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Nettoyage de Bamako : l’association Coadeb en quête de moyens pour rendre propre la Commune II

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Le Comité de coordination des actions pour le développement de Bagadadji (Cadeb) est en train de poser des actes concrets dans le cadre de l’assainissement de la ville de Bamako, notamment en Commune II. Après le ramassage des ordures abandonnées aux alentours des cimetières de Niaréla suite à la “casse” ou l’opération déguerpissement d’Ami Kane, le Coadeb s’attèle depuis quelques jours, au curage des caniveaux qui ceinturent lesdits cimetières.

Si cette action hautement citoyenne du Coadeb est saluée et encouragée par l’ensemble des populations de la Commune II, les responsables de l’association se trouvent confrontés à une insuffisance de moyens matériels et financiers pour atteindre leur objectif qui est de rendre propre les alentours des cimetières voire toute la Commune II.

“Après la libération des alentours du cimetière, la gouverneure du district, Ami Kane a promis de mettre tous les moyens à notre disposition pour le ramassage des ordures. Ces moyens tardent à venir, mais nous avons pu ramasser ces ordures avec les fonds propres du Coadeb et d’autres associations féminines de la Commune

II. Quand nous avons constaté l’inondation des cimetières de Niaréla, nous avons décidé de curer les caniveaux autour des cimetières, afin de les vider des eaux qui empêchent les gens d’enterrer convenablement leurs morts. Faute de moyens matériels adéquats et fianciers, nous ne pourrons pas atteindre cet objectif”, a déploré Mme Touré Djéneba Sissoko, maire déléguée de Bagadadji et vice-présidente du Coadeb.

La secrétaire général de l’association d’ajouter: “si nous sommes dotés de moyens adéquats, nous pouvons assainir toute la Commune II”.

À noter qu’à ce jour, le Coadeb a déjà investi près de 2 millions FCFA dans le nettoyage des alentours des cimetières de Niarela. Cela, sans aucun kopeck des autorités. Avec les moyens de bord, le Cadeb emploie dans le curage des caniveaux 30 jeunes qu’il paie et nourrit par jour.

Espérons que la quête du Coadeb ne tombe pas dans une oreille de sourd.

 

La rédaction 

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L’éducation doit évoluer pour atteindre les objectifs mondiaux de développement, selon l’UNESCO

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L’éducation doit se transformer radicalement pour réaliser les Objectifs de développement durable (ODD) et relever les défis auxquels l’humanité et la planète sont actuellement confrontées, selon un nouveau publié mardi par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

soldat minusma casques bleus onu eleve etudiant classe ecole kidal tombouctou

Selon ce Rapport mondial de suivi sur l’éducation, il est urgent d’accélérer les progrès dans le domaine de l’éducation. Au rythme actuel, le monde parviendra à un enseignement primaire universel en 2042, à un enseignement secondaire du premier cycle universel en 2059 et secondaire du second cycle universel en 2084, ce qui voudrait dire qu’il aurait un demi-siècle de retard par rapport à la date butoir de 2030 fixée pour la réalisation des ODD.

Le rapport, intitulé « L’éducation au service des peuples et de la planète », montre à quel point il est nécessaire que les systèmes éducatifs prêtent davantage attention aux préoccupations environnementales. Si, dans la majorité des pays, l’éducation est le meilleur indicateur de la sensibilité à la question du changement climatique, les programmes scolaires de la moitié des pays du monde ne mentionnent pas explicitement le changement climatique dans leur contenu. Dans les pays de l’OCDE, près de 40% des élèves de 15 ans n’ont que des connaissances élémentaires des problématiques environnementales.

« Nous devons changer radicalement la façon dont nous envisageons le rôle de l’éducation dans le développement mondial, car elle joue le rôle de catalyseur pour le bien-être des individus et l’avenir de notre planète », a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova.

Les systèmes éducatifs doivent veiller à protéger les cultures minoritaires et leurs langues, qui contiennent des informations essentielles sur le fonctionnement des écosystèmes. Or, le rapport montre que 40% de la population mondiale suit un enseignement dans une langue qu’elle ne comprend pas.

Les systèmes éducatifs doivent veiller à donner aux gens les compétences et connaissances essentielles susceptibles de faciliter la transition vers des industries plus vertes et trouver de nouvelles solutions aux problèmes environnementaux, ce qui suppose que l’éducation se poursuive en dehors des murs de l’école, au sein des communautés et au travail, tout au long de l’âge adulte. Or, deux tiers des adultes ne possèdent pas de compétences financières élémentaires ; seuls 6% des adultes des pays les plus pauvres participent à des programmes d’alphabétisation.

« Si nous voulons une planète plus verte, et un avenir durable pour tous, nous devons exiger plus de nos systèmes éducatifs qu’une simple transmission de connaissances », a déclaré Aaron Benavot, Directeur du rapport de suivi.

Il est urgent également que les systèmes éducatifs transmettent des compétences de meilleure qualité, qui correspondent aux besoins d’économies en expansion où la panoplie des compétences professionnelles évolue rapidement, nombre d’entre elles étant automatisées. Au rythme actuel, en 2020, on enregistrera un déficit de 40 millions de travailleurs ayant une formation tertiaire par rapport à la demande. Le rapport montre que ce changement est crucial : parvenir à un enseignement secondaire du second cycle universel en 2030 dans les pays à faible revenu permettrait d’arracher à la pauvreté 60 millions de personnes d’ici à 2050.

Les inégalités en matière d’éducation, couplées à des disparités plus larges, augmentent le risque de violence et de conflit. Dans 22 pays d’Afrique subsaharienne, les régions dans lesquelles le niveau d’instruction moyen est très bas ont 50% de risque de connaître un conflit dans les 21 ans. Le rapport invite les gouvernements à commencer à prendre au sérieux les inégalités en matière d’éducation et à les recenser en recueillant les informations directement auprès des familles.

Source: Un

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YOROSSO : Le Centre de formation professionnelle se meurt

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Destiné à la formation des jeunes déscolarisés et non scolarisés âgés de 15 à 29 ans, dans les métiers du bâtiment, l’embouche bovine, l’élevage, le Centre de formation professionnelle est sur le point de fermer. Depuis 2013, la première promotion peine toujours à terminer son cycle de formation.

Financé par la coopération luxembourgeoise à hauteur de près d’un milliard de francs CFA, le Centre de formation professionnelle de Yorosso a vu le jour en 2013. C’est en 2015 qu’il a été inauguré par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta. Mais l’espoir suscité par cette infrastructure scolaire, s’est très vite estompé.

Le centre, après trois ans d’existence, n’a encore accueilli qu’une seule promotion. Les raisons de ce dysfonctionnement sont multiples. Les enseignants ne reçoivent plus de salaires depuis plus de 6 mois et les étangs de pisciculture construits pour l‘apprentissage sont  inexploitables car incapables de retenir l’eau.

L’enthousiasme suscité par la construction de ce centre a cédé la place au désespoir. Les populations du cercle et les élèves interpellent donc les autorités pour une prise en charge correcte de leur centre.

Adama DAO

Source: Nouvelle Expression

 

 

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Résultats de l’enquête Modulaire et Permanente de L’INSAT : Plus de 47 % de maliens vivent en dessous du seuil de pauvreté

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L’Enquête Modulaire et Permanente auprès des Ménages vise à recueillir un large éventail d’indicateurs socio-économiques nécessaires pour suivre et évaluer les progrès réalisés dans l’amélioration des conditions de vie des ménages. L’enquête est conçue pour mettre à jour les indicateurs du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté, arrimés à ceux des Objectifs du Millénaire pour le Développement ainsi qu’aux objectifs des programmes sectoriels mis en œuvre par le gouvernement.

orphelins veuve mendicité mendiant pauvrete vendeurs ambulants

La phase de collecte des données de cette enquête s’est déroulée en quatre passages du 1er avril 2015 au 31 mars 2016. Les informations recueillies au cours de cette opération sont relatives à la démographie, au logement, à l’éducation, à la santé, à l’emploi, à la sécurité alimentaire, aux dépenses de consommation etc.

Les résultats sont significatifs au niveau des cinq régions, du District de Bamako ainsi qu’au niveau des deux milieux de résidence.

Les principaux résultats obtenus à partir de ces informations sont présentés dans les rapports de passage. Le présent rapport, focalisé sur l’analyse de la pauvreté, résulte de l’exploitation des données consolidées des dépenses de consommation des différents passages.

Il ressort du document  que L’incidence de la pauvreté était  estimée à 47,2 % en 2015. Il s’agit de la proportion de la population malienne qui n’arrive pas à dépenser 177 000 FCFA nécessaire pour satisfaire ses besoins de base.

Il faut noter que la pauvreté est plus accentuée  en milieu rural  qu’en milieu urbain et représente   53,1 %. Les ménages dirigés par les hommes contiennent plus de pauvres que ceux dirigés par les femmes ; 48,3 % contre 28,5 %.

