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Paris : une jeune fille victime d’un viol collectif dans un train de banlieue

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Quatre gendarmes patrouillaient dans un train de banlieue en direction de Paris lorsqu’ils ont aperçu 4 hommes à l’allure suspecte.

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Ils ont alors décidé de procéder à un contrôle de leurs identités.

Quelques instants plus tard, ils ont découvert dans le train une jeune fille prostrée et en état de choc.

Cette dernière a expliqué aux militaires qu’elle avait été violée par 4 hommes. Lorsqu’elle a décrit ses agresseurs, les forces de l’ordre se sont souvenus des 4 individus qu’ils venaient de contrôler.

Ils ont alors prévenu leurs collègues de la gare du Nord. Lorsque les 4 violeurs présumés sont arrivés en gare, ils ont été interpellés et placés en garde à vue.

 

Source: faitsdivers

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Violée enfant, elle devient policière et arrête son agresseur

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Une Américaine a juré qu’elle allait devenir policière après avoir été violée enfant. Elle n’avait qu’un seul but, arrêter son agresseur.

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Hannah s’était promis de lui faire payer, mais pas n’importe comment. Elle voulait que justice soit faite, afin de se sentir enfin libérée de ce poids qu’elle gardait toujours en elle. Petite fille, l’Américaine a été violée par un membre de sa famille, rapporte le «Daily Beast». Pendant quatre ans, elle a été contrainte à des relations sexuelles forcées, obligée à toucher le pénis de son agresseur ou à subir ses attouchements. Alors, celle qui a aujourd’hui 25 ans a décidé de devenir policière, pour arrêter elle-même cet homme et le mettre derrière les barreaux. Un jour de 2014, Hannah – son prénom a été changé par le quotidien américain – s’est rendue dans le bureau de son chef, dans le comté de McLennan, au Texas. Elle a expliqué à Brad Bond son histoire. Elle lui a raconté comment elle s’était fait la promesse d’entrer dans les forces de l’ordre pour que cet homme, Erlis Chaisson, soit enfin jugé. Surtout, elle lui a expliqué son plan, celui qu’elle préparait depuis des années.

Ce jour de septembre 2014, à Granbury, elle donne rendez-vous à son agresseur, «pour parler». Avec lui, elle décide de revenir sur ces actes qui ont commencé alors qu’elle n’avait que 8 ans. «Je comprends que tu sois en train de faire retomber toute la faute sur moi. Une ligne a été franchie, nos émotions se sont mélangées et ont été mal interprétées. Mais aucun de nous deux ne voulions que cela aille si loin», lui lance Erlis Chaisson. «Tu ne le sais pas, mais le pénis n’a pas de conscience, il n’y a pas d’explication. Si tu en avais un, tu le saurais», poursuit-il. Les mots sont violents. L’homme n’est pas prêt à se repentir. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’Hannah est en train de l’enregistrer grâce à un micro caché dans son soutien-gorge. Pour plus de sécurité, elle porte une arme et un collègue la surveille au loin.

“Il a avoué six fois”

«Mon cœur battait si fort. Mais nous étions prêts, nous avions un code au cas où cela tourne mal. Il parlait comme s’il s’adressait à son meilleur ami. Il a avoué six fois, dès la première heure de la conversation», se souvient Hannah dans le «Daily Beast». Erlis Chaisson fait même plus qu’avouer. Il blâme également sa victime. «Tu dois contrôler ta curiosité, je n’étais pas censé devenir ami avec toi, tu as joué un jeu dangereux, lance-t-il. J’étais allongé sur le canapé, et tu avais ce regard dans les yeux. Le matin, tu venais me câliner, je devais te gratter le dos… je n’aurai pas dû me mettre dans cette situation, je veux dire, n’importe qui aurait été confus». «J’étais si jeune, si petite. On ne peut pas blâmer un enfant, lui répond Hannah. Tu venais dans ma chambre quand je dormais». «Je t’ai laissée vierge non? Ma puce, tu étais si jeune et curieuse. J’étais assez vieux pour ne pas faire ça, mais trop jeune pour m’en soucier», rétorque l’homme, toujours enregistré.

D’après la procureure, Gabrielle Massey, à l’époque où Erlis Chaisson a connu Hannah, dans les années 1990, il était déjà enregistré comme délinquant sexuel en Louisiane. Il avait été poursuivi pour abus sexuel sur un mineur, lui aussi âgé de 8 ans. Il avait été libéré de prison en 1994 et a commencé à s’en prendre à Hannah l’année suivante, jusqu’à ses 12 ans. «Lorsqu’une fille commençait sa puberté, il ne s’intéressait plus à elle», explique Gabrielle Massey.

Condamné à la prison à vie

Erlis Chaisson a été jugé le mois dernier. Lors du procès, Hannah a confié que cette histoire était un «lourd secret à garder», un secret qui a affecté toute sa vie d’adulte. Lorsqu’elle a réalisé, au cours de sa thérapie, que son seul moyen pour aller mieux était de l’arrêter, elle a décidé de devenir policière. Si le patron de la jeune femme s’est félicité, soulignant à quel point les enregistrements avaient été décisifs dans la condamnation de l’accusé, il a aussi mis en garde les citoyens lambda face à ce genre de pratiques.

«Elle était entraînée, et policière. Elle avait avec elle un autre agent, nous avons fait tout ce que ne pouvions pour qu’elle soit en sécurité. Mais nous ne mettrons jamais la plupart des victimes dans cette situation», a indiqué la procureure. Erlis Chaisson a été déclaré coupable d’agression sexuelle aggravée. Il a été condamné à la prison à vie et à deux peines de 7 ans consécutives. Il ne pourra demander sa remise en liberté conditionnelle qu’au bout de 42 ans de prison.

Source: parismatch

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Communiqué de presse de la CNAS-Faso Hèrè sur la mort du doyen Amadou Seydou Traoré

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Le Bureau Politique National et l’ensemble des militants et militantes de la CNAS-Faso Hèrè (Convention Nationale pour une Afrique Solidaire) ont appris avec une indicible tristesse la terrible nouvelle du décès du Doyen Amadou Seydou Traoré ce jour 4 septembre 2016 à Bamako.

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A la famille durement éplorée, la CNAS Faso-Hèrè présente ses condoléances les plus émues.

Survenant moins de trois semaines avant le 56ème anniversaire de l’accession de notre pays à l’Indépendance, la disparition du Doyen Amadou Seydou Traoré, compagnon de lutte du Président Modibo Keïta, intrépide militant de la cause de la dignité africaine et infatigable défenseur des intérêts du Peuple malien, représente une perte incommensurable pour les forces patriotiques, républicaines et démocratiques en ces temps de graves incertitudes pour l’avenir du Mali et de l’Afrique.

Dix années de détention arbitraire dans les geôles sahariennes de la junte militaire qui a fait irruption sur la scène politique ce funeste jour du 19 novembre 1968 n’ont pas réussi à briser l’engagement légendaire du Doyen Amadou Seydou Traoré pour les causes justes. Véritable bibliothèque vivante pour les nouvelles générations et bravant le poids des ans, le Doyen Amadou Djicoroni a été sur tous les fronts pour la sauvegarde et la défense de l’héritage politique et moral des illustres dirigeants de la 1ère République qui ont, contre vents et marées, jeté les bases de la construction nationale et de l’édification d’une société de progrès, de justice sociale et de dignité pour le Peuple militant du Mali dans le cadre d’une Afrique libre, unie et prospère réclamant toute sa place dans le concert des Nations.

Son exemple restera une source intarissable d’inspiration pour l’ensemble des forces patriotiques et démocratiques dans la lutte pour la sauvegarde des valeurs du 22 septembre 1960 et de la Révolution du 26 mars 1991 dans le contexte de la crise multidimensionnelle qui continue de mettre en péril l’intégrité territoriale et la souveraineté de notre chère patrie, le Mali.

Le Bureau Politique National et l’ensemble des militants et militantes de la CNAS-Faso Hèrè prient pour le repos éternel de l’âme de l’illustre disparu.

Que Dieu le Tout Puissant et Miséricordieux l’accueille en Son Paradis ! Amen !

Fait à Bamako, le 4 septembre 2016

Pour le Bureau Politique National de la CNAS-Faso Hèrè  

Le Secrétaire Général

 

L’Ingénieur Soumana Tangara

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435 g de cocaïne saisis à Mopti : trois Maliens arrêtés

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Les éléments de l’antenne de l’Office Central des Stupéfiants de Mopti ont procédé le mardi 23 Aout 2015 à la saisie de 435 g de cocaïne coupée avec de l’éphédrine d’une valeur de 13 millions de francs et l’arrestation de trois personnes de nationalité malienne.

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C’est suite aux informations concordantes faisant état de l’existence d’un réseau de trafic de cocaïne entre Bamako, Ségou et Kidal que les éléments de l’antenne de Mopti ont mis en place un dispositif de surveillance dudit réseau.

Après une longue période d’observation, la collecte des renseignements a permis d’identifier le réseau, de localiser ces membres et de bien comprendre son mode opératoire.

L’opération a permis d’interpeller le propriétaire du produit, un jeune homme âgé de 28 ans et deux de ses complices résidant tous à Ségou. La substance blanchâtre saisie qui était emballée dans trois sachets blancs, a réagi positivement aux tests à la cocaïne et à l’éphédrine. Le résultat des analyses atteste que la cocaïne a été « coupée »avec de l’éphédrine.

L’éphédrine est un précurseur chimique qui est utilisé dans le cadre de la fabrication des drogues de synthèse comme la metamphétamine.

Ce mélange de cocaïne et éphédrine est vendu sur le marché local par les trafiquants comme étant de la cocaïne pure bien que contenant de l’éphédrine.

Les suspects ont été présentés au procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Mopti.

 

La rédaction

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Mali: prise d’otages, la nouvelle arme des terroristes

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Le 19 juillet dernier, lors d’une attaque meurtrière du camp militaire de Nampala, 17 soldats avaient trouvé la mort, une trentaine d’autres avaient été blessés.

