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Koulikoro : Le document du cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable en discussions

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Un atelier sur la dissémination du Document du cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREED) 2019-2023 et de son dispositif de suivi évaluation a pris fin vendredi à Koulikoro, sous la présidence du directeur de cabinet du gouverneur de  région,  Sékou Samaké,  a constaté l’AMAP.

 

Organisé par le ministère de l’Economie et des Finances à travers la Cellule Technique du Cadre Stratégique de lutte contre la Pauvreté en collaboration avec le gouvernorat de Koulikoro, il avait pour objectif de procéder à une large diffusion du document CREED 2019/2023 et de son dispositif de suivi évaluation.

Les participants ont échangé sur entre autres, la non prise en compte de l’artisanat  et de la fluctuation du carburant dans le document du CREED, les critères de choix des indicateurs du CREED, le rôle du CREED dans la mise en œuvre de l’accord de paix et de la réconciliation.

« Le CREED 2019/2023 constitue le cadre de référence à moyen terme pour la conception, la mise en œuvre et le suivi des différentes politiques et stratégies de développement, tant au niveau national que sectoriel » a rappelé Sékou Samaké.

Le CREED 2019-2023 vise principalement à trouver une réponse pertinente et proactive aux problématiques de développement identifiées par le diagnostic stratégique. Il s’agira entre autres de combler le déficit de gouvernance, d’assurer la paix et la sécurité et de restaurer le bon climat de vivre ensemble qui a toujours caractérisé la société malienne

L’atelier était destiné aux représentants de l’administration, des collectivités territoriales, des services techniques régionaux et locaux des régions de Kayes, Koulikoro et du district de Bamako.

AM/KM

(AMAP)

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EDITO : Difficile année 2019

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Plus que quelques heures et on aura passé le cap d’une nouvelle année. Un cap que beaucoup souhaitent franchir rapidement tant 2019 a été éprouvant. Plombé par la chute des cours du brut mais surtout la mauvaise gestion des revenus engrangés pendant les années fastes, le gouvernement a soumis le pays à la diète.

 

Courant 2019, l’administration publique a tourné au ralenti en raison des grèves à répétions mais aussi fautes de crédits pour fonctionner simplement. C’est pourquoi durant 2019, beaucoup de faits ont marqué notre esprit. Des prestations sont restées impayées malgré les services rendus, une lueur d’espoir avec les arrestations pour peu de résultats car pour des faits de détournement, l’on n’est pas arrivé à récupérer un seul copek de chez les détenus.

En vérité, le problème n’est pas dans la conception des institutions mais des hommes qui les animent. Dépourvus de pouvoir ou incapables de s’assumer, ils ont contribué à la désaffection des citoyens vis-à-vis du service public. Qu’il s’agisse de la justice, des services de santé, des médias d’Etats, les Maliens ne croient plus en la signature publique. Une attitude qui n’est pas nouvelle mais qui s’est renforcée au cours de cette année.

Et c’est dans cette circonstance que le gouvernement a organisé le dialogue national inclusif avec des recommandations dont la mise en œuvre est utopique pour certains. Utopique parce qu’il n’est pas arrivé à réunir tous les protagonistes autour d’une même table pour trouver une sortie de crise. Et ce n’est qu’avec une union sacrée autour d’un intérêt commun et une prise de conscience que nous arriverons à voir encore un Mali envieux de tous.

Chères lectrices, Chers lecteurs, nous vous souhaitons une bonne et heureuse année pour vous-mêmes et vos proches. Que vos vœux les plus chers se réalisent et que votre santé, ce trésor si précieux, soit préservée. Nos pensées vont vers celles et ceux qui n’ont pu profiter de ces moments, particulièrement aux vaillants militaires qui se battent nuit et jour afin que nous autres puissions dormir en toute quiétude, à ceux qui sont sur leur lit d’hôpital, empêchés par la maladie, que 2020 nous apporte du bonheur, cela passe impérativement par une santé de fer !

La Sirène

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RETROSPECTIVE 2019 : Les grands titres d’une année particulièrement sombre au Mali

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2019 a été l’une des années les plus difficiles de la dernière décennie au Mali. L’année a été marquée par une crise multiforme qui, malheureusement et en dépit de tout, semble ouvrir la voie à des horizons encore plus sombres pour 2020. Ces événements, les uns aussi graves que les autres, ont fait l’objet de grands titres sur divers médias nationaux et internationaux tout au long de l’année 2019.

 

Attaques terroristes, conflits ethniques, catastrophes naturelles dues au changement climatique, tensions politiques et grognes sociales, sont les principaux évènements qui ont émaillé 2019 au Mali. Malgré les efforts consentis par les autorités gouvernementales et les partenaires internationaux pour venir à bout de cette crise multidimensionnelle qui mine gravement la stabilité du pays avec, à l’appui, des conséquences désastreuses sur l’environnement économique, beaucoup restent encore à faire pour redonner de l’espoir aux Maliens et entamer la nouvelle année avec plus d’optimisme.

Parmi les évènements qui ont assombri 2019 au Mali, ceux liés aux attaques terroristes et interethniques sont les plus nombreuses et les plus meurtriers avec, au moins, 400 soldats gouvernementaux et étrangers tués lors de différents assauts islamistes et plusieurs centaines de civils ayant péri dans diverses attaques intercommunautaires, surtout, au Centre du pays.

Comparativement à 2018, les attaques en 2019 au Mali, ont été remarquablement meurtrières. Cela pourrait s’expliquer, notamment, par une plus forte mobilité des groupes islamistes et milices tribales dans le pays ainsi qu’une plus grande et complexe évolution de leurs tactiques et stratégies. Les cellules jihadistes et factions interethniques se créent et se fragmentent continuellement, échappant très souvent au contrôle des troupes régulières et antiterroristes.

Mort supposée de Koufa et le retour du bâton

Cependant, 2019 a été marqué la mort de nombreux chefs jihadistes au Mali, en particulier, l’Algérien Yahia Abu El Hamame, en février, et al Maghrebi alias Ali Maychou, en octobre. Ils étaient parmi les chefs islamistes les plus recherchés dans Sahel où leur mort a porté un coup sévère au dynamisme et à l’effectivité opérationnelle des groupes jihadistes.

Un autre fait majeur de 2019 au Mali, se rapporte à la supposée mort d’un autre chef djihadiste malien, Amadou Koufa, ainsi que sa soudaine réapparition quelques mois après. Annoncé pour mort, le 22 novembre 2018, par les armées française et malienne suite à une offensive anti-terroriste conjointe, Amadou Koufa, prêcheur radical peulh et le plus influent chef islamiste des régions du Centre, est brusquement réapparu dans une vidéo, le 28 février.

Dans la vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux et prise au sérieux par les experts, Koufa annonçait qu’il était bel et bien vivant et avait promis « l’enfer» aux forces armées maliennes et étrangères.

Chronologie des faits essentiels en 2019

Le 1er janvier 2019, les maliens ont franchi leur premier pas dans la nouvelle année avec une tuerie massive suite à une attaque interethnique dans la région de Mopti, dans le village de Koulongon, où environ 40 éleveurs peulhs ont été tuées. L’attaque meurtrière est survenue 3 mois après l’investiture du Président réélu, Ibrahim Boubacar Kéita, en Septembre 2018. Un communiqué du gouvernement a attribué l’attaque sanglante à une armée de chasseurs traditionnels appartenant à la milice d’autodéfense « Dan Ambassagou ».

Le 20 janvier, un camp des casques bleus tchadiens, a été la cible d’une attaque djihadiste dans la localité d’Aguelhok, tuant 11 soldats. C’était, jusque-là, la plus lourde perte subie par une mission des Nations Unies dans le monde, selon Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies. Le 21 Janvier, l’attaque terroriste a été revendiquée par AQMI, en réponse à la visite du PM israélien, Benyamin Netanyahou, à N’Djamena, le jour même de l’attaque.

A partir du 4 février, le Mali a connu une longue crise éducative d’environ 4 mois et qui découla d’un mouvement de grève illimitée lancé par les syndicats des enseignants pour des « engagements non-tenus par le Gouvernement » face à leurs doléances sociales et statutaires. Le mouvement de protestation a paralysé le secteur de l’éducation jusqu’au mois de mai, lorsque les autorités de l’Etat se sont finalement vues contraintes de signer un Accord avec les syndicalistes suite à la révolte générale des parents d’élèves face à l’impasse académique.

Le 1er mars, la Forces Conjointe du G5 Sahel a subi sa plus grosse perte depuis sa création en 2014, lorsqu’un de ses véhicules de patrouille a été la cible d’une explosion de bombe artisanale dans la région de Mopti. 9 soldats avaient péri avec une dizaine de blessés. L’attaque a été revendiquée par le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM), une alliance jihadiste particulièrement brutale dirigée par le malien, Iyad Ag Ghali.

