR-Malikafamily), Amadou Dembélé, le soutien et l’accompagnement de ces orphelins est une priorité pour leur association et son partenaire PDES. Il a affirmé que l’association depuis sa naissance en 2000 a fait plusieurs dons pour l’épanouissement des orphelins des militaires tombés sur le théâtre des opérations. Il a rassuré que cette action de solidarité de l’association sera pérennisée.

 

Pour la veuve Hawa Kouyaté mère d’un orphelin, ce don est une preuve de magnanimité de l’Association Force Patriotique pour la Renaissance (FPR-Malikafamily) et son partenaire PDES à l’endroit des orphelins des militaires. Ces orphelins méritent d’être encouragés et soutenus perpétuellement par l’Etat et aussi par des personnes de bonne volonté.

Source : Forces armées maliennes

Bamako : des constructions illégales dans le domaine universitaire à Badalabougou

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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Amadou KEÏTA, accompagné de certains membres de son cabinet, a visité, le 5 août 2021, trois chantiers de son département en construction sur le domaine Universitaire de la colline de Badalabougou. Il s’agit du site qui abrite la bibliothèque universitaire centrale ; le chantier de la direction générale de l’enseignement supérieur ; ainsi que les chantiers de 4 amphithéâtres préfabriqués. Sur place, le ministre a constaté des constructions illégales sur le site prévu pour la construction de la bibliothèque universitaire centrale.

A son arrivée, le ministre et sa délégation ont été accueillis par le Recteur de l’USDPP, le Pr Moussa Djiré; en présence de la représentante du maire de la commune V, Mme Haïdara Oumou Touré, 5è adjointe au maire chargée de l’éducation; des responsables universitaires des différentes facultés de Badalabougou…

Cette visité de chantiers a commencé par le site qui doit abriter la Bibliothèque universitaire centrale. Sur place, le ministre a fait un constat amer. Alors que le marché de réalisation des travaux a été confié à l’AGTIC, des constructions illégales sont sur le point d’occuper tout l’espace réservé, de la part de certains prédateurs fonciers qui revendiquent des titres fonciers sur ce domaine universitaire.

«Sur ce site, nous avons constaté qu’il y a des occupations illégales. Rapidement, nous allons rentrer en contact avec le ministre de l’Urbanise et des domaines pour faire en sorte que ces occupations illégales puissent cessées et que l’espace puisse être libérée et que nous puissions commencer rapidement les travaux », a assuré le ministre KEITA.

Les réalités sur ce site n’ont rien de comparable avec l’état d’avancement des deux autres chantiers visités par le ministre et sa délégation. Sur le chantier des amphithéâtres préfabriqués, les travaux sont bien avancés au grand soulagement du Chef de chantier du jour. «Le second site que nous avons visité abrite les amphithéâtres préfabriqués pour quelque unes de nos facultés. J’ai vu que les travaux sont avancés, même presque finis. Il y a juste quelques petits travaux de finition qui vont être réalisés rapidement pour que ces amphithéâtres puissent être utilisés au grand bénéfice de nos étudiants», a-t-il dit.

Autres sites, autres réalités, le bâtiment qui doit abriter la Direction générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et la Direction de l’Agence malienne de la qualité de l’enseignement supérieur est presque terminé. «Le troisième site sur lequel nous nous trouvons, abrite le siège de deux de nos institutions importantes, notamment la direction générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et la direction de l’Agence malienne de la qualité de l’enseignement supérieur. Ce chantier aussi est presque fini. Ils sont en train de monter les vitres et d’installer le matériel sanitaire, la cour aussi est en dallage. On nous a promis que dans deux semaines, ces travaux aussi seront achevés et que nous pourrions réceptionner ce bâtiment », a précisé le ministre KEITA, avant de conclure : «Je suis satisfait de cette visite, il y a quelques problèmes, mais il y a aussi beaucoup d’avancée sur les différents sites que nous avons visités. »

Abdoulaye OUATTARA

Source: Afrikinfos-Mali

MALI : reprise des négociations entre le gouvernement et les enseignants

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Les négociations ont repris ce vendredi entre les syndicats d’enseignants signataires du 15 octobre 2016 et le gouvernement. Cette reprise fait suite, selon les enseignants, à la libération de leurs camarades arrêtés hier dans certaines localités de l’intérieur du pays. Les syndicats d’enseignants avaient exigé la libération de ces enseignants avant toute reprise des négociations. Mais jusqu’à cet après-midi les deux parties n’étaient pas parvenues à un compromis.

 

Source: studiotamani

Mali : visite inopinée du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile à l’Aéroport International Modibo KEÏTA-Senou

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Le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Colonel-Major Daoud Aly MOHAMMEDINE a effectué, hier, aux environs de 03 heures du matin, une visite inopinée à l’Aéroport International Modibo KEÏTA-Senou afin de constater, par lui-même, le dispositif sécuritaire en place.