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Deux semaines plus tard, Ançar Dine du funeste chef rebelle Iyad Ag Ghaly, auteur de cette barbarie, publie une vidéo montrant cinq militaires capturés lors de cette attaque à Nampala. L’information est confirmée par un communiqué du ministère de la Défense et des anciens combattants qui évoque même le nombre de six militaires portés disparus.

Après les cinq militaires maliens faits prisonniers le 2 septembre, dans la localité de Boni, un élu local a été enlevé lors d’une attaque. Hier, lundi 5 septembre, les occupants d’une ambulance ont été pris pour cible par des hommes armés.

Les six agents qui étaient à bord ont été faits prisonniers. A ce jour, on ne dispose d’aucune nouvelle, ni de l’identité des assaillants, ni de ce qu’ils ont fait des otages.

Ce nouveau mode opératoire inquiète de plus en plus les autorités car les otages sont des moyens de pression que pourront utiliser les terroristes pour obtenir la libération de tel ou tel terroriste arrêté ou détenu par les forces armées maliennes, surtout que plusieurs gros bonnets dans les rangs des djihadistes ont été mis aux arrêts, notamment à Bamako et récemment à Diabaly et à la frontière mauritanienne.

A noter que les terroristes, ont profité ces derniers temps du blocage du processus de mise en œuvre de l’accord de paix pour mener plusieurs attaques contre les forces armées maliennes au centre du pays.

Source: Afrique.le360

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Jeux paralympiques 2016: Rio s’apprête à fêter la différence

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Après les Jeux olympiques, c’est au tour des Jeux paralympiques de débuter ce mercredi 7 septembre à Rio au Brésil. Plus de 4300 athlètes vont prendre part à la compétition jusqu’au 18 septembre. Si l’ambiance des JO est largement retombée, les Paralympiques restent un des évènements majeurs de la planète sport.

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De notre envoyé spécial à Rio,

L’image a de quoi retenir l’attention. Juste à côté du parking qui servait de gare routière pour les journalistes qui se rendaient sur les différents sites olympiques durant les JO – il est désormais presque vide -, une Chinoise s’entraîne au milieu de nulle part. Son coach, assis sur le trottoir, tient un chronomètre dans la main, trois chauffeurs de taxi regardent la scène avec indifférence.

Une ambiance de fin de JO !

Sur son fauteuil roulant pour préparer les épreuves d’athlétisme, l’athlète asiatique roule à toute vitesse sur cet asphalte lisse, où jadis une favela servait de décor. A quelques mètres de là, des ouvriers s’activent au démontage des énormes passerelles qui servaient à traverser l’avenue menant au Parc olympique de Barra Tijuca. Il règne une ambiance de fin de Jeux olympiques alors que les Paralymiques arrivent…

Malgré une forme de désintérêt, dans un pays qui doit se remettre d’une crise économique et politique, Rio va devenir une nouvelle fois la capitale du sport. Environ 4300 sportifs seront présents. Si l’engouement risque donc d’être moins fort, il n’en reste pas moins que chaque athlète porte en lui une histoire souvent difficile, mais qu’il réussit à sublimer à travers le sport.

Fabien Lamirault, rencontré deux jours avant l’ouverture en compagnie de sa femme, de ses trois enfants et de son meilleur ami, en est la meilleure illustration. Après avoir perdu l’usage de ses jambes, il s’est mis au tennis de table. « C’est dans le centre de rééducation que j’ai découvert ce sport », raconte-t-il en ajoutant que le plus important est que ses proches soient là pour vivre ce moment. « Ils sont autant acteurs que moi sur ce projet, ils m’ont suivi pendant quatre années », explique-t-il à RFI.

Il avait participé aux Paralympiques de Londres et était revenu avec deux médailles autour du cou. Sans cette grande manifestation à la clef, aurait-il eu le courage de se lancer dans une telle aventure ?

L’inquiétude des stades vides

Pendant les JO, les Paralympiques avaient soulevé l’inquiétude en raison des problèmes financiers rencontrés par le comité organisateur. Une rumeur d’une annulation pure et simple de l’événement sportif avait même circulé. Le comité organisateur a annoncé ce lundi que 1,5 million de billets avaient déjà été vendus. Il espère que le million restant pourrait l’être au cours des prochains jours.

Certains billets coûtent l’équivalent de trois euros pour entrer dans le Parc olympique sans garantie d’une place sur un site. Au stade d’athlétisme, des places sont proposées entre 10 et 40 euros. Il y a six semaines, en découvrant l’ampleur des dégâts quant à la situation financière, Philip Craven, le président de l’IPC (comité paralympique international) avait déclaré à Associated Press que la situation de Rio était « la pire » rencontrée depuis la création du mouvement paralympique.

Tout cela a entraîné le déblocage de fonds publics de la part de la ville de Rio et de l’Etat. Mais des économies doivent être réalisées. Les transports, la sécurité et les contrôles antidopage pourraient largement en pâtir. Pour les organisateurs, vendre 1,8 millions de billets serait une aubaine et placerait Rio au deuxième rang de l’histoire des Jeux paralympiques derrières Londres. Les grands espoirs de médailles brésiliennes ont donné un coup de pouce important aux ventes de billets pour cette 15e édition.

154 pays diffuseurs

Les athlètes russes, exclus, seront les grands absents de cette fête du sport. A Londres, ils avaient remporté 36 médailles d’or et la Russie s’était placée au deuxième rang du tableau des médailles derrière la Chine qui a bien l’intention de renouveler cet exploit.

L’édition 2016 s’annonce comme la plus suivie de l’histoire avec 154 pays diffuseurs  pour une audience cumulée estimée à 4 milliards de téléspectateurs. Après autant d’embûches, Rio 2016 pourrait-elle finalement devenir la plus belle vitrine dans l’histoire du handisport ? Les Jeux paralympiques de Rio, les premiers d’Amérique du Sud, dureront 11 jours au lieu de 16 pour les JO. Vingt-trois disciplines sont au calendrier avec 528 épreuves. Trois nouveaux sports font leur apparition : le canoë, le para triathlon et l’aviron.

 

Source: rfi

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Communiqué de presse: France – Gabon : Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole – 6 septembre 2016

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Notre ambassade à Libreville a adressé hier une note aux autorités gabonaises et effectué une démarche au sujet de la protection de nos ressortissants dont certains ont été arrêtés

French Foreign Minister Laurent Fabius hosts a meeting on Syria.

 Au point de presse de ce jour, le porte-parole a fait les déclarations et répondu aux questions suivantes :

7 – Gabon

Q – Avez-vous une estimation du nombre de personnes qui ont été tuées au Gabon depuis le début des troubles ? Libreville vous a-t-il donné des informations concernant les binationaux dont Paris est sans nouvelles ?

Cette protection inclut l’accès à ses ressortissants, la possibilité de vérifier les conditions de détention et le respect de leurs droits

R – Je vous renvoie vers les autorités gabonaises pour disposer du dernier bilan des victimes.

Notre ambassade à Libreville a adressé hier une note aux autorités gabonaises et effectué une démarche au sujet de la protection de nos ressortissants dont certains ont été arrêtés. Elle a demandé à ce que la France puisse exercer pleinement la protection due à ses ressortissants en vertu de la Convention de Vienne.

Cette protection inclut l’accès à ses ressortissants, la possibilité de vérifier les conditions de détention et le respect de leurs droits.

La France souhaite que les autorités gabonaises répondent sans délai à cette demande.

Source: Ministère des Affaires Etrangères de la République Française

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Nantes: le MNLA adhère à 2 groupes indépendantistes

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Après l’OAES, le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) vient d’adhérer à la Fédération des Régions et Peuples Solidaires  et à l’association internationale « Solidarité Azawad ». Pourtant, au même moment, le groupe sépratiste a signé avec le Mali d’accords de paix censés garantir l’intégrité territoriale de notre pays. Comprenne qui pourra..

combattants rebelles touareg mnla cma bandit armee

Dans notre parution n°267 du lundi 8 septembre 2014,  nous révélions l’adhésion du  Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) comme 13ème  membre de l’Organisation des Etats Africains Émergents (OAES), une organisation intergouvernementale qui soutient l’autodétermination des peuples en Afrique. Basée à Washington, l’OAES est membre observateur de l’ONU. Elle a été créée en 2010 sur les principes de laDéclaration de Washington relative à l’autodétermination en Afrique. L’OAES prône la suppression des frontières héritées de la colonisation, remettant en cause un principe de l’Union africaine: l’intégrité des frontières postcoloniales.

Internationale  séparatiste

L’adhésion du MNLA à l’organisation avait, en son temps, surpris beaucoup observateurs. En effet, le MNLA est signataire des accords de paix issus du processus d’Alger qui garantissent formellement  l’intégrité territoriale du Mali. Mais à y regarder de plus près, on cesse de s’étonner, surtout quand on considère que le MNLA et ses alliés signent des accords juste dans le but de les violer.

Le MNLA vient de franchir une étape de plus dans la marche vers l’indépendance de l’ »Azawad », c’est-à-dire du nord malien, qu’il considère comme son territoire. Du 25 au 26 août 2016, le groupe séparatiste touareg a pris part à la 22ème  édition de l’université d’été de la Fédération des Régions et Peuples Solidaires (R&PS). Cette Fédération regroupe les partis politiques autonomistes, fédéralistes et régionalistes de France.

En marge du congrès de la Fédération Régions et Peuples Solidaires qui s’est tenue à Nantes (France), s’est tenue dans la même localité une autre assise sépératiste : l’assemblée générale de « Solidarité Azawad », une association internationale qui défend l’indépendance de l’Azawad. A l’issue des travaux, les participants ont renouvelé leur bureau exécutif composé comme suit :

– Président d’honneur: François Alfonsi, Président de l’Alliance Libre Européenne (ALE), ancien député européen,  Maire de Osani;

– Président : Moussa Ag Assarid, écrivain et mais aussi cadre du MNLA;

– Vice-président: Pierre Fourel, banquier;

– Chargé de l’Information et de la Communication: Mahamane Adama Cissé, cadre du MNLA;

– Trésorière: Fadimata Walet Hatt, cadre du MNLA.