Aussi, les dépenses annuelles de consommation pour l’ensemble du pays sont estimées à 3 887 milliards de FCFA. Les résultats montrent également qu’en moyenne, un ménage dépense annuellement 1 817 725 FCFA. Quant à la dépense par tête, elle est estimée à 267 843 FCFA.

Selon  l’INSTAT, les ménages maliens mettent 56,9 %). de leurs dépenses dans l’alimentation. Cette part est plus importante dans la région de Tombouctou  avec 69,4 % et moins élevée à Bamako, 38,8 %.

Autrement dit, si les ménages de toutes les autres régions ont mis plus de la moitié de leurs dépenses dans l’alimentation, Bamako en a mis un peu plus du tiers.

Ce résultat est d’autant plus plausible que la grande majorité des ménages aisés résident à Bamako, majorité qui  privilégie les dépenses sur d’autres biens au détriment des biens alimentaires.

Environ 12 % des dépenses des ménages sont affectées au logement, 7,0 % au transport, 6,0 % vont dans  l’habillement et 3,7% aux meubles, articles de ménages et entretiens. Bamako a la plus forte proportion de toutes les dépenses citées avec 19,6 % d’allocation des dépenses pour  le logement, 11,3 % pour le transport et 6,2 % pour les articles d’habillement et de chaussures.

D’autre part, l’enquête révèle que la proportion de ménages ayant accès à l’eau potable est passée de 78,7 % à 84,6 % entre 2006 et 2015 tandis qu’en matière d’hygiène, on note une augmentation de l’utilisation de la nature comme moyen d’aisance en milieu rural entre 2014 et 2015. On passe ainsi de 10,8 % à 11,7 %.

Le bois reste la principale énergie utilisée par les ménages comme moyen de cuisson mais  la proportion des ménages ayant recours à ce combustible a connu une baisse en passant de 83,8 % à 75,3% entre 2006 et 2015.

Ce sont les ménages ruraux qui sont les plus grands utilisateurs de ce moyen  avec 87,7 % alors qu’en milieu urbain, ce taux est de 42,5 %. L’analyse révèle enfin un progrès significatif quant à l’accès à l’électricité en réseau. Le taux d’accès est passé de 20,1 % en 2006  à 44,8 % en 2015.

Adama DAO

Source: Nouvelle Expression

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Vacances citoyenne à Yanfolila : Le parrain Mamadou Satiqui Diakité comble les attentes des Jeunes

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Désigné comme parrain de l’étape de Yanfolila des vacances citoyennes, Mamadou Satiqui Sidibé a comblé les attentes des jeunes du cercle. En plus de sa présence, il s’est engagé à achever la maison des jeunes du cercle à hauteur de 9 millions de FCFA.

La ville de Yanfolila a abrité du 29 Août au 4 Septembre 2016 les vacances citoyennes2016. Pour faire l’évènement une réussite, les jeunes du cercle ont porté leur dévolu sur le président du Haut conseil des collectivités, Mamadou Satiqui Diakité comme parrain. L’évènement qui a mobilisé des centaines de jeunes venus un peu partout du pays, était placé sous le thème : « rôle de la jeunesse dans la construction citoyenne ».

Durant une semaine, les jeunes ont menés plusieurs activités d’intérêt public et les moments de loisirs notamment l’achèvement du abriter le foyer des jeunes de Yanfolila, la plantation d’arbres et les activités d’assainissement. Du début à  fin, la satisfaction des visiteurs a été totale car l’évènement a été un véritable succès.

Ce succès est du sans nul doute  à l’engagement du parrain. Malgré ces multiples occupations, le parrain a brillé par sa présence aux côtés des jeunes.

Cette présence a beaucoup motivé et rassuré le conseil des jeunes du cercle présidé par Souleymane Sidibé, mais aussi par les visiteurs. En Plus de sa présence appréciée par les jeunes et les patriarches des 12 communes du cercle, Mamadou Satiqui Diakité a posé d’autres actes à savoir l’engagement d’achever la maison des jeunes de Yanfolila à hauteur de 9 millions de FCFA. Le parrain a également offert aux hôtes un bœuf et d’autres cadeaux pour faire les journées citoyennes une fête.

S’adressant aux jeunes, Mamadou Satiqui Diakité s’est réjoui du choix de sa personne « le choix que vous avez porté sur moi pour présider l’étape de Yanfolila des vacances citoyennes, m’honore et au-delà de ma modeste personne, tout le haut conseil des collectivités dont j’ai la charge. Convaincus nous sommes, que la citoyenneté est la seule garantie pour un individu ou un groupe de s’enorgueillir d’appartenir à une ville ayant le statut de cité, ou plus généralement d’un Etat.

Au moment ou tous les fils du pays ont besoin d’une union sacrée en vue de faire face à l’adversité, le séjour de ces centaines de jeunes d’horizons divers parmi leurs mères, pères, frères et sœurs du Wassoulou, est le signe révélateur que le bateau Mali peut tanguer mais qu’il ne chavirera jamais… »

Le parrain a aussi invité les jeunes à s’engager pour relever le défi du président de la République « J’en appelle à vote engagement à relever le défi du président de la République, chef de l’Etat, El Hadj Ibrahim Boubacar Keita, de faire de vous, jeunes du Mali, le fer de lance dans la bataille que le Mali mène contre le sous-développement et les forces du mal que sont les anarchistes, apatrides sans foi ni loi, qui veulent nous imposer le diktat de l’obscurantisme et des desseins inavoués. Battez vous car celui qui se bat peut tout gagner, mais celui qui ne se bat a déjà tut perdu ! »

Notons que Mamadou Satiqui Diakité n’est pas à son premier essai pour la cause des jeunes car avant l’ouverture des vacances citoyennes à Yanfolila, il a lancé en compagnie des autres cadres du RPM de la  région de Sikasso une coupe dénommée coupe IBK. Ce tournoi se déroule normalement dans la région.

YD

Source: Nouvelle Expression

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RPM : Le congrès est fixé au 22 octobre prochain

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La date de la tenue du congrès de rassemblement pour le Mali est connue. Après plusieurs reports, le 22 octobre a été finalement choisi par les membres du bureau politique national. Bokary Treta est en pole position d’être le futur président pour mieux préparer les élections communales.

docteur bokary treta secretaire general parti rpm conference reunion

Un consensus a été finalement trouvé autour de la tenue du congrès 2016 du parti du président de la République IBK. Ce congrès sera une opportunité de procéder à la relecture des textes et règlements du parti. Il sera  également l’occasion d’enterrer les différends entre les cadres du parti  des tisserands.

Pour un cadre du parti, « ce congrès est sans nul doute une opportunité pour les cadres de se parler et se  pardonner pour que le parti sorte grandi avant les élections communales ». Un nouveau bureau politique national sera mis en place.

Selon les indiscrétions, toutes les conditions seraient réunies pour un consensus autour de  Bokari Treta comme futur président du parti en lieu et place  de Boulkassooum Haidara, président par intérim. Cette version se confirme chaque jour avec la présence de l’enfant de Diodiori (cercle de Tenenkou)  dans toutes les rentrées politiques régionales du parti.

Depuis son départ du ministère de l’agriculture, le secrétaire général du parti RPM s’est attelé à la refondation  du parti en procédant à la redynamisation des sous sections et sections du parti.

Le congrès sera donc une étape de cette refondation avant les élections communales et présidentielles. Le nouveau bureau issu de ces assises aura la lourde tâche de préparer les élections communales et présidentielles à venir.

Aux dernières nouvelles, des nouveaux militants feront  leur entrée et certains vieux seront poussés à  la sortie pour céder la place aux jeunes.

Yaddo

Source: Nouvelle Expression

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L’opération « mouton »de la fête de Tabaski : Le prix varie entre 40 000 à 120 000FCFA

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La 8e édition de l’opération mouton de la fête de Tabaski se tient depuis le 03 septembre 2016 dans toutes les régions du Mali, à l’exception de Kidal. Au total 30 000 têtes dont les prix varie entre 40 000 à 120 000FCFA, sont mises à la disposition des populations.

betails moutons belier tabaski

L’information a été  donnée lors d’une conférence de presse animée par Mamadou Sékou Djiré, conseiller technique du ministère de l’élevage et de la pêche et Amadou Dembélé, le directeur national des productions animales, vendredi dernier à la  Direction Financière et du matériel du ministère de l’agriculture.

Cette opération consiste, selon le conseiller technique, à mettre les producteurs en contact direct avec les consommateurs des différentes régions. L’objectif est de fournir des moutons de qualité et à coût relativement conforme au pouvoir d’achat du Malien moyen à la veille de la Tabaski, au niveau des capitales régionales et au district de Bamako. L’opération permettra également  d’augmenter les revenus des pasteurs et favoriser le déstockage des animaux.

