Quantcast
Channel: Koulouba.com
Viewing all 74550 articles
Browse latest View live

Les syndicats de l’éducation de Bamako reportent leur sit-in du vendredi 14 avril

$
0
0

Dans un communiqué rendu public ce mercredi 22 avril 2020, les coordinations des syndicats signataires de l’éducation du 15 octobre 2016 du District de Bamako décident du report de leur sit-in du vendredi 24 avril 2020. La raison de ce report : « Les avancées constatées et les différentes démarches entreprises par les coordinateurs dans le cadre du déblocage des salaires dans le district de Bamako » et « dans le souci de la légalité ».

Rappelons que depuis deux mois, le salaire des enseignants a été bloqué sur instruction du premier ministre Boubou Cissé. La raison de ce blocage est la grève prolongée des enseignants. Une grève qui a commencé depuis décembre pour réclamer l’application de l’article 39 de leur statut.

Suite à ce blocage, les syndicats signataires du 15 octobre 2016 ont déposé « deux requêtes auprès de la section administrative de la Cour suprême contre la lettre du ministre de l’Economie et des Finances, relative aux retenues de salaires des enseignants pour fin de grève en date du 23 mars 2020. »

Nous espérons un terrain d’entente définitive entre le gouvernement et les enseignants pour l’honneur de l’école malienne.

Source: Journal le Pays- Mali

The post Les syndicats de l’éducation de Bamako reportent leur sit-in du vendredi 14 avril appeared first on Koulouba.com.


Héritage : Que dit la loi sur le partage?

$
0
0

Juridiquement, pour y répondre, il est nécessaire d’évoquer le principe de la dévolution successorale. L’héritage est dévolu selon les règles du droit religieux et coutumier des parties.Ainsi, les articles 751, 752 ,753 de la loi 2011-087 du 30 Décembre 2011 portant Code des personnes et de la famille (CPF) énoncent que : « la succession s’ouvre au dernier domicile du défunt ».Me Aboubacar Coulibaly, avocat à la Cour, fait remarque que « selon le code, lorsque la femme du défunt vient à la succession avec les parents du défunt, sa part sera la moitié de la succession répartie à portion égale. En présence de ses descendants, le conjoint successif a droit au quart de la succession ».

Lorsque le conjoint survenant vient en concurrence avec les frères et les sœurs du défunt, il hérite des 2/3 de la succession. A défaut des deux parents, des descendants (sœurs et frères), c’est la femme qui hérite de tout.

Notre avocat à la Cour précise qu’après le décès du conjoint, certaines situations peuvent entraîner des violences : « l’article 801 du nouveau CPF stipule que le conjoint successif a un droit d’occupation sur la concession dans laquelle il habitait avant le décès, jusqu’à ce que le partage s’opère, la belle famille ne peut pas venir s’en accaparer manu militari. Lors du partage de la succession, si sa part dans l’héritage équivaut à la maison, la loi lui donne le droit préférentiel sur la maison ».

Selon l’Iman Modibo Telly de Niamana, qui nous donne un éclairage suivant les principes de l’Islam, « dans le Coran (sourate IV, verset 11), lors du partage des biens du défunt, le fils à lui seul, prend la quote-part réservée à 2 filles. Par exemple, s’il y a 10 choses à partager de façon proportionnelle, le fils prend 2, dans chaque proportion contre une pour la fille. »

Ce partage inéquitable s’explique par le fait que c’est l’homme qui prend en charge la femme dans le foyer. C’est pour cette raison que la religion tranche ainsi. S’il n’y a que des filles seulement pour le défunt, les filles prennent, chacune, les 2/3 des biens et le reste est réservé aux parents du défunt.

Par contre, si le défunt n’a qu’un seul fils, les frères et les sœurs du défunt n’auront aucun droit sur la succession du défunt et si le défunt n’a pas d’enfant, c’est son épouse qui hérite. Nous déclare l’Iman Telly.

Parlant de la Bible, Joseph Diarra, Pasteur à Bamako, nous apprend qu’Abraham regrette que Dieu ne lui ait pas « donné la postérité mais que l’enfant de sa maison sera son héritier ».

Plus loin, la Thora régularise la succession : « lorsqu’un homme mourra sans laisser de fils, c’est sa fille qui prend ses héritages. S’il n’a pas de fille, ce sont ses frères qui héritent de lui. S’il n’a point de frères, son héritage sera entre les mains des frères de son père. Si tel n’est pas le cas, ce sont ses plus proches parents dans sa famille qui hériteront de lui. Ce sera pour les enfants d’Israël une loi et un droit, comme l’éternel l’a ordonné à Moïse ». Nous affirme pasteur Diarra.

Youssouf T. DJIRE (stagiaire)

Source: Bamakonews

The post Héritage : Que dit la loi sur le partage? appeared first on Koulouba.com.

Coronavirus: des producteurs aux consommateurs, un ramadan qui s’annonce compliqué au Mali

$
0
0

Le ramadan devrait commencer vendredi. Pour les musulmans du monde entier, le mois de jeûne sera quelque peu bouleversé cette année par le coronavirus. Au Mali, les dispositifs pour freiner la propagation du virus ont entraîné une importante hausse des prix. Alors qu’à Bamako ils sont actuellement plutôt stables, dans le nord du pays, cette période de ramadan s’annonce plus compliquée que d’habitude.

Il y a le couvre-feu nocturne. Mais ce qui va le plus perturber le ramadan dans le nord du Mali, c’est la fermeture des frontières. Les camions de marchandises peuvent toujours passer, mais les échanges ont ralenti et les prix ont bondi, surtout dans les zones dépendant des importations – légales ou illégales –en provenance d’Algérie ou de Mauritanie.

C’est le cas de Gao et de Kidal, où Mohamed Ag Jidou coordonne l’ONG Assaddec : « À Kidal, il y a une augmentation des prix sur le lait, le sucre, les céréales, détaille-t-il. On n’a toujours pas d’oeufs.  Kidal ce n’est pas une grande ville, il n’y a pas de stock. Bien sûr il manque des produits. Je vois qu’à la frontière il y a moins de camions qui arrivent qu’avant la maladie. »

Lorsque l’état d’urgence sanitaire a été déclaré, fin mars, beaucoup de Maliens se sont précipités sur les marchandises. Certains accusent également des commerçants d’avoir artificiellement gonflé leurs tarifs, qui avaient plus que doublés pour certains produits. Aujourd’hui, ces prix sont redescendus, mais très inégalement selon les zones et les denrées.

 

À Tombouctou, Baba Moulaye, de l’association malienne des consommateurs, déplore cette hausse des prix, mais il voit aussi dans la période de carême un facteur d’espoir dans la lutte contre le coronavirus.

NewsletterAvec la Newsletter Quotidienne, retrouvez les infos à la une directement dans votre boite mail

« Le ramadan va peut-être apporter la solution parce que les gens vont se déplacer peu, estime-t-il. Ça va contribuer quand même à surmonter le danger. Quand tu fais le carême, sous 40 degrés, tu es fatigué. À 18h déjà tu n’a plus de force pour aller quelque part. Alors tu reste à la maison, la famille c’est mieux. »

Les autorités maliennes demandent d’éviter les rassemblements, mais les mosquées resteront ouvertes.

 

De bonnes perspectives dans le sud du pays

Si dans le Nord et dans le Centre les éleveurs pâtissent de la fermeture des frontières et de l’insécurité qui empêchent les acheteurs transfrontaliers de venir, dans le Sud, au contraire, ce ramadan s’annonce plutôt bon, comme l’explique Sanoussi Bouya Sylla, producteur laitier et président de la Chambre d’agriculture du district de Bamako.