Résolutions pour l’indépendance du nord-Mali

La Fédération des Régions et Peuples Solidaires a signé un cadre de coopération avec l’association « Solidarité Azawad ».  Ainsi, la Fédération s’engage à concrétiser  la coopération avec les populations de l’Azawad par l’intermédiaire de « Solidarité Azawad » dans plusieurs domaines : éducation, agriculture, élevage et culture, domaines considérés comme piliers de l’économie azawadienne. Il a été initié un projet de recherche de bourses d’études et de formation aux étudiants de l’Azawad. Il  est aussi prévu l’organisation d’événements artistiques et culturels en faveur des populations de l’Azawad, particulièrement les réfugiés,  veuves et orphelins. Rappelons que la Fédération  des Régions et Peuples Solidaires est une instance créée, en juin 1994, par des partis régionalistes bretons, basques, corses, alsaciens, savoyards, catalans et occitans, lesquels présenteront une liste commune pour les élections européennes de 1994.Intitulée « Régions et peuples solidaires », la liste est menée par Max Simeoni. En novembre 1994, ces partis, réunis à Aix-en-Provence (France), créent un mouvement politique du nom de « Régions et peuples solidaires ». Le Congrès constitutif du mouvement se tient en novembre 1995 à Rennes (France). La Fédération des Régions et Peuples Solidaires a pour but de faire évoluer les institutions françaises vers le fédéralisme et de réduire les inégalités de développement entre les territoires. Elle est dotée d’une charte pour fédérer ses membres autour de valeurs communes.

Question: comment le MNLA peut-il participer à des congrès séparatistes alors qu’au même moment, il est signataire, avec le gouvernement malien, d’accords qui prétendent respecter l’intégrité du territoire malien?Cette simple question permet de comprendre que ces accords ne sont que de la poudre aux yeux.

Abdoulaye Guindo

 

 

Source: proces-verbal

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Chronique satirique: quand les politiciens français veulent beurrer leur pain sur le dos de l’Islam

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Ce qui se passe, ces derniers jours, en France dépasse l’entendement. Sous prétexte de défense de la laïcité et des « valeurs de la République », 30 municipalités ont interdit le port du burkini sur les plages. Pour ceux qui l’ignoreraient, le burkini, diminutif de la « burka » (voile islamique intégral) et du « bikini » (mini-jupe de plage occidentale) est une sorte de voile inventée par une Libanaise pour permettre aux musulmanes de se baigner sur les plages européennes sans exposer leur intimité au regard des hommes. Une telle pudeur s’apparente, aux yeux des 30 maires français, à un début de terrorisme ou, à tout le moins, de « radicalisation », le mot le plus couramment utilisé dans l’Hexagone depuis le crime des frères Kouachi.

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L’affaire étonne à plus d’un titre.D’abord parce que le burkini n’est interdit par aucune loi française. Ensuite parce que son port ne peut gêner aucun baigneur, à moins que celui-ci ne nourrisse le sombre dessein de se rincer l’oeil aux dépens des épouses d’autrui. Enfin, le burkini ne trouble en aucune façon l’ordre public. En tout cas, pas autant que quelqu’un qui se balade en slip ou à poil. Prétendre voir dans ce noble habit les signes d’un terroriste n’a strictement aucun sens dans la mesure où les tueurs qui  endeuillent régulièrement le monde ne portent ni burkini, ni burka, ni boubou. Et puis question: si la démocratie vous autorise à exposer votre corps en public, pourquoi vous interdirait-elle de le cacher ?

Pour rétablir le droit sur ses deux pieds et mettre le holà à la dérive paranoïaque des maires, le Conseil d’Etat a pris ses responsabilités: la plus haute juridiction française, a décidé, vendredi 26 août 2016, de suspendre l’Arrêté d’interdiction du burkini pris par le maire de Villeneuve. Cet Arrêt plonge dans la détresse les 29 autres maires dont les Arrêtés sont, à bref délai, appelés à disparaître. D’ailleurs, à Fréjus, Cannes et Nice, les tribunaux administratifs,  fidèles à la jurisprudence du Conseil d’Etat, ont suspendu les Arrêtés anti-burkini.

Il y a lieu de se réjouir de ces décisions courageuses des tribunaux: ils montrent que la  France, berceau des Lumières, reste un Etat de droit malgré l’inclination de certains élus à prendre leurs lubies pour la légalité.Il faut, à présent, espérer que la classe politique française tire les leçons de l’Arrêt du Conseil d’Etat. Toute la polémique sur le burkini est née, en fait, d’un débat mesquin dont les politiciens français ont le secret. Pour faire oublier les échecs économiques de leur champion, François Hollande, les politiciens de gauche, le Premier ministre Manuel Valls en tête, font les yeux doux à tous ceux qui, en France, veulent casser du musulman.  Les politiciens de droite, peu désireux de se faire doubler par la gauche dans la pêche aux voix, haussent eux aussi le ton contre le burkini en tant qu’habit de plage préféré des musulmanes. Quant à l’extrême droite française, elle n’a pas besoin de forcer son talent pour exploiter son fonds de commerce traditionnel anti-immigrés et anti-musulman: aux yeux de Marine Le Pen, qui caracole dans les sondages, musulmans modérés et islamistes exaltés vivent dans le même sac que Ben Laden et Daech et méritent, en conséquence, de finir sous une bombe atomique. Bien entendu, ce concert anti-burkini intervient à la veille d’une élection présidentielle qui s’annonce très serrée et toute la classe politique lit chaque matin, en se rasant, les sondages qui révèlent que la question du terrorisme dévance les autres sujets dans la liste des préoccupations des électeurs français.

On ne peut que rire de ces politiciens qui veulent tous occuper l’Elysée. Mais on rira moins lorsqu’on se souvient qu’au nom de la démocratie, la France et ses alliésq européens tentent d’exporter en Afrique tout et n’importe quoi, allant jusqu’à couper les vivres aux dirigeants africains qui leur opposent le droit à une autre culture. Ainsi, selon ces grands civilisateurs aux oreilles rouges, nous devrions cesser d’exciser nos enfants afin, semble-t-il, de ne pas nuire à leur plaisir sexuel. Entre nous, les Africains ont-ils donc attendu de connaître l’Europe pour se marier et se reproduire ? On nous demande aussi de derouler le tapis rouge aux homosexuels, lesbiennes et compagnie au nom d’une prétendue égalité humaine. Pourtant, au même moment, les Européens interdisent sur leur sol nos  vieilles pratiques coutumières : la polygamie, par exemple. Quelque savant aurait-il écrit que l’homosexualité a plus d’avantages que la polygamie ? Et maintenant, on veut réglementer notre tenue vestimentaire. Encore un effort, il se trouvera un politicien français pour intier une loi contre le chapelet, la barbe, les moustaches et le port des babouches !…

Tiékorobani

 

Source: proces-verbal

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M’Pessoba: poursuivi par la foule, le voleur trouve refuge dans un puits

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Le 25 août 2016, les populations de M’Pesseba, à 45 km de Koutiala, ont vécu un fait qui sort de l’ordinaire. Ce jour-là, un jeune homme du nom de Yacouba Coulibaly, qui a pour habitude de voler au marché, jette son dévolu sur des moutons. Ce gibier a de l’intérêt car les prix ont pris l’ascenseur en cette veille de Tabaski.

puits eau jete corps tueri assasine

Profitant de l’absence des locataires d’une concession où sont attachés des moutons et des chèvres, Yacouba s’y introduit. Après avoir détaché trois gros béliers et un cabri bien gras, il tombe nez à nez avec un habitant de la concession qui alerte les voisins par des cris. Yacouba s’enfuit; il est poursuivi par une foule qui s’était spontanément formée. Dans sa fuite, le voleur entre dans la cour de la radio rurale de M’Pessoba. La cour est prise d’assaut par de jeunes gens armés de pierres, de bâtons et de tout ce qui peut écraser une tête de voleur. N’ayant pas d’autre endroit où se cacher, Yacouba se jette dans un puits creusé dans la cour de la radio ! Comme on lui tend une corde pour le sortir de là, il menace de tuer toute personne qui tenterait de le secourir. Les badauds n’ont pas d’autre choix que d’informer la gendarmerie. Quatre agents sont dépêchés sur les lieux pour sortir le voleur du puits et le conduire à la gendarmerie. Les mêmes menaces de mort sont proférées par l’intéressé à l’endroit des gendarmes. Ceux-ci ne prennent pas le risque de descendre dans le puits. La scène dure des heures. La foule est de plus en plus exaspérée par l’incapacité des gendarmes à faire sortir le voleur à l’air libre. Inondés de questions et de reproches, les quatre gendarmes déclarent ne pas disposer de matériel adéquat pour descendre dans le puits.

La protection civile est appelée. Ses agents engagent des négociations avec Yacouba. Après des négociation au cours desquelles les pompiers lui promettent qu’il ne sera pas lynché, le voleur accepte de se laisser sortir du puits. Il est ensuite remis aux gendarmes qui le conduisent à Koutiala. Présenté au procureur au soir du 26 août, Yacouba est placé sous mandat de dépôt. Incarcéré à la maison d’arrêt de Koutiala, il y fêtera la tabaski, Sans mouton ni cabri…

Abdoulaye Guindo

 

Source: proces-verbal

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Halidou Hamar de la jeunesse URD de la commune IV adhère à l’Association Kaoural renouveau

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Le secrétaire administratif adjoint des jeunes URD de la commune IV, Halidou Hamar, après sa démission du parti de la poignée de mains, a déposé ses valides à l’Association Kaoural renouveau.

association logo kaoural renouveau

Selon lui, depuis 2007, il s’est toujours engagé pour des valeurs universelles de paix et de cohésion qui ont caractérisé l’Association Kaoural Renouveau. « J’ai observé les activités de différentes associations de la place. À la suite de cette observation, j’ai constaté que Kaoural est une association ambitieuse qui a fait plusieurs réalisations dans la commune IV du district de Bamako. Car, Kaoural est un acteur de développement du Mali à travers ses idéaux », a-t-il ajouté.

