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Trump malade du coronavirus : ce que l’on sait

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Le président américain Donald Trump, qui a longtemps minimisé la dangerosité du coronavirus, a annoncé avoir été testé positif au Covid-19 et s’est rendu vendredi dans un hôpital de la banlieue de Washington: voici ce que l’on sait de cette infection, qui bouleverse la campagne présidentielle.

 

La situation, ce samedi

Donald Trump et son épouse Melania ont été testés positifs au Covid-19 dans la nuit de jeudi à vendredi. Dans la foulée, le président américain a annoncé sur Twitter : “Ce soir, la Première dame et moi-même avons été testés positifs au Covid-19. Nous allons entamer notre quarantaine et le processus de rétablissement immédiatement. Nous nous en sortirons ENSEMBLE!”.

Vendredi matin, Donald Trump a fait savoir qu’il continuerait à exercer ses fonctions depuis la Maison Blanche. Le médecin du président a assuré qu’il allait “bien”. Mais en fin de journée vendredi, Donald Trump a été admis dans un hôpital de la banlieue de Washington “pour quelques jours”, a annoncé la Maison Blanche. “Dans un souci d’extrême prudence, et sur recommandation de son médecin et d’experts médicaux, le président travaillera depuis les bureaux présidentiels à (l’hôpital) Walter Reed ces prochains jours”, a déclaré sa porte-parole Kayleigh McEnany.

A-t-il des symptômes?

Le président a dit penser aller “très bien” dans une courte vidéo, diffusée au moment où il arrivait à l’hôpital militaire Walter Reed à Bethesda. “Je veux remercier tout le monde pour l’incroyable soutien (…). Je pense que je vais très bien, mais nous allons nous assurer que les choses se passent bien”, dit-il dans ce message. La Première dame, Melania Trump, a confirmé qu’elle présentait également des symptômes légers mais a assuré qu’elle se sentait “globalement bien”.

Son chef de cabinet Mark Meadows avait déclaré vendredi matin que le milliardaire présentait des “symptômes légers” mais qu’il gardait “bon moral“. “Le président Trump conserve un bon moral, présente des symptômes légers, et a travaillé durant la journée”, a répété sa porte-parole. Mais selon le New York Times, Donald Trump se serait montré très fatigué jeudi pendant sa levée de fonds et se serait endormi mercredi au retour de son meeting dans le Minnesota. Selon Jim Acosta, correspondant à la Maison Blanche de CNN, il y a de quoi s’inquiéter : Trump serait toujours très fatigué, épuisé, et aurait du mal à respirer. “C’est sérieux”, a confié la source du journaliste, un conseiller de Trump.

En mai, le président a révélé prendre de l’hydroxychloroquine, un médicament contre le paludisme, à titre préventif contre le coronavirus, un traitement non recommandé par les services de santé américains. Le président aime vanter sa vigueur et sa force physique, lui qui multiplie les déplacements de campagne, souvent longs et éprouvants dans un pays de près de 10 millions de km². Mais il n’en reste pas moins un homme de 74 ans, cliniquement obèse.

Comment l’a-t-il contracté ?

Le milliardaire républicain a annoncé jeudi soir que sa femme et lui avaient été testés après le résultat positif du test d’une proche collaboratrice, Hope Hicks. Quelques heures plus tard, son propre résultat est revenu positif. Cela ne signifie pas pour autant que Hope Hicks lui a transmis le virus, la conseillère ayant peut-être eu une période d’incubation plus rapide. La Maison Blanche a annoncé procéder au suivi des cas contacts, pour déterminer avec qui les personnes positives au sein de l’exécutif avaient été en relation.

En plus des Trump et de Hope Hicks, un sénateur républicain, Mike Lee, et le président de la prestigieuse université de Notre Dame ont annoncé vendredi être positifs au Covid-19. Ces deux derniers se trouvaient samedi à la Maison Blanche pour la présentation de la juge Amy Coney Barrett, nommée à la Cour suprême par Donald Trump. La cérémonie s’est tenue en plein air, mais les invités ne portaient pas de masque et ne respectaient pas les règles de distanciation physique.

Le président se fait tester régulièrement, mais lui et son entourage se déplacent souvent sans masque. Son fils Barron, qui vit avec ses parents à la Maison Blanche, a pour sa part été testé négatif, tout comme le vice-président Mike Pence et son épouse. Hope Hicks était à bord de l’avion présidentiel Air Force One avec Donald Trump lorsqu’il s’est rendu mardi dans l’Ohio pour participer au débat face à Joe Biden. Elle a également voyagé avec lui mercredi lorsqu’il a effectué un déplacement dans le Minnesota pour un meeting de campagne. Donald Trump s’est également rendu jeudi dans le New Jersey pour une levée de fonds, mais il n’a pas pris la parole publiquement.

Quelle suite pour la campagne ?

Tout dépendra de la gravité de ses symptômes. Mais à 32 jours de l’élection, le temps presse. Si sa santé ne se détériore pas, M. Trump pourra reprendre les meetings d’ici deux semaines, une fois sa quarantaine effectuée. La Maison Blanche a logiquement annoncé que tous les évènements de campagne du républicain seraient pour l’instant “virtuels” ou “repoussés”.

Côte démocrate, Joe Biden, qui a été testé négatif vendredi, trois jours après le débat entre les deux hommes, a annoncé continuer sa campagne, après avoir rappelé à son adversaire l’importance du masque et lui avoir souhaité un prompt rétablissement.

Les messages de soutien affluent du monde entier

Le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden a souhaité vendredi un “prompt rétablissement” à Donald et Melania Trump. Jill Biden, son épouse “et moi envoyons nos pensées au président Trump et à la Première dame Melania Trump pour un prompt rétablissement”, a tweeté l’ancien vice-président américain, âgé de 77 ans. “Nous continuerons à prier pour la santé et la sécurité du président et de sa famille”.

Barack Obama a lui aussi adressé ses “meilleurs voeux” de rétablissement à son successeur. “Bien que nous soyons au milieu d’un grand combat politique, et nous prenons cela très au sérieux, nous voulons aussi adresser nos meilleurs voeux au président des Etats-Unis (et à) la Première dame”, a déclaré l’ex-président américain, parlant aussi au nom de son épouse Michelle.

Le président russe Vladimir Poutine s’est dit vendredi “convaincu que votre vitalité naturelle, votre vigueur d’âme et votre optimisme vous aideront à vaincre ce dangereux virus” dans un télégramme adressé à son homologue américain, selon un communiqué du Kremlin.

Le président français Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont adressé deux messages en anglais d’”amitié” au couple Trump et leur ont souhaité “un prompt rétablissement”. “Restez fort”, conclut le mot d’Emmanuel Macron à Donald Trump.

“J’adresse tous mes meilleurs voeux à Donald et Melania Trump”, a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel citée dans un bref tweet par son porte-parole.

Le président chinois Xi Jinping et son épouse Peng Liyuan ont exprimé leur sympathie à Donald Trump ainsi qu’à la Première dame Melania et ont écrit dans un message : “Nous espérons que vous vous rétablirez rapidement”.

Le patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus, dont l’organisation a été accusée par le président américain d’incompétence dans sa gestion de la pandémie, a également tweeté ses “meilleurs vœux de complet et prompt rétablissement” au couple présidentiel. En avril, M. Trump, critiqué aux Etats-Unis pour sa gestion de la crise, s’était livré à une attaque en règle contre l’OMS, l’accusant d’être trop proche de la Chine, où l’épidémie a démarré, d’avoir tardé à alerter sur les dangers de la maladie, et a entamé les procédures pour se retirer de l’organisation, dont Washington est le principal contributeur.

Charles Michel, président du Conseil européen, institution représentant les Etats membres de l’UE, a été le premier à réagir vendredi matin, souhaitant sobrement sur Twitter un “prompt rétablissement” au président américain.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson, lui-même gravement atteint par le coronavirus et hospitalisé en soins intensifs en avril, qui a envoyé ses “meilleurs vœux au président Trump et à la Première dame”.