Cette visite surprise trouve tout son sens surtout que, très couramment, des récriminations, émanant de certains usagers de l’Aéroport sont faites au sujet du dispositif sécuritaire ainsi que le comportement, souvent pas très orthodoxe, de certains éléments des forces de sécurité se trouvant en ce lieu hautement sensible.

De tout ce qui précède, le Ministre Daoud Aly MOHAMMEDINE, après avoir passé en revue l’ensemble du dispositif sécuritaire et échangé avec les responsables de la sécurité à l’Aéroport, avec eux leurs éléments, a fait passé un message qui les renvoie à leur devoir et à leur responsabilité.

Toute chose qui semble clairement dire qu’aucun manquement ne sera toléré et que des mesures fortes seront prises afin de rassurer les usagers de l’Aéroport de la fiabilité du dispositif sécuritaire s’y trouvant. Ce qui est dit est dit.

Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile

MACINA : les échanges sur l’amélioration des conditions nutritionnelles des populations se poursuivent

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Une campagne sur l’amélioration des conditions nutritionnelles des populations du district sanitaire de Macina est en cours depuis le mois de juillet dernier. Pour les responsables de l’ONG COOPI, des échanges ont été faits sur les causes de la malnutrition, les avantages de l’allaitement maternel et l’utilisation des produits locaux pour la diversification du régime alimentaire dans les CSCOM. Les enfants de 0 à 5 ans, les femmes enceintes et allaitantes des vingt aires de santé de Macina seront prises en charge au cours de cette activité.

 

Source: studiotamani

ISSA KAOU DJIM à propos des tueries des 10, 11, et 12 juillet 2020 « La décision d’aller occuper les bâtiments publics nous engage tous »

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En répondant à la question, lors d’une interview sur sa supposé interpellation si la justice venait à statuer sur ce dossier des tueries de juillet 2020, l’ex-porte parole du M5-RFP laisse entendre qu’il n’est pas le seul. M. Djim est même pressé d’être interpellé par la justice pour que ce dossier puisse enfin être traité.

« Il y en a qui sont peureux aujourd’hui. Ils ne veulent pas qu’on cite leurs noms. Mais moi je suis prêt à aller au procès pour que le peuple sache qui a fait quoi », explique le président de l’ACRT et ex-porte parole du M5-RFPIssa Kaou Djim. Il affirme être en possession de la copie du document contenant la signature de tous les acteurs présents à ce meeting qui a donné le ton pour l’occupation des infrastructures publiques. « La signature les engage tous à la prise de décision d’aller occuper les bâtiments publics », affirme-t-il.

Il rappelle d’avoir même dit ce jour au micro que la décision engage tous les leaders présents à ses côtés, y compris l’actuel Premier ministre, Choguel K. Maïga. Toutefois, il précise d’avoir également invité les manifestants à ne pas faire de casse. Cependant, l’ex-porte-parole pointe un doigt accusateur sur l’intervention de la Forsat. « Qui a donné l’ordre à la Forsat d’intervenir, soit c’est IBK ou Boubou Cissé. Quelqu’un a bel et bien donné l’ordre », s’interroge-t-il. Le souhait de M. Djim est que justice soit faite dans cette affaire. « J’ai hâte qu’on m’interpelle dans cette affaire. Je n’ai pas peur de la prison », lance-t-il.

Ibrahima Ndiaye 

SourceMali Tribune

KAYES : renforcement des capacités des directeurs d’écoles sur la protection de l’enfant

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Une formation des directeurs d’écoles sur la protection de l’enfance a pris fin ce vendredi à Kayes. Plus d’une dizaine de directeurs y ont pris part. L’objectif était de permettre aux participants de comprendre le processus de protection de l’enfance, déterminer la responsabilité de chacun dans la prévention et réduire les risques auxquels les enfants sont confrontés. Cette session est organisée par STOP SAHEL en partenariat avec le HCR.

 

Source: studiotamani


Détournements, abus de biens sociaux… Bakary Togola convoqué au Pôle économique aujourd’hui

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Sorti de prison en avril dernier, Bakary Togola risque d’y retourner. Il est de nouveau appelé au Pôle économique et financier de Bamako ce vendredi. Il est interpellé avec 6 autres co-accusés, soupçonnés tous dans l’affaire du fonds de soutien au secteur coton estimé à 18 milliards de F CFA en plus de la précédente relative aux ristournes de coton qui s’élèvent à 9,4 milliards de F CFA.

