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Mali: l’APR crie au secours face au banditisme électoral au second tour des législatives

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C’est un véritable cri de détresse que lance, à travers un communiqué, le président de l’Alliance Pour la République (APR), Oumar Ibrahima Touré, face au banditisme électoral au second tour des élections législatives du 19 avril 2020. Lire Communiqué.

Rompant avec sa réserve habituelle, l’Alliance Pour la République (APR) informe l’opinion nationale et internationale qu’il a été lésé dans ses droits politiques, électoraux, juridiques et citoyens dans la circonscription électorale de Gourma Rharous.

Notre candidat avait gagné dès le premier tour, résultats à l’appui, victoire confisquée par la Cour Constitutionnelle. Parti fidèle à son esprit républicain, croyant au début en la bonne foi des acteurs administratifs dont le Gouverneur de région, le Préfet et la Cour Constitutionnelle, a accepté d’aller au second tour, avant de comprendre par la suite que c’était fait à dessein.

En effet, au second tour, ce banditisme électoral s’est poursuivi par des pratiques honteuses se caractérisant, entre autres, par l’intrusion visible de l’administration régionale, le bourrage des urnes (cas des 11 bureaux de vote de Benguel), la confiscation et la destruction du matériel électoral, une déclaration publique avec preuve sonore du candidat du RPM, déclarant tout faire pour empêcher le déroulement du scrutin du second tour dans des communes dont Gossi. Pis, l’administration régionale et locale, garante de la bonne organisation du scrutin et de la neutralité, a fait une intrusion scandaleuse en faveur du candidat du RPM, privant les communes de Gossi, d’Adjora et d’Inadjatafane de leurs droits de vote.

La veille du scrutin, le matériel électoral d’Inadjatafane a été confisqué et retenu à Tombouctou sur instruction du Gouverneur de la région.

Joignant l’acte à la parole, sur ordre du candidat du RPM le matériel électoral destiné aux communes de Gossi et Adjora a été intercepté et brûlé à une dizaine de kilomètres de Gourma Rharous. Bien qu’ayant été informé par nos soins de la déclaration du candidat du RPM, l’administration n’a pris aucune disposition pour sécuriser le matériel électoral destiné à Gossi et Adjora. A cela s’ajoute les menaces et les intimidations faites par le Gouverneur de Région à l’encontre de certains Maires leur exigeant de voter et de faire voter pour le candidat du RPM.

Comme précisé ci-dessus, ce banditisme électoral avait été prémédité par une déclaration publique du candidat du RPM, préparant la destruction du matériel électoral dans les localités favorables à son adversaire.

Nous précisons qu’a toutes les étapes le Président de l’APR a pris le soin d’informer le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, le Secrétaire Général du dit département, le Gouverneur de Région et même le Président du RPM. Mais peine perdue !

L’APR informe l’opinion nationale et internationale que ces faits gravissimes mettent à mal le vivre ensemble et la cohésion sociale dans ces communes privées de leurs droits électoraux et constitutionnels.

L’Alliance Pour la République, l’APR rassure tous ses militants et sympathisants qu’il usera de tous les moyens légaux et politiques pour défendre sa victoire volée.

Le President de l’APR
Oumar Ibrahima Touré

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Gel des salaires des enseignants : Le Synefct lance un ultimatum au gouvernement

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Après avoir constaté un petit dénouement sur l’évolution de la situation des salaires des militants, la Synergie des syndicats signataires du 15 octobre 2016 a suspendu sa manifestation du vendredi passé. Mais elle reste sur ses gardes si les autorités trainent avec le payement du personnel enseignant qui était déjà à deux mois sans salaire. Ce que nous apprend le secrétaire général du Synefct, Ousmane Almoudou, lors d’une interview qu’il bien voulu nous accorder à la Maison de l’enseignant, après l’annulation du sit-in du 17 avril.

Le bras de fer entre enseignants et gouvernement se poursuit même s’il semble être tombé dans l’oubliette à cause de la crise sanitaire. A presque trois mois sans salaire, les coordinations de Bamako s’apprêtaient à manifester le vendredi 17 avril 2020 à travers un sit-in. Mais finalement reporté pour voir la suite après avoir constaté un petit dénouement.

Selon OusmneAlmoudou, l’objectif de cette manifestation, c’est surtout maintenir la pression sur le gouvernement. Pour, dit-il, lui rappeler qu’il n’a le droit de bloquer le salaire de quelqu’un. « La loi leur permet de faire les retenues sur le nombre de jours de grèves, mais la loi ne donne pas le droit de bloquer les salaires », rappelle-t-il.

Aux dires d’Almoudou, le gouvernement du Mali a délibérément opté pour geler les salaires des enseignants, précisément ceux de Bamako. C’est pourquoi, les coordinations de Bamako ont décidé de mener des actions pour mettre les enseignants dans leur droit.  D’où ce sit-in en suspens.

« Il y a des communes qui ont eu leurs salaires et certaines ont commencé. Donc pour nous, c’est la pression exercée par les coordinations de Bamako qui a fait que certainement le PM qui est à l’origine du blocage des salaires a dû donner des instructions pour aller en déblocage.  En tout cas pour le moment toutes les communes de Bamako ne sont pas encore faites », explique-t-il.

Il s’agit des salaires du mois de février, parce que le blocage a commencé par là. Pour le moment, à Bamako c’est le mois de février qui est payé, sauf en commune I où celui de mars a été payé, précise le syndicaliste.

Ce dénouement, affirme M. Almoudou, ne saurait être une raison pour perdre de vigilance sur le gouvernement et baisser les bras. « Quand on a fait notre situation de salaires sur le district de Bamako, on a constaté qu’il y a une évolution. Et nous nous sommes dit qu’il est important de donner une semaine au gouvernement », laisse-t-il entendre. « Donc, le sit-in est reporté pour le vendredi 24 ; d’ici là on va faire la situation ; si tous les salaires ne sont pas faits, le sit-in va se tenir », martèle-t-il.

Parlant de la réouverture des classes, Ousmane Almoudou affirme que la condition de leur retour en classe est très claire. « L’application de l’article 39 du statut particulier. On n’a pas dit que la rentrée est prévue pour le 09 mais. C’est le président qui dit que les écoles sont fermées jusqu’au 09. Mais notre objectif de l’année scolaire est très clair.  C’est l’article 39, s’ils ouvrent les écoles sans l’application de l’article 39, nous allons continuer avec nos mouvements de grève », indique-t-il.

