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C’est légitime de demander des comptes à la France pour qu’elle clarifie sa position vis-à-vis du Mali

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A mon humble avis, la France à travers la force Barkhane est sans doute une partie du problème puisque les résultats escomptés sont relativement médiocres. Cela est indéniable et difficilement contestable. En revanche, vouloir nous faire croire que les forces étrangères ne jouent pas à la duplicité relèverait de la bassesse intellectuelle à mon avis. Qu’est-ce qui a réellement changé sur le plan sécuritaire ? L’on a même l’impression que les choses s’aggravent de jour en jour.

Donc c’est légitime de demander des comptes à la France pour qu’elle clarifie sa position vis-à-vis du Mali. La lutte contre le terrorisme n’est pas un jeu. Certes, c’est une lutte difficile mais elle doit se faire dans la sincérité et la vérité.

Lire aussi: bamada.net/au-mali-la-fabrique-dune-opinion-publique-anti-france

Par ailleurs, le départ des forces étrangères exigé par certains me paraît irrationnel et même dangereux. Je suis donc de ceux-là qui estiment qu’il faut demander à la France d’être franche et sincère dans son partenariat avec les Forces Armées Maliennes en mettant celles-ci au centre de toutes les décisions stratégiques dans la lutte contre le terrorisme.

Lire aussi: sans-tabou-lutte-antiterroriste-la-france-incapable-ou-complice

Cela passera forcément par le redéploiement des FAMa sur toute l’étendue du territoire national et surtout à Kidal. Quant à la MINUSMA, je pense que son mandat actuel est complètement inapproprié et inefficace.

Il revient donc aux autorités maliennes de faire en sorte que cette mission onusienne puisse être dotée d’un mandat beaucoup plus robuste et adapté au contexte sécuritaire de plus en plus volatile. Donc bref, si tout cela ne change pas très rapidement, le sentiment anti forces étrangères va s’accroître de façon inquiétante et donc dangereuse.

Issiaka Kouma

Source: Bamada.net

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C’est chaud pour les populations de Fana: Que de têtes coupées !

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Chacun a peur pour sa tête. Un, deux, trois …..jusqu’à 7 et d’autres parlent même de 8 victimes qui ont été retrouvées égorgées par de personnes malfaisantes. Ce nombre de tueries dans cette localité située à 125 km au nord de Bamakosuscite presque la pycnose  parmi ses habitants.

L’inquiétude est montée d’un cran lorsqu’un agent de la Sotelma Malitel a été retrouvé mort la tête coupée et selon les informations son sang emporté par les assaillants. Est-il l’œuvre d’un sanguinaire qui s’amuse à tuer en série, d’un malade mental irresponsable de ses actes ou d’un charlatan pour des sacrifices rituels ? Personne ne le sait. Une chose est toutefois certaine, les populations de Fana, la peur au ventre sont en alerte jour et nuit.

En 2018, une aliénée et son enfant ont été retrouvés morts et dans les mêmes conditions. Nous nous souvenons tous de cette petite Rama que plusieurs mères ont pleuré à l’annonce de sa mort abominable. La petite Ramata âgée de  5ans a été arrachée la nuit au bras de sa mère à côté de laquelle elle dormait. Plus tard, son corps de cette petite fille a été retrouvé à 150 mètres de la maison familiale, éventrée, décapitée, la tête emportée.

Ensuite,  une femme Peuls et sa fille ont eu le même sort en 2019. S’ensuit la mort atroce d’un solitaire sans domicile fixe que les gens prennent comme dément au nom de Bré, lui aussi tué la tête coupée.

 

Et le 6 janvier 2020, le constat était effrayant. Le gardien de la Sotelma, Manafa Touré, marié et père de deux enfants a été égorgé probablement le dimanche 5 janvier et son sang emporté selon des témoins. Ce énième acte barbare a troublé plus d’un habitant de ladite localité.

Nul doute, l’incapacité de nos autorités à nous sécuriser contribue largement à rendre la tâche facile au cours de ces dernières années, à des tueurs de tout acabit.

Qu’est-ce qui se passe dans la tête de ces criminelles ?

Sont-ils dotés d’un mécanisme psychologique qui les pousse à tuer ?

Pour l’instant que des questions sans réponses et quant aux autorités ce sont des communiqués par ci, des déclarations par là pour dénoncer  ces meurtres.

 

Le Fouineur

 

Journal le Combat-Mali

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Concours national de police : Le collectif des recalés dénonce des “cas de corruption”

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A la suite des résultants du dernier concours national de la police, un Collectif des recalés a été mis en place. Samedi dernier le collectif a animé un point de presse au Carrefour des jeunes de Bamako pour dénoncer des “cas de fraude” et demande la reconduction pure et simple de ses membres pour le prochain concours.

Selon le porte-parole du Collectif, Fousseyni Bagayogo, il y aurait eu beaucoup d’irrégularités dans la dernière phase du recrutement. « Il y a eu plusieurs phases : l’épreuve sportive, la visite corporelle suivie de l’épreuve écrite et la visite médicale et l’épreuve orale », a précisé Mamadou Demba Camara, membre du collectif. Il ajoute : “nous sommes plus de 2000 candidats a être recalés au niveau de l’oral”“Nous avons vu des gens qui ont échoué depuis la première étape du concours et qui ont été admis. Nous avons des preuves», affirme le porte-parole.

En plus de cette incohérence, les membres de ce collectif estiment que le quota n’a pas été atteint dans certaines localités comme à Ménaka et Sikasso. Pour obtenir réparation, le collectif a déjà saisi les institutions de la République et les structures gouvernementales concernées.

A l’amiable, le collectif propose la reconduction des 2200 recalés comme une deuxième vague.

Koureichy Cissé

Mali Tribune

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Tieman Hubert Coulibaly : « Ce n’est pas parce que nous sommes de la majorité que nous allons être embrigadés »

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Dans une interview qu’il a bien voulu nous accorder, le président du regroupement politique Action républicaine pour le progrès (ARP), non moins président de l’Union pour la Démocratie et le Développement (UDD), Tiéman Hubert Coulibaly, dévoile la voie dans laquelle il chemine pour soutenir le mandat d’IBK. L’ex-ministre de l’Administration territoriale n’a pas passé sous silence son point de vue sur la lutte contre la corruption, le dialogue national inclusif, le mode de scrutin aux législatives prochaines et  l’appel de Macron à l’endroit des présidents des pays du G5 Sahel. Interview !

Le Prétoire : Depuis que vous avez quitté le gouvernement, vous avez disparu des écrans radars. Peut-on savoir pourquoi ?

Tiéman Hubert Coulibaly : Depuis mon départ du gouvernement, j’ai été présent à plusieurs occasions. Je ne me suis pas perdu, peut-être que nous ne nous sommes pas croisés. Depuis septembre 2018, j’ai été très actif au plan national comme international. Au plan national, j’ai noté les évolutions que nous avons souhaitées pour nous-mêmes au sein de la majorité présidentielle par la création de l’ARP ( Action républicaine pour le progrès) qui est une coalition de quatorze partis politiques et associations dont certaines n’étaient pas du côté du président lors de son premier mandat. Mais, nous avons estimé que la pluralité était une vertu et estimé que malgré ce qui nous unit autour du président de la République pour la réussite de son mandat, nous avions des différences qui nous conduisaient à envisager la création d’une organisation tout en restant toujours membres de la majorité présidentielle, mais différentes ; et porté cette différence-là pour la mettre au service du succès du président de la République et au service du Mali. De ce point de vue, j’ai été très actif parce que la création d’un pôle regroupant des partis politiques et des associations n’est pas une tâche aisée. Finalement nous y sommes arrivés. Notre regroupement se développe, se consolide et permet de porter cette différence-là, ce qui a été d’ailleurs le cas lors de la séquence nationale du dialogue national inclusif. De vraies divergences ne nous ont pas échappées entre les membres de la majorité présidentielle.

Est-ce que vous pouvez nous parler de ces différences qui  ont  motivé la création de l’ARP ?

J’en arrivais au choix de l’agenda des élections législatives et celui de la révision constitutionnelle. Certains membres de la majorité militaient pour le recul des échéances concernant le mandat des députés en privilégiant une révision constitutionnelle. Nous l’avons refusé et nous l’avons fait savoir. Nous nous sommes battus pour que cette Assemblée nationale prolongée deux fois ne puisse plus l’être encore. Nous nous sommes battus afin que cette logique prévale, que chacun comprenne que les réformes qui attendent le Mali sont obligatoires pour la stabilisation et la pacification. Elles doivent s’adosser à une représentation nationale ayant une légitimité complète et agissant dans une parfaite légalité. Donc il faut que la prochaine Assemblée nationale ayant reçu mandat des maliens puissent agir et produire les lois nécessaires à la stabilisation et la pacification dans une situation de légitimité sans équivoque. Bien entendu, il faudra se battre pour que ces élections soient organisées dans un climat de paix et en faisant tous les efforts nécessaires pour que sur l’ensemble du territoire ces élections se tiennent. Quelques difficultés sont là auxquelles il faudra trouver des solutions. Je crois que le gouvernement et l’ensemble des acteurs politiques ayant signé l’Accord politique de gouvernance vont travailler pour que ces difficultés soient résolues. Oui, il y a des différences notamment le mode du scrutin. Aujourd’hui, nous militons pour que les députés soient élus selon un mode de scrutin proportionnel qui porte plus de justice électorale. Certains veulent soit maintenir le système majoritaire qui nous paraît très injuste ou alors proposer un scrutin à mi-chemin. Mais le Mali a besoin aujourd’hui que les forces politiques ayant peut-être une audience moyenne aient la chance de se faire entendre à l’Assemblée nationale et cela ne peut se faire que par le billet d’un mode de scrutin proportionnel. Cela est un débat qui divise y compris au sein de la majorité présidentielle. Ce n’est pas l’affaire du président. Le président a un mandat sans appel, sans équivoque, il est au dessus des partis politiques. Le débat entre les partis politiques, entre les acteurs politiques doit se faire dans un esprit républicain et en respectant toutes les opinions. Nous avons jugé nécessaire de porter ces différences-là. Et pour porter la différence, il faut s’organiser. Cela ne veut pas dire que nous sommes opposés à qui que ce soit au sein de la majorité présidentielle. D’ailleurs nous sommes une composante différente et nous voulons que certaines réformes se fassent pour conforter la démocratie malienne.

Justement, avec la création de ce regroupement au sein de la majorité présidentielle, on a une majorité dans une majorité. Cette situation n’est-elle pas défavorable à la mouvance présidentielle ?

Une majorité dans la majorité ! Est-ce que dans une famille tous les enfants portent le même nom ? Nous sommes une composante de la majorité. Il y a des partis politiques qui étaient de l’opposition qui ont rejoint le camp présidentiel mais qui ne font pas partie de l’EPM. Allez-vous leur refuser la qualité d’accompagnateur du président de la République parce que tout simplement ils ne font pas partie de l’EPM ? Non ! La pluralité est une vertu et nous sommes partie prenante et partie importante du camp présidentiel. Je vous ai parlé tantôt de la querelle de l’agenda des élections législatives et de la révision constitutionnelle lors du dialogue national inclusif. C’était une querelle importante et c’est notre point de vue qui a prévalu. Et si nous nous étions alignés sur l’autre point de vue, que se serait-il produit ? Et je crois savoir d’ailleurs que tel n’était pas le souhait du président de la République. Ce n’est pas lui qui me l’a dit, je vous rassure tout de suite. Son point de vue était en parfaite synchronisation avec le nôtre, mais nous ne nous sommes pas concertés. Si nous n’étions pas différents des autres, est-ce que ce point de vue allait prévaloir ? Non. C’est pour ça que je vous dis qu’il n’y a pas de majorité dans la majorité, seulement plusieurs voies dans la majorité. L’essentiel est que ces voies-là ne partent pas dans un sens contraire à celui que souhaite le président de la république. L’essentiel, c’est que le président de la république lui-même, à son tour, ait une oreille pour chacune des sensibilités qui soutiennent son mandat. C’est ça le plus important.

Certains au sein de la majorité présidentielle estiment que ce mouvement est plutôt personnel ?

C’est encore une différence. Vous confirmez bien ce que je vous dis. Eux ils estiment que toute initiative politique repose sur des questions personnelles. Vous confirmez bien que nous sommes différents. C’est aussi une philosophie. Nous sommes dans une aventure collective. Notre initiative est salutaire et vertueuse. Certains pensent que c’est pour une histoire de poste ministériel, d’autres pensent que nous sommes aigris parce que nous n’avons pas été appelés au gouvernement. Vraiment ça fait huit mois. En un moment donné, il faut savoir que ces arguments-là n’ont pas pu prospérer. Si nous étions fâchés ou aigris, aujourd’hui, nous ne serions pas là à soutenir de manière claire et nette l’action du gouvernement dirigé par Boubou Cissé et les orientations du président. Encore une fois, quand ils vont m’entendre dire cela, ils vont dire que parce qu’il y a un remaniement en cours qui nous intéresse. Nous n’avons aucun intérêt à faire ceci si ce n’est la stabilisation du pays.

A quel moment vous avez su que vous ne pouvez pas faire chemin avec l’EPM ?

Nous pouvons faire chemin. Je n’ai pas dit que nous ne pouvons pas faire chemin. Nous continuons à faire chemin avec l’EPM, mais tout en restant ARP. Je viens de dire que nous sommes tout simplement différents. J’ai parlé de deux éléments tout à l’heure. Le mode de scrutin  pour les élections législatives. Nous ne pouvons pas continuer dans ce système-là. De notre point de vue, il comporte une grave injustice électorale. Il faut donner la chance aux partis de moyenne audience d’être représentés à l’Assemblée nationale. Je vous ai dit tout à l’heure que nous avons eu une grande querelle lors du dialogue national inclusif pour que les élections législatives soient organisées avant toutes initiatives concernant la révision constitutionnelle. C’est une différence importante. Si nous n’étions pas ce que nous sommes, si nous n’avions pas affirmé cette différence, nous n’aurions pas pu faire prévaloir ce point de vue-là. Je vous fais cette démonstration pour qu’à postériori  vous compreniez que les arguments que certains journaux ou des radios qui nous ont fait un mauvais procès sachent aujourd’hui que nous avons raison.