Au total 30 000 têtes sont retenues provisoirement pour l’opération 2016. Ces animaux sont ainsi répartis, Bamako avec un site pour chacune des communes II, IV,V et VI pour 6000 têtes, Kayes : 500 têtes,  Koulikoro : 1500 têtes  en raison de sa proximité avec Bamako; Sikasso : 10 000 têtes en raison de sa position frontalière avec la Côte d’ivoire, le Burkina Faso et la Guinée, Ségou : 2000 têtes ; Mopti : 2000 têtes ; Gao : 2000 têtes et Tombouctou 3000 têtes.

Selon le directeur national des productions animales, les prix des moutons varient en fonction du choix. Le 1er choix va entre 100 000 à 120 000FCFA ; le 2e choix ; 60 000 à 100 000 FCFA et le 3e choix ; 40 000 à 60 000FCFA.

Monsieur Mahamadou Sékou DJIRE a rappelé que les textes de l’UEMOA  dans d’autres pays de la sous région avant de rassurer que les effectifs du cheptel du pays sont largement suffisants pour satisfaire les besoins nationaux. Le potentiel du pays est estimé à 11 millions de bovins et 36 millions d’ovins et caprins. Ce qui place le Mali au premier rang des pays  d’élevage de la zone UEMOA et au 2e après le Nigeria dans l’espace CEDEAO.

Yaddo

Source: Nouvelle Expression

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Le retour du « Tigre » Soumeylou Boubèye Maïga

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Ibrahim Boubacar Keïta, le chef de l’État malien, a rappelé auprès de lui l’ancien ministre de la Défense. Son nouveau poste : secrétaire général de la présidence.

soumeylou boubeye maiga ministre defense ancien combattant

Source: jeuneafrique

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Fondation Friedrich Ebert : La 1ere Promotion de « Génération A Venir » sortie

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La fondation Friedrich Ebert à travers son programme « Génération A Venir » vient de former une vingtaine de jeunes à la citoyenneté et à la gouvernance. Les jeunes de cette première promotion ont reçu leurs attestations au cours d’une cérémonie à l’Hôtel Salam, le jeudi dernier.

Fondation Friedricht Ebert logo

La cérémonie a enregistré la présence de plusieurs personnalités dont le ministre de l’investissement et des petites entreprises, Monsieur Konimba Sidibé, la représentante de la Fondation Friedrich Ebert et  Chéaka Aboudou Touré, le représentant spécial de la CEDEAO au Mali.

Le Programme « Jeunes leaders »  est une initiative de la Fondation Friedrich Ebert  pour répondre à  la crise politique, institutionnelle et démocratique que notre pays a vécu en 2012 et 2013.

Il s’agit de former et de motiver les jeunes à s’impliquer et à s’engager d’avantage pour la démocratie, la justice sociale et l’avenir de leur société. En 2015, le programme a changé de nom pour devenir « Génération A Venir ».

Pour Mme Katja Müler, la représentante de la Fondation Friedrich Ebert,  le programme « Génération A Venir » qui s’inscrit dans les valeurs de la responsabilité, du devoir et du droit de travailler pour un Mali plus juste et plus démocratique, a permis aux participants d’acquérir des connaissances solides sur des questions politiques et des domaines clés du développent politique, social et économique du Mali.

Pendant dix mois, 21 jeunes Maliens âgé de 26 à 32 ans issus de la société civile, des partis politiques, des organisations syndicales, ont suivi des formations techniques sur la présentation des thèmes comme la modération et la conduite des différents types de débats, l’initiation à la recherche et à l’élaboration d’une analyse, la mobilisation et l’organisation  de groupes pour une même cause et l’organisation d’activités et réalisations de projets.

Les participants ont également suivi des formations thématiques sur la gouvernance, les systèmes démocratiques et économiques du Mali, ses relations internationales et sa politique étrangère.

A l’issue de la formation, un réseau a été mis en place pour permettre à d’autres jeunes Maliens de divers horizons de bénéficier de ce programme.

Yaddo

Source: Nouvelle Expression

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Aliou Cissé: «le Sénégal sera un vrai outsider» à la CAN 2017

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Invité de Radio Foot Internationale, Aliou Cissé est revenu sur la campagne quasi-parfaite de l’équipe du Sénégal en éliminatoires de la CAN 2017. Le sélectionneur des Lions de la Téranga récuse toutefois l’étiquette de favoris pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations.

aliou cissé entraineur coach senegal

Radio Foot Internationale : Aliou Cissé, lorsqu’une équipe remporte tous ses matches en éliminatoires, fait-elle forcément partie des favorites pour la phase finale de la CAN ?

Aliou Cissé : Non, pas tout à fait. Prendre 18 points sur les 18 possibles, c’est vrai que c’est quelque chose d’exceptionnel. Cette génération de joueurs écrit une belle page de l’histoire du football sénégalais. Mais cela ne fait pas non plus du Sénégal un favori. N’oubliez pas que le Sénégal sort de deux CAN où il n’a pas passé le premier tour, que ce soit en 2012 et en 2015. On ne peut donc pas être favori. Il y a des pays beaucoup mieux outillés que le nôtre, comme la Côte d’Ivoire, le Ghana ou l’Algérie. On peut dire que le Sénégal sera un vrai outsider durant cette CAN 2017.

C’est le fait d’avoir affronté le Burundi, la Namibie et le Niger en éliminatoires de la CAN 2017 qui vous rend humble ?

Je ne partage pas le point de vue de ceux qui considèrent qu’on était dans un groupe facile. […] Vous savez que les conditions de jeu en Afrique sont difficiles. On a joué dans des conditions compliquées, avec des climats difficiles. Lorsque vous allez au Niger où il fait 45 degrés à l’ombre, en Namibie où vous évoluez en altitude après 17 heures de vol, au Burundi un pays instable politiquement, ça donne des matches pas toujours faciles à aborder. Surtout pour des footballeurs professionnels qui ont l’habitude d’un certain confort. Il a fallu les mobiliser et les maintenir en alerte. C’est ce qui nous a permis d’effectuer ce beau parcours.

Qu’est-ce qui peut veut faire dire que cette équipe-là du Sénégal évitera une troisième déconvenue de suite ? Qu’est-ce qui peut  donner confiance à vos supporters ?

[…] Sur le papier, le Sénégal a un bon groupe et de bons joueurs. Mais il y a plusieurs autres éléments qui rentrent en considération. Il y a l’environnement qu’il faudra gérer ; les moyens que l’Etat va mettre en place ; la logistique qu’il faudra gérer, notamment sur le plan médical et sur le plan de l’intendance. Si tous ces aspects-là sont réunis, le Sénégal peut faire quelque chose. Je pense aussi que le jour où l’on fera moins preuve de suffisance et que l’on prendra un peu plus les autres au sérieux, peut-être que le Sénégal redeviendra ce qu’il a été.

Propos recueillis par Radio Foot Internationale,

 

Source: RFI

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Gouvernement : Abdoulaye Idrissa MAIGA au Ministère de la Défense pour préserver l’intégrité du territoire

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Sans jamais faire ses preuves ou avoir un quelconque charisme, il détenait le record de longévité au gouvernement malien. Mais, la baraka a lâché ce samedi 03 septembre Tiéman Hubert Coulibaly, c’est bien de lui qu’il s’agit.  Il a été limogé le 3 septembre par le président de la République et remplacé par celui qui était le ministre de l’Administration territoriale, Abdoulaye Idrissa. C’est justement ce dernier, connu pour sa rigueur et son intégrité morale qui est désormais chargé de redonner le moral à une armée qui a perdu le Nord, au propre comme au figuré.

Abdoulaye Idrissa Maiga ministre administration territoriale

C’est un communiqué de la présidence de la République lu au JT (Journal télévisé) de 20h du samedi 3 septembre 2016 qui a annoncé le limogeage du ministre de la Défense et des Anciens combattants, M. Tiéman Hubert Coulibaly. Il a été remercié par un décret (Décret N° 2016-0675-P-RM du 03 septembre 2016 relatif à la composition du gouvernement) pris par le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita.

Ainsi, indique le communiqué, le Décret n° 2015-510/P-RM du 7 juillet 2016 portant nomination des membres du gouvernement, est «abrogé en ce qui concerne Monsieur Tiéman Hubert Coulibaly, ministre de la Défense et des Anciens Combattants».

Et, précise-t-il, sont nommés membres du gouvernement en qualité de ministre de la Défense et des Anciens combattants, M. Abdoulaye Idrissa Maïga. Ce dernier était jusqu’à ce jour le ministre de l’Administration territoriale. Un poste stratégique où le président IBK a eu tort de l’enlever à la veille d’importantes échéances électorales pour le pays.

Sa rigueur et sa clairvoyance en font le meilleur pilote du processus électoral et des réformes politiques indispensables pour consolider la démocratie malienne. N’en déplaise à l’opposition qui tente de le discréditer parce qu’il n’a jamais cédé au chantage et a toujours privilégié le jeu démocratique opposé aux intérêts politiques de ses leaders.