Pour rappel, poursuit Almoudou, on avait déposé un préavis de grève qu’on a retiré. Donc on attend la réouverture des écoles du président pour voir quelle action entreprendre. En tout cas, syndicalement, toutes les actions que nous allons poser seront des actions légales qui s’inscrivent dans le cadre de la loi, rassure le secrétaire général du Synefct.

Avant de conclure, il lance un appel à ses collègues de tenir jusqu’au bout. « Nous savons que l’objectif du gouvernement en bloquant les salaires c’est de nous affamer, de nous amener à nous vilipender et à oublier l’objectif », a-t-il l’attention des militants.

Oumar SANOGO

Source: Le Démocrate

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Second tour des législatives : Quand les électeurs bravent le Covid-19

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Avec une petite hausse d’affluence par rapport au premier tour, le 2ème tour des législatives a eu lieu ce dimanche 19 avril 2020. Des électeurs, malgré la crainte de la pandémie à coronavirus, ont accomplis leur devoir citoyen. Un devoir certes citoyen, mais accompli par les électeurs pour différentes raisons à Bamako.

« La peur n’évite pas le danger », dit-on. Conscients de l’existence du danger, le Covid-19, des électeurs se sont rendus aux urnes le dimanche 19 avril 2020. Mais pour des raisons différentes, surtout en ce temps de pandémie où on doit risquer sa vie pour son choix.

Selon Adama Coulibaly, habitant de Médina-Coura que nous avons rencontré au centre Mamadou Diarra, son vote est un devoir citoyen. « J’ai accompli mon devoir citoyen au bureau N°4 », a laissé entendre M. Coulibaly à sa sortie.

Pour AdamaCoulinaly, la crainte du coronavirus ne doit pas être une raison pour ne pas voter. « Moi, je pense que les gens n’ont qu’à respecter la distanciation sociale d’un mètre et demi », rappelle-t-il. A ses dires, l’Etat a pris tous les dispositifs nécessaires. « Dès la porte, tu te laves les mains avec du savon ; quand tu rentres dans un bureau de vote, on te donne un cache-nez. Et après le vote, tu le laves les mains avec du gel alcoolique », explique-t-il. Ces différentes mesures mises en place sont suffisantes pour Adama Coulibaly de se protéger contre le coronavirus afin de voter.

Confiant des mesures, Adama Coulibaly estime que chacun est libre de voter. Il suffit de se laver les mains avec du savon pour être à l’abri du risque de se faire contaminer. « Tout le monde peut venir voter sans problème sauf si tu cherches autre chose après le vote », affirme-t-il.

Si voter est un devoir citoyen pour Adama Coulibaly, Moussa Coulibaly a effectué le sien pour garder la confiance de son ami candidat. Il affirme avoir peur de la pandémie, mais ne veut pas être la raison de l’échec de son candidat. « Vraiment, j’ai peur de la pandémie, mais je suis venu voter. M’approcher de la masse, je ne l’aime pas. Je le fais, mais je vais me laver les mains, tout en les désinfectant. J’ai voté à cause d’une connaissance parce qu’elle nous a rendu beaucoup service.  Ma voix peut être la cause de sa victoire, c’est pourquoi je suis venu voter pour lui », argumente-t-il.

Assan Diallo, pour sa part, avec les mesures barrières, dit n’avoir pas peur de la pandémie. « Je n’ai pas peur de la maladie parce que je suis déjà protégée. J’ai le masque, des gants ; il y a aussi le savon et du gel à la porte. S’il y a ceux-ci, ça veut dire qu’on peut venir voter sans problème », indique-t-elle. Très rassurée par les dispositifs sanitaires, elle invite les autres à effectuer le vote. « Je demande aux autres de venir voter parce que si tu ne votes pas, tu n’as pas la conscience tranquille. Quand tu restes à la maison alors que les députés sont nos représentants, tu ne peux rien dire après leur élection », conclut-elle.

Quant à Awa Djilla, elle a voté pour sa candidate de l’Adema, mais sous la peur du coronavirus. « J’ai peur de la pandémie, je suis du corps médical et nous sommes menacés en longueur de la journée par cette maladie », s’inquiète-t-elle. Mais, quand il s’agit des élections, c’est un devoir civique, poursuit-elle. Pour Awa Djilla, ces élections se déroulent bien à son entendement. Ce qui l’a encouragée de voter. « Les mesures d’hygiène sont prises ; je vois que tout le monde est presque protégé », a conclu Awa Djilla.

Oumar SANOGO

Source: Le Démocrate

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Coronavirus: des producteurs aux consommateurs, un ramadan qui s’annonce compliqué au Mali

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Le ramadan devrait commencer vendredi. Pour les musulmans du monde entier, le mois de jeûne sera quelque peu bouleversé cette année par le coronavirus. Au Mali, les dispositifs pour freiner la propagation du virus ont entraîné une importante hausse des prix. Alors qu’à Bamako ils sont actuellement plutôt stables, dans le nord du pays, cette période de ramadan s’annonce plus compliquée que d’habitude.

Il y a le couvre-feu nocturne. Mais ce qui va le plus perturber le ramadan dans le nord du Mali, c’est la fermeture des frontières. Les camions de marchandises peuvent toujours passer, mais les échanges ont ralenti et les prix ont bondi, surtout dans les zones dépendant des importations – légales ou illégales –en provenance d’Algérie ou de Mauritanie.

C’est le cas de Gao et de Kidal, où Mohamed Ag Jidou coordonne l’ONG Assaddec : « À Kidal, il y a une augmentation des prix sur le lait, le sucre, les céréales, détaille-t-il. On n’a toujours pas d’oeufs.  Kidal ce n’est pas une grande ville, il n’y a pas de stock. Bien sûr il manque des produits. Je vois qu’à la frontière il y a moins de camions qui arrivent qu’avant la maladie. »

Lorsque l’état d’urgence sanitaire a été déclaré, fin mars, beaucoup de Maliens se sont précipités sur les marchandises. Certains accusent également des commerçants d’avoir artificiellement gonflé leurs tarifs, qui avaient plus que doublés pour certains produits. Aujourd’hui, ces prix sont redescendus, mais très inégalement selon les zones et les denrées.

À Tombouctou, Baba Moulaye, de l’association malienne des consommateurs, déplore cette hausse des prix, mais il voit aussi dans la période de carême un facteur d’espoir dans la lutte contre le coronavirus.