Le leader nord-coréen Kim Jong Un a déclaré “espérer sincèrement qu’ils se rétabliront le plus tôt possible. Il espère qu’ils surmonteront cela. Il leur a envoyé des salutations chaleureuses”, selon l’agence de presse d’Etat KCNA. Selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, c’est la première fois que M. Kim envoie de tels voeux à un dirigeant testé positif au Covid-19. “Avec tout le peuple de la République de Corée, mon épouse et moi vous souhaitons, à vous et à la Première dame, un rétablissement rapide”, a également déclaré le président sud-coréen Moon Jae-in. “Nous adressons nos encouragements et notre soutien à votre famille et au peuple des Etats-Unis d’Amérique”, a dit M. Moon.

Le président brésilien, Jair Bolsonaro, a lui aussi souhaité “un rétablissement rapide” à M. Trump et à son épouse. “Avec la foi en Dieu, vous serez vite rétabli, et votre direction du pays et votre campagne de réélection ne seront pas affectées”, a déclaré cet indéfectible allié du président Trump. “Vous vaincrez et vous serez plus fort, pour le bien des Etats-Unis et du monde”.

De bons vœux de rétablissement sont également venus, entre autres, des Premiers ministres néerlandais Mark Rutte, autrichien Sebastian Kurz, canadien Justin Trudeau, japonais Yoshihide Suga, indien Narendra Modi et israélien Benjamin Netanyahu, et des présidents mexicain Andres Manuel Lopez Obrador, colombien Ivan Duque, argentin Alberto Fernandez, salvadorien Nayib Bukele, polonais Andrzej Duda, égyptien Abdel Fattah al-Sissi et zimbabwéen Emmerson Mnangagwa. Le roi Abdallah II de Jordanie a souhaité au couple présidentiel “un rétablissement rapide et complet” dans un tweet. Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres et celui de l’Otan Jens Stoltenberg ont eux aussi envoyé leurs vœux de bon rétablissement au président américain.

AFP


Mali : Le Vice-président rencontre la chaîne du commandement militaire

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Le vice-président de la transition, le colonel Assimi Goita accompagné de ses propres collaborateurs a rencontré hier vendredi, l’ensemble des chefs d’état-major et directeurs de services des armées. C’était à la faveur d’une visite de travail qu’il a effectuée au ministère de la Défense et des anciens Combattants.

 

A l’issue de la rencontre qui a duré plus de trois heures d’horloge, le colonel Goïta a confié à la presse qu’en sa qualité de Vice-président de la transition chargé des questions de défenses et de sécurité, il est de son devoir « d’échanger avec les responsables de la défense ».

« Tout d’abord leur féliciter et les encourager au nom du président de la transition Bah N’daw pour les efforts qu’ils déploient tous les jours pour apporter la sécurité au théâtre des opérations. Je suis également venu leur notifier le soutien total du Chef de l’État, nécessaire pour la victoire », a déclaré l’officier supérieur.

Selon lui, un autre de ses devoir était de venir discuter avec les responsables de la défense pour connaître les difficultés auxquelles ceux-ci sont confrontés dans l’exécution de leurs missions sur le terrain. Il s’agit pour lui de faire en sorte « qu’ensemble dans les jours à venir nous puissions trouver des solutions pouvant faciliter la victoire que le président nous a demandée », a-t-il indiqué.

En outre, le vice-président a invité l’ensemble des populations du Nord au Sud à soutenir les forces de défense et de sécurité. « Sans soutien on ne peut gagner cette guerre contre le terrorisme. Nous avons besoin du soutien de la population », a-t-il invité.

Par ailleurs, le colonel Goïta a mis l’occasion à profit pour féliciter et encourager les partenaires du Mali ( la force Barkhane, la Minusma, le G5 Sahel, la force Takuba…), qui travaillent avec les nôtres nuit et jour pour apporter la sécurité et la paix au profit de la population malienne. Tous en rappelant l’importance des défis ainsi que le niveau élevé des attentes, le visiteur de marque a invité ses interlocuteurs à la persévérance.

Il convient de rappeler que cette rencontre avec les responsables de la défense intervient quelques jours après une première tenue mercredi dernier avec les différents responsables de la sécurité. Au cours de la quelle, colonel Assimi Goita a promis les efforts nécessaires à la l’amélioration de la sécurité à Bamako et ses environs ainsi que sur le reste du territoire national.

A. TRAORÉ

Source : L’ESSOR

Les expatriés maliens : Hamari Traoré « C’était logique de prolonger à Rennes »

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Le latéral droit Hamari Traoré (28 ans) a prolongé début septembre de deux ans son contrat au Stade Rennais, avec lequel il est désormais lié jusqu’en juin 2023. L’international malien explique son choix de rester en Bretagne plutôt que rejoindre Séville, où le Betis rêvait de l’enrôler.

 

En conférence de presse, vendredi 2 octobre 2020, Hamari Traoré est revenu sur l’intérêt du Betis, Séville, un club espagnol : Sincèrement, il y a eu des contacts très avancés avec le Betis, mais je n’ai jamais pris la décision définitive de quitter Rennes. J’ai consulté ma famille, mon conseiller. Je suis quelqu’un qui réfléchit beaucoup, qui essaye de voir les choses du bon côté.

 La décision de rester à Rennes a été tout à fait logique parce que je suis dans un cadre que je connais bien, où on me fait confiance. Je suis dans une famille. Aujourd’hui, j’ai grandi humainement et sportivement, je suis un autre joueur. Le Stade Rennais grandit aussi et dans ma tête, je pense que le choix de prolonger était déjà fait depuis longtemps, finalement.

« Le Betis reste un gros club espagnol, mais quand tu vois la dimension qu’est en train de prendre Rennes… »

Le latéral droit a ensuite argumenté, à propos de l’évolution d’attractivité du Stade Rennais par rapport à un club historique du football européen comme le Betis, que les Rouge et Noir avaient éliminé en seizièmes de finale de Ligue Europa en février 2019 (3-3, 1-3) : Le Betis, ça reste un gros club espagnol. Mais quand tu vois aujourd’hui la dimension qu’on est en train de prendre à Rennes et l’évolution du club depuis mon arrivée en 2016, c’est qu’il y a beaucoup de choses positives. 

Je pense qu’en prolongeant ici, je me situe dans la continuité. L’avenir, on verra, mais cette année je pense qu’il était logique de prolonger au Stade Rennais. Je vais pouvoir continuer à travailler, à progresser et à apporter ce que je sais faire, en essayant de gommer mes défauts. On travaille beaucoup sur cela avec le coach et le staff, pour que je sois encore meilleur. Je progresse sur mes défauts et j’essaye aussi d’améliorer mes points forts.

L’international malien s’était engagé avec le Stade Rennais en juin 2017 contre 2,5 M€ (environ 1,6 milliard de Fcfa)  de transfert et il retrouvera ce dimanche (15 h) son ancien club, Reims, en visite au Roazhon Park, au compte de la 6è journée du championnat de France.

Hamari Traoré est l’une des belles réussites du recrutement rennais de ces dernières années et début septembre, après de longues négociations, l’international malien a prolongé son contrat de deux ans. Le voilà désormais lié au SRFC jusqu’en 2023.

Source : L’ESSOR

Mali : Affrontements sanglants pour un site d’orpaillage

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Des affrontements ont fait quatre blessés samedi dernier dont deux cas graves et des dégâts matériels, dans le village de Bananso, à 67 km de Kadiolo, précisément dans la Commune de Fourou, dans le Sud du Mali, a appris l’AMAP.

 

Pour la propriété d’un site d’orpaillage, les jeunes du même village se sont affrontés, à coups de machettes, de fusils, de bâtons et autres objets tranchants. Il n’y a pas eu de perte en vies humaines, selon le bilan fourni par des sources sur place. Les blessés ont été évacués au centre de santé de Kadiolo et à l’hôpital de Sikasso.

Chacune des parties réclame la paternité de ce site d’orpaillage que la communauté villageoise exploitait, illégalement. Aujourd’hui, un quartier exige le droit exclusif de propriété du site. En réalité, la zone litigieuse est une propriété de la Société des mines d’or de Syama (SOMISSY SA). Donc son exploitation par quiconque est illégale.