Est-ce que votre soutien au président de la République, c’est pour soutenir son mandat ou  réconforter votre position en tant que chef de parti politique ? Vous voulez qu’à la suite des élections législatives les petits partis aient une assise alors qu’au niveau de l’EPM, c’est de permettre au président de terminer son mandat.

Que le président termine son mandat ne dépend pas de l’EPM. Le mandat du président est sans appel, il est sans équivoque. Il a été réélu. La terminaison de son mandat, son accomplissement ne dépend  d’aucun parti politique ou  groupement de partis politiques. Ce mandat est adossé au peuple malien. Vous savez ? Le président de la République est la clé de voûte  de nos institutions. Il est élu au suffrage universel direct. C’est un débat entre cet homme-là et son peuple. Nous sommes des organisations politiques qui soutiennent le président. L’alliance ne vaut pas allégeance. Ce n’est pas parce que nous sommes membres de la majorité présidentielle que nous allons être embrigadés. Nous sommes des forces politiques autonomes qui ont choisi délibérément et en toute connaissance de cause de soutenir le président de la République pour sa réélection et l’accomplissement de ce mandat-là. C’est un choix délibéré et avec des raisons objectives. Mais nous sommes différents des autres forces politiques qui accompagnent le président de la République. Pourquoi on voudrait nous interdire de faire prévaloir cette différence-là ? Nous sommes un pays qui a une expérience démocratique réelle. Souvenez-vous, en 1997, quand il s’est agi de la réélection du président Alpha Oumar Konaré, il y a eu ce qu’on a appelé le programme minimum commun. Le président Alpha a réuni dans son gouvernement des forces politiques qui ne l’avaient pas accompagné pour sa réélection et il a géré le Mali dans la stabilité jusqu’à son départ. Est-ce que les différences ont empêché cela de se faire ? Pourquoi en 2020 nous acceptons de taire nos différences, de nous asseoir sur elles et de les gommer au motif que nous sommes de la majorité présidentielle ? Encore une fois, je vous répète que dans une maison, les enfants portent des noms différents, ils ont des caractères différents, ils peuvent se ressembler, mais ils ne sont pas solubles les uns dans les autres.

Quel a été l’apport de votre groupement politique dans la tenue du dialogue national inclusif ?

On a eu un apport déterminant. Nous avons participé à tout le processus préparatoire, nous avons participé à l’atelier qui concernait la validation des termes de référence. Nous nous sommes employés, un moment donné, à rendre visite à quelques leaders de l’opposition. Pour ne rien vous cacher, nous sommes allés voir le FSD en délégation de l’ARP pour rencontrer l’honorable Soumaïla Cissé pour lui demander de participer à cet atelier-là, d’y contribuer. Ce qu’il avait accepté, mais par la suite les choses se sont passées autrement. Nous avons beaucoup apporté à ce processus-là. L’inclusivité était un objectif. Tout le monde a été invité malheureusement tout le monde n’a pas participé. Ce qui nous préoccupe aujourd’hui, c’est l’après-dialogue. Il y a eu quatre grandes résolutions qui ont été édictées. Il faut mettre en œuvre ces résolutions. Nous pensons que pour cette mise en œuvre, il faut continuer à faire appel à ceux qui n’ont pas participé car, ils peuvent contribuer à la mise en œuvre de ces résolutions dans un contexte de cohésion nationale. C’est vraiment cet appel que nous voulons lancer. Nous avons participé à ce dialogue comme toutes les autres organisations pour faire prévaloir notre point de vue. L’année 2020 sera une année de grands chantiers. Toutes les résolutions sont urgentes, mais le plus urgent c’est le retour de l’administration sur toute l’étendue du territoire national.

Quel crédit peut-on accorder au dialogue étant donné qu’une bonne partie de la société civile et de l’opposition l’a boudé ?

Vous dites qu’ils ont boudé. Moi je n’aime pas ce terme- là. Une partie de l’opposition et une partie de la  société civile se sont abstenues de participer au dialogue alors qu’elles avaient participé à la phase technique. Cela ne veut pas dire que les résolutions ne sont pas crédibles. Les résolutions sont parfaitement crédibles. Voulez-vous dire que tous ceux qui étaient au dialogue ne comptent pas au Mali ?

Ils comptent, mais la dimension inclusive n’est pas atteinte ?

On ne peut pas dire qu’ils comptent et dire mais. Soit ils comptent ou ne comptent pas. S’ils comptent, les résolutions sont forcement crédibles et seront mises en œuvre. Ceux qui étaient présents se battront pour cela. Le président de la République s’est lui-même engagé publiquement devant Dieu et les hommes à faire ce qui a été retenu. Nous devons quand même accorder un tout petit peu de crédit à ce que dit notre président qui est la clé de voûte du système. Alors l’inclusivité est un idéal, une intention, une volonté, un appel. Est-ce que nous pouvons obliger quelqu’un à être inclus ? Quand vous êtes invité, vous prenez la décision de votre participation. L’invitation a été faite. Je vais solder cet aspect-là. Ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est l’après-dialogue. Nous avons les résolutions. Comment faire pour que la cohorte nationale importante, qui a même enregistré la participation des mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation, ce qui n’était pas gagné, soit un événement important et des déclarations importantes ont été faites. Je sais qu’il est très difficile de satisfaire notre peuple. Mais il faut savoir apprécier ce qui a été fait. Ce qui s’est passé au dialogue national inclusif n’est pas anodin. N’essayons pas de passer à côté de ça. De grandes choses s’y sont produites et profitons-en pour atteindre nos objectifs de paix et de retour de la cohésion nationale. J’ai dit au premier ministre de faire beaucoup d’effort, d’aller vers ceux qui n’ont pas participé au dialogue et de leur demander de se joindre à la mise en œuvre. Il ne faut pas négliger les ressources d’une telle action diplomatique qui peut produire des effets que le peuple malien va apprécier.

Est-ce que le temps est un allié sûr pour la tenue des législatives en avril prochain et comment vous comptez aborder ces élections?

Evidemment le temps est serré pour ceux qui vont être candidats. Dans une élection, il y a deux parties. Il y a ceux qui organisent et ceux qui vont en compétition. Pour l’instant, je fais partie de ceux qui vont certainement en compétition en tant qu’organisation  politique. Nous essayerons d’occuper des sièges à l’Assemblée nationale. Il y a ceux qui organisent. J’ai une expérience de cela parce que je fus ministre de l’Administration territoriale et je sais que le ministre aura du pain sur la planche. Je sais aussi que notre administration est assez bien outillée. Quand j’étais à l’Administration territoriale, nous avions pu organiser non seulement nos structures à l’intérieur du pays, mais aussi approvisionner le pays en matériel électoral suffisant pour pouvoir tenir ces scrutins-là. Notre fichier ne fait pas l’objet de problème particulier parce que j’avais conduit une révision ordinaire et une révision exceptionnelle pour les nouveaux majeurs. Donc aujourd’hui notre fichier est excellemment géré par la DGE pour rendre hommage au travail du général Chaka Sangaré. Evidemment, il y a la donne sécuritaire. Il faut que ces élections se tiennent dans un environnement sécurisé. Nous avons quelques cercles où nous pouvons avoir quelques soucis de sécurité. Mais avec ce qui s’est produit au dialogue, avec les progrès que nous avons accomplis avec les mouvements signataires de l’Accord d’Alger pour la paix et la réconciliation, je pense qu’il nous sera possible grâce à l’effort des forces de défense et de sécurité et du fait même que les dirigeants de ce mouvement vont briguer les postes de député, nous allons pouvoir tenir les élections. L’équation à résoudre rapidement concerne la cartographie électorale. Il ne nous a pas échappé que des lois qui datent de 2012 introduisent une réorganisation territoriale qui a été difficile à mettre en œuvre.

Que pensez-vous du retour de l’ancien président de la République Amadou Toumani Touré ?

Le retour du général Amadou Toumani Touré est une excellente nouvelle. J’ai toujours considéré que ce n’était pas bien pour le Mali que l’ancien président fût retenu. Certains ont dit un exil. J’ai préféré un voyage qui commençait à être trop long. Ce n’était pas à l’honneur de notre pays d’autant que je considère que le pronunciamiento de mars 2012 a été un triste événement pour notre pays, mais ça fait partie de l’Histoire. Nous vivons notre histoire avec des événements positifs et négatifs. Faisons en sorte que nous ne puissions plus commettre ce genre de faute. Nous sommes une république. Nous avons décidé que le pouvoir s’octroie par élection et que son exercice soit républicain. Le coup d’Etat et les bousculades armées sont d’un autre âge.

Les chefs d’Etat du G5 Sahel vont répondre à une convocation en France pour clarifier leur position. Quelle analyse faites-vous de cette démarche de Macron ?

Je vais vous poser une question. Souvenez-vous que le président Macron, après son élection, a rendu visite à l’armée française à Gao et est venu au Mali pour participer au sommet du G5 Sahel au mois de juillet avec les 5 chefs d’Etat, au  Palais de Koulouba? Est-ce que les Français ont considéré que c’était une convocation ?

Mais le contexte est différent ?

Le président Macron a participé à plusieurs sommets avec nos chefs d’Etat. J’en ai couvert à Nouakchott, en marge du sommet de l’Union africaine en fin juin 2018. Vraiment, j’ai bien compris le sentiment qui a été exprimé lors de la première séquence. Je crois qu’il faut clore ce débat et savoir que la rencontre qui est prévue entre le président de la République française et nos chefs d’Etat est importante. Malheureusement, les terroristes se sont renforcés dans le Sahel. Vous avez vu les actions qu’ils ont portées contre chacune de nos armées. Cela nécessite une évolution dans la doctrine d’actions qui unit nos armées à celles de nos partenaires. Cette doctrine, il faut se mettre d’accord pour la clarifier. Bien entendu, les questions politiques surtout intérieures peuvent en effet devenir des sujets polémiques entre nos dirigeants. Je prétends que la menace terroriste est mondiale et il faut engager des actions pour notre sécurité collective. Je prétends aussi que ce phénomène a fait son chemin depuis les contrées très lointaines pour arriver chez nous. Les raisons de cette éclosion perfide du terrorisme dans notre sous-région sont localisées dans des pays souvent très loin de chez nous. Il est donc normal que ces pays nous aident à combattre le terrorisme. La France est l’ancienne puissance coloniale de notre pays. Il faut vider le contentieux colonial en essayant d’avoir des relations apaisées avec la France. Elle a été à nos côtés en 2013. Le premier militaire français tombé au Mali s’appelle Damien Boiteux. Tout le monde s’en souvient et nous ne pouvons pas gommer ce martyr de notre histoire. Nous avons des ancêtres qui sont morts sur le territoire Français, dans les tranchées européennes. Quand le président Hollande est arrivé ici le 2 février 2013, il a dit que la France était au Mali pour payer une dette de sang. Donc cette histoire commune militaire existe. Aujourd’hui, je n’ai aucun élément pour désigner la France comme l’ennemi du Mali. Je le dis et j’insiste, quand une nation est confrontée à son ennemi, il ne faut pas qu’elle le confonde avec ses amis. Il faut faire la différence entre ses ennemis et ses amis. Souvent la stratégie de l’ennemi consiste à intoxiquer la nation pour qu’elle confonde ses ennemis et ses amis. Les militaires français qui meurent au Mali constituent un sacrifice. Je ne pense pas que la France ait un intérêt quelconque à sacrifier ses enfants.

Quelle analyse faites-vous du combat contre la corruption ?

On ne peut pas se passer de telle mesure. La corruption favorise le terrorisme. La corruption du système profite au criminel. Un système corrompu où l’argent est plus fort que la loi favorise l’affaiblissement de l’Etat et le déni de droit. Il expose le pauvre et celui qui n’a pas accès à l’information ou à un certain niveau de connaissance. C’est un mal absolu et lutter contre ça, sans parler de la dimension spoliation des ressources publiques, est un renforcement du règne de la loi et du droit. Les arrestations et incarcérations sont appréciées par le juge. Il faut laisser la justice faire son travail, tirer ses conclusions.

Réalisée par Nouhoum DICKO et Bazoumana KANE

Source: Le Prétoire

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Lettre à grand-père : Cher grand-père…

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Je t’envoie cette 34e lettre, une première de l’année 2020, une nouvelle année de 20/20 à tous les niveaux, sans pot de vin, ni trop de vin pour que nos efforts ne soient pas vains afin de vaincre les terroristes financiers, gestionnaires gouvernementaux et ceux qui ont des armes au Mali. Amine !

Cher grand-père, Pau se prépare. La convocation a été convertie en invitation. La clarification des positions a pris beaucoup d’eau pour devenir un débat sérieux sur les forces étrangères dans le Sahel. Le rendez-vous de Pau ne sera pas vain en 2020 !

Oui ! Cher grand-père, l’horizon est vaste. Il reste beaucoup à faire sur le chantier. D’abord de trouver le sentier qui nous y mène, avoir les bons ouvriers et la volonté de bâtir. Les caresses au sens du poil, les formalités pour embellir le faux, les demi-mesures, les mots, ah oui ! Les mots, tout  ceux-là doivent rester en 2019. Nous devons bâtir notre pays !

Ah oui ! Mon pessimisme ne m’a pas quitté grand-père, car on n’aura pas d’omelettes. Les œufs n’ont pas été cassés. La Déclaration de politique générale, pardon les résolutions du Dialogue national n’ont pas cassé les œufs. Elles ont été trop huilées, mais sans sel. Quand on fait mal ce qu’on doit faire, on le repousse seulement.

Cher grand-père, je ne vais pas être long à l’entame de cette nouvelle année. Les nouvelles sont d’autant moins mauvaises que bonnes et la très bonne, est que l’Armée de l’Air transporte, rapatrie et affrète. Donc désormais ma lettre vous atteindra à temps et je pourrais moi-même aller vous voir. Les promesses ne sont encore visibles sur nos routes et nos détecteurs de mines ne sont fiables. Je viendrais par avion !