Le 17 mars, une base de l’armée malienne située dans la localité de Dioura, à Mopti, a été attaquée par des islamistes lourdement armés. Une quarantaine de soldats ont trouvé la mort avec des dizaines d’autres portés disparus. L’assaut a été revendiqué par le GSIM.

Cette attaque qui a provoqué une vive révolte populaire contre les plus hautes autorités maliennes, a donné lieu à une gigantesque manifestation par les familles de soldats. Le lendemain, des centaines de femmes et enfants en colère, ont pris d’assaut les rues dans le Centre du pays pour exprimer leur mécontentement face à la gestion politique et sécuritaire et exiger de « meilleurs moyens opérationnels » pour les forces armées maliennes. Cela a instamment conduit au limogeage, par le Président IBK, de plusieurs officiers supérieurs de l’armée, y compris le Chef d’État-major des Armées.

Massacre inédit de 160 civils peulhs dans le village d’Ogossagou

Le 23 mars 2019, la milice dogon, Dan Ambassagou, a réussi a contourné toutes les tactiques des forces armées maliennes pour commettre une attaque encore plus meurtrière que celle survenue à l’aube de l’année. L’incident a eu lieu dans le village d’Ogossagou, dans la région de Mopti où environ 160 musulmans peulhs ont été massacrés avec des centaines d’autres déplacés. Un rapport d’enquête de la mission onusienne au Mali, publié quelques mois plus tard, a confirmé que des hommes en tenue de chasseurs traditionnels, ont fait irruption à Ogossagou et ont systématiquement massacré la partie peule du village où femmes, enfants et personnes âgées étaient les plus grandes victimes.

Vu le caractère inédit de la tuerie, le gouvernement malien, dans un communiqué de presse, a diligemment procédé à la dissolution de la milice ethnique « Dan Ambassagou », le 24 mars, suite à un Conseil extraordinaire, tout en exigeant le désarmement sans condition de toutes les autres milices ethniques à travers le Mali. « A partir de maintenant, seul l’Etat aura le monopole de la protection de la population », avait dit le PM, Souméilou Boubeye Maïga.

Le 19 avril, Souméilou Boubeye Maïga, a été la cible d’une démission forcée suite à une vaste manifestation de la société civile et une motion de censure des députés contre sa « mauvaise gestion » de la situation politique, sécuritaire et sociale. Il a été remplacé par son Ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé, qui a été nommé suite à une large concertation du Président IBK avec les forces vives de la nation.

Le 1er mai, un gouvernement d’union nationale de 38 membres dont 9 femmes, a été formé. Le cabinet a été assigné l’immense mission de remédier urgemment à la crise politique et sécuritaire et apaiser les tensions sociales qui tenaient, jusque-là, le pays en ébullition.

Le 16 Mai, après que des pluies torrentielles se soient abattues sur la ville de Bamako, une forte inondation a causé la mort d’une vingtaine de personnes, avec d’inestimables pertes matérielles. Le Président IBK, vu l’ampleur des dégâts causés, a ouvertement accusé les Maires de Bamako pour avoir permis aux populations de construire des maisons jusque dans le lit du Fleuve Niger, mettant « inutilement » des milliers de vies en danger.

Mais le désastre naturel ne s’est pas limité à cela. Juste deux jours après, le 18 mai, une forte mortalité s’est emparée des espèces halieutiques du Fleuve Niger, où des centaines de milliers de poissons ont été retrouvés morts dans les eaux et au bord du fleuve. Selon le Ministère malien de l’Environnement, cette hécatombe est due à un empoissonnement massif des poissons par les déchets toxiques qui ont été emportés et déversés dans le fleuve par les eaux de la pluie diluvienne. Tout le long du mois, il a été formellement interdit à la population riveraine de consommer les poissons du fleuve pour éviter un problème de santé publique.

Le 10 juin, en guise de représailles à la tuerie barbare des 160 musulmans peulhs, une milice proche d’Amadou Koufa, prêcheur islamiste radical peulh et chef jihadiste au Centre du Mali, a massacré des civils dogons. Lesdites représailles sont survenues dans le village de Sobaneda à Mopti, où environ 100 civils dogons ont été brutalement assassinés par la milice armée qui a complètement détruit et pillé le village avant de s’évaporer dans la nature.

Emprisonnement de Bakary Togola et Adama Sangaré

Entre septembre et octobre, l’incarcération de deux soutiens politiques et financiers majeurs du régime IBK, Bakary Togola et Adama Sangaré, respectivement président de l’APCAM et Maire de Bamako, a donné le ton à une campagne gouvernementale inédite contre la corruption et la délinquance financière au Mali. Les deux figures publiques influentes ont été arrêtées pour une série de détournements de ressources publiques et des cas graves d’illégalités foncières.

Leur emprisonnement a ouvert la voie à l’arrestation de plus d’une centaine d’autres officiels maliens dont plusieurs étaient des ex-collaborateurs du Président Kéita.

Entre-les 30 septembre et 1er octobre, deux bases de l’armée malienne ont été fatalement attaquées par des jihadistes armés dans les localités de Mondoro et Boulkessy à Mopti, où au moins 80 soldats ont été tués. Le lendemain, les femmes des soldats en colère ont bloqué l’entrée de certaines bases militaires de la région pour empêcher le gouvernement d’envoyer d’autres soldats en renfort pour sécuriser les camps ciblés, estimant que ces derniers pourraient être de nouvelles victimes.

La double attaque fut jusque-là la plus meurtrière contre l’armée malienne depuis le mois de janvier et a conduit le gouvernement à décréter trois jours de deuil national. Quatre jours après, l’assaut terroriste a été revendiqué par Iyad Ag Ghaly, un des chefs islamistes les plus recherchés au Sahel.

Juste un mois après, le 1er novembre, une autre attaque coûtant la vie à 59 soldats maliens, a été perpétrée par des islamistes armés contre une base loyaliste à Indelimane, dans la région de Kidal. Une quantité conséquente de matériel militaire a été emportée avec le camp entièrement détruit par les jihadistes. L’assaut a été revendiqué par l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS), un autre groupe terroriste bien organisé et particulièrement meurtrier dans l’espace du G5 du Sahel.

Expulsion du diplomate français, Christophe Sivillon, du territoire malien

Le 2 décembre, 13 forces antiterroristes de l’Opération Barkhane, ont péri dans le nord du Mali suite à une « collision d’hélicoptères », selon le Président Français, Emmanuel Macron. C’est la plus grosse perte de soldats français dans un incident sécuritaire depuis près de 4 décennies. La colère soulevée au sein de l’opinion publique française par cette tragédie, a contraint Macron à convoquer les cinq Chef d’Etat des pays du G5 Sahel pour qu’ils aillent clarifier leur position, en début de 2020, dans la ville garnison de Pau (France), face au possible maintien des forces françaises au Sahel.

Le 10 décembre, Christophe Sivillon, Représentant de l’ONU à Kidal et citoyen français, a été déclaré persona non grata sur le sol malien et expulsé par le gouvernement suite à des propos séparatistes et anti-souverainistes tenus contre l’Etat du Mali. Depuis octobre 2017, c’est le troisième citoyen français expulsé du Mali pour presque les mêmes motifs.

Dialogue National Inclusif et boycott de l’Opposition

Le 14 décembre, s’est tenu la cérémonie d’ouverture officielle du Dialogue National Inclusif initié (DNI), depuis plusieurs mois, par le Gouvernement. Les rideaux desdites assises nationales, se sont refermés, le 22 décembre avec, à la clé, 4 Grandes Résolutions dont la révision constitutionnelle, le désarmement intégral de tous les groupes séparatistes et d’autodéfense et l’entrée en discussions avec les chefs jihadistes maliens, Koufa et Ag Ghali.

Cependant, les forces de l’opposition, quelques jours avant l’événement, ont catégoriquement refusé de participer au DNI, arguant que leurs préoccupations politiques n’ont pas été prises en compte par le Gouvernement. Ce refus intransigeant des forces de l’opposition qui se disent « profondément insatisfaites », augure de nouveaux troubles politiques en 2020.

De janvier à décembre 2019, les différents troubles qui ont frappé le Mali sont le reflet d’un malaise profond dont souffre la gouvernance politique et sociale du pays, affirment les observateurs. Malgré tous les sacrifices jusqu’ici consentis par l’Etat dans sa tentative d’amortir diverses agitations liées aux fronts politique, sécuritaire et social, la situation du Mali reste toujours incertaine avec des horizons fortement assombris.

De nombreux analystes restent unanimes sur le fait que la plupart des problèmes posés au régime IBK, ont été, soit négligés ou mal résolus et dont les rebondissements ont souvent été suicidaires pour l’Etat. Ces incertitudes ouvrent la voie à 2020 avec beaucoup moins d’espoirs, notamment, en raison du fait que de nombreuses promesses électorales soient encore loin d’être accomplies avec de nouveaux préavis de grève en perspective, aussi bien que l’essor croissant des groupes terroristes et autres organisations criminelles dans le pays.