Et le communiqué de la présidence a aussi annoncé la nomination de M. Mohamed Ag Erlaf comme ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Il était jusque-là le ministre de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat.

L’entêtement de Ag Erlaf à faire passer la loi sur les Autorités intérimaires au conseil des ministres et à l’Assemblée nationale le prouve. Au lieu de relancer le processus de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, ce texte le bloque.

Ce n’est qu’un secret de polichinelle que c’est l’éventualité de la mise en place des autorités intérimaires qui est la base de la reprise des hostilités à Kidal. Sans compter le climat social et politique très tendu dans toutes les autres régions du septentrion malien.

Une incompétence et une incapacité notoires à défendre l’intégrité du territoire

Tiéman Hubert Coulibaly fait les frais de la multiplication des attaques au centre du pays. En tout cas pour le quotidien national, l’Essor, «le départ de Tiéman Coulibaly du gouvernement est sans doute lié à la situation sécuritaire au centre du pays où les forces armées et de sécurité font face au harcèlement des groupes armés».

En effet, ces derniers jours, plusieurs postes militaires et de gendarmerie ont été attaqués par des bandits et narcoterroristes à Boulkessi, Gawa, Wô, Bandiagara, Mopti, Sy, San et Ségou. Toujours surprises les Forces armées et de sécurité ont encore subi de lourdes pertes en vie humaines et des dégâts matériels importants.

Ces derniers mois, plus d’une vingtaine de militaires maliens ont été tués dans le centre du pays dans des attaques terroristes.

Ainsi, selon de nombreuses sources proches du gouvernement, il est reproché à M. Coulibaly de «n’avoir jamais su apporter des solutions appropriées aux différentes attaques meurtrières perpétrées contre l’armée surtout celles de Bèlènitièni et de  Boni».

Ainsi, peu d’observateurs ont été surpris par cette décision présidentielle qui n’a que trop tardé en réalité. «C’était une décision attendue. Ce n’était qu’une question de temps», nous confie un Officier des forces des FAMA sous le couvert de l’anonymat.  «Que Tiéman Hubert soit viré du gouvernement, ce n’est pas ce qui m’étonne. C’est sa longévité au gouvernement qui me surprend», a commenté un chroniqueur politique sur les réseaux sociaux. Un avis largement partagé aussi dans le cercle de nos interlocuteurs.

Surtout que Tiéman Hubert s’était mis la corde du suicide au cou en s’attaquant récemment à Soumeylou Boubèye Maïga (SBM), par rapport à la gestion des FAMA. Même s’il est un protégé du «Fils de la nation», il a été très naïf et mal inspiré d’agir ainsi parce que les signes de rapprochement entre SBM et IBK n’ont pas manqué ces derniers mois.

Et qui plus est, SBM a été deux fois ministres de la Défense et des Anciens combattants et est réputé être un grand spécialiste des questions de défense et de sécurité.

Certains n’hésiteront donc pas de dire que Soumeylou s’est payé sa tête parce que Tiéman a été limogé au lendemain de sa prise de fonction comme ministre Secrétaire général de la présidence. Le perdant, de toutes les manières, c’est le président de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD) qui a eu tort de s’attaquer à son parrain politique se croyant ultra-protégé par celui qui est opportunément devenu son ami et protecteur, honorable Karim Kéita.

Beaucoup plus homme d’affaires que dirigeant politique, Tiéman Hubert Coulibaly (THC) a été ministre des affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali de 2012 à 2013, puis ministre des Domaines de l’Etat et des affaires foncières dans le gouvernement de Tatam Ly avant de se retrouver à la Défense dans l’équipe de Moussa Mara.

Ce changement portera-t-il ses fruits permettant ainsi au Mali de reprendre le contrôle du Centre puis progressivement des régions de Taoudéni et Kidal ? ce challenge est un baroud d’honneur pour l’homme d’action qu’est Abdoulaye Idrissa Maïga auquel le président IBK a une confiance totale, à juste titre.

Difficile de répondre à ces questions dans l’immédiat. Surtout que, comme beaucoup d’observateurs, nous sommes convaincus que, «le problème n’est pas les hommes mais le système».  Et bien sûr que «ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on fera baisser la fièvre» !

Les fins stratèges ne manquent pas aujourd’hui au sein des forces armées et de sécurité pour occuper ce fauteuil ministre de la Défense qui doit revenir aux hommes en uniformes en temps de conflits et de crises sécuritaires. La méfiance (entre civils et militaires) à ce niveau est un sérieux handicap qui peut vite anéantir toute une stratégie de défense !

Hamady Tamba

Source: Le Matin

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Situation à Kidal : Le Gatia seul contre tous

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Pour la gestion administrative et sécuritaire de la région de Kidal, ce n’est qu’un secret de polichinelle que le Groupe d’autodéfense touareg Imghads et alliés(GATIA) fait face, seul, contre une coalition de mouvements armés de l’Azawad composée du MNLA, du HCUA et du MAA (tous signataires de l’Accord d’Alger) ainsi que le groupe terroriste Ançar Dine d’Iyad Ag Ghali.

rebelle touareg gatia plateforme cma hcua maa combattant

Les affrontements entre le HCUA et le Gatia pour le contrôle et la gestion administrative de Kidal ont fait tomber les masques. Et pour cause, d’une part les accointances entre certains alliés et la CMA, qui subirait la pression et menaces du HCUA, proche d’Iyad Ag Ghali, leader spirituel d’Ançar Dine au nord Mali.

Le hic est qu’au lieu que les forces internationales (Barkhane et Minusma) combattent cet état de fait, elles ferment les yeux et montrent leur complicité  à mettre un terme à l’insécurité dans cette zone. Ce qui permet ainsi à Ançar Dine de conforter ses positions et  même de menacer le centre du pays. C’est fort de ce constat et aussi,  que seuls les Imghads et leurs alliés (Gatia) peuvent enrayer cette situation de dominance du HCUA/CMA/Ançar Dine, tout est mis en œuvre pour les affaiblir.

Pis, les mêmes observateurs ne comprennent pas que des munitions enlevées à Nampala soient distribuées à Kidal ? D’où la connivence HCUA (CMA) et Ançar Dine d’Iyad Ag Ghali qui rend difficile la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation.

«Récemment, le Général El Hadji Gamou n’a-t-il pas été rappelé à Bamako par les autorités ? Comment comprendre que le gouvernement et les forces internationales combattent la plateforme via le GATIA au profit de la CMA, ceux-là qui n’ont jamais pu expliquer aux siens l’accord d’Alger car ils sont dans leur dynamique d’indépendance ?

Pourquoi, après la signature de l’accord de paix, des pressions ont été exercées sur la plateforme pour qu’elle ne tienne pas son forum d’explication et de sensibilisation aux populations de Kidal qui allait permettre de démasquer le mensonge grotesque des responsables de la CMA ?

Pourtant, les responsables de la CMA ont reçu de l’argent de Bamako pour tenir le leur avec tout le scandale que cela a suscité. Selon un analyste politique, «c’est une politique de deux poids, deux mesures qui crèvent les yeux sans que personne ne lève le petit doigt».

La CMA, un obstacle à la mise en œuvre de l’Accord de paix

Selon plusieurs observateurs, la CMA est un véritable obstacle à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation.  «Pour les responsables de la CMA, l’accord signé n’est qu’un papier puisqu’ils tiennent à leur indépendance à tout prix. Ce qui est impossible puisqu’ils sont minoritaires à Kidal, eux qui sont venus du Maroc et n’ont pas marqué les grandes luttes de libération de la zone contre le colon», indique un dignitaire de la région de Kidal.

«Bien au contraire, les Ifoghas ont été les marionnettes du colon l’aidant à récupérer les impôts et taxes. C’est ce qui explique que celui-ci, en partant, leur a donné l’Adrar des Ifoghas  (les collines) comme territoire. Sous la  colonisation, il s’avère que ce sont les grands guerriers Imouchas (Firhoun et Cheboun) qui avaient des Généraux Imghads pour diriger les batailles… C’est cette réalité qui a été déformée sciemment pour faire plaisir aux Ifoghas et a concentré l’essentiel du pouvoir entre leurs mains pour dominer la majorité», poursuit-il.

De nos jours, nous sommes en démocratie, pour quoi la France ne veut pas respecter cet état de fait ? Ce pouvoir politique détenu par les Ifoghas depuis le temps colon n’a pas été donné par les populations. Et à chaque fois que le gouvernement veut changer cette donne, les Ifoghas prennent les armes pour protester en violation des principes démocratiques.