« Le ramadan va peut-être apporter la solution parce que les gens vont se déplacer peu, estime-t-il. Ça va contribuer quand même à surmonter le danger. Quand tu fais le carême, sous 40 degrés, tu es fatigué. À 18h déjà tu n’a plus de force pour aller quelque part. Alors tu reste à la maison, la famille c’est mieux. »

Les autorités maliennes demandent d’éviter les rassemblements, mais les mosquées resteront ouvertes.

De bonnes perspectives dans le sud du pays

Si dans le Nord et dans le Centre les éleveurs pâtissent de la fermeture des frontières et de l’insécurité qui empêchent les acheteurs transfrontaliers de venir, dans le Sud, au contraire, ce ramadan s’annonce plutôt bon, comme l’explique Sanoussi Bouya Sylla, producteur laitier et président de la Chambre d’agriculture du district de Bamako.

Source: http://www.rfi.fr/fr/afrique

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Mali : au moins 14 morts et 443 blessés dans les accidents de route, ce 1er trimestre de l’année 2020

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Dans la région de Ségou, au moins 14 morts 443 blessés, c’est le bilan des accidents de la circulation survenus lors des 3 premiers mois de l’année 2020.

Ces chiffres ont été communiqués ce mercredi 22 avril dernier par la direction régionale de la protection civile lors de sa rencontre trimestrielle dans cercle de Ségou.

Selon les responsables de la structure, le nombre des victimes a augmenté par rapport à l’année précédente à la même période.

Avec studio tamani

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Législatives à Bamako : Vote-sanction contre le RPM d’IBK !

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Les résultats provisoires des législatives 2020 ont démontré à suffisance que dans la capitale, Bamako, les habitants ne portent plus le président IBK et son parti Rassemblement pour le Mali(RPM) dans leur cœur. 

Sur les 14 sièges à pourvoir, le parti présidentiel n’a obtenu qu’un seul. Seul le fils du président IBK, Karim, a été réélu en commune II du district de Bamako. Il était d’ailleurs en alliance avec l’Adema et le MPM d’un certain Hadi Niangadou, communément appelé Djowalaki. Le RPM qui avait, lors des législatives de 2013, neuf (09) élus se retrouve avec un seul. Le parti présidentiel est donc détrôné par le principal parti de l’opposition (URD) qui a obtenu 4 sièges.

Cette cuisante défaite du RPM d’IBK dans la capitale est la conséquence  de la mauvaise gouvernance. Annoncé comme un Messie, le président de la République IBK fut une grande déception à cause de sa gestion chaotique du pays. Les Maliens en ont marre de lui et de sa mauvaise gestion. Le rapport de la 11ème édition d’enquête d’opinion politique au Mali dénommé Mali-Mètre, rendu public, le montre à suffisance. Ce sont 2/3 des Maliens qui sont déçus de la gestion du chef de la magistrature suprême. Le rapport révèle que 62% des enquêtés sont insatisfaits des actions du président IBK, qui s’est révélé être le plus mauvais Président de la République que le Mali ait connu.

A.Touré

Source: Le Démocrate

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Ramadan et Covid-19 : Entre foi et fatalisme

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Ce Ramadan 2020 intervient dans un contexte particulier pour les musulmans du Mali. L’épidémie de Covid-19 qui s’est déclenchée dans le pays le 25 mars dernier a conduit à la prise de mesures spécifiques et aux bouleversements de certaines habitudes à travers le monde. Ces mesures sont diversement appréciées et appliquées au Mali. Alors que certaines mosquées ont tout simplement fermé, la grande majorité reste ouverte aux fidèles, les autorités laissant pour le moment libre choix à la communauté musulmane.  Quant à la pratique du Ramadan, elle est rythmée par les prières surérogatoires, généralement publiques. Elles peuvent se tenir en observant certaines règles, selon certains, alors qu’elles doivent  rester dans le cadre familial pour éviter les grands rassemblements, selon d’autres.

 Vendredi 17 avril 2020. M. Sidiki Touré, fidèle résidant à Bozola, s’apprête à rejoindre la mosquée. C’est habituel et normal pour ce père de famille. Pourtant, depuis quelques semaines, des mesures de prévention recommandent d’éviter les rassemblements de plus de 50 personnes, pandémie de coronavirus oblige. « Un mensonge », selon M. Touré. « Cette maladie existe peut-être, mais pas au Mali. Depuis le temps que l’on en parle, avez-vous déjà vu un malade ? », s’interroge-t-il. Plus que sceptique, ce quadragénaire ne veut rien changer à ses habitudes et ne surtout pas arrêter d’aller à la mosquée. « Pas question, il n’y a rien ! », conclut-il en souriant. S’ils n’ont pas la même désinvolture que M. Touré, des dizaines de fidèles  continuent de fréquenter les mosquées, quelques-uns en portant des masques. Prières et précautions Au lendemain des mesures annoncées par le gouvernement, quelques leaders religieux musulmans ont instruit la fermeture de leurs mosquées et zawiyas pour protéger les fidèles et respecter les consignes édictées. Mais la grande majorité des mosquées est restée ouverte. N’appelant pas pour le moment à leur fermeture, la Ligue des Imams et érudits du Mali (LIMAMA) a conseillé à ses membres certaines règles, afin de respecter les gestes barrières tout en assurant la continuité de la prière en groupes.

« Il y a des endroits qui rassemblent plus de monde que les mosquées, comme les marchés », par exemple, se justifie l’Imam Sékou Amadou Traoré de la LIMAMA. « Nous avons demandé d’arrêter de serrer les mains, de se protéger le visage, de se laver les mains avant d’entrer. C’est l’Imam qui parle et il y a une distance entre lui et les fidèles », poursuit-il. Des mesures qui seront reconduites pour les prières collectives du Ramadan. « Nous avons demandé aux Imams de faire tout pour respecter les heures du couvre-feu », précise l’Imam Traoré. Cette année s’annonce différente, assure pour sa part l’Imam Modibo Diakité de la mosquée de Kalaban Coro Koulouba. « Parce que la maladie a changé beaucoup de choses, y compris dans la religion. Ce n’est pas la première fois que des choses comme cela arrivent ». Il cite l’exemple du Prophète, qui avait instruit en cas de survenue d’une maladie à potentiel épidémique aux gens de la localité concernée de rester sur place et aux autres de ne pas se déplacer vers la zone infectée. « C’est pour protéger la vie des gens.