La Sirène

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Forum de Tabankort : L’envie pressante d’une paix inespérée.

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Le vendredi 27 Décembre 2019 a marqué l’ouverture du forum de Tabankort dans la région de Gao. Le thème n’est pas rénovateur, il exprime plutôt la soit et la volonté de certains acteurs de faire la Paix et la Cohésion Sociale.

Ces rencontres ont réuni plus de 1500 participants de toutes les communautés du Mali, portés par leurs leaders. Il faut aussi signaler la présence de tous les groupes armés, l’administration, la communauté internationale et leurs chefs qui ont témoigné leur engagement pour paix et la cohésion sociale. Ils ont réclamé la mise en œuvre de l’accord d’Alger pour un Mali nouveau et meilleur.

Au-delà des discours, on pourrait noter qu’il existe un réel sentiment de paix et de cohésion sociale dans les coeurs des participants surtout à travers quelques propos recueillis dont nous vous livrons quelques extraits.《Trop des forums, Trop c’est Trop. Donnons nous la main enfin pour la paix et la quiétude .Le peuple Malien nous regarde, la jeunesse malienne nous regarde, nous ne devons pas les décevoir.》 Me Harouna Toureh

Ce forum est un Rendez-vous historique des communautés Arabe, Tamacheq, Songhoi et Peulh pour la paix et la cohésion.

Source: Page Facebook le Figaro du Mali

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AMPA Mali sensibilise les habitants de la commune 5 de Bamako sur l’albinisme

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Dans le cadre de sa campagne de sensibilisation sur l’albinisme à Bamako, AMPA Mali était ce 29 décembre à Kalaban Coura, en commune 5.

Pendant un meeting populaire, les habitants de la commune ont été édifiés sur l’albinisme. Hommes, femmes, enfants, jeunes et vieux étaient présents à cette rencontre d’échange qui a permis à de nombreuses personnes de recevoir la vraie information sur le sujet.

Par cette activité, l’Association malienne pour la protection des personnes atteintes d’albinisme (AMPA Mali) espère combattre les préjugés liés à l’albinisme.

Elle compte par ailleurs mobiliser davantage pour interpeller les autorités afin qu’elles prennent en compte la situation particulière des personnes atteintes d’albinisme dans les politiques sociales.

malivox

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Ronaldo: les gênantes révélations de Viktoria Odintcova qui menacent son foyer

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Le mannequin russe Viktoria Odintcova a récemment fait une révélation des plus surprenantes concernant sa relation avec Cristiano Ronaldo. Alors que la star portugaise file le parfait amour avec sa bien aimée Georgina Rodriguez et leurs enfants, Viktoria Odintcova a révélé qu’elle avait reçu des messages privés de Cristiano Ronaldo sur son compte Instagram.

Une révélation qui risque de menacer la stabilité et le parfait amour que connait le quintuple ballon d’Or et sa chérie Georgina Rodriguez.

La jolie brune Viktoria Odintcova a cinq millions de fans sur Instagram et parmi eux figure la star portugaise Cristiano Ronaldo. Lors de son passage dans l’émission russe Makarena, la belle brune a affirmé qu’elle avait reçu ces messages “il y a longtemps” sans pour autant révéler précisément la date. “Il m’a écrit: “Salut, comment vas-tu?”” a-t-elle raconté. Et d’ajouter : “J’ai supprimé le message et je n’ai pas répondu.”

Pour Viktoria Odintcova il n’était pas question de répondre aux messages de la star portugaise pour la simple raison que Cristiano Ronaldo a une réputation de coureur. “Je ne lui ai pas donné de chance ! Je connais d’autres filles à qui il a écrit, alors j’ai compris tout de suite,” a-t-elle lâché.

Contacté par nos confrères de Sun, Cristiano Ronaldo n’a pas réagi à ces révélations de la belle brune russe.

Toujours au cours de la même émission, Viktoria Odintcova a révélé qu’elle était très proche d’autres sportifs à l’instar de Neymar et Lewis Hamilton. “La personne la plus célèbre de mon répertoire est Lewis Hamilton. La dernière fois qu’il m’a envoyé un message, c’était pour mon anniversaire. Nous sommes amis, nous nous écrivons et nous appelons parfois,” a-t-elle précisé.La russe a même ajouté que si elle était amie avec Neymar, c’est grâce au champion de Formule 1 avec qui elle est amie: “Nous nous envoyons quelques messages sur Instagram“, a-t-elle confié.

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MISE EN ŒUVRE DU PACTE MONDIAL SUR LA MIGRATION : Le Mali, un bon élève

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Pour mieux maitriser le flux migratoire afin d’éviter les nombreux cas de drame liés à la migration irrégulière, l’Etat malien fait la promotion de la migration régulière. D’autres projets, dans le cadre de la mise en œuvre du Pacte mondial sur la migration, sont entrepris par les autorités maliennes pour améliorer les conditions de vie des Maliens de la diaspora.

“Le Mali fait tout pour soutenir et protéger ses enfants”, a déclaré, mardi 31 décembre 2019, Dr Doulaye Keita, conseiller technique au ministère des Maliens de l’extérieur. Selon lui, pour une migration sûre et sans conséquences, le pays a opté pour la migration régulière. Ceci, explique-t-il, à travers la sensibilisation, la formation, l’information et la mise en œuvre des recommandations du Pacte mondial sur la migration.

Au cours d’une formation, organisée par le département des Maliens de l’extérieur à l’intention des journalistes, Dr Keita est revenu sur les grands projets du pays sur la migration, les partenariats avec les pays de transit et de destination comme le Maroc, les résultats et les nouvelles stratégies.

Selon Dr Keita, le Pacte mondial est le premier accord intergouvernemental visant à

renforcer la coopération en matière de migration internationales et qui réaffirme les principes et les obligations existants fondés sur le droit international. “Le Pacte est en cohérence avec le programme de développement durable de 2030 et le Programme d’action d’Addis-Abeba issu de la troisième Conférence internationale sur le financement du développement”, se réjouit-il.

Il explique que le Mali, à l’instar des autres pays du monde entier, en adoptant le Pacte reconnait désormais la migration comme un fait historique et qui continuera d’être une caractéristique de notre avenir commun. “Nous nous sommes donc engagés à respecter, protéger et réaliser les droits de tous les migrants, quel que soit leur statut. Aussi, on s’engage à travailler ensemble pour faire face aux risques pour les individus et les communautés des pays d’origine, de transit et de destination”, ajoute-t-il, avant de préciser que depuis quelques années le Mali avait emboiter le pas avec le Ponam. “ La Politique nationale de migration (Ponam) s’articule autour de deux volets essentiels : la gestion des migrations dans le cadre des normes internationales et la volonté de mettre en lien migration et développement”, indique Dr Keita. “Nous allons poursuivre avec le renforcement de nos actions surtout dans le cadre du partenariat notamment avec les pays comme le Maroc”.

Hamady Sow

(stagiaire)

30minutes

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Koulikoro : Un bâtiment flambant neuf pour la garde nationale

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Le Ministère de la Sécurité et de la Protection civile a financé sur Fonds propre via le budget national, un grand bâtiment de plus de 240 millions de FCFA à Koulikoro pour le groupement de la garde nationale. Il a été inauguré ce mardi 31 décembre 2019 par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général de division Salif Traoré.

C’était en présence du gouverneur de la région de Koulikoro, le général de brigade Débérégoua Soara, du Chef d’Etat-major adjoint de la Garde Nationale, le colonel major Nicolas Cissé et du préfet de cercle de Koulikoro M. Abdoulaye Goïta. Le 2ème Groupement Régional de la Garde Nationale du Mali à Koulikoro s’agrandit ainsi pour accueillir les hommes et femmes qui y travailleront.

Selon le colonel major Nicolas Cissé, ce bâtiment permet d’améliorer des conditions de vie et de travail du personnel de la sécurité de façon globale et de la Garde Nationale de façon particulière. Il a ajouté que ce groupement assure la ceinture extérieure de la ville de Bamako.

Trois compagnies, à savoir une compagnie territoriale, une compagnie d’intervention rapide et une compagnie du maintien de l’ordre composent ce deuxième groupement de Koulikoro.

Forces armées maliennes

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Il dépense 6 millions pour la dot et retrouve sa femme dans le lit d’un autre 6 jours après…

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BT Peeps, on ne va jamais cesser de vous régaler avec les histoires du genre. Vous imaginez votre 6 millions sous les draps d’un autre homme ? Djjjaaaa !

Notre monsieur n’a que les yeux pour pleurer. Même la mort refuse de le prendre BT People. Alors qu’il venait de dépenser 6 millions de Francs CFA pour la dot de sa chère femme, il va retrouver cette dernière dans un hôtel de la place avec un autre homme. Wonderful !