Le fonds de soutien au secteur coton provient essentiellement des suppléments de rémunération de la vente du coton sur le marché international. Cet argent est destiné aux paysans par le biais de leur faîtière, la Confédération des Sociétés coopératives des producteurs de Coton (C-SCPC). Il est logé dans un compte à la BMS, sous le contrôle du ministère de l’Economie et des Finances, de la CMDT, de l’Agence française de développement (AFD) et de la C-SCPC.

Le montant de ce fonds évolue d’année en année en fonction de la fluctuation du cours mondial du coton. Il est remis au président de la C-SCPC, à sa demande, mais au compte des coopératives des cotonculteurs.

Bakary Togola en sa qualité de président de la C-SCPC, est soupçonné d’avoir pioché dans les 18 milliards de ce fonds de soutien. Il est appelé à s’expliquer devant le juge d’instruction du Pôle économique ce vendredi.

Cette nouvelle affaire se greffe à celle qui l’avait déjà amené en prison en septembre 2019. Il avait été inculpé pour « détournements »« abus de biens sociaux », etc. pour un montant de 9,4 milliards de F CFA. M. Togola avait été écroué avec d’autres collaborateurs que sont : Solobamady, Drissa Traoré et Bourama Coulibaly. Par ailleurs Ampha Coulibaly, M’Piè Doumbia, Alou Dembélé et Raymond Dembélé non pas connu la prison. Ils avaient été inculpés et placés sous contrôle judiciaire. A ce jour, l’action publique est éteinte contre Raymond Dembélé décédé.

C’est en juin dernier que Bakary Togola a bénéficié d’une liberté après paiement d’une caution de 5 milliards de F CFA. Solobamady, Drissa Traoré et Bourama Coulibaly avaient été libérés plus tôt.

Malgré ses démêlés judiciaires, Bakary Togola s’agrippe à son poste de président de la C-SCPC. Il avait réussi à se faire élire à la base à la faveur du renouvellement du bureau de la Fédération des producteurs de coton de Sikasso en mai 2021, avant d’être battu le 10 juillet dernier à l’élection au poste de président de la C-SCPC, à 7 voix contre 13 pour son homonyme Bakary Koné.

 

Abdrahamane Dicko

SourceMali Tribune

Haut conseil islamique : la démission d’un membre crée la polémique

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Le Pr Cheick Yakoub Doucouré membre du bureau des Uléma du Haut conseil islamique a démissionné. Dans la lettre adressée au président de l’organisation islamique, en date du 30 juillet 2021, le religieux explique que c’est « pour protester contre l’agression d’un imam prêcheur». Et face au silence du Haut Conseil islamique sur cette agression le Pr. Doucouré a décidé de claquer la porte. Des observateurs préviennent que cette démission pourrait impacter la stabilité du Haut conseil islamique.

Le bureau des Uléma confirme avoir reçu ladite lettre de démission et l’a remis à qui de droit, selon ses responsables. Ces derniers ajoutent qu’une réunion extraordinaire sur la question est prévue demain samedi 07 août 2021. « Cheick Yacoub Doucouré nous a effectivement envoyé sa lettre de démission du bureau des ULEMA. Il y a évoqué le fait de tension que l’on constate présentement dans la communauté musulmane. Sur la question, des pourparlers sont en cours » dit Dr Seid Baba Sylla, président du bureau des Uléma au conseil islamique du Mali.
Pour le sociologue Aly Tounkara, cette démission n’est pas à négliger, car elle pourrait provoquer des remous au sein du Haut conseil islamique« Dans l’orthodoxie musulmane, Cheick Youcoub Doucouré reste quand-même un savant musulman. Sa démission pourrait amener le HCI à assister à ses propres funérailles » prévient le sociologue. « Il n’y a rien d’étonnant que dans les jours ou les semaines à venir que le Haut conseil islamique éclate » poursuit-il.
En attendant, le bureau du Haut Conseil islamique du Mali dément les rumeurs faisant état d’une menace de démission de son président, Ousmane chérif Madani haïdara guide religieux des ançar.

 

Source: studiotamani

Tribunal de la commune VI: Apollinaire Compaoré perd son procès contre Mali Tribune

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Après nous avoir adressé un droit de réponse que nous avons publié le 1er juin 2021, Apollinaire Compaoré, le PDG de Télécel-Mali et président du patronat burkinabé, nous a assigné devant le tribunal de grande instance de la Commune VI, pour « diffamation ». Dans le verdict tombé le lundi 2 août, le tribunal déclare Mali Tribune non coupable.