Dieu a dit de se protéger », ajoute l’Imam Diakité, rappelant que plusieurs mosquées ont été fermées à la Mecque « pour éviter la catastrophe ». Et la LIMAMA « a décidé de raccourcir le temps des prières », précise l’Imam Diakité. Adapter les rites Le mois de Ramadan est une période privilégiée pour les musulmans et propice à l’accomplissement de différents rites. Au-delà de l’obligation de s’abstenir de manger, de boire et de toute relation sexuelle entre le lever et le coucher du soleil, les fidèles s’adonnent à plusieurs activités. Les transcriptions du Coran dans la journée sont maintenues en respectant les mesures barrières, mais il a été décidé par la LIMAMA de surseoir aux prières des 10 derniers jours du mois de Ramadan, qui se tiennent généralement tard dans la nuit, ainsi qu’au séjour continu dans les mosquées durant la même période. Pour respecter les heures du couvre-feu, il a été demandé aux Imams d’accomplir les prières surérogatoires, qui se tiennent après la dernière prière du soir, « dans les temps » afin de permettre aux fidèles de rentrer chez eux. Il est « important que chacun prenne soin de lui et des autres en respectant les consignes des autorités », suggère l’Imam Diakité. Concernant la pratique du jeûne en tant que tel, l’avis des scientifiques est clair, selon l’Imam Ousmane Diarra, membre du Haut conseil islamique (HCI).

« La maladie est une réalité. Selon les scientifiques, ceux qui ne l’ont pas peuvent jeûner, mais ceux qui sont atteints doivent arrêter de jeûner pour faire face à leur traitement ». Il est aussi essentiel en cette période de s’alimenter correctement afin de renforcer l’organisme pour ne pas se rendre vulnérable, conseillent les spécialistes. Même si les mosquées restent ouvertes, compte tenu de l’interdiction des grands rassemblements il est demandé aux gens de privilégier les prières obligatoires ou « farida » et d’accomplir chez eux les prières dites surérogatoires, ajoute l’Imam Diarra. Il est en outre recommandé de le faire dans un espace bien aéré. À l’issue  de plusieurs rencontres avec les Ulémas, la fermeture des mosquées n’est  pas encore la solution préconisée. C’est une question sensible, reconnaît l’Imam Diarra. Mais si le gouvernement en décidait autrement, les Musulmans seront obligés de s’aligner, admet-il. Se protéger et protéger les autres Ce slogan, essentiel dans la lutte contre la maladie à coronavirus, ne semble pas pour le moment être un acquis dans notre société, où des mesures de confinement sont difficiles à respecter. Pourtant, cela n’est nullement en contradiction avec nos convictions et fait même partie des recommandations religieuses.

La mise en œuvre est pour le moment confrontée à certaines réalités. Si la période du Ramadan est propice à l’organisation de prières collectives, ces  prières « ne sont pas obligatoires mais peuvent constituer des bonus », explique l’Imam  de la mosquée de Darsalam, M.Thierno Hady Thiam. Rappelant que cette pratique en groupe a commencé avec le deuxième calife après le Prophète, il ajoute qu’elle est entrée dans les habitudes au Mali.  Dès l’annonce par les autorités sanitaires des mesures de prévention contre la maladie à coronavirus, « nous avons fermé la mosquée du vendredi de Darsalam et la zawiya », précise l’Imam Thiam. « Il faut rappeler que le Ramadan fait partie des piliers de l’Islam et que c’est aussi une bonne occasion de se confiner et de s’adonner à l’adoration de Dieu », ajoute-t-il. Pour ce faire, il invite l’État à aider « les Maliens, de façon générale, à obtenir leurs besoins en cassant les prix ». Chacun devra ensuite prier « chez lui, en famille. C’est un moyen pour le Musulman d’être en communion avec sa famille ».

Il propose même de  ramener le couvre-feu à 20 heures afin d’éviter les sorties pour se regrouper et d’augmenter ainsi les risques de transmission de la maladie, dans un pays qui n’a pas assez de moyens sanitaires. Mais l’État semble pour le moment avoir fait le choix de ne rien décider. Même si les autorités ont sollicité la fin des rassemblements, notamment sur les lieux de culte, certains dignitaires musulmans n’accèdent pas pour le moment à cette demande. Entre ceux qui pensent qu’il faut craindre Dieu plutôt que la maladie et ceux qui estiment que la maladie est juste « une supercherie », l’État n’a pas encore pris ses responsabilités. Un discours prédominant dans les milieux des commerçants et des artisans qui constituent la base sociologique des associations religieuses, selon le sociologue Fodié Tandjigora. « L’État, en s’attaquant à la fermeture des mosquées, fait face à la fois à différents milieux, les marchés, les petits producteurs, les grands commerçants qui financent les mosquées ». Des « rouages tellement complexes » que l’État a craint d’ouvrir un autre front en période d’élections, avec un pouvoir  fébrile avec la situation sécuritaire actuelle, conclut le sociologue.

Fatoumata Maguiraga

Source: journaldumali

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Fonds Covid-19 : les compagnies d’assurances mettent 100 millions dans la cagnotte

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Le ministre délégué chargé du Budget, Mme Barry Aoua SYLLA a reçu, ce mercredi, des mains du président de l’association des compagnies d’assurances du Mali M. DOYE un chèque de 100 millions de FCFA en guise de soutien au gouvernement dans la lutte contre la pandémie du Covid-19 et de ses conséquences au Mali.

Le chèque sera déposé sur le compte « fonds Covid-19 » qui a été ouvert sur les livres de la banque malienne de solidarité (BMS-sa) pour recueillir les dons des généreux donateurs qui se manifestent, suite à l’appel à la solidarité nationale et internationale lancé par les plus hautes autorités du Mali dans le cadre à la lutte contre la pandémie du Covid-19 et de ses conséquences au Mali.

Source MEF

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Gao : Le chef d’état-major général des armées en visite de terrain

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Le chef d’État-major général des Armées, le général Abdoulaye Coulibaly, accompagné de son staff, est en visite de travail dans la première Région militaire de Gao. Hier, il a échangé avec le gouverneur de la Région de Gao pendant de longues minutes. «Nous avons parlé de l’état de la sécurité au niveau de la Région de Gao, du moral des forces de sécurité et de leurs conditions de vie», a déclaré à la presse le chef de l’exécutif régional à l’issue de la rencontre.

Pour le général Sidiki Samaké, cette visite du chef d’État-major général des Armées et son staff est l’occasion de renforcer le dispositif sécuritaire dans la région. «Je suis très ravi et satisfait avec tout ce que le général Abdoulaye Coulibaly va nous apporter comme appui au niveau de nos forces de sécurité. Nous sommes de cœur avec lui et nous ferons tout pour que les missions qu’il mène au service de la nation et qui sont les nôtres puissent être exécutées à hauteur de souhait», a exprimé le général Samaké.