Avec les frontières qui sont fermées, ça nous permet de pouvoir écouler les produits maliens.

Sanoussi Bouya Sylla, producteur de lait

RFI

The post Coronavirus: des producteurs aux consommateurs, un ramadan qui s’annonce compliqué au Mali appeared first on Koulouba.com.

L’ŒIL DU MATIN : Exiger le respect des autres en remettant en cause

$
0
0
Dans ce monde, on est discriminé principalement pour deux choses : La couleur de la peau et la pauvreté ! L’Africain, l’Homme Noir, est donc discriminé à deux titres.  Par sa couleur d’une part, et, d’autre part, par le fait qu’il est quasiment toujours du côté des pauvres. La pauvreté, la misère, ne s’est-elle pas imposée comme identité de l’Africain ? Ne l’a-t-il pas lui-même, d’ailleurs, un peu ou beaucoup accepté ? 

La discrimination est permanente, quotidienne et multiforme au point qu’elle est embrassée par certains comme un état de fait auquel rien ne peut être changé. Aucune pudeur de s’exprimer, quand il s’agit de montrer la souffrance de l’homme noir. De temps en temps, à la faveur d’événements bénéficiant d’une plus grande médiatisation, une mobilisation se fait.

Chacun monte au créneau ! Les officiels, les artistes, les individus… le font pour dénoncer « le racisme », la discrimination. On condamne, menace, pleure. Fustige un tel ou un tel, surtout « nos dirigeants » que, je le rappelle nous avons placés où ils sont, en acceptant un système politique qui ne nous ressemble pas. Pis, il nous freine.

En ce moment précis, sont très médiatisées les expulsions d’Ethiopiens d’Arabie et les maltraitances subies par des Africains en Chine…

Pendant ce temps, les violences diverses sont devenues notre habitude, qu’elles soient policières, culturelles, politiques, économiques, continuent. Le fouille-merdisme a détruit nos familles, nos rapports sociaux. La confiance existe-t-elle encore ? Si oui, pourquoi autant de rumeurs et de rancœur ?

La chape de l’humiliation permanente fait son œuvre. Aucune goutte ne semble vraiment destinée à faire déborder le vase…Tout semble maîtrisé, contrôlé comme un destin écrit et accepté depuis encore plus longtemps. Peut-on, avec des lois et accords, mettre un frein à la discrimination et au racisme ?

Peut-on confier le freinage de la discrimination et du racisme à ceux qui, d’une manière ou d’une autre, en profitent ? Peut-on, en répondant à la haine par la haine, mettre un frein à la discrimination et au racisme ?

Peut-on, en étant unis de manière éphémère, pendant un instant donné, mettre fin à un phénomène de si grande ampleur, permanent, et qui dure depuis si longtemps ? Concernant les lois, j’en doute, car le fait même de penser à des lois antiracisme est de l’ordre du racisme. Quant aux accords, généralement on les applaudit un moment, des photos souvenir sont prises et, très vite, on retombe dans la réalité du cycle infernal qui touche toujours les mêmes.

Se leurre quiconque pense qu’on peut, d’un coup de baguette magique, changer de sentiments, sa démarche envers ceux que l’on a soumis afin de les exproprier et exploiter. Ne voyons-nous pas que, depuis les premières explorations, la motivation est la même t la stratégie s’adapte, en fonction, pour atteindre un objectif immuable : nous soumettre !

Même si le fouet s’est mué en aide au développement ou je ne sais quoi, en quoi notre condition de soumis, a changé ? Notre condition, doit être notre priorité, c’est là que se trouve peut-être le véritable combat… Mais en avons-nous le courage, la force, la volonté ?

La haine, à mon sens n’est pas non plus la solution. Pour moi la haine ronge le cœur dans lequel elle a son siège. Et aussi, nous voyons très bien que cette haine, momentanément dirigée vers un groupe d’individus ou un pays et aussi très souvent utilisée entre supposés frères et sœurs Africains. Il me semble, en tout cas de ma perspective de malienne, que nous sommes très intolérants les uns envers les autres. On n’arrive même plus à le cacher…

Exiger, imposer la justice plutôt que faire usage de haine. Et cela en sachant que la haine et la justice peuvent avoir le même résultat, à savoir la neutralisation de l’adversaire. Par la justice, on évite le cycle infernal du « œil pour œil, dent pour dent » qui finira par décimer l’humanité en tuant l’humanitude en l’humain.

Qu’est-ce qui motive nos unions ? Celles que l’on qualifierait sous nos cieux de « lolo koudjan », comète qui passe en illuminant le ciel et en nous impressionnant de sa « queue » avant de disparaître aussi vite qu’elle est apparue.

Si la couleur est la « forme » qui nous unit, « le fond » n’est pas clairement défini et nous n’arrivons donc ni à définir un fond, ni à faire de la forme le fond. Nous avons été tellement divisé, et de tant de manières, qu’il y’ a matière pour l’utiliser. Ce qui nous arrive est complexe. Mais, en fait, nous subissons partout, y compris en Afrique, des privations de libertés dues au formatage, à la standardisation en vue de prédation.

Ce n’est pas l’amour des autres que nous devons chercher, mais plutôt exiger leur respect, par notre propre comportement, en commençant au niveau individuel. N’est-ce pas ce que nous exigeons de nos dirigeants ? Avoir en tête que quiconque vous méprise, ne mérite pas votre respect. Soyons des personnes authentiques, vraies, car l’authentique n’est pas méprisable. L’authenticité est porteuse de valeurs alors qu’une caricature n’en reste qu’une, fusse-t-elle un chef d’œuvre de perfection en imitation.

Soyons ensemble, pas uniquement quand il s’agit de combattre untel. Soyons ensemble de manière naturelle. Unissons-nous ; commerçons entre nous ; partageons notre savoir, notre expérience ; soyons solidaires ou plutôt réapprenons à l’être car force est de reconnaître que, en abandonnant notre culture et nos langues, beaucoup de choses nous échappent. Une vraie solidarité nous permettrait un bond en avant car les ressources sont disponibles au sein de notre communauté. Respectons-nous les uns les autres. C’est ainsi qu’on nous respectera.

Essayons de comprendre les « néfastes mimétismes automatiques » qui nous ont été inculqués afin de nous en débarrasser. Avoir pris conscience ne veut pas dire s’en être débarrassé, mais plutôt que le vrai travail sur soi doit commencer.

Par authentique, je sous-entends celui qui se connait, s’est accepté et vit en fonction… Le but est qu’il y ait de plus en plus d’authentiques. Mais pour ça, il faut que l’authenticité soit attrayante, qu’on se dise que ça en vaut vraiment la peine.

Que c’est beau de raconter sa vie !

Belle journée les amis !

KKS

Source: Le Combat

The post L’ŒIL DU MATIN : Exiger le respect des autres en remettant en cause appeared first on Koulouba.com.

Coronavirus : plus 250 millions de personnes menacées d’insécurité d’ici fin 2020

$
0
0

Dans un communiqué de presse publié le 21 avril 2020, le programme alimentaire mondial (PAM) tire la sonnette d’alarme sur la situation alimentaire dans le monde. Il invite au maintien des programmes d’assistance alimentaire.

D’ici la fin de l’année 2020, plus de 250 millions de personnes pourraient être touchées par la faim. Une situation tributaire du covid-19, rapporte le PAM.

« En raison de l’impact économique du COVID-19, le nombre de personnes confrontées à l’insécurité alimentaire aiguë (IPC/CH 3 ou plus) devrait passer à 265 millions en 2020, soit une augmentation de 130 millions par rapport aux 135 millions de 2019 », lit-on dans le communiqué de presse du PAM.