Les services de sécurité de Kadiolo se contentent de rappeler que l’exploitation du site contesté a été suspendue par les pouvoirs publics. Avec l’arrivée de l’hivernage, le préfet a pris une décision pour la fermeture de tous les sites d’orpaillage du Cercle de Kadiolo.
Mais, les orpailleurs du village ont ignoré cette interdiction pour prendre le contrôle de la gestion du placer.

Les jeunes des quartiers de Watola et de Karamogola seraient à l’origine des tragiques événements du samedi dernier, Le groupe de jeunes Watola se serait rendu sur la partie du site qu’exploitent des jeunes de Karamogola, dans le but de les empêcher d’extraire le métal jaune. Ils auraient éteint, d’abord, la motopompe. Ce geste aurait donné le départ des accrochages entre les deux camps.

Aux dernières nouvelles, le calme est revenu sur le site. La gendarmerie de Kadiolo dépêchée sur les lieux est en train d’enquêter pour élucider la situation.

Le village de Banansso est considéré, aujourd’hui, comme un eldorado. De très nombreux habitants ont bâti fortune grâce au métal jaune. Les maisons en banco ont cédé la place à de luxueuses villas et des maisons à étages. De grosses motos et des voitures y circulent partout. Toute cette richesse provient du sous sol du village gorgé d’or.

Depuis, une farouche rivalité s’est installée entre les villageois et les quartiers, chacun réclamant le droit de propriété sur le site orifère. Dans un premier temps, l’exploitation se faisait par rotation des quartiers et les familles se partageaient les recettes.

Naby Issa OUATTARA (AMAP)

Source : L’ESSOR

Mali: Me Mountaga Tall rafraichit la mémoire de l’ex Première dame Adam Ba Konaré

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Madame Adam Ba Konaré : souvenez-vous….
Décidément certains ont la rancune tenace et ne sauront jamais se hisser à la place qui devrait être leur. Quel besoin l’ancienne première dame, Madame Adam Ba Konaré avait besoin de dire que le M5-RFP comprend « quelques partis politiques, modérément représentatifs en termes de mobilisation électorale pour la plupart d’entre eux ». Oui, je me sens visé et je suis, peut-être avec d’autres, effectivement visé.
Que dire de cette sortie pour le moins osée ? Je ne polémiquerai pas. Je me contenterai juste de rappeler très brièvement quelques faits incontestables.
I- Sur le caractère peu représentatif des partis politiques du M5-RFP :
1- En 1997 j’ai déposé une motion de censure contre leur gouvernement pour « incapacité à proposer à l’Assemblée nationale un cadre législatif approprié pour les élections » ; en d’autres termes pour planification de la fraude électorale. Le 25 février 1997, forte de sa majorité écrasante à l’Assemblée nationale, l’Adema a rejeté ladite motion de censure. Mais le message a été clairement entendu : 48 heures plus tard l’Assemblée nationale était dissoute pour mieux organiser la fraude. Et ce jour, IBK m’a clairement menacé, en direct à la télévision nationale qui retransmettait les débats « je ferai tout pour que Me Mountaga Tall ne revienne plus à l’Assemblée nationale ». Depuis et même avant, les élections au Mali n’ont été qu’une succession de farces électorales avec un seul et même bénéficiaire sous des appellations différentes.
2- L’élection, contre vents et marées s’est néanmoins tenue et a abouti à la plus grande débâcle électorale que le Mali n’ait jamais connue. Même la très docile Cour constitutionnelle de l’époque a été obligé d’annuler l’élection sur l’ensemble du territoire nationale pour fraudes massives et absence de listes électorales.
3- Pour tout couronner, il a fallu aller dans les caniveaux pour trouver un « candidat » pour accompagner le président sortant, le mari de Madame qui s’est tapé ses 97% de voix après nous avoir mis en prison. Qui dit mieux ?
Et on ose nous parler de représentativité en termes de mobilisation électorale !
II- Sur le Général Moussa Traoré
Ensuite Madame nous parle de « de nombreux acteurs du mouvement démocratique de mars 1991- sacrilège des sacrilèges- affluer vers Moussa Traoré, prendre conseil auprès de lui… ».
Ah bon ! Mais donc qui donc allait régulièrement voir le dictateur président du Nigéria de l’époque Sani Abacha avant et après la pendaison de Ken Saro-Wiwa écrivain et producteur nigérian, militant écologiste et récipiendaire du prix Nobel alternatif en 1994 ? Qui a bénéficié des dons et libéralités du même Abacha ? Qui a détourné les bateaux de pétrole qu’il a donnés au Mali ?
Voyez-vous Madame, l’Histoire s’accommode mal de mémoires sélectives.
III- Sur les funérailles nationales pour le Président Modibo Keita
Enfin elle ose écrire « Il reste maintenant à organiser des funérailles nationales pour le père de notre indépendance, Modibo Kéita. Puisse-ton m’entendre ». Certes il faut réhabiliter le président Modibo Keita. Mais pourquoi eux ne l’ont pas fait, pendant les dix (10) années passées au pouvoir à Koulouba ?
Trop c’est trop. Halte !
Me Mountaga TALL

« Il ne s’est jamais soucié de nous » : les services secrets de Trump brisent le silence.

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Après avoir été testé positif au Covid-19, le président américain Donald Trump reçoit un traitement au centre médical militaire Walter Reed. Plusieurs autres responsables de son entourage ont également contracté la maladie, y compris l’ancienne conseillère de la Maison Blanche Kellyanne Conway.

 

Selon le Washington Post, les agents des services secrets de la Maison Blanche, en particulier ceux qui travaillent près du président américain, ont exprimé leur plainte en privé des risques liés aux coronavirus auxquels ils ont été exposés ces derniers mois.

Toujours d’après le Washington Post les agents de sécurité affectés à travailler pour le président sur le terrain – y compris les rassemblements de campagne – n’ont pas été testés pour le SRAS-CoV-2 depuis fin août, bien qu’ils aient travaillé lors d’événements très peuplés, non socialement distants et pour la plupart sans masque.

« Il ne s’est jamais soucié de nous » , aurait déploré un agent.

Un autre membre du service de sécurité soutient: « Cette administration ne se soucie pas des services secrets. C’est tellement évident.”

Le président Trump a révélé vendredi que la première dame Melania et lui avaient contracté le coronavirus et avaient présenté des symptômes bénins. Plusieurs personnes de son entourage proche et ceux qui ont assisté à l’annonce du samedi 26 septembre d’Amy Coney Barret en tant que candidate à la Cour suprême ont été testés positifs pour le virus, y compris l’ancienne conseillère de la Maison Blanche Kellyanne Conway, les sénateurs républicains Mike Lee pour l’Utah et Thom Tillis pour la Caroline du Nord, et le président de l’Université de Notre-Dame, John Jenkins.

Source : Le soleil

Mali: IBA ONE a rendu visite à Sidiki DIABATE en prison

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Urgent : L’artiste aaujourd’hui samedi 03 octobre à partir de 11h durant une demi heure IBA ONE a pu consoler Sidiki DIABATE dans cette période tragique qu’il traverse.

 

Iba one a effectué cette visite hors de la caméra ni la presse
Nous saluons cet acte humble de sa part
Vive le Mali

Source :  Djeliba 24

Des institutions de transition toujours plus fragiles et illégitimes

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Le décret n° 2020-0072/PT-RM qui vient d’être publié le 1er octobre 2020 aurait dû garantir la viabilité juridique du nouveau régime malien en promulguant au Journal officiel la charte de la Transition, qui date du 12 septembre dernier. Pourtant, le gouvernement des militaires est toujours inconstitutionnel.

 

Un pouvoir exécutif illégitime

En premier lieu, la publication du texte intervient six jours après que le président et le vice-président de la Transition ont prêté serment, de sorte que, juridiquement, l’investiture du chef de l’État et de son « second » ne peut être entérinée, pas plus, d’ailleurs, que la nomination du premier ministre.

Un pouvoir exécutif déséquilibré

Reconnaissons toutefois que la création du poste de vice-président ne s’oppose en rien au droit. Toutefois, en matière politique, la répartition des pouvoirs entre les détenteurs du pouvoir exécutif est toujours inégalitaire dans la dernière version de la charte de la Transition.