C’est ce qui explique la situation actuelle à Kidal. Aussi, les autres communautés (Chamanamas, les Daoussaks et autres) ont compris et ne se sont pas mêlées aux affrontements actuels entre Imghads et Ifoghas. «De toutes les façons, la CMA ne pourra pas gérer Kidal tant que le Gatia est dehors», nous confie un spécialiste de la zone.

En tout cas, le groupe d’autodéfense touareg Imghads et alliés (GATIA) a donné seulement 30 jours pour libérer définitivement la région de Kidal des mains du HCUA et du MNLA.

Réussiront-ils d’autant plus qu’ils sont seuls face à une CMA aidée dans l’ombre par une main invisible !

Aliou Touré

 

Source: Le Matin

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Insécurité grandissante : les populations entre inquiétude et colère

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Le banditisme a repris de plus belle dans le Nord du Mali. Les attaques de bus et des camion se multiplient, paralysant la libre circulation des personnes et des biens. Le phénomène se développe de plus en plus ces dernières semaines créant l’incompréhension et la colère des habitants du septentrion.

patrouille forces armee police gendarme militaire securite

Les populations du nord font régulièrement l’objet de braquages, perpétrés par des bandes armées. Elles se font dépouiller de plus en plus souvent.

Ainsi dans la journée de lundi, quatre véhicules ont été braqués et pillés sur le tronçon Bourem-Gao. Les occupants des voitures ont été délestés de leur biens ainsi que de grosses sommes d’argent qui ont disparu avec les assaillants. Selon le maire de Bourem, victime, lui même d’un braquage, les hommes armés qui les ont attaqué étaient au nombre de six. À Ansongo les habitants accusent les forces de sécurité locales d’être « complices avec les fauteurs de troubles ». Selon des sources locales, un camion transportant des moutons a été attaqué ce dimanche par des individus armés à 25 km de la ville. Il y a un mois de cela d’autres hommes armés ont attaqué et pillé le village de Koiratao dans le cercle de Niafunké. Après avoir occupé la localité pendant 3 heures, ils ont emporté 3 motos, une charrette, des téléphones portables avant de vider la boutique du village.

Les transporteurs privés n’acceptent plus cette insécurité. Ils se mis en grève depuis une dizaine de jours provoquant l’interruption du trafic. Plus aucun bus, camions ou voiture affrétée par les ONG ne circule aujourd’hui. Ce mouvement affecte désormais profondément la vie des habitants et les activités de la région.

Grogne au sein de la population des régions du nord du pays. Elle dénonce l’insécurité qui persiste dans cette zone, notamment sur l’axe Gao-Bourem. Ils regrettent «un manque de volonté politique» à assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. Les populations demandent aux autorités de trouver une solution face à cette situation.

Moussa Souma Maïga est une des notabilités de Gao. Il est joint au téléphone par Samba Doumbia :
“Il n’ y a aucune condition qui est créée pour faire la sécurité autour de cet axe qui est quand même capital. Moi, je dis que cela commence à être excessif. Ça risque d’avoir de mauvaises conséquences même pour la paix et la réconciliation. Vous ne pouvez pas vous déplacer à cause de la qualité de la route et de l’insécurité. Il y a quelques jours sur l’axe Gao-Bourem, il y a eu trois ou quatre attaques.

C’est la preuve qu’il faut en trouver une solution, sinon les gens finiront par assurer leur propre sécurité. Et là vous connaissez les conséquences. Pour la sécurisation des personnes et de leurs biens, il faut quand même une stratégie de travail. Il faut qu’on s’écoute, et la situation est très grave. Il faut impliquer la jeunesse qui est là. Elle traîne, elle est sur le point de se révolter.

C’est pas aussi compliqué que ça. Je dis qu’il y a des moyens, des manières et des méthodes de travail qu’il faut pour que ces axes routiers soient sécurisés”.

Source: Studio Tamani

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Le Mnla au bord de l’implosion : Moussa Ag Acharatoumane et Assalat Ag Habi claquent la porte

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Le Mouvement national de libération de l’Azawad (CMA) est au bord de l’implosion. Après le départ de Jimmy le rebelle, deux cadres de ce mouvement indépendantiste touareg, en l’occurrence Moussa Ag Acharatoumane et Assalat Ag Habi, viennent de claquer la porte.

Moussa Ag Acharatoumane leader mnla azawad negociation pourparlers

Déjà affaibli sur le terrain, le MNLA qui fut à l’origine de la crise qui secoue le Mali depuis cinq ans, est à nouveau amputé d’une partie de ses cadres. Deux d’entre eux, Moussa Ag Acharatoumane et Assalat Ag Habi, ont décidé de quitter le mouvement touareg et de créer leur propre groupe armé : le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA).

Ces cadres l’ont confirmé à nos confrères de Jeune Afrique. Ag Acharatoumane indique d’ailleurs qu’ils sont partis avec plus de 400 pick-ups et des armes et qu’ils sont suivis par de nombreux ex-officiers supérieurs de l’armée malienne originaires des régions de Ménaka, de Gao et de Tombouctou, qui avaient rejoint les rangs du MNLA en 2011.

«Nous poursuivons le même but qu’avant. Nous voulons représenter et défendre toutes les populations de l’Azawad. Et nous nous inscrivons dans la logique de l’accord de paix d’Alger», a-t-il indiqué.

Selon de nombreux observateurs, cette nouvelle défection risque d’engendrer une implosion du MNLA car Moussa Ag Acharatoumane et Assalat Ag Habi étaient des personnalités influentes du mouvement. Le premier était l’un de ses porte-paroles auprès de la presse internationale. Il dispose de précieux réseaux en Europe et dans la sous-région, notamment au Niger.

Chef d’une tribu touarègue importante dans la région de Ménaka, les Dawsahak, il avait participé à un grand nombre de médiations et était perçu comme l’une des figures montantes du MNLA.

Le second jouait pour sa part un rôle militaire de premier plan. Ancien colonel de l’armée malienne, Assalat est une figure de la communauté des Chamanamas que l’on retrouve essentiellement à Ménaka. «Avec ces départs, le MNLA perd pied dans cette région», souligne un ressortissant de Ménaka.

En tout cas, force est de reconnaître que le départ de ces deux personnalités, qui intervient à un moment clé du processus de paix, aura une grande conséquence sur la survie du MNLA. Un mouvement qui ne tient qu’à un seul fil caché à l’ombre de la France.

Pour l’heure, on ignore laquelle des deux coalitions le MSA rejoindra : la CMA ou la Plateforme ? Mais, selon des indiscrétions, le gouvernement malien et les groupes armés négocient depuis plusieurs semaines, à Bamako, la distribution des postes au sein des autorités intérimaires issues de l’accord d’Alger qui seront bientôt mises en place dans les régions du nord.

A l’issue de ce processus, devrait débuter, normalement, le cantonnement des combattants). Et Acharatoumane ambitionnerait de présider la région de Ménaka.

Aliou Touré

 

Source: Le Matin

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Centre de formation professionnelle de Yorosso : L’avenir hypothéqué par des difficultés de fonctionnement

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Destiné à la formation des jeunes déscolarisés et non scolarisés âgés de 15 à 29 ans, dans les métiers du bâtiment, l’embouche bovine, l’élevage… le Centre de formation professionnelle de Yorosso ne suscite plus l’espoir. Pour preuve, depuis qu’il est fonctionnel en 2013, c’est la même promotion qui croupit dans les classes alors que, normalement, l’établissement devait se retrouver avec sa troisième promotion.

A cette situation désastreuse, qui n’honore pas le cercle de Yorosso, se greffent 5 à 6 mois d’arriérés de salaire des enseignants. Sans compter des étangs de pisciculture inexploitables car ne pouvant pas retenir l’eau.

Où sont donc passés les fonds luxembourgeois estimé à 1 milliard de F CFA ?  En tous cas, les étudiants et les populations de la ville lancent un cri de cœur au président Ibrahim Boubacar Kéita dit IBK et les hauts cadres de la localité pour sauver ce centre.

Le Centre de formation professionnelle de Yorosso a vu le jour en 2013, avec l’appui du financement de la coopération luxembourgeoise à hauteur de près d’un milliard de francs CFA. Mais, c’est en 2015 qu’il a été inauguré par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita. Mais, le grand espoir suscité à travers cette inauguration par les plus hautes autorités du pays, est en train de s’estomper.

C’est pourquoi les étudiants et les populations de la localité attirent l’attention des autorités du pays sur la situation désastreuse dudit Centre de formation. Cette interpellation s’adresse particulièrement au président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita et au ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, Mahamane Baby.