Cher grand-père, avant de te laisser, je t’informe que la chose la plus que tu détestes a commencé. Les grèves des enseignants. Tes petits-fils ne partiront pas à l’école cette semaine. Pardon du moins, les petits-fils des pauvres. Là aussi, les promesses n’ont pas été à la hauteur.

Je salue tout le village. Je salue mes grand-mères, mes oncles et mes neveux. Bonne et heureuse année 2020 ! A mardi prochain ! Inch’Allah !

Lettre de Koureichy

Mali Tribune

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Apres la tentative d’évasion de detenus à Niono : Les récompenses de Me Malick Coulibaly !

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Le 2 janvier 2020, la prison de Niono (région de Ségou) a été visitée en pleine journée par des terroristes dans le dessein de faciliter l’évasion des prisonniers. Face à eux, ils ont trouvé sur place des gardiens de prison, des gardes et des gendarmes bien formés qui ont tenu en échec leur projet et neutralisé un assaillant. Pour saluer cet acte de bravoure des forces de sécurité de Niono et les rassurer de son soutien, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Me Malick Coulibaly, a séjourné, le 4 janvier 2020, à Niono, où il a discuté avec les autorités militaires et civiles sur les moyens de renforcement des mesures de surveillance autour de la prison.

Travailleur et brave lui-même, Me Malick Coulibaly aime aussi les gens braves et se bat pour les magnifier. C’est ce qui l’a conduit, le samedi 4 janvier 2020, à Niono, soit deux jours après l’attaque contre la prison de Niono réprimée par l’ensemble des forces de sécurité  présentes dans la ville.

D’ailleurs, cette solidarité entre frères d’armes dans la ville de Niono a été vivement saluée par le ministre Coulibaly. Et il a insisté sur la nécessité de l’entretenir pour faire de Niono un havre de paix.   « Cette collaboration entre les forces de sécurité doit être de mise et entretenue. Car, la cause est commune. Il s’agit de défendre l’honneur et la dignité des Maliens. Pour cela, tout l monde, civil et militaire, doit être engagé », encourage Malick Coulibaly.

Le ministre de la Justice était aussi porteur du message de fierté des plus hautes autorités maliennes qu’il a fidèlement transmis aux forces de sécurités de Niono.

Selon le ministre Malick, les surveillances de prison, appuyés par les forces de la gendarmerie et de la garde nationale, ont eu une attitude héroïque. «  Le dispositif qui était en place a eu la réaction qu’il fallait », félicite le ministre.

Mais, ne venant à Niono, Malick Coulibaly avait également dans sa bésace la nouvelle de la récompense des surveillants de prison de Niono.
A en croire le ministre, avec l’accord du président de la République et du Chef du gouvernement, ils seront tous promus aux grades supérieurs.

Au cours de sa visite, il a également rencontré plusieurs autorités militaires et civiles de la ville, avec lesquelles il s’est renseigné sur les mesures à prendre pour renforcer la sécurité autour de la prison de Niono qui est à son deuxième attaque terroriste.

En effet, en décembre 2016, la prison de Niono avait été victime d’une attaque qui avait enregistré l’évasion de 93 détenus.

Pour rappel, la Maison d’arrêt de la ville de Niono a été attaquée le 2 janvier 2020, par des hommes armés non identifiés.

Le but, semble-t-il, était de libérer des prisonniers.

Mais, les hommes en charge de la surveillance des lieux ne se sont pas laissés surprendre. Ils ont réagi énergiquement à l’attaque en abattant un assaillant et faisant fuir les autres.

On déplore trois blessés parmi les défenseurs de la prison, révèle l’Armée dans un communiqué. La situation est sous contrôle et aucun détenu n’a réussi à s’évader, assurent les autorités civiles et militaires de la ville.

Youssouf Z

Source: Le Prétoire

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Arts martiaux : Hamma Cissé, nouveau patron de la Fédération malienne de Sambo

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Les pratiquants du Sambo, discipline Russe pratiquée au Mali depuis cinq ans, ont organisé le dimanche 5 janvier 2019 leur première Assemblée générale élective au dojo Nièta club de Badalabougou.

A l’issue des travaux, c’est Hamma Cissé qui a été élue président de la nouvelle fédération. Il conduit un bureau de 17 membres pour un mandat de quatre ans. “Nous allons ouvrir trois grands chantiers : la promotion et la vulgarisation du Sambo, l’encrage institutionnel du Sambo et la formation de bons athlètes”, a promis le nouveau patron.

S.I.K

Mali Tribune

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Rencontre au sommet avec Emmanuel Macron: le tort d’IBK et de ses pairs du g5 sahel

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Dans quelques jours, le 13 janvier, les cinq chefs d’État impliqués dans le G5 Sahel se rendront à Pau (France) afin d’échanger avec Macron. Oui ou non les dirigeants africains concernés souhaitent-ils que les armées françaises restent dans leurs pays?

C’est la question qui sera au coeur du débat. Mais, débat

vraiment? Du moins, il s’agit de venir répondre au président de la République française, lui dire clairement si le Sahel a besoin de ses armées et, dans le cas d’une réponse positive à la question posée, ce qui ne fait plus l’ombre d’un doute, formaliser le « oui » à la France pour que cesse le sentiment anti-français largement répandu dans les pays en cause. En effet, à ce jour, aucun des chefs d’État sahéliens n’a exprimé la moindre récusation des troupes françaises et leur départ du Sahel. Bien au contraire, tous ont laissé savoir que le maintien de la présence militaire française est une nécessité dans les conditions actuelles, un impératif même, voire un sésame qu’il faut renforcer. N’empêche que le sentiment anti-français ne se dissipe et, d’ailleurs, il va s’amplifiant. Il y a, semble-t-il, dans cette dichotomie entre gouvernants et gouvernés sur la question, un grand tort imputable aux dirigeants. Autant ces derniers sont prompts à réagir aux sollicitations françaises dans le sens voulu par les autorités de Paris, autant ils manquent de pédagogie dans la communication pour expliquer à leurs peuples ce qu’ils estiment être des positions de bonne saison par rapport aux relations avec la France. Or, dans une démocratie, l’opinion publique nationale n’est jamais une quantité négligeable, surtout quand elle est largement opposée à la direction prise par le pouvoir, dans quelque affaire que ce soit. IBK comme Mahamadou Issoufi, pour ne citer que deux sur cinq, ont toujours affirmé et réaffirmé haut et fort, souvent avec une emphase révoltante, à l’occasion des opportunités d’interviews ou de discours officiels, encore si ce n’est pas dans des circonstances dramatiques comme les massacres des soldats des armées nationales régulières, leurs convictions fortes que la France est un partenaire incontournable, voire idéal. Mais jamais ils n’ont pris la moindre initiative d’expliquer posément les enjeux réels et les raisons qui font qu’ils tiennent tant à la présence militaire française dans leurs pays. Conséquence fâcheuse de ce déficit de communication politique, le sentiment anti-français, comme l’a justement souligné Macron, est souvent porté par des responsables politiques. Il n’y a aucun doute que les peuples du Sahel voient d’un mauvais oeil la présence militaire française dans leurs pays parce que celle-ci est pléthorique, avec une impressionnante armada guerrière (Mirage 2000, Gazelle, etc.) mais dont on ne voit pas l’efficacité. Forcément, les soupçons de complicités de la France avec les assaillants naissent, qui continueront à turlupiner les esprits. Il est d’ailleurs symptomatique que ce soient surtout les parlementaires et les plus grands leaders des sociétés civiles dans les cinq pays du Sahel qui catalysent le sentiment anti-français et qui organisent les masses à se manifester. Après l’assaut très meurtrier subi par la brave armée nigérienne à Inatès, un leader particulièrement écouté de ce pays a adressé au chef de l’État un brûlot dans lequel il affirma : 《L’opinion est persuadée que la France est directement impliquée dans la boucherie d’Inatès. Nous défions les autorités de nous prouver le contraire. Sinon, arrêtez de manquer du respect au peuple.》Ce défi ne sera pas relevé, et cela a contribué à convaincre l’opinion publique nationale de la perfidie de la France. Au Mali, c’est un député du parti du président de la République, le Rpm, qui se trouve depuis au moins un an à la tête de la fronde contre la France. Il vient de publier sur les réseaux sociaux (Facebook, WatsApp, Telegram, etc.), ce mardi, 7 janvier, un vibrant appel aux citoyens à sortir massivement le vendredi prochain pour participer à une manifestation jugée historique contre la présence militaire française au Mali. On voit bien que les chefs d’État du G5 Sahel pourront donner à Macron toutes les assurances possibles et s’engager à les formaliser, le sentiment anti-français ne s’estompera pour autant pas tant que les peuples ne seront pas au fait des enjeux réels. Mais les présidents sahéliens sont-ils aptes à comprendre cette nécessité ?

Mohamed Barry 

 

Journal le Combat-Mali

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Comparution du général Ibrahima Dahirou Dembélé à la Cour d’Assise de Bamako : Probable report, une chance pour l’application de la Loi d’Entente Nationale !!!

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Convoqué par son homologue de la Justice pour comparaître le 13 janvier prochain à la Cour d’Assise prévue à Bamako, une première dans les annales de la démocratie au Mali qu’un ministre de la Défense en activité de son rang, le général de division Ibrahima Dahirou Dembélé, non moins Ministre de la Défense et des Ancien Combattants du régime IBK, est fin prêt si l’on en croit nos informations. Pour bon nombre de nos compatriotes et d’observateurs avisés, cet officier supérieur qui a tout donné et continue de donner au pays, ne mérite pas d’être trainer dans la boue, une façon de le payer en monnaie de singe. Quant à la grande muette, sa comparution est prise très au sérieux et suscite déjà colère et indignation, une sorte d’humiliation pour l’armée au moment où ce général a su calmer la troupe, lui remonter le moral pendant qu’elle subissait de lourdes pertes. Déjà des voix s’élèvent pour condamner cette comparution pendant que l’ex président ATT par qui tout cela est arrivé est accueilli en héros. En tout cas, la date du 13 janvier est beaucoup attendue tant dans la société qu’au sein de l’armée.

Le procès du 13 janvier devant se tenir à Bamako, a vu le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants recevoir de la part de son homologue de la Justice via un huissier dument mandaté, lui remettre sa convocation à la Cour d’Assises spéciale convoquer afin de vider cette affaire dite des 21 bérets rouges disparus sous le règne du CNRDRE du général d’armée Amadou Aya Sanogo et ses coaccusés. Aujourd’hui, cette convocation du général de division Ibrahima Dahirou Dembélé est dénoncée çà et là.

Ce procès dugénéral Sanogo et ses coaccusés dont legénéral Ibrahima Dahirou Dembélé, en guise de rappel, avait été renvoyé en 2017 afin que des expertises soient faites. C’était lors des assises de Sikasso convoquées pour le vider. De nos jours, le régime IBK étant dans une dynamique de réconciliation et après avoir voté la Loi d’ENTENTE NATIONALE, veut en finir avec ce dossier des anciens dignitaires du CNRDRE.

Pourquoi le général Dahirou à la barre?

Républicain, patriote convaincu, officier à la carrière exemplaire et rarissime, le général de Division Ibrahima Dahirou Dembélé a bien reçu sa convocation le 19 décembre dernier pour comparaitre aux assises spéciales convoquées le 13 janvier prochain.

Bénéficiant de la présomption d’innocence, le général Ibrahima Dahirou Dembélé à en croire nos informations, est serein même s’il n’arrive toujours pas digérer le fait de se retrouver dans cette affaire lui que les dirigeants du CNRDRE aux lendemains du coup d’état lui ont fait appel depuis l’Indonésie où il étudiait, de venir prendre le contrôle de l’armée dont ils avaient toutes les peines du monde à driver.

Dans ce dossier qui fait couler beaucoup de salive et d’ancre, il est reproché du général Dahirou d’être « complice » dans l’assassinat des 21 bérets rouges, d’abord présentés à la télévision nationale comme des mercenaires, quelques temps après, retrouvés ensevelis dans une fosse commune à Diago. « De grosses interrogations demeurent quant à cette accusation toute grave mais ne ressemblant pas à l’homme », nous confie un proche.

Et nos confrères du journal « Le Prétoire en date du 20 mai 2019 « sous laplume du doyenBiramaFall ne s’interrogeaient-ils pas sur la convocation des généraux Ibrahima Dahirou Dembéléet de Sidi Touré ?

« On peut s’interroger sur l’orientation des poursuites et le choix des personnalités des accusés, les circonstances qui ont prévalu   au choix des accusés. On peut se demander comment et pourquoi des personnalités aussi éloignées du déroulement factuel de l’enlèvement et l’exécution sommaire des 21 bérets rouge ont pu se retrouver parmi lespersonnes poursuivies ? C’est le cas par exemple des généraux Sid Touré, qui était en dehors du Mali, au moment des faits et qui a finalement bénéficié d’un non-lieu. C’est aussi le cas du général Ibrahima Dahirou Dembélé, ancien Chef d’Etat-Major, qui rappelé d’Indonésie, n’avait pas encore pris fonction lors des évènements du 30 avril 2012 ». Pourtant à l’époque, le général Sidi Touré sera innocenté et lui Ibrahima Dahirou Dembélé continue à être trimballé dans la boue dans un dossier qui n’a pas fini de révéler tous ses contours.

Aussi, notre confrère n’a-t-il pas prévenu de ne pas « charger des personnalités préalablement ciblées ». Mieux, notre confrère n’a-t-il pas dénoncé « l’incapacité de la Cour d’étayer les charges visant de nombreux accusés, se contentant d’approximations et de déductions fantaisistes, plutôt que de preuves tangibles ?». Prions que cette cour d’assises du 13 janvier ne ressemble à celle tenue à Sikasso il y a trois ans. Selon nos informations, le général est prêt à répondre puisque républicain et respectueux des lois du Mali avec en tête, Sed lex, Duralex avec la ferme conviction que c’est l’exception qui fait la règle. Il reste à savoir s’il sera mis sous mandat de dépôt ?

Le hic de ce procès, pourquoi Malick Coulibaly a attendu maintenant pour convoquer ce procès, surtout convoquer le général Dahirou au moment où il galvanise la troupe qui a subi ces derniers temps de lourdes pertes?