C’est la machette ou The Gun ? Continuons notre histoire. Ceci s’est passé au Congo. Il s’agit de l’histoire de Fabrice René, âgé de 32 ans. Tombé amoureux de Destinée, simple ménagère, notre djo qui ne gagne que 125.000 francs CFA en tant que simple agent au ministère des affaires étrangères à Brazzaville, va sortir le grand jeu pour impressionner sa future épouse. Mama mia…

D’abord, il a donné un fonds de commerce à notre tata. Tellement cette dernière mettait la pression que le djo a décidé de faire la dot. En tant que brave homme, il a fait ce qu’il faut et une fête a même organisé où chacun a bu et mangé à volonté. Mais 6 jours plus tard, quelque chose va se passer dans un hôtel de passe dans la rue Zanaga à Moungali. René s’y est rendu invité par un ami.

Alors qu’il était posé à cet endroit, il va voir sa femme, quittée l’hôtel dans les bras d’un autre homme. C’est le diable non BT Peeps ? René a directement attaqué le monsieur qui était avec tata là. Mais ils seront séparés par quelques curieux de la place. Mais depuis ce jour, René n’a plus la force de se rendre au boulot. Aussi, madame ne donne plus de nouvelles. 6 millions des gens BT Peeps. Gun ou machette ? Wonderful !

Source : BeninTimes

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Koulikoro termine l’année 2019 en beauté : Inauguration de la salle de délibération, remise d’un véhicule et moto

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Une fois de plus les populations de koulikoro étaient au cœur d’un événement heureux en fin d’année 2019 . Précisément le lundi 30 décembre  le maire Eli Diarra en compagnie du président de l’assemblée nationale a procédé à l’inauguration de la salle de délibération, à la remise de véhicule et 4 motos pour la brigade d’hygiène sans oublier la remise des gilets des sauvetages aux responsables des exploitants de sables et graviers. Cet événement heureux a réuni des personnalités de marque notamment Issiaka Sidibé président de l’assemblée nationale, Deberekoua Souara, le gouverneur de la région de Koulikoro, le président du conseil régional pour ne citer que ceux-ci.

D’abord une projection sur le bilan louable du maire de la commune urbaine de Koulikoro a été applaudie par le public en grand nombre.

Ensuite, il a été procédé au lancement officiel de la Brigade d’Hygiène et d’Assainissement de la Mairie, la remise des clefs d’un véhicule et quatre motos à l’Administration Communale, l’inauguration de la nouvelle salle de délibération et la remise des gilets de sauvetage aux exploitants de sable et gravier.

La salle de délibération flambant neuve est  composée d’une grande salle de 100 places  équipée en chaises, en appareil de sonorisation et réseau internet, une petite salle équipée avec douche intérieure, un bureau équipé avec également douche intérieure  bâtie sur une superficie de  875 m2 ;  ce joyau  a coûté 44 412 412 FCFA HTT.

Selon le maire Eli Diarra, le bâtiment  contribuera  sans nul doute à l’amélioration des conditions de travail qui est synonyme de l’épanouissement professionnel et  permettra aussi non seulement d’accomplir de manière optimale la satisfaction des usagers et rejaillir sur le service public.

« Ce bâtiment est d’une utilité sans commune mesure car pour des rencontres de plus de 80 participants, il fallait chercher la salle ailleurs. Maintenant de nombreuses Collectivités, associations des jeunes et femmes, des sportifs tiennent désormais leur rencontre dans cette nouvelle salle » soutient le maire.

En outre poursuit le maire de la commune urbaine de Koulikoro, la session du conseil communal se tient dans les meilleures conditions car le nombre de conseillers a passé de 23 à 29 et l’ancienne salle de délibération n’était plus appropriée et  cela il faut ajouter la célébration des mariages.

A koulikoro, comme le reste du Mali les problèmes de gestion des eaux pluviales, ruissellement ; les problèmes de gestion des déchets liquides (eaux usées et excrétas) ; le problème de gestion des déchets solides (surtout au niveau des marchés et des quartiers) ; la pollution de l’eau du fleuve et même les nappes phréatiques par les usines, les teinturières et les maraichers ; C’est à ce titre, que la mairie sous le leadership du maire a  décidé de créer la Brigade d’Hygiène et d’Assainissement de la ville de Koulikoro qui couvre une superficie de : 22 800ha soit 228 km2 sur laquelle s’étend plusieurs villages et quartiers (11 au total). Pour ce fairel’Administration communale est dotée d’un véhicule de liaison de marque TOYOTA 4×4, double cabines et de 4 motos sur fonds propre de la Commune  pour un montant de 24.501.935 FCFA en vue de dynamiser et d’améliorer le recouvrement des impôts et taxes et la ventilation des courriers  d’une part et d’autre part faciliter le déplacement et les missions du service. « C’est le lieu pour  moi de remercier le Préfet du  Cercle de Koulikoro pour  sa disponibilité à nous faciliter les multiples missions et réceptions des officiels à travers son véhicule de service » remercie le maire.

Ensuite au cours de la cérémonie 10 gilets de sauvetage d’une valeur de 175.000 FCFA ont été offerts aux responsables des exploitants de sable et gravier. C’était une promesse de la femme du Maire de BOUS qui est  la ville jumelle en Allemagne, Madame Stefan Andrea  LOUIS, en 2018 lors d’une  des visites  privées du maire,  a commencé à collecter des fonds pour offrir ces gilets aux exploitants de sables. Ces gestes ont été appréciés par le président de l’assemblée nationale qui a insisté sur le bon usage de ces joyaux. Il est de même que  Djibril Diarra coordinateur des chefs des villages de Koulikoro d’apprécier le les réalisations élogieuses du maire  au grand bonheur de la population de Koulikoro.

M Fofana

mali24

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Discours de nouvel An 2020 du président Ibrahim Boubacar Keïta

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Mes chers compatriotes de l’intérieur et de la diaspora,
Hôtes du Mali, qui partagez notre quotidien, nos joies et nos peines,

Encore une fois, par la Grâce du Seigneur Dieu, Créateur des Mondes, Nous nous retrouvons avec bonheur pour vous adresser mes vœux de nouvel an, en cette heure et en ce lieu.

Que l’on peut me permette de savourer avec une exquise humilité le privilège d’être le premier serviteur de la grande nation malienne à laquelle je suis fier d’appartenir.
Fier de lui appartenir parce que nous sommes une nation de dignité avérée.
Fier de lui appartenir parce que nous sommes issus de la même trame solidaire.
Fier de lui appartenir parce que notre ensemble ne résulte d’aucun colmatage, et ne procède d’aucun replâtrage.
Au contraire, il s’est construit de nos voisinages patients et intelligents ; il s’est construit de nos compromis dynamiques et nos de larges consensus chaque fois autour de l’essentiel, quand l’essentiel est menacé.
Cette capacité à rebondir, est, vous le savez bien, la science des peuples majeurs, des vieilles nations.
Précisément ce que nous sommes !
Nous le sommes car nous savons toujours jusqu’où ne pas aller.

Nous le sommes aussi car nous savons que nous n’avons pas le droit de retomber dans l’Obscur, les Ténèbres, après avoir été producteurs de lumière et ouvreurs de voie.
Comme le fut Tadamakatt ! Comme le fut Koumbi Saleh ! Arawane ! Kouroukan Fouga ! Kirina ! Hamdallahi ! Segou Koro ! Sikasso, Logo Sabouciré, Tabi ! De même que tous ces nombreux autres centres de civilisation qui ont cultivé l’humanisme dans ce berceau d’Empires illustres devenu aujourd’hui cette République du Mali que nous avons égale obligation de chérir, de veiller et de promouvoir.
Il ne s’agit nullement à mon sens d’un hasard de la distribution, mais d’une mission qui nous est confiée, d’un défi à relever : celui de faire le Mali, « même s’il faut notre sang ».

Mais celui de faire un Mali divers et uni, un Mali un et indivisible !
Ce devoir incombe à chacun d’entre nous, d’où que nous soyons : du fleuve, des falaises, des dunes, des lacs, de la savane, et quelle que soit la langue dans laquelle nous nous adressons à l’ensemble national : bamanan, hassaniya, bomu, mandekan, fulfulde, tamasheq, senufo, kassonké, dafing, dogono, bozo, minianka.

Cela est faisable, mes chers compatriotes,
D’ailleurs, nous sommes en train de le faire.
En effet, malgré la crise insidieuse qui nous affecte, l’économie nationale se révèle d’une remarquable résilience, avec un taux de croissance soutenu et une inflation maîtrisée.

Il ne s’agit pas là d’un phénomène conjoncturel mais d’une tendance lourde depuis 2013 où le taux de croissance économique annuel est de 5%.
Nos recettes augmentent et nos dépenses publiques sont de plus en plus maîtrisées.

Avec un encours de dette en pourcentage du PIB de l’ordre de 37% pour une tolérance de 70% dans l’espace CEDEA0, le Mali est l’un des pays les moins endettés de l’Afrique de l’Ouest.