Abdourhamane TOURÉ
Amap-Gao

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Nos expatriés : Bassira touré de retour au bercail

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La joueuse du FC Kriyat d’Israël a été libérée par son club en raison de l’épidémie du coronavirus et séjourne, actuellement au Mali. Nous l’avons jointe, hier au téléphone

Bassira Touré est à Bamako depuis une dizaine de jours. Comme toutes ses coéquipières, l’internationale malienne a été libérée par son club, le FC Kriyat Gat (Israël) en raison de l’épidémie du coronavirus. Jointe hier au téléphone, Bassira Touré s’est dite heureuse de retrouver les siens, surtout en cette période très difficile marquée par la crise sanitaire mondiale.
«Quand j’étais en Israêl, la situation était très difficile. Nous étions toutes confinées à la maison, interdiction de sortir de chez soi. Nous faisions tout à la maison et plus les jours passaient, plus la situation devenait difficile à supporter. Heureusement, on avait le soutien du club, qui était aux petits soins des joueuses. Je voudrais, à cette occasion, adresser mes sincères remerciements aux dirigeants du club pour leur soutien et les efforts déployés en faveur des joueuses, notamment les étrangères», a confié la native de Bozola.
Et de continuer : «La vie est très dure à l’extérieur, surtout en cette période de coronavirus. Grâce à mon club et à l’état malien, j’ai pu retourner au bercail. Je précise que je continue à percevoir mon salaire». «Je suis très contente de revenir dans le pays et de retrouver ma famille après plusieurs mois d’absence. Je vais profiter de ce séjour au bercail pour me ressourcer, en espérant que la pandémie du Covid-19 sera bientôt derrière nous. Je me sens bien dans mon nouveau club et je suis contente de mes performances. J’ai hâte de retrouver le chemin des terrains», a insisté l’ancienne joueuse de l’AS Mandé. Pour mémoire, Bassira Touré a signé un contrat d’un an renouvelable avec le FC Kriyat Gat. Elle est arrivée en Israël, après avoir évolué avec le FC Malaga, en Espagne.

Le nouveau club de l’internationale Malienne a été fondé en 1961, il a remporté deux fois la coupe d’Israël (2017 et 2018) et occupe actuellement la 3è place du classement du championnat, avec 32 points. Bassira Touré a marqué 6 buts avant l’arrêt du championnat en mars pour cause de pandémie du coronavirus.
Celle que les supporters appellent familièrement Eto’o a été l’une des grandes artisanes du beau parcours de la sélection nationale féminine à la dernière CAN au Ghana. Animatrice principale de la ligne d’attaque des Aigles Dames depuis une dizaine d’années, Bassira Touré est la joueuse la plus prolifique de la sélection, avec ses 15 réalisations, en 4 phases finales de CAN. Au plan national, la canonnière a marqué les esprits, en inscrivant la bagatelle de 41 buts en championnat, lors de la saison 2004-2005.
Si Bassira Touré a pu rentrer au bercail, ce n’est pas le cas pour les autres expatriées maliennes qui sont confinées dans leur club respectif, notamment en France. Parmi ces joueuses, on peut citer Aïssata Traoré (Guingamp), Aïssatou Diadhiou (Paris ES 16), Sébé Coulibaly (CRC Saint Denis), Kani Konté (VGC, Saint-Maur). à défaut de pouvoir revenir au pays, ces joueuses ont adressé, chacune, des messages à nos concitoyens, les invitant à respecter les consignes sanitaires des autorités et à rester mobilisés dans la lutte contre la pandémie de coronavirus.

Djènèba
BAGAYOKO

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Agriculture : l’Italie veut régulariser 600 000 sans-papiers pour pallier le manque de main d’œuvre

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Face à une pénurie de main d’œuvre dans l’agriculture, les autorités italiennes prévoient de régulariser quelque 600 000 migrants présents sur son territoire, invoquant « une question économique mais aussi sociale et humanitaire ». Une mesure dénoncée par l’extrême-droite qui parle « d’une armée de clandestins ».

En Italie, le manque de main d’œuvre dans le secteur agricole inquiète jusque dans les rangs du gouvernement. En effet, les 300 000 travailleurs étrangers saisonniers – principalement originaires d’Europe de l’est – n’ont pas pu rejoindre la péninsule comme ils le font chaque année, en raison de la pandémie de coronavirus. Sans eux, toutes les récoltes du pays sont menacées et risquent de ne jamais arriver sur les étals des supermarchés italiens et européens.

Selon le quotidien français Les Echos, qui cite les chiffres de Coldiretti, un des principaux représentants du secteur agricole en Italie, « 40% des produits de la terre pourraient ne pas être récoltés cette année ».

D’après des estimations, « il manque entre 270 000 et 350 000 travailleurs saisonniers dans ce secteur en Italie », a déclaré la ministre italienne de l’Agriculture, Teresa Bellanova, dans le quotidien italien La Repubblica.

Pour pallier le manque d’effectifs, les autorités misent donc sur les migrants présents sur son territoire en les régularisant.

« 600 000 personnes sous-payées et exploitées »

Beaucoup travaillaient déjà, illégalement, dans l’agriculture avant la crise sanitaire. Mais comme le signale l’hebdomadaire italien L’Espresso, « l’armée des migrants journaliers est restée bloquée dans les ghettos et les camps de fortune. A partir du moment où il a fallu justifier tout déplacement (en raison du confinement), toute une filière est entrée en crise », les migrants n’ayant pas de contrat de travail pour justifier leur sortie.

La ministre de l’Agriculture signale au journal italien le Corriere della Sera que quelque « 600 000 personnes sous-payées et exploitées de façon souvent inhumaine » dans les champs italiens pourraient être concernées par la mesure. « La régularisation des sans-papiers est une question économique mais aussi sociale et humanitaire », a t-elle ajouté.

Cette mesure n’a pas manqué de faire réagir l’extrême-droite italienne. L’ancien ministre de l’Intérieur et chef de la Ligue, Matteo Salvini, s’est fendu d’un tweet dénonçant la régularisation des sans-papiers. « La ministre veut régulariser des centaines de milliers de clandestins pour les faire travailler dans les champs. Est-ce qu’il ne serait pas plus censé d’aider les Italiens qui ont perdu leur travail ou qui vont le perdre en leur donnant la priorité, plutôt que de régulariser une armée de clandestins ? », a-t-il déclaré.

infomigrant

nordsud journal

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Mali : Derrière une élève sous-officier de police qui accouche dans les toilettes

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Après au moins 14 contrôle à l’infirmerie, une élève sous-officier de police de la 8è compagnie est surprise en train d’accoucher.