Une révision de la charte inconstitutionnelle

Ensuite, la charte a été révisée au mépris de la procédure prévue à l’article 18 puisque les membres du Conseil national de la Transition ne se sont pas prononcés pour son adoption… sans doute parce qu’ils ne sont toujours pas désignés ! Du point de vue du droit, la situation est donc extravagante et pourrait même confiner au cynisme, car Bah N’Daw et Assimi Goïta, conformément à l’article 10 de la charte, ont juré « devant Dieu et le peuple malien de préserver en toute fidélité le régime républicain, de respecter et de faire respecter la Constitution, la charte de la Transition et la Loi ». Alors sur qui le peuple malien peut-il compter ? Sur un président, un vice-président et un premier ministre à la légitimé nulle ? Certainement pas sur la Cour constitutionnelle, qui s’est montrée pour le moins passive.

L’inertie de la Cour constitutionnelle

La Cour constitutionnelle aurait dû activer pour la première fois l’auto-saisine visant à invalider l’investiture du président et du vice-président de la Transition, la charte n’ayant pas été publiée. C’était le seul moyen d’assurer la continuité de l’État et la légalité constitutionnelle. Ajoutons qu’elle aurait pu se référer à la loi fondamentale de 1992, puisque la Constitution demeure toujours la norme suprême tant qu’elle n’est pas suspendue.

Balla CISSÉ, docteur en droit public de l’université Sorbonne-Paris-Nord et diplômé en administration électorale de l’Université Paris1 Panthéon-Sorbonne


Africa’s 50 Digital Champions 2020 : Mohamed Kagnassy parmi les 50 personnalités qui font bouger le continent !

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Mohamed Kagnassy vient d’être primé à Accra (Ghana) parmi les cinquante personnalités qui font le développement de l’Afrique. C’était lors de l’édition 2020 de « Africa’s 50 Digital Champions » qui célèbre les hommes d’affaires, opérateurs économiques et chercheurs qui ont beaucoup contribué à la promotion du numérique en Afrique.

 

Cette consécration salue l’engagement de cet expert en développement rural, PDG de la société West Wind SA, qui a fait de l’innovation la clé de réussite du monde rural africain.

Ainsi, à travers la plateforme digitale « Kobiri » qu’il a conçue, Mohamed Kagnassy participe au développement économique et social du monde paysan avec des services de vente d’intrants, de semences, de produits vétérinaires, de location de matériel.

Des drones, des tracteurs autonomes, des caméras et des machines de traite connectées sont aussi mis à contribution pour optimiser le travail des agriculteurs.

Notons qu’«Africa’s 50 Digital Champions» s’inscrit dans le cadre d’Africa Digital Festival organisé par la Digital Foundation Africa. La liste annuelle a été bien étudiée et repérée par un jury de sélection d’individus en public et en coulisses. Lesquels contribuent énormément à l’Afrique numérique. Des innovateurs sélectionnés, des acteurs du changement sont connus comme les champions du numérique représentant leur pays.

Les lauréats sont issus de plusieurs secteurs d’activités qui boostent aujourd’hui le développement du continent à travers la Finance numérique, la santé, l’agriculture, le tourisme, l’intelligence artificielle, l’internet des objets, la Gouvernance et l’investissement.

Abdoulaye OUATTARA / afrikinfos-mali

Mali : l’élaboration d’une charte sur l’emploi des personnes vivant avec handicap

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Le secrétaire général du ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle, Drissa GUINDO, a présidé ce vendredi 2 octobre 2020, la cérémonie d’ouverture des travaux de la journée de Plaidoyer sur l’emploi et l’auto-emploi des personnes handicapées en vue la mise en place d’une charte de collaboration pour l’inclusion des personnes handicapées dans les différentes stratégies d’emploi au Mali.

 

C’était au siège de la Fédération malienne des personnes handicapées (FEMAPH) à Bakaribougou, en présence de la représentante du ministère de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, Kouyaté Fanta KAMISSOKO ; de la présidente de la FEMAPH, Mme DJIKINE Hatouma GAKOU ; du Directeur national de l’Emploi, Chébane Mohamed.

Initiée par la FEMAPH en collaboration avec le Programme Voice-Mali, cette rencontre a regroupé les représentants des services techniques de l’emploi et de la formation professionnelle ; les représentant du patronat ; les présidents et des associations membres de la FEMAPH.

Selon l’OMS et la Banque Mondiale, les personnes handicapées sont estimées à 15,5%, environ 2 247 000 au Mali. Cette frange importante de la population fait face à des barrières institutionnelles, économiques, sociales et environnementales qui méritent d’être solutionnées pour leur intégration dans la société.

Au Mali, la problématique du handicap et ses effets socio-économiques constitue un des enjeux importants de développement pour le pays. Selon les initiateurs de cette rencontre, les personnes vivant avec un handicap souffrent d’un environnement matériel et économique socioculturel discriminatoire qui ne leur est pas favorable.

Ainsi, ces personnes ont, du fait de leur handicap, un accès difficile aux services sociaux de base notamment l’éducation, la santé, l’eau la formation professionnelle, l’emploi, le crédit etc. Cette exclusion est encore plus importante pour lesfemmeshandicapées.

Aussi, les préjugés défavorables à l’encontre des personnes vivant avec un handicap ont pour conséquence, non seulement de les exclure de la société, mais et surtout de renforcer leur isolement en niant leurs capacités ou leurs compétences.

Dans son mot de bienvenue, Mme DJIKINE Hatouma GAKOU, a souligné que cette journée d’échanges avec les acteurs stratégiques et majeurs de l’Emploi au Mali,est une belle opportunité pour la FEMAPH d’attirer l’attention des décideurs sur la problématique de l’emploi des Personnes vivant avec un handicap.

Elle a rappelé que le Mali a signé et ratifié la Convention Internationale relative aux droits des personnes handicapées depuis 2008, la Convention N° 159 du BIT sur la Réadaptation Professionnelle et l’Emploi des personnes handicapées. « Notre pays dispose d’une Loi N° 2018-027 du 12 juin 2018 relative aux Droits des Personnes Vivant avec un Handicap », ajoute-t-elle.

A l’ouverture des travaux, le secrétaire général, Drissa GUINDO, a souligné que cette rencontre se veut un espace de contact afin de réfléchir sur l’emploi et l’auto-emploi des personnes handicapées en vue de la mise en place d’une charte de collaboration pour leur inclusion dans les différentes stratégies d’emploi au Mali. Selon lui, la mise en place d’un tel dispositif s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion.

Abdoulaye OUATTARA

Afrikinfos-mali

Mali : une transition au milieu du gué

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ACTU. Le processus de transition au Mali est bien en marche mais le clair-obscur de la charte de la transition à propos de l’intérim en cas d’empêchement du président est source de fortes interrogations.

 

Après la désignation d’un Président civil, Bah N’Daw à la tête du pays et d’un Premier ministre civil, Moctar Ouane, le Mali est entré de plein pied dans la transition en publiant, jeudi 1er octobre, la charte qui va organiser la transition des 18 prochains mois. Dans le texte final, l’épineuse question du remplacement du président intérimaire n’est plus mentionnée alors qu’elle cristalise les tensions dans le pays depuis plusieurs jours. En réalité celui qui est directement visé est le colonel Assimi Goïta. S’il était question qu’il puisse remplacer le président dans la transition qui vient de s’ouvrir en cas d’empêchement de ce dernier, le sujet a été évacué. Ce geste, s’il en est un, sera t-il la clé pour lever définitivement les sanctions qui pèsent contre le Mali ? Le débat a secoué le Mali ces derniers jours. Dans tous les cas, le représentant de la Cédéao au Mali, Hamidou Boly, a indiqué que les sanctions pourraient être levées rapidement, « parce qu’il y a eu des actions majeures » de la junte en direction de la Cédéao. « Peut-être que dans les heures ou les jours à venir, dès que la charte sera publiée, nous allons lever les sanctions », a-t-il dit à la radio de l’ONU au Mali, Mikado FM, sans pour autant préciser si l’abandon de cette prérogative du vice-président était attendu.