A la fin de l’audience, et après avoir produit le rapport des Nations-unies, les correspondances des douanes maliennes s’inquiétant de ce trafic illicite, le tribunal a prononcé la relaxe pure et simple de Mali-Tribune, défendu par le cabinet Juripartner de l’ancien ministre Me Mamadou Gaoussou Diarra. Il a par ailleurs déclaré que Mali-Tribune n’était coupable d’aucune diffamation, comme le Conseil de M. Compaoré Me Mamadou Samaké alléguait dans son accusation.Le 30 mars 2021, dans sa parution n°207 du mardi 1er juin 2021, le bihebdomadaire Mali Tribune titrait : « Terrorisme au Sahel : Apollinaire Compaoré accusé de financer les terroristes ». L’enquête reprenait une étude publiée par les Nations-unies sur ce réseau de trafic au Sahel, dans la zone des trois frontières.

Suite à cette publication, le mardi 25 mai, aux environs de midi, en plein bouclage, Me Mamadou Samaké, avocat à la Cour, dépose à Mali Tribune un courrier en guise de droit de réponse pour son client Apollinaire Compaoré. Le droit de réponse a été programmé et publié dans la parution suivante, le vendredi 1er juin avec la note de la rédaction en dessous. Le jeudi 31 mai, à 15 heures 26 mn, un huissier de justice, sous les ordres de Me Samaké agissant pour son client, nous remet une citation directe à comparaître devant le tribunal correctionnel de la Commune VI du district de Bamako le 28 juin 2021.

Loin de nous l’idée de nous justifier, l’article qui nous vaut cette assignation est la reprise des informations données par l’Evénement, un journal du Burkina Faso et l’Organized Crime and Corruption Reporting Projet (un réseau international de journalistes et de centre d’investigation). Ces deux organes, sur la base d’enquêtes fondées sur différents éléments, ont mis le milliardaire Apollinaire Compaoré au centre de trafics illicites de cigarettes au nord du Mali, Burkina Faso et Niger (actuelle zone des 3 frontières). Un trafic jugé alimenter les réseaux terroristes.

Toutes nos sources ont été données dans l’article mis en cause, en l’occurrence les deux organes ci-dessus cités de même que les propres propos de M. Compaoré concernant cette affaire, lorsqu’il a organisé une conférence de presse pour se justifier. Il s’agit des reportages des 23 et 24 mai 2021 de nos confrères de TV5 monde à travers sa correspondante basée à Ouagadougou et du journaliste de Monde Afrique.

Depuis des années (2016), Apollinaire Compaoré le promoteur de Télécel-Mali a son nom associé au trafiquant de cigarettes de plusieurs marques (Marlboro, Philip Morris, Legend) dans la sous-région, vers des zones qualifiées de Djihadistes. Il a été confondu par des services de douane du Mali, du Burkina, Niger, Côte d’Ivoire, Lomé, etc., qui ont durci leurs législations pour le tenir à l’œil. En plus, il a été ciblé par des organisations internationales de lutte contre le trafic de drogue et le crime organisé avec des procès à la clé.

Apollinaire Compaoré pense avoir un monopole sur la justice. Il est abonné à des procès fantaisistes dans son propre pays, le Burkina, en France et ailleurs. Il est prêt à tout en matière d’affaires, même la trahison. Cessé Komé, de Radisson Blu Collection ne dira pas le contraire. Ce dernier l’avait introduit dans notre pays pour qu’ensemble, ils lèvent la 3e licence de téléphonie mobile. A la suite de coups bas dont il a le secret, il est parvenu à éjecter son ami et partenaire en affaires pour rester seul maître à bord.

D’autres informations plus croustillantes sur ce commerce suspect de cigarette dans le frigo seront bientôt à la disposition des lecteurs de Mali Tribune.

Abdrahamane Dicko

SourceMali Tribune

MALI : première sortie du chef du gouvernement à l’intérieur du pays

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Le premier ministre Dr Choguel Kokala Maiga a entamé ce matin une visite de 3 jours dans les régions de Bougouni, Sikasso et Koutiala. Au cœur de cette tournée, la campagne agricole 2020 – 2021. Durant son séjour le P M va rencontrer les agriculteurs, éleveurs et pêcheurs. Objectif : s’enquérir de leurs difficultés afin de trouver des solutions idoines. Ce déplacement du chef de gouvernement intervient quelques jours après l’adoption du Plan d’Action du Gouvernement.

 

Source: studiotamani

Hivernage : un parcours de combattant pour les femmes sans cuisine

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En cette période hivernale, l’une des difficultés de certaines femmes est le manque de cuisine. Comment préparer dans une cour en plein air, sous la pluie, surtout lorsque celle-ci tombe en quantité ? Voilà un des calvaires des femmes pendant la saison pluvieuse. Qu’elles soient de la ville ou du village, de nombreuses femmes se débattent sous la pluie, faute de cuisine pour préparer. Parfois confrontées à des bois chauffe ou du charbon de bois mouillé.

 

Source: studiotamani

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