Selon ce programme alimentaire des Nations unies, près de 265 millions de personnes qui seront atteintes d’insécurité alimentaire aiguë d’ici la période indiquée se situeront dans les pays à faible et moyen revenu.

En 2019, la majorité des personnes touchées par l’insécurité alimentaire habitait dans des zones de conflits ou touchées par le changement climatique, les crises économiques.

« Le COVID-19 a un impact potentiellement catastrophique pour des millions de personnes déjà extrêmement fragiles. C’est un coup de massue pour des millions d’autres personnes qui ne peuvent pas manger si elles ne parviennent pas à gagner un salaire. Le confinement et la récession économique mondiale ont déjà anéanti leurs économies. Un choc supplémentaire (tel que le COVID-19) peut leur être fatal. Nous devons agir collectivement dès maintenant pour atténuer l’impact de cette catastrophe mondiale », explique l’économiste en chef du PAM, Arif Husain.

Le PAM invite au maintien des programmes d’assistance alimentaire. Surtout les programmes permettant « de sauver la vie de près de 100 millions de personnes parmi les plus vulnérables dans le monde ».

Rappelons que c’est suite à ces genres d’alertes que le philosophe camerounais, Achille Bembé a martelé ce mercredi 22 avril 2020 lors d’un entretien accordé à RFI ces mots :« Le catastrophisme n’est pas une option ».

Togola 

Source: Journal le Pays- Mali

The post Coronavirus : plus 250 millions de personnes menacées d’insécurité d’ici fin 2020 appeared first on Koulouba.com.

Inculpé pour « complicité de favoritisme », Mamadou Camara recouvre sa liberté

$
0
0

Fin des poursuites contre Mamadou Camara, ex-ministre malien et ancien chef de cabinet du président IBK, dans l’affaire dite « achat de l’avion présidentiel et des équipements militaires ». Suite à la réouverture de cette affaire par la justice malienne après son classement « sans suite » en 2018, Mamadou Camara, inculpé pour « complicité de favoritisme », le 27 mars 2020, avait été mis sous mandat de dépôt.

Mais ce mardi 21 avril 2020, la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako a prononcé l’annulationdes poursuites contre lui. Ce qui a conduit à la libération de cet ancien ministre, selon RFI.

Rappelons que cette arrestation avait créé de vives polémiques jusqu’au sommet de l’État.

L’ancien premier Moussa Mara testé positif au covid-19

Sur son compte Facebook, Le président du parti Yéléma Le Changement, Moussa Mara, a publié une information selon laquelle il a été testé positif au covid-19 ce mercredi 22 avril 2020.

Nous vous proposons de lire son message:

« A tous

J’ai passé hier mardi 21 avril un test au coronavirus COVID 19. Ce mercredi 22 avril en fin de matinée, le test s’est révélé positif.

Dès ce moment, je suis confiné et pour une durée décidée par les responsables sanitaires compétents en la matière.

Je rassure tout le monde que je ne présente aucun symptôme de la maladie. Tout va très bien et je suis en pleine forme.

Je vais devoir patienter quelques jours et observer un peu de repos comme je ne l’ai pas fait depuis 1997. Ce qui me fera sans doute du bien.

Je vous demande de vous protéger contre ce mal, d’observer tous les gestes barrières recommandés.

Prions tous pour que la maladie soit vaincue au Mali et partout dans le Monde.

Bon ramadan à tous et que Dieu nous aide !

Moussa MARA »

Source: Journal le Pays- Mali

The post Inculpé pour « complicité de favoritisme », Mamadou Camara recouvre sa liberté appeared first on Koulouba.com.

Faits divers : Ivre mort, il tire à bout portant sur son ami

$
0
0

À la suite d’une dispute, l’agent assermenté a menacé son adversaire de mort. Sans hésiter, il fait feu et atteint une cible inattendue.

C’est une histoire dramatique qui vient de se passer, il y a quelques jours dans un des secteurs de la Commune rurale de Kalabancoro, à la périphérie sud du district de Bamako. Le héros malheureux de cette histoire que nous désignons par F a trouvé la mort de la façon la plus banale. La cause. Il s’est interposer entre deux protagonistes qui se chamaillaient. Malheureusement pour lui, il a pris une balle de fusil avant de s’effondrer devant des témoins éberlués et impuissants. Il a rendu l’âme quelques instants plus tard.
C’était dimanche matin, F, âgé d’une vingtaine d’années prenait son petit déjeuner à la maison. Sans plus de précision, nos sources se sont juste contentées de nous dire que quelqu’un est arrivé au domicile du jeune homme. La personne en question demanda et trouva F en train de manger. à celui-ci, il propose d’intervenir auprès d’un ses amis pour le calmer. Cet ami que nous désignons par L est un policier d’un des commissariats de la place. Le nommé L se disputait dans la rue avec une tierce personne. Il semble que malgré les tentatives de certains témoins sur place, ce jeune policier n’a pu maîtriser ses nerfs. Pis, au lieu de baisser, la tension montait entre les deux protagonistes. C’est comme cela que quelqu’un du voisinage a pensé à F chez qui il s’est rendu à pas pressés pour qu’il intervienne entre son ami policier. Histoire de le raisonner et de mettre fin à une dispute.
Dans la foulée, F n’aura même pas le temps de terminer son plat matinal. Il se débarrassa de la tasse pour se précipiter dehors en se dirigeant vers le champ de bataille. Une fois sur place, il constate qu’effectivement son ami policier était en train d’en découdre avec un individu dans la rue. Selon nos sources, ce jeune policer était complètement éméché. Et pour cause. Bien avant que son ami F n’arrive sur place pour tenter de le calmer, il avait déjà sorti son arme avec la ferme volonté d’en faire usage.

Le policier menaçait son vis-à-vis de le tuer avec cette arme. « Je vais te tuer, je vais te tuer. Je vais te.., je vais… », ne cessait de répéter cet agent assermenté, visiblement sous l’effet de l’alcool. Durant tout ce temps, ce policier visiblement irrité a son arme braqué sur son adversaire, un citoyen ordinaire de surcroît, dont la protection lui incombe en temps nornal. Visiblement, il était décidé de tirer sur ce dernier à bout portant. Certainement par peur, les témoins présents ont joué à la prudence en s’abstenant d’intervenir entre un homme armé d’un pistolet et son adversaire. Surtout que cet homme est un policier adepte de Bacchus. Celui qui a été déloger F chez lui en sollicitant son intervention, était convaincu que c’était le seul qui pouvait faire raisonner son ami L, le policier et l’empêcher de mettre sa menace à exécution.

C’est comme cela que F s’interposa entre les deux protagonistes. C’était l’erreur à ne pas commettre face à un homme armé de pistolet et dans un état second. Il tentera de le convaincre de ne pas faire usage de son arme. En vain. Trop tard. Il était écrit quelque part que c’était son dernier jour sur terre. Dans la foulée, le policer a tiré au moment même où F s’est interposé. Par malchance pour lui, il a été atteint par la balle. Le jeune homme a reçu la balle sur des organes vitaux. Et il en est mort quelques instants plus tard.
Dès lors, tout est allé vite. Le limier a été arrêté et conduit dans les locaux du commissariat de police dont le secteur relève. Il a été ensuite mis à la disposition de la Brigade d’Investigation judicaire (BIJ) pour suite à donner à cette affaire. Après la procédure judicaire requise en l’espèce, de sources policières, il aurait été déféré à la Maison centrale d’arrêt de Bamako, où il serait en train de purger sa peine.
Si l’élaboration des textes est une chose, dans la pratique, cela semble en être une autre. Pour ce qui est de l’usage des armes à feu concernant les porteurs d’uniformes, les textes semblent pourtant clairs. D’après l’article 26 du code de conduite des forces armées et de sécurité du Mali élaboré en octobre 1997, « les policiers doivent éviter de porter atteinte à la vie ou à l’intégrité physique des personnes en toute circonstance, sauf cas de légitime défense pour soi ou pour autrui ». Reste à savoir si c’est le cas dans cette histoire. Et un officier de police rappelle pour la circonstance. « Suivant la norme internationale de police, le policier doit apprécier en fonction de l’urgence de l’environnement, des moyens de l’adversaire avant de riposter ».