Quelle interprétation fera la troupe de sa convocation au moment où elle ne jure que par ce général, l’espoir escompté ?

En tout cas, la nouvelle de la convocation du général Ibrahima Dahirou Dembélé et surtout de sa démission voit la tension montée plus la date du 13 janvier se rapprochant.

Pire, il reste àsavoir quelle sera la réaction de la troupe si sa convocation se confirmait officiellement ainsi que sa démission du département de la défense et des Anciens Combattants?

Il s’avère que même si l’intéressé tente de rassure les uns et les autres, que tout va ira bien, rien n’y fait, la tension monte irrésistiblement.

Pour le moment, pour bon nombre de maliens, cette comparution du général Dembélé n’est pas normale après tout ce qu’il fait pour le pays.

A entendre nos compatriotes parler, cet Officier supérieur qui a gravi tous les » échelons de l’armée un à un, ne mérite plus qu’il soit traoité de la sorte. Ce n’est pas normal de le payer en monnaie de singe », martèle-t-on çà et là.Dans cette affaire dite des bérets rouges renvoyée en 2017, pour laquelle l’actuel ministre de la défense nationale a reçu sa convocation à comparaître avec le général d’Armée Amadou Aya Sanogo et coaccusés, suscite colère, indignation en même temps, beaucoup veulent que ce dossier soit vidé comme le général Dahirou même le veut une bonne fois pour toujours. Le hic est que ce jugement se déroulera le 13 janvier prochain au moment où le ministre a su galvaniser la troupe qui ne jure que par lui et son équipe. Dans ce cas, quelle interprétation fera-t-elle de la comparution d’un de ses chefs les plus respectés et très sérieux ?

Vive tension

Pour des spécialistes, c’est du jamais vu de voir un ministre de la défense convoqué devant la barremalgré l’état du pays. Les débats font rages et la tension monte. Il reste à savoir si la démission du général Dahirou n’affectera pas le moral de la troupe qu’il a su remonter malgré les pertes énormes qu’elle a subies récemment.

Est-ce le moment de convoquer le ministre au moment où la troupe combat les djihadistes ? Nous pensons que non !

Il reste à savoir ce qui motive cette convocation synonyme d’une énième humiliation pour cet officier supérieur qui a tout donné au Mali et même a su éviter au régime IBK des dérapages dangereux pour sa maintenance.

Qu’est ce qui explique cette stratégie du ministre Malick Coulibaly?

En tout cas, cette comparution suscite un véritable débat et une levée de boucliers dans ce dossier où le général Aya Sanogo et coaccusés croupissent en prison en violation des textes de la république du mali en matière de détention provisoire qui est de trois ans. La consternation est de mise au sein de la grande muette, si l’on en croît nos informations. Et la comparution du général Dahirou est prise très au sérieux et attendue comme telle.

Le chef suprême des armées est interpellé, non moins président de la magistrature suprême.

En tout cas, la comparution du général Dahirou Dembélé, suscite colère et indignation. La balle est dans le camp du chef suprême des armées et président de la magistrature suprême du Mali.

Dans ce cas, le Président IBK, acceptera-t-il que la digue cède par ces temps qui courent ?

Probabilité d’un report du procès au profit de la Loi d’Entente Nationale !!!!

Au moment où nous bouclons cette édition, nos sources font état qu’il ya de fortes chances que le procès soit reporté, ce qui permettra à coup sûr, d’appliquer la Loi d’Entente Nationale qui verra le Président de la République, soucieux de la paix, de la cohésion sociale entre tous les fils du Mali, de gracier le général Amadou Aya Sanogo et ses coaccusés. Et connaissant son esprit patriotique et démocrate au parcours rarissime, cette éventualité n’est pas à écarter, précisent les mêmes nos sources. Du coup, selon des spécialistes et observateurs avisés, l’application de la Loi d’Entente Nationale risque de faire reporter ce procès tant attendu du 13 janvier devant se tenir au CICB, indiquent nos sources. Si cela arrivait, c’est l’autre prix pour la paix tant souhaitée par le Chef de l’Etat, homme de paix, de pardon, IBK, car pour lui,aucun sacrifice n’est de trop s’il peut apporter la quiétude, la paix, le vivre ensemble et que pour LadjiBourama, seul dans l’union, le Mali sortira de cette situation et se relèvera, nous dit-on.

Au moment où nous bouclons cette édition, nos sources font état d’intenses tractations entre les avocats des accusés et le gouvernement.

Donc les mêmes sources indiquent un éventuel report de ce procès tant attendu. Aussi, en guise de rappel, avec la participation du chef de l’Etat au sommet de Pau où selon nos informations il devra être accompagné par le ministre de la défense comme ses autres pairs du G5 sahel. Dans ce cas, ce probable report ne donnera-t-il une chance au président de la Magistrature suprême d’utiliser la Loi d’Entente Nationale pour vider une bonne foi pour toujours ce dossier brûlant ?

Wait and see !

BokariDicko

Mali Demain

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Forum du Mouvement Arabe de l’Azawad à Tabankort : La Plateforme et la CMA s’engagent pour des actions concrètes

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C’était lors du forum des communautés de Tabankort les 27, 28 et 29 décembre dernier. Plusieurs délégations ont effectué le déplacement de ce lieu très stratégique venant de Bamako, Niamey, Alger, Arabie Saoudite, la Libye et de toutes les régions du nord Mali dans le but de conjuguer leurs efforts en vue de ramener la paix et la cohésion sociale. Après les congrès du HCUA, du MNLA tenus à Kidal, du GATIA tenu à AdielHoc, voilà que le MAA sous la houlette de HanouneOuld Aly, promoteur du forum et du Directeur de cette importante rencontre inédite, l’honorable Mohamed OuldMatali, qui avait pour but de faire la synthèse des congrès tenus à Kidal et Adil Hoc, a tenu toutes ses promesses puisque plus de 10 000 personnes ont répondu présent sans compter des milliers d’hommes lourdement armé qui ont sécurisé Tabankort dans un rayon de plus de 40 km. Lisez le compte-rendu de BokarIDicko, envoyé spécial.

Le forum a débuté par une lecture du coran et des prières pour sa réussite.

Ensuite, c’était au tour du maire de Tabankortd’ouvrir le bal. Prenant la parole, il a souhaité la bienvenue aux participants tout en rappelant que sa ville attendait ce moment avec impatience. Ila souhaité plein succès aux travaux.

Quant au chef de cabinet du ministre de la réconciliation nationale, M. Djibril Maïga a planté le décor.

Le ministre accompagne ce forum…

 

Selon lui : « Le ministre accompagne le forum. Son esprit et son cœur sont bien là. Les thèmes choisis rentrent en droite ligne du département. Le Mali était un havre de paix, une démocratie enviée partout dans le monde. Depuis quelques temps, nous sommes rentrés dans une zone de turbulence qui a ébranlé les fondements de l’Etat, la cohésion sociale atteinte. Ce forum cadre dans l’initiative pour un retour de la paix dans le cadre de l’Accord pour la Paix et la réconciliation Nationale (APR). Il rappelle la conférence d’Entente Nationale, récemment l’organisation du DNI où les maliens se sont retrouvés pour discuter franchement. Tabankort s’inscrit dans la même veine qui est de rechercher comment revisiter  nos ressources traditionnelles de règlement des conflits, pour se pardonner afin d’envisager un mieux vivre ensemble ; aussi pour que les populations maîtrisent le processus de l’APR pour la sécurisation de notre espace. Je suis optimiste que sortiront de ce forum des résolutions d’espoir appuyées par des prières ».

Le président de l’ADAGH, l’honorable Mohamed Ag Intallah a abondé dans le même sens pour la paix, la cohésion sociale. Il a martelé que : « Trop de discours, l’heure doit être aux actes. Nous avons assez parlé, discuté. Il faut agir car nos populations souffrent ! ».

La plupart des délégués ont tous parlé de cohésion, de paix et surtout la sécurité, élément essentiel pour le démarrage des grands chantiers de développement de cette partie du Mali en retard sur le reste du pays.

Ainsi, durant trois jours, les participants se sont planchés sur des thèmes tels que la sécurité, l’application de l’Accord d’Alger pour la Réconciliation (APR), la cohésion sociale et le vivre ensemble. Sous la houlette d’imminents spécialistes, le forum de Tabankort a été un franc succès si l’on tient compte de la qualité des débats et des résolutions qui ont été adoptées.

D’importantes résolutions en conformité avec celles du DNI…

Après trois jours d’échanges, de débats, les participants en présence des ténors de la Plateforme et de la CMA dont Me HarounaTourhé, l’honorable OuldMatali, Bilal Ag Achérif, l’Aménokal, non moins député élu à l’AN, Mohamed Ag Intallah,ont décidé de la mise en place d’une Commission technique composée des différents experts de la CMA et de la Plateforme qui va identifier les actions concrètes à mener sur le  terrain dans le cadre de la sécurité et de la cohésion sociale et de toutes les recommandations du forum avec diligence; aussi, appliquer les recommandations issues du Dialogue National Inclusif (DNI) avec diligence; Développer des mécanismes qui permettent de traduire les engagements des signataires du forum  de  Tabankort  (résolutions  du  congrès  du  MNLA,  du  congrès  du  HCUA,  résolutions  du congrès  du  GATIA  ;  les  appuis-conseils  et  initiatives  de  l’amenokal  de  l’ADAGH,  les contributions du Cadre de Concertation des Notables de Gao, les engagements de la CMA et de la  Plateforme  notamment  les  ententes)  en  actions  concrètes  de  cohésion  entre  les communautés  de  toutes  obédience  en  parfaite  symbiose  avec  l’accord  pour  la  paix  et  nos valeurs  traditionnelles  et  religieuses  de  règlement  des  conflits  (intercession  des  chefs traditionnels et coutumiers et le recours au cadi).

Accélération de la mise en œuvre de l’accord…

Faut-il le rappeler, le forum a décidé d’initier  une  rencontre  dans  le  Gourma  pour  prendre  en  compte  de la  situation  dramatique  des populations du Gourma et aussi, a appelé  le  Gouvernement  du  Mali  en  premier,  la  CMA,  la  Plateforme,  le  Comité  de  Suivi  de l’Accord (CSA), la médiation et la communauté internationale à accélérer la mise en œuvre de l’accord notamment les questions politiques et institutionnelles (les réformes majeures) et les questions de défense et de sécurité en particulier l’armée reconstituée pour une paix durable.

Parlant de désenclavement, les participants rappellent au  Gouvernement  à  la  suite  des  appels  de  Kidal  et  d’Aguel  Hoc,  la  nécessite  et l’urgence du démarrage de la route Bourem-Almoustrat-Kidal comme action de développement d’envergure et pour contribuer à l’équité-justice du pays entre tous ses fils ; tout comme accélérer la  reprise de la route Gao-Bourem et le démarrage du barrage de Taoussaet de la route Gao-Douentza-Sévaré pour alléger les souffrances des populations et réduire l’insécurité.

Accompagner les initiatives locales…

Quant à la sécurité, les participants demandent aux autorités d’accompagner les initiatives sécuritaires des mouvements signataires CMA et Plateforme pour permettre  la  circulation  des  personnes  et  de  leurs  biens  sur  les  tronçons  Gao-Bourem-Bamba-Tombouctou ; Gao-Bourem-Almoustarat-Kidal ; Sévaré-Gao tout comme, respecter leurs engagements de protection des personnes et des biens ; par la mise en œuvre des initiatives sécuritaires contribuant à la réalisation des infrastructures routières notamment la route Gao-Bourem-Almoustarat-Kidal.

Prendre des dispositions pour l’opérationnalisation de  son exploitation

S’agissant des phosphates du Tilemsi, il est demandé au gouvernement de prendre des dispositions pour rendre opérationnel son exploitation. Quant aux mécanismes traditionnels ; culturels ; les religieux ; les cadis) de vivre ensemble prévus par l’accord pour la paix et recommandé par les résolutions du dialogue national inclusif, leur valorisation s‘impose en impliquant les ressortissants du nord toutes communautés confondues au Niger ; Libye, Algérie ; Arabie saoudite, Burkina Faso, le Tchad et tous les amis du Mali ; dans le dispositif de cohésion sociale.

Prise en compte des spécificités géographiques et culturelles…

Evoquant l’APR, les participants réclament la mise en place d’une stratégie dans le respect de l’accord pour la paix qui permet de prendre en compte toutes les spécificités géographiques et culturelles pour un Mali nouveau; Inviter le Gouvernement et ses partenaires internationaux, la minusma à appuyer l’implication et la responsabilisation des chefs communautaires ; et dignitaires religieux dans la facilitation d’un dialogue franc et constructif entre les fils de leurs terroirs pour la paix et la cohésion sociale.

L’accompagnement du gouvernement rappelé…

Quant aux rencontres intracommunautaires, le forum recommande au  Gouvernement  du  Mali  à  mieux  accompagner  les  rencontres  inter  et intracommunautaires locales, les initiatives et actions des mouvements signataires allant dans le sens de la sécurité des routes et de la cohésion sociale dans leur espace de vie.

S’agissant des sanctions onusiennes à l’endroit de leurs frères et leaders communautaires dont les noms suivent : Honorable Mohamed Ould MATALY, M. Mohamed Ben Ahmed MAHRI ; M. MAHRI Sidi Amar  Ben, DAHA ; M. Ahmed ag ALBACHAR et M.Mohamadou Ag RHISSA, le forum demande leurs levées.

Le gouvernement et les amis du Mali remerciés….

L’occasion était propice pour les organisateurs de ce forum l’un des meilleurs compte tenue des gros moyens déployés par  l’organisation, de remercier et d’encourager les  amis  du  Mali  et  la  communauté  internationale  pour  tous  les sacrifices consentis pour paix et la stabilité au Mali et dans le sahel. Forte de cette volonté et de cet engagement concret des chefs, des dignitaires Communautaires, de la CMA, de la plateforme par la signature de la cohésion sociale dans leurs terroirs, quelques signataires de l’accord sous la tente ont pris un engagement solennel à Tabankort. Une première car effectué devant des milliers de participants et sous une tente qui mesure 60 m sur 30m.