Adama Dao

 

Source: Le Matin

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Réaménagement du gouvernement : Boni a eu raison de Tieman Hubert COULIBALY

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Si le commun des mortels ignorent les raisons du limogeage du désormais ancien ministre de la défense, beaucoup d’observateurs avisés l’avaient prédit, les jours de Tiéman Hubert COULIBALY étaient  comptés au Ministère de la Défense et des Anciens combattants. Il ne pouvait en être autrement.

tieman hubert coulibaly ancien ministre udd

Après le Nord, c’est le centre du pays qui est actuellement  en proie à une vague d’insécurité sans précédent avec son lot de pertes en vies humaines dans les rangs des Famas. En l’espace de deux mois, la liste des attaques est impressionnant ; Nampala, Tenenkoun, Mondoro, Boni avec occupation de la ville abandonnée par les militaires et enfin le poste de gendarmerie de Beletièny à quelques encablures de la ville de San.

C’en était trop, surtout à la veille des trois ans du Président IBK à Koulouba. La sanction devait tombée et Tiéma a été viré. Rien de surprenant pour qui se souvient des conditions ayant prévalu au départ de l’ancien ministre de la sécurité Sada Samake. L’attaque de Nampala et la communication calamiteuse qui s’en est suivie devaient déjà l’emporter.

Dans ses dernières sorties médiatiques, Tiéma hubert COULIBALY avait prouvé qu’il ne souffrait pas de la contradiction surtout venant d’un prédécesseur. L’homme n’hésitait pas à dire haut et fort qu’avant lui, personne n’a été à hauteur de mission dans la gestion des forces armées et de sécurité.

On n’a pas besoin d’être un stratège militaire, pour savoir qu’une armée qui ne bouge pas, subit  et à la longue, perd la guerre. Il est temps de se dire que les pauvres populations ont assez souffert. Et si on ne prend garde, des régions entières risquent de se vider de leurs populations.

 

Ibrahim  OUEDRAOGO

Source: Nouvelle Expression

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250 Cfa le kilo du coton : Des mesures prises par IBK pour encourager les producteurs

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Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, a promis de relancer durant sa campagne électorale le secteur de l’agriculture, notamment la production de coton. C’est désormais chose faite : plusieurs mesures ont été prises pour encourager les producteurs.

paysan agriculteur coton champ

Dans le sud du Mali, les champs de coton sont en fleurs. Les paysans désherbent patiemment entre les plantations et espèrent que ce mois de septembre sera clément. Plusieurs producteurs de coton ne cachent pas leur optimisme. Le président de la république, Ibrahim Boubacar Kéita, entend rehausser cette année le prix d’achat du kilo de coton pour encourager la filière. « 250 francs CFA le kilo de coton graine, c’est le [prix le] plus élevé dans la sous-région. Les producteurs ont doublé leurs superficies : ceux qui avaient un hectare, on fait deux, ceux qui avait deux ont fait trois et ainsi de suite. Aujourd’hui, la situation atteint environ 500 000 hectares. C’est exceptionnel au Mali ». Tel est l’explication du DG de la Compagnie malienne pour le développement du textile(CMDT) Modibo Koné.

Parmi les mesures d’encouragement, le président IBK a subventionné les engrais et les tracteurs. Résultats : les cultivateurs peuvent produire plus et rester compétitifs. Et selon l’avis de plusieurs producteurs de coton,  il y a une très nette amélioration dans leur production grâce aux tracteurs et aux matériels. « Nous sommes plus efficaces, plus productifs. Avec le tracteur, on peut faire quatre hectares, alors qu’avant, avec les bœufs de labour, c’était au maximum un hectare dans la journée », nous confie un agriculteur de la région de Ségou.   En tout cas, le Mali qui est un grand pays d’agriculture avec environ 3,5 millions de paysans cultivant du coton,  espère atteindre cette année les 650 000 tonnes de coton et reprendre sa place de premier producteur en Afrique.

Aliou Touré

 

Source: Le Matin

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Eliminators can «Gabon 2017»: Le Mali termine en beauté en étrillant le Bénin par 5-2 à Bamako

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Décidément, les Aigles du Mali avaient le cœur à l’ouvrage car déterminés à boucler les éliminatoires de la CAN Gabon 2017 en toute beauté. Et ce fut vraiment l’apothéose avec un spectacle aussi fascinant que rassurant pour l’avenir. Face à des Écureuils du Bénin, vite dépassés par la tournure des évènements, Yacouba Sylla et ses coéquipiers ont plané très haut au grand bonheur de leurs fanatiques : 5-2 ! Victoire nette, sans bavures, qui prive le Bénin de la phase finale.

joueur footballeur malien aigle Ecureuils benin

«Je pense que c’est la plus belle et la plus complète prestation des Aigles du Mali au Stade du 26 Mars de Yirimadio», s’enthousiasme un chroniqueur sportif. Une analyse qui résume l’impression générale après la brillante prestation des Aigles du Mali face aux Écureuils du Bénin, 5-2.

C’était le dimanche 4 septembre 2016 au Stade du 26 Mars de Yirimadio dans le cadre de la 6e et dernière journée des éliminatoires de la CAN Gabon 2017, groupe C.

Les Aigles du Mali ont ouvert le score à la 19e minute par Sambou Yattabaré à la réception d’un corner d’Adama Traoré dit Noss.

Le Mali a doublé la marque par Abdoulaye Diaby (36e minute) qui a repris une puissante frappe de Moussa Maréga mal renvoyée par le portier béninois, Fabien Farnolle.

Trois minutes plus tard (39e), Moussa Maréga profite de l’attentisme de la défense béninoise pour marquer le 3e but des Aigles du Mali. Piqué dans leur orgueil, les Ecureuils réduisent le score à la 40e minute par Gounongbe Frédéric.

Au retour des vestiaires, le Mali poursuit son festival offensif avec Adama Traoré dit Noss auteur du 4e but des Aigles à la 66e minute. Et à la 79e minute, Moussa Doumbia (entré à la place d’Abdoulaye Diaby quelques minutes plutôt) se joue de toute la défense béninoise pour battre le pauvre Fabien Farnolle avec un effroyable sang-froid.

Les Ecureuils du Bénin sauvent l’honneur par le vieux briscard Stéphane Sessegnon qui marque leur second but sur un superbe coup franc qui n’a laissé aucune chance au portier Oumar Sissoko du Mali.

Les protégés d’Alain Giresse ont assuré le spectacle dans cette rencontre. Même si dans l’euphorie de la fiesta ils ont encaissé deux buts, leur prestation a été chatoyante, sans bavure, avec deux derniers buts anthologiques réussis par Adama Traoré dit Noss  (4e but) et Moussa Doumbia  (5e).

 Le Bénin, l’Afrique du Sud et… le Nigéria privés de phase finale

Mais, l’homme du match a incontestablement été le sociétaire du Werder de Brême (Allemagne), Sambou Yattabaré, qui a été le vrai chef d’orchestre du festival offensif des Aigles. C’est d’ailleurs lui qui a ouvert le bal dès la 19e minute.

Après sa prestation de dimanche 4 septembre 2016, Sambou a démontré qu’il a franchi un palier important dans sa progression et surtout qu’il a gagné en maturité depuis son départ de la Ligue 1 française pour la Bundesliga allemande.

Il a été le métronome de la jeune sélection des Aigles tournant définitivement la triste page de la CAN 2013 en Afrique du Sud où il avait abandonné  (après seulement le premier match) ses coéquipiers à Port Elisabeth pour protester contre son statut de remplaçant.

Déjà qualifié, l’enjeu de ce match pour les Aigles était de conserver leur première place du groupe C pour bénéficier des avantages au moment du tirage au sort des poules de la phase finale prévue au Gabon en janvier 2017.

«Un match international n’est jamais inutile. C’est l’occasion de retrouver des valeurs, un état d’esprit. On n’est pas à la recherche d’un objectif comptable, à la différence du Bénin, mais en même temps, il faut s’en servir pour pouvoir se projeter contre la Côte d’Ivoire. Il faut toujours rester dans la dynamique», avait déclaré à la presse Alain Giresse à la veille de la rencontre.

Le Technicien français a donc profité de l’occasion pour rajeunir son effectif  (Adama Traoré dit Noss, Diadié Samassékou, Hamari Traoré, Lassana Coulibaly, Moussa Doumbia et Charles Traoré) en vue non seulement de la phase finale au Gabon, mais aussi des éliminatoires de la Coupe du monde «Russie 2018».

Les Aigles seront en face des Éléphants  (champions d’Afrique en titre, mais difficilement qualifiés pour 2017) en octobre prochain dans le cadre de la première journée de ces éliminatoires.

Avec cette lourde défaite, le Bénin a dit adieu à la phase finale de cette Coupe d’Afrique des nations de football. En effet, Les éliminatoires pour la CAN 2017 se sont achevées ce 4 septembre 2016 sur les qualifications du Burkina Faso, de l’Ouganda, de la R.D Congo, du Togo et de la Tunisie. En plus du Bénin, l’Afrique du Sud et le Nigéria ne verront pas le Gabon le prochain hiver.

Les pays qualifiés pour la CAN 2017 sont, en plus du Gabon (pays organisateur).