Tamba CAMARA

The post Faits divers : Ivre mort, il tire à bout portant sur son ami appeared first on Koulouba.com.

Problématique de contestations postélectorales : Peut-on parler de l’indépendance de la cour constitutionnelle au Mali ?

$
0
0

La cour constitutionnelle est juge de la constitutionnalité des lois. Elle garantit les droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques. Elle est l’organe régulateur du fondement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics. Composée de 9 juges appelés « les 9 sages », elle est l’une des 8 institutions du Mali compétentes en matière des élections présidentielles et législatives.D’où la problématique de l’indépendance de cette instance dans le traitement des dossiers.

De la présidentielle comme des législatives en cours, des contestations ont toujours été faites par des candidats malheureux et des partis politiques. Simples citoyens comme partisans politiques, tout le monde crie aux fraudes électorales, aux bourrages d’urnes, aux violations flagrantes du Code électoral du pays. Pourtant, l’institution constitutionnellement habilitée à se prononcer sur les différents sujets demeure la cour constitutionnelle.

Suivant les dispositions de l’article 86 de la loi fondamentale (la constitution), la cour constitutionnelle statue obligatoirement sur la constitutionnalité des lois organiques et des lois avant leur promulgation ; les règlements intérieurs de l’Assemblée nationale, du haut conseil des collectivités et du conseil économique, social, et culturel avant leur mise en application quant à leur conformité à la constitution. Elle demeure compétente dans les conflits d’attribution entre les institutions de l’État. Cette institution est aussi compétente en matière de régularité des élections présidentielles, législatives et des opérations de référendum dont elle proclame les résultats.De ce fait, la cour constitutionnelle est saisie en cas de contestation sur la validité d’une élection ce, par tout candidat, tout parti politique ou le délégué du Gouvernement suivant les conditions prévues par la loi organique.

Sur les 9 sages de la cour constitutionnelle, 3 sont nommés par le président de la République dont au moins deux juristes, 3 par le président de l’Assemblée nationale, dont au moins deux juristes, et 3 magistrats sont désignés par le conseil supérieur de la magistrature. Sur la question, nos confrères de « Studio Tamani » ont interrogé Mamadou Guissé, constitutionnaliste chargé de cours à l’Université du Mali. « La cour est composée des personnalités différentes : magistrats ; politologues ; enseignants. Ils sont désignés par la volonté du pouvoir, en l’occurrence du président de la République. Le choix du président est irrévocable en matière de nomination des juges constitutionnels », a-t-il expliqué.

Le professeur précise que le président de la République décide de nommer « qui il veut » à la cour constitutionnelle « sans que cela ne soit contesté par qui de droit ».En clair, le professeur Mamadou estime que les juges constitutionnels sont, dans la théorie, indépendants dans l’exercice de leur fonction. « En réalité, dit-il, on dit que les juges nommés pour une période bien déterminée sont indépendants et irrévocables. Ils sont irremplaçables au cours de cette période et ne peuvent ni être remplacés ni destitués pendant leur mandat. Ce qui confirme l’indépendance des neuf sages ».Mais dans la pratique, déplore-t-il, les membres de la cour « pensent devoir » aux autorités qui les ont désignés ou nommés. Ce qui, pour lui, peut paraître paradoxal dans la mesure où vous avez été choisis par X la question : c’est allez-vous faire sa politique ou non ? « Je pense que, ajoute le professeur, naturellement, celui qui est à l’origine de votre nomination reste votre parrain ». C’est ce qui crée, pour lui, une confusion dans la notion d’indépendance, voire d’autonomie des membres de la cour.

Le constitutionnaliste soutient que même les autorités qui désignent les membres de la cour n’ont pas le pouvoir de révoquer les neuf sages durant leur mandat. Le juge constitutionnel est toujours un juge. Il peut donc être récusé conformément aux prescriptions de la loi, a-t-il soutenu, s’exprimant sur la problématique de la récusation des membres de la cour constitutionnelle.

Les propos du professeur Guissé ressortent sans ambiguïté que l’institution chapeautée par Manassa Dagnoko reste théoriquement indépendante et non dans la pratique.

Mamadou Diarra

Source: Journal le Pays- Mali

The post Problématique de contestations postélectorales : Peut-on parler de l’indépendance de la cour constitutionnelle au Mali ? appeared first on Koulouba.com.


6è législature de l’AN : La difficile désignation de l’opposition !

$
0
0

Lors des législatives de 2013, à quelques exceptions près, les partis présidentiels ont tenu des listes propres  qui se sont opposées à celles des partis se réclamant de l’opposition.  Après la proclamation des résultats, le RPM-parti présidentiel- classé premier  avait constitué une coalition avec l’ADEMA et d’autres partis  pour obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale. L’URD nanti du rang de deuxième force politique (à l’issue des  scrutins présidentiel et législatifs) obtenait la qualité de Chef de file de l’opposition  dont son leader Soumaïla Cissé occupe encore  ce poste.

Sept ans plus tard, la situation politique dans notre pays est   inédite. Puisque lors de ce scrutin de mars-avril 2020,  qui vient de se tenir,  les partis principaux partis : ADEMA, RPM et  URD (précédemment de l’opposition)  se sont donné la main  pour présenter des listes communes dans toutes les grandes circonscriptions électorales du Mali. C’étaient  les cas, entre autres, à : Kati, Kolondièba, Kayes, Sikasso, Mopti, Djenné, CIV. Toutefois,  comme  s’il n’existait  pas du tout de pudeur en politique, ces mêmes alliés  de ce même scrutin législatif  étaient  aussi en bataille rangée dans d’autres circonscriptions.

C’était  le cas de la Commune V où l’URD était  en alliance avec l’ADEMA contre le RPM. En commune VI du District de Bamako, l’URD et la LDC se sont  battus  contre la coalition RPM-ADEMA et PS. A Kolondièba,  le second tour opposait  l’alliance RPM-URD contre le  parti SADI, ADEMA avait  apporté son soutien au parti SADI. Ce soutien de  la ruche serait consécutif  à celui  que l’URD aurait  apporté à la liste concurrente qui était opposée à l’alliance RPM-ADEMA à Yanfoïla. A Bougouni, nous assistions à un rude  combat entre la coalition ADEMA-CODEM- CDS et ADP contre   l’alliance RPM-URD-MPM. A Sikasso, le  combat opposait  la coalition menée par le RPM, l’URD et la CODEM  contre celle menée par l’ADEMA.

Evidemment, cette spécificité  politique malienne est de nature à totalement biaiser le jeu politique et contribue à affaiblir  considérablement  le système démocratique multipartiste. Au sein duquel  normalement, les partis politiques concourent pour l’obtention de sièges de députés en briguant les suffrages du peuple dans  les urnes. Leurs forces  de persuasion étant  leurs projets de société avec des hommes et des femmes crédibles.  Cela aurait pu  permettre à  une opposition malienne crédible de gagner la majorité absolue  à l’Assemblée nationale pour imposer une cohabitation politique comme ce fut le cas en France sous les  présidences  Mitterrand et Chirac.