  • Article illustré par la photo du Président de Kaoural Renouveau

Mama Paga    

 

Source: lepays 

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Commune V : Les démissionnaires de la section UDD rejoignent l’ADP MALIBA

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La section UDD de la commune V vient d’enregistrer une démission massive au profit de l’Alliance démocratique pour la paix (ADP-Maliba). Les démissionnaires ont été accueillis par le président de l’ADP-Maliba, l’honorable Amadou Thiam. C’était le lundi 5 septembre, au siège national du parti ADP-Maliba, en présence des responsables du parti.

honorable depute Amadou THIAM vice president Assemblee nationale conference reseau parlement malies lutte contre malnutrition mali rplm

D’après le porte-parole des adhérents, Oumar Diallo, toute organisation est un projet de société. À cet effet, il faut accepter et partager les idéaux de ladite organisation. À le croire, c’est partant de ces principes fondamentaux qu’ils ont jugé nécessaire d’adhérer à l’ADP-Maliba.

Par rapport aux raisons de leur départ de l’UDD, l’ex-secrétaire général de la section UDD de la commune V dira que « Nous sommes d’abord citoyens maliens avant d’être militants d’un parti politique. Nous avons adhéré à l’UDD sur la base des convictions. Notre démission n’a rien à avoir avec le limogeage du ministre de la Défense et des anciens combattants, Tiéman Hubert Coulibaly. Notre démission a été notifiée à la direction nationale de l’UDD depuis le 18 août dernier », a-t-il ajouté.

À sa suite, le président de l’ADP-Maliba, l’honorable Amadou Thiam s’est réjoui d’enregistrer cette adhésion massive surtout le moment où l’ADP-Maliba a quitté la majorité présidentielle. « Cette adhésion est historique. Elle est également un signe de patriotisme de démissionner d’un parti politique de la majorité pour adhérer un autre parti qui vient juste de quitter la majorité », a-t-il laissé entendre. Et d’ajouter que cette arrivée permettra de renforcer l’ADP-Maliba dans sa lutte contre la corruption et la délinquance financière.

Mama Paga

 

Source: lepays

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COTE D’IVOIRE-MALI: Voici la liste provisoire

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Logés dans le groupe C des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 en compagnie de la Côte d’Ivoire, du Maroc et du Gabon, les Aigles du Mali affronteront les Eléphants de Côte d’Ivoire lors de la première qualificative prévue pour le 7 octobre prochain à Bouaké. Pour cette sortie inaugurale, le sélectionneur, Alain Giresse a déjà coché  quelques noms sur son petit papier en vue du déplacement de Bouaké.

alain giresse footballeur aigle

Pour le compte de son entrée en lice aux éliminatoires du Mondial Russie 2018, le Mali sera opposé à la Côte d’Ivoire le vendredi 7 octobre prochain. Pour  l’explication avec les Eléphants ivoiriens, le sélectionneur des Aigles, Alain Giresse, semble jouer la carte de la reconduction sur la base du dernier match du Mali en éliminatoires de la CAN 2017 qui a vu les Aigles s’imposer devant le Bénin sur le score de 5 buts à 2. En effet, sur la liste provisoire du technicien Français pour la rencontre du 7 octobre à Bouaké (Côte d’Ivoire), on retrouve les 21 joueurs ayant été sélectionnés pour le match Mali-Bénin. Les forfaits de Modibo Maïga et Cheick Tidiane Diabaté non compensés sur la précédente liste des 23 ont été réparés cette fois-ci avec la ré-convocation de Modibo Maïga, toujours sans club, et la première sélection de l’Aigle Espoir Adama Traoré du Tout Puissant Mazembé de la R.D Congo. Champion du Congo, vainqueur également de la Coupe nationale ainsi que la Super Coupe congolaise, le jeune l’attaquant s’apprête donc à faire son baptême du feu avec l’équipe première. En plus de la ré-convocation de Maîga et la première sélection d’Adama Traoré, on note également la reconduction de Lassine Diarra du Djoliba AC, le 3e joueur local (en plus de Djigui Diarra et Soumaïla Diakité du Stade malien de Bamako) qui avait été appelé en sélection suite à la blessure du milieu de terrain Samba Sow lors du Mali-Bénin du dimanche dernier.

A un mois du match Côte d’Ivoire-Mali, les joueurs convalescents et autres candidats  à certains postes dont la défense, qui n’a pas vraiment rassuré, peuvent toujours espérer se glisser sur cette liste provisoire tout comme tous les présélectionnés peuvent encore rassurer avec leurs différents clubs.

Liste provisoire des 23 Aigles

Gardiens (3)

Oumar Sissoko (Orléans, France)

Djigui Diarra (Stade malien de Bamako, Mali)

Soumaïla Diakité (Stade malien de Bamako, Mali)

Défenseurs (7)

Hamari Traoré (Reims, France)

Salif Coulibaly  (T.P Mazembe, R.D Congo)

Mohamed Konaté (Renaissance Berkane, Maroc)

Youssouf Koné (Lille, France)

Ousmane Coulibaly (Platanias, Grèce)

Charles Traoré (Troyes, France)

Mahamadou N’Diaye (Troyes, France)

Milieux (7)

Yacouba Sylla (Rennes, France)

Birama Touré (Standard Liège, Belgique)

Sambou Yatabaré (Werder Brême, Allemagne)

Lassine Diarra (Djoliba AC, Mali)

Lassana Coulibaly (Bastia, France)

Diaidé Samassekou (Red Bull Salzbourg, Autriche)

Adama Traoré (AS Monaco, France)

 

Attaquants (6)

Tiécoro Kéita (Red Stars, France)

Abdoulaye Diaby (FC Bruges, Belgique)

Moussa Doumbia (Rostov, Russie)

Moussa Maréga (Guimares, Portugal)

Modibo Maïga (sans club)

Adama Traoré (Tout Puissant Mazembé, R.D Congo)

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Orange ouvre un centre d’expertise en conformité pour ses activités bancaires en Afrique

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L’opérateur de télécoms Orange a annoncé mercredi l’ouverture d’un centre d’expertise en conformité d’Orange Money (CECOM) à Abidjan (Côte d’Ivoire) qui supervisera ses activités bancaires en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Mali et en Guinée, pays où il dispose désormais d’une licence d’établissement de monnaie électronique (EME).

orange money transfert argent orange mali

« Nous avons désormais, dans chacun de ces pays, des filiales à statut bancaire, nous avons la capacité d’y émettre de la monnaie électronique, nous avons donc obligation de pouvoir y vérifier les transactions, la nature des clients inscrits et s’il n’y a pas des tentatives de financement d’activités terroristes ou de blanchiment d’argent, notamment », a détaillé à l’AFP Fabrice André, nouveau président du CECOM et directeur de la zone Afrique de l’Ouest pour Orange.

« Dans un pays comme le Mali, Orange Money est devenu incontournable dans les transactions quotidiennes, cela apporte des facilités. Nous offrons une facilité que n’ont peut-être pas les banques traditionnelles », a ajouté M. André.

Basé en Côte d’Ivoire, le CECOM, qui compte pour l’heure une quinzaine d’employés, verra ses activités étendues aux autres pays d’Afrique centrale et de l’Ouest où Orange obtiendra une licence EME, à commencer par la République démocratique du Congo, avant la fin de l’année, selon un communiqué.

Des licences qui permettent à Orange Money de disposer d’un statut bancaire, mais il n’est pas encore question pour l’opérateur de se lancer sur les créneaux de ses nouveaux concurrents.

« Nous sommes un acteur du paiement et du transfert d’argent, nous n’avons pas d’offres de prêt ou d’assurance complètes. Nous ferons peut-être du micro-crédit mais il n’y a encore rien d’arrêté pour l’heure », a précisé Fabrice André.

L’opérateur français a déployé le service Orange Money, qui permet le transfert d’argent et le paiement mobile pour de petites transactions, dans une quinzaine de pays africains ainsi qu’en France, depuis juin dernier, et compte, au 30 juin, environ 19 millions de clients.

 

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Bilan des trois ans d’IBK : Naïf, celui qui jette le bébé avec l’eau du bain

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Le Président de l’intergroupe parlementaire de la majorité présidentielle, l’Honorable Moussa Timbiné, décortique les réalisations faites par la législature de 2013 à nos jours. Selon ses explications, le bilan législatif des trois ans du Président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta est loin d’être scandaleux. Mieux, des lois importantes dans la vie de la Nation malienne ont été adoptées par la Représentation du Peuple. Lisez le ramassé du bilan législatif d’IBK de 2013 à nos jours fait par l’Honorable Moussa Timbiné.

 honorable depute Moussa Timbiné plateforme AnTeSon

Elu lors du scrutin du 11 aout 2013, le Président la République son Excellence  El Hadj Ibrahim Boubacar KEITA a prêté serment le 4 septembre 2013 pour servir «  l’honneur et le bonheur des Maliens. »

Les engagements présidentiels d’Ibrahim Boubacar KEITA ont été traduits dans un Programme d’Actions Gouvernementales –PAG.

L’intergroupe parlementaire de la majorité présidentielle présente quelques grands textes de lois qui ont été adoptés dans le cadre de la réalisation du programme d’Actions Gouvernementales-PAG- pendant ces trois années au pouvoir,  de septembre 2013 à septembre 2016.

Au  plan  de la justice, de la paix, de la sécurité des biens et des personnes :

Ø  loi  portant  ratification de l’ordonnance N° 2014-003/P-RM du 15 janvier 2014 portant création de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation, adoptée le 20 mars 21014.