Il s’agit de M.HanouneOuld ALI,Promoteur du Forum de Tabankort; Me Harouna TOUREH Plateforme ; Haballa ag HAMZATA, Plateforme  Honorable Mohamed Ould MATALY, M.MahamadouArio MAIGA, Cadre de Concertation des Notables de Gao ; Amenokal de l’ADAGH Mohamed Ag INTALLA ; M.Mohamed NAJIM  Chef État-major général MNLA ; M.MOHAMED OuldAwainat,Secrétaire général du MAA.

Le groupe Tinariwen pour le show

Le forum a été animé par de jeunes talents et surtout par le groupe mythique le Tinariwen de Kidal. Bien entendu, une équipe de journalistes dont votre serviteur étaient là pour immortalisés ce grand évènement historique car, il est rare de réunir tous les ténors de la Plateforme et de la CMA. En tout cas, a demandé l’Aménokal, place aux actions, trop, c’est trop, a-t-il martelé et vivement applaudi.
Au sortir de ce  forum, il y a une synergie forte exprimée par les signataires de l’accord d’Alger du 14 juin 2014 qui est de faire de la paix et de la cohésion sociale une vraie réalité dans les régions du nord du pays.

Les absences très remarquées du Ministre de la réconciliation et du gouverneur de Gao…

Le seul bémol est l’absence criarde du Ministre de la Réconciliation Nationale même s’il s’est fait représenter par son chef de cabinet. Quant au gouverneur de Gao, il était aux abonnés absents.

Enfin, le forum de Tabankort, démontre une union sacrée contre l’insécurité, premier objectif à atteindre. Cela dans un bref délai si possible afin que les grands projets de développement des régions du nord puissent réellement démarrés.

En tout cas, les rideaux sont tombés sur le forum du MAA à Tabankort qui a été celui du donner et du recevoir. La lecture du coran a mis fin à ces retrouvailles inédites. Au sortir de Tabankort, un déclic est donné pour un vivre ensemble entre Sonrhaïs, Arabes, Touaregs, Peulhs, Dogons lorsqu’on tient compte des trois thèmes traités dont la Cohésion sociale, l’APR le règlement des conflits.

De Tabankort, on peut dire sans se tromper que les masques de l’histoire d’un nouveau Mali sont tombés. En tout cas, là-bas, l’objectif recherché est de faire bouger les lignes vers une vraie paix. Comme l’a martelé, El Mehedy, président de la jeunesse de Kidal : « Nous n’avons plus le choix, nous devons faire la paix ! ».

Bokari Dicko, envoyé spécial à Tabankort

 Dans les coulisses du forum

Général El Hadj Gamou aux abonnés absent…

Après Kidal, Adielhoc, voilà que le forum de Tabankort qui a réuni des milliers de participants venus de tout le pays et de l’extérieur, le général El Hadj Gamou, était le grand absent contrairement au général Takini adulé. Modeste, peu bavard, sociable et cordial. Est-ce la fin du mythe du général Gamou lui qui veut seul semble-t-il, lutter contre le fléau du terrorisme au Mali que l’Etat à lui seul n’arrive pas à le vaincre?

Son absence n’a pas remarquée pourtant, il s‘agissait de retrouvailles entre fils du pays pour parler des stratégies et voies et moyens de ramener la paix et la cohésion sociale.

Le promoteur du forum

HanouneOuld Aly, confirme son patriotisme

Opérateur économique très modeste, HanouneOuld Aly, c’est de lui qu’il s‘agit, après avoir vu les congrès du HCUA, du MNLA à Kidal, du GATIA à Adielhoc, a avec ses frères et amis en synergie avec l’amenokal, l’honorable Mohamed Ag Intallah, décidé d’organiser le forum de Tanbankort. Très discret, Hanoune, est un patriote convaincu, un malien bon teint qui n’aime pas se faire voire mais plutôt pragmatique lorsqu’il s‘agit du Mali. Selon nos informations, il ne lésine pas sur les moyens lorsqu’il s’agit de défendre la patrie. Pour preuve,  lorsqu’il y a eu la bataille de Tabankort entre les combattants de la Plateforme et ceux de la CMA, après moult tractations, l’homme s’est battu jusqu’au bout. Le résultat sorti reste encore dans tous les mémoires.  Le forum de Tabankort, illustre bien l’engagement de l’enfant de cette cité légendaire de par son histoire, son passé glorieux, surtout grand carrefour de commerce situé à quelques encablures de Borj El Moctar en Algérie. Ce Hanoune fait partie de cette race rarissime de patriote convaincu et pragmatique qui agit, plutôt que de parler. D’ailleurs, lors du forum à part ses mots de bienvenus, l’homme s’est fait très discret mais d’une efficacité extraordinaire puisqu’il aime et affectionne le travail bien fait.

Ce n’est pas fortuit qu’OuldMatali lui rende un vibrant hommage. Il sait de qui il parle. « Surtout lorsqu’il s‘agit de défendre la mère patrie, le Mali, Hanounen’hésite pas une seconde sur les moyens, nous confie un fin connaisseur. En réalité, ses fans l’appellent le bâtisseur car, l’enfant de Tabankort aime le mali tout court qu’il n’est pas prêt à monnayer pour qui que ce soit. Homme de paix, Hanoune l’a prouvé en organisant ce grand forum qui a tenu toutes ses promesses.

Les PDG des compagnies de transports « Nour et Tilemsi » très remarqués…

Jovial, au four et au moulin, ils étaient partout tant à l’accueil qu’à l’ouverture du forum pour lequel, Dahamoune et Taye ont beaucoup mouillé le maillot.Très attentifs à la réussite de l’évènement grandeur nature qu’ils viennent de réussir dans un laps de temps d‘organisation, nous dit-on.

Côté restauration

Des dizaines d’animaux sont passés dans la casserole…

Là aussi, le comité d’organisation a mis le paquet puisque plus d’une vingtaine de cuisinières ont effectué le déplacement sans compter celles de Tabankort. Toutes étaient occupées. Quant aux bouchers, très tôt le matin, des dizaines d’animaux (chameaux, moutons, chèvres sont abattus, sans compter au soir, le lait de chamelle distribué aux participants.

Logements

Des dizaines de tentes ont été montées

Selon nos informations, en l’espace de trois semaines, sur un espace de plus de 2 km2, des tentes ont été montées pour accueillir les participants parmi les quelles celles nommées VIP pouvant coutées la bagatelle de plus de 2 millions de FCFA comme valeur. Des dizaines, voire des centaines de jeunes et de femmes ont été mobilisés durant trois semaines pour sortir un village ultramoderne Arabe avec des décorations qui ressortent le mode de vivre, la richesse du culturelle du terroir. C’était tout simplement magnifique, beau et attrayant !

 Sécurisation du site

Mobilisation de milliers de combattants lourdement armés mobilisés de la Plateforme et de la CMA…

Mis sur plus de 2 km2, ce site selon nos informations était sécurisé dans un rayon de plus de 40 km. Mieux, le dernier PC est à peine de 10 km de Tabankort pour parer à toutes les éventualités. Les mêmes sources sans préciser le chiffre exact parlent de plus 20 000 combattants mobilisés de la Plateforme et de la CMA. C’est dire toute l’importance que révélait ce forum aux yeux du promoteur HanouneOuld Aly et des ténors des deux mouvements signataires de l’accord d’Alger.

Tous les chefs d’états-majors des mouvements (Plateforme et CMA) étaient sur le qui-vive. La sécurisation  du forum était leur priorité absolue. Défi relevé sans aucun couac.

Le drapeau national visible sur les banderoles

L’ouverture du forum par le chef de cabinet du Ministre de la réconciliation nationale ainsi que le drapeau national visible, rappelle l’appartenance au Mali et à son Etat laïc, l’indivisibilité de son territoire.

Les cris de ce griot, bien venu vive le Mali ! Vive la paix ! Vive Hanoune ! Vive Bilal Ag Achérif ! Vive HarounaTourhé !, sans compter les cris de joie des enfants répétant ces slogans, prouvent la cohésion, la paix des cœurs et des esprits pour le bonheur des populations.

Presse et communication

Le style du Dr Lala Mint Mohamed Matali

Drapée dans un voile aux couleurs suaves, cette dame très modeste, s’est remarquée dans la couverture médiatique du forum, élément essentiel pour la réussite de ce chalenge grandeur nature. Au four et au moulin, Dr Lala a forcé le respect et l’admiration pour preuve, la presse a  bien joué sa partition.

Propos express

  1. HanouneOuld Aly : Unis, nous gagnerons !

Dans son mot de bienvenue, le promoteur du forum de Tabankort, très modeste tout en souhaitant la bienvenue aux différentes délégations venues du Mali et de l’étranger, a insisté sur l’unité, qui sera leur force pour faire face aux défis du développement. « Unis, nous gagnerons ! », a-t-il dit.

Bilal Ag Achérif : Après ce forum, il y aura la sécurité…

« C’est un forum très important comme contribution. Après ce forum, il y aura la stabilité, la cohésion sociale. Il y aura beaucoup de résultats s’il plait à dieu ! », a –t-il dit.

L’honorable Mohamed OuldMatali, directeur du forum

« Aujourd’hui, tout le monde veut la paix… ».

« Je félicite la CMA, la Plateforme, Hanoune, ses frères et amis pour le sacrifice consenti, ainsi que toutes les populations du fleuve, du Mali qui se sont retrouvées ici, des invités venus du Niger, de l’Algérie, de l’Arabie saoudite, de la Libye, surtout les femmes venues de Bamako, de partout, une première, tout comme la musique, il y a longtemps que cela ne se jouait plus ici. Il faut saisir cette occasion de construction de la paix voulue par l’amenokal et la construction de la tente de la paix. C’est le lieu de remercier tous pour un avenir de sécurité, de prospérité où les enfants vont à l’école, où l’eau sera proche de nous, où la communauté va se développer avec des routes construites, où il y aura la justice qui en saurait se faire dans l’insécurité, dans la désunion mais dans l’union par des actes comme l’amenokal l’a dit. Il faut chacun retourne chez lui en faisant la paix chez lui et avec les autres. On ne peut pas réussir en disant que je fais ce que je veux. Non, cela n’est pas possible car ici, il n y a aucune différence entre nous! Personne ne pourra réussir en croyant dominer l’autre ! Cela n’a jamais marché puisque nous l’avons essayé en vain, sans aucun résultat. Nous avons vécu les meilleurs moments lorsque nous étions ensemble où nous étions mieux qu’aujourd’hui où nous avons des intellectuels, des riches puisqu’auparavant, nous n’avons pas ces atouts. De nos jours, nous avons les moyens mais nous ne sommes pas en paix. Nous sommes désunis pour nous détruire. Aujourd’hui, avec les différents congrès de la CMA, le forum de Tabankort et l’initiative de l’amenokal d’organiser une autre rencontre dans le Gourma, c’est dire que ce sera la continuité. C’est ce qu’il faut renforcer, sauvegarder. Aujourd’hui, tout le monde veut la paix ».

  1. Samba Alioumaïga, porte-parole du cadre de Concertation des Notables de Gao

Seul le dialogue règlera cette situation…

« D’abord, nous formulons des prières pour le retour de la paix. Nous nous réjouissons que la Plateforme et la CMA se donnent la main, serrer les rangs car se combattre, ne règlera rien, seul le dialogue paie ! Ce pays nous appartient à tous et non aux français qui le contrôlent maintenant. C’est le dialogue qui règlera cette situation que nous vivions ».

  1. Mohamed Youssouf, chef de la tribu des Imghads

La guerre ne règlera rien…

« Nous devons tous même ceux de la Diaspora travaillé pour la paix. Le Mali appartient à tous. La guerre ne règlera rien ! ».

Enfin, tous les  intervenants des autres tributs ont insisté sur la paix, l’entente.

Me Maliki Ibrahim Maïga, représentant du COREN

« Le nord est devenu une insécurité pour tout le monde, même pour ceux qui sont armés… ».

Auparavant, le nord du pays était un havre de paix où on venait pour chasser les outardes. De nos jours, il est devenu une insécurité pour tout le monde même pour ceux qui détiennent les armes. Vous quittez Gao pour venir à Tabankort, il y a la hantise de sauter sur une mine. Et pourtant, celui qui vient attaquer, est armé, celui qui est attaqué, est aussi armé. Il ne sert à rien de détenir les armes. Donc, il faut désarmer les cœurs et les esprits… ».

Sid Ahmed OuldMounane, porte-parole de la délégation venue du Niger

« Seul le dialogue paie ! J’appelle les autorités, la communauté internationale et les partenaires du Mali à accompagner ce processus pour des lendemains meilleurs ».

 

Mali Demain

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Les Etats-Unis, un “Etat voyou” : le compte Twitter de la présidence du Mali a-t-il été piraté ?

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Dans un tweet supprimé depuis, le compte Twitter de la présidence du Mali s’en est pris violemment à Donald Trump, l’accusant d’avoir réalisé une “connerie” en ordonnant l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani et assimilant les Etats-Unis à “un Etat voyou”. La présidence a dénoncé un piratage, une version qui semble abusive.


07 janv. 16:29 – Claire Cambier
C’est un tweet qui aurait pu être à l’origine d’une crise diplomatique. “Il ne se trouve personne pour dire à Trump qu’il a commis une connerie en ordonnant et en revendiquant publiquement l’assassinat du numéro 2 iranien, pouvait-on lire sur le compte Twitter de la présidence du Mali ce lundi 6 janvier. Il précarise les fragiles équilibres, menace la paix mondiale et fait des USA un Etat voyou.”

Une heure plus tard, la publication polémique avait été supprimée. Pas assez vite cependant, pour passer inaperçu. “Heureusement Trump ne suit pas Ibrahim Boubacar Keïta (le président du Mali, ndlr), ni la présidence, encore un moins un seul malien, s’est moqué un des correspondants de RFI, Maliki Diallo. Sinon il aurait déjà signé la déclaration de guerre au Mali.”