En réalité, le projet de société de l’ADEMA est différent de celui du RPM qui est aussi différent de l’URD. Mais lorsque ces partis se sont présentés dans un plus grand nombre de circonscriptions électorales sous les mêmes couleurs, il devient alors difficile de  designer celui qui va représenter l’opposition parlementaire dans cette 6è législature de l’AN. De surcroît, cette situation atypique   compromet toute possibilité de cohabitation politique entre majorité et opposition au Mali. En 2018, après la présidentielle, l’URD continuait de détenir  la  casquette du principal parti d’opposition avec son président comme  Chef de file de l’opposition. Quid de cette 6è législature ?

Falaye Keïta

Source : Le Pélican

The post 6è législature de l’AN : La difficile désignation de l’opposition ! appeared first on Koulouba.com.

Recrudescence du phénomène de l’esclavage dans la région de Kayes : L’implication des syndicats de la magistrature fortement demandée

$
0
0

Le phénomène de l’esclavage en proie dans la région de Kayes continue de défrayer la chronique. En effet, à travers une lettre dont nous avons pu nous procurer une copie, le Mouvement pour la sauvegarde des droits de l’Homme (MSDH) interpelle les différentes organisations syndicales de la magistrature notamment le Syndicat autonome de la magistrature (SAM) et le Syndicat libre de la magistrature (SYLIMA) à s’impliquer pour faire face au phénomène de l’esclavage en milieu Soninké, plus précisément dans la localité de Lani Tounka (région de Kayes).

Pour l’organisation de défense de droit de l’homme, l’esclavage se définit comme étant la condition d’un individu privé de ses libertés fondamentales, qui devient la propriété exploitable et négociable ou comme un bien matériel d’une autre personne.« Nous constatons aujourd’hui que plus de 40 millions de personnes dans le monde sont victimes de l’esclavage moderne selon un rapport de l’ONU publié en 201633 », déplore l’organisation.

Et de rappeler qu’au Mali,l’article premier de la Constitution du 25 Février 1992 stipule clairement que : « La personne humaine est sacrée et inviolable. Tout individu a droit à la vie, à la liberté, à la sécurité et à l’intégrité de sa personne ». Et de poursuivre que l’article 2 de la même constitutionstipule que : « Tous les Maliens naissent et demeurent libres et égaux en droits et en devoirs. Toute discrimination fondée sur l’origine sociale, la couleur, la langue, la race, le sexe, la religion et l’opinion politique est prohibée »« Nul ne sera soumis à la torture, ni à des sévices ou traitements inhumains, cruels, dégradants ou humiliants. Tout individu, agent de l’État qui se rendrait coupable de tels actes, soit de sa propre initiative, soit sur instruction, sera puni conformément à la loi », renchérit l’article 3.

Hélas, le MSDH déplore le fait que certaines personnes mal intentionnées bafouent les lois et institutions de la république. Car, au Mali une petite communauté composée de sept familles dans le village de Lani Tounka, bien organisée, instruite et partisane de non-violence, continue d’êtrepersécutée par une communauté dite nobleparce qu’elle refuse d’assumer son statut d’esclave.

Des maisons et greniers incendiés

« Malheureusement, le 05 avril 2020, la communauté majoritaire munie de machettes, de fouets, et autres armes blanches assimilables a regroupé les sept familles considérées comme esclaves pour les lyncher, incendier les maisons et greniers desdites familles. Certains ont même succombé à leurs blessures par la suite dont une femme en enceinte dans l’indifférence totale de nos autorités », mentionne la lettre de l’organisation de défense des droits de l’Homme.

A ce jour,poursuit la lettre, d’après les investigations,plus de 20 personnes ont été blessées à la suite de ces violences dont 8 cas graves qui sont sous soins intensifs dans les différents centres de santé et l’hôpital de Kayes. Pire, ces personnes blessées ne bénéficient d’aucune assistance de la part des autorités locales pour leurs prises en charge sanitaires.

Pour le MSDH, le tort de cette communauté vivant dans la crainte totale a été de porterplainte à la justice afin de réclamerses droits. Et d’ajouter qu’en représailles, les membres de cette communauté ont été dépossédés de leurs terres cultivables, les enfants ont été privés du droit à l’éducation parce qu’ils ont été interdits à l’école du village. S’y ajoutent, ils n’ont plus accès aux structures sanitaires du village, ils ne participent plus au conseil de village, aux cérémonies de baptême, de funérailles, ou de mariage. Pire, leurs morts ne sont plus inhumés dans le cimetière du village et cela pendant près de 3 ans.« On est désemparé, consterné  et surpris de voir se passer un tel acte abominable, dans un pays comme le Mali signataire des traités internationaux et sous régionaux sur les droits fondamentaux de l’homme», renchérit la lettre.

Situer les responsabilités et traduire les auteurs

Autres faits révélés, dans sa correspondance l’organisation a rappelé une histoire similaire qui date de 2018 où plusieurs médias etorganisations de défense des droits de l’homme avaient interpellé le gouvernement à prendre ses responsabilités face au phénomène de l’esclavage qui n’honore guère notre pays. Elle a noté aussi que l’État malien ne reconnait pas l’existence d’un quelconque esclavage, car n’ayant pas légiféré sur la question. Du coup, en présence de l’insuffisance des textes législatifs sur les questions, les hautes autorités soutiennent l’idée que les esclavagistes défendent leurs cultures ou coutumes. Quel mépris pour la vie homme ! L’État malien doit garantir la sécurité de tous les citoyens maliens et de leurs biens mais hélas cette communauté est laissée à elle-même.

Après cette interpellation, déclare le MSDH, si l’État Malien ne prend pas ses responsabilités alors nous assisterons à toutes sortes de règlements de compte occasionnant plusieurs pertes en vie humaine.« Le MSDH interpelle le gouvernement à intervenir dans les plus brefs délais et exhorte les responsables des groupements et associations Soninké du Mali et de la diaspora à s’impliquer pour un dénouement heureux de ce conflit intercommunautaire pour éviter un bain de sang. Le MSDH demande l’implication du Conseil supérieur de la Diaspora malienne (CSDM) et le Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME) en vue de proposer des recommandations fortes pour une issue heureuse dans ce conflit intercommunautaire », a renchéri le mouvement.

La CNDH interpelée

Le MSDH a saisi l’occasion pour condamner avec la dernière rigueur les affrontements intercommunautaires, le mutisme et le laxisme de l’Etat face à ses violences dignes d’une autre époque. Et dénoncer le silence des deux syndicats de la magistrature face à ses atrocités qu’il qualifie de sans précédent.

Ainsi, le Mouvement pour la sauvegarde des droits de l’Homme (MSDH) demande au Syndicat autonome de la magistrature (SAM) et au Syndicat libre de la magistrature (SYLIMA) de s’investir davantage dans ce dossier pour situer les responsabilitésafin de sanctionner les auteurs avec la plus grande fermeté. Toutefois, le mouvement salue les efforts sans cesse des deux organisations syndicales de la magistrature en vue de redorer le blason de la justice malienne en toute indépendance.

Pour finir, le MSDH remercie et encourage la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) pour son implication dans ce dossier en dénonçant ses actes ignobles.« Respecter les droits de l’homme ne relève pas du choix politique, mais d’une obligation juridique et morale. Ce sont des engagements à vocation universelle, des principes de droits garantis par des déclarations solennelles ou des traités juridiquement contraignants », a conclu la lettre du MSDH.