Côte d’Ivoire, Maroc, Algérie, Cameroun, Sénégal, Egypte, Ghana, Zimbabwe, Mali, Guinée-Bissau, Togo, Tunisie, R.D Congo, Burkina Faso et Ouganda.

Le tirage au sort des groupes est la prochaine étape très attendue. La phase finale de la CAN 2017 est prévue au Gabon du 14 janvier au 5 février 2017.

Moussa Bolly

 

Source: Le Matin

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Sur l’axe Goundam-Niafunké, la MINUSMA organise une patrouille conjointe de sécurisation

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Deux Officiers de police individuelle associés à 40 éléments du Contingent Burkinabé de la MINUSMA ont effectué le lundi 5 septembre, à bord de cinq véhicules, une patrouille conjointe de longue portée de Goundam à Niafunké, importante zone de transit et ville célèbre pour avoir été le lieu de naissance du chanteur Ali Farka Touré. Le but de la patrouille menée sur ce tronçon de 85 km environ est de sécuriser les populations de la zone et leurs biens.

soldat militaire armee police minusma nation unis onu patrouille gao tombouctou nrd mali

En même temps, il s’agissait de discuter avec les autorités locales rencontrées à chaque fois et de collecter des informations permettant de circonscrire le phénomène d’insécurité.

Partie tôt le matin de Goundam pour arriver dans la commune rurale de Tonka, l’équipe s’est directement rendue à la Brigade de Gendarmerie de cette localité où elle a été accueillie par l’Adjoint au Commandant de Brigade, l’Adjudant-chef Alou Traoré.

Les échanges avec ce dernier ont porté sur la situation sécuritaire du cercle,  jugée relativement calme en dehors des cas d’enlèvement de bétail signalés régulièrement dans les villages de Gnondougou et Nounou situés à 35 km de Tonka.

Poursuivant son itinéraire, la patrouille s’est ensuite rendue à Niafunké, ou elle a rencontré le Préfet Boubacar Cheick Condé et deux de ses collaborateurs. Avec le responsable de l’exécutif local, les discussions étaient également relatives à la sécurité et notamment aux enlèvements de troupeau commis par des hommes armés.

Le Préfet a ensuite plaidé pour l’amélioration des conditions de vie et d’incarcération des détenus de la Maison d’arrêt de Niafounké, de plus en plus surpeuplée. C’est dans ce sens qu’il a sollicité l’appui de la MINUSMA pour la mise en œuvre d’un projet de maraîchage ou d’acquisition d’un moulin à grains au profit des détenus. Le Préfet a par ailleurs souhaité disposer d’infrastructures sanitaires et scolaires adéquates pour le mieux-être de la population qu’il administre.

Parmi les infrastructures visitées par les éléments de la patrouille figurent le chantier de la Garde nationale, la Maison d’arrêt de Niafunké, le Centre de santé de référence et la Mairie de la commune. Les problèmes rencontrés dans chaque cas sont nombreux.

Ainsi, il ressort que la prison renferme 35 détenus dont une femme. Dans la zone, l’assassinat demeure l’infraction la plus courante avec 29 détenus. Des imperfections ont été constatées dans les travaux de réhabilitation de la Maison d’arrêt dont la réception n’est pas encore effective.

Au centre de santé, c’est le Dr Tite Dembélé, Médecin-chef qui a reçu l’équipe de patrouille. Il a salué la présence de plus en plus régulière des forces de la MINUSMA à Niafunké avant de déplorer l’enlèvement, tôt le matin, d’une ambulance de son service qui se rendait à Tombouctou avec trois personnes à bord. Les éléments de la Police des Nations Unies suivent la situation.

Au siège de l’administration communale, l’équipe de patrouille a été reçu par le Maire Sambah Bah qui administre la commune depuis 2009. Celui-ci a évoqué la situation sécuritaire en rappelant un cas de noyade survenu la veille dans une localité voisine et se rapportant à un voyageur qui s’était jeté à l’eau à la suite d’une mauvaise manœuvre et qui n’a pu être sauvé.

La mission a pris fin par une ultime patrouille de reconnaissance dans les environs de la commune qui a permis à l’équipe de la MINUSMA de rencontrer le Chef du GTIA (Groupe Tactique Inter Armes) Al farouk, le Capitaine Amadou H. Sidibé.

Les échanges ont une fois de plus porté sur la sécurité sur les axes routiers. Celle-ci a été jugée relativement calme, en dehors de quelques actes isolés de banditisme que la MINUSMA espère enrayer à travers ces patrouilles conjointes.

Source: Minusma

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AN III du président IBK / MPISP : Nouvelle dynamique dans le climat des affaires pour soutenir la croissance

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Pour valoriser le potentiel naturel du Mali, le gouvernement, depuis trois ans, a entrepris des réformes incitatives. Grâce à un code des investissements attrayant, le Mali travaille à devenir la plaque tournante des investisseurs en Afrique de l’Ouest.

ibrahim boubacar keita ibk president malien audience koulouba conference

Situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest, le Mali, de par sa position géographique, est un pays ouvert sur le marché ouest-africain avec un taux de croissance de 7,2 %, fortement axée sur le secteur primaire, qui occupe 60 % de la population active.

Cela suppose, garantir aux populations une autosuffisance alimentaire parce que le pays dispose d’immenses potentialités en termes de surfaces cultivables, de cours d’eau, de minerais et d’intrants agricoles… une stratégie qui se fonde sur une modernisation du secteur de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche avec une meilleure intégration de la chaîne de valeur et surtout l’amélioration de la production et de la productivité, conformément à la vision du président de la République, S. E. M. Ibrahim Boubacar Kéita.

Le sous-sol malien regorge de ressources minières faiblement exploitées sinon quasiment-inexploitées. On ne saurait parler de nos jours d’industries minières, mais de sociétés d’extraction d’or. Il est donc envisagé de favoriser non seulement la construction d’industries (raffineries par exemple) autour de l’activité d’extraction pour créer de la valeur ajoutée, mais aussi de s’orienter vers l’exploitation d’autres types de minerais, en vue d’atteindre une meilleure diversification du secteur et atténuer l’exposition de l’économie malienne aux seules fluctuations dues au cours de l’or.

En 2012, un nouveau code des investissements a été adopté. Il instaure des zones économiques spéciales dans des localités défavorisées et offre des nouvelles garanties pour les investisseurs étrangers traités sur le même pied que les nationaux. Ils peuvent librement détenir jusqu’à 100 % des parts sociales ou actions de la société qu’ils envisagent de créer.

L’investisseur est protégé contre toute mesure de nationalisation, d’expropriation ou de réquisition de son entreprise sauf pour cause d’utilité publique. En outre, les investisseurs étrangers sont autorisés “sans autorisation préalable” à transférer librement tous paiements afférents aux prix en opérations courantes, entre autres, les bénéfices après impôts, les dividendes, les revenus salariaux, les indemnités et épargnes des salariés expatriés.

Le gouvernement a élaboré, un nouveau Plan stratégique et opérationnel pour la période 2015-2018 décliné en trois axes stratégiques qui prennent en compte les indicateurs du “Doing Business” en termes de reformes : (axes 1 et 2) et le renforcement de la Cellule technique de réformes du climat des affaires et les réformes structurelles (axe 3).

Une simplification tous azimuts

Pour accélérer les procédures de création des entreprises, un Guichet unique a été ouvert à l’Agence pour la promotion des investissements (Api-Mali).

Progressivement, des antennes du Guichet unique de création d’entreprises se mettent en place. C’est le cas dans les régions de Kayes, Ségou et bientôt Sikasso et Mopti. Plus tard, il y en aura à Tombouctou, Gao et Kidal pour accompagner la reconstruction du septentrion. Cette série de déconcentrations aura pour effet de raccourcir les délais des formalités requises et de rapprocher l’administration de ses usagers.

En 2006, la création d’une entreprise relevait du parcours du combattant et nécessitait à l’époque 42 jours contre 72 h présentement une fois que le dossier complet est déposé au Guichet unique.

Depuis l’ouverture en 2009 du Guichet unique de création d’entreprises, les procédures, délais et coûts ont été suffisamment réduits. Ceci a eu pour effet de simplifier les procédures administratives liées à la création d’entreprise et d’augmenter le volume des entreprises créées. De 2009 à ce jour, plus de 25 000 entreprises ont été créées dans tous les secteurs.

La suppression de la patente au Mali pour la première année d’exercice (à la demande de l’entreprise) et la mise en place d’un formulaire simplifié de déclaration des impôts sont des mesures qui influent sur l’attractivité des investissements. Elles ont eu un impact positif. Tous les spécialistes s’accordent à dire que tout allègement de la pression fiscale stimule l’activité, car le surplus sert davantage à investir donc à créer de l’emploi.