Transition : la charte en question

D’après l’Agence France Presse, aucune version finale de cette charte n’avait été publiée avant jeudi, bien qu’elle ait servi vendredi dernier à fonder l’investiture du président, Bah Ndaw, et du vice-président de transition, le colonel Goïta. Au moins une version officieuse que l’AFP dit avoir consultée disposait que le vice-président remplaçait le président en cas d’empêchement de ce dernier. Cette disposition alarmait la Cédéao, inquiète que la junte ne s’en serve pour refaire main basse sur une transition dans laquelle elle joue déjà un rôle prééminent. Elle en exigeait la suppression et réclamait la publication de la charte, indique l’agence française.

En tout cas, le texte publié jeudi au Journal officiel est clair : « le vice-président est chargé des questions de défense et de sécurité », dit son article 7, sans mention d’une prérogative de remplacement du président. La charte assigne pour objectifs à la transition, d’abord, le rétablissement de la sécurité sur tout le territoire, dont les deux tiers échappent au contrôle du pouvoir central, ensuite « le redressement de l’Etat » et l’organisation d’élections générales.

La durée de la transition est fixée à 18 mois, selon le texte, qui dispose que le président et le vice-président ne seront pas éligibles à la présidentielle et aux législatives à la fin de la transition. La charte prévoit la création d’un organe législatif de 121 membres. Elle stipule que les putschistes du 18 août “bénéficient de l’immunité” et ne peuvent être arrêtés pour leur implication dans ces événements.

Assimi Goïta, une épine dans le pied de la transition ?

Mais ces derniers jours c’est le rôle du colonel Assimi Goïta qui faisait débat. En effet, il faut rappeler que le colonel Assimi Goïta avait été “proclamé” chef de l’État depuis la publication par le CNSP d’un texte publié sous le nom d’acte fondamental au Journal officiel le 27 août. Désormais vice-président du Mali, Assimi Goïta inquiète aussi à cause de son parcours et de son rôle au coeur de cette transition bicéphale civilo-militaire. « Gestion de la transition au Mali : Assimi Goïta outrepasse-t-il ses missions ? » s’interroge le site Malijet. « D’ores et déjà, certains observateurs ne digèrent pas le fait que le vice-président assiste aux audiences du président de la transition. Assimi Goïta a été aperçu à Koulouba aux côtés de Ba N’Daw lors des audiences que ce dernier a accordées en début de semaine aux Ambassadeurs de France, de Chine et de la Suisse au Mali », explique en détail le média malien. « En attendant de trouver la réponse, nombreux sont les Maliens qui estiment que le vice-président de la transition chargé des questions de Défense et de sécurité, Assimi Goïta a sa place sur le terrain », fait remonter Malijet.

Qui est Assimi Goïta ?

C’est un colonel de 37 ans, fils d’un officier de l’armée de terre. Il commandait jusqu’au 18 août le Bataillon autonome des forces spéciales et des “Centres d’aguerrissement”, selon un communiqué de la junte. Père de trois enfants, sorti des meilleures écoles militaires du Mali, il a complété sa formation au Gabon, en Allemagne et aux Etats-Unis. Ayant choisi l’armée de terre, spécialité armes blindées et cavalerie, il a été déployé dans le nord du Mali (Gao et Kidal) de 2002 à 2008. Il a ensuite dirigé la lutte contre les “groupes terroristes armés” et les narco-trafiquants le long de la frontière avec l’Algérie (2008-2010), puis a participé à plusieurs opérations dans le grand nord du Mali. Il a ensuite occupé des fonctions au sein de l’état-major malien, puis a été détaché auprès du ministère de la Défense après l’attentat contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako (22 morts en 2015). Le colonel Goïta a aussi été engagé en opérations extérieures au Darfour et a été décoré par la France et l’ONU. Depuis le début du bras de fer avec les voisins du Mali, l’homme au parcours très opérationnel fait peur. Son style tranche, sa parole est rare, en rupture avec la manière de faire habituelle d’un putschiste installé à la tête d’un pays. Depuis le 18 août, jour où ses hommes sont allés arrêter les principaux dirigeants nationaux, pas grand-monde n’accepte de parler de lui. « Personne ne sait trop sur quel pied danser en ce moment », dit un haut fonctionnaire.

La junte peut peser dans la formation du futur gouvernement

Avec un colonel-major à la retraite au poste de président de transition, le chef de la junte à celui de vice-président, un certain nombre de militaires attendus à des postes clés au sein du gouvernement en gestation et des représentants dans le futur organe législatif, la junte conserve une emprise considérable sur la transition. Cela n’est pas nécessairement vu d’un mauvais oeil par les Maliens. Ils ont accueilli le putsch plutôt favorablement et une partie invoque le temps et l’autorité nécessaires pour créer les conditions d’un redressement dans un pays au bord du gouffre.

La Cédéao, elle, s’inquiète d’une instabilité encore accrue dans un Sahel déjà gagné par la propagation djihadiste et du mauvais exemple régional donné par une junte installée au pouvoir. Toutes les conditions exigées par l’organisation ouest-africaine ne sont pas encore satisfaites. Elle a aussi réclamé la dissolution de la junte et la libération des personnalités civiles et militaires arrêtées lors du putsch et toujours détenues.

 Par Le Point Afrique

Aliko Dangote : la nouvelle ambition du milliardaire pour le Nigeria

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Fondateur et directeur général du groupe DangoteAliko Dangote a déclaré que le Nigeria deviendra d’ici 2021 le plus grand exportateur de ciment en Afrique, un exploit qui, selon lui, n’était pas possible il y a dix ans.

 

L’homme d’affaires s’est exprimé sur le sujet, lors de la commémoration virtuelle du 60e anniversaire du Nigeria organisée par le groupe THISDAY ARISE, le jeudi 1er octobre 2020.

Dangote, qui est l’homme le plus riche d’Afrique, a déclaré que d’ici l’année prochaine, le pays deviendra également le plus grand exportateur d’engrais en Afrique. “Avant, nous importions beaucoup de ciment, mais aujourd’hui, le groupe Dangote en possède à lui seul plus de 32 millions de tonnes. Pour la première fois au cours des dix dernières années, le Nigeria est un exportateur net de ciment à l’heure où nous parlons”.

“Et d’ici l’année prochaine, le Nigeria deviendra le plus grand exportateur de ciment en Afrique. Vous pouvez donc constater que, de l’importation à l’exportation, nous sommes désormais autosuffisants chez nous”, a-t-il ajouté.

Au final, le milliardaire a déclaré : “Dans le domaine du raffinage et de la pétrochimie, nous disposons d’une capacité de raffinage de 650 000 barils par jour, de sorte que le Nigeria sera un exportateur net de produits pétroliers lorsque nous aurons terminé notre raffinerie. Le Nigeria sera également le deuxième pays d’Afrique en termes de produits pétrochimiques”, a-t-il déclaré.

Source : L-FRII

Les 5 villes les plus riches d’Afrique

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La capitale économique d’Afrique du Sud, Johannesburg, serait la ville la plus riche d’Afrique, avec une richesse totale détenue dans la ville s’élève à 276 milliards de dollars américains (154 343 milliards FCFA), selon un rapport d’AfrAsia Bank et New World Wealth. La deuxième place est également occupée par une autre ville sud-africaine, Le Cap.

 

La plus grande ville d’Afrique du Sud, Johannesburg? s’est développée après la découverte d’or sur le site au XIXe siècle. La richesse totale détenue dans la ville s’élève à 276 milliards de dollars américains (154 343 milliards FCFA). Les principaux secteurs de la ville comprennent : les services financiers (banques), les services professionnels (cabinets d’avocats, cabinets de conseil), la construction, les télécommunications et les matériaux de base.

La deuxième place est également occupée par une autre ville sud-africaine, Le Cap. Ville portuaire située sur la côte sud-ouest de l’Afrique du Sud, sur une péninsule dominée par l’imposante montagne de la Table. Cette ville détient une richesse totale de 155 milliards de dollars américains (86 678 milliards FCFA). Les principaux secteurs générateurs de l’économie de la ville sont : l’immobilier, les services financiers (gestion de fonds), le commerce de détail et le tourisme.