Mama PAGA

Source: Journal le Pays- Mali

The post Recrudescence du phénomène de l’esclavage dans la région de Kayes : L’implication des syndicats de la magistrature fortement demandée appeared first on Koulouba.com.

Edito : Non aux masques du business, vivement les cache-nez made in Mali !

$
0
0

Dernier pays de la sous-région à avoir enregistré sur son sol la pandémie, le Mali a atteint la barre des 250 cas positifs du coronavirus (Covid-19). La progression spectaculaire de la pandémie devient très inquiétante. D’autant plus que la situation est très mal gérée par les autorités. Pour preuve, le Mali qui a été presque le dernier à avoir la pandémie sur son sol a le plus grand nombre de décès de la sous-région, avec 14 morts. Pour les mesures de riposte contre le Covid-19, le président de la République avait indiqué que les entreprises locales de textile, grandes, moyennes ou petites, y compris les tailleurs qualifiés, vont produire sur place des millions de masques au profit de la population. IBK avait d’ailleurs parlé du lancement d’un programme « Un Malien, un masque », avec une commande spéciale de 20 millions de masques lavables livrés à Bamako courant la semaine prochaine.

Mais à la stupéfaction générale, on a vu l’arrivée ce week-end de 10 millions de masques dans la capitale, sur commande du gouvernement. Ces masques  qui ont été distribués aux bureaux de vote le dimanche 19 avril 2020 sont optimisés pour une durée de 3 à 4 heures et il en faut deux à trois pour une journée de travail. Penser combattre le Covid-19 avec ces masques à usage unique est un trompe-l’œil. Pourquoi jeter l’argent par la fenêtre en achetant ces masques très coûteux. Pour preuve, une commande de 20 millions de masques coûterait la bagatelle d’une quinzaine de milliards de nos francs. Avec cette importante somme, il aurait été plus judicieux d’investir dans une unité de production de masques ultramodernes et lui accorder des facilités fiscales afin qu’elle mette sur le marché des produits pérennes et disponibles à souhait. On a l’impression que nos autorités veulent se servir du Covid-19 pour faire du business, en toile de fond, détourner les fonds destinés à riposter contre la pandémie. Nous savons tous le sport favori du régime IBK : surfacturation, détournement. Espérons que dans les jours à venir, nous n’allons pas entendre un scandale lié à l’achat desdits masques. Sinon, au lieu de commander des masques qui coûtent la peau des fesses, pourquoi ne pas doter le pays d’une usine de production hyper performante de fabrication des masques. Nous voulons des masques made in Mali. Ma solution est locale, le gouvernement aurait pu acheter des tissus et former 300 000 tailleurs en 3 jours pour confectionner pendant 3 semaines des millions de masques et le problème est résolu en les payant 100 000f par tailleurs. La facture totale serait moins coûteuse. Mais on préfère passer en force des marchés avec des dessous de tables en commandant des masques à l’extérieur. Il serait vraiment judicieux de mettre en avant nos artisans pour produire de millions de masques sous la supervision de la chambre des métiers.

AliouTouré

Source: Le Démocrate

The post Edito : Non aux masques du business, vivement les cache-nez made in Mali ! appeared first on Koulouba.com.

Avis du Cenou à tous les bacheliers antérieurs à 2019 : la distribution des cartes Cenou et Ecobank sont arrêtées jusqu’à nouvel ordre

$
0
0

Le CENOU informe les étudiants qu’en raison de l’évolution rapide de la pandémie du COVID-19 au Mali, les opérations de distribution des cartes CENOU et ECOBANK sont arrêtées jusqu’à nouvel ordre.

Il est demandé à tous ceux qui n’ont pas encore retiré leur carte bancaire de télécharger l’application ECOBANK Mobile sur Play Store et App Store et créer un compte Xpress avec leur numéro de téléphone personnel.

Il s’agit des bacheliers des sessions de 2016, 2017 et 2018 ainsi que les cas de renouvellement.
Le paiement sur le compte mobile fera l’objet d’un communiqué ultérieur.

IMPORTANT ! !

– Le compte Xpress doit être crée UNIQUEMENT avec le numéro de téléphone personnel de l’étudiant quelque soit l’opérateur téléphonique;
– Les bacheliers de 2019 ne sont pas concernés par cette opération.

Source : CENOU

The post Avis du Cenou à tous les bacheliers antérieurs à 2019 : la distribution des cartes Cenou et Ecobank sont arrêtées jusqu’à nouvel ordre appeared first on Koulouba.com.

Mali : Un appel de quarante personnalités africaines pour la libération de Soumaïla Cissé

$
0
0

Au Mali, on est toujours sans nouvelles de Soumaïla Cissé. Le chef de file de l’opposition a été enlevé par un groupe jihadiste il y a presque un mois. Un enlèvement sans revendication ni preuve de vie de celui qui est arrivé deuxième à la dernière élection présidentielle.

Avec une quarantaine d’hommes politiques et d’intellectuels africains, l’ancien ministre de la Justice malien Maitre Mamadou Konaté lance un appel pour sa libération immédiate. Un appel signé par notamment les hommes politiques Khalifa Sall, Celou Dalein Diallo, Ibrahim Yacouba, l’avocat nigérien Daouda Samna, ou encore l’écrivain guinéen Tierno Monénembo.

Il est inadmissible que la première personnalité politique après le chef de l’Etat ait été enlevée, sans que l’on sache par qui, sans que l’on sache où il est, sans que l’on sache dans quelles conditions il est détenu, sans même que l’on sache quand il va revenir à la liberté.

Rfi

The post Mali : Un appel de quarante personnalités africaines pour la libération de Soumaïla Cissé appeared first on Koulouba.com.

Dr Oumar Mariko tombe à Kolondieba : -Le système fait perdre le recordman des interpellations de l’Exécutif ! – L’Assemblée orpheline d’un élu valable !

$
0
0

Qui ne connait pas Oumar Mariko ? Le président du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi), un grand homme politique qui s’est battu corps et âme pour la défense de son pays et des opprimés. Connu pour son franc-parler, sa propension de dire haut ce que les autres murmurent et pour la constance dans son combat politique, l’honorable Oumar Mariko qui détient le record en termes d’interpellations de l’Exécutif à l’Assemblée nationale, a perdu les législatives dans la circonscription électorale de Kolondiéba contre le candidat du parti présidentiel. Le système fait perdre donc l’homme politique le plus tenace qui lui aura bravement fait face pendant de nombreuses années.

Combattant infatigable du Mali et des pauvres, Oumar Mariko s’est opposé à la mauvaise gestion et la corruption. L’un des tombeurs du régime dictatorial du Général Moussa Traoré, Oumar Mariko a toujours été opposé aux différents régimes qui se sont succédé au Mali depuis l’avènement de la démocratie.

Elu député de Kolondiéba en 2007 jusqu’en 2012, Oumar Mariko a été réélu en 2013. Cela lui fait 10 ans à l’hémicycle.  Ses 10 ans de représentation ont été caractérisés par le suivi constant des actions du gouvernement, tout en dénonçant la mauvaise gouvernance, la corruption, la gabegie, le clientélisme, le népotisme. A titre illustratif, ce bâtisseur a, au cours de sa législature, interpelé 12 fois le gouvernement sur les questions d’intérêt national. Le patron du parti Sadi détient donc le record des interpellations à l’Assemblée nationale. Et toutes ces interpellations avaient pour objectif, entre autres, d’éclairer le peuple malien, permettre une prise de conscience politique pour juger la politique nationale actuelle et poser la problématique de son changement effectif.