Ø  loi  portant  ratification de l’Ordonnance N° 2013-016/P-RM du 25 novembre 2013 abrogeant la loi N° 2012-027 du 12 juillet 2012 portant Création du Comité Militaire de Suivi de la Réforme des Forces de Défense et de Sécurité, adoptée le 4 juillet 2014.

Ø  loi Instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives, adopté le 12 novembre 2015.

Ø  loi portant Statut de l’Opposition, adoptée le 19 février 2015.

Ø  loi  portant  ratification de l’Ordonnance      n° 2015-017/P-RM du 2 avril 2015 portant création d’Agences de Développement Régional (ADR), adoptée le 3 juillet 2015.

Ø  loi portant modification de  la Loi N° 2012-007 du 07 février 2012 portant Code des Collectivités Territoriales, adoptée le 31 mars 2016. (Autorités intérimaires).

Ø  loi portant loi organique fixant l’organisation, les règles de fonctionnement de la Cour Suprême et la procédure suivie devant elle, adoptée le  18 aout 2016.

Ø  loi portant modification de l’ordonnance N° 00-027/P-RM du 22 mars 2000 portant Code Domanial et Foncier modifiée et ratifiée par  la loi N° 02-008 du 12 janvier 2002, modifiée par la loi N° 2012-001 du 10 janvier 2012, adoptée le 24 mai 2016.

Ø  loi portant institution du service national des jeunes, adoptée le 28 juin 2016.

Ø  loi portant création de la Direction Nationale de la Fonction Publique des Collectivités Territoriales, adoptée le 28 juin 2016.

Ø  loi portant Statut des fonctionnaires de la Protection Civile, adoptée le 22 janvier 2015.

Ø  loi portant ratification de l’Ordonnance N° 2014-006/P-RM du 21 janvier 2014 portant création de la Haute Autorité de la Communication, adoptée le 20 mai 2015.

Ø  loi portant statut des fonctionnaires du Cadre de la Surveillance des Services pénitentiaires et de l’Education surveillée, adoptée le 20 juin 2016.

Ø  loi portant création de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH), adoptée le 1er juillet 2016.

Au plan du développement des infrastructures de base

Ø  loi  portant  ratification de l’Ordonnance N° 2014-012/P-RM du 1er octobre 2014 portant création de l’Agence des Energies renouvelables du Mali, adopté le 05 décembre 2014.

Ø  loi  portant  ratification de l’Ordonnance N° 2014-013/P-RM du 1er octobre 2014 portant abrogation de l’Ordonnance N° 90-46/P-RM du 04 septembre 1990 portant ouverture du compte d’affectation spéciale dénommé « Fonds de Développement de l’Energie solaire et des Energies renouvelables », adopté le 05 décembre 2014.

Ø  loi autorisant la ratification de l’Accord de D’ISTISNA’A N° 2 MLI 130, signé à Bamako, le 06 janvier 2014, entre le Gouvernement de la République du Mali et la Banque Islamique de Développement (BID), en vue du financement du  Projet d’adduction d’Eau potable de Kabala adoptée le 27 mars 2014,

Ø  loi autorisant la ratification de l’Accord de prêt, signé à Bamako, le 26 novembre 2013,  entre le Gouvernement de la République du Mali et le Fonds Africain de Développement (FAD) en vue du financement du Projet d’Approvisionnement en Eau Potable de Bamako à partir de la localité de Kabala (PAEP-BAMAKO/KABALA) adoptée le 27 mars 2014,

Ø  loi autorisant la ratification du Contrat  de financement, signé à Bamako, le 16 décembre 2013, entre le Gouvernement de la République du Mali et la Banque Européenne d’Investissement (BEI) relative au  Projet d’Approvisionnement en Eau potable  de Bamako à partir de la localité de Kabala (KABALA-AEP-BAMAKO), adoptée le 24 avril 2014,

Ø  loi autorisant la ratification de la Convention de crédit N° CML 1242 01S, signée à Bamako, le 16 décembre 2013, entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Agence Française de Développement (AFD) relative au financement du Projet d’Alimentation en Eau potable de la ville de Bamako à partir de la localité de Kabala, adoptée le 24 avril 2014.

Ø  loi portant ratification de l’Ordonnance N° 2015-004/P-RM du 19 février 2015 autorisant la ratification des Accords de Prêt, signés à Bamako, le 27 octobre 2014, entre le Gouvernement de la République du Mali et la Banque Africaine de Développement (BAD), pour le financement du Projet de Renforcement de la Sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région de Koulikoro (PRESAN-KL) , adopté le 2 juin 2015.

Ø  loi portant ratification de l’Ordonnance N° 2015-003/P-RM du 19 février 2015 autorisant la ratification de l’Accord de Prêt, signé à Bamako, le 12 décembre 2014, entre le Gouvernement de la République du Mali et le Fonds Africain de Développement (FAD), en vue du financement du projet 1 du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS), adoptée le 2 juin 2015.

Ø  loi autorisant la ratification de l’Accord de financement n° 5570-ML, signé à Bamako, le 03 avril 2015, entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Association Internationale de Développement (IDA) relatif au financement du Projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel, adoptée le 25 juin 2015.

Ø  loi autorisant la ratification de l’Accord de prêt d’assistance technique N° 2 MLI 131, signé à Bamako, le 06 janvier 2014, entre le Gouvernement de la République  du Mali et la Banque Islamique de Développement (BID) relatif au financement de l’étude de faisabilité et de l’avant- projet détaillé du tronçon Kidal-Timiaouine (Frontière algérienne) (365 km) de la Route transsaharienne, adoptée le 27 mars 2014.

Ø  loi portant création de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports, adoptée le 19 décembre 2014.

Ø  loi de ratification de l’Ordonnance N° 2013-025/P-RM du 30 décembre 2013 portant création du Palais des Sports, adoptée le 12 juin 2014.

En matière d’équipement des  forces de défense nationale

L’une des plus grandes innovations en termes d’équipements de nos forces de défense est et reste la loi de programmation et d’orientation militaire pour les années 2015 à 2019, adoptée en février  2015. Elle prévoit dans les cinq années à venir, un investissement de plus de mille deux cent milliards ( 1.200.000.000.000) de francs CFA

Ø  loi portant loi d’Orientation et de Programmation  militaire pour les années 2015 à 2019, adopté en février 2015.

Ø  loi portant ratification de l’Ordonnance N° 2015-006/P-RM du 27 février 2015 autorisant la ratification de la Convention portant création du G5 Sahel, adoptée à Nouakchott le 19 décembre 2014 par la Conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel, adoptée le 18 juin 2015.

Ø  loi autorisant la ratification du Traité de Coopération en matière de défense, signé à Bamako, le 16 juillet 2014, entre le Gouvernement de la République du Mali et le Gouvernement de la République Française, adoptée le 2 juillet 2015.

Ø  loi portant prorogation de l’état d’urgence déclaré sur le territoire national (jusqu’en mars 2017) adoptée le 30 juillet 2016.

En matière de maitrise de gestion des finances publiques, de la  bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption

Ø  loi portant loi uniforme relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, adopté le 25  février 2016.

Ø  loi  portant  ratification de l’Ordonnance      n° 2015-032/P-RM du 23 septembre 2015 portant création de l’Office central de Lutte contre l’Enrichissement illicite, adoptée le 12 mai 2016.

Ø  loi portant Prévention et Répression de l’Enrichissement Illicite, adopté le 15 mai 2014.

Ø  loi autorisant la ratification de l’Accord conférant le statut d’organisation internationale à l’Académie Internationale de Lutte contre la Corruption (IACA) signé à Vienne (Autriche), le 02 septembre 2010, adoptée le 4 juillet 2014.

Ø  loi portant  uniforme relative aux taux de l’intérêt légal, adopté le 21 aout 2014.

Ø  loi portant loi uniforme relative à la définition et à la répression de l’usure, adopté le 21 aout 2014.

Ø  loi relatif à la fixation du capital social de la Société à Responsabilité Limitée (SARL), adoptée le 29 mai 2015.

Ø  loi portant Organisation de la Concurrence, adoptée le 11 févier 2016.

Ø  loi relative au contentieux des infractions à la réglementation des relations financières extérieures, adoptée le 25 févier 2016.

Ø  loi relative aux transactions, échanges et  services électroniques, adoptée le 21 avril 2016.

Ø  loi portant sur les règles applicables aux moyens, modalités, prestation et systèmes de  cryptologie au Mali, adoptée le 21 avril 2016.

Ø  loi portant ratification de l’Ordonnance N° 2014-018/P-RM du 03 octobre 2014 portant création de la Direction Générale du Contentieux de l’Etat, adoptée le 28 avril 2016.

Ø  loi portant ratification de l’Ordonnance n° 2016-013/P-RM du 29 mars 2016 portant création de la Direction Nationale du Contrôle financier (D.N.C.F), adoptée le 12 mai 2016.

Ø  loi uniforme relative au traitement des comptes dormants dans les livres des organismes financiers, adoptée le 03 juillet 2104.

Dans le domaine du développement rural et de l’environnement :

Ø  loi portant ratification de l’Ordonnance  n° 2015-016/P-RM du 2 avril 2015 portant création de l’Agence d’Aménagement des Terres et de Fourniture de l’Eau d’Irrigation (ATI), adoptée le 3 juin 2015.

Ø  loi régissant la Pharmacie Vétérinaire, adoptée le 28 janvier 2016.

Ø  loi portant création du Programme de l’Irrigation dans le Bassin du Bani et à Sélingué, adoptée le 28 janvier 2016.

Ø  loi portant ratification l’Ordonnance N° 2015-009/P-RM du 11 mars 2015 autorisant la ratification de la Convention Minamata sur le Mercure, adoptée le 10 octobre 2013 à Minamata (Japon), adoptée le 28 avril 2016.

Ø  loi portant ratification de l’Ordonnance  n° 2015-026/P-RM du 10 septembre 2015 portant création du Projet de Développement de la Ferme Rizicole de Sabé, adoptée le 20 juin 2016.