Son potentiel d’endettement est loin d’être entamé alors que ses dépenses d’investissement en 2019, ont représenté 34,8% de ses recettes fiscales, c’est-à-dire largement au-dessus de la norme minimale de 20%, fixée par l’UEMOA et la CEDEAO.

C’est compte tenu de tous ces efforts qu’en août 2019, le Conseil d’Administration du Fonds Monétaire International, a approuvé un nouveau Programme de Facilité Elargie de Crédit pour un montant de près de 192 millions de dollars US, donnant ainsi un signal positif à nos autres Partenaires Techniques et Financiers.
Ensuite, grâce à l’allocation de 15% du budget national alloué au secteur agricole, conjugué à une bonne pluviosité et au légendaire culte de l’effort du paysan malien, des performances records ont été obtenues.

Sans précédent dans les statistiques de notre pays, la production céréalière dépasse les 10 millions de tonnes en 2018/2019.

En forte progression avec 728 600 tonnes durant la campagne écoulée, le secteur cotonnier connaît un véritable essor avec une augmentation de 65,57 %.

Cet effort méritoire s’accompagne, avec cent quatre-vingt-six milliards de nos francs, d’un niveau jamais atteint de recettes en faveur des cotonculteurs.

Maliennes et Maliens,

Hôtes du Mali,
Une autre bonne nouvelle est qu’il y a juste une semaine, le pays a clôturé le Dialogue National Inclusif tant attendu, tant réclamé, par notre peuple dans ses diverses composantes.
Personne n’a été exclue ou oubliée : les consultations ont eu lieu dans plus de 600 communes, dans tous les cercles et dans toutes les régions du pays, en plus du district de Bamako.
La diaspora malienne s’est surpassée et plus de 5 millions de réactions relatives à ce Dialogue ont été notées sur les réseaux sociaux, venant de nos compatriotes, de tous les segments et de tous les âges.

L’étape finale des assises qui s’est déroulée à Bamako du 14 au 22 décembre a enregistré la présence de plus de 3000 participants, y compris les mouvements signataires de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du Processus d’Alger.
Tout au long du processus qui a conduit à la tenue de ces assises que de nombreux compatriotes qualifient de refondatrice, des contributions de qualité ont été reçues, émanant de nos anciens chefs d’Etat, de grands commis de l’Etat à la retraite ou en activité, d’autorités morales, civiles ou religieuses de premier plan.

Ils méritent tous notre gratitude pour leur précieux concours ; les Présidents Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré, Amadou Toumani Touré, Dioncounda Traoré. Qu’ils acceptent ici mes vœux de santé, de bonheur et de succès !

Ainsi donc, nos concitoyens auront eu l’occasion de se pencher sur les préoccupations fondamentales du pays. Ils ont débattu de questions nationales vitales sans concession mais dans la plus grande courtoisie, dans le plus strict respect de cette charte malienne du savoir-vivre et du savoir-être qui nous est enviée et que nous devons préserver envers et contre tout.
Les Maliens y ont parlé de Paix et sécurité pour le Mali qui n’est pas, il faut l’admettre, au mieux de sa forme.

Ils y ont parlé de cohésion sociale, de cette cohésion sociale durement éprouvée, dans notre pays.

Ils y ont parlé de politique, d’ institutions et de gouvernance, ce qui n’est pas indifférent dans ce pays qui a été, pendant des décennies, la belle vitrine des processus démocratiques africains.

Les questions sociales et sociétales ont été également débattues, tout comme les questions d’économie et de finances, de culture, de jeunesse et de sport!

Partout où il le fallait, le curseur a été mis, le diagnostic posé et le remède préconisé.

Il n’est donc que normal que nos compatriotes saluent, en la tenue du Dialogue National Inclusif, un bond qualitatif majeur.
Je n’ai également nul doute que par la qualité des débats, la représentativité des participants, la pertinence des résolutions et des recommandations, ces assises portent en filigrane les contours et le contenu du pays que nous voulons avoir, où nous voulons vivre, et où chacun est conscient de sa part de dette et de devoirs envers la nation.
Je l’avais dit et je le redis ici : pour ma part, je ferai tout mon possible pour diligenter la mise en œuvre des résolutions et recommandations validées.
De la même manière, je veillerai à ce que le mécanisme de suivi que le Forum a souverainement souhaité mettre en place, dans son format et dans ses missions, puisse travailler en toute indépendance.

Ce que le Dialogue National Inclusif a voulu et qui est conforme à nos lois, le gouvernement le voudra, le chef de l’Etat le voudra.
Sous mon magistère, les préconisations de ce Dialogue seront mises en œuvre. Inch’Allah !
Je salue et remercie une fois de plus le triumvirat avec Baba Akhib Haidara, Aminata Dramane Traoré, Ousmane Issoufi Maïga. Je salue et remercie Cheick Sidi Diarra président du Comité National d’Organisation du Dialogue. Je salue tous les délégués, les participants, de la diasporta, des communes, des cercles, des capitales régionales et du District pour leur engagement patriotique ainsi que leur dédicace franche et totale qui ont permis à ces assises d’être à la hauteur de ce que le Mali en attendait.

Mes chers compatriotes,

Hôtes du Mali,
Sans les bonnes nouvelles que sont une économie qui tient debout malgré la conjoncture difficile, sans le succès reconnu par tous du Dialogue National Inclusif 2019, aurait été une année noire, un véritable annus horibilis.
A une échelle sans précédent, des localités entières de chez nous, qui furent jadis havres de paix et de tolérance, ont vu la haine tuer et brûler.
Les heurts intercommunautaires, les violences motivées par la vengeance ou par le calcul d’installer la stratégie paralysante de la peur, nous ont confronté à des barbaries d’un autre âge, à des horreurs que nous ne croyions possibles que chez les autres.
Je parle de Koulogo, Ogossagou et Sobané-Da, pour ne citer que ces monstrueuses tragédies imméritées.

Notre armée nationale, dans le même temps, a payé un lourd tribut à ce qui reste aujourd’hui plus que jamais, notre guerre de libération, notre grande guerre nationale.
A Guiré, Dioura, Bullikessi, Indelimane, Tabankort, nous avons subi des pertes douloureuses.
J’ai, comme vous le savez, désigné, cet été, le Pr Dioncounda Traoré, en tant que Haut Réprésentant du Chef de l’Etat pour les Régions du Centre.
Après une centaine d’auditions de parties prenantes et la mise en place de ses équipes, le Pr Traoré, ancien chef d’Etat, aborde la phase opérationnelle de sa feuille de route.

L’ennemi a atteint un niveau de sophistication et de violence sans précédent.
Il est passé à la phase ultime de son combat d’arrière-garde, répandant le sang sur son passage, non seulement au Mali, mais dans les casernes de plus en plus endeuillées du Sahel nigérien et burkinabé.

C’est le lieu de nous incliner, une fois encore, devant la mémoire de tous les soldats tombés sur le champ d’honneur, les forces maliennes comme les forces étrangères.
Aux veuves et aux orphelins de tous ces héros, à leurs proches, nous réitérons nos condoléances les plus émues.
Chaque soldat, je dis bien chaque soldat tombé dans notre grande guerre nationale, mérite du Mali et mérite de tout le Mali.
Parce que ce pays sait être. Parce que ce pays sait reconnaitre.

Le lundi 2 décembre 2019, il l’a signifié de nouveau en se rendant à Paris pour prendre part aux obsèques des treize militaires français héroïquement tombés à Indelimane, sur notre sol donc, une triste nuit de novembre.
Que les représentants de nos ordres religieux, musulmans et chrétiens, Son Eminence Jean Cardinal Zerbo, le représentant du Haut Conseil Islamique, Thierno Hady Thiam, le Révérend Pasteur Nouh Ag Infa Yattara, le Grand Imam Kokè Kallé, qui ont bravé le froid et la fatigue pour communier avec le peuple français dans la Cour des Invalides, trouvent ici l’expression de ma profonde gratitude !

Certes, la crise insidieuse que traverse notre pays nous pousse à vérifier nos prémisses et à remettre en cause nos certitudes.
Mais il y a ce que les flots n’emporteront jamais. Il y a ce qui ne peut être attaqué. Il y a ce qui ne peut être ni cédé ni concédé : c’est notre identité fondée, entre autres valeurs, sur la gratitude et le respect de l’hôte, à fortiori l’hôte venu se battre à nos côtés, pour notre liberté et pour la liberté du monde.
Certains sentiments exprimés via les réseaux sociaux, certains articles de presse, ou par des voix connues, demeurent préoccupants car il est essentiel, voire vital, de ne pas se tromper d’ennemis.