Très engagé pour la défense des cultivateurs, l’honorable Oumar Mariko a interpellé beaucoup de ministres de l’Agriculture. En guise d’exemple, en 2007, il a interpellé le ministre en charge de l’Office du Niger concernant les milliers d’hectares que les Libyens avaient achetés à l’Office. En raison duquel achat, beaucoup de cultivateurs ont été contraints de laisser leurs terres sous la pression gouvernementale. Mariko est également intervenu dans l’affaire des 1000 tonnes d’engrais frelatés. Les problèmes de l’Huicoma et de la Cmdt ont été aussi soumis au gouvernement en date du 9 décembre 2009 par l’Honorable Mariko. Sans oublier l’interpellation de feu SadaSamaké, alors ministre de la Sécurité et de la Protection civile, par rapport à la confection des cartes d’identité et des passeports. La liste n’est pas exhaustive.

Le système fait perdre Mariko

Opposé farouchement au régime IBK, issu d’une mafia instaurée par les adémistes, Oumar Mariko s’est porté candidat à la demande de ses nombreux militants lors des législatives dans la circonscription électorale de Kolondiéba. Devenu l’homme à abattre, Mariko faisait donc seul face au duo RPM-URD. Ces deux partis sont sortis des entrailles de l’Adema-Pasj, donc du système que Mariko a toujours combattu.  Le pauvre Mariko faisait donc face à deux candidats du système qui ont les gros moyens. A Kolondièba, tout a été mis en œuvre pour faire perdre le défenseur des pauvres. Dans ces temps de vache maigre, l’argent est roi. Beaucoup d’électeurs ont pris de l’argent pour voter contre Oumar Mariko. Malgré cela, le candidat du parti Sadi a contraint les candidats du système à un second round dont les résultats provisoires le donnent perdant. D’après ces résultats, c’est l’alliance RPM-URD qui arrive en tête avec 29.445 voix, soit 57,02%, contre 22.192 voix, soit 42,58%. Ce qui fait une différence de 7253 voix.

En tout cas, l’Assemblée nationale et les Maliens seront très nostalgiques d’un élu valable. Que vaut l’hémicycle sans Oumar Mariko ?

AliouTouré

Source: Le Démocrate

The post Dr Oumar Mariko tombe à Kolondieba : -Le système fait perdre le recordman des interpellations de l’Exécutif ! – L’Assemblée orpheline d’un élu valable ! appeared first on Koulouba.com.

Covid-19 : le mali reçoit une aide d’urgence du gouvernement chinois

$
0
0

Pour soutenir le Mali dans sa lutte contre la pandémie du coronavirus, le gouvernement chinois a promis plusieurs types d’aide à celui du Mali. La première partie de cette aide d’urgence est arrivée, vendredi 17 mars, à Bamako.

La cérémonie de réception de cette aide d’urgence s’est déroulée en présence de Michel Hamala Sidibé, ministre de la Santé et des Affaires Sociales ; mais aussi, de Zhu Liying, ambassadeur de Chine au Mali et de plusieurs hauts fonctionnaires du département des Affaires Etrangères.

Des matériels d’une valeur de plus de 100 millions CFA

La première partie de cette aide d’urgence est composée de 2.000 masques professionnels, 10.000 masques chirurgicaux, 2.000 combinaisons de protection, 2.000 protections des yeux, 10.000 paires de gants, 10.000 protections de chaussures et 500 appareils de prise de température.
« Cette aide urgente du gouvernement chinois est la preuve de la solidarité et de l’amitié traditionnelles qui lient le Mali à la Chine, surtout face à la difficulté de la pandémie du coronavirus », s’est réjoui l’ambassadeur de Chine au Mali.
Pour Michel Hamala Sidibé, la Chine vient d’administrer la preuve selon laquelle on ne reconnaît ses vrais amis que dans la difficulté. Cette aide d’urgence, dit-il, arrive à un moment où, le gouvernement malien en a le plus besoin. Avant de manifester sa gratitude au gouvernement et au peuple chinois.

Un appui financier de 22,5 millions de dollars US

Auparavant, le gouvernement chinois avait apporté à celui du Mali un appui financier de 22,5 millions de dollars, à travers la Banque Islamique de Développement (BID), dans le cadre de la lutte contre la pandémie du covid-19.
Pour endiguer la propagation de la pandémie, le gouvernement vient de proroger la fermeture de toutes les écoles jusqu’au 09 mai prochain ; l’état d’urgence sanitaire et un couvre-fouet, de 21 heures à 5 heures du matin.
Oumar Babi /Canarddechaine

The post Covid-19 : le mali reçoit une aide d’urgence du gouvernement chinois appeared first on Koulouba.com.


Pour le progrès et l’émergence de Dioïla : Mamadou Diarrassouba réélu sans surprise !

$
0
0

« La confiance ne s’achète pas, elle se mérite ». Cet adage sied bien à la tête de liste RPM dans la circonscription électorale de Dioïla, l’honorable Mamadou Diarrassouba. Un grand bâtisseur qui, par ses actes posés dans le cadre du bien-être des populations et de développement du cercle de Dioïla, a su gagner la confiance de ses concitoyens. Et sans surprise, il sort victorieux du scrutin avec plus de 58% de suffrages exprimés.

Seul contre tous, la liste RPM, pilotée par l’honorable Mamadou Diarrassouba, qui est arrivée en tête lors du 1er tour des législatives dans la circonscription électorale de Dioïla avec 46,42% des suffrages, sort gagnante au second tour avec plus de 58% des voix. Il existe donc plus de 18 mille voix d’écart entre elle et l’alliance URD- Modec – ADP Maliba. Une victoire nette et sans bavure. Cette victoire n’est pas une surprise. Elle était prévisible car Diarrassouba est imbattable à Dioïla, où il a su gagner la confiance des populations qui l’ont démontré tout au long de la campagne électorale avec une ferveur totale autour de la liste RPM, pilotée par lui. Dans les 23 communes de Dioïla, Diarrassouba et ses colistiers ont eu droit à une mobilisation gigantesque qui a payé. Puisque la liste RPM est arrivée en tête lors des 2 tours du scrutin. Ceci est une preuve évidente de la confiance et du soutien du peuple du Banico à la liste RPM composée par le chef d’orchestre Mamadou Diarrassouba, Yiri Kéita, Bafing Coulibaly, MoussokouraSamaké et Marie Noël Coulibaly.

Après le scrutin, l’honorable Diarrassouba a remercié et félicité les populations de Dioïla. « Louanges à Allah et aux populations de Dioïla pour cette grande et immense confiance renouvelée. Lorsque nous commençons notre aventure, nous avons connu beaucoup de difficultés, mais votre engagement et détermination ont pris le dessus. Ensemble, nous allons continuer à prospérer et développer notre Dioïla», a-t-il indiqué. Avant de poursuivre: «  C’est le lieu pour moi d’exprimer ma gratitude et mes vives félicitations aux militants, sympathisants et partis alliés pour leur mobilisation générale à Dioïla, ayant permis à notre liste RPM cette victoire inédite et historique ».  Et le bâtisseur Diarrassouba de lancer : «Nous adressons une mention spéciale à toute l’équipe de notre campagne unie, solidaire, motivée qui n’a ménagé aucun effort pour nous offrir cette victoire écrasante». Le grand bâtisseur de conclure : « Nous n’oublierons pas pour autant tous ceux qui ont fait un autre choix. Nous serons les élus de toutes et tous, dans un esprit de respect, d’écoute et de tolérance. Comme cela a été toujours le cas lors de notre premier mandat. Ensemble, nous allons développer et prospérer Dioïla ».