L’Accord pour la paix : clef de voûte de l’investissement

La signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, au-delà de son caractère événementiel, est la pierre angulaire d’un vaste chantier de développement tant pour les régions du Nord que pour l’ensemble du pays. Cela appelle inévitablement à des investissements massifs aussi bien nationaux qu’étrangers dans des secteurs porteurs de l’économie nationale.

L’Api-Mali, dans son rôle de service public chargé de la promotion du potentiel économique de notre pays, constitue un maillon essentiel dans l’architecture du dispositif national de concrétisation de ces projets.

Ainsi, une nouvelle dynamique s’est installée dans l’amélioration du climat des affaires au Mali avec comme corollaire la mise en œuvre d’une stratégie de développement des investissements privés qui repose sur deux grands volets : un cadre institutionnel, légal et réglementaire plus incitatif vis-à-vis des investisseurs, et une approche proactive de promotion des investissements. Cette stratégie économique, suffisamment alléchante, est un outil capable d’attirer et d’orienter les investisseurs vers les secteurs prioritaires.

C’est dans cette dynamique que le 29 mai 2015 deux réformes majeures ont été adoptées par l’Assemblée nationale et promulguées par le président de la République. Il s’agit de la loi portant réglementation du Bureau d’information sur le crédit (Bic) et la loi relative à la fixation du capital social de la société à responsabilité limitée.

Ces différentes lois émanent d’une directive de l’Uémoa. Ce dispositif contribuera à améliorer l’accès au financement et incitera les entreprises à déposer des états financiers fiables. Quant à la loi relative à la fixation du capital social de la société à responsabilité limitée, le montant du capital social est fixé librement par les associés dans les statuts, avec un montant minimum de 5000 F CFA.

Ces multiples initiatives ont permis au Mali, tel que révélé par le rapport “Doing Business 2016” de se hisser au 2e rang des pays réformateurs de l’espace Uémoa.

Ces acquis seront consolidés au cours de l’année nouvelle par l’organisation en juin 2017 du Forum “Investir au Mali 2017” et par la consolidation du cadre institutionnel et juridique nécessaire pour soutenir le développement du partenariat-public-privé (PPP).

Ces différentes mesures d’amélioration de l’environnement des affaires ont été adoptées dans le but d’encourager une multiplication des partenariats public-privé (PPP). Les accords de PPP pourront constituer dorénavant un levier privilégié, un financement innovant de nos projets d’infrastructures.

Des outils juridiques et institutionnels ont été mis en place pour développer et renforcer le dialogue public-privé et donner un nouveau souffle à l’activité économique en le rendant plus compétitif.

En plus du Comité mixte de suivi des réformes Etat/secteur privé, créé en 2009 et qui “a pour mission d’impulser, de contrôler, de suivre et d’évaluer la mise en œuvre des réformes du climat des affaires”, le gouvernement a pris une large gamme de mesures incitatives, afin d’attirer encore plus d’investissements privés nationaux et étrangers.

Ces multiples initiatives ont permis le renforcement de la présence du Mali aux grandes rencontres économiques internationales, qui sont du type du Forum économique mondial de Davos. A cet effet, le 21 octobre 2015, une journée dédiée au secteur privé malien autour du thème : “La relance économique du Mali au cœur du partenariat” a été organisée au siège du Medef (le Patronat français), à Paris.

Un événement qui a eu un franc succès. Il constitue une marque de reconnaissance de la France envers le Mali, et traduit la disponibilité de celle-ci à accompagner le Mali. Ce sont 110 sociétés françaises qui ont participé aux côtés de 120 opérateurs économiques maliens à cette rencontre avec à la clef de nombreux contrats signés, en présence du président de la République, S. E. M. Ibrahim Boubacar Kéita.

Promouvoir le potentiel économique malien et nouer des partenariats entre opérateurs économiques nationaux et investisseurs étrangers, c’est l’objectif que s’est fixé le gouvernement du Mali et des partenaires venus d’horizons divers, fortement mobilisés dans la capitale britannique les 19 et 20 avril 2016.

Le forum Mali/Royaume de Grande-Bretagne a été incontestablement un véritable rendez-vous d’affaires avec la participation de plus de 200 délégués : 53 participants maliens et 162 participants britanniques. Il s’agissait, à travers ce forum, de faire connaitre davantage le potentiel économique malien et susciter l’intérêt des investisseurs britanniques afin qu’ils entreprennent des projets d’investissement d’envergure dans l’économie nationale.

Cette offensive économique placée sous le signe du “renforcement des relations bilatérales” dans la capitale de la finance internationale et de l’investissement était initiée pour accompagner le Mali dans sa phase de relance économique post-crise. Cet événement était un prélude à l’organisation du Forum “Investir au Mali” et constituait en soi une campagne de repositionnement du pays en tant que destination privilégiée pour les investissements.

Fonds de garantie pour le privé et bancarisation

Le gouvernement entend redonner confiance aux investisseurs en partageant avec eux sa vision du développement pour les années à venir. La réalisation de cette ambition passe par des partenariats forts et durables avec des opérateurs économiques capables de saisir les opportunités créées par la croissance.

Aujourd’hui, le ministère de la Promotion des investissements et du Secteur privé s’évertue  prioritairement à la réalisation de projets innovants, structurants sous la forme d’un partenariat public/privé, alternative crédible de financement à expérimenter par les pouvoirs publics pour éviter de grever le plus possible le budget de l’Etat. Cela contribuera à favoriser l’émergence d’entreprises viables, compétitives et créatrices à la fois de richesses et d’emplois.

En vue d’accompagner les entreprises dans la recherche de financement, il a été procédé à la mise en place d’un établissement financier de cautionnement bancaire agréé le 17 avril 2014 et dénommé “Fonds de garantie pour le secteur privé”.

Ce Fonds a pour mission d’apporter plus de solutions aux banques en termes de couverture partielle des risques liés à l’octroi de concours aux PME/PMI, et par là, offrir plus d’opportunités à ces dernières dans le financement de leur implantation, leur développement et leur modernisation.

Le gouvernement entend faire du secteur privé, la locomotive de la croissance économique, caractérisée par l’émergence de champions économiques, basé sur la promotion d’une croissance accélérée, durable, créatrice d’emplois et d’activités génératrices de revenus.

Comme effet attendu, l’accélération du programme de développement socioéconomique et la professionnalisation du secteur privé à œuvrer à la formalisation du secteur informel. Il s’agira de conduire des actions fortes en vue d’améliorer et renforcer le dialogue entre l’Etat et le secteur privé.

Parmi les initiatives visant à améliorer les conditions de financement des économies, il y a celles qui concernent le secteur de la micro finance. En vue de la relance des activités de ce secteur, le gouvernement a privilégié la nécessité d’élargir la stratégie en un document de politique nationale de micro finance assorti d’un plan d’actions 2016-2020 élaboré pour orienter les différents acteurs intervenant dans le secteur au cours des dix prochaines années (jusqu’à l’horizon 2025).

Retour gagnant

Il s’agira à travers cette initiative de permettre aux populations exclues du système bancaire (soit 90 % de la population du Mali), d’avoir accès à des services financiers de proximité et diversifiés, comme l’épargne, le crédit, la micro assurance ou les transferts d’argent.

La micro finance constitue une réponse efficace à l’inclusion financière par la bancarisation de masse et la proposition de produits et services adaptés aux besoins des populations marginalisées telles que les femmes et les jeunes.

L’embellie économique que les autorités appellent de tous leurs vœux se concrétise. Dans le cadre des accords bilatéraux d’investissements, le Mali a ratifié le traité du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi), parrainé par le groupe de la Banque mondiale. Au cours des six dernières années, le pays a signé des accords de protection des investissements avec l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Sénégal et la Libye.

Le Mali a été rétabli au sein de l’Agoa en janvier 2014, un an après sa suspension suite aux événements de mars 2012. Ces résultats forts appréciables enregistrés malgré le contexte difficile, sont dus notamment à une nouvelle dynamique instaurée dans l’amélioration du climat des affaires, à la solidité des réformes effectuées et au bon maillage entre les secteurs public et privé.

L’appartenance du Mali aux deux ensembles sous-régionaux que sont l’Uémoa avec un marché d’environ 80 millions de consommateurs et la Cédéao avec plus de 300 millions de consommateurs fait de notre pays un site d’investissement fort prometteur.

Outre le marché sous-régional, le Mali dispose d’un accès privilégié au marché international. Il bénéficie d’une part des avantages de l’Agoa et, d’autre part, d’un libre accès au marché de l’Union européenne, en franchise de droits et contingent. Cet accès privilégié au marché international a eu pour conséquence une croissance économique significative du pays.

Le gouvernement s’est engagé dans la mise en œuvre d’un vaste programme d’investissements prioritaires pour placer le Mali sur la voie de l’émergence économique à l’horizon 2030. Dans cette optique, la contribution du secteur privé reste primordiale parce qu’Investir au Mali, c’est l’assurance d’un futur meilleur.

Cellule de COM : MPISP

Source: Le Katois

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