Cependant, les Maliens gardent dans leur cœur, Damien Boiteux, le premier soldat français tombé sur le sol malien en janvier 2013 lors de la défense de Konna.
Ils gardent dans leur cœur tous les autres soldats, français, tchadiens, ou d’autres nationalités, qui ont payé de leur vie pour que les Maliens, eux, soient libres.
Du reste, tous les discours officiels de 2012 où nous n’étions pas encore aux affaires, à la date d’aujourd’hui portent témoignage de la solidarité sans précédent dont notre pays a bénéficié tout au long de sa crise.

Que tous nos partenaires trouvent ici l’expression de notre profonde gratitude pour leur fraternelle coopération : CEDEAO, Union africaine, MISMA, Serval, Minusma, Barkhane, Union européenne, OCI, coopération bilatérale, humanitaires prenant tous les jours des risques pour porter assistance aux populations ou pour ouvrir de nécessaires canaux de dialogues avec ceux que le seul dialogue permettra de récupérer.
Ce sentiment de gratitude est, j’en reste convaincu, celui de la majorité des Maliens.
Celle-ci ne saurait être confondue avec une minorité d’activistes, de francs-tireurs ou de forces centrifuges qui cherchent à faire feu de tout bois, y compris le jeu des terroristes.

Le Mali reste sain dans sa majorité. Le Mali garde encore ses valeurs de bienséance et sa force morale.
Mais le Mali a une constitution et un territoire.
Son combat doctrinal est qu’on lui permette de mettre en œuvre sa démocratie laïque, laïque, sans compromission aucune, je dis bien une laïcité sans compromission aucune.

Son combat existentiel est qu’on lui permette de garder son intégrité territoriale, toute son intégrité territoriale.
Je suis certain et assuré que ce combat est celui de nos partenaires et que les incompréhensions et malentendus éventuels qui font partie du partenariat, de tout partenariat, seront dissipés dans les meilleurs délais, afin que dans la guerre sauvage qui leur est imposée, le moral de nos forces soit préservé, qu’elles soient burkinabè, françaises, maliennes, nigériennes ou onusiennes.
La rencontre de Pau le 13 janvier entre le Président de la République française et ses homologues du G5 sera décisive, en ce qu’elle permettra de mettre sur la table toutes les questions, tous les griefs, toutes les solutions.

Mes chers compatriotes,

Je ne saurais, terminer cette adresse sans une fois de plus en appeler à l’esprit civique, toutes et tous, quant à l’impérieuse nécessité d’une trêve sociale.
Garant du bien-être individuel et collectif de nos concitoyens, je ne suis pas en train, ce faisant, de mettre en cause la légitimité ni la légalité des revendications matérielles, car aucune misère n’est acceptable, ni matérielle ni morale ni spirituelle.

Que les syndicats s’en rassurent : je trouve noble et démocratique leur combat. A fortiori lorsque ce combat est celui de syndicats de l’éducation se battant pour le mieux-être du corps le plus essentiel de la nation, à savoir le corps enseignant qui mérite le meilleur de ce que peut lui offrir une nation.
Hélas, bien que notre Etat essaie de pourvoir à tous les secteurs malgré ses ressources modiques, il est pris à la gorge par l’effort de guerre.
Parce que le Mali lui-même est ébranlé dans ses fondements, parce qu’il faut tout faire pour empêcher l’effondrement de notre Etat, une proportion de plus en plus importante du budget est consacrée à l’équipement, au recrutement, à la formation et la montée en puissance de nos forces de sécurité et de défense, face à des adversaires qui gagnent redoutablement en efficacité.

Par la force des choses, mes chers compatriotes, l’investissement dans la guerre est devenu notre première source de dépenses.
Ce secteur absorbe 24% des ressources budgétaires de notre pays où tous les investissements sont prioritaires et urgents.
Mais vous le savez bien, c’est parce que la paix est la première des infrastructures, celle qui conditionne toutes les autres.
Je sais que le Dialogue National Inclusif a débattu de la question de la trêve sociale. Mais je vous soumets de nouveau la demande. Je vous la soumets en toute déférence, mais je vous la soumets avec insistance.

Une conférence sociale est nécessaire ? Alors, allons-y ! Faut-il s’entendre sur un nouveau pacte de croissance et de solidarité revu à la lumière de la nouvelle donne qui conditionne la survie du Mali ? Alors, allons-y !

Les chiffres sont encourageants. Mais ceux qui me savent, savent aussi que ce tableau ne saurait me satisfaire.
Car je sais la souffrance de la majorité de nos compatriotes. Je sais la pauvreté et la précarité qui affectent encore de larges couches de nos populations.
Je sais la prévalence du chômage malgré les efforts pour promouvoir l’entreprenariat-jeunesse.

Je sais la soif d’eau potable. Je sais le besoin d’électricité de nos villes et de nos campagnes. Je sais l’urgence de démocratiser l’accès à la santé, une santé digne d’un pays aux ambitions d’émergence. Je sais l’urgence de démocratiser l’accès à l’éducation, une éducation digne d’un pays aux ambitions d’émergence.
Le gouvernement est à pied d’œuvre, se battant sur plusieurs fronts et remportant, dans des biens des domaines, des victoires.
Je ne saurais m’en vanter, ce qui est à faire ou à parfaire restant énorme.

Maliennes et Maliens,

Au seuil de cette nouvelle année, je formule à l’endroit de chacune de vous et de chacun de vous, mes vœux les meilleurs, de santé car c’est notre bien le plus précieux, et de succès dans tout ce que vous entreprendrez. Qu’Allah veille nos malades et étende Sa Grâce sur l’âme de nos disparus !
Je vous prie d’ouvrir encore plus vos cœurs pour les Non-Maliens qui vivent parmi nous et qui ne seront jamais étrangers sur ce sol ouvert à tous les souffles amicaux du monde. Chérissez-les, car ils sont vos sœurs et vos frères ! Chérissez-les car ils sont nombreux à être venus se battre à nos côtés, soldats de la liberté, soldats de l’honneur, soldats de la fraternité !

Les mots de la fin, je voudrais les réserver aux jeunes : ce soir de la Saint- Sylvestre, je voudrais vous conseiller plus de prudence sur les routes.

Qu’Allah bénisse le Mali !

Fama

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Les résultats d’admissibilité des régions aux quotas non atteints au recrutement 2019 des armées et directions de service sont disponibles sur le site FAMa

KAYES: Fête du réveillon, les veuves et orphelins des militaires retrouvent le sourire.

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À l’occasion de la fête du réveillon célébrant l’avènement d’une nouvelle année, un important don vient d’être offert aux veuves et orphelins des militaires ce mardi 31 décembre 2019 au camp de Kayes.

De source locale, ce don, composé de plusieurs sacs de riz de bidons d’huile, de bœufs, est l’œuvre d’un natif de kayes M. M’baye Konte en collaboration avec le Front d’action pour la Région de Kayes ( FARK).

Ces femmes et orphelins retrouvent ainsi le sourire et ne resteront pas en marge de la fête.

B.K

Figaro du Mali

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Vœux du nouvel An du SNEC (Syndicat national de l’éducation et de la culture )

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Camarades militantes et militants,
2020 s’ouvre devant nous… le temps des vœux également dans une période d’une richesse d’évènements rares.
La conjugaison des bouleversements économiques, sociaux, humains, fait de cette période une phase singulière d’une extraordinaire complexité.


Nul ne peut s’arroger seul la capacité de percevoir ses enchaînements, leurs fulgurances, l’étendue de leurs effets.

La culture du doute, le questionnement critique, l’humanisme, la liberté, la créativité, l’indépendance, l’envie de transmettre et de faire entendre son avis… ces caractéristiques collectives qui font de l’incertitude un allié et un moteur de la production scientifique, qui font de nous des universitaires, sont des atouts précieux.
Si les horizons que l’on se fixe sont essentiels, les chemins pour y parvenir le sont tout autant. Mes vœux se tournent vers la capacité collective, militante et universitaire du monde de la culture et du SNEC pour les défricher.
Mes vœux vont aussi à ceux dont la vie est rendue impossible, et à tous ceux qui par altruisme se démènent pour leur être utiles, le plus souvent dans la plus grande discrétion.

Cette année fût meurtrière du côté de nos forces armées et de sécurité, de nos populations civiles et notamment le corps enseignant.
Nous avons assisté avec impuissance à la destruction de certaines de nos bases militaires et de nos engins de guerre, de l’enlèvement de certains de nos camarades enseignants.

La destruction massive de certaines de nos localités et camps est encore gravée dans nos mémoires. Citons entre autres : Dioura, Ogossagou, Sobon-Da, Boulkessi etc.
Mes hommages à nos forces armées et de sécurité, à nos braves populations et surtout à nos enseignants qui travaillent dans des conditions pénibles.
Nos pensées pieuses à nos camarades enseignants encore en captivité entre les mains des djihadistes.
Nous sommes très préoccupés de la fermeture de plusieurs écoles du nord, au centre du pays, car l’avenir de milliers d’enfants sera incertain si des mesures ne sont pas prises.