Maliki Diallo
@Malikidiallo16
Aucune surprise. À la @PresidenceMali comme dans les ministères les cellules de com sont instables comme les vendeurs ambulants. Heureusement Trump ne suit pas @IBK_PRMALI ni la présidence encore un moins un seul malien. Sinon aurait signé déj la déclaration de guerre au #Mali.

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8:34 AM – Jan 7, 2020
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See Maliki Diallo’s other Tweets
Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes se sont interrogés sur cette publication insultante. Certains réclamant même un échange entre l’ambassadeur des Etats-Unis à Bamako et le président malien.

Baba Ahmed
✔
@Baba_A_
#Mali: l’incroyable tweet de la présidence malienne sur @realDonaldTrump au sujet de l’assassinat du général iranien #Soleimani tweete effacé depuis.

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61
7:59 PM – Jan 6, 2020
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La présidence a de son côté démenti en être à l’origine. “La Présidence de la République informe l’opinion nationale et internationale que ce 6 janvier 2020 son compte Twitter a été momentanément piraté par des individus mal intentionnés, a-t-elle indiqué sur les réseaux sociaux. Twitter en a été informé et des investigations sont en cours pour en démasquer les auteurs.”

Presidence Mali
✔
@PresidenceMali
#Urgent
La Présidence de la République informe l’opinion nationale et internationale que ce 6 janvier 2020 son compte twitter a été momentanément piraté par des individus mal intentionnés.Twitter en a été informé et des investigations sont en cours pour en démasquer les auteurs

347
10:00 PM – Jan 6, 2020
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Qui donc aurait voulu créer des tensions entre le Mali et les Etats-Unis au point de prendre les manettes des moyens de communication étatique ? La réalité semble plus simple que cela, mais révèle également un manque de sécurité flagrant : “Ni pirates, ni hackers, une regrettable erreur de manipulation, a expliqué le lendemain le journaliste Tiégoum Boubèye Maiga. Hier, en voulant tweeter sur la crise américano-iranienne, je me suis retrouvé sur le compte de la Présidence, dont je possédais les clé, par erreur. Aucune volonté de nuisance.”

tiegoum maiga
@algayta
Compte twitter de la Présidence. Ni pi

rates, ni hackers, une regrettable erreur de manipulation. Hier, en voulant tweeter sur la crise americano-iranienne, je me suis retrouvé sur le compte de la Présidence, dont je possédais les clé, par erreur. Aucune volonté de nuisance.

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11:08 AM – Jan 7, 2020
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Comme l’indique le site d’actualités malienne Niarela.net, Tiégoum Boubèye Maiga avait été nommé au poste de directeur de la cellule de la communication de la Présidence du Mali il y a trois ans, en juillet 2017, et gérait depuis le site institutionnel Koulouba, destiné à l’actualité d’Ibrahim Boubacar Keïta. Son frère aîné, Soumeylou Boubèye Maïga, était alors Secrétaire général de la Présidence. Ce dernier a par la suite accédé au poste de Premier ministre, avant d’être contraint à la démission en avril dernier. Quelques mois plus tard, Tiégoum Boubèye Maiga était limogé.

“Il se trouve que j’avais oublié de me déconnecter du compte présidentiel après mon départ de Koulouba, a simplement exposé l’ancien rédacteur en chef des Echos, un journal malien. Il n’y a ni pirates, ni hackers, juste une malencontreuse erreur de manipulation.” Un couac qui a amusé les internautes mais ne devrait pas aider l’ancien journaliste à revenir dans les bonnes grâces du gouvernement.

tiegoum maiga
@algayta
Il se trouve que j’avais oublié de me déconnecter du compte présidentiel après mon départ de Koulouba. Il n’y a ni pirates, ni hackers, juste une malencontreuse erreur de manipulation.

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11:10 AM – Jan 7, 2020
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LCI

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FCFA: L’annonce de l’ECO ou le choix d’un statuquo qui dérange

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Il est un fait que la monnaie affecte tous les domaines de la vie socio-économique des individus et des États, comme en témoignent les grands mouvements sociaux, relayés par la jeunesse africaine dans  les pays utilisateurs du FCFA depuis plusieurs années. Ces mouvements auront eu le mérite d’avoir pu faire prendre conscience, en Afrique comme en Europe, du fait que ce FCFA et les mécanismes de sa gestion sont désormais mal vécus comme étant les marques infantilisantes d’un colonialisme rétrograde en Afrique francophone.

C’est ainsi que, comme pour répondre à cette jeunesse africaine, le 21 décembre 2019, le Président français Emmanuel Macron, en présence du Président ivoirien Alassane Ouattara à Abidjan, dira : « c’est en entendant votre jeunesse que j’ai voulu engager cette réforme », une annonce qui se résume ainsi qu’il suit :

« Premièrement, le nom franc CFA, qui porte l’empreinte de ses origines coloniales (« franc des colonies françaises d’Afrique »), va être rebaptisé « ECO », apparemment dès juillet 2020 pour les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Deuxièmement, la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) n’aura plus l’obligation de déposer auprès du Trésor français la moitié de ses réserves de change.

Troisièmement, le gouvernement français ne sera plus représenté dans les instances de la BCEAO ».

À l’analyse, certes, l’importance de la monnaie ne réside pas dans son appellation, cependant, la monnaie étant considérée comme un des attributs de la souveraineté nationale, sa désignation devra refléter un fait ou un évènement suffisamment représentatif au plan national, librement choisi et de façon consensuelle, afin de refléter le caractère d’unanimité qu’elle revêt dans son espace de souveraineté.

Il semblerait donc paradoxal que le Président français, pour avoir entendu cette jeunesse, ait décidé de ce nom et de son annonce à cette jeunesse africaine. En effet, s’il avait vraiment voulu perpétuer la pratique aujourd’hui décriée, il n’aurait certainement pas pu s’y prendre autrement. Alors, pourrait-on bien se demander, s’il s’agit d’un vrai changement attendu ou bien d’une simple continuité.

Ensuite, par l’annonce faite au deuxième point, il convient de constater que l’obligation de dépôt de la moitié des réserves de change des pays africains au Trésor français, qui a été observée pendant 60 ans, ne se justifiait donc réellement pas. En le faisant, une forte restriction s’est trouvée imposée aux moyens d’intervention des banques centrales régionales, notamment de la BCEAO, en matière de crédit à l’économie, amputant d’autant le développement des activités réelles dans les pays, en termes de perte dans la création d’emplois et de réduction de la croissance.

De plus, ce dépôt consenti à un taux bonifié au Trésor français aura constitué un manque à gagner énorme pour le financement de l’économie de ces pays quand, de surcroit ce même Trésor pouvait être prêteur de ces mêmes sommes aux États qui en étaient propriétaires, se retrouvant par conséquent endettés au moyen de leurs ressources propres du fait d’un cumul de fonctions incompatibles pour le Trésor public, dans un rôle spécifique dans ce cadre de la coopération avec ces pays.

Enfin, en annonçant la disparition du gouvernement français des instances de décision de la BCEAO, le Président français ne donne-t-il pas raison entièrement à la jeunesse africaine dont la colère comme les Français ne proviendrait certainement pas que de simples humeurs, mais bien probablement de pratiques néfastes de leurs autorités dans les pays africains.

En ce qui concerne la relation fixe entre la monnaie en circulation dans les pays africains de la zone franc et celle utilisée en France, nous avons à maintes rappelé, malgré l’amnésie des acteurs de la politique française en Afrique, qu’il s’agit, non pas de relation de parité entre monnaies, mais plutôt de la reconduction d’une pratique monétaire connue dans le Royaume de France qui est fondée sur deux monnaies et qui aura été abolie en 1795 à la faveur de la Révolution française par le décret du 18 germinal an III (7 avril 1795).

Cependant, cette pratique aura été remise sur pied dans les colonies en 1945 en y rétablissant une seconde monnaie à l’image de l’écu, 150 ans après sa disparition, sous l’appellation de FCFA, en contradiction avec le décret indiqué.

Pour comprendre l’importance de ce décret, il convient de rappeler, à la mémoire collective défaillante, le fonctionnement du système monétaire médiéval français fondé sur la Livre Tournois et l’écu et ensuite d’examiner comment l’écu a été supprimé par le décret.

Il est important, aujourd’hui, que les politiques françaises se rappellent de l’épisode de l’histoire monétaire de leur Royaume, de ses conséquences sur les populations et des décisions importantes prises en la matière à l’issue de la grande Révolution française pour la suppression de l’écu que la République française a fini par reconduire dans les colonies en 1945 en l’appelant FCFA.

Ainsi, il apparaît que de 1360 à 1790, le régime monétaire établi dans le Royaume de France était bâti sur deux monnaies : la Livre Tournois et l’écu. Pendant que la Livre tournois était une monnaie fictive, définie en quantité d’or, soit par exemple à 5 grammes d’or, la seconde monnaie, était une monnaie matérielle circulante, appelée écu, définie en quantité de Livre tournois, soit par exemple, 1 écu = 2 Livres tournois. Les Rois guerriers avaient trouvé à travers la manipulation de la seconde monnaie l’écu, une troisième voie de financement du Trésor royal.

Par conséquent, il suffisait pour le Roi, de décider que désormais son écu ne vaut plus 2 Livres Tournois, mais plutôt 1 Livre Tournois. Ce faisant, il retirait les pièces d’écu de la circulation et les refrappait en conformité avec leur nouvelle définition.

Ce faisant, pour une quantité de 1 000 000 écus en circulation, la population apportait au Roi l’équivalent de 10 000 000 gr d’or pour recevoir en retour 5 000 000 gr d’or après la refrappe, dès que le Roi décidait de changer la définition de l’écu en la faisant passer de deux Livres tournois à 1 livre tournois ; le Roi encaissant une différence de 5 000 000 grammes d’or, ce qui provoquait des soulèvements sociaux et des bouleversements des prix donnant lieu à des révoltes des populations qui étaient fortement réprimées.

À la faveur de la Révolution française, le piège de l’écu, la seconde monnaie du Roi a été interdite par le décret du 18 Germinal An III (7 avril 1975) et la Livre Tournois remplacée par le Franc, une pièce de monnaie fabriquée en or, qui existait comme preuve de paiement de la rançon due aux Anglais pour la libération du Roi français, Jean II Le BON, mais qui est resté, jusqu’à l’avènement du décret, sans jouer aucun rôle monétaire.

En effet, l’article 5 du décret indique : «Les nouvelles mesures seront distinguées dorénavant par le surnom de républicaines; leur nomenclature est définitivement adoptée comme il suit:

Et au 5ème aliéna de l’article 5 : «  [  ].Enfin, I’unité des monnaies prendra le nom de franc, pour remplacer celui de livre usité jusqu’aujourd’hui. » »

Article 6. La dixième partie du mètre se nommera décimètre et sa centième partie centimètre.

On appellera décamètre une mesure égale à dix mètres: ce qui fournit une mesure très commode pour l’arpentage.

Hectomètre signifiera la longueur de cent mètres.

Enfin, kilomètre et myriamètre seront des longueurs de mille et dix mille mètres, et désigneront principalement les mesures itinéraires.

Article 7. Les dénominations des mesures des autres genres seront déterminées d’après les mêmes principes que celles de l’article précédent:

Ainsi, décilitre sera une mesure de capacité dix fois plus petite que le litre; centigramme sera la centième partie du poids d’un gramme.

On dira de même, décalitre pour désigner une mesure contenant dix litres; hectolitre, pour une mesure égale à cent litres: un kilogramme sera un poids de mille grammes.

On composera d’une manière analogue les noms de toutes les autres mesures.

Cependant, lorsqu’on voudra exprimer les dixièmes ou les centièmes du franc, unité des monnaies, on se servira des mots décime et centime, déjà reçus en vertu des décrets antérieurs. 

Ainsi, les seuls sous-multiples admis pour le Franc, l’unité de compté, ou étalon, sont désormais le décime et le centime ».

Il apparaît que l’écu, qui était une unité monétaire hybride que le Roi pouvait modifier et gagner ainsi de l’argent en provoquant de graves crises sociales, a été supprimé par le décret du 18 Germinal An III (7 avril 1975). Cependant, créé en 1945 comme réplique de l’écu dans les colonies, le FCFA est cette unité monétaire hybride, susceptible de prendre des multiples ou sous-multiples de l’étalon, de plus en plus petits, par suite des modifications de sa définition à la baisse comme son devancier l’écu et provoquer de graves crises sociales par diminution, comme l’écu. Par conséquent, le système monétaire français bâti sur deux monnaies est en réalité de retour depuis cette création du FCFA en 1945.

Le changement annoncé récemment par le Président français Emmanuel Macron n’a donc pas touché le cœur du dispositif qu’entourent les accords monétaires, à savoir la seconde monnaie de France que constitue en réalité le FCFA, et qu’il fallait abolir comme son devancier l’écu et réactualiser ainsi en lettre d’or la célèbre Révolution française pour les anciennes colonies, prouvant ainsi que la jeunesse africaine a bien été entendue le 21 décembre 2019 en terre africaine de Côte d’Ivoire, par le Président français en compagnie d’un fils désormais anobli du Continent, le Président de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara.

Malheureusement, au lieu de cela, ce fut le changement dans la continuité, donc une occasion ratée pour changer l’image d’une France désormais antipathique pour les Africains avec un Président jeune qui a pourtant tous les atouts pour comprendre la jeunesse africaine.

Aujourd’hui ce FCFA correspond au centime du FF alors qu’auparavant il correspondait au double du centime en 1994, avant la mesure de diminution dont il a été l’objet au nom de la dévaluation du FCFA.  C’est ainsi qu’en modifiant le FCFA dans le sens de la diminution comme l’écu, les ressources sont transférées des populations africaines détentrices du FCFA vers le Trésor français, engendrant crises sociales et appauvrissement absolu des populations utilisatrices, grognes et manifestations d’humeur contre les Français.