 Les faits se sont déroulés le dimanche 19 avril 2020, rapporte un confrère. « Une élève sous-officier de police de la 8è compagnie surprise en train d’accoucher dans les toilettes ».

Selon la même source, « la recrue de la police aurait passé au moins 14 fois à l’infirmerie au contrôle avant d’accoucher ». D’où des interrogations sur les complicités au sein des structures infirmières de la structure.

Déjà, les responsabilités sont en train d’être situées et ‘’des sanctions infligées’’. Le surlendemain 21 avril 2020, le commandant de la 8ème compagnie de l’école nationale de police, le lieutenant de police Daouda A Traoré,  est sanctionné de 10 jours d’arrêt de rigueur,  avec demande d’explication à l’appui. Dans le « billet d’écrou » signé du Directeur de l’Ecole, le Contrôleur Général Seydou Diarra évoque les motifs de  « mauvaise manière de servier et négligence ».

La réponse explicative du lieutenant Daouda A Traoré, « qui estime ne pas être responsable de cette situation », ne s’est pas faite attendre.  Elle est plausible, a priori. Lisez.

DACK/Icimali.com

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Mali : Scandale à l’École Nationale de Police, une jeune recrue accouche d’un bébé

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C’est un vrai scandale à l’école nationale de police ! Et pour cause certaines recrues ne sont plus aptes à suivre la formation. Une jeune recrue aurait donné naissance à un bébé dans les dortoirs de l’ENP. Selon notre source, la maman et le bébé se portent bien.

Une situation qui embarrasse les encadreurs et soulève des interrogations sur les conditions de recrutement de ces jeunes. Comment une recrue en état de grossesse a pu passer aux épreuves sportives du concours de recrutement à la police ?
Quatre (4) mois après leur intégration à la Police nationale les 2200 recrues du contingent 2018- 2019 actuellement en formation sont aujourd’hui dans la tourmente.

Elle n’est pas seule, d’autres seront inaptes cause soit des problèmes de santé. Si du côté des responsables de la police rien ne filtre sur cette situation surprenante, du côté des recrues, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe.

Voilà une situation qui interpelle les responsables de la police et qui suscite des interrogations. Comment une fille en état de grossesse avancé a pu franchir les mailles des épreuves sportives de recrutement à la police ? La nouvelle maman dont nous tairons le nom est de la 8ème compagnie, 1ère section.
En tout cas, cette affaire relance la question des conditions douteuses de recrutement à la police ou aux Fama.

Mali24.info

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Comité de gestion de l’Office du Niger : Cap sur la 1ère Session de l’an 2020

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Présidée, pour la première fois, par le nouveau Président Directeur Générale, Addel Karim Konaté, la 1ère session du comité de gestion de l’Office du Niger au titre de l’an 2020 a eu lieu, ce jour jeudi 23 avril 2020, dans la grande salle de réunion de la Chambre Régionale de Commerce de Ségou.

Le choix de cet endroit, trois fois plus grand que la salle de conférence de l’Office du Niger, répond à un soucis de respecter les mesures barrières visant à lutter contre la maladie à Coronavirus ( Covid-19).

Cette rencontre regroupe autour du PDG, le Directeur Général Adjoint, Djimé Sidibé, les chargés de mission, les directeurs spécialisés, l’auditeur interne, les directeurs des zones. A ceux-ci s’ajoutent , les chefs des services du siège, les coordinateurs et chefs des projets ainsi que deux représentants du syndicat des travailleurs de l’Office du Niger.

A l’ordre du jour de cette comité de gestion, l’examen et l’adoption du procès-verbal du comité précédent, le point d’exécution des recommandations, celui du recouvrement de la redevance eau au 31 mars et au 22 avril 2020.

Ce n’est pas tout, le comité de gestion se penche aussi sur l’état d’avancement de la campagne de contre-saison 2019-2020 et sur la gestion ( attribution et facturation) des parcelles hors-casier.

Source: SCOM/ON

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Mali : la MINUSMA renouvelle la suspension de ses vols pour deux semaines supplémentaires

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Depuis la découverte du premier cas positif au coronavirus parmi les travailleurs de la MINUSMA, le 6 avril dernier dans la région de Tombouctou, la mission de maintien de la paix au Mali a suspendu ses vols de transport des personnes entre les régions du Mali. Cette première décision qui a pris fin le 20 avril dernier a été renouvelée pour deux semaines.

A la date de ce 23 avril, la MINUSMA compte 26 cas positifs au coronavirus dont 2 guéris. Ces cas positifs au covid 19 à la MINUSMA, dont certains ont été dépistés dans les régions, sont désormais tous acheminés à Bamako pour le traitement.

Cependant cette décision ne concerne pas les vols pour le transport de matériels et autres logistiques, encore moins les évacuations sanitaires.

Source: nordsudjournal

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Cédéao: un premier sommet des chefs d’État sur le coronavirus en visioconférence

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Les chefs d’État et de gouvernement doivent discuter, ce jeudi 23 avril, de l’évolution de la situation et de l’impact de la pandémie du coronavirus dans l’espace Cédéao. Cette visioconférence à haut niveau est une première dans l’histoire de l’organisation ouest-africaine.

Avec notre correspondant à Abuja, Moïse Gomis

C’est donc par écran interposé que le président du Niger, Mahamadou Issoufou, s’adressera à ces pairs en introduction. Tous les chefs d’États et de gouvernement des pays membres la Cédéao ont confirmés leur présence.

Cette visioconférence sera une première pour une session extraordinaire de ce rang. Et comme toute conversation numérique à multiples interlocuteurs, elle sera dépendante de la qualité de la bande passante. Les techniciens du service informatique de la Cédéao font leur maximum pour empêcher toute intrusion malveillante dans l’application qui sera utilisée.

Deux heures de réunion numérique

Calibrée sur une durée de deux heures, cette session virtuelle devrait conserver le même protocole et les mêmes procédures qu’une réunion physique impliquant les dirigeants des pays de l’organisation ouest-africaine. Sandra Oulate, la directrice de la communication de la Cédéao, concède néanmoins que la chaleur des retrouvailles entre chefs d’État et de gouvernements manquera peut-être.

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En revanche, le contexte de la pandémie de Covid-19 devrait rapprocher tous les participants. En 2014, l’organisation ouest-africaine de la santé était née lors de la crise d’Ebola. Six an plus tard, la Cédéao pourrait annoncer la création d’une entité chargée de piloter la prévention et la riposte au coronavirus.