Avec une économie basée essentiellement sur le tourisme, les services financiers, les matériaux l’immobilier et la construction, le Caire, serait la troisième vielle la plus riche d’Afrique, après Johannesburg et Le Cap. L’immense capitale égyptienne détient 140 milliards de dollars américains (78 290 milliards FCFA) de richesse. Elle devance Lagos, dont la richesse totale détenue dans la ville s’élève à 108 milliards de dollars américains (60 395 milliards FCFA). Les principaux secteurs de la bouillante capitale économie du Nigeria seraient les matériaux de base, l’immobilier et la construction, les télécommunications, les transports et les services financiers.

La ville côtière de la province du KwaZulu-Natal, Durban, occupe la cinquième place dans ce classement. Connue pour ses influences africaines, indiennes et coloniales, la richesse totale détenue dans la ville s’élève à 55 milliards de dollars américains (30 756 milliards FCFA). Les principaux secteurs de la ville comprennent : l’immobilier, la finance, la santé, la construction, la vente au détail et les transports.

Afrik.com

Qui de Salah ou Mané va effacer des tablettes Drogba cette saison ?

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Mohamed Salah et Sadio Mané ont un grand record à aller chercher cette saison en Premier League. Effacer définitivement des tablettes Didier Drogba qui est l’actuel meilleur buteur africain en Angleterre.

 

Durant son passage en Premier League, Drogba a laissé une trace indélébile. Auteur de 104 réalisations, l’ex capitaine des Eléphants est l’actuel meilleur artificier africain dans le championnat anglais. Un record qui pourrait tomber cette saison. Puisque Salah et Mané sont plus proches de ce chiffre mythique.

Auteurs de trois buts chacun cette saison, Mohamed Salah et Mané sont désormais en concurrence pour ce record. Le Pharaon est à 26 buts d’égaler ce record (78 buts) et 27 pour le battre. Tandis que le Sénégalais est à 18 buts pour écrire plus son nom en lettre d’or tant en Afrique que dans le royaume anglais. Actuellement, il est à 87 réalisations.

Salah et Sadio Mané ont encore 35 journées pour rentrer dans l’histoire. Le record est désormais à portée de main pour les deux joueurs de Liverpool. Les 104 buts de Didier Drogba sont en danger.

Vont-ils battre ce record ? Réponse à cette interrogation à l’issue de la saison 2020-2021.

Afrique Sports

Hassan Naciri : « L’objectif ultime n’est autre que la stabilité du Mali »

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L’ambassadeur du Maroc était présent lors de la rencontre du chef de la diplomatie chérifienne avec les autorités de la transition à Bamako cette semaine. Il en explique la portée.

 

Ce qui se joue au Mali concerne autant les pays de la zone soudano-sahélienne que les pays du Maghreb. Il y a bien sûr les frontières partagées, mais aussi cette réalité qu’aucun pays n’a intérêt à voir son voisin déstabilisé. Cela permet de comprendre le ballet d’initiatives discrètes et non moins réelles d’un certain nombre de pays de la région, dont le Maroc. C’est ainsi que, cette semaine, le ministre marocain des Affaires étrangères a fait le déplacement de Bamako. Sur le chemin de la capitale malienne, il a récupéré le chérif de Nioro. Ensemble, ils ont fait le voyage vers Bamako où ils ont rencontré les autorités de la transition. Ambassadeur du roi Mohammed VI au Mali, Hassan Naciri, par ailleurs doyen du corps diplomatique, a répondu au Point Afrique pour expliciter le sens de ce si fort intérêt du Maroc pour ce qui se passe au Mali.

Le Point Afrique : En quoi les relations entre le Maroc et le Mali sont-elles importantes ?

Hassan Naciri : Il s’agit de relations multiséculaires qui ont existé avant même la constitution de nos États respectifs. Des relations intenses, multiformes et ininterrompues. Dans ce contexte, nous rappelons les récits de l’explorateur marocain Ibn Battouta sur Tombouctou et Gao, au XIVe siècle, et les écrits de Hassan El Wazzan dit « Léon l’Africain » au XVIe siècle. Comment ne pas évoquer le fait que nos ancêtres avaient introduit l’Islam sur cette terre du Mali, au XIe siècle, et avaient, parallèlement, été en commerce avec l’Empire du Mali. Les caravanes commerciales servaient de trait d’union entre le Maroc, l’Orient, l’Europe et le Mali. Il faut remarquer que le célèbre empereur Mansa Moussa, qui dominait les savanes de l’Afrique de l’Ouest, a envoyé un émissaire chargé de présents au sultan marocain Abou Alhassan à l’occasion de sa victoire de Tlemcen en 1337. Il nous appartient donc d’entretenir et de pérenniser ces relations.

Quels sont les enjeux de la médiation du Maroc dans la crise que traverse le Mali ? Quels en sont les contours ? Cela a-t-il un rapport avec l’intérêt du Maroc pour la Cedeao ?

Le seul enjeu, c’est la paix et notre sécurité collective. C’est aussi notre devoir d’aider tant que faire se peut un pays frère qui traverse des moments difficiles. Le Mali est membre de la Cedeao, mais il est aussi membre de l’Union africaine, de l’Organisation de coopération islamique et de l’Organisation internationale de la francophonie.

Qu’attendez-vous sur le plan politique, économique, social et religieux de cette démarche ?

L’objectif ultime n’est autre que la stabilité du Mali, pays qui se trouve au centre du Sahel, dans le voisinage du Maroc surtout en termes de pertinence historique, géographique et culturelle. Il est certain que la stabilité de ce pays rejaillira sur tous les pays voisins et au-delà.

Que pensez-vous de la manière dont la transition est enclenchée ? Comment concrètement le Maroc pourrait accompagner le Mali afin de faire face aux défis liés à la transition ?

La transition a été enclenchée selon le schéma des arrangements avec la Cedeao et en référence aux concertations nationales maliennes ayant eu lieu du 10 au 12 courant. Je crois que les Maliens ayant fait leur choix, il appartient à la communauté internationale de les accompagner. Les efforts du Maroc s’inscrivent parfaitement dans cette démarche.

Sur l’initiative marocaine, des grands religieux du pays ont été réunis et se sont entretenus avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. Le chérif de Nioro qui n’était pas venu dans la capitale depuis des années a fait pour l’occasion le déplacement. Pourquoi une telle initiative et dans quel but ?

Le but de l’initiative marocaine, sous la haute impulsion de Sa Majesté le Roi, Commandeur des croyants, est de réunir les dignitaires religieux autour des autorités de la transition afin d’aider à baliser le chemin pour une transition apaisée. C’est, à notre sens, une condition sine qua non pour aboutir à des élections crédibles et transparentes à la fin de la transition. Pour ce faire, il serait judicieux de tirer profit de la période de transition pour entreprendre les réformes prioritaires comme celles liées à la loi électorale et à la révision du fichier électoral.

Au sortir de l’audience que le président de la Transition a bien voulu lui accorder, Monsieur Nasser Bourita, émissaire de Sa Majesté le Roi a indiqué qu’il lui a transmis un message d’encouragement, de solidarité et de fraternité, avant de souligner que les frères du Mali ont la capacité nécessaire pour avancer dans le sens de la paix et du progrès. Qu’ils ont prouvé qu’ils ont les moyens et la volonté de faire valoir, en tout temps, dans toutes les circonstances, les intérêts supérieurs de la nation malienne.

Que représente pour le Maroc et pour vous une personnalité religieuse comme le chérif de Nioro ?

Le très respecté chérif Mohamed Ould Cheikhna Hamahoullah, affectueusement appelé Bouyé, le chérif de Nioro, est un dignitaire religieux malien très respecté, descendant d’une grande famille, pieuse, patriote et nationaliste malienne, dont les racines remontent jusqu’au Royaume chérifien. Le chérif de Nioro prêche un islam ouvert et tolérant. Il est connu pour sa sagesse et son pragmatisme, et dit sans équivoque à tous ses interlocuteurs que l’action politique n’est pas vraiment sa préoccupation. Toutefois, il se réserve le droit de donner son avis sur les questions de la nation quand on le lui demande ou quand les blocages politiques l’exigent. On peut donc dire, en toute confiance, que le chérif de Nioro reste un garant moral et social de stabilité et de cohésion sociale.