Appréciant toute la portée de ce décret, nous avons établi, dans le cadre de l’Économie scientifique,  que le FCFA de 0,02 FF et sa moitié de 0,01 FF sont des instruments de mesure dont l’utilisation respecte une logique simple et facile pour toute personne bien portante, ce dont le décret constitue une illustration parfaite. C’est ainsi qu’en dotant l’économie d’une théorie de la mesure, il apparait clairement que la pratique de diminution de l’écu et par la suite du FCFA constituent des pratiques dangereuses qui reposent sur la diminution des poids et mesures en économie. Ainsi la pratique du Roi consistant à diminuer l’écu est une fraude, qui aura été reconduite dans les pays africains francophones à travers la diminution du FCFA, faussement dénommée dévaluation du FCFA.

C’est pourquoi il est important de comprendre que les instruments monétaires sont en réalité des instruments de mesure que la théorie économique ignorait jusqu’à nos travaux sur le concept de mesure en 2002[3]. Certes le décret indiqué permet de protéger la population contre ces pratiques néfastes auxquelles reste encore soumis le FCFA à travers la mesure dite de dévaluation du FCFA qui n’est rien d’autre qu’une pratique de diminution des poids et mesures, une mesure de fraude qui est interdite dans toutes les civilisations et toutes les cultures et dont nous avons établi le caractère contreproductif et dangereux dans le cadre de l’Économie scientifique, c’est-à-dire l’économie dotée de la théorie de la mesure.

En conclusion, ces réformes annoncées, avec force conviction de changer les choses, sont encore inopérantes si la volonté française était effectivement d’aller dans le sens d’un vrai changement positif. Dans le cas contraire,  il s’agirait plutôt pour la France de faire perdurer une injustice qui maintient de force les populations vives des pays victimes dans une misère qui ne se justifie que par la volonté des plus forts de décider de maintenir bon gré, mal gré une colonisation abjecte qui prive volontairement et par ignorance des populations appauvries sur des terres et sous-sol riches du droit de vivre tout simplement.

Dr Lamine KEITA,

Tel (223) 76 44 39 47 Mail : laminemacina@yahoo.fr

 

Bibliographie

KEITA L., Monnaie et modélisation de l’offre agricole au Mali, Thèse de Doctorat, Université Paris VIII, 1997.

KEITA L., La Théorie économique du XXIesiècle – Le Concept de mesure en Economie », L’Harmattan, 2002.

KEITA L., Le fondement de la croissance et de la dynamique en économie, L’Harmattan, 2003.

KEITA L., L’Economie scientifique au secours de l’emploi, L’Harmattan, 2016

KEITA L., L’Economie scientifique au secours des droits humains. Déconstruction de la zone franc, Publibook, 2017

KEITAL, La monnaie dévoilée et le Peuple enfin libéré, Presses Universitaires Européennes, 2019 ;

Source: Journal le Combat-Mali

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Sidiki Diabaté: De « la main de Dieu » à la tête du microcosme musical malien

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Véritable preuve d’une  fulguration  de l’afropop, Sidiki Diabaté, l’homme aux doigts magiques et à la voix séduisante,  s’est imposé au premier rang de la génération montante des jeunes artistes africains qui rayonnent au-delà des frontières (Wizkid, Davido, MHD etc.). Parfois victime de critiques pour son français, l’ami de Dj Arafat, le célèbre artiste ivoirien tué le 12 aout 2019, dans un accident de la circulation à Abidjan, a encore de beaux jours devant lui. 

Descendant  du célèbre joueur de la Kora Sidiki Diabaté dont il porte le nom  et fils de Toumani Diabaté (Grammy Award 2006) , la superstar de Tomikorobougou est passée par maints chemins, parfois parsemés de défis, pour se faire ce qu’il est aujourd’hui. Compositeur, producteur et choriste véloce, né le 8 février 1992 à Bamako, le presque trentenaire est aussi roi dans  d’autres instruments tels que le piano et la guitare « Au Mali, on n’a certes pas d’argent .Mais culturellement, on est plus riche que la Chine  » affirmait  l’artiste, le 11 décembre 2019, jour de sa signature par l’Universal Music à l’hôtel Sheraton de Bamako.

 

 « La main de Dieu » 

Le beatmaker de la décennie au Mali. Sidiki Diabaté est la source de l’ascension de plusieurs artistes-musiciens de la nouvelle génération locale qui a eu à s’offrir  une notoriété. Ibrahim Traoré affectivement surnommé Iba One,Youssouf Traoré dit Tal b ou autres figures emblématiques du rap malien en sont des exemples.  Avant de se lancer dans l’industrie de la musique grand public, il s’était surtout concentré sur le rap dans le groupe musical : Génération Rap et Respect qui s’est fragmentée, en 2012 (l’année de l’éclatement de la crise multidimensionnelle qui sévit toujours dans le pays), suite au projet. « On veut la paix » liant l’organisation suscitée à Ghetto Kafry , un autre groupe musical dissident. Tout au long de son parcours émaillé de prestations sur les grandes scènes, l’on ne pouvait s’attendre qu’à une ascension continuelle.

 

2015 a été son année   

C’est l’année qui lui ouvre la porte aux grands exploits artistiques. Neuf ans après sa prestigieuse prestation sur la scène du festival « Images et paroles d’Afrique » en Ardèche, en 2006, alors qu’il n’avait que 14 ans, l’homme devient le chalenger de la musique africaine .Fruit de sa collaboration avec son père ,Toumani Diabaté, à travers l’album titré « Toumani & Sidiki » ,produit en 2014,qui leur ont aussi permis de retransmettre le répertoire ancestral à la jeune génération majoritairement tourmentée par les  hits américains et européens .

 

Un tandem sauveur de culture donc. Durant la même année (2015),la sortie du titre Inianafin de bena (tu me manques) ayant enregistré plus de 23 000 000  de vues sur Youtube et repris par la star franco-sénégalaise, Bouba, sous le titre « Validée » ; et également le titre « Fais-moi confiance »,  lui offre aussi un escalier. Une chaine de concerts publics à guichets fermés en Afrique et en Europe avec comme exemple  la grande salle de spectacle français, Bercy. Nommé Grammy Award en 2015 suite à plusieurs titres et des prestations qui ont fait bouger la planète, l’homme fort de Diabatéba Music a  aujourd’hui, à son compte : cinq albums, plusieurs dizaines de trophées du Mali et d’ailleurs. Tamani d’or et meilleur artiste chanteur Urbain respectivement 2016 ,2019 au Mali ; PRIMUD 2019 en catégorie, meilleure artiste de l’Afrique de l’Ouest. L’artiste a été aussi un soutien à l’actuel Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, lors du scrutin présidentiel de 2018.

« Le prince des  femmes »

 

Ce sont d’ailleurs les femmes qui l’ont mis en relief. « Quelle fille, star soit -elle, ne rêve pas avoir Sidiki à ses côtés ? » Cette interrogation est d’une jeune fille blonde assise au milieu de ses camarades à Sotuba ACI, le dimanche 05 janvier. Dans les hameaux, les villages ,les villes ou sur les réseaux sociaux où il est suivi par des millions de fans, l’enfant « béni » de la famille, Diabatéla domine  toutes les discussions en lien avec la musique  moderne. Le genre romantique mêlé à  l’instrument traditionnel ,la Kora, lui a permis de se distinguer auprès des femmes comme l’artiste « chouchou ».

 

Un artiste  sociable 

 

Signé, en décembre  2019 par Universal Music Africa, une maison de production incontournable en matière de musiques urbaines sur le continent, le rejeton prodige de la soixante-douzième génération d’une grande lignée de griots de manding (autre appellation du Mali) , est un humaniste, un pourvoyeur du vivre ensemble. « Étant même à ce niveau de notoriété, Sidiki Diabaté ne se voit pas en star face à ses parents et à ses fans. Il est ouvert. C’est un artiste sociable » nous a témoigné un de ses fans. Invité sur le podium le 30 aout 2019 lors de la veille artistique en mémoire de feu Dj Arafat, Sidiki Diabaté a offert son disque de la Platine à la famille de ce dernier mort dans un accident de la circulation sans avoir la distinction intercontinentale dont il revêt tant .

 

« Avant de quitter le Mali, j’ai fait une vidéo pour dire que j’avais une grande surprise pour accompagner mon ami. Il m’appelait ‘’petit frère’’. Il m’a dit qu’il n’avait pas besoin d’argent ni de maison, mais un disque d’or pour les ‘’Chinois’’, hélas il est parti sans avoir eu ce disque», 

Le Ministre ivoirien , H. Bagayogo soulevant le disque de la platine offert par Sidiki Diabaté

 

rappelait  Sidiki Diabaté ce jour devant une foule qui avait pris d’assaut les enceintes du stade Félix Houphouët Boigny avant de remettre son disque entre les mains du Ministre d’État ivoirien, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko. « J’offre à mon ami ce disque, car il l’avait promis à la ‘’ chine’’. J’ai travaillé pour avoir ce disque, mais je le donne à la Côte d’Ivoire pour que mon frère aille en paix » lança-t-il. 

Seydou Konaté

Source: Journal le Combat-Mali

 

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Réveillon littéraire : Le plaidoyer d’Aminata Boré pour l’école malienne

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Plutôt que de fêter le Réveillon dans des boites de nuit ou autre lieu de distraction généralement prisé, l’Association “Lire pour Exister” a eu l’idée particulière de célébrer les fêtes de fin d’année au tour du livre. C’était à l’occasion de la tenue, le vendredi 27 décembre 2019,  de la première édition du “Réveillon Littéraire” à Magestic palace de Bamako. La cérémonie s’est terminée par un plaidoyer en faveur de l’école malienne.

Dans son discours d’ouverture de cérémonie, la présidente de l’association “Lire pour Exister”, a expliqué que le Réveillon littéraire est une activité initiée dans le but de donner une autre image du livre et de la littéraire à la jeunesse malienne. Pour Aminata Boré, c’est une manière de sortir des chantiers battus et de  montrer à la jeunesse une autre façon de passer le Réveillon. “Mêler l’agréable à l’utile dans une dynamique de fête d’où le thème central  ‘’Le jeunesse et le livre en fête’’.

Créée en 2013, l’Association “Lire pour Exister” vise  à promouvoir le livre,  inculquer le gout et la culture du livre chez les élèves et étudiants maliens.

Jeune écrivaine, Aminata Boré a laissé entendre que son association a pour vision de faire du Mali une nation qui lit à l’horizon 2030, avec une école, une bibliothèque, des bibliothèques dans chaque coin de rue. C’est ainsi que l’entrée était conditionnée au don de 2 livres par personne et 3 livres par couple. “Le choix de prévaloir les livres romans comme ticket d’entrée n’est pas fortuit. ll s’inscrit dans le cadre du projet ‘’Une Ecole, Une couleur’’ à travers lequel l’association ‘’Lire Pour Exister’’ fera don d’une bibliothèque équipée avec une jolie couleur à une école publique second cycle défavorisée”.

Pour l’atteinte de sa vision à  l’horizon 2030, l’association  a un plan, aux dires de sa présidente,  qui se traduit par des initiatives comme le ‘’Réveillon littéraire’’, le projet  ‘’Une école Une couleur’’, le  ‘’Festival des enfants du livre’’ de Bamako, prévu pour le mois d’Avril 2020 ,  le concours ‘’été des plumes’’ pour soutenir les jeunes auteurs, etc.

Mais avec de faibles ressources, elle se dit ouverte à tout type de soutien pour l’atteinte de ses objectifs. C’est ainsi que la présidente a fait un plaidoyer. “Nous en appelons à vos partenariats durables et permanent,  vos sponsorings, enfin vos accompagnements de quelque manière que soit  pour donner la chance à chaque enfant ou jeune malien d’appuyer et de fortifier son cursus scolaire par une culture de la lecture.  Aider nous à implanter des bibliothèques dans chaque école malienne, ou du moins dans chaque école publique défavorisée du Mali”, tel est le cri de cœur d’Aminata Boré.

Alassane Cissouma

Mali Tribune

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Sentiment anti-onusien au centre du Pays: Le gouvernement tente de rassurer la MINUSMA, la société civile appelle à manifester le 10 janvier

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 Après le communiqué du gouvernement appelant la population à plus de retenue, le ministre des Affaires Etrangère et de la Coopération internationale, Tiébilé Dramé, s’est rendu le lundi dernier dans les locaux de la MINUSMA pour lui réaffirmer le soutien du gouvernement. Il était accompagné pour la circonstance de quelques membres de son cabinet.

Le brut du centre semble rallumer la flamme anti-forte étrangère dans notre pays. Pour éteindre ce feu, le ministre des Affaires Etrangères et de la coopération internationale Tiébilé Dramé accompagné de hauts responsables de son département ministériel ont été reçu par Joanne Adamson, la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations unies (RSASG) et Cheffe de la MINUSMA par intérim.

« La MINUSMA est là (au Mali) à la demande du gouvernement et s’acquitte de son mandat à la satisfaction du gouvernement », a déclaré le ministre au sortir de cette rencontre.

De son côté, la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations unies, elle a rappelé que le rôle de la MINUSMA dans le centre du Mali est un « soutien à la stratégie gouvernementale ». Elle a exprimé « la frustration des Casques bleus sur le terrain qui veulent sauver des vies et qui en sont empêchés alors que pendant ce temps les populations subissent des attaques ».

Rappelons que dans un premier communiqué publié le 3 janvier 2020, le gouvernement a appelé les populations à « la retenue » et les a invitées à ne pas « tomber dans le piège des ennemis de la paix ». Ce communiqué faisait suite en réalité à des manifestations contre des éléments de la mission onusienne à Bandiagara et à Bankass, au centre du Mali.

Pendant que le centre déclenche les hostilités, les partis politiques et des organisations de la société civile s’activent une grande marche vendredi 10 janvier 2020 prochain pour exiger le retrait des forces étrangères, notamment de l’opération antiterroriste française Barkhane.

Cette démarche du ministre des Affaires étrangères suffit-elle pour calmer ces organisations qui continuent de mobiliser leurs bases?

                                                                                                                                    K. Komi 

Source: Journal le Combat-Mali

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Mali : Les pirates s’emparent du compte tweeter de la Présidence

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Le compte tweeter de la Présidence du Mali pris pour cible par des individus ce lundi 06 janvier 2020. Ayant pris le contrôle de celui-ci, les pirates ont envoyé un tweet qui a fait réagir la celle-ci.