Source: RFI

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Sans Tabou: cours à distance, l’engouement des apprenants s’estompe

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Pour pallier le vide de la fermeture des établissements scolaires publics et privés du pays, à cause de la maladie du COVID-19, le Gouvernement a initié, depuis le 14 avril dernier, un programme de cours à distance, à travers la télévision nationale pour assurer dit-il «assurer la continuité pédagogique». Plus d’une semaine après, le constat est amer ! Sans l’accompagnement des parents, les enfants nourrissent très peu d’intérêt pour ce nouveau système.

Cette décision a été prise après la fermeture des écoles, suite à la menace persistante de la pandémie du COVID-19. Une semaine après son lancement, cette initiative des autorités semble vouer à l’échec. Pour cause !

Grâce aux nombreuses réactions des téléspectateurs, parents, enfants, enseignants et éducateurs, il ressort que l’enseignement à distance pose ainsi la question d’adaptabilité à nos réalités. En plus, il pose également un problème d’égalité de tous dans l’accès à ce type d’enseignement.

Des témoignages de certains jeunes apprenants, il ressort que ces cours sont difficiles à comprendre comparés aux leçons qu’ils ont l’habitude de suivre en classe.

De notre part, nous estimons que les organisateurs de ces cours doivent comprendre que le Mali s’étend sur 1 241 238 km². Alors combien de quartiers dans les villes sont électrifiés ? Combien de villages ne sont pas électrifiés ? Combien de localités ont une couverture d’internet ? Combien de foyers maliens sont capables de se procurer d’un téléviseur ?

Ce qui est évident, c’est que la façon dont tout a été orchestré au niveau national, sans prise en compte des disparités, pose problème.

Malgré la bonne volonté du département et des organisateurs de ces cours, la dématérialisation des cours nécessite une attention particulière des familles, ne serait-ce que pour s’assurer de la présence et du suivi des cours par les enfants. Or, il se trouve que les enseignants n’ont pas l’habitude de travailler avec les parents et beaucoup de parents n’ont pas non plus l’habitude de travailler avec les enseignants.

À ce stade, les avis divergent quant à l’« efficacité » de cette mesure. Pour les autorités scolaires, « il s’agit de corriger une faille du système éducatif malien, à travers la mise en œuvre d’un plan de la continuité pédagogique ».

Mais le moins qu’on puisse dire, c’est que dans la grande majorité de l’opinion nationale, on voit dans cette initiative du chef du Gouvernement, tentative de cacher son incapable de résoudre la question enseignante, qui reste une grosse épine dans le pied des autorités respectives du Mali, depuis la deuxième république.

Ainsi donc, après l’échec cuisant du plan B qui consistait à expérimenter les enseignants volontaires, c’est l’improbable cours à distance qui est à son tour à rude épreuve. En tout cas, les expériences ont montré, même en France, que ce genre d’initiative a du mal à prospérer, sans l’accompagnement des parents d’élèves. Or, dans notre cas, précis, ces derniers sont soit analphabètes pour pouvoir guider les enfants, soit trop occupés par la recherche du pain quotidien pour être aux côtés des apprenants pendant les heures de cours à la télé.

Aussi, du côté des syndicats de l’éducation, préoccupés par le blocage de leurs salaires pour fait de grève, on trouve tous les moyens de saboter l’initiative.

Les responsables syndicaux rejettent cette initiative en laquelle ils n’ont pas été associés. Dans une déclaration, les syndicats de l’éducation se démarquent de cette ‘’fuite en avant de l’État’’ et déplorent son caractère discriminatoire et inégal vis-à-vis de tous les enfants du Mali.

Par Abdoulaye OUATTARA

Source: info-matin

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Résultats du 2e tour des législatives à Sikasso: la liste RPM-CODEM-URD dénonce et saisit la Cour constitutionnelle

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Des membres de l’alliance RPM-CODEM-URD, dans la circonscription électorale de Sikasso, rejettent les premiers résultats des législatives et annoncent saisir la Cour constitutionnelle. Motif : la fraude par le bourrage des urnes.

Au lendemain du 2e tour des législatives, des partis politiques recalés à la porte de l’Assemblée nationale haussent le ton, tout en dénonçant la fraude massive lors de ce scrutin. Dans le cercle de Sikasso, l’alliance RPM-CODEM-URD est très révoltée de la manière dont ses adversaires ont remporté le processus. En effet, elle estime que des pratiques anti-démocratiques ont une fois de plus marquée ce scrutin.

« Dans la conscience collective des populations de Sikasso, jamais une élection n’a été autant émaillée de fraude de 1992 à nos jours. Ce scénario tristement célèbre qui était érigé en règle sous le règne de Alpha Oumar Konaré a refait surface dans certaines circonscriptions électorales considérées comme des bastions de certains candidats de la liste Adema lors du scrutin du dimanche dernier », nous a confié un membre du bureau politique national de la CODEM. Une déclaration partagée également par de nombreux habitants de Sikasso joints par nos soins qui affirment être déçus de ce qui s’est passé le dimanche dernier dans leur commune. Pour eux, cette situation atteste que notre pays n’est pas prêt à faire de la démocratie où le respect des suffrages est sacré.

Pour nos sources, les communes qui ont été les plus affectées et touchées par ces fraudes sont en occurrence à Lobougoula, Niena, Kourouma et dans la commune urbaine de Sikasso. « Dans ces localités, ce sont des fantômes qui ont voté parce que les urnes ont été bourrées avec le vote des électeurs fictifs », indique le responsable politique de la CODEM très remonté. Plus en détail, il ajoute que la stratégie la liste Adema, ASMA, ADP-Maliba a été de choisir les délégués et assesseurs parmi les dissidents du RPM et de l’URD. Les plus fidèles ont été menacés avec leur famille dans plusieurs localités afin qu’ils ferment les yeux sur les fraudes, le bourrage d’urnes, précise-t-il.

De même, certaines communes ont été mises sous pression, accuse-t-il en les obligeant à voter pour leur liste au risque de suspendre de tous les projets de développement de la mairie dans leur localité. Du chantage ! Outre ces faits dignes d’un autre système, il y a de forts soupçons de fabrication des bulletins de vote dans un pays voisin. Sinon, il serait difficile de comprendre comment on peut avoir dans un bureau un nombre de votants largement supérieur au nombre d’électeurs qui a émargé sur la liste.