La sécurisation des écoles et du personnel enseignant relève de l’Etat.
Par rapport à nos revendications légales et légitimes et surtout de nos acquis, il nous faut agir sur leur application dans le respect strict des accords signés entre le gouvernement et notre organisation syndicale le SNEC. Cela exige l’implication de tous pour faire pression sur le gouvernement.
Rien ne nous détournera de l’essentiel, pas plus l’intensité de l’activité de ces prochains mois… Nous agirons jusqu’au dernier moment, tout au long du processus, pour la satisfaction de nos revendications.

Permettez-moi de rendre un hommage mérité à tous les enseignants des écoles communautaires qui par leur travail ont permis de rehausser le taux brut de scolarisation au Mali dont le gouvernement malien se vante devant les partenaires.

Les enseignants des écoles communautaires travaillent dans des conditions dérisoires dont certains ne perçoivent que 25 000 FCFA par mois comme salaire.
Notre nouvelle plateforme revendicative a pris en compte tous les aspects concernant les enseignants des écoles communautaires, entre autres, leur intégration définitive dans la fonction publique des collectivités territoriales d’ici 2021. Et aussi la question des enseignants fonctionnaires de l’enseignement fondamental détenteurs des diplômes universitaires.

Nous devons revenir à nos valeurs sociétales et cela à travers notre culture, car nous disposons d’immenses potentialités de richesses culturelles, alors préservons-les.
Nous devons être extrêmement vigilant à ceux qui pensent être intelligents pour s’approprier de nos luttes les plus historiques et nobles.
Je tiens ici à le dire très clairement au gouvernement de respecter strictement les accords signés avec les syndicats signataires du 15 octobre.
Motion spéciale au directoire des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 et à l’ensemble du directoire élargi et surtout aux militantes et militants. Ensemble, je dis bien ensemble nous vaincrons.

Je vous présente mes meilleurs vœux les plus chaleureux pour cette nouvelle année, une année de réussite personnelle et collective pour chacun .

Moustapha GUITTEYE

Secrétaire Général du SNEC

 

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Koulikoro : Un bâtiment flambant neuf chez les gardes

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Le Ministère de la Sécurité et de la Protection civile a financé sur Fonds propre via le budget national, un grand bâtiment de plus de 240 millions de FCFA à Koulikoro pour le groupement de la garde nationale. Il a été inauguré ce mardi 31 décembre 2019 par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général de division Salif Traoré.

C’était en présence du gouverneur de la région de Koulikoro, le général de brigade Débérégoua Soara, du Chef d’Etat-major adjoint de la Garde Nationale, le colonel major Nicolas Cissé et du préfet de cercle de Koulikoro M. Abdoulaye Goïta. Le 2ème Groupement Régional de la Garde Nationale du Mali à Koulikoro s’agrandit ainsi pour accueillir les hommes et femmes qui y travailleront.


Selon le colonel major Nicolas Cissé, ce bâtiment permet d’améliorer des conditions de vie et de travail du personnel de la sécurité de façon globale et de la Garde Nationale de façon particulière. Il a ajouté que ce groupement assure la ceinture extérieure de la ville de Bamako.
Trois compagnies, à savoir une compagnie territoriale, une compagnie d’intervention rapide et une compagnie du maintien de l’ordre composent ce deuxième groupement de Koulikoro.

Source: Maligo Actu

 

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MESSAGE DE VOEUX DE NOUVEL AN DU PRÉSIDENT D’HONNEUR DE L’ADP-MALIBA, MONSIEUR ALIOU BOUBACAR DIALLO:

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Chers compatriotes,

L’année 2019 tire à son terme sur une note que nous pouvons considérer comme un réel motif d’espoir pour l’avenir de notre cher Mali. En effet, comme nous l’appelions de tous nos vœux depuis l’an dernier, enfin les maliens se sont enfin retrouvés durant près de deux mois autour de l’essentiel : le Mali. Dans les communes, à l’étranger puis au niveau national, partout où se fut possible, tous les sujets ont été mis sur la table pour convenir consensuellement des voies et moyens de résoudre NOS problèmes, de mettre un terme à NOTRE crise.

C’était un appel pressant auquel l’ADP-Maliba, formation politique de l’opposition, et moi-même tenions particulièrement. Au cours des échanges, nous nous sommes concentrés sur ce qui unit les maliens. 2019 se termine donc sur l’espoir que le chemin de la paix est encore possible. Nous devrons œuvrer à ce que 2020 soit l’année de la concrétisation des conclusions de notre Dialogue.

Mes très chers compatriotes,

Pour la nouvelle année, mon vœux le plus ardent est donc que les résolutions et les recommandations fortes issues de ce dialogue inter-malien connaissent une mise en œuvre effective. Que la mise en œuvre de ces recommandations permette à nos frères, nos sœurs, nos fils et nos filles réfugiés et déplacés de pouvoir enfin retrouver le chemin de leur terroir. Que cela permette de rétablir la paix et la sécurité de Kayes à Kidal, de Taoudeni à Zegoua. Que cela permette de réouvrir les classes pour tous nos enfants et d’offrir de nouvelles perspectives à notre jeunesse et à nos femmes en terme d’emploi et de prospérité. En somme que nos recommandations collectives soient réellement une solution pour le Mali.

Mais je sais que de simples vœux n’auront d’effets réels que par le travail, la rigueur, le sérieux, l’engagement et SURTOUT l’implication de tous et de toutes. Au-delà des discours, nous devons agir collectivement pour la mise en œuvre de ces recommandations. Je tiens à féliciter mes camarades du Comité Executif de l’ADP-Maliba qui ont fait le choix du dépassement de soi et de l’effacement des clivages partisans au profit de la réussite d’un projet collectif qui était le vœux de tous les participants au DNI (majorité, opposition, société civile et groupes armés).

Chers compatriotes,

Vous l’aurez compris, au-delà des traditionnels vœux de fin d’année, j’ai souhaité concentrer mon message sur les perspectives qu’offre le dialogue que nous venons de conclure surtout depuis que le President de la Republique a pris l’engagement devant les maliens de s’impliquer dans la mise en œuvre de ses conclusions. Cela offre des perspectives mais aussi d’énormes défis dont je mesure l’ampleur et la difficulté à relever. Pour autant, comme toujours, je reste convaincu qu’impossible n’est pas malien à partir du moment où nous nous mettons tous et sincèrement à la tâche.

Chers compatriotes,

Je ne saurais terminer sans présenter mes sincères condoléances aux familles des victimes civiles et militaires, nationales et internationales, de la crise que nous connaissons. Je prie pour le repos éternel de leurs âmes.

J’espère que la mise en œuvre des conclusions de ce dialogue permettra de mettre un terme à la tragédie que nous vivons et de retrouver le chemin d’une paix durable.

Chers compatriotes,

Je vous souhaite une excellente année 2020. J’espère qu’elle sera celle de la santé, du succès, du bonheur et de la prospérité pour tous.

Bonne année 2020!

Qu’Allah bénisse le Mali et les maliens!

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Infrastructure et paix à Mopti : les annonces du Premier ministre et les engagements d’ATT.

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Lancées le dimanche 22 décembre 2019, les festivités commémoratives du centenaire de la Commune de Mopti, créée le 29 décembre 1919, placées sous le signe de la paix, de la cohésion sociale et du développement, ont pris fin, avant-hier dimanche 29 décembre 2019, avec de très fortes annonces portant sur la réalisation d’importantes infrastructures routières faites par le Premier ministre, Boubou Cissé, en présence de l’ancien Président de la République, Amadou Toumani Touré, dit ATT, fils du terroir.

 Selon le Premier ministre Boubou Cissé, au cœur de la stratégie de stabilisation du Gouvernement pour le Centre, se trouve en bonne place les activités de développement endogène à travers la réalisation d’infrastructures structurantes.

« Dans ce cadre, je suis heureux de vous annoncer que le Gouvernement du Mali, sous l’autorité du Président Ibrahim Boubacar KEITA, a conçu un ambitieux projet d’infrastructures routières destiné à améliorer la mobilité urbaine dans les villes de Mopti et Sévaré. Ce projet, soumis au financement de la Banque Ouest-Africaine de développement (BOAD), va plus coûter 34 milliards de FCFA. Il concernera l’aménagement du tronçon Sévaré-Mopti en : 2×2 voies au niveau des sections urbaines des villes de Sévaré et Mopti ; 2×1 voies au niveau de la section périurbaine Sévaré-Mopti ; l’aménagement en 2×1 voies de la voie de contournement de l’aéroport de Mopti Ambodedjo ; enfin, l’aménagement de 10 km de voirie urbaine ».

Aussi, a-t-il fait savoir, outre le Programme d’infrastructures, la Stratégie de stabilisation du Centre est également centrée sur des actions de renforcement de la cohésion sociale, du vivre-ensemble et de la réconciliation.