Ø  loi portant ratification de l’Ordonnance  n° 2015-012/P/RM du 2 avril 2015 portant création du Projet d’Appui institutionnel aux Structures Techniques de l’Elevage et de la Pêche (PAISEP), adoptée le 25 juin 2015.

Ø  loi déterminant les principes et les conditions de gestion de la pêche et de l’aquaculture, adoptée le 05 décembre 2014.

Ø  loi de ratification de l’Ordonnance      n° 2015-014/P-RM du 2 avril 2015 portant création du Centre de l’Insémination artificielle animale (CNIA), adoptée le  02 juin 2015.

Ø  loi portant interdiction de la production, de l’importation et de la commercialisation des sachets plastiques non biodégradables en République du Mali, adoptée le 12 juin 2014 ;

Ø  loi portant ratification de l’Ordonnance  n° 2016-006/P-RM du 25 février 2016 portant création de l’Office du Moyen Bani, adoptée le 28 juin 2016.

Ø  loi portant ratification de l’Accord de Paris sur les changements climatiques, adopté le 12 décembre 2015 par la 21eme session de la conférence des Parties à la Convention Cadre sur les Changements climatiques( COP 21) et la onzième session de la conférence des Parties agissant en tant que réunion des  Parties au Protocole de Kyoto ( CMP), tenue à Paris, du 30 novembre au 12 décembre 2015, adoptée le 18 aout 2016.

En matière d’éducation, de  formation et d’emploi :

Ø  loi portant ratification de l’Ordonnance N° 2013-024/P-RM du 30 décembre 2013 portant création de l’Observatoire National de l’Emploi et de la Formation, adoptée le 8 mai 2014

Ø  loi modifiant la loi N° 98-067 du 30 décembre 1998 portant Statut du personnel enseignant de l’enseignement supérieur, adoptée le 03 juillet 2014.

Ø  loi modifiant la loi N° 00-060 du 1er septembre 2000 portant Statut des chercheurs, adoptée le 03 juillet 2014

Ø  loi portant modification de la loi N° 03-031 du 25 août 2003 portant création  de l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes, adoptée le  18  décembre 2014

Ø  loi portant modification de la loi N° 03-032 du 25 août 2003 portant création du Fonds National pour l’Emploi des Jeunes, adopté le 18 décembre 2014.

Ø  loi portant création de l’Ecole Supérieure de Journalisme et des Sciences de la Communication, adoptée le 05 février 2015.

Ø  loi de ratification de l’Ordonnance n° 2015-013/P-RM du 2 avril 2015 portant création du Centre de Formation et de Perfectionnement en Statistique (CFP-STAT), adoptée le 02 juin 2015

Au plan des ressources énergétiques :

Ø  loi portant ratification de l’Ordonnance N° 2014-012/P-RM du 1er octobre 2014 portant création de l’Agence des Energies renouvelables du Mali, adoptée le 05 décembre 2014.

Ø  loi portant organisation de la recherche, de l’exploitation, du transport et du raffinage des hydrocarbures, adoptée le 02 juillet 2015.

Ø  loi autorisant la ratification de l’Accord de financement N° 5356-ML, signé à Bamako, le 23 décembre 2013, entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Association Internationale de Développement (IDA) pour le financement du Projet de Systèmes Hybrides d’électrification rurale, adoptée le 8 mai 2015.

 

Bamako, le 05 septembre 2016

  Le Président de l’Intergroupe Parlementaire  de la majorité présidentielle

Honorable Moussa  TIMBINE

(Le titre et le chapeau sont de la rédaction)

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Le Président de la Jeunesse URD, Abdramane Diarra autour des trois ans d’IBK

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A propos du bilan des trois ans d’IBK, Abdramane Diarra s’est confié à notre Reporter en ces termes :«Choisi pour trouver des solutions aux problèmes des Maliens, IBK est venu les aggraver ». Donc, c’est sans gant que le Président du mouvement des jeunes de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) a descendu en flamme le bilan des trois ans de gouvernance du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta. Dans l’entretien qui suit, il revient sur les «tares» de la loi électorale et l’ambition de son parti de faire de Soumaïla Cissé le successeur d’IBK.

 URD SOUMAILA CISSE

LE COMBAT : Monsieur Abdramane Diarra, quel bilan faites-vous des trois ans du régime en place?

Abdramane Diarra : Nous, en tant que jeunes, nous pensons que ce régime rend sombre notre horizon. La jeunesse est en quête d’espérance qui est aujourd’hui une denrée très rare au Mali. IBK a été élu pour un certain nombre de besoins prioritaires, parmi lesquels la lutte contre l’insécurité grandissante, la libération du Nord Mali et la lutte contre le chômage des jeunes. Mais, aujourd’hui, force est de constater que la situation s’est empirée sur tous les fronts. Au niveau de l’URD, nous l’avons dit, depuis le début de son mandat, qu’il est difficile pour un régime d’exercer le pouvoir sans planification et sans vision. Aujourd’hui, le sport favori du régime est le tâtonnement et l’improvisation.

Le projet de société « Le Mali d’abord », c’est du tâtonnement, selon vous ?

Cela ne doit pas se résumer aux simples paroles. Après le départ d’Oumar Tatam Ly, Moussa Mara, en voulant profiter d’IBK et de son régime, quand il a été nommé Premier Ministre, a colmaté une Déclaration de Politique Générale (DPG) qu’il a présenté à l’Assemblée Nationale. Une déclaration qui n’a pas, en son temps, reçu le vote de l’opposition. C’est pourquoi je parle de tâtonnement. Quand on vient au pouvoir, on doit avoir son agenda politique. Cela ne doit pas se faire en cours d’exercice du mandat comme c’est le cas actuellement.

Dans le cas du Mali, où tout semble être prioritaire, est ce que cela ne complique pas les choses davantage?

Je ne pense pas. Si le Président de la République portait le Mali dans son cœur, comme il aime à le dire, il a eu la chance de recevoir son challenger à son domicile. Ce n’était pas une question de personne mais c’était pour le Mali. Parce que le Président Soumaïla Cissé a estimé à l’époque que le Mali vivait une crise compliquée et que le pays avait besoin d’un régime légitimement mis en place qui puisse le sortir des problèmes. C’était une opportunité que Soumaïla avait offert à IBK en son temps. Mais, malheureusement, je ne pense pas qu’il l’avait compris. Parce que, et malheureusement encore, juste après ce rendez-vous, Soumaïla Cissé, pour revoir IBK, il lui a fallu le dire dans les colonnes de Jeune Afrique que ça fait trois mois qu’il ne parvenait pas à le voir. C’est pour dire qu’IBK a la chance d’avoir une opposition républicaine et constructive qui mène des actions non pas pour pousser le Peuple à casser les biens publics, mais plutôt de proposer des actions de réflexions pour partager leur vision avec les autorités en place afin qu’elles puissent corriger les insuffisances qui sont tellement nombreuses pour sortir le pays de l’ornière. Mais, le Président IBK n’est pas de cet avis. L’opposition, à chaque fois, pour des questions de l’heure, adresse des correspondances soit au Président de la République en personne soit au Premier Ministre. Mais, malheureusement, aucune de ses lettres n’a connu de suite. Il n’y a même pas d’accusés de réception à fortiori des réponses proprement dites. C’est pourquoi je dis que, quelque soit le problème, si on met l’Homme au centre, si on privilégie le dialogue, on trouvera toujours la solution escomptée. Au Mali, ce qui manque aujourd’hui c’est beaucoup plus le dialogue. A entendre les communiqués du gouvernement, tous les problèmes du Mali se résume à la crise du Nord. Mais, cette crise du Nord n’est pas la première. Ces instabilités sont là depuis les années 60. Il y a toujours eu des accords dont les mises en œuvre ont connue d’énormes difficultés. Alors, cette fois-ci, où le Mali à vu à ses chevets une solidarité internationale pour l’aider à sortir de la crise, IBK devait privilégier le dialogue. C’est-à-dire qu’il devait réunir tous les acteurs, recueillir les opinions de toutes les parties prenantes ; c’est avec cela qu’au niveau de la médiation, à Alger, qu’on aurait pu avoir un accord qui serait plus applicable que le document qu’on a aujourd’hui.

L’opposition rejette purement et simplement le projet de loi électorale, pourquoi ?

Le projet de loi électorale n’échappe pas à la théorie du dialogue dont je viens de parler. Vous savez qu’en Afrique, on parle beaucoup de gestion de crises postélectorales ; mais, il faut qu’on parle aussi de prévention de crises préélectorales. Un projet de texte dans le processus électoral doit faire l’objet de démarches consensuelles, inclusives auprès de tous les acteurs. Cela permet de tenir compte des inquiétudes et des sensibilités de tous ces acteurs. En cas d’élections, quelques soit les conclusions, les acteurs feront tiens les résultats qui en sortiront. Vous savez, le projet de loi qui se trouve présentement sur la table du Président de l’Assemblée Nationale, est un texte qui apporte pas mal d’innovations. Et une innovation en politique n’est pas forcement une bonne chose ; surtout, si elle n’est pas initiée de façon inclusive et consensuelle. Pour être Président de la République, ce projet de loi exige que le candidat soit parrainé par 15 Députés et 5 Conseillers nationaux et payer la somme de 35 millions comme caution. Cette innovation a tendance à barrer la route à certains candidats. Et, je pense que si le Mali doit aller sur ce système de grands électeurs comme c’est le cas aux Etats-Unis, cela doit être l’émanation du Peuple souverain du Mali. Ce n’est pas un gouvernement qui peut décider d’une transformation aussi majeure de notre processus électoral. Je dirais que mise à part cela, la question de la suppléance des Députés est traitée par ce code électoral. Ce genre de démarche doit faire l’objet de concertations entre toutes les parties prenantes. Mais, c’est ce qui n’a pas été fait. Je pense que c’est une entorse à la démocratie malienne. L’opposition démocratique et républicaine que nous animons ne saurait accepter une telle dérive de la part de ce pouvoir. C’est pourquoi, au-delà des correspondances et des méthodes ordinaires que nous avions toujours employé, nous comptons faire une forte mobilisation pour que le gouvernement retire ce projet de loi et revienne au dialogue avec tous les acteurs politiques. Ce n’est pas du fait de l’opposition seulement ; il ya un texte de l’Union Africaine qui est traduit par un protocole de la CEDEAO sur les élections qui dit qu’à six mois avant les élections (communales prévues pour le 20 novembre Ndlr) on ne doit pas toucher aux textes régissant les élections. Donc, rien que par respect pour la République du Mali et la nation, le gouvernement doit accepter cette fois-ci d’être audible et retirer ce projet de loi dont l’adoption pourrait avoir des conséquences incalculables pour la stabilité de notre pays.