Tientigui

 

Source: Le Démocrate

The post Pour le progrès et l’émergence de Dioïla : Mamadou Diarrassouba réélu sans surprise ! appeared first on Koulouba.com.

Cours à distance : du désordre dans la pagaille

$
0
0

Le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique lance les cours à distance suite à la fermeture des écoles à cause de la pandémie du coronavirus.

Dans un pays où les méthodes d’enseignement ne sont pas homogènes, où la couverture médiatique et téléphonique du territoire sont insuffisantes.  Cette initiative inédite et improvisée  va sans nul doute empirer une situation déjà piteuse.

« On ne remplit pas sa bouche du couscous sec sans s’assurer qu’on a la salive nécessaire pour le mouiller », dit un proverbe bambara. Les autorités scolaires maliennes n’ont pas visiblement mesuré la portée de ce proverbe bien connu, avant d’amorcer cette initiative de cours à distance.

D’abord, le Mali ne s’arrête pas à Bamako où il y a un minimum de certitudes qu’assez de familles disposent de poste téléviseurs et de l’électricité pour suivre les cours à distance. Et là, l’endémie de délestages nous appelle à la prudence car certains quartiers de Bamako peuvent faire 1 heure à 8 heures sans électricité. Alors, un élève victime de cette situation perdra inéluctablement le bout du fil puisque la mesure ne tient pas en compte, pour l’instant, d’une rediffusion.

En plus de cela, certaines agglomérations du Mali n’ont d’électricité qu’à partir de 18 h tandis que les cours ne se passent que dans la journée. S’ils doivent se contenter de la radio, ce serait sans certaines matières scientifiques dont il faut forcement voir les démonstrations, les calculs, les figures géométriques, les expériences de physiques et chimie, …

En misant sur les cours en ligne, il faut savoir que c’est seulement 29% de maliens de plus de 15 ans qui utilisent internet selon l’ONG Free Press Unlimited. A ceci s’ajoute la cherté du forfait internet.

Par ailleurs, le gouvernement n’a aucune certitude que les élèves suivent les cours puisque les directions d’écoles qui servent de relais entre les écoles et les instances décisionnelles de l’éducation n’ont pas été à l’amont associées à la démarche. Dans ce cas, il n’y a aucune possibilité de suivi.

Les parents et élèves sont-ils au courant ?

Pas si sûr, quand on se base sur l’étude de  l’ONG Free Press Unlimited qui montre que le niveau d’information de la population malienne est de 43% à Bamako ; 18% dans les grandes villes de l’intérieur ; 7% dans les zones rurales. Ce qui montre que tous les intéressés ne sont pas au courant vu qu’il n’y a eu qu’une semaine d’intervalle entre l’annonce de la décision et début des cours.

En ce qui concerne la disponibilité des élèves, elle n’est pas plus certaine que l’aspect de l’information. Car au Mali s’il n’y a pas de classes les enfants font des petits boulots. Ils servent de mains d’œuvres dans les champs, sur les chantiers, dans les marchés. Difficiles que les parents laissent échapper ces saisonniers moins chers surtout à l’approche de la saison agricole. D’habitude, dans les zones rurales, certains parents n’hésitent pas à réquisitionner leurs enfants en pleine année scolaire pour les travaux de préparatifs des champs. Ce n’est pas maintenant qu’ils leur laisseront aller suivre la télé tandis que le fumier attend d’être transporté au champ. Surtout qu’il n’y  a eu aucune sensibilisation.

En rentrant dans le fond, nous trouvons qu’il y a assez de problèmes. Beaucoup d’enseignants nous témoignent que l’actuelle méthode d’enseignement qui est la méthode active n’est pas respectée par tout. Certains enseignants le respectent d’autres font le mélange avec la méthode traditionnelle. Cela atteste que les élèves comprendront différemment la méthode à distance. Dans la même veine, les cours diffusés sur les chaînes nationales ne permettent pas de feedback qui est la participation active des élèves. Ce qui est hétérodoxe aux principes de la méthode active en vigueur.

En restant toujours dans le fond, nous avons l’impression que les enseignants qui exposent ces cours ne font qu’une lecture de ce qui se défile sur l’écran, ce qui n’est pas vivant.  En outre, beaucoup de fautes d’orthographes et grammaticales sont signalées chaque jour par des téléspectateurs avisés. Cela malgré la validation des leçons par le comité pédagogique mis en place pour la circonstance. Ce qui constitue un cheveu dans la soupe.

Avec toutes ces insuffisances,  ces manquements, et ceux-ci, après le cortège des années scolaires étriquées, nous pouvons craindre un effondrement futur du vestige de l’école malienne.  Et par ricochet, l’avenir du pays lui-même s’il est certes que  ce sont ces élèves d’aujourd’hui qui décideront demain.

Harouna KONE

Malivox

The post Cours à distance : du désordre dans la pagaille appeared first on Koulouba.com.

BANDIAGARA : des morts et des dégâts matériels lors d’une attaque non loin de Sangha

$
0
0
Des morts sont à déplorer suite à une attaque menée, mardi dernier, entre Amani et Tirely, non loin de Sangha, dans le cercle de Bandiagara. En plus des morts, des dégâts matériels importants ont été perpétrés par les assaillants.

Signalons que cette partie de la région de Mopti est régulièrement en proie à l’insécurité causée le plus souvent par la présence de plusieurs groupes armés, surtout des groupes terroristes et des mouvements d’autodéfense. De nombreuses personnes ont péri et d’importants dégâts matériels ont été enregistrés dans cette zone. Nous y reviendrons.

A. DIARRA

Source : l’Indépendant

The post BANDIAGARA : des morts et des dégâts matériels lors d’une attaque non loin de Sangha appeared first on Koulouba.com.

Mr Ousmane Issoufi Maïga, chef de la cellule de crise chargée de négocier la libération de Soumaïla Cissé

$
0
0

Depuis sa nomination à la tête de la cellule de crise chargée de négocier la libération du chef de file de l’opposition, Pinochet n’aurait enregistré aucun résultat. Pire, il n’a organisé aucun point de presse pour informer les Maliens sur le niveau actuel des négociations avec les présumés ravisseurs de Soumaïla Cissé. D’où le mécontentement général.
Mohamed El Heïba

 

Source: canarddechaine

The post Mr Ousmane Issoufi Maïga, chef de la cellule de crise chargée de négocier la libération de Soumaïla Cissé appeared first on Koulouba.com.

2ème tour des législatives dans le cercle de Gourma-Rharous: » Le matériel électoral d’Inadjatafane a été confisqué et retenu à Tombouctou sur instruction du Gouverneur de la région »

$
0
0

Dans un communiqué daté du mardi 21 avril dernier, le président de l’Alliance Pour la République (APR) déclare informer l’opinion nationale et internationale que son candidat a été lésé dans ses droits politiques, électoraux, juridiques et citoyens dans la circonscription électorale de Gourma Rharous. Pis, l’administration régionale et locale, garante de la bonne organisation du scrutin et de la neutralité  » a fait une intrusion scandaleuse en faveur du candidat du RPM, privant les communes de Gossi, d’Adjora et d’Inadjatafane de leurs droits de vote.  »

Source : l’Indépendant

The post 2ème tour des législatives dans le cercle de Gourma-Rharous: » Le matériel électoral d’Inadjatafane a été confisqué et retenu à Tombouctou sur instruction du Gouverneur de la région » appeared first on Koulouba.com.

Viewing all 74550 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>