 Quant à ATT, visiblement heureux de retrouver parmi les siens dans son « Sudu Baaba » natal après 7 années d’exil à Dakar, il s’est engagé à s’investir personnellement auprès des autorités maliennes pour réconcilier les communautés de la région, déchirées par les conflits meurtriers. 

 « Monsieur le maire, vous m’avez passé un message que je ne pourrais jamais oublié. Comme vous l’avez dit, des missions m’ont conduit dans des pays extrêmement loin du Mali, souvent au péril de ma vie. Si je n’ai pas pu refuser de m’occuper des questions africaines, je ne refuserai jamais de m’occuper des questions maliennes surtout les questions Mopticiennes», a-t-il déclaré en réponse à l’appel du maire de la commune de Mopti, Issa Kansaye, qui l’avait invité à s’impliquer pour la résolution de la crise au centre du Mali.

Le Président ATT dit être totalement acquis et entièrement d’accord avec l’appel du Conseil communal de Mopti.

«Je m’investirai et j’y utiliserai toute l’expérience que j’ai acquise à travers le monde au service de mon pays, parce qu’avant tout je suis un soldat », a-t-il promis. Avant de poursuivre qu’il reviendrait à Mopti pour parler avec la jeunesse.

Sékou CAMARA

Bamako News

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FAIT DIVERS : une nuit des noces qui se termine au commissariat

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Le couple Dembélé servira d’exemple à beaucoup qui refusent de faire simplement des noces sans dépenses somptueuses ! Awa et Abdoulaye, deux jeunes qui vivaient ensemble, s’aiment d’un amour vrai et limpide. Cette relation amoureuse qui dure, depuis quelques années, n’a pas pour autant été altérée par les années.

Après donc plusieurs années de fréquentation, les deux jeunes amoureux ont décidé de se dire oui devant Dieu et les Hommes en 2019. Seulement, un petit souci de taille : les finances.

Pour réaliser un «mariage mondial» comme le couple Dembélé le souhaite, il faut une salle de banquet digne de ce nom, la robe de mariée ainsi que les accessoires, les tenues des demoiselles d’honneur, le salon, des boissons…, une longue liste qui donne du tournis au couple Dembélé. Cependant, les deux tourtereaux sont décidés à faire ce que leurs moyens ne leur permettaient pas.

Une salle majestueuse, une réception digne d’un conte de fée, une robe style princesse, plusieurs tenues de rechange, le couple a mis les petits plats dans les grands, soigné tous les détails pour s’offrir des noces inoubliables. Et elles ont vraiment inoubliables !

Aux dires de certains, Abdoulaye semblait avoir gagné au loto, lui, connu comme un jeune débrouillard, venait d’effectuer des dépenses dignes du fils de Crésus. La vérité ne tardera pas à se faire voir.

 

En effet, bien avant la fin de la cérémonie, les problèmes commencent à tomber : Un homme sortit de nulle part, accompagné par la police amène de force le marié au commissariat de police.

Les prières et les larmes des parents de la mariée n’ont rien servi. Abdoulaye aurait soutiré au plaignant 11 millions de francs CFA pour un terrain qui ne lui appartenait pas. Ayant découvert le pot aux roses, le plaignant a tranquillement attendu le jour de ses noces pour aller le faire cueillir frais dans sa chambre nuptiale.

.A la police, les revendications du Monsieur étaient claires : « un remboursement total de ses onze millions plus des dommages pour arnaque », réclamait-il. Or Abdoulaye n’avait plus que 5 millions F CFA sur lui. Le reliquat avait été englouti dans le mariage.

Il réfléchit à présent en prison sur son goût du luxe, pendant que les convives parlent encore de ce « mariage mondial ».

Soumba Diabaté (Stagiaire)

Source: Bamako News

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Pratiques insolites: des faux marabouts qui harcèlement les citoyens

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Nous sommes aujourd’hui confrontés à un phénomène qui inquiète la société. Des arnaqueurs qui se font passés pour des marabouts qui profitent à la naïveté d’honnête citoyen pour les arnaquer. En effet, avec l’avènement des téléphones portable, leur nouvelle mode d’emploi consiste à appeler la personne qui, le plus souvent, traverse des moments d’anxiété, soit pour des raisons familiales, conjugales ou professionnelles, pour lui parler de certains problèmes auxquels elle fait face et proposer des sacrifices en échange d’argent.

En ces temps-ci, nombreux sont ces personnes qui ont été victimes de ces arnaqueurs qui se cachent derrière leurs téléphones pour embobiner les gens. Ils sont astucieux et ne manquent de rien, sinon pas de courage quand même :

«Ils vous appellent, se présentent, le plus souvent comme étant le petit fils du chérif de Nioro ou autres grands marabouts connus dans le pays. Et par la suite, vous disent avoir des révélations à votre sujet et vous demandent de sacrifier du lait frais, des dattes, du poulet, etc., et souvent, ils vont même plus loin. Par la suite, ils vous demanderont de leur faire un transfert d’argent afin qu’ils puissent faire d’autres sacrifices que eux seuls ont le droit et les secrets. Une fois l’argent versé, ils deviennent injoignables et c’est en ce moment que vous comprendrez la supercherie », nous confie une victime.

Certes, nous avons de grands marabouts au Mali, cependant, force est de reconnaître que le monde d’aujourd’hui est en parfaite dérision, où la tricherie et la malhonnête font vivre certaines personnes. Ces dernières, qui se disent marabout, mais n’ayant aucune crainte de Dieu, ne manquent pas d’astuces pour arnaquer ses semblables.

«Souvent, ce sont même des personnes de votre entourage. Ils vous appellent, car connaissant déjà votre nom, les problèmes auxquels vous êtes confrontés, etc.

 

Ensuite, ils commencent à vous proposer des solutions qui ne sont qu’un piège, dans lequel certaines personnes y tombent. Au fait, le désespoir pousse à la facilité qui n’est pas toujours la solution, résultat déception », conclut-elle.

ADAM DIALLO

Source: Bamako News

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Selon l’ARP, les résolutions du DNI s’imposent à tous les Maliens (même Soumaïla Cissé)

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Les responsables  de l’Alliance politique ARP (Action Républicaine pour le Progrès) invitent toutes les forces vives du Mali   à s’unir  autour du gouvernement pour une application réussie des résolutions du dialogue national inclusif tenu du 14 au 22 décembre 2019 à Bamako.  

Cet appel, ils l’ont lancé à la faveur  d’une conférence  de presse le lundi 30 décembre.  Selon Tièman Hubert Coulibaly, président de l’ARP, l’application  des recommandations issues du dialogue national inclusif concerne  tous les Maliens : ‘‘Ces résolutions s’adressent  à tous Maliens  et demandent  l’effort de tous, majorité, opposition et société civile’’, a-t-il dit  tout en faisant part de leurs  regrets  après  constat de certaines absences  à ce rendez-vous : ‘‘Nous regrettons les absences, mais la tenue du dialogue n’est pas le seul objectif, que tout le monde contribue  à la mise œuvre  des résolutions’’.

Des  absences ?  Tièman Hubert Coulibaly n’a pas manqué de citer l’opposition  politique dirigée par l’Honorable Soumaïla Cissé avec qui il  dit avoir  adopté les termes de références  dialogue national inclusif.

Les assises du dialogue national inclusif  ont recommandé l’organisation des élections législatives (avant le 02 Mai 2020) ; l’organisation d’un référendum pour la révision de la constitution du 25 février 1992 ; le redéploiement immédiat des forces armées et de sécurité reconstituées sur l’ensemble du territoire  et  la relecture de certaines dispositions de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale selon son article 65.  Quatre résolutions en somme.

Selon  l’ARP,   l’application de ses  résolutions  ne saurait être une réussite  sans l’implication citoyenne de  chacun : ‘‘Que tout le monde s’unisse autour du président et le  gouvernement. Les résolutions du Dialogue Niational Inclusif s’imposent à nous tous et l’après dialogue doit constituer une période d’effort pour une paix durable pour 2020’’, a dit Tièman Hubert Coulibaly aussi président du parti UDD (Union pour la démocratie et le développement).

Dans un entretien sur les ondes de Rfi le 14 décembre dernier, le chef de file de l’opposition évoquant les raisons de leur absence au DNI,  a fait savoir que son front était prêt à reconnaitre et féliciter les conclusions de ce rendez-vous qui a réuni 3 000 personnes : ‘‘Si les conclusions vont dans le  bon sens nous sommes des gens assez honnêtes pour dire ‘‘tiens c’est bon’’ ou assez honnêtes pour dire ‘‘il a manqué cela’’, disait Soumaïla Cissé dans cette sortie médiatique.

Près de deux semaines après la fin du DNI, l’opposition n’a toujours  pas donné cet avis tant attendu sur les conclusions.  Des responsables de l’opposition  rapprochés par  223infos.net  sur la question se sont réservés de commenter.

Source: 223infos

 

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