Peut-on placer cette proximité dans la dynamique de renforcement et de rayonnement régional de l’islam du milieu tel que revendiqué par le Maroc ?

Il est vrai que l’une des priorités du Royaume sous la conduite éclairée du roi Mohammed VI, Commandeur des croyants, est de favoriser l’émergence de l’islam de juste milieu tel que pratiqué depuis la dynastie des Idrissides au VIIIe siècle, un islam de l’amour, du respect de l’autre, du partage et d’humanisme. Sur le terrain, c’est cet islam que nous partageons avec un Mali tout aussi imprégné des valeurs intrinsèques du vivre ensemble.

Quel bilan faites-vous de vos années au Mali, plus particulièrement, sur la situation sociopolitique et sécuritaire du moment ?

Un pays attachant et un peuple résilient. Il a toujours su relever les défis que sa marche lui impose et nul doute que son passé, connu de tous, continuera de servir de boussole et de levain pour avancer.

Il ne faut pas perdre de vue le fait que la crise qui affecte ce pays frère n’est pas seulement malienne. Elle concerne toute la région sahélo-saharienne et est la résultante de facteurs exogènes très prégnants. Sur le plan interne, les difficultés du moment sont liées aux problèmes classiques d’alternance politique connus aussi ailleurs. Ceci étant, il y a lieu de souligner que la solution idoine, ultime, ne peut provenir que d’une dynamique endogène comme l’attestent le dialogue national inclusif des forces vives de décembre 2019 et tout récemment les concertations nationales du mois de septembre. Il appartient à la communauté internationale de soutenir et d’accompagner cette dynamique.

Par Olivier Dubois et Malick Diawara

Le Point.fr


Sortie de crise au Mali : l’Algérie la grande silencieuse

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Parraine de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, signé en 2015, l’Algérie est un privilégié voisin du Mali. Aujourd’hui, beaucoup d’observateurs estiment qu’Alger se fait beaucoup remarquer par son silence dans la résolution de la crise actuelle au Mali contrairement à la CEDEAO qui a en pris le leadership.

Il est certain que la stabilité du Sahel dépend de la sécurisation de l’ensemble du territoire du Mali. Les multiples réunions de la CEDEAO dans le cadre de la résolution de cette crise malienne n’ont pas tenu compte de façon officielle du rôle important de pays voisins comme l’Algérie.

Selon les autorités algériennes, les Chefs d’Etat de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest ont complètement ignoré l’Algérie dans la recherche de solutions à la crise politico-institutionnelle depuis le début jusqu’au coup de force du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) qui a renversé le régime de Ibrahim Boubacar KEITA, le 18 août 2020.

Dans une déclaration à la presse locale, le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a fait savoir que le départ du président IBK ne peut être considéré comme un coup d’Etat :

« Le président a rendu sa démission et prononcé la dissolution de son Gouvernement et de l’Assemblée Nationale » a-t-il déclaré.

Aussi, soutient-il, la position de l’Algérie dans cette crise est sans ambiguïté. Il s’agissait à travers le déplacement de Sabri Boukadoum, Chef de la diplomatie algérienne par deux fois en moins de deux mois au Mali depuis le départ de IBK, de montrer aux militaires que l’Algérie suit de très près l’évolution de la situation car selon lui : « La solution au Mali sera à 90% algérienne ».

Par ailleurs, dans un article du Journal Indépendant du 24 septembre, nos confrères indiquent que cette position de la CEDEAO a agacé les autorités algériennes qui ont toujours plaidé « pour une solution africaine aux problèmes africains. Cela s’est traduit par l’hostilité de ce pays en ce qui concerne l’intervention militaire française au Nord du Mali tout en invitant les acteurs de la crise de 2012 au dialogue.

L’Algérie est un pays voisin non membre de la CEDEAO, toutefois, son rôle est très important dans la résolution de la crise sociopolitique que vit le Mali.

En tout cas, l’Algérie peut être d’un apport extrêmement important pour les nouvelles autorités du Mali dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix, ainsi que dans la lutte contre le terrorisme qui gangrène le Sahel, particulièrement le Mali.

Andie Adama DARA

 

Source: Bamakonews

Madagascar : après la tisane “miracle”, Rajoelina lance des gélules contre le covid-19

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Le président Malgache, Andry Rajoelina a lancé vendredi la version gélule du Covid Organics ou CVO fait à base d’Artemisia et qu’il a brandit comme un remède efficace contre le coronavirus.

« On va faire connaître au monde entier les gélules produites à partir d’artemisia et de ravintsara, des plantes locales malgaches, dont les vertus sont reconnues mondialement », a déclaré M. Rajoelina lors d’une visite dans l’usine de fabrication de ces gélules, accompagné d’une représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« On peut changer l’histoire à travers la nature, les ressources naturelles et les savoir-faire malgaches », a assuré le président le dirigeant. C’est une deuxième solution lancée dans la foulée par le président malgache depuis l’apparition du virus.

L’usine située près de la capitale Antananarivo peut produire jusqu’à 32.000 de gélules par jour et détient déjà un stock de 275 millions.

Selon les statistiques officielles du gouvernement, 7 millions de personnes ont testé la tisane Covid Organics à Madagascar, mais à ce jour aucune étude scientifique n’a prouvé son efficacité.

L’île a enregistré 16.493 cas de Covid-19 et 232 décès pour 25 millions d’habitant.

CNPM : La Guerre des Patrons, entre secrets et non-dits.

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Le Conseil National du Patronat du Mali est à la croisée des chemins. 40 ans après son institution, le syndicat des patrons et champions de l’économie malienne, à l’image de bien d’organisations ou de structures, est dans un processus de mu, certes conflictuel mais inhérente à son développement. Au cœur de ce que l’on pourrait qualifier de guerre des patrons, la rédaction vous propose une immersion pour mieux comprendre ce qui se joue au Patronat du Mali.

Le 10 octobre prochain sonne la fin du mandat de l’actuel bureau, présidé par le supposé incorruptible milliardaire Moussa Sinsy Coulibaly. Dans le même bureau, celui qui revendique aujourd’hui la légitimité de la présidence, Amadou dit Diadie Sankare. La jurisprudence au sein de l’organisation, comme il est d’ailleurs d’usage dans le monde des affaires, a toujours prôné le consensus et la discrétion dans la mise en place du bureau. C’est au nom de ce principe sacro-saint que Moussa Balla Coulibaly a dirigé trente ans durant l’organisation, avant de passer la main à son successeur. Ce dernier, au terme seulement d’un mandat, prêtera le flanc à Mamadou Sinsy Coulibaly, qui dispute aujourd’hui le fauteuil à Diadie Sankare.

Autant clarifier les choses. La convocation du collège électoral pour le rendez-vous du 26 septembre, conformément aux textes de l’organisation, s’est manifestée à la suite du refus du candidat Amadou Diadie Sankare de désister en faveur d’une reconduction de Sinsy Coulibaly. Si le premier revendique un projet pour le secteur, porteur de renouveau, le second considère sa candidature comme une offense et une attitude solitaire pour déstabiliser le secteur.

C’est dans ce climat de compétition ouverte, une première dans l’histoire du patronat, que les différentes listes ont été constituées et déposées. Malgré plusieurs tentatives de conciliation, les deux camps se sont lancés dans la bataille, avec toutes les armes (tentatives de séduction de délégués, d’achat de conscience, d’intimidation ou de discréditation mutuelle). Tout était ficelé, de part et d’autre, pour aller où pas à l’élection.

Au dépôt des candidatures, des doublons sont constatés sur les deux listes. Aux termes de plusieurs tractations, sur fond de lobbying, des désistements sont annoncés de part et d’autre.

Par voie d’huissier, certains délégués vont jusqu’à dégager leur responsabilité du processus électoral (par principe de neutralité) et d’autres à se positionner vis-à-vis d’un camp.

Le secrétaire général du patronat, sur la base de ce constat, décide donc à quelques heures du scrutin d’interrompre le processus électoral via une correspondance. Ce dernier justifie sa décision par la nature du conflit et le quitus accordé par le président sortant. A la suite de sa lettre, le collègue transitoire, organe de veille et de contrôle du CNPM, rétorque dans un communiqué publié dans la foulée que le secrétaire général n’a pas vocation à interrompre le processus électoral. En vertu de son pouvoir, le président dudit collège transitoire maintient l’élection.