« Les témoins font état d’un même individu joignant plusieurs bulletins avant de le mettre dans les urnes. Pour équilibrer les choses afin de ne pas laisser apparaitre le flagrant délit, certains présidents de bureau ont procédé à des éliminations de certains bulletins, en particulier ceux du RPM et ses alliés », affirment des sources à Sikasso.

Dans certaines communes, un électeur était habilité à voter plusieurs fois. Certains ont voté au moins 5 fois. Dans les localités de Dadoumabougou, Coulibalybougou, Dognène, les présidents des bureaux de vote ont été contraints de retirer des bulletins pour maintenir l’équilibre. Par ailleurs, dans la commune de Kaboïla, c’est l’achat des consciences qui était à la mode. Ici, l’argent a régné en maître absolu.

Cette situation qui est loin d’être anodine interpelle l’opinion nationale et les sages de la cour constitutionnelle. D’où viennent ces bulletins ? Qui a ordonné leur confection ? Que rôle la mairie de Sikasso a joué ? Telles sont les questions que l’État doit répondre, car Sikasso refuse de se laisser spolier son choix.

Par Sikou BAH

Source: info-matin

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La rançon de l’immaturité politique ?

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Comme il est de coutume chez nos hommes politiques, après chaque élection, c’est la contestation des résultats pour ceux qui ont perdu, généralement, dans les urnes et la Cour constitutionnelle est saisie en la matière. Le Scrutin du dimanche dernier n’a pas fait exception à cette règle dans le district de Bamako où les résultats sortis des urnes font l’objet de contestation en commune IV et V du district. Ces dénonciations et contestations sont pour les facebookeurs la rançon d’un manque de fair-play des acteurs politiques qui se montrent immatures malgré toutes ces années d’expérience politiques au Mali. Face pour d’autres, il faut faire appel à la VAR (assistance vidéo) pour nous éviter une crise post-électorale.

Mikado : Face à la situation politique actuelle du Mali, l’Expert en TIC, Gouvernance et Sécurité, le Dr Anasser Ag Rhissa prône le consensus pour éviter au pays une nouvelle crise post-électorale.

Tenons le flambeau : EN COMMUNE5 BKO MOUSSA TEMBINÉ A PERDU. Celui qui a détruit l’école malienne avec sa manipulation sur l’AEEM est devenu ex-député.

Mamby Kone : Quelles fausses infos !

Seydou Ballo : Dicko, attention, qui t’a dit qu’il passe, ce Tembiné en commune 5 ?

Tenons le flambeau : Mamby Kone, fais énormément attention.
Quelle preuve as-tu pour démentir nos informations ?

Rose Coulibaly : Demba Ouss, sauf si tu changes les résultats.

Abdoulaye Camara : Moussa « bessé  » est tombé ! Les manipulés de l’Aeem se cherchent !

Ibrahim Ib Ouattara : Ce monsieur (Sangaré) n’est pas fair-play.
Tu parles sans avancer de chiffres. Montre tes résultats à toi, bureau de vote par bureau de vote.
Bakara Moukila Konate : En tout cas, nous avons vu les résultats affichés bureau de vote par bureau de vote, Moussa Mara bé Zé Mara commune 4 la.

 Sissoko Demba : Demande-lui seulement de t’envoyer les résultats bureau par bureau.

 Sanoussy Dıcko : J’en conclus donc que c’est le dernier soubresaut d’un candidat qui a déjà perdu la bataille. Point final.

 Sanoussy Dıcko : Abdoulaye Kone, donc les mandataires de Zê et ses délégués ne savent pas compter ou quoi ?
Abdoulaye Kone : j’ai vite appris avec notre expert. Qu’est-ce que tu en dis ?

 Sanoussy Dıcko : Parler de score-fleuve contre MARA en commune 4, sans obtenir le tous contre MARA qu’il avait tant espéré relève d’un tour de magie de Houdini.

 Sanoussy Dıcko : Comment Zé peut annoncer un score-fleuve sans donner ce score ?

 Fatim Touré : Ze sait que le pouvoir est de son côté. Donc, il fait du tapage avant Manassa. Comme cela, il espère que des voix de Mara seront invalidées.

Siratigui Sogoba : Dans toute situation, il faut des Yogoro pour animer la partie. Ce Sangaré me semble, en est un !

 Arouna Sangare : Il n’est pas tombé d’abord.
Pour moi, il a gagné seule, la Cour Constitutionnelle détient le dernier mot.

Souleymane Bamba, dites-moi la Cour constitutionnelle confirme les résultats ou bien elle modifie les résultats ?

 Mohamed Kayentao : Hunnnnn, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale qui tombe de cette manière. Attendons le dernier mot de la cour constitutionnelle !

 Adama SOGODOGO : chers amis, il n’y a pas de honte à perdre une élection. Respectons les principes de la démocratie. Félicitons les vainqueurs svp.

Yousouf Guindo : une élection n’est perdue que lorsque la Cour Constitutionnelle termine de vider tous les contentieux électoraux. Je me trompe Prési ?

 assine Malle : Pour celui qui veut s’en tenir de la décision de l’instance compétente. Oui, mais celui qui s’autoproclame prépare le désordre et sa non-soumission.

 Diakité Bougary : Paplo, du fait que le RPM n’a eu qu’un seul député à Bamako, elle va invalider certains résultats au profit de RPM.

Aminata Ouédrago : On attend les considérants et les vus de Tanti Manassa pour valider ou invalider les résultats.

Malick KONATE : Cette élection législative 2020 a été une belle leçon pour les politiciens-populistes. La politique, c’est le terrain. Laissez les micros et allez-y sur le terrain.

Boubacar Koumare : Mon cher : Aucune leçon à tirer. Dans la majorité des cas, c’est l’argent qui a vaincu ! Abana.

Joseph Traoré : Mon cher, au Mali, ce n’est pas seulement le terrain, sinon Modibo Sidibé a fait le terrain plus que quiconque. Résultat ?

 

Source: info-matin

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Insécurité/Mopti: 12 morts et des disparus à sangha

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La commune de Sangha (cercle de Bandiagara, Région de Mopti) est en proie à l’insécurité. En effet, depuis le début de la crise, plus de 200 personnes ont été tué.

Dans la nuit du mardi 21 avril, 12 autres personnes ont trouvé la mort dans une attaque terroriste et six (6) personnes sont porté disparues.

Le Maire de ladite commune estime qu’il y a urgence d’agir car trop de sang a coulé.

Aly Dolo a été joint par André Traoré.

Source: Info-Mali

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