2018, c’est dans deux. En tant que Président de la jeunesse et, donc, cheville ouvrière de la mobilisation, peut-on savoir comment envisagez-vous la présidentielle?

L’URD se porte très bien. Pour l’URD, la présidentielle est un exercice, nous avons un projet de société qui tient compte des aspirations des populations maliennes dans leurs composantes et sensibilités. Malgré que nous soyons dans l’opposition, notre parti ne cesse d’enregistrer des adhésions tant à Bamako qu’à l’intérieur du pays et au sein de la diaspora. La dernière en date est celle de l’association «Débout la République», le samedi dernier. Comme pour dire que tous les jeunes ne sont pas que pour les solutions les plus faciles. Parce qu’en venant dans l’opposition, ils savent tout ce que l’opposition endure comme injustice dans un pays comme le nôtre. Donc, si ces jeunes ont décidé de venir dans l’opposition c’est que quelque part ils sont d’accord avec le leadership du Président de l’URD et avec sa façon de travailler et les idées des hommes et des femmes qui animent l’URD. Ceci étant, si toutes les conditions sont réunies, nous pensons qu’il n’y a pas de raison que nous ne puissions pas faire élire notre Leader Soumaïla Cissé, Chef de file de l’opposition, comme Président de la République. Aujourd’hui, rien qu’à écouter les Maliens dans les rues on comprend que quasiment tous les électeurs ont regretté. Car, on n’entend que le terme : « On a regretté ». Même du côté des Religieux. Soumaïla Cissé, est une perle rare. Mais, on comprend, l’élection de 2013 s’est passée dans des conditions troubles, le Peuple a été téléguidé vers le mauvais choix qui est celui d’IBK. Choisi pour trouver des solutions aux problèmes des Maliens, IBK est venu les aggraver. Nous prions le bon Dieu que 2018 arrive dans des bonnes conditions et que le Peule ait l’occasion de se racheter et faire le bon choix ; à savoir celui de Soumaïla Cissé pour sortir le Mali de l’ornière.

Réalisée par Mohamed Dagnoko

 

Source: lecombat

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Mali a exprimé l’ intention d’ acheter des chars et des avions de la Russie

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La République du Mali veut signer des contrats pour l’achat d’armes russes, y compris des chars et des avions, a rapporté au pays africain Ministre de la Défense Sputnik mardi (6).

chars combat armee guerre

“Nous au Mali sommes intéressés à recevoir des armes russes … Nous voulons acheter des armes spécifiquement infanterie et des forces aériennes des armes”, a déclaré le général Adama Dembele lors du forum de l’Armée-2016 militaro-technique internationale.

L’ événement a lieu entre 6 et 11 Septembre dans la région de Moscou. Adama a également déclaré que son pays veut signer un nouveau contrat pour l’achat de chars et de la technologie de l’armée de l’air, y compris les avions, en plus du contrat existant pour l’achat d’armes entre le Mali et la Russie.

Source: Le monde

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Soutien à la diaspora malienne : le ministre Abdourhamane Sylla revient sur sa position partisane en faveur du Haut conseil des Maliens de l’extérieur

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Depuis sa sortie pour le moins hasardeuse du 8 Août 2016, le ministre des Maliens de l’extérieur s’est empêtré dans une situation très inconfortable dont il tente de se sortir. Venu ce jour, accompagner le président du Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME) pour une conférence dans les locaux de son département, il avait affiché une position partisane face aux différentes organisations représentant la diaspora.

Abdramane Sylla ministre malien exterieur

Il avait lâché les propos suivants : « Le HCME est une émanation du peuple, créé en 1991 lors de la Conférence nationale pour permettre aux Maliens de l’extérieur de se regrouper.

Par la suite, il a été reconnu d’utilité publique. II est représenté au Haut conseil des collectivités territoriales, au Conseil économique, social et culturel, tient régulièrement ses sessions et repose sur des conseils de base. C’est dire qu’il est légitime. En d’autres termes, c’est le HCME qui est l’interlocuteur privilégié de l’Etat Malien. Parler au nom des Maliens de l’extérieur donc sans être président du HCME ou être mandaté par lui, c’est de l’imposture».

Une levée de boucliers s’en était suivie à l’intérieur comme à l’extérieur pour fustiger ce discours d’un ministre qui, plutôt que de se mettre au dessus de la mêlée, a choisi de s’aligner dans un camp contre les autres. Quelques jours plus tard, il sera amené à s’expliquer sur ses propos lors d’une rencontre avec le Bureau du conseil de base des Maliens de Côte d’Ivoire.

Le mardi 16 août 2016, dans la salle de conférence de l’ambassade du Mali à Abidjan, un participant lui a demandé les raisons pour lesquelles il avait traité les responsables du Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM) d’« imposteurs ». Visiblement très gêné, il a répondu qu’il n’avait jamais nié la légitimité du CSDM. Et d’ajouter même qu’il est à la disposition de tous les Maliens et souhaite travailler avec toutes les associations qui œuvrent pour le confort des Maliens de l’étranger.

Mais ses efforts d’équilibre trahissent sa position réelle puisqu’il dira qu’il voulait plutôt dire qu’en dehors de Habib Sylla (actuel président du HCME), « lorsque quelqu’un prétend parler au nom des Maliens de l’extérieur, c’est de l’imposture ».

En clair, le discours n’a pas évolué et le ministre se perd de plus en plus dans des contradictions qui auraient pu être évitées s’il avait adopté le devoir d’équidistance vis-à-vis de tous ses compatriotes. C’est un fait, tous les Maliens de l’extérieur ne se reconnaissent pas dans le HCME. Le ministre a pu s’en rendre compte par lui-même pendant son périple ivoirien.

Toutes les localités visitées par sa délégation, du 13 au 15 août 2016 dans la juridiction consulaire de Bouaké en Côte d’Ivoire sont gérées par les Amicales de Maliens qui ne sont autres que des démembrements de la Coordination des amicales des Maliens en Côte d’Ivoire (Arrêté n°154 /INT/AAT/DG du 22 juin 1999).

Ladite coordination a adhéré au Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM) ainsi que d’autres associations maliennes à caractère régional ou professionnel, en Côte d’Ivoire et ailleurs.

Le CSDM, l’autre faitière, s’exprime au nom de nombreux Maliens établis à l’extérieur qui le reconnaissent et adhérent à ses textes. Il a fait le pari de trouver des solutions aux préoccupations des membres dans les différents pays d’accueil et il faut bien lui reconnaitre toute sa légitimité. Le CSDM compte des hommes et des femmes maliens qui se sont illustrés dans la promotion des associations de Maliens à l’extérieur. Ils disent avoir créé le CSDM parce que le HCME peine à atteindre ses objectifs et refuse toute reforme susceptible de lever les blocages.

Par ailleurs, la gestion du HCME présente des insuffisances qui entravent son fonctionnement efficient en raison des modestes moyens matériels, financiers et humains et des nombreuses querelles politiciennes, de groupes et de leadership . A titre d’exemples, la permanence qui est le centre névralgique du HCME devait être tenue par un cadre de l’administration proposé par le ministre de tutelle au président du HCME.

Ce qui signifie que, de façon spécifique, le secrétariat permanent doit revenir à un cadre ayant une expérience probante de gestion administrative. Cela n’a jamais été effectif, et, hier comme aujourd’hui, c’est le clanisme qui y fait la loi. C’est pourquoi, cette permanence n’a toujours été assurée que par des ressortissants d’une seule région.

La non-disposition de données statistiques fiables sur les Maliens de l’extérieur, la non-reconnaissance de la carte consulaire en Côte d’ Ivoire, la reprise, sans délai, du Ravec pour la grande majorité des Maliens de Côte d’Ivoire et la libération de 23 Maliens à Abidjan depuis l’attaque terroriste de Grand Bassam, constituent des défis qui attendent des solutions qui ne viennent toujours pas. Sans oublier l’indemnisation des centaines de Maliens victimes de la crise ivoirienne, les problèmes fonciers et ceux récurrents entre éleveurs peulhs maliens et planteurs autochtones des régions du Nord de la Côte d’Ivoire, le racket des voyageurs à la frontière Mali-Côte d’Ivoire, etc. …

 

La rédaction 

 

 

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Sécurité routière : « Le taux d’accident a chuté de façon considérable» dixit M. Mamadou Siriki KONATE, Directeur Général de l’ANASER

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Dans une interview, le directeur général de l’Agence nationale de sécurité routière (ANSER), Mamadou Siriki KONATE nous parle de sa structure, ses actions et les difficultés auxquelles l’agence est confrontée aujourd’hui. L’ANASER a été crée en Février 2009 pour lutter contre l’insécurité routière à travers le pays

Mamadou Sidiki KONATE directeur general ANASER chef escadron

Nouvelle expression : Quelles sont vos relations avec les autres structures en charge des questions de la sécurité routière ?

Mamadou Siriki KONATE : La question de sécurité routière est une question transversale, parce qu’elle touche tous les secteurs. On ne peut pas parler de la sécurité routière sans parler des éléments qui le composent. On parle de la sécurité routière lorsqu’il y a des accidents. Un accident demande forcement l’implication de plusieurs éléments.

Les trois éléments sont : l’homme, le véhicule et la route. Lorsqu’il y a un disfonctionnement entre ces trois éléments, il y a un risque d’accident. C’est ce qui fait qu’on ne peut pas parler de route sans parler des moyens de transport. Donc l’ANASER travaille en étroite collaboration avec toutes les structures liées aux transports et à la  route.

Nouvelle expression : Quels moyens avez-vous pour combattre le transport mixte ?

Mamadou Siriki KONATE : C’est vrai, c’est une pratique qui existe au Mali et il faut la combattre. Généralement, les accidents du transport mixte sont très graves  et ce que les gens ne savent pas c’est que la plupart  des tués enregistrés lors d’accidents sont dus aux projections de leurs propres  bagages.

Il faut comprendre que l’ANASER n’est pas restée en marge de cette situation parce que c’est un danger en terme de sécurité routière que nous avons identifié depuis longtemps. C’est surtout les zones de production agricole qui connaissent cette  pratique de transport mixte.

Pour cela, l’ANASER ne travaille pas toute seule, on a des partenaires qui sont des associations et des ONG. Dans beaucoup de villages actuellement, certains jeunes sont réunis en associations ou en clubs pour véhiculer les messages de sensibilisation.

Nous leur fournissons de bonnes informations pour qu’ils puissent véhiculer au près des camionneurs  et des forains qui pratiquent ce genre de transport. En dehors de ces associations et clubs, nous avons aussi la presse car le meilleur moyen pour sensibiliser la population c’est la presse.

Il faut comprendre que l’ANASER n’est pas seulement Bamako, on a des antennes régionales à Kayes, Sikasso et Ségou.

D’après les analyses de l’Organisation Mondiale de la santé, les accidents de la circulation routière constituent la troisième cause de mortalité des bras valides âgés de 39 à 45 ans. Donc c’est une pratique qu’il faut combattre à tout prix.

Nouvelle expression : Y a-t-il une sanction pénale contre le transport mixte ?

Mamadou Siriki KONATE : A la date d’aujourd’hui, il n’y a pas de sanction contre le transport mixte,  mais à l’heure actuelle, le code de la route est en phase de relecture. Les textes se trouvent au niveau de l’Assemblée Nationale et si cette loi est votée, cette pratique sera formellement interdite et les contrevenants seront sanctionnés.

Nouvelle expression : Quelle appréciation faites-vous du taux d’accident depuis la création de votre structure ? 

Mamadou Siriki KONATE : Le taux d’accident a chuté de façon considérable et cela grâce à la presse et la société civile à travers leur message de sensibilisation. En 2009, compte tenu de l’ampleur des questions de la sécurité routière, une rencontre internationale s’est tenue en Russie.

Au cours de cette rencontre, l’une des recommandations a été de décréter une décennie pour les Nations Unies en se prononçant sur les questions de la sécurité routière. C’est ainsi que les Nations Unies ont décréter la décennie 2011-2020 comme décennie d’action  de sécurité routière. Cette décennie d’action consistait de la part de tous les pays à ramener le chiffre des victimes (tués, blessés) en dessous de la barre de 7500.

Notre pays n’est pas resté en marge de cette décennie. En 2011, le Mali avait plus de 12 milles victimes. Quand les Nations unies ont convoqué les pays concernés pour faire un bilan de l’étape d’avancement en 2015, les victimes du Mali ne dépassaient pas les 8000.  Ce qui veut dire que beaucoup d’efforts ont été faits. Avec l’implication de tout le monde, je crois que nous pourrons atteindre l’objectif fixé par les Nations Unies qui est descendre en dessous de la barre de 7500 en 2020.

Nouvelle expression : Quelles sont les difficultés auxquelles l’Agence est confrontée ?

Mamadou Siriki KONATE : Les difficultés auxquelles nous sommes confrontés est prioritairement une question de compréhension de la part des usagers de la route. Notre mission consiste à parler de la sécurité routière partout et à tout le monde pour qu’il puisse avoir un comportement positif sur la route. Cette compréhension s’analyse sous plusieurs angles. Le premier  est l’inobservation des règles de la sécurité routière.

Cette inobservation des règles de la sécurité routière résulte de l’homme. Lorsqu’on observe actuellement la circulation on se rend compte que la plupart sont des engins à  deux roues et la plupart des conducteurs de ces engins à deux roues sont des jeunes et rares sont ces jeunes qui se sont donnés la peine d’aller prendre un permis de conduis.

Les gens doivent savoir que pour conduire une moto djakarta,  il faut un permis de conduis. Et on ne peut pas obtenir un permis sans connaitre les éléments essentiels de la sécurité routière. Ce qu’il faut aussi savoir c’est que pour conduire une moto djakarta, il faut avoir    16 ans révolus selon le code de la route. On voit tous les enfants de 12-13 ans conduire les motos à longueur de journée. Ceci ne relève  pas seulement de l’ANASER, mais de tout le monde surtout les chefs de familles.

Si tous les usagers respectaient le code de la route, je pense que l’ANASER aura moins de difficultés. Nous avons aussi l’incivisme de certains conducteurs. Il vrai que certains usagers ignorent les aspects du code de la route, mais ceux qui maîtrisent parfaitement le code se permettent de faire certains comportements sur la route. Chacun doit  comprendre que le respect des lois et règlements de son pays est un devoir civique.

Bref, les difficultés que nous rencontrons c’est l’incompréhension des aspects de la sécurité routière et l’incivisme de certains usagers. Mais cela est pour nous une source de motivation parce que tant tous les maliens n’ont pas compris l’importance de la sécurité routière nous n’allons pas baisser les bras.

Nouvelle expression : Avez-vous un dernier appel à lancé ?

Mamadou Siriki KONATE : Mon premier appel est un appel de la prudence à l’endroit de tous les usagers. Qu’on connait les codes de la route ou pas, je demande à tous les usagers d’être prudents dans la  circulation. Mon deuxième appel consiste à demander à tous les usagers d’être courtois car la discourtoisie est une source d’insécurité routière.

En plus de la courtoisie, je demande aux usagers d’être tolérants. La tolérance est un élément essentiel dans la circulation. Elle permet d’éviter des accidents. Je demande aussi aux piétons d’utiliser les endroits qui sont réservés à leur passage.

J’adresse mon dernier appel aux conducteurs de véhicules. Je l’invite à effecteur les visites régulièrement, c’est la seule façon de savoir si les véhicules sont en bon état. La mise en circulation des véhicules en bon état peut sauver des vies.

Propos recueillis par Bréhima Sangaré, Stagiaire

Source: Nouvelle Expression

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Sécurité autour du sommet France-Afrique : La direction générale de la gendarmerie sort la grande artillerie

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Bamako abrite du 13 au 14 janvier 2017 le 27eme sommet Afrique-France. Pour mieux sécuriser ce grand événement international qui verra la participation des dizaines de chefs d’Etat, la direction générale de la gendarmerie nationale entend mettre en place un dispositif sécuritaire sans précédant. Il s’agit d’une ceinture de sécurité pour renforcer la sécurité à Bamako et dans ses banlieues.

armée malienne soldat militaire fama defile gendarmerie nationale

L’organisation du sommet France-Afrique est une volonté politique des plus hautes autorités du Mali dont le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita.

Au total entre 2000 à 3000 personnes dont 35 chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus à Bamako. Le bon déroulement du sommet passe forcement par un bon dispositif sécuritaire autour des hôtes.

La gendarmerie étant un élément essentiel dans le dispositif sécuritaire de notre pays,  n’entend pas rester en marge de la rencontre. Le Colonel-Major Satigui Moro Sidibé et ses hommes veulent quadriller  la ville de Bamako pour empêcher toute incursion des terroristes durant le sommet et mettre hors état de nuire les bandits dans la ville de Bamako. L’intérieur du pays sera également concerné par le dispositif prévu à cet effet.

Pour ce faire, la direction générale  de la gendarmerie nationale a déjà élaboré des projets à court et à moyen terme.  A moyens terme, il est prévu à l’intérieur du pays, la création d’une 3eme compagnie de brigade fluviale à Tenenkou, qui prendra en charge Youwarou afin de contrôler le mouvement des individus mal intentionnés sur le fleuve et pour assurer la sécurité des populations. La création d’une brigade de gendarmerie à Gao est également prévue. Celle-ci inclura les régions de Ménaka et de Kidal. Une brigade est en outre prévue à Kayes et a Nioro.

A cour terme, il est aussi prévu l’érection de l’actuel peloton d’intervention de la gendarmerie nationale en Groupement spécial de gendarmerie nationale, l’érection de l’actuelle compagnie des transports aériens en Mouvement de transport aérien de la gendarmerie nationale avec comme composante : une compagnie spéciale et de deux escadrons.  Des brigades territoriales seront crées  à Ouinzinbougou, à Dialakorodji, à Safo, à Moribabougou Droit, à Sénou, a Moutougoula, à N’Golobougou et à Sanankoroba.

Pour le renforcement des capacités des gendarmes en renseignements et informations, la directeur a annoncé  la création prochaine des FORSAT  au niveau de chaque unité (Gendarmerie, Garde, police)  qui  sera une grande  innovation majeure : «  Notre souhait est de capturer l’ennemi, vivant. La doctrine des FORSAT est de neutraliser au cas. On ne le tue que lorsque sa capacité de nuisance devient une réalité ».  Il a aussi noté  que les   antennes régionales de la gendarmerie  seront bientôt dotées  d’une direction de transmission.

Le dispositif de sécurité sera également renforcé sur l’axe Bamako – Sikasso et l’axe Bamako – Ségou notamment au niveau de la Faya et  l’école de la gendarmerie sera délocalisée bientôt quelque part sur la rive droite. Plus de 500 garde-corps seront formés pour protéger les délégations lors du sommet.

Yaddo

Source: Nouvelle Expression

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