Le conflit de compétence entre le secrétariat général et le collège transitoire prendra une autre dimension avec la sortie du président Mamadou Sinsy Coulibaly en faveur du report annoncé par le Secrétaire général. Le président sortant, dans une lettre adressée à son adversaire, rejette la compétence du collège transitoire et renvoie sine die l’élection.

Pour rappel, tout ceci se joue à seulement 24 heures du scrutin. La suite est connue : le collège transitoire décide d’organiser l’élection avec ou sans le candidat Sinsy Coulibaly. Jour du vote, l’accès au local interdit aux délégués venus, un collège électoral est constitué de fortune, sous une tente et en pleine rue. Amadou dit Diadie Sankare est élu à la majorité des délégués présents. Le camp Sinsy Coulibaly dénonce « une mascarade électorale et une mise en scène qui n’honore pas le secteur privé ». En réponse, le staff de Diadie Sankaré revendique sa victoire et dénonce une volonté manifeste de Sinsy de ne pas aller au vote par crainte de perdre.

Pour le camp Amadou dit Diadie Sankare, leur victoire ne souffre d’aucune ambiguïté. Ils justifient la tentative de report du scrutin par un « manque de volonté du président sortant et l’instrumentalisation du secrétaire général ». Mettant en avant la possibilité, pour ce dernier, de résoudre tous les problèmes de doublons, s’il en avait la volonté manifeste, il estime que le report pouvait être évité et que le camp d’en face a voulu tout simplement éviter le vote pour se maintenir.

Les partisans de Sinsy clament que ce dernier est et demeure le président du CNPM. Ils réfutent la victoire de Diadie et lui reprochent une attitude solitaire, guidée par des intérêts personnels et la « soif de stopper, au profit d’une oligarchie mafieuse, la lutte contre la corruption enclenchée par Sinsy Coulibaly ». Ils reprochent au camp Diadie d’avoir exposé le secteur et instrumentalisé les délégués pour forcer un vote qui n’en est pas.

Mais dans les faits…

Cette situation pose plusieurs problèmes. Le premier est d’ordre matériel et organisationnel. Les deux organes, le secrétaire général et le président du collège transitoire, chargés de garantir la crédibilité du scrutin n’ont pas joué leur rôle. Dans la mesure où les 155 délégués sont connus et les points de blocage identifiés, les dispositions auraient pu être prises pour régler les problèmes et tenir le scrutin à date.

L’incapacité du secrétaire général à gérer le problème tire son origine de son allégeance au président sortant, Mamadou Sinsy Coulibaly, qui n’était tout simplement pas dans la logique d’aller aux élections. Les problèmes évoqués auraient pu être vidés même le jour du scrutin. D’où le second problème organisationnel, avec le président du collège transitoire qui aurait pu trancher et raccorder les violons s’il n’était pas acquis, lui-même, à la cause du candidat Diadie.

Au-delà des contraintes précitées, la deuxième problématique est liée à la crise de confiance qui prévaut entre les deux camps. Le dialogue, sincère et non partisan, a été rompu entre les deux protagonistes. Le camp Sinsy, pour des raisons non objectives, dénoncent la candidature de Diadie comme une volonté de ce dernier de nuire à la stabilité du secteur. Tandis que le camp Diadie, à tort ou à raison, reproche à Sinsy une gestion solitaire et clanique du patronat.

Enfin, cette guerre ouverte entre les différents camps est aussi et surtout un casse-pipe d’égos et d’intérêts. La réalité du monde des affaires rimant avec jeu d’intérêts et coups bas, s’est naturellement invitée au débat avec comme centres d’intérêts une minorité de sous-fifres qui n’agissent, au détriment des deux protagonistes et des intérêts du secteur privé, que pour leurs ambitions personnelles. Ils sont nombreux les partisans des deux camps à soutenir avec conviction leur candidat, tout en prônant la stabilité du secteur et le respect des textes. Malheureusement, face aux fauteurs de trouble et autres laquais attachés aux privilèges liés à leur statut, les vrais acteurs de cette élection se sont rétractés, laissant la porte ouverte à toutes les dérives, se détournant ainsi de leur responsabilité.

Le bal des empoignades…

Les positions des uns et des autres annoncent les couleurs d’une double bataille. La première est d’ordre juridique et pourra se manifester par des actions en justice de part et d’autre. La deuxième bataille se jouera auprès de l’opinion. Autant dire que les journalistes, activistes et autres animateurs de radio se frotteront les mains et les dents. Quoi qu’il en soit, le secteur privé n’en sortira pas grandi. Au fil des publications, des interviews et des reportages, les clans s’élargissent à la presse sans discernement.

Une commission de médiation est mise en place. En attendant les résultats de celle-ci, les deux camps continuent d’affûter leurs armes. Pendant que Diadie prépare son investiture, Sinsy prépare son élection. Et dans cette guerre de positionnement, tous les coups semblent permis.

La Rédaction

Source: Bamakonews

Côte d’Ivoire : la CPI remet à Laurent Gabgbo et à Charles Blé Goudé leurs passeports

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La Cour pénale internationale (CPI) a rendu jeudi les passeports de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ancien ministre Charles Blé Goudé, selon une déclaration du tribunal basé à La Haye, aux Pays-Bas.

Gbagbo, 74 ans, et Blé Goudé, 48 ans, ont été acquittés l’année dernière par le tribunal. Ils étaient accusés de crimes contre l’humanité dans le cadre des événements troubles qui ont eu lieu en Côte d’Ivoire entre 2010 et 2011.

Désormais, ils n’auront plus besoin d’une autorisation avant de se déplacer sur de longues distances. La CPI a aussi annulé l’obligation de faire un rapport hebdomadaire sur leurs déplacements. En pratique, cela signifie qu’ils peuvent désormais tous deux voyager.

Véritable revers pour la procureure de la CPI, la Gambienne Fatou Bensouda, le jugement rendu jeudi rapproche davantage les deux leaders de leur pays.

Ancien professeur d’université et opposant de longue date à Félix Houphouët Boigny, premier président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gabgbo s’est hissé à la tête de l’État après la débâcle électorale de 2000. Il a été démis de ses fonctions et arrêté en 2011 par une intervention militaire étrangère après une élection âprement disputée contre Alassane Ouattara, l’actuel chef de l’État.

Pour l’instant, aucune réaction du gouvernement ivoirien actuel ne nous est parvenue.

Sources : VOA

CHU Gabriel Touré : le service d’imagerie médicale rouvre ses portes

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Dans un passé récent, ce service n’a pas  cessé de faire parler  de lui à cause des  pannes fréquentes de ses équipements. Pannes qui sont dues essentiellement à leur surutilisation.

En effet,  l’hôpital Gabriel Touré de par sa position géographique et du nombre de ses spécialités en médecine, est le premier réflexe du patient  bamakois et des environs. Ce qui a fait de lui l’hôpital le plus sollicité du Mali.

Les autorités maliennes ont décidé d’apporter une retouche à ce service d’imagerie médicale de l’hôpital Gabriel Touré avec des équipements plus performants pour la prise en charge correcte, efficace et efficiente des patients.

De nos jours, ce service a un plateau technique assez garni. Il s’agit entre autres : de deux scanners 16 et 64 barrettes, de trois échographes, d’un mamographe, de deux radio numériques dont une télécommandée. Ces équipements ultramodernes de dernières générations permettront aux patients de faire des examens comme : Radiographies os/ poumons, échographies tous genres, TDM tous genres, Mamographies pour détecter les cancers du sein. Toutes choses qui rendront facile la prise en charge des victimes des AVP et de tout autre patient.

Le personnel de l’imagerie médicale sous la houlette du Pr. Diallo entend donner pleine satisfaction aux usagers.

Ce service rouvert va améliorer la qualité du travail et contribuer à améliorer les recettes de l’hôpital Gabriel Touré, recettes qui étaient  en baisse à cause de  la maladie à coronavirus.

Source : Service de communication du CHU Gabriel Touré

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