« La Présidence de la République informe l’opinion nationale et internationale que ce 6 janvier 2020 son compte twitter a été momentanément piraté par des individus mal intentionnés. Twitter en a été informé et des investigations sont en cours pour en démasquer les auteurs ».

Telle est l’information donnée par la présidence du Mali. Affichant une capture d’écran du compte tweeter « Président Mali » : « Et il ne se trouve personne pour dire à Trump qu’il a commis une connerie en ordonnant et en revendiquant publiquement l’assassinat du numéro 2 Iranien. Il précarise les fragiles équilibres, menace la paix mondiale, et fait des USA un Etat voyou ».

De fait, certains internautes ont signifié leur indignation : « Vraiment ça c’est inadmissible il urge de trouver une solution rapide ça !!! De toute façon la puissance de l’outil internet a atteint une proportion aujourd’hui qu’il est impératif que les personnages qui occupent de hautes fonctions soient protégés !!! », a dit l’un.

Quand un autre pointait du doigt la sécurité de l’Etat malien : « Une sécurité d’Etat qui est incapable d’assurer la sécurité médiatique du président, que peut-on espérer de notre sécurité physique alors. Désastreuse ».

Par ailleurs, un autre opte pour l’appel aux affaires des compatriotes compétents : « Il est vraiment temps que les Maliens qui sont compétents soient appelés affaires du pays.Ce régime est incapable de gérer notre pays », écrit-t-il ajoutant dépité : « Quelle désillusion !!! ».

Prince Beganssou

Source: afriksoir

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Mali: Sadio, le meurtrier est arrêté grâce à son compte facebook

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A la suite d’une dispute banale, il s’est emporté et a poignardé son ami d’enfance avant de s’enfuir pour un pays voisin. Filé sur la toile à son insu, il a été interpellé par les policiers en charge de lutter contre la cybercriminalité. Et c’était à son grand étonnement.

Au Mali, la loi n°2019-056 du 5 décembre 2019 a pour objet de déterminer les infractions liées à la cybercriminalité et toute sa procédure. Mieux, elle condamne toutes les infractions commises au moyen des technologies de l’information et de la communication. En son article 87, chapitre VI sur l’utilisation de logiciels à distance, elle donne la possibilité à l’officier de police judiciaire de s’introduire dans le système de probables suspects ou de mener une « perquisition numérique » afin de recueillir les éléments de preuves nécessaires afin d’anticiper sur les malfaiteurs concernés.
Dès la promulgation de cette loi, en décembre dernier, le commandant de police Abdoulaye Sinaba et ses hommes de la section lutte contre la cybercriminalité s’en servent à travers des patrouilles numériques dans le but de prévenir, en conformité avec l’esprit même de la loi qui est d’anticiper sur les infractions. Grâce à leurs équipements informatiques de pointe, rares sont les sites, comptes ou réseaux sociaux qui échappent au contrôle de ces policiers.

Ces limiers anti-cybercriminalité viennent de réaliser une véritable prouesse, en mettant hors d’état de nuire un meurtrier qui a commis son forfait en Côte d’Ivoire avant de se réfugier au Mali, via le Burkina Faso et le Ghana. Identifié plus tard comme un certain Sadio Togola, ce trentenaire, maçon de profession, ignorait qu’il était déjà filé par les éléments du commissaire de police Hamadoun Bilal Traoré, le chef d’unité de la Brigade d’investigations judiciaires (BIJ).

C’était à la suite d’une « patrouille numérique » que ces policiers d’un autre genre effectuaient sur le Net. Pendant qu’ils sont lancés à fond dans la recherche d’éventuels malfaiteurs sur les réseaux sociaux, ils sont tombés sur le message de détresse des parents de celui qui sera identifié comme la victime de Sadio, un certain Souleymane
Sanogo.

Le contenu du message est clair. Les parents, désespérés, cherchaient sur la toile, le probable meurtrier de leur progéniture. Comme une heureuse coïncidence pour eux, ce message a attiré l’attention des policiers sur la toile. Ils ont ainsi invité les malheureux géniteurs de Souleymane à se présenter à la BIJ pour affaire les concernant. Et tout est parti très vite. Par la suite, les parents de la victime ont porté plainte contre Sadio.

Mais avant, (précisément le 27 décembre 2019), par des techniques dignes de policiers professionnels, dont ils ont le secret, les éléments en charge de patrouiller sur le Net avaient mis la main sur le suspect numéro un de ce meurtre, à son grand étonnement. Celui-ci avait cru à tort qu’il avait pu échapper aux policiers de nos voisins ivoiriens, où il aurait commis son acte, avant de prendre la fuite.
C’est ainsi que dans ses déclarations à la BIJ, celle qui s’est présentée comme la mère de la victime, a brièvement expliqué que le bourreau de son fils s’est juste débarrassé de celui-ci à cause d’une histoire d’argent. Et de supposer qu’une fois qu’il a tué Souleymane, Sadio s’est enfui sans que personne ne sache réellement sa destination.

Ces déclarations de la mère de la victime ont conforté les policiers dans leur idée selon laquelle Sadio était le suspect de cet acte ignoble. Bien avant, ils avaient pu récolter des bribes d’informations plus compromettantes les unes que les autres sur le fugitif sur la toile. La mère de la victime en a profité pour donner des détails qui n’étaient pas connues des limiers sur les rapports entre les deux protagonistes.

Il semble que le bourreau et sa victime se connaissaient depuis leur tendre enfance à Bingerville (Côte d’Ivoire). Certainement qu’ils s’assistaient mutuellement et partageaient des choses ensemble. Leur histoire semble avoir évolué ainsi jusqu’à ce jour fatidique, où l’un s’est débarrassé de l’autre de la façon la plus tragique.

Quoi qu’il en soit, le commandant Sinaba et ses hommes ont joué en professionnels. Ils ont infiltré les données et décodé certains codes secrets (la loi les y autorise) du suspect sur Facebook, avant de le traquer. Le jeune homme était discrètement filé et surveillé depuis Abidjan, jusqu’à son arrivée sur le territoire malien. Plus précisément au poste de Sénou à l’entrée de la capitale. Là même où, juste à sa descente du véhicule, il a été cueilli et conduit manu militari dans les locaux de la BIJ pour y être auditionné.

à la suite de son audition, il pouvait difficilement nier les faits. Si ce n’est d’expliquer les raisons qui l’ont poussé à agir ainsi vis-à-vis d’un ami d’enfance. Comme explication, le suspect dira qu’il a effectivement poignardé son ami à la suite d’une banale dispute. La cause serait que, quelques jours avant les faits, le défunt avait chargé son futur bourreau d’un travail. Mais, ce dernier aurait, semble-t-il, bâclé ce travail. D’où le courroux de son copain qui s’est laissé emporter par la colère en poignardant son vis-à-vis au cou.

Ces explications, en forme d’aveu pouvaient difficilement tenir la route devant des officiers de police judiciaire (OPJ) rompus à la tâche. Ces derniers ont toutefois rappelé au meurtrier que ces explications ne doivent, en aucun cas justifier la façon dont il a réagi en poignardant une personne pour ensuite s’enfuir.

Ils voulaient lui rappeler que rien ne peut justifier un crime du genre. Vu ce triste constat, les limiers ne pouvaient que suivre la logique en la matière. Ils ont ainsi diligenté le dossier du jeune homme pour qu’il soit traduit en justice pour répondre de son acte.

Tamba CAMARA

Source: ESSOR

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Les chances de Sadio Mané de remporter le Ballon d’Or africain

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Dans cette vidéo réalisée par Alassane Dia, les Sénégalais se prononcent sur les chances de Sadio Mané de remporter le Ballon d’Or africain.

Interrogés dans les rues de Dakar, des sénégalais sont convaincus que c’est le grand jour pour le sacre de l’attaquant de Liverpool.

L’enfant de Bambali, vice-champion d’Afrique des nations avec le Sénégal, vainqueur de la Ligue des Champions de l’UEFA en 2019, vainqueur de la Coupe du monde des Clubs avec Liverpool et co-meilleur buteur de la Premier League en 2019, est en lice pour la plus haute distinction sportive continentale.

Le lauréat sera connu mardi soir, le 7 janvier en Egypte. L’Egyptien Mohamed Salah et l’Algérien Riyad Mahrez sont également dans la course.

BBC

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Sénégal, Sadio Mané Ballon d’Or africain : la Rwandaise Kate Bashabe en Egypte ?

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La Rwandaise Kate Bashabe en Egypte lors de la cérémonie de remise du Ballon d’Or au Sénégalais Sadio Mané, élu meilleur joueur aux CAF Awards Edition 2019 ?

Le Sénégalais Sadio Mané est sacré meilleur joueur africain de l’année 2019 devant l’Egyptien Mohamed Salah et l’Algérien Riyad Mahrez. La CAF a procédé à la remise du prix lors de la cérémonie des CAF Awards organisée au Caire, en Egypte. La Rwandaise Kate Bashabe, qui est annoncée entretenir une relation amoureuse avec Sadio était-elle présente en Egypte pour assister au sacre de sa supposée moitié ?

A lire : Sénégal : Kate Bashabe, la Rwandaise qui a sifflé un… penalty contre Sadio Mané

Rien n’est moins sûr. Car, à ce stade, aucune information n’a fait état de la présence au Caire de l’ancienne Miss MTN, devenue cheffe d’entreprise. Quoique Kate Bashabe pourrait bien avoir effectué le déplacement vers l’Egypte, en catimini, elle qui n’a pas manqué de répondre présente au stade d’Anfield, notamment pour suivre un match de Sadio Mané à Liverpool.

Ce qui est toutefois sûr que le Sénégalais Sadio Mané, qui a remporté la Ligue des Champions, la Super Coupe d’Europe et la Coupe du Monde des Clubs, en plus d’avoir été finaliste malheureux de la CAN 2019, a été sacré joueur africain de l’année 2019, ce mardi 7 janvier 2020, en marge de la 28ème cérémonie des CAF Awards, qui se tenait à Hurghada, en Egypte.

Sadio Mané, qui aura joué 61 matches, marqué 34 buts et réalisé 12 passes décisives au cours de cette année, est le deuxième Sénégalais de l’histoire à remporter ce prix, après El Hadji Diouf, vainqueur à deux reprises du Ballon d’Or africain (2001-2002). Son absence sur le podium du Ballon d’or France Football avait créé une vive polémique.

A lire : Sadio Mané et Kate Bashabe relancent la polémique : Sénégalaise et Rwandaise, qui est la plus belle ?

Palmarès complet des CAF Awards 2019

Meilleur joueur : Sadio Mané (Sénégal)
Meilleure joueuse : Asisat Oshoala (Nigeria)
Meilleur entraîneur (football masculin) : Djamel Belmadi (Algérie)
Meilleur entraîneur (football féminin) : Desiree Ellis (Afrique du Sud)
Président de club de l’année : Moïse Katumbi (TP Mazembe)
Fédération de l’année : Égypte
XI Africain de l’année : Onana – Hakimi, Koulibaly, Matip, Aurier – Mahrez, Gueye, Ziyech – Salah, Mané, Aubameyang
Prix spécial : Kodjovi Obilale, pour le projet « Agrofoot et agriculture durable au Togo »
But de l’année : Riyad Mahrez (Algérie, face au Nigeria lors de la CAN-2019)
Meilleure équipe masculine : Algérie
Meilleure équipe féminine : Cameroun
Meilleur espoir de l’année : Achraf Hakimi (Borussia Dortmund)
Joueur interclubs africain : Youcef Belaïli (Al Ahli)

AFRIK

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Cinq soldats tués lors d’une embuscade dans le centre du Mali

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Cinq soldats des Forces armées maliennes sont morts lundi, dans l’explosion d’une mine artisanale survenue dans le centre du pays. Le Sahel, et le Mali en particulier, sont régulièrement la cible d’attaques perpétrées par des groupes islamistes.


Le Mali a été, lundi 6 janvier, le théâtre d’une embuscade qui a coûté la vie à cinq soldats maliens en mission. “Une mission FAMa (Forces armées maliennes) est tombée dans une embuscade à l’EEI (engin explosif improvisé) ce matin (…) Bilan provisoire : 5 soldats morts et 4 véhicules détruits”, a déclaré sur Twitter le ministre chargé de la Communication et porte-parole du gouvernement, Yaya Sangare. “Les renforts sont déjà sur place pour le ratissage afin de neutraliser les ennemis”, a-t-il ajouté.

Les faits se sont produits à Alatona, localité située entre Ségou et la frontière mauritanienne, selon le ministre. “Tôt ce matin, un véhicule de ravitaillement qui partait à Diabaly avec du carburant a sauté sur une mine”, lors d’une attaque “accompagnée de feux nourris”, a confirmé à l’AFP un sous-officier faisant partie des renforts dépêchés sur place”.

“Il y a eu des morts de notre côté et du côté des assaillants”, qui se déplaçaient “à moto et avec des véhicules”, a ajouté ce sous-officier s’exprimant sous le couvert de l’anonymat. “Mais le renfort est venu à temps et nous avons récupéré nos corps et des blessés”, a expliqué le militaire, en disant “ne pas connaître le nombre exact” de victimes.

Le Sahel, cible d’attaques islamistes

Tout le Sahel – en particulier le Mali, le Niger et le Burkina Faso – est désormais la cible d’attaques de plus en plus meurtrières de plusieurs groupes islamistes, en dépit du renforcement des armées locales, de la présence de 4 500 militaires français de la force antijihadiste Barkhane et de la force des Nations unies au Mali Minusma.

Les insurgés islamistes ont tué plus de 140 soldats maliens entre septembre et décembre, au cours d’une insurrection qui dure depuis 2013.

La pose de mines artisanales (IED, selon l’acronyme anglais couramment utilisé), faciles à fabriquer et efficaces contre les véhicules, est devenue un mode d’action privilégié pour les jihadistes au Mali.

Les civils ne sont pas épargnés par ces dispositifs souvent placés sur les axes de communication. Un rapport de l’ONU a fait état en octobre de 110 civils tués par des IED au Mali au cours du premier semestre 2019